Home

Mise en page 1

1. Editorial 1 Incompatibilit Litiges 2 Rendez vous a ne pas manquer 2 Secret professionnel et communication du dossier m dical Secret professionnel et communication du dossier medical tude de cas Le rabattage 5 M decin et pratiques parall les de soins Aspects d ontologiques 7 La pratique du contr le et de la pr vention du dopage ce que le m decin doit savoir de la r glementation E Lutte contre le dopage aspects d ontologiques pol La pratique de l imagerie m dicale dans le secteur prive toj Le principe de pr caution ses limites t4 Le principe de pr caution oblige exag rer la menace i 5 Mise en place d une strat gie de pr vention de l ob sit 16 Respect de la cha ne du froid pour les produits de sant 6j Mutuelle de la sant publique i Livret sant z Assistants hospitalo universitaires Obligation d exercer dans une r gion sanitaire prioritaire tej Comite technique des m dicaments te La formation des jeunes m decins est un devoir d ontologique tej La t l m decine tej Cahier de charge des tablissements sanitaires priv s po Soins m dicaux des trangers non r sidents Exportations des services de sante al valuation et accr ditation des structures sanitaires g Tarification des actes dans le secteur priv janvier 2010 4 Nouveaux bureaux des conseils r gionaux de l ordre des m decins crom y Publication
2. Es a ASSISTANTS HOSPITALO UNIVERSITAIRES OBLIGATION D EXERICE DANS UNE REGION SANITAIRE PRIORITAIRE D cret n 2009 3353 du 9 novembre 2009 compl tant le d cret n 2009 772 du 28 mars 2009 fixant le statut particulier du corps des m decins hospitalo universitaires Article premier Est ajout aux dispositions du d cret n 2009 772 du 28 mars 2009 susvis un article 19 bis ainsi qu il suit Article 19 bis Ind pendamment des dispositions de l article premier du pr sent d cret et avant de rejoindre leurs postes d affectation les assistants hospitalo universitaires en m decine sont tenus d exercer pendant une ann e dans l une des structures sanitaires publiques dans les r gions sanitaires prioritaires et dans les sp cialit s mentionn es l arr t du Premier ministre fixant les r gions sanitaires prioritaires pour l octroi de certains avantages au profit de certains corps particuliers du minist re de la sant publique y exer ant dans certaines sp cialit s Tunis le 9 novembre 2009 Informations diverses m dicaments COMITE TECHNIQUE DES MEDICAMENTS Le 7 1 2010 s est tenue sou la pr sidence du Ministre de la Sant Publique la r union du comit technique Le Ministre a rappel cette occasion les objectifs natio naux fix s lors du Conseil Minist riel Restreint CMR du 22 11 2009 savoir augmentation de la production locale de 10 par an pour faire passer la couvertu
3. noncer par circulaire interne des confr res ayant t l objet de mesures disciplinaires pour rabattage Mr A BEN AMAR Conseil R gional de l Ordre des Pharmaciens Trois exemples d infractions d nonc s l Ordre des Pharmaciens illustrent certains aspects du ph nom ne de rabattage et de concurrence d loyale les ordonnances provenant d une clinique donn e sont honor es dans une autre pharmacie parfois tr s loign e de celle ci mais dont le g rant est actionnaire de la clinique ristourne des labos install s dans les cliniques faite la clinique r ductions consentis certains clients Malheureusement les confr res ne se plaignent pas et il est difficile d apporter des preuves concr tes Par ailleurs il arrive que les malades soient orient s par leur m decin traitant vers des pharmacies bien d termin es soi disant sp cialis es dans certaines pr parations de dermatologie ou de phytoth rapie par exemple L indication en est port e au verso de l ordonnance Le comp rage m dico pharmaceutique se traduit aussi dans la disponibilit uniquement dans certaines pharmacies de m dicaments de commande ferme des produits pharmaceutiques d origine Libyenne seraient galement mis la disposition des malades vendus par certains cabinets m dicaux Dr F ELLOUMI Conseil R gional de m decins dentistes Le rabattage est un v ritable cancer qui ronge la profession Le malheur
4. on revient sur cette asc se Points de vue principes de pr caution ch re aux philosophes du XVIIIe selon laquelle un juge ment juste devrait tre d passionn Nous revendiquons un nouvel usage des motions de la peur en particulier qui ne pr serve pas de l erreur Le principe de pr caution prive la d cision publique de sa l gitimit Enfin en raison de l exag ration des motions qui le constitue il tend placer la soci t dans une situation de crise d urgence permanente comme on le constate par exemple avec la question du climat 1 d apr s F Ewald interview propos de la campagne de vaccination anti grippale H1N1 en France janvier 2010 Informations diverses Ob sit F MISE EN PLACE D UNE STRATEGIE DE PREVENTION DE L OBESITE L ob sit et les maladies associ es diab te hypertension art rielle dyslipid mie maladies cardiovasculaires can cers maladies articulaires progressent rapidement en Tunisie Cette progression est li e aux modifications des modes de vie dans le domaine de l alimentation des transports des rapports sociaux C est ainsi que la surcharge pond rale touche 71 1 des femmes et 52 1 des hommes g s de 35 70 ans Il en est de m me pour l ob sit qui affecte 36 9 des femmes de la m me tranche d ge et 14 2 des hommes la pr valence du surpoids est pass de 3 1 17 4 chez les adolescents et de 11 9 20 7 chez les adolescentes
5. que soit institu e une Charte du m decin formateur pour formaliser quelques r gles simples concernant la transmis sion des savoirs et la confraternit qui devrait pr valoir entre formateurs et form s Source www conseil national medecin fr D claration de Philippe Cathala Secr taire g n ral de l Inter Syndicat National des Internes des H pitaux de France extraits Tunis octobre 2008 LA TELEMEDECINE La t l m decine est une forme d exercice coop ratif mettant en rapport distance gr ce aux technolo gies de l information et de la communication d un cot un patient et ou des donn es m dicales perti nentes et de l autre un ou plusieurs m decins et pro fessionnels de sant et ce des fins de diagnostic de d cision de prise en charge et de traitement les r gles de la d ontologie m dicale doivent tre res pect es Elle englobe e La t l consultation r gulation m dicale ou consul tation distance d un m decin e La t l assistance m dicale acte au cours duquel un m decin assiste techniquement un confr re dis tance e La t l expertise change entre deux ou plusieurs m decins e La t l surveillance bas e sur la transmission d un ou plusieurs indicateurs physiologiques d un patient l quipe soignante Elle facilite la coop ration entre m decins elle annule l effet de l loignement et de l isolement Dans la premi r
6. DES SERVICES e Colonies de vacances familiales organisation de voyages en Tunisie et l tranger e Pr ts bancaires pour l achat de voitures travers les banques e Pr ts imm diats jusqu 1 500 000 D e Participation aux congr s Maghr bins e Participation nos s minaires et nos colloques nationaux comme conf rencier e Convention avec l assurance STAR les adh rents b n ficient de r duction sur l assurance auto e Assurance compl mentaire maladie pour les soins courants la chirurgie les examens compl mentaires le thermalisme la chirurgie dentaire les proth ses la lunetterie e Services d aide sociale sp cifiques sous forme d assistance aux personnes g es aux handicap es et aux orphelins Pour plus informations contacter la Mutuelle au 7 rue de Pologne Bab Saadoun Tunis Tel 71 564 006 71 562 079 ou t l phoner au Service des m decins Mlle Samira Draoui 98 257 630 LIVRET SANTE Livret sant est un p riodique parution mensuelle d di l information m dicale et l ducation pour la sant Il com porte de nombreuses rubriques traitant de sujets d actualit m dicale sociale culturelle suffisamment diversifi s pour qu un large public incluant les m decins y trouve int r t et motivation collaborer par des contributions personnelles pour le choix des th mes 14 Impasse de Boulogne Mutuelleville 1082 Tunis El Informations diverses
7. Pr sident Chaouki RIABI Secr taire G n ral F thi REZGUI Secr taire G n ral Adjoint Khaled BACHA Tr sorier Fadhel BEDHIEFI Membre Khalil BOUKHRIS Membre Sahbi MAALI Membre Zine Elabidine MISSAOUI Pr sident Noureddine RABHI Abdelmoumen EL ACHKHAM Imed BRAHMI Sabeur GHERIBI Abdelghani CHAABANI Wided ZAIANI Larbi LETIFI 2 Vice Pr sident Secr taire G n ral Secr taire G n ral Adjoint Tr sorier Membre Membre Membre COMMENTAIRES Ainsi la quasi totalit des conseillers est de sexe masculin Gafsa et Gab s sont les seuls bureaux compter dans leurs rangs une seule femme La moyenne d ge oscille entre 45 ans B ja et 52 5 Sfax le Conseiller le plus g a 66 ans le plus jeune 39 La r partition selon les classes d ge est comme suit 40 45 ans 18 46 50 ans 13 51 55 ans 7 56 60 ans et 7 Par ailleurs il est remarquer que ces caract ristiques d mographiques ont peu vari au fil du temps et de la courte histoire 1 res lections en 1991 des CROM tr s faible repr sentation du sexe f minin 2 au maximum dont la pr sidente du conseil une seule fois Tunis quasi sta bilit l augmentation est peu significative des moyenne m diane d ge Tableau 1 Tableau I Moyenne d ge des Conseillers pour les ann es 1991 2000 2010 B ja Tunis Sousse Sfax Gab s Gafsa Mode d exercice Pr s des trois quarts des Conseillers n 35
8. c est que ce mal vient de nous Pour en gu rir je propose de revoir l enseignement de la d ontologie au niveau des facult s adresser une lettre de sensibilisation aux confr res leur rappelant certains articles du code de d ontologie pour leur sortir de la t te l id e que la dichotomie et le rabattage sont des pratiques incontournables qui remplacent le talent et se substituent la d ontologie l thique et la solidarit professionnelle organiser une r ception pour les nouveaux install s et les informer des dangers de telles pratiques pour l avenir de la profession ne pas h siter sanctionner des confr res sur dossier bien argument impliquer les autorit s travers une meilleure communi cation l Ordre des Exercice m dical aspects d ontologiques Dr A GDOURA Pr sident du Conseil R gional de l Ordre des M decins Les plaintes que nous recevons manent le plus souvent de confr res s estimant l s s mat riellement concur rence d loyale ou moralement atteinte l honorabilit et la dignit de la profession enti re Le confr re mis en cause est invit pour une audition au conseil r gional v rification de la mat rialit des faits et du bien fond de l accusation qui est g n ralement bas e sur des arguments difficilement objectivables simplement sur des pr somptions Des membres du CROM ont m me fait l objet de menaces d
9. car le co t de l examen sur un scanner entr e de gamme est pratiquement quivalent alors que les performances diagnostiques sont nettement inf rieu res risque de surco t puisque les examens risquent d tre refaits presque toujours la charge de l Etat Exercice de l imagerie m dicale o R glementer l installation des IRM bas champs lt Itesla qui posent le probl me des performances diagnostiques lorsqu elles sont utilis es dans des appli cations qui d passent leurs possibilit s techniques Les IRM bas champ et champ mod r doivent tre utilis es conform ment aux recommandations de l ANAES dans des centres d imagerie m dicale en association avec des appareils champ lev Leurs indications sont limit es la pathologie ost o articulaire et au suivi de pathologies neurovasculaires R glementer le renouvellement des quipements Encourager les autorisations d installations d quipe ments mixtes financ s et exploit s la fois par le public et le priv EEE F LE PRINCIPE DE PR CAUTION SES LIMITES M Hessairi INSP INTRODUCTION Le principe de pr caution apparu il y a une vingtaine d ann es dans le secteur de l environnement s est rapide ment impos comme un mode de raisonnement et de gestion incontournable pour les acteurs de la s curit sanitaire Reposant sur la notion de risque potentiel et non pas sur la notion de risque av r ce principe con
