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Livret secondaire (géographie) - Siaap, La Cité de l`Eau et de l

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1. 2 UN BASSIN VERSANT MARQU PAR LES ACTIVIT S HUMAINES Le bassin versant de la Seine couvre 12 du territoire fran ais mais h berge 30 de la population et 40 de l conomie du pays Les pressions anthropiques et leurs incidences sur l eau y sont donc plus fortes que dans les autres bassins fran ais Les diverses activit s humaines domestiques industrielles nerg tiques agricoles ainsi que la navigation et leur r partition interagissent avec le cycle de l eau avec des impacts qualitatifs et quantitatifs sur les ressources en eau et le fonctionnement des milieux aquatiques Le PIREN Seine Programme interdisciplinaire de recherche sur l environnement de la Seine regroupe diff rents partenaires impliqu s dans la gestion de la qualit de l eau sur le bassin L objectif de ce programme est d am liorer les connaissances sur le fonctionnement et la qualit des masses d eau du bassin versant Pour aller plus loin SCIENCES ET TECHNIQUES ss ee ee Les activit s domestiques gt Usages et pollutions de l eau Sur les 16 millions d habitants qui peuplent le bassin versant de la Seine 86 sont urbains et pr s de 12 millions r sident en le de France Cette r partition de la population tr s d s qauilibr e est fondamentale vis vis de l am nagement du territoire Dans Paris intra muros la densit de population est sup rieure 25 000 habitants par km Dans le reste du bassin la population
2. Age croissant Profondeur m es couches Figure 26 Coupe g ologique du bassin de la Seine Plus r cemment au quaternaire il ya 2 millions d ann es une couche de limon tr s fertile aussi appel e l ss transport e par le vent s est d pos e en surface Cette couverture limoneuse a cr des conditions favorables une agriculture tr s active dans le bassin Le relief du bassin de la Seine et la structure de son r seau hydrographique sont le r sultat de la pouss e du massif alpin Cette orogenese alpine a en effet g n r l orientation generale du bassin du sud est au nord ouest ainsi que la convergence du r seau hydrographique vers la r gion parisienne Cette d formation explique aussi l encaissement des m andres de la Marne et de la Seine l aval de Paris cf encadr sur les m andres al G OGRAPHIE AU COLL GE Les cours d eau Le r seau hydrographique est constitu de la Seine et de ses affluents dont les principaux sont l Ource l Aube l Yonne le Loing l Essonne l Orge l Yerres la Marne la Bi vre l Oise l Epte l Andelle l Eure et la Risle l coulement de l eau sur ce r seau est tr s calme la vitesse de l coulement de la Seine est inf rieure celle des principaux fleuves fran ais Afin d appr cier facilement l tendue d un bassin et la densit de son r seau hydrographique on utilise la classification de Horton Strahler par ordres hydrologiques Elle pe
3. G OGRAPHIE AU COLL GE ur Ci e er et Les latrines fosse ventil e Les dispositifs d assainissement collectif sont adapt s au milieu urbain Ils n cessitent d importantes quantit s d eau pour le bon fonctionnement du r seau d egouts transport des mati res f cales et ont un co t d investissement et de fonctionnement tr s lev Dans les pays en d veloppement le difficile acc s la ressource en eau la pr dominance de l espace rural et les moyens financiers limit s des tats et collectivit s locales expliquent la pr pond rance des installations d assainissement autonome de base les latrines Elles permettent d assurer la fonction premi re de l assainissement c est dire viter le contact des mati res f cales afin de limiter au maximum le d veloppement des maladies hydriques et de pr server la ressource en eau pour l approvisionnement des populations Les mati res f cales sont stock es temporairement dans une fosse souterraine et vacu es r guli rement lors des vidanges L urine s infiltre dans le sol Des grilles peuvent tre plac es au niveau des a rations pour emp cher l entr e des mouches Afin de limiter les nuisances olfactives la circulation de l air peut tre optimis e dans une latrine fosse ventil e construite face aux vents dominants Le mod le pr sent ici est largement utilis en Afrique de l Ouest CLARA L air entre par une grille a
4. Figure 42 Figure 43 Figure 44 Il LES ENJEUX DE LASSAINISSEMENT SUR NOTRE TERRITOIRE A LE BASSIN VERSANT DE LA SEINE Sch ma d un bassin versant Les six grands bassins fran ais Le bassin versant de la Seine Coupe g ologique du bassin de la Seine M andre de la Seine Elbeuf Seine Maritime Typologie et coulement des eaux souterraines B HOMME SUR SON BASSIN VERSANT For ts et prairies de t te de bassin deux affluents de la Seine Pothi res C te d Or Les orientations des voies navigables dans le bassin de la Seine Paysage agricole en openfield Figure 32 Figure 33 Figure 34 Figure 35 Figure 36 Figure 37 Milieu urbanis dense la Seine dans Paris l estuaire chenalis de la Seine en rive gauche le port de Honfleur l estuaire chenalis de la Seine en rive droite zone humide port et ville du Havre Les stations d puration du bassin de la Seine Les usines d puration de l agglom ration parisienne SIAAP Les principales industries du bassin de la Seine Usines en bord de Seine Moulineaux Seine Maritime R partition des grands types agricoles dans le bassin de la Seine Champ de colza en bord de Seine Saint Pierre la Garenne Eure Profil en long de la pollution organique dans la Seine Ill LASSAINISSEMENT AU C UR DES ENJEUX DU D VELOPPEMENT DURABLE Les trois piliers du d veloppement durable La structure de l Agenda 21 du SIAAP 2010 quelques exemples
5. A assdinissement _ des njeux elec UX une gestion TOCO e LIVRET P DAGOGIQUE l assainissement se d finit comme l ensemble des techniques de collecte de transport et de traitement des eaux us es permettant de rejeter des eaux pur es dans le milieu naturel D velopper le th me de l assainissement am ne d passer la technique mise en uvre c est une porte d entr e vers les th mes de l am nagement du territoire de l cologie ou encore de l histoire des soci t s autour de l eau C est un levier pour la compr hension des interactions entre l Homme et les l ments de la plan te Chacun est acteur de la gestion de l eau et agit de fa on d autant plus responsable qu il en comprend les m canismes Soucieux de participer l effort global de responsabilisation cologique des citoyens notamment des plus jeunes et d sireux de r pondre aux attentes des enseignants du coll ge le SIAAP propose une collection de livrets p dagogiques offrant une approche compl te de l assainissement Les livrets de La Cit de l Eau et de l Assainissement LA COLLECTION LES LIVRETS DE LA CIT DE L EAU ET DE LASSAINISSEMENT Apres un livret pour les coles l mentaires dit en 2009 L assainissement en r gion parisienne et la pr servation des milieux aquatiques le SIAAP propose un outil aux enseignants des coll ges de la r gion parisienne Les m mes th mes cycle technique
6. mettre en place pour les atteindre Le c ur m me du m tier du SIAAP l assainissement s inscrit dans le cadre du d veloppement durable de l agglom ration parisienne De plus le SIAAP d passe son c ur de m tier la d pollution des eaux us es pour s attacher la pr servation de l air aux conomies d nergie la coh sion sociale locale ou encore a la coop ration avec les pays moins d velopp s En 2007 le SIAAP a donc d cid de concevoir et de mettre en uvre un Agenda 21 L outil permet dans cette structure de grande envergure d laborer une strat gie d action pour r pondre aux finalit s du d veloppement durable Con u autour de cinq grands th mes f d rateurs l Agenda 21 du SIAAP pr cise dans chacun des th mes une s rie d objectifs globaux 27 au total Chacun des objectifs globaux est associ une ou plusieurs actions et des objectifs annuels pr cis Enfin des indicateurs de suivi sont pr cis s et permettent de juger de l avancement des actions eux m mes convertis en notes figure 43 27 objectifs B Objectifs Indicateurs D velopper de la coop ration Cr ation de d centralis e pour services l acc s des gt d assainissement populations un dans les pays en assainissement de d veloppement base Installer des 5 diri latrines dans les quip es gt 04100 coles Sensibiliser la Animation d ateliers attendus Accueillir plus de du nomb
7. chercher des endroits isol s et aux d penses de sant e Cons quences environnementales Pour aller plus loin Pr s de 90 des rejets domestiques et industriels dans le monde sont _ d vers s sans aucune puration dans les milieux naturels modifiant gt Les impacts de l Homme sur les milieux ainsi les conditions de vie des animaux et v g taux qui les peuplent ne Le d ficit d assainissement appara t comme un r v lateur de pauvret et les cons quences des maladies hydriques qui lui sont associ es sont l chelle mondiale dramatiques et diverses Pourtant si les projets de traitement des eaux us es se montrent plus efficaces que ceux favorisant l approvisionnement en eau potable le second mod le est souvent privil gi ce besoin tant plus ais ment identifiable Cependant on estime qu une am lioration de la qualit de l eau potable permet de r duire la morbidit diarrh ique de 16 tandis qu une am lioration de l assainissement permet de l abattre de 36 LE MANQUE D ASSAINISSEMENT EN QUELQUES CHIFFRES e Plus de 2 5 milliards de personnes n ont pas acc s un syst me d assainissement de base e 200 millions de tonnes d excr ments humains finissent dans les rivi res chaque ann e e 42 000 personnes meurent chaque semaine de maladies li es au manque de salubrit et d hygi ne soit plus de 2 millions de personnes par an e l assainissement de base pourrait emp cher jusqu 7
8. sant publique reste le principal moteur des programmes d assainissement L ASSAINISSEMENT ET LA RESSOURCE EN EAU l assainissement est li aux deux grands enjeux qui lui sont associ s sant et environnement par son influence sur la ressource en eau Aussi avant d approfondir les probl matiques propres l assainissement il est n cessaire de rappeler succinctement pourquoi la ressource en eau douce est rare et de plus menac e par les activit s humaines LES CYCLES DE L EAU ET LA DISPONIBILIT DE LA RESSOURCE Les cycles de l eau La crise mondiale de l eau est une r alit qui ne peut s expliquer par une quelconque indisponibilit physique de la ressource en eau Il faut pour aborder sereinement cette probl matique et ses enjeux consid rer certains aspects clefs concernant la ressource en eau l chelle de notre plan te la quantit d eau sur Terre est constante la forme physique de l eau varie liquide vapeur glace neige la composition chimique de l eau est variable et on y trouve diff rents l ments dissous ou non qui peuvent alt rer sa qualit HYDRATATION VAPORATION RUISSELLEMENT INFILTRATION PR L VEMENT RACINAIRE URINE R SURGENCE EAU MERS ET OC ANS SOUTERRAINE COULEMENT SOUTERRAIN 8 G OGRAPHIE AU COLL GE Un probl me de qualit et non de quantit Contrairement aux r serves de combustibles fossiles dont l extracti
9. six en 2012 La r gion est marqu e par une pente naturelle du sud est au nord ouest qui conditionne non seulement l coulement de la Seine mais aussi celui des eaux us es dans le r seau d gout C est pourquoi une grande partie des effluents est trait e l aval de Paris puis rejet e dans la Seine dont la protection optimale est un objectif majeur En effet on consid re que la zone influenc e par l usine d puration Seine aval s tend du point de rejet la sortie de l usine jusqu l estuaire du fleuve et la baie de Seine mais aussi jusqu la Manche et la mer du Nord La plus ancienne usine d puration du SIAAP Seine aval 1940 est galement celle qui traite le plus grand volume 1 700 000 m jour soit les eaux us es de 70 des habitants de l agglom ration Sa capacit de traitement en fait l une des trois plus grandes stations d puration au monde Les volumes d eaux us es qui y transitent sont si importants qu en t elle devient le principal affluent de la Seine De fait elle en contr le tr s fortement la qualit En 2009 le SIAAP s est engag dans un vaste programme de constructions neuves et de r habilitations pour mettre son site en conformit avec les r glementations europ ennes on parle de la refonte de Seine aval Ce programme s inscrit dans une d marche de d veloppement durable conjuguant cologie s curit et investissement sur le long terme partir de 2011 et sur plus de dix ans Il pr
10. tre une importante urbanisation jusqu alors marginale La ville europ enne contemporaine est enfin marqu e par un dernier bouleversement de soci t l av nement du secteur tertiaire Ce secteur regroupe les activit s dites de services et inclut les diff rents commerces et les activit s administratives de tous types L intensit de ces activit s augmente avec la population impact e elles sont donc favoris es dans les zones de forte concentration humaine Cette mutation ach vera de donner sa forme la ville europ enne contemporaine une zone de forte densit de population dans laquelle une grande vari t d activit s est concentr e La ville reste aujourd hui une zone d habitat tr s attrayante pour l emploi et les services disponibles acc s facilit l ducation aux soins m dicaux ou la culture Jusqu au milieu du XX si cle l histoire de l urbanisation concerne essentiellement les r gions d velopp es d Europe et d Am rique du Nord L urbanisation aujourd hui Le processus d urbanisation est toujours en cours aujourd hui avec une moyenne mondiale proche de 2 mais il s est presque enti rement d plac vers les r gions en d veloppement Dans les pays d velopp s la croissance urbaine tr s forte jusqu au milieu du XX si cle est d sormais quasi nulle On distingue trois composantes constitutives de la croissance urbaine l accroissement naturel des populations urbaines principalement l accroisse
11. us es l oppos les pays moins d velopp s d Afrique d Asie et d Am rique latine pr sentent des taux d quipement beaucoup plus faibles Comme pour les soins m dicaux la nourriture et l eau potable l acc s l assainissement est marqu par le foss conomique qui s pare les pays du Nord et ceux du Sud k 2 v Couverture de l assainissement de base en 2004 en pourcentage O 25 50 75 90 100 Non renseign Source OMS Figure 6 Population ayant acc s un assainissement de base 3 Rapport mondial sur le d veloppement humain 2006 PNUD 4 La couverture mondiale de l assainissement de base provient d une estimation effectu e par le Water and Sanitation Program en 2002 le Programme sur l eau et l assainissement branche de la Banque mondiale est un partenariat international qui r unit les grandes agences de d veloppement http www wsp org 13 GEOGRAPHIE AU COLLEGE Une prise de conscience de la priorit donner l assainissement se produit depuis quelques ann es Ainsi l assainissement fait partie des objectifs du mill naire pour le d veloppement d finis en 2000 diviser par deux le pourcentage de personnes n ayant pas acc s des sanitaires d ici a 2015 cf encadr l Assembl e generale des Nations unies a en outre proclam 2008 Ann e internationale de l assainissement 5 Assurer l assainissement pour tous Arene le de France pS E
12. B L Agenda 21 du SIAAP des differents enjeux conomiques sociaux et environnementaux durable du territoire Ta Les Etude de cas sur un front pionnier en Amerique dynamiques de la Decrire et expliquer la relation entre croissance d mographique et besoins des populations I B 1 Un monde qui change L urbanisation l B 2 La ville et son environnement Le m tabolisme urbain Mise en contexte avec le d veloppement humain besoin en eau croissant pression sur la ressource rejets d eaux us es pollutions maladies hydriques etc population et le latine ou en d veloppement Afrique durable tude de cas sur les infrastructures met sanitaires dans un pays developpe et dans un pays pauvre Des in galit s devant la sante tude de cas sur les syst mes d assainissement en place dans un pays d velopp et dans un pays pauvre I C Tour du monde de l assainissement l A 2 Une couverture en assainissement insuffisante Mise en relation des in galit s sanitaires avec les in galit s de d veloppement acc s l eau potable infrastructures d assainissement maladies hydriques morbidit et mortalit vaccination infrastructures de sant etc Utilisation d exemples appuy s sur des paysages pour d crire les conditions de vie Pa La pauvret dans le monde Etude de cas sur l exploitation la consommation et la distribution de l eau dans un
