Newsletter n°4
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1. D un cancer du poumon Le tabac Je n ai qu elle et depuis la mort de papa j tais adolescente elle n a que moi Les m decins ne lui laisseraient Meryl est d bord e par l motion qu un an J esp rais que les soins la r mission nous en aurait donn davantage Elle est tom b e malade au cours de l ann e pass e Le diagnostic est venu comme un couperet C est bizarre n est ce pas j aurais d l ann e pass e d j rejeter la cigarette J ai voulu j ai tent mais a n a pas march pourquoi la mort annon c e ne suffit elle pas La mort des gens qu on aime et l vidence enfin la conscien ce aigu des effets de ce fichu tabac 4 Newsletter e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO sieren 1 Cas clinique sas 2 Avis d expert sise 5 Lu pour vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Cas clinique suite et fin Je m tais fait prescrire des patches Il y avait cette envie de me d gager de la cigarette et sans doute aussi de rassurer maman Je n ai pas tenu J y reviens maintenant plus d cid e plus consciente avec un souci de me pr parer La motivation ne fait pas d faut mais la confiance en moi Les fonctions que j occupe et les moyens qui me sont disponibles au travail ne m auront jamais prot g e dans la vie priv e dans ce que j ai de fragile J ai d cid que la date en serait la2. th tre du Je Newsletter e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques EdEG serisinin 1 Cas clinique sssri 2 Avis d expert sssssssss 5 Lu pOUr vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Page 11 Lu pour vous suite Chez les addicts le clivage du Moi serait la r sultante d un traumatisme construit en deux temps subir passivement d abord des stimulations plaisantes de l autre la m re pour ensuite ressentir en tension un d sir sexuel cependant per u comme un danger difficilement supportable aboutis sant ce que la partie sexuelle d sirante d nie le danger et poursuive la recherche de plaisir sous forme d auto rotisme et ce que la partie sensible aux imp ratifs de r alit soit de plus en plus soumise au danger ces l ments s par s constituant le principe du clivage comme r solution de cette tension La fonction maternelle serait ainsi dans les soins l enfant stimulation du corps mais ne donnerait pas le regard juste l enfant car obnubil e inconsciemment par des om bres projet es sur l enfant il y a bien une situation de passivit dans laquelle len fant obtient du plaisir d une autre personne la m re par exemple et o il observe un tat discordant par rapport ce qu il voit et comprend du monde partir de ses pro pres prouv s et de ses propres pulsions Le second temps du
3. Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 5 Le narguil anthropologie d un mode d usage de drogues douces Chaouachi Kamel L Harmat tan 1997 262 p Le narguil comme mode d usage de dro gues douces s apparente un art du bien fumer comme il existe des arts du bien boire ou du bien manger et plus g n ra lement un art de vivre Ainsi d fini il r v le sa fonction de coh sion micro sociale et de pr vention Objet po tique symbole de paix plein de promesses son usage social de la Chine et de la Gr ce l Afrique du Sud frappe par sa perdurance depuis bient t quatre si cles L anthropologie l histoire et la g ographie ainsi que l univers esth ti que d artistes orientalistes permettent de redonner vie cet objet trangement ignor 6 Tout savoir sur le narguil soci t culture histoire et sant Chaouachi Kamel Molimard Robert Pr f Maisonneuve amp Larose 2007 255 p Contre toute attente la pratique du nar guil s est litt ralement mondialis e de puis une d cennie L auteur en analyse les raisons en portant ici son attention sur l usage principal et majoritaire de cet in triguant objet dans le monde contempo rain savoir celui de produits base de tabac tabamel voire sans tabac gt Newsletter e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique EdD sement 1 Cas clinique sssri 2 Avis d
4. ni un instru ment visant son interdiction Il n a d autre sujet que de vouloir informer au mieux les jeunes consommateurs sur les risques sani taires auxquels ils s exposent en prenant plaisir partager les douceurs sucr es et toxiques des fum es de ces tabacs aroma tis s Ce livre s adresse aussi aux parents aux ducateurs aux enseignants et aux pou voirs publics Ses auteurs esp rent pouvoir Page 13 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 aider ce que nous prenions collective ment conscience des enjeux de la consom mation de la chicha 4 Le monde du narguil culture convivialit histoire et tabacologie d un mode d usage populaire du tabac Chaouachi Kamel Maison neuve amp Larose 2002 156 p Si l usage du narguil est avant tout un geste qui en soi int resse l anthropologie le principe original de filtration de la fu m e dans l eau sens liminer un certain nombre d l ments nocifs n est pas sans cons quences sur les attitudes et compor tements et par l sur les fa ons de fumer et les choix en la mati re A cette repr sentation tabacologique po sitive s ajoute le fait social que ce sont des dizaines de millions de femmes et d hommes qui fument quotidiennement le narguil des heures durant Un tel usage social couvre quatre si cles d une histoire volontiers appropri e et la plupart des continents gt Newsletter
5. 1 Lu pour vous 1 La gen se des addictions essai psychanalytique sur le tabac l alcool et les drogues Odile Lesourne Ed PUF 2007 Faisant suite son livre Le grand fumeur et sa passion PUF 1984 Odile Lesourne nous propose une visite de la toxicomanie sous l angle de la psychanalyse Elle sem ble orienter ses r flexions sur la prime enfance et le lien la m re comme le ber ceau de la construction du sujet et ses al as Le gros fumeur serait ainsi port par une m re qui am nerait le b b se centrer plus sur des plaisirs corporels qu une r elle interaction relationnelle relation d objet En fait la m re ne serait pas tout fait pr sente psychiquement son enfant projetant sur lui l enfant non par fait Cette distorsion que le b b pourrait percevoir l am nerait construire son Moi sur le mode du clivage mais du c t d une f lure plus que d un clivage massif vo quant des pathologies plus lourdes La cigarette serait un f tiche permettant d luder une partie de la r alit de la diff rence des sexes symbole phallique sans aller jusqu la jouissance permettrait de r guler certains aspects pulsionnels oralit analit C est quand la cigarette objet externe fait pour r quilibrer apaiser devient le mauvais objet interne que l on devient grand fumeur Comme si le sujet le fumeur voulait toujours tre le plus fort d truire craser ce mauvais