10. d imagerie m dicale et d analyses biologiques doivent tre remis la demande des int ress s Article 76 Le directeur de l tablissement doit veiller la stricte application des prix et tarifs tels que d termin s par la r glementation en vigueur Projets de textes de loi SOINS MEDICAUX A DES ETRANGERS NON RESIDENTS EXPORTATIONS DES SERVICES DE SANTE Un projet de loi relatif l exportation des services de sant par l interm diaire d agences sp cialis es a t mis au point par le Minist re de la Sant Publique Le point de vue et les arguments d velopp s par l Ordre apr s consultation d experts peuvent tre m dicale le dossier m dical le devis de l acte m di cal doivent faire l objet d une communication directe sans interm diaire confidentielle respectant le secret m dical entre le patient et son m decin traitant Le m decin traitant doit assurer son patient toutes les garanties d une prise en charge conforme aux bonnes r sum s comme suit pratiques m dicales et la d ontologie L agent de voyage assure quant lui le transport le s jour h te Aucun interm diaire non m decin ne peut s interpo lier le circuit touristique ses prestations font l objet ser entre le patient et le m decin La consultation d un devis qu il pr sentera ce m me patient EVALUATION ET ACCREDITATION DES STRUCTURES SANITAIRES Un projet de l
11. des divers intervenants de la formation m dicale continue E TARIFICATION DES ACTES DANS LE SECTEUR PRIVE janvier 2010 La commission pr vue par le code de d ontologie m dicale article 42 comprenant des repr sentants du conseil national de l Ordre et des organisations professionnelles a fix la fourchette des honoraires dans le secteur priv de soins comme suit s C psy C neuro V Vs V psy V neuro V nuit Vs nuit KE KC Rn Rt Accouchement m decine de soins m decine du travail m decine de contr le 1 Expertise 20D 000 25D 000 30D 000 40D 000 35D 000 45D 000 35D 000 45D 000 C C 2 Cs Cs 2 Cpsy Cpsy 2 neuro Cneuro 2 Cx2 Cs x2 2D 500 2D 000 3D 000 7D 000 1D 000 1D 500 1D 000 1D 200 10D 000 12D 000 20D 000 24D 000 4D 000 5D 200 10D 000 13D 000 3D 000 3D 900 Forfait 1 300D 000 350D 000 Forfait 2 350D 000 400D 000 0D 220 0D 250 0D 300 0D 400 1 Vacations horaires del C x 1 5 Cx 3 par vacation horaire 2Cs 10Cs par expertise 22 A cette occasion l Ordre des m decins attire l attention des confr res sur la n cessit de se conformer aux dispositions pr vues par la loi particuli rement celles des articles 42 44 43 et 45 du code de d ontologie m dicale voir ci dessous et aussi les articles 46 et 48 Article 42 L
12. e de 2 49 ans habitant le Grand Tunis Elle comprendra des mesu res anthropom triques poids taille tour de taille tour des hanches la prise de la tension art rielle des analy ses biologiques glyc mie triglyc rid mie protoporphyri nes zinc plasmatique calc mie Les caract ristiques socio conomiques alimentaires et de modes de vie seront galement inventori s ainsi que les attitudes les percep tions et les repr sentations 2 une tude dite acteurs cl s d cideurs politiques responsables des secteurs en relation avec l alimentation et l tat de sant de la population consommateurs etc elle consiste recueillir par entretien dirig e leur avis sur les options propos es pour lutter contre l ob sit Informations diverses cha ne du froid RESPECT DE LA CHAINE DU FROID POUR LES PRODUITS DE SANTE Pour les produits pharmaceutiques les risques li s aux carts de temp rature se produisent dans les circonstan ces suivantes Lorsque la temp rature du produit se situe au dessous de 2 C ou au dessus de 8 C pendant la fabrication l embal lage le transport ou la distribution Lors de l administration de soins au patient si le produit n est pas conserv la temp rature requise Pour assurer le respect de la cha ne du froid certaines pr cautions doivent tres respect es tous les niveaux production transport stockage les bonnes pratiques
13. en l espace de 10 ans 1996 2005 Quant au diab te alors que 8 8 des hommes de 20 ans et 9 5 des femmes en taient atteints en 1996 1997 ce taux est de 17 8 des hommes et 16 5 des femmes de 35 70 ans en 2005 Les autres facteurs de risque des maladies cardiovasculai res gagnent du terrain Pr s du tiers des hommes g s de plus de 35 ans et 41 des femmes souffrent d hyperten sion art rielle L hypertriglyc rid mie affecte 30 1 des adultes de 35 70 ans alors que l hypercholest rol mie touche 5 9 des adultes du m me ge 5 des hommes et 8 1 des fem mes Enfin malgr l intensification de la lutte anti tabagique les taux de fumeurs dans la population adulte sont stables plus de 40 des hommes 1 des femmes La pr vention de la surcharge pond rale et de l ob sit est devenue prioritaire alors que dans une p riode r cente on se pr occupait essentiellement de la pr vention de pathologies carentielles malnutrition infantile an mie de la femme allaitante En vue d identifier les strat gies appropri es l Institut National de Nutrition et de Technologie Alimentaires met en uvre dans un cadre de coop ration entre institutions maghr bines et europ ennes et en troite collaboration avec des institutions nationales INSP DSSSB DMS un projet dont les composantes sont 1 une enqu te nutritionnelle elle sera men e sur un chantillon repr sentatif de la population g
14. et en particulier ses obligations concernant le secret professionnel et l ind pendance de ses d cisions Article 78 Les renseignements d ordre m dical contenus dans les dossiers m dicaux tablis par les m decins salari s ne peuvent tre communiqu s ni aux personnes autres que le m decin responsable du service m dical ni une autre administration Article 81 Outre le respect du secret professionnel le m decin du travail est tenu dans l exercice de ses fonctions de respecter scrupuleusement le secret de fabrication et en g n ral les proc d s d exploitation 1 2 Le code p nal r serve quant lui l article 254 la r v lation du secret m dical Les m decins chirurgiens et autres officiers de sant ainsi que les pharmaciens les sages femmes et toutes autres personnes d positaires par tat ou profession de secrets qu on leur confie qui hors le cas o la loi les oblige ou les autorise se porter d nonciateurs auront r v l ces secrets seront punis d un emprisonnement de 6 mois et d une amende de 120 dinars Toutefois les personnes ci dessus num r es sans tre tenues de d noncer les avortements jug s par elles criminels dont elles ont eu connaissance l occasion de l exercice de leur profession n encourent pas si elles les d noncent les peines pr vues au paragraphe pr c dent cit es en justice pour une affaire d avortement elles demeurent libres
15. exercent dans le secteur lib ral 14 sont fonctionnaires MSP 11 dont 5 hospitalo universitaires Affaires Sociales 1 m decin contr leur enfin l Ordre compte dans ses rangs un m decin du travail Sp cialistes g n ralistes Pr s de 2 3 n 31 sont des sp cialistes appartenant des sp cialit s dites chirurgicales chirurgie s 8 gyn colo gie 4 ORL 2 ou d imagerie 6 les autres sp cialit s m dicales 9 ou sociales 2 sont moins bien repr sen t es Les m decins g n ralistes sont au nombre de 17 En r sum l analyse des caract ristiques d mographiques des membres des conseils r gionaux de l Ordre montre Une pr dominance masculine tr s marqu e Une pr dominance des cat gories d ge comprise entre 40 50 ans Une forte repr sentation des m decins lib raux 73 et des sp cialistes 63 principalement ceux appartenant aux sp cialit s dites chirurgicales PUBLICATIONS REVUES VIENT DE PARAITRE la pr sentation de cas cliniques originaux SANT S CURIT TRAVAIL dit e par l Institut National de S curit au travail trimestrielle n 52 janvier 2010 avec un dossier consacr aux risques de la manutention m canique et un autre aux moyens de protection de l appareil respiratoire REVUE TUNISIENNE DE SANT MILITAIRE fond e en 1999 volume 11 n 4 d cembre 2009 avec notamment des mises au point sur l analg sie
16. guil Jall AIS ye lei lgi otiga SL ajh i ggu yulgi dipa clip icbal g ale l pii AE a yall gel es iniall an alal otile Eh all lail eoa ALI Jasi aiel gi lall gle Ge lai Sgil gaai T aE ga i a EEE PEE jai 28 ET E PE EE ae all S E EER P A ER T al iaglia ei gis yL YI pa Las daleet pyasi yulaoll alfel g Lis ygoles gi Lui gisles gill ai ail acbgll slodll dsb ya aule lga pu liny el loc ggal qulvoll ya ali k MEDECIN ET PRATIQUES PARALLELES DE SOINS ASPECTS DEONTOLOGIQUES 1 Synth se de la conf rence prononc e par le Dr F Derouiche aux 4 mes Journ es nationales de l inspection m dicale Yasmine Hammamet 15 16 et 17 d cembre 2009 Le terme de m decine s parall le s recouvre un ensem ble de produits et de pratiques qui font partie de l arsenal de ce que les uns appellent m decine traditionnelle d autres m decine douce ou alternative Cette m de cine n est pas fond e sur une approche scientifique exp rimentale syst matique Les prescriptions reposent sur des savoirs transmis travers les g n rations biens communs diverses cultures Plus de 120 disciplines entrant dans ce cadre peuvent tre inventori es parmi lesquelles on peut citer acupuncture l auriculoth rapie le recours aux alicaments et aux compl ments alimentaires l apith rapie le traitement par piq res d abeilles l aromath rapie la baln oth rapie hydroth rapie la chiro
17. l encadrement au respect de ce secret Il est des proximit s avec lesquels le m decin doit garder la distance professionnelle n cessaire Exercice de l imagerie m dicale EE LA PRATIQUE DE L IMAGERIE MEDICALE DANS LE SECTEUR PRIVE IPropositions du COM au MSP suite l tude r alis e par les Docteurs E Menif S Chtourou S Dimassi M Liouane Z Missaoui K Amamou H Turki 1 ETAT DES LIEUX 1 DEMOGRAPHIE MEDICALE Il nexiste pas de surpopulation de sp cialistes en ima gerie m dicale MSIM mais un d s quilibre dans la r partition des sp cialistes Au 31 12 2009 le nombre de sp cialistes inscrits est de 383 326 sont en activit tableau ci dessous 42 sont en qu te d installation et 13 l tranger soit 4 environ pour 100 000 contre 13 en France Par ailleurs l imagerie m dicale n est plus consid r e comme une sp cialit mais comme une discipline En effet il y a autant de sp cialit s d organe en imagerie m dicale que de sp cialit s m dicales et chirurgicales auxquelles il faut ajouter la radiologie interventionnelle avec ses diff rentes sp cialit s Le regroupement de MSIM en particulier de sp cialistes d organe n est pas encore une pratique tr s r pandue dans le secteur lib ral Celui ci outre les avantages mat riels qu il pr sente offre une garantie de qualit et de s curit pour les patients Gouvernorats Nbre sp cialistes G
18. publique du 5 novembre 1991 il fixe la liste des quipements mat riels lourds dont pour la radiologie Scanographes utilisation m dicale IRM Appareils d angiographie num ris e et de s riographie cadence rapide L arr t des minist res des finances de l conomie nationale et de la sant publique du 30 novembre 1995 largit la liste des quipements mat riels lourds et y inclut Ost odensitom tre Echo Doppler couleur Echocardiographe avec Doppler couleur Le d cret 93 1915 d finit la Clinique monodisciplinaire comme tant un tablissement de pr vention de soins curatifs et palliatifs de diagnostic d hospitalisation et de r adaptation fonctionnelle dans lequel sont dispens es des prestations caract re m dical ou chirurgical ou de gyn cologie obst trique Sont consid r s ou assimil s des cliniques monodlis ciplinaires les tablissements de soins ou de diagnos tic utilisant des quipements lourds loi 91 63 Ainsi tous les cabinets de radiologie pourraient b n fi cier d une autorisation d exploitation d une clinique monodlisciplinaire la condition de se soumettre au cahier des charges relatif aux tablissements priv s aussi bien dans ses dispositions communes que dans la d signation et les pr rogatives de la direction La multiplication des contraintes qui accompagnent l exploitation d une clinique monodisciplinaire par les MSIM incite s interro
