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Polo le Lapin - Entrées libres

1. Le probl me ici ne me semble pas se situer du c t des jeunes mais plut t des structures qui ne sont plus suffisantes pour les encadrer Le har c lement a toujours exist mais tait temp r et tamponn par une auto rit ou des m canismes de r gula tion qui aujourd hui se trouvent en difficult Et bien s r le passage par internet le rend encore plus facile car on n a plus de comptes rendre STOP AU CYBER HARCELEMENT personne sauf soi m me Le narcissisme n a en fait de limite que parce qu il a int gr certaines r gles ou parce qu il se rend compte que ce qu il fait finit par tre toxique pour l autre et consent en perce voir les effets Hier l existence de autorit obligeait les jeunes tre limit s dans leur expansionnisme et leur fonctionnement pulsionnel Aujourd hui la crise de l autorit tant ce qu elle est il y a une sorte de rel chement d affaiblissement de ces structures et aucune v ri table riposte n a encore t trouv e La violence spontan e d un jeune qui doit se construire ne trouve plus beaucoup de balises Je crois qu il s agit plut t de a que d une sorte de dangerosit de m chancet ou de violence nouvelle qui serait en train d apparaitre En plus le jeune peut profiter de moyens techniques ahurissants qui font que la petite rumeur qui se disait entre deux ou trois copains au caf circule aujourd hui sur tous les
2. un appel projets Ils ont aussi travaill en partenariat avec des repr sentants de la communaut scientifique et ils se sont d men s pour que l exposition soit r ellement interactive Les causes de la guerre l invasion allemande la vie dans les tranch es et plusieurs autres th mes font chacun l objet d un kiosque Des l ves d arts d expres sion ont endoss le r le des deux soldats et par t l vision interpos e lisent des extraits des carnets en lien avec les th matiques retenues Les visiteurs sont galement appel s se pencher sur une maquette des tran ch es porter le barda d un soldat manipuler casques et masques gaz n ou encore gou Exo Y ter la cuisine de DEE ANCIENS DE DOMME E SP ERME l poque DEN DESTINS DANS LA GRANDE GUERRE a Les l ves ont donn le meilleur d eux m mes se r jouit Anne FACHINAT Is ont appris travail ler en quipe s couter aller chercherles points forts de chacun tre exigeants avec eux m mes se remotiver quand c tait n cessaire Nous attendons avec impatience de partager le r sultat de ce travail de grande envergure avec tous ceux qui viendront visiter l exposition gt ENTREZ GANGITE SE P id MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 www college bonne esperance be L exposition accueillera les visi teurs la biblioth que des moines de l Abbaye de Bonne Esp rance rue Gr goire Jurion 22 Veller
3. gues dans toutes les formes d ensei gnement mais la fa on dont on les enseigne doit se diversifier m enfin la DPC annonce une valo risation de l enseignement en alter nance Un texte pr voit un contrat commun pour tous les op rateurs de l alternance notamment l IFAPME et l enseignement Cet enseigne ment doit aussi tre reconnu dans son volet de formation g n rale et citoyenne s BG ENSEIGNEMENT SUP RIEUR VINGIANE DE KEYSER la r forme de l enseignement su p rieur est entr e en application et PARES Acad mie de recherche et d enseignement sup rieur a t mise en place Il faudra tre attentif ce que l application du d cret soit conforme aux accords convenus par les n gociateurs Attention aussi l inertie engendr e par cette nouvelle structure faiti re une ventuelle lour deur de celle ci qui pourrait consti tuer un frein la proactivit de nos institutions Hautes coles et coles sup rieures des arts les emp cher d aller de lavant ou de faire des propositions concr tes d volutions dans leur secteur z la mise en uvre de la nouvelle organisation des tudes n est pas une mince affaire les questions sont nombreuses et se posent quoti diennement Nos tablissements ont besoin d tre soutenus doivent pou voir obtenir des r ponses et exercer leurs missions avec s r nit qualit et efficacit il y a bien s r la question du refi nance
4. PP tive la Biblioth que Chiroux organise un Salon du livre pour adolescents qui se d roulera les 2 et 3 novembre prochains au Th tre de Li ge Des stands d auteurs de libraires d diteurs et de biblioth ques y se ront r unis pour promouvoir la litt ra ture jeunesse Th me de cette ann e Litt rature et Musique Au menu notamment des rencontres d auteurs et des animations pour le public scolaire et le tout venant sur r servation Renseignements et r servations 04 232 86 39 ou sarah dassy provincedeliege be www bibliothequechiroux be livrado au K Pre ras kd 75 rt nvie de visiter l un ou l autre Parlement belge ou le Palais de Justice de Bruxelles C est possible pour les l ves de 6 secondaire gr ce au Centre permanent pour la citoyennet et la participation CPCP asbl d ducation permanente reconnue par la F d ration Wallonie Bruxelles L objectif de ces visites citoyennes est de permettre aux l ves de mieux appr hender les institutions de notre pays La visite du Palais de Justice est payante 75 EUR pour 25 personnes mais celles du Parlement f d ral notre photo du Parlement de la F d ration Wallonie Bruxelles du Parlement bruxellois et de la R gion Wal lonne Namur sont gratuites et peuvent se faire en pr sence d un parle mentaire vE UE Le moi les SCLEACES i maem pen LES SCIENCES omment stimuler le gout et
5. crire et lire l Enseignement catholique N 92 octobre 2014 A 7 es chantiers des f d rations Polole Lapin entr es ibres n 92 octobre 2014 Mensuel ne parait pas en juillet aout Bureau de d p t 1099 Bruxelles X N d agr ation P302221 Photo Guy LAMBRECHTS dito conomies dans les subventions ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE Un pont trop loin des soucis et des hommes entr es ibres En chantier s Octobre 2014 N 92 m 10 ann e P riodique mensuel sauf juillet et aout entrez c est ouvert ISSN 1782 4346 La r cr c est du s rieux entr es libres est la revue de a l Enseignement catholique en 14 18 exposition interactive con ue par des jeunes Communaut s francophone pour les jeunes et les autres et germanophone de Belgique F www entrees libres be LE Te parlent encore redaction entrees libres be Jodie DEVOS L cole doit ouvrir des portes sur la culture F R dacteur en chef 2 et diteur responsable 271 Conrad van de WERVE 02 256 70 30 avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles LT LE universit d t A S E Secr tariat et abonnements Voyage au c ur Noo i20 D AVL0 S Nadine VAN DAMME des relations familles cole 02 256 70 37 Regards crois s 2 Cr ation graphique Familles h t rog nes cole recompos e Anne HOOGSTOEL Les relations cole familles en d bat Membres du comit de r da
6. la soci t transmet J ajoute rais qu on a des transmissions de contenu vivant On connait l effet psychologique de la transmission d un contenu vivant d une g n ration l autre Mais on a aussi des conte nus morts Si je prends l exemple des familles o un contenu traumatique a t transmis d une g n ration l autre leur insu ce contenu mort non symbolis a des effets d vasta teurs sur les g n rations suivantes On est encombr Cela g n re des maladies psychiques graves C est a peu pr s la m me question qui se pose au niveau de l cole L cole aujourd hui transmet de toute mani re comme la famille transmet aussi Mais est ce que l cole transmet un contenu vivant nos jeunes adolescents ou est ce un contenu mort Force est de consta ter que nos adolescents quand ils parlent de contenus transmis l cole les sentent comme mor bides lls per oivent un savoir fig dont on ne sait pas quoi faire qu il va juste falloir restituer dont on ne voit pas l application concr te qu on a l impression de subir la limite on va le retenir uniquement pour plaire au prof et le lendemain on l oublie parce que a ne sert rien J ai l im pression qu on est ce tournant et que la question devient transmettre oui mais ne doit on pas r fl chir au contenu qu on transmet pour le sor tir de sa torpeur et pour qu il soit un peu plus vivant Photo CAV Aboude AD
7. me si mes parents ne sont pas du tout du milieu artistique ils m ont toujours encourag e Quand j tais petite on me disait que je chantais bien et 11 ans quand j ai commen c prendre des cours priv s Fran oise VIATOUR m a dit que j avais un mat riel int ressant partir de 6 ans j ai particip tous les ans un stage de chant chorale la semaine chantante Neufch teau C tait la semaine de l ann e que j attendais avec le plus d impatience En solf ge en revanche je n tais pas une tr s bonne l ve Pendant mes tudes su p rieures mon prof s est toujours f li cit de m avoir pouss e jusqu au bout mais il a eu du mal avec moi Des enseignants vous ont ils marqu e JD Mon professeur de musique l Institut Saint Michel II tait aussi chef de ch ur d une petite chorale de vil lage avec laquelle jai chant pendant pas mal d ann es En g n ral mes professeurs savaient que je chantais et ils taient assez encourageants Sinon je me d brouillais plut t bien l cole m me si je n aimais pas tout et tais fain ante J ai toujours r ussi avec un minimum d efforts j avais sans doute d j un peu une me d artiste Qu avez vous appris l IMEP JD Il s agit d un enseignement assez g n ral sur la musique On apprend chanter la technique vocale le r pertoire On touche aussi l analyse musicale l criture l histoire
8. ont t men es sur les bienfaits de la musique classique elle est struc tur e d veloppe des capacit s chez certains enfants les apaise les rend curieux Des gens m ont crit pour me dire qu ils avaient fait couter ma finale leur fille et qu elle avait ador Quand j tais en secondaire dans ma classe on chantait beaucoup mais c tait Jean Jacques GOLDMAN Liane FOLY Or le r le de l cole est de faire d couvrir ce genre de choses aux enfants elle doit ouvrir des portes sur la culture La musique classique c est une partie de notre histoire Quelles chanteuses actuelles admirez vous particuli rement JD J ai beaucoup d admiration pour Diana DAMRAU une soprano allemande et Ren e FLEMING une soprano am ricaine J ai aussi assez bien cout Nathalie DES SAY qui s est maintenant mise la vari t fran aise Et puis j appr cie beaucoup mes compatriotes belges quelques unes font une belle carri re Anne Catherine GILLET notamment une soprano qui chante en France en Allemagne Elle a toujours t mon mod le On a toujours quelqu un qu on admire un mod le de carri re qui inspire Et dans quelle langue pr f rez vous chanter JD J aime le fran ais en fait J at tache beaucoup d importance bien le prononcer Mon petit challenge est d essayer de faire comprendre ces textes Mais c est l allemand que je pr f re videmment il faut com prendre ce q