6. Biblioth que du Fonds des Affec tions Respiratoires FARES email bibliotheque fares be Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 Newsletter LA e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Ann e 3 n 1 Rubriques GO sieren 1 Cas clinique sssi 2 Avis d expert ssssssseis 5 Lu pour vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Programmes de sant Les avertissements sanitaires 12 Janvier 2009 L Organisation mon diale de la Sant OMS s lectionne les avertissements sanitaires sur le tabac comme th me de la prochaine Journ e mondiale sans tabac a eu lieu le 31 Mai 2009 Les avertissements sanitaires sur le tabac figurent sur l emballage des ciga rettes et sont parmi les plus forts moyens de d fense contre l pid mie mondiale de tabagisme L OMS approuve en particulier les avertis sements sanitaires qui contiennent des ima ges et des mots parce qu ils sont les plus efficaces pour convaincre les gens arr ter de fumer Ces avertissements graphi ques apparaissent dans plus d une dou zaine de pays Lors de la Journ e mon diale sans tabac 2009 et tout au long de l ann e suivante l OMS encourage les gouvernements aux avertissements sanitai res qui r pondent tous les crit res d effi cacit maximale y compris ce qu ils cou vrent plus de la moiti des emballages figurent la fois sur le rect
7. GO sieren 1 Cas clinique sssi 2 Avis d expert sssri 5 Lu pOUr VOUS ssri 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Avis d expert 1 La var nicline pour l aide l arr t tabagique dans les ma ladies cardiovasculaires Les tudes initiales concernant l efficacit et la s curit de la var nicline n avaient inclus que des patients en bon tat de sant L tude randomis e de Rigotti NA et al concerne des patients atteints de maladies cardiovasculaires en tat stable autres que la seule hypertension suivis dans 39 sites de 15 pays fumeurs de gt 10 CPJ et d sireux d arr ter de fumer Ont t ex clus les cas de d pression les ant c dents d affections psychiatriques et les cas d a bus d alcool et d emploi de drogues Le traitement classique la var nicline a t accompagn d un conseil lt 10 minu tes lors des 12 visites hebdomadaires pendant le traitement et des intervalles plus longs pendant le suivi apr s traite ment avec en outre des conseils t l phoni ques Les patients attribu s par randomisation ont t au nombre de 355 pour la var ni cline V et de 359 pour le placebo P Leurs caract ristiques d mographiques sont similaires ils ont fum respectivement pendant 40 39 ans en moyenne 22 1 22 9 CPJ leur d pendance au test de Fagestr m est respectivement en moyenne de 5 6 5 7 et la r partition des diverses pathologies est quasi
8. L exp rimentation d une cigaret te a dans la grande majorit des cas lieu entre 8 et 14 ans le plus souvent r alis e avec d autres jeunes fumeurs Cela soulig ne l influence pr pond rante des amis ou d autres jeunes d ge proche et bien en tendu des parents L initiation au tabac est favoris e par le v cu d v nements ind sirables pendant l enfance et par la pr sence ventuelle de troubles psychi atriques Le amp passage l acte est favo ris par une moins bonne image de soi par la publicit et des m dias favorables au tabac et par une pr valence lev e du tabagisme au sein du milieu familial et social Le risque que l enfant fume aug mente si un ou les deux parents fument il diminue si les parents m me fumeurs d couragent leur enfant fumer ou le lui interdisent Page 7 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 De fumeurs occasionnels certains devien nent avec le temps des fumeurs r guliers La poursuite du tabagisme peut tre li e de nombreux facteurs le ressenti des c t s positifs de la consommation de ta bac plaisir consolation repli sur soi anti stress convivialit une m connaissance et un d ni des m faits du tabac sur la san t l influence de mod les fumeurs dans l entourage proche et sa tol rance face au tabagisme une faible image de soi une maturit sexuelle avanc e l absence d interdit publiqu
9. WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 Newsletter e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO rente 1 Cas clinique sas 2 Avis d expert sssri 5 Lu pOUr VOUS osrin 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Memoires de tabacologie 1 Analyse des attitudes de pr adolescents envers informa tion sur les risques du tabac Le m moire s appuie sur une s rie d l ments objectifs La p riode 10 12 ans appara t comme une p riode critique dans le d clenche ment de l acte de fumer CRIOC 2006 Cependant c est galement une p riode sensible pour la pr vention primaire cet ge le dialogue avec les adultes est facile non conflictuel L argument scientifi que a de l impact Les enfants compren nent bien les m canismes du tabagisme Les industries du tabac d veloppent des strat gies sp cifiques pour les jeunes qui sont des proies la fois faciles et n ces saires pour compenser la baisse du nom bre de fumeurs Substances ajout es mar keting L effet Gateway et le risque de toxico manie la cigarette est une puissante amorce de l usage des drogues et de la consommation d alcool Ausems et Al 2002 Des s ances d information et de discussion dans 4 classes de derni re ann e primaire ont t organis es dans le cadre de ce m moire pour l analyse des attitudes des pr adolescents face l information sur les
10. d un tudiant d cole sup rieure et de le confronter celui de la litt rature de cerner les interventions souhait es au sein de l cole elles sont de deux types savoir la cr ation d une dynamique de groupe et la cr ation d ateliers de gestion du stress Ces ateliers permettraient aux tudiants d largir la probl matique du tabac et d voquer leurs consommations associ es leur hygi ne alimentaire leur sommeil leur mode de vie en toute confi dentialit Ils permettraient galement de d velopper une amp estime de soi et une r sistance l influence sociale Le groupe permet de soutenir le jeune dans sa gesti on du tt manque Le groupe peut porter le jeune Docteur Fran oise Bertrand M moire 2007 2008 Newsletter LA e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques EddiE siers 1 Cas clinique assis 2 Avis d expert ssssssssess 5 Lu pOUr VOUS oi 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Memoires de tabacologie 3 et fin Tabac Syndrome d Apn es et d Hypopn es Obstructives du Sommeil SAHOS et Anesth sie un cocktail d tonnant Etat de la question et gestion du risque p riop ratoire En Belgique un peu plus de 200 000 anesth sies sont pratiqu es chaque ann e de plus 30 de la population fume Les donn es pid miologiques de la SFAR Soci t Fran aise d Anesth sie R animation valuent qu
