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Terres Australes et Antarctiques Françaises (PDF

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1. Support administratif NC Exploitation de la phototh que et de la bibliotheque des TAAF NC FICHE ACTION n FA 8 3 1 1 et n FA 8 3 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique FICHE ACTION n FA 8 3 2 1 Action Mettre en place des projets de communication sur l environnement des TAAF Objectifs Recruter un charg de communication environnement pour la communication vers le grand public et la sensibilisation du personnel et des touristes pr sents sur les territoires poste portant sur les Terres Australes et Antarctiques Fran aises et les les Eparses Concr tiser l ensemble des projets de communication autour de la r serve naturelle des Terres Australes Frangaises Indicateurs Nombre de projets de communication men s a terme Moyens requis Physiques TAAF Humains Cr ation d un poste de charg de communication environnement Logistiques Mat riels Mat riel bureautique et informatique Dur e Ech ance P renne Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement Fonctionnement Salaires 17 000 euros an Co t r el de l action pris en charge par d autres financements TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Support administratif NC Rotation Marion Dufresne 9 200 euros Mat riel bureautique 4 000 euros FICHE ACTION n FA 8 3 1 1 et n FA 8 3 2 1
2. Evaluer et pr server les r les cologiques et socio conomiques FA3 1 Gestion de la r serve naturelle nationale FA3 2 Conservation de l Albatros d Amsterdam FA3 3 Donner les moyens de faire appliquer la r glementation FA4 1 Limiter la mortalit aviaire FA3 1 1 R diger le plan de gestion de la r serve naturelle FA3 2 1 R diger le plan de restauration FA3 3 1 Surveillance des ZEE francaises des TAAF par les bateaux de la Marine Nationale FA4 1 1 Surveillance de la r serve terrestre et marine et d pose des scientifques et du personnel de la r serve naturelle FA4 1 2 Renforcer les activit s de contr le et de gestion de la p che FA4 1 3 Limiter l impact de la p che la palangre sur les populations d oiseaux Am liorer la r glementation de la p che dans les ZEE de Crozet et de Kerguelen Fiche sans demande de financement R daction du plan de gestion de la r serve naturelle R daction du plan de restauration Albatros d Amsterdam Surveillance nationale de la r serve naturelle et des ZEE frangaises des TAAF Fiche sans demande de financement Surveillance de la r serve naturelle marine et terrestre d pose des scientifiques et du personnel de la r serve naturelle gr ce un navire de petite capacit Embarquement d observateurs mortalit aviaire sur les palangriers l gines 63 100 an 2009 2010 Prise en anne
3. 195 000 an 81 000 an 40 000 an 27 000 an 2010 2015 dans le cadre du contrat tat TAAF 1 600 000 an 2009 2010 dur e p renne ch ance 2 ans 2009 2010 2009 2010 en 2009 43 000 195 000 81 000 40 000 27 000 Mise en place des bio indicateurs Organisation de l organisme gestionnaire CEP CC M c nat etc FA6 1 Evaluer la valeur r elle ou potentielle des biens et services fournis par la biodiversit FA7 1 Placer l ensemble des donn es des inventaires et Conception et mise a jour suivis dans une unique de la base de donn es de la base de donn es de type r serve naturelle des Terres SERENA Australes Francaises FA5 1 1 Mise en place a partir des donn es Laboratoires IPEV Suivi des indicateurs de d indicateurs pertinents biodiversit pour le plan de pour le suivi de la gestion de la r serve biodiversit dans la r serve naturelle naturelle FA5 2 1 Mise en place d indicateurs pertinents choix dans les listes MEDDAAT SEOM FA5 2 2 Suivi d indicateurs de biodiversit pr conis par la SNB Conserver une diversit d instances pour les Implication des instances de Fiche sans d cisions d orientation des gestion de la r serve demande de la gestion de la RN naturelle des TAF financement FA6 1 1 R aliser une tude sur la A Els cy Evaluer la valeur r elle ou valeur de la biodiversit des FA i
4. Plan d action biodiversit des Terres Australes et Antarctiques Francaises D cembre 2008 Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE TERRES AUSTRALES ET ANTARCTIQUES FRAN AISES 1er Plan d Action Biodiversit des Terres Australes et Antarctique Fran aises PREAMBULE Les Terres Australes et Antarctiques Fran aises TAAF constituent un crin unique renfermant un tr sor biologique des plus pr cieux L importance et la sp cificit de ses populations animales la richesse et la diversit de sa flore et de ses milieux font de ce territoire un sanctuaire de biodiversit ayant peu d quivalents l chelle plan taire La dispersion g ographique selon un gradient exceptionnel qui va des tropiques au c ur du 6 continent l isolement g ographique et l occupation tr s limit e par l homme conf rent ce territoire des enjeux environnementaux de premi re importance Les les Eparses sont consid r es comme des sanctuaires oc aniques de la nature primitive Europa Glorieuses Juan de Nova Bassas Da India dans le canal du Mozambique et Tromelin au nord de la R union abritent des cosyst mes parmi les plus diversifi s et complexes de la plan te comme les mangroves ou les r cifs coralliens fossiles Un regard port sur la faune permet de prendre davantage conscience de la valeur de ces terres Juan de Nova par exemple h berge la plus grande colonie de sternes fuligineuse
5. de la base Dumont d Urville La faune de la Terre Ad lie appara t moins menac e que celle abrit e par les les australes Aucune de ces esp ces n est par exemple consid r e comme menac e selon les crit res utilis s par PUICN pour laborer sa Liste rouge des esp ces menac es Toutefois certaines d entre elles risquent de p tir des changements climatiques La hausse des temp ratures contribuerait une diminution de la ressource en krill principale nourriture des manchots Par ailleurs des temp ratures lev es concourent la diminution de la surface et la fragilit de la banquise habitat notamment du manchot empereur LA LUTTE CONTRE LES ESPECES EXOTIQUES ENVAHISSANTES Le patrimoine biologique de l Antarctique en g n ral de la Terre Ad lie en particulier est donc a plus ou moins long terme menac Le recul des glaces inh rent au r chauffement contribue par ailleurs a faciliter l introduction d esp ces exotiques potentiellement n fastes la faune autochtone Si le continent blanc semble jusqu alors pr serv par ces intrusions il importe d tre vigilant quant ce risque La lutte contre les esp ces exotique est ici pr ventive elle n en est cependant pas moins n cessaire Les op rations logistiques n cessaires aux activit s de recherche scientifique sont un important vecteur potentiel d intrusion d esp ces exotiques Des actions cibl es contre les introductions d e
6. les subantarctiques se pr sentent comme de v ritables oasis Elles concentrent des oiseaux et mammif res marins qui doivent obligatoirement se reproduire et muer a terre Les plateaux continentaux qui entourent ces les offrent les rares zones peu profondes de l oc amp an ou la vie marine peut se d velopper intens ment ce qui explique la richesse des communaut s des les Kerguelen et Crozet au milieu d un oc an en g n ral assez pauvre en termes de diversit sp cifique L cosyst me subtropical Les conditions environnementales des les a basse altitude sont franchement subtropicales mais en raison d un tres fort gradient altitudinal thermique et hydrique les syst mes cologiques int rieurs sont tr s proches de ceux observ s en domaine subantarctique vrai abondance de tourbi res fort end misme apt risme chez les insectes etc De ce point de vue Amsterdam et Saint Paul constituent des laboratoires naturels exceptionnels car ils pr sentent une gamme tr s tendue de conditions environnementales dont les transitions se font sur de tr s courtes distances En d pit de leur taille les plateaux continentaux pr sentent une diversit sp cifique exceptionnelle et les principaux milieux marins constituent un patrimoine biologique de premier ordre qui n a pratiquement pas t perturb malgr un si cle de p che gr ce l utilisation de m thodes s lectives L originalit
7. ventuelles op rations d vacuation sanitaire vers la base de Port aux Francais dans les meilleurs d lais possibles Indicateurs Nombre de sites de la r serve visit s chaque ann e par les gestionnaires Nombre de sites de la r serve visit s chaque ann e par les scientifiques Nombre d op rations de nettoyage de sites Nombre d op rations de contr le du respect de la r glementation de la r serve grace a ce navire Contribution du navire a la surveillance des p ches notamment acc s d autres navires dans la R serve marine et participation a la d tection de bateaux pratiquant la p che ill gale Nombre d observations scientifiques faites terre grace ce bateau Nombre d observations scientifiques faites en mer dans la zone de la r serve et au del dans la ZEE Moyens Requis Physiques Les quipements et installations n cessaires la pr sence de La Curieuse Kerguelen sont d j en place Humains La Curieuse n cessite 6 membres d quipage pour une utilisation 24h 24 Logistiques Mat riels Navire La Curieuse d j acquis propri t des TAAF Autre Le maintien de La Curieuse toute l ann e Kerguelen comme cela s est fait par le pass n est plus envisag aujourd hui pour des raisons essentiellement budg taires La solution propos e d utilisation sur zone de novembre mars n est envisageable que si le navire peut tre affr
8. De ce point de vue l archipel de Pointe G ologie est susceptible de voir dans les prochaines ann es l tablissement d esp ces allochtones pouvant mettre en p ril l quilibre actuel De nombreux contenants en bois sont utilis s tant par les TAAF que par l IPEV pour d barquer les effets la nourriture ou les d chets entre la base et le bateau ravitailleur Elles ne peuvent tre d contamin es et constituent le principal vecteur d introduction et de prolif ration pour les esp ces exotiques Objectifs Eliminer les caisses en bois favorisant la contamination des sites Achat de nouveaux contenants plastiques et m talliques pouvant tre enti rement d contamin s et moins propices la contamination Indicateurs Nombre de nouvelles esp ces introduites Suivi de la r partition des esp ces introduites et envahissantes par rapport aux transits des contenants Moyens requis Humains Personnel de la base Logistiques Mat riels Rapatriement par l Astrolabe de l ensemble des contenants bois Transport h licopt re n cessaire pour l acheminement Astrolabe autre navire de ligne commerciale pour rapatriement en France m tropolitaine si les d chets ne sont pas traitables en Australie Pr voir sangles h licopt re Dur e Ech ance Remplacement progressif sur 2 ans Programme d butant en 2009 FICHE ACTION n FA 1 2 1 3 Plan d action biodiversit des TA
9. IPEV Contexte Enjeux La dimension de la partie terrestre de la R serve naturelle notamment Kerguelen ainsi que les mers agit es entourant ces les rendent difficile la surveillance et la gestion de la R serve sans un moyen la mer appropri A Kerguelen par exemple les moyens nautiques disponibles ne permettent pas de sortir du Golfe du Morbihan o est situ e la base de Port aux Fran ais et la plus grande partie de l archipel est aujourd hui totalement inaccessible pour le personnel gestionnaire et les scientifiques en dehors des passages tr s pisodiques du Marion Dufresne ou de quelques navires militaires affect s la surveillance des p ches La pr sence Kerguelen pendant les mois d t novembre mars d un navire de petite capacit du type La Curieuse b timent de 25 m parfaitement adapt la navigation dans ces eaux utilisation permanente jusqu en 2006 puis arr t pour raisons budg taires pourrait r pondre plusieurs enjeux en termes de gestion de la R serve naturelle et de d veloppement de programmes scientifiques visant approfondir la connaissance de la biodiversit de ces les et son volution actuelle sous l effet des changements climatiques des introductions d esp ces potentiellement invasives et de la fr quentation humaine Objectifs La Curieuse propri t des TAAF r pondrait plusieurs objectifs 1 G rer la r serve naturelle ce navire pouvant aus
10. L utilisation de produits d entretien 100 biod gradables permettrait de r duire consid rablement l impact sur les milieux Il faut noter que les produits en place sont contenus dans de petits contenants usage unique qui sont l origine de nombreux d chets Objectifs Arr ter d utiliser des produits d entretien issus de la p trochimie et les rapatrier Mettre en place des produits 100 biologiques sans impacts sur l environnement Privil gier l utilisation de grands contenants d origine biologique et recyclables Indicateurs Quantit et type de produits livr s sur base Qualit des eaux us es Impacts sur la faune et la flore Moyens requis Physiques Humains Personnel TAAF Logistique Mat riels Acheminement et rapatriement des produits via le Marion Dufresne Produits plus respectueux de l environnement Dur e Ech ance Ech ance 2 ans Dur e p renne FICHE ACTION n FA 4 4 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 20 000 euros an Fonctionnement Salaires Soit une demande de 40 000 euros sur 2 ans Co t r el de l action pris en charge par d autres financements TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Achat d une partie des produits 20 000 euros Acheminement des produits 12
11. Mat riel de mesure d immersion des lignes installation de cam ras optique infra rouge ordinateur appareil photo FICHE ACTION n FA 3 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Dur e Ech ance Sur les deux campagnes de p che 2008 2009 et 2009 2010 Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 26 300 euros Fonctionnement 9 800 euros Salaires 27 000 euros scientifique ext rieur observateurs Budget pris en charge par les TAAF Coordination du programme entre les scientifiques les armateurs de p che et les TAAF NC Prise en charge des contr leurs de p che qui enregistrent la mortalit aviaire 570 000 euros an Prise en charge des missions ACAP et CCAMLR pour le personnel TAAF NC Bureautique NC FICHE ACTION n FA 3 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Am liorer la r glementation de la p che dans les ZEE de Crozet et de Kerguelen Volet Am liorer la trame cologique Objectif g n ral Limiter les captures accidentelles d oiseaux marins dans les ZEE fran aises des TAAF Engagement CCAMLR et ACAP Surface concern e ZEE de Kerguelen et de Crozet Action Poursuite des tudes scientifiques sur les palangriers pour analyser et am liorer les m thodes de p che Porteur du projet TAAF Partenaires MNHN armateurs de p che p cheurs Comit de pilotage des b
12. Soit 13 000 euros par an Co t r el de l action pris en charge par d autres financements TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Support administratif bureautique NC Prise en charge des guides touristes 16 000 euros FICHE ACTION n FA 8 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Sensibilisation du personnel des districts 4 la pr servation de l environnement Volet D velopper la communication autour de ces territoires Objectif g n ral Sensibiliser le personnel la pr servation de l environnement dans les TAAF Surface concern e Partie terrestre et marine de la r serve naturelle Action Mettre en place des actions et des outils de sensibilisation destination du personnel des TAAF et de l IPEV Porteur du projet TAAF IPEV Partenaires Contexte Enjeux Le personnel pr sent sur les bases est soit technique employ par les TAAF soit scientifique employ par les laboratoires de recherche et l IPEV La pr sence de l Homme sur ces territoires est indispensable leur connaissance et leur gestion C est aussi l une des principales causes de perturbation des cosyst mes introductions d esp ces pi tinement etc Dans le cadre de la r serve naturelle des recommandations ont t adopt es afin de limiter l impact local de Homme Il est primordial que l ensemble du personnel soit inform du fonctionneme
13. aises Le d cret n 78 963 du 19 septembre 1978 modifi par le d cret n 86 1066 du 24 septembre 1986 fixant les conditions dans lesquelles certains navires trangers peuvent obtenir des droits de p che dans la ZEE qui ont t cr es au large des c tes et territoires d outre mer et de la collectivit territoriale de Mayotte est d sormais applicable aux les Eparses DES ECOSYSTEMES TROPICAUX UNIQUES Les les Eparses qualifi es de sanctuaire oc anique de la nature primitive disposent d un patrimoine biologique terrestre et marin remarquable L isolement g ographique le caract re insulaire une occupation humaine historiquement tr s limit e ont prot g ces territoires Ce sont de rares exemples dans l oc an Indien et dans le monde de sanctuaires quasi vierges Ces les sont d un grand int r t pour tudier les ph nom nes de colonisation et de sp ciation des esp ces en milieu insulaire Certaines les ont une v g tation quasi intacte des habitats end miques en particulier Europa et pr sentent une grande richesse patrimoniale Ces les coralliennes ont une importance majeure en milieu tropical qui est l un des plus diversifi s et des plus complexes de la plan te C est galement l un des plus productifs en termes de production brute Les cosyst mes marins tropicaux associ s aux r cifs coralliens tels que les herbiers de phan rogames ou encore les mangroves jouent des r
14. cifique Maintenir la diversit des habitats Am liorer la trame cologique Maintenir un bon fonctionnement des cosyst mes D velopper la connaissance pour la gestion Mobiliser les acteurs Reconna tre la valeur conomique du vivant D velopper la communication autour de ces territoires Deux types de fiches sont pr sent s l un expose les actions qui sont actuellement men es et financ es directement par les TAAF l autre pr sente les actions qu il est imp ratif de mettre en place afin d enrayer la perte de biodiversit Une estimation des moyens financiers et humains n cessaires leur mise en ceuvre est pr cis e sur chacune de ces fiches en distinguant la part financ e par les TAAF de la part demand e dans le cadre du plan Au total 71 actions de conservation de la biodiversit vont tre lanc es sur la p riode 2009 2010 repr sentant une demande de financement de 2 499 340 euros LES TERRES AUSTRALES FRANCAISES CADRE GEOGRAPHIQUE DES TERRES AUSTRALES FRANCAISES Les les des Terres australes fran aises sont situ es dans le Sud de l oc an Indien se r partissant entre la zone subantarctique o se trouvent les les Crozet 46 25 S 51 45 E et les les Kerguelen 49 S 70 E et la zone subtropicale qui abrite les iles Saint Paul et Amsterdam 37 50 S 77 30 E Situ es plus de 2000 kilom tres de tout continent les les australes fran aises so
15. des milieux terrestres subpolaires de l h misph re Sud est leur troite d pendance avec le milieu marin Ainsi la plus grande partie des ressources trophiques pour les plantes et les invert br s terrestres provient de l oc an par l interm diaire des oiseaux et des mammif res marins Outre la valeur intrins que des milieux marins il est essentiel de pr server les ressources marines dont d pendent ces animaux ces plantes et ces milieux terrestres riches et originaux situ s terre La pr servation des habitats marins et terrestres doit tre appr hend e de mani re globale ce qui implique une veille accrue et une forte r activit sur de tr s vastes surfaces UN PATRIMOINE FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE DE GRANDE VALEUR Abondance et diversit de la faune terrestre Peu de localit s du globe abritent encore des populations animales aussi importantes et diversifi es que celles des les australes fran aises Avec 37 esp ces les les Crozet abritent la communaut d oiseaux de mer la plus riche en nombre d esp ces et la plus importante en biomasse au monde On y rel ve jusqu 60 tonnes d oiseaux au km Kerguelen et Crozet comptent parmi les plus grands rassemblements de manchots au monde Une cons quence de l extr me isolement des les subantarctiques est leur taux d end misme extr mement lev De plus les esp ces v g tales et les invert br s montrent des caract res adaptatifs non
16. e avec 13 esp ces distinctes En outre elle abrite 8 esp ces d oiseaux nicheurs dont 2 sous esp ces end miques le paille en queue brins blancs d Europa l oiseau lunette d Europa Juan de Nova h berge la plus grande colonie de sternes fuligineuses de l Oc an Indien Les les servent galement de halte migratoire pour de nombreuses esp ces avec plus de 50 esp ces contact es dont certaines d un grand int r t C est le cas du Courlis corlieu Numenius phaeopus dont les effectifs sur Europa sont d importance nationale voire internationale Des peuplements entomologiques tr s int ressants ont t recens s avec une forte proportion d end misme Europa par exemple avec 103 esp ces d insectes recens es dont 27 sont end miques La diversit sp cifique des reptiles terrestre bien qu elle soit faible pr sente un fort taux d end misme Tout ceci conf re aux les une tr s forte valeur patrimoniale et leur bonne gestion peut jouer un r le essentiel dans la pr servation de la biodiversit mondiale Richesse potentielle mais m connue de la biodiversit marine La zone nord du canal du Mozambique laquelle appartiennent les Eparses est reconnue comme un des points privil gi s de la biodiversit marine L espace marin littoral et p lagique abrite des biotopes riches et repr sente un sanctuaire pour bon nombre d esp ces embl matiques tortues vertes c tac s Ces les offrent de rar
17. e Ech ance Dur e 15 jours installations Lancement de l op ration en Avril 2009 Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 43 0000 euros Fonctionnement 8 800 euros Salaire Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Acheminement du mat riel a partir de Marseille via la R union 14 000 euros Salaire pour l installation des caillebotis 13 000 euros Inventaire et cartographie des secteurs a quiper 3 800 euros Remarque Action compl mentaire a la fiche FA 2 2 1 2 FICHE ACTION n FA 2 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Mise en place d une r glementation favorisant le respect des chemins de transit Volet Maintenir la diversit des habitats Objectif g n ral Mettre en place une r glementation pour respecter les habitats sensibles Surface concern e Ile de la Possession Crozet Action Lutte contre le pi tinement arr t r glementant l acces aux sites sensibles consignes d utilisation des chemins de transit Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV Contexte Enjeux Les sites d tudes scientifiques sont dispers s sur l ile de la Possession Les diff rents transits se font pied et peuvent repr senter plusieurs dizaines de kilom tres Sur l le de la Possession Crozet les zones de transits r guliers ont lais
18. une coop ration internationale r ussie exemple sans quivalent cette chelle Cette r gion est administr e selon les principes du Trait sur l Antarctique sign Washington le 1 d cembre 1959 suite l Ann e G ophysique Internationale AGT Il est entr en vigueur le 23 juin 1961 Les treize Etats signataires du trait se mettent alors d accord sur un texte r servant le continent blanc aux activit s pacifiques La zone couverte par le Trait s tend sur toute la partie du Globe situ e au sud du 60 parall le Il met en avant quelques principes politiques qui serviront de fondement l ensemble du syst me antarctique ensemble de textes applicables la zone d coulant du trait de 1959 Le syst me antarctique comprend diff rentes conventions applicables au sud du 60 parall le Sud notamment le Trait sur I Antarctique le Protocole de Madrid la Convention pour la protection des phoques de l Antarctique la CCAMLR Celui ci repose sur deux piliers fondamentaux la non militarisation et la coop ration scientifique Le troisieme point fondamental concerne les questions de souverainet territoriale Le principe de non militarisation est nonc dans la premi re phrase du paragraphe I de Particle I 1 Antarctique est r serv a des usages pacifiques Sont ainsi prohib es toutes les mesures caract re militaire comme l tablissement de fortifications de bas
19. vacu e vers la R union Objectifs Eliminer cette zone d acclimatation pour un grand nombre d esp ces introduites D manteler les serres sur les trois districts des Terres Australes Fran aises Rapatrier et traiter les d chets engendr s Indicateurs Nombre de nouvelles esp ces introduites tablies Suivi de la r partition des esp ces introduites et envahissantes Observation du repeuplement des les par la faune et la flore autochtones FICHE ACTION n FA 1 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Humains 2 semaines par serre pour le d mant lement et le conditionnement des d chets pour une quipe de 3 personnes Logistiques Mat riels Outils n cessaires au d mant lement rapatriement via le Marion Dufresne pr voir h licoptere Transfert des d chets vers un site de traitement adapt a la R union pr voir transport Pr voir contenant Dur e Ech ance 6 semaines pour le d mant lement 1 mois pour le rapatriement et le traitement des d chets Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 8 900 euros pour les contenants Fonctionnement Salaires 6 800 euros pour le financement d une partie des quipes Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Prise en charge en partie dans le cadre du financement DNP Pr
