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Les virus—vaccins contre la peste bovine :

1. 1 Texte francais de la publication F A O Les vaccins contre la peste bovine En fait on ne voit pas tr s bien la diff rence entre une fi vre l g re et une fi vre b nigne 128 En se basant sur la race des sujets la sensibilit observ e est par ordre d croissant Jerseyaise Holstein Shorthorn Ayrshire Les autres sympt mes not s sont inapp tence et r duction sensible de la s cr tion lact e chez cer taines femelles La principale difficult r soudre pour vulgariser la vaccination est la production de lapins en quantit suffisante Pour pallier cet inconv nient on a pens utiliser le virus de r action c est dire le virus lapinis pr sent dans le sang circulant au moment de la r action de l animal vaccin Cette m thode est peu pratique tant donn la vari t des r actions et l irr gularit de la courbe thermique Mongolie Tha lande Les r sultats sont gale ment satisfaisants Inde Datta S et Dhanda M R 1951 estiment que le virus lapinis est le vaccin le plus convenable pour une prophylaxie massive dans l Inde Il conf re un taux d immunit suffisant produit une faible r action chez toutes les races bovines les buffles les moutons les ch vres 1 Il se conserve bien est bon march et facile administrer Ces auteurs pr sentent un plan de vaccination obligatoire qui permettrait l radication de la maladie en cinq dix ans
2. Japon Cor e Les r sultats sont moins bons ce qui incite J Nakamura et Miyamoto avianiser le virus lapinis Kenya Ouganda Tanganyika Les conclusions de J G Brotherston sont les suivantes La virus vaccin lapinis n est pas de pr paration co teuse on peut rapidement et exactement valuer sur le b tail son pouvoir antig nique son innocuit est appr ciable il n a pas d action n faste sur les femelles pleines ni sur les vaches laiti res l immu nit est rapidement acquise aussi est il recomman dable pour combattre les pizooties de peste bovine une ampoule de faible contenance renferme un grand nombre de doses de vaccin JI RECHERCHES EFFECTU ES En Afrique orientale il a t employ avec succ s pour combattre la maladie en brousse ce qui confirme es travaux de S C Cheng et Fishman 1948 en Chine On a imrnunis avec succ s le b tail z bu indig ne celui issu de croisements divers degr s de b tail europ en et de z bu les bovins de race europ enne pure et les animaux hypersensibles de race Ankole Nigeria La vaccination avec du mat riel frais s averant irop d licate c est vers l emploi de virus dess ch que les exp riences sont dirig es Sur les z bus du nord de la Nigeria aucune r action thermique ou autre n est d cel e et l immu nit obtenue est irr guli re contr le avec le virus capripestique dess ch Les essais sont en cons
3. 600 francs C F A Dakar et offre insuffisante est le laboratoire lui m me qui doit produire es sujets inoculer C est ainsi que le Laboratoire de Dakar tant charg de fournir les 1 500 000 doses annuelles n cessaires minimum pour prot ger les aurins b ufs sans bosse 1 du sud Soudan sud S n gal C te d Ivoire Guin e sud Dahomey c est environ 5 000 lapins de 1 500 kg qui devront ire produits chaque ann e Nos dispositions sont prises pour en 1954 en mettre 3 000 la disposition du Service de Virologie En 1953 nous en avons d j produit 700 pour l exp rimentation Q CONCLUSIONS l La temp rature des lapins utilis s Dakar est de 39 2 042 le matin et 39 4 004 le soir 2 L inoculation de sang virulent frais a la dose de 1 cm en intraveineuse chez le lapin provoque apr s incubation moyenne de trente trois heures une hyperthermie de l ordre de 41 3 soixante heures apres l inoculation L hyperthermie moyenne par rapport la temp rature vesp rale du jour de l inoculation est de 1 8 3 Les l sions portent essentiellement sur les formations lymphoides des organes de la cavit abdominale Leur aspect anatomo pathologique est d crit 40 Les doses minima infectantes des diff rents organes l s s d termin es par l inoculation chez le lapin normal ont t effectu es l aide de mat riel frais ou dess ch Ces doses sont comparables celles de Che
4. i i TEMPS maximum 84 84 84 108 108 60 60 L SIONS gt Typiques Aucune Aucune Peu marqu e id id Nettes Aucune R SULTATS OBSERVATIONS Pas de r action thermique id id id id id id id id R action tardive Hyperthermie faible R action tardive Pas de r action thermique id R action tardive Sacrifi le 3 11 53 id id R action pendant 48 heures Sacrifi le 3 11 44 R action douteuse i TABLEAU VII D M I mat riel dess ch sans s rum physiologique Lot n 25 o mm A A i I i TEMPERATURE ETE EREE LAPIN DOSE i S EMP RATLRE i T ee DATE VOIE d ino EME i TESPERSILAE TEMPS lesions pits E OBSERVATIONS num ro i en me culation id incubation maximum maximum f heures heures I 285 19 10 53 10 2 LV 397 E 0 Sacrifi le 26 10 aucune l sion 286 19 10 53 10 LV 3902 0 id 287 19 10 53 sl 10 LV 3809 132 40097 144 R action tardive 288 19 10 53 1 10 IV 3993 60 4lo1 64 p RE Animal laiss en observation 289 19 10 53 1 25 10 IV 3902 60 i 4009 i 64 i Animal laiss en observation 48 heures i i i d hyperthermie 290 i 19 10 53 1 25 10 LV 390 i 60 4007 64 i i Laiss en observation 2 max 41 1 96 h 291 19 10 58 1 45 10 I
5. malgr l intervention du froid influe sur la valeur du virus Par exemple Mettam 1945 cit par Mornet signale que du virus caprinis dess ch maintenu 10 C pendant onze mois et demi montre une certaine att nuation se manifestant par une p riode d incubation prolong e un allongement de la r action et une fi vre mod r e Ces r sultats fragmentaires et insuffisants recon naissons le sont diff rents de ceux obtenus par H S Purchase et coll 1953 sur du virus lapinis lyophilis inocul des bovins En effet ce virus des la fin de fabrication vaccine la dose de 0 0002 g et des lots semblables du m me virus conserv s pendant six quatorze mois et demi vaccinent encore la m me dose Il n y a donc pas de perte de titre au cours de cette p riode l humidit r siduelle des lots de vaccin lors de la pr paration tait de moins de 1 et le scellement des ampoules avait t effectu sous vide de 0 1 mm de mercure LE VIRUS VACCIN Pr paration Le mode de pr paration du virus vaccin a d j t expos dans la premi re partie de ce m moire nous le compl tons par nos propres observations Le lapin infect par voie endoveineuse est sacrifi l acm de la temp rature entre la 52 et la 72 heure Tout sujet qui ne pr sente pas une courbe ther mique typique et des l sions nettes est cart Sont pr lev s et pes s la rate les ganglions m sent riques
6. 2 Essais dans la pratique PR PARATION DU VACCIN Des lapins en bonne sant g s de 4 mois et demi et pesant environ 1 000 1 500 g 2 re oivent par voie endoveineuse 1 cm de sang non dilu ou de suspension de ganglions lymphatiques 10 par exemple infect s Ou encore 1 cm d une dilution 1 10 de mat riel dess ch sang rate et ganglions Au bout du 3 ou 4 jour S C Cheng ou deux jours et demi trois jours entre la 60 72 heure J C Bro therston apr s l injection la temp rature ayant atteint 40 410 C les lapins sont sacrifi s Seuls sont utilis s les sujets ayant pr sent la fois de la temp 1 Nous donnerons notre opinion dans la deuxi me partie de cette note 2 Voir supra note infra marginale rature et des l sions typiques des organes lym phoides Sont pr lev s le sang par ponction cardiaque la rate et les ganglions m sent riques Le sang sert de liquide de dilution pour le broyage ult rieur organes 1 sang 4 ou 5 effectu dans un Waring blender pr alablement refroidi Le broyat est filtr sur simple gaze ou laine de verre mis en ampoules et lyophilis congel et dess ch sous vide L humidite r siduelle de la poudre ainsi obtenue serait d apr s J G Brotherston de 1 2 Le vaccin est conserv 20 30 C MODE D EMPLOI Au moment de l emploi on reconstitue la suspen sion avec de l eau physiologique La dose
7. g n rescence muco de Il semble donc que le virus agisse essent ellement sur les cellules de la lign e lymphopo tique qu elles soient dans les follicules ou libres dans la lumi re de l intestin Cette notion est tr s importante souligner du point de vue de la biologie de cet ultra virus La r action des cellules r ticulaires est simplement la cons quence de la n crose b Sacculus rotundus d me assez net du chorion de la muqueuse Les follicules clos sont en voie de n crose certains se pr sentent parsem s de petits d bris nucl aires signifiant la caryorrhexis des lymphoblastes et lymphocytes d autres n en referment plus qu un peu dans la zone germinative de Flemming seul appara t un r seau de cellules r ticulaires l g rement alt r es De nombreux lymphocytes sont frapp s de n crose avec pycnose nucl aire ou caryorrhexis au cours de la diap dese travers l pith lium intestinal On retrouve quelques lym phocytes et polynucl aires d g n r s dans la lumi re intestinale c Appendice terminal du c cum tonsilla c calis major L image est identique celle observ e au niveau du sacculus rotundus d Intestin Aspect identique au pr c dent e Appendice ileo c cal On remarque toujours une n crose des follicules lympho des mais c t des follicules n cros s il existe des follicules lymphoides dont les d bris nucl aires r ticulaires de la zone germinative se
8. sont multipli s Ils sont parfaitement vivants et poss dent de beaux noyaux Dans les autres folli cules les cellules r ticulaires ont pris l aspect de macrophages rappelant la l sion observ e au niveau des plaques de Peyer Ganglion m sent rique R ticulose assez marqu e avec d shabitation par les cellules de la lign e lympho de bien visible en dehors des follicules lympho des Dans ces derniers on retrouve les images de n crose observ e au niveau de l intestin et les figures d hyperplasie d g n rative des cellules r ticulaires notees dans la paroi de l appendice g Rate Sur les coupes de rate on note deux particula rit s ce sont d une part la d shabitation de l organe par la presque totalit des cellules mobiles d autre part une congestion accus e La d shabitation int resse essentiellement les cordons de Billroth et les sinus sanguins o l on ne remarque plus que quelques myelocytes etmy ioblastes parfois en voie de d g n rescence par contre les cellules reticulaires sont bien visibles Au niveau des corpuscules de Mal pighi il n y a presque plus de lymphocytes et lym phoblastes aussi les cellules r ticulaires se sont tres l gerement hypertrophi es et hyperplasi es La congestion int resse essentiellement les cordons de Billroth bourr s l exc s de globules rouges tandis que les sinus sanguins le sont beaucoup moins Les art rioles des corpuscules de Malpighi ne sont