9. preuves externes en fin d humanit s qui posent beaucoup de questions m la mise en uvre des nouveaux programmes de la formation com mune dans l enseignement qualifiant est pr vue pour septembre 2015 en 3 et 5 ann es Il faut donc mettre sur pied des s ances d information des temps de formation des propositions d accompagnement et des outils com pl mentaires pour les enseignants Il faut aussi adapter les grilles horaires des options de base group es m le qualifiant nous occupera aussi en mati re d offre d enseignement Pour la fin janvier il s agira d laborer en concertation avec les autres r seaux pour chaque bassin d enseignement un plan de red ploiement de l offre m la r forme des titres et fonctions attendue pour septembre 2016 sup pose que l on r fl chisse sa mise en uvre Cette r forme devrait per mettre ceux qui sont int ress s par une carri re dans l enseignement de mieux comprendre quels cours ils peuvent donner et dans quelles conditions m le gouvernement s est engag r fl chir une ventuelle organisation d un enseignement sp cialis de type 8 enfants avec difficult s d appren tissage dans le secondaire orien tation int ressante selon la FESecC m les r f rentiels des langues mo dernes sont en chantier pour le 1 degr l enseignement de transition et l enseignement qualifiant Il est utile de proposer des cours de lan
10. tions la musique compter avec les mots les mots de chez moi ET APR S Cette histoire n est pas finie Plu sieurs autres villes s int ressent ou mettent en uvre cet outil de co ducation en Belgique mais aussi en Espagne en France en ltalie au Portugal au Qu bec Philippe MEIRIEU invit en juin 2013 poser une valuation r flexive sur le fruit de ces cinq ann es de recherche action indiquait les raisons de ce succ s dont l une est centrale Le danger de la lutte contre les injustices sociales c est une forme de normali sation culturelle sociale au nom d un mod le universel qui serait le seul et le bon et que l on imposerait tout le monde Vous l avez vit parce que vous avez cultiv un respect absolument exemplaire pour les par tenaires que sont les familles quelles qu elles soient Vous n avez d velopp aucun paternalisme leur gard vous n avez d velopp aucun m pris vous les avez entendues vous les avez cout es vous avez aussi consid r leurs ressources et leurs richesses et pas seulement les difficult s dans les quelles elles vivaient gt Justice est ainsi rendue toute l quipe complice de Polo le Lapin m JEAN PIERRE DEGIVES 1 Parents partenaires de l ducation Directeurs de recherche J P POURTOIS H DESMET W LAHAYE Chercheurs P COUVREUR V DELLA PIANA A HACHAT F HARDY D HORLIN M HOUX B HUM BE
11. 1400 EUR Par ailleurs le r seau de la FWB b n ficie d un cadre administratif et ouvrier sp cifique qui ne doit pas tre financ par les moyens de fonctionnement Pourquoi le Gouvernement n applique t il pas simplement le prescrit d cr tal qui pr voit que le financement public du subventionn doit atteindre 75 de celui du r seau de la FWB d s l ann e 2015 La marge d ajustement sur les moyens de fonctionnement ne se situe t elle pas l vidence de ce c t m Si le Gouvernement voulait permettre une optimisation dans l utilisation des res sources rares au plan local ne devrait il pas pr voir une marge de flexibilit portant tant sur les subventions de fonctionnement que sur les subventions traitement avec des choix pouvant voluer au fil du temps Une cole peut avoir besoin de mani re temporaire d un suppl ment de subventions pour remettre un b timent en tat ou pour r aliser une mise jour de son infrastructure informatique et didactique Elle peut galement dans une situation particuli re ou de mani re tem poraire avoir des raisons de recruter un ducateur une aide administrative ou un enseignant Dans la mesure o une concer tation est men e au plan local avec l quipe ducative une telle autonomie de d cision ne serait elle pas b n fique tant pour les l ves que pour les enseignants Les ann es qui viennent s annoncent financi rement plus difficiles q
12. de plus contemporains j aime beaucoup Benjamin BRITTEN un compositeur anglais du 20 si cle et Richard STRAUSS J adore aussi la musique de VERDI Sinon mon r ve c est l op ra j aime jouer la com die j aime cette musique Mais c est tr s difficile c est un milieu tr s compliqu On auditionne deux ans l avance la saison suivante est d j boucl e Ce que je pr f re dans la musique c est le partage avec le public Forc ment j ai beaucoup de plaisir chan ter cela me fait du bien comme un sportif qui va courir et la sensation de pl nitude qui suit Mais il y a aussi ce partage quand on arrive mouvoir quelqu un La musique classique c est un domaine un peu part Vous sentez vous en d calage par rapport aux jeunes de votre ge JD En fait beaucoup de jeunes se lancent dans la musique classique mais c est vrai qu une majorit ne l coute pas J essaie de mon c t de conseiller des morceaux qui peuvent transporter Il y a des tr sors en mu sique classique qui sont tout aussi incroyables qu un bon Led Zeppelin ou Deep Purple J aime la musique clas sique aussi parce qu on m a forc e en couter Que faudrait il faire pour que les jeunes la connaissent mieux JD Si je pouvais faire quelque chose je r int grerais la musique classique l cole d s la maternelle et le primaire en la faisant par exemple couter 1 4h tous les matins Beaucoup d tudes
13. de la musique au solf ge Cela donne des bases tr s solides mais 5 ans ce n est pas assez pour tudier le chant Aller Londres apr s c tait vraiment parfait Et que vous a apport cette exp rience Londres JD norm ment de choses En tant que musicienne je m y suis sentie murir Photo Dominique GAUL Le cursus y tait plus ax sur l instru ment principal il y avait surtout des cours de chant mais aussi de mou vement d interpr tation pour prendre conscience de son corps qui est fina lement notre instrument J ai eu l bas le d clic pour beaucoup de choses j ai d couvert des m lodies que je ne connaissais pas Que cherche t on atteindre quand on s entraine au chant JD La perfection mais on ne l atteint jamais vraiment C est tellement sub jectif chacun a son style Il faut trou ver son propre chemin vers le meilleur s entrainer s enregistrer se r couter Et partir d un certain niveau c est un travail d horloger de pr cision Qu est ce qui vous plait le plus dans le chant et quel r pertoire pr f rez vous JD J aime beaucoup MOZART qui est la puret et l l gance absolue mais qui est tr s difficile chanter Parmi les compositeurs CARTE D IDENTIT Nom DEVOS Pr nom Jodie ge 25 ans profession chanteuse i ier sa gran igne articulier se Concours Reine Elisa chant 2014 soprano de surprise beth
14. le plaisir des sciences C est la question C qui sera pos e lors de deux journ es de rencontre et de formation organis es les 5 de 13h30 17h45 et 6 de 8h30 17h novembre pro chains par la Haute cole Leonard de Vinci ENCBW Louvain la Neuve Les conf rences et ateliers qui y seront propos s sont destin s en semble de l enseignement obligatoire et ouverts tous les r seaux Ils aborderont le th me de la mod lisation des concepts scientifiques com ment construire des mod les tout au long de la scolarit Quels liens les mod les entretiennent ils avec la r alit Quelles fonctions peuvent ils prendre Quelles en sont leurs limites La participation ce colloque est gratuite R servation obligatoire sur http colloque encbw be et si on mod lisaAit D MOCRATIE ET JUSTICE L COLE GRACE AU MUSEE BELvue L e Mus e BELvue retrace les v nements marquants de l histoire de Bel gique en plongeant le visiteur dans des ambiances d poque gr ce la musique des documents historiques des extraits de films et divers objets Mais le mus e ne s arr te pas l il propose aussi aux classes de la 5 pri maire la fin du secondaire des animations d une journ e sur la d mocratie et la justice qui ont pour but de sensibiliser les jeunes la politique et aux d fis de la d mocratie L animation Demo m dia gt propose par exemple aux jeunes du 3 degr du secondair
15. libre Marie Haps Photo CAV Marie Claude BLAIS dans votre dernier livre vous affirmez que nous sommes d finitivement pass s d une soci t de transmission une soci t de connaissance Que voulez vous dire par l lui is Dans ce sch ma on a une dimension de passation culturelle entre les g n rations De fa on caricaturale on parle parfois de l cole impositive avec le maitre qui transmet des connaissances un l ve passif qui les re oit Aujourd hui on a adh r au mod le du sujet actif dans la connaissance Il s agit du mod le de la science mo derne la connaissance n est pas re ue elle est labor e par le sujet pensant Et on a transpos ce mo d le au fonctionnement de l cole entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 De ce de fait on a balay un peu rapidement tout ce qui tait de l ordre de la passation d une culture et d une tradition On s aper oit que le bascu lement de l apprendre produit des ef fets n gatifs en termes de rapport au savoir Et surtout il met en difficult un grand nombre d l ves Pouvez vous donner un exemple MCB Prenons les l ves qui n ont pas dans le milieu familial la passa tion d un certain nombre de normes et de codes C est une forme d initiation implicite transmise par les familles Elle permet aux enfants d entrer dans une d marche de construction des savoirs sans trop de difficult C
16. pour faire crise c est l cole qui est le dernier rempart Si elle c de je ne sais pas ce qui va se passer Poussons l absurde cette id e qu on d cr terait que l cole est finie et que la famille est nulle et non avenue Quelles en seraient les cons quences ns Si on bannit une des deux institu tions je pense que deux autres pren dront le relai la justice et la psychiatrie entr es libres lt N 92 a Aboude ADHAMI octobre 2014 Il faut y aller soit par la coercition soit par la m dicalisation Et en fait on y est d j Nos adolescents posent des actes qu on tiqu te comme tant d lin quants et on fait appel une coercition beaucoup plus importante Ou alors ils sont dans des enjeux de maladie Ja mais on n a eu autant de sympt mes jamais on n a invent autant de mala dies la phobie scolaire par exemple Tous les t s au moins une cole est brul e Pourquoi les adolescents brulent nos coles Pourquoi viennent ils toucher au socle de l cole Si l cole et la famille ne commu niquent pas elles vivent dans une situation un peu schizophr nique Par contre si elles se s parent pour en suite se relier on est dans l axe m me de ce qu est l adolescence se s pa rer se relier se s parer Aujourd hui nos adolescents n ont plus que l cole comme dernier rempart pour pouvoir se construire La sortie de l adoles cence dans le milieu s