11. e respectivement pour V et P le taux d effets ind sirables est assez lev 81 5 vs 64 9 mais les interruptions pour effets ind sirables restent tr s limit es 6 5 vs 6 0 et le taux de d c s tr s bas 0 6 vs 1 4 et similaires dans les deux groupes Les ef fets ind sirables fr quents gt 5 sont similaires ceux observ s dans les tudes ant rieures et en particulier il n y a eu que 3 1 de d pression ou dysthymie pour V contre 2 3 pour P et aucun cas de suicide ou d agressivit Les effets ind sirables cardiovasculaires sont de 7 4 pour V et de 6 6 pour P les d c s d origine cardiovasculaires n tant que de 0 3 pour V et de 0 6 pour P Ces diff rences ne sont pas significatives Les effets cardiovasculaires signal s sont en Var nicline Placebo Infarctus du myocarde non l tal ss 2 0 0 9 Indication de revascularisation ss 2 3 0 9 Hospitalisation pour angine de poitrine ss 2 3 2 3 AN Cnonl tallssssesssse mises een 0 6 0 3 Isch mie c r brale transitoire sens 0 3 0 3 Art rite p riph rique nouvelle ou exigeant traitement ss esseseeesoesooeesrererererereoreosrerererorereroreseeeresse 1 4 0 9 Tout en confirmant les r sultats favorables des tudes ant rieures portant sur des po pulations saines cet essai contr l met en vidence la s curit d emploi de la var ni cline chez les patients atteints d affections cardiovasculaires en tat stable qui
12. e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GOi seris 1 Cas clinique sas 2 Avis d expert ossis 5 Lu pOUr vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Lu pour vous 2 M me la convivialit g n r e par un tel objet en raison de ses dimensions ludique passe passe du tuyau communicative pr texte la conversation et temporelle temps long de la combustion se distingue nettement de celle du th du caf ou en core d autres modes d usage du tabac Elle est ici analys e dans ses divers contextes socioculturels Par ailleurs compte tenu de son caract re hautement exotique et myst rieux le rapport du narguil la litt rature et la peinture est galement abord de m me que la rencontre de la tradition et de la moderni t ainsi que la critique de l orientalisme L observation directe concerne le Y men la Jordanie mais galement d autres pays comme la Tunisie l Egypte la Syrie le Liban la Turquie et la Libye sans oublier les Etats Unis d Am rique et la France n o orientalisme A l aube du troisi me mill naire l on ob serve une mondialisation de la pratique en question En effet m me en dehors de ses fronti res naturelles principalement le Moyen Orient le narguil devient le pr texte l closion de caf s ou salons aux ambiances n o orientalistes et la raison d tre de leur fr quentation Page 14
13. expert ssssissssiss 5 Lu pOUr vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Page 15 Lu pour vous suite et fin La perdurance de cette pratique sociale s est longtemps nourrie de repr sentations positives et collectives son sujet Elles touchent tant son luxuriant contexte socioculturel sa convivialit singuli re ses origines myst rieuses qu ses rapports devenus tendus avec la sant publique Si l usage du narguil est avant tout un geste qui en soi int resse l anthropologie le principe original de filtration de la fu m e dans l eau cens liminer un certain nombre d l ments nocifs n est pas sans cons quences sur les attitudes et compor tements et par l sur les fa ons de fumer et les choix en la mati re cette repr sentation tabacologique po sitive s ajoute le fait social que ce sont aujourd hui des millions de femmes et d hommes qui fument quotidiennement le narguil parfois des heures durant Une situation ludique impliquant un temps long et une parole lib r e cr e une convi vialit qui se distingue nettement de celle du th du caf ou encore d autres modes d usage du tabac Elle est ici analys e dans ses divers contextes socioculturels Cet ouvrage aborde galement les cons quences sur la sant d une telle pratique fournit des indications sur les risques r els des conseils pertinents et une bibliogra phie critique Source
14. faire ce renoncement se passer de la cigarette est pour nous fumeurs une trange preuve un para doxe alors qu elle a pu si longtemps nous aider J ai besoin d apprivoiser l ch ance un projet qui m importe et cependant qui me fait peur Mes parents fumaient J tais fille unique Leur exigence mon gard tait grande et si je nai jamais eu de probl me l cole ou plus tard la fac je n ai fait que m en remettre leurs choix Je suis ing nieur Fumer fut depuis cette po que un booster et j y trouvais de la conte nance en particulier dans un milieu d hommes en Polytech Page 3 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 J ai toujours connu la comp tition Je de vais m imposer durant les tudes au bou lot sur chantier comme au bureau Plus tard en tant que prof et bien s r la direction de l cole pr sent J ai fait la fiert je le crois de mes parents Je n ai vu que a pendant longtemps je n ai fait que a relever ces d fis qui n taient pas vraiment les miens Tout r cemment j ai refus la promotion qui pouvait couronner ma carri re Je n ai plus envie de subir cette inflation de contraintes Au nom de quoi Pour qui le ferais je A quoi bon si j en ai fait le tour sans gratification particuli re Je voudrais m occuper de moi du f minin que je n ai pas mis en valeur Maman va d c der prochainement