20. 000 euros Coordination du projet 5 000 euros FICHE ACTION n FA 4 4 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Installation de digesteur a robie Volet Maintenir un bon fonctionnement des cosyst mes Objectif g n ral Limiter les rejets de d chets organiques en mer Surface concern e Terre Ad lie Action Mise en place d un digesteur a robie Porteur du projet IPEV Partenaires TAAF Contexte Enjeux La gestion des d chets en Terre Ad lie est essentiellement r glement e par le Trait sur l Antarctique et le Protocole de Madrid Ce dernier dans son annexe III sp cifie que tout d chet doit tre vacu d Antarctique par son producteur Quelques exceptions sont tol r es sous conditions notamment pour les eaux us es des stations c ti res et les d chets organiques restes de cuisine notamment a l exception des carcasses de volaille qui peuvent tre immerg es sous r serve de l existence de courants marins suffisamment puissants pour en assurer la dilution Aujourd hui tous les d chets de la base de Dumont d Urville sont rapatri s exception des eaux us es et des d chets organiques soit en Australie accords d importation pour certains types de d chets soit en France m tropolitaine Toutefois afin de minimiser l impact de la station sur l environnement marin c tier nous souhaitons mettre en place un syst me de digestion a robie d
21. 1 7 0 1 LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UN OUTIL INDISPENSABLE POUR LA CONNAISSANCE ET LA PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE La recherche est men e par des laboratoires tel que le CNRS le CEA les universit s etc Elle est mise en uvre par l Institut Polaire Fran ais IPEV L int r t et la valeur des programmes scientifiques certains men s depuis plusieurs d cennies placent la France au premier plan dans le domaine subantarctique De plus les programmes scientifiques de suivi a long terme des esp ces et des milieux sont les indicateurs de gestion qui permettent d orienter la conservation On peut citer les suivis d mographiques depuis plus de 50 ans de nombreuses populations d oiseaux et de mammif res marins le suivi des esp ces introduites et de leur impact sur les milieux les impacts des changements globaux Comme le pr conise le guide m thodologique de r daction des plans de gestion l ensemble des donn es scientifiques r colt es sera rassembl dans une base de donn es qui devra ensuite tre tenue a jour ACTIVITES HUMAINES La pr sence de l Homme sur ces terres engendre des perturbations du milieu Il est le vecteur principal d introduction de nouvelles esp ces La r alisation des programmes scientifiques am ne le personnel se d placer sur les les or certaines esp ces v g tales autochtones ou milieux particuli rement fragiles tourbi res sont sensibles au pi tinement pouvant entra ner leur des
22. France de r pondre ses engagements internationaux en mati re de protection des sites et devrait contribuer grandement au maintien de la diversit biologique globale de ces les Dans le cadre de la pr sidence de l Union Europ en la France a propos d inscrire la r serve naturelle sur la Liste Ramsar des zones humides d importance internationale L obtention en novembre 2008 de ce prestigieux label atteste de la qualit des milieux et du caract re primordial au niveau mondial que rev t leur pr servation Le classement de ce site le plus important d Europe marque la gestion exemplaire men e par les TAAF depuis plusieurs ann es en mati re de conservation et de protection de l environnement En Antarctique diff rents sites de Terre Ad lie sont class s en Zones Sp cialement Prot g es de l Antarctique ZSPA Ils b n ficient ainsi d une protection reconnue au niveau international valid e par le Secr tariat du Trait sur l Antarctique permettant la conservation de la biodiversit polaire tout fait sp cifique qu ils abritent Les les Eparses b n ficient quant elles d une protection environnementale fond e sur un arr t pr fectoral de 1975 Un projet d aire marine prot g e est actuellement en cours d expertise concernant Tromelin Par ailleurs le Territoire m ne des actions concr tes au quotidien visant notamment au contr le des esp ces introduites programme d radication du r
23. Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique
24. Suivi de la r partition des esp ces introduites et envahissantes Observation du repeuplement des les par la faune et la flore autochtones Quantit d esp ces introduites transport es par le personnel et le mat riel d barquant FICHE ACTION n FA 1 2 1 4 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Humains Personnel TAAF Logistiques Mat riels Dur e Ech ance 2 mois pour la r daction P renne pour la mise en place Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Ce travail sera men directement par les TAAF organisme gestionnaire de la R serve naturelle Aucun budget n est demand pour cette action FICHE ACTION n FA 1 2 1 4 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Eradication du troupeau de moutons a Kerguelen Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral lutte contre les esp ces introduites et envahissantes Surface concern e R serve naturelle nationale archipel Kerguelen Ile Longue Action Eradication des moutons Kerguelen Porteur du projet contact TAAF Partenaires IPEV Laboratoires de recherche Pr 136 CNRS MNHN CEP Contexte Enjeux 16 esp ces de vert br s introduites dont 9 esp ces de mammif res terrestres 1 esp ce d oiseau et 5 esp ces de poissons ont constitu des populations exotiques p rennes en libert ou semi libert Il
25. australes fran aises d embarquer la demande de l administrateur sup rieur des TAAF un observateur de p che L observateur a pour mission le contr le du respect de la r glementation rejets en mer esp ces p ch es etc et le suivi de la biomasse suivi du tonnage pr lev taille des prises etc A l heure actuelle la mise en place de ces observateurs n est qu anecdotique et tr s peu d informations sont r colt es pour conna tre l impact v ritable de la p che sur la biomasse cible mais galement sur les prises accessoires et accidentelles La mise en uvre d un suivi r gulier et pr cis est indispensable la conduite d une p che durable garantissant la p rennit de la ressource et les meilleures dispositions pour la pr servation des esp ces non vis es par cette p che tortues requins etc DES ENJEUX PATRIMONIAUX FORTS Les Iles Eparses sont des territoires exigus ce qui accroit leur fragilit Les contraintes que les actions de l Homme peuvent avoir sur elles ont des cons quences d sastreuses Il est indispensable de g rer parfaitement ces actions afin que l Homme ne modifie plus le fonctionnement de ces cosyst mes fragiles Les introductions d esp ces Les esp ces introduites animales ch vres chats etc et v g tales sisal chokas vert etc pr sentes peuvent avoir des cons quences n fastes et difficilement contr lables I est donc indispensable d analyser l impact de
26. ces esp ces sur les milieux naturels et si besoin est de les radiquer et de suivre en aval l volution des milieux C est par exemple le cas des rats sur Europa La superficie de ces les et la taille des populations d esp ces introduites fait qu il est encore possible de les radiquer Il est galement essentiel de pr venir l introduction de nouvelles esp ces en g rant parfaitement les activit s humaines qu elles soient militaires scientifiques ou touristiques Les d chets Il y a sur les les des d p ts de d chets anciens On peut notamment citer l exemple de l ancien phare de Juan de Nova D autres d chets plus r cents r sultent des activit s militaires et scientifiques pass es ou pr sentes Il est important de pouvoir rapatrier et traiter ces d chets accumul s qui sont la cause de pollutions Il est galement primordial de mettre en place une gestion durable des d chets qui sont engendr s par les activit s humaines en continu militaires ou scientifiques Les pollutions marines La majorit des les Eparses est situ e dans le Canal du Mozambique sur l autoroute des hydrocarbures Ce risque non n gligeable de pollution ou d incendie peut avoir d normes cons quences sur les les Eparses LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UN OUTIL INDISPENSABLE POUR LA CONNAISSANCE ET LA PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE Malgr les tudes scientifiques men es dans les iles Eparses et celle
27. chat a eu un impact majeur et serait impliqu dans la r duction drastique des effectifs de certaines populations d oiseaux et dans des extinctions locales Pascal 1980 estimait la population sauvage de chats de l ile de Kerguelen a 35 00 individus en 1977 qui consommerait 1 2 a 1 3 millions d oiseaux annuellement La population actuelle de chats sur la Grande Terre serait estim e a 7 000 Ils ont sans doute contribu a l extinction ou a la r duction de certaines populations d oiseaux L avifaune originelle de cette ile tait compos e d une vingtaine d especes Apres l introduction des chats il ne restait plus que 8 esp ces d oiseaux dont certaines ne d nombraient pas plus de 20 couples Actuellement sur la base de Kerguelen une forte densit de chats est pr sente B n ficiant de la pr sence humaine d chets batiments etc elle constitue une population source qui alimente les autres populations de l le via des individus migrants Afin d viter un tel ph nom ne un programme d limination des chats sur les bases doit tre lanc Cette action s inscrit dans la lutte contre les esp ces invasives et doit tre consid r e comme une mesure pr liminaire la lutte globale qui sera d taill e dans le plan de gestion de la R serve Naturelle Un programme de recherche visant 4 d finir la dynamique de cette population introduite afin d envisager des programmes d radication large chelle est
28. dans le sol incendie vidange et gestion de l huile usag e il convient de remplacer les groupes lectrog nes par des panneaux solaires adapt s Objectifs Remplacement des groupes lectrog nes par des panneaux solaires Indicateurs Nombre de panneaux install s Diminution de la consommation d hydrocarbures sur les bases Moyens requis Physiques Humains 1 quipe de 2 personnes pour installer les panneaux Logistiques Mat riels Achat des panneaux solaires afin d quiper 12 sites Transports acheminement du mat riel Dur e Ech ance Equipement des sites isol s pr vu sur deux ann es 2009 2010 FICHE ACTION n FA 4 2 1 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 34 000 euros Fonctionnement 9 000 euros pour la d pose en h licopt re des panneaux Salaires Pris en charge par les TAAF Soit un total de 43 000 euros Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Salaire env 13 000 euros Fonctionnement Mise en place du personnel vivres sur le district Marion Dufresne 18 000 euros Transport des panneaux de la France m tropolitaine aux districts via la R union NC IPEV personnel pour aider mettre en place des panneaux sur les refuges scientifiques FICHE ACTION n FA 4 2 1 2 Pla
29. du milieu Logistiques Mat riels Mat riel d abattage carabines munitions Outils de d mant lement des installations Utilisation de l h licopt re pour les derniers abattages Utilisation des moyens de transport h licopt re moyens nautiques Dur e Ech ance 6 mois pour l radication d but des abattages en novembre 2008 fin en avril 2009 10 ans pour le suivi du milieu Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 5 650 euros Fonctionnement 5 200 euros pour l radication notamment h licopt re Salaires 6 000 euros radication Soit un total de 16 850 euros Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Suivi des indicateurs mise en uvre par l IPEV et les laboratoires de recherche personnel financ par l IPEV estim 8300 par an Fonctionnement d mant lement du site environ 13 000 euros Mise en place du personnel vivres sur le district Marion Dufresne 18 000 euros FICHE ACTION n FA 1 2 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Eradication des mouflons a Kerguelen Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Lutte contre les esp ces introduites et envahissantes Surface concern e R serve naturelle nationale Archipel de Kerguelen Ile Haute Action Eradication des mouflons de
30. et d invert br s Cette action s inscrit dans la lutte contre les esp ces invasives et doit tre consid r e comme une mesure pr liminaire la lutte globale qui sera d taill e dans le plan de gestion de la R serve Naturelle Sa mise en place a t valid e par le Comit de l Environnement Polaire CEP qui tient lieu de conseil scientifique de la r serve naturelle Sa mise en place avant la validation du plan de gestion s explique par une validation unanime du plan d radication qui est discut par l ensemble de la communaut scientifique nationale et internationale depuis plusieurs ann es Dans cette optique et au vu des menaces de d gradation des milieux de la r serve naturelle l attente de la r daction du plan de gestion n est pas souhaitable FICHE ACTION n FA 1 2 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Objectifs Eradiquer le troupeau de moutons de l le Longue D manteler des installations cl tures cabanes parc de tri Suivi de l impact de cette restauration volution des communaut s v g tales autochtones Indicateurs Pr sence abondance et r partition des esp ces v g tales et d invert br s introduites sur l le Longue Cf FA 1 2 3 1 Repeuplement de l le par la faune et la flore autochtone Cf FA 1 2 3 1 Moyens requis Humains 2 techniciens pour l radication 1 agent pour le suivi
31. exhaustive Objectifs Analyser les actions de gestion mises en place dans la r serve naturelle Renseigner les indicateurs de biodiversit mis en place dans le cadre de la strat gie nationale pour la biodiversit Indicateurs Nombre d indicateurs mis jour r guli rement FICHE ACTION n FA 1 2 3 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Humains 1 personne plein temps poste Volontaire Civil a l Aide Technique bas au si ge des TAAF Logistiques Mat riels Bureautique Dur e Ech ance A partir de novembre 2008 pour une dur e de 3 ans Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 2 500 euros an Fonctionnement 1 800 euros an Salaires 19 000 euros an Soit 69 900 euros pour les 3 ann es Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Les TAAF prennent en charge l appui logistique bureau le transport a rien et Marion Dufresne NC FICHE ACTION n FA 1 2 3 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Suivi de l radication des rats et de souris dans la R serve Naturelle Volet maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral lutte contre les esp ces introduites et envahissantes Surface concern e R serve naturelle Archipel de Kerguelen Ile d Australia Moules Ch teau Stol
32. flore l limination des d chets la pollution marine et les zones prot g es Ces annexes reprennent les mesures qui pour la plupart figuraient dans des recommandations pr c demment labor es dans le cadre de la R union consultative Ainsi brievement il est possible de d gager trois axes principaux de ce texte L Antarctique se voit accord le statut de r serve naturelle consacr e la paix et la science Toutes activit s relatives l exploitation des ressources min rales autres que celles men es dans un but scientifique sont interdites A Toute activit dans la zone du Trait sur Antarctique doit au pr alable faire l objet d une tude d impact sur l environnement ENGAGEMENT DE LA FRANCE POUR LA PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE EN ANTARCTIQUE La France est partie l ensemble des conventions internationales visant pr server l ensemble ou un aspect pr cis de l environnement antarctique CCAMLR La Convention sur la conservation de la faune et de la flore marine de l Antarctique CCAMLR est sign e Canberra le 20 mai 1980 et approuv e par la France par la loi du 20 avril 1982 Son secr tariat est situ a Hobart en Australie La France b n ficie d un statut particulier qui lui confere le droit d appliquer les mesures de conservation de la CCAMLR uniquement sur une base volontaire La Convention s applique aux esp ces marines incluant les oiseaux m
33. g n ral peut n anmoins tre d gag dans lequel la diversit du benthos des les subantarctiques est lev e Un relev de la diversit sp cifique des communaut s benthiques aux abords des les atteste de leur caract re exceptionnel 23 d esp ces end miques en moyenne sur l ensemble des groupes tudi s Exploitation du domaine marin La ZEE des Terres australes fran aises est une zone de p che o conomie et cologie se doivent de cohabiter La p che de la l gine y est autoris e et r glement e pour sept navires fran ais La p che illicite quand elle a t radiqu e Cependant un suivi quotidien est indispensable pour viter le pillage des ressources L impact de la p che l gale sur les stocks halieutiques est analys chaque ann e par le Mus um National d Histoire Naturelle MNHN Les quotas et les m thodes de p ches sont tudi s et adapt s chaque ann e afin de garantir la durabilit des ressources halieutiques N anmoins ces activit s de p che affectent aussi les communaut s terrestres subantarctiques singuli res par la capture accidentelle d oiseaux marins Elle tue chaque ann e de nombreux oiseaux forte valeur patrimoniale L am lioration des m thodes de p che est indispensable pour que la France puisse enfin atteindre une mortalit aviaire nulle comme le pr conise la commission internationale de la CCAMLR ESPECES INTRODUITES ET ENVAHISSANTES Comme ces le
34. gouvernements des mesures destin es assurer le respect des principes et la poursuite des objectifs du Trait Deux cat gories d Etats y si gent les Etats signataires du Trait de Washington de 1959 les Etats qui apr s avoir adh r au Trait sur l Antarctique ont d montr leur int r t pour le continent austral en y installant une base de recherches ou en y envoyant une exp dition scientifique Ces Etats forment l aristocratie conventionnelle qui gouverne l Antarctique Dans leur sillage les Parties non consultatives les Etats qui ont adh r au Trait sur l Antarctique mais qui n ont pas rempli la condition de l int r t scientifique substantiel assistent aux travaux de la R union consultative mais ne peuvent pas prendre part au processus d cisionnel Le Protocole de Madrid En 1991 le Trait sur l Antarctique a t compl t par un protocole relatif la protection de l environnement commun ment appel Protocole de Madrid Le protocole r affirme le caract re pacifique des activit s men es en Antarctique et vise a accro tre la protection de son environnement et des cosyst mes d pendants et associ s Jusqu en 2048 il ne peut tre modifi qu avec l accord unanime de toutes les parties consultatives au Trait sur l Antarctique C est l alin a 1 de l article 3 qu est nonc e l obligation essentielle des Parties contractantes La protection de l environne
35. j x potentielle des cosyst mes TAAF 7 1 1 1 des TAAF FA7 1 1 18 600 an 13 400 an 9 400 an Prise en charge par les TAAF 20 000 an 2009 2011 2009 2011 2009 2011 p renne 55 800 40 200 28 200 20 000 G rer durablement la pr sence de touristes FA8 1 Mieux communiquer vers les hivernants pr sents sur le terrain FA8 2 Mieux communiquer vers le grand public FA8 3 Apporter une formation et encadrer parfaitement les touristes des TAAF FA8 1 1 Sensibiliser aux cosyst mes et pr senter les recommandations a l ensemble du personnel des districts FA8 2 1 Pr sentation des enjeux de conservation FA8 3 1 Mise en place de projets de communication FA8 3 2 Gestion durable des activit s touristiques dans la r serve naturelle Sensibilisation du personnel des districts a la pr servation de l environnement Cr ation de support Expo film surla r serve naturelle des TAAF et les mesures de conservation associ es Poste de charg de communication environnement 13 000 an 18 000 an 31 000 an 17 000 an 2009 2009 2010 2009 2010 2009 2010 13 000 36 000 62 000 34 000 Plan d action biodiversit des TAAF Tableau r capitulatif des fiches actions Partie Eparses Inscrire sur la liste Enrayer la A y nationale des esp ces r gression d esp ces
36. l le Haute Kerguelen Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV Laboratoires de recherche Prgme 136 CNRS MNHN CEP Contexte Enjeux 16 esp ces de vert br s introduites dont 9 esp ces de mammif res terrestres 1 esp ce d oiseau et 5 esp ces de poissons ont constitu des populations exotiques p rennes en libert ou semi libert Il n y a pas d especes de reptiles ni d amphibiens introduites Les 9 esp ces de mammif res introduites constituent la totalit du peuplement mammalien terrestre L archipel de Kerguelen h berge 7 des 9 especes de mammiferes introduites dans les Terres australes frangaises Chapuis er al 1994 Deux paires de mouflons de Corse en provenance du zoo de Vincennes furent introduites dont une en 1956 sur l le Blakeney et l autre en 1957 sur l le Haute Seuls les individus de l le Haute surv curent et donn rent naissance une petite population estim e une centaine d individus en 1987 Depuis 1995 ce troupeau est g r de fagon annuelle par un plan de r gulation La population est maintenue a environ 250 t tes Pour les m mes raisons que le troupeau de moutons impact sur le milieu Cf FA 1 2 2 1 la population de mouflons de Kerguelen doit faire l objet d une radication complete afin d entamer le processus de r habilitation de la r serve naturelle Cette action s inscrit dans la lutte contre les esp ces invasives et doit tre consid r e co
37. la communaut internationale notamment l Accord de Conservation des Albatros et des P trels ACAP des mesures draconiennes sont ou vont tre mises en place a destination de ces oiseaux Un plan de restauration de l albatros d Amsterdam est notamment actuellement l tude Le Plan d Action Biodiversit qui va suivre constitue un instrument fondamental pr cisant orientation de la politique environnementale du Territoire et donnant de nouveaux moyens n cessaires a celle ci Il constituera un document r f rence qui permettra de p renniser les actions d ores et d ja engag es et d en impulser de nouvelles toujours dans l optique de pr servation et de conservation qui est celle des TAAF depuis maintenant plusieurs ann es Ce plan d action donne les moyens la France de respecter les engagements pris lors la signature de la Convention de Rio en 1992 a savoir pr server la diversit biologique pour satisfaire les besoins et les aspirations des g n rations futures Dans ce cadre la France a mis en place en 2004 la Strat gie nationale pour la biodiversit dont l objectif global est d enrayer l rosion de celle ci d ici 2010 Dans ce plan d action biodiversit le Territoire pr sente les actions mener sous forme de fiches regroup es sous les th mes pr conis s par la strat gie nationale de conservation de la biodiversit et de la loi grenelle Maintenir la diversit sp
38. le d Amsterdam Chaque station de cette esp ce est cartographi e depuis 1999 et fait l objet d un traitement chimique afin de limiter son expansion Ce programme a permis d avorter la colonisation de nouveaux sites par cette esp ce et de limiter l abondance du nombre de pieds sur les sites contamin s Dans l objectif d liminer d finitivement cette esp ce introduite le programme sera maintenu dans les ann es venir et fera certainement l objet d une inscription dans le plan de gestion de la r serve Objectifs Arr ter l expansion de la grande Cig e esp ce invasive Indicateurs Nombre de pieds trait s R partition spatiale de cette espece Moyens requis Humains Personnel TAAF Agent de RNF Logistiques Mat riels Mat riel de traitement Dur e Ech ance Depuis 1999 jusqu la disparition de l esp ce Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Ce travail est men directement par les TAAF organisme gestionnaire de la R serve Naturelle Aucun budget n est demand pour cette action FICHE ACTION n FA 1 2 2 8 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Recueil des donn es n cessaires au suivi des indicateurs de la biodiversit Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Renseigner les indicateurs de gestion de la R serve Naturelle et de la strat gie na
39. menac es ou end miques FAE 1 1 especes Proposer de nouvelles esp ces sur la liste rouge UICN FAE 1 1 1 Limiter les flux FAE 1 2 1 Lutter contre les esp ces introduites et ou envahissantes et organiser leur suivi Eradication des FAE 1 2 esp ces introduites FAE 1 2 2 prot g es de nouvelles Mise jour des listes d esp ces prot g es des les Eparses Mise en place d une r glementation afin de stopper les introductions de nouvelles esp ces Eradication des chats Juan de Nova et sur Glorieuses Etude de faisabilit de l radication des rats et souris dans les les parses Etude de faisabilit de l radication des ch vres sur Europa Eradication du Chokas vert et du Sisal sur Europa Fiche sans demande de financement Fiche sans demande de financement Fiche sans demande de financement Fiche sans demande de financement Prise en charge TAAF an Prise en charge TAAF 2 17 000 rot 2009 2010 34 000 Dan en charge laboratoires 2009 de recherches Prise en charge TAAF 2009 18 000 an 2009 2010 36 000 Lutter contre les esp ces introduites et ou envahissantes et organiser leur suivi FAE 1 2 Evaluer le stock halieutique Pr server la ressource naturelle en gerant les pr l vements FAE 1 3 Am liorer la connaissance des habitats recherche et gestion FAE 2 1 Restaurer ou r habiliter les sites Propos