13. DE LASSAINISSEMENT La contamination de la ressource en eau par les activit s humaines est une probl matique commune toutes les soci t s I en r sulte une pollution de l eau relativement homog ne densit de population comparable Confront es la m me probl matique du traitement de leurs eaux us es les soci t s ne retiennent pas les m mes techniques d puration Ces choix d pendent de divers facteurs Parmi eux on compte e l importance de la population concern e volumes d eau consomm s et donc rejet s e les moyens financiers e les contraintes g oclimatiques sol pluviom trie e le milieu r cepteur rivi re mer lac sol e les contraintes d am nagement terrain disponible prix du m tre carr e le patrimoine naturel e la technicit e les attentes soci tales associations de riverains et d usagers des cours d eau e les modes de vie et habitudes culturelles Afin d envisager la prise en compte de ces l ments dans des contextes diff rents voici un petit tour du monde des stations d puration sept exemples concrets et autant de r ponses diff rentes la probl matique ne s agit pas d un compte rendu exhaustif des techniques utilis es pour traiter les eaux us es mais d un panorama illustrant la vari t des solutions d velopp es par les hommes pour pr server leur sant et leur environnement Pour aller plus loin SCIENCES ET TECHNIQUES gt Les proc d s d puration
14. En pourcentage de la population Source WHO Statistics Core Health Indicators 2007 22 51 67 82 93 100 Non renseign Figure 3 Population ayant acc s l eau potable G OGRAPHIE AU COLL GE En m tres cubes par personne et par an en 2007 Penurie Be Vulnerabilite Y 4 4 Source FAO Nations Unies World Ressources Institute WRI O 1 000 1 700 2 500 6 000 15000 70000 684 000 Non renseign Figure 4 Quantit d eau disponible par habitant gt PIB par habitant US Source FMI 2007 O 1 000 3 000 5 000 10000 20000 30000 80000 Non renseign Figure 5 Produit int rieur brut par habitant 11 G OGRAPHIE AU COLL GE La carte de l acc s l eau potable figure 3 met en avant une disparit franche entre les pays d velopp s et les pays moins d velopp s localis s en Afrique en Am rique du Sud et en Asie du Sud Est partir de ce constat il est possible de formuler deux hypoth ses ces disparit s sont principalement li es une cause naturelle la disponibilit en eau douce ou une cause conomique bar exemple le PIB L analyse se limite ici une comparaison de cartes par tats La r partition des volumes d eau disponibles dans les r serves de surface o souterraines figure 4 nous indique que les manques drastiques d eau potable ne sont pas directement dus la raret absolue de l eau Si une grande partie
15. Lampleur du d ficit d assainissement Lorsqu elles disposent des capacit s financi res n cessaires les soci t s int grent l assainissement dans leur cycle technique de l eau Le co t des installations reste prohibitif pour un grand nombre de pays 2 6 milliards de personnes n ont pas acc s des infrastructures d assainissement qui garantissent une protection minimale de l eau consomm e par la population Si on consid re l acc s a des toilettes priv es install es proximit d une arriv e d eau courante conditions d hygi ne fortement souhaitables ce d ficit atteint 4 milliards de personnes Dans ce contexte l assainissement de base correspond l acc s un syst me d vacuation des excreta am lior ce qui inclut les connexions un syst me d gout une fosse septique une latrine siphon hydraulique fosse simple ou fosse am lior e ventil e En revanche ne font pas partie des syst mes am lior s les latrines publiques ou partag es les latrines ciel ouvert cas de nombreuses latrines fosse simple les latrines seau et bien videmment la d f cation en plein air en sachet plastique Dans le monde l acc s l assainissement de base est fortement variable figure 6 On observe que les pays d velopp s d Europe d Am rique du Nord d Oc anie et le Japon sont g n ralement couverts par un r seau d assainissement complet permettant l vacuation et le traitement des eaux
16. Santini cf encadr ci dessous permet de d passer cette r gle dans des limites clairement d finies LOI OUDIN SANTINI DU 9 F VRIER 2005 Parue le 10 f vrier 2005 au Journal officiel la loi relative la coop ration internationale des collectivit s territoriales et des agences de l eau dans les domaines de l alimentation en eau et de l assainissement permet aux communes tablissements publics intercommunaux syndicats mixtes de consacrer jusqu 1 du budget allou aux services d eau et d assainissement des actions de coop ration internationale Une part de leur budget peut ainsi tre consacr e une action d urgence ou de d veloppement local dans un pays tiers et dans les domaines de l eau et de l assainissement Cette loi refl te les engagements pris dans les domaines de l eau et de l assainissement notamment dans le cadre des objectifs du mill naire pour le d veloppement OMD fix s l horizon 2015 Le SIAAP a ainsi choisi de consacrer une partie de son budget la coop ration d centralis e C est une forme sp cifique de coop ration internationale non gouvernementale bas e sur un engagement r ciproque entre collectivit s locales et permettant un renforcement de la d centralisation La coop ration d centralis e repose sur deux axes d intervention principaux l appui institutionnel assistance la ma trise d ouvrage formation sensibilisation et l aide l investissement financement d in
17. Seine en particulier en r gion parisienne pouvant perturber les cosyst mes En outre la construction d infrastructures sur les berges est galement n faste le port du Havre est situ en rive droite au niveau de la partie marine de l estuaire La rencontre des eaux douces charg es de mati res diverses avec les eaux marines sal es cr e un bouchon vaseux Cette zone de turbidit migre au rythme des mar es Sa taille et sa position voluent selon les conditions hydrologiques et les pratiques anthropiques car elles influencent la teneur de l eau en mati res en suspension mati res organiques et nutriments Ce bouchon constitue un cosyst me tr s particulier mais gravement perturb par les activit s humaines Le mascaret est une haute vague d ferlante remontant le fleuve grande vitesse lors des mar es d quinoxe Dans le val de Seine il a disparu en 1963 dans ses aspects les plus spectaculaires la suite des travaux d endiguement de la Seine Pouvant atteindre 2 5 m il tait dangereux pour la navigation et fut l origine de nombreux d c s Afin de permettre la navigation la Seine est chenalis e au XIX si cle Le chenal est ensuite approfondi au XXsi cle pour l adapter aux navires de haute mer desservant Rouen Fran is Cormon Natu iim ges a y Jean Pierre Saliou Naturimages 25 http www univ lehavre fr cybernat pages mascaret htm 45 GEOGRAPHIE AU COLLEGE
18. aquif re l eau s infiltre traversant diff rents mat riaux qui retiennent une partie des particules ou mati res organiques pr sentes ce qui conf re l eau souterraine une certaine puret et en fait une r serve privil gi e pour le captage d eau en vue de la production d eau potable En France les sous sols des Bassins parisien et aquitain sont les mieux pourvus en aquiferes On en distingue neuf dans le Bassin parisien Parmi eux l aquif re de la Craie est tr s exploit ainsi que l aquif re de l Oligoc ne tr s sollicit pour l irrigation Quant la nappe de l Albien captive elle est situ e plus de 500 m de profondeur et met trente mille ans pour se renouveler Elle est dite fossile Du fait de sa grande qualit elle constitue une ressource strat gique pour notre alimentation en eau Les aquiferes sont s par s entre eux par des couches de roche pas ou peu perm ables On peut ainsi distinguer diff rents types de masses d eaux souterraines figure 28 21 La Seine en son bassin Fonctionnement cologique d un syst me fluvial anthropis M Meybeck G de Marsily Fustec dition Elsevier 1998 39 G OGRAPHIE AU COLL GE e Les nappes libres communiquent directement avec la surface du sol et sont donc peu profondes en g n ral Elles peuvent contenir des quantit s d eau variables et sont les r serves les plus accessibles pour les captages e Les nappes captives sont situ es entre
19. cosyst mes Un grand nombre de bact ries vivent en symbiose avec notre organisme et participent notamment au processus de digestion des aliments Une faible proportion du monde bact rien environ 3 est pathog ne La capacit d adaptation des bact ries aux milieux hydriques facilite leur survie dans les eaux us es a g i D v e lt D Q A Z au D a O m Figure 8 Vue au microscope de Leptospira Escherichia coli Maladies associ es gastro ent rites infections urinaires m ningites septic mies Epid miologie cette bact rie intestinale tr s commune est majoritairement sans danger mais il existe des formes pathog nes telle que Escherichia coli ent roh morragique Sa pr sence dans l eau lorsqu elle est d tect e en grande quantit indique la contamination potentielle de l eau par des bact ries plus virulentes comme Salmonella typhi ou Shigella dysenteriae respectivement responsables du typhus et de la dysenterie bact rienne Prevention et traitement cuisson plus de 70 C des viandes Leptospira interrogans Maladie associ e leptospirose Epid miologie surtout dans les zones chaudes et humides d Asie d Afrique et d Am rique latine galement dans les cours d eau des r gions temp r es les rongeurs sont des h tes interm diaires Pr vention et traitement vaccin contre une seule souche information pr s des lieux
20. deux couches moins perm ables En g n ral plus profondes elles sont r approvisionn es plus lentement e Les nappes alluviales sont des zones superficielles tr s perm ables en relation directe avec un cours d eau qu elles alimentent lors des p riodes s ches Elles peuvent tre recharg es par ce m me cours d eau Dans le Bassin parisien la nappe alluviale constitue une dixi me r serve d eau souterraine en effet la Seine a charri et d pos dans son lit majeur de grandes quantit s de sables et de graviers HH IH COULEMENT SOUTERRAIN NAPPE LIBRE COUCHE ALIMENTATION MOINS PERMEABLE PAR TOUTE LA SURFACE NAPPE CAPTIVE ALIMENTATION LOCALIS E Figure 28 Typologie et coulement des eaux souterraines 40 G OGRAPHIE AU COLL GE EHOMME SUR SON BASSIN VERSANT LA SEINE DE LA SOURCE LESTUAIRE serait impossible de caract riser de fa on exhaustive tout ce qui constitue la richesse et la particularit du bassin versant de la Seine c est pourquoi nous effectuerons ici un voyage sur la Seine partant de ses sources sur le plateau de Langres pour finir pr s du Havre o la Seine se jette dans la Manche Le long de la Seine les paysages alternent t moins des fonctions vari es des grandes r gions du bassin Aux sources de la Seine dans le massif du Morvan La source officielle de la Seine est situ e Saint Germain Source Seine sur le plateau de Langres Elle est marqu e par une
21. est un lac Du fait du faible brassage de l eau la capacit de dilution totale du lac n est pas exploit e L auto puration ne permet plus l limination de tous les polluants r siduels 19 L Eau et l assainissement au Japon F Pochet S Ronteix 1988 Epuration diff renci e en Australie Figure 20 Station d puration de Malabar Australie Contexte et enjeux locaux l agglom ration de Sydney compte environ 4 5 millions d habitants et sa consommation en eau a tripl depuis 1950 Malgr la proximit de l oc an Sydney souffre de la rudesse du climat dans cette r gion parmi les plus s ches du monde Pour assurer un approvisionnement durable en eau elle se dote d un syst me complet de recyclage de l eau dont l objectif est de r cup rer jusqu 65 des eaux us es pur es D une part ces eaux alimenteront apr s traitement le r seau d eau potable D autre part elles constituent d ores et d j un second circuit d approvisionnement en eau de moindre qualit L entreprise Sydney Water collecte 1 2 million de m d eaux us es chaque jour Ces effluents sont trait s dans l une des 29 stations d puration g r es par l organisme On distingue 11 stations d puration c ti res et 16 sont situ es dans les terres 2 avec un fonctionnement mixte R ponses techniques gt Le rejet en mer Les trois quarts du volume total sont trait s dans les trois principales stations d purati
22. etc ou historiques On peut ainsi distinguer les villes situ es pr s d un carrefour fluvial Paris Londres ou celles qui se cr es sur un espace propice au d veloppement d un port maritime Chicago Anvers Hong Kong L histoire industrielle Saint tienne militaire Toulon ou politique Brasilia Yamoussoukro peut aussi expliquer la localisation de certaines villes 11 Assurer l assainissement pour tous Arene le de France pS Eau SIAAP 2009 21 G OGRAPHIE AU COLL GE 22 L apparition de la ville europ enne L apparition et le d veloppement des villes ont d abord t subordonn s l augmentation de la productivit des zones rurales L efficacit et l abondance de la production de nourriture ont en effet permis la sp cialisation des hommes dans d autres domaines que l agriculture En Europe les villes furent dans un premier temps le si ge des fonctions religieuses et artisanales mais rest rent pendant longtemps des lieux insalubres propices aux pid mies Apres 1800 l exode rural c est dire l augmentation des populations urbaines aux d pens des campagnes s amplifie avec l industrialisation des pays europ ens La revolution industrielle s accompagne d une hausse notable de la qualit de vie dans les villes revenus plus lev s meilleures conditions d hygi ne et am lioration des quipements de sant qui accueillaient une main d uvre affluente Le d but du XIX vit alors na
23. importante de r sidus mis en majorit par les fili res d limination des d chets par incin ration d autres types de combustion carburant participent ce ph nom ne Si la masse transmise dans l air est importante son impact est limit du fait de la bonne neutralisation des d chets obtenue dans les unit s d incin ration e L eau Les cours d eau re oivent chaque jour plusieurs millions de m d eaux us es qui sont rejet s apr s leur traitement dans les stations d puration Point sensible du m tabolisme urbain la station d puration concentre les d chets liquides de tous les habitants des zones urbaines et des activit s associ es e Le sol C est le compartiment a priori le moins impliqu L utilisation des centres d enfouissement est limit e et r glement e en r gion parisienne D autres contaminations des sols sont indirectes les retomb es atmosph riques d l ments polluants en sont un exemple notable On ne peut r duire l impact de la ville sur l environnement aux seuls rejets En effet la concentration humaine dans les villes n cessite des zones agricoles de forte productivit ainsi que des pr l vements d eau de grande ampleur La forme urbaine influe sur l am nagement d un territoire qui d passe largement la ville Pour aller plus loin SCIENCES DE LA VIE gt l impact de l agglom ration parisienne sur les cosyst mes aquatiques 25 G OGRAPHIE AU COLL GE TOUR DU MONDE
24. lait ou la viande et les levages ovins et caprins un Q jo 2 2 Z O pe e 8 2 U LL Les activit s les plus repr sent es sur le bassin se caract risent notamment par la taille importante des exploitations dont la surface moyenne est sup rieure 100 hectares En cons quence les sols sont soumis une forte rosion La partie sup rieure des sols est arrach e et les mati res emport es ne sont pas retenues par des haies ou autres foss s s parant les parcelles agricoles L agriculture sur le bassin de la Seine est consid r e comme l une des plus productives du monde et n cessite ce titre une grande quantit d intrants engrais et produits phytosanitaires dont l ajout est indispensable une telle efficacit de l exploitation des terres Les cons quences vis vis des diff rentes masses d eau sont directes Par lessivage ou percolation travers les sols les l ments dispers s sur les cultures atteignent les eaux de surface ou les eaux souterraines nappes phr atiques On observe alors de forts d s quilibres des cosyst mes eutrophisation ou des contaminations par des l ments toxiques de diff rentes r serves d eau pouvant faire l objet de pr l vements pour la consommation humaine 50 G OGRAPHIE AU COLL GE 3 VETAT DE LA SEINE Au niveau des stations d puration les eaux Epurees sont rejet es dans le milieu naturel o e
25. parisienne compte cinq stations d puration g r es par le SIAAP figure 36 e Seine aval Maisons Laffitte gt 6 millions d equivalent habitant EH Saint Germain en Laye et Ach res 78 mise en service 1940 e Marne aval Noisy le Grand 93 300 000 EH 1976 2009 e Seine amont Valenton 94 2 4 millions d EH 1987 e Seine centre Colombes 92 1 million d EH 1998 e Seine Gresillons Triel sur Seine 78 1 million d EH 2006 Une 6 usine Seine Mor e verra le jour au Blanc Mesnil 93 300 000 EH 2012 Pour aller plus loin SCIENCES ET TECHNIQUES gt Les usines d puration de l agglom ration parisienne SIAAP NL Seine aval Fan IN Seine centre NN La Briche rn Seine Mor e en 2012 Seine Gr sillons Bi vre Usines d puration Bassins de stockage Usines de pr traitement Emissaires BEE Tunnels r servoirs Figure 36 Les usines d puration de l agglom ration parisienne SIAAP 26 Le bassin de la Seine Fascicules PIREN Seine 2009 27 Cf glossaire A7 G OGRAPHIE AU COLL GE Les activit s industrielles et nerg tiques 40 des activit s industrielles de la France sont concentr es sur le bassin de la Seine dont 79 de la production sucri re 75 de la production de corps gras 60 de la construction automobile et 30 du raffinage du p trole Les industries tablies sur le bassi
