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Hygiène des mains Guide de bonnes pratiques - CLIN Paris-Nord

1. La pr vention de ces dermatoses essentielle pour toutes ces raisons repose sur e Un lavage des mains avec un produit dilu e Un rin age et un s chage minutieux en particulier des espaces interdigitaux e L application d une cr me hydratante non grasse serait l id al apr s chaque lavage des mains chez les sujets risques atopiques A d faut une application matin et soir est conseill e En conclusion si le l hygi ne des mains constitue un acte essentiel de pr vention hospitali re et de lutte contre les infections nosocomiales il doit n anmoins tre r alis avec des d tergents des antiseptiques et des solutions hydro alcooliques les plus doux possible dans des conditions telles que soient pr venues les dermites des mains chez les sujets expos s 54 C CLIN Paris Nord 2001 144 Conduite tenir devant une dermatose li e au contact avec les antiseptiques d sinfectants et d tergents Figure 3 Conduite tenir devant une dermatose Contacter le M decin du Travail ou le dermatologue Dermatite orthoergique 1 Traitement topiques mollients 2 Diminuer le nombre ou la dur e des applications d antiseptiques apr s avis bact riologique 3 Pr vention topiques mollients Interrogatoire Examen clinique Dermatite allergique 1 Diagnostic vident traitement 2 Sinon patch tests antiseptique d sinfectant gants poudre talc latex topiques S
2. toute tude d activit Ce sont des tudes in vitro e Les essais de phase 2 tape 1 sont des tudes r alis es en laboratoire sur des suspensions de germes de spectre plus tendu que pour la phase 1 La pr sence de substances inhibitrices simulant les s cr tions organiques et les dur es d activit sont galement proches de la pratique e Les essais de phase 2 tape 2 sont des tudes simulant la pratique et permettent de d terminer si dans les conditions d utilisation pr conis es par le fabricant l efficacit du produit est significativement sup rieure un produit de r f rence l isopropanol souvent utilis comme excipient des solutions hydroalcooliques Les normes europ ennes de phase 2 tapes 1 et 2 permettent de d finir 2 types d indication pour la friction friction hygi nique des mains Elle consiste en l limination et ou la destruction de la flore transitoire L action recherch e est limit e dans le temps de plus elle ne permet pas d enlever les souillures importantes de par la nature et l utilisation du produit Ce proc d doit tre utilis sur des mains macroscopiquement propres friction chirurgicale des mains Elle consiste en l limination et ou la destruction de la flore transitoire et la r duction de la flore r sidente Cet objectif doit tre atteint sans action d tergente incluse Ce proc d doit tre appliqu apr s un lavage hygi nique ou antiseptique
3. 62 Annexe 6 Efficacit compar e des produits hydroalcooliques eeeeeeeeseceseeeeeeeeeeenaeens 63 R f rences bibliographiques vs sesasssccssencssesdnasdvcoeceescadereessscnrsevessnassverssoassvasoonnsecdetacssnoovsdtostens 66 C CLIN Paris Nord 2001 Liste des tableaux Tableau 1 Etudes prospectives de l influence du lavage des mains sur la survenue des infections E Larson a TISSU nn dns ne de Nr Ne cn 13 Tableau 2 Equipement des postes de lavage des mains dans les services d hospitalisation BID en A nement 18 Tableau 3 Recommandations concernant l quipement et l entretien du poste de lavage des mains CB DL a de SE EN NS Ti SB a lie Ca eSNG 19 Tableau 4 Qualit des distributeurs d essuie mains 0 0 0 0 cccecsessccececcceceesessnsececeseceeeessnseaeees 24 Tableau 5 Crit res d cisionnels pour le choix des produits hydroalcooliques 06 30 Tableau 6 Equipements et consommables selon les types d hygi ne des mains 00 00000 32 Tableau 7 Indications lavage simple friction hygi nique des mains eeeeeeeeeeeeeteeeee 34 Tableau 8 Indications lavage antiseptique friction hygi nique des mains 35 Tableau 9 Indications lavage chirurgical friction chirurgicale des mains cseceeeeeeee 36 Tableau 10 Comparaison des techniques de lavage hygi nique des mains avec utilisation ou non de support impr gn d antiseptique oe eee eeeceseeeeseecseeceseesseeesaee
4. absence de transformation en produit toxique absence de persistance anormale apr s action anti microbienne limite l induction de dermite d irritation ou d allergie de contact 14 1 Quels sont les motifs de consultation Les dermatoses des mains susceptibles d tre li es aux produits utilis s en milieu hospitalier sont une source fr quente de consultations en m decine du travail Elles touchent toutes les cat gories de personnel mais le plus souvent le personnel des services o les actes invasifs sont fr quents et n cessitent des produits efficaces Dans une s rie italienne 1995 la fr quence de ces dermatoses des mains chez le personnel hospitalier est de 21 les dermites d irritation en repr sentant 95 Ces consultations sont les plus fr quentes en p riode de froid sans influence r elle d une augmentation de la charge de travail ou d un changement d antiseptiques mais simplement parce que le froid constitue en soi un facteur aggravant 14 1 1 Les dermites d irritation Ce sont les motifs de consultation les plus fr quents Leur traduction clinique est domin e par des ph nom nes subjectifs picotements tiraillement sensations de br lures plus rarement prurit S y associent une peau lisse et verniss e ou un ryth me plus ou moins squameux du dos des mains voire des l sions craquel es douloureuses parfois fissuraires des pulpes des doigts et des paumes L atteinte interdigitale n est p