40. mis en place depuis 10 ans Les derni res analyses r v lent que les chats de la base de Port aux Francais Kerguelen se diss minent sur une grande partie de la r serve naturelle voire dans les zones en protection int grale Afin de lutter efficacement il convient de mener une action de limitation de la population le plus rapidement possible La r alisation de cette phase pr liminaire sera d taill e dans le plan de gestion et permettra de d finir la strat gie FICHE ACTION n FA 1 2 2 5 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique a mettre en place pour lutter a large chelle contre cette esp ce invasive consid r e comme la menace la plus importante pour les oiseaux nicheurs Objectifs Diminuer les populations sources autour de la base qui renforcent le reste des populations tablies sur l ensemble des iles Indicateurs Nombre de chats captur s Indice de l effort de capture Suivi de l abondance des populations de go lands de la base Moyens requis Humains 1 Volontaire Civil l Aide Technique Agent de la R serve Naturelle Logistiques Mat riels Mat riel de capture pi ges armes Bureautique Petit mat riel scientifique Dur e Ech ance D but du programme de limitation de population en novembre 2008 Suivi chaque ann e sur 3 ann es du programme par un Volontaire Civil l Aide Technique Budget indicatif dem
41. n est pas souhaitable car elle occasionne une pollution organique directe et favorise l installation d especes exotiques et potentiellement invasives La mise en place d un systeme de r cup ration des boues et d vacuation est donc indispensable Objectifs Eviter la perte de biodiversit notamment en luttant contre les esp ces introduites Gestion des d chets organiques Indicateurs Volume rapatri Nombre d especes introduites Suivi des anciennes zones d pandage Moyens requis Physiques Humains Cr ation d un poste transversal entre le service technique et le bureau environnement FICHE ACTION n FA 4 3 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Logistique Mat riels Moyens adapt s a chaque type de d chet notamment au niveau des contenants Dispositif de compactage des volumes traiter voir fiche FA 4 3 2 1 Mise en place d un dispositif de rapatriement des boues sur les districts sur le bateau Dur e Ech ance Ech ance 2 ans Dur e p renne Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 100 000 euros Fonctionnement 80 000 euros an Salaires 30 000 euros an Soit 195 000 euros sur les 2 ann es Co t r el de l action pris en charge par d autres financements TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Logistique rapatriement env 17 0
42. qualit d organisme gestionnaire de la R serve naturelle ont r dig le projet de classement qui est actuellement en cours d instruction octobre 2008 Objectifs Obtenir le classement de la r serve naturelle des Terres australes frangaises en site Ramsar dans le cadre de la pr sidence fran aise de l Union Europ enne Indicateurs Validation du classement FICHE ACTION n FA 2 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Humains Personnel interne aux TAAF 1 ing nieur et technicien Logistiques Materiels Moyens propres aux TAAF cartographie et bureautique Dur e Ech ance R daction du dossier en ao t 2008 Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit La prise en charge de ce travail est g r e directement par les TAAF organisme gestionnaire de la r serve naturelle Aucun budget n est demand pour cette action FICHE ACTION n FA 2 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Valeur patrimoniale des habitats de la r serve naturelle des TAF Convention RAMSAR Volet Maintenir la diversit des habitats Objectif g n ral Pr ciser la valeur patrimoniale des sites propos s au classement RAMSAR Surface concern e L ensemble de la r serve naturelle des Terres australes fran aises Action R alisation d inventaires suite au classement de la r serve naturelle en zone R
43. quentes pour fournir l nergie n cessaire chaque base Objectifs R aliser une tude de faisabilit pour l installation d un syst me de production d nergie d origine olienne et ou houlomotrice Mettre en place les syst mes de production d nergie olienne et ou houlomotrice D manteler les anciennes installations de production nerg tique port p trolier et centrale lectrique Indicateurs Quantit d nergie fossile consomm e Quantit d nergies renouvelables consomm es Quantit d nergie d origine fossile cr e Quantit d nergie d origine renouvelable cr e Pollution atmosph rique FICHE ACTION n FA 4 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Physiques Eoliennes centrale houlomotrice Humains Personnel de construction et de maintenance des infrastructures Logistique Mat riels Construction et maintenance des infrastructures Demantelement rapatriement et traitement des anciennes infrastructures de production Dur e Ech ance 5 ans Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Aucune demande dans le cadre du plan d action biodiversit La demande de financement a t effectu e dans le cadre du Plan d Intervention Pluriannuel PIP qui est en cours de signature Etude pr alable 150 000 euros Installation 600 000 euros a K
44. seulement tr s marqu s mais galement originaux Ainsi l le d Amsterdam accueille la seule population mondiale d Albatros d Amsterdam qui ne compte plus que 20 couples nicheurs et que l Union Internationale pour la Conservation de la Nature UICN consid re en danger critique d extinction 80 000 Albatros bec jaune nichent galement Amsterdam Cette population repr sente les 2 3 de la population mondiale L UICN consid re cette esp ce en danger d extinction A Kerguelen on retrouve le canard d Eaton la sterne de Kerguelen ou le Cormoran de Kerguelen qui sont end miques de l archipel A St Paul la seule population mondiale de prions de Mac Gillivray a t sauv e de l extinction grace a la d ratisation de Vile en 1997 Ces especes sont particulierement sensibles aux caract ristiques de leur environnement habitat modification de fonctionnement de l cosyst me introduction d esp ces ressource trophique et hydrique etc Ainsi sur St Paul et Amsterdam cinq esp ces d oiseaux end miques se sont teintes depuis l arriv e de l homme Il est donc important de veiller la conservation des cosyst mes dans leur ensemble Richesse potentielle mais m connue de la biodiversit marine Les domaines c tiers de Crozet Kerguelen St Paul et Amsterdam restent peu connus cause d un manque de moyens maritimes adapt s aux zones c ti res tr s expos es au mauvais temps Un sch ma
45. surface de 61 050 km Bassas da India Bassas da India est un atoll en formation situ a 21 28 Sud et 39 42 Est dont la Z E E s tend sur 123 700 km Sa localisation dans le sud du canal du Mozambique positionne cette couronne de r cif corallien a 430 kilom tres du Cap de Saint S bastien Mozambique 350 kilom tres a l ouest de Moromb Madagascar et environ 130 kilom tres au nord ouest de l le d Europa Cet atoll est immerg a mar e haute Europa La plus m ridionale des les Eparses merge dans le canal du Mozambique par 22 21 de latitude Sud et 40 21 de longitude Est Elle se situe 600 kilom tres au sud de Juan de Nova 300 kilom tres au sud ouest du Cap Saint Vincent Madagascar et 550 kilom tres des c tes du Mozambique La Z E E autour d Europa repr sente une surface de 127 300 km CADRE GEOPOLITIQUE ET ADMINISTRATIF Gestion Les Glorieuses En 1960 les les Eparses sont plac es sous I autorit du ru ministre charg de l outre mer Le pr fet de la R union est alors charg de leur administration Celle ci est confi e par l arr t du 3 janvier 2005 au pr fet administrateur sup rieur ande nova des Terres australes et antarctiques francaises Depuis la loi 2007 224 du 21 f vrier 2007 les les Eparses font partie ww int grante des Taaf et en constituent le 5 district ee O India D Mayotte MOZAMBIQUE Tromelin O O
46. un certain nombre d esp ces Sur Amsterdam la disparition du poulailler ao t 2007 afin d viter la transmission de pathog nes vers les populations d albatros et notamment de l albatros end mique d Amsterdam a provoqu un changement dans la gestion de ces d chets Par manque de moyens adapt s il a t d cid d utiliser l incin rateur bois papier pour br ler les d chets organiques Cette gestion transitoire ne peut pas tre maintenue car la r glementation sur les cendres d incin rateur n autorise plus les exutoires bas s a la R union a accepter ce type de d chets Afin de mettre en place une gestion coh rente des d chets organiques et de lutter ainsi contre la contamination par des esp ces invasives de la r serve naturelle l utilisation d un digesteur a robie qui transforme les d chets organiques en poudre s che facilement transportable apparait comme la solution la plus adapt e Objectifs Arr ter les rejets de d chets organiques dans le milieu naturel Limiter la contamination par les plantes invasives Indicateurs Volume trait Nombre de plantes introduites FICHE ACTION n FA 4 3 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Physiques Bases de Crozet Kerguelen et Amsterdam Humains Logistiques Mat riels Digesteur a robie Dur e Ech ance Installation et test du dispositif en 1 mois Mise en place su
47. 00 euros an Salaire des personnes en charge de la gestion des d chets sur les districts 19 000 euros district an Acheminement des personnes sur les districts et vivres 18 000 euros district Coordination du projet 13 000 euros an FICHE ACTION n FA 4 3 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Installation de digesteur a robie Volet Maintenir un bon fonctionnement des cosyst mes Objectif g n ral Limiter les rejets de d chets organiques en mer Surface concern e R serve naturelle nationale Crozet Kerguelen Amsterdam Action Mise en place d un digesteur a robie sur chaque district Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux La gestion des d chets dans la r serve naturelle des Terres Australes Frangaises est bas e sur une volont politique forte qui impose le rapatriement de l ensemble des d chets y compris les d chets organiques Actuellement ce type de d chets est g r par compostage sur Kerguelen et Crozet et par incin ration sur Amsterdam La gestion des r sidus compost sur Kerguelen et Crozet est complexe car le compost est souvent charg en graines de plantes allochtones parfois invasives persil etc qui risquent de contaminer la r serve naturelle Le conditionnement dans des bacs herm tiques est souvent d licat et de nombreux relev s scientifiques laissent supposer que cette gestion est a l origine de Pintroduction d
48. AF Partie subantarctique Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 15 000 euros par an soit 30 000 euros Fonctionnement Salaires Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Prise en charge par les TAAF et I IPEV des co ts de transport importation en Australie ou achat sur place h licopt re Astrolabe Retraitement des caisses bois frais d limination des caisses bois Suivi des indicateurs mise en uvre par l IPEV et les laboratoires de recherche personnel financ par IPEV FICHE ACTION n FA 1 2 1 3 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre R glementation permettant de limiter Pintroduction de nouvelles esp ces Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Lutte contre les esp ces introduites et envahissantes limiter les flux Surface concern e Zone terrestre et marine de la r serve naturelle Action Mise en place d une r glementation permettant d appliquer les mesures contre l introduction d especes Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux Les Terres Australes Fran aises sont les les subantarctiques les plus contamin es en termes de nombre d esp ces introduites Certaines de ces esp ces sont devenues envahissantes et ont d cim ou mettent en p ril la survie d esp ces end miques D
49. AF env 18 000 euros an FICHE ACTION n FA 1 2 2 4 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Eradication des populations source de chat autour des zones de vie Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Lutte contre les esp ces introduites et envahissantes Surface concern e R serve naturelle Archipel de Kerguelen et le d Amsterdam Action Elimination des chats autour des zones de vie base de Kerguelen et d Amsterdam Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV Laboratoires de recherche CNRS Universit de Lyon Contexte Enjeux Le chat fut introduit avant 1887 sur l ile aux Cochons Crozet observ pour la premiere fois en 1931 sur Amsterdam et introduit sur Grande Terre Kerguelen en 1956 pour endiguer la prolif ration des rats qui avaient eux m mes t introduits involontairement par des baleiniers au 19 si cle Deux individus furent initialement introduits sur Grande Terre Malgr la mise en place rapide d un programme de contr le le nombre de chats sur Grande Terre tait estim en 1984 a 10 000 Les introductions de pr dateurs chats et rats ont eu des cons quences importantes notamment sur les peuplements aviaires Le chat est le seul mammifere carnivore terrestre pr sent Des populations de chats harets sont pr sentes sur l le aux Cochons Crozet sur Grande Terre et l le Guillou Kerguelen et sur Vile Amsterdam Le
50. AMSAR Inventaire pr liminaire pour la r daction du plan de gestion Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV Laboratoires de recherche Contexte Enjeux Les Terres australes fran aises abritent de nombreuses zones humides Les particularit s du climat et l insularit ont fait de ces zones des milieux singuliers o l end misme de la flore et de la faune des invert br s est tr s lev Beaucoup de ces zones humides sont galement des sites de nidification et de nourrissage pour de nombreux oiseaux marins forte valeur patrimoniale comme par exemple le Plateau des Tourbi res qui abrite la derni re population mondiale d Albatros d Amsterdam Afin de valoriser ces sites et de faire reconna tre au niveau international l effort de protection accompli par la France au travers du classement en r serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises le minist re de l Ecologie de l Energie du D veloppement Durable et de l Am nagement du Territoire MEEDDAT a demand l inscription de la r serve naturelle au chapitre de la Convention sur les zones humides Ramsar La demande de classement s est effectu e dans le cadre de la pr sidence de PUE avec pour objectif de pr senter des sites prestigieux a la conf rence des parties de Convention qui se tiendra en octobre 2008 en Cor e Les TAAF en qualit d organisme gestionnaire de la r serve naturelle ont r dig le projet de classement Il apparai
51. C AN MADAGASCAR INDIEN La R union O Les les Eparses ne font pas partie du territoire de l Union Europ enne R glementation La sp cialit l gislative est applicable dans les Taaf et d sormais dans les les Eparses Elles relevaient auparavant du droit commun frangais Les r glements territoriaux visent bon nombre d activit s les implantations immobili res la plong e la s curit des personnes la fiscalit la p che la r gulation des esp ces introduites l hygi ne de la restauration le classement des sites prot g s les t l communications Ces domaines sont r glement s par arr t du pr fet administrateur sup rieur Le droit ant rieur demeure applicable d s lors qu il ne d roge pas des dispositions post rieures de niveau gal ou sup rieur C est ainsi que l arr t pr fectoral n 13 DG IOI du 18 novembre 1975 classant Glorieuses Europa Tromelin et Bassas da India en r serve naturelle reste en vigueur Les acc s sont strictement contr l s Ce classement interdit toute d pr dation de la nature tant terrestre que marine aussi bien en ce qui concerne la flore que la faune La p che y est d sormais r gie par la loi n 66 400 du 18 juin 1966 sur l exercice de la p che maritime et l exploitation des produits de la mer dans les Taaf et son d cret d application n 93 252 du 27 mars 1996 relatif aux conditions d exercice de la p che dans les Terres australes fran
52. E 6 1 1 R aliser une tude sur la valeur conomique de la biodiversit des TAAF cf FA 7 1 1 R aliser des supports de communication et repr senter les TAAF dans les colloques d pliant lettre d information cf FA 8 1 1 Expositions conf rence contribution crite cf FA 8 3 2 Mise en place d un s minaire annuel regroupant la communaut scientifique Evaluer la valeur r elle ou potentielle des cosystemes des TAAF Cr ation de support Expo film sur les les Eparses et les mesures de conservation associ es Participation aux manifestations nationales et internationales 17 000 an P renne 2009 2011 2009 2011 2009 2011 51 000 Fiches action FA 1 Maintenir la diversit sp cifique Plan d action biodiversit Partie subantarctique et antarctique Titre Mise jour de la liste des esp ces prot g es dans les TAAF Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Enrayer la r gression d esp ces menac es ou end miques Surface concern e Zone terrestre et marine des Terres australes fran aises Action Inscrire les esp ces concern es sur la liste nationale des esp ces prot g es et mettre jour le statut des esp ces de la liste rouge UICN Porteur du projet TAAF Partenaires MEEDDAT UICN comit fran ais et UICN international IPEV et Laboratoires de recherche Contexte Enjeux Actuellement se
53. FA 5 2 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Fiches action FA 6 Mobiliser les acteurs Plan d action biodiversit Partie subantarctique et antarctique Titre Implication des instances de gestion de la r serve naturelle des TAF Volet Mobiliser les acteurs Objectif g n ral Conserver des instances impliqu es et diversifi es pour la gestion de la r serve Surface concern e Partie marine et terrestre de la r serve naturelle des Terres Australes Francaises Action Maintenir l implication de chacune des instances de gestion Porteur du projet TAAF Partenaires CEP CNPN IPEV Contexte Enjeux Les TAAF sont l organisme gestionnaire de la r serve naturelle Plusieurs autres instances sont consult es et ou donnent un avis sur la gestion de la r serve Le comit de l environnement polaire CEP tient lieu de conseil scientifique de la r serve Le conseil consultatif des TAAF tient lieu de comit consultatif de la r serve naturelle plusieurs scientifiques experts dans le domaine du subantarctique ont t propos s afin d enrichir ce comit consultatif Le CEP et le CNPN autorisent la poursuite des programmes scientifiques dans la r serve Les TAAF travaillent conjointement avec l IPEV et diff rents laboratoires partenaires Ces organismes fournissent aux TAAF les donn es indispensables au suivi des indicateurs mis en place L ensemble de ces i
54. Terre Ad lie en hommage son pouse La premi re base scientifique fran aise sur le continent voit le jour en 1949 sur le site de Port Martin D truite par un incendie en 1952 les quipes frangaises s installent dans Parchipel de Pointe G ologie sur le site actuel de la base Dumont d Urville Celle ci est ouverte le 12 janvier 1956 sur le littoral de la Terre Ad lie CADRE GEOGRAPHIQUE DE LA TERRE ADELIE La Terre Ad lie est un triangle d environ 432 000 km s tirant entre le littoral environ 67 de latitude Sud et le p le sud et entre le 136 et le 142 m ridien de longitude Est Elle fait face a l Australie Les conditions climatiques aux abords du littoral sont relativement cl mentes par rapport l int rieur de Vinlandsis Les temp ratures moyennes sur la c te se situent aux alentours de 10 C les extr mes variant de 0 C a 30 C La puissance et la fr quence du vent sont caract ristiques de cette r gion Si sa vitesse est modeste l int rieur du continent 10 20 km h elle est plus lev e sur le littoral 30 70 km h Des rafales de 320 km h ont t enregistr es la base Dumont d Urville CADRE JURIDIQUE ET GEOPOLITIQUE Le Trait sur l Antarctique L Antarctique ne connaissant pas de souverainet territoriale la Terre Ad lie ne rel ve pas du droit fran ais mais est soumise au cadre juridique propre au continent Ce syst me est le mod le d
55. a tre r dig courant 2010 Outre cette action de restauration sp cifique la totalit de ce plan sera int gr au plan de gestion de la r serve naturelle des Terres Australes Fran aises Les actions pourront tre pr sent es par la France l ACAP afin de valoriser le travail de conservation entrepris sur cette esp ce Objectifs Mise en place d un comit de pilotage Analyse des donn es compil es d finir et r diger les objectifs et actions de conservation mettre en place Etablir le plan de restauration et d finir le financement des diff rentes actions FICHE ACTION n FA 3 3 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Indicateurs Suivi des comit s de pilotage Remise du plan de restauration en 2010 Moyens requis Physiques Humains Logistiques Mat riels Dur e Ech ance Ech ance Fin 2010 Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Le co t estim de cette action n est pas connu actuellement Les l ments de chiffrage pour cette action ne sont actuellement pas connus Il devra donc faire l objet d un financement sp cifique qui sera pr cis au d but de l ann e 2009 FICHE ACTION n FA 3 3 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Fiches action FA 4 Maintenir un bon fonctionnement des cosyst mes Plan d action biodiversit Pa
56. a flore autochtones Cf FA 1 2 3 1 Moyens requis Humains 1 poste de technicien pour l radication 1 poste de scientifique pour le suivi du milieu Logistiques Mat riels Mat riel d abattage carabine munitions Outils de d mant lement des installations Utilisation de l h licopt re pour les derniers abattages Utilisation des moyens de transport h licoptere Dur e Ech ance 6 mois pour l radication d but des abattages en novembre 2008 fin en avril 2009 10 ans pour le suivi du milieu Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 3 000 euros Fonctionnement 3 000 euros pour l radication notamment h licopt re Salaires 6 000 euros radication Soit un total de 12 000 euros Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Suivi des indicateurs mise en uvre par l IPEV et les laboratoires de recherche personnel financ par l IPEV estimation 8300 an Fonctionnement d mant lement du site environ 16 000 euros dont 12 280 euros de frais d h licopt re Mise en place du personnel vivres sur le district Marion Dufresne NC FICHE ACTION n FA 1 2 2 3 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Etude de faisabilit d une gestion raisonn e de la population de rennes Volet Maintenir la diversit sp cifi
57. a population de rennes sur l cosyst me Cf FA 1 2 3 1 Moyens requis Humains Mise en place d une quipe de recherche 2 techniciens campagnes de terrain 6 mois chacune 1 chercheur Financement CNRS IPEV ing nieur Financement CNRS IPEV Logistiques Materiels Appareils de suivi t l m trique antennes VHF Balises Argos Appareils de pose fusil hypodermique etc Mat riel scientifique divers Installation de moyens logistiques cabanes vivres pris en charge par l IPEV TAAF Pr voir transport h licoptere Dur e ch ance Mise en place du projet a partir de novembre 2009 2 x 6 mois pour d finir la taille et la r partition des rennes une campagne 2009 une campagne 2010 Etude de faisabilit au cours de l ann e 2009 2010 Fin de I tude juin 2011 Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 32 000 euros Fonctionnement 61 800 euros Salaires 20 000 euros par campagne de terrain soit 40 000 euros Soit une demande de 133 800 sur 3 ans Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Salaire suivi scientifique 8 300 euros an pour le personnel de l IPEV les salaires CNRS IPEV env 125 000 euros Fonctionnement TAAF env 13 000 euros Mise en place du personnel Marion Dufresne vivres sur le district TA
58. adre de la r serve seront r utilis s pour renseigner les indicateurs nationaux Pour l Antarctique la recherche men e par les diff rents laboratoires doit contribuer la r alisation de ces indicateurs Les TAAF mettront en place une collaboration avec l ensemble des programmes scientifiques Antarctiques soutenus par l IPEV afin de recueillir des donn es pertinentes la mise en place des indicateurs nationaux Objectifs Pouvoir transmettre chaque ann e au MEEDDAT SEOM les indicateurs de biodiversit jour Indicateurs Suivi des indicateurs nationaux FICHE ACTION n FA 5 2 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Physiques Humains 1 personnel TAAF pour la compilation et la transmission des donn es d ja pris en compte dans la fiche FA 1 2 3 1 1 VCAT 1 2 temps pour la mise en place des de nouveaux indicateurs en Terre Ad lie Logistique Mat riels Mat riel informatique et bureautique Dur e Ech ance P renne Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 2 000 euros an Fonctionnement 2 000 euros an Salaires 5 400 euros an Soit 28 200 euros pour les 3 ans Financements compl mentaires envisag s IPEV Transport sur le district Astrolabe vivres pendant 6 mois en Terre Ad lie env 11 800 euros Helicoptere et logistique NC FICHE ACTION n