15. instauration de la m decine scolaire la conception de la sant a fortement volu l approche de la sant est globale et les services P S E sont amen s mettre en uvre des pro grammes de Promotion de la Sant dans les Ecoles Dans ce cadre une enqu te reprenant les diff rents aspects du statut tabagique a t r alis e au sein de l institut Cardijn enseignement sup rieur non universitaire formant de futurs assistants sociaux Les buts de l enqu te taient la fois pi d miologiques descriptifs et prospectifs L enqu te a t effectu e aupr s des tu diants de premi re ann e Les r sultats confirment ce qui est d crit dans la litt rature sur les diff rents points d terminant le statut tabagique du fu meur influence de l entourage ge d initiation influence de la scolarisation circonstances d initiation co d pendances consommations associ es La d pendance physique score de Fager str m tait faible par contraste avec la d pendance comportementale l automatisation du geste de fumer est telle que les tudiants prouvent des diffi cult s envisager l arr t du tabac Quant aux motivations l arr t elles sont bien pr sentes mais comme d crit dans la litt rature si les jeunes ont cette motivation ils n ont pas la confiance en eux Page 22 WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 En conclusion l enqu te a permis d laborer le profil
16. la d pendance au tabac ainsi que sur les strat gies des industries du tabac dont ils sont la cible 4 Newsletter Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GOi serisine 1 Cas clinique sssi 2 Avis d expert ossis 5 Lu pour vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be Ann e 3 n 1 Page 21 Memoires de tabacologie 1 Les supports d information doivent tre prioritairement visuels et inclure des t moignages d autres jeunes comme dans le montage propos lors des s ances d information L agent de pr vention doit tre un professionnel des assu tudes qui n effectuera pas de jugement de valeur et qui par son exp rience saura cr er un climat de confiance et canaliser la discussion Pour que la pr vention donne ses fruits dans la dur e les actions doi vent impliquer toute la communaut et recevoir le soutien des institutions qui op rent dans le domaine de la sant l cole et de la pr vention des assu tudes Marina Granados Delsalle Septembre 2008 FARES asbl Juin 2009 Newsletter e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques EdRG serierna 1 Cas clinique sssi 2 Avis d expert isses 5 Lu pour vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Memoires de tabacologie 2 Tabagisme et cole Depuis 1964 ann e d
17. ARES Vous y trouvez les derni res informations et pouvez rester en contact avec les autres tabacologues Vous pouvez en tant qu h pital sans tabac discuter avec les autres partenaires du r seau Le forum est compos de plu sieurs sections La section Biblioth que est accessible tous sans restriction Les sections Tabacologie et H pitaux sans tabac sont limit s aux professionnels de sant Un mode d emploi vous est pro pos en direct sur le site www fares be 4 Newsletter Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques EdEG serierna 1 Cas clinique sssri 2 Avis d expert ossis 5 Lu pour vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Page 19 Agenda suite et fin Annuaire des consultations de tabacolo gie et intervenants en gestion du taba gisme dans divers lieux de vie Cet outil reprend divers renseignements r guli rement actualis s concernant les aides propos es Pour y tre mentionn il suffit de remplir une fiche signal tique disponible aupr s du secr tariat du FARES Pour y acc der un code d acc s est encore actuellement n cessaire il peut tre com muniqu sur simple demande La liste des Centres d Aide aux Fumeurs est t l chargeable depuis le site du FARES que nous vous invitons revisiter celui ci ayant t relook Renseignements preventiontabac fares be www fares be Ligne Tabac Stop
18. Ligne Tabac Stop Newsletter fZ 0800 111 00 Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO s rieuse 1 Cas clinique sssri 2 Avis d expert sisisi 5 Lu pOUr VOUS osrin 10 Programmes de sant 16 WWW tabacstop be Tabacologie pratique sares asbl Ann e 3 n 1 Page 1 Juin 2009 Editorial Chers Coll gues Voici le premier num ro de la Newsletter 2009 Nous y accueillons les tabacologues du SEPT qui livrent notre sagacit un cas issu directement de la clinique Le probl me de l arr t tabagique chez les adolescents est galement trait un sujet qui nous interpelle tous par sa complexit Image Sigrid Olsson PhotoAlto Je vous souhaite une bonne lecture Dr Juan Coulon Colofon Comit de r daction Dr J Coulon Prof J Prignot Prof P Bartsch Prof L Galanti Dr P Nys Mme C Rasson M J Dumont M M Bodo M S Piret F De Keyser Dr Philippe Brognon R dacteur en chef Dr Juan Coulon Editeur responsable Dr D Vander Steichel Fondation contre le Cancer 1030 Bruxelles Mise en page Hugues De Somere Publication 2 fois par an Newsletter e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO rente 1 Cas clinique sas 2 Avis d expert ssssssssessi 5 Lu pour vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Cas clinique Introduction La consultation m dicale ou psychologique
19. No l J ai besoin d un climat de vacances Il est vrai que souvent la solitude apr s l cole en soir e me pousse fumer Pourtant l je dois m en passer Je peux m en passer chez moi Je n ai besoin d elle que face aux gens C est au boulot que la cigarette a jou son r le et moi le mien Personne l heure o je reviens chez moi ne m oblige tenir ce rang ne m oblige masquer mes faiblesses la maison chez moi si je ne peux tre enfin moi je ne le serai jamais je ne le serai nulle part Si je dois pleurer je le ferai sans t moin Nous avons quasi trois mois devant nous Je viens me pr parer me dit elle perdre la cigarette Page 4 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 Dans le prochain num ro de la newsletter nous verrons comment la patiente aura gagn du terrain quelles strat gies quelle m dication quels choix devait elle au fil des s ances envisager puis mettre en uvre Adressez nous vos r flexions vos hypoth ses ou les options que vous auriez adopt es lors du suivi les relances ou les questionnements profitables Meryl Certes ce niveau d instruction vous manqueront divers l ments dont l objectivation vous importe email sept be Merci tous Fran ois Dekeyser Service d Etude et de Pr vention du Tabagisme Newsletter LA e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques
20. clivage r sulterait d exp riences diff rentes tapes de la construction du Moi les premi res s pa rations l analit la g nitalit et sa r ac tualisation adolescentaire l oedipe Dr Philippe Brognon SEPT Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 Newsletter LA e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO ramen 1 Cas clinique sas 2 Avis d expert sssisissssiss 5 Lu pOUr VOUS ssri 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Lu pour vous 2 1 Perception des Fran ais du respect de Pinterdiction de fumer dans les caf s et bars et dans les restaurants un an apr s son application INPES 2009 13p Les Fran ais et la perception du respect de l interdiction de fumer dans les caf s bars et restaurants Une immense majorit des Fran ais se d clare non expos e la fum e de tabac des autres dans les bars et dans les res taurants La quasi unanimit de la population juge que les tablissements de convivialit ap pliquent totalement l interdiction Les fumeurs d clarent respecter l inter diction Un soutien l interdiction plus important depuis son entr e en application Les axes de communication en 2009 Favoriser la perception individuelle de la dangerosit du tabac inciter les fumeurs s arr ter et valoriser les structures d aide Informer les professionnels de
21. consti tuent une indication majeure d arr t du ta bagisme E R f rences Pr J Prignot g 1 Rigotti NA Pipe AL Benowitz NL Arteaga C Gaza D Tonstad S Effi cacy and safety of varenicline for smoking cessation in patients with cardiovascular disease A randomized trial Poster ACC mars 2009 Newsletter LA e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO sersa 1 Cas clinique sssr 2 Avis d expert isss 5 Lu pOUr VOUS rsss 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Avis d expert 2 Les adolescents et le tabac En 2008 le pourcentage de fumeurs dans la population g n rale a augment pour atteindre nouveau le seuil des 30 Chez les jeunes le nombre de fumeurs limit avant 14 ans 14 de fumeurs en 2005 augmente ensuite rapidement pour atteindre 32 des adolescents de 17 ans CRIOC 2005 L ge de la premi re ciga rette est de 12 ans pour 39 des enfants et ils sont 61 avoir fum une cigarette enti re l ge de 13 ans la p riode 12 14 ans semble critique pour l initiation au tabagisme CRIOC 2008 Installation du tabagisme Le caract re initiatique et social joue un r le pr pond rant dans le processus d installation du tabagisme Devenir un fumeur r gulier passe par diverses ta pes Avant l ge de 8 ans la publicit pour le tabac le tabagisme et l attitude des parents face au tabac ont une grande influence
22. cotinique initiale et en cours de traitement Le jeune fumeur doit arr ter pour lui m me et y trouver des b n fi ces affirmer son ind pendance retrouver sa libert de choix conomiser son argent de poche pr server ses performances physiques respecter l environnement Di vers facteurs semblent favoriser l arr t tels des amis des parents et une fratrie non fumeurs un niveau socio conomique moyen ou lev la pratique d un sport des tudes secondaires g n rales plut t que techniques artistiques ou profession nelles gt Newsletter LA e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO rene 1 Cas clinique sssri 2 Avis d expert sssisissssissa 5 Lu pour vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Avis d expert 2 Conclusion Un grand nombre d adolescents regrettent d avoir commenc fumer Pour lutter ef ficacement contre le tabac et aider les jeunes fumeurs il faut donc agir en m me temps sur plusieurs d terminants cibler les adultes pour influencer les plus jeunes r le de la norme d fendre une politique pro active anti tabac prix du tabac dans les m dias publicit les coles et les lieux publiques interdiction d velopper chez les jeunes une vision positive d eux m mes et de leurs comportements favori ser la pr vention d s la fin de l cole pri maire et l aide l arr t sans attendre l in
23. des quipes de soins de sant Le livre est une ressource inestimable pour l apprentissage sur la cessation du taba gisme et un bref aide m moire ceux pratiquant d j dans le domaine gt Newsletter e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GOi serisine 1 Cas clinique sas 2 Avis d expert ssssissssiss 5 Lu pOUr vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Lu pour vous 2 Commentaires de l diteur Distille les messages cl s int grer dans les services de sevrage tabagique Y compris les questions choix multiples pour tester et renforcer les connaissances Arme le lecteur avec une foire aux ques tions pos es par les clients ainsi que les r ponses id ales sugg r es Offre des mod les des d clarations partager avec les patients adapt s des sc narios sp cifiques Fournit des conseils sur les pharmacoth rapies y compris la th rapie de rempla cement de la nicotine TRN et le bupro pion Zyban compl t es par des annexes relatives la prescription Le domaine trait va des br ves inter ventions jusqu au soutien individuel fort avec conseils par t l phone et interven tions de groupe 3 Tout ce que vous ne savez pas sur la chicha Dautzenberg Bertrand Nau Jean Yves ill Charb Margaux Orange 2007 144 p Ce livre n est ni un r quisitoire contre la consommation de la chicha
24. e une facilit d acc s aux produits du tabac et leur prix peu lev Pour le fumeur r gulier l existence d une d pendance physique la nicotine rend l arr t du tabac parfois fort inconfor table Le tabagisme semble en outre li d autres comportements risque consommation d alcool de cannabis 1 Pr vention Une pr vention 2 cibl e sur les jeunes mais aussi sur les parents est donc particu li rement importante Elle doit s organiser dans les milieux scolaires sportifs culturels et sociaux et permettre ainsi d viter l installation dans le tabagisme Cette pr vention implique une d normalisation de la consommation de tabac en vitant l exposition aux produits du tabac interdiction de fumer dans tous les lieux publiques en d pr ciant l image de la cigarette et du tabac en g n ral en ser vant d exemple en stimulant l affirmation de soi Valoriser et encourager les activit s individuelles et de groupe gratifiantes culturelles ou sportives en d veloppant un esprit critique envers les manipulations de l industrie du tabac en soulignant gt Newsletter LA e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GOi miersi 1 Cas clinique sssssssrsss 2 Avis d expert ssssssses 5 Lu pOUr VOUS ssr 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Avis d expert 2 le co t financier en favorisant le dialogue en expliquant