9. 000 doses pour 1 g de mat riel frais Les renseignements concernant les D M I sont condens s dans le tableau I ci apr s dose provoquant l infection classique sur au moins 50 des animaux D autre part la D M I avec materiel frais est rapport e au gramme de tissu frais et la D MI avec mat riel dess ch est rapport e au gramme de mat riel sec en admettant conform ment nos mesures d humidit que 1 g de mat riel sec pro vient de la dessiccation de 4 g de tissu frais Il est en effet tr s difficile de d terminer exacte ment un poids tr s faible d un produit sec tr s hygro scopique Flosdorf estime que l exposition m me br ve d un produit lyophilis en atmosphere ambiante suffit pour augmenter sensiblement l humidit du produit dess ch par exemple un produit conte nant 1 2 d humidit reprend 1 apr s trente secondes 2 Nous avons indiqu supra que la pulpe spl nique avait une valeur antig nique bien moindre que celle du sang ou du moins contenait un nombre moindre d unit s virulentes Le fait que lcm de sang renferme 10 000 D M I au m me titre que 1 g de rate ne modifie pas cette affirmation En effet si l on rapporte ces unit s virulentes au poids sec on note que 1 g de rate fra che donne environ 0 25 g de pulpe dess ch e et 1 cm de sang quelques milli grammes Les quelques milligrammes de sang dess ch supportent donc autant d unit s virulentes que les 25 cg
10. 1 S rum physiologique ajout ordinairement au cours du broyage des organes 8ST LAPINS num ro 13 10 53 13 10 53 13 10 53 13 10 53 13 10 53 13 10 53 18 10 53 13 10 53 13 10 53 13 10 53 13 10 53 13 10 53 TABLEAU V D M I mat riel frais Lot n 25 TEMP RAICRE d inoculation TEMPS d incubation TEMP RATURE TEMPS i L SIONS OBSERVATIONS Maximum maximum Typiques R sultat positif id id id id id id id Mort accidentellement dans la nuit du 16 17 R sultat positif id a 6ST LAPINS num ro 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 26 10 53 DOSE en 1 1 2 5 2 9 3 3 3 3 mg 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 1071 10 1 b LV LV LV LV LV IV LV LV TENP RATERE d ino uclation 3995 39 1 39 1 3904 3904 3905 390 3905 3904 3905 3913 389 3992 3903 3995 3899 3904 390 TEMPS d incubation 60 48 72 60 48 60 i TEMPERATURI i maximum 4096 4 4007 4008 4098 4005 400
11. 22 Mort ge jour apr s inoculation sympt mes et l sions typiques id id id id id id id Te jour l sion valvule il o c cale et c cum L g re 5 au 9 jour id id Immunis Aucune r action i L g re 5 au 7e jour id id id Aucune r action thermique apr s contr le id id id id id Pas de r action id id id id L g re du 4 au 8 jour id id id id Du 5 au 10 jour 1 id id id id L g re 5e au 10 jour id id id id Du 5e au 9 jour 2 l dd Qi dd id id i Temp rature l g re Se au id id id id 88 jour L g re 5 au 10 jour id id id id Temp rature l g re fugace id id id id L g re 4 au 10 jour 3 id OO dd id id L g re 5e au 10 jour id _ id id Clocher 407 le soir 5 jour apr s contr le Temp rature l g re 4 au id id id Aucune r action thermique apr s 10e jour contr le Temp rature faible 4 au id id id id 7e jour L g re 5 au 10 jour 4 id id id id L g re 4 au 9 jour id id id Clocher 4091 le soir 3 jour apr s contr le L g re 3 au 8 jour 5 id id id Aucune r action thermique apr s contr le 4006 4004 4002 at a Tente rectale au soir du 4 jour 4001 5 id au soir du 5 jour 4093 i Directeur des Services V t rinaires de Gold Coast de nous adresser par avion en thermos un chan tilon de la souche utilis e par lu
12. 53 0 001 3908 a i l G POPLIT 101 6858 1 mg 395 24 heures 4104 ji lo 6 8 53 Io 39 388 41e 103 6 853 O1 39e 38 414 lo 8888 ol 3905 3 4o 105 6 8 53 001 39 36 4102 106 6 8 53 00l 38077 24 399 107 84853 0 001 3897 3 3909 108 6 8 53 0 001 3807 24 40 s j i 148 infectante par organe Mat riel frais A DA A AA AR A A a 7 dc e l temp rature L SIONS R SULTATS OBSERVATIONS maxima i AAA AS AN 60 heures Typiques e id o 682 Laiss en observation mort le 19 7 autopsie non pratiqu e 6 2 id 18 7 2 id abr res i ES id 18 7 id Es ea E id 31 7 id 16 i Typiques I 7 1 id i D M I sang lt 0 0001 cm A A re EE ue N Sue oise Es e E 1 j 14 heures Typiques Ta id GO i id 67 id 2 Autopsie non pratiqu e 6r id 0 72 heures Typiques D M rate lapin 0 1 mg ste ri i gt Ss s A PRE APESTA A eur ri 20 Fair 66 heures Typiques 148 id 64 id y i 60 id 178 id 64 i id Ge id de 60 id Laiss en observation mort de peste le 15 7 60 id id 15 7 80 id 18 id Lai
13. Moyenne 4 300cg 68 9 450 175 207 225 150 175 300 325 340 335 loo las 450 415 500 935 137 138 Gel Fig 2 L sic erp eit ON Pie yr onsula Scans Major Noter outre hyportr A Sac 2 formations lymphoides la Couguiu culus Rotundus D e Disc P riaQ vues de Peyer 140 3 T Comparaison entre les organes d un lapin sain et infeci 3 Fig A Organes sujel sain a Rate De gauche droite b b Fragments d intestin avec plaques de Peyer c Appendice il o c cal d Ganglion m sent rique e Portion de c cum avec sacculus rotundus gauche et appendice terminal du c cum droite Tonsilla c calis major B Organes sujet infect a Rate hypertrophi e b b Fragments d intestin avec plaque de Peyer dont les formations lympho des sont tr s visibles De gauche droite congestion c Appendice il o c cal congestionn noter le lacis veineux superficiel d Ganglion m sent rique Plaques lympko des apparentes vers le bas e C cum avec sacculus rotundus et appendice terminal offrant le m me aspect que ganglion et plaque de Peyer 141 HISTO PATHOLOGIE Les l sions int ressent essentiellement le systeme lymphopo tique l analyse des divers tissus qui y participent est presque superposable Les commentaires suivants sont d s M G Thiery 1 a Plaques de Pe
14. ambiant apporte plus de chaleur que n en n cessite la sublimation le produit se r chauffe Les variations de la temp rature de la suspension Bege ambyalriole phosphorique Juge de LRAN mpe a vide palelfes a Letages On remarque que trois heures et demie apr s le d but de la dessiccation la temp rature est d j bien sup rieure 0 et atteint pratiquement la valeur de la temp rature ambiante apr s huit heures La dessiccation avec l appareil dont nous disposons demande donc un s jour prolong une tempe rature relativement lev e circonstance d favo rable a priori pour la conservation du virus La dessication peut tre acc l r e par la mise en ceuvre d une r sistance chauffante entourant la paroi externe de la chambre de dessiccation Elle est r gl e pour maintenir automatiquement une temp rature de 37 dans l enceinte Cette temp rature nous paraissant trop lev e pour un virus aussi fragile que le virus lapinis nous n utilisons pas ce proc d 156 se La dur e de dessiccation est fix e vingt deux heures Elle est poursuivie pendant six heures apr s que le vide a atteint sa valeur maxima Dessiccation secondaire Les ampoules retir es de la chambre de dessiccation primaire sont tir es et ainsi pr tes pour la dessiccation secondaire Le dispositif de dessiccaticn secondaire pr vu sur l appareil dont nous disposons est constitu par une s rie de rampes v
15. aspect d une poudre brun rou ge tre Sa reconstitution en pr sence de s rum sal isotonique est ais e particuli rement lorsqu on utilise pour le broyage des organes exclusivement le sang Si lors des op rations de broyage on emploie leau physiologique l exclusion du sang la recons titution du produit donne une suspension h t ro g ne pr sentant des particules blanches g lati neuses relativement volumineuses TESTS DU VIRUS VACCIN LYOPHILIS SUR LAPIN Les tests de virulence sont effectu s dans les jours qui suivent la dessiccation Le virus lyophilise mis en suspension dans de l eau physiologique est inject des doses vari es des lapins dans la veine marginale de l oreille Les temp ratures des sujets sont prises dans les m mes conditions que lors des passages ils sont ensemble sacrifi s et les l sions examin es B SUR LE B EUF vaccination Nous avons tent diverses exp riences qui ne furent pas toutes heureuses Tout d abord tenant pour acquis les r sultats des divers exp rimentateurs nous avons pour gagner du temps ce qui est toujours une erreur consid r comme convenables les doses vaccinales en mat riel sec annonc es Nous avons alors enregistr plu sieurs checs dus 19 une technique de lyophilisation imparfaite 20 des doses insuffisantes 3 des sujets de r ceptivit variable Nous ne tenons pas en effet pour valables comme le font trop sou
16. de pulpe spl nique 3 Cette diff rence de virulence entre le ganglion m sent rique et le poplit est confirmer par de nouveaux essais 4 Utilis habituellement pour la pr paration du vaccin 147 TABLEAU I Dose minima i i 4 TEMP RATURE AN MAT RIEL Da E a SANG 73 11 753 1 10 cm 39 2 48 heures 4009 74 11 7 53 Lio 3995 48 4099 75 11 753 1 100 3809 4 amp 8 4097 76 11753 1 00 387 48 40v2 TI 11 7 58 1 1000 392 dg 4004 78 11 7 53 1 1 000 388 60 410 210 30 9 53 1 10 000 390 60 4007 211 30 9 83 1 10 000 3904 60 410 RATE 32 15 6 53 8 mg i 387 36 heures 4005 33 15 6 53 8 3809 24 407 34 15 6 83 08 3808 36 4047 35 15 6 53 B l 3808 D s Ve 410 36 18 6 53 04 BBB 36 4099 37 15 658 04 8809 3902 212 30 9 53 Obres 393 36 heures 410 GANGLION 44 20 653 4 mg 387 36 heures 4098 M SENT RIQUE 45 20 658 4 391 24 405 46 20 6 53 04 38 9 24 4je 47 20 6 53 04 3902 Da y 4007 48 20 6 53 0 04 3807 48 i 407 49 20 6 53 0 04 3809 148 4005 56 26 6 53 0 05 3805 i 24 4le 87 26 653 0 05 38 8 48 4004 58 26 6 53 005 3807 OB Le 4 4008 59 26 6 53 0 05 3805 48 4jel 60 26 6 53 0 004 387 36 403 61 26 6 53 0 004 3809 36 4008 218 30 9 53 0 001 3995 219 30 9
17. de pulpes d organes rate gan glions fraiches en intradermique m me r sultat qu en c e suspension de pulpes d organes rate gan glions dess ch es sous froid en intraveineuse la p riode d incubation est plus longue de quarante huit soixante quatre heures mais il est probable que cet allongement est d en partie la diminution d unit s virulentes pour une m me quantit de tissu par suite des pertes par lyophilisation Il peut en tre de m me pour les divers cas pr cit s la teneur en unit s virulentes tant variable suivant qu il s agit de la rate du sang des gan glions il est possible que l inoculation d une m me quantit de suspension virulente ne corresponde pas une m me quantit d unit s virulentes ce qui expliquerait les discordances observ es En r alit les exp riences devraient porter sur les divers mat riels utilis s chacun par voie endo veineuse sous cutan e intramusculaire intrap ri ton ale mais l int r t de cette sp culation para t assez mince h Pobres Inoculation L SIONS Les l sions portent essentiellement sur les forma tions lymphoides des organes de la cavit abdo minale plaques de Peyer de l intestin et de l appen dice ileo c cal sacculus rotundus et appendice terminal du ceecum tonsilla cescalis major Les formations lymphoides sont visibles sur le lapin normal mais nettement moins qu l tat pathol