59. ais excluant les baleines et les phoques faisant eux l objet de conventions sp cifiques La politique poursuivie par cette institution tend assurer une gestion rationnelle des ressources halieutiques L exploitation doit tre men e de fa on pr venir la diminution du volume des populations en de du niveau n cessaire au maintien de sa stabilit Les captures et activit s connexes ne doivent galement pas entra ner une modification de l cosyst me marin a La Convention internationale pour la r gulation de la chasse la baleine et aux grands c tac s a t cr e par la Convention de Washington 1946 dans un contexte de surexploitation des grands c tac s Elle regroupe au 1 juin 2008 80 pays la France en fait partie depuis l origine C est dans son sillage qu a t adopt en 1986 un moratoire sur la chasse commerciale L action de conservation des baleines par la CBI outre le moratoire se caract rise par la cr ation de sanctuaires Le sanctuaire de l Antarctique initialement tabli en 1938 s tend au sud du 40 parall le Sud entre 70 et 160 Ouest Toute forme de chasse y est ainsi interdite et le resterait en cas de non reconduction du moratoire ACAP Les albatros et certains p trels pr sents en Terre Ad lie b n ficient de py l Accord sur la Conservation des Albatros et des P trels ACAP adopt a Canberra le 19 juin 2001 Cet accord vise par le recours au principe
60. and dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 1 500 euros Fonctionnement 3 800 euros Salaires 11 240 euros an Soit un total de 49 620 euros sur 3 ans Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Salaire suivi scientifique 8 300 euros an pour le personnel de l IPEV Mat riel IPEV TAAP env 11 000 euros Mise en place du personnel Marion Dufresne vivres sur le district TAAF 18 000 euros FICHE ACTION n FA 1 2 2 5 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Campagne de sensibilisation aupr s du personnel des bases sur l radication des chats Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Lutte contre les esp ces introduites et envahissantes Surface concern e R serve naturelle Archipel de Kerguelen et le d Amsterdam Action Sensibilisation sur le programme d limination et mise en place d une r glementation Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux Le contexte de la population introduite de chats sur les iles subantarctiques est d taill dans la fiche FA 1 2 2 5 Le personnel des bases de Kerguelen et d Amsterdam peut tre amen s entretenir les chats de mani re volontaire nourrissage ou involontaire d chet caches La limitation de la population de chats autour des bases doit tre accompagn e d une campagne de sensibi
61. ans la zone afin de pouvoir g rer au mieux cette ressource En 2006 la campagne de p che scientifique baptis e POKER permis une premiere estimation des stocks de l gine dans la ZEE de Kerguelen Il est indispensable de poursuive les campagnes d valuation du stock halieutique et notamment dans la ZEE de Crozet Objectifs R aliser une campagne de p che scientifique afin d estimer la biomasse de l gine dans la ZEE de Crozet Indicateurs Biomasse et d mographie de la l gine dans la ZEE de Crozet Moyens requis Physiques 1 chalutier quip Humains Une quipe scientifique de 7 personnes et un quipage de p che Logistiques Mat riels Mat riel de mesure ordinateurs quipement du personnel Dur e Ech ance 60 jours Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Aucun budget demand dans le cadre de ce plan La demande de financement a t effectu e dans le cadre du contrat PIP qui est en cours de validation FICHE ACTION n FA 1 3 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Fiches action FA 2 Maintenir la diversit des habitats Plan d action biodiversit Partie subantarctique et antarctique Titre Classement de la r serve naturelle des Terres Australes Francaises au titre de la convention RAMSAR Volet Maintenir la diversit des habitats Objectif g n ral Classer l ensemble de la surface de la r s
62. at et du lapin sur Saint Paul du mouflon a Kerguelen etc a la restauration des milieux restauration du bois autochtone de phylica sur Amsterdam a une meilleure conciliation entre activit s humaines et pr servation de l environnement gestion des d chets diminution de la mortalit aviaire li e aux activit s de p che etc La gestion des d chets est une priorit des TAAF qui depuis 2001 ont mis en place une politique exemplaire de tri Actuellement des op rations sp cifiques sont organis es pour vacuer les d chets historiques qui constituent des volumes importants et souvent tres on reux en raison des co ts de rapatriement et de traitement En avril 2009 une d pollution exceptionnelle des iles Eparses qui repr sente un retrait de plusieurs centaines de tonnes de d chets ferreux soit plusieurs d cennies d occupation humaine sera organis e lors de la rotation exceptionnelle du Marion Dufresne Une op ration similaire consistant a retirer les d chets accumul s lors de la construction abandonn e de la piste a rienne est en cours en Terre Ad lie Ce projet est r alis dans le cadre de l Ann e Polaire Internationale Dans le cadre de la r serve naturelle le Territoire travaille actuellement a l laboration du plan de gestion de la r serve naturelle v ritable mode d emploi qui pr cisera les orientations de gestion pour les cinq ans a venir Afin de respecter les engagements pris aupr s de
63. ateur Fonctionnement Salaires 11 240 euros Soit 37 320 euros sur les 3 ann es Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Prise en charge par les TAAF transport et accueil du personnel Transport et logement sur les les environ 18 000 euros co t de l utilisation du navire chaland NC H licopt re pour installation des cabanes de vie environ 4 700 euros Suivi des indicateurs mise en uvre par l IPEV et les laboratoires de recherche personnel financ par l IPEV FICHE ACTION n FA 1 2 3 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Evaluation de la ressource halieutique dans la ZEE de Crozet Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif_g n ral Evaluer les stocks halieutiques afin de favoriser une gestion durable du stock de l gines Surface concern e ZEE de Crozet Action Poursuite du programme recommand par la CCAMLR estimation des stocks halieutiques soumis a la p che dans la ZEE de Crozet Porteur du projet TAAF Partenaires MNHN Contexte Enjeux Actuellement 7 bateaux sont autoris s a p cher la l gine au moyen de palangres dans les ZEE de Crozet et de Kerguelen Ces deux ZEE frangaises font partie de la zone de la CCAMLR Cette commission internationale recommande aux pays signataires d estimer les stocks et d tudier la d mographie des poissons p ch s d
64. ational Les populations d invert br s et la flore participent pleinement la richesse cologique de ces territoires On y d nombre en effet 127 esp ces d invert br s et 22 esp ces v g tales end miques Au sein du continent antarctique la Terre Ad lie apparaissant comme le plus inhospitalier des territoires des TAAF ne participe pas moins de toute sa mesure leur richesse cologique Ce territoire se distingue par sa faune Il abrite de fortes concentrations d especes prot g es d oiseaux et de mammif res marins Les p trels manchots l phants de mer et phoques viennent s y reproduire en quantit Parmi les c tac s diff rentes esp ces de baleines et d orques fr quentent la zone La Terre Ad lie est un site privil gi pour la recherche notamment pour l tude de l embl matique manchot empereur Parmi la trentaine de sites de reproduction r pertori s en Antarctique celui de la terre Ad lie est en effet le seul a se situer 4 proximit imm diate d une base permanente Comme l ensemble des milieux insulaires les TAAF doivent tre consid r es comme des cosyst mes fragiles ou la faune et la flore terrestre n ont d velopp aucun m canisme de d fense contre la colonisation par de nouvelles esp ces Les esp ces envahissantes sont donc une des principales menaces qui p sent sur cette biodiversit Les changements climatiques ou les activit s de p che ill gale affectent galeme
65. autre part ces esp ces envahissantes modifient le fonctionnement et l aspect des cosyst mes Pour que la lutte contre l envahissement soit efficace il est primordial d enrayer les nouvelles introductions d esp ces potentiellement envahissantes Pour cela les acc s a terre et les modes de d barquement doivent tre r glement s L limination des esp ces introduites pr sentes est actuellement en cours de r alisation et engendre des co ts non n gligeables Le non respect de la r glementation par les navires rendrait vains les investissements r alis s Cette r glementation doit tre appliqu e par l ensemble des navires naviguant dans ces zones savoir le Marion Dufresne les navires de p che les navires de surveillance des p ches les navires de la marine ainsi que le petit nombre de bateaux de plaisance voiliers Objectifs Obligation d une demande crite pr cise 1 mois avant le d barquement pr cisant le site exact de d barquement le nombre de personnes d barquant les m thodes de d barquement et les moyens mis en uvre pour lutter contre l introduction R diger les arr t s qui r glementent les consignes pour le d barquement sur toutes les les Eliminer l introduction de nouvelles esp ces NB L ensemble de ces l ments sera d battu dans le cadre du plan de gestion de la r serve naturelle Indicateurs Cf FA 1 2 3 1 Nombre de nouvelles esp ces introduites
66. cern e R serve naturelle de Crozet de Kerguelen et d Amsterdam Action D mant lement des serres et d contamination de la terre Porteur du projet Administration des TAAF Partenaires IPEV et Laboratoires de recherche Contexte Enjeux Les Terres Australes Fran aises sont les les subantarctiques les plus contamin es en termes de nombre d esp ces introduites plantes insectes mammiferes Certaines de ces esp ces introduites sont envahissantes et mettent en p ril la survie de nombreuses especes end miques D une mani re g n rale ces esp ces envahissantes modifient le fonctionnement et l aspect des cosyst mes Pour que la lutte contre l envahissement sur les les soit efficace il est primordial d enrayer les nouvelles introductions d esp ces potentiellement envahissantes Les serres pr sentes sur les bases de Crozet Kerguelen et Amsterdam servent am liorer le quotidien alimentaire des personnes s journant sur ces les Cependant ce sont des sites d acclimatation pour les esp ces introduites et constituent un point de d part pour la diss mination d esp ces exotiques potentiellement envahissantes Malgr des efforts importants de limitation du nombre d esp ces cultiv es dans les serres il n a pas t possible d enrayer le flux de nouvelles esp ces invasives Il est donc imp ratif que les serres soient d mantel es et que la terre contamin e par des milliers de graines soit
67. charge TAAF P ch ance 58 800 an octobre 2009 Non chiffr ch ance ce jour 75 000 an 2009 2010 66 000 an 2009 2010 63 100 58 800 150 000 122 000 D velloper les nergies renouvelables r duire l utilisation d nergies fossiles FA4 2 Trier et traiter les d chets FA4 3 limiter les produits issus de la p tro chimie FA4 4 limiter les rejets en mer FA4 5 Eliminer l utilisation d nergie fossile pour le fonctionnement des bases D velopper l utilisation d nergies renouvelables FA4 2 1 Am liorer le syst me de tri des d chets par une meilleur gestion FA4 3 1 Am lioration de la gestion des d chets organiques dans la r serve naturele FA4 3 2 Proposer des produits plus respectueux pour l environnement FA4 4 1 Am lioration de la gestion des d chets organiques en Terre Ad lie FA4 5 1 D velopper l utilisation d nergies renouvelables Installation de panneaux solaires dans les sites isol s de la r serve naturelle Am liorer le syst me de tri de transport et de revalorisation des d chets Installation d un digesteur a robie sur chaque district R duction de l utilisation des produits issus de la p trochimie Installation d un digesteur a robie sur la base de Dumont d Urville Fiche sans demande de financement Financement sollicit dans le cadre du contrat PIP 43 000 an
68. de pr caution a maintenir ou atteindre un tat de conservation favorable aux albatros et aux p trels L accord est entr en vigueur en f vrier 2004 et compte aujourd hui 11 parties dont la France L ACAP ne prend pas de recommandations contraignantes les mesures qu elle dicte tendent davantage a proposer des orientations aux Etats Chaque Etat a la charge de r diger un rapport d crivant tout ce qui a t fait dans le sens de l ACAP ainsi que tout ce qu il lui reste a faire afin d arriver au niveau de conservation requis par Accord La convention pour la protection des phoques de l Antarctique La Convention a t tablie afin de g rer la chasse commerciale au phoque dans l Antarctique surtout comme mesure de pr caution contre une reprise possible de la chasse commerciale p lagique dans la r gion Son objectif est le suivant promouvoir et r aliser la protection l tude scientifique et l exploitation rationnelle des phoques de l Antarctique et maintenir un quilibre satisfaisant du syst me cologique de l Antarctique La Convention englobe toutes les esp ces de phoques pr sentes dans les eaux de l Antarctique Elle fixe des limites de capture conservatrices pour le phoque crabier le l opard de mer et le phoque de Weddell et interdit la capture du phoque de Ross de l l phant de mer et des otaries fourrure Elle renferme des dispositions relatives aux p riodes de fermeture e
69. diac Utilisation du mat riel des quipes TAAF Dur e Ech ance Campagne 2009 2010 de d cembre mars Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 17 000 euros Fonctionnement Prise en charge par les TAAF Salaires 18 000 euros FICHE ACTION n FA 2 2 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Financements compl mentaires envisag s TAAF Ce projet demande une logistique lourde qui comprend notamment une charge salariale importante et un investissement en mat riel pour le d mant lement Les TAAF prendront donc en charge budget logistique une grande partie de ce chantier qui s l ve environ 35 000 euros FICHE ACTION n FA 2 2 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Fiches action FA 3 Am liorer la trame cologique Plan d action biodiversit Partie subantarctique et antarctique Titre Limiter l impact de la p che la palangre sur les populations d oiseaux Volet Am liorer la trame cologique Objectif g n ral Limiter les captures accidentelles d oiseaux marins dans les ZEE francaises des TAAF Engagement CCAMLR et ACAP Surface concern e ZEE de Kerguelen et de Crozet Action Poursuite des tudes scientifiques sur les palangriers pour analyser et am liorer les m thodes de p che Porteur du projet TAAF Partenaires CCAMLR WG IMAF ACAP Scientifique
70. djoint au responsable environnement Logistiques Mat riels FICHE ACTION n FA 3 1 1 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Dur e Ech ance P renne Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit La prise en charge de ce travail est g r e directement par les TAAF organisme gestionnaire de la r serve naturelle et de la p che dans les ZEE frangaises Aucun budget n est demand pour cette action FICHE ACTION n FA 3 1 1 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre R daction du plan de gestion de la r serve naturelle Volet Am liorer la trame cologique Objectif g n ral R diger un plan de gestion op rationnel pour octobre 2009 Surface concern e R serve naturelle des Terres Australes Francaises partie terrestre et marine Action Synth se des donn es existantes et r daction du plan de gestion de la r serve naturelle Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV et laboratoires de recherche impliqu s dans les Terres Australes Francaises Contexte Enjeux L ensemble des parties terrestres et certaines parties des eaux territoriales des TAF ont t class es en r serve naturelle nationale par d cret minist riel le 3 octobre 2006 Cette r serve couvre plus de 2 200 000 hectares dont 1 500 000 en r serve marine C est de loin la plus grande r serve naturelle de France et elle joue un r le majeur dans la pr se
71. ductions d esp ces potentiellement envahissantes De nombreux contenants en bois sont utilis s tant par les TAAF que par l IPEV pour d barquer le mat riel la nourriture ou les d chets entre la base et le bateau ravitailleur Ces caisses servent galement au transport du mat riel technique et scientifique dans plus de 50 sites diff rents de la r serve Elles ne peuvent tre d contamin es et constituent un v ritable vecteur d introduction et de prolif ration pour les esp ces exotiques Objectifs Eliminer les caisses en bois des 3 districts subantarctiques Achat de nouveaux contenants plastiques et m talliques pouvant tre entierement d contamin s et moins propices a la contamination Indicateurs Nombre de nouvelles esp ces introduites Suivi de la r partition des esp ces introduites et envahissantes par rapport aux transits des contenants Observation du repeuplement des les par la faune et la flore autochtones FICHE ACTION n FA 1 2 1 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Humains Personnel de la base Logistiques Mat riels Rapatriement sur les bases puis sur le Marion Dufresne de l ensemble des contenants bois Transport h licopt re n cessaire pour l acheminement Marion Dufresne camions pour la R union Prevoir sangles helicoptere Dur e Ech ance Remplacement progressif sur 2 ans 4 passages Marion Dufresn
72. e Amsterdam 55 km sont loign es de quatre vingt dix kilom tres l une de l autre L ile Saint Paul est une caldeira envahie par la mer Le climat est oc anique et les saisons temp r es Les pluies sont abondantes 1119 mm par an et les vents souvent violents Les les Amsterdam et Saint Paul poss dent des plateaux p ri insulaires tr s troits s tendant moins de 2 milles des c tes d Amsterdam et de 2 8 milles des c tes de Saint Paul Ils sont donc enti rement compris dans la r serve naturelle CADRE GEOPOLITIQUE ET ADMINISTRATIF Cr par la loi du 6 ao t 1955 le Territoire des Terres Australes et Antarctiques Fran aises TAAF poss de une autonomie administrative et financi re L ensemble est plac sous l autorit de l Administrateur Sup rieur des TAAF qui rel ve du Minist re de l outre mer Les TAAF constituent une collectivit d outre mer tr s originale en raison de l absence de population humaine autochtone Ceci est un avantage rare pour la conservation du patrimoine naturel Les les Kerguelen Crozet Saint Paul et Amsterdam sont un territoire Fran ais part enti re ce jour il n existe plus sur ces terres de revendications d autres nations ENGAGEMENT DE LA FRANCE POUR LA PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE L ensemble des parties terrestres et certaines parties des eaux territoriales des Terres australes fran aises a t class en r serve naturelle nationale par d c
73. e Naturelle Sa mise en place avant la validation du plan de gestion s explique par une validation unanime du plan d eradication qui est discut par l ensemble de la communaut scientifique nationale et internationale depuis plusieurs ann es Dans cette optique et vu le risque de contamination diss mination que repr sentent ces esp ces introduites pour la r serve naturelle l attente de la r daction du plan de gestion n est pas souhaitable Objectifs Eliminer les cypres ceinturant le bois de Phylica Eliminer l ensemble des esp ces arbor es introduites notamment dans les crat res dans les jardins et sur base Poursuivre les actions de plantation de Phylica FICHE ACTION n FA 1 2 2 7 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Indicateurs Quantit de bois introduit limin e Observation des rejets d especes introduites Cf FA 1 4 1 Observation de la recolonisation de l le par le Phylica Cf FA 1 4 1 Moyens requis Physiques Humains 2 contractuels sp cialis s dans la coupe Reconduite des postes 1 agent TAAF environnement pour la mise en place du cahier des charges Logistiques Materiels Mat riel de bucheronnage Transport du bois h licoptere Dur e Ech ance 6 mois Novembre 2008 Avril 2009 Travaux d marr s en 2008 durant 6 mois avec deux personnes Financement DNP programme 181 Bud
74. e an Programme d butant en 2009 Budget indicatif demande dans le cadre du Plan d Action Biodiversite Equipement 22 000 euros par an soit 44 000 euros Fonctionnement Salaires Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Prise en charge par les TAAF et PIPEV des co ts de transport importation la R union h licopt re Marion Dufresne Retraitement des caisses bois frais d limination des caisses bois Suivi des indicateurs mise en uvre par l IPEV et les laboratoires de recherche personnel financ par l IPEV FICHE ACTION n FA 1 2 1 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Remplacement des contenants vecteurs d introduction d esp ces allochtones en Terre Ad lie Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Lutte contre les esp ces introduites et envahissantes limiter les flux Surface concern e Terre Ad lie Action Remplacement des contenants d barqu s et r embarqu s Porteur du projet TAAF IPEV Partenaires Contexte Enjeux L tablissement d esp ces exotiques a fort potentiel invasif comp titif facilit par le r chauffement climatique appara t comme la premiere menace visant l amp cosysteme antarctique en particulier dans ses zones d glac es constitu es par la P ninsule Antarctique et les r gions c ti res du continent
75. e en place de Organiser le systeme de tri pour une meilleure gestion des d chets FAE 4 6 1 Limiter le transport de volume de d chets non polluants FAE 4 6 2 Placer l ensemble des donn es des inventaires dans une base de donn es commune cf FA 5 1 1 Mise en place a partir des donn es Laboratoires chercheur s d indicateurs pertinents pour le suivi de la biodiversit bioindicateurs TAAF Cf FA 5 2 1 cf FA 5 2 Mise en place d indicateurs pertinents choix dans les listes MEEDDAT SEOM cf FA 5 2 2 Mise en place du tri des d chets et optimisation du retraitement Mise en place d incin rateurs sur Juan de Nova et Tromelin Conception r colte et mise a jour des donn es sur les les Eparses Suivi des indicateurs de biodiversit pour la gestion des iles Eparses Suivi d indicateurs de biodiversit pr conis par la SNB 57 000 an 28 000 an 2009 2010 114000 2009 2010 56 000 2009 2011 2009 2011 2009 2011 Promouvoir le travail en r seau et prendre en compte les acteurs locaux nationaux et internationaux FAE 6 1 Evaluer la valeur r elle ou potentielle des biens et services fournis par la biodiversit cf FA 7 1 Mieux communiquer vers le grand public cf FA 8 1 Mise en place d une s minaire annuel sous pr sidence du pr fet des TAAF pour la pr sentation du bilan des programmes scientifiques et des perspectives venir FA
76. eanicus p trel g ant Macronectes giganteus fulmar antarctique Fulmarus glacioides p trel des neiges Pagodroma nivea et damier du Cap Daption capense Une esp ce de mammif re marin le phoque de Weddell Leptonychotes weddellii s y reproduit galement De plus la colonie de manchots empereurs est la seule se trouvant proximit imm diate de la base permettant un grand nombre d tudes d avoir lieu L importance de cette colonie est estim e environ 3 000 couples pour une population mondiale valu e 200 000 couples L importance de la faune est donc qualitative huit esp ces sur neuf et quantitative Pointe G ologie abrite une des quarante colonies de Manchots empereurs une des quatre colonies antarctiques de P trels g ants antarctiques Mais l Archipel est petit la plus grande des les l Ile des P trels ne fait que 900 m de long et la densit d oiseaux y est lev e La situation est la fois originale et unique mais l exigu t des lieux n cessite une attention accrue qui s est notamment traduite par la d signation lors de 1 ATCM de S oul en 1995 de la Zone sp cialement prot g e n 120 D autres esp ces d oiseaux et de mammif res sont r guli rement observ es en Terre Ad lie au cours de l t austral Parmi elles le phoque crabier le l opard de mer ou le manchot jugulaire sont particuli rement assidus Des orques sont galement fr quemment observ es proximit
77. ensuel Il m nage les diff rents groupes d Etats L alin a a du paragraphe 1 de l article IV prot ge les droits et revendications affirm es ant rieurement au Trait l alin a b vise les bases de revendication territoriale qu un Etat peut avoir acquis par ses activit s sur la zone l alin a c prot ge les Etats ne reconnaissant pas les revendications ou bases de revendications des autres Etats Il n existe donc pas de souverainet pleine et enti re en Antarctique les revendications n tant pas reconnues par la plupart des pays du Globe La Terre Ad lie revendiqu e par la France est avant tout soumise au droit international issu du Syst me Antarctique et non au syst me juridique fran ais Le Trait sur l Antarctique tait mis en place sur une dur e de 30 ans En 1991 a Madrid fut sign un accord reconduisant le syst me pour une dur e de 50 ans L ATCM Le Trait de Washington pose galement les bases du m canisme de consultation qui est a l origine d un important droit d riv dont une partie substantielle concerne la protection de l environnement C est l article 9 que se trouvent les fondations de la R union consultative du Trait sur l Antarctique dite ATCM Cette r union consultative se tient tous les ans en vue d changer des informations de se consulter sur des questions d int r t commun concernant Antarctique d tudier formuler et recommander leur