17. prendre tout d un coup Ma carri re va sans doute d pendre de la mani re dont je vais la g rer pour le moment Et quels sont vos projets pour cette ann e JD Jai une opportunit l Acad mie de lOp ra comique de Paris avec deux productions d octobre janvier et d avril juin Ce sera tr s int res sant je serai avec des chanteurs d op ra confirm s et des jeunes Je ferai aussi beaucoup de rencontres et pourrai suivre des cours de chant de th tre d histoire de la musique fran aise J ai h te d y tre Et puis il y aura des r citals avec les deux pianistes avec lesquels je tra vaille Daniel THONNARD et Patrick LETERME On va essayer de faire d couvrir de la musique qui n est pas for c ment connue Je voyagerai aussi un peu gr ce au concours au Br sil en Inde en Europe Ce sera tr s enrichis sant et une ann e bien charg e m INTERVIEW ET TEXTE BRIGITTE GERARD 1 Institut sup rieur de musique et de p da gogie entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 9 10 VOYAGE AU C UR DES RELATIONS FAMILLES COLE Regards crois s 2 Comment famille et cole peuvent elles co duquer tout en pr servant chacune leur territoire sp cifique Suite de l entretien crois avec Marie Claude BLAIS philosophe de l ducation maitre de conf rences l Universit de Rouen et Aboude ADHAMI psychoth rapeute et professeur de psychologie clinique l Institut
18. son enfance la profonde blessure que fut la mort de ses parents son che min de r silience sa d couverte de l criture sa passion pour le m tier d enseignante son gout immod r et tr s clectique pour la lecture L crivaine d voile aussi son iti n raire de chr tienne la relation secr te qu elle tisse chaque matin entre criture et po sie et dessine un peu le visage du Dieu en qui elle croit L auteure affirme aussi ses attentes et ses impatiences vis vis d une glise catholique encore bien timor e dans l accueil fait aux femmes Colette NYS MAZURE tait inter venue lors de l Universit d t de l Enseignement catholique en 2013 Colette NYS MAZURE Dieu au vif Sur le chemin o Tu m esp res Diaki M diaspaul coll Dieu au vif Grands T moins 2014 DITION ienvenue un petit nouveau dans le monde de l dition reli gieuse et des sciences humaines les ditions j suites Elles sont le fruit de la fusion de trois maisons d dition belges Fid lit Lessius et Lumen Vitae Ces trois maisons continuent d exis ter sous leur propre appellation mais avec des partenariats nou veaux avec les j suites de France Par cette initiative le nouvel diteur entend insuffler une nouvelle dyna mique la recherche intellectuelle et la formation Christian HUBERT compos par 100 ans de journalisme sporti Sportspress be 2013 160 p grand fo
19. ECHERCHE L ACTION De cette premi re constatation nait l id e d une recherche action cher chant r pondre deux questions fondamentales comment ce qui est appris l cole peut il faire sens en famille Comment d ployer un parte nariat cole famille Mieux une co ducation r ellement mancipatrice Pour r pondre ces questions il convient de prendre en compte quelques r sultats de recherche as sez unanimes le poids consid rable de la famille et la pr cocit des d terminants dans la trajectoire scolaire des enfants la r ussite des enfants est mieux assur e quand leurs parents adoptent des pratiques ducatives vari es et ne remettent pas en cause l ordre social tabli parmi tous les apprentissages pri vil gi s par l cole celui du langage est central et particuli rement tou ch par l appartenance sociale des individus la fin de l cole mater nelle certains enfants maitrisent 800 mots alors que d autres en maitrisent entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 1600 voire davantage l implication des parents dans le syst me scolaire a des effets positifs d autant plus marqu s que le parte nariat se r alise pr cocement Cela tant pos on aper oit mieux le contour de la recherche action envisa g e elle s adressera au niveau d du cation pr scolaire elle concernera les familles les plus loign es des codes de l cole el
20. ECK J LECOMTE A TUTAK 2 Stimuler le langage en maternelle par un partenariat cole famille Directeurs de recherche J P POURTOIS H DESMET W LAHAYE Chercheurs V DELLA PIANA M HOUX B HUMBEECK 3 http eduquonsensemble jimdo com 4 Recherche subsidi e par la F d ration Wallonie Bruxelles 5 Parents partenaires de l ducation p 31 6 Ibid p 159 entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 19 Que va t on faire e Rte Instituteur pasteur marchand Quand l orientation de sa prog niture relevait parfois du casse t te P 20 entr es libres lt NE octobre 2014 P n Alsace aux en K un instituteur accabl consentit se faire d froqu voulut une compensatio renon ait former les esprits un d formerait les mes il y aurait un pasteu la famille ce serait Charles Charles se ee Dee ba pr f ra courir les routes sur la trace d u qui le tour Auguste se h ta d imiter le sacri fice paternel il entra dans le n goce et s en trouva bien Restait Louis qui n avait pas de pr disposition marqu e le p re s empara de ce gar on tranquille et le fit pasteur en un tour nemain Plus tard Louis poussa l ob issance jusqu engendrer son tour un pasteur Albert Schweitzer dont on sait la carri re Cependant Charles n avait pas retrouv son cuy re le beau geste du p re l avait marqu il garda toute sa vie le g
21. HAMI quelles pistes voyez vous pour en sortir Ne court on pas le risque de se soumettre l opinion des jeunes telle que vous la d crivez qu ils nous disent quelque chose qui a du sens Pour sortir un peu de cette torpeur la question de l initiation reste pour moi minemment importante Au jour hui les rites d initiation tradi tionnels n existent plus Les seuls qui restent pour les jeunes sont symbolis s par l cole C est le lieu o on leur demande de quitter la famille de se retrouver ensemble vis vis d adultes qui ont un pro jet pour eux Au bout du parcours quelque chose leur est d livr de l ordre d une place dans le social Et cela pose probl me lorsque ce parcours n aboutit pas AA Aujourd hui les seuls rites d initiation sont des ersatz de rituels obsessionnels et autor f rentiels Rituels obsessionnels parce que c est r p titif et a n aboutit pas une constitution du sujet et auto r f rentiels parce qu on ne se r f re plus la culture au mythe d origine de la culture Les adolescents et les jeunes sont livr s eux m mes dans des rituels que nous les psys appelons des conduites risques L cole est un rempart contre a parce qu elle produit encore quelque chose de l ordre de ce qui est pr vu pour des jeunes vis vis d adultes qui les attendent un moment L cole doit comprendre qu elle est initiatrice dans le sens faire ex
22. NT nr Les courts m trages peuvent tre r alis es partir d un tournage classique cam ra mais aussi d un GSM ou d un appareil photo num rique Les films seront largement diffus s au travers d une dizaine de s ances de vote public d centralis es en Wallonie et Bruxelles ainsi que sur des t l s locales partenaires En 10 ans ce concours aura rassembl des centaines de r alisateurs en herbe ou confirm s et aura suscit la r alisation de plus de 350 courts m trages Inscriptions jusqu au 16 janvier 2015 mu MEDIA D p t des vid os jusqu au 20 f vrier 2015 esee E 4 On 18 4 Formulaire d inscription t l charger sur www afilmsouverts be byle mahe d Berie bjia e ete cles Parere ia Ber De e dr re araz el de FE pute r dar Ha ly Lile phie Babie faete H pile des hram e Prae eril de e Hea D iri phe e Bea de a er Laie e La beee eeir Contact et renseignements M dia Animation av E Mounier 100 1200 Bruxelles T l 02 256 72 33 fax 02 245 82 80 entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 LLATINA ji LATE Lhufr Conrad van de WERVE RE T A UN LONG FLEUVE TRANQUILLE n dimanche de fin septembre L t est derri re nous mais l automne ne s est pas encore vraiment annonc Alors que la brume se dissipe nous arrivons ce matin sur les quais de la Lys Des bouquinistes sont derri re leurs tals guettant les passants Le soleil perce dans la ville Jentends le c
23. Plan table quant lui sur une reprise limit e de l inflation Une autre mesure actuellement en discussion vise rendre possible dans une certaine mesure et non pas rendre obligatoire la prise en charge de personnel enseignant par les subventions de fonctionnement des coles et ce pour compenser les conomies que le Gouvernement envisage d imposer sur l encadrement Cette hypoth se suscite nombre de questions notamment m Cette mesure ne risque t elle pas d amplifier un effet d viction d j tr s perceptible dans l affectation des moyens disponibles au d triment des subventions de fonctionnement et des moyens affect s aux b timents scolaires En Belgique la part du budget enseignement affect aux subventions de fonctionnement est deux fois moins le v e que dans la moyenne des pays de l Union europ enne et de l OCDE Seuls le Mexique le Portugal et l Argentine font moins bien et la participation financi re des parents y est beaucoup plus lev e m Cette mesure n est elle pas taill e sur mesure pour le r seau de la F d ration Wallonie Bruxelles o les sub ventions sont presque deux fois plus lev es que dans l enseignement subventionn Pour m moire un l ve du primaire pro m rite par an environ 500 EUR dans le subventionn et plus de 870 EUR dans le r seau organis par la FWB Pour un l ve du secondaire g n ral ces montants atteignent respectivement 780 EUR et plus de
24. SITUATIONS D INT GRATION CR ER DES SITUATIONS FOUR MOBILISER LES ACQUES Une matin e a t organis e le 22 septembre dernier par la F dESucC intitul e a recherche de la coh rence d un programme Elle a t l occa sion de pr senter la fiche guide ci contre LA COH RENCE D UN PROGRAMME EXPRIM EN ACQUIS D APPRENTISSAGE INT RRER APPROCHE PAR COMPETENCE ETE CHE QUALIT des centres de soutien d enseigne ment des structures internes de p dagogie qui sont l pour aider les en seignants se poser des questions sur leur enseignement mais aussi pour les aider collaborer entre eux faire sur quel est mon r le Quelle est ma vision des choses Suis je un expert qui a r ponse tout ou puis je faire erreur Ne pas avoir de r ponse la question d un tudiant peut tre une occasion de montrer en direct tout un auditoire comment on fait de la r solution de probl me Apprendre ce n est pas juste ing rer des trucs c est aussi chercher par soi m me Le terme cl ici c est coh rence DB Exactement Pourquoi value t on Pour la coh rence Coh rence et intention plut t qu incoh rence et intuition Le r le de l enseignant du sup rieur a chang On a de plus en plus d tudiants qui ont besoin d tre accompagn s dans leurs apprentis sages Mais attention tre centr sur l apprentissage des tudiants ne veut pas dire c
