D ossier d`artiste
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1. pas tubes n ons Un ordinateur pilote deux tubes n ons de trente centimetres de long Ils cherchent tre synchrones dans leurs mouvements sans jamais y parvenir vraiment Le sons propre aux moteurs cr e une m lodie lancinante Sans titre 2001 terre modeler broy e fusain tubes fluorescents Les Autoportraits 2001 preuves argentiques 90 x 50 cm Expositions 2009 2008 2007 2005 2003 2001 collectives IN OUT une exposition ON TIME ESTUAIRE 2009 Le Hangar Paimboeuf House to Let une exposition On Time Niort Welcome Home 2 galerie RDV Nantes Stop and Go une exposition On Time Angoul me Mode d emploi Ecole Sup rieure de l Image Angoul me Enaction in Art Enactive 07 Grenoble L Art est dans les jardins Mont St Vincent R sidence l Atelier Experimental Clans R sidence Cap 15 Marseille P lurisensoriel 2 Flaine Plurisensoriel Flaine Prix et Bourses 2009 Formations 2004 Aide a la cr ation de la R gion Pays de la Loire Laur at du Prix des arts plastiques de la Ville de Nantes Dipl me National Sup rieur d Expression Plastique avec les F licitations du Jury Ecole Nationale Sup rieure d Arts de Paris Cergy Formation aux techniques de prises de sons Radio France Paris Classe d lectro acoustisque Conservatoire de Chalon sur Sa ne2. Go 1 L art est dans les jardins septembre 2007 Mont Saint Vincent Sa ne et Loire 2 Stop and Go une exposition ON TIME juin 2008 Angoul me Charente Les carreaux 2005 bois plaquage syst mes lectroniques et m caniques Vid o voir sur le CD Dans le cadre de la r sidence qui m a t propos e par l ATELIER EXPERIMENTAL Clans 06 j ai imagin ce dispositif pour une villa construite dans les ann es soixante Les mobiles calquent le motif du carrelage et veulent par leur pr sence tendre celui ci au del des murs De m me leur aspect rappelle le mobilier pr sent dans d autres pi ces Chaque groupe de carreaux est motoris Les s quences des d placements sont choisies arbitrairement Certaines s inscrivent dans la dur e d autres dans la fugacit J ai t tr s marqu par la sculpture minimaliste Au moment o je l ai d couverte j en ignorais tous les fondements th oriques Et l exp rience esth tique que j ai eue a t vraiment d terminante Il y avait des objets devant moi qui prenaient tout leur sens mes yeux de la relation qu ils entretenaient avec l espace Et paradoxalement ils taient plong s dans une sorte de solitude qui leur donnait toutes leurs forces C taient des objets insaisissables qui pourtant m entrainaient avec eux Je les ai regard s non pas comme ce pour quoi ils avaient t con us mais plut t comme Didi Huberman le d finit si bien avec une vision
3. Vincent Mauger Briac Lepr tre et Fabrice Parizy Follow me 2008 flashes syst mes lectroniques Follow me est une pi ce modulaire extensive dont le premier d ploiement a eu lieu Niort lors de l exposition A House To Let Le dispositif est constitu de flashs d appareils photos jetables reli s une lectronique de contr le pilotant les d clenchements La dimension in situ de l installation se r sume l adaptation du syst me au lieu et au choix du nombre de flashs Un appartement en cours de r habilitation accueillait l exposition En r ponse au contexte particulier l appartement le lieu de l expostion n a cess d tre modifi pendant les mois pr cedant l installation Follow me en propose un clairage parcellaire et s quentiel Devant ces successions de lumi res qui paradoxalement plut t que de rendre visible blouissent notre vision notre perception se trouve perturb e et de fait la r alit du lieu mis en doute 1 A House To Let une exposition ON TIME Niort 2008 Les points noirs 2008 r sine polyester flashs syst mes lectroniques Quatre corps noirs l g rement satin s d une trentaine de centim tres de diam tre structurent l espace qui s offre au regard Tous identiques leur forme nigmatique tient autant du bouton que du buzzer Des clairs mis par les volumes eux m mes se refl tent sur leur surface Les flashs dans leurs apparitions soudaines et ary
4. Pierre Guillaume Clos 33 0 6 08 46 21 27 contact pierreguillaumeclos com www pierreguillaumeclos com L existence se vit souvent comme une d possession de soi Je m interroge je cherche inlassablement les l ments qui en sont la cause Et le lieu le lieu miroir o se joue se re joue ma propre perte est l espace qui me fait face et m encadre Je suis ainsi dans une treinte ternelle avec lui une lutte de raison avec l espace architectur une lutte pour la po sie L acte d architecture mon sens demeure dans le trac dans la ligne op rant la dichotomie entre ce qui est dedans de ce qui est dehors C est un acte analogue la prise de conscience de ce qui est moi et ce qui n est pas moi ce qui est au del de moi L espace devient alors un des signes manifestes de la raison le trac comme acte premier de la pens e pr misse la repr sentation et l architecture dans sa forme aboutie une organisation du monde Le lieu architectur est donc un lieu de raison Et cette raison qui semble infaillible infaillible folie m est insupportable Elle me d chire m emm ne mon tour vers elle laissant au loin le sapiens demens que je suis Comment survivre en tre po tique Comment alors tenir l infaillible raison distance Comment puis je cerner la raison dans son propre temps pour y laisser glisser dans les carts ainsi faits l Autre Ironiquement avec ses propres armes au lisse de l espace je lui oppose
5. au del de la scission ouverte par ce qui nous regarde dans ce que nous regardons en opposition une vision en deca qui prendrait l objet pour ce qu il est et juste ce qu il est 1 Ce que nous voyons ce qui nous regarde Georges Didi Huberman 1992 Les ditions de Minuit La pi ce rouge 2004 r sine et peinture polyester syst me lectronique Vid o voir sur le CD Un volume de soixante dix centim tres de long rappelant le berceau comme le sarcophage voquant la vitesse aussi bien que la lourdeur s anime d un mouvement oscillant par intermittence provoquant la surprise La diode 2004 diode lectroluminescente syst me lectronique Au sol une diode rouge clignote Le portrait de Nicolas 2004 tirage num rique papier brillant largueur fixe 60 cm longueur variable Photographie au format modulable la longueur est choisie in situ Le tirage est pr sent sans marge sans cadre et est contrecoll m me le mur Le Haut parleur 2004 haut parleur syst me de diffusion sonore Le haut parleur est pos au sol Il diffuse par intermitence un signal r p t tout en vibrant autour de sa position trois sons identiques rappellent par leur nature une machine Apr s un laps de temps l cho r sonne au del de la pi ce La Bosse au Sol 2004 pl tre peinture polyester Schyzomatic n 1 2001 2002 Ordinateur interface l ctronique moteurs pas
6. le lisse son aspect structur la structure et des jeux de miroir ainsi accomplis je place la raison face son irrealite Mais parfois la lutte est in gale la raison l emporte et m envahit Je suis pris d un sentiment d amour sans quoi ma propre disparition serait in vitable J offre alors l espace architectur le mouvement la respiration le souffle l anima dont il est d poss d Et la dichotomie qui multiplie les parties je montre la simplicit la division du temps propre chacune des parties dont l appr hension par leurs nombres reste en deca du regard j oppose l unit et la lenteur les conditions au voyage Pocket works 2009 techniques mixtes Pain de Bronze Mou Montagne de poche Ligne d horizon de poche Zone HCl 2009 tubes fluorescents dispositif sonore Dans le contexte particulier de l exposition IN OUT une exp rience sur le paysage environnant Zone HC1 appara t comme une balise dans le lieu Une fl che lumineuse comme une signal tique suspendue semble d signer un point singulier ou une sc ne invitant Se tenir ici pr cis ment Une diffusion sonore voque un paysage artificiel troublant un au del gt intriguant Echo l l ment industriel visible dans le paysage Zone HC1 engage la fiction dans une zone la fois hypercontr l e et se d ployant dans toute l exposition 1 Une exp rience sur le paysage environnant avec la participation de
7. thmiques voquent des intelligences moyens de communication le travail trouve ainsi sa propre autonomie De m me le contraste engendr par la violence de la lumi re semble produire un d tachement de l objet du sol une subtile et fragile levitation Ainsi faite la r elle immobilit de l objet semble vaciller figurant alors le mouvement Les tr teaux 2008 bois reglettes tanches tubes fluorescents cables lectriques Les tr teaux cr ent un plan imaginaire qui scinde l espace l tendue fictive r alis e se fait le lieu d une attente d une rencontre avec un hypoth tique objet qu ils auraient lieu de soutenir En avan ant vers eux le plan s efface les tr teaux deviennent barri res obstacles d limitant l espace dans un jeu entre ce qui est l et ce qui est au del entre le lieu dans lequel je suis et lieu o je pourrais tre C est en quelque sorte un extrait de labyrinthe o seule une issue favorable est possible dans l oubli de soi dans l garement Les cylindres 2007 tubes en polychlorure de vinyle moteurs l ctriques syst mes lectroniques et informatiques 30 x 120 cm L uvre exploite dans un contexte artistique une situation quotidienne pour laquelle on n accorde que peu d importance la place que prend chaque objet dans un espace participe de la perception qu on a de celui ci Si les objets se d placent alors la perception de l espace lui m me se modifie sensation de haute
8. ur de longueur Il s agit donc de d placer dans l espace des objets pour vivre une exp rience perceptive de l espace Celui ci est donc au final l objet de la sculpture Dans Les Cylindres trois cylindres herm tiques roulent au sol parall les les uns les autres sur le m me alignement Aucun lien physique apparent ne leur apporte de l nergie et ils semblent se d placer de mani re autonome les uns par rapport aux autres selon une chor graphie qui leur est propre cr ant ainsi pour le spectateur un espace perceptif en perp tuelle volution Les mouvements des cylindres ont t cr s par simulation physique l aide du logiciel MIMESIS con ue par Luciani L ACROE Grenoble Les Cylindres une production en collaboration Ecole Europ enne Sup rieure de l Image Angoul me et L Association pour la Cr ation et la Recherche sur les Outils d Expressions Grenoble Les P querettes 2007 p querettes syst mes lectroniques et m caniques Vid o voir sur le CD Pr sent pour la premi re fois lors de L art est dans les jardins en 2007 le dispositif met en sc ne dans sa forme la plus compl te jusqu huit p querettes tournant sur elles m mes Par intermittence les fleurs entrent dans des chor graphies impr visibles se r pondant les unes aux autres Le spectateur d ambule alors dans un jardin devenu fiction Une version simple mettant en sc ne une seule fleur a t pr sent e pour Stop and
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