78. ent des cosyst mes Objectif g n ral D velopper les nergies renouvelables et r duire l utilisation d nergies fossiles sur les districts Surface concern e Bases de Crozet Kerguelen et Amsterdam Action Eliminer l utilisation d nergie fossile pour le fonctionnement des bases D velopper l utilisation d nergies renouvelables Porteur du projet TAAF Partenaires A d finir Contexte Enjeux La pr sence humaine dans les Terres Australes Fran aises n cessite la production d nergie Actuellement cette production est assur e par des centrales fonctionnant au gasoil Dans un contexte actuel de changement global il est important de limiter voir d liminer les missions de gaz a effet de serre li es aux activit s humaines telles que ces centrales De par leur loignement de toute source de pollution continentale les donn es climatiques relev es sur ces sites jouent un r le d importance internationale pour la cr ation des modeles pr visionnels sur les changements climatiques Ces donn es sont fauss es par la pollution produite sur les bases Le risque de pollution des sols et de la mer est r el Dans un souci d conomie budg taire et vue la hausse des prix des carburants il est prioritaire d investir dans des nergies conomiquement plus viables sur le long terme Le potentiel nerg tique tirer des sources naturelles notamment olienne et houlomotrice sont suffisamment cons
79. er des outils de protection des les Eparses FAE 3 1 Suivi monitoring FAE 1 2 3 Mise en place d une campagne d valuation de biomasse FAE 1 3 1 Connaissance et classement des habitats des iles Eparses FAE 2 1 1 Programme de rapatriement des d chets Rotation du marion Dufresne 2009 FAE 2 2 1 Mission de pr figuration des aires marines Eparses FAE 3 1 1 Recueil des donn es n cessaires au suivi des indicateurs de la biodiversit Mise en place d une surveillance des invasions biologiques Evaluation de la ressource halieutique dans les ZEE des iles Eparses Classement de l le d Europa au titre de la convention RAMSAR Evaluer la valeur patrimoniale des habitats des les Eparses Rapatriement des d chets des les Eparses Etude de faisabilit de la mise en place d AMP dans les les Eparses Fiche sans demande de financement Fiche sans demande de financement 14 000 an Prise en charge par les TAAF Financement sollicit dans le cadre du contrat PIP 35 000 an 40 500 an 127 000 an 49 000 an 2009 2011 42000 u 35 000 2009 2011 121 500 2009 127 000 2009 2010 98 000 Obtenir les moyens Valorisation scientifique r glementation FAE 4 1 Limiter l impact des activit s logistiques fret et autres Limiter les produits issus de la ressources en eau FAE 4 4 D velopper
80. er une tude sur la valeur de la biodiversit des TAAF Porteur du projet TAAF Partenaires Economiste a d finir Cellule conomique de la biodiversit Contexte Enjeux D finir la valeur conomique de la biodiversit est une notion que de nombreux conomistes tentent de mettre en place afin de faire ressortir l importance de son maintien Dans le cadre de la convention RAMSAR une premiere tentative de l valuation des sites class s a t r alis e Bien que les crit res pris en compte soient encore l tat de discussion il appara t important que la biodiversit des TAAF fasse l objet d une valuation pr cise Il conviendra pour cela de prendre en compte les valeurs d usage p che la l gine et de non usage de ces Territoires L importance des esp ces charismatiques telles que les manchots comme en t moigne l engouement pour le film documentaire La marche de l Empereur mais galement l ensemble des esp ces end miques telles que l albatros d Amsterdam esp ce d albatros la plus menac e du monde seront autant de crit res valuer Pour mener bien cette valuation il est n cessaire de rassembler dans un premier temps l ensemble des informations d taillant les cosyst mes pr sents Cf FA 5 1 1 1 Cette phase sera men e par les TAAF qui laboreront une synth se des enjeux de conservation de ces Territoires Suite cette phase la place de la France dans les dif
81. erguelen 400 000 euros a Crozet 400 000 euros a Amsterdam D mant lement ou reconversion 200 000 euros FICHE ACTION n FA 4 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Installation de panneaux solaires dans les sites isol s de la r serve naturelle Volet Maintenir un bon fonctionnement des cosyst mes Objectif g n ral Limiter la pollution dans les secteurs forte valeur patrimoniale de la R serve Naturelle en interdisant l utilisation d hydrocarbures Surface concern e R serve naturelle Kerguelen Crozet et Amsterdam Action remplacement des groupes lectrog nes par des panneaux solaires Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV Contexte Enjeux Dans le cadre des activit s scientifiques et logistiques men es dans la r serve naturelle des Terres Australes Frangaises il convient de disposer de cabanes quip es en alimentation lectrique afin de mener a bien certains programmes pose de balises argos t l m trie Actuellement l alimentation des appareils lectroniques ordinateurs capteurs etc provient de groupes lectrog nes fonctionnant a 100 aux hydrocarbures L emplacement des cabanes sites suivis par les scientifiques correspond souvent a des sites privil gi s a forte valeur patrimoniale colonies d oiseaux tourbi res etc Afin d viter tout risque de pollution par les hydrocarbures utilis s d versement des fluides
82. erve naturelle en site RAMSAR Surface concern e L ensemble de la r serve naturelle des Terres Australes Fran aises Action R daction et transmission de la demande de classement de la r serve naturelle des Terres australes fran aises en zone RAMSAR Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux Les Terres australes fran aise abritent de nombreuses zones humides Les particularit s du climat et l insularit ont fait de ces zones des milieux singuliers o l end misme de la flore et de la faune des invert br s est tr s lev Beaucoup de ces zones humides sont galement des sites de nidification et de nourrissage pour de nombreux oiseaux marins forte valeur patrimoniale A Amsterdam le Plateau des Tourbi res abrite notamment la population mondiale d Albatros d Amsterdam Afin de valoriser ces sites et de faire reconna tre au niveau international l effort de protection accompli par la France au travers du classement en r serve naturelle nationale des Terres australes fran aises le minist re de l Ecologie de l Energie du D veloppement Durable et de l Am nagement du Territoire MEEDDAT a demand l inscription de la r serve naturelle au chapitre de la Convention sur les zones humides Ramsar La demande de classement s est effectu e avec pour objectif de pr senter des sites prestigieux a la conf rence des parties de la Convention qui se tiendra en octobre 2008 en Cor e Les TAAF en
83. es les man uvres militaires ou l exp rimentation de toute arme Le principe de coop ration scientifique contenu dans l article II ne fait que p renniser le mode de fonctionnement qui avait si bien fonctionn tout au long de l AGI La libert de recherche scientifique et la coop ration cet effet telles que pratiqu es pendant l AGI seront poursuivies conform ment aux dispositions du pr sent Trait Enfin le gel de la question territoriale est une question cl Le paragraphe 1 de Particle IV du Trait photographie la situation juridique du continent sur le plan territorial Le paragraphe suivant g le cette situation pour la dur e du Trait 30 ans l poque Il pr voit qu aucune activit ou aucun acte ne pourra cr er de droit de souverainet ni constituer le fondement d une revendication territoriale ou d une diminution de celle ci En outre aucune revendication nouvelle ni aucune extension de revendication existante ne pourra tre pr sent e tant que le Trait est en vigueur Ainsi les sept Etats possessionn s Royaume Uni Argentine Chili France Australie Nouvelle Z lande et Norv ge qui revendiquaient ant rieurement la signature du Trait la souverainet sur une portion du continent voient ces revendications reconnues sans toutefois pouvoir tre opposables aux autres Etats Sur la question des revendications territoriales le Trait est donc tr s cons
84. es d chets organiques qui transformera ces derniers en poudre s che plus facilement transportable nous permettant ainsi de respecter au mieux les recommandations du Protocole Objectifs Arr ter de rejeter des d chets organiques dans le milieu naturel Respect des recommandations du protocole de Madrid Indicateurs Volume trait Qualit des eaux en mer Moyens requis Physiques Base de Dumont d Urville Humains Logistiques Mat riels Digesteur a robie Dur e Ech ance Installation et test du dispositif en 1 mois FICHE ACTION n FA 4 5 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 27 000 euros pour l achat de mat riel Fonctionnement Pris en charge par l IPEV et par les TAAF Salaires Financements compl mentaires envisages IPEV Prise en charge de l acheminement IPEV l ments non chiffr s Installation du digesteur dans un b timent adapt l ments non chiffr s FICHE ACTION n FA 4 5 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Fiches action FA 5 D velopper la connaissance scientifique et l observation pour mieux g rer Plan d action biodiversit Partie subantarctique et antarctique Titre Conception et mise a jour de la base de donn es de la r serve naturelle Volet D velopper la con
85. es exemples de r cifs coralliens consid r s comme vierges et pouvant donc tre utilis s comme stations de r f rence pour le Tr suivi l chelle mondiale Ce sont des secteurs E privil gi s pour l observation scientifique de la faune et de la flore sous marine Le Canal du Mozambique et plus particulierement les ZEE des iles Eparses sont fr quent s par des mammif res marins relativement s dentaires petits Odontoc tes par exemple mais galement par de grands c tac s migrateurs baleine bosse Megaptera novaengliae L ensemble de ces esp ces b n ficie de mesures de protection a chelle nationale et internationale CBI CMS CITES listes rouges UICN etc Mener des programmes de recherche pour approfondir les connaissances de ces biotopes et de ces esp ces est une base pour mieux comprendre et g rer ces territoires Exploitation du domaine marin Les Zones Economiques Exclusives fran aises des les Eparses sont exploit es pour la p che aux poissons p lagiques et plus particulierement au thon Cette p che est pratiqu e de fa on l gale par des p cheurs fran ais ou trangers qui disposent de licences d livr es par les TAAF La gestion de cette p che est effectu e dans le cadre d une convention sign e entre l administrateur sup rieur des TAAF et le DRAM Chaque bateau se doit au titre du D cret n 96 252 du 27 mars 1996 relatif aux conditions d exercice de la p che maritime dans les Terres
86. es sur les peuplements d invertebres indig nes Dans le cadre du maintien de la biodiversit et de la sauvegarde des populations de Procellariiformes les TAAF ont mis en place entre 2002 et 2006 un projet visant l limination des populations de rongeurs sur plusieurs les du Golfe du Morbihan Archipel Kerguelen Ce programme de d ratisation nomm projet Morbihan a permis de d ratiser les les suivantes Australia Moules Stoll Ch teau Afin de valider le succ s de cette op ration un suivi doit tre mis en place comportant notamment des campagnes de pi geages de rongeurs Objectifs Pour chaque le v rification de l absence de pr dateurs introduits Suivi de l volution du milieu Suivi de la recolonisation des oiseaux reproduction hypog e FICHE ACTION n FA 1 2 3 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Indicateurs Recolonisation des oiseaux a reproduction hypog e Cf FA 1 2 3 1 Absence d esp ces de mammif res introduites R partition des esp ces v g tales Cf FA 1 2 3 1 Moyens requis Humains 1 poste de Volontaire civil l aide Technique Agent de la R serve Naturelle Logistiques Mat riels Achat de pi ges Dur e ch ance Mise en place au premier semestre 2009 pour une dur e de 3 ans Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 1 200 euros GPS et ordin
87. f rentes conventions internationales directement en rapport avec les TAAF CCAMLR CTOI ACAP CBI sera d taill e L ensemble de cette expertise sera ensuite confi e un r seau d conomistes travaillant sur l valuation de la valeur de la biodiversit Il convient de souligner ici que ce travail est une premiere approche d valuation de la biodiversit d une partie de l Outre Mer fran ais Objectifs R aliser une estimation de la valeur de la biodiversit des TAAF Indicateurs R sultats de l tude FICHE ACTION n FA 7 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Physiques Humains Un conomiste sp cialis dans les valuations environnementales Logistique Mat riels Bureautique Dur e Ech ance Dur e 10 mois 6 mois pour la pr paration de l ensemble des donn es n cessaires et 4 mois pour l valuation conomique Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement Fonctionnement 5 000 euros Salaires 15 000 euros Co t r el de l action pris en charge par d autres financements TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Coordination de ce projet 8 000 euros FICHE ACTION n FA 7 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Fiches action FA 8 D velopper la communication autour de ces territoires Pla
88. get indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Aucune demande de financement Financements compl mentaires envisag s TAAF autres sources La premiere tape a t financ e par la dotation DNP dans le cadre du programme 181 La deuxi me tape est valu e a 34 000 euros Elle est prise en charge par les TAAF et la dotation DNP programme 181 Les TAAF prennent en charge la partie logistique Co t du Marion Dufresne h bergement du personnel mise disposition du mat riel logistique tracteur camion outillage Mise disposition galement d une quipe de 3 personnes pour la gestion du chantier d bardage ramassage et traitement des branches FICHE ACTION n FA 1 2 2 7 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Elimination d esp ces v g tales introduites le cas de_la grande Cigiie Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Lutte contre les esp ces introduites et envahissantes Surface concern e R serve naturelle Ile d Amsterdam Action Elimination de la grande Cigiie Porteur du projet contact TAAF Partenaires IPEV Laboratoire de recherche Programme 136 CNRS Contexte Enjeux Dans le cadre de la gestion des esp ces invasives un certain nombre de programmes de r habilitation d habitats ont t mis en place par les TAAF La grande Cig e est une esp ce invasive pr sente sur l
89. get indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 10 500 euros Fonctionnement 9 300 euros Salaires 21 700 euros Soit une demande de 41 500 euros Budget pris en charge par les TAAF Transit en Marion Dufresne 23 000 euros pour 2 personnes R daction du projet de classement Ramsar quipe organisme gestionnaire 6 870 euros H licopt re pour d pose 1 600 euros Frais de vivres sur les districts environ 5 600 euros pour deux personnes FICHE ACTION n FA 2 1 1 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Protection des habitats sensibles au pi tinement Volet Maintenir la diversit des habitats Objectif g n ral Restaurer et pr server les sites de transit chemins d grad s de la r serve naturelle Surface concern e Ile de la Possession Crozet Action Lutte contre le pi tinement Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV Contexte Enjeux Les zones humides des les subantarctiques fort recouvrement de bryophytes sur sols tourbeux sont tr s sensibles au pi tinement Les passages r p t s sur les sentiers p destres utilis s pour les d placements des scientifiques vers des sites r guli rement visit s colonies d oiseaux sites d tude entrainent une rupture du couvert v g tal et une alt ration des horizons superficiels du sol avec formation de secteurs boueux dont la cicatrisation est particu
90. harg de communication environnement renseign sur la fiche FA 8 3 2 1 Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV Personnel charg de communication en poste aux TAAF et l IPEV Acheminement et mise en place de la signal tique panneaux NC Support administratif NC Mise en place des conf rences 3 000 an FICHE ACTION n FA 8 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Communication vers le grand public Volet D velopper la communication autour de ces territoires FICHE ACTION n FA 8 3 1 1 et n FA 8 3 2 1 Objectif g n ral Pr senter les enjeux de conservation et les actions dans les TAAF au niveau national et international Mise en valeur des actions de conservation de la France Surface concern e TAAF Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux La r serve naturelle des Terres Australes Frangaises a t cr e en octobre 2006 Les espaces naturels prot g s tels que les r serves naturelles ont pour objectif premier de pr server les esp ces et les milieux mais ils se veulent galement des outils de sensibilisation a l environnement Le contexte g ographique tr s particulier de cette r serve ne permet pas au grand public d y avoir acc s De par ses milieux uniques et ses esp ces charismatiques manchots l phants de mer etc cette r serve naturelle a un fort potentiel communiquant Il est n cessaire d expl
91. ica est la seule esp ce arbor e autochtone des Terres australes fran aise Elle n est pr sente que sur l le d Amsterdam Avant l arriv e de l Homme cette esp ce ceinturait toute la partie inf rieure de l le Plusieurs feux d origine anthropique sont l origine de sa quasi disparition Actuellement tout est mis en uvre pour pr venir un d part de feux sur cette le Le Phylica subsiste sur l le sous la forme d un unique petit bois relictuel et de quelques sites o des plantations ont t effectu es mesure de restauration Les esp ces arbor es introduites sur l le emp chent l expansion de ces noyaux de population en particulier la ceinture de cypr s entourant le bois relictuel de Phylica La strat gie nationale pour la biodiversit rappelle que les esp ces introduites sont une cause majeure de la perte de biodiversit notamment en milieu insulaire L arrachage des esp ces arbor es introduites est donc n cessaire pour retrouver l tat naturel de la for t de Phylica et de l ensemble des milieux perturb s par ces introductions L introduction de nouvelles esp ces devra tre strictement contr l e afin que les co ts investis dans cette action de restauration ne soient pas vains Cette action s inscrit dans la lutte contre les esp ces invasives et doit tre consid r e comme une mesure pr liminaire la lutte globale qui sera d taill e dans le plan de gestion de la R serv
92. in pour chaque programme de suivi prise en charge par l IPEV 1 scientifique a temps partiel pour la synth se des donn es pour chaque programme de suivi contribution des organismes de recherche impliqu s 1 personnel TAAF a temps partiel pour la gestion de la base de donn es Voir fiche FA 5 1 1 1 1 poste de VCAT 1 2 temps sur les 3 districts Logistiques Mat riels Mat riel de terrain mat riel informatique et bureautique Dur e Ech ance 2 mois chaque ann e pour la compilation des donn es dans les laboratoires prise en charge par les laboratoires de recherche P renne pour le suivi de la gestion Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 1 200 euros an Fonctionnement 6 800 euros an Salaires 5 400 euros an et par ile Crozet Kerguelen et Amsterdam soit 16 200 euros an Soit une demande de 40 200 euros pour les 3 ann es Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Salaires des personnes impliqu es Transport sur les districts Marion Dufresne et vivres pendant 1 an sur les les 18 000 euros Installation des refuges sur les sites tudi s env 17 000 euros H licopt re et logistique 9 500 euros FICHE ACTION n FA 5 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Suivi d indicateurs de biodiversit pr coni
93. ionnaire Plusieurs programmes de suivi long terme existants Pr 109 136 etc constituent d j de bons indicateurs vis vis de certaines esp ces les vert br s en particulier N anmoins 1l appara t clairement que d autres indicateurs permettant de contr ler la pertinence de la gestion doivent tre mis en place par l organisme gestionnaire en partenariat avec les laboratoires scientifiques Il est important que l ensemble de ces indicateurs soient p rennes Toutes les donn es produites devront alimenter la base de donn es de la r serve Objectifs Mettre en place des programmes de suivi a long terme a ce jour inexistants et n cessaires au suivi des indicateurs de biodiversit S assurer du maintien des programmes existants utiles la constitution de la base de donn es Mise en place de conventions entre les TAAF et les diff rents laboratoires pour alimenter la base de donn es de la r serve naturelle sur le long terme Indicateurs Nombre de programmes travaillant a la r alisation des indicateurs Nombre d indicateurs mis en place pour la gestion de la r serve Quantit et qualit des donn es ajout es chaque ann e a la base FICHE ACTION n FA 5 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Physiques Laboratoires de recherche Humains 1 volontaire civil l aide technique VCAT uvrant temps partiel sur le terra
94. itats Objectif g n ral D mant lement des installations et d pollution des sites isol s Surface concern e Nombreux sites de la r serve naturelle Archipel Kerguelen Action Retrait des anciennes habitations non class es et retraitement valorisation de l ensemble des d chets fer ver hydrocarbures etc Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux Dans les ann es 1970 1980 un tr s grand nombre d installations a vu le jour pour r pondre a un besoin important de prospection scientifique D autres installations ont pour origine l attrait permanent de rentabilit des les australes L installation de la pisciculture d Armor Plateau central de Kerguelen en est aujourd hui l avatar le plus repr sentatif Ces sites l abandon repr sentent aujourd hui une r elle menace et doivent faire l objet d un d mant lement Leur loignement de la base demande une mise en place logistique lourde h licopt re quipe sur place bateau etc Les enjeux concernent principalement le risque de pollution des habitats naturels pollution esth tique mais galement d chets toxiques hydrocarbures peintures etc Objectifs Eliminer tout risque de pollution hydrocarbures etc Retrait de la pollution esth tique Indicateurs Avancement des travaux Moyens requis Humains Equipe de 3 personnes Logistiques Mat riels Participation l achat d un zo
95. l Action Suivi des programmes d extermination du rat et des souris Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV et laboratoires de recherche Prgme 136 CNRS MNHN CNRS Chiz Contexte Enjeux Les trois especes de rongeurs commensaux le rat noir le rat surmulot et la souris grise ont t introduites accidentellement entre le 18 si cle et le 20 si cle par les marins Les introductions de pr dateurs rats ont eu des cons quences importantes notamment sur les peuplements aviaires Sur l le Saint Paul et l le de la Possession Crozet le rat noir a entrain une diminution drastique des effectifs de plusieurs especes de p trels Des fonds europ ens ont permis en 1997 de d ratiser enti rement l le Saint Paul Depuis les populations d oiseaux marins se reconstituent progressivement L impact du rat noir sur des populations de p trel menton blanc Procellaria aequinoctialis et les possibilit s de contr le ont t tudi s sur l Ile de la Possession a Crozet Le rat surmulot pr sent sur l le Amsterdam a contribu avec le chat l limination de 10 a 12 des 22 esp ces d oiseaux que comptait le peuplement originel de cette ile La souris grise est pr sente sur la majeure partie des iles de l archipel de Kerguelen De r cents travaux ont montr que son r gime alimentaire sur une le oc anique pouvait comporter une part importante d invert br s ce qui pourrait avoir des cons quenc
96. la p che illicite et par voie de fait ces navires veillent au respect de la r glementation en vigueur sur la r serve naturelle Objectifs Maintenir les patrouilles de la marine nationale et de l Osiris afin de contr ler I application de la r glementation de la r serve naturelle Indicateurs Nombre de jours de pr sence et si n cessaire le nombre d interpellations Moyens requis Physiques Humains Equipage Logistiques Materiels Bateau de la marine nationale et bateau Osiris Dur e Ech ance P renne Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Aucun financement n est demand pour cette action dans le cadre du plan d action biodiversit FICHE ACTION n FA 4 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Surveillance de la r serve naturelle marine et terrestre d pose des scientifiques et du personnel de la r serve naturelle grace un navire de petite capacit Volet Maintenir un bon fonctionnement des cosyst mes Objectif g n ral Disposer temps partiel d un moyen la mer permettant la fois la surveillance de la R serve Naturelle et la conduite d tudes scientifiques pour en am liorer la gestion Surface concern e Partie marine et terrestre de la R serve naturelle 4 Kerguelen Action Participer au co t de fonctionnement du navire de novembre a mars Porteur du projet TAAF Partenaire