25. e le pourcenta ge de fumeurs chez les op r s est de 40 entre 15 et 45 ans de 20 entre 46 et 65 ans et de 10 chez les op r s de plus de 75 ans Notre m moire d montre que le tabagis me est un facteur de complications p ri op ratoires et peut m me engager le pro nostic vital du patient op r Le Syndrome d Apn es et d Hypopn es Obstructives du Sommeil SAHOS touche plus de 2 de la population f minine et plus de 4 de la population masculine La communaut scientifique internationale s accorde dire que le SAHOS est nette ment sous diagnostiqu Les patients at teints du SAHOS encourent eux aussi un risque de complication s major lors d une interven tion chirurgicale Pour les patients tabagiques et ou pour les patients souffrant du SAHOS et encore plus pour les patients fumeurs pr sentant un SAHOS l tablissement d une prise en charge adapt e rel ve d un v ritable Page 23 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 d fit de Sant Publique Une bonne identi fication de ces patients haut risque et un traitement adapt sont devenus indispen sables dans le cadre de la gestion globale et pluridisciplinaire du patient Notre m moire met en lumi re les interac tions tabagisme et SAHOS en p riode p riop ratoire Ces patients qui selon toute logique doivent repr senter entre 1 et 3 des patients chirurgicaux sont des patients tr s haut r
26. ecine G n rale au cours de rencontres int ressant les professionnels de l aide au fumeur Intervision clinique ou partage de pratiques autour du patient tabagique ces deux labels correspondent une invitation qui rassemble en g n ral moins de vingt participants 4 Newsletter e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO raies 1 Cas clinique sssr 2 Avis d expert isss 5 Lu pOUr VOUS osrin 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Cas clinique suite A quarante sept ans chez Meryl Habill e de fa on discr te effac e voire aust re le teint gris Meryl est mince ac cuse apparemment la fatigue ou le cong de la s r nit l assaut de l ge ou de sou cis cumul s R f r e chez nous par un acu poncteur elle a diminu sa consommation de cigarettes et s en tient depuis deux semaines 12 15 au lieu du paquet par jour Elle est directrice au niveau su p rieur Haute Ecole et voudrait aban donner la cigarette la faveur d un No l encore lointain Lui donnerez vous le temps lecteur et de main praticien de cerner la dynamique et les enjeux de son tabagisme ou d inventorier les n uds pour que s agence un heureux d nouement Perdre la face ou tomber le masque Je suis vraiment d cid e Le temps venu je m appuierai sur un m dicament sur l acuponcture qui ma parfois r ussi mais j ai besoin de me
27. est avant le d cours de la th rapie l endroit d un rare et parfois douloureux d voilement Dans ce climat de confidentialit quand le patient fumeur se met comme fable coutons le sans nul outil pour l instant St thoscope Fagerstr m ou Rorschach Devant nous s affirme un beau jour la d termination du patient face au tabac son v u d tre aid qu un sc nario d arr t la rassure et lui parle Ecoutons la personne voquer pour les d mystifier des liens personnels entretenus depuis des lunes avec la cigarette Avec ce projet d en finir la personne entend suicider la part qui la condamne la r p tition qui la condamne absolument Comment pourrons nous l aider lors de la s ance inaugurale et par la suite soutenir cet lan cette envie L anamn se est de mise et les outils qui la supportent au cours d un second temps sinon dans l antichambre avant de nous rencontrer Mais chaque fois que nous le pourrons laissons la parole op rer la personne laborer nous raconter comme une histoire se dessine Page 2 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 alors en un temps record le motif ou l enjeu profond des ann es de collusion tabagique avant le dessein raisonn d y mettre un point final Pr sent e ci dessous la vignette a la vocation d illustrer les contenus propos s par le SEPT avec l appui de la Soci t Scientifique de M d
28. i 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n 1 Agenda Dans le cadre de la Journ e Mondiale sans tabac Rencontres Rassemblement de Jeunes du 1 er de gr de l enseignement secondaire tous r seaux confondus ordinaire et sp ciali s en Communaut fran aise impli qu s dans l action Ma vision du ta bac Namur 29 Mai 2009 La finalit de ce concours tait de pro mouvoir la sant des jeunes par la mise en place d une intervention participative de pr vention du tabagisme en milieu scolaire et cons cutivement promouvoir le d velop pement de leurs aptitudes ma triser les nouvelles technologies de mani re cons cientis e thique et responsable A l issue les jeunes taient invit s une rencontre festive K cin matographique et destin e valoriser leurs productions photographi ques et ou audio visuelles En effet un jury repr sentatif du monde scolaire des jeunes et de la sant a s lectionn les r alisations les plus originales en vue d une projection et d une mini exposition cette occasion www mavisiondutabac be Page 17 WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 Regards crois s d institutions hospitali res autour de la question de la gestion du tabagisme en psychiatrie r seau H pitaux sans tabac FARES Bruxelles 20 juin 2009 Contenu Quel sens donner la prise en charge du tabagisme des patients
29. isque op ratoire Les complications vis es sont principalement d ordre cardiovasculaires respiratoires infectieuses et thrombotiques L hypox mie est la cause centrale de ces complications La conclusion de notre m moire propose une solution adap t e chaque cas de figure pour r duire au maximum les risques de complications p riop ratoires chez ces patients Docteur Eric DEFLANDRE MD FCCP Anesth siste R animateur Tabacologue Fellow of the American College of Chest Physicians FCCP
30. le m canisme des d pen dances et en relevant les effets n fastes du tabac y compris lorsque le tabac est consomm sous forme de narguil ou chi cha M me filtr e par l eau la fum e de la chichaU contient des goudrons des m taux lourds des microparticules et surtout du monoxyde de carbone Le fumeur de chi cha inhale de plus une quantit de fum e plus grande que le fumeur de cigarettes le volume de fum e inhal e est de l ordre de 0 5 litre par cigarette et jusqu 1 litre de fum e par bouff e de chicha pour 30 200 bouff es par s ance 3 Chez les jeunes fumeurs les effets n fastes du ta bac peuvent se manifester rapidement apparition de sympt mes physiques toux augmentation de la fr quence et de la s v rit des infections respiratoires du risque de fracture aggravation des pathologies chroniques asthme mucovisci dose diab te Aide l arr t du tabac Outre la pr vention il faut stimuler le plus rapidement possible l arr t de la consom mation de tabac chez les jeunes fumeurs Souvent diff rentes de celles habituelle ment rapport es par les adultes image sociale n gative sant am lioration de la qualit de vie respect d autrui leurs motivations se rapportent plus aux incon v nients court terme de la consommation de tabac le jaunissement des dents la modification du teint la d t rioration de la qualit des cheveux et de la peau la mauvaise ha