5. de soins peut entra ner une situation risque permanent Les communications t l phoniques les alarmes les proc dures de soins non pr vues sont des l ments qu il faut tudier dans le but d am liorer les communications et en m me temps d assurer la continuit des soins oe Les soins infirmiers et m dicaux doivent tre planifi s afin de ne pas perturber l activit d une unit de soins 13 3 R le de l information et de la formation L information et l ducation sont consid r es comme des l ments majeurs de l observance des diff rentes techniques et proc dures Certaines tudes montrent une efficacit court terme d un programme ducatif Conly et al ont r alis deux programmes ducatifs sur le lavage des mains en unit de r animation avec un intervalle de 5 ans et rel vent les cas d infections nosocomiales Le programme comprend une revue de la strat gie des proc dures par affiches et m mento Il obtient une augmentation significative de l observance et une diminution elle aussi significative des cas d infections Le tableau 12 montre que le taux de lavage des mains avant le premier programme est de 28 apr s contact avec le patient mais de 81 apr s le programme Lors de la 2 observation le taux de lavage des mains a beaucoup baiss 23 Un nouveau programme a permis d accro tre le taux de lavage 60 et de diminuer le nombre d infections 48 C CLIN Paris Nord 2001 Tableau 12 Ef
6. esprit des utilisateurs Elles peuvent constituer une alternative quand l entretien des syst mes de distribution des savons antiseptiques ne pr sentent pas toutes les garanties d hygi ne Cependant leur valuation doit ob ir aux m mes r gles que les savons antiseptiques auxquels ils ne doivent pas se substituer sans validation 8 5 Produits hydro alcooliques Comme le pr conise le CTIN la d sinfection des mains non souill es avec une solution hydro alcoolique pour friction selon des indications et des modalit s clairement d termin es constitue une alternative au lavage des mains Elle permet une d sinfection rapide des mains et augmente consid rablement la compliance du personnel la 29 C CLIN Paris Nord 2001 d sinfection lavage des mains Elle prend un int r t particulier dans certaines circonstances A ne 5 56 ex urgence ruptures de soins quipement insuffisant pour le lavage des mains L Annexe 5 propose les diff rents essais pr cliniques et cliniques que le fabricant doit effectuer pour valider son produit efficacit compar e ainsi que les m thodes d essais normalis s applicables aux produits de traitement des mains par friction Tableau 13 de l Annexe 5 A titre d exemple 1l est possible de se r f rer la Liste Positive des D sinfectants actualis e chaque ann e et propos e par la Soci t Fran aise d Hygi ne Hospitali re Le Tableau 5 pro
7. quipes de soins re oivent de nombreuses informations provenant de secteurs diff rents La perception du risque infectieux est un pr alable n cessaire la prise en compte de la transmission crois e Elle est diff rente selon les cat gories de personnel les infirmi res et les aides soignantes ayant une formation plus orient e sur les activit s de soins sont sensibilis es aux situations risque Les m decins dont les objectifs sont la prise en charge diagnostique et th rapeutique n ont pas la m me perception Cette perception est galement diff rente pour les intervenants ext rieurs l unit pour qui il existe parfois des confusions entre protection des soignants et protection des patients 13 4 Observance des pratiques et motivation Dans le projet H pital Propre II l objectif tait d appr cier l acceptabilit du programme de pr vention de la transmission des bact ries multi r sistantes aux antibiotiques BMR et d analyser les l ments facilitants et les freins son application Trois tudes ont t conduites cet effet un audit de pratiques de soins tudiant les contacts avec les patients porteurs de BMR un questionnaire anonyme distribu tous les membres des services participants pour appr cier le niveau de connaissance des mesures d isolement et la motivation a les respecter un entretien collectif d une quipe tir e au sort pour identifier ce qui favorise ou freine la politique de pr
