Le canard du réseau mars 2015
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1. souhaitant renforcer le nombre d emplois d avenir 50 000 nouveaux contrats pr vus dans la loi de finance 2015 doit comprendre que la r ussite du dispositif Emplois d avenir repose en grande partie sur la formation des jeunes Communiqu de presse de P UDES Financement du secteur toujours des incertitudes La question du financement de la loi d adaptation de la soci t au vieillissement reste enti re car elle repose sur la Casa qui est loin d tre la hauteur des enjeux Par ailleurs 2015 pourrait bien s annoncer comme une ann e blanche pour laide domicile apr s la confirmation du report au 1 janvier 2016 de l entr e en vigueur du projet de loi adopt au S nat en premi re lecture le 19 mars En ce sens la r cente augmentation de la valeur du point dans la branche d sormais tendue est loin de suffire C est pourquoi les f d rations du domicile prenant acte une nouvelle fois de la non utilisation de la Casa demandent un quatri me fonds de restructuration pour aider les services passer le cap et militent pour lui donner une double fonction une partie pour constituer un fonds de garantie pour accompagner les structures via des pr ts et une autre pour servir au d veloppement et l investissement Reste convaincre les pouvoirs publics qui l ann e derni re avaient annonc la couleur par circulaire en crivant propos du troisi me fonds d urgence Cet appui excepti2. Presse utilis e Internet TSA quotidien fr Ehpa fr Agevillagepro com Gazette sante social fr Gazettedescommunes fr ASH fr Sommaire Presse crite Actualit s sociales hebdomadaires ASH TSA Directions Le Journal du domicile Doc Domicile Association Mode d embloi Le canard du r seau ESSONNE Le r seau du bien vivre domicile La revue de presse Des id es et des initiatives Zoom culturel Du c t du r seau ISSN 2425 6153 Num ro 7 dition mensuelle mars 2015 LA REVUE DE PRESSE AUTOUR DU DOMICILE Projet de loi sur l adaptation de la soci t au vieillissement vers la fin de l agr ment Le projet de loi sur le vieillissement tant attendu par le secteur a t d battu devant le S nat les 17 18 et 19 mars Les s nateurs ont ajout dans le texte adopt en premi re lecture par l Assembl e nationale une proposition qui avait t faite dans le rapport de deux s nateurs sur l aide domicile publi en juin 2014 II s agit de mettre fin la dualit entre autorisation et agr ment mise en place partir de 2005 et la loi sur les services la personne Les s nateurs proposent un d lai de 5 ans pour progressivement passer un r gime unique d autorisation La d livrance de cette autorisation sera subordonn e un cahier des charges national et chaque service aura obligation de conclure un Contrat pluriannuel d objectifs et de moyens CPOM
3. avec l autorit de tarification Toutefois cet amendement vot par le S nat ne passera peut tre pas l tape de la seconde lecture de l Assembl e nationale En effet il est loin de faire consensus Si les f d rations du domicile non lucratives comme UNA se sont f licit s de cette initiative Synerpa le syndicat des services priv s lucratifs d nonce un article qui mettrait selon lui en danger tout le secteur associatif compris Rappelons que les deux r gimes r pondent des logiques diff rentes D un c t avec l agr ment d livr par la Direccte il s agit d encourager la cr ation d emplois De l autre l autorisation d livr e par le Conseil d partemental permet de structurer la politique de l action sociale TSA quotidien fr 11 03 2015 Le pilotage bic phale du secteur souffre d un manque criant de coordination depuis 2005 Ajoutons que la loi d adaptation de la soci t au vieillissement a t adopt e au S nat le 19 mars 2015 sans aucune voix contre le texte 178 pour 158 abstentions 0 contre D cloisonner le DEA VS pour cr er un nouveau dipl me Le Dipl me d Etat d Auxilhaire de Vie Sociale DEAVS est en cours de r vision Le nouveau dipl me devrait ouvrir des passerelles sur d autres m tiers Ainsi les DEAVS DEAMP Dipl me d Etat Aide M dico Psychologique et AESH Accompagnant des El ves en Situation de Handicap vont tre regroup s au sein d un m me tr
4. e et diminuer les risque psycho sociaux des salari s La m diation familiale est un service de la CAF ou peut tre ordonn e par un juge ASH n 2902 p 30 33 Briser l isolement des g s des visiteurs de convivialit Le Conseil g n ral de l Oise a cr depuis 2011 un service qui propose le passage d un visiteur de convivialit au domicile des personnes g es isol es Ce service a un double objectif rompre la solitude des g es ef ins rer dans l emploi des jeunes qui en sont loign s De faible niveau de qualification niveau V de l ducation nationale maximum ces jeunes sont accompagn s puis form s au dipl me d Animateur en g rontologie niveau IV Au d part recrut s comme salari s en insertion ils sont depuis l existence de cette possibilit recrut s en Emploi d avenir En 2013 les SAAD et les centres Sociaux ruraux ont rep r les personnes g es susceptibles de recevoir des visites puis ont embauch des jeunes Aujourd hui c est le CG qui a cr un service et recrute les jeunes visiteurs Les visites de 45 90 minutes permettent l accompagnant de prendre le temps de Jouer de lire voix haute de masser de mettre en place des activit s manuelles ou tout simplement de converser avec des personnes g es habitant en milieu rural et cumulant isolement g ographique et social Ce dispositif int gre une politique du Conseil g n ral plus large intitul e EHPAD hor
5. e recul culturel et historique sur une de nos pratiques professionnelles quotidiennes LA TOILETTE NAISSANCE Prendre aussi soin d elles L bei Sant panci Prendre soin des aides domicile dossier du magazine trimestriel Sant et travail n 89 janvier 2015 L aide domicile est un vrai m tier qui n est pas reconnu Au del des pr jug s sexistes car 1l s agit de femmes cela tient la fa on dont le secteur a t structur multiplicit d employeurs et de statuts conditions d emploi d grad es financement au plus juste et inadapt la r alit des t ches Sans oublier son int gration en 2005 avec la loi Borloo dans les services la personne effa ant ainsi les sp cificit s du m tier Or celui ci est complexe les salari es doivent g rer au jour le jour l volution de l tat de sant de la personne aid e l intervention d autres acteurs les contraintes pos es par le domicile comme lieu de travail Le tout pour pr server l autonomie de l usager en ne faisant pas sa place mais en l associant il s agit d une relation d aide pas d une prestation Cette r alit n est pas assez prise en compte Ces femmes qui doivent prendre soin des autres sont malmen es dans leur travail qu elles tentent de pr server parfois au prix de leur sant Il est temps de reconna tre leur r le et de cr er les conditions pour qu elles puissent aussi prendre soin d elles Des exp riences
6. est innovante en mati re d accompagnement et d animation et offre un vrai plus votre offre destination d un public fragile Nous vous invitons venir le d couvrir Pour information l Assembl e g n rale d UNA Essonne aura lieu cette ann e au second semestre Du changement chez les adh rents C line Bresson la directrice d Alv is a quitt ses fonctions pour rejoindre la direction du p le S niors du CCAS de Saint Michel sur Orge Ce dernier tant adh rent de notre r seau elle reste membre du Conseil d administration d UNA Essonne La direction de ASAMAD est actuellement assur e par int rim par Michel Onillon de la Fondation hospitali re Sainte Marie R daction et mise en page Estelle Bobineau
7. ilisation des dispositifs ressources du territoire pour ces aidants 3 La pr vention le rep rage et la gestion des risques d puisement 4 La gestion des situations sensibles A retrouver sur www anesm sante gouv fr DES IDEES ET DES INITIATIVES R soudre les conflits autour des personnes g es La m diation familiale a pour objectif de renouer les liens au sein d une famille Tr s souvent on y fait appel pour les divorces ou les s parations Mais il arrive de plus en plus de demandes autour du vieillissement d un proche m me si parfois la m diation ne peut finalement se faire car un membre de la famille ne veut pas en entendre parler Pourtant les conflits li s une d cision prendre autour d un parent g sont fr quents Les familles se d chirent quand il faut d cider d envoyer un parent en maison de retraite ou de le maintenir domicile quand 1l faut le mettre sous tutelle ou sous curatelle Les d cisions prendre et la question de la prise en charge financi re sont l occasion pour des fr res et s urs de r gler des comptes d histoires anciennes Les professionnels se retrouvent au c ur de ces conflits et sont parfois pris pour cible En effet parce qu elles sont en souffrance les familles reportent leur violence sur le personnel Pourtant tr s rares sont les professionnels qui se tournent vers la m diation familiale Cela est donc conna tre afin d en diffuser la pratiqu
8. it ASH n 2901 p 16 et TSA quotidien 13 03 2015 Les MDPH sollicit es par les personnes g es Les personnes g es sollicitent de plus en plus les MDPH selon la synth se des rapports d activit 2013 des MDPH publi e par la CNSA Les demandes de cartes d invalidit ou de stationnement ont fortement augment et sont sollicit s en moyenne par 35 de personnes de plus de 60 ans En outre 18 5 des demandes de PCH concernent cette population Avec le vieillissement de la population cette tendance devrait s accentuer et interroge de nouveau la probl matique de l automaticit entre d pendance et handicap Ce constat est r alis dans un contexte de hausse de l activit des MDPH avec une forte progression des sollicitations entre 2012 et 2013 Dans le m me temps les moyens financiers et humains au sein des structures voluent peu et mettent en difficult les quipes Les d lais de traitement des dossiers restent toutefois stables en moyenne 4 mois et demi pour les adultes et 3 mois et une semaine pour les enfants TSA quotidien fr 05 03 2015 Nouvelle publication de l ANESM Dans sa collection Recommandations de bonnes pratiques professionnelles pour les services domicile l ANESM vient de sortir un cahier consacr au Soutien des aidants non professionnels avec 4 chapitres 1 La reconnaissance de compl mentarit entre les personnes aidantes non professionnelles et les professionnels 2 La mob
9. onc commun L objectif est de permettre aux dipl m s de d tenir des comp tences communes afin de travailler aussi bien au domicile en tablissement ou en milieu scolaire et ainsi faciliter la mobilit du personnel Pour autant m me si certains l auraient souhait il ne s agit pas de d cloisonner le sanitaire et le social car les limites en termes de comp tences sont trop complexes Le nouveau dipl me devrait voir le jour pour la rentr e 2015 ou en 2016 et son nom devrait tre modifi Plut t qu auxiliaire il s agirait peut tre d introduire le terme d accompagnant A suivre Le Journal du Domicile n 67 p 6 7 Financement de la formation professionnelle Alerte sur les emplois d avenir L Union des employeurs de l conomie sociale et solidaire UDES s inqui te et alerte quant au financement du volet formation des emplois d avenir formation qui constitue un v ritable gage de r ussite et une plus value pour les jeunes concern s En effet la participation du FPSPP Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels au financement des emplois d avenir devrait baisser de moiti en 2015 seulement 10 millions d euros soit deux fois moins qu en 2014 En face les deux OPCA de l ESS Unifaf et Uniformation valuent 80 millions d euros leurs besoins pour 2015 afin d assurer le financement de la formation de ces contrats TSA quotidien fr 27 03 2015 Or le gouvernement
10. onnel n a pas vocation tre reconduit en 2015 Direction s newsletter du 26 03 2015 Les d partements confort s Alors que les lections d partementales taient en cours les d put s discutaient des pr rogatives de cet chelon local Si de nouveaux changements majeurs ne viennent pas modifier au S nat et en seconde lecture le texte pr vu les Conseils d partementaux devraient garder les m mes comp tences exceptions faites des transports scolaires d l gu s la R gion et de la comp tence g n rale leur permettant jusque l de statuer sur tous les objets d int r t d partemental dont ils taient saisis Ainsi dans la fameuse loi NOTRe adopt e en premi re lecture le 10 mars les D partements restent les chefs de file de l action sociale garants des solidarit s locales et conservent les comp tences qui rel vent de la proximit De po les transferts des comp tences d partementales vers les m tropoles se feront sur la base d un conventionnement avec accord mutuel des deux parties et transfert de plein droit si aucun accord n est trouv au 1 janvier 2017 Compromis qui satisfait l Assembl e des d partements de France La r forme devrait tre ii d finitivement adopt e d ici l t Cependant T pineuse question du financement de l action sociale par les d partements n est pas r gl e et nombre de Conseil d partementaux seront en faillite en 2016 si rien n est fa
11. relat es dans ce dossier montrent que c est possible DU COTE DU RESEAU La mobilisation du 7 mars a rassembl pr s de 250 personnes Paris Ce manque de mobilisation n a pas permis le retentissement m diatique escompt UNA Essonne souhaite organiser un rassemblement Evry le 30 mai Le conseil d administration attend l engagement de ses adh rents courrier envoy le 19 mars pour lancer sa campagne de mobilisation Les services domicile sont en danger Mobilisons nous ATTENTION IMPORTANT Nous rappelons aux 20 structures essonniennes engag es dans la premi re phase du programme de modernisation qu elles ont jusqu au 17 avril prochain pour r aliser leur diagnostic sur l outil UNApedia N oubliez pas ensuite de valoriser votre temps de travail chaque mois Une journ e de pr sentation du plan d actions sera organis e le 26 juin Paris avec les structures de toute l Ile de France Toutes les structures engag es dans la phase de diagnostic du programme doivent tre pr sentes pour d cider si elles souhaitent s engager dans la phase de d ploiement qui d butera en septembre et durera trois ans A vos agendas UNA Ile de France organise son Assembl e G n rale le 17 avril 9h30 28 place Saint Georges 75 009 PARIS UNA Seine et Marne pr sentera son offre de service UNAnimation qui peut tre d ploy e dans l Essonne gr ce chacune de vos structures Cette offre de service
12. s les murs qui est une plateforme sociale et m dico sociale port e par le d partement Cette initiative est confort e par le rapport Monalisa de lutte contre l isolement social des g s et par la lutte contre le ch mage des jeunes Il a t r compens par le prix Territoria qui distingue les initiatives innovantes des collectivit s territoriales ASH n 2900 p 22 26 Js 4 nd D Be _ s a T _ ZOOM CULTUREL De la toilette la naissance de l intime Exposition au mus e Marmottan Monet pr sent e du 12 f vrier au 5 juillet 2015 2 rue Louis Boilly 75016 Paris Mus e Marmottan Il s agit de la premi re exposition jamais d di e au th me de la toilette et de la question de l intimit travers l histoire L exposition r unit des uvres d artistes E majeurs du XV si cle aujourd hui concernant les rites de la propret leurs espaces et leurs gestuelles Dans ces uvres qui refl tent des pratiques quotidiennes qu on pourrait croire banales le public d couvrira des plaisirs et des surprises d une profondeur peu attendue comme par exemple cet ensem ble unique et tonnant de Fran ois Boucher montrant l invention de gestes et de lieux sp cifiques de toilette dans l Europe d Ancien R gime On d couvre galement qu avec le XIX si cle s affirme un renouvellement en profondeur des outils et des modes de la propret Et si nous prenions un peu d
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