26. qui s coule dans un cours d eau provient de la pluie un jour tomb e dans les limites de sa zone de collecte son bassin versant Le bassin versant est une portion de territoire d limit e par les lignes de partage des eaux correspondant en montagne la ligne de cr te Au sein du bassin versant toutes les eaux convergent vers un m me point l exutoire l embouchure dans le cas d un fleuve Figure 23 Sch ma d un bassin versant 34 G OGRAPHIE AU COLLEGE l chelle nationale on s int resse aux bassins versants BV des grands fleuves La valeur de cette unit g ographique est telle qu on l a plac e comme r f rence pour la gestion des quilibres physiques chimiques et cologiques dans les cours d eau fran ais et internationaux cf encadr La notion de bassin versant dans la l gislation On distingue ainsi en France six grands bassins dont les limites ne suivent pas exactement les lignes de partage des eaux Ils sont g r s par six agences de l eau e Seine Normandie BV de la Seine et des fleuves c tiers du Cotentin e Loire Bretagne BV de la Loire et des fleuves c tiers de Bretagne e Rh ne M diterran e Corse BV du Rh ne et des fleuves c tiers de la M diterran e et de la Corse e Adour Garonne BV des fleuves de l Aquitaine Rhin Meuse BV des rivi res et fleuves se dirigeant vers la Belgique e Artois Picardie BV de la Somme et des fleuves c tiers de la Manche et de la mer d
27. r t d II B 2 L Homme sur g ographiques u son bassin versant propres l l ve agglom ration ve l Les activites college lieux de p domestiques r sidence etc Lecture des Ce second croquis M le paysages n cessite plus de on espace ng a quotidiens et R alisation recherches que le d couverte d un croquis precedent mais il paysage et du territoire Realisation d un correspond mieux au Kanes proche croquis pr sentant cadre du programme l hydrologie et le Lecture des cycle technique de Idem paysages quotidiens l eau de la ville du et d couverte du coll ge ou du lieu territoire proche En d habitation outre il permet de mobiliser davantage l l ve sur des espaces qu il conna t bien Deux tudes de cas pour Comparaison Il degager les du systeme nn 2 I C Tour du monde Habiter la caract ristiques d assainissement ne de l assainissement ville communes et de deux villes tr s les l ments de diff renciation diff renci es HUMANITE ET DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROGRAMME LE LIVRET Partie Theme Demarche Activite associee Reference Remarques A 1 L assainisse En essen ment et la ressource The Etude de cas enjeu d am nagement FM Eau Les cycles de Prise en compte sur un enjeu d am nagement Les enjeux du d veloppement du territoire implantation d une station d puration dans une ville l eau I C Tour du monde de l assainissement III
28. s est tablie de fa on pr f rentielle le long des cours d eau Les r gions qui en sont loign es les interfluves pr sentent quant elles des densit s de l ordre de 20 habitants par km Limites du bassin versant de la Seine Capacit des stations d puration en 2005 en quivalent habitant e lt 60 000 60 000 160 000 160 000 260 000 260 000 370 000 370 000 470 000 470 000 580 000 gt 580 000 l 50 Figure 35 Les stations d puration du bassin de la Seine 46 G OGRAPHIE AU COLL GE La plus grande part des volumes preleves dans le bassin de la Seine concerne la consommation en eau des populations 56 avec une double origine la moiti en nappe l autre moiti en eau de surface Apr s consommation douche toilettes vaisselle lessive les eaux us es sont dirig es soit vers un syst me d assainissement autonome avant dispersion dans le sol soit dans le r seau d gouts conduisant une station d puration Sur le bassin de la Seine on compte 2486 stations d puration La majorit sont de taille modeste environ 1 500 stations traitent des quantit s d eau quivalant aux eaux rejet es par moins de 1 000 habitants notion d equivalent habitant EH Les stations plus importantes sont moins nombreuses et correspondent aux villes les plus peupl es 100 stations d puration ont ainsi des capacit s de traitement sup rieures 20 000 EH l agglom ration
29. u i J Les enjeux d une gestion durable du territoire du du d veloppement l Il e bassin de la Seine La gestion des eaux us es est au c ur des Th 2 Les pr occupations environnementales et sociales pour un B dynamiques de la d veloppement durable et est li e l augmentation de population et le la population mondiale d veloppement durable Les actions de d veloppement durable r alis es par le ll SIAAP Agenda 21 coop ration d centralis e Th 1 Des in galit s L acc s l assainissement souffre d une in gale devant la sant r partition dans le monde impliquant d importants A Th 4 La pauvret problemes de sante publique et refletant les grands u Anand foyers de pauvrete II ne suffit pas d avoir acc s a l eau il faut de Th 2 La question surcro t qu elle soit de bonne qualit Le r le de A l assainissement bien que fondamental est peu visible 2 APPROCHES DE LA MONDIALISATION LE LIVRET LE PROGRAMME Chapitre Partie Theme Propos Th 3 Les pays pauvres La probl matique de l assainissement est un marqueur LAZ de pauvret majeur et ne peut tre omise dans l tude d un pays moins avanc LA FRANCE ET EUROPE DANS LE MONDE D AUJOURD HUI LE PROGRAMME LE LIVRET Partie Th me Propos Chapitre Th 1 De la ville l espace rural L impact du d veloppement urbain LA un territoire sous sur l environnement 2 influence urbaine Th 2 La r gion L enjeu de l as
30. 7 de ces infestations e Chaque dollar investi dans l assainissement se traduit en moyenne par un retour sur investissement de 7 dollars source OMS e Selon les Nations unies il faudrait 10 milliards de dollars par an pendant dix vingt ans pour gagner la bataille de l assainissement soit moins de 1 des d penses militaires mondiales un tiers des d penses mondiales en bouteilles d eau l quivalent de ce que les Europ ens d pensent chaque ann e en glaces 8 Assurer l assainissement pour tous Arene le de France pS Eau SIAAP 2009 9 Eau hygi ne assainissement pour les populations risque Action contre la faim Hermann 2006 10 Assurer l assainissement pour tous Arene le de France pS Eau SIAAP 2009 20 G OGRAPHIE AU COLL GE DES HOMMES DANS LA VILLE Les techniques d assainissement different selon le type de zone urbaine ou rurale le contexte geographique et climatique la taille de la population les moyens disponibles et les habitudes culturelles Tous ces param tres n ont cess d voluer et sont toujours en mutation 1 UN MONDE QUI CHANGE L explosion d mographique Depuis la s dentarisation des hommes il y a environ dix mille ans et l apparition de l agriculture et de l levage la Terre a presque enti rement t colonis e Les hommes se sont install s de mani re pr f rentielle pr s des r servoirs d eau douce lacs fleuves en vitant les zones arid
31. AYS LES MOINS AVANCES Cat gorie de pays cr e en 1971 par l ONU regroupant les pays les moins d velopp s socio conomiquement lls pr sentent les IDH les plus faibles La liste comprend 49 pays 33 en Afrique 10 en Asie 5 en Oc anie 1 en Am rique centrale PIREN SEINE Programme interdisciplinaire de recherche sur l environnement consacr la Seine regroupant des chercheurs et acteurs de la gestion des ressources en eau PHYTOSANITAIRE Compos issu de substances chimiques ou biologiques destin prot ger les esp ces v g tales cultiv es des maladies des esp ces nuisibles et des v g taux concurrents et en am liorer le rendement Parmi eux on trouve les herbicides les insecticides les fongicides contre les champignons les bact ricides etc POLLUANTS MERGENTS Polluants peu recherch s et tudi s auparavant dont les effets sur l environnement et la sant humaine sont encore mal identifi s Les produits issus des industries cosm tiques pharmaceutiques et les phytosanitaires font partie de cette cat gorie de polluants PRESSION ANTHROPIQUE Ensemble des contraintes g n r es par les activit s humaines sur un environnement PRODUCTIVIT Mesure de l efficacit d un syst me de production s agit du rapport entre la quantit de produit obtenu biens ou services et la quantit d un facteur de production n cessaire espace mobilis temps de travail capital intrants etc PRODUIT INT R
32. Ch lon en Champagne Le bassin versant de la Seine dont une grande partie est incluse dans le Bassin parisien s tend des sources de la Seine sur le plateau de Langres C te d Or jusqu son estuaire pr s du Havre entre la Seine Maritime et le Calvados Il s tend au nord de Laon Beauvais et Bar le Duc et jusqu au sud de Dijon et Orl ans G OGRAPHIE AU COLLEGE La geologie Hormis dans le Morvan constitue de roches cristallines le bassin versant de la Seine est caracterise par un empilement de couches de sediments en pile d assiettes figure 26 Ces differentes couches se sont d pos es dans les fonds marins entre le d but de l re secondaire il y a 245 millions d ann es et le tertiaire sup rieur il y a 6 millions d ann es Elles s appuient sur un massif ancien le socle g ologique Le bassin est en forme de grande cuvette vas e et l on observe en surface des aur oles s dimentaires concentriques l altitude moyenne sur le bassin est tr s faible 150 m et le relief peu marqu Cette situation est tr s diff rente des autres fleuves fran ais ce qui explique la tranquillit des cours d eau de surface AVAL AMONT Quaternaire A KIT er Pliocene AA HAUTE NORMANDIE ILE DE FRANCE CHAMPAGNE ARDENNE Neogene 23 MA 34 MA 55 MA 65 MA VERNON BEYNES PARIS COULOMMES NEUFCH TEAU r IT pu 140 MA j 160 MA 500 181 MA 210 MA 1000 Trias 245 MA 1500 un ermien 2000 290 MA
33. IEUR BRUT PIB Valeur totale de la production interne de biens et de services sur le territoire national obtenue par la somme des valeurs ajout es des entreprises refl te la vitalit conomique du pays R SEAU HYDROGRAPHIQUE Ensemble des cours d eau et des milieux aquatiques pr sents sur un territoire Le terme de r seau voque les liens physiques et fonctionnels entre ces milieux RESERVOIR Compartiment dans lequel l eau stationne pendant un temps variable au cours de son cycle naturel oc ans lacs rivi res atmosph re SURFACE AGRICOLE UTILE SAU Territoire consacr la production agricole compos de e terres arables grandes cultures cultures maraicheres prairies artificielles e surfaces toujours en herbe prairies permanentes alpages e cultures p rennes vignes vergers STATION D PURATION Ensemble d quipements situ s au d bouch d un r seau d gouts et assurant l puration plus ou moins pouss e des eaux us es et pluviales avant leur rejet dans le milieu naturel rivi re mer lac G OGRAPHIE AU COLL GE DAL NIVEQUX LA TERRE PLAN TE HABIT E LE PROGRAMME LE LIVRET Partie Th me D marche Activit associ e R f rence Remarques he II A 2 Le bassin ver En complement on Realisation d un RO sant de la Seine Les pourra ajouter les croquis presentant f cours d eau flux d eau potable l hydrologie et le Wn i TE ainsi que les reperes
34. IT MINEUR Secteur compris entre les deux berges dans lequel s coule la rivi re en r gime normal MALADIE HYDRIQUE Maladie caus e par l ingestion d une eau insalubre ou le contact avec celle ci MATI RE ORGANIQUE Mati re constitutive des tres vivants animaux ou v g taux vivants ou en d composition MICRO ORGANISME Organisme vivant microscopique NICHE ECOLOGIQUE Place dans l cosyst me occup e par une esp ce Elle est caract ris e par les conditions du milieu et les interactions avec les esp ces avoisinantes NUTRIMENTS El ments chimiques n cessaires la croissance v g tale Leur exc s dans un milieu aquatique provoque le ph nom ne d eutrophisation ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT OMS Institution des Nations unies fond e en 1948 ayant pour objectif d amener tous les peuples au niveau de sant le plus lev possible OROGENESE Processus de formation des chaines de montagne PATHOGENE De nature a provoquer une maladie PAYS DEVELOPPES Pays dont la majorit de la population acc de tous ses besoins vitaux ainsi qu un certain confort et l ducation Leur IDH est sup rieur 0 8 Du fait de leur r partition g ographique on parle souvent de pays du Nord 61 GEOGRAPHIE AU COLLEGE 62 PAYS EN DEVELOPPEMENT Pays en situation interm diaire entre les pays d velopp s et les pays les moins avanc s Leur IDH est moyen On les nomme pays du Sud P
35. LU LU ZZUSZZBELUGZOSSUTZUE ZI ZI 38 28 5 sh hatu zZ zZz32sH3 223235382 nOuEum57zZ um an Bez D gt Lu welnmae um zz gt gt Smie 7 gt 44 97 2 29 09 Z Zu DU S Y E Oo 2 Oosoaoe VD wu vV OU lt Z L A a T E a a a a T E lt WOSLZOQ2QQZ2 gt 33222533 lt X52Z LH Om gt X QU S gt x guy Zu EE MERE Z 1 DU 22925396 gt 72 3 E35 20 amp gt lt LL lt 55 Hi D0 sa au o nn a 7 2029 2 23382008 9003 Zg gs4g N W u L lt D ur H O UO 5 2 Hin z Os Gm OU Z Q 2 Q oZ 7 FH Uzas re Zo Z02772 2u F 5 O EZ QTAAES O lt lt Lu Z a lt 7 gt om az yY 4 O O v lt O m lt 5 en u 2 5 Z O J m Figure 41 Profil en long de la pollution organique dans la Seine Au milieu des ann es 1980 le param tre mati re organique permet de classer l eau de la t te du bassin dans la cat gorie tr s bonne Puis la qualit de l eau se d grade progressivement classe bonne en raison des divers rejets industriels et domestiques de la r gion parisienne Un pic de concentration appara t entre Maisons Laffitte et Poissy classe moyenne il correspond au rejet de la station d puration Seine aval exutoire des eaux us es d une tr s grande partie de l agglom ration parisienne Par la suite les processus d auto puration nous permettent d observer une diminution progressive de la mati re organique jusqu l estuaire classe bonne on note n anmoins de la m me fa on qu Pari
36. agglom ration Kinki Osaka Kobe Kyoto Shiga p che et tourisme Il faut aussi prendre en compte le lien culturel tr s fort qui subsiste entre les habitants de la province et le lac L objectif est donc de pr server la ressource en eau pour l alimentation en eau potable et l quilibre de ce milieu aquatique ferm et donc sensible l eutrophisation En effet le lac Biwa a t marqu par des pisodes de prolif rations algales notamment d algues rouges Pour la station d puration de Konanchubu 200 000 m jour les autorit s locales ont choisi les techniques d puration disponibles permettant les traitements les plus pouss s justifies par les enjeux locaux Une atten tion particuli re est port e l limination pouss e des nutriments azote et phosphore l enrichissement des eaux en mati res nutritives entra ne le d veloppement accru des algues et des v g taux avec des impacts ind sirables sur les divers usages de l eau Lorsqu ils meurent leur d composition produit une grande quantit de mati res organiques d grad es par des bact ries Les bact ries consomment alors beaucoup d oxyg ne provoquant l asphyxie du milieu aquatique Les lacs et tangs sont plus sensibles que les cours d eau ce ph nom ne du fait du confinement de leurs eaux temp rature plus lev e moins de renouvellement des eaux Dans le cas de la station d puration de Konanchubu le milieu r cepteur des eaux pur es
37. aris Cette ressource a t tr s sollicit e pour la reconstruction apr s la Seconde Guerre mondiale ainsi qu partir du milieu des ann es 1960 pour la construction des villes nouvelles destin es accompagner le d veloppement de l agglom ration parisienne Aujourd hui encore le bassin n cessite plus de granulats pour la construction et les voies de circulation qu il n en produit Leur extraction influe fortement sur son environnement notamment par la mise nu de la nappe phr atique qui se trouve moins prot g e des pollutions 24 Cergy Pontoise vry Saint Quentin en Yvelines Marne la Vall e S nart 44 G OGRAPHIE AU COLL GE L estuaire riche et sensible Avant de se jeter dans la Manche la Seine s largit progressivement pour former un estuaire qui s tend de Poses la baie de Seine 160 km Un estuaire se d finit comme une zone sur laquelle les mar es se font ressentir l estuaire de la Seine constitue un environnement particuli rement riche en biodiversit animale et v g tale Les milieux repr sent s sont vari s vasi res bancs de sable lagunes plans d eau temporaires o permanents prairies humides marais salants et tourbi res sont autant de niches cologiques ou d espaces indispensables la reproduction de nombreuses esp ces Cet environnement pr cieux est soumis une pression anthropique tr s forte la pollution g n r e sur tout le bassin versant de la