8. 1995 171 614 24 69 Deblangy C Kosman MJ Lucet JC Pernet M Regnier B Audit de l observance des mesures d isolement m thodes effets observ s Jn Grosset J Kitzis M Larnbert N Sin gre M Pr vention des infections nosocomiales en chirurgie pr vention contre les germes multir sistants Paris ed Arnette 1995 p115 22 70 Coovadia YM Johnson AP Bhana RH Hutchinson GR George RC Hafferjee IE Multiresistant Klebsiella pneumoniae in a neonatal nursery the importance of maintenance of infection control policies and proc dures in the pr vention of outbreaks J Hosp Infect 1992 22 197 205 a Conly JM Hill S Ross J Lertzman J Louie TJ Handwashing practices in an intensive care unit the effects of an educational program and its relationship to infection rates Am J Infect Control 1989 17 330 9 12 Mugford M Banfield P O Hanlon M Effects of feedback of information on clinical practice a review BMJ 1991 303 398 403 73 Pittet D Boyce JM Hand hygiene and patient care pursuing the Semmelweis legacy Lancet Infectious Diseases 2001 1 9 20 74 Girou E Oppein F Handwashing compliance in a French university hospital new perspective with the introduction of hand rubbing with a waterless alcohol based solution J Hosp Infect 2001 48 S55 57 5 Larson E Kretzer EK Compliance with handwashing and barrier precautions J Hosp Infect 1995 30 88 106 16 Mayer JA Dubbert PM Miller M Burkett PA Chapman SW Increa
9. cker C CLIN Paris Nord 2001 Ont r alis cette troisi me version du guide Mich le Aggoune C S I Hygi niste CCLIN Paris Nord Paris Nad ge Baffoy Pharmacien CCLIN Paris Nord Paris Marie Fran oise Baret M decin du travail H pital A Par Boulogne Billancourt Marie Laure Flechet Allergologue Service du Pr Sa ag H pital A Par Boulogne Billancourt Mich le Huang C I Hygi niste Direction de la Politique M dicale Si ge AP HP Paris Dominique Huchon B cel Pharmacien des h pitaux Chef de service H pital Joffre Dupuytren Draveil Annick Macrez CS I Centre Hospitalier Bichat Claude Bernard Paris Martine Sin gre Pharmacien des h pitaux chef de service H pital Beaujon Clichy Coordonnateur Danielle Farret C S I Hygi niste C CLIN Paris Nord Paris Direction Scientifique Gilles Br cker Directeur du C CLIN Paris Nord Pascal Astagneau Coordonnateur C CLIN Paris Nord Ont particip la r daction des premi res versions 1994 et la relecture de la troisi me version du guide Mich le Aussant Colette Brunel Catherine Bussy Jocelyne Cailleret Dominique Cheron Huguette Chuquet Dany Cornet H l ne de Ligt Marc Duflos Patricia Feldman Viviane Ferry Sylvie Garnier Annie Gourier Jean Michel Herbrecht Guy Isambart Jacqueline Lamory Micheline Leheurt Micheline Lerouge Mich le Marongiu Bernard Miel Frances Ng Pak Leung Dani le N
10. dose de savon antiseptique Remplacement de la 2 dose de LAVAGE savon antiseptique par un support Massage mains et avant bras Lom impr gn R partition du produit d impr gnation sur mains et avant bras mouill s et massage Brosse s che pour brossage des ongles Brosse s che ou impr gn e pour uniquement brossage ongles uniquement Ringage abondant Rin age abondant SECOND 3 dose de savon 2 dose de savon LAVAGE Massage de chaque main et avant Massage de chaque main et avant bras bras Pour les deux cas le rin age et le s chage se font selon les recommandations du C CLIN Paris Nord 43 C CLIN Paris Nord 2001 12 4 Technique standardis e de traitement hygi nique des mains par frictions Objectifs Pr venir la transmission manuport e Eliminer la flore transitoire Indications Voir les Tableau 7 et Tableau 8 des chapitres 10 1 et 10 2 Le traitement hygi nique des mains par friction n est applicable que sur des mains ne pr sentant ni souillures ni poudres gants Mat riel Produits Solution ou gel hydroalcoolique Technique Respecter le temps minimum indiqu par les fabricants et conforme la norme NF EN 1500 en g n ral limit 30 secondes ou 60 secondes La technique comporte 6 tapes et reproduite ci dessous avec l autorisation de l AFNOR 44 C CLIN Paris Nord 2001 Te
11. rences de temps importantes 16 heures contre 3 heures sur l ensemble du roulement des 15 C CLIN Paris Nord 2001 quipes Selon ces auteurs l observance pourrait tre augment e par un acte plus rapide efficace sans interf rer sur le temps consacr la qualit des soins Cependant le mod le utilis par les auteurs dur e du lavage des mains 40 80 secondes dur e de la friction 20 secondes ne correspond pas aux dur es normalis es ayant permis de valider les indications et l utilisation Ce biais peut avoir des cons quences et il faut tre attentif ce qu en dehors de toute proc dure pr cise l utilisation des produits hydroalcooliques par friction ne devienne un geste rapide et qui pourrait perdre son objectif L ensemble de ces arguments en faveur de la d sinfection des mains par friction sont repris dans la revue bibliographique propos e par Rotter activit antimicrobienne et antivirale importante et rapide large spectre d action sauf sur les spores bonne tol rance cutan e conomie de temps notamment en cas d loignement du point d eau mais pas dans la technique proprement dite remarque du groupe de travail Un d savantage est celui de l inflammabilit des produits base d alcool C CLIN Paris Nord 2001 6 Environnement secteurs hospitaliers quipements et produits 6 1 Secteurs hospitaliers Les diff rents locaux de l h pital peuvent tre class s en fonction du risqu
