ANNEXE 1 - Ministère de l`écologie, du développement durable et
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1. ANNEXE 1 La politique nationale de g Sommaire 1 Dela politique de recensement et de hi rarchisation des sites a la politique de gestion des risques suivant usage 5 2 Le bilan de l valuation de la politique en mati re de sols SMS VENEN AA A AA AAA a D 2 1 Des outils reconnus et appr ci s 5 2 2 La prescription syst matique des outils est cependant parfois inadapt e 6 2 3 Les limites de la circulaire du 10 d cembre 1999 6 2 4 La n cessaire int gration de la politique de gestion des sols pollu s dans une politique plus large de pr vention des risques chroniques 7 3 Les volutions propos es ann Y 3 1 La gestion des risques suivant l usage est p rennis e mais assortie de r gles de cadrage 3 2 Un mode d emploi des outils m thodologiques a t d fini 7 3 3 Les outils m thodologiques ont t actualis s 8 3 4 L valuation des risques sanitaires est d sormais assortie de modalit s de mise en uvre encadr es et raisonn es 8 3 5 Le plan de gestion est d sormais un document structure et lisible 9 3 6 Une organisation charg e du contr le de la mise en uvre du plan de gestion est pr vue 9 3 7 Des modalit s pour la gestion des terres excav es sont propos es 9 3 8 La pr vention de la pollution des milieux est replac e au c ur de l action des pouvoirs publics 9 La politique nationale de gestion d 1 Dela politique de recensement et de hi rarchisation des sites a la politique de gest2. a population fran aise pour appr cier les risques g rer en prenant en compte le bilan environnemental global justifier les choix techniques retenus sur des crit res explicites argument s et transparents Par ailleurs les bases de la politique de gestion des risques suivant l usage ont t rappel es 3 2 Un mode d emploi des outils m thodologiques a t d fini Une r flexion sur la typologie des situations rencontr es en pratique a permis de distinguer deux grands types de situation de gestion mettre en oeuvre La d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM Comparable l tude d une photographie de l tat des milieux et des usages il s agit de s assurer que l tat des milieux est compatible avec des usages pr sents d j fix s La d marche d interpr tation des milieux IEM permet de diff rencier les situations qui permettent une libre jouissance des milieux de celles qui sont susceptibles de poser un probl me Elle peut tre mise en uvre pour appr cier l acceptabilit des impacts hors site d une installation class e en fonctionnement Le plan de gestion il intervient lorsque la situation permet d agir aussi bien sur l tat du site par des am nagements ou des mesures de d pollution que sur les usages qui peuvent tre choisis ou adapt s Il peut tre utilis pour des projets de changement d usage sur des sites pollu s li s une installation cl
3. ass e ou non Il est galement requis pour une installation class e relevant du r gime de l autorisation lors de la cessation d activit et de la remise en tat pour un usage comparable ou non celui de la derni re p riode d activit Selon le cas ces deux d marches peuvent tre mises en uvre ind pendamment l une de l autre simultan ment ou successivement Par exemple l issue d une d marche d interpr tation de l tat des milieux et d s lors que des actions simples de gestion ne sont pas suffisantes un plan de gestion peut tre n cessaire pour r tablir la compatibilit entre l tat de milieux et les usages constat s La politique nationale de gestion A l inverse la mise en ceuvre d un plan de gestion pour la r habilitation d un site peut conduire a d couvrir des pollutions hors des limites du site objet du projet A l ext rieur du site une d marche d interpr tation de l tat des milieux pourra alors permettre d examiner la compatibilit entre les usages constat s et l tat des milieux pollu s Les modalit s de mise en oeuvre de ces deux d marches constituent un mode d emploi des outils m thodologiques d j connus et compl t s 3 3 Les outils m thodologiques ont t actualis s La r criture des outils m thodologiques ne constitue pas une volution majeure en soi Il s agissait d harmoniser de mani re concert e les meilleures pratiques actuel
4. e domaine la politique de r habilitation et de traitement des sites s est infl chie la fin des ann es 1990 vers une politique de gestion des risques en fonction de l usage A cet effet la circulaire du 10 d cembre 1999 a introduit les outils m thodologiques appropri s que sont le diagnostic approfondi et les valuations d taill es des risques EDR Fond e sur l examen et la gestion du risque plus que sur l attachement au niveau de pollution intrins que cette politique n cessite de garder la m moire des pollutions et des actions de r habilitation mises en uvre mais aussi de fixer les usages des sols compatibles avec les pollutions r siduelles 2 Le bilan de l valuation de la politique en mati re de sols pollu s 2 1 Des outils reconnus et appr ci s Il appara t tout d abord que les outils d velopp s sous l gide du minist re en charge de l environnement sont reconnus et appr ci s par l ensemble des acteurs qu il s agisse des administrations des industriels des bureaux d tudes des associations de protection de l environnement ou des agences de l eau La 2 2 2 3 politique nationale de gestion La prescription syst matique des outils est cependant parfois inadapt e En revanche la structure des textes et des outils conduit une utilisation lin aire et successive des outils quelles que soient les caract ristiques de la situation g rer sans que l