19. sp cifiques au respect de la cha ne du froid doivent tre pr cis es Le professionnel de sant est l utilisateur final des produits de sant si ces produits ne sont pas conserv s la tem p rature requise les d viations de temp rature peuvent alt rer leur qualit Il est donc n cessaire par le contr le et l inspection ainsi que par des actions de sensibilisation de motiver les praticiens respecter les normes de stockage de distribution et d administration Les principales d viations observ es sont la surchauffe qui entra ne une d gradation des prot ines avec une modification de leur structure la cong lation avec pour cons quence une perturbation m canique le composant tant scind par les cristaux de glace avec possibilit de perte de st rilit si fissuration di contenant s paration de phases et pr cipitation de solu tions les cycles de d gel peuvent entra ner l agr gation et la lib ration de l ammoniaque des amides des prot ines et compromettre la structure ces cycles se produisent suite une exposition r p t e des temp ratures situ es au dessous de 0 5 C et au dessus de 0 5 C Actuellement la garantie de qualit des produits de sant soumis la cha ne du froid repose sur le pr jug favo Informations diverses cha ne du froid rable accord aux divers intervenants Toutefois des tex tes r glementaires doivent tre mis en place d fi
20. 1 Soyeux Y La place du principe de pr caution dans le droit de l alimentation Bulletin de l acad mie v t rinaire de France 1996 69 25 40 POINT DE VUE LE PRINCIPE DE PRECAUTION OBLIGE A EXAGERER LA MENACE En France le principe de pr caution a t entendu comme principe de responsabilit de l Etat notamment l occasion de l affaire du sang contamin et aussi de la vaccination contre la grippe H1N1 Ce principe a donc t r fl chi en fonction des responsabilit s qu il pourrait engager Il est devenu la fois un pouvantail et un principe de couverture en faire trop pourrait prot ger d une mise en cause ventuelle Par ailleurs le principe de pr caution peut tre consid r comme un processus de d lib ration qui ne pr juge pas de la d cision finale en situation d incertitude j analyse tous les param tres et j opte pour la solution la plus adap t e ou bien j interpr te le principe de pr caution en d cidant qu partir du moment o il y a une incertitude je suspends toute action j omets d agir c est la logique du moratoire Le principe de pr caution commande de donner le plus grand poids au plus petit risque Il oblige exag rer la menace mais avec le temps qui passe on d couvre que les choses ne sont pas comme on les avait imagin es il faut alors s adapter Dans une conjoncture de pr caution les politiques ne g rent pas seulement le risque objectif d
21. 2007 12 du 12 f vrier 2007 2 Demande de communication du dossier m dical for mul e par d cision de justice Quid de la demande de communication du dossier m dical appuy e par une ordonnance sur requ te 2 1 La probl matique De prime abord nous sommes confront s une situation complexe d une part une demande de divulgation du secret m dical d autre part une d cision juridictionnelle que nous sommes oblig s d ex cuter S agissant de la communication du dossier m dical le m decin peut opposer le principe du respect du secret professionnel autrement dit le secret m dical et ce conform ment ce qui a t dit S agissant de la d cision juridictionnelle la difficult est aplanie par le juge lui m me Dans la plupart des cas le juge auteur de la d cision assouplit sa d cision en deman dant au praticien de respecter les proc dures l gales Il s ensuit que le juge n oblige pas le praticien enfreindre au principe du respect du secret m dical il lui laisse la libert d agir Toutefois il ne faut pas perdre de vue que l ordonnance sur requ te est d tenue par le b n ficiaire qui va tout tenter pour la faire ex cuter 2 2 Jurisprudence de l Ordre L ordre des m decins a essay de r pondre toutes les questions soulev es et de concilier dans ses r ponses aux m decins qui ont demand un clairage le principe du respect du secret m dical et l obligation d ex cuter le
22. cins dont il a sollicit le conseil Exercice m dical aspects d ontologiques sue dal le GAYI RS p se le Luis SSL SNL Glalls gail rl 95 De SI Lair us sal ae ile SE oil Ga sell danh di g pia altl e a le ce E li LU gli ll gal aail ss 1 D AYI Gags amp agll sai Ji Ge hll illl IL 2 lost j DAlEY Jai Lagg SU se De lus SL pl Je oil au ee 3 S l ous ls Gil plans agail Lisa Qt jui Qub Gb Ge sf 8 pl LE RABATTAGE compte rendu de la r union organis e par le CROM de Sfax le 9 6 2009 Une r union interprofessionnelle organis e l initiative du CROM de Sfax et laquelle ont t convi s les repr sentants d autres Ordres pharmaciens dentistes avo cats a d battu du probl me de rabattage Il s agit d un v ritable fl au qui a pris notamment Sfax des proportions inqui tantes et extr mement nuisibles la r putation et la cr dibilit des professionnels des sec teurs susmentionn s Etaient pr sents le Conseil R gional de l Ordre des Avocats repr sent par son Pr sident Me Abdessatar YAICH le Conseil R gional de l Ordre des Pharmaciens repr sent par son Pr sident Mr Ali BEN AMAR son vice pr sident Mme Rakia FOURATI TRIKI et Mme Choumous MZOUGUI KALLEL le Conseil R gional de l Ordre des M decins Dentistes repr sent par son Pr sident Dr Fethi ELLOUMI son tr sorier Dr Mohamed ELLOUMI le Conseil R gional de l Ordre des M deci
23. de fournir leur t moignage la justice sans s exposer aucune peine 1 3 Des dispositions parses incitent ou obligent les m decins d noncer certaines maladies titre d exemple l article 7 de la loi 92 71 du 27 Juillet 1992 relative aux maladies transmissibles telle qu elle a t modifi e et compl t e par la loi n 2007 12 du 12 f vrier 2007 qui stipule La d claration des maladies pr vues l article 3 de la pr sente rev t un caract re obligatoire Elle est faite aux autorit s sanitaires par tout m decin ou biologiste qui les diagnostique ou qui en a pris connaissance quelque soit son statut ou son mode d exercice et ce selon des conditions et des formes fix es par d cret Cette d claration doit tre faite conform ment un mod le fix par arr t du ministre charg de la sant publique I 4 Quant la jurisprudence en la mati re elle est rare pour ne pas dire qu elle fait d faut M me si elles existent les d cisions juridictionnelles ne cernent pas toutes les hypoth ses certains cas restent l ombre sans aucun clairage En conclusion le secret m dical doit tre prot g et ne doit tre divulgu que si le l gislateur autorise la communication du dossier m dical ou de l information et ce dans l int r t g n ral cas de loi n 92 71 du 27 Juillet 1992 relative aux maladies transmissibles telle qu elle a t modifi e et compl t e par la loi n
24. di es Exercice de l imagerie m dicale Q IRM o L indice de besoin fran ais est de au minimum un appareil par tranche de 190 000 habi tants au maximum un appareil par tranche de 140 000 habi tants Ce qui pourrait se traduire pour la Tunisie par o 1 IRM par CHU hors quota o 1 IRM au moins par tranche de 400 000 habitants dans le secteur lib ral Scanner o L indice de besoin fran ais est de au minimum un appareil par tranche de 100 000 habi tants au maximum un appareil par tranche de 90 000 habi tants Ces normes peuvent s appliquer la Tunisie tant donn la multiplication des indications des explorations scannographiques en pratique courante et le d veloppe ment du tourisme de sant Une exception le scanner 64 barrettes dont l apport est li une activit cardiaque et vasculaire Ce qui nous incite proposer la norme de e 1 par h pital ayant une activit cardiovasculaire e 1 par clinique de plus de 60 lits ayant une activit car diovasculaire Q PET Scan les normes europ ennes sont de 1 PET Scan par 800 000 habitants Il para t appropri de rete nir ces normes en ne consid rant peut tre pas les ins tallations publiques hors quotas compte tenu du co t d acquisition de l installation et des exigences li es son fonctionnement 3 2 Les autorisations d exploitation de mat riel lourd doivent tre d livr es la condition que l acc s l qui pemen
25. e tape d une strat gie nationale visant promouvoir la t l m decine la priorit pour rait tre accord e aux applications de t l consulta tion et de t l expertise qui utilisent la visioconf rence ou la t l transmission d images accompagn es de donn es m dicales par exemple en radiologie neurologie neurochirurgie ainsi qu la mise en place d un dossier m dical lectronique s curis La t l m decine tant bas e sur une mise en compl mentarit de comp tences tout projet de t l m de cine comporte un volet relatif la formation L objectif de cette formation est de faciliter la ma trise des outils permettant le recueil la gestion de la communication des informations cela dans les meil leures conditions de s curit au b n fice du patient Les responsabilit s engag es dans l acte de t l m decine ont un fondement diff rent selon que l acte est r alis entre des tablissements publics de sant ou entre des tablissements de sant priv s ou entre m decins lib raux partir de leurs cabinets et tablis sements de sant Ainsi une situation juridique nou velle en droit m dical r sulte de cet exercice coop ratif de la m decine par des professionnels de sant de statuts et de modes d exercice diff rents Quant la situation du demandeur de prestations m dicales par le biais d un tchat ou d un forum laquelle praticiens lib raux et hosp
26. e dans le traitement de l tat pathologique pr c dant ou actuel du demandeur de l autorisation LE D CRET N 2008 3937 JORT N 105 30 12 2008 tablit les crit res et les modalit s de pr l vement des chantillons biologiques Le pr l vement des chantillons biologiques urines y compris chez les animaux ob it un rituel pr cis objet du d cret L Agence organise des formations pour les person nels dont les m decins charg s de ce contr le RE LEE DE LE ee D I CE EE ILE EE IT On LUTTE CONTRE LE DOPAGE ASPECTS DEONTOLOGIQUES En ao t 2007 est publi au JORT le texte de la loi relative la lutte contre l usage de produits m tho des illicites des fins de dopage par les pratiquants d une activit sportive et physique exerc e dans le cadre ou en dehors d une comp tition A cette fin il est cr e un tablissement public l Agence Nationale de Lutte contre le Dopage dont la mission ainsi que le champ des comp tences ducation formation recherche d pistage et contr le sont d finis il est noter que pour le volet r pressif la gamme des sanctions pouvant tre prises par les f d rations se limite des mesures disciplinaires en rapport avec le sport La lutte contre le dopage comporte plusieurs volets Parmi la panoplie de moyens propos s la loi met juste titre l accent sur l ducation et l incitation du pratiquant se pr munir du risque d u
27. e la part de rabatteurs craignant pour l avenir de leurs pratiques lucratives Le probl me du rabattage fait p riodiquement l objet de correspondances adress es aux autorit s de la r gion et d interventions directes de l ordre aupr s de responsables locaux Ces interventions ont g n ralement un effet imm diat spectaculaire qui s puise apr s un certain temps au terme duquel les mauvaises habitudes reprennent Le Conseil National de l Ordre des M decins a t saisi de toutes ces d marches et sollicit pour intervenir aupr s des Autorit s Nationales Dr M A Aloulou Dr M N Chaabouni CNOM Le rabattage est une pratique qui ne conna t pas de limi tes g ographiques et dont les acteurs sont le plus souvent trangers au monde de la m decine Avec la complicit et la reconnaissance active passive de certains professionnels ces interm diaires sont devenus incontournables en raison du contr le qu ils ont fini par exercer sur des circuits Les Autorit s pourraient intervenir trois niveaux au niveau du Minist re de la Sant Publique pour canaliser orienter et prot ger la client le trang re venue pour les soins en Tunisie au niveau du Minist re du Tourisme pour l offre de services h teliers confort et s curit des visiteurs au niveau du Minist re de l Int rieur pour assurer la s curit et intervenir pour prot ger nos professions des interm diaires dont le c
28. e m decin doit toujours tablir lui m me sa note d honoraires avec tact et mesure en tenant compte e Des tarifs et des honoraires tels que d termin s par la l gislation et la r glementation en vigueur pour servir de base la fixation des frais m dicaux rem bours s par les organismes de protection sociale e Des honoraires tablis et r vis s p riodiquement par le conseil national de l ordre des m decins et les organismes professionnels et des circonstances par ticuli res dont la situation du patient la complexit et la difficult de l acte Un m decin n est jamais en droit de refuser son patient des explications sur sa note d honoraires Article 43 Tout abus dans la fixation des honoraires tablis dans les conditions pr vus l article pr c dent constitue une faute professionnelle grave Article 44 Sous r serve de l application des lois il est interdit tout m decin d abaisser ses honoraires dans un int r t de concurrence Il reste libre de donner gratuitement ses soins quand sa conscience le lui demande Il est d usage qu un m decin soigne gratuitement ses parents proches ses confr res et les personnes leur charge les tudiants en m decine le personnel son service ses collaborateurs et auxiliaires directs et ses amis intimes Article 45 Le forfait d honoraires pour la dur e d un traitement est interdit sauf pour les cas pr vus par la l gisla tion et la r glementation en vi