31. leine l odeur la diminution de l endurance et des performances sportives le risque de diminution des performances Page 8 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 sexuelles et de ralentissement de la crois sance 4 le co t du tabac et parfois le sentiment de d pendance Plus un enfant commence t t fumer plus il est suscepti ble de devenir fortement d pendant de la nicotine La d pendance appara t souvent rapidement dans les 2 ans apr s le d but du tabagisme le test de Honc 5 permet de mettre en vidence la perte de contr le vis vis de la consommation de tabac Les sympt mes de sevrage chez le jeune fumeur sont identiques ceux rapport s chez l adulte et peuvent tre ressentis m me si la consommation est faible et irr guli re Il faudra donc optimiser l aide l arr t du jeune fumeur en facili tant la prise en charge globale des d pendances physique et psychologique et en n h sitant pas proposer un traitement m dicamenteux si cela est n cessaire 6 Parmi les th rapeutiques m dicamenteuses disponibles seuls les substituts nicotiniques les gommes les comprim s voire les tim bres sont actuellement recommand s lors que l arr t du tabac est difficile obtenir ou maintenir sans m dication et ou que la d pendance physique est confirm e Le dosage de la cotinine urinaire m tabolite principal de la nicotine permet le suivi de l absorption ni
32. o et le verso de l emballage et contiennent des images La Convention cadre sur la Lutte Anti Tabac CCLAT oblige plus de 160 pays signataires exiger K des avertissements sanitaires d crivant les effets nocifs de l usage du tabac sur les paquets de ta bac et leur emballage ext rieur et re commande que les mises en garde incluent des photos L OMS travaille par l interm diaire de son d partement Initiative pour un monde sans tabac Tobacco Free Initi tative afin d aider les signataires res pecter leur obligation en leur fournissant une assistance technique ou autre En tant que directeur g n ral de l OMS le doc teur Margaret Chan a d clar Page 16 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 Nous tenons dans nos mains la solution l pid mie mondiale de tabagisme qui me nace la vie d un milliard d hommes de fem mes et d enfants au cours de ce si cle Les avertissements sanitaires sont une grande partie de la solution sur laquelle le Dr Chan parle Visitez le site de l OMS pour plus d informa tions http www who int tobacco communications events wntd 2009 en index html Source Biblioth que du Fonds des Affections Respiratoires FARES Email bibliotheque fares be Newsletter LA e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO serres 1 Cas clinique sssr 2 Avis d expert sssssssessi 5 Lu pOUr VOUS ssr
33. objet cigarette et comme si le mauvais objet r appara issait ind finiment prouvant l impossible ind pen dance Chez l alcoolique le parcours psychologi que serait plus chaotique amenant celui ci Page 10 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 une difficult majeure de la gestion de ses motions de ses frustrations accompa gn d une identit sexuelle fragile sans compter une id alisation tyrannique Le clivage du Moi prendrait ici une mesure plus cons quente L h ro nomane ressentirait un vide int rieur un sentiment d impuissance qu il met trait en acte en sc ne par d faut de pa roles manqu es dans les constructions relationnelles de la prime enfance Odile Lesourne agr mente son approche d exemples cliniques et essaie d op rer des distinctions dans le niveau des diff rentes toxicomanies ou registres de la consommation petit moyen gros occa sionnel La deuxi me partie de son livre vise laborer une th orie de la gen se des addictions Elle voque la construction du Moi comme s appuyant sur un corps pul sionnel dans ses aspects sexuels et d auto conservation L identification primaire du Moi se r aliserait dans le regard de la m re et ses attentions De cette situation fusionnelle se d gagerait progressive ment au gr des pr sences absences de la m re la constitution d un noyau mo que interne et s autonomisant formant le
34. psy chiatriques Que dit la Loi regards crois s sur des exp riences de terrain en termes de gestion tant aupr s du person nel que des patients d instituts ou de servi ces de psychiatrie Quelles recommanda tions pour le d veloppement de strat gies adapt es Outre cette rencontre un groupe de travail se penche sur ces ques tions qui feront l objet d une publication tout prochainement www hopitalsanstabac be Rencontre de tabacologie automne 2009 Un temps d changes et de regards croi s s destin aux m decins g n ralistes aux tabacologues et aux quipes des centres d Aide aux Fumeurs et du r seau des H pitaux sans tabac Des s ances pl ni res en matin e vien dront se combiner avec des ateliers th matiques centr s sur l accompagnement des patients dans la gestion de leur taba gisme la prise en compte de patients pathologies particuli res et un partage autour d exp riences et de dynamiques porteuses de perspectives nouvelles en gager dans nos pratiques de terrain gt Newsletter e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO siers 1 Cas clinique sas 2 Ayvis d expert sis 5 Lu pour vous 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Ann e 3 n 1 Page 18 Juin 2009 Agenda suite Outils Formations Le tabac sous la loupe Coalition Nationale cont