18. fait l appen dice de l homme Cette r gion paissie dans ses parois est consti tu e par du tissu lympho de en tout semblable aux amygdales d o tonsilla ou aux plaques de Peyer En r alit ce n est ni l un ni l autre de ces organes et le terme d appendice terminal du c cum suffit il ne pr juge en rien de sa nature en tout cas et ne pr te aucune confusion D apr s J G Brotherston 1 g de mat riel frais contient 1 000 000 D M I sang rate ganglions 1 g de mat riel dess ch contient 100 000 D M CONSERVATION DU VIRUS A l tat frais 50 C le virus reste vivant dans les ganglions lymphatiques le sang et la rate pen dant seize vingt jours A la temp rature ordinaire du laboratoire 16 210 C la virulence dispara t au bout de deux trois jours et 32 340 C au bout de quelques heures La solution phosphat e de Sorensen pH 7 permet une conservation plus longue 22 C qu une solu tion physiologique D apr s S C Cheng et coll 1948 le virus lyo philis conserve sa virulence 40 C pendant cent cinq jours minimum J G Brotherston indique que le virus semblable ment trait laiss 18 270 C perd graduellement sa vitalit Titre original 1 g 100 000 D M I Au bout de 10 jours lg 100 000 len 14 il g 10 000 30 l ge 100 TO cut bos 100 Ce m me virus conserv entre 20 C et 30 C re
19. m sent riques mat riel anti g ne normalement utilis du sujet sain n ont pas fait l objet de recherches suivies L A Martin donne pour la rate le poids de 0 300 0 600 g et indique poids de la rate en g ANSE rapport poids du lapin en g g n ralement inf rieur 1 x 1 000 est LE VIRUS Des divers virus utilis s la souche Nakamura Ill est la mieux adapt e et la plus stable Apr s avoir subi 795 passages sur lapin Nankin elle est envoy e par avion en 1946 Kabete Kenya et de l en Nigeria Cambie Sierra Leone Gold Coast Afrique occidentale frangaise Dakar Le virus sang rate ganglions est utilis frais ou congel dess ch sous vide lyophilis Il peut tre introduit dans l organisme du lapin par diverses voies intraveineuse sous cutan e intrap riton ale La m thode la plus r guli rement efficace pour les passages est constitu e par la voie veineuse avec du sang frais ou un m lange sang rate lymphe ganglionnaire mis en suspension en eau physiologique et centrifug 2 000 tours pendant dix minutes Pour r duire le nombre des passages un broyat d organes rate ganglions m sent riques addi tionn de sang et filtr puis lyophilis est conserv 200 300 C Le virus lapinis ne se transmet pas par contact de lapin inocul lapin sain SYMPTOMATOLOGIE La pouss e thermique premier signe de l infec tion se produit habituelle
20. par b uf qui est en principe de 1 mg de produit sec dans 1 cm d eau physiologique est calcul e lar gement J G Brotherston dans les premiers essais mettait vingt fois la dose minima tant donn la fragilit du virus il est recom mand de le conserver sous glace depuis le moment de l exp dition jusqu celui de l emploi Les seringues elles m mes servant l injection sont refroidies et recharg es fr quemment pour viter la destruction du virus au cours de manipulations trop longues Il est conseill G R Scott et J G Bro therston 1952 d utiliser le vaccin dans la demi heure suivant sa reconstitution R SULTATS Chine Le vaccin donne de bons r sultats En 1948 plus de 65 000 buffles et vaches laiti res auto chtones sont vaccin s avec du virus liquide frais sans accident Dans la province de Kouang Toung 20 000 vac cin s sont l objet d observations suivies 10 des animaux seulement pr sentent des r actions b nignes dont les plus marqu es se traduisent par de l inapp tence pendant un deux jours L immunit contr l e chez un petit nombre de buffles est de quatorze mois Sur du b tail laitier import des U S A et com prenant 361 animaux les r actions class es suivant la temp rature enregistr e peuvent tre divis es ainsi LOST ir pas de fi vre 21 15 81 98 eds fi vre l g re 1 A ria pta fi vre b nigne 1 LION les fi vre lev e
21. pour l animal sain Ces conditions tant difficilement r alisables en utilisant les bovins comme support d un virus att nu divers artifices sont mis en uvre pour adapter le virus bovipestique des animaux norma lement r fractaires ou peu r ceptifs Virus bovipestique caprinis J T Edwards 1927 Mukteswar Inde fait les premiers essais d adaptation sur ch vre du virus bovipestique par passages successifs En 1936 Vatt nuation est jug e suffisante pour autoriser la vaccination de plus d un million d animaux Puis R Daubney 1937 au Kenya R W M Mettam 1938 en Nigeria J Pagot 1945 H Girard et Charitat 1947 A Lalanne 1948 en A O F vulgarisent cette m thode Cependant malgr ses avantages certains outre sa fragilit commune tous les virus vaccins anti pestiques le virus capripestique demeure trop virulent pour certaines races bovines en A O F les N Dama et d riv s Par ailleurs la r ceptivit des ch vres inocul es pour la pr paration est tr s variable suivant la race ou les sujets etle d chet avant inoculation important Lalanne 1952 cite les chiffres suivants pour l ann e 1961 Sur 1 789 ch vres achet es par le Laboratoire de Bamako 715 seulement sont utilis es soit 40 Y environ 172 mortes avant inoculation 169 apr s inoculation mais avant abattage 733 r fractaires ou r action douteuse Ce qui augmente le prix de revient du vaccin et comp
22. quence poursuivis sur du b tail plus r ceptif des r gions du sud Ceux ci se r v lent plus sensibles certains montrant une temp rature plus ou moins nette et tous r sistant au con tr le dix jours apr s Le fait que certains sujets sont infest s de trypa nosomiase entra ne des incidents aussi est il recom mand de les traiter pr ventivement Gambie Sierra Leone Le virus obtenu de Nigeria donne une bonne protection 35 000 vacci nations pratiqu es en 1951 en Sierra Leone Gold Coast Le virus a la m me origine que le pr c dent Le mat riel frais est surtout employ dose par b uf 2 cm d un m lange 1 pour 40 de sang rate ganglions correspondant 2 cg de mat riel frais les r sultats obtenus avec le virus dess ch de Vom Nigeria tant moins satisfai sants 2 En 1950 12 000 b ufs sans bosse sont vaccin s ils ne manifestent que de faibles r actions En 1953 2 le v t rinaire inspecteur d Accra vacci nant des animaux d un troupeau immunis vingt sept mois auparavant ne constate aucune r action alors que sur 20 b ufs neufs 18 font des r actions thermiques nettes AU LABORATOIRE DE DAKAR A SUR LE LAPIN L animal d exp rience Nous utilisons des lapins provenant de souche import es de France il y a quelques ann es et r sultant du croisement du g ant des Flandres avec des sujets de race com mune Ils donnent satisfaction quel que soit le degr de sa
23. 7 392 3807 3808 3899 3802 3907 3809 3902 3902 3901 400 3908 3902 3905 3805 3902 3897 3807 3902 3908 3902 i 3907 3904 i 3902 3992 3808 3808 3803 72 TEMPS d incubation 60 heures 24 30 48 60 48 heures i TEMP RATURE maxima 3908 3905 4007 3908 i 4007 40c8 4006 3907 3996 4091 4007 Pas de r ac P 3908 as de r ac i 3904 i Pas de r ac 36 heures 48 heures 36 24 P 48 heures i Pas 84 heures 48 heures 4001 400 4005 4093 4003 1 4009 f i fa 4092 400 8907 400 4005 3904 3905 4002 as de r ac 3909 3908 410 de r ac po 89071 4004 E 3905 i 4009 Pas de r ac i i o 150 par organe mat riel frais Suite aa g o rr HEURE temp rature i LESIONS R SULTATS OBSERVATIONS maxima AAA ns 0 i 0 66 heures Typiques 60 0 68 Typiques 66 i id 66 id 0 j 0 66 i 0 D MI FOIE 4 5 my 84 heures i Typiques Laiss en observation mort de peste le 18 7 tion thermique 0 l id 2 8 0 id 5 8 tion thermique i 0 i id 5 8 e 0 id 5 8 tion thermique i 0 i D M POUMON 1 mg i 48 heures Congestion de Douteux A cause l sions q
24. 953 indique m me 1 10 de mg Sa valeur est troitement fonction des pertes par lyophilisation Il est regrettable que les conditions dans lesquelles s effectue cette op ration n aient pas fait l objet de quelques pr cisions dans les publi cations que nous avons pu consulter surtout lorsque l on considere la faible quantit de mat riel n ces saire pour obtenir l immunisation dans les exp riences de Purchase et coll Cet oubli rend particu lierement difficile la confrontation des r sultats obtenus par les diff rents chercheurs et nuit la possibilit de reproduction de ces observations en dehors du laboratoire o elles ont t effectu es Remarquons par ailleurs que nous avons tenu compte en partie pour la fixation des doses de virus lyophilis des pertes par lyophilisation que nous estimions jusqu alors 75 L am lioration de la technique r duisant main tenant les pertes 20 c est donc 3 mg environ qui deviendrait la dose s rement vaccinale De sorte qu un lapin donnerait en moyenne 400 doses vaccinales en frais ou 300 doses vaccinales lyophilis es Nos travaux ult rieurs auront pour but de serrer de plus pres la r alit pour augmenter encore le rendement vaccinal par lapin D ores et d ja il se d gage de nos recherches lo Le virus pestique lapinis est un virus fragile qui exige des manipulations d licates et des contr les fr quents pour v rifier la permanence de la qualit
25. OPHILISATION Il n est pas douteux que la seule fa on de vulga riser dans un aussi vaste territoire que l A O F le virus lapinis est de pr parer un produit congel dess ch sous vide Le stockage sous froid pendant plusieurs mois est possible sans perte sensible de la valeur antigene de virus vaccin Mais la lyophilisation n est valable que si les op rations successives sont pratiqu es avec une grande rigueur technique Quant la m thode d immunisation par le Wet virus virus frais elle ne peut avoir qu un emploi limit TECHNIQUE DE LYOPHILISATION Avani de faire conna tre les r sultats obtenus avec le produit dess ch il nous para t indispensable de donner quelques renseignements sur la m thode employ e La suspension virulente est r partie raison de 2 cm par ampoule dans une chambre froide 49 C Le mat riel est ensuite congel et desseche sous vide dans un appareil commercial de fabri cation trang re construit en 1980 Cong lation Elle s effectue par self freezing Les ampoules sont plac es dans des orifices circu laires r guli rement r partis sur un plateau hori zontal fix sur l axe d un moteur lectrique Le dispo sitif centrifugeur est contenu dans la chambre de dessiccation primaire voir sch ma 1 Lorsque la temp rature du pi ge froid B est inf rieure 20 C la pompe vide est branch e La dimi nution de pression au dessus
26. V 39 1 gt 48 60 4005 60 he SER Mort le 25 10 l sions typiques 292 19 10 53 l 1 45 10 LV 395 48 60 4101 66 Laiss en observation 72 heures en hyperthermie 293 19 10 53 1 65 10 LV 3807 36 4101 62 Mort le 25 10 l sions typiques 294 19 10 53 165 102 i LV y 8801 i 48 407 60 Laiss en observation 295 19 10 53 2 102 LV 3902 48 40 62 i po Laiss en observation 2 296 19 10 53 2 10 LV 3901 36 40 60 Mort le 25 10 l sions typiques 297 19 10 53 2 5 1072 LV 3903 i i i xo 2 R action thermique vraisemblable la nuit i l entre 48 et 60 heures 298 19 10 53 2 5 JO LV 3903 64 4 0 96 Laiss en observation 299 19 10 5833 3 3 10 LV 3902 60 4 o 62 i Mort le 26 10 l sions typiques 300 19 10 53 3 3 10 LV 3901 48 410 62 Laiss en observation 4 jours en hyper I E i i thermie 801 19 10 53 5 102 5 IV i 39 i 48 4lol o 66 Mort le 25 10 l sions typiques 302 19 10 58 5 10 LV 3902 i 48 4101 66 Mort le 26 10 l sions typiques 303 19 10 53 10 LV 3901 48 4102 64 Laiss en observation 5 jours hyper thermie 804 19 10 53 10 1 LV 3992 48 408 66 C XB Laiss en observation 5 jours hyper thermie Les doses inocul es correspondent l quivalent en poids frais un lapin inocul avec 1 10 mg est en r alit prouv avec le produit