29. e mineur ou majeur incapable et le cas ch ant les int r ts des tiers Le but de l ordre est d viter que la communication du dossier m dical soit la cause de conflits familiaux ou sociaux ou soit un moyen pour provoquer des conflits Enfin l Ordre des m decins pr f re l expertise coll giale tout autre moyen qui g nerait l action du praticien et troublerait son exercice SECRET PROFESSIONNEL ET COMMUNICATION DU DOSSIER MEDICAL ETUDE DE CAS CAS 1 LE M DECIN LE JUGE ET LE PETITIONNAIRE d c de certains des h ritiers contestent ses derni res volont s concernant le partage de ses biens Ils arguent du fait que celles ci ont t exprim es sous influence le d funt ayant perdu au moment de les formuler ses capacit s intellectuelles et ses facult s de discernement Pour tayer leurs accusations ils adressent une requ te au tribunal dans laquelle ils demandent ce dernier d autoriser les m decins traitants de Mr Z leur d livrer un rapport de sant d crivant en d tail l tat du d c d pendant la p riode pr c dant sa mort pr cisant si cet tat tait la cause de sa mort r pondant la question suivante son tat mental et psychique lui permettait il de s obliger et de g rer En r ponse cette requ te le juge ordonne chacun des praticiens de fournir seulement aux demandeurs un rapport sur l tat du p re avant sa mort tout en
30. e pr cau tion devrait interdire l exp rimentation humaine La mise en application du principe de pr caution ne pourrait conduire qu une r gression des acquis m dicaux et une paralysie de l innovation th rapeutique CONCLUSION Si le principe de pr caution appara t aujourd hui comme une composante incontournable de la gestion de la s cu rit il semble n cessaire compte tenu des inconv nients que son application trop large ne manquerait pas de faire peser sur le fonctionnement soci tal d encadrer l applica tion de ce principe d un certain nombre de garde fous C est ainsi que les instances internationales ont com menc r fl chir sur ce que pourrait tre l application rai sonn e du principe de pr caution et proposent des princi pes d action importants savoir que Il est n cessaire de commencer par une tentative d va luation du risque qui devra bien identifier le degr d incer titude scientifique chaque tape Les mesures devaient tre proportionn es au risque envisag Les mesures devraient tenir compte d une valuation b n fice co t Les mesures devraient toujours avoir un caract re provi soire dans l attente des recherches sp cifiques effectu es pour g n rer les donn es manquantes afin de r aliser une valuation des risques plus objective Lepage C Que faut il entendre par principe de pr caution Gazette du palais 8 et 9 octobre 1999 7 1
31. ec les complications nerveuses voqu es De fait de nombreux travaux ont permis d liminer cette hypo th se les pouvoirs publics se sont prononc s pour une reprise de la vaccination tout particuli rement chez les nourrissons ge auquel aucune complication n avait jamais t signal e L analyse posteriori des raisons de la d cision politique a bien mis en vidence le r le d cisif jou par l introduc tion dans le raisonnement b n fice risque d un risque non prouv celui de complications nerveuses qui s est r v l non fond Ainsi a t on bascul d une d marche de pr vention dans une d marche de pr caution dont on constate maintenant la gravit des cons quences puisqu elle laisse sans protection l gard de risques majeurs une large partie de la population LE PRINCIPE DE PRECAUTION UN OBSTACLE MAJEUR A LA RECHERCHE MEDICALE Le principe de pr caution est en mati re de recherche dans une situation paradoxale paraissant la fois n ces saire et n faste N cessaire car on ne peut nier que m me pr c d d une exp rimentation animale suffisante et ras surante le passage la phase humaine de toute recher Points de vue principe de pr caution che comporte bien des incertitudes quant son innocuit N faste car en raison des risques possibles non compen s s par des b n fices en particulier lorsque l on recourt des volontaires sains l application du principe d
32. ent au domaine du secret m dical C est ainsi que des demandes de communication de dossiers m dicaux ou d informations relatives l tat de sant de certaines personnes sont pr sent es aux praticiens g n ralement l occasion de conflits successoraux ou de conflits d autre nature conflits d int r ts par exemple Les p titionnaires demandent aux m decins qui se sont occup s des individus objet de leur requ te parents ou personnes avec lesquelles les p titionnaires ont des int r ts une communication de leurs dossiers m dicaux ou une information souvent tr s importante sur leur tat de sant pendant une p riode d termin e ou ind termin e Le m decin s adresse alors l Ordre pour le conseiller et l aider trouver une solution pour concilier l obligation de respecter le secret m dical et la demande relative la communication du dossier ou d une information si minime qu elle soit sur l tat de sant d une autre personne Cette premi re difficult peut tre doubl e par une autre Le p titionnaire appuie sa demande par une d cision juridictionnelle il s agit dans la majorit des cas d une ordonnance sur requ te d cision d un juge unique Cette situation pose deux probl mes le premier consiste en la conciliation entre la communication du dossier m dical et l obligation de garder le secret m dical le second r side dans l accommodement entre respect des d cis
33. es la reconnaissance par de la soci t la r putation du service la promotion de la science et de la transmission des savoirs un respect mutuel Ce qui n interdit pas la v h mence du verbe et les effets de manche qui font partie de la culture des m decins mais doivent tre confin s intra muros L exp rience montre que toute alternative de r glement des litiges autre que le consensus interne aggrave les ranc urs les plaies de l me sont longues cicatriser loigne l ch ance d une solution quitable d stabilise l organisation des services divise la corporation et alt re son image aupr s des autres professionnels et du public Les m decins doivent entretenir des rapports de bonne confraternit ils se doivent une assistance morale il est interdit de calomnier un confr re de m dire de lui ou de se faire l cho de propos susceptibles de lui nuire Exercice m dical actualit s F RENDEZ VOUS A NE PAS MANQUER Me est re u sa demande par un Conseiller de l Ordre 54 ans docteur 7 ans d tudes sup rieures autant qu en m decine de l humour ce qui lui permet de prendre de la hauteur et facilite l entretien l ger embonpoint BMI estim 21 mais selon la formule consacr e l allure encore sportive Il fait la d claration suivante son m decin traitant cardiologue lui ayant prescrit une preuve d effort rendez
34. eurs savonnettes Lire dans ce num ro les deux articles consacr s au principe de la pr caution 2 Il est d usage qu un m decin soigne gratuitement ses parents proches ses confr res et les personnes leur charge les tudiants en m decine le personnel son service ses collaborateurs et auxiliaires directs et ses amis intimes et bien videmment sa propre personne Avec l av nement de l assurance maladie pour tous ce grand classique de la d ontologie dont l application a selon nos estimations un impact peu significatif sur les revenus du m decin semble avoir v cu On peut simplement regretter qu une fois de plus les aspects mat riels prennent le pas sur le symbole Veillons au moins ne pas d cevoir notre proche famille les tudiants en m decine faisons le premier pas vers nos confr res 3 la radio un confr re apparemment m decin d une quipe de football est interrog sur la sant d un joueur vedette et sur les esp rances de ce dernier de reprendre rapidement les entra nements et la comp tition Le m decin s ex cute il fait le point sur l tat de l articulation du joueur d taille les examens qui vont lui tre faits ne s engage pas sur le pronostic On peut s tonner d un tel comportement car D une part livrer une information pouvant tre utile l adversaire pourrait tre consid r e comme tant une trahison moins qu il ne s agisse d u
35. fie pas qu il existe deux syst mes de soins ind pen dants l un de l autre avec m me degr d efficience et de preuves scientifiques et choix possible et sans risque pour les patients de l une ou l autre de ces m thodes de soins concurrentes ll s agirait tout au plus entre les mains des m decins clair s de solutions alternatives ou compl mentaires dont l indication ob it des r gles pr cises Exercice m dical Contr le du dopage LA PRATIQUE DU CONTROLE ET DE LA PREVENTION DU DOPAGE ce que le m decin doit savoir de la r glementation L ARR T DU MINISTRE DE LA JEUNESSE DES SPORTS ET DE L EDUCATION PHYSIQUE DU 7 5 2008 tablit la liste des substances et m thodes interdites pour les personnes dans le sport JORT n 39 13 5 2008 Il s agit notamment de substances et m tho des interdites e en cours et hors des comp titions tels que anaboli sants agonistes des narcotiques et cannabino des diur tiques et autres agents masquants dopage g n tique manipulation chimique et physique ex la perfusion e en comp tition tous les stimulants ex adr naline ph drine strychnine amph tamine et tous les gluco cortico des administr s par voie g n rale alors que l ad ministration par certaines voies locales infiltration inha lation n cessite une autorisation d usage des fins th ra peutiques la prescription de pr parations topiques base de glucocortic
36. ger sur les raisons de la pr f rence de ces derniers pour ce statut Pourquoi les MSIM cherchent ils un cadre particulier pour leur installation Pourquoi ne se suffisent ils pas de celui propos dans le CDM La r ponse r side dans le co t de l installation dans un cabinet de radiologie Les quipements destin s pourvoir au diagnostic ne peuvent tre utilis s que dans des conditions d installation et de fonctionnement particuli rement on reuses Or les cliniques monodisciplinaires ob issent l article 58 de la loi 91 63 du 29 juillet 1991 qui stipule que l exploitant d un tablissement de soins priv ESP pr vu l article 40 d ment autoris en application des dispositions de cette loi b n ficie des avantages accord s aux activit s de service essentiellement des exon rations fiscales et l acc s certains proc d s de publicit Autre difficult dans les tablissements de diagnostic et de soins utilisant des quipements lourds seuls sont autoris s exercer les m decins y exer ant exclu sivement sauf d rogation accord e par le MSP Art 18 du d cret 93 1915 Ce qui soul ve un certain nombre d interrogations Les vacations de MSIM exploitant une clinique mono disciplinaire dans d autres tablissements sanitaires priv s sont elles r glementaires Le MSIM peut il tre conventionn ou salari dans une clinique monodisciplinaire L acc s du mat riel de la cl
37. gie Le mode d installation des MSIM peut se concevoir selon 2 mod les 1 1 L installation en Clinique d Imagerie M dicale qui ob it certaines conditions e association d au moins 2 MSIM e dispositions particuli res inspir es du cahier des charges d une clinique monodisciplinaire Ce statut permettait la clinique d imagerie m dicale ainsi qu aux MSIM qui y exercent de b n ficier des m mes privil ges que la clinique mono disciplinaire harmoniser d finir les modalit s de signalement panneaux plaques l instar des laboratoires d ana lyse biologique tablir une convention avec des MSIM exer ant dans d autres structures Par ailleurs le MSIM attach une clinique peut tre autoris exercer temps partiel dans un autre tablis sement de sant L association autorisation d installation et d utilisation en commun d quipements lourds avec le secteur public pourrait tre envisag Le mode de r mun ration au sein de ces cliniques exclut le salariat des m decins il se base sur la perception d honoraires tels que pr vus par la nomenclature et la fourchette ordinosyndicale 1 2 L installation individuelle en cabinet de radiologie ob issant la r glementation en vigueur 2 DES MODALIT S D EXERCICE DANS LES CLINIQUES Les centres d exploration des cliniques devront tre sou mis aux m mes modalit s d attribution de mat riel lourd