97. les nergies renouvelables r duire l utilisation d nergies fossiles FAE 4 5 issus des observateurs de p che FAE 4 1 1 Mise en place et r habilitation de d barcad res fixes sur les diff rentes les FAE 4 2 1 Proposer des produits plus respectueux de l environnement FAE 4 3 1 Mise en place de systeme de traitement des eaux us es FAE 4 4 1 Eliminer l utilisation d nergie fossile pour le fonctionnement des bases D velopper l utilisation d nergies renouvelables FAE 4 5 1 Embarquerment d observateurs de p che sur les senneurs et palangriers francais Mise en place et r habilitation de d barcad res fixes Suppression de l utilisation des produits issus de la p trochimie Etude pour l installation d un systeme de traitement des eaux grises Mise en place de toillettes s ches sur l ensemble des les D velopper l utilisation d nergies renouvelables Fiche sans demande de financement Fiche sans demande de financement Fiche sans demande de financement 36 000 pour 2009 et 92 000 pour 2010 Financement sollicit dans le cadre du contrat PIP 15 000 an Financement sollicit dans le cadre du contrat PIP 27 000 an Financement sollicit dans le cadre du contrat PIP 2009 2010 128 000 u 2009 2011 45 000 2010 27 000 u Trier et traiter les Cr ation d une base de donn es cf FA 5 1 Mis
98. les pr pond rants dans les cycles biologiques de nombreuses esp ces patrimoniales Ils constituent des hots spots de biodiversit sanctuaires de pr servation et sources potentielles ichtyologiques coralliennes etc pour la recolonisation des r gions avoisinantes fortement anthropis es Dans un contexte de d gradation des cosyst mes coralliens due la pression anthropique intense la gestion durable de ces cosyst mes est indispensable la pr servation de la biodiversit marine et terrestre de ce secteur de l oc an Indien UN PATRIMOINE FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE DE GRANDE VALEUR Les connaissances sur les esp ces et les habitats de ces les ont encore des lacunes leur difficult d acc s n a pas permis jusqu ici d avoir une vision globale de cet cosyst me Cependant les tudes et inventaires men s par le MNHN ECOMAR PIRD PTfremer l association Kelonia l association Globice le conservatoire botanique des Mascarins G oscience le BRGM Lacy International Coral Reef Initiative ICRI Global Reef Monitoring Network GCRMN l Initiative Fran aise sur les R cifs Coralliens IFRECOR ont montr que ces les repr sentent un patrimoine naturel inestimable et exceptionnel Abondance et diversit de la faune terrestre Chacune des les poss de des caract res exceptionnels en termes de richesse et de diversit sp cifique L ile d Europa pr sente l avifaune la plus diversifi
99. lierement longue Afin d viter la diffusion de ce type de perturbation il est recommand d emprunter les m mes itin raires et les m mes traces lors des d placements ce qui entraine des d gradations limit es dans l espace mais localement importantes Il est important de restaurer et de pr server ces zones qui par ailleurs sont identifi es comme des sites favorables la propagation d esp ces introduites Des caillebotis en bois ont t mis en place sur environ un kilom tre en 2002 sur P le Amsterdam sur les secteurs les plus sensibles du chemin emprunt en altitude pour se rendre sur le site des Falaises d Entrecasteaux Cette solution technique apparait ad quate pour lutter contre cette forme de d gradation Il convient donc d installer ce systeme sur certains secteurs de l le de la Possession Objectifs Mise en place de passerelles en bois sur les trajets les plus fr quent s dans les secteurs humides sensibles de l le de la Possession Crozet Parall lement cet am nagement l utilisation de raquettes sera pr conis e pour les d placements ponctuels sur des secteurs sensibles Indicateurs Suivi de la flore et de la faune des zones sensibles Moyens requis Humains 4 personnes Logistiques Mat riels Caillebotis D pose h licopt re Transport dans le Marion Dufresne FICHE ACTION n FA 2 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Dur
100. lisation aupres de l ensemble du personnel car chaque personne participera a cette action Il conviendra notamment d tre vigilant au respect de l limination des caches potentielles abris pour la mise base des chattes une bonne gestion des d chets alimentaires etc Objectifs Arr t interdisant le nourrissage des chats sur Kerguelen et Amsterdam Mise en place de la campagne de sensibilisation Impliquer l ensemble du personnel Indicateurs R partition et abondance des chats autour des bases et sur la Grande Terre Cf FA 1 4 1 Moyens requis Physiques Humains Personnel TAAF Logistiques Mat riels Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Ce travail est men directement par les TAAF organisme gestionnaire de la R serve Naturelle Aucun budget n est demand pour cette action FICHE ACTION n FA 1 2 2 6 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Elimination des esp ces arbor es introduites sur l le d Amsterdam Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif Lutte contre les esp ces introduites et envahissantes Surface concern e R serve naturelle Ile d Amsterdam Action Eliminer les esp ces arbor es introduites sur l le d Amsterdam et favoriser la recolonisation par arbre end mique Phylica arborea Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux Le Phyl
101. ment des organiser leur suivi contenants vecteurs FA1 2 d introduction d esp ces 30 000 an 2009 2010 30 000 allochtones en Terre Ad lie R glementation e Fiche sans permettant d arr ter demandede Prise en 2009 J l introduction de nouvelles charge TAAF J financement esp ces FA Eradication du troupeau de 16 850 an 2009 16 850 1 2 2 1 moutons Kerguelen i N N N FA Eradication du troupeau de 16 850 an 2009 16 850 2 2 mouflons Kerguelen Eradication du troupeau de 12 000 an 2009 12 000 bovins Amsterdam Etude de faisabilit d une gestion raisonn e de la population de 133 800 an 2009 2011 133 800 rennes Eradication des esp ces Limitation des populations introduites sources de chats autour des 16 540 an 2009 2011 49 620 Lutter contre les FA1 2 2 zones de vie esp ces introduites et ou Campagne de sensibilisation Fiche sans Prise en envahissantes et aupr s du personnel des bases demande de charge TAAF 2009 organiser leur suivi sur l radication des chats financement 9 FA1 2 Elimination des esp ces Fiche sans Prise en arbor es introduites sur l le demande de 2009 charge TAAF d Amsterdam financement Elimination d esp ces v g tales Fiche sans Bic an introduites le cas de la Grande demande de Depuis 1999 charge TAAF Cigue financement Recueil des donn es n cessaires au suivi des indicateurs de la 23 300 an 2009 2011 69 900 S
102. ment en Antarctique et des syst mes d pendants et associ s ainsi que la valeur intrins que de l Antarctique qui tient notamment ses qualit s esth tiques son tat naturel et son int r t en tant que zone consacr e la recherche scientifique en particulier celle qui est essentielle pour comprendre l environnement global constituent des l ments fondamentaux prendre en consid ration dans l organisation et la conduite de toute activit dans la zone du Trait La concr tisation de ce devoir g n ral est assur e par les autres dispositions du Protocole et par les cinq annexes qui le compl tent L article 8 par exemple pose le principe selon lequel chacune des activit s men es en Antarctique doit tre soumise une tude pr alable d impact sur l environnement L annexe I d taille la proc dure suivre pour s acquitter de cette obligation L exigence d une tude d impact sur le milieu naturel pr alable la conduite de toute activit sur le continent austral repr sente sans conteste un progr s sensible pour la protection de l environnement L article 7 interdit toutes les activit s relatives aux ressources min rales du sixi me continent Cette interdiction ne pourra tre lev e qu avec l accord unanime des Parties consultatives ou aux termes de la proc dure longue et complexe qui figure l article 25 Les annexes II III IV et V r glementent respectivement la protection de la faune et de la
103. ments li s l environnement colloques F te de la Nature Ann e Polaire Internationale D velopper la partie environnement du site internet des TAAF R aliser des documentaires audiovisuels en collaboration avec Thalassa National G ographic Le premier d pliant de la r serve naturelle a t dit en 2008 fonds MEEDDAT RNF Indicateurs Nombre de projets de communication men s terme Moyens requis Physiques TAAF Humains 1 poste de charg de communication environnement 1 technicien monteur montage film institutionnel 4 mois Logistiques Mat riels Posters photos supports de communication divers Logistique n cessaire a la r alisation de documentaires mat riel bureautique et informatique Dur e Ech ance Mise en place de ce projet sur 2 ans N cessiter de p renniser cette communication Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 14 000 euros par exposition x3 en 2009 15 000 euros film institutionnel en 2010 Fonctionnement 5 000 euros an par exposition en 2009 Salaires Charg de communication environnement renseign sur la fiche FA 8 3 2 2 Soit 62 000 euros pour 2 ans FICHE ACTION n FA 8 3 1 1 et n FA 8 3 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Co t r el de l action pris en charge par d autres financements TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources
104. mme une mesure pr liminaire la lutte globale qui sera d taill e dans le plan de gestion de la R serve Naturelle Sa mise en place a t valid e par le Comit de l Environnement Polaire CEP qui tient lieu de conseil scientifique de la r serve naturelle Sa mise en place avant la validation du plan de gestion s explique par une validation unanime du plan d eradication qui est discut par l ensemble de la communaut scientifique nationale et internationale depuis plusieurs ann es Dans cette optique et au vu des menaces de d gradation des milieux de la r serve naturelle l attente de la redaction du plan de gestion n est pas souhaitable Objectifs Eradiquer le troupeau de mouflons de l le Haute Kerguelen Suivi de l impact sur l cosyst me FICHE ACTION n FA 1 2 2 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Indicateurs Pr sence abondance et r partition des esp ces v g tales et d invert br s introduites sur l le Haute Cf FA 1 2 3 1 Repeuplement de l le par la faune et la flore autochtones Cf FA 1 2 3 1 Moyens requis Humains Personnel TAAF Logistiques Mat riels Mat riel d abattage carabine munitions Outils de d mant lement des installations Utilisation de l h licopt re pour les derniers abattages Utilisation des moyens de transport h licopt re moyens nautiques Dur e Ech ance 6 mois pou
105. mpliqu s dans des engagements de pr servation de la biodiversit tant au niveau national qu international gt Comparaison avec d autres les subantarctiques Les probl matiques de conservation dans les Terres australes fran aises sont semblables celles des autres les subantarctiques que poss dent certains Etats Afrique du Sud Australie Nouvelle Z lande Ces pays cherchent renforcer les mesures de conservation au niveau national et certains ont fait classer leurs les au titre de Sites du Patrimoine Mondial de l UNESCO Ces classements permettent une reconnaissance au niveau international et l acc s des fonds utiles la conservation Parall lement ces pays augmentent la protection des eaux qui entourent les les afin de respecter l unit terre mer de l cosyst me subantarctique DES ECOSYSTEMES UNIQUES L cosyst me subantarctique Au sein de l oc an Austral faune et flore se sont adapt es en d veloppant des r ponses physiologiques souvent uniques L end misme prononc la tres forte interd pendance des r seaux trophiques marins et terrestres l isolement extr me et l loignement de sources de contamination font de ces iles subantarctiques des milieux originaux qui n ont pas leur quivalent dans l h misph re Nord Ils pr sentent donc un int r t exceptionnel pour la conservation de la biodiversit Au sein du vaste oc an Austral 1 10 de l oc an mondial les
106. n y a pas d especes de reptiles ou d amphibiens introduites Les 9 esp ces de mammif res introduites constituent la totalit du peuplement mammalien terrestre L archipel de Kerguelen h berge 7 des 9 especes de mammiferes introduites dans les les australes fran aises Entre 1909 et 1925 plusieurs tentatives d levage de mouton sur Kerguelen chou rent L installation permanente de la base scientifique Port aux Fran ais s est traduite par une relance de l levage de moutons avec l introduction sur l le aux Moules de 90 t tes en trois reprises 5 individus en 1952 15 en 1955 et 70 en 1956 En 1958 l le aux Moules devenant insuffisante pour alimenter le troupeau 185 individus furent transf r s sur l le Longue En 2008 un seul troupeau estim 3 000 individus est pr sent sur l le Longue le troupeau de l le aux Moules ayant d j fait l objet d une radication Comme le pr cise la strat gie nationale pour la biodiversit les esp ces introduites sont une cause majeure de la perte de biodiversit notamment en milieu insulaire Afin d tre en coh rence avec le plan national et les objectifs de conservation de la r serve naturelle nationale des Terres australes fran aises 1l est n cessaire d liminer enti rement le dernier troupeau de moutons qui d grade les sols et favorise la diss mination des esp ces envahissantes v g tales enrichissement du sol en mati re organique
107. n d action biodiversit Partie subantarctique et antarctique Titre Gestion durable des activit s touristiques dans la r serve naturelle Volet D velopper la communication autour de ces territoires Objectif g n ral G rer durablement la pr sence de touristes dans la r serve naturelle Surface concern e Partie terrestre et marine de la r serve naturelle Action Sensibiliser les passagers payants bord du Marion Dufresne aux mesures de conservation associ es au statut de r serve naturelle Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux Lors de chaque rotation du Marion Dufresne dans la r serve naturelle des Terres Australes Frangaises une quinzaine de passagers payants sont embarqu s afin de la d couvrir Ces personnes sont encadr es par des guides naturalistes durant toute la rotation Bien qu ils ne s journent pas sur les les ces touristes sont d barqu s pour plusieurs heures a Crozet a Kerguelen et a Amsterdam La pr sence de chaque passager est comprise entre 1 et 5 jours sur chacun des districts Ils sont amen s a transiter sur les districts en h licopt re ou a pied vers de nombreux sites d finis plus ou moins loign s de la base Au m me titre que le personnel scientifique et technique travaillant sur ces les ces personnes doivent tre sensibilis es a l impact potentiel non n gligeable qu elles peuvent avoir sur les milieux introduction d esp ces pietinement e
108. n d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Am liorer le syst me de tri de transport et de revalorisation des d chets Volet Maintenir un bon fonctionnement des cosyst mes Objectif g n ral Tri et traitement des d chets exemplaires sans impacts sur l environnement et la biodiversit Surface concern e R serve naturelle de Crozet Kerguelen et Amsterdam Action Am liorer le syst me de tri des d chets par une meilleure gestion et une meilleure formation Porteur du projet TAAF Partenaires entreprise s priv e s Contexte Enjeux La pr sence de Homme sur les les engendre la production de d chets Actuellement les principaux d chets sont collect s dans une d chetterie install e sur chaque district puis rapatri s a la R union via le Marion Dufresne Le traitement et la revalorisation sont confi s a des fili res agr es la R union ou en M tropole La gestion des principaux d chets ferreux verre amiante etc peut tre consid r e comme exemplaire N anmoins certains types de d chets ne sont pas trait s de mani re optimale et peuvent nuire au bon fonctionnement de l cosyst me et au maintien de la biodiversit En Pabsence de station d puration conditions climatiques inadaptees il est primordial de disposer de moyens techniques adapt s pour une bonne gestion des d chets organiques boues etc L pandage dans la zone de la r serve naturelle
109. naissance scientifique et l observation pour mieux g rer Objectif g n ral Cr er la base de donn es indispensable une gestion coh rente de la r serve naturelle des Terres Australes Fran aises Surface concern e R serve naturelle des Terres Australes Fran aises marine et terrestre Action Rassembler toutes les connaissances scientifiques utiles la gestion de la r serve naturelle dans une base de donn es Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV et les diff rents laboratoires de recherche Contexte Enjeux La recherche scientifique cologie biologie g ologie climatologie etc est men e dans les les subantarctiques depuis plus de 50 ans Ces programmes de recherche sont mis en uvre par diff rents laboratoires CNRS INSU Universit etc soutenus logistiquement et financi rement par l IPEV Les donn es scientifiques r colt es par ces organismes sont stock es sous formes diverses diff rents formats de tableurs ne permettant pas d avoir une vision d ensemble des donn es disponibles indispensables la mise en place d une gestion adapt e de la r serve naturelle Les TAAF en qualit d organisme gestionnaire sont charg s de recueillir l ensemble de ces donn es et de les mettre en forme dans une base de donn es coh rente et ergonomique Cette base rassemblera l ensemble des connaissances et aidera d finir la gestion la plus adapt e la r serve naturelle U
110. ndant les pics de mortalit aviaire Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux 7 bateaux p chent la l gine a la palangre dans les ZEE de Crozet et de Kerguelen Cette technique de p che engendre des prises accidentelles d oiseaux mortalit et blessures Les p trels menton blanc et les p trels gris sont les esp ces les plus fortement touch es notamment lors du filage de la ligne mais d autres esp ces sont aussi atteintes notamment lors du virage de la ligne Selon les recommandations de la CCAMLR plusieurs dispositifs d effarouchement et techniques de p che ont t mis en place bord des palangriers pour diminuer les prises accidentelles Une diminution de 41 29 de la mortalit a t observ e entre les saisons 2006 2007 et 2007 2008 Cependant les engagements de la France face a la CCAMLR ne sont pas respect s Le bilan pour 2007 2008 est de 1 354 oiseaux tu s alors que les autres pays membres de la CCAMLR atteignent une mortalit nulle Actuellement la mortalit aviaire est observ e par les contr leurs de p che Cela repr sente une charge de travail tr s importante en plus de leur activit de contr le des p ches Pour obtenir des donn es qualitativement fiables et quantitativement exploitables n cessaires a l amelioration des techniques de p che et d effarouchement un contr leur sp cifique a la mortalit aviaire est n cessaire sur chacun des bateaux Objectifs Doter cha
111. ne convention a donc t sign e entre les TAAF et les principaux laboratoires pour rassembler et faire une synth se de l ensemble des donn es r colt es dans les TAF Les laboratoires se sont engag s fournir aux TAAF les donn es sous forme informatique Comme pour la majorit des r serves naturelles de France les TAAF utiliseront la base de donn es SERENA d velopp e par RNF Objectifs Faire la synth se des donn es scientifiques n cessaires a la gestion de la r serve Int grer ces donn es a une base commune pour la r serve naturelle Mettre r guli rement jour cette base de donn es sur le long terme base de donn es p renne Cartographier les donn es colonies d oiseaux v g tation esp ces introduites etc Indicateurs Quantit de donn es pr sentes dans la base FICHE ACTION n FA 5 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Humains 4 scientifiques contractuels pour la synth se des donn es dans les laboratoires prise en charge par la dotation 181 MEDDAAT Logistique Materiels Logiciel de cr ation de base de donn es Dur e Ech ance 5 mois an pour la synth se des donn es Mise jour r guli re en liaison avec les responsables des programmes scientifiques Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement Fonctionnement 800 euros Salaires 17 800 euros Soi
112. nne sur l le Haute Cette population est difficile suivre et l effectif actuel est mal connu Toutefois de grands troupeaux de plusieurs centaines d individus sont r guli rement observ s dans la partie Nord de Kerguelen Ces observations laissent supposer une population de plusieurs milliers d individus Comme les autres esp ces de grands herbivores introduits dans les TAAF le renne d grade le milieu en se nourrissant notamment d especes v g tales indig nes tel que l Azorelle ou l Acaena De plus les rennes sont un vecteur de diss mination des esp ces envahissantes v g tales et d invert br s A ce jour il n existe pas de donn es pr cises concernant la taille et la r partition de ces troupeaux probablement plusieurs milliers d individus Afin de d finir si une campagne de r gulation voire d radication est r alisable une tude de faisabilit doit tre men e Cette tude sera men e en collaboration troite avec les laboratoires de recherche travaillant sur les grands herbivores Objectifs Distribution et abondance des rennes de Kerguelen Etude d impact sur l cosyst me Etude de faisabilit d un contr le de la population Analyser l impact de son radication sur l cosyst me FICHE ACTION n FA 1 2 2 4 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Indicateurs Abondance et r partition des rennes Cf FA 1 2 3 1 Impact de l
113. nstances dont la diversit garantit une pluralit d opinions participe aux d cisions prises dans le cadre de la gestion de la r serve naturelle Ceci est capital pour une bonne orientation de la gestion Il est donc important que l ensemble de ces instances perdure et reste impliqu dans la gestion de la r serve La restauration et la conservation de ces vastes territoires n cessitent des investissements importants Les TAAF d veloppent des projets de m c nat pour favoriser la mise en place d actions en faveur de la conservation de la biodiversit Objectifs Conserver des instances impliqu es et diversifi es pour la gestion de la r serve Indicateurs Moyens requis Physiques Humains Logistiques Mat riels Dur e Ech ance P renne Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Cette action ne demande aucun financement particulier FICHE ACTION n FA 6 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Fiches action FA 7 Reconnaitre la valeur conomique du vivant Plan d action biodiversit Partie subantarctique et antarctique Titre Evaluer la valeur r elle ou potentielle des cosystemes des TAAF Volet Reconnaitre la valeur conomique du vivant Objectif g n ral Evaluer la valeur conomique et patrimoniale des cosyst mes Surface concern e Terres Australes et Antarctiques Francaises Action R alis
114. nt de la r serve et des mesures conservatoires a appliquer Objectifs Dispenser une formation environnement a l ensemble du personnel avant chaque rotation du Marion Dufresne personnel TAAF et IPEV Mettre en place la signal tique de la r serve naturelle sur les districts carte des zones de protection textes r glementaires espace d information etc Realisation de documents de sensibilisation a l attention du personnel d crivant les milieux les probl matiques de gestion de la r serve et les recommandations une premi re brochure a t r alis e Cr er un poste d agent de la r serve naturelle sur chaque district Indicateurs Nombre de personnes suivant la formation Moyens requis Physiques Salle de formation Humains 1 poste de charg de communication environnement formation et supports de communication 1 poste de technicien a temps partiel pour la mise en place de la signal tique Logistique Mat riels Signal tique r serve naturelle FICHE ACTION n FA 8 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Dur e Ech ance 2 mois pour la conception et l implantation de la signal tique r serve naturelle 4 journ es de formation an action p renne Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 14 000euros signal tique Fonctionnement 12 000euros an Salaires Poste de c
115. nt les populations animales notamment aviaires L Union International pour la Conservation de la Nature UICN consid re que l ensemble des albatros pr sents dans les TAAF p tissent d un statut de conservation d favorable L installation des bases permanentes dans les ann es 50 s est galement traduite par une perturbation importante du milieu Outre les esp ces invasives associ es a ces implantations la quantit de d chets historiques actuellement pr sents sur les diff rentes les t moignent de cette poque Les richesses biologiques abrit es par les TAAF sont donc actuellement sensiblement menac es La France est garante de la pr servation de ce patrimoine aux yeux de la communaut internationale Le Territoire m ne ainsi depuis de longues ann es une politique ambitieuse visant freiner l rosion de biodiversit et restaurer les milieux ayant t impact s directement ou non par la pr sence humaine D s 1938 la cr ation d un parc national antarctique fran ais a permis de limiter la chasse aux pinnip des Diff rents outils r glementaires ont par la suite t mis en place par le Territoire afin de limiter au maximum le d rangement des colonies d animaux les plus sensibles Plus r cemment l ensemble des Terres australes fran aises a t class en r serve naturelle nationale ce jour la plus grande de France comptant environ 2 200 000 hectares Ce classement permet la