25. Saint Vith Un autre Institut Maria Goretti se trouve quant lui Angleur Isabelle BARY Zebraska ditions Luce Wilquin 2014 Avec le soutien de la F d ration Wallonie Bruxelles Isabelle Bary Zebraska n 2050 Martin LEROY 15 ans 6 mois et 22 jours re oit un trange cadeau un paquet de feuilles reli es Il croit d abord une farce car on ne lit plus de livres cette poque mais quand il d couvre sur la premi re page la d dicace mon petit z bron Marty gt il est pris d un v ritable tremblement Et le voil qui entame clandesti nement la lecture de ce texte qui d voile la vie myst rieuse et bou levers e d un enfant Haut Potentiel dans les ann es 2010 ainsi que celle de sa m re touchante et bur lesque la fois I comprend peu peu qu il nest pas tranger aux secrets bien gard s que renferme le r cit Isabelle BARY ignorait tout du monde extra ordinaire des enfants HP avant dy tre inopin ment plong e Avec tendresse humour et fantaisie Zebraska tente de d mystifier ces enfants pas comme les autres et souvent incompris Concours Gagnez un exemplaire de ce livre en participant en ligne avant le 25 novembre sur www entrees libres be gt concours Les gagnants du mois de juin sont Carine BOURG Joseph BARTHOLOME Anne Catherine FLAMAND ans ce livre Colette NYS MAZURE se confie comme elle ne l a jamais fait Elle raconte
26. ar com p tences dans le sup rieur Renseignements elfriede heinen segec be VALUATION PAR COMP TENCES CHARTE DE L VALUATION S ACEHADER EH QMNPE SUR LES PRINCIPES DE BASE DE L VALUATION LES FAMILLES DE SITUATIONS TERCER UH CHEMIH ENTRE LES SITUATIOHS PRUFESSPONNELLES ET LES SITIAATIONS D INT GRATION GLOSSAIRE EVALUER DLS ACQUIS D APFRLNTISS AGE EX LIEN AVEC LES COMP TENCES entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 17 avis de recherche 18 Pelo le Lapin C est l histoire de Polo le Lapin C est l histoire d une recherche action conduite de 2008 2013 C est l histoire d un guide sur la stimulation du langage chez les enfants de 3 5 ans par un partenariat cole famille C est l histoire d un site proposant des outils de travail aux enseignantes de maternelle Bref c est toute une histoire ette histoire commence en 2008 Une quipe de lUni versit de Mons d cide de passer l action et plus exactement la recherche action Mais quel propos Comme beaucoup de cher cheurs cette quipe fait le constat que les multiples r formes scolaires et les profondes mutations sociales n ont pas permis de limiter l effet des d terminismes qui p sent sur la tra jectoire scolaire et sociale des indivi dus Bien au contraire La situation actuelle creuse encore davantage le foss entre les familles moins favori s es et l cole DE LA R
27. ction Anne COLLET mais encore Jean Pierre DEGIVES Vinciane DE KEYSER Benoit DE WAELE H l ne GENEVROIS 7400 e Brigitte GERARD Sup rieur coh rence et intention Thierry HULHOVEN z 5 7 e Anne LEBLANC plut t qu incoh rence et intuition Patrick LENAERTS Marie No lle LOVENFOSSE avis de recherche aE Bruno MATHELART Polo le Lapin y Luc MICHIELS 3T Fran oise MIN BOL Guy SELDERSLAGH Publicit 02 256 70 30 Stop au cyber harc lement r troviseur Que va t on faire de toi entr es livres Impression Ab leo core recherche IPM Printing SA Ganshoren Dieu au vif ditions J suites Tarifs abonnements 100 ans de journalisme sportif m Concours DANS BASIQUE TOF SeEUROREr 20 Hors Europe 30 Livr do 2014 2 ans Belgique 30 M Europe 50 Hors Europe 58 service compris verser sur le compte n Visites citoyennes pour les rh tos BE74 1910 5131 7107 du SeGEC R veille moi les sciences avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles s EA r avec la mention entr es libres D mocratie et justice l cole gr ce au Mus e BELvue Une 10 dition pour le concours Films Ouverts a a PE PO sabilit de leurs auteurs Les titres intertitres et chapeaux sont hu me o u r de la r daction L humeur de Conrad van de WERVE Textes conformes aux recommandations Le CLOU de l actualit orthographiques de 1990 entr es ibres est imprim sur papier FSC entr es libre
28. de forcer un apprentissage au burin la relation devient difficile et source d angoisse La cogestion de l espace scolaire peut tre un autre danger L cole doit tre g r e par ses acteurs pas par les parents Il est donc important de montrer qu elle maitrise ce qui s y passe et que les enfants y sont en s curit y compris dans la cour de r cr ation notamment en travaillant la pr vention du harc lement avec des professionnels L orateur voque galement ce qu il E gt Y E z 2 09 appelle la police des familles Un mot interdit l cole peut tre une interjection couramment utilis e la maison Les r gles internes l cole ne valent que pour un espace d fini un cadre de r f rence parmi d autres et ne constituent pas un ju gement de ce qui se passe dans les familles Co duquer conclut il c est une collaboration cole familles dans un cadre partenarial d fini MARIE NO LLE LOVENFOSSE D APR S LE COMPTE RENDU D ALAIN DESMONS PARTICIPER MODE D EMPLOI La participation des parents l cole a t organis e en 1997 par le d cret Mission qui l article 69 a cr le Conseil de participation Zoom sur cette instance B ernard HUBIEN Secr taire g n ral de UFAPEC en a rappel entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 13 le cadre institutionnel mais aussi les conditions qui favorisent son bon fo
29. de saumon la fl che du pistolet de mon plus jeune fils Son fr re mange ses carottes Au final il y en a plus par terre que dans son estomac Un vent l ger nous accompagne pour une sieste sous un soleil g n reux La Lys vit ses derni res heures estivales Certains s adonnent des sports de glisse d autres font la cr pe depuis leur ponton priv S r nit et insouciance sont les maitres mots de notre voyage Il s ach ve de la m me mani re L crivain Karel van de WOESTIJNE disait Cette r gion s tale pr s de la paisible Lys comme un enfant repose dans les bras maternels largement ouverts Tout est dit LE GLOU DE L ACTUALIT COMP TENCES LANGAGI RES m PP 19 19
30. e cette me sure Sont sortis aussi deux d crets lun sectoriel l autre intersectoriel relatifs des dispositifs favorisant le bien tre l cole accrochage scolaire pr vention de la violence accompagnement des d marches d orientation etc Ils organisent galement le r le des diff rents ac teurs en la mati re s MNL entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 5 Quand on voque la qualit de l enseignement on pense savoirs comp tences approches p dagogiques etc Et la qualit des r cr ations alors i vous mettez deux ensei S gnants ensemble ils parlent de ce qu ils font en classe Les en fants eux parlent de ce qu ils ont v cu en r cr ation constate Jean Pol COLIN directeur de l cole fondamen tale Saint Joseph de Couvin Pour que les moments hors classe se passent bien suffit il de mettre en application un syst me de discipline clair et accept par tous Il semble rait bien que non Les r gles sont bien connues des l ves souligne le directeur Lorsqu ils ne les respectent pas ils sont sanctionn s Mais que faire avec un enfant qui a d j eu trois jours de renvoi fin octobre Comment donner aux victimes la possibilit de s exprimer Comment g rer la vio lence invisible harc lement moque rie racket Nous avons r fl chi ces questions en quipe et nous nous sommes aussi demand com ment am liorer la cour de r cr at
31. e d valuer la fiabilit des sources de d coder les messages m diatiques et d analyser les volutions de notre d mocratie Democra city Europe consiste en un jeu de r les ax sur le fonctionnement des Recevoir institutions europ ennes et une visite du Parlement europ en Justice en jeu se d roule Arlon et Neufch teau et permet aux l ves d assister e t un proc s au tribunal correctionnel et de se glisser ensuite dans la peau du L rees i res pr venu de la victime du procureur du juge de l avocat Ces animations ont t exclusivement d velopp es pour des groupes et sont en version enti rement gratuites Informations et r servations ACTA TELLE UE 2 classes par cole ou 3 si au moins une classe de l enseignement technique professionnel eduBEL Service ducatif BELvue 02 500 45 54 ou info belvue be www belvue be gt eduBEL gt Animations inscription pei UNE 10 DITION POUR LE CONCOURS u A FILMS OUVERTS ARGES Pour l interculturalite e racisme et les discriminations vous font bondir Exprimez le et racontez VAR Contre e racisme le dans un court m trage dans le cadre de l dition 2015 du concours ai e Films Ouverts organis par M dia Animation me T Deux formats sont possibles moins de six minutes ou moins d une minute suntas TH pour parler tol rance vivre ensemble dialogue interculturel lutte contre les Be uat HADJA LAHDIE pr jug s D E
32. eille les Brayeux Estinnes jusqu au 16 novembre 2014 Le w e de 14h 18h la semaine sur rendez vous Entr e gratuite Renseignements 064 31 08 08 ou visitesexpo yahoo com Facebook Deux anciens de Bonne Esp rance deux destins dans la grande guerre ilsSenparlentencore 8 JODIE DEVOS L cole doit ouvrir des portes sur la culture Que retenez vous de votre parcours scolaire Jodie DEVOS tant petite j aimais d j tout ce qui tait artistique la pein ture le dessin la musique et en se condaire jai eu la chance de fr quen ter des coles qui laissaient beaucoup de place la musique J ai d abord t l Institut Saint Michel Neufch teau et ensuite l Institut Saint Joseph Ci ney o il y avait une option artistique J ai souhait m inscrire au Conser vatoire de Ciney pour travailler avec Fran oise VIATOUR Ensuite je suis entr e l IMEPT pour faire un master complet option chant Ces cinq an n es se sont tr s bien pass es et j ai encore tudi la Royal Academy of Music de Londres pendant deux ans En rentrant en Belgique il y a un an j ai pr par le Concours Reine Elisa beth et pass l agr gation pour pouvoir enseigner en acad mie Comment avez vous d couvert que entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 vous aviez un don pour le chant JD Je ne sais pas vraiment d o a m est venu chanter tait naturel pour moi M
