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1. Parmi les mesures envisag es pour r pondre l attente des Francais l UNAF accueille avec une grande satisfaction l annonce faite par le Pr sident de la R publique d une augmentation des allocations familiales Faire le choix de la politique familiale parmi les instruments de sortie de crise permet de concilier des objectifs de soutien court terme et d investissement plus long terme pour pr server ce qui fait encore la force de notre pays Toutes les familles sont concern es Par ailleurs compte tenu du souhait formul par le Pr sident de la R publique d all ger la fiscalit des classes moyennes l UNAF demande le retrait de la mesure adopt e r cemment par le Parlement l encontre des veuves veufs et personnes isol es consistant supprimer la demi part fiscale qui leur tait accord e en compensation de leurs charges de famille Cette mesure qui b n ficie principalement aux personnes faibles revenus est en effet en pleine contradiction avec les objectifs annonc s par le Pr sident Source Communiqu de presse de l UNAF du 6 f vrier 2009 N 72 mai 2009 m LES COMMUNIQU S ud DE PRESSE L UNAF et les m res m daill es re ues l lys e A l occasion de la remise de la m daille de la Famille le Pr sident de la R publique a re u les m res m daill es leur famille et les principaux partenaires de la politique familiale A cette occasion il s est pour la premi re fois de s2. D p t l gal mai 2009 Tirage 4000 exemplaires Familles Tourangelles N 72 mai 2009 Ann e 2007 le 5 mars est vot e la loi r formant la protection juridique des majeurs Ann e 2009 depuis le 1 janvier la loi entre enfin en application Cette r forme consacre le droit la protection des personnes et de leurs biens et l obligation de mettre en ceuvre des pratiques renforcant leurs droits et favorisant leur participation Elle tait attendue depuis une dizaine d ann es par l UDAF d Indre et Loire et les associations tut laires ceuvrant dans le champ de la protection des majeurs Il a fallu lire analyser et surtout comprendre en quoi cette r forme allait bouleverser les habitudes de travail et entrainer des changements profonds dont nous ne pouvons mesurer aujourd hui tous les effets l faut dire que nous partions de loin depuis la loi de 1968 exactement qui avait jet l poque les bases d une protection moderne des personnes vuln rables et pris la mesure du probl me soci tal alors pos Quarante ans plus tard le contexte conomique et social a chang la loi a renforc les droits et libert s des personnes tout en r affirmant le besoin de protection Si les pratiques professionnelles ont volu l arsenal l gislatif encadrant la protection des personnes est devenu inadapt C est dire si la r forme dont nous vous pr sentons les grandes lignes dans ce num ro de Familles Tourangelles
3. L UDAF d Indre et Loire qui a int gr ce dispositif depuis le 01 janvier 2009 a d j mis en place un tel outil depuis l ann e 2003 dans le cadre d une d marche participative Ce projet a fait l objet d une valuation en 2008 pour mesurer les carts entre ce qui tait crit et ce qui tait r alis afin d ajuster les pratiques professionnelles et l organisation mise en ceuvre Ce projet de service dans sa version actuelle int gre les nouvelles dispositions de la loi r formant la protection juridique des majeurs et la protection de l enfance Il r affirme les principes directeurs de son action le projet personnalis la p dagogie d accompagnement et le travail en r seau 4 le projet personnalis r pond la question que voulons nous faire avec la personne ou la famille prendre en consid ration la situation de chaque personne ou famille dans sa singularit et adapter notre prise en charge leurs besoins et leurs int r ts particuliers 4 la p dagogie d accompagnement r pond la question comment allons nous le faire quels sont nos savoir faire pour mettre en place un projet personnalis avec les usagers Par exemple savoir couter savoir d coder la demande savoir valuer une situation poss der un savoir technique administratif juridique et aider des personnes qui pourraient tre exclues en raison de leur handicap trouver ou retrouver une place dans la soci t notamment en les aidant
4. Madame Besson Directrice de la CAF et M Viard Directeur de la DDASS cl turaient la journ e qui avait t anim e par Bernard Balmes qui avait largement donn la parole aux jeunes parents et aux responsables d associations Vous souhaitez amp Donner plus de sens l argent que vous g rez amp B n ficier de plus d avantages dans la gestion de votre Patrimoine Personnel ou Associatif LCL vous apporte une coute personnalis e une offre sur mesure Familles Tourangelles 13 N 72 mai 2009 Vivre avec la maladie d Alzheimer un d fi pour le XXI siecle Aujourd hui 850 000 personnes souffrent de la maladie d Alzheimer Demain sans doute beaucoup plus Alzheimer une maladie qui progresse face laquelle il est imp ratif que collectivement des solutions soient apport es pour faciliter la vie des malades et de leur entourage C est pourquoi l Union Nationale des Associa tions Familiales consacre le dernier num ro de sa revue H alit s Familiales au th me de la maladie d Alzheimer En partenariat avec la Fondation M d ric Alzheimer qui a acquis depuis 1999 une comp tence reconnue par tous la revue soul ve diff rentes questions O en est la recherche m dicale Comment prendre en charge les malades Comment aider les familles Comment d velopper les accompagnements de proximit Comment faire face aux situations d urgence Source Communiqu de presse de l UNAF du 26 Janvier 2009
5. Source Lettre lectronique de l UNAF du 9 mars 2008 LE CR DIT LYONNAIS Votre contact Jean Louis HUET 02 47 31 33 45 LES CHOS l Assembl e G n rale de PUDAF d Indre et Loire aura lieu le Jeudi 14 Mai 2009 17h30 dans ses locaux au 21 rue de Beaumont Tours Suite aux travaux de la Commission Sant pr sid e par M Portier Administrateur de PUDAF elle consacrera une table ronde sur le th me de la R forme H pital Patients Sant Territoires en pr sence de M Viard Directeur de la DDASS et de M Fondard 4 Pr sident de l UNAF Za La construction d un r seau d partemental pour les parents d Indre e Loire Le mardi 27 Janvier 2009 la Caisse d Allocations Familiales CAF Touraine organisait la salle polyvalente des Halles le lancement d un r seau d partemental en direction des parents Le matin quatre films t moignages montraient le v cu de la parentalit en Indre et Loire Parentalit et vie quotidienne Parentalit et solidarit Parentalit et services Parentalit changes concertation et coop ration Apr s chaque projection un d bat auquel participaient des parents des associations locales des professionnels des institutionnels et des lus ouivit un change avec la salle qui montrait bien la complexit du r le parental actuellement L apr s midi Daniel Coum psychologue essayait d expliquer ce qu aider les parents veut dire aujourd hui