116. nt parmi les plus isol es au monde L archipel de Crozet 500 km est compos de cinq les volcaniques dont le sommet le plus lev atteint 1200 m tres d altitude Le couvert v g tal r duit une strate herbac e dispara t au dessus de 200 m tres d altitude Les saisons sont peu contrast es mais les pluies sont abondantes 2470 mm par an et les vents violents Elles sont reli es entre elles par un plateau p ri insulaire de 14 955 km qui d passe le cadre des eaux territoriales sur pr s de la moiti de sa superficie Kerguelen est compos e d une grande le et de plus de 300 les et lots couvrant une superficie totale de 6500 km avec 2800 km de c tes L ile principale compte de nombreux fjords qui s enfoncent parfois sur plus de 10 km dans les terres et de multiples baies dont les deux plus grandes sont le Golfe du Morbihan 100 4 km et le Golfe des Baleiniers Vegetation et climat ressemblent a ceux des iles Crozet Les les Kerguelen sont entour es d un vaste plateau oc anique de 100 495 km dont la largeur varie de 25 milles l Est a pres de 120 milles au Nord Ouest C est le plus important plateau p ri insulaire et donc la plus grande zone de p che de l oc an Austral Il s tend bien au del des eaux territoriales 12 milles Les iles Amsterdam et Saint Paul sont les seules les subtropicales de l oc an Indien L le Saint Paul 8 km et l l
117. ogramme 181 Prise en charge par les TAAF des co ts de transport h licopt re Marion Dufresne transport a la R union Environ 8 750 euros h licopt re Marion Dufresne NC Transport a la R union 2 300 euros Prise en charge du personnel TAAF 9 200 euros pour les 3 serres Suivi des indicateurs mise en uvre par l IPEV et les laboratoires de recherche personnel financ par IPEV FICHE ACTION n FA 1 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Remplacement des contenants vecteurs d introduction d especes allochtones ou invasives dans la r serve naturelle Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Lutte contre les esp ces introduites et envahissantes limiter les flux Surface concern e R serve naturelle des Terres Australes Francaises Action Remplacement des contenants d barqu s et r embarqu s Porteur du projet TAAF IPEV Partenaires Contexte Enjeux Les Terres Australes Fran aises sont les les subantarctiques les plus contamin es en termes de nombre d especes introduites Certaines de ces esp ces sont devenues envahissantes et ont d cim ou mettent en p ril la survie d especes end miques D autre part ces especes envahissantes modifient le fonctionnement et l aspect des cosyst mes Pour que la lutte contre l envahissement sur les les soit efficace il est primordial d enrayer les nouvelles intro
118. oiter ce potentiel en faisant d couvrir ces territoires au plus grand nombre par l interm diaire de supports de communication films expositions posters m dia radio t l vis etc De nombreux projets de ce type sont en bauche ou l tude au sein du bureau environnement des TAAF FA 8 3 2 1 Une meilleure communication autour de cette r serve permettrait de valoriser le plan d action biodiversit des TAAF et de mettre en avant la politique fran aise en mati re de cr ation et de gestion d espaces naturels prot g s de d veloppement durable FICHE ACTION n FA 8 3 1 1 et n FA 8 3 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique FICHE ACTION n FA 8 3 1 1 Action R aliser et diffuser des supports de communication sur l environnement vers le grand public Objectifs Sensibiliser le grand public a l environnement exceptionnel des TAAF Utiliser le potentiel communiquant des especes embl matiques des TAAF pour sensibiliser le grand public a la pr servation de l environnement R aliser des expositions itin rantes sur la r serve naturelle des Terres Australes Frangaises et sur la Terre Ad lie R aliser un film institutionnel pr sentant les cosyst mes de la r serve naturelle des Terres Australes Frangaises et les probl matiques de gestion Produire des contributions crites pour les partenaires des TAAF Assurer la pr sence des TAAF dans les v ne
119. onnes pratiques de la p che mis en place en ao t 2008 Contexte Enjeux Sept bateaux p chent a la palangre dans les ZEE de Crozet et de Kerguelen Cette technique de p che engendre des prises accidentelles d oiseaux principalement de p trels a menton blanc et de p trels gris La r glementation de la p che n a cess d voluer depuis plusieurs ann es p riode de fermeture de la p che tendue limitation de l effort de p che dans les secteurs sensibles systeme d effarouchement et recommandations diverses Malgr la diminution importante de la mortalit aviaire depuis plusieurs ann es la France reste le pays ayant le taux de captures accidentelles le plus important de la zone CCAMLR Les tudes scientifiques men es depuis plusieurs ann es ont permis d apporter des modifications a la r glementation pour la saison 2008 2009 La poursuite des tudes devra permettre d am liorer la r glementation actuelle Objectifs Prise en compte des conclusions scientifiques pour la r daction de la r glementation Indicateurs Arr t s et prescriptions techniques encadrant l activit p che dans les ZEE fran aises des TAAF validation du minist re des Affaires Etrang res Minist re de l Outre Mer et Minist re de l Agriculture et de la P che Indicateurs de mortalit aviaire transmis la CCAMLR et l ACAP Moyens requis Physiques Humains Reconduction d un poste d a
120. pact le plus important sur la v g tation est d l action directe des herbivores introduits En 1871 six bovins ont t introduits partir de la R union sur l le Amsterdam pour y d velopper l levage Trois mois plus tard le projet est abandonn et les individus sont rel ch s dans la nature Des comptages a riens effectu s en 1985 et 1986 estimaient le cheptel 1600 t tes Un nouveau comptage en 1988 estimait la population 2000 t tes occupant les 2 3 de l le Sur Amsterdam le surp turage et les pi tinements occasionn s par les bovins menagaient de d truire l habitat de nidification de l albatros d Amsterdam Diomedea amsterdamensis esp ce end mique de l le et menac e Le seul arbre indig ne des Terres australes Phylica arborea d j fortement affect par des incendies de grande ampleur au cours des derniers si cles voyait ses peuplements relictuels menac s par le troupeau en libert Les communaut s v g tales dans les zones de basse altitude fr quent es par les bovins taient largement domin es par des esp ces introduites peu sensibles voire favoris es par le p turage Leontodon taraxacoides notamment Suite un programme de contr le en 1987 1988 le troupeau est d environ 350 t tes confin dans la partie nord de l le L limination de ce troupeau est un enjeu fort de conservation puisque sa pr sence favorise les esp ces v g tales exotiques pi tinement enrichi
121. plant sur ces les des stations m t orologiques automatiques sauf Tromelin qui jouent dans la r gion un r le d terminant dans la surveillance et la pr vision des ph nom nes cycloniques au b n fice des territoires fran ais et des pays voisins membres de la Commission de l Oc an Indien Depuis 1973 des d tachements militaires des Forces arm es dans la zone sud de l oc an Indien FAZSOJ sont install s sur les les de la Grande Glorieuse Juan de Nova et Europa Un gendarme est aussi pr sent sur chacune de ces trois les A Tromelin la souverainet est exerc e par le chef de mission de la station m t o La quasi totalit du soutien logistique est assur e par des avions de l Arm e de l Air et des navires de la Marine Nationale qui assurent galement la surveillance des eaux territoriales et de la Zone Economique Exclusive ZEE Les Terres Australes et Antarctiques Frangaises rec lent un inestimable patrimoine biologique r sultat de millions d ann es d volution et d adaptations dans un isolement total Cette valeur se traduit par la richesse et le caract re unique de la biodiversit prise au sens de la Convention de Rio 1992 Les nombreuses instances et conventions internationales auxquelles la France est partie au titre des TAAF attestent du r le important jou par ces territoires en termes de maintien de la biodiversit l chelle mondiale Le fort taux d end misme de la flore e
122. que Objectif g n ral Lutte contre les esp ces introduites et envahissantes Surface concern e R serve naturelle Archipel de Kerguelen Ensemble de la Grande Terre Action Evaluation de la taille et de la r partition des populations de rennes de Kerguelen et de leur impact sur l environnement Etude de faisabilit de la r gulation de cette espece Porteur du projet IPEV TAAF Partenaires Laboratoires de recherche MNHN CEP Contexte Enjeux 16 especes de vert br s introduites dont 9 esp ces de mammiferes terrestres 1 espece d oiseau et 5 especes de poissons ont constitu des populations exotiques p rennes en libert ou semi libert Il n y a pas d esp ces de reptiles ou d amphibiens introduites Les 9 esp ces de mammif res introduites constituent la totalit du peuplement mammalien terrestre L archipel de Kerguelen h berge 7 des 9 esp ces de mammif res introduites Dix rennes en provenance de Su de furent introduits en 1955 56 sur deux les de Parchipel de Kerguelen 7 animaux furent rel ch s sur la Grande Terre et 3 sur l le Haute Ces trois derniers individus ont donn naissance un petit troupeau estim 115 individus en 1971 Par la suite les effectifs ont diminu progressivement cause du manque de nourriture et des pr l vements par la chasse mais aussi de leur migration la nage vers la Grande Terre distante de moins de 500m En 1980 il n y avait plus aucun re
123. que bateau de p che des ZEE de Crozet et de Kerguelen d un contr leur de mortalit aviaire afin d enrayer a court terme le ph nomene et r pondre aux attentes de la CCAMLR Indicateurs Quantit et qualit des donn es de mortalit aviaire fournies par les contr leurs Indicateurs de mortalit aviaire internes aux TAAF et CCAMLR Moyens requis Physiques Bateaux de p che Humains 1 x 7 contr leurs FICHE ACTION n FA 4 1 3 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Logistiques Mat riels Ordinateur mat riel de mesure et d observation mat riel photo Dur e Ech ance 2 ans ce qui correspond au plan d action strat gie de limitation de la mortalit aviaire dans les ZEE fran aises Plan pr sent par la France la CCAMLR et l ACAP Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 9 000 euros par an Fonctionnement 12 000 euros par an Salaires 45 000 euros par an Soit 122 000 euros sur les deux ann es Co t r el de l action pris en charge par d autres financements TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Coordination du projet 13 000 euros Logistique administrative NC FICHE ACTION n FA 4 1 3 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre D velopper l utilisation d nergies renouvelables Volet Maintenir un bon fonctionnem
124. r radication d but des abattages en novembre 2008 fin en avril 2009 10 ans pour le suivi du milieu Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 5 650 euros Fonctionnement 5 200 euros pour radication notamment h licopt re Salaires 6 000 euros radication Soit un total de 16 850 euros Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Suivi des indicateurs mise en uvre par l IPEV et les laboratoires de recherche personnel financ par l IPEV estimation 8300 an Fonctionnement d mant lement du site environ 13 000 euros Mise en place du personnel vivres sur le district Marion Dufresne 18 000 euros FICHE ACTION n FA 1 2 2 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Eradication des bovins 4 Amsterdam Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif Lutter contre les esp ces introduites et envahissantes Surface concern e R serve naturelle nationale Amsterdam Action Eradication des Bovins A Amsterdam Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV Laboratoires de recherches Pr 136 CNRS MNHN CEP Contexte Enjeux 16 esp ces de vert br s introduites dont 9 esp ces de mammif res terrestres 1 esp ce d oiseau et 5 esp ces de poissons ont constitu des populations exotiques p rennes en libert ou semi libert L im
125. r Crozet et Kerguelen en 2009 Mise en place sur Amsterdam en 2010 Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 27 000 euros par appareil soit 81 000 euros Fonctionnement Prise en charge par les TAAF Salaires Co t r el de l action pris en charge par d autres financements TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Prise en charge de l acheminement TAAF NC Installation du digesteur dans des b timents adapt s TAAF 20 000 euros district Personnels NC FICHE ACTION n FA 4 3 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre R duction de l utilisation des produits issus de la p trochimie Volet Maintenir un bon fonctionnement de l cosyst me Objectif g n ral Arr t des rejets polluants dus aux produits d entretien issus de la p trochimie Surface concern e Base de Crozet Kerguelen et Amsterdam Action Remplacer les produits issus de la p trochimie par des produits 100 biologiques sans impacts sur l environnement Porteur du projet TAAF Partenaires Contexte Enjeux Les produits d entretien utilis s dans les bases sont d origine p trochimique et sont pour certains tr s polluants eau de javel d tergent pour sol produit pour vitres etc Les eaux souill es par ces produits sont rejet es en mer sans traitement pr alable La pollution des cosyst mes est av r e
126. rdam fait partie des esp ces d oiseaux les plus menac es au monde Avec 19 couples nicheurs en 2007 pour une population totale estim e environ 180 individus elle est consid r e par UICN comme en danger critique d extinction CR Au niveau international l Accord pour la Conservation des Albatros et des P trels souligne le statut d favorable de l esp ce Depuis 1986 des suivis d mographiques sont men s sur cette esp ce par le CEBC ce qui permet d avoir des informations sur la survie des adultes et des juv niles Bien que ces donn es constituent une premi re base pour la compr hension des strat gies d mographiques il convient d amplifier les tudes pour mettre en place des mesures conservatoires concr tes permettant d viter la disparition de l esp ce Cette esp ce est inscrite sur la liste du Grenelle de l environnement comme esp ce devant faire l objet d un plan de restauration Les TAAF proposent en partenariat avec la LPO et sous la direction du MEDDAAT de mettre en place un comit de pilotage r unissant l ensemble des acteurs concern s par la conservation de cette esp ce avec pour objectif de dresser le plus rapidement possible un plan de restauration Ce plan devra d tailler les actions mener ainsi que les financements associ s Le statut critique de conservation de l esp ce exige une mise en place rapide d s le d but 2009 des actions de conservation Le plan de restauration devr
127. re mer pilot s par le SEOM Pour la partie Australe ce plan fera le lien avec le plan de gestion de la r serve naturelle qui est en cours de r daction Les fiches actions d crites dans la suite du document pr sentent des actions concr tes que les TAAF souhaitent mettre en place sur une dur e de 2 ans Les indicateurs qui ont t choisis permettront d valuer leur avanc e Ce document constitue un outil pr cieux permettant de p renniser la politique environnementale men e par le Territoire dont le cadre est en accord avec les objectifs de maintien de la biodiversit fix e par la Convention de Rio Plan d action biodiversit des TAAF Tableau r capitulatif des fiches actions Partie subantarctique et Antarctique Inscrire sur la liste Enrayer la A e ressi n nationale des esp ces 9 prot g es de nouvelles Mise jour de la liste des Fiche sans d esp ces a ae Prise en esp ces Proposer de esp ces prot g es dans demande de 2009 menac es ou charge TAAF nouvelles esp amp ces sur les TAAF financement end miques FA1 1 la liste rouge UICN FA1 1 1 D mant lement des sources potentielles de 15 700 an 2009 15 700 contamination les serres Remplacement des contenants vecteurs d introduction d esp ces 44 000 an 2009 2010 44 000 Lutte contre les allochtones dans la esp ces introduites r serve naturelle et ou Limiter les flux envahissantes et FA1 2 1 Remplace
128. rement n faste certaines communaut s autochtones d autant que les changements climatiques favorisent leur acclimatation et leur conf rent un potentiel envahissant plus important Du fait de leurs impacts importants et souvent irr versibles les introductions sont les principales nuisances cologiques dans les Terres australes fran aises Ces esp ces sont l origine de la perturbation d cosyst mes entiers et de la disparition d esp ces A ce jour leur impact ne fait que cro tre L radication des esp ces introduites est donc primordiale Statut de l avifaune des les subantarctiques fran aises et liste des mammif res introduits X pr sents disparus aucune donn e adapt d apr s Jouventin et al 1988 Nombre Nombre Nombre Mammiferes introduits Superficie D esp ces d especes d especes km a Bo PECES Chats Rats Souris Lapins Moutons Mouflons Rennes Bovins Cochons Ch vres Chiens d oiseaux disparues menac es I Possession 146 24 3 9 X f I Est 130 32 0 0 X Crozet I Cochons 66 15 11 0 X X X I Pingouins 8 22 0 I Ap tres 8 19 0 Grande Terre 6500 30 0 15 X X X X X I Nuageuses 40 24 I Croy 10 23 Kerguelen I du Golfe du 3 30 25 X X X X X X Morbihan Autres les 5 200 2 Amsterdam I Amsterdam 55 10 10 4 X X X k X et L saint Paul 8 7 9 1 X X Saint Paul Roche Quille 0
129. ret minist riel le 3 octobre 2006 L objet d un tel classement est de prot ger les milieux naturels remarquables et menac s Cette r serve couvre plus de 2 200 000 hectares dont 1 500 000 en r serve marine C est de loin la plus grande r serve R serve Naturel naturelle de France elle joue un r le majeur dans la pr servation TERRES AUSTRALES FRAN AISES de Ja biodiversit au niveau international Le plan de gestion de cette r serve est en cours de r daction et sera propos au MEEDDAT en octobre 2009 Les TAAF en tant qu organisme gestionnaire devront mettre en place les actions identifi es par ce document Certaines d entre elles sont d j connues et apparaissent dans les fiches de ce plan d action esp ces invasives pi tinement des sols d chets respect des r glementations communication etc D autres n cessitant d avantage d expertise n y figurent pas encore Des moyens financiers humains et organisationnels devront permettre la mise en uvre de ces actions qui sont le garant de la pr servation de la biodiversit sur ces territoires Sur le domaine marin les les Crozet et Kerguelen font partie de la zone couverte par la CCAMLR Convention pour la Conservation des Ressources Marines vivantes de l Antarctique 1982 qui r glemente la p che Ces les sont galement incluses dans le Sanctuaire de l oc an Austral pour les C tac s depuis 1994 Ces territoires fran ais sont donc fortement i
130. rtie subantarctique et antarctique Titre Surveillance nationale de la r serve naturelle et des ZEE francaises des TAAF Volet Maintenir un bon fonctionnement des cosyst mes Objectif g n ral Contr ler I application de la r glementation dans la r serve naturelle Emp cher la p che ill gale dans les ZEE des TAAF Surface concern e R serve naturelle marine et terrestre des Terres Australes Francaises et ZEE de Crozet et de Kerguelen Action Patrouille de surveillance de 1 Osiris et de la marine nationale dans la r serve Porteur du projet TAAF Partenaires Minist re de la D fense DRAM GIP Contexte Enjeux La r serve naturelle des Terres Australes Frangaises est loign e g ographiquement de tout continent ce qui en limite fortement l acc s par le personnel de la r serve Sur place aucun moyen a la mer ne permet de contr ler application de la r glementation sur ces vastes territoires c tiers et marins Cette r glementation sous entend principalement la lutte contre la p che illegale le contr le des mouillages et des d barquements le contr le de l acc s aux zones int grales etc L Osiris ancien bateau de p che illicite Lince a t reconverti en bateau de surveillance des p ches Il patrouille une grande partie de l ann e dans les ZEE des TAAF La marine nationale met a disposition plusieurs batiments qui sillonnent les ZEE de Kerguelen et Crozet pour lutter contre
131. rvation de la biodiversit au niveau international Selon la l gislation le premier plan de gestion de la r serve doit tre r dig dans les 3 ans suivant la cr ation de la r serve octobre 2009 Plusieurs phases sont n cessaires pour la r daction de ce document Le regroupement des donn es scientifiques dispers es dans les diff rents laboratoires de recherche r partition cartographie tat des populations menaces La synth se des donn es pour d finir l tat z ro de la r serve R daction des objectifs a atteindre en termes de pr servation du patrimoine de m thodes de gestion et des moyens financiers n cessaires gt Automne 2008 l ensemble des donn es scientifiques seront rassembl es gr ce aux conventions pass es avec les diff rents laboratoires La cartographie de l ensemble des connaissances sera galement mise en ceuvre sur un SIG Objectifs Apres analyse des donn es compil es d finir et r diger les objectifs et actions de conservation a mettre en place Finaliser le plan de gestion de la r serve naturelle Indicateurs Remise du plan de gestion en octobre 2009 Moyens requis Physiques Humains 1 3 du poste de conservateur de la r serve naturelle Reconduction du deuxi me poste d adjoint au conservateur de la r serve naturelle FICHE ACTION n FA 3 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Logistiques Ma
132. s apparaitre des endroits spongieux sur lesquels les esp ces indig nes sont extr mement d grad es La recolonisation par ces esp ces semble d licate si on ne limite pas la fr quentation de ces sites De plus ces zones d grad es sont propices a l installation d especes v g tales introduites Les transits forment ainsi des filons de propagation des esp ces envahissantes Objectifs Mettre en place une r glementation d taill e des chemins de transit et des m thodes de transit autoris es Interdire les carts en dehors des chemins autoris s a Crozet Rendre obligatoire l utilisation de raquettes pour les d placements sur les trois districts R glementer les d placements des v hicules sur les transits Indicateurs Nombre de zones de souill es R partition des esp ces introduites le long des transits Moyens requis Humains Equipe organisme gestionnaire Logistiques Materiels Dur e Ech ance ler semestre 2009 Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Ce travail est men directement par les TAAF organisme gestionnaire de la r serve naturelle Aucun budget n est demand pour cette action Remarque Action compl mentaire la fiche FA 2 2 1 1 FICHE ACTION n FA 2 2 1 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre D mant lement et d pollution des sites Volet Maintenir la diversit des hab
133. s par la Strat gie Nationale pour la Biodiversit SNB Volet D velopper la connaissance scientifique et l observation pour mieux g rer Objectif g n ral Transmettre au MEEDDAT les indicateurs de biodiversit d finis par la SNB Grenelle de l environnement Surface concern e R serve naturelle terrestre et marine des Terres Australes Francaises Antarctique Terre Ad lie Action Recueillir faire la synth se et transmettre les donn es des indicateurs de biodiversit de l Outre Mer pour les Terres Australes Fran aises et la Terre Ad lie Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV et laboratoires de recherche impliqu s sur ces territoires Contexte Enjeux Afin de suivre l volution de la biodiversit dans l Outre Mer francais le MEDDAAT et le SEOM ont mis en place une liste d indicateurs qu il convient de renseigner chaque ann e Il appara t clairement que les TAAF en tant que Territoire administrant les les subantarctiques et la Terre Ad lie Antarctique peuvent suivre de nombreux indicateurs La mise jour de ces indicateurs est primordiale pour juger de l volution de la biodiversit et de l impact des diff rents plans d action sp cifiques l Outre Mer La fiche action FAS 2 1 1 pr sente les investissements n cessaires la mise en place d indicateurs dans le cadre de la r serve naturelle des Terres Australes Fran aises plan de gestion Les indicateurs suivis dans le c
134. s de l oc an Indien plus d 1 million de couples Les plages des les Eparses sont des lieux de ponte importants pour les tortues marines notamment les tortues vertes et imbriqu es esp ces menac es et prot g es au niveau international De nombreux mammif res marins fr quentent galement les Zones Economiques Exclusives de ces les notamment diff rentes esp ces de dauphins et baleines Plus au Sud les archipels Crozet Kerguelen Amsterdam et St Paul pr sentent un int r t exceptionnel pour la conservation de la biodiversit Leur position g ographique particuli re marqu e par un isolement extr me a contribu faire de ces les des milieux tout fait originaux La faune aviaire riche de 48 esp ces dont 8 end miques est particuli rement remarquable Les les Crozet abritent notamment la communaut d oiseaux de mer la plus riche au monde Chaque ann e ce sont plus de 25 millions d oiseaux marins qui viennent s y reproduire et au moins autant Kerguelen L ile d Amsterdam abrite l esp ce d albatros la plus menac e de la plan te l albatros d Amsterdam dont les vingt couples survivants sont la pour nous rappeler en permanence la fragilit de ces richesses biologiques Outre la faune aviaire les Terres australes abritent galement trois esp ces de pinnip des dont l otarie d Amsterdam et l otarie de Kerguelen qui b n ficient d un statut largement protecteur au niveau intern