33. en d bat Neuf ateliers ont permis aux participants de creuser les relations entre cole et familles Echo de trois d entre eux CO DUQUER POUR EVITER DE SE CONFRONTER Co ducation voil un mot tres la mode Mais que signifie t il exactement quelles sont ses implications concr tes et comment viter les d rives Bruno HUMBEECK a abord quelques unes de ces questions lors de son atelier remier constat la co ducation P est une demande pressante adress e la fois aux parents et l cole par la soci t Mais il importe de ne pas confondre co ducation et soutien la parentalit Celui ci doit tre r serv des profession nels capables de diagnostiquer les probl mes dans la relation parents enfants et de proposer des pistes d am lioration non culpabilisantes Co duquer c est s int resser ensemble l ducation de l enfant C est donc mettre en place une discussion constructive sur ses besoins Et cela suppose qu enseignants et parents puissent faire voluer leurs repr sen tations de l autre COLLABORATION PAS SUBSTITUTION B HUMBEECK pingle quelques d rives possibles d une co ducation mal d finie L un des pi ges viter c est le co enseignement Lorsque les parents se substituent l enseignant ils sortent du r le qui est le leur Lors des devoirs domicile par exemple si le parent se sent oblig de conduire l enfant au bout du devoir
34. es l ves ont recu les codes et les sch mas de pens e le rapport l abstraction l organisation m me du temps qui sont n cessaires pour a Mais les autres sont compl tement d munis et se trouvent davantage en situation d chec Ceci expliquerait l accroissement des in galit s face l cole Alors que tout est entrepris depuis une trentaine d ann es pour favoriser la r ussite scolaire pour ai der les enfants en difficult on abou tit des r sultats contraires C est pourquoi nous nous sommes attaqu s cette question Il ne s agit pas de revenir bien s r un mod le de transmission Il s agit de r quilibrer les choses en faisant en sorte que De ce fait on a balay un peu rapidement tout ce qui tait de l ordre de la passation d une culture et d une tradition On s aper oit que le basculement de l apprendre pro duit des effets n gatifs en termes de rapport au savoir Et surtout il met en difficult un grand nombre d l ves tout ce qu on a tendance n gliger dans l cole c est dire ces savoirs d initiation l mentaire transmis par certaines familles soit transmis explicitement aux enfants qui n en b n ficient pas chez eux Aboude ADHAMI AA Je dirais pour ma part que la transmission n a pas lieu par d cision On ne d cide pas de transmettre La transmission a lieu et elle ne s arr te pas La famille continue transmettre l cole trans met
35. hercher leur plaire Il ne faut pas n cessairement changer ce que les tudiants n aiment pas mais plut t leur expliquer pourquoi vous faites ce que vous faites Il y a un travail PAGE MR CAES 8 AUDE TOMATE a F dESucC vient d diter une farde l intention des directions des coor dinations p dagogiques et des enseignants du sup rieur Ce guide vise a les clairer sur les enjeux la vision poursuivie par une approche par com p tences et les acquis d apprentissage et leur propose des d marches pour leur mise en uvre Il est organis autour de questions et illustr de sch mas et d exemples INTERVIEW ET TEXTE MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 Consultant international en d veloppement de l Enseignement sup rieur chercheur et actuellement vice recteur en charge de la qualit la Haute cole sp cialis e de Suisse occidentale En tout 7 fiches guides ont t produites Les deux premi res portent sur les acquis d apprentissage et les situations d int gration Les autres traitent des familles de situations de l valuation par comp tences de la coh rence d un programme exprim en acquis d apprentissage Une charte de l valua tion et un glossaire viennent compl ter la s rie Ce guide est le fruit d un travail collaboratif r alis par le groupe comp tences communaut de pratique issue des Hautes coles du r seau libre Il produit des m thodologies et outils utiles en lien avec l approche p
36. ion Chaque classe de la 1 maternelle la 6 primaire a travaill pour identifier les probl mes et imaginer une cour de r ve Et nous avons constat que les enfants m me les plus jeunes avaient des choses tr s pertinentes dire Parmi les probl mes relev s un ter rain de football encombrant au milieu de la cour le manque de jeux et de verdure une grille d entr e peu s curi sante des grillages inesth tiques entre les cours Pour trouver des solutions les enfants ont l aussi eu leur mot dire Toutes les classes ont notamment t invit es concevoir un jeu placer dans la cour Un travail sera r alis en classe pour organiser les jeux se r jouit J P COLIN Les enfants doivent apprendre attendre leur tour varier les jeux respecter le mat riel Nous avons aussi cr des jardins carr s en implantant des bacs fleurs et en r alisant de nouveaux parterres En novembre le projet sera compl t par la plantation de pommiers et de poiriers paliss s le long des murs La grille d en tr e a t recul e la limite de notre propri t et repens e pour plus de s curit Les grillages inesth tiques ont t supprim s ce qui a permis d agran dir sensiblement l espace de jeu Alors que la r flexion allait bon train le projet a pris une autre dimension gr ce au travail r alis par Bruno HUMBEECK psychop dagogue et chercheur l Universit de M
37. ique et Com munication du SeGEC la relance du site La Salle des Profs avec deux pr occupations principales une forme attractive et efficace et un contenu proposant une s rie de situa tions d apprentissage et d outils au b n fice des instituteurs trices en lien avec les nouveaux programmes m les chantiers habituels de produc tion d preuves interdioc saines se poursuivent m la sortie du programme de fran ais nous a amen s exploiter de mani re prioritaire les deux jours de formation obligatoires micro sur son appropriation cet effet de nom breuses formations seront assur es par des formateurs FoCEF Le ser vice de Productions p dagogiques et les conseillers p dagogiques met tront galement leur expertise dis position des coles au service de ce travail d appropriation a NOUS intensifions les collaborations entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 avec les Hautes coles en mati re de formation continu e notamment en menant ensemble une r flexion sur la formation des maitres de stage s MNL ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ERIC DAUBIE m en ce d but de l gislature on sera particuli rement attentifs un certain nombre de dossiers annonc s dans la D claration de politique communau taire DPC Parmi eux une prolon gation ventuelle du tronc commun qui bouscule les perspectives mises en place dans le cadre de l adapta tion du d cret sur le 1 degr Et les
38. le c est aussi l cole des en seignants En praticiens r flexifs ils sont conscients de leurs besoins et tablent sur le compagnonnage et la formation continue pour y r pondre Voil bien les caract ristiques de cette g n ration s accorder le droit l erreur oser avouer que l on ne sait pas toujours tout et s appuyer sur le partage de l exp rience pour progresser Apr s une centaine de minutes d changes nous repartons avec la certitude que demain des jeunes enseignants qui ont pos un choix de carri re positif vont apporter un souffle constructif nouveau et dyna miser les quipes dans lesquelles ils ont la volont de s int grer m CHRISTOPHE CAVILLOT 1 Lire les chos de trois autres ateliers dans le dossier du n 91 septembre 2014 pp 5 6 2 Union francophone des associations de parents de l enseignement catholique UNIVERSIT D T 10 DITIONS D J ue de chemin parcouru depuis 2005 ann e de lancement de la premi re Universit d t de l Enseignement catholique Le Service d tude du SeGEC avec le soutien du Service Communication vous propose cette occasion un retour en arri re en vid o Sous titr Des racines pour l avenir ce document de 10 minutes revient sur les grandes th matiques d velopp es au fil des ann es et propose quelques mo ments forts en son et en image Vous aurez l occasion d entendre ou de r en tendre une s rie de personnalit s qui
39. le le sera encore au cours d un s mi naire de deux jours avec les direc teurs d tablissement et leurs colla borateurs m dans l enseignement secondaire nous retravaillons nos dossiers p dagogiques la lumi re des travaux du Service francophone des m tiers et des qualifications SFMQ qui iden tifie des m tiers et des comp tences pour exercer ces m tiers et qui d fi nit des acquis d apprentissage nous sommes attentifs la sp cifi cit de l enseignement de promotion sociale par rapport aux autres op ra teurs de formation d adultes puisque demain nous travaillerons tous avec des r f rentiels communs nous Veillerons inscrire notre offre de formation dans les bassins de vie Elle doit donc tenir compte des besoins identifi s sur un territoire mais aussi de l offre qui existe chez les autres op rateurs dans l enseignement qua lifiant de niveau secondaire etc m au niveau de l enseignement sup rieur le d fi relever est celui de l inscription de notre enseignement dans le nouveau paysage de l en seignement sup rieur nouveau c est la question de la sp cificit de l enseignement de promotion sociale qui est pos e son positionnement par rapport aux autres op rateurs de formation et sa place en formation continu e par rapport aux Hautes coles et aux universit s a CVW 1 Secr taire g n rale ad interim CENTRES PMS SOPHIE DE KUYSSCHE a la FCPL con
40. le se concentrera sur la maitrise de la langue d enseignement Sur le terrain elle s est d roul e pendant trois ann es scolaires dans trois villes diff rentes Charleroi P ruwelz Etterbeek Au plus fort de l action 31 coles taient impliqu es Le projet a touch 2835 familles et 150 enseignantes Du costaud MAIS AVEC QUELS INSTRUMENTS C est ici que Polo le Lapin intervient dans l histoire En effet l outil principal qui a t d velopp est un ensemble de fascicules de stimulation du lan gage duquons ensemble avec Polo le Lapin Ils visent stimuler les performances langagi res de l enfant de 3 5 ans l cole et en famille Les activit s contenues dans les fascicules sont pr sent es par un personnage r current Polo le Lapin Articuler la pr sentation de flen semble des activit s autour d un per sonnage attractif permet de stimuler l envie d apprendre chez l enfant De plus Polo le Lapin qui voyage gt tour tour du milieu scolaire au milieu familial exerce une v ritable fonc tion transitionnelle pour l enfant Ce r le affectif est fondamental le personnage favorise une relation rassurante entre cole et famille et m diatise celle que l enfant entretient avec l adulte gt CONCR TEMENT Il existe 10 fascicules con us par tranche d ge et permettant une pro gressivit dans les apprentissages Ces fascicules sont constitu s de fiches A4 non