6. gu e elle r ponds mes questions et me rassure Elle fera tout pour que a se passe bien Aujourd hui avec tout le travail d accompagnement et la mesure de protection mais aussi avec beaucoup d efforts de ma part j esp re retrouver l quilibre que j avais avant et j esp re m en sortir Familles Tourangelles N 72 mai 2009 Journ e de la femme l UNAF a apport son soutien la r alisation d un film documentaire sur le r le des femmes en milieu rural Dans le cadre de la journ e nationale de la femme Jacques Gaillard Pr sident de la Communaut de Communes du Pays de Bourgueil a propos la projection du film documentaire Qui accueillera nos enfants Ce film qui a t r alis par Josiane Maisse est financ par l UNAF en partenariat avec la Caisse d Allocations Familiales d Indre amp Loire et la d l gation d partementale aux droits de la femme et l galit En co finan ant ce documentaire l UNAF marque sa volont de reconnaissance du r le des femmes qui souvent continuent majoritairement s occuper des t ches domestiques de l ducation des enfants de la prise en charge de parents d pendants Par ailleurs l UNAF souhaite en co financant ce documentaire contribuer revaloriser l image des assistantes maternelles dont il est question dans la premi re partie du film L UNAF tait repr sent e par Daniel Chany Directeur de l UDAF d Indre et Loire
7. prend une dimension tout fait remarquable travers une s rie d articles et de t moignages nous esp rons vous faire mieux comprendre cette r forme qui concerne tout de m me directement plus de 800 000 personnes en France dont 7 000 en Indre et Loire et implique de nombreuses familles qui ont en charge un parent un proche et de multiples associations de b n voles et de professionnels qui ceuvrent au quotidien partir dune mise en perspective historique nous vous pr senterons les diff rentes mesures composant le dispositif actuel Des entretiens men s avec un magistrat un notaire un m decin et un d l gu permettront de donner un point de vue ext rieur et claireront d autres facettes de la protection des personnes Les grandes lignes du projet de service de l UDAF d Indre et Loire y sont aussi d clin es pour expliquer notre conception de l exercice des mesures partir des valeurs du projet associatif Nous voulons galement donner toute sa place la protection exerc e dans le milieu familial avec un article sur l aide aux tuteurs familiaux et un exemple de gestion dune mesure par un membre de la famille Nous esp rons qu la lecture de ce dossier vous puissiez votre tour t moigner de l engagement qui est le n tre l UDAF d Indre et Loire aujourd hui comme hier pour mettre en ceuvre avec toute notre conviction une politique associative structur e autour de professionnels au service des plus d
8. senter tous les ant c dents de la personne depuis sa naissance Seul compte la description de l tat actuel de la personne et le risque de son volution dans le sens d une aggravation ou d une am lioration Le m decin doit donner un certain nombre d informations qui vont permettre au Juge de savoir ce qu il en est par rapport l autonomie de la personne par rapport aux possibilit s de gestion de son patrimoine et la possibilit pour elle de faire face aux r alit s Tout cela n cessite un minimum d coute et d attention Par cons quent r diger un acte m dical circonstanci permet de donner des pr cisions techniques sur l tat de la personne Le m decin expert d sign par la personne ou par son entourage peut s autoriser dans son r le de m decin inscrit sur la liste du procureur consulter le dossier m dical de la personne Ceci est pr vu dans la Loi Alors que dans les circonstances habituelles il s agit d un veto absolu car on parle de secret m dical Le tarif pour un acte m dical circonstanci est de 160 euros TTC et n est pas pris en charge par la s curit sociale Toutefois ce tarif peut tre modulable selon la situation de la personne Une reconduction de la protection tous les 5 ans Si on reprend la Loi de 1968 des personnes taient prot g es et taient sur des rails vie C est dire qu on oubliait que la personne volue Il y a parfois des choses surprenantes des modifications des situatio
9. L UNAF participe la remise de prix du concours un cartahle l ger et solide Le poids moyen du cartable d un coll gien est de 8 5 kg soit plus de 20 96 de son propre poids Afin d viter des probl mes de sant r els les sp cialistes conseillent de limiter le poids du cartable 10 96 du poids de l l ve LUNAF sest depuis longtemps pench e sur ce probl me de sant publique En 2008 le minist re a lanc le concours un cartable l ger et solide Ce concours a choisi de mobiliser l imagination la cr ativit et la collaboration dans le travail des jeunes dans une double d marche d ducation et de sant publique en les appelant imaginer un cartable de moins d un kilo adapt l ge au poids et la morphologie des coliers et des coll giens Pour tout savoir http www education gouv fr cid23666 remise des prix concours cartable leger solide html Source Communiqu de presse de l UNAF du 3 F vrier 2009 Familles Tourangelles LES COMMUNIQU S DE PRESSE R alit s Familiales n 85 85 87 Vivre avec la maladie d Alzheimer un d fi pour le XXI siecle Prix 13 2 65 de port commander l UNAF Service Relations ext rieures 28 place Saint Georges 75009 Paris T l 01 49 95 36 15 Fax 01 49 95 36 67 E mail realites familialesQQunaf fr Qui une augmentation des allocations familiales Non la supression de la demi part fiscale