38. au SIAAP 2009 14 BF GEOGRAPHIE AU COLLEGE Les cons quences du d ficit d assainissement Un syst me d assainissement a pour fonction premi re l vacuation des excrements et des urines En l absence de telles infrastructures les d jections humaines restent proximit des lieux de vie Au del des g nes videntes occasionn es par les odeurs l absence de syst me d assainissement a des cons quences sanitaires directes mais galement des cons quences indirectes d ordre conomique social et humain Les maladies hydriques l chelle mondiale l impact des maladies hydriques en general de type diarrheique est consid rable Dans les pays d velopp s les pid mies de gastro ent rites sont r guli res mais les sympt mes sont limit s dans leurs effets et leur dur e Il faut consid rer que les populations risque des pays en d veloppement sont fragilisees par la malnutrition le manque d eau potable et le faible acc s aux soins hospitaliers e Chaque ann e 2 millions de personnes meurent de maladies diarrh iques dont 90 d enfants de moins de cinq ans soit 5000 enfants par jour e 88 de ces maladies sont li es aux probl mes de qualit de l eau d assainissement et d hygi ne Une maladie hydrique est provoqu e par l ingestion ou le contact avec une eau insalubre en particulier lorsqu elle a t contamin e par des d jections En effet de nombreux organismes responsables de ma
39. bes redessin es et enfin des tangs furent cr s En rel chant les eaux retenues on cr ait un courant apte au transport du bois Figure 29 For ts et prairies de t te de bassin deux affluents de la Seine Pothi res C te d Or www leuropevueduciel com 41 G OGRAPHIE AU COLL GE Navigation et agriculture l amont du bassin Pour pallier les difficult s de navigation sur les cours d eau et pour relier la r gion parisienne aux p les d intense activit de l Europe occidentale anciennement regroup s sous le terme de banane bleue de nombreux canaux ont t creus s La zone amont est ainsi marqu e par un dense r seau de voies navigables rivi res am nag es et canaux reliant le Benelux l Allemagne et le sillon rhodanien figure 30 La navigation a justifi des am nagements qui ont largement modifi l aspect de la Seine Sans eux la Seine Paris ressemblerait la Loire Orl ans o il n y a pas de plan d eau permanent Pour aller plus loin SCIENCES DE LA VIE CRC 000 Lee gt Impacts de la chenalisation sur les ecosystemes er Figure 30 Les orientations des voies navigables dans le bassin de la Seine source Le Courrier de l environnement de l INRA n 51 f vrier 2004 Les canaux et cours d eau traversent de vastes tendues vocation agricole Au nord l est et au sud de Paris on trouve de grandes plaines agricoles tr s productives P
40. bovin lait viande et grandes cultures S E Polyculture levage avec maintien de l levage EEE Polyculture levage avec c r alisation a En C r ales et prot agineux EEE C r ales et cultures industrielles SQ EEE Autres grandes r gions agricoles maraichage Source Agence de l eau Seine Normandie Petites regions agricoles concern es par la viticulture o Figure 39 R partition des grands types agricoles dans le bassin de la Seine 49 G OGRAPHIE AU COLL GE Le paysage agricole du bassin s est m tamorphos avec une c r alisation de l agriculture On s est de plus orient vers une agriculture productive tr s performante Les cultures annuelles n occupent l espace que durant une partie de l ann e quand le sol est nu le ruissellement des pluies contribue la pollution chimique de l eau de surface et de la nappe Les nombreuses exploitations agricoles pr sentes sur le bassin ne produisent n anmoins qu une minorit des biens consomm s en le de France En effet sur les 14 millions de tonnes import es chaque ann e dans cette r gion seul un quart provient du bassin de la Seine La totalit des exploitations forme la surface agricole utile SAU Sur le bassin 43 de la SAU est consacr e aux c r ales et aux ol oprot agineux 19 aux cultures g n rales 17 aux grandes cultures et herbivores le reste de l espace agricole se repartissant entre l levage de bovins pour le
41. chelle plan taire l eau est une ressource rare pr cieuse et menac e L eau douce repr sente une infime partie de l eau sur Terre tout en tant indispensable au monde vivant De plus en plus menac es par les activit s humaines les eaux douces voient leur qualit d grad e tout autour du globe occasionnant des difficult s d approvisionnement en eau potable De plus de grandes disparit s existent entre les pays en ce qui concerne la disponibilit physique de l eau mais aussi les moyens financiers et techniques pour la traiter E l chelle locale les fleuves ne pr sentent pas les m mes caract ristiques g ographiques et ne subissent pas les m mes pressions anthropiques Lors de son parcours un m me fleuve traverse des r gions aux paysages vari s et aux activit s tr s diverses il en r sulte des fluctuations de son tat Ce livret propose dans sa premi re partie une mise en contexte au niveau mondial permettant ainsi une r flexion sur la place de l Homme sur la Terre et les in galit s entre les soci t s l assainissement est pr sent selon une vision globale par le prisme des diff rents enjeux qui lui sont associ s sanitaires environnementaux conomiques et sociaux La deuxi me partie s attache d crire les caract ristiques g ographiques au sens large d un fleuve la Seine et du territoire qui lui est associ I s agit d appr hender le caract re singulier de ce fleuve tr s anthr
42. ciel Elle est achemin e via un r seau d adduction d eau potable et apr s utilisation est vacu e par un r seau d gout 2 GEOGRAPHIE AU COLLEGE 10 Visualiser le cycle technique de l eau permet de bien comprendre la fonction majeure de l assainissement il est indispensable de rendre une eau propre au milieu naturel puisque les soci t s humaines ont besoin d y pr lever une eau propre pour vivre l inverse l absence ou l inefficacit des dispositifs d assainissement induisent la dispersion dans l environnement de divers l ments polluants notamment issus des mati res f cales Ces polluants contaminent alors les r serves d eau utilis es par les populations On comprend donc ais ment pourquoi eaux us es et eau potable sont intimement li es Un in gal acc s l eau potable La d pendance des soci t s humaines vis vis de la ressource en eau est une r alit globale et p renne Pourtant les disparit s concernant l acc s l eau potable sont fortes est possible d envisager plusieurs facteurs expliquant ce ph nom ne le volume des r serves d eau du sous sol nappes phr atiques et de surface lacs rivi res et le niveau de d veloppement conomique l observation des trois cartes suivantes permet d tudier ces deux facteurs dans l analyse g ographique de l acc s l eau potable dans le monde Analyse de deux facteurs explicatifs ressources en eau et PIB w Lt Q
43. cours aval de la Seine et sur l Eure Il existe galement une centrale nucl aire situ e dans l Aube Nogent sur Seine nr Ro L Ki T Y LA N h UT a AE N EU ii ar A MIN BEN ta Mens ar as Im i EN w i 4 f en A r P en gt i ss if a u re Le ai J er 4 Activit s des sites industriels EE T t i EH fa Centrale lectrique es A OS Fr l b T kh ot nucl aire SO RAS A ah Industrie agroalimentaire i Een r I 3 were ER u f pisci y i M i i i Fa IF p ss r TE fi UE L 11 Er ad ZI Chimie MAE A par EEE E z F w a N Tire rm Au Mr EEE M tallurgie traitement ET en y dE vil Je N 4 4 m L 0 F de surfaces 115 N Sucreries E Papeterie O 20 40 60 BO 100 km Source AESN 1999 amp Figure 37 Les principales industries du bassin de la Seine 28 Les pressions anthropiques et leurs impacts sur les situations qualitatives et quantitatives de l eau dans le bassin versant de la Seine Katerji N et Hoflack J Le Courrier de l environnement de l INRA n 51 f vrier 2004 48 G OGRAPHIE AU COLL GE L impact de ces activit s industrielles au niveau de la ressource en eau sur le bassin se situe tout d abord au niveau des pr l vements L industrie est responsable de 41 des pr l vements en eau du bassin principalement en eau de surface 72 85 des eaux servent au refroidissement de
44. d actions Les pays concern s par la coop ration d centralis e du SIAAP Cr dits images Les credits sont reportes au regard de chaque photo sauf SIAAP preambule figures 1 6 10 12 14 16 17 23 26 28 30 36 39 41 44 34 35 36 37 38 40 41 42 42 44 45 45 46 47 48 49 49 50 51 es 54 58 Remerciement pour sa collaboration la r daction de ce livret p dagogique Guillaume Ghelmi m diateur scientifique 6 GEOGRAPHIE AU COLLEGE RETROUVEZ LES AUTRES LIVRETS DANS LA MEME COLLECTION LA CIT DE L EAU ET DE L ASSAINISSEMENT LA CIT DE L EAU o E DE LASSAINISSEMENT l agglom ration parisienne O ans rc d assainissement HISTOIRE AU COLLEGE LIVRET P DAGOGIQUE Les enjeux cologiques dew Lorean en r gion parisienne I l i F gt SCIENCES DE LA VIE LA CIT DE L EAU ET DE L ASSAINISSEMENT UN Ka 1 A gt ASE TT Edux us es tassainissement dans agglom ration parisienne SCIENCES ET TECHNIQUES 68 G OGRAPHIE AU COLL GE N 24199 InewIdWu jueweuuouAu s inod 2196 0958 1a1ded un 1ns awuidui zuawnooq LOZ HAY adong 216932145 8 sBeuul fr WWW siaap
45. de baignade contr le des eaux Vibrio cholerae Maladie associ e chol ra pid miologie pid mies r guli res dans les pays en d veloppement plus de 6000 d c s par an 230 000 cas ont t notifi s en 2006 Pr vention et traitement plusieurs vaccins disponibles mais avec un prix de 20 dollars la dose et une efficacit de six mois un an ils sont inaccessibles aux populations les plus pauvres 17 G OGRAPHIE AU COLLEGE e Les champignons Les champignons sont des organismes dont la reproduction s effectue par spores Ils se nourrissent par absorption et sont d pourvus de chlorophylle Ces organismes sont en grande partie pathog nes et infectent plantes et animaux Chezles plantes ce sont les principaux responsables de maladies telles que le mildiou En revanche une partie des champignons entretient une relation symbiotique avec les plantes sur les racines elle participe en particulier une bonne absorption de l eau Chez les animaux les maladies caus es par les champignons sont appel es mycoses Tout comme les bact ries ils degradent la mati re organique et participent au recyclage des l ments nutritifs Parmi les centaines de milliers d esp ces identifi es sur Terre environ cinquante provoquent une maladie chez l tre humain Institut Pasteur Figure 9 Vue au microscope d Aspergillus Aspergillus fumigatus Maladie associ e aspergillose affection des poumons noci
46. de l Afrique et de l Asie du Sud sont marqu es par un d ficit de la ressource en eau qui se r percute sur l acc s l eau potable l Afrique centrale l Am rique latine et certains tats d Asie du Sud Est sont touch s par des difficult s d acc s l eau potable tout en tant pourvus d importantes r serves d eau douce La carte pr sentant le produit int rieur brut figure 5 met en vidence une nette corr lation entre l accessibilit l eau potable et le niveau de richesse quelques exceptions pr s nous pouvons consid rer que des ressources suffisantes en eau douce sont une condition n cessaire mais non suffisante pour un large acc s de la population une eau potable En revanche le niveau conomique d un pays influence directement le niveau d acc s une eau salubre LE MANQUE D EAU EN QUELQUES CHIFFRES e 20 litres par jour c est la quantit d eau salubre minimale pour assurer les besoins l mentaires d un tre humain e 1 1 milliard de personnes soit un humain sur six se contentent de 5 litres d eau par jour e Deux personnes sur trois qui n ont pas acc s l eau salubre vivent avec moins de 2 dollars par jour et une sur trois avec moins d 1 dollar par jour 2 Rapport mondial sur le d veloppement humain 2006 Programme National des Nations unies pour le d veloppement d Economica 2006 12 G OGRAPHIE AU COLL GE 2 UNE COUVERTURE EN ASSAINISSEMENT INSUFFISANTE
47. de l eau puration des eaux us es protection des milieux aquatiques sont ici approfondis et ordonn s selon diff rentes disciplines toujours en s appuyant sur les caract ristiques de l le de France et du bassin de la Seine territoires o uvre le Syndicat Pour le niveau coll ge la collection comporte quatre volumes th matiques utilisables de la sixi me la troisi me G ographie l assainissement des enjeux globaux une gestion locale Histoire De Lut ce l agglom ration parisienne 2 000 ans d assainissement Sciences de la vie et de la Terre Les enjeux cologiques de l assainissement en r gion parisienne Physique chimie sciences de la vie et de la Terre technologie Eaux us es et assainissement dans l agglom ration parisienne Si ces ouvrages sont destin s tre consult s par l enseignant de la discipline tudi e Les livrets de La Cit de l Eau et de l Assainissement n en restent pas moins l outil d une approche transdisciplinaire du th me de l assainissement Des pastilles de couleur Pour aller plus loin int gr es dans le corps du texte signalent cet effet les l ments d velopp s dans un autre livret de la collection 2 Sciences de la vie et de la Terre Sciences et techniques LE LIVRET GEOGRAPHIE DES ENJEUX GLOBAUX UNE GESTION LOCALE POURQUOI ETUDIER LASSAINISSEMENT EN G OGRAPHIE l assainissement c est la pr servation de l eau toutes les chelles l
48. de production et de consommation et dans la fourniture par exemple de l eau salubre et d un assainissement efficace 15 L Urbanisation une force environnementale incontournable B Boyle Torrey 2004 16 L tat de la population mondiale 2007 lib rer le potentiel de la croissance urbaine Fonds des Nations unies pour la population UNFPA 23 G OGRAPHIE AU COLL GE Le m tabolisme urbain l urbanisation a consid rablement modifi le rapport qu entretiennent les hommes avec l environnement La population rurale se caract rise en effet par une relation directe avec l environnement qui fournit les ressources vitales Le citadin lui interagit avec le milieu naturel de fa on indirecte et communautaire La localisation et la concentration des lieux de vie de consommation et de production permettent d envisager l espace urbain comme un tre vivant qui respire mange boit et rejette des d chets Son maintien et son volution sont subordonn s l entr e de mat riel et d nergie figure 14 Cet tre peut constituer un stock se d velopper et mettre dans son environnement divers l ments valorisables ou dommageables L ensemble des relations qu entretient cet tre avec son environnement est le m tabolisme urbain REJETS RESPIRATION gt W TRANSPIRATION ATMOSPH RIQUES Incin ration transport EAU NOURRITURE chauffage industrie MAINTIEN DES FONCTIONS ENTRANTS METABOLIQUES Alim
49. din Santini et 2010 e 350 000 b n ficiaires infrastructures d assainissement formations sensibilisations etc 35 Alg rie Bolivie Mali Niger Togo Burkina Faso thiopie Maroc Liban Palestine Cambodge Vietnam Cuba Ha ti Moldavie venir Cameroun Arm nie Salvador 58 G OGRAPHIE AU COLL GE Glossaire ADDUCTION D EAU POTABLE Ensemble des techniques permettant d acheminer une eau propre la consommation depuis sa source jusqu son lieu de consommation pr l vement traitement stockage distribution AGENCE DE L EAU tablissement public plac sous la tutelle des minist res charg s de l Environnement et des Finances Les six agences de l eau per oivent des redevances aupr s des diff rents usagers de l eau factures d eau Elles redistribuent l argent collect aux acteurs concern s collectivit s territoriales industriels agriculteurs associations pour la r alisation de projets de lutte contre la pollution de gestion des ressources en eau et de pr servation des milieux aquatiques AQUIF RE Couche de roche perm able contenant de l eau de fa on temporaire ou permanente ASSAINISSEMENT Ensemble des techniques de collecte de transport et de traitement des eaux us es avant leur rejet dans le milieu naturel AUTOEPURATION Ensemble des processus naturels permettant a un milieu pollu de retrouver son tat originel L action des micro organismes en est le princ
50. e de la r glementation europ enne la Seine Paris ne jouit pas d une qualit d eau de baignade les quantit s de bact ries pr sentes dans l eau d passant les seuils tol r s Cependant les eaux de la Seine sont aujourd hui d une qualit adapt e une vie aquatique qui avait presque disparu G OGRAPHIE AU COLLEGE m Lassainissement 7 au c ur des en eux du d veloppement durable LES OBJECTIFS DU D VELOPPEMENT DURABLE Le d veloppement durable est d fini comme un mode de d veloppement qui r pond aux besoins des g n rations pr sentes sans compromettre la capacit des g n rations futures r pondre aux leurs Le d veloppement durable peut concerner une personne ou un foyer une ville ou une autre collectivit territoriale une entreprise ou m me un tat I se donne de nombreux objectifs tels que la lutte contre le changement climatique et la protection de l atmosph re la pr servation de la biodiversit des milieux et des ressources la coh sion sociale et la solidarit entre territoires et entre g n rations l panouissement de tous les tres humains et l acc s pour tous une bonne qualit de vie ainsi que l instauration d une dynamique de d veloppement suivant des modes de production et de consommation responsables Pour atteindre ces objectifs tr s vari s une d marche de d veloppement durable n cessite de respecter simultan ment trois piliers interd pendants socia