38. gueur Le forfait pour l efficacit d un traitement est interdit en toutes circonstances Tarification CDM article 42 E NOUVEAUX BUREAUX DES CONSEILS REGIONAUX DE L ORDRE DES MEDECINS CROM Suite aux lections qui ont eu lieu le samedi 9 janvier 2010 pour le renouvellement de la moiti des membres des Bureaux des CROM leur compostion s tablit comme suit Hatem JABBES Taieb BASSOUMI Jelel BOUBAKER Ridha DHAOUI Ahmed BANASR Sadok EL HAMMAMI Samir CHTOUROU Mohamed Ridha BEN SLAMA Farhat GUETAT Ali MTIRAOUI Foued BOUZAOUECHE Mohamed LIOUANE Hatem ACHACHE Mohamed Fathi BEN ALAYA Sahbi DIMASSI Yousr ZINELABIDINE Amine GHORBEL Anouar ABDELKAFI Hassen TURKI Lotfi TRIKI Ridha MKAOUAR Imed MAALOUL Adlene ABDELHEDI Mohamed HAMMAMI Pr sident Vice Pr sident Secr taire G n ral Secr taire G n ral Adjoint Tr sorier Membre Membre Membre Pr sident Vice Pr sident Secr taire G n ral Secr taire G n ral Adjoint Tr sorier Membre Membre Membre Pr sident Vice Pr sident Secr taire G n ral Secr taire G n ral Adjoint Tr sorier Membre Membre Membre H di SAULA Sami KRIMI Med Mongi BOUKHCHINA Pr sident Vice Pr sident Secr taire G n ral Ridha RIAHI Secr taire G n ral Adjoint Abdelhamid BEN H MED Tr sorier Fatima AMORRI Membre Abdelhakim ISSAOUI Membre Med H di KADRI Membre Ameur HASNAOUI Pr sident Abdellatif TOUJANI Vice
39. iciper une manifestation sportive d ment autoris e et vis e par son m decin traitant dans un d lai de 30 jours au moins avant de participer la manifestation sportive Article 3 L octroi des autorisations d usage des subs tances et m thodes interdites dans le sport des fins th rapeutiques est soumis aux conditions suivantes le demandeur de l autorisation subirait un pr judice de sant significatif si la substance ou la m thode inter dite n tait pas administr e dans le cadre de la prise en charge d un tat pathologique aigu ou chronique l usage th rapeutique de la substance ou de la m thode interdite ne devra produire aucune am liora tion de la performance autre que celle attribuable au retour un tat normal de sant apr s le traitement d un tat pathologique av r Aucune autorisation n est octroy e pour l usage de toute substance ou m thode interdite afin d augmenter les niveaux naturellement bas d hormones endog nes figurant sur la liste des substances et m thodes interdites en vigueur l inexistence d alternative th rapeutique autoris e pouvant se substituer la substance ou la m thode figurant sur la liste des substances et m thodes Exercice m dical Contr le du dopage interdites en vigueur la n cessit d utiliser la substance ou la m thode interdite ne doit pas tre une cons quence partielle ou totale de l utilisation ant rieure pour des fin
40. ifficile tablir scientifi quement en raison du manque de connaissances mais aussi le risque subjectif cr par l imaginaire collectif autour de la menace La dimension de la communication la gestion des craintes absorbent la gestion du risque r el Les commu nicateurs prennent les choses en main et les politiques sont li s Dans le cas de la vaccination contre la grippe H1N1 on a assist au croisement de deux logiques une logique tatique classique vaccinale et pr ventive qui suppose que tout le monde va ob ir aux prescriptions d hygi ne publique Et une logique presque postmoderne selon laquelle on ne peut pas gouverner les gens par obligation parce qu ils d cident de ce qu ils font en fonction de l in formation qu ils re oivent et de leurs propres jeux de valeurs C est une des dialectiques du principe de pr cau tion il ne conforte pas la l gitimit du pouvoir de l Etat il disperse la d cision au niveau des individus Cette gestion de crise r v le une situation minemment contemporaine L Etat est pris dans cette double obliga tion d avoir offrir tous les moyens pour la vaccination alors que les moyens seront utilis s librement par chacun D une certaine mani re le prix des vaccins en trop c est le prix de la libert des gens Car s ils voulaient se faire vacciner et que vous n aviez pas les doses correspondan tes ils vous le feraient payer tr s cher Avec le principe de pr caution
41. inique monodisciplinaire des MSIM install s ailleurs en cabinet SCP est il autoris Enfin l arr t du 16 mai 2000 a abrog les dispositions de l arr t du 30 novembre 1995 avec pour cons quen ces e Des MSIM qui ne sont pas soumis une m me r glementation ni aux m mes privil ges m me quipements quivalents e De nombreuses infractions au CDM puisque l ensemble des MSIM pr tend b n ficier des avantages accord s aux cliniques monodisciplinaires au moins au niveau de la signalisation e Un exercice non r glement au niveau des tablisse ments sanitaires priv s Cette situation est d autant plus p nalisante que les autorisations d quipements lourds sont pr f rentielle ment accord es aux ESP cliniques pluridisciplinaires et polycliniques De plus alors que l article 84 CDM stipule que les prestations sont r serv es aux seuls malades hospitalis s dans ces tablissements les services d imagerie m dicale des cliniques se sont substitu s aux centres et cabinets de radiologie avec la b n diction du Minist re de la Sant Publique ainsi les prises en charge de la CNAM TDM IRM sont accord es au b n fice des ESP des consultants externes voire des patients hospitalis s dans des h pitaux publics des autorisations d exercice dans les services d imagerie m dicale des cliniques sont accord es aux b n ficiaires de l activit priv e compl me
42. ions juridictionnelles ex cution et respect du secret m dical 1 Fondements juridiques du secret m dical Le domaine du secret professionnel en g n ral et du secret m dical en particulier est mal explor Quelle serait l attitude d un m decin en face d une demande de communication d un dossier m dical C est la question laquelle il nous est demand de r pondre la lumi re de ce que prescrit la loi 1 1 C est ainsi que le code de d ontologie m dicale d cret 1155 du 17 mai 1993 pr voit dans plusieurs arti cles des dispositions se rapportant au secret m dical Article 8 Le secret professionnel s impose tout m decin sauf d rogations tablies par la loi Article 9 Le m decin doit veiller ce que les personnes qui l assistent dans son travail soient avis es de leurs obligations en mati re de secret professionnel et s y conforment Article 74 af Dans la r daction de son rapport le m decin expert ne doit r v ler que les l ments de nature fournir les r ponses aux questions pos es dans la d cision qui l a nomm Hors de ces limites le m decin expert doit taire ce qu il a pu apprendre l occasion de sa mission Article 75 Le fait pour un m decin d tre li dans son exercice professionnel par un contrat ou un statut une administration une collectivit ou tout autre organisme public ou priv n enl ve rien ses devoirs professionnels
43. italiers sont fr quemment confront s rappelons que le code de d ontologie n autorise pas la pratique m dicale dis tance absence d examen du patient et ne donne pas aux praticiens la possibilit de demander des honorai res Une consultation m dicale doit comporter une anamn se un examen clinique ainsi qu une prescrip tion elle implique la pr sence simultan e en un m me lieu du m decin et du patient L information et le conseil en ligne ne constituent pas une consultation m dicale Projets de textes de loi En m CAHIERS DE CHARGES DES ETABLISSEMENTS SANITAIRES PRIVES Le Minist re de la Sant Publique se propose d apporter au Cahier de charges relatif aux tablissements sanitaires priv s objet de l arr t du Minist re de la Sant Publique du 28 mai 2001 publi au JORT n 46 du 8 juin 2001 un certain nombre de modifications qui font l objet d articles nouveaux Rappelons que le cahier de charges comporte plus de 100 articles dont il nous parait int ressant de rappeler Article 11 les prix de prestations aff rentes aux frais de nourriture et d h bergement dans les diff rentes unit s des tablissements sanitaires priv s devront tre affich s l int rieur de l tablissement L article 13 indique que les m dicaments sont factur s au prix de vente au public conform ment la r glementation en vigueur Article 17 les prix et tarifs pr
44. iv premier servi qui a cours et ce l insu du malade l appareillage de mesure est tr s performant il est commun au service externe d exploration et l hospitalisation Le docteur X propose de recevoir le malade pour communiquer et lui expliquer posteriori la situation Commentaires Le m decin est tenu d agir avec correction et am nit envers le malade pour pr venir les r criminations il doit d velopper ses capacit s d empathie et d coute La d faillance de la communication pour l annonce du diagnostic du pronostic des tarifs de l organisation est un argument de plus en plus fr quemment voqu dans les plaintes des patients il doit nous interpeller m me si parfois il est r futable A ce propos il est utile de rappeler cette r gle g n rale de la communication un faible pourcentage de ce que dJ metteur d un message dit on croit avoir dit est retenu par le vis vis Enfin la communication n est pas une panac e universelle elle ne peut pallier les d faillances de l organisation surtout si celles ci se chronicisent Exercice m dical aspects d ontologiques SECRET PROFESSIONNEL ET COMMUNICATION DU DOSSIER MEDICAL Dossier pr par avec Ma tre Ahmed Ben Mansour avocat conseil de l Ordre des m decins Depuis quelques temps l ordre des m decins de Tunisie est confront des requ tes de plus en plus nombreuses et qui touch
45. le Minist re de la Sant Publique et l agr ment du conseil de l Ordre pr alablement l installation e Les modalit s du contrat entre MSIM et cliniques doivent tre mieux codifi s e Les centres d imagerie m dicale au sein des cliniques sont souvent d tourn es de leur mission premi re savoir les prestations aux malades hospitalis s e Le groupement en centre de diagnostic autoris par les articles 88 et 92 du CDM n est pas pr vu par les autres textes r glementaires 2 2 c t du CDM certaines lois et d crets r gissent l activit m dicale dans le secteur lib ral Ainsi loi 91 63 du 29 juillet 1991 relative l organisa tion sanitaire o Classe les tablissements sanitaires priv s en h pitaux priv s cliniques pluridisciplinaires polycliniques clini ques monodisciplinaires et tablissements sanitaires but non lucratif o Soumet autorisation l installation d quipements mat riels lourds au sein des tablissements sanitaires priv s o D finit les quipements mat riels lourds consid r s comme quipements lourds les quipements mobiliers destin s pourvoir au diagnostic la th rapeutique ou la r adaptation fonctionnelle des malades et qui ne peuvent tre utilis s Sont que dans des conditions d installation et de fonctionne ment particuli rement on reuses Quant l arr t des minist res des finances de l conomie nationale et de la sant
46. m dicales capacit s intellectuelles et qualit s morales lev es comportement exemplaire qu on leur pr te habituellement sont des mod les pour les g n rations d apprenants Les griefs sont souvent r ciproques L Ordre des m decins en sa qualit d arbitre est saisi Il s informe coute analyse les versions des faits souvent contradictoires donn es par les acteurs et les t moins il tente de d m ler l cheveau des v nements et des responsabilit s principalement celle de l v nement d clencheur qui pourrait servir de fil conducteur Y a t il une victime absolue L abus de pouvoir et le caract re arbitraire et non en rapport avec le service de telle ou telle d cision sont ils av r s La strat gie de sortie de crise consiste le plus souvent en appels lanc s travers des canaux multiples aux diff rentes parties auxquelles il est demand de faire preuve de bon sens pas de gagnant si le conflit se perp tue et de sagesse se concentrer sur l essentiel ne pas d grader le mod le pour trouver une solution interne la profession qui restaure la confiance l esprit collectif et le travail en quipe c est dire un leader mod le ic ne quitable empathique des partenaires responsables de leur partition une quipe soud e dont toute l nergie est focalis e sur la concr tisation d objectifs professionnels d finis en commun la confiance des malad