27. a e Ros Ele Med Ver Rays Arop 4308 E 2 darles ARTICLES ORIGINAUX Les virus vaccins contre la peste bovine Le virus bovipestique lapinis I Revue des travaux II Recherches effectu es au Laboratoire de Dakar par P MORNET J ORUE C LABOUCHE P MAINGUY avec la collaboration de R MAHOU Apr s un bref rappel des acqusitions ant rieures sur les virus vaccins antipestiques nous exposerons l tat des recherches effectu es par divers laboratoires sur le virus bovipestique lapinis nous r servant de traiter dans une deuxi me partie les travaux effectu s au Laboratoire de Dakar sur ce virus I REVUE DES TRAVAUX A LES VIRUS VACCINS ANTIPESTIQUES Si la vaccination contre la peste bovine l aide des pulpes d organes formol es C Curasson et L P Delpy 1926 ou additionn es d un autre anti septique a constitu pendant une quinzaine d ann es un l ment important de la prophylaxie en A O F et dans de nombreux autres pays et reste encore tr s utilis e les recherches sont depuis longtemps orient es par divers laboratoires vers l obtention d un virus vaccin vivant att nu La multiplication du virus vaccin dans l organisme bovin conf re une immunit durable mais la r ac tion recherch e doit tre faible pour ne pas branler de fa on excessive l quilibre organique D autre part l animal vaccin ne doit pas dans les conditions naturelles tre une source de contagion
28. alis dans le sang sur les leuco cytes d apr s Nakamura les ganglions la rale qui ont fait l objet de recherches ant rieures mais encore des degr s divers le poumon l appendice il o c cal le foie Le sang du lapin contient en moyenne 8 900 glo bules blancs par mm dont 63 de lymphocytes H H Dukes Il constitue donc un bon support pour le virus Les ganglions riches en tissu lympho de sont galement les organes d lection du virus La rate doit son pouvoir antig ne la pulpe rouge d une part et aux cordons lymphoides de la pulpe blanche d autre part Sa valeur est bien inf rieure a celle du sang voir plus loin Dose minima infectante Le poumon pr sente un vaste dispositif lymphoide mais faible densit aussi si le virus y est d c l c est des taux bien moindres que dans les tissus pr c dents Le foie par contre malgr les cellules de K pfer est un support de faible valeur Sa virulence n est peut tre m me due qu au sang qui l irrigue Nos recherches sur la virulence de la muqueuse stomacale de l appendice ileo ceecal sont peu concluantes et seraient reprendre La moelle osseuse abondamment pourvue de cellules blanches et reconnue comme antig nique par P Bergeon 1952 chez les veaux exp rimen talement infect s de peste bovine n a manifest au cours de nos exp riences qu une virulence irr guli re Cett
29. anc es par divers auteurs et le proc d de vaccination par virus lapinis perdait ainsi de sa valeur Nous verrons plus loin dans le sous chapitre D termination des pertes par lyophilisation les r sultats obtenus CONSERVATION DU VIRUS La dur e de conservation du virus en faisant varier les modes de conservation et les techniques exigerait un nombre consid rable d exp riences et d animaux Il est en tout cas certain que le virus lapinis est fragile nettement plus que le virus bovipestique et le virus caprinis Il ne doit pas tre laiss la temp rature ambiante et le froid est un agent essentiel pour le maintien de sa virulence Nos essais sont limit s mais confirment les obser vations des autres auteurs Dans un refrigerateur 40 C le sang virulent reste pleinement infectant pendant au moins qua rante huit heures Le virus congel et dess ch sous vide mais maintenu en atmosph re humide et sous froid reste virulent pendant au moins un mois mais la quantit minima n cessaire pour infecter un lapin est alors dix fois plus forte Le virus lyophilis et conserv sous vide 20 C garde ses propri t s infectantes pendant six mois minimum Inocul au lapin au bout de ce laps de temps on observe g n ralement un allongement de la p riode d incubation mais au deuxi me passage le virus reprend son comportement normal Selon certains auteurs la dur e de conservation
30. axillaires et poplit s Il n y a en effet aucune raison de ne pas utiliser les ganglions autres que m sent riques puisque leur valeur antig nique est sensiblement quiva lente voir supra Nous nous limitons aux axillaires et aux poplit s parce que leur volume est appr ciable et en fait une source de virus quantitative ment int ressante Le sang obtenu par ponction cardiaque d fi brin 1 est ajout la rate et aux ganglions pour servir de liant au moment du broyage Nous avons remarqu que le broyat rate ganglions additionn de sang donne apr s freeze drying un produit tr s homog ne lorsqu il est remis en suspension et tr s ais ment injectable Il n en est pas de m me du moins en ce qui concerne l homog n it lorsque le sang est remplac par du s rum physiologique 2 1 et non citrat 2 Nous verrons que lors de la cong lation dessication sous vide la pr sence des ions Na influe sur la qualit de la virulence du produit 153 Le sang est ajout dans la proportion de quatre cinq fois le poids frais des organes broyer C est ainsi qu en moyenne la rate et les ganglions repr sentent 4 g de mat riel frais et sont additionn s de 16 20 g de sang d fibrin 3 Le broyat total est plac dans un broyeur type Waring blendor pr alablement r frig r par un s jour de plusieurs heures 20 C Le broyage dure environ quatre cing minutes La
31. c un cart type de 0941 Il y a peu de diff rence entre les temp ratures du soir et celles du matin mais du point de vue statis tique cette diff rence est significative En r sum le rythme nycth m ral chez le lapin a une faible amplitude Poids moyens ou volume des divers organes ou fluides du lapin normal Il serait sans nul doute tr s int ressant de conna tre le poids des divers organes raie ganglions du lapin normal pour mieux appr cier leur hypertrophie pathologique Nous n avons pas trouv de renseignements sur cette question dans la litt rature hors ceux fournis 39 44 131 par L A Martin supra sur la rate S X Aikawa 1950 indique cependant pour le sang le chiffre de 70 cm environ pour un lapin de 24 4 kg Mat riel virulent En 1949 une souche de virus lapinis apport e Dakar de Kabete Kenya n a d termin aucune infection apr s inoculation son transport ayant t effectu dans de mauvaise conditions En 1952 une souche re ue de Bathurst Gambie et provenant aussi de Kabete souche Nakamura IE a subi 39 passages du 18 juillet 1952 au 29 juil let 1953 avec une interruption de six mois du 26 septembre 1952 au 24 mars 1953 Au 12 passage cons cutif 26 septembre 1952 la souche fut dess ch e sous froid conserv e 200 C et servit recommencer les inoculations 13 pas sage le 24 mars 1953 Les passages sont habituellement pratiqu s
32. de Virus bovipestique lapinise 4o 30 20 49 qu 36 48 60 39 Moyenne 30 5 h 6 G 12 3 EU 96 108 heures 133 bel A A 3 r arammaue P Courbe de Temperature d un Lapin imocul par voie intraveineuse avec le Virus Bovipestique Lapinise ii 43 44 A s m s mlsimjs FRET pa SAMEA HER EE I ALL MED Lo 12 24 36 48 60 yo 84 06 heures abres t Inoculation Le Eraprigue des temperatures relev es oe la ZE ala KBE heure apr s timoculatior a tte d velopp dans l angle Superieur droit dushema ci dessus se Te peje PARTERNE hi 0 5 19 32 5 Graphique 8 Temperatures maxima provoquees par l inoculation mta vernguse chez le Lapin de virus bovipestique apimsa 9 Moyenne Hi 2QSC g 0 30 4 4 i 4 t 1 A Ll i 40 5 Al 14 5 49 h25 C Graphique 9 Hyperthermies observees chez le Lapin apres inaculation intraveineuse de Virus bovipestique lapinise Moyenne 1 8 C y a 0 56 135 argomiaur lO Reaction thormque atypique d un Lapin inocul par vola velneuse avec du Virus Lapinis ht LOS 40 30 5 39 38 5 c suspension ganglionnaire fra che en intra veineuse la p riode d incubation est pratiquement la m me qu avec le sang d suspension
33. de la virulence Dans le cas contraire au cours de vaccinations massives on risque d inoculer un virus tu ou tres att nu et par l m me donner aux praticiens et aux leveurs d animaux une fausse s curit 80 La lyophilisation du virus seul moyen permet tant de vulgariser cette m thode vaccinale reste une op ration d licate particuli rement lorsqu il s agit de fabriquer de grosses quantit s de vaccin Seuls des laboratoires bien outill s et ayant un personnel rompu aux techniques les plus r centes sont en mesure de livrer un produit r guli rement efficace 30 L cueil principal pour obtenir des stocks importants de vaccin est la production d un que les n tres en effet les quatre t moins qu il utilise pour le contr le voluent ainsi 1 aucune r action 2 r action mais survie 1 meurt de peste LAPIN num ro i 331 332 333 334 335 336 337 l i 21 10 53 21 10 53 27 10 53 21 10 53 21 10 53 21 10 53 21 10 53 27 10 53 La dose minima LAPIN num ro 3 11 53 3 11 53 3 11 53 3 11 53 3 11 55 3 11 53 TABLEAU IX D M rate lapin souche Gold Coast i TEMP RATURE d inoculation 3993 3902 3907 392 3907 3904 3996 3908 TEMPS Incubation maximum i L SIONS maximum Typiques i id id i id 0 l Typiques 0 i R SULTAT OBSERVATIONS Mort le 5 jour apr s l in
34. des ampoules pro voque une vaporation suffisamment intense pour amener la temp rature de l mulsion virulente au dessous de son point de cong lation Pour eviter une bullition violente ou la servitude d un degazage pr liminaire du mat riel la formation sous l influence du vide des bulles partir des gaz dissous est inhib e par centrifugation selon la m thode de Greaves La vitesse de rotation du plateau est de 750 tours minute Au cours du sel freezing la temp rature du pi ge a froid s l ve atteint un maximum inferieur a Qu C et s y maintient pendant quelques minutes L examen de la jauge de Pirani montre que le vide conserve une valeur relativement levee Lorsque la cong lation est obtenue soit apr s trois cinq minutes la temp rature du pi ge s abaisse tandis que le vide atteint rapidement des valeurs de l ordre de 0 1 mm Hg La centrifugation est alors arr t e Le produit congel est plaqu lat ralement dans l ampoule Cette disposition augmentant la surface d vapo ration favorise les dessiccations ult rieures L vapo ration au cours du self freezing repr sente 10 a 15 de l eau de la suspension virulente La dessiccation s effectue en deux temps Dans un premier temps la vapeur d eau provenant de la sublimation de la glace form e par la cong lation du mat riel dess cher est bloqu e par un pi ge froid cylindre tanche branch sur le vide et parcouru par l vaporateur d un gro