51. ect du fleuve Longtemps cantonn son r le de voie de transport le fleuve abrite sur ses berges le premier port fluvial de France Gennevilliers 92 o sont d barqu es d importantes quantit s de mati res lourdes sables graviers et de produits finis D autres zones portuaires comme celle de Nanterre constituent les zones d activit s industrielles qui subsistent pr s de Paris 23 Institution interd partementale des barrages r servoirs du bassin de la Seine http www iibrbs fr librbsFr 43 G OGRAPHIE AU COLL GE Au del de sa fonction conomique la Seine retrouve aujourd hui ses fonctions de loisir aupr s des riverains Les berges sont r am nag es en lieux de d tente et de promenade et ET ie LR ET divers v nements et animations LB ER ns Le Sie lui sont associ s Paris Plages ES parcours p dagogiques au fil de l eau navette Vogueo puan i P lt E INNE KA lt RER ur In www leuropevueduciel com Figure 32 Milieu urbanis dense la Seine dans Paris La Seine l aval de Paris l aval de Paris la Seine s coule en suivant des m andres encaiss s caract ristiques de la Normandie La vall e du fleuve a t le si ge d un d p t alluvionnaire important qui constitue aujourd hui une ressource conomique majeure pour la navigation fluviale le transport des granulats pour le g nie civil Plus de la moiti de l extraction s effectue l aval de P
52. ent pluvial l eau potable produite dans les usines de Malaisie l eau de mer dessal e et les eaux us es pur es L puration assur e dans l usine de Changi 800 000 m jour s int gre dans un circuit plus large pour r pondre deux objectifs s agit d une part de satisfaire les besoins industriels en eau et d autre part de compl ter les ressources en eau destin es alimenter le r seau d eau potable apr s un traitement de potabilisation Il faut noter l efficacit de la gestion int gr e de l eau Au del des aspects techniques on doit la naissance et la viabilit du syst me en place la valeur particuli re de la ressource en eau sur cette le l heure o l on constate l appauvrissement des ressources en eau ce syst me appara t comme un avenir probable en de multiples endroits du monde Le recyclage des eaux sur l le de Singapour est l un des syst mes les plus aboutis au monde Il faut n anmoins souligner l investissement mobilis Le syst me singapourien tient son succ s la vitalit conomique de l le au mod le politique en place cit Etat et la raret extr me de la ressource en eau zQ e Q 0 o N 200 m 8 12 Au service de la Seine l agglom ration parisienne compte une population de 10 millions d habitants parmi les plus denses au monde Les eaux us es de l agglom ration sont collect es et trait es par le SIAAP dans ses cinq stations d puration
53. ents ed To CEFN e combustibles mati res premi res ENFOUISSEMENT REJETS URINE DES D CHETS ACTIVIT DANS EXCR MENTS ET D VELOPPEMENT LE R SEAU URBAINS HYDROGRAPHIQUE STEP Le m tabolisme urbain se d finit par analogie avec le m tabolisme d un tre vivant absorption d l ments vitaux et rejets de d chets dans les diff rents compartiments eau air sol Figure 14 Sch matisation du m tabolisme urbain Une fois d fini le p rim tre d limitant une zone urbaine on peut faire un bilan des mati res qui entrent dans le syst me ville combustibles aliments mati res premi res et biens divers Parmi les l ments sortant de la zone urbaine il y a les produits semi finis ou finis apr s passage dans les unit s de transformation urbaines les missions gazeuses liquides et les d chets solides pr sentant un impact potentiel local tr s important D un point de vue strictement quantitatif la diff rence entre sortants et entrants g n re la croissance urbaine interne En fonction de la croissance citadine l efficacit du m tabolisme urbain est tr s variable titre d exemple on estime que 71 en masse des mati res entrant en le de France sont restitu es la nature ce qui laisse une part tr s faible au recyclage Ces restitutions peuvent avoir lieu au niveau des trois compartiments traditionnellement consid r s en cologie l eau l air et le sol 17 Le m tabolisme urbai
54. ers e de la Seine Au XIX me si cle la ville de Paris ach te des terrains pour l pandage agricole des eaux brutes achemin es par un gout g ant l missaire g n ral la fin des ann es 1930 on exploite ces terrains et l missaire pour construire la premi re station d puration de Paris Pour aller plus loin HISTOIRE CCC 0110000 FB hr gt L epandage agricole La construction d Acheres Les enjeux de assainissement g sur notre terr oire LE BASSIN VERSANT DE LA SEINE 1 LA NOTION DE BASSIN VERSANT Dans la grande majorit des cas le rejet de la station d puration s effectue dans le r seau hydrographique de surface c est dire dans les cours d eau et les lacs L impact du rejet des eaux pur es marque donc naturellement tous les cours d eau en aval du point de rejet ainsi que leurs berges et les zones humides connect es Cependant la qualit du cours d eau o s effectue le rejet est d j alt r e par les activit s humaines situ es plus en amont rejets ponctuels dans les affluents d autres stations d puration d industries et rejets diffus sur les versants pollutions agricoles assainissement autonome Le point le plus en aval d un cours d eau voit donc passer une eau ayant accumul toutes les pollutions intercept es sur son parcours Qu elle provienne d une source r surgence d eau souterraine ou qu elle soit issue directement du ruissellement des eaux de pluie l eau
55. es tablis dans un environnement hospitalier les hommes ont vu leurs connaissances et leur technicit s affiner Les am liorations de l alimentation de l hygi ne et de la m decine ont contribu l augmentation rapide et extr mement importante de la population humaine mondiale 7 milliards 2006 6 milliards 1999 Pour aller plus loin e HISTOIRE gt Le d veloppement de l agglom ration 4 milliards parisienne 1975 3 milliards 1960 2 milliards 1930 1 milliard 1800 2000 1000 O 500 1000 1500 2006 Figure 12 Evolution de la population mondiale depuis quatre mille ans En 1900 la Terre compte environ 1 6 milliard d amp tres humains et 6 9 milliards en 2010 La population mondiale a au cours du siecle dernier presque quadruple Cette augmentation de la population et sa nouvelle r partition sont tr s in gales l chelle plan taire et sont influenc es par de multiples facteurs Un ph nom ne est toutefois pr pond rant l chelle de la plan te l urbanisation l urbanisation l augmentation de la population humaine se traduit par la pr sence de zones concentrant des populations importantes les villes La ville se d finit par son tendue la densit de l habitat en son sein mais aussi par la diversit des activit s qui y ont lieu l implantation des villes peut avoir t guid e par divers param tres environnementaux proximit de l eau relief
56. frastructures mobilisation d autres bailleurs En plus d tre inscrite dans l Agenda 21 du SIAAP comme l un des 27 objectifs globaux la coop ration d centralis e est mise en uvre par une mission Relations internationales directement plac e aupr s du directeur g n ral Compos e de quatre personnes elle s appuie galement sur une vingtaine d agents volontaires du SIAAP qui apportent leur expertise sur les diff rentes coop rations en cours la demande des collectivit s franciliennes situ es dans le p rim tre d intervention du SIAAP les coop rations sont choisies selon leur coh rence avec quatre id es directrices en mati re d aide au d veloppement e cibler en fonction des comp tences existantes e donner la priorit aux changes d exp riences et aux transferts de comp tences e apporter une r ponse efficace et p renne aux besoins des populations e favoriser l implication des autorit s et des populations locales 33 Le prix de l eau en France CNRS http www cnrs fr cw dossiers doseau decouv france 09_prix htm 34 Assurer l assainissement pour tous Arene le de France pS Eau SIAAP 2009 GEOGRAPHIEIAU COLLEGE Le SIAAP s engage dans dix huit pays en Afrique Asie Am rique latine et Europe figure 44 ou il participe des projets alliant des actions tr s vari es de la sensibilisation l hygi ne l installation de dispositifs de collecte et de traitement des eau
57. gie vers pr sents chez 1 3 milliard d individus 65 000 d c s par an surtout dans les pays en d veloppement o le pourcentage de personnes infect es peut atteindre 90 Pr vention et traitement ne pas marcher pieds nus dans les zones risques traitements Les r percussions du manque d assainissement ne s arr tent pas la sant humaine S y ajoutent de nombreuses cons quences qui influent sur les possibilit s de d veloppement des individus et des soci t s ainsi que des impacts sur les milieux naturels 17 GEOGRAPHIE AU COLLEGE Les autres cons quences du d ficit d assainissement e Cons quences sociales et humaines l absence d installations d assainissement est un r el obstacle a la dignit humaine Quand les commodit s sanitaires font d faut il devient souvent impossible de se soulager l abri du regard des autres Les normes en vigueur dans la plupart des soci t s sont souvent plus strictes l gard des femmes confront es parfois l interdiction d assouvir leurs besoins avant la tomb e de la nuit l absence de toilettes dans l cole ou proximit est aussi un facteur de d scolarisation des jeunes filles e Cons quences conomiques Le manque d assainissement peut tre valu en termes de dommages conomiques dus la perte de productivit journ es de travail perdues pour maladies o garde d enfants temps pass faire la queue devant des latrines publiques ou
58. icardie Champagne Brie et Beauce consid r e comme le grenier bl de la France Le paysage y est tr s caract ristique grandes parcelles agricoles sans cl tures absence d arbres dans les champs habitat group en villages c est l opentfield champs ouverts qui s oppose au bocage T moin des pratiques d am lioration des rendements ce paysage agraire pr sente des impacts n gatifs sur l environnement pas de corridor biologique pas de protection contre le vent talus et haies rosion des sols et lessivage des polluants www leuropevueduciel com Figure 31 Paysage agricole en openfield 22 l appellation banane bleue est une repr sentation de la dorsale conomique et d mographique de l Europe occidentale s tendant de Londres a Milan Cette notion a aujourd hui perdu de sa pertinence et laisse davantage place celle de polycentrisme 42 G OGRAPHIE AU COLL GE Les grands lacs r servoirs Les quatre grandes crues des ann es 1910 1924 et 1955 ont conduit une prise de conscience des risques humains et conomiques que constituent ces ph nom nes La densit des activit s humaines dans l agglom ration parisienne en fait une zone particuli rement sensible en cas d inondation l oppos la Seine est aussi tr s sensible aux s cheresses estivales pendant lesquelles son niveau peut subir un abaissement important Quatre grands lacs r servoirs ont t construits en amon
59. igure 16 Figure 19 Figure 20 Figure 22 des illustrations I LASSAINISSEMENT DANS LE MONDE A LASSAINISSEMENT ET LA RESSOURCE EN EAU Le cycle naturel de l eau Le cycle technique de l eau Population ayant acc s l eau potable Quantit d eau disponible par habitant Produit int rieur brut par habitant Population ayant acc s un assainissement de base Vue au microscope de Rotavirus repr sentation tridimensionnelle Vue au microscope de Leptospira Vue au microscope d Aspergillus Vue au microscope de Giardia Vue au microscope de Necator B DES HOMMES DANS LA VILLE volution de la population mondiale depuis quatre mille ans volution de la population urbaine mondiale par continent Sch matisation du m tabolisme urbain C TOUR DU MONDE DE LASSAINISSEMENT Latrines scolaires a Tessaoua Niger Schema d une latrine fosse ventil e Sch ma d un dispositif d assainissement autonome Station de lagunage Mendoza Argentine Station d puration de Konanchubu Japon Station d puration de Malabar Australie Station d puration de Changi Singapour Usine d puration Seine aval Yvelines France G OGRAPHIE AU COLL GE 10 11 11 13 16 17 18 18 19 21 23 24 27 27 28 29 30 31 2 33 Figure 23 Figure 24 Figure 25 Figure 26 Figure 27 Figure 28 Figure 29 Figure 30 Figure 31 Figure 38 Figure 39 Figure 40 Figure 41
60. ins et des dysfonctionnements Elle ne va pas forc ment de pair avec une augmentation du niveau de vie des populations au contraire la pauvret augmente des perturbations sociales apparaissent et les probl mes environnementaux se multiplient De plus le d veloppement de la ville d passe souvent la disponibilit en produits ou mat riaux vitaux on parle alors de surpopulation urbaine 12 La ville et l urbanisation dans les th ories du changement d mographique D Tabutin 2000 http www uclouvain be cps ucl doc sped documents WP6 pdf 13 http www populationdata net 14 L tat de la population mondiale 2007 lib rer le potentiel de la croissance urbaine Fonds des Nations unies pour la population UNFPA G OGRAPHIE AU COLLEGE EUROPE ASIE gt AMERIQUE D d aD DU NORD 1960 2000 2030 De Q E sh yo 1960 D 1980 2000 2030 oa 00 2000 2030 1960 2000 2030 AM RIQUE R partition de la population 9 u ds EN rurale 2030 1960 2000 2030 2 9 BE urbaine 2000 1960 2000 2030 1960 Source FAO 2006 Figure 13 volution de la r partition de la population mondiale urbaine et rurale par continent 2 LA VILLE ET SON ENVIRONNEMENT Les bombes sanitaires Les probl matiques environnementales des m gapoles en particulier dans les pays en d veloppement comprennent les pollutions de l eau et du sol rejet des eaux us es rejets industriels les pollutions atmosph riques incin ratio
61. ipal moteur BASSIN S DIMENTAIRE Portion de la cro te terrestre en forme de cuvette sur laquelle se sont accumul s durant une longue p riode des d p ts s diments principalement marins D une mani re g n rale ils abritent de nombreux aquiferes BASSIN VERSANT Zone g ographique sur laquelle toutes les eaux pr cipitations rivi res convergent vers un exutoire commun l embouchure d un fleuve par exemple BIODIVERSIT Diversit du monde vivant d clin e sous trois formes diversit cologique des milieux diversit sp cifique des esp ces et diversit g n tique au sein d une m me esp ce COOP RATION D CENTRALIS E tablissement de relations entre collectivit s fran aises r gions d partements communes et groupements de communes et trang res formalis es par des conventions Celles ci d finissent les actions pr vues et leurs modalit s techniques et financi res CYCLE NATUREL DE L EAU Ensemble des processus naturels par lesquels l eau circule entre les diff rents r servoirs atmosph re eaux de surface eaux souterraines 57 GEOGRAPHIE AU COLLEGE 60 CYCLE TECHNIQUE DE LEAU Ensemble des proc d s de transport et de traitement des eaux de consommation captage d eau brute potabilisation stockage et distribution d eau potable utilisation et pollution collecte et transport des eaux us es puration rejet au milieu naturel EAU POTABLE Eau satisfaisant un cer
62. l conomique et environnemental figure 42 Le d veloppement durable se d finit alors comme un d veloppement conomique p renne garantissant la fois une quit sociale et la pr servation de l environnement e Le pilier cologique protection des ressources naturelles et de la biodiversit lutte contre le changement climatique la d forestation et la desertification promotion des nergies renouvelables e Le pilier social lutte contre l exclusion sociale acc s aux biens et services sant logement ducation am lioration des conditions de travail e Le pilier conomique modification des modes de production et de consommation lutte contre la OCCA CONOMIQUE pauvret promotion du commerce quitable entre QUITABLE le Nord et le Sud COLOGIQUE VIVABLE VIABLE DURABLE Figure 42 Les trois piliers du d veloppement durable 30 D apr s le rapport Brundtland publi par l Organisation des Nations unies ONU en 1987 53 G OGRAPHIE AU COLL GE L AGENDA 21 la suite du sommet de la Terre de Rio en 1992 les collectivit s territoriales sont encourag es engager un programme politique pour mettre en uvre les principes de d veloppement durable l chelle de leur territoire en y impliquant fortement les habitants les acteurs locaux et les entreprises c est un Agenda 21 I se pr sente comme un tableau de bord dans lequel sont fix s des objectifs et les actions