5. e du plan de gestion est pr vue Il est propos que les mesures du plan de gestion soient contr l es au fur et a mesure du d roulement des op rations par une entit ind pendante des prestataires en charge des op rations de d pollution L inspection des installations class es pourra ainsi s appuyer sur des l ments tangibles pour tablir le proc s verbal constatant la fin des travaux lorsqu il est requis en application des dispositions du d cret du 13 septembre 2005 3 7 Des modalit s pour la gestion des terres excav es sont propos es Les projets d am nagement de toute nature conduisent tr s souvent a excaver et a devoir g rer d importants volumes de terre dont les modalit s de gestion vont le plus souvent constituer un enjeu majeur au point de conditionner la mise au point du projet Aussi le retour d exp rience a tr s rapidement montr la n cessit de s parer deux probl matiques qui sont distinctes tout en tant compl tement interd pendantes a l Elaboration d un plan de gestion d un site pollu E le devenir des exc dents de terre hors site et les conditions de leur ventuelle r utilisation Un groupe de travail sp cifique a t constitu par le MEDD dans l objectif de d finir les conditions sous lesquelles certaines terres excav es pourraient tre r utilis es en travaux publics ou dans des applications sp cifiques Ses travaux ont conduit a proposer des modal
6. es enjeux prot ger soient clairement identifi s Une logique de prescription syst matique d outils peut parfois pr valoir en lieu et place d une r flexion pour identifier les enjeux sanitaires et environnementaux prot ger Ces l ments ne font que renforcer la n cessit pour l administration de formuler des demandes proportionn es aux sujets trait s et imposant des objectifs plus que des moyens pour les atteindre a la politique de gestion des risques suivant l usage n a plus pour finalit de recenser et hierarchiser les sites et l valuation a confirm la n cessit de mettre fin a l outil de recensement et de hi rarchisation c est dire l ESR m par ailleurs pour pallier une utilisation lin aire des outils la definition d un mode d emploi des outils est apparue n cessaire Les limites de la circulaire du 10 d cembre 1999 En premier lieu il apparait que le diagnostic approfondi tape pr liminaire essentielle pour pouvoir appr cier les risques correspondant la connaissance de l tat des milieux et la connaissance des usages de ces m mes milieux est souvent n glig Ensuite si la circulaire du 10 d cembre 1999 permet la d finition de seuils de d pollution bas s sur des calculs de risques sanitaires en tenant compte de l usage futur des sites elle r duit bien souvent l examen de la gestion des sites pollu s aux seuls r sultats de calcul de risques
7. ion des risques suivant l usage Largement adoss e a la l gislation sur les installations class es et aussi a celle relative aux d chets la politique fran aise en mati re de sols pollu s s est attach e des les ann es 90 sous l gide du minist re en charge de l environnement cerner l ampleur des enjeux par une succession d inventaires de sites Ces inventaires ont conduit a d finir deux bases d sormais accessibles a tous par Internet Basol http basol ecologie gouv fr qui r pertorie aujourd hui environ 3 900 sites faisant l objet de mesures de gestion pour pr venir les risques pour les populations riveraines et les atteintes l environnement a Basias http basias brgm fr qui r pertorie d ores et d ja environ 180 000 sites qui ont accueilli par le pass une activit industrielle ou de service Pour permettre un recensement et une hi rarchisation harmonis e des sites pollu s la circulaire minist rielle du 23 avril 1996 a pr sent les premi res versions des outils m thodologiques labor s sur lesquels s appuyer Bl les tudes historiques a le diagnostic initial et l valuation simplifi e des risques ESR L objectif tait alors une r habilitation syst matique de l ensemble des sites identifi s comme sensibles les sites class s en cat gorie 1 en consid rant leur seul niveau de pollution intrins que Suivant en cela les avanc es des autres pays dans c
8. it s de gestion des terres excav es raisonn es et ma tris es dans l objectif de permettre l emploi de ces mat riaux qui pourront par exemple se substituer des granulats nobles en tenant compte des caract ristiques actuelles des mati res d ja employ es en la mati re et en conservant la m moire de l utilisation de ces terres 3 8 La pr vention de la pollution des milieux est replac e au coeur de l action des pouvoirs publics Les dispositions de la circulaire relative aux installations class es replacent la pr vention de la pollution des sols en tant que composante a part enti re de la politique de pr vention des risques chroniques et cela en application des dispositions r glementaires d j en vigueur Des modalit s de recours analyse critique sont d sormais propos es La politique nationale de gestio Lz Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable 20 avenue de S gur 75302 Paris 07 SP T l 01 42 19 20 21 www ecologie gouv fr