10. cette allocation M me si nous pouvons regretter que cette de la R publique afin de ne pas p naliser allocation ne concerne que l accompagnement des personnes les familles avec deux enfants et plus domicile alors que beaucoup de familles accompagnent galement l UNAF demande au Gouvernement de leur proche au sein de diverses structures cette proposition mettre en place une modulation qui tienne am liore fortement la situation des accompagnants dans ces compte de ce nombre d enfants moments particuli rement douloureux Source Communiqu de presse de l UNAF du 19 f vrier 2004 Source Communiqu de presse de l UNAF du 17 f vrier 2009 a Foyer d H bergement Foyer de Vie POUR ADULTES d E S A T S A A J SANS ET JEUNES HANDICAPES RECONNUE D UTILITE tablissements T l PUBLIQUE Les Grandes Reuilles Fay 3 600 Bridor Familles Tourangelles 15 N 72 mai 2009 Jumeaux et Plus l Association d Indre et Loire est une association familiale loi 1901 cr e l initiative de familles de multiples sur le d partement en 1992 dans le but essentiel d aider les familles mieux vivre cette situation exceptionnelle que repr sente la naissance simultan e de deux trois enfants ou plus l association d Indre et Loire c est tout d abord une entraide un soutien une coute privil gi e Pr sentation d une association JUIVIEAUX ET L entraide morale et les contacts humai
11. notre r seau associatif et par l affirmation de notre identit familiale Puis M e BROUSSE a d velopp devant un auditoire attentif les grands points de la r forme Elle a expliqu qui tait le public concern par la r forme et les raisons pour lesquelles il tait important de faire voluer la loi en tenant compte des volutions d mographiques sociologiques et politiques qui ont conduit une explosion du nombre de mesures de protection En pr sentant les grands axes de ce nouveau dispositif r nov MT BROUSSE a soulign la volont affich e par la loi d am liorer la qualit des prises en charge et de r server ces mesures judiciaires aux personnes souffrant d alt ration de leurs facult s personnelles Le l gislateur a galement souhait mieux encadrer ce secteur d activit r nover le syst me de financement et maitriser les d penses publiques M BROUSSE a termin son expos en soulignant que cette r forme d envergure allait amener des changements profonds dans les pratiques et la culture des associations D un point de vue plus personnel elle a t moign de la vraie conscience et du v ritable engagement professionnel appropri aux valeurs associatives de toutes celles et ceux qu elle avait pu rencontrer lors de ses nombreuses s ances de travail Familles Tourangelles n N 72 mai 2009 La loi du 05 mars 2007 r formant la protection juridique des majeurs pr voit la mise en pl
12. tements au printemps et l automne Un pique nique pour passer une journ e familiale agr able gt Une sortie piscine ou deux pour initier les enfants aux joies de l eau ou plus simplement pour se d tendre Un go ter de No l o les enfants autour d un spectacle fait pour eux se rencontrent et vivent les joies de No l Familles Tourangelles 16 N 72 mai 2009 gt Comment nous contacter Secr taire Aur lie taire Virginie ellon Tr sori re B n dicte Fe Vice tr sori re Claire Fau Membres aetitia Guigno e hin communication et ger HG Froger commission 10181 B n dicte Guillermet 52 re r f rent d partemen mM Catherine Neveu Sandra e B n dicte Durand Sylvian Vice secr
13. verse la prestation la plus lev e La troisi me innovation porte sur l instauration d un financement public des services de tutelle par dotation globale Le nombre de mesures qui reste le crit re principal pour l valuation du volume d activit sera pond r par d autres crit res tels que la nature de la mesure la phase d exercice de la mesure et le lieu de vie du majeur et le co t du service de l organisme exer ant la mesure Familles Tourangelles N 72 mai 2009 LES ACTEURS des mesures de protection PROCEDURE de mise sous mesure de protection Jugement rendu 3 M Dabansens Juge des tutelles Son r le g Ce n est pas le juge qui est l origine de la mesure il est saisi par un proche ou le Procureur Toutes les personnes proches peuvent saisir le juge art 430 du code civil Son r le n est pas r pressif il n est pas l pour sanctionner est l pour prot ger D o le nom mesure de protection Le juge des tutelles fait toute l instruction du dossier Il auditionne les personnes qu il doit entendre recueille tous les l ments qui lui sont n cessaires pour prendre sa d cision et rendre son jugement Ce qu elle en dit La fin de la saisine d office est l un des plus importants changements li s la r forme Aujourd hui le juge ne peut plus se saisir d office Les mesures doivent tre automatiquement revues tous les 5 ans Par ailleurs cela ne change pas fondament
14. DAF d Indre et Loire le 13 janvier 2009 De gauche droite Agnes BROUSSE charg e de mission UNAF Daniel GHANY Directeur UDAF37 Colette PENAUD Pr sidente Dominique DEPALLE Directrice Adjointe Dans son introduction M BROUSSE a soulign que l UDAF d Indre et Loire tait une UDAF particuli rement investie depuis de nombreux mois dans les volutions du dispositif de la Protection juridique des majeurs et ses incidences dans les services Elle a indiqu galement que l UDAF d Indre et Loire a t l une des premi res former massivement l ensemble du personnel et qu cette occasion elle avait eu le plaisir de rencontrer une bonne partie des salari s M BROUSSE a fait remarquer que l quipe de Direction et l encadrement ont t tout au long de ces trois derni res ann es tr s fortement impliqu s dans les travaux pr paratoires de la loi dans ceux relatifs ses d crets d application et dans la cr ation des outils mettre en place M Brousse s est r jouie que ce travail pr paratoire la r forme ait t l occasion de recr er du lien entre l UNAF et les UDAF de travailler tr s positivement ensemble la construction de l avenir des services de protection et plus largement la place des associations dans ce secteur Cela a galement t une excellente opportunit de f d rer les UDAF de partager un projet commun de facon positive car cela passe par la reconnaissance de
15. Familles rourangelles M m E LE hs 2 ei re jj ADMR Y fh 3 OS VS al ADPEDK In LE TLA Sommaire Union D partementale des Associations Familiales d Indre et Loire Mai 2009 ISSN 0184 3761 1 hant DE p gei zh Let ginem a d SLT E i amm TEET Service Communication 02 47 39 81 00 Ed 04 09 CEP www cep socotic com Parce qu ils sont avant tout clients nos millions de soci taires en France _ ii 185 000 en Indre et Loire et en Vienne DE LA TOURAINE i SAR xxu e k ET DU POITOU ont un regard irremplacable sur l utilite des actions de BANQUE ET ASSURANCES leur banque le Cr dit Agri cole est un acteur engag du likidai de votre territoire WWW Ca touraine poitou fr Source enqu te mutuali ste 2008 J Federation Nationale du Grad Mite Saee gne i hien Md jal i Et rane e di TAM og oti ratie it rariat agr e en tant crab sement dermedt don 1e Sabe sonde es qur TIONS Vidit Ri fende aE a c BAR MO TIRE DEA Sege ap fstab r neous Winstlf Chur cif 17041 TOURS CEDEX 399 720 007 ROS ROMERS cs speret da cou uen stator AM tom jade eel ees e eran NE LO oi in 506 i 1 a i IER FSE INDRE ET LOIRE Colette P naud 21 rue de Beaumont Dominique Garnaud Jean Louis Garnier 3 921 TOURS Cedex 9 Sophie H troy Marion M Bou Moukassa 02 47 77 55 00 dee aa Ania contact udaf37 unaf fr IMPRIMERIE EVEN http www udaf37 org 13 rue des Cordeliers Tours