35. e conclusion n est pas d finitive Dose minima infectante chez le lapin 1 Voici les r sultats obtenus cf Tableau 1 pp 148 151 A Mat riel frais 1 Sang D ME 0 001 cm ou 1 cm 10 000 D M 1 Pour viter toute interpr tation erron e voici a m thode que nous utilisons pour la d termination de la D M L organe ou tissu tester est pes Il est ensuite broy dans un volume connu de s rum physio logique Ce volume est ajust de mani re obtenir des dilutions contenant 1 10 ou 1 100 mg de tissu frais pour 1 cm Ces dilutions servent l inocu ation du lapin les plus concentr es tant utilis es pour les organes les moins riches en virus Pour le sang la dilution est op r e directement dans du s rum physiologique Nous avons convenu que la D M I est la plus petite 20 Rate 2 D M I 0 001 g ou 39 Ganglions a m sent rique D M I 0 000004 g ou 1 g 250 000 D M b poplit D M I 0 00001 g ou 1 g 100 000 D M 3 40 Foie D MI 0 004 g ou 1 g 250 D M 5 Parenchyme pulmonaire D M 0 001 g ou 1l g 1 000 DML 6 Suspension du m lange rate ganglions sang 4 D M I 0 00001 g ou 1 g 100 000 D M I 1 g 10 000 D M B Mat riel dess ch lyophilis La D M I calcul e sur le m lange sang rate ganglions est d apr s nos premi res exp riences de 0 00001 g ou 1 g sec 100 000 D M I corres pondant 25
36. e embryonn Am Journ Vet Res 1946 7 135 BAKER J A L infection bovipestique chez les lapins Am Journ Vet Res 1946 7 179 DUKES H H La physiologie des animaux domestiques Comstock Publ Co New Yorx 1947 6 dition MORNET P Prophylaxie m dicale de la peste bovine en Afrique occidentale fran aise Le virus vaccin capripestique Bull Serv le vage et Ind animales A O F 1948 1 5 CHENG S C et FISHMANN H R Le virus lapinis de la peste bovine et son emploi comme vaccin Etude Agricole de la F A O 1949 n 8 DELPY L P Sur le contr le de l immunit et de l efficacit des vaccins antipestiques Bull Off Int Epiz 1950 33 227 DELPY L P Les vaccins modernes contre la peste bovine tude comparative des vac cins inactiv s et des virus att nu s Buli Off Int Epiz 1950 33 227 AIKAWA S K Volumes des fluides et concen trations des lectrolytes chez le lapin normal Am Journ Physiol 1950 162 695 Compte rendu de la 5 conf rence v t rinaire Nigeria Vom 18 22 Janvier 1951 BROTHERSTON G Le virus lapinis de la peste bovine est un vaccin Quelques obser vations en Afrique orientale 1 Exp riences de laboratoire 2 Exp riences pratiques Jourr Comp Path Th rap 1951 61 263 et 285 165 SCOTT G R et BROTHERSTON J G La vita lit du viru
37. erticales portant des ajutages coniques en caoutchouc dispos s horizontalement et destin s recevoir les ampoules Ce mode de fixation s est r v l imparfait et l origine de fuites nombreuses rendant impossible toute dessi cation De plus cette derni re s effectuerait la temp rature ambiante dont les effets nocifs pour le virus sont craindre Ce syst me a donc t abandonn Actuellement nous projetons d employer un montage fabriqu sur place Il est constitu par une s rie de rampes m talliques portant des ajutages verticaux sur lesquels sont fix es des ampoules gr ce un raccord en caoutchouc Ces rampes sont plac es dans une enceinte r frig r e et mises en connection avec un pi ge anhydride phosphorique sur lequel est branch e une pompe palettes deux tages Remarque particuli re sur la mesure du vide Il est remarquer que les indications du vide donn es par une jauge de Pirani ne sont qu approximatives En effet cet appareil utilise directement ou indirec tement la conductivit thermique des gaz r siduels pr sents dans l appareil Il est constitu par un filament chauffant dont la temp rature est fix e par le taux de l irradiation calorifique dont il est le si ge et par cons quent par l atmosph re gazeuse qui l entoure Les variations de temp rature du filament s accompagnent de modifications de la r sistance de celui ci Or la vapeur d eau conduit beaucoup pl
38. est fortement infiltr e de lymphocytes en voie d migration Entre ces deux images folliculaires on observe tous les interm diaires Les techniques argentiques montrent nette ment la diff rence d aspect des cellules r ticulaires anastomos es en r seau chez le lapin normal elles sont libres et plus ou moins sph riques dans les follicules les moins l s s chez l animal infect En dehors du follicule qui apparait l gerement hyperplasi on remarque chez l animal infect un cedeme assez net du conjonctif p rifolliculaire les vaisseaux lymphatiques sont tres dilat s aussi bien ceux de la surface que ceux de la profondeur Les 1 Chef de travaux d anatomie pathologique a l cole V t rinaire d Alfort qui a bien voulu gale ment ex cuter les microphotos Nous l en remer cions vivement Fig 1 Noter sup rieure sor de Mann Fig 2 Plaque de Peyer de lapin infect de virus pestique lapinis sacrifi le 5 jour de l infection On remarque par rapport l image pr c dente une nette hypertrophie des follicules dues un paississement de la zone p rifolliculaire Les follicules sont tant t totalement n vros s follicule du centre tamt t presque deshabit s dans la zone germi native follicule adjacent droite Les lymphocytes diap d s s et accumul s entre les villosit s de l intestin sont com pl tement n cros s galement en hau droite Les canaux lymphatiques s
39. gu re remplies d h maties ce qui montre qu il ne s agit pas d une banale congestion passive d ail leurs la sid ropexie est tres mod r e Un fort gros sissement permet d observer comme chez le veau dans les cellules r ticulaires de la p riph rie des corpuscules de Malpighi et dans quelques cellules r ticulaires de la pulpe rouge quelques inclusions cellulaires acidophiles intracvtoplasmiques Mais alcrs que chez le veau elles sont nombreuses de forme variable faciles identifier il n en est pas de m me ici puisqu elles sont rondes et qu il existe des granulations assez semblables dans les my locytes pseudo osinophiles surtout lorsqu ils sont en voie de d g n rescence Conclusion Les l sions majeures int ressent la lign e des cellules lympho des et se traduisent par la n crose des follicules lympho des de tout l intestin du ganglion m sent rique et m me des lympho cytes du sang circulant dans les petits vaisseaux Il existe en outre des images de r g n ration se manifestant par l hyperplasie du r ticulum de cer tains follicules LE VIRUS Le virus tant lymphocytotrope les organes doivent tre quantitativement d autant plus virulents que leur richesse en tissu lymphoide est plus grande Ceci nous am ne d terminer la valeur respective des organes formation lymphoide par la connaissance de la dose minima infectante de virus D ML 146 Localisation du virus Le virus est loc
40. i 1 Re ue le 28 octobre nous l avons imm diatement pass e sur quatre sujets qui ont r agi normalement et nous avons d termin s par ment pour le sang la rate les ganglions la D M Voici les r sultats cf Tableaux IX X et XI P 164 Nous obtenons sensiblement les m mes r sultats qu avec la souche de Dakar Il semblerait donc utile que les diff rents auteurs exposent leurs condi tions et leur protocole d exp rience Rappelons que les pr l vements sont effectu s ici l acm de la temp rature D autre part nous avons d j d fini ce que nous consid rons comme la D M I Il nous para t indispensable que la r action thermique ne s carte pas trop des d lais normaux Nous avons pu en effet constater qu il tait possible d infecter des lapins avec des doses tr s faibles de virus L hyper thermie est alors consid rablement retard e On peut penser que le virus cultivant chez un animal particuli rement r ceptif arrive au bout d un cer tain temps une concentration suffisante pour franchir le seuil d infection Nous n avons pas tenu compte de ces r sultats dans la d termination de nos D M I Ces observations perdraient de leur importance pratique si diff rents auteurs n avaient cherch relier la D M lapin la valeur de la dose minima vaccinante pour les z bus et les taurins ce sujet et bien que nous n ayons pas d termin cette der ni re Dakar nous attirons l attention su
41. iorer la technique d une part en apportant le maximum de soins aux manipulations la dessiccation est maintenant effectu e en chambre froide 2 4 C pour viter l chauffement du virus en fin de lyophilisation d autre part en recher chant l influence du s rum physiologique sur la valeur du produit Ceci nous a conduit aux op rations suivantes lo D termination de la D M I du mat riel frais 20 D termination de la D M I du mat riel dess ch avec adjonction de s rum physiologique 1 3 D termination de la D M I du mat riel dess ch sans adjonction de s rum physiologique Les r sultats sont consign s dans les tableaux ci dessous Protocole D termination sur lyophilisation lot n 25 Poids des organes frais 803 cg o RE PE PC TS 40 cm 20 cg 8 ampoules re oivent le mat riel frais sans s rum physiologique raison de 2 cm par ampoule 40 cg de mat riel frais 18 ampoules sont charg es avec le mat riel frais s rum physiologique raison de 2 cm par ampoule 16 cg de mat riel frais Technique de dilution au s rum physiologique mulsion virulente 16 em soit 320 cg de mat riel frais S rum physiologique 24 cm 40 cm 2 cm par ampoule soit 18 cg de mat riel frais par ampoule La pr sence de s rum physiologique au cours de la dessiccation perturbe la r gularit des r sultats et prolonge le temps n cessaire pour obtenir l hyper thermie
42. lique les op rations de laboratoire L impossibilit d obtenir un virus capripestique suffisamment att nu pour certaines races bovines tres r ceptives entra ne quelques chercheurs le sous adapter sur lapin ou sur embryon de poulet Virus avianis En 1946 R E Shope et coll publient les essais de culture de virus bovipestique souche Kabete 0 sur uf embryonn effectu s au cours de la der ni re guerre Grosse lsle Canada Des exp riences peu pr s semblables sensiblement la m me poque men es par J Nakamura et coll 125 ya 4219 sont publi es en 1947 Reprises en 1948 elles portent alors sur l avianisation du virus bovipestique lapinis et son att nuation pour le b tail hautement r ceptif du Japon et de Cor e 1 Ces travaux ne sont pas encore sanctionn s par la pratique Virus adapt sur porc Certains suid s sauvages phacoch res en A O F peuvent contracter la peste bovine au cours d pi zooties sur le b tail et le porc domestique mani fester l infection exp rimentale par de l hyper thermie et plus irr guli rement par des signes cliniques J R Hudson et C Wongsongsarn 1950 ayant constat que le virus capripestique est trop virulent pour l immunisation du b tail du Tha lande et le virus lapinis difficile obtenir en grandes quantit s inoculent ce dernier des porcs autochtones ceux import s d Europe n tant pas r ceptifs Le vir
43. lt s de conservation des vaccins bovipestiques vivants Vet Rec 1953 65 590 166 sis
44. ment au bout de trente six quarante huit heures 24 heures parfois Les signes g n raux inapp tence apathie respi ration acc l r e signal s par divers auteurs sont souvent discrets L apparition d une mont e thermique brutale de l 20 C est le sympt me cardinal La temp rature se maintient pendant deux jours environ puis rede vient normale J A Baker 1944 signale galement la diarrh e Il existe un l ger d calage thermique suivant qu on emploie du virus frais ou dess ch le premier donne une r action plus rapide et le second une r action semblable mais d cal e par suite de l aug mentation du temps d incubation J G Brotherston comparant les r actions cons cutives l utilisation de l un ou l autre mat riel ne trouve pas de diff rences symptomatologiques sur 363 lapins La mortalit cons cutive l inoculation serait d apr s Nakamura de 87 et la plupart des sujets 126 ce Le cu NA dx 23 succombent l infection entre cinq et neuf jours apr s inoculation S C Cheng donne un taux de mortalit de 60 Le virus est trouv dans le sang la rate les gan glions m sent riques l urine L SIONS Il existe en g n ral un lacis h morragique sur la s reuse de l estomac et du gros intestin La muqueuse de l estomac de m me celle de l intes tin est parfois congestive Mais les l sions les plus accus es et les plus constantes portent a sur la rate h