12. tat du patient Le type d acte ou la nature du contact L organisation des soins de l unit Le contr le environnemental Le contexte pid miologique du service L tat des mains des professionnels variations de l tat cutan en fonction de la saison froid Avertissement concernant l utilisation de produits hydroalcooliques Les produits hydroalcooliques sont appel s prendre de l importance au sein de l activit des professionnels de sant en secteur lib ral ou hospitalier En effet un produit hydroalcoolique pourra tre utilis seul sur des mains non souill es et non poudr es ou dans des conditions particuli res d crites ci dessous Il pourra galement tre appliqu en d but d activit et son application renouvel e sans savonnage dans les m mes conditions ou en compl ment d un lavage pr alable Cependant d apr s certains fabricants il semblerait qu au bout d un certain temps les mains deviennent collantes n cessitant alors un lavage avec de l eau A tout moment toute souillure biologique visible devra tre limin e avec de l eau et du savon d o la n cessit de conserver les lavabos quip s au plus pr s du patient Le processus d cisionnel qui est propos sous forme d algorithme peut aider organiser les strat gies locales d hygi ne dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales Les tableaux suivants propose des indications d utilisation des p
13. venir leur transmission sans tenir compte de l action sur la flore r sidente de la peau Au plan pratique le groupe de travail du CCLIN Paris Nord propose ces d finitions friction hygi nique des mains Elle consiste en l limination et ou la destruction de la flore transitoire L action recherch e est limit e dans le temps de plus elle ne permet pas d enlever les souillures importantes de par la nature et l utilisation du produit Ce proc d doit tre utilis sur des mains macroscopiquement propres friction chirurgicale des mains norme en projet Pr NF 12054 Elle consiste en l limination et ou la destruction de la flore transitoire et la r duction de la flore r sidente Cet objectif doit tre atteint sans action d tergente incluse Ce proc d doit tre appliqu apr s un lavage simple des mains C CLIN Paris Nord 2001 3 Objectifs du guide Promouvoir la mise en place d une hygi ne des mains adapt e toute structure d activit de soins Fournir les caract ristiques essentielles pour l quipement de postes de lavage des mains mat riel produits eau Proposer des crit res de choix pour l une ou l autre des techniques d hygi ne des mains Aider l organisation des soins 4 Hi rarchisation des recommandations Pour diff rencier graduellement l importance des recommandations voqu es tout au long de ce guide nous avons choisi de les classer en deux part
14. 2001 7 Eau pour le lavage des mains A l h pital il existe diff rents types d eau qui en fonction du niveau d exigence de qualit et de leurs utilisations vont n cessiter des traitements particuliers l eau potable destin e l alimentation humaine eau du r seau d adduction des fontaines r frig r es l eau destin e aux soins les autres eaux utiliser pour les soins eau pour l h modialyse eau des piscines usage th rapeutique A l int rieur de l h pital l eau potable est une eau destin e l alimentation humaine Elle doit respecter les normes de qualit fix es par la r glementation d cret 89 3 du 3 janvier 1989 relatif aux eaux destin es la consommation humaine l exclusion des eaux min rales naturelles JO du 4 janvier 1989 modifi par le d cret n 90 330 du 10 avril 1990 JO du 13 avril 1990 modifi par le d cret 91 257 du 7 mars 1991 JO du 8 mars 1991 et par le d cret n 95 363 du 5 avril 1995 JO du 7 avril 1995 Il doit tre fait une analyse de l eau l entr e de l tablissement au minimum trois pr l vements par an note du Minist re de la Sant du 8 avril 1975 Par ailleurs des contr les r guliers doivent tre faits l int rieur du r seau de distribution de l h pital o l eau peut se modifier et o une contamination microbiologique peut survenir Ce risque infectieux peut tre li des micro organismes d origine
15. 3 Steinmann J Nehrkorn R Meyer A Becker K Two in vivo protocols for testing virucidal efficacy of handwashing and hand disinfection Zentralbl Hyg Umweltmed 1995 196 425 36 Voss A Widmer AF No time for handwashing Handwashing versus alcoholic rub can we afford 100 compliance Infect Control Hosp Epidemiol 1997 18 205 8 45 Rotter ML Arguments for alcoholic hand disinfection J Hosp Infect 2001 48 S4 8 46 Taibi CL L infection existe sa pr vention aussi Centre de Recherches et d Etudes en Pr vention et Hygiene Appliqu es Ed CLT 1987 p36 44 Groupe Permanent d Etude Des March s et d Equipement et Fournitures Des Centres De Soins et Laboratoires GPEM SL Hygi ne des mains en milieu hospitalier Guide l attention des acheteurs publics et de leurs fournisseurs 1985 48 Br cker G Infections nosocomiales et environnement hospitalier Paris M decine Sciences Flammarion 1998 Assistance Publique H pitaux de Paris Recommandations pour l quipement des postes de lavage des mains 1994 68 C CLIN Paris Nord 2001 ci Aggoune M Huguenet D Pr vention des infections nosocomiales en chirurgie Evaluation des besoins en quipements l h pital Paris Arnette Blackwell 1995 p189 93 gt DRASS Rh nes Alpes et Comit Technique R gional de l Environnement Hospitalier COTEREHOS L eau dans les tablissements de sant 1995 52 Larson E Friedman C Cohran J Treston Aurand J Green S