63. ladies chez l Homme passent une partie de leur cycle de vie dans les excr ments et urines humaines ou animales Ces organismes sont pour la plupart microscopiques Maillon essentiel des cosyst mes les micro organismes peuvent tre des producteurs primaires ayant la capacit d utiliser la mati re inorganique pour se d velopper ou des recycleurs consommant la mati re organique des v g taux ou animaux morts et participant ainsi au recyclage des l ments constitutifs de la vie carbone azote etc Pour aller plus loin SCIENCES DE LA VIE Parmi les micro organismes r sidant dans les mati res f cales gt Les micro organismes dans les cosyst mes certains sont pathog nes Lorsqu ils sont ing r s ou p n trent d une aquatiques autre fa on dans l organisme ils sont responsables de maladies La contamination peut avoir lieu de diff rentes fa ons Pour aller plus loin consommation d une eau contamin e par des mati res f cales SCIENCES ET TECHNIQUES eee ee ee ee contact des mains sales avec la bouche fertilisation des terres agricoles avec des eaux d egouts contamination par un h te interm diaire exemple le moustique p n tration au travers de la peau gt Principes du traitement biologique Les organismes responsables de maladies sont de diff rents types Par ordre croissant de taille on trouve les virus les bact ries les champignons les protozoaires et
64. les vers Des exemples sont d crits succinctement pour chaque cat gorie Les premiers moyens de pr vention face ces maladies sont dans tous les cas un syst me d assainissement et une hygi ne stricte autour de l eau de consommation 6 Safe Drinking Water S E Hrudey E J Hrudey Hardback 2004 7 Microbiologie L M Prescott J P Harley D Klein De Boeck 2003 et Microbiologie J Perry J Staley S Lory Dunod 2004 15 GEOGRAPHIE AU COLLEGE e Les virus Cette cat gorie constitue la forme la plus simple d organisme pathog ne Le virus est constitu d au moins une coque appel e capside qui enferme son ADN ou ARN structures chimiques constituant l identit g n tique Pour se reproduire les virus infectent une cellule et s y multiplient Les virus v hicul s dans les eaux us es sont responsables en grande partie des gastro ent rites Figure 7 Vue au microscope de Rotavirus repr sentation tridimensionnelle Poliovirus Maladie associ e poliomy lite pid miologie radiqu 99 depuis 1988 le virus persiste en Afghanistan en Inde au Nigeria et au Pakistan Seulement 1625 cas en 2008 dans ces 4 pays principaux contre 350 000 cas dans 125 pays en 1988 Pr vention et traitement vaccination pas de traitement Rotavirus Maladie associ e gastro ent rite Epidemiologie principale cause de mortalit infantile dans le monde le Rotavirus est l origine du d c s d
65. lles sont dilu es par le flux du fleuve limitant ainsi un ventuel impact sur ce dernier En plus des rendements puratoires obtenus par les traitements d puration les processus d auto puration qui se d roulent dans le fleuve participent liminer les pollutions lib r es Cependant malgr l am lioration des traitements ces derni res ann es certaines stations d puration des grandes agglom rations rejettent de telles quantit s d eaux pur es qu il est difficile d emp cher tout impact sur la ressource en eau Afin de suivre l volution de la qualit de l eau dans le fleuve diff rents param tres de pollution sont mesur s et peuvent tre analys s la fois dans l espace de la source l estuaire sur des profils en long et dans le temps comparaison sur deux p riodes Cinq classes de qualit sont utilis es pour d crire simplement l tat de l eau l tude de la pollution organique permet d appr hender principalement la pollution d origine f cale ayant pour cons quences des prolif rations bact riennes qui d gradent les conditions de vie dans le milieu aquatique figure 41 Pour aller plus loin SCIENCES DE LA VIE gt L impact des stations d puration de l agglom ration parisienne 30 27 24 T21 SNS N O 184 D E E O l2 rer Mm I A 9 6 I 3 I 0 v LU UD UD LI LU LU gt OU UD LU 7 UUV gt LU UD m LI gt wu w LOU HO OU LU LL D LU LU LU gt CU LU LUI XxX LU
66. me int grent la collecte et le traitement des eaux us es d une habitation Il s agit de faire subir aux eaux us es domestiques un traitement basique pour limiter le plus possible les impacts sur le milieu environnant lors de leur rejet Ce traitement comprend diff rentes tapes collecte des eaux us es pr traitement ana robie dans une fosse toutes eaux puration par pandage et rejet par dispersion dans le sol L le ph nom ne d auto puration biologique par la faune du sol compl te le traitement Comme pour tous les processus d puration des eaux des boues sont cr es et doivent tre vacu es et trait es En France la r glementation impose une vidange tous les quatre ans pour les dispositifs d assainissement autonome Ces mati res de vidange ont une composition proche de celles des stations d puration Si on a d abord consid r qu elles contenaient peu de polluants chimiques la diversification des activit s domestiques nettoyage et bricolage notamment complexifie leur composition Elles sont aujourd hui souvent achemin es vers les stations d puration o elles sont m lang es aux eaux us es On estime qu environ 80 des installations d assainissement non collectif ne respectent pas les normes La loi sur l eau et les milieux aquatiques de 2006 pr voit que ces installations soient contr l es et r habilit es au 1 janvier 2013 cette date tout vendeur de bien devra tre en mesure de justifie
67. ment durable d s la conception d une nouvelle usine cf encadr L usine Seine Mor e un Eco projet Pour aller plus loin SCIENCES ET TECHNIQUES gt Le traitement et la valorisation des boues d puration Pour aller plus loin SCIENCES ET TECHNIQUES gt L usine d puration Seine Mor e 31 Aulnay sous Bois Sevran Tremblay Vaujours et Villepinte 32 Le SYCTOM Syndicat intercommunal de traitement des ordures m nag res est charg de traiter et valoriser les d chets m nagers de 5 5 millions d habitants dans 84 communes adh rentes de l agglom ration parisienne 26 GEOGRAPHIE AU COLLEGE LA COOPERATION DECENTRALISEE l assainissement est un enjeu tr s sensible dans les pays en d veloppement ou il permet de pr venir un grand nombre de maladies dites hydriques Le SIAAP tablissement public regroupant quatre d partements b n ficie du statut de collectivit territoriale communes d partements r gions Le financement du secteur de l eau repose en France sur le principe sp cifique de l eau paie l eau les usagers supportent par leurs factures d eau l essentiel des d penses li es la gestion de l eau qu ils consomment en r sulte un budget autonome pour les services d eau et d assainissement des collectivit s Dans ce cadre il tait impossible de financer des actions de coop ration sur le budget eau des collectivit s Depuis 2005 la loi dite Oudin
68. ment migratoire exode rural et le reclassement de zones rurales en zones urbaines Une m gapole se d finit comme une agglom ration de plus de 10 millions d habitants On en comptait 31 en 2010 Tokyo New York Mexico S oul Mumbai Bombay Sao Paulo Manille Delhi Djakarta Los Angeles Shanghai Osaka Kyoto Kobe Le Caire Calcutta Moscou Istanbul Buenos Aires Dacca Gauteng T h ran Lagos Karachi Londres P kin Beijing Rio de Janeiro Paris Chicago Ruhr Bagdad Bangkok Kinshasa Contrairement aux id es re ues et aux pr visions la croissance d mographique urbaine a lieu en majeure partie dans les petites villes Les villes de plus de 5 millions d habitants n abritent aujourd hui que 16 des citadins les villes de plus petite taille s tant davantage d velopp es En 2000 la part de la population urbaine a approximativement atteint 75 en Europe en Am rique du Nord et en Am rique latine En Asie et en Afrique elle a atteint 35 environ en 2000 et devrait devenir majoritaire d ici 2030 figure 13 2008 est une ann e charni re pour le ph nom ne de l urbanisation la population urbaine mondiale a en effet d pass la population rurale La d mographie et la concentration urbaines n cessitent des solutions ad quates en termes d am nagement de l espace urbain habitat nergie d placements d chets air et eau En effet une hausse de la densit de population engendre une concentration des beso
69. n des d chets gaz d chappement la pollution lumineuse nocturne l effet lot de chaleur l approvisionnement en eau insuffisant abaissement du niveau des nappes phr atiques les cons quences aggrav es des catastrophes naturelles et le r chauffement climatique Selon Lo c Fauchon pr sident du Conseil mondial de l eau les villes sont des bombes sanitaires dont nous avons allum les m ches sans savoir comment les teindre Le probl me n est pas tant le nombre d habitants mais plut t la rapidit extr me de la croissance des villes l urbanisation notamment dans les pays du Sud se fait le plus souvent de fa on anarchique sans plan d urbanisation pr alable Des zones d habitat pr caire souvent appel es bidonvilles ou favelas s installent sur des terrains qui peuvent tre insalubres en zone inondable ou instable La gestion de l eau n tant pas pr vue les p nuries d eau sont plus fr quentes et l vacuation insuffisante des eaux us es peut conduire l apparition de maladies Enfin l une des cons quences du changement climatique d j observable aujourd hui est l augmentation du niveau de la mer Malgr ces difficult s majeures experts et d cideurs politiques reconnaissent de plus en plus la valeur potentielle du milieu urbain pour la durabilit long terme de notre civilisation La concentration des humains permet en effet de r aliser des conomies d chelle concernant les co ts de transport
70. n et la question cologique Sabine Barles Annales de la recherche urbaine 92 sept 2002 p 143 150 24 G OGRAPHIE AU COLL GE l empreinte cologique Les flux qu on observe prennent tous sans exception comme origine le milieu naturel Les habitudes alimentaires les logements les modes de d placement la fabrication et la consommation de biens et de services ou encore l limination des d chets mobilisent des ressources fournies par le milieu naturel Pour appr hender quel point l environnement est mobilis pour assouvir nos besoins individuels et collectifs un outil permet d valuer la pression exerc e sur la nature l empreinte cologique l empreinte cologique peut tre calcul e pour un individu un groupe d individus ou une activit Elle correspond la surface de productivit moyenne n cessaire pour r pondre aux besoins en ressources diverses et absorber les d chets ces deux fonctions tant assur es de fa on durable l empreinte moyenne d un Francilien est valu e 5 58 hectares globaux par an Cela signifie que si tous les habitants de la Terre avaient les m mes modes de vie et de consommation que les Franciliens il faudrait pour vivre l quivalent de trois fois la surface de notre plan te Notre environnement destination finale de nos d chets En r gion parisienne les trois compartiments sont impact s air eau sol e L air C est le compartiment qui re oit la masse la plus
71. n g ant de l puration pour l agglom ration parisienne G OGRAPHIE AU COLLEGE 10 13 13 15 21 21 21 23 23 24 25 25 27 28 29 30 31 32 33 A LE BASSIN VERSANT DE LA SEINE 1 La notion de bassin versant e La g ologie e Les cours d eau e Les eaux souterraines B HOMME SUR SON BASSIN VERSANT 1 La Seine de la source l estuaire e Les activit s domestiques e Les activit s industrielles et nerg tiques e Les activit s agricoles 3 L tat de la Seine A Les objectifs du d veloppement durable B L Agenda 21 C La coop ration d centralis e GLOSSAIRE PROPOSITIONS D ACTIVITES PAR NIVEAUX TABLE DES ILLUSTRATIONS Ill LASSAINISSEMENT AU C UR DES ENJEUX DU D VELOPPEMENT DURABLE Il LES ENJEUX DE LASSAINISSEMENT SUR NOTRE TERRITOIRE 34 34 36 cp 38 39 2 Caract ristiques du bassin de la Seine 41 46 46 48 49 51 2 Un bassin versant marqu par les activit s humaines 53 53 54 57 59 63 66 GEOGRAPHIE AU COLLEGE Lassainissement c est dire la collecte le transport et le traitement des eaux us es avant leur rejet dans le milieu naturel r pond deux objectifs principaux la sant publique et la pr servation de l environnement Au Nord si les aspects sanitaires restent au c ur des pr occupations les enjeux de l assainissement se sont fortement orient s vers la protection de l environnement Au Sud la
72. n versant sont principalement des industries dites de sp cialit des fili res de production cr ant des produits finis sp cialis s L implantation des 14 000 sites s est op r e selon trois logiques principales la proximit des mati res premi res zones de production de betterave pour l industrie sucri re zones d extraction de granulats pour l industrie du b timent etc la proximit d un port fluvial ou maritime pour l efficacit de l approvisionnement ou de l exportation des produits et enfin l tablissement pr s des zones urbaines denses dans lesquelles les produits finis pourront tre commercialis s La distribution g ographique de ces industries est la suivante figure 37 e les industries agroalimentaires sont r parties sur le bassin mais sont largement dominantes dans les bassins Seine amont Marne en amont de l le de France et sur toute la Basse Normandie e l industrie chimique p trole est fortement repr sent e en Haute Normandie en bordure de Seine ainsi que dans le bassin Oise Aisne e les industries m caniques et m tallurgiques sont essentiellement implant es en le de France et l aval de Paris de m me que les industries papeti res le lit de la Seine est consid r comme principale source de mat riaux de construction dans la r gion parisienne e on note enfin l existence d une forte activit hydro lectrique en amont du bassin en particulier sur l Yonne et ses affluents sur le
73. on qui ont la particularit de rejeter les eaux apr s traitement dans l oc an La station la plus importante 450 000 m jour Malabar a un lieu de rejet situ 3 6 km de la c te et une profondeur maximale de 82 m sous l eau gt Le recyclage l int rieur des terres d autres stations de la compagnie traitent 27 milliards de litres d eaux us es par an en 2010 Une r utilisation des eaux us es pur es est rendue possible par des traitements tr s pouss s la d sinfection par ultraviolets ou chlore s ajoute la chaine classique de traitement Cette eau recycl e est destin e quatre grands types d usages domestiques chasses d eau m nage jardin lavage des voitures industriels refroidissement lavage des outils de production environnementaux soutien des rivi res l tiage et irrigation agriculture arrosage des golfs et des champs de courses titre d exemple la station de Rouse Hill 15 000 m jour fournit de l eau recycl e plus de 19 000 habitations oO LE MILIEU R CEPTEUR Un m me organisme Sydney Water mobilise pour traiter des effluents urbains deux types d infrastructures proposant des traitements tr s diff rents L un est sommaire quand l autre est des plus aboutis Cette opposition traduit un aspect cl de l puration la derni re tape du traitement a lieu dans un milieu r cepteur plus ou moins fragile celui ci d termine en effet en grande partie la nature de
74. on etla consommation aboutiront la rar faction puis la disparition la ressource en eau reste constante L eau s journe au sein de diff rents r servoirs durant des p riodes variables mais chacun des r servoirs est destin tre r approvisionn figure 1 Le probl me ne r side donc pas dans la quantit d eau disponible l chelle plan taire mais dans la qualit de la ressource Les hommes qui consomment l eau dans le cadre de leurs activit s domestiques industrielles ou agricoles alt rent in vitablement sa qualit L ensemble des traitements que subit l eau depuis son pr l vement dans les cours d eau et les nappes phr atiques jusqu son rejet dans le fleuve est appel le cycle technique de l eau figure 2 ou cycle domestique de l eau EN peen Ba SOUTERRAIN ER u Figure 2 Le cycle technique de l eau Afin de garantir une eau propre la consommation humaine des usines de potabilisation assurent l limination des l ments potentiellement n fastes pour la sant humaine L eau est ensuite stock e puis distribu e aux habitations et aux entreprises Apr s usage l eau us e transporte diff rents polluants rendant son rejet dangereux pour la sant et l environnement Des traitements sont n cessaires avant de rejeter l eau et de lui permettre de rejoindre son cycle naturel ils sont assur s au sein des stations d puration Dans la ville l eau circule dans un r seau artifi