135. s de Nouvelle Z lande Contexte Enjeux La p che a la palangre dans les ZEE de Crozet et de Kerguelen s est d velopp e a la fin des ann es 90 Cette technique de p che engendre des prises accidentelles d oiseaux principalement p trels 4 menton blanc et p trels gris Ces ZEE font partie int grante de la zone de la convention CCAMLR qui vise a proposer des mesures conservatoires adapt es pour limiter les prises accidentelles d oiseaux Dans le cadre de la CCAMLR et de la signature des Accords de Conservation des Albatros et P trels les scientifiques fran ais associ s aux TAAF m nent des tudes afin de mettre en place des mesures conservatoires adapt es banderoles lignes auto lest es Malgr la mise en place de ces mesures la France reste le dernier pays membre de la CCAMLR 4 avoir des taux de capture d oiseaux lev s Les recommandations CCAMLR imposent de poursuivre les efforts et d envisager la mise en place de nouvelles tudes visant 4 une meilleure compr hension des causes responsables de la mortalit aviaire lev e Objectifs Poursuivre les tudes demand es par la CCAMLR afin de limiter les captures accidentelles dans les ZEE frangaises Indicateurs Indicateurs de mortalit aviaire internes transmissions CCAMLR et transmissions ACAP Moyens requis Physiques Pr sence sur les 7 palangriers Humains 2 scientifiques contractuels 1 stagiaire Logistiques Materiels
136. s en cours Programmes IFRECOR MNHN ECOMAR etc la connaissance de leur biodiversit reste limit e Les diagnostics d ja r alis s les consid rent pourtant d ja comme des sites de r f rence pour l observation scientifique de la faune et de la flore terrestre et marine Elles offrent la possibilit d tudier des esp ces menac es dans leur milieu naturel pr serv des esp ces insulaires end miques des concentrations remarquables de certaines esp ces certaines p riodes de l ann e des sites quasi intacts o l impact de l Homme est faible des r cifs coralliens fossiles des biotopes marins originaux Halimeda coraux mous hydraires Il est d une importance majeure de conserver ce privil ge et cette opportunit de pouvoir travailler dans un laboratoire naturel tel que celui ci En accord avec les recommandations du Grenelle de l Environnement 1l est n cessaire que les esp ces et les milieux encore presque vierges de ces les soient inventori s plus en d tail tudi s et que des mesures de protection soient mises en place afin de pr server ces biotopes d exception dans leur tat naturel Il faut rappeler qu une bonne connaissance des esp ces et des milieux est indispensable l orientation des actions de gestion et la conservation des cosyst mes ACTIVITE HUMAINE Depuis 1950 la demande de l organisation m t orologique mondiale la France a im
137. s subantarctiques n ont jamais t rattach es l un des continents environnants leur faune et leur flore terrestres occupent des niches cologiques relativement larges mais n ont d velopp aucun m canisme de d fense contre la colonisation par des esp ces exog nes Elles sont donc particuli rement fragiles face a la comp tition exerc e par des esp ces introduites mammif res plantes ou insectes colonisateurs Plusieurs esp ces ont t introduites volontairement des poques plus ou moins loign es plantes fourrag res et mammif res herbivores D autres ont t introduites de mani re involontaire et bien que la r glementation l interdise elles continuent tre introduites lors des d barquements de vivres et de personnel sur les districts plantes rats souris insectes etc Neuf esp ces de mammif res allog nes sont pr sentes Kerguelen Elles ont eu un impact catastrophique sur la faune et la flore locale Des programmes ponctuels de restauration des cosyst mes de certaines les ont d j eu lieu Le suivi des zones restaur es prouve que l limination de ces esp ces permet le retour des esp ces indig nes De par son isolement la flore autochtone et la faune invert br e n ont pas non plus d velopp de moyens de d fense particuliers De plus les esp ces v g tales sont g n ralement croissance lente La prolif ration des esp ces introduites peut s av rer particuli
138. si se d placer a Crozet et Amsterdam St Paul ce qui inclut des op rations de nettoyage de sites anciennement fr quent s et de surveillance des domaines terrestre et marin de la r serve 2 Apporter un soutien logistique des programmes scientifiques terrestres en permettant un acc s des sites isol s qui ne sont plus visit s aujourd hui et dont le suivi long terme de l volution de la biodiversit colonisation des marges glaciaires diss mination d esp ces introduites r gression des esp ces end miques etc a d tre interrompu faute de moyens d acc s 3 Apporter un soutien logistique des programmes scientifiques marins en vue d approfondir les connaissances sur la biodiversit marine courte et moyenne distance des c tes faune et flore benthiques et p lagiques 4 Favoriser la r colte des donn es qui permettront une meilleure d finition des quotas de p che accord s par les TAAF dans la ZEE de mani re garantir une protection appropri e de la ressource et son exploitation durable 5 Participer au dispositif mis en place par les TAAF pour assurer la s curit de tout le personnel travaillant sur des sites isol s Kerguelen la Curieuse constituant alors un moyen de secours id al pour atteindre tout secteur de l archipel en un temps relativement court FICHE ACTION n FA 4 1 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique 6 Proc der a d
139. sp ces doivent tre men es ce niveau LA GESTION DES DECHETS EN TERRE ADELIE L annexe III du protocole de Madrid limination et gestion des d chets fixe un cadre tr s strict quant la gestion des d chets dans la zone du Trait sur l Antarctique La quantit de d chets limin s doit notamment tre r duite au maximum Il s agit l d un enjeu fondamental au regard de l ensemble des Parties au Trait Une quantit cons quente de d chets est g n r e du fait de la pr sence de la base Dumont d Urville et des activit s humaines qui s y d roulent Il est important de d montrer que les Terres Australes et Antarctique Fran aises g rent de mani re optimale la conciliation entre activit humaine notamment de recherche scientifique et pr servation de l environnement A ce titre il est n cessaire de r fl chir en permanence des solutions aptes contribuer l am lioration du syst me de gestion des d chets dans cette partie du globe sensible tant du fait de la fragilit des milieux alentours que de l loignement des centres de traitement les plus proches Dans le cadre du maintien de la biodiversit de l Antarctique les TAAF et PIPEV avec le soutien financier de la fondation d entreprise V olia Environnement ont lanc le d mant lement de la piste du lion piste d atterrissage construite dans les ann es 90 Ce projet qui a commenc en 2008 devrait se poursuive sur plusie
140. ssement des sols etc Sur la zone o les bovins ont t limin s en 1987 on constate un retour de la v g tation originelle Cette action s inscrit dans la lutte contre les esp ces invasives et doit tre consid r e comme une mesure pr liminaire la lutte globale qui sera d taill e dans le plan de gestion de la R serve Naturelle Sa mise en place a t valid e par le Comit de l Environnement Polaire CEP qui tient lieu de conseil scientifique de la r serve naturelle Sa mise en place avant la validation du plan de gestion s explique par une validation unanime du plan d radication qui est discut par l ensemble de la communaut scientifique nationale et internationale depuis plusieurs ann es Dans cette optique et au vu des menaces de d gradation des milieux de la r serve naturelle l attente de la r daction du plan de gestion n est pas souhaitable FICHE ACTION n FA 1 2 2 3 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Objectifs Eradiquer le troupeau de bovins D manteler les installations cl tures abattoirs etc Suivi de l impact de cette restauration reprise des esp ces v g tales autochtones Indicateurs Pr sence abondance et r partition des esp ces v g tales et d invert br s introduites sur l ancienne zone patur e d Amsterdam Cf FA 1 2 3 1 Observation du repeuplement de la zone p tur e d Amsterdam par la faune et l
141. t par un autre op rateur le restant de l ann e notamment autour de La R union ou dans ce secteur de l Oc an Indien Des discussions sont actuellement en cours avec plusieurs organismes et pays int ress s Dur e Ech ance Possibilit de remise en route de La Curieuse d s l automne 2009 selon les sources de financement disponibles et les accords d affretement compl mentaires Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 20 000 Fonctionnement 30 000 Personnel 25 000 Soit 75 000 euros par an pour un projet de 2 ans Financements compl mentaires envisag s IPEV Pour une utilisation de La Curieuse 5 mois par an Kerguelen Equipement 85 000 Fonctionnement 250 000 Personnel 240 000 FICHE ACTION n FA 4 1 2 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Embarquement d observateurs mortalit aviaire sur les palangriers francais Volet Maintenir un bon fonctionnement des cosyst mes Objectif g n ral Obtenir des donn es fiables en termes de mortalit aviaire Analyser les systemes mis en place contre la mortalit aviaire sur les bateaux de p che a la palangre afin d valuer leur efficacit et de les am liorer Surface concern e ZEE de Crozet et de Kerguelen Action Mise en place d un observateur sur les palangriers exploitant les ZEE de Crozet et Kerguelen pe
142. t gie nationale pour la biodiversit L inscription et la mise jour des esp ces des Terres Australes Fran aises renforceraient la pertinence de cet indicateur Objectifs Inscription des esp ces subantarctiques concern es sur la liste nationale des esp ces prot g es Mise a jour de la liste rouge UICN des esp ces des Terres Australes Indicateurs Nombre d especes des Terres Australes Frangaises prot g es sur la liste nationale Nombre d esp ces des Terres Australes Fran aises inscrites sur la liste rouge UICN FICHE ACTION n FA 1 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Physiques Humains 1 mois de travail personnel juriste des TAAF Logistiques Mat riels Bureautique Dur e Ech ance Proposition de la liste des esp ces inscrire juin 2009 Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit La prise en charge de ce travail est g r e directement par les TAAF organisme gestionnaire de la R serve naturelle Aucun budget n est demand pour cette action FICHE ACTION n FA 1 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre D mant lement des sources potentielles de contamination les serres Volet Maintenir la diversit sp cifique Objectif g n ral Lutter contre les esp ces introduites et envahissantes limiter les flux d introduction Surface con
143. t riels Bureautique et frais de d placement aux divers colloques nationaux RNF et internationaux Dur e Ech ance Ech ance Octobre 2009 Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement Interne au TAAF Fonctionnement Interne au TAAF Salaires 58 800 euros an Financements compl mentaires envisag s TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources 2 3 du poste de conservateur de la r serve naturelle D placement sur les les subantarctiques Marion Dufresne 28 000 euros an Bureautique et charge administrative Salaires des personnels IPEV CNRS et universitaires impliqu s dans la pr paration du plan de gestion non chiffr FICHE ACTION n FA 3 2 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre R daction du plan de restauration de I Albatros d Amsterdam Volet Am liorer la trame cologique Objectif g n ral R diger un plan de restauration pour I Albatros d Amsterdam Surface concern e lle d Amsterdam partie terrestre et marine de la r serve naturelle des Terres Australes Francaises Action Synth se des donn es existantes et r daction du plan de restauration Porteur du projet TAAF Partenaires LPO IPEV et laboratoires de recherche impliqu s dans les Terres Australes Frangaises ACAP Contexte Enjeux L Albatros d Amsterdam esp ce end mique l le d Amste
144. t aux zones o toute activit propos e de p che commerciale au phoque est interdite La Terre Ad lie est donc au centre d enjeux de conservation importants au niveau international Les diff rentes conventions et trait s internationaux qui sont applicables son territoire sa faune et ses milieux attestent de l importance du r le que joue ce territoire dans le maintien de la biodiversit globale UN PATRIMOINE FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE DE GRANDE VALEUR L Antarctique est lui seul une des huit cozones portion de la surface terrestre repr sentative d une unit cologique grande chelle que conna t la plan te Deux zones sont distinguer l inlandsis l int rieur du continent et l oc an alentour et ses rivages Du fait des conditions climatiques extr mes qui y r gnent l inlandsis n h berge qu une partie infime de la vie en Antarctique La faune y est donc extr mement peu pr sente A Voppos de ce d sert de vie l oc an Antarctique ainsi que ses abords sont riches d une biomasse importante En Terre Ad lie l archipel de Pointe G ologie site d accueil de la base Dumont d Urville est unique en Antarctique sur le plan de l avifaune Huit des neuf esp ces d oiseaux que compte l Antarctique au sens strict s y reproduisent manchot empereur Aptenodytes forsteri skua antarctique Catharacta maccormicki manchot Ad lie Pygoscelis adeliae p trel de Wilson Oceanites oc
145. t clairement que la richesse sp cifique de certains sites est peu connue et que des inventaires doivent tre men s par des experts Ces inventaires viendront compl ter les connaissances sur ces sites class s et permettront ainsi a la France d envoyer des donn es actualis es au secr tariat Ramsar Cette action s inscrit galement dans le cadre du plan de gestion de la r serve L ensemble des donn es r colt es seront centralis es dans la base de donn es SERENA de la r serve Elles feront l objet d une analyse sp cifique ayant pour objectif d apporter un maximum de renseignements pour d finir la gestion de ces sites Objectifs Permettre de pr ciser la valeur patrimoniale des sites propos s au classement RAMSAR Indicateurs Nombre d especes d crites Nombre d habitats propres aux les subantarctiques fran aises FICHE ACTION n FA 2 1 1 2 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Humains Prise en charge de la r daction du classement Ramsar quipe organisme gestionnaire par les TAAF 2 personnes sp cialis es dans les inventaires des milieux naturels sub antarctiques 6 mois de contrat Logistiques Mat riels D pose h licoptere Installation d une base de vie cabane groupe lectrog ne Dur e Ech ance D but des inventaires en d cembre 2009 par une quipe de deux personnes Fin de l tude en juin 2010 Bud
146. t de la faune invert br e la tr s grande diversit des oiseaux et mammif res marins qui s y reproduisent et l importance consid rable des populations reproductrices la singularit des esp ces et des milieux marins la grande originalit de nombreuses adaptations tant en mer que sur terre l indissociabilit des cosyst mes marins et terrestres sont autant d l ments caract ristiques des TAAF contribuant leur caract re exceptionnel La biodiversit de ces territoires dans son ensemble subit les changements dus aux activit s anthropiques La recherche pratiqu e dans ces les depuis plusieurs d cennies a notamment permis d identifier les causes de l rosion de biodiversit Que ces causes soient locales ou globales des solutions existent pour limiter voire enrayer ce d clin Depuis plusieurs ann es les TAAF ont mis en place gr ce diff rentes sources de financement FED MEDDAAT SEOM M c nat des plans de restauration permettant de freiner cette perte de biodiversit Ces programmes tels que l radication des esp ces de mammif res introduits sur l le St Paul aujourd hui class e en r serve naturelle protection int grale ont permis de favoriser l tat de conservation des esp ces en voie d extinction tel que le Prion de Mac Gillivray Ce plan d action biodiversit vient donc renforcer les actions d j men es par les TAAF et compl ter ainsi l ensemble des plans locaux out
147. t une demande de 55 800 euros pour l ensemble des 3 ann es Co t r el de l action pris en charge par d autres financements TAAF IPEV laboratoires de recherche autres sources Accueil administratif NC Coordination du projet IPEV laboratoires RNF 10 000 euros FICHE ACTION n FA 5 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Titre Suivi des indicateurs de biodiversit pour le plan de gestion de la r serve naturelle Volet D velopper la connaissance scientifique et l observation pour mieux g rer Objectif g n ral Mettre en place des indicateurs pertinents pour le suivi de la gestion de la r serve Surface concern e Surface marine et terrestre de la r serve naturelle Action R colter sur le terrain analyser et faire la synth se des donn es n cessaires un suivi d indicateurs de biodiversit pertinents pour la gestion de la r serve naturelle Porteur du projet IPEV et laboratoires de recherche pr sents dans les TAAF Partenaires TAAF Contexte Enjeux La mise en uvre du plan de gestion de la r serve naturelle en octobre 2009 n cessite la mise en place d indicateurs permettant d valuer l tat de conservation de la r serve ainsi que l efficacit de la gestion Le suivi de ces indicateurs n cessite une premiere phase de terrain pour r colter les donn es une phase de classement des donn es et une phase d analyse r alis e par l organisme gest
148. tc et aux mesures conservatoires qu elles doivent respecter L action propos e ici est de mettre en place une sensibilisation accrue afin que chaque participant prenne conscience de la richesse des Terres Australes Frangaises et se familiarise avec les statuts de protection de sites mais galement des esp ces pr sentes en France Objectifs Diminuer l impact des touristes sur les cosyst mes des Terres Australes Frangaises sensibilisation respect des consignes Diffuser aux touristes des documents de sensibilisation sur l environnement et les probl matiques de gestion de la r serve ainsi que les mesures conservatoires appliquer une brochure a t r alis e et est en attente d impression Dispenser une conf rence aux touristes sur les cosyst mes et les recommandations avant chaque d barquement Indicateurs Enqu te aupres des touristes FICHE ACTION n FA 8 1 1 1 Plan d action biodiversit des TAAF Partie subantarctique Moyens requis Physiques Humains Personnel TAAF Service communication 1 poste de charg de communication environnement formation et supports de sensibilisation 1 technicien montage de film Logistiques Mat riels Mat riel bureautique et informatique Dur e Ech ance Dur e P renne Budget indicatif demand dans le cadre du Plan d Action Biodiversit Equipement 2 000 euros Fonctionnement Salaires 11 000 euros
149. tionale pour la biodiversit Surface concern e Terres Australes et Antarctiques Francaises Action Mettre en place et assurer le suivi long terme des indicateurs de gestion de la r serve naturelle Porteur du projet TAAF Partenaires IPEV et laboratoires de recherche travaillant dans les TAAF Contexte Enjeux Un grand nombre d indicateurs seront mis en place dans le cadre du plan de gestion de la r serve naturelle Ces suivis se feront soit dans le cadre des programmes scientifiques soutenus par l IPEV soit par des programmes suivis par les TAAF organisme gestionnaire de la R serve Naturelle des Terres Australes Frangaises Ces indicateurs concernent notamment Identification et r partition des esp ces introduites Quantification des flux d esp ces introduites transport es par le personnel et le mat riel d barquant Suivi des programmes de restauration limination des troupeaux introduits coupe des especes v g tales etc R partition et abondance des mammiferes introduits sur les bases et sur la Grande Terre de Kerguelen de mani re g n rale Recolonisation et suivi de l tat sanitaire du Phylica arborea de l le d Amsterdam Suivi de la r partition et de l abondance des rats sur les les australes ayant subi une radication D mographie et repeuplement par la faune autochtone Repeuplement par la flore autochtone La liste des indicateurs suivis est non
150. truction Celui ci favorise galement la dispersion des esp ces introduites Enfin la vie des Hommes sur les bases produit d chets et pollution Cependant les activit s humaines permettent de fournir les l ments indispensables la bonne gestion et la surveillance de ces milieux loign s de tout continent Les probl mes dus la pr sence humaine ne sont pas insurmontables des solutions existent comme la mise en place d nergies renouvelables le tri et le traitement des d chets l utilisation de produits non polluants etc Un investissement important est n cessaire sur plusieurs ann es pour mettre en place ces solutions qui s av reront conomiquement plus viables sur le long terme Les territoires des TAAF sont d j exemplaires en mati re de tri des d chets ils pourraient tre de mani re g n rale une vitrine pour la France en termes de d veloppement durable L absence de population humaine autochtone est un avantage rare pour la conservation du patrimoine naturel Cependant il est important de pouvoir communiquer au grand public que de tels sites relativement pr serv s existent encore LA TERRE ADELIE HISTOIRE DE LA PRESENCE FRANCAISE EN ANTARCTIQUE L histoire de la pr sence frangaise en Antarctique remonte au 21 janvier 1840 date a laquelle Jules Dumont d Urville a la t te d une exp dition compos e de deux navires l Astrolabe et la Z l e d barque en un point qu il nommera
151. uivi monitoring biodiversit FA1 2 3 Suivi de l radication des rats et des souris dans la r serve 12 440 an 2009 2011 37 320 naturelle Evaluer le stock halieutique Pr server la ressource naturelle en g rant les pr l vements FA1 3 Am liorer la connaissance des habitats recherche et Restaurer ou r habiliter les sites d grad s FA2 2 Poursuite du programme recommand par la CCAMLR pour estimer les stocks des esp ces p ch es FA1 3 1 Connaissance et classement des habitats de la r serve FA2 1 1 Lutte contre le pi tinement FA2 2 1 D pollution des sites FA2 2 2 Evaluation de la ressource halieutique dans la ZEE de Crozet Classement de la r serve naturelle au titre de la convention RAMSAR Valeur patrimoniale des habitats de la r serve naturelle Convention RAMSAR Protection des habitats sensibles au pi tinement R glementation favorisant le respect des chemins de transit D mant lement et d pollution des sites Fiche sans demande de financement Fiche sans demande de financement Financement sollicit dans le cadre du contrat PIP Prise en charge TAAF 41 500 an 51 800 an Prise en charge TAAF 35 000 an 2010 2011 Dep t du dossier aout 2008 2009 2010 Dur e 15 jours ch ance Avril 2009 ch ance Avril 2009 D cembre 2009 Mars 2010 41 500 51 800 35 000
152. ules les esp ces d oiseaux et de mammif res indig nes aux les subantarctiques fran aises sont inscrites sur la liste nationale des esp ces prot g es Or la R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises abrite de nombreuses esp ces end miques d invert br s et de plantes dont certaines se trouvent dans un tat de conservation d favorable et m riteraient d tre inscrites sur la liste nationale des esp ces prot g es A l image des classements de l avifaune et des mammif res marins ce classement des invert br s et des plantes serait pour le CNPN et au CEP un document de r f rence pour l valuation des programmes scientifiques et des demandes de pr l vement de ces esp ces Il permettrait galement la France de compl ter la liste de ses esp ces prot g es Outre l aspect national le statut de nombreuses esp ces des Terres Australes Fran aises est pr occupant au niveau international Il est important que la liste rouge de l UICN soit mise jour grace aux connaissances fournies par la recherche scientifique Actuellement aucune esp ce d invert br ou de plante des Terres Australes Fran aises n apparait sur cette liste De plus il appara t que le statut de certaines esp ces d oiseaux et de mammif res marins doit tre r valu afin de prendre en compte les donn es d mographiques les plus r centes Cette liste constitue un des indicateurs de biodiversit retenu par la stra
153. urs ann es Plusieurs dizaines de tonnes de d chets seront rapatri es en Australie afin d y tre valoris es LES ILES EPARSES CADRE GEOGRAPHIQUE DES ILES EPARSES Tromelin Tromelin est g ographiquement tr s isol e des autres les Eparses C est la seule a ne pas tre situ e dans le canal du Mozambique Elle se situe 4 15 53 Sud et 54 31 Est 470 kilom tres l Est du Cap Masaola Madagascar et 560 kilom tres au Nord Ouest de la R union et de Maurice La Z E E s tend autour de l flot sur 280 000 km Les Glorieuses En L archipel des Glorieuses est post l entr e nord du canal du Mozambique Il est compos d les na 5 ace A E madr poriques et se situe 11 35 Sud et 47 18 Est a 253 kilom tres du Nord Ouest de Dzaoudzi Mayotte 222 kilom tres de Nosy B Madagascar et 220 kilom tres du Cap d Ambre L archipel se compose de la Grande Glorieuse ou Ilot Glorieuse de lIle du Lys des Roches Vertes 2 et de l Ile aux Crabes La Z E E des Glorieuses se d ploie sur 48 350 km et comprend le banc corallien de Geyser Juan de Nova Juan de Nova a pour coordonn es 17 03 Sud et 42 43 Est Elle se situe dans la partie trangl e du canal du Mozambique a 600 kilom tres au sud de Mayotte 280 kilom tres des c tes de 1 Afrique orientale et 175 kilometres de Maintirano Madagascar La Z E E qui s tend autour de l le repr sente une

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