16. Hospital Communication orale 4h Decennial International Conference on Nosocomial and Healthcare associated Infections 5 9 mars 2000 Atlanta Etats Unis Simon A Hugonnet S Perneger T Sauvan V Pittet D Doctors why do you wash yours hands so little 4 Decennial International Conference on Nosocomial and Healthcare associated Infections 5 9 mars 2000 Atlanta Etats Unis 2 Hobson DW Woller W Anderson L Guthery E Development and evaluation of a new alcohol based surgical hand scrub formulation with persistent antimicrobial characteristics and brushless application Am J Infect Control 1998 26 507 12 30 Pittet D Dharan S Touveneau S Sauvan V Perneger TV Bacterial contamination of the hands of hospital staff during routine patient care Arch Intern Med 1999 159 821 6 3 Paulson DS Fendler EJ Dolan MJ Williams RA A close look at alcohol gel as an antimicrobial sanitizing agent Am J Infect Control 1999 27 332 8 32 Bernard J Beignot Devalmont M Sebastien F Pouillot MJ Desvignes A Etude comparative de l activit antimicrobienne in vitro et in vivo de sept solutions destin es a l antiseptie des mains des chirurgiens J Chir 1980 11 643 6 67 C CLIN Paris Nord 2001 Goroncy Bermes P Schouten MA Voss A In vitro activity of a nonmedicated handwash product chlorhexidine and an alcohol based hand disinfectant against multiply resistant gram positive microorganisms Infect Control Hosp Epidemiol 2001
17. J Frank U Kappstein I et al Influence of architectural design on nosocomial infections in intensive care units A prospective 2 years analysis Intensive Care Med 1989 15 179 83 62 Shirani KZ McManus AT Vaughan GM McManus WF Pruitt BA Mason AD Effects of environment on infection in burn patients Arch Surg 1986 121 31 6 amp du Moulin G Minimizing the potential for nosocomial pneumonia architectural engineering and environmental considerations for the intensive care unit Eur J Microbiol Infect Dis 1989 8 69 74 Kaplan LM McGuckin M Increasing handwashing with more accessible sinks Infect Control 1986 8 408 10 CTIN Recommandations pour la pr vention des infections nosocomiales en r animation BEH 1995 n sp cial 1 24 o9 Haley RW Bregman DA The role of understaffing and overcrowding in recurrent outbreaks of staphylococcal infection in a neonatal special care unit J Infect Dis 1982 145 875 85 69 C CLIN Paris Nord 2001 7 Barbut F Soulier A Ollivier JM Blons H Lienhart A Petit JC Pr vention de la transmission des ent robact ries s cr trices de b ta lactamases a spectre tendu EBLSE dans un service de r animation chirurgicale digestive par une r organisation des soins infirmiers M d Mal Infect 1994 24 698 704 ee Haley RW Cushion NB Tenover FC et al Eradication of endemic methicillin Resistant Staphylococcus aureus infections from a neonatal intensive care unit J Infect Dis
18. Prevalence and correlates of skin damage on the hands of nurses Heart Lung 1997 26 404 12 aN Reverdy ME Martra A Fleurette J Efficacit de neuf savons et ou antiseptiques sur la flore des mains apr s un lavage de type chirurgical Path Biol 1984 35 591 5 4 Loeb MB Wilcox L Smaill F Walter S Duff Z A randomized trial of surgical scrubbing with a brush compared to antiseptic soap alone Am J Infect Control 1997 25 11 5 Pereira LJ Lee GM Wade KJ An evaluation of five protocols for surgical handwashing infections nosocomiales relation to skin condition and microbial counts J Hosp Infect 1997 36 49 65 5 Comit Technique National des Infections Nosocomiales Soci t Fran aise d Hygi ne Hospitali re Isolement septique recommandations pour les tablissements de soins Minist re de l Emploi et de la Solidarit 1998 57 Soci t Fran aise d Hygi ne Hospitali re Liste positive des d sinfectants 2001 Hygi neS 2001 3 167 83 28 Salisbury D Hutfilz P Treen L Bollin G Gautam S The effect of rings on microbial load of health care Am J Infect Control 1997 25 24 7 5 Guinan ME McGuckin Guinan M Sevareid A Who Washes hands after using the bathroom Am J Infect Control 1997 25 424 5 60 Girard R R at C Carboni N Bouket JL L antisepsie chirurgicale des mains peut elle remplacer en routine le lavage chirurgical des mains Essai en bloc d orthop die r gl e Hygi neS 1996 12 34 8 l Huebner
19. a an 14 3 42 Efficacit sessiossa eenen AAE E ERO ANAT 14 SS Dur e de Ta proc dures yeere E ER deed ES EO EEE 15 6 Environnement secteurs hospitaliers quipements et produits 17 6 1 Secteurs hospitaliers sna ps n ns A E e S aeia test 17 6 2 EQUIPEMENT LR fate loopy DR Len ee at E eee AS 18 GE VA E EE eee A E E 19 6 2 2 Distributeurs de savon liquide 5 uen fiat les atede 21 6 2 3 Syst mes d essuyage et de s chage des mains sssssssesssesesssessseesserssereseressee 22 6 2 4 Collecteurs de dechetsy Len fon a nn re ee en tas 25 7 Eau pour le lavage des mains sistema 26 8 Produits de nettoyage des mains sssesesssocccessscoccssooccecssooecsssscoecssssosesssoo 27 8 1 OTIS haii ect en nee la a el kde ence es 27 8 2 Solutions moussantes antiseptiQUes cceeseeceenceceeeeceeeeeceeeeeceeceecsceeceeeeeteeeenaeeees 27 8 3 Supports impr gn s d antiseptique 28 8 3 1 Leur utilisation pour le lavage chirurgical 28 8 3 2 Leur utilisation pour le lavage hygi nique ou antiseptique ce eeeeeeeeeeeeees 29 8 4 Efficacit des formulations des solutions et des supports impr gn s 29 8 5 Produits hydro alcooliques sun iii 29 9 Equipement et consommables n cessaires selon le type d hygi ne des C CLIN Paris Nord 2001 10 Indications des techniques d hygi ne des mains ss 33 10 1 Indications du lavage simple des mains ou du traiteme
20. accidents survenus dans les tablissements d hospitalisation publics n 538 TG 3 du 3 juillet 1974 relative la pr vention des accidents de br lure par l eau chaude sanitaire e R glement sanitaire du d partement de Paris Edition 1998 Titre 1 Les eaux destin es la consommation humaine Article 15 qualit de l eau distribu e aux utilisateurs Article 20 surveillance hygi nique des eaux destin es l alimentation humaine Titre HI Dispositions applicables aux b timents autre que ceux l usage d habitation et assimil s Article 67 quipement sanitaire Titre VII Hygi ne de l alimentation Article 132 hygi ne du personnel e Normes homologu es lavabos et robinetterie sanitaire normes Association Fran aise de Normalisation AFNOR concernant les services g n raux le secteur A pour les lavabos normes NFD 11 101 102 103 104 pour la robinetterie sanitaire normes NFD 18 201 202 204 206 Dans ce domaine il existe une marque NF robinetterie dont l AFNOR assure la gestion Aucune normalisation n existe pour les secteurs A et B sp cifiquement hospitaliers 59 C CLIN Paris Nord 2001 Annexe 4 Imp ratifs ergonomiques concernant la hauteur de fixation des lavabos Extraits de la norme NF 547 3 3 F vrier 1997 reproduits avec l autorisation de l AFNOR Homme G 950 1840 TAILLE ASSIS M 890 TAILLE M 1730 P 840 2 P 1620 AVANT BRAS m
21. d autre part telles que formald hyde 4 8 et povidone iod e 1 d iode actif Les travaux de Sattar montrent dans une tude in vivo sur douze volontaires l activit virucide d un gel compos d thanol sur trois virus non envelopp s adenovirus rhinovirus et rotavirus La r duction obtenue varie de 2 9 4 2 log en 20 secondes de contact Bellamy et al en 1993 confirment cette tude en ce qui concerne rotavirus Steimann et al en 1995 ont compar par contamination artificielle des mains de 7 volontaires l efficacit des solutions hydro alcooliques thanol isopropanol n propanol sur Enterovirus polio Ce sont les SHA base d thanol qui ont montr la meilleure efficacit avec une diff rence significative par rapport aux produits base de propanol L efficacit des produits hydro alcooliques selon des proc dures normalis es ainsi que les crit res de validit des essais cliniques qui s y rapportent sont expos s dans l annexe 6 Attention les solutions hydro alcooliques n ont aucune efficacit sur les spores Il est donc important dans les cas d pid mie Clostridium difficile d utiliser une solution moussante antiseptique PVP iod e ou Chlorhexidine 5 4 3 Dur e de la proc dure En 1997 Voss et Widmer ont publi une mod lisation du temps pass pour un lavage des mains classique et une d sinfection avec un produit hydroalcoolique Cette tude indique des diff
22. de savon et d essuie mains le collecteur de d chets L emplacement du poste de lavage des mains doit tre soigneusement tudi pour faciliter l organisation du travail l observance et l ergonomie Le Tableau 2 r sume des choix institutionnels possibles selon les caract ristiques de l quipement des postes de lavage des mains en fonction du lieu d utilisation Le Tableau 3 propose des recommandations d quipements et d entretien du poste de lavage des mains Tableau 2 Equipement des postes de lavage des mains dans les services d hospitalisation BID 4 gt 5 Poste de Chambre du Office Toilettes du soins malade alimentaire personnel Equipement Point d eau quip X X X X Robinetterie d gag e X X Lavabo X X Distributeur de savon X X X X liquide non antiseptique Distributeur de savon X x liquide antiseptique Distributeur d essuie X X X X mains usage unique en ouate de cellulose Collecteur de d chets X X X X sans contact manuel En cas de technique d isolement septique ou protecteur oh 9 Voir chapitre 6 2 1 C CLIN Paris Nord 2001 Tableau 3 Recommandations concernant l quipement et l entretien du poste de lavage des mains BHI Fortement Recommand recommand Local e De soins X e Chambre X e Utilitaire Stockage des dispositifs m dicaux propres X Zone de
23. des mains Norme de base de phase 1 Norme de phase 2 tape 1 Norme de phase 2 tape 2 D termination de l act bact ricide NF EN 1040 ou NFT 72 152 en suspension in vitro Staphylococcus aureus Pseudomonas aeruginosa D termination de l act fongicide NF EN 1275 ou NFT 72 202 en suspension in vitro Candida albicans Aspergillus niger friction hygi nique des mains D termination de l act bact ricide pr EN 12054 en suspension in vitro e sur 4 6 germes e en pr sence de substances inhibitrices e dur e d action 1 minute traitement hygi nique des mains par friction NF EN 1500 M thode d essai simulant des conditions pratiques afin d tablir si un produit pour le traitement hygi nique des mains r duit la flore transitoire conform ment aux prescriptions lorsqu il est utilis en friction sur les mains artificiellement contamin es de volontaires produit de produit tudi r f rence isopropanol Quantit a ie 2 fois 3 ml recommand e par le fabricant Dur e recommand e dur e de 2 fois 30 par le fabricant friction Cette dur e ne peut d passer 30 ou I F rigoureusement technique de rigoureusement 3 friction protocol e protonaleg friction chirurgicale des mains D termination de l act bact ricide pr EN 12054 en suspension in vitro e sur 4 6 germes e en pr sence de substances inhibitrices dur e d action 5 minutes I