75. opis En r ponse aux probl matiques soulev es l assainissement apporte des solutions r elles et se place comme un maillon essentiel pour un d veloppement plus harmonieux de notre civilisation Dans le cadre de son activit le SIAAP int gre les enjeux environnementaux et humains aux chelles mondiale et locale Cette d marche fait l objet de la troisi me partie de cet ouvrage m ki i u csuauuuse li E LE Le mi EL les programmes LA TERRE PLAN TE HABIT E LE PROGRAMME LE LIVRET l eau naturelle ou domestiquee fait partie int grante du paysage et est une composante majeure pour la IL 1 compr hension d un territoire les cycles de l eau La notion de bassin versant et les activit s qui s y d roulent Approche mondiale de la probl matique de l assainissement Pr sentation des grandes dynamiques du peuplement de notre plan te dont les cons quences en mati re de gestion des eaux us es sont majeures PD L analyse de la gestion de l eau en ville permet d appr hender tous les facteurs intervenant dans la constitution d un paysage urbain histoire cadre naturel d mographie niveau de d veloppement etc Plusieurs approches originales de l impact des villes sur le milieu HUMANITE ET DEVELOPPEMENT DURABLE LE LIVRET LE PROGRAMME delaccosa leau et m connu Th me Propos Chapitre Th 1 Les enjeux l
76. partie de ce th me Il vise galement favoriser l emploi local Le th me Pr server les cosyst mes et les ressources naturelles est le th me le plus d velopp il comprend la pr servation de la Seine et de la Marne la gestion optimis e de l eau et des d chets et la protection de la biodiversit des milieux terrestres et aquatiques proximit des usines Le th me Lutter contre le r chauffement climatique s attache favoriser les conomies d nergie et r cup rer l nergie produite par les usines Le r chauffement climatique est valu partir des missions de gaz effet de serre cf encadr La lutte contre le changement climatique le levier des transports LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE LE LEVIER DES TRANSPORTS Sachant que le premier facteur d mission de CO est le transport automobile le SIAAP oriente ses choix vers des modes de transport alternatifs Ainsi depuis 2006 l appontement fluvial de l usine Seine aval permet d acheminer par le fleuve une grande partie des produits n cessaires l activit 260 p niches remplacent 3 600 camions qui circulaient chaque ann e sur le site ce qui divise par 2 5 les missions de CO Dans l usine de Seine amont c est le rail plut t que la route qui a t choisi pour vacuer les produits issus des boues gr ce la cr ation d une plate forme ferroviaire reli e par un embranchement de 800 m au r seau SNCF Deux grands ty
77. pays du Maghreb ou en Australie iA 2 La question de accesa leu L acc s l eau potable comme reflet partiel de la pauvret dans le monde tude de cas sur la gestion de l eau en Australie tude de cas ou mise en uvre d un projet de solidarit pour l am lioration des conditions de salubrit de populations I A 1 L assainisse ment et la ressource en eau Un in gal acc s l eau potable I C Tour du monde de l assainissement puration diff renci e en Australie IIl 3 La coop ration d centralis e Analyse de photographies de paysages et de situations quotidiennes autour de l eau permettant de d crire les conditions de vie de populations pauvres l Australie est un exemple tr s int ressant de l volution future du cycle technique de l eau Les actions d une collectivit territoriale dans le cadre d un partenariat de coop ration d centralis e ou d une association peuvent porter sur la mise en place de latrines dans les coles ou chez les habitants ou sur la sensibilisation des enfants et de la population APPROCHES DE LA MONDIALISATION LE PROGRAMME LE LIVRET Partie Theme Demarche Activite associee Reference Remarques I C Tour du monde D tailler les de l assainissement cons quences l assainissement de sanitaires base au Niger conomiques gt humaines et Ines Etude de cas 2 tude de cas du I A 2 Une environnementales Les pays d un pa
78. pes d actions peuvent tre distingu s au sein de l Agenda 21 du SIAAP en fonction des acteurs cibl s e les actions individuelles ces actions d pendent en grande partie de l engagement personnel de chaque agent du SIAAP et n cessitent information et sensibilisation Le plus souvent ces actions peuvent d ailleurs tre appliqu es par chacun son domicile optimisation de l utilisation du papier extinction des lumi res et des ordinateurs dans les locaux inoccup s recours au covoiturage etc e les actions directives dans ce cas leur application est obligatoire mais peut ne concerner qu un petit groupe d agents et n cessiter des formations nouvelle technique nouveau mat riel nouvelle proc dure etc D9 G OGRAPHIE AU COLL GE Il est possible aussi de diff rencier les actions potentiellement communes avec les Agendas 21 des autres collectivit s et les actions sp cifiques a un secteur d activit les actions g n ralistes int gration de produits issus de l agriculture biologique dans les cantines installation d ampoules basse consommation radication des engrais et phytosanitaires chimiques dans les espaces verts les actions c ur de m tier ici le fonctionnement des stations d puration valorisation des sous produits de l assainissement tels que les boues sables cendres cf encadr Du d chet au produit la valorisation prise en compte du d veloppe
79. r du bon fonctionnement de son installation 18 Source AREHN Agence r gionale de l environnement de Haute Normandie 2 D fo ni a LE F Optimiser les processus naturels La ville de Mendoza est situ e dans une zone semi aride Les multiples parcs et autres zones bois es que l on peut rencontrer dans cette oasis sont le r sultat d un recours massif l irrigation permise par les r serves d eau situ es sous la cha ne des Andes lot urbain au milieu d une zone tr s peu dense Mendoza est entour e de terrains inoccup s dont le co t est peu lev les terrains tant en effet peu fertiles et le r seau hydrographique inexistant en dehors des Andes dans cette r gion En l absence de cours d eau il est n cessaire d effectuer le rejet sur le sol Avec une population mod r e 100 000 habitants et de grandes surfaces de terrains disponibles la ville de Mendoza a opt pour une station de lagunage 138 000 m jour Le rejet s effectue sur les sols environnants et alimente une p pini re Ce lieu de rejet permet d ajouter une ultime tape au traitement puisque les propri t s filtrantes du sol et les micro organismes qui y r sident contribuent l limination des diff rents polluants qui subsistent Le lagunage poss de de grands avantages techniques conomiques et cologiques optimisation de l auto puration et simplicit des proc d s faibles co ts de fonctionnement notamment nerg
80. re population pour gt pedagogiques sur gt 1500 enfants en d enfants gt oaio gt 100 pr server la sant l eau eu les 2009 2010 et l environnement scolaires Installation de chasses d eau double commande 3 6 Diminuer les consommations en eau potable Equiper tous de WC gt 0 100 les locaux quip s i Poal gt incitation J gt Installer des Realisation gt 0 uti a e la a m e parkings v los d lachon OU Figure 43 La structure de l Agenda 21 du SIAAP 2010 quelques exemples d actions 54 G OGRAPHIE AU COLL GE e Le th me Participer un am nagement durable de l agglom ration parisienne a pour ambition de mettre en uvre une politique partenariale il se place au niveau des d cideurs publics et des industriels du territoire Le th me Contribuer l am lioration du cadre de vie et de la sant s attache garantir la s curit et la sant des agents et des riverains des usines du SIAAP Les actions de solidarit internationale s integrent dans cette partie cf point 3 de ce chapitre Le th me tre un service public l coute des attentes sociales et soci tales comprend des actions d information et de sensibilisation de la population pour une meilleure compr hension des enjeux de l assainissement et la protection de l environnement les outils p dagogiques con us a La Cit de l Eau et de l Assainissement notamment ce livret font
81. rmet galement de jauger certains param tres tels que la taille la profondeur o encore la pente des cours d eau Plus l ordre est lev plus les cours d eau sont larges et profonds L ordre influe aussi sur la nature des esp ces pr sentes Cette classification se con oit partir d une carte elle d pend donc de l chelle choisie La classification s tablit comme suit le plus petit cours d eau observ est d ordre 1 la confluence de deux cours d eau d ordre 1 forme un ordre 2 la confluence d un cours d eau d ordre 1 avec un cours d eau d ordre 2 forme un ordre 2 la confluence de deux cours d eau d ordre 2 forme un ordre 3 etc Pour aller plus loin SCIENCES DE LA VIE gt La r partition des poissons d eau douce 20 Hydrologie continentale Cosandey et Robinson U g ographie Armand Colin 2000 38 G OGRAPHIE AU COLL GE Paris la Seine atteint l ordre 7 une chelle 1 100 000 l Oise galement quandelle se jette dans la Seine 70 km apr s la capitale La Seine devient donc d ordre 8 et le reste jusqu son embouchure Ces grands ordres sont cependant tr s minoritaires par rapport aux petits ordres Les cours d eau d ordres 1 3 qui forment le petit chevelu hydrographique constituent 80 de la longueur totale des cours d eau du bassin Si l on consid re un tron on de rivi re contenant une quantit d eau donn e ce tron on sera tr s court pour un cours d eau d ordre le
82. roliferations algales ou v g tales affectant les usages de l eau et la vie aquatique GRANULATS Ensemble des grains de diff rentes dimensions sable gravillons graviers destin s l industrie du b timent et aux travaux publics INDICE DE D VELOPPEMENT HUMAIN IDH Indice composite prenant en compte la long vit le niveau d ducation et le niveau de vie cr par le Programme des Nations unies pour le d veloppement PNUD en 1990 Dans le classement des pays en 2009 il est compris entre 0 971 et 0 26 G OGRAPHIE AU COLL GE LAC RESERVOIR Lac artificiel form par la construction d un barrage Le r le des lacs r servoirs de la Seine est d emp cher des inondations trop importantes cr tement des crues et d alimenter les cours d eau quand leur d bit est tr s faible soutien d etiage LATRINE Lieu d aisance situ en g n ral l ext rieur des habitations Plus ou moins sophistiqu ce lieu est destin la collecte des excr ments et se compose d une fosse d une dalle perc e et d une superstructure Utilis principalement dans les pays en d veloppement c est le syst me d assainissement le plus r pandu au monde LIGNE DE PARTAGE DES EAUX Limite g ographique qui s pare deux bassins versants De part et d autre de cette ligne les eaux s coulent dans des directions diff rentes LIT MAJEUR Secteur occup par la rivi re au moment d une crue aujourd hui ou dans les temps historiques L
83. s divers outils de production et sont donc restitu es au milieu existe deux possibilit s pour le traitement des eaux industrielles elles sont trait es sur site par les industriels ou rejoignent le r seau de collecte et les stations d puration des collectivit s ventuellement apr s un pr traitement Un impact important de l industrie du bassin est li la forte toxicit des l ments rejet s 90 des m taux toxiques ont pour origine une activit industrielle Francis Cormon Naturimages Figure 38 Usines en bord de Seine Moulineaux Seine Maritime Les activit s agricoles l agriculture repr sente 60 de l espace du bassin elle y est donc majoritaire par rapport aux zones urbaines et industrielles Pourtant les pr l vements pour l agriculture paraissent faibles en comparaison avec les autres secteurs 3 Ils sont concentr s dans la plaine de la Beauce et se font principalement en nappe 90 Le syst me de production agricole a subi de profondes modifications ces derni res d cennies recul de l levage corr l la c r alisation croissante du bassin Dans le nord de celui ci les cultures industrielles se sont d velopp es en lien avec les industries agroalimentaires betterave sucri re en Picardie et Champagne pomme de terre et l gumes de plein champ etc Pour aller plus loin SCIENCES DE LA VIE gt l azote et le phosphore dans les cours d eau BEE levage
84. s mais a une chelle moindre une remont e au niveau de l agglom ration rouennaise 29 La mati re organique est estim e par la demande biochimique en oxyg ne 5 jours DBOS 51 G OGRAPHIE AU COLL GE 52 En 2008 2009 on retrouve globalement le m amp me profil mais a un niveau nettement inferieur Ce param tre mati re organique est d sormais class dans la cat gorie tr s bonne jusqu l estuaire except deux zones limit es la classe bonne au niveau de Seine aval et dans l Eure Cette am lioration peut tre imput e la ma trise des rejets intempestifs l augmentation de la capacit de traitement et l am lioration des proc d s d puration La pollution organique est caract ristique de l activit humaine et des rejets ponctuels d autres param tres ne pr sentent pas des profils aussi simples analyser du fait des comportements complexes que peuvent avoir certains polluants Un bilan positif sur la qualit des eaux D une mani re g n rale l efficacit des proc d s d puration mis en place a permis de diminuer l impact de l agglom ration parisienne sur le fleuve Cet impact est d autant plus fort que le d bit de la Seine est relativement faible par rapport aux autres grands fleuves europ ens Cela n a pas emp ch une am lioration de la qualit des eaux de la Seine qui a eu lieu malgr la hausse notable de la population de l agglom ration Au titr
85. s traitements choisis Remarques Dans le cas du rejet en mer la forte dilution des eaux rejet es dans l oc an permet un niveau de traitement bien inf rieur celui en vigueur pour les stations d puration situ es dans les terres La majorit des polluants r siduels peut tre d truite lors des processus naturels d auto puration N anmoins les autorit s sont tr s vigilantes concernant les risques sanitaires et environnementaux li s aux activit s littorales Le traitement n est en effet pas con u pour limiter le nombre de bact ries et m me si l eau de mer a des propri t s bact ricides elle ne permet pas d liminer tout risque de contamination chez l Homme Les m taux lourds et les produits chimiques toxiques ne sont pas non plus limin s G OGRAPHIE AU COLL GE 1 E 71 ng t p rs Bl 4 gt e te DP at TAN OR y D O O N De l eau us e l eau potable E 1 0 Singapour cit tat du Sud Est asiatique a connu un essor conomique fulgurant ainsi qu une urbanisation rapide C est aujourd hui le deuxi me pays le plus dens ment peupl au monde Cette le dominante urbaine souffre d une quasi absence d eau Pour s affranchir de la d pendance vis vis de la Malaisie un service public permet une gestion compl te de la ressource en eau sur l le le PUB Public Utilities Board Celui ci s appuie sur quatre ressources en eau les eaux de ruissellem
86. sainissement en le de France lB Th 3 Le territoire i a Le bassin de la Seine le plus anthropis des fleuves national et sa Tanca Il B population als Th 1 Les espaces La Seine traverse des paysages tr s vari s aux LB productifs productions diff rentes agriculture industrie services au A ee De forts contrastes apparaissent entre l agglom ration re es parisienne qui concentre les plus grandes richesses Il B 2 s et d autres espaces moins dynamiques 6 PREAMBULE MODE D EMPLOI DU LIVRET GEOGRAPHIE ET INSERTION DANS LES PROGRAMMES I LASSAINISSEMENT DANS LE MONDE A LASSAINISSEMENT ET LA RESSOURCE EN EAU 1 Les cycles de l eau et la disponibilit de la ressource e Les cycles de l eau e Un in gal acc s l eau potable 2 Une couverture en assainissement insuffisante e l ampleur du d ficit d assainissement e Les cons quences du d ficit d assainissement B DES HOMMES DANS LA VILLE 1 Un monde qui change e l explosion d mographique e l urbanisation 2 La ville et son environnement e Les bombes sanitaires e Le m tabolisme urbain e l empreinte cologique e Notre environnement destination finale de nos d chets C TOUR DU MONDE DE LASSAINISSEMENT e Assainissement de base au Niger e Assainissement non collectif en France e Lagunage en Argentine e Traitements sp cifiques au Japon e puration diff renci e en Australie e Gestion int gr e Singapour e U
87. statue repr sentant la d esse gallo romaine de la Seine Sequana Si une source a t d sign e officiellement elle n a pas de r elle valeur d un point de vue hydrologique La Seine na t d une multitude de sources sa confluence avec la Seine l Yonne a un d bit sup rieur celui de la Seine et devrait d un point de vue hydrologique donner son nom au fleuve s ecoulant vers Paris Le massif du Morvan s apparente un vaste plateau bossel dont le point culminant est le Haut Folin qui s l ve 901 m Dans cette r gion les pr cipitations abondantes et la nature des sols qui ne permettent pas l infiltration de l eau dans les profondeurs sont l origine d un r seau de cours d eau particuli rement dense Plus de 2000 km de cours d eau parcourent ainsi ce massif dont l apparence est troitement li e au d veloppement de Paris En effet le massif du Morvan pr sente la particularit d abriter de tr s nombreux tangs Ceux ci sont artificiels et leur cr ation date de la Renaissance cette poque le chauffage domestique n cessite d importants approvisionnements en bois vers la ville de Paris en plein d veloppement La coupe du bois eut bien vite raison des for amp ts de la region parisienne et on alla exploiter les for amp ts du Morvan La technique utilis e tait le flottage le bois descendant les diff rents cours d eau jusqu la capitale Les cascades furent alors supprim es les cour