45. n peut les voir dans les deux follicules lat raux Les cellules sont prisonni res du foyer de n crose dans le follicule situ au centre de la figure Technique argentique de G Thiery 79 144 Fig 1 Appendice de lapin infect de virus pestique lapinis Un tr s fort grossissement permet de constater dans la partie centrale de certains follicules en haut gauche une hyperplasie des cellules r ticulaires caract ris es par un noyau arrondi normal I persiste encore dans le follicule des d bris de noyaux de lymphoblastes et lymphocytes traduits ici sous forme de petites taches fonc es h matoxyline osine 450 Fig 8 Rate de lapin infect par le virus pestique La congestion des cordons de Billroth se traduit ici par des train es noires Les h maties apparaissent noires tandis que les corpuscules de Malpighi se montrent d shabit s tr s clairs Coloration fuchsine acide picrate de vert de m thyle x 109 145 ymphatiques renferment quelques polynucl aires pseudo csinophiles et quelques lymphocytes Les cellules endoth liales qui les limitent sont peine urgescentes Parfois l oed me entra ne une stase veineuse de compression Le chorion est en cer ains points infiltr de polynucl aires pseudo osinophiles Au niveau de la surface de la muqueuse es villosit s sont s par es par des cavit s remplies de cellules n cros es les cellules qui les bordent sont g n ralement atteintes de d
46. ng 1 Rappelons que dans l Inde la peste bovine naturelle chez les ovins et caprins n est pas rare cf H S Bawa 4 La peste bovine chez les moutons et les ch vres 2 Ind J Vet Sc 1940 et W Orr Observations de peste bovine chez des ch vres import es en Malaisie J Comp Path 55 185 1945 2 Communication personnelle de M S Simpson Directeur des Services v t rinaires de Gold Coast 128 37 5 15 Graphique 1 Repartition des Temperatures moyennes du matin ct du Soir chez le Lapin narmal Temperature moyenne matin Temperature moyenne sor 38 38 5 39 39 5 i 0 40 5 Graphique Repartition des Temperatures minima du matin chez le Lapin normal Temaerature minima moyenne matin 38 949 C i 6 0 458 EIN o o 130 c Es 14 Graphique 3 Repartition des Temperatures maxima du matin chez le Lapin normal 25 Temperature maximo moyenne mati S 0 57 Nous nous conformons aux indications donn es par divers auteurs les animaux inocul s sont g es d environ quatre mois mais par contre leur poids est sup rieur 1 500 g lorsque l levage est bien conduit Nous obtenons en effet couramment des lapins de 1 500 g 2 mois Temp rature normale des lapins Les obser vations portent sur 160 lapins au cours d une p riode de douze mois La temp rature moyenne du matin est de 3902 avec un cart type de 0042 La temp rature moyenne du soir est de 3904 ave
47. ng mais nettement inf rieures celles observ es par Nakamura et Brotherston en ce qui concerne les ganglions et le m lange sang rate ganglions utilis l tat frais 59 La technique de lyophilisation du virus lapinis est d crite telle qu elle est actuellement effectu e au laboratoire de Dakar Les pertes de virulence apres dessiccation sont de l ordre de 20 6 Des essais de vaccination entrepris sur des taurins montrent la valeur vaccinante du m lange i Les boeufs sans bosse d A O F tres sensibles a la peste bovine ne peuvent tre immunis s sans danger l aide de virus vivants s ro infection virus caprinis Le virus lapinis est le seul qui immunise sans provoquer de r actions excessives L exp rience relat e plus haut a d ailleurs t faite avec des taurins sang rate ganglions la dose de 1 cg mat riel frais ou dess ch vis vis d une inoculation d preuve entra nant la mort des t moins apr s l volutior d une peste classique Les doses utilis es ne consti tuent pas les doses minima vaccinantes dont la deter mination fait l objet de recherches en cours Laboratoire f d ral de l levage Dakar BIBLIOGRAPHIE CURASSON G et DELPY L P Sur l immuni sation contre la peste bovine par le virus formol Bull Soc Centr M d V l 192 19 297 SHOPE R E GRIFFITHS H J et JENKINS D L Culture du virus bovipestique dans l uf de poul
48. o culation Pas de r action thermique R id va infectante pour le bain est comprise entre 1 10 et 1 100 de mg de rate fraiche TABLEAU X D M I sang lapin souche Gold Coast TEMP RATURE d inoculation Go co CO o o Do TEMPS incubat on TEMP RATURE maximum E L SIONS g i heures 72 34 60 Typiques id id id R SULTAT oo OBSERVATIONS D M 1 10 cm sang normal E Pas de r action thermique id TABLEAU XI D M I ganglion m sent rique lapin souche Gold Coast R SULTAT LAPIN num ro 349 350 351 352 353 354 355 356 DATE 5 11 53 5 11 53 5 11 53 5 11 53 5 11 53 5 11 53 5 11 53 5 11 53 pose 3 en cm E 3 10 1 3805 10 1 3805 10 2 390 10 2 3805 10 3807 10 3 3899 10 1 3809 10 3805 TEMPS incubation henres um TEMP RATURE maxim L SIONS TEMPS maximum heures 84 Typiques 84 id 84 id 86 id OBSERVATIONS D M I 10 mg Pas de r action thermique id id id ES 5 5 5 5 5 5 PE gt nombre important de lapins De nombreux pays en particulier la Chine ont signal cette difficult l est d ailleurs inutile de compter en r gion tropi cale sur les achats aux particuliers car le prix des sujets est lev
49. ogique o elles s hypertrophient prennent un relief caract ristique Les plaques de Peyer tres visibles l tat normal mais lisses deviennent congestives et chagrin es Les points lym pho des qui lui donnent cet aspect se d tachent tres distinctement Le sacculus rotundus et l appendice terminal du c cum sont enflamm s et offrent les m mes caract ristiques que les plaques de Peyer Le ganglion m sent rique granuleux tourment congestif est succulent la section L appendice ileo c cal est congestionn et le lacis sanguin super ficiel tranche sur le fond blanc ivoirin de l organe La muqueuse stomacale est souvent conges tionn e avec exsudat de m me celle de l intestin et du c cum La rate est hypertrophi e Nous avons fr quemment d termin le poids des 136 organes virulents employ s comme antig ne rate Ganglion m sent rique 150 a 525 cg ganglions Il est variable dans la proportion de l 3 Moyenne 300 cg avec variation en ou en Rate 50 150 cg Moyenne 90 cg avec varia de 68 cg tion en ou en de 23 cg Graphique AL Pardo des Rates pre levees chez des lapins inocules avec le Virus bovi pestique lapnis 40 Moyenne 90 cgs ce i 93 575 Sa 55 60 45 YO YT 30 85 95 00 195 NO US La 25 BO BS Lo 145 150 cg Graphique 12 Poids des Ganqlions mesenteriques proleves chez des lapins inocules avec le Virus bovi pestique lapinist
50. par l injection de 1 cm de sang dans la veine marginale de l oreille SYMPTOMA TOLOGIE La maladie type chez le lapin telle que nous allons la d crire est celle obtenue par l inoculation de sang frais par voie endoveineuse La p riode Graphique h Ropartition des temperatures minima du Soir observees chez le Lapin normal pal o Graphique Repartition des temperatures maxima du soir observees chez le lapin normal 40 5 Lo 39 5 39 33 5 132 d incubation temps s parant le moment de l inocu lation du d but de la r action thermique 1 est en moyenne de trente trois heures avec des variations allant de vingt quatre soixante heures Le signe principal de l infection est l l vation de temp rature La moyenne des maxima sur 124 lapins est de 4193 nous avons relev 400 419 dans 19 cas et 41 et plus dans 105 cas Le maximum enregistr a et de 4202 L hyperthermie moyenne par rapport la temp rature vesp rale du jour de l inoculation est de 18 La fi vre se maintient lev e jusqu la 60 heure acm de l hyperthermie minimum 24 heures maximum 96 heures puis redescend et vers la 12 heure est redevenue normale Les lapins ne gu rissent g n ralement pas de l infection et meurent au bout d un temps plus ou moins long parfois plus de deux mois 2 mais la mort dans certains cas peut tre aussi bien attribu e aux affections intercurrentes coccidiose sura jo
51. pr s la vacci nation une r action b nigne l g re hyperthermie app tit diminu ou nulle La quantit minima de mat riel frais ou dess ch pour immuniser un b uf serait de 1 mg selon J G Brotherston 1 par voie sous cutan e dans 1 cm d eau physiologique et de 2 mg en frais pour S C Cheng Avec du vaccin lyophilis dans de tr s bonnes conditions la dose pourrait tre abaiss e 1 10 de mg D apr s S C Cheng et coll 1948 la dose minima infectante pour les lapins serait de l cm d une dilution 1 100 000 de vaccin dess ch alors que la dose vaccinale minimum pour des veaux serait d environ 1 cm d une dilution 1 2 500 soit qua rante fois plus Selon J G Brotherston la D M I pour les lapins serait de 1 cm d une dilution 1 100 000e de vaccin dess ch alors que la quantit minimum vaccinale pour un b uf serait de 1 cm d une dilution 1 000e soit cent fois plus L immunit post vaccinale est tablie d apr s S C Cheng au bout de cinq jours d apr s J C Bro therston au bout de trois jours et demi 84 heures quatre jours et demi 108 heures et durerait au moins un an Les passages altern s Kabete du virus sur les bovins et les lapins semblent modifier son caract re il devient att nu pour les lapins et plus virulent pour les boeu s La cohabitation de bovins infect s vaccin s et d animaux sains n entraine pas la contamination de ces derniers
52. pro venant de la dessiccation de 1 10 mg de mat riel virulent frais La dose minima infectante est de 1 25 10 2 mg Un gramme de produit virulent frais qui contenait 100 000 doses avant dessiccation ne fournit plus que 80 000 doses apr s lyophilisation La perte par lyophilisation est donc de 20 000 doses soit 20 A AAA A ta a a iaia ei censlilte A 4 ir La dose minima infectante est de 5 10 mg lg de mat riel frais qui contenait 100 000 doses minima infectantes pour le lapin ne contient plus que 20 000 doses soit une perte de 80 000 doses La perte par lyophilisation en pr sence de s rum physiologique est de l ordre de 80 En conclusion les pertes par lyophilisation peuvent tre r duites en liminant le s rum physiologique pour la dilution et en utilisant exclusivement le sang 20 R CUP RATION DU VIRUS DANS LA VAPEUR D EAU CONDENS E AU COURS DE LA DESSIC CATION Nous avons r p t l exp rience de A L C Thorne 1953 qui r ussit d celer les virus pestiques capri nis s et lapinis s dans la vapeur d eau condens e au cours de la dessiccation de ces virus Quatre sujets inocul s en intraveineuse avec 5 cm d eau de condensation n ont pas r agi En cons quence si le virus existe ce ne peut tre qu en tr s faible quantit Ces recherches m ritent cepen dant d tre poursuivies LE PRODUIT LYOPHILIS Ainsi que nous l avons not le produit lyophilis se pr sente sous l