16. ace d un dispositif d accompagnement social et budg taire en faveur de personnes dont la sant ou la s curit est menac e ou compromise du fait des difficult s qu elles prouvent g rer leurs prestations sociales Il s agit d un dispositif gradu qui comporte Financement des mesures La MASP et la MAJ La Mesure d Accompagnement Social Personnalis et la Mesure d Accompagnement Judiciaire e Un volet administratif la mesure d accompagnement social personnalis MASP qui est mise en uvre par le d partement sous une forme contractuelle Le contrat contient des actions d insertion sociale et des actions d aide la gestion des prestations sociales Ainsi le b n ficiaire du contrat pourra autoriser le d partement percevoir et g rer pour son compte tout ou partie des prestations sociales quil per oit en les affectant en priorit au paiement du loyer et des charges locatives en cours Cette mesure est prononc e pour une dur e de six mois deux ans et ne pourra exc der quatre ans L exercice de cette mesure peut tre d l gu une association telle que l UDAF d Indre et Loire e Un volet judiciaire la mesure d accompagnement judiciaire MAJ qui est exerc e par un mandataire judiciaire la protection des majeurs tel que l UDAF d Indre et Loire sous le contr le du juge des tutelles et qui ne peut tre prononc e qu apr s mise en ceuvre et chec de la MASP La MAJ porte sur la g
17. alement les choses puisque souvent les mesures taient d j revues la demande Le tuteur ou curateur a la libert de contacter le juge si cela lui semble utile C est une difficult car il faut r viser toutes les mesures d j existantes avant 2012 En Indre et Loire c est 000 mesures de protection renouveler alors qu il y a peu de moyens suppl mentaires notamment pour les greffes Cependant la r forme est globalement positive rigine de la mesure l origine d une mesure il y a une personne en difficult sociale ou de sant temporaire ou d finitive P Soit eux m mes ou un proche peut obtenir la d marche suivre aupr s du greffe des tutelles du Tribunal d Instance coordonn es plus bas Le greffe fournit la liste des m decins agr s par le Procureur de la R publique avec un formulaire de certificat m dical remplir par le m decin et une requ te dossier questionnaire du juge P Soit le Procureur peut saisir le Juge des tutelles s il a connaissance de difficult s notamment aux vues des signalements des services sociaux Instruction du dossier gt C est le juge qui instruit le dossier avec plusieurs l ments e Certificat m dical dun m decin inscrit sur la liste du Procureur et ventuellement du m decin traitant e Hequ te compl ter dossier remplir par la personne proche e Juestionnaire s d taill s envoy s par le Tribunal chaque personne list dans le
18. comptes de gestion annuels possibilit de recevoir une information Harmonisation du statut des professionnels Il est cr un statut des mandataires judiciaires la protection des majeurs qui doivent remplir des conditions de dipl me de formation d ge d exp rience professionnelle et de moralit et ce tant pour les personnes physiques exercant titre individuel ou pr pos d tablissement que les personnes morales personnel des associations tut laires Financement Lorsqu une mesure est exerc e par un professionnel le majeur prot g participe hauteur de ses ressources au financement de sa mesure selon un bar me fix par d cret la part non couverte est prise en charge par l tat ou l organisme qui verse les prestations sociales Familles Tourangelles a N 72 mai 2009 Contractuelle Judiciaire Les diff rentes mesures Mesure d Accompagnement social personnalis MASP Sant et s curit compromise suite aux difficult s g rer les prestations Contrat entre la personne et le Conseil G n ral Exercice par le Conseil G n ral qui peut d l guer 2 ans maximum renouvelable 1 fois Ne concerne que les titulaires de prestations sociales Mesure d Accompagnement Judiciaire MAJ Sant et s curit compromise suite aux difficult s g rer les prestations D cision du juge des tutelles apr s saisine du Procureur de la R publique Exercice par un Mandataire J
19. dossier sant environnement biens et s il accepte d tre d sign e Acte de naissance et selon de mariage e ventuellement un rapport d enqu te sociale une enqu te de police ou de gendarmerie adress s au Procureur Audience audition La personne est auditionn e seule sauf cas particulier La nouvelle loi oblige le juge les entendre sauf cas particulier L audition peut galement s effectuer chez la personne si celle ci ne peut pas se d placer on parle de transport de tutelle L objectif de l audition est de cerner les capacit s de la personne en lui posant des questions sant se situer dans l espace et dans le temps familles et proches patrimoine montant de leur revenu La juge peut d cider d auditionner les proches qui pourraient accepter de g rer la mesure de protection Ils sont auditionn s ensemble sauf s il y a un conflit l est rendu par le juge qui le d termine en fonction de tous les En Indre et Loire l ments du dossier Ce jugement est notifi toutes les personnes qui sont intervenues un moment dans le dossier Le juge va privil gier d attribuer la mesure la personne qui s occupe d j de la personne La priorit est galement donn e la famille En cas d absence de famille ou de conflit le juge d cidera opportun d attribuer la mesure un tiers professionnel comme l UDAF Dur e de la proc dure D lai maximum d un an apr s il y a caducit En
20. du code de l action sociale et des familles Le d cret n 2008 1507 du 30 d cembre 2008 est venu apporter des pr cisions sur l information et le soutien qui peuvent tre donn s aux tuteurs familiaux Les tuteurs familiaux peuvent s adresser aux greffes des tribunaux d instance et grande instance qui leurs fourniront la liste tablie par le procureur de la r publique des personnes et structures qui d livrent cette information LUDAF d Indre et Loire figurera sur cette liste Xy l information est d livr e sous la forme d un document ou sur internet 4 Rappel que la protection d une personne vuln rable est d abord un devoir des familles 4 Explication pr cise des principes de n cessit de subsidiarit et de proportionnalit Familles Tourangelles FT Comment auriez vous imaginer une aide M Labenne J ai eu une information crite que le Tribunal m envoie un r sum de la loi me donnant mes obligations me rappelant les termes de la loi Que l on fasse une journ e de formation Je me sens completement isol Ma sceur me fait confiance Je g re les affaires de ma mere comme je gere mes affaires moi FT Quels conseils donneriez vous M Labenne Je conseillerai que la famille se mette bien daccord avant et que sil y a beaucoup de patrimoine que la mesure soit g r e par un professionnel Egalement il faut tre bien inform et s informer sur ses droits et ses devoirs Le Tribunal devrait do
21. e Coulon Dans le cas o la personne d cide de changer de mandataire on r voque le premier mandat et on refait un autre mandat avec un autre mandataire La seule condition est qu entre deux mandats la personne ait toujours toutes ses facult s pour pouvoir nommer l faut la remise en cause du mandat avant sa date d effet Celle ci peut donc tre l uvre du mandant mais aussi le souhait du mandataire de se d gager La modification supposera toujours l accord du mandataire car c est en sa pr sence et celle du mandant qu on ratifiera les termes du mandat FT Combien co te cet acte chez un notaire Maitre Coulon s agit d un tarif national d environ 300 euros Articles 477 488 et 492 494 du code civil Familles Tourangelles N 72 mai 2009 Le r le du M DECIN M Jusseaume M decin expert Son r le Le m decin expert intervient comme technicien et donne un avis technique au Juge en r digeant ce qu on appelle un avis m dical circonstanci C est au magistrat que revient la d cision de suivre ou non cet avis Le r le d volu l expert est d appr cier la situation de la personne pour donner un renseignement adapt actualis tenant compte des r alit s lesquelles peuvent tre confront es avec la propre observation des Juges Qu est ce que le certificat m dical circonstanci Le certificat m dical circonstanci n aborde pas forc ment des l ments de diagnostic Il ne s agit pas de pr
22. e d sormais la possibilit aux personnes de d signer soit par acte notari soit sous seing priv un mandataire pour le cas o elles souffriraient dans l avenir d une alt ration de leurs facult s personnelles pour elles m mes ou pour leur enfant majeur handicap dont elles assument la charge Cons cration de la protection de la personne D sormais et bien quelle soit maintenue la protection ne concerne pas seulement les biens mais aussi la personne Le tuteur doit donc tre vigilent au danger que la personne pourrait se faire courir elle m me et doit tout faire pour le faire cesser et en informer le juge dans les meilleurs d lais R vision des mesures Une des grandes nouveaut s de la r forme est la r vision d sormais obligatoire de toutes les mesures de protection Le juge devra indiquer un d lai qui ne pourra exc der cinq ans sauf apr s le premier renouvellement o il pourra d cider d un d lai plus long selon l tat de sant de la personne prot g e aux vues d un certificat m dical d un m decin inscrit sur la liste du Procureur de la R publique Priorit familiale ll est rappel qu avant tout la mesure de protection est une charge de famille qui s exerce gracieusement Pour encourager les familles l assumer le l gislateur a pr vu d largir les personnes de l entourage pouvant exercer la mesure simplifier les r gles du conseil de famille dispenser dans certains cas les familles de rendre les
23. ersonne est en tat d incapacit le mandataire aura l obligation de faire tablir le certificat m dical qui justifiera son tat et d enregistrer le mandat aupr s du greffe du Tribunal d Instance s agit des m mes obligations que lorsqu on commence prendre une tutelle ou une curatelle c est dire qu il faut faire un inventaire pr cisant les biens de la personne son patrimoine ainsi que les pouvoirs donn es au mandataire Par exemple Est ce quil peut vendre Est ce qu il peut faire les actes courants d administration Dans quels domaines il peut repr senter la personne qui est prot g e FT N y a t il pas un risque que les personnes qui viennent vous voir pour tahlir un mandat de protection future soient influenc es par une personne int ress e de leur entourage Maitre Coulon C est pour cela que pour des actes qui sont quand m me tr s importants un testament ou un mandat de protection future je ne recois jamais la personne accompagn e Je re ois toujours en premier la personne seule pour tre s re qu il s agit bien de sa volont Par contre lorsqu on tablit le mandat la pr sence du mandataire est n cessaire car il faut que celui ci donne son accord pour devenir mandataire En effet l int r t est justement d avoir un mandat qui est accept La d marche du mandat de protection future est avant tout une d marche personnelle FT l acte tabli peut il ensuite tre modifi Maitr
24. estion des prestations sociales choisies par le juge des tutelles Celles ci sont per ues par le mandataire judiciaire la protection du majeur qui la mesure a t confi e Ce dernier exerce galement une action ducative tendant r tablir les conditions d une gestion autonome des prestations sociales dont la personne b n ficie Comme la mesure administrative sa dur e d exercice ne peut exc der quatre ans avec une possibilit de r int grer le dispositif MASP son issue Le La loi du 5 Mars 2007 apporte trois grandes innovations au niveau du financement des mesures La premi re innovation porte sur la participation financi re des majeurs au financement de la mesure en fonction de leurs ressources Ce principe est g n ralis l ensemble des mesures de protection Le financement public prend un caract re subsidiaire La seconde innovation porte sur le r am nagement des comp tences des diff rents financeurs Pour les mandats sp ciaux sous sauvegarde de justice la tutelle et la curatelle Le financement est assur par l Etat si les ressources du majeur ne sont pas des prestations ou si la prestation sociale est la charge de l Etat Le financement est assur par l organisme d biteur de la prestation sociale dont le montant est le plus lev Pour la Mesure d Accompagnement Judiciaire Le financement de la mesure est assur par la collectivit publique ou l organisme de s curit sociale qui
25. faire valoir leurs droits 4 le travail en r seau r pond la question avec qui prendre en compte l environnement des personnes pour y rechercher les points d appui les ressources humaines susceptibles de nous aider dans l exercice des mesures et connaitre les r seaux professionnels b n voles familiaux de voisinage des personnes Ces principes d action sont d finis en r f rence aux valeurs port es par le projet associatif et le projet de service dans le respect des bonnes pratiques professionnelles et de la culture de la bientraitance T MOIGNAGE etre tuteur ou curateur familial M Labenne curateur familial de sa maman Le signal d alerte qu on a eu un certain moment c est lorsque ma m re avait une voisine ind licate qui se faisait faire des cadeaux de l ordre de 1000 F l poque alors qu elle n avait pas grand chose pour vivre Ma s ur s est rendue compte de ca et ce moment l on s est dit qu il fallait quelqu un pour g rer ses affaires La m re de M Labenne a 96 ans et vit dans les Landes lorsqu elle est d clar e inapte pour rester chez elle et s occuper de ses affaires M Labenne et sa sceur ont t d accord pour que ce soit M Labenne qui g re la mesure de protection une curatelle 5a m re vit d sormais dans une maison de retraite pr s de son fils Il g re les factures payer et la retraite Le juge des tutelles des Landes a inform M Labenne qu il tait maintenant curateur fa
26. g n ral entre 4 et 6 mois sauf si commission rogatoire audition dans un autre d partement par un autre juge Une fois transmis au Procureur de la R publique d lai d un mois Mais si le dossier est simple 3 mois Familles Tourangelles nous avons 4 Juges des tutelles sachant qu un juge des tutelles n exerce pas temps plein et assure d autres r les en tant que magistrat NUM RO DE T L PHONE DES TRIBUNAUX Greffe des tutelles du Tribunal d Instance de Tours 02 47 60 27 58 Tribunal d Instance de Loches 02 47 59 05 75 Tribunal d instance de Chinon 02 47 93 09 01 Les Tribunaux de Chinon et Loches vont dispara tre et se regrouper avec celui de Tours dans un nouveau b timent en Janvier 2010 N 72 mai 2009 Entretien avec Ma tre Carole Coulon Notaire Maitre Carole Coulon Notaire FT Quel est votre r le dans le cadre d une mise sous mesure de protection Maitre Coulon Nous pouvons tre amen s d clencher une mesure de protection lorsque nous avons besoin de l accord d une personne mais que nous nous apercevons que celle ci n a pas tout fait un avis clair et qu elle ne se rend pas forc ment compte des cons quences que va entra ner pour elle la signature d un tel acte s agit des actes de disposition titre gratuit ou titre on reux par exemple les ventes les changes les donations ou les acceptations dune succession Dans ce cas nous sommes oblig s de refu
27. i e de d velopper et de solliciter au maximum le partenariat et le r seau famille services de sant services d aide domicile services sociaux d partementaux T moignage J avais des probl mes Je me suis laiss d bord et je n arrivais plus sortir la t te de l eau Je me suis compl tement mis dans le rouge Psychologiquement le d but de la mesure a t tr s dur Les questions qui me venaient taient Pourquoi j en suis arriv l Qu est ce qu il m arrive Pour moi la mesure de protection tait un sujet tabou Au d but je me renfermais sur moi m me parce que je ne pouvais en parler personne J avais honte J ai tr s mal v cu ce d but de mesure C est comme si on me mettait nu Comme si on avait fouill dans ma vie dans mes affaires J tais d sesp r Mais a a volu parce qu avec la d l gu e d s que je l ai rencontr e le courant est bien pass et j ai senti qu elle ne me jugeait pas Cela m a rassur La d l gu e m a donn beaucoup de conseils et j ai pris conscience de mes difficult s Le fait d avoir une curatelle a me permet de respirer un peu sans m endormir sur mes lauriers Et le fait de ne plus recevoir les factures de ne plus avoir m occuper de probl mes administratifs a m enl ve un poids Ca me permet de penser autre chose En l occurrence a me permet de m occuper un peu plus de mes enfants Maintenant je sais que si j ai un souci j appelle la d l
28. milial sans jamais le rencontrer J ai recu un papier c est tout Si je n avais pas eu c t de moi ma femme qui connaissait bien le probl me cela m aurait manqu Personne n est venu me dire ce quil fallait que je fasse sil fallait que je rende des comptes s il fallait que je tienne mes comptes sur un cahier sp cial Je ne sais m me pas si un jour quelqu un peut me demander des comptes sauf ma s ur M Labenne tuteur familial bien entendu Et ma m re n est pas en tat de contester quoi que ce soit Je n ai m me pas re u une information du juge On m a dit que j tais curateur que je g re ses biens mais qu elle conservait ses droits civiques Elle avait le droit de signer des choses elle pouvait voter FT Depuis le 1 janvier 2009 la r forme de la protection des majeurs est en vigueur En avez vous entendu parler M Labenne Non pas du tout FT Dans le cadre de cette r forme une aide aux tuteurs familiaux est propos e Qu en pensez vous M Labenne Ce ne serait pas une mauvaise chose surtout en cas de conflit dans la famille Etre confort dans son r le de tuteur et tre surveill C est facile de tromper une personne comme ma m re Aide aux tuteurs familiaux La loi du 5 mars 2007 a pr vu que les familles appel es exercer ou exer ant une mesure de protection juridique peuvent b n ficier leur demande d une information article L215 4
29. munis et des plus vuln rables La Pr sidente Le DIrecteur Colette PENAUD Daniel CHANY Familles Tourangelles 3 N 72 mai 2009 La loi n 2007 308 du 5 mars 2007 portant r forme de la protection juridique des majeurs s articule autour de diff rents axes Les Axes de la r forme Les principes g n raux du droit Le principe de n cessit le b n fice d un r gime de protection doit tre r serv aux seuls cas o l alt ration des facult s personnelles est m dicalement constat e Le principe de subsidiarit aucun autre dispositif plus l ger et moins restrictif de droits ne peut tre mis en uvre dispositifs sociaux r gimes matrimoniaux j Le principe de proportionnalit la mesure doit tre proportionn e et individualis e en fonction du degr d alt ration des facult s personnelles de l int ress Articulation entre dispositif social et dispositif judiciaire La loi de 2007 distingue Un dispositif d accompagnement social contractuel puis judiciaire pour les personnes dont la sant et la s curit est compromise du fait de difficult s g rer leurs prestations Ces r gimes n entra nent pas d incapacit juridique Un dispositif de protection contractuel ou judiciaire qui entra ne des incapacit s et ne s adresse qu aux personnes souffrant d alt rations de leurs facult s personnelles Cr ation du mandat de protection future Le texte offr