24. des mains Le Tableau 13 r capitule les essais concernant la friction des mains et en d crit les principes essentiels Il en r sulte e Qu un produit sera conforme aux normes europ ennes si son activit antibact rienne est sup rieure au produit de r f rence dans les conditions pr conis es par le fabricant 63 C CLIN Paris Nord 2001 e Qvun produit ayant l indication traitement hygi nique des mains par friction ne peut tre utilis que selon la technique pr cise qui lui a permis d obtenir cette indication e La non application de cette technique dans les conditions recommand es par le fabricant ne permet pas de valider dans la pratique l efficacit du produit 1 2 Les essais pr cliniques antiviraux 1 2 1 Essais normalis s En l absence de normes europ ennes en France l activit virucide d un antiseptique ou d un d sinfectant est tudi e selon la norme fran aise NF T 72 180 A ce jour aucun produit hydroalcoolique n est virucide selon cette norme qui est s v re limit e par Enterovirus poliol virus r sistant 1 2 2 Int r t des essais sur des virus plus sensibles qu Enterovirus poliol Des tudes annexes sur des virus particuliers peuvent tre propos es par des industriels Herpesvirus Rotavirus HBV Elles ne conf rent pas de s curit vis a vis d une large gamme de virus Cependant dans un contexte pid mique particulier ces tudes peuvent pr senter un int r t si l
25. e donc inclut la chirurgie soit par un orifice naturel du corps endoscopie sondage urinaire Un risque particulier est d fini par la pr sence d une des caract ristiques du patient ou du contexte environnemental e Patient immunod prim et ou sous traitement immunosuppresseur malade infect ou colonis e Contexte environnemental pr sence ou absence de point d eau pr sence ou absence d quipement autour du point d eau prestations de soin en situation particuli re secteur architectural particulier Friction chirurgicale lavage simple 2 frictions hydro alcooliques voir chapitre 12 5 Remarque Selon le geste invasif chirurgical se r f rer au mode op ratoire valid par le CLIN en int grant l utilisation de gants st riles 37 C CLIN Paris Nord 2001 11 Pr alables aux techniques d hygi ne des mains 11 1 Formation Les diff rentes techniques de lavages des mains et leurs indications doivent tre connues par tous les membres de l quipe de soins qu ils soient m decins cadre infirmier e s infirmi r e s kin sith rapeutes manipulateurs de radiologie aide soignants agents hospitaliers voir chapitre 13 3 11 2 Tenue La tenue doit tre manches courtes Les gants ne peuvent en rien suppl er les manquements d hygi ne des mains 11 3 Recommandations Les ongles doivent tre courts et d pourvus de vernis Les mains et
26. engagement de l quipe En 1986 Mayer et al constatent galement l efficacit d un programme s il existe un retour d informations Ils observent 12 infirmi res dans une unit de r animation lors du lavage des mains La m thode comprend des s quences d observations et des retours d informations Ils montrent une augmentation du lavage des mains au d part puis une diminution Le retour de l information augmente l observance D autres tudes ne montrent par contre qu une efficacit moindre Doebbeling et al n arrive qu un taux faible de lavage des mains apr s d monstration vid o instructions crites pr sentation dans trois unit s de r animation ainsi qu un retour par mois des informations recueillies Le taux de lavage des mains le plus lev n a t que de 46 Les membres de l quipe d hygi ne sont les r f rents pour l enseignement du programme de pr vention La r daction d un guide la r alisation de travaux pratiques et l utilisation de support vid o faciliteront la communication Les concepts de base et la pr vention doivent tre uniformis s pour l h pital puis adapt s chaque unit La surveillance et l valuation de cette politique sont des outils utiles pour la formation de l ensemble des membres de l quipe Il est important que cet enseignement soit r p t constamment ce qui peut tre parfois d courageant pour l quipe d hygi ne qui pense que le message n est pas pass Mais les
27. f cale salmonelles ent rovirus en provenance le plus souvent du r seau public de germes qui se d veloppent dans les circuits d eau chaude l gionelles de germes de l environnement hospitalier colonisant le r seau d eau Pseudomonas aeruginosa Selon les recommandations mises par le Comit Technique R gional de l Environnement Hospitalier COTEREHOS et la DRASS Rh ne Alpes 5l Ja qualit de l eau requise pour le lavage simple le lavage antiseptique et le lavage chirurgical des mains est une eau de qualit bact riologiquement ma tris e de niveau 1 eau propre Il s agit le plus souvent d eau du r seau chlor e 0 1mg l Les exigences microbiologiques sont Apr s 24 h de culture 37 C et 72 h 22 C lt 10 UFC 100 ml de bact ries a robies et ana robies facultatif et absence de Pseudomonas aeruginosa dans 100 ml L eau du r seau interne peut parfois r pondre ces crit res de qualit sans traitement compl mentaire filtre ou microfiltre terminal Afin de maintenir cette qualit un d tartrage p riodique des points d eau et un nettoyage d sinfectant quotidien des gicleurs des robinets sont n cessaires 26 C CLIN Paris Nord 2001 8 Produits de nettoyage des mains Selon les modalit s pratiques d finies dans le Tableau 2 le lavage des mains n cessite en fonction des objectifs fix s deux cat gories de savons liquides un savon non antiseptique un sav