41. ment de l enseignement sup rieur Le gouvernement de la FWB en fait d ailleurs sa priorit dans la DPC Les missions allou es aux tablissements n cessitent en effet des moyens compl mentaires mais nous le savons le contexte budg taire ne s y pr te pas n cessaire ment Chaque type d enseignement sup rieur profite aujourd hui d une forme de financement diff rente un financement plus harmonis serait plus ad quat pour permettre une certaine quit entre les institutions Dans cette hypoth se il faut r fl chir t te repos e aux param tres qui entreront en ligne de compte pour cette r forme En tout cas nous ne pourrions accepter que nos institu tions soient finalement moins bien financ es qu aujourd hui enfin notons galement la question de la recherche aussi bien pour les Hautes coles que pour les ESA le dossier relatif la formation initiale ainsi que la question des nouveaux masters et de leur traitement BG ENSEIGNEMENT DE PROMOTION SOCIALE NELLY MINGELS m fil rouge cette ann e l encadre ment de nos tudiants Nous travail lons la lutte contre le d crochage et veillons ce que l adulte puisse concr tiser son projet pour aboutir la certification Nous mettrons donc l accent sur l accompagnement de ces adultes en formation La th ma tique a t abord e lors d un atelier de l Universit d t et lors de la s ance acad mique de rentr e El
42. nctionnement L une des cl s est de le concevoir comme un v ritable lien entre l quipe ducative et les parents Pour que ce lien fonctionne il faut que la relation soit fond e sur la confiance r ciproque Mais entre la loi et la r alit des coles il y a par fois plus que des nuances comme l a soulign St phane VREUX directeur d une cole fondamentale Son exp rience positive avec des parents tr s investis dans le Conseil de participa tion et porteurs de projets partag s avec les enseignants est certaine ment li e au contexte de son cole Alain KOEUNE directeur d un col l ge d enseignement secondaire qui comporte un internat a quant lui voqu les limites de cette institu tionnalisation des lieux de partici pation des parents Dans l enseigne ment secondaire particuli rement dans un contexte de grande diversit des profils socio conomiques ils se focalisent prioritairement sur le v cu scolaire de leur enfant et semblent moins motiv s par une d marche collective de participation De plus l adolescence les l ves freinent parfois l investissement pa rental dans ce type de structure sur tout les internes pour qui l cole est un lieu de vie loin du regard de la fa mille Cette r alit n est pas neuve et l quipe ducative a toujours cultiv la qualit de la communication avec les parents Dans cet esprit le Conseil de participation peut tre un
43. o t du sublime et mit son z le fabriquer de grandes circonstances avec de petits v nements Il ne songeait pas comme on voit luder la vocation familiale il souhaitait se vouer une forme att nu e de spiritualit un sacerdoce qui lui permit les cuy res Le professorat fit l affaire Charles choisit d enseigner l allemand Il soutint une th se sur Hans Sachs opta pour la m thode directe dont il se dit plus tard l inventeur pu blia avec la collaboration de M Simmonot un Deutsches Lesebuch estim fit une carri re rapide M con Lyon Paris Paris pour la distribution des prix il pronon a un discours qui eut les honneurs d un tirage part Mon sieur le Ministre Mesdames Messieurs mes chers enfants vous ne devinerez jamais de quoi je vais vous parler aujourd hui De la mu sique gt Il excellait dans les vers de circons tance Il avait coutume de dire aux r unions de famille Louis est le plus pieux Auguste le plus riche moi je suis le plus intelligent m Extrait de Jean Paul SARTRE Les Mots Gallimard 1964 1 M decin fran ais et th ologien protestant 1875 1965 Prix Nobel de la Paix en 1952 2 Po te et dramaturge allemand 1494 1576 3 Livre de lecture de textes allemands Dans l article coles piscopales 4 4 Rejoindre les populations paru dans le n 91 septembre 2014 pp 16 17 l Institut Maria Goretti qui est voqu est situ
44. ocial pour quitter la famille passe par un apprentissage du c t de l cole Dans la communica tion entre l cole et la famille il nous faut des traducteurs comme les ducateurs les agents PMS qui sont l pour tra duire un langage de part et d autre Il faut faire fructifier cela le repenser dans des dimensions nouvelles gt y lt l tre humain a trois types de r actions devant un stress que l on retrouve l cole dans la famille et chez les adolescents fuir faire face et faire le mort Dans ce moment de crise entre l cole et la famille une pre mi re r action serait la fuite le taux d absent isme de nos adolescents l cole mais aussi l absent isme des profs et la fuite des parents qui sont occup s absents au travail Autre r action faire face les adolescents charrient les profs d sorganisent le cours Certains profs se rigidifient parfois Et il y a les parents proc du riers pas d interro si le prof n a pas pr venu Troisi me r action faire le mort Les ados dont on ne tire rien qui dorment Les parents qui ne sont pas l qui nient les probl mes Et le prof qui entre en classe et qui dit Faites comme si je n tais pas l Toutes ces r actions sont humaines mais on les trouve sous forme symptomatique au sein de l cole gt LL gt M z 0 D u gt e eo O G A Les relations cole familles
45. on d lite intellectuelle un mo d le d enseignement sup rieur de masse et il s agira de permettre au jeune au terme de ses tudes sup rieures de trouver un emploi et d tre un citoyen averti qui peut participer la vie d mocratique La mission est claire et les bailleurs de fonds de cet enseignement qu ils soient priv s ou publics vont vouloir s assurer surtout en contexte budg taire diffi cile qu elle est bien atteinte D o le recours des m canismes de qualit qui impliquent d valuer ce qu on fait Qui va rendre des comptes et sur quoi DB Chaque syst me d enseigne ment sup rieur fonctionne diff rem ment d un pays l autre Il existe un cadre de r f rence europ en qui s applique aux pays de l Union europ enne et ceux qui comme la Suisse font partie de l espace europ en d enseignement sup rieur Les agences charg es de v rifier la qualit de l enseignement sup rieur entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 en Belgique l AEQES m me si elles ne font pas toutes la m me chose partent des m mes standards europ ens sur la qualit qui pr co nisent diff rents types d valuation auto valuation valuation par des experts externes m canismes de consultation interne etc L valuation peut s appliquer plusieurs niveaux d une institution et l gard de di verses prestations Il est tr s impor tant de se dire que dans l valuation
46. on de l anxi t et du stress la tol rance etc conclut J P COLIN visiblement heureux de toutes ces perspectives MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 http saintjosephcouvin be 2 voir galement en p 13 le compte rendu de l atelier qu il a anim lors de l Universit d t du SeGEC 14 18 POUR LES JEUNES ET LES AUTRES Comment comm morer 14 18 et rendre palpable un conflit priori bien loin des pr occupations des jeunes d aujourd hui Et pourquoi pas en mettant sur pied une exposition interactive gratuite et grand public ors d une visite au mus e L d Ypres mes l ves se sont exclam s et si on faisait la m me chose gt explique Anne FACHINAT professeure d histoire au Coll ge de Bonne Esp rance de Vellereille les Brayeux pr s de Binche Ce qui n tait alors qu une id e un peu folle s est mu pendant 2 ans en une aven ture passionnante pour une vingtaine de jeunes de 4 5 et 6 secondaires enseignement g n ral et technique de transition tous volontaires J aime les pousser toucher l Histoire du bout des doigts explique l enseignante J avais d j r alis un projet sur la Deuxi me guerre en lien avec la res tauration du monument en hommage aux anciens de l cole morts au com bat cette occasion des membres de leur famille m ont appris qu ils avaient conserv des crits de leurs a eux galement anciens du coll ge qui avaient
47. on est rarement dans une logique de comparaison un absolu On doit plut t valuer pour aider les gens prendre des d cisions inform es et identifier eux m mes des indicateurs pertinents en fonction des missions qu ils se sont fix es et des moyens leur disposition Concr tement que va t on valuer DB On va par exemple dans une logique d approche par com p tences demander aux quipes p dagogiques de rendre vident leur raisonnement dans la construction de leur programme dans l valuation des apprentissages dans les fa ons d enseigner pour garantir l atteinte de la mission fix e Il ne suffit pas en effet d identifier des comp tences de les mettre par crit et de dire Notre programme fait telle chose pour avoir la preuve que l tudiant a bien acquis telle comp tence au sor tir d un cours donn Dans une pers pective d valuation de la qualit il est indispensable de passer d une logique intuitive une logique inten tionnelle formalis e o les gens sont capables de documenter de montrer comment les choses se font Les enseignants sont ils pr par s cela DB Il y a un important travail de sen sibilisation des enseignants r aliser On leur demande de mettre en place des choses pour lesquelles ils n ont pas t form s Et a peut apparaitre comme du contr le plut t que de l incitation voluer dans l approche p dagogique Avec l assu
48. ons sur la pr vention de la violence dans les cours de r cr ation Lorsque B HUMBEECK intervient dans une cole le premier axe de travail est la r gula tion de la cour de r cr ation pr cise le directeur Avec son aide nous avons donc repens les diff rents espaces La cour a t divis e en plusieurs zones verte les enfants peuvent cou rir avec un ballon jaune les enfants peuvent courir sans ballon bleue on n y court pas En maternelle pas de jeux de ballon mais un endroit o les enfants peuvent circuler sur des petits v hicules Le deuxi me axe de travail est lorga nisation d un espace de parole r gul dans toutes les classes Il s agit de permettre chaque enfant de disposer d un moment de parole pour voquer ce qu il vit et g rer sans violence les conflits dans lesquels il est impliqu On y consacre environ 10 minutes par jour en maternelle et 50 par se maine en primaire Les enseignants ont suivi plusieurs formations et pour compl ter le projet de pr vention de la violence nous avons pr vu des animations dans toutes les classes avec Entraide et Fraternit Il s agira de travailler promouvoir la paix et la non violence par la d couverte de soi des autres et des m canismes qui r gissent notre soci t Nous travaille rons notamment sur la communication le respect le contr le de soi la capa cit d coute la confiance en soi et en l autre la gesti
49. ont on ne parle plus tellement et vis a vis duquel on se sent coupable nous semble lourd Et toutes les magni fiques cr ations du pass les pro ductions culturelles les progr s de l humanit on a tendance les pas ser sous silence C est a qu on a envie de trans mettre aux jeunes avec l id e qu ils vont pouvoir eux m mes travailler faire voluer cette humanit dans laquelle ils sont L il y a une grosse responsabilit des adultes On est vraiment beaucoup dans la m lanco lie et la tristesse et tr s peu dans la passion C est peut tre a qu il faut transmettre aux enseignants m ENTRETIEN GUY SELDERSLAGH ET CONRAD VAN DE WERVE 1 Le premier volet de cet entretien a t pu bli dans le n 91 septembre 2014 pp 2 3 du dossier 2 Transmettre apprendre co crit avec Mar cel GAUCHET et Dominique OTTAVI paru aux ditions Stock Cet entretien est disponible sous forme de vid o sur notre site http enseignement catholique be Traces Universit d t Il est ga lement relay en radio sur RCF metteurs de Bruxelles et Li ge rare iie ERUXELLES entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 11 Aujourd hui il est quasi impossible 20 21 ans de vivre une vie ind pen dante des parents Y a t il une raison de les quitter quand la lessive est faite quand le repas est pr t Vu cette difficult pour les adolescents de trou ver une place dans le
50. outil au ser vice de la culture d tablissement ANNE LEBLANC entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 MA FAMILLE MON ECOLE ET MOI Quel regard de futurs enseignants portent ils sur les relations familles cole Reportage lors d un atelier entretien auquel trois d entre eux participaient our Cl mence Elsa et Elliot P cette rentr e n est pas comme les autres apr s vingt ann es dans le public ils passent sur sc ne pour la premi re fois L un d entre eux termine ses cartons un autre vient peine de prendre possession de sa classe Avant le premier acte presqu en coulisse nous les interro geons sur leur parcours leur motiva tion leurs projets leurs d fis et leurs craintes Une th matique retient par ticuli rement notre attention celle de leur lien avec les parents Bien que novices ces trois jeunes gens tiennent des propos tout sim plement tourdissants de maturit d intelligence et de recul Apr s seu lement quelques stages ils ont d j clairement d limit les r les et res ponsabilit s des uns et des autres IIS partagent aussi une conviction celle que les parents doivent avant tout constituer un soutien de la sco larit sans pour autant se substituer l enseignant Jamais d contenanc s par les ques tions du public ces enseignants nous envoient des messages forts la formation initiale ne pr pare pas cette relation Qu importe L co
51. p rience de Ce n est pas seulement un savoir qu on accumule et qui n est pas suffisamment incarn Cela ne fait pas corps C est une piste pour l cole Garder l id e qu elle n est pas juste quelqu un qui apprend l enfant mais qu elle l accompagne dans un lien constitu pr vu pour faire exp rience de quelque chose Il faut qu on puisse faire sens par rapport cette exp rience C est a l initiation pour moi Marie Claude BLAIS vous abon dez dans le m me sens L cole joue t elle ce r le de rempart MCB Oui J approuve parce que que cette question des savoirs morts et des savoirs vivants est importante Mais je ne la poserais pas de la m me mani re Je pense que justement le r le des adultes des enseignants et des parents ventuellement c est de rendre vivants ces savoirs transmis par la tradition C est un peu du do maine de l impond rable mais c est quand m me li la passion la g n rosit au sens que ces m mes adultes donnent aux savoirs qu ils maitrisent eux et qu ils ont le d sir de faire passer pas forc ment de transmettre mais de faire d couvrir aux jeunes dont ils ont la charge On retrouve l l id e de responsa bilit du monde et d adh sion ce qu est le monde On est dans une si tuation de crise o on a l impression que le pass n est qu un ensemble de poids et de choses dont il faut se d barrasser Ce savoir mort d
52. particip la Premi re guerre Pour une historienne c est un diamant brut gt C est ainsi que le caporal grenadier Gr goire JURION qui a donn son nom la rue dans laquelle se trouve l cole et son cousin le brancardier Camille ESTEN ont t tir s de l ou bli par A FACHINAT et ses l ves enthousiastes l id e de mettre en lu mi re deux destins particuliers Nous avons fait connaissance avec ces deux jeunes soldats leur vie quotidienne avant la guerre puis au c ur des combats les horreurs qu ils traversent la foi profonde qui les soutient reprend A FACHINAT Mais il ne s agissait pas seulement de relater une histoire j individuelle Leur histoire qui touche les l ves par sa proximit appartient l Histoire qu ilestimportant de d couvrir aussi en lien avec les conflits actuels Dans leurs crits nous avons rep r les th matiques r currentes qui pouvaient faire l objet d une tude d une remise en contexte Nous avons aussi beau coup r fl chi la mani re de rendre les choses int ressantes et vivantes et de tirer le meilleur parti des nom breux objets v ritables t moins directs du conflit pr t s par un collectionneur passionn par la Premi re guerre gt Et on peut dire que l enseignante et ses l ves n ont pas l sin sur les moyens gr ce notamment au sou tien financier apport par la F d ration Wallonie Bruxelles en r ponse
53. r seaux sociaux C est dange reux car cela donne une caisse de r sonnance ce qui est dit eton ne sait Jamais quel contexte de struc ture psychique un tel d bordement d informations ou de propos n gatifs va atteindre Cela peut tre tr s bles sant m me meurtrier pour certains jeunes dont la structure ne permet pas d y faire face Je ne crois pas qu on puisse dire que c est a qui les m ne au suicide mais d une mani re indirecte oui sans doute L augmentation du harc lement n est mon avis que la cons quence d un fait que l on d nie beaucoup la remise en question de structures qui ont exist et que nous trouvons p rim es C est l gitime mais nous croyons un peu trop vite que cela nous dispense de continuer tre les interlocuteurs des jeunes Il faut r inventer de nouvelles structures de v ritables confrontations pour pouvoir tenir cette place Finalement ce site cr par la jeune fille pour contrer le ph nom ne de cyber harc lement peut tr s bien avoir un effet positif Si c est un jeune qui le propose ce sera audible D s que cela mane d une autorit d une g n ration diff rente c est tout de suite remis en question Les jeunes les suspectent de vouloir se m ler de ce qui ne les regarde pas Si c est l un d entre eux qui attire l attention sur ce qui est dit je crois que cela peut compenser partiellement le fait que la g n ration du dessus n arrive plus tr
54. rance qua lit on vient mettre le nez dans ce que les enseignants font depuis tr s longtemps et ils se disent On sait tout de m me faire notre m tier gt Cependant on ne les value pas en tant que sp cialistes d une discipline mais bien en tant que constructeurs de programmes d tudes dans une approche centr e sur l apprentis sage des tudiants Quand on parle de culture qualit on parle la fois de praticiens r flexifs et d organisa tion apprenante Un praticien r flexif c est quelqu un qui s interroge sur sa pratique etqui d veloppe de nouvelles connaissances et comp tences par l analyse de ce qu il fait L organisa tion apprenante elle documente ce qu elle fait explique pourquoi elle le fait comment on prend une d cision etc De cette fa on m me si les per sonnes changent l organisation peut continuer progresser Dans cette perspective la notion de travail en quipe est elle importante DB Elle est fondamentale Et c est l aussi un changement important dans le syst me d enseignement sup rieur L enseignant doit s inscrire dans un projet d quipe se soucier de savoir dans quelle mesure ce qu il enseigne est pr par ou compl t par ses coll gues Depuis un certain nombre d ann es on voit apparaitre FPPROGTE PAR COMP TENCES GUIDE M THODOLOGIQUE LESIAGQUIS D APPRENTISSAGE DES COMP TENCES AUX ACQUIS D APPRENTISSAGE UN CHEMIN BALES
55. reli es pour permettre Eduquons ensemble les mathematiques Le ch teau Bonjour je m appelle Polo le Lapin nous allons jouer ensemble l cole et la maison 1 re maternelle Version enseignants UMONS une grande souplesse dans leur uti lisation Ils sont d clin s selon deux versions m une version enseignants elle pr sente les principes et proc d s di dactiques les objectifs des activit s et expose les proc dures d valua tion sollicit es m une version parents ici prime le plaisir partag au cours d une activit ludique dans un contexte spontan et libre Ces pratiques ludo ducatives doivent pouvoir s int grer pleinement dans la vie familiale ordinaire C est cela qui permet une co du cation v ritable partir d activit s identiques l cole et la famille contri buent une m me stimulation du langage chez un enfant l une expli citement l autre implicitement L ap prentissage de la langue se r alise aussi bien l cole qu la maison La progressivit de l apprentissage que ces fascicules assurent tient compte de l volution des enfants de 3 5 ans sur les plans phonologique syntaxique et lexical En fonction de cela 10 th matiques ont t choisies avec les enseignantes qui ont parti cip la recherche action la rentr e la maison le corps la nature les couleurs les animaux les mo
56. ri de mes fils Papa on est avant vous nous sommes les premiers entonnent ils fi rement alors qu ils sont arriv s quelques minutes avant nous avec leur tante Bon Dieu quelle id e nous a pris de nous rendre ici un dimanche matin Je ne sais quelle mouche nous a piqu s pour rejoindre Gand Qui connait encore cette ville Si nos parents ou grands parents s y rendaient hier comme nous pou vons nous rendre aujourd hui Verviers ou Namur nos habitudes ont sans doute chang dans cette Belgique f d rale Les mouettes se font entendre Il est temps d embarquer sur la p niche L ancre peine lev e la douceur est d j au rendez vous Nous passons sous quelques ponts m di vaux pour sortir de la cit La campagne gantoise s ouvre nous Papa mon fr re a mis sa t te dans la chemin e du bateau gt Un cousin galement du voyage intervient au grand d sespoir de notre petit qui r cidive et reste d termin ne pas perdre son terrain de jeu Le bateau glisse sur la rivi re qui trace son sillage dans une campagne verdoyante Le vent berce aux bords les herbes et les plantes gt pour reprendre le po te Emile VERHAEREN Les villages se succ dent Sur le coup de midi nous arrivons Laethem Saint Martin qui a inspir tant d artistes peintres cette heure nous sommes surtout inspir s par notre assiette sauf la malheureuse Tante Genevi ve qui retrouve au milieu de ses crevettes et de sa tranche