88. t de Paris et permettent de stocker de grandes quantit s d eau le lac r servoir de Panneciere 1949 le lac r servoir Seine lac d Orient 1966 le lac r servoir Marne lac du Der Chantecog 1974 et le lac r servoir Aube lacs Amance et du Temple 1989 1990 Leurs capacit s de r tention respectives sont de 80 205 350 et 170 millions de m Leur r le est double r duction des crues prot geant ainsi les personnes et les biens des risques li s aux inondations et soutien des tiages r alimentation des rivi res lorsqu elles sont trop basses pour assurer le d bit minimum n cessaire aux diff rents services rendus par le fleuve alimentation en eau potable navigation vie biologique ou encore irrigation Les barrages r servoirs fournissent en t pr s de la moiti du d bit de la Seine permettant une dilution suffisante des rejets polluants La r gion parisienne reste vuln rable et serait atteinte si les conditions climatiques de 1910 se reproduisaient I a donc t d cid d am nager une zone naturelle d expansion des crues de la Seine pr s de sa confluence avec l Yonne son affluent le plus tumultueux sur le site de la Bass e aval La Seine fleuve parisien Apr s tre pass e par les zones foresti res du Morvan et les grandes tendues agricoles de Champagne et de Bourgogne la Seine traverse la r gion parisienne o la densit de population et l intensit des activit s conomiques marquent l asp
89. tain nombre de crit res la rendant propre la consommation humaine En France 64 param tres sont contr l s pour garantir sa qualit EAUX US ES Eaux charg es de divers polluants apr s usage Les eaux us es comprennent les eaux domestiques douche toilettes vaisselle lessive etc industrielles et pluviales La consommation d eau moyenne d un Francilien est de 140 litres par jour COSYST ME Ensemble compos d un milieu biotope et de toutes les esp ces vivantes qui s y trouvent bioc nose ainsi que de toutes les relations existant entre le milieu et les esp ces mais aussi entre les esp ces entre elles END MIQUE Se dit d une esp ce dont la pr sence l tat naturel est limit e une r gion donn e QUIVALENT HABITANT Quantit moyenne de pollution produite en un jour par une personne Cette unit de mesure permet d valuer la capacit de traitement d une station d puration ROSION Processus de transformation du relief par l action du vent de la pluie d un cours d eau d un glacier des tres vivants et des activit s humaines ESTUAIRE Embouchure d un fleuve dans laquelle la mer remonte C est une zone de m lange entre les eaux marines sal es et les eaux douces du fleuve TIAGE Niveau le plus bas d un cours d eau en g n ral atteint en t EUTROPHISATION Enrichissement excessif des eaux en l ments nutritifs bhosphates nitrates dans un milieu aquatique entra nant des p
90. tiques coulement gravitaire absence d intrants chimiques qualit des boues produites Dans un cosyst me aquatique les mati res mortes v g taux et animaux sont naturellement d compos es gr ce l action des micro organismes C est ce m canisme qui est mobilis dans le traitement par lagunage Les micro organismes et les v g taux pr sents dans les lagunes assurent la consommation d une partie notable des pollutions organiques urines excr ments pr sentes dans les eaux us es L efficacit du traitement est tr s largement influenc e par les choix techniques li s la construction des lagunes nombre de bassins profondeur etc Modifier les conditions op ratoires s av re alors impossible sans envisager de gros uvre Par exemple il peut s av rer difficile de traiter des eaux ponctuellement tr s charg es en pollution On parle de proc d s fig s En outre ce traitement s adapterait difficilement une population plus importante w D O Tm N Pr server un lac sensible LE rN TA Dans la province de Shiga au Japon entre Osaka et Kyoto les effluents trait s sont dispers s dans le lac Biwa de loin le plus grand et le plus ancien des lacs japonais I s y est d velopp un cosyst me tr s riche abritant plus de 1000 esp ces dont plus de 50 sont end miques Les fonctions du lac sont tr s nombreuses fourniture d eau potable pour les habitants de l
91. u Nord Manche Ocean Atlantique Figure 24 Les six grands bassins frangais LA NOTION DE BASSIN VERSANT DANS LA LEGISLATION Si le bassin versant est une r alit physique g ographique et hydrologique la gestion de l eau dans cette unit de lieu l est officiellement partir de 1964 et c est en France qu a lieu cette petite r volution Le 16 d cembre de cette ann e est act e la loi relative au r gime et la r partition des eaux et la lutte contre leur pollution L article 13 institue un mini Parlement de l eau le comit de bassin tandis que l article 14 fonde les agences financi res de bassin dont le nom est transform en agences de l eau en 1991 Avec ces instances usagers et pouvoirs publics peuvent d cider de la protection du milieu dans leur bassin gr ce un syst me financier de redevances sur les pr l vements et les pollutions dans la facture d eau redistribu es en subventions et pr ts Six agences et autant de comit s de bassins sont form s Artois Picardie Seine Normandie Adour Garonne Rh ne M diterran e Corse Loire Bretagne et Rhin Meuse Chacun des d partements et territoires d outre mer est dot d un comit de bassin et est rattach une agence jusqu en 2006 sous la tutelle d un office de l eau par la suite 35 G OGRAPHIE AU COLL GE 36 CARACTERISTIQUES DU BASSIN DE LA SEINE Compiegne Rouen Caen Paris Sens
92. u dessus de la porte p n tre dans la fosse par le trou de d f cation puis remonte dans un conduit et ressort L air ext rieur permet cette circulation et de chasser les odeurs la sortie du conduit d a ration Figure 16 Sch ma d une latrine fosse ventil e Le proc d n assure qu une gestion partielle de la probl matique car il n y a pas de traitement proprement parler avant le rejet dans le milieu naturel bas de destruction des agents pathog nes et des pollutions dissoutes En outre il n cessite la vidange r guli re de la fosse pour vacuer les mati res f cales et la gestion des boues accumul es Enfin la simplicit des installations ne peut garantir les meilleurs niveaux de confort et de salubrit L o le r seau ne va pas En zone d habitat dispers le raccord au r seau public d assainissement n est pas toujours la solution la plus adapt e En France 13 millions de personnes soit 20 de la population ne sont pas raccord es un r seau d assainissement collectif du fait de leur lieu de vie Dans ce cadre la l gislation fran aise pr voit l installation de syst mes d assainissement autonome sous ou proximit de la maison Chaque commune doit d finir les zones concern es par l assainissement non collectif et contr ler ces installations afin de pr server efficacement le milieu aquatique au m me titre que l assainissement collectif Les dispositifs d assainissement autono
93. un demi million d enfants de moins de 5 ans par an Des pisodes pid miques sont r guliers dans le monde entier pisode hivernal syst matique mais le plus grand nombre de d c s ont lieu en Afrique de l Ouest et en Asie du Sud Est Prevention et traitement pas de traitement antiviral sp cifique L immunit acquise apr s la contamination est efficace uniquement contre le sp cimen s rotype responsable de la contamination Deux vaccins disponibles Norovirus Maladie associ e gastro ent rite Epid miologie c est l agent qui occasionne le plus de gastro ent rites souvent d origine alimentaire toutes classes d ge confondues est tr s actif l chelle mondiale On estime que 90 des adultes ont d j t contamin s par le Norovirus Pr vention et traitement ni antiviral ni vaccin Attention porter aux fruits de mer crus 16 G OGRAPHIE AU COLLEGE LL 107 D D A lt D T D 107 O m e Les bact ries Les bact ries constituent la forme d organismes responsables de maladies hydriques qui a t identifi e en premier par Louis Pasteur Ce sont des organismes unicellulaires dont le mat riel g n tique n est pas prot g par une coque Les bact ries pr sentent la particularit de pouvoir se d velopper dans tous les milieux Cette caract ristique appel e ubiquit bact rienne implique leur pr sence dans tous les
94. v et beaucoup plus long pour un petit ordre Dans le second cas l interface lin aire sol eau est plus longue et donc plus sensible aux arriv es de pollutions diffuses Le climat dans le Bassin parisien tant de type pluvial oc anique les pluies sont relativement r guli res tout au long de l ann e et influent peu sur les crues et les tiages faibles d bits observ s en t des cours d eau Les variations du niveau de la Seine sont cependant marqu es m me si l action des barrages r servoirs att nue ce ph nom ne Les variations du d bit sont conditionn es en partie par l vaporation En effet au printemps et en t une part importante de l eau de pluie qui atteint le sol est capt e par la v g tation ou s vapore directement En automne et en hiver l eau de pluie parvient recharger les cours d eau dont le niveau s l ve alors Les pluies ne sont pas le seul type d apport d eau pour les cours d eau ceux ci sont aussi recharg s par les eaux souterraines Dans l autre sens les r serves d eaux souterraines peuvent tre aliment es par les cours d eau ou directement par l infiltration des eaux pluviales Les eaux souterraines La pr sence d eau souterraine est directement li e la structure des roches s dimentaires Dans les couches de s diments l eau peut s accumuler dans les diff rents interstices du sol pores fissures et constituer des r serv es appel es aquif res Avant d tre stock e dans un
95. ve si le syst me immunitaire est affaibli pid miologie champignon pr sent dans les mati res organiques en d composition au niveau des canalisations inusit es ou des bras morts Ses spores sont transport es dans l air puis inhal es Pr vention et traitement contr le des canalisations et des dispositifs de filtration d air traitements e Les protozoaires Les protozoaires sont des organismes constitues d une seule cellule et dotes d un noyau lls sont pour la plupart capables de se d placer et peuvent parasiter l intestin gr le Seuls vingt genres de protozoaires sont responsables de maladies humaines mais l chelle mondiale leur impact est consid rable Janice Carr Centers for Disease Control and Prevention United States Department of Health and Human Services Figure 10 Vue au microscope de Giardia Giardia lamblia Maladie associ e giardiase infection intestinale avec troubles digestifs Epidemiologie distribution mondiale Pr vention et traitement traitement antiparasitaire Entamoeba histolytica Maladie associ e amibiase infection intestinale avec troubles digestifs forme de dysenterie pid miologie 10 de la population mondiale infect e principalement dans les pays dont les conditions d vacuation des eaux us es et d hygi ne g n rale sont mauvaises Pr vention et traitement traitement Plasmodium Maladie associ e paludisme pas proprement parler une maladie h
96. voit notamment de r duire de 300 hectares la superficie du site de repenser le traitement des eaux en utilisant la technologie de d pollution par syst me membranaire une premi re mondiale cette chelle de d velopper la valorisation des boues et d int grer des am nagements paysagers Pour aller plus loin SCIENCES ET TECHNIQUES CDR TE EC 0 duan amum nmns gt Proc d s de traitement des eaux Depuis plus de vingt ans la lutte contre les nuisances olfactives est une priorit du SIAAP Les mesures prises afin de pr server le cadre de vie des riverains se multiplient mesure des compos s physico chimiques dans l air jurys de nez b n voles couvrement des installations d sodorisation etc Dans une volont d information de la population le SIAAP a mis en place un outil permettant de visualiser l impact des missions odorantes li es l exploitation de l usine Seine aval Le logiciel int gre des mesures de plusieurs compos s chimiques et des informations m t orologiques pour calculer la dispersion des odeurs sur plusieurs kilom tres Les cartes des odeurs r alis es constituent un pr cieux outil pour surveiller les nuisances et sont accessibles tous sur http www siaap fr nc tableau de bord sypros sypros usine On peut s interroger sur l loignement important de l usine Seine aval par rapport Paris C est le contexte historique qui explique cette distance d une quinzaine de kilom tres et la triple trav
97. x us es partir de l une des coop rations du SIAAP avec la ville de Tessaoua au Niger voici un tour d horizon des actions mises en place e renforcement institutionnel formations pour lus et agents municipaux e renforcement des ressources humaines salaire du personnel local e renforcement mat riel informatique fournitures de bureau charrette citernes pour la vidange des fosses des latrines e sensibilisation des groupes cibles animations dans les coles affichages d informations visuelles cr ation de messages pour la radio locale repr sentations de th tre forum dans les rues s ances de cin ma num rique ambulant porte porte formation de personnes relais dans les quartiers de la ville de vidangeurs et d un groupe de femmes productrices de savons e tudes cartographie topographie p dologie hydraulique qualit de l eau socio conomie e travaux construction de blocs de latrines dans les coles et dans les lieux fr quent s subvention pour la construction de latrines dans les habitations assainissement des points d eau potable couverture d un caniveau M en Burkina Faso Figure 44 Les pays concern s par la coop ration d centralis e du SIAAP LA COOPERATION D CENTRALIS E AU SIAAP EN QUELQUES CHIFFRES e 18 pays concern s Afrique Asie Am rique centrale Europe e 20 coop rations en cours ou venir e 3 5 millions d euros investis entre 2005 loi Ou
98. ydrique mais son occurrence est directement li e la pr sence de l eau et c est de plus la parasitose la plus r pandue dans le monde Epidemiologie transmis l Homme par une piq re d anophele moustique majoritairement pr sent dans les r gions chaudes et mar cageuses 400 900 millions de cas de fi vre et entre 1 et 3 millions de morts par an 80 des cas sont situ s en Afrique subsaharienne Prevention et traitement vaccins en phase d essais traitements prophylactiques ou curatifs 18 G OGRAPHIE AU COLL GE e Vers et ufs parasites Les vers parasites ou helminthes forment un ensemble tres heterogene caract ris par l absence de patte de flagelle et d appareil rotateur cephalique Plus de trois milliards d individus sont atteints d une maladie ou d une autre affection due a un ver ou helminthe parasite tel que le ver solitaire BIOSPHOTO David Scharf Science Photo Library Figure 11 Vue au microscope de Necator Ascaris lumbricoides Maladie associee ascaridiose Epidemiologie vers pr sents chez plus d un milliard d individus 20 000 d c s par an forte mortalit infantile surtout dans les zones tropicales Pr vention et traitement lavage des l gumes crus zones o les selles sont utilis es comme engrais traitements for ant l vacuation des vers vermifuges Ankylostoma duodenale et Necator americanus Maladie associ e ankylostomose pid miolo
99. ys Niger couverture en pauvres moins avanc assainissement insuffisante Les cons quences du d ficit d assainissement du manque d assainissement mais galement les perspectives d am lioration de cette situation LA FRANCE ET LEUROPE DANS LE MONDE D AUJOURD HUI LE PROGRAMME LE LIVRET Partie Theme Demarche Activite associee Reference Remarques Cette question d am nagement rbain permet I B 2 La ville et son ne d aborder an environnemen parall lement Etude de cas De la ville l espace rural un territoire sous influence urbaine une grande question d am nagement urbain tude de cas sur l assainissement des eaux us es dans l agglom ration parisienne Il B 2 L Homme sur son bassin versant et sur plusieurs siecles la croissance urbaine de Paris et de sa banlieue et l volution qui en d coule pour l organisation du transport et du traitement des eaux us es I gt Le territoire national et sa population Croquis de la repartition spatiale de la population sur le territoire Croquis presentant la repartition de la population dans le bassin de la Seine Il B 2 L Homme sur son bassin versant Table Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Figure 7 Figure 8 Figure 9 Figure 10 Figure 11 Figure 12 Figure 13 Figure 14 Figure 15 Figure 17 Figure 18 Figure 21 66 F

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