53. r frig ration pr alable du Waring blendor est rendue n cessaire par l chauffement appa raissant au cours des broyages effectu s la tem p rature ambiante Celle ci tant de 25 C par exemple Dakar en certaines saisons la masse du broyat est 35 C au bout de quelques minutes et les risques d alt ration du virus ne sont alors pas n gligeables Il est aussi recommand d viter le stockage prolong des organes broyer m me 20 C car la virulence peut diminuer sensiblement Le broyat est ensuite filtr sur gaze la filtration sur laine de verre coton hydrophile ne nous donne pas satisfaction les pertes d antig ne retenu par ces filtres tant trop importantes La verrerie utilis e pour la filtration est ga lement maintenue au froid avant l emploi La r partition en ampoules est pratiqu e en chambre froide raison de 2 cm de suspension par ampoule Au d but de notre exp rimentation nous avons dilu le broyat rate sang ganglions avec du s rum physiologique Celui ci diminuant la viscosit et la concentration diminuait les pertes par filtration et les erreurs de r partition au moment du pipetage de la suspension dans les ampoules soumises la dessication Cette adjonction est maintenant abandonn e la suite de la mesure des pertes de virulence par lyophilisation voir chapitre D termination des pertes par lyophilisation CONC LATION ET DESSICCATION SOUS VIDE LY
54. r la n ces sit de poss der pour les exp riences de contr le des animaux sensibles la peste normale La d tec tion de ces animaux en particulier chez les z bus d A O F reste difficile et nous cherchons actuelle ment une technique de neutralisation du virus par le sang des sujets pr vus pour les contr les afin de pouvoir tester facilement les animaux tout venants L inoculation d preuve s v re doit entra ner la mort des t moins ou l extr me rigueur le d veloppement d une peste classique Une simple hyperthermie l exclusion de signes mieux d finis d infection est pour nous insuffisante La dose vaccinale obtenue par nous avec du mat riel frais soit 1 cg qui n est pas soulignons le la dose minima vaccinale reste dix fois plus forte que celle avanc e par Brotherston 1951 1 mg 2 1 Nous sommes tr s reconnaissants M S Simp son de cet envoi Nous regrettons vivement le d part la retraite de ce confr re britannique avec lequel nous avons collabor diverses reprises dans les meilleurs conditions 2 Encore que ces r sultats soient moins nets 163 D ailleurs dans la pratique c est la dose de 1 cg qui est utilis e pour la vaccination Pour la dose vaccinale avec du mat riel lyophilis la diff rence reste la m me la dose vaccinale qui n est pas r p tons le la dose minima est pour nous de l cg celle de Brotherston 1951 de 1 mg et Purchase et coll 1
55. s 1 100 000 100 000 1 Le nombre de D M I est exprim pour 1 g sec i TABLEAU IV Dose minima infectante compar e Mat riel frais et dess ch M LANGE SANG RATE GANGLIONS de te Dr DAKAR o mm A _ Frais so osressseeseseesseseneneesesreseresese 1 000 000 100 000 100 000 100 000 152 Comparons les r sultats concernant la D M L obtenus par J Nakamura S C Cheng J Brotherston et nous m mes De la lecture de ce tableau il ressort que les pertes de virulence au gramme par lyophilisation sont loin d tre n gligeables Si l on admet que 1 g de produit sec est fourni par 4 g de produit frais il est facile de voir que J Brotaerston en partant de 1 000 000 D M au gramme de produit frais perd 97 5 en sec 1 y de produit sec tant fourni par 4 g de produit frais l op ration d butant avec 4 000 000 D M I en frais se termine 100 000 D MI en sec soit une perte de 3 900 000 D M L b Nous m mes en partant de 100 000 D M I au gramme frais nous avons une perte de 75 en effet 1 g de mat riel sec 100 000 D M I provient de 400 000 D MI en frais soit une perte de 300 000 D M I Devant ces pertes importantes par lyophilisation nous avons estim que des recherches plus appro fondies taient n cessaires pour am liorer la tech nique sinon il apparaissait tr s difficile d obtenir par lapin le nombre de doses vaccinales en sec th oriquement av
56. s de la peste bovine lyophilis et son efficacit Journ Comp Path Therap 1952 62 108 LALANNE A Prophylaxie m dicale de la peste bovine au Soudan fran ais avec le virus capripestique Bull Serv Elev Ind Animales A O F 1952 5 43 HUDSON R et WONGSONGSARN C L utili sation des porcs pour la production de virus bovipestique lapinis Brit Vet Journ 1932 106 453 Analyse Vet Rec 64 99 BERGEON P Peste bovine Richesse en virus pestique des tissus nerveux et de la maelle osseuse de veaux atteints de peste bovine exp rimentale Bull Soc Path Exot 1952 45 148 LIARTIN L A Sur les techniques d isolement et d entretien sur lapin des virus poliomy li tiques R sultats enregistr s Ann Inst Pas teur 1953 84 481 NAKAMURA J et MIYAMOTO T Avianisa tion du virus bovipestique lapinis Am Journ Vet Res 1953 14 307 DATTA S et DHANDA M R Les m thodes r centes de lutte contre la peste bovine et le probl me de son radication de l Inde ind Vet Journ 1951 27 416 Analyse in Vet Bull 1953 23 248 THORNE A L C R cup ration des virus pestiques caprinis s et lapinis s partir de la vapeur d eau condens e au cours de la dessiccation Nature Londres 1953 171 609 Analyse in Vet Bull 1953 23 411 PURCHASE H S BURDIN M L SCOTT G R et BROTHERSTON J G Les facu
57. ss en observation mort de peste le 3 8 48 id id 11 9 i 0 0 D M L ganglions m sent riques lt 0 004 mg 60 heures Typiques 68 id a id 66 id 18 id o 36 I Laiss en observation 9 id ag id D M I POPLIT 1 100 mg 149 MAT RIEL FOIE POUMON APP ILEO C CAL APP ILEO C CAL P nicilline 200 000 U I au frigidaire pendant vingt quatre heures MOELLE OSSEUSE LAPIN num ro 38 39 40 41 42 43 163 164 165 166 79 80 81 82 83 84 117 118 119 120 121 122 109 110 111 112 113 114 89 90 95 96 93 94 145 146 147 148 149 150 DATE 19 6 53 19 6 53 19 6 53 19 6 53 19 6 53 19 6 53 7 9 53 7 9 53 7 9 53 7 9 53 11 7 53 11 7 53 11 7 53 11 7 53 11 7 53 11 7 53 18 8 53 18 8 53 18 8 53 18 8 53 18 8 53 18 8 53 11 8 53 11 8 53 11 8 33 11 8 53 11 8 53 11 8 53 11 7 53 11 7 53 11 7 53 11 7 53 11 7 53 11 7 53 1 9 53 1 9 53 1 9 53 1 9 53 1 9 53 1 9 53 TABLEAU I Dose minima infectante oo a QUANTIT inocul e frais 0 4 mg 0 4 1 mg 1 10 0 1 0 01 D or me mg 0 1 0 1 l mg 0 1 0 1 0 01 0 01 0 001 0 001 0 01 0 01 0 1 TEMP RATURE avant inoculation 3898 3902 3907 3805 3901 3902 3807 3901 390 i 3899 3807 380
58. ste utilisable pendant vingt cinq mois Le virus lapinis est n anmoins plus fragile que le virus bovipestique ou le virus caprinis b CHEZ LE B EUF Au cours des premiers passages chez le lapin il n est pas rare d observer lors de l inoculation du virus au b uf des r actions plus ou moins fortes fi vre inapp tence Mais avec la souche Naka mura Ill apr s 700 passages les r actions sont faibles ou inexistantes pour la plupart des races bovines A cette r gle quelques exceptions Lee cit par J Nakamura 1953 indique que les veaux de Cor e sont encore sensibles au virus son 1 000 passage Fukusho et Riesinger avec la souche son 9008 pas sage observent sur 6 bovins japonais des r actions importantes et 2 mortalit s et sur des hollandais des r actions thermiques nettes mais pas de mortalit En r gle g n rale les signes visibles de l infec tion sont inexistants et c est l d ailleurs une des difficult s du test chez le b uf Le seul contr le r el de l tablissement de l immunit r sultant de l ino culation de virus lapinis est l injection de virus bovipestique Suivant les exp riences de J G Brotherston on observe a apr s l injection de virus lapinis le plus 127 souvent aucune r action s ce n est parfois une l g re pouss e thermique vers le 52 6e ou Te jour b la suite de l injection de virus bovipestique de contr le sept quatorze jours a
59. u de l vaporateur Un vide de 35 v s obtient en prin cipe pour une temp rature de 500 C La temp rature du produit subit un certain nombre de fluctuations r sultant des changes thermiques s tablissant entre celui ci et la chambre Elle est virulente sont r sum es dans le tableau ci dessous donn en exemple PE i E 2 SELF FREEZING TEMP RATURE TEMP RATURE ambiante du produit Temps 0 250 860 C 1m 250 C 20 C 3h 30 230 8C 5h 229 C 160C 8 h 220 C 200 C l6h 210 C 210 C SCHEMA 2 Representation sch matique du montage utiles au Laborztotre Federat de l Elevage pour la dessiccation Secondaire du Virus hovipesbigue lapinise Rampe dessiceation Ajutage metalligue Raccord Caoutehouc y EL Encernte zefrgeree Ampoule Col etre fonction de l intensit de la sublimation qui absor bant de la chaleur tend la diminuer et de la temp rature de la chambre qui sup rieure la temp rature de cong iation de la suspension viru lente tend a l chauffer On obtient ainsi deux phases le Refroidissement la sublimation tr s active absorbe plus de chaleur que n en apporte la temp rature de la chambre La temp rature du mat riel est inf rieure a 20 C 2 R chauffement la sublimation diminue d inten sit avec la diminution de la teneur en eau du mat riel Le milieu
60. ue la virulence observ e par cet auteur pour ce mat riel infectant le m lange sang rate ganglions de Dakar est dix fois moins riche en virus que le m lange sang rate ganglions de Brotherston et les ganglions de Dakar quatre quarante fois moins riches que les ganglions m sen t riques utilis s par ce dernier exp rimentateur On sait comme nous l avons relat au d but de cet article que toutes les souches de virus lapinis utilis es en Chine en Afrique etc proviennent de la souche Nakamura III Devant les r sultats moins heureux obtenus par nous avec la souche dont nous disposons nous avons pens que cette souche pouvait s tre modifi e en s att nuant Nous avons donc demand M Simpson 161 col VEAU num ro S rie C A ms RN Oo Cl mote 13 14 15 16 17 18 19 20 RACE Z bu Taurin id id id id 1d id id id el De i VACCIN le T moin id id 9 10 53 id id id id id id id id id id id id id id id id 1 Temp rature rectale au soir du 5 jour au matin du 8e jour au soir du 48 jour 2 8 id id DOSE mat riel frais A 00D cg t DOSE mat riel lyophilis O D D gt Di TABLEAU VIII gt CONTROL E N ES de Riumar OBSERVATIONS R ACTION VACCINALE E ble len cg sec 22 10 53
61. uivoques tous les organes i 0 Laiss en observation mort le 27 7 e id i En id surv cu 48 id Douteux A cause l sions quivoques 60 id id id 7156 Typiques id id D MI A ILEO C CAL 1 10 mg 2 i i gt tion thermique 0 Exp rimentation refaire e 0 id 52 0 id 0 id 6 amp 6 3 id 66 Non typiques id i i 0 i i 0 gt 0 tion thermique i 0 I y 0 0 62 heures Typiques tion thermique 0 Courbe thermique tr s irr guli re 0 Mort le 12 9 1446 0 0 1 T0 Typiques MOELLE OSSEUSE D M I ind termin e z 151 TABLEAU II Dose minima infectante compar e Mat riel frais CHENG R RSTO AKAMURA LABORATOIRE MATEREL 4 OURS DAKAR Sang 1 1 000 10 000 10 000 Rate 2 i 10 000 Ganglions 2 100 000 1 000 000 1 000 000 10 000 000 250 000 M lange sang rate gan glions 2 1 000 000 100 000 1 Le nombre de D MI est exprim pour 1 cm 2 Le nombre de D M I est exprim pour 1 g pa 0 TABLEAU III Dose minima infectante compar e Mat riel lyophilis BROTHERSTON NAKAMURA LABORATOIRE DAKAR MATERIET 1949 1951 1953 1953 M lange sang rate gan i glion