30. nner le mode d emploi 4 Pr sentation de la l gislation sur la protection des personnes majeures vuln rables 4 Contenu de la charte des droits et libert s de la personne majeure prot g e 4 Description du contenu des mesures de protection juridique des majeurs 4 Enonc des droits et obligations de la personne charg e d exercer la mesure de protection d le soutien technique consiste en une information personnalis e et une aide technique 4 Aide la r alisation de l inventaire r daction de requ tes comptes de gestion courriers 4 V rification de la conformit des documents produire au juge des tutelles 4 Orientation dans les diff rentes d marches accomplir pour l acquisition la reconnaissance ou la d fense des droits de la personne prot g e En outre le minist re de la justice a cr un portail Majeurs Prot g s qui a pour objectif de proposer aux personnes charg es de la protection des majeurs un syst me de communication internet s curis Le dispositif est actuellement en test dans certains tribunaux d instances et sera tendu l ensemble des d partements fin 2009 httpz www tutelles justice gouv fr N 72 mai 2009 L UDAF d Indre et Loire dispose d un service de tutelles depuis 1975 Le D l gu la Tutelle Son r le Le d l gu la tutelle d l gu aux prestations familiales ou mandataire judiciaire la pro tection des majeurs exerce des me
31. ns est parfois important d en tenir compte et de ne pas enfermer une personne dans une situation de protection Or la Loi de 2007 oblige les professionnels se poser la question du bien fond de la reconduction de la protection tous les 5 ans Ce qu il en dit La liste des m decins Je revendique cette notion d inscription sur une liste labellis e par le procureur qui a priori est un crit re de qualit et de r gularit et s il n y avait pas cette liste il manquerait ce contr le rassurant qui donne un rep rage juridique qui est important par rapport aux d marches des avants droit ou de l entourage faut viter la confusion des genres chaque professionnel doit rester dans son registre et bien expliquer ce qu il fait pour que les choses soient acceptables et accept es c est essentiel Actuellement la liste comprend une cinquantaine de m decins pour le d partement d Indre et Loire Un m decin ne peut pas tre d sign comme m decin s il est d j le m decin traitant de la personne On se procure la liste des m decins par sp cialit inscrits au Greffe du tribunal d instance N 72 mai 2009 Familles Tourangelles Le projet de service La loi du 02 janvier 2008 2 r novant l action sociale et m dico sociale pr voit que les tablissements et services doivent se doter d un projet de service pr cisant comment leur action est r alis e au b n fice des personnes dont ils ont la charge
32. ns sont au c ur de notre action et de nos pr occu pations Jumeaux et Plus se veut un carrefour de rencontres o les personnes d horizons divers se retrouvent autour de ce point commun nos enfants multiples Nous cultivons ensemble cette diversit et cette convivialit au sein de l association d partementale qui font la richesse et l int r t de notre mouvement Affili e une F d ration Nationale Jumeaux et Plus reconnue d utilit publique depuis le 23 Juillet 2003 Cette reconnaissance officielle lui permet de b n ficier plus facilement de l coute des pouvoirs publics et des m dias Car les parents d enfants issus de naissances multiples ont la double t che d aider chaque enfant construire sa propre identit et non celle dun membre d un couple ou d un groupe Sur le plan national e a F d ration est attentive toutes les mesures concernant les familles de multiples et effectue des d marches aupr s des services publics A ce titre elle tablit des motions revendicatives afin de faire connaitre les besoins sp cifiques li s aux naissances multi ples comme la simultan it des charges le cong parental le cong de maternit ou de paternit les aides domicile harmonisation d partementale des droits e En 2001 regroupant des sp cialistes et des parents un comit scientifique a vu le jour Ses principaux objectifs sont d apporter aux parents des r ponses aux questions particuli res
33. on mandat exprim sp cifiquement sur la politique familiale et son importance renforc e en p riode de crise Parmi les annonces faites par le Pr sident de la R publique l UNAF rel ve en particulier e La mise en place rapide du Haut Conseil de la Famille par le Premier ministre sera un lieu d expertise et de d bats LUNAF en est satisfaite La constitution dans les tribunaux de p les enfance famille en sp cialisant le juge aux affaires familiales LUNAF salue cette proposition qui r pond une demande qu elle avait formul e L ambition de d velopper l offre de garde par l accroissement des capacit s d accueil de la petite enfance de 200 000 places d ici 2012 Source Communiqu de presse de l UNAF du 13 f vrier 2009 Cr ation d une Allocation journali re d accompagnement d une personne en fin de vie L UNAF salue l adoption par l Assembl e nationale et l unanimit dune proposition de loi cr ant une allocation journali re d ac compagnement en fin de vie Ce vote concr tise une recommandation E le f n mise par le Comit national du d veloppement des soins palliatifs Ensemb e Tace a la Crise a T S sns iui rA malades et la fin de vie La demande des proches d accompagner encourager les solidarit s les personnes en fin de vie est importante Les rapporteurs de la loi estiment que 20 000 personnes par an pourraient b n ficier ouite l allocution t l vis e du Pr sident de