9. les E Les guides m thodologiques existants ont t compl t s et actualis s 3 4 L valuation des risques sanitaires est d sormais assortie de modalit s de mise en uvre encadr es et raisonn es Des modalit s de mise en uvre de l valuation quantitative des risques sanitaires ont t d finies pour chacune des deux d marches de gestion 3 4 1 Dans le cadre de la d marche d interpr tation de l tat des milieux 1 EM L tat naturel de l environnement et les valeurs de gestion r glementaires pour les eaux de boisson les denr es alimentaires et l air ext rieur en vigueur deviennent d sormais les r f rences premi res pour l appr ciation des risques et la gestion En l absence de valeurs r glementaires de gestion une valuation quantitative des risques sanitaires est r alis e suivant des modalit s fix es et coh rentes avec la gestion en place pour l ensemble de la population Ces choix conduisent ce que cette d marche de gestion privil gie le recours la mesure pour conna tre l tat des milieux 3 4 2 Dans le cadre du plan de gestion S agissant d une d marche de nettoyage de milieux pollu s les moyens appropri s doivent tre mis en oeuvre pour traiter les sources de pollution et d polluer les milieux Une valuation quantitative des risques sanitaires est r alis e pour valider l ad quation du nettoyage au regard des usages choisis ou constat s Lors
10. que les usages peuvent tre choisis les r sultats de l valuation quantitative des risques sanitaires men s sur les expositions r siduelles il s agit de l analyse des risques r siduels ARR doivent tre satisfaisants Dans le cas contraire la d marche conduit d polluer de mani re plus pouss e ou choisir des usages moins sensibles Lorsqu il s agit de milieux o les usages sont d j fix s si les actions ne sont pas suffisantes pour permettre une libre jouissance des milieux des restrictions d usage doivent tre mises en uvre Dans les deux cas les crit res d acceptabilit des risques sont ceux usuellement retenus au niveau mondial par les organismes en charge de la protection de la sant La politique nationale de gestion di 3 5 Le plan de gestion est d sormais un document structur et lisible Le plan de gestion devra expliciter l ensemble de la d marche de gestion en justifiant sur la base d un bilan co ts avantages les choix retenus Il comprend notamment El une synth se caract re technique et non technique l ensemble des contr les r aliser au cours des op rations de d pollution a les r sultats et les conclusions de l organisme en charge du contr le des op rations de d pollution El les l ments n cessaires information et la mise en oeuvre des restrictions d usage 3 6 Une organisation charg e du contr le de la mise en ceuvr
11. sanitaires et oublie d autres facettes de tels projets Ainsi par exemple la comparaison des techniques de d pollution et leur co t conomique la prise en compte des valeurs de gestion r glementaires en vigueur pour l eau les aliments l air ext rieur la gestion des terres pollu es le devenir des terres excav es et les caract ristiques pr cises du projet urbanistique sont des aspects qui ne sont pas assez souvent pris en compte ou explicit s Par ailleurs les calculs de risques sanitaires sont souvent bas s sur des sc narii d usage des sols bien peu r alistes qui conduisent consid rer comme inutilisable un terrain d pollu un certain niveau alors que l utilisation de sc narii plus adapt s aux usages montrerait une compatibilit de l tat du terrain avec lesdits usages La politique de gestion des risques suivant l usage a galement t trop souvent le pr texte pour proposer des mesures de gestion conduisant laisser en place des sources de pollution qui devaient l vidence tre vacu es vers la fili re de gestion appropri e Pour finir le retour d exp rience des chantiers de r habilitation montre parfois des dysfonctionnements dans la r alisation effective des travaux de d pollution qui peuvent s av rer au final non conformes aux objectifs initialement d finis par des tudes de tr s bonne facture Ces l ments montrent la n cessit d une politique r fl chie progres
12. sive et proportionn e a en rappelant l importance des moyens mettre en uvre pour r aliser des diagnostics et pour conna tre les usages des milieux a en rappelant les bases de la politique de gestion des risques suivant l usage et surtout la n cessit de fixer des r gles pour sa mise en ceuvre a en d finissant des modalit s de mise en uvre de l valuation des risques sanitaires a en pr voyant la mise en ceuvre d un contr le des op rations de d pollution La politique nationale de gestion c 2 4 La n cessaire int gration de la politique de gestion des sols pollu s dans une politique plus large de pr vention des risques chroniques La pr occupation de l tat des sols intervient souvent tardivement parfois seulement au moment de la cessation de l activit de l installation Dans bien des cas cette pr occupation se limite d ailleurs au seul p rim tre du site qui est mis l arr t Cette valuation a ainsi montr la n cessit de rappeler qu une grande partie de la politique de gestion des sols pollu s repose sur les actions en amont de pr vention de la pollution 3 Les volutions propos es 3 1 La gestion des risques suivant l usage est p rennis e mais assortie de r gles de cadrage Les r gles de cadrage suivantes sont d sormais fix es rechercher et traiter les sources de pollutions se baser sur la gestion sanitaire en place pour l ensemble de l
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