62. upe frigo rig ne voir sch ma 3 Dans un deuxi me temps on parfait la dessic cation en appliquant au mat riel le vide pousse d une pompe palette deux tages la vapeur d eau tant arr t e par un pi ge anhydride phospho rique A Hublot Vero i Resrs hi stance i y Pesistance elecbrique sl Q Electngae gt e B D hg S Da 4 D Ampoules D K R x gt el KI gt R DI DI Evaporateur Cer fageur gt Jauge de Piram 2 I Balancer Unit i Entrer dair el Vidange da Li ge Interrupteur Sensrortite Genera Lompe viob a pokles den Etage sena Representation schematique de l appareil a dessreation sous vide at frorol utihse au Laboratoire Federal de l Elevage a DAKAR Desscation primaire Chambre de Self Fr gihg el de dessieation primaire B Aegea frod bloquant la vapeur d eau dogag e en A Condenseur Compresseur alu Groupe Frigorig ne Ventilateur Dessiccation primaire Au cours de celle ci la temp rature du pi ge apr s une deux heures de fonciionnement diminue pour atteindre 500 559 Cet s y maintient jusqu la fin de l op ration Le vide augmente beaucoup plus lentement et atteint 35 40 y de Hg apr s quinze seize heures de dessiccation Le vide est videmment fonction de la tension de vapeur de la glace bloqu e au niveau du pi ge et par cons quent de la temp rature au nivea
63. upra musculaires sont dilat s les autres sent encombr s de lymphocytes et de cellules La diff rence d aspect des villosit s semble due la diff rence du si ge du pr l vement n anmoins leur chorion est l g rement d mateux coloration de Mann 25 142 Fig 3 M me pr pa ration Vue un plus fort grossissement des folli culeslympholdes du centre de ja pr paration On o tres bien la partie de deute adjacent droits On peu noter P mosration lymphocy se a le p ri foliicule de re d shabit plus r duit celui de gauche et nul pour celui du centre de Mann gt 70 143 Fig 4 M me pr paration L in lymphocytaire de la p riph rie cules les moins l s s correspo diap dese active des Iymphoc travers l pith l um intestinal situe de la figure On peut remarquer brement des canaux lymphatig des lymphocytes au milieu de coloration de Mann 70 Fig 5 Plaque de Peyer de lapin normal Remarquer l aspect de r seau que forment les cellules r ticulaires des follicules lympho des Elles sont nombreuses et nettement anastomos es Technique argentique de G Thiery 70 Lun Es RTC SX Fig 6 M me pr paration que la figure n 2 On ne trouve plus l aspect r ticul des cellules r ticulaires qui ont chapp la n crose Elles se sont transform es en macrophages de forme arrondie dl comme o
64. us ainsi obtenu permet l immunisation des buffles Virus adapt sur cobaye J A Baker J Terrence et A S Greig 1945 r ussissent l adaptation du virus bovipestique et la variante lapinis e sur cobaye Virus lapinis L infection du lapin par le virus bovipestique est recherch e par J T Edwards 1924 1927 H Jacotot 1932 J Nakamura et coll 1938 J A Baker 1944 S C Cheng 1946 introduit la m thode dans la pratique et J G Brotherston 1951 fait une tude tendue du virus au laboratoire et en brousse B LE VIRUS BOVIPESTIQUE LAPINIS lo Au laboratoire a CHEZ LE LAPIN L animal le plus convenable pour l tude du virus lapinis est le sujet m le ou femelle hors les femelles gestantes g de 4 mois 4 mois 1 2 pesant environ 1 1 500 kg 2 La race n inter vient pas La temp rature normale du lapin selon J G Bro therston est de 3893 le matin 3901 le soir Kabete Kenya L A Martin 1953 tudiant les virus polio my litiques a l Institut Pasteur de Casablanca indique que la majorit des animaux employ s par lui ont une temp rature oscillant entre 38 8 et 3908 certains se maintenant normalement autour de 400 C 1 Travaux de l Institut Japonais de Biologie Akebenocho Tachikawa Tokio 2 Nous verrons qu en r alit dans un levage bien conduit les lapins p sent 1 500 kg 2 mois Le volume moyen de sang le poids moyen de la rate et des ganglions
65. us la chaleur que l air la m me pression la tension de vapeur d eau dans le syst me variant au cours de la dessiccation il est vident que la jauge de Pirani ne constitue qu un moyen approximatif de mesure La temp rature du filament est galement fonction de la temp rature ext rieure Celle ci modifie l intensit de la d perdition calorifique du filament l suffit de poser la main sur la jauge pour que diminue l indication de vide donn e par la lecture directe du cadran Humidit r siduelle L humidit r siduelle du mat riel virulent soumis la dessiccation sous froid est appr ci e par gravim trie Le produit dess ch pes au 1 10 de mg est soumis pendant quarante huit heures l action conjugu e du vide et de la 157 chaleur La mesure est effectu e dans une tuve vide circulaire Chopin r gl e 50 et branch e sur une pompe vide un tage Cenco Un pi ge anhydride phosphorique est intercal entre l tuve et la pompe Le poids du mat riel dess ch utilis dans cette mesure est de l ordre de 1 g c est le minimum exig par les instructions du National Institute of Health L humidit r siduelle ainsi mesur e ressort pour une dessiccation sur pi ge froid de vingt deux heures 1 3 94 D TERMINATION DES PERTES PAR LYOPHILISA TION Ces pertes nous ayant paru trop importantes pour la rentabilit de la vaccination par virus sec nous avons recherch am l
66. ut es La diarrh e se manifeste assez rarement nous l avons constat e dans trois cas Sujet n 10 diarrh e 4 jours apr s inoculation mort 25 jour Sujet n 19 diarrh e 8 jours apr s inoculaion mort 4 jours et demi Sujet n 27 diarrh e jours apr s inoculation mort 6 jours et demi Nous ne faisons pas tat des signes g n raux de l mfection d butante signal s par certains tels que acc l ration respiratoire inapp tence car ils sont tr s inconstants Les r actions atypiques sont dans l ensemble assez rares elles se manifestent soit par une courbe thermique irr guli re deux clochers soit par une chute brusque apr s une pouss e f brile nette Les sujets r fractaires la maladie exp rimentale sont l exception peine 1 Diff rences enregistr es dans la p riode d incu bation suivant le mat riel utilis et la voie d intro duction a sang par voie sous cutan e la p riode d incu bation est allong e b suspension de rate fraiche en intra veineuse la p riode d incubation est nettement allong e elle s tale sur 48 120 heures 1 et non d termin e ce qui serait plus exact par la multiplication du virus dans le sang d mon tr e par sous inoculation elle serait alors de quinze heures 2 Nous avons observ des mortalit s du 7 au 18e jour Graphique Durces d Incubation observees chez le Lapin apres inoculatien L f intraveineuse
67. vent nombre d auteurs des exp riences qu lors du contr le montrent une certaine r sistance des vaccin s mais aussi de plusieurs sujets t moins sur 5 t moins par exemple 8 r sistent l infection In fine apr s avoir am lior la technique de des siccation apport un soin particulier la recherche d animaux sensibles au virus pestique normal nous avons pu obtenir des r sultats de vaccination positifs 21 veaux neufs sont divis s en 8 lots 8 sont vaccin s avec du mat riel frais 10 sont vaccin s avec du mat riel lyophilise 3 servent de t moins Tous les animaux sont prouv s treize jours apr s la vaccination par l inoculation sous cutan e d une suspension en eau physiologique de mat riel viru lent dess ch rate sang ganglion poplit ganglions m sent riques de veau pestique raison de 22 cg par animal Les r sultats obtenus sont les suivants cf Tableau VIH p 162 DISCUSSION Les exp riences concernant la dose minima vacci nale seront poursuivies au laboratoire Nos premiers r sultats ne constituent en effet que des indications Par contre les donn es obtenues dans la d termi nation des doses minima infectantes pour le lapin supportent mieux la discussion et la comparaison Rappelons ici bri vement que si le sang frais r v le une virulence quivalente celle d termin e par Cheng en 1949 et que celle des ganglions est du m me ordre de grandeur q
68. yer intestin Elles sont constitu es de follicules clos centre n cros n crose de d sint gration Les noyaux des lymphoblastes sont tous en caryorrhexis il est impossible de reconna tre les cellules r ticulaires La coloration lective de ces cellules par une m thode argentique permet de mettre en vidence les cellules r ticulaires chez le t moin mais non chez le lapin inocul La zone d migration des lymphocytes est tres l g rement ced mati e mais le nombre de cellules migratrices est l g rement diminu La diminution du nombre des lymphocytes migra teurs indique que la n crose d bute par le centre germinatif l existence de ces cellules dans la muqueuse pr cise que le ph nom ne n crotique est tr s brutal et rapide Sur les coupes minces color es dans de bonnes conditions on note que les divers follicules lym phoides de la plaque de Peyer du lapin infect ne sont pas au m me stade volutif l sionnel Certains pr sentent une n crose totale on ne peut plus distinguer le centre germinatif aucune cellule vivante n est perceptible d autres montrent une n crose localis e exclusivement au centre germi natif tandis que la zone p riph rique est le si ge d une multiplication des cellules r ticulaires mobi lis es pour la plupart prenant l aspect de macro phages Ces derniers exercent m me leur fonction phagocytaire au sein de la zone n cros e La p ri ph rie de tels follicules
69. ypertrophi e et congestionn e b les formations lymphoides plaques de Peyer sacculus rotundus appendice terminal du c cum 1 tonsilla ceecalis major qui s hypertrophient en individualisant les nodules lymphoides Les ganglions hypertrophi s sont succulents et entour s fr quemment d une exsudation s ro g la tineuse Selon S C Cheng ces l sions ne seraient pas pathognomoniques la salmonellose S typhimu rium provoquerait les m mes d sordres J G Bro therston ne retrouve pas ce micro organisme dans les l sions HISTO PATHOLOGIE Les auteurs mettent l accent sur la diminution des lymphocytes la prolif ration des cellules r ticulo endoth liales puis la n crose des centres germi natifs dans les formations lymphoides TITRAGE DU VIRUS Dose minima infectante D M I Pour J Nakamura 1 g ganglion frais contient 1 000 000 10 000 000 D M L Selon S C Cheng avec du mat riel frais l cm sang contient 1 000 10 000 D MI 1 g rate contient 10 000 100 000 D M L 1 g ganglion contient 100 000 1 000 000 D M avec du mat riel dess ch 1 g de virus contient 100 000 D MI 1 M le Professeur Bressou Directeur de l cole V t rinaire d Alfort a bien voulu nous fournir les renseignements suivants et nous l en remercions vivement Ce que les auteurs trangers appellent tonsilla c calis major correspond l appendice terminal du c cum F Lesbre et en

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