34. rot ger sa personne Curatelle R gime d assistance et de contr le par d cision du juge des tutelles 5 ans maximum renouvelable par une nouvelle d cision judiciaire Le juge des tutelles peut renforcer cette mesure dans ce cas le curateur percevra les ressources r glera les d penses et reversera l exc dent entre les mains du prot g La personne prot g e intervient seule pour les actes ordinaires actes d administration Le curateur intervient pour les actes importants actes de disposition Tutelle R gime de repr sentation par d cision du juge des tutelles 5 ans maximum renouvelable par une nouvelle d cision judiciaire Protection de la personne et des biens Le tuteur intervient seul pour les actes ordinaires actes d administration Le tuteur intervient avec accord du juge des tutelles pour les actes importants actes de disposition Familles Tourangelles N 72 mai 2009 Au 31 d cembre 2008 l UDAF d Indre et Loire g re quelques 3034 mesures Au gr des ann es la professionnalisation et l organisation des services qui uvrent pour g rer au mieux les int r ts des personnes sous protection n a pas cess de s am liorer Pour preuve l UDAF se voit confier de plus en plus de mesures Intervention D AGNES BROUSSE de L UNAF Intervention de M Agnes BROUSSE Charg e de mission l UNAF la r union sur la r forme organis e par l U
35. ser la signature et de demander la famille quune mesure de protection soit mise en place pour cette personne Une fois que la mesure de protection est d finie nous faisons la requ te aupr s du Juge afin d avoir l autorisation signer l acte d fini FT Une des grandes nouveaut s de la loi du 5 mars 2007 est le mandat de protection future En quoi cela consiste t il et qu elle estla d marche suivre Maitre Coulon Le mandat de protection future est la possibilit pour des personnes de dire si un jour je n ai plus la facult physique ou intellectuelle pour m occuper de mes affaires je souhaiterais que telle personne soit nomm e comme mon mandataire peut s agir d un ou de plusieurs mandataires Par exemple on peut en nommer un la protection de la personne et un la protection des biens L UDAF pourra galement tre choisie comme mandataire Le mandat de protection future permet donc la personne de choisir celui ou celle qui va g rer les biens et ainsi de ne pas tre tributaire d une d cision du Juge On a le cas d un mandat pour la protection de soi mais cela s applique galement pour des parents qui ont des enfants handicap s et qui souhaitent nommer la personne qui s occupera de leur enfant quand eux ne seront plus l Il suffit donc pour cela de prendre rendez vous aupr s du notaire afin d tablir l acte FT Quel sera alors le r le du mandataire d sign par la personne Maitre Coulon Si la p
36. sur la sant de leurs enfants n s ou na tre de travailler sur les questions fondamentales autour de la g mellit allaitement c sarienne et enfin d appuyer la F d ration pour obtenir des pouvoirs publics des recommandations de l ANAES Haute Autorit de la Sant pour l harmonisation des r gles de conduites concernant le suivi des grossesses multiples O Sur le plan local e Notre association est rattach e l UDAF 37 pour d fendre les int r ts des familles et si ge au Conseil d Administration e Association est g r e par un conseil d administration dont les membres sont tous parents de multiples et b n voles e L association travaille en partenariat avec le Service Accompagnement des Familles de la CAF37 gt O nous rencontrer Une coute t l phonique amicale qui va du simple partage d exp riences d informations l aide concr te Une permanence hebdomadaire au local de l Association Une s lection de mat riel de pu riculture mise disposition aux adh rents Un r seau dinformations et d entraides permettant aux adh rents d acc der un certain nombre d avantages chez des partenaires Des rencontres ponctuelles organis es pour pr senter les activit s de l association et permettre une discussion ouverte sur la grossesse l arriv e des enfants les pr occupations l association d Indre et Loire c est aussi L organisation de deux bourses aux v
37. sures de protection confi es l UDAF en fonction de leur sp cificit mesures civiles de protection des majeurs mesures d accompagnement judiciaire mesure judiciaire d aide la gestion du budget familial Il est mandat par le Juge pour mettre en uvre des mesures visant soit la protection de la personne et des biens et la d fense de ses int r ts soit la protection et l ducation des individus et des familles dans un objectif d un retour l autonomie Lors de visites domicile le d l gu tablit avec le majeur prot g ou la famille un budget mensuel et les associe la mise en place d un projet qui leur sera propre l veille galement leurs conditions de vie Ce qu elle en dit Je pense que la r forme de la protection des majeurs a permis de consacrer dans la loi des pratiques professionnelles d j existantes notamment dans le cadre de la protection de la personne accompagnement prise en charge individuelle La loi du 5 mars 2007 place la personne prot g e au centre du dispositif Cette derni re devra donc tre associ e le plus souvent possible dans la mise en place de sa mesure de protection livret d accueil r daction du compte rendu du document individuel de protection et l exercice de sa mesure projet personnalis accord ou avis sur les prises de d cisions Ceci entrainera une r organisation de notre travail qui n cessitera pour un exercice efficace de la mission qui nous est conf
38. udiciaire la Protection des Majeurs 2 ans maximum renouvelable 1 fois Ne concerne que les titulaires de prestations sociales Fait suite une MASP Contractuelle Judiciaire Mandat de Protection Future T Mandat permettant une personne de d signer un mandataire charg de la repr senter ou son enfant handicap majeur dont elle assume la charge pour le cas o elle ne pourrait plus pourvoir seule ses int r ts aux vues d une alt ration de ses facult s m dicalement constat e R gime de repr sentation Cet acte peut tre tabli sous seing priv ou notari Le mandat est mis en place par une d claration au greffe avec la production d un certificat m dical circonstanci tabli par un m decin inscrit sur la liste du Procureur de la R publique Sauvegarde de Justice R gime de protection juridique temporaire par d cision du juge des tutelles 1 an renouvelable une fois par le juge La personne prot g e conserve sa capacit et le droit d accomplir des actes Les actes contraires ses int r ts pass s lors de cette mesure seront contestables en justice Mandat Sp cial Dans le cadre d une sauvegarde de justice le juge des tutelles peut d signer un mandataire sp cial pour accomplir un ou plusieurs actes d termin s rendus n cessaires par la gestion du patrimoine de la personne prot g e y compris des actes de disposition par exemple vente d un bien immobilier ou pour p
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