35. re le tabac dis ponible en fran ais n erlandais et alle mand Cet outil a t r alis dans le cadre du th me choisi par l Organisation Mondiale de la Sant pour le 31 mai 2009 Avertissements sant et tabac focus sur l tiquetage l emballage et l emploi de repr sentations graphiques en compl ment des avertissements sanitaires sur les produits du tabac comme mesure effective de r duction des risques Compl mentairement la Coalition a men une enqu te aupr s de 1049 jeunes de classes terminales de l enseignement se condaire afin de disposer de donn es concernant l volution des usages par les jeunes et la perception de leur nocivit Une conf rence de presse s appuie sur ces donn es La chicha agr able fumer une production europ enne diffus e par le FARES afin de favoriser une communica tion autour des nouveaux usages et leur nocivit Nouveaux modules de formation len tretien motivationnel approche g n rale ou sp cifique tabac grossesse tabac adolescent pr vus l automne 2009 Le programme de la formation continu e en tabacologie est disponible d s pr sent n h sitez pas le diffuser aupr s de vos coll gues et connaissances d sireux d y participer Forum de tabacologie H pitaux sans tabac biblioth que Divers forums destin s favoriser les changes entre professionnels de sant vous sont accessibles via le site du F
36. risques du tabac 77 l ves entre 10 et 12 ans ont rempli un questionnaire visionn des affiches de pr vention et un montage vid o et parti cip des tables rondes Les pr adoles cents consult s se consid raient inform s sur les risques du tabac mais ont d clar avoir appris de nouvelles informations Page 20 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 en particulier sur les strat gies des indus tries du tabac et le m canisme de r com pense Ils se montrent demandeurs de nouvelles informations pour les aider aborder le passage critique l cole se condaire o leur exposition au tabac et aux autres drogues va augmenter La pr vention primaire au tabagisme reste la solution moins co teuse et la plus efficace pour la sant publique et il est essentiel de profiter du contexte actuel de d normalisation du tabac pour l exercer La demande des l ves est forte notam ment la fin de Al cole primaire avant l augmentation significative de la consom mation de tabac lors du passage au se condaire Le m moire formule des conclu sions op rationnelles pour la mise en u vre d actions cibl es de pr vention pri maire Il est n cessaire d adapter les gui des et manuels existants de pr ven tion du tabac en milieu scolaire aux particularit s des l ves de pri maire L information doit verser principale ment entre 10 et 12 ans sur les m canismes de
37. sant ac compagnant les femmes enceintes Page 12 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 2 Manual of Smoking Cessa tion Mc Ewens Hajek Mc Robbie and West Blackwell Publishing 2006 160p Ce Manuel de d saccoutumance au tabac donne les connaissances indispensables requises si vous tes impliqu s dans l aide l arr t des fumeurs Le manuel fournit des faits des chiffres des interventions sugg r es et des sources d information pour aller plus loin dans les traitements empiriques avec les fumeurs d sireux d arr ter Ce manuel couvre les principaux domaines et r sultats d apprentissage comme d crits dans les normes pour la formation la d saccoutumance du tabac Standard for Training in Smoking Cessa tion Health Development Agency 2003 Le manuel est divis en deux parties la premi re fournit les informations essentiel les sur les donn es d mographiques du tabagisme avec les risques li s au taba gisme et les b n fices l arr t la deuxi me offre un ventail de conseils pratiques mettre en uvre avec les pa tients Le Manuel de d saccoutumance au tabac est un texte essentiel pour tous ceux qui sont impliqu s dans les interventions en cessation du tabagisme y compris les conseillers en abandon du tabagisme les infirmi res les pharmaciens m decins officiers de la promotion de la sant les professionnels dentaires et d autres mem bres
38. similaire il s agit Page 5 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 principalement d angine de poitrine d in farctus du myocarde de revascularisations coronariennes et d art rites p riph riques souvent associ es de l hypertension Les taux d abstinence continue en fin de traitement 12 semaines sont de 47 pour V et de 13 9 pour P OR 6 11 12 mois ils sont de 19 2 pour V et de 7 2 pour P OR 3 14 Ces diff rences sont hautement significatives p lt 0 0001 Comme dans les essais pr c dents on note une ascension de la pr valence ponc tuelle d arr t jusqu la fin du traitement 12 semaines pour V 54 1 mais une stabilit de cette pr valence apr s la pre mi re semaine sous placebo avec une valeur de 18 1 12 semaines en fin d ann e l abstinence ponctuelle est de 27 9 pour V et de 15 9 pour P toutes ces diff rences tant significatives 52 semaines avec un OR de 2 10 en faveur de la var nicline 4 Ligne Tabac Stop Newsletter SE 0500 LA e Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GOi mierina 1 Cas clinique sas 2 Avis d expert sssssssss 5 Lu pOUr VOUS ssr 10 Programmes de sant 16 WWW tabacstop be Tabacologie pratique ares asbl Ann e 3 n 1 Page 6 Juin 2009 Avis d expert 1 Les donn es de s curit sont encore d un plus grand int r t dans cette population fragili s
39. stallation du tabagisme r gulier Pr Laurence Galanti Unit de Tabacologie Centre d Aide aux Fumeurs Clinique UCL Mont Godinne Page 9 Ligne Tabac Stop WWW tabacstop be FARES asbl Juin 2009 Bibliographie 1 Rapport Inserm www ist inserm fr basisrapports tabac2 Tab2 chapl2 pdf 2 Lalonde M Heneman B Lagu J Meilleu res pratiques en pr vention du tabagisme chez les jeunes et tablissement des priorit s Pour le Qu bec CIFCOT II Paris 2005 3 Maziak W The waterpipe time for ac tion Addiction 2008 103 11 1763 7 A Stice E Martinez EE Cigarette smoking prospectively predicts retarded physical growth among female adolescents J Adoles cent Health 2005 37 5 367 70 5 DiFranza JR Savageau JA Fletcher K Ockene JK et al Measuring the loss of autonomy over nicotine use in adolescents The DANDY Development and Assessment of Nicotine Dependence in Youths study Arch Ped Adolesc Med 2002 156 4 397 403 Fiore MC Jaen CR Baker TB Bailey WC et al Clinical practice guideline Treating to bacco use and dependence 2008 update Rockville MD US Department of Health and Human Services Public Health Service May 2008 Newsletter Fondation contre le Cancer Fondation d utilit publique Rubriques GO rente 1 Cas clinique sas 2 Avis d expert sssssssseiss 5 Lu pOUr VOUS osrin 10 Programmes de sant 16 Tabacologie pratique Ann e 3 n
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