28. organisation de la surveillance et de la pr vention des infections nosocomiales dans les tablissements d hospitalisation publics et priv s participant au service public hospitalier Nishimura S Kagehira M Kono F Nishimura M Taenaka N Handwashing before entering the intensive care unit what we learned from continuous video camera surveillance Am J Infect Control 1999 27 367 9 Patrick DR Findon G Miller TE Residual moisture determines the level of touch contact associated bacterial transfer following hand washing Epidemiol Infect 1997 119 319 25 Pharmacop e fran aise 10 dition bonnes pratiques de fabrication p prauiq Pottinger J Burns S Manske C Bacterial carriage by artificial versus natural nails Am J Infect Control 1989 17 340 4 Rossoff LJ Borenstein M Isenberg HD Is handwashing really needed in intensive care unit Crit Care Med 1995 23 1211 6 Rotter ML Simpson RA Koller W Surgical hand disinfection with alcohols at various concentrations parallel experiments using the new proposed european standards method Infect Control Hosp Epidemiol 1998 19 778 81 Uhoda I Pierard Franchimont C Pierard GE Hue and cry over pens Rev Med Liege 1999 54 37 8 Wynd CA Samstag DE Lapp AM Bacterial carriage on the fingernails of OR nurses AORN J 1994 60 796 799 805 71
29. recharge Risque de surconsommation li e au mode Format non limitant de distribution Risque de l sion cutan e avec certaines griffes de d coupage 6 2 3 2 Distributeurs d essuie mains textiles Les syst mes de distribution d essuie mains de bobine textile peuvent tre utilis s en milieu hospitalier en dehors des secteurs haut risque infectieux et hors des unit s de soins ou des unit s m dico techniques Diff rents syst mes d essuyage en tissu sont disponibles La serviette tissu usage collectif est proscrire car elle peut tre source d infections crois es En effet un essuie mains en milieu hospitalier ne doit tre utilis qu une seule fois pour viter la transmission des micro organismes limin s lors de l essuyage aux utilisateurs suivants Les distributeurs d essuie mains textiles r pondant cette exigence sont des distributeurs qui disposent d un m canisme de distribution automatique ou m canique Ils d livrent lors de chaque utilisation un format propre de la bobine d essuie mains Il y a risque de contamination lorsque les deux parties propre sale de la bobine ne sont pas s par es et lorsque chaque utilisateur doit tirer sur le format souill pour en obtenir un propre Par ailleurs la fin de la bobine peut devenir une serviette tissu polyvalente Aussi parmi les modes de distributions disponibles il faut privil gier les syst mes avec bobine de remplacement
30. riode de 1879 1986 Les cat gories les plus document s concernent les produits revues de travaux comportement l infection les m thodes et un ensemble d articles non class s dans les th mes pr c dents Produit tests d efficacit de diff rents produits de lavage des mains 50 8 Revue discussions g n rales sur le lavage des mains revues de travaux opinions ditoriaux et commentaires sur le sujet 29 1 Comportement aspect comportemental du lavage des mains incluant des tudes d observation et de surveillance des pratiques de lavage des mains et d essai d intervention pour modifier de telles attitudes 10 9 Infection liaison entre lavage des mains et infection incluant diverses tudes r trospectives prospectives et pid miologiques Dans celles ci des efforts d am lioration du lavage des mains taient utilis s pour stopper la transmission lors de pics pid miques 3 3 M thode d veloppement et exp rimentation de m thodes d tudes de la flore des mains ou de l efficacit du lavage des mains 2 8 Autre articles non class s dans les pr c dentes cat gories 3 1 57 C CLIN Paris Nord 2001 Annexe 2 Forces des recommandations labor es par la division infection hospitali re des CDC Centers for Disease Control and Prevention d Atlanta USA centralisant les informations m dicales Leur principal int r t r side dans leur syst m
31. s la reprise des lavages des mains d o l int r t de la pr vention Les ecz mas de contact n cessitent quant eux outre la suppression de l allerg ne mis en vidence par les tests un traitement dermo cortico de lentement d gressif associ l aussi un 53 C CLIN Paris Nord 2001 traitement mollient condition de respecter les mesures d viction les dermatoses pourront tre vit es et la reprise des lavages se fera sans probl me La pr vention de ces dermatoses reste primordiale En alt rant la barri re cutan e elles favorisent de nouvelles sensibilisations au latex par exemple et il est important de les viter En facilitant le portage sain de germes elles favorisent leur transmission En effet les mol cules d antiseptiques agissant sur la flore microbienne de la peau les contacts r p t s entra nent une diminution de la flore normale qui peut tre remplac e par une flore plus virulente En cas de l sions il existe un risque de colonisation Le CLIN et les services de