47. m me quota pour l autorisation d IRM et de scanner regroupement d au moins 2 4 radiologues pour le scanner et 5 radiologues pour l IRM Parmi les m decins conventionn s dans une clinique un m decin coordinateur doit tre d sign pour une p riode d finie assurant l organisation du fonctionne ment du d partement d imagerie et la coordination avec le centre national de radioprotection Cette fonction devra faire l objet d une convention part vis e par lor dre toutes les conventions tablies entre une clinique et des m decins radiologues devront tre soumises l ap probation du conseil de l ordre La r mun ration doit ob ir au principe de paiement des honoraires selon la nomenclature et la fourchette ordino syndicale le sala riat est exclu il est entendu que la facturation d un acte d imagerie m dicale comporte un forfait technique et les honorai res du m decin doivent lui revenir en toutes circonstan ces 3 DES PRINCIPES D AUTORISATION D QUIPE MENTS LOURDS LES NORMES Discuter au sein d une commission r unissant l Ordre le minist re de tutelle et les repr sentants de la profession les propositions suivantes 3 1 R viser la carte sanitaire en consultant l indice de besoins fran ais pays consid r comme relativement sous quip et en apportant des ajustements qui tien nent compte des moyens de notre pays les propositions suivantes peuvent tre tu
48. n stratag me destin l induire en erreur D autre part se d lier du secret professionnel est une faute d ontologique m me si le milieu sportif est une grande famille o r gnerait une grande transparence Lire aussi dans ce num ro les articles consacr s certains aspects du secret m dical ainsi que les mises au point concernant le dopage 4 Lu une inscription la peinture rouge sur les murs de la m dina de Tunis elle dit en substance maudits soient les anc tres de celui qui jette ses ordures dans la rue L effet est spectaculaire la voie est propre Ainsi une injonction anonyme faisant r f rence aux valeurs morales sociales cologiques et esth tiques du vivre ensemble serait plus efficace que la crainte des foudres des lois codes chartes Une source d inspiration pour la r vision du code de d ontologie m dicale dont le texte pourrait tre condens en un seul article affich dans toutes les structures de soins des endroits strat giques Proposition irr aliste mais qui suscite une longue m ditation L CNOMT 16 Rue de Touraine 1002 Tunis INCOMPATIBILITE LITIGES Au cours des semaines coul es les litiges entre m decins se multiplient particuli rement dans le secteur public de sant les relations interpersonnelles se d gradent Ces litiges opposent des cadres universitaires et ou non universitaires qui en raison des attributs ma trise des techniques
49. na t des limites au niveau de son application dans le domaine des soins de la sant publique et de la recherche En effet le risque potentiel correspond des craintes dont les fonde ments th oriques existent n anmoins certains risques potentiels peuvent s av rer nuls alors que les risques av r s ne sont par d finition jamais nuls LIMITES DU PRINCIPE DE PRECAUTION DANS LE DOMAINE MEDICAL Le risque est au c ur de la m decine de soin Le choix d une th rapeutique repose sur un calcul faisant intervenir trois ordres de probabilit s celle des risques de la mala die celle des effets b n fiques escompt s de la th rapeu tique mais aussi celle des effets ind sirables de cette th rapeutique Il n existe pas d autre alternative pour tablir le rapport b n fices risques que de faire ce raisonnement probabiliste et dans ce raisonnement probabiliste pas d autre possibilit que de prendre en compte les v ne ments les plus courants Prendre en compte l v nement exceptionnel plus forte raison le risque non av r tel que l entend le principe de pr caution est incompatible avec cette d marche probabiliste Selon Martin le prin cipe de pr caution impose un devoir que l on serait tent d appeler de pr vision de l impr visible ou plus exacte ment du peu pr visible LIMITES DU PRINCIPE DE PRECAUTION DANS LE DOMAINE DE LA SANTE PUBLIQUE Dans le domaine de la sant publique la dis
50. ncourager la production locale limiter l importation zncourager l utilisation de g n riques rationaliser l utilisation des m dicaments La formation m dicale continue Points de vue LA FORMATION DES JEUNES MEDECINS EST UN DEVOIR DEONTOLOGIQUE 1 L excellence de la formation m dicale fran aise tient beau coup la formation professionnalisante r alis e directe ment au lit du malade Mais aujourd hui de mani re vidente certains a n s ne se sentent plus du tout impliqu s dans cette d marche de compagnonnage pourtant pl biscit e par les jeunes g n rations Former ses pairs et ses jeunes confr res est un devoir d on tologique qui s impose tout m decin quel que soit son sta tut cr er une dynamique de transmission et d changes des savoirs est profitable tous Nous souhaitons que le Conseil de l Ordre le rappelle tous les praticiens A cet effet nous proposons que le Code de D ontologie M dicale soit modifi pour y int grer explicitement le devoir de compagnonnage l inter syndicat a propos un nouvel article qui serait ins r dans le titre du Code sur les devoirs g n raux des m decins Il pourrait tre ainsi r dig Dans la juste et sinc re mesure de sa disponibilit un m decin a le devoir moral de former l int gralit de son art les tudiants ou internes en m decine et les confr res qui le sollicitent Nous proposons galement
51. nissant les moyens n cessaires et les normes en quipements et en ressources humaines les proc dures de conservation les modalit s du contr le et de sanction des contreve nants les proc dures de maintenance pr ventive et curative la qualification et la formation continue des op rateurs La pr servation de la qualit des produits de sant n ces site que les divers intervenants veillent au maintien d une temp rature fixe ce qui doit tre v rifi g n ralement par des audits et des inspections p riodiques en particulier pour les grands gestionnaires et d positaires des produits de sant PCT DSSB grossistes r partiteurs afin de mettre en vidence les ventuelles d faillances et y rem dier temps Rapport de la journ e organis e par l Agence Nationale de contr le sanitaire et environnemental des produits Directeur G n ral Dr Alya Mahjoub Zarrouk et le PCT synth se Informations diverses F MUTUELLE DE LA SANTE PUBLIQUE Les repr sentants de la Mutuelle de la Sant Publique ont t re us par le conseil natio nal de l Ordre des m decins Ils nous ont inform des programmes mis en uvre par cet organisme Une synth se des prestations offertes est pr sent e ci apr s actuellement la totalit des adh rents sont des m decins exer ant dans le secteur public la possibi lit d tendre l offre aux m decins du secteur priv serait l tude LISTE
52. ns repr sent par son Pr sident Dr Abdeljelil GDOURA son secr taire g n ral Dr Hassen TURKI son tr sorier Dr Anouar ABDELKEFI Le Conseil national de l Ordre des m decins repr sent par le Dr Mohamed ALOULOU vice Pr sident Dr Mohamed Najib CHAABOUNI membre un public nombreux et participatif Ci dessous une pr sentation synth tique des interventions et des propositions faites par les repr sentants des diff rentes cat gories de professionnels pr sents Me A YAICH pr sident du Conseil R gional de l Ordre des Avocats Avec le ph nom ne du rabattage pour gagner bien sa vie l impression est que la comp tence passe au second plan Certains de nos confr res sont soup onn s d avoir recours des interm diaires large ventail de statuts et de fonctions pour le recrutement des clients toutefois il s agit le plus souvent de pr somptions Les rabatteurs professionnels sont identifi s par les autorit s mais il est difficile de prouver mat riellement le d lit Qu t on fait pour pr venir ces pratiques Les actions mises en uvre ont consist sensibiliser les confr res dont certains font preuve de tol rance vis vis des rabatteurs au respect de l thique professionnelle Le k informer le procureur de la R publique il faut savoir qu une proc dure p nale peut tre intent contre un confr re en infraction agir au niveau des h pitaux MSP d
53. ntaire APC Les MSIM du secteur priv sont confront s un probl me d acc s au mat riel performant de diagnostic en l occurrence TDM et IRM du fait de la quasi exclu sivit d acc s r serv aux m decins des cliniques Alors que l autorisation d exploitation du mat riel ioni sant accord e aux cliniques est provisoire et individuelle sous la responsabilit du MSIM contractuel avec la clinique donc suppos temps plein les autorisations sont d livr es sans v rifier le visa de la convention par le CROM elles sont renouvel es automatiquement sans v rifier que le contrat est toujours en cours de validit Exercice de l imagerie m dicale 3 des modalit s de r mun ration La r mun ration des MSIM dans les cliniques pose de nombreux probl mes e La pratique d examens en l absence du m decin rendus au patient sans tre accompagn s d un compte rendu e La perception des honoraires du m decin par la clinique e Le forfait m dical dans la facturation des actes n est pas d fini par la nomenclature e Les fourchettes ordino syndicales ne sont pas respec t es e Le forfait technique n est pas pr cis au cours de la facturation des actes il n est tenu compte ni du type d quipement ni de son anciennet Il n est nulle part fait mention de la dur e partir de laquelle les quipe ments sont amortis ni de l obligation de renouvellement des quipements e De plu
54. o des cutan e nasale n est pas soumise restriction Le chapitre IlI est consacr aux substances interdites dans certains sports tels que les sports m caniques le tir larc les boules les sports de combat le billard il s agit principalement de l alcool et des beta bloquants Le chapitre V est consacr aux substances et m thodes interdites pour les cavaliers et jockeys F i LE D CRET N 2008 2681 DU 21 7 2008 fixe les conditions d autorisation d usage des substances et m thodes habituellement interdites Le texte complet du d cret 2008 2681 ainsi que celui de l arr t du 7 5 2008 peut tre consult sur le site de l Ordre des M decins http www ordre medecins org tn ci dessous les nonc s de certains articles Article 2 Les autorisations d usage des substances et m thodes interdites dans le sport des fins th rapeuti ques sont octroy es par l Agence Nationale de Lutte contre le Dopage moyennant une demande crite pr sent e par le sportif licenci aupr s d une f d ration sportive et vis e par le m decin de la structure sportive laquelle le sportif appartient dans un d lai de 30 jours au moins avant de participer la manifestation sportive Si le sportif concern par la demande d autorisation est mineur la demande crite sus indiqu e sera pr sent e par son p re ou son tuteur une demande crite pr sent e par le sportif propos pour part
55. oi en cours d laboration par le Minist re de la Sant Publique cr e l Autorit Nationale d accr ditation de Sant Le texte propos par le Minist re de la Sant Publique tudi au sein d une commission o l Ordre est repr sent 1 d finit les principes de fonctionnement de cet organisme savoir autonomie financi re ind pendance des membres des comit s charg s de l valuation 2 rigueur scientifique recommandations bas es sur une argumentation scientifique 3 transversalit collaboration avec d autres organismes de sant charg s de la s curit et de la veille sani taires etc La mission de cet organisme consiste en 1 l valuation des structures de soins hospitali res et ambulatoires publiques et priv es en vue de leur certification l accr ditation des m decins et des quipes m dicales qui y exercent par le conseil national de l Ordre des m decins l valuation des pratiques professionnelles 2 l information des professionnels de sant des usagers et d une fa on g n rale du grand public sur les r sul tats et les conclusions des audits 3 la collaboration avec les diff rents acteurs de sant locaux et internationaux avec les coll ges de profes sionnels avec les soci t s savantes et avec les organismes repr sentant les consommateurs Parall lement il sera proc d la mise en place d un organisme charg de la coordination des activit s