57. rmat Pr face de Jacques ROGGE ancien pr sident du Comit international olympique 10 EXEMPLAIRES A GAGNER Poccasion de son 100 anniver saire l Association profession nelle belge des journalistes spor tifs publie un livre souvenir qui fait revivre l histoire de la presse sportive belge a premi re partie est consacr e L la presse sportive son origine son volution son r le et ses m dias La seconde concerne les sportifs belges leurs exploits les faits mar quants originaux ou dramatiques tels que les journalistes ont pu les d crire par la plume le micro la photo ou la cam ra Sans oublier les diff rents sportifs et sportives bel ges de l ann e la plus prestigieuse des r compenses organis e depuis 1967 par l Association Que vous soyez prof d ducation physique ou d une autre mati re ce livre abondamment illustr pourra coup s r vous int resser Pour remporter l un des 10 exem plaires mis en jeu r pondez cor rectement notre question de s lection sur www entrees libres be Bonne chance entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 21 22 243 11 2014 Biwo lo one a Pime w powi Ldalescents e Th tre de Li ge Place du XX Ao t TE LIBGE Biblioth que Chiroux Acc s gratuit Province Tide li ge vwa bibliothequisch ecen ba livradia Tel DA 32 47 80 ou O4 232 86 39 LIVR DO 2014 our la deuxi me ann e cons
58. s lt N 92 lt octobre 2014 CONOMIES DANS LES SUBVENTIONS Un pont trop loin F d ration Wallonie Bruxelles est la recherche d conomies TIENNE MICHEL pour pouvoir assurer un retour progressif de l quilibre budg DIRECTEUR G N RAL DU SEGEC taire Des montants oscillant entre 140 et 240 millions EUR ont t cit s l heure d crire ces lignes une s rie d hypoth ses de travail sont connues mais attendent d tre confirm es Ces hypoth ses concernent tant l volution de l encadrement que celle des subventions de fonctionnement D epuis le mois de juillet on sait que le Gouvernement de la 10 OCTOBRE 2014 Pour ce qui concerne les subventions il faut se rappeler que depuis deux ans des mesures de restriction ont d j t impos es report de la derni re augmentation pr vue au titre des accords de la Saint Boniface et indexation incompl te Par rapport la trajectoire attendue cet effort peut tre estim 4 Et le Gouvernement envisage actuellement de maintenir le gel de l indexation pour les ann es 2015 et 2016 Par d finition l incidence de cette mesure d pendra du rythme de l inflation au cours de cette p riode inflation cumul e depuis douze mois est nulle et m me n gative pour les deux derniers mois Mais il est difficile de pr voir l volution de ce param tre pour les mois et les ann es venir Certains conomistes parlent de d flation et le Bureau f d ral du
59. s bien se faire entendre de la g n ration du dessous Par ailleurs d s qu on interdit des contenus on passe pour quelqu un de ringard d intol rant l gard de la libert de chacun En fait aujour d hui se lib rer des chefs des pa rents est vu comme tant quelque chose de positif Mais non un enfant ne commence pas par se lib rer de ses parents Il doit d abord accep ter une s rie de choses moyennant quoi il va un jour assumer de son propre chef l opposition qu il est ca pable de tenir et trouver une voie qui lui est propre m BRIGITTE GERARD entr es libres lt N 92 lt octobre 2014 Illustration Anne HOOGSTOEL 15 16 SUP RIEUR Coh rence et intention plut t qu incoh rence et intuition L enseignement sup rieur ne cesse d voluer Une s rie de dispositifs ont t mis en place chez nous et ailleurs pour s assurer de son efficacit et de sa qualit Denis BERTHIAUME interrog l occasion d une journ e organis e par la F d ration de l Enseignement sup rieur catholique F dESuC nous rappelle avec une grande clart les raisons d tre d une valuation visant avant tout am liorer les pratiques p dagogiques D o vient cette id e d valuation de la qualit dans l enseignement sup rieur Denis BERTHIAUME Le Trait de Bologne a marqu une r elle rupture avec le pass On passe en effet d un syst me acad mique de repro ducti
60. social l cole perd leurs yeux petit petit de cette l gitimit de cette autorit D un autre c t la famille est en mu tation permanente et a t chamboul e notamment par la question de la contra ception On peut avoir du plaisir sans avoir d enfant Le probl me est que les hommes ont t fort mal pris l dedans lis ont d assurer Dans le temps il suf fisait de voir combien d enfants il y avait pour que Monsieur puisse dire qu il assure partir du moment o c tait le plaisir pour le plaisir il a fallu assu rer au lit Les hommes n ont cess de v rifier leur puissance sexuelle Et au jourd hui des psychologues f minines expliquent aux p res comment asseoir leur autorit Les hommes pensent qu il faut s parer le b b de sa m re Or le p re est un agent de lien c est lui qui garantit ce lien un tel point qu il dit la maman au b b et tout le monde que s ils veulent refusionner il inter vient C est a tre tiers r tablir le lien dans des limites La famille est en crise Dans le temps les adolescents pouvaient faire leur crise l int rieur de la famille papa et maman taient l Maintenant ils se disent qu il s agit plut t d un lieu douillet de confort Donc plus moyen de faire crise dans la famille Il faut d s lors la faire ailleurs et ils sortent dans le social Mais cela fait peur tout le monde Le seul lieu qui reste encore
61. sont intervenues lors de ces Universit s d t parmi lesquelles Marcel GAUCHET Fran ois DUBET Luc FERRY Pierre MERLE Colette NYS MAZURE C cile LADJALT et bien d autres encore visionner sur http enseignement catholique be gt Services du SeGEC gt tude gt Activit s La retranscription y est galement disponible entr es ibres interroge une personnalit du monde scolaire ou non La Libre 10 08 et 11 09 2014 but septembre une jeune A ses Namuroise mettait fin jours ne supportant plus le harc lement dont elle tait victime sur internet et plus particuli rement sur le site ask fm qui permet chacun de cracher son venin sur la personne de son choix Ce site semble exercer une r elle fascination sur les ados Alors que les sp cialistes r fl chissent cette question du cyber harc lement une adolescente de 14 ans a mis au point une interface qui permet aux auteurs de messages de relire leurs crits tout en se voyant pr senter leurs cons quences possibles Cette id e a t test e sur des dizaines de coll giens et pr s de 93 des ados auraient finalement laiss tomber leur message haineux gr ce au site L es poir de la jeune fille que son projet soit appliqu tous les r seaux so ciaux afin d endiguer le ph nom ne du cyber harc lement t vous qu en dites vous a Jean Pierre LEBRUN psychiatre et psychanalyste
62. tinue assurer divers services au b n fice des centres PMS juridique de formation continu e des agents depuis le 1 9 on est pass s de 6 13 jours de formation dont 3 obliga toires sans augmentation de budget Le Conseil pour l organisation des formations constitu de directeurs de centres et d agents PMS pr pare chaque ann e le programme de formation pour l ann e scolaire suivante en coh rence avec les be soins du terrain Le nombre d inscrip tions est en augmentation mais les limitations budg taires ne permet tront pas de donner suite aux sou haits de chaque agent d information sur l actualit politique et p dagogique d organisation d une s rie de grou pes de travail pour une r flexion commune et la production d outils r le de l agent PMS au fondamental au secondaire processus d int gra tion questions d thique etc m nous sommes face plusieurs nouveaut s d cr tales Depuis le 1 septembre le texte relatif aux mis sions des CPMS et datant de 2006 a t modifi II pr cise notamment le r le des CPMS l interface entre cole familles et l ves d un c t environnement scolaire et interve nants ext rieurs de l autre avec obligation d assurer un lien entre les diff rentes ressources utiles en fant C est une volution en phase avec les volutions soci tales et nous poursuivons la r flexion sur les applications concr tes d
63. u on chante C est le seul moyen d exprimer le sentiment du texte En fait on a pas mal de travail table avec des dictionnaires et di vers ouvrages J ai rencontr une prof qui disait que le chant c tait 30 de chant et 70 de travail table pour penser la musique la lire faire des recherches Il faut chanter la mu sique en t te Les cordes vocales font alors un micromouvement et le corps l int gre Les gens ne se doutent peut tre pas toujours du travail qu il y a der ri re l interpr tation d un chant Participer des concours a sert progresser JD Oui dans le sens o on doit repousser nos limites on doit aller jusqu au bout et m me plus loin Je me suis d ailleurs tonn e sur sc ne au Concours Reine Elisabeth En m me temps quand je r coute mes enre gistrements je trouve parfois que cela ne va pas On n est jamais satisfait de ce qu on fait Mais ce que le public per oit est totalement diff rent de ce qu on ressent Je me suis surtout ton n e au niveau de l engagement que j ai mis dans le concours L autre grosse surprise a t le 2 prix Mon objectif tait d aller en demi finale Quelles sont les r percussions de cette seconde place JD Il y a clairement un apr s Reine Elisabeth Il faut g rer les demandes la saison il y a beaucoup de r citals pour des associations priv es Il faut aussi se laisser du temps pour travail ler oser dire non ne pas
64. ue celles qui ont pr c d et le Secr tariat g n ral de l Ensei gnement catholique continuera construire ses prises de position dans un dialogue troit avec les coles qu il repr sente Les lieux pour un tel dialogue existent au SeGEC et dans ses f d rations dans les dioc ses dans les contacts r guliers avec les repr sentants des directeurs Mobilisons les m 4 En chantier s Quels seront les principaux dossiers suivre au cours de cette ann e scolaire 2014 2015 Petit tour d horizon avec les Secr taires g n raux des F d rations de l Enseignement fondamental secondaire sup rieur de promotion sociale et des Centres PMS libres ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL GODEFROID CARTUYVELS m les programmes de fran ais et maths sont dans les coles Il est n cessaire de permettre aux quipes ducatives de se les approprier Dans cette optique et afin de mieux r partir la charge de travail la sortie du programme d veil est quant elle diff r e d un an fin octobre paraitra un fascicule de math matiques con u avec les res ponsables du secteur maths du 1 degr du secondaire Il s agit d un outil sur le continuum qui reprend de la 1 maternelle la fin du 1 cycle du secondaire la progression de tous les attendus ainsi que des savoirs et savoir faire qui s y rapportent m le service de Productions p dago giques de la F dEF0oc travaille avec les services Informat

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