56. omportement peut tre agressif ou mena ant vis vis du m decin du touriste et m me entr eux car la concurrence est s v re CONCLUSION Il a t d cid de diffuser une circulaire commune tous les professionnels avec rappel des articles du code de d ontologie de nos professions respectives et des articles du code p nal voir dans ce num ro rappel d articles du code p nal relatifs cette infraction Me A Yaich se chargera de la pr paration de cette circulaire avec le concours des pr sidents des autres Conseils informer les autorit s pr parer une r union la rentr e avec tous les profes sionnels pour rappeler la l gislation code de d ontologie code p nal informer nos conseils nationaux respectifs Exercice m dical aspects d ontologiques pui ia pLi as d a dde geli pall all i oll ge inil palgal aes pl lai laia afea g ela ll ayas sui g Bai qu g uigil akya a lioll g duel qu Soleil aad gll Lijiang of iy els alos quil gll yulzoll gli sii du lia g goizoll g ikoll ss g ygenl deu Joy cliall Unit g bll iiaa aL ji g ale aglfe ahli lklalg la y a 10 16 17 19 22 50 Jgemall ess dail an lgoll aagi de gyisa gll g Lui slapd ada psy gleioll 12 03 1942 g3 amp sgoil al E guli lade ps gemioll iclal aalgoll iade gai iaia pics geilgis dipa dp iclal galeia aiii ala pai laadi fail JaUl Jasi rila ii Ja obg sed clipa ge a Lobliiel ygleiiu ya diall aid iai
57. ouvernorats Nbre sp cialistes Gouvernorats Nbre sp cialistes Tunis 121 Mahdia 6 B ja 5 Ariana 20 Monastir 16 Le Kef 2 B Arous 15 Sousse 34 Jendouba Manouba 4 Sfax 41 Siliana Bizerte 12 S Bouzid 2 Gafsa 4 Zaghouan 1 Gab s 6 Kebili Nabeul 15 Medenine 9 Tozeur 1 Kairouan 8 Tataouine 1 Kasserine 3 Total 326 2 DES MODALIT S D INSTALLATION 2 1 L installation du MSIM ob t comme pour tout autre sp cialiste au Code de d ontologie m dicale en particulier son chapitre VI qui organise l exercice de la m decine de libre pratique plus sp cifiquement les articles 82 84 88 92 93 95 96 97 et 98 dont on peut retenir ce qui suit a Un m decin Sp cialiste en Imagerie M dicale MSIM peut exercer en cabinet individuel ou de groupement de sp cialistes dans un centre de diagnostic ou dans le cadre d une soci t civile professionnelle Il est noter que selon les dispositions de l article 92 les MSIM ne peuvent pas exercer dans un cabinet de groupe b Les prestations du sp cialiste dans un tablissement sanitaire priv sont r serv es aux seuls malades hospitalis s c Lorsqu il exerce dans le cadre d une soci t civile professionnelle il doit y consacrer toute son activit professionnelle lib rale Le praticien qui projette de s installer est confront aux probl mes suivants e Le cadre d installation n cessite d tre clarifi conci lier entre l autorisation d exercice accord e par
58. peut tre difficile posteriori de mesurer le v ritable rapport co t efficacit des mesures qui ont t prises Par ailleurs Kourilsky et Viney soulignent le risque que fait courir la responsabilit p nale qu encourent maintenant les d cideurs il est craindre que la tendance la p nalisa tion alimente chez les d cideurs une peur du proc s p nal qui les am nerait faire un usage excessif du principe de pr caution pour fuir leurs responsabilit s Cette attitude est illustr e par l attitude des autorit s fran aises suite la survenue de complications imput es au vaccin contre l h patite B L utilit de cette vaccination dans la protection contre une maladie qui entra ne un pourcentage notable de complications graves a t parfaitement tablie La survenue dans les ann es 1990 d un certain nombre de complications nerveuses aigu s soup onn es d avoir t provoqu es par la vaccination malgr l absence de preu ves formelles d un lien de causalit de ces complications avec la vaccination a conduit les d cideurs en vertu du principe de pr caution suspendre en 1998 les campa gnes de vaccination en milieu scolaire Cette d cision a t d plor e par la majorit des sp cialistes fran ais et totalement incomprise des autres pays en particulier aux Etats Unis fermement engag s en faveur du maintien de la vaccination du fait du caract re peu probant de la rela tion av
59. post op ratoire l association tuberculose tabagisme et REVUE TUNISIENNE D INFECTIOLOGIE trimestrielle vol 2 n 104 octobre 2009 avec des articles consacr s l pid miologie de la leishmaniose cutan e la tuberculose uro g nitale aux bases phar macologique de l antibioth rapie des abc s c r braux pyog nes 124
60. praxie l hypnose l hom opathie la luminoth rapie la massoth rapie massage Tha massage Indien Hawa en etc la musicoth rapie l ost opathie la phytoth rapie le thermalisme la zooth rapie Selon certaines enqu tes sur la consommation m dicale le nombre des patients ayant recours de fa on exclusive ou en compl ment l alloth rapie ces traitements n est pas n gligeable Ainsi et titre dexemple 50 des fran ais ont recours une m decine non conventionnelle enqu te de l OMS 2002 50 des femmes atteintes de cancer du sein utilisent des m decines compl mentaires enqu te du service de carcinologie CHU de Sousse Les pratiques et soins entrant dans le cadre de la m decine non conventionnelle sont elles autoris es dans notre pays 1 Oui mais leur prescription des tiers par ordonnance des buts th rapeutiques doit tre le fait des seules personnes autoris es exercer la m decine et remplissant les conditions suivantes dipl me de docteur en m decine inscription au tableau de l Ordre des m decins article ler de la loi 91 21 relative l exercice et l organisation de la profession et auxquels de ce fait s impose le respect des dispositions du code de d ontologie en particulier celles des articles 13 26 et 32 Ainsi le m decin ne doit jamais formuler des prescriptions dans les domaines qui ne lui sont pas familiers et
61. qui d passent sa comp tence et la qualification qui lui est reconnue article 13 il ne doit pas divulguer dans le public non m dical un proc d de traitement insuffisamment prouv il doit limiter au n cessaire ses prescriptions et ses actes Article 33 Conditions d exercice de la m decine en tant que sp cialiste ou comp tent en Tunisie Les modalit s de reconnaissance des sp cialit s et des comp tences sont fix es par arr t du Ministre de la Sant Publique Plusieurs arr t s sont venus successivement d finir ces modalit s au fur et mesure de la cr ation de sp cialit s ou de comp tences nouvelles Le dernier date du 23 mai 2005 L Ordre des m decins est garant de l honneur de la profession et de l application des principes qui r gissent son fonctionnement tout m decin qui contreviendrait aux r gles de bonne pratique professionnelle et aurait recours sans mesure ni tact des m thodes non ou insuffi samment valid es serait passible de poursuites et de sanctions Tel a t le cas de confr res qui par r f rence une mauvaise interpr tation de pr ceptes religieux Exercice m dical aspects d ontologiques traitaient une grande vari t de troubles par pose au cabinet de ventouses et scarifications de surcro t faites sans respecter les r gles d asepsie ou de ceux qui prescrivaient des th rapeutiques alternatives on reuses des canc reu
62. re des besoins en m dica ments de 47 actuellement 60 en 2016 la multiplication des exportations par 5 d ici l horizon 2014 2016 le d veloppement de la production de m dicaments v t rinaires de vaccins et de s rums Pour la r alisation de ces objectifs les actions mettre en uvre sont les suivantes 1 Pour l approvisionnement tablir la liste des m dicaments n ayant pas de similai res locaux les appels d offre seront internationaux pour les pro duits n ayant pas de similaires et nationaux pour ceux ayant deux similaires locaux ayant obtenu une AMM proc der la r vision des cahiers de charge de fa on telle que les offres de prix faites en DT soient les seules tre prises en consid ration et que les produits locaux aient 15 de la part du march au moins Inviter les fournisseurs trangers r alisant des chiffres d affaires importants investir en Tunisie 2 En mati re de politique des prix regrouper tous les intervenants minist res entrepri ses en une seule commission habilit e d cider en mati re de prix et d autorisations de toutes natures Supprimer la subvention pour les produits import s dont des similaires existent en Tunisie encourager la production et la prescription des g n ri ques ainsi que la substitution pour les produits de confort pratiquer la v rit des prix Toutes ces mesures visent e
63. s d cisions juridictionnelles Cette initiative de l ordre des m decins a constitu une pratique La r p tition de cette derni re l a transform en une jurisprudence sui skl svl Exercice m dical aspects d ontologiques Elle est fond e sur trois principes e la conciliation entre le respect du secret m dical et le respect des d cisions juridictionnelles Le m decin qui re oit une ordonnance sur requ te ne doit pas r pondre directement au p titionnaire Il doit s adresser directement au juge qui a pris la d cision pour lui rappeler qu il est tenu par le secret m dical Toutefois si l information int resse une affaire enr l e et que le juge r it re sa r quisition justifi e par un int r t d ordre public le m decin doit adresser au tribunal un rapport succinct sans d border sur d autres questions que le s sujet s sur lesquels il est requis d apporter une r ponse e la pr servation du dossier m dical c d viter tout acc s direct aux dossiers m dicaux Ce principe est en relation avec le pr c dent Il en r sulte que les demandes de communication de dossiers m dicaux en cas d acceptation ne doivent jamais reproduire le dossier m dical de fa on int grale L expertise m dicale pourrait suppl er la communication directe du dossier m dical e la protection des int r ts des membres de la famille du d cujus en cas du d c s d une personne ou de l incapable en cas d
64. s revues Vient de para tre 24 d information de l Ordre des Directeur de la publication Taoufik NACEF Comit de r daction ohamed N jib CHAABOUNI Mohamed ALOULOU Najeh CHENITI Mohamed F thi DEROUICHE Rafik GHARBI Mohamed JOUINI Rachid KAMOUN Slim BEN SALAH Youssef LETAIEF ADRESSE Nabil BEN ZINEB Amen Allah MESSADI Mohamed AYED Lotfi BEN HASSINE Abdelhamid BOUATTOUR ounir Youssef MAKNI T l 216 71 792 736 71 799 041 Fax 216 71 788 729 E mail cnom planet tn Site www ordre m decins org tn Collaborateurs me Henda Zidi Chtioui me Saliha Oubeidallah EDITORIAL 1 D chiffrer le contenu des notices combien a co te informant de la composition des indications du mode d emploi des effets secondaires et contre indications des m dicaments n cessite du temps et une bonne acuit visuelle Une fois la lecture achev e la d cision d en consommer ou d en conseiller usage rel ve du cas de conscience moins de s armer d une forte dose d optimisme ou de scepticisme ou simplement de bon sens Un des effets b n fiques de la r cente campagne anti grippe est l appel lanc de fa on r it r e pour le respect des r gles d hygi ne l mentaire Pour autant payer 3 dinars 110 ml d une solution compos e de 70 d thanol 27 d eau de glyc rine granul s de vitamines colorants passe mal quand pour le m me prix on peut se procurer plusi
65. s en plus de jeunes MSIM sont embauch s dans des centres de radiologie et salari s Au terme de cette analyse on peut conclure l absence de probl mes de d mographie m dicale dans la sp cia lit A l inverse l harmonisation des textes r gissant la pratique de l imagerie m dicale en milieu lib ral s im pose notamment Le classement des cabinets de radiologie parmi les centres sp cialis s La r vision des crit res d autorisation de mat riel lourd La d finition du cadre de l exercice contractuel des m decins La confirmation ou la red finition du statut des d par tements d imagerie des cliniques Par ailleurs plusieurs arguments plaident en faveur du regroupement des MSIM en particulier Des avantages techniques potentialisation des com p tences et donc am lioration des performances diagnostiques et de la prise en charge des patients Un int r t financier le regroupement permet l acc s des plateaux techniques performants la rationalisation des installations de mat riels lourds et la r duction des co ts d installation et de fonctionnement des centres d imagerie m dicales II PROPOSITIONS ORDINALES 1 DES MODALITES D INSTALLATION La cr ation d un cadre sp cifique l installation des m decins radiologues s impose eu gard aux particula rit s d exercice de la discipline et de l importance de l investissement dans un cabinet de radiolo
66. s non th rapeutiques d une substance ou m thode figurant sur la liste des substances et m thodes interdites en vigueur Article 8 L agence tablit les formulaires et les soumet la disposition des demandeurs d autorisation obligatoirement en langue arabe en sus de la langue fran aise ou anglaise Ces formulaires sont tenus dans un registre sp cial et num rot identifiant chaque cat gorie d autorisation et portant l embl me de l agence nationale de lutte contre le dopage La demande doit obligatoirement indiquer le lieu de r sidence du demandeur ou l adresse postale laquelle l agence peut r pondre l int ress Article 9 La demande doit indiquer toute demande ant rieure ou en cours de validit autorisant l usage d une substance ou une m thode interdite des fins th rapeutiques Toute demande doit tre accompagn e du dossier m dical de l int ress vis par le m decin de la structure sportive laquelle il appartient ou son m decin traitant Ce dossier comprend un historique m dical clair et d taill comprenant les r sultats de tout examen analyse de laboratoire ou tudes par imagerie li s la demande d autorisation Article 10 Chaque dossier m dical doit tre accompa gn d un rapport m dical confirmant la n cessit d usage de la substance ou m thode interdite et prouvant l inexistence d une alternative th rapeutique autoris e qui pourrait tre utilis
67. sage caract re plus ou moins addictif de produits m tho des dopants par l adoption de comportements et de pratiques favorables l panouissement de la personne et la pr servation de la sant Le m decin tient un r le central toutes les tapes de ce difficile combat L athl te est dans la tentation comment alors l aider refuser d entendre la voix des sir nes qui lui promettent quelque soit le prix payer d acc der la c l brit et de prendre sa part du pactole distribu par l industrie du sport spectacle afin de s assurer au terme de sa br ve carri re un avenir stable et prosp re C est le dilemme auquel est confront le m decin qui doit user aupr s de tous les partenaires l athl te comme l entourage de doigt de fermet de p dagogie outre sa comp tence clinique et scientifique Quelque soit son statut soignant salari plein temps ou conventionn contr leur ou expert le m decin du sport doit respecter la d ontologie de sa profession et ne rien faire qui alt re son image et son honneur il ne doit en aucun cas et quelque soient les motifs qui pourraient ly pousser pr ter son concours des exp riences que l thique m dicale et l quit sportive reprouvent et que la loi punit Il est tenu au secret professionnel dont m me son client le sportif ne peut le d lier tout comme il doit sensibiliser les autres membres de
68. t soit possible un groupe de m decins sp cia listes l objectif tant d augmenter significativement le nombre de radiologues ayant acc s au scanner et l IRM d o l utilit de cr er des Centres Inter tablis sement d Imagerie Ainsi les autorisations devront outre les prescriptions de la carte sanitaire ob ir aux r gles suivantes Un scanner multibarrettes au moins pour une clinique d imagerie m dicale ou deux cabinets de radiologie Un scanner 64 barrettes ou plus et ou une IRM pour au moins 2 cliniques d imagerie ou 4 cabinets de radiologie Pet Scan une quipe conjointe r unissant au moins 3 MSIM et 3 sp cialistes en m decine nucl aire Ces quipements lorsqu ils sont install s en dehors du centre d exploration o sont domicili s les MSIM concer n s devraient tre dans un local qui leur est exclusive ment r serv pas d autres quipements d imagerie conventionnelle afin d viter toute confusion avec des cabinets secondaires Seuls les quipements lourds install s dans les CHU doivent rester hors quotas activit de soins mais galement de formation et de recherche Les quipements lourds install s dans les cliniques ne doivent plus tre comptabilis s hors quotas tant donn l acc s des patients externes aux d partements d imagerie des cliniques Pour les nouvelles installations o N autoriser que des scanners multibarrettes partir de 2 barrettes
69. tinction entre pr caution et pr vention est importante Kourilsky et Viney indiquent que la pr caution est relative des ris ques potentiels et la pr vention des risques av r s La mise en application du principe de pr caution dans le domaine de la sant publique pourrait entraver la rationa lit des d cisions C est ainsi que la m diatisation du prin cipe de pr caution li une m connaissance par le public des diff rences entre risques potentiels et risques av r s conduit trop souvent ce que des risques hypoth tiques soient per us comme des risques r els L importance des mesures prises contre ces risques potentiels conduisent donner une image du risque potentiel plus effrayante que celles de risques bien r els mais familiers David 1998 souligne un autre effet pervers du principe de pr caution c est d impossibilit de d montrer que la non survenue du danger suppos rel ve de l erreur de l hypoth se ou au contraire de l efficacit des mesures Par l m me l utilisation du principe de pr caution emp che l valuation posteriori de la d cision prise David conclue que la pr caution qui ne tol re pas l incertitude temporaire se condamne de fait une incertitude beau coup plus tendue Il est craindre que les co ts des mesures de pr caution soient tr s lev s et sans v ritable rapport avec le risque Ce risque est d autant plus lev qu il
70. u tribunal ne concerne que les seuls l ments de ce dossier en rapport avec l objet de la r quisition 3 la protection des int r ts des membres de la famille du de cujus en cas de d c s d une personne ou de l incapable en cas de mineur ou majeur incapable et le cas ch ant les int r ts du tiers La communication du dossier m dical ne doit pas tre la cause de conflits familiaux ou sociaux ou un moyen pour provoquer des conflits Conclusion Lorsqu il est investi d une mission d expertise le m de cin ne doit r v ler dans son rapport que les l ments de nature fournir les r ponses aux questions pos es dans la d cision qui l a nomm Hors de ces limites le m decin expert doit taire ce qu il a pu apprendre l occasion de sa mission Ce qui requiert une lecture attentive des termes de la requ te condition d une r ponse pertinente parfois du courage et de la distance pour r sister aux pressions ext rieures et ses propos inclinaisons CAS 2 REQUETE DE JUSTICE Le Docteur Z re oit par voie d huissier notification d une ordonnance iaJ ke 531 manant du tribunal de premi re instance de lui enjoignant de fournir la demande d un h ritier un rapport d taill relatif la maladie et la cause du d c s de l un de ses patients Ci contre sa r ponse cette requ te et ce en tenant compte des propositions que lui a fait l Ordre des m de
71. veillant au respect des proc dures l gales Les m decins obtemp rent l ordonnance du juge ce qui provoque les protestations des p titionnaires et de leur avocat ces derniers insistant pour obtenir un certificat d taill et un avis quant aux capacit s du de cujus de s engager et de g rer ses biens Commentaires La jurisprudence m dicale est fond e sur trois principes 1 la conciliation entre respect du secret m dical et respect des d cisions juridictionnelles Le m decin qui re oit une ordonnance sur requ te ne doit pas r pondre directement au p titionnaire il doit s adres ser au juge qui a pris la d cision et ne jamais aller au del de ce qui lui est ordonn ni interpr ter largement la demande du juge Il doit rappeler qu il est tenu par le secret m dical S il s agit d une affaire enr l e et que le tribunal r it re sa r quisition justifi e par un int r t d ordre public le m decin doit adresser au tribunal un rapport succinct sans d border sur d autres questions 2 la protection du dossier m dical ce qui implique d emp cher l acc s direct de ce dossier aux tiers sauf s il s agit d un m decin expert sur r quisition en se limitant strictement aux injonctions crites du juge Ce principe est en relation avec le pr c dent Il en r sulte que la r ponse la demande de communication d un dossier m dical en cas d acceptation de la r quisition d
72. vous est pris aupr s de la clinique disposant du mat riel up to date n cessaire cet examen Le m decin traitant est inform A la date et l heure matinale convenus M un peu angoiss jeun signale sa pr sence au personnel du service d explorations cardio vasculaires de la clinique Ce n est que trois heures plus tard qu il est appel Entre temps son angoisse son d sappointement et ses doutes concernant la qualit des soins surtout s ils sont mis en quation avec la somme d bours e ont t aliment s par des all es et venues qu il qualifie de browniennes de blouses blanches dont certains tabacomaniaques un d placement de l appareillage d examen vers les tages une urgence hospitali re une discussion anim e entre m decins selon ses dires ses appels t l phoniques sa famille pour la rassurer et l tablissement o il travaille pour am nager ses t ches Le m decin traitant Dr X re u l Ordre confirme d une certaine fa on les soup ons et dires du malade le rendez vous jour heure est donn titre indicatif car plusieurs m decins sp cialistes fr quentent en m me temps le service d exploration cardio vasculaire il arrive r guli rement que des patients soient d faillants ce quoi il est palli par un l ger surbooking de sorte que pour ne d sobliger personne c est le syst me premier arr
73. vus par les articles 11 et 13 du pr sent cahier des charges sont soumis la l gislation et la r glementation en vigueur relatives la r pression des infractions en mati re conomique Article 53 Les informations relatives aux malades et la maladie sont strictement confidentielles Elles ne peuvent tre communiqu es que par le m decin traitant aux malades eux m mes ou leurs parents dans les conditions fix es par le code de 2 d ontologie m dicale Les malades hospitalis s doivent avoir des dossiers m dicaux sur lesquels sont not s les actes m dicaux et les soins qui leur sont dispens s En outre un registre sp cial dont les pages sont num rot es sans discontinuit doit tre tenu au niveau du bloc op ratoire indiquant notamment pour chaque intervention les nom et pr nom du malade la date l heure le protocole anesth sique et op ratoire ainsi que les noms du m decin qui a pratiqu l intervention de l anesth siste et des membres de l quipe m dicale et param dicale Les notes et protocoles anesth siques et op ratoires pr vus par le pr sent article doivent tre r dig s par les m decins traitants et leur sous propre responsabilit Article 55 Le dossier m dical doit tre conserv dans les archives de l tablissement Une copie doit tre d livr e la demande du patient de son tuteur l gal de son m decin traitant ou de ses ayants droit Les documents
74. x un stade avanc de leur maladie 2 De ce qui pr c de il d coule que exerce ill galement la m decine et peut tre poursuivi par l Ordre des m de cins Conseil national de l Ordre des M decins devant les juridictions r pressives comp tentes quiconque usurpe le titre de docteur en m decine ou le m decin qui pr te son concours une telle personne loi 91 21 relative l exercice et l organisation des professions de m decin de m decin dentiste chapitre II articles 6 10 Ainsi en vertu de la loi l Ordre a engag des poursuites judiciaires contre un praticien de l apith rapie dont les placards publicitaires publi s dans les journaux vantaient les vertus du miel panac e universelle et rem de une gamme tr s tendue de maladies dont la science n a pas encore d voil les causes et les m canismes et pour les quels il n existe pas de traitement autre que palliatif En outre ce praticien d livre son cabinet des soins mithri datisation pouvant avoir des effets secondaires graves Par ailleurs l intervention du Minist re de la Sant Publique aupr s des organes de presse et des autorit s a t sollicit e diff rentes reprises pour qu il soit mis un terme au moins un frein d ontologique aux annonces et aux promesses fallacieuses des m decins de l me et autres gu risseurs CONCLUSION Ainsi donc parler de pratiques m dicales parall les ne signi

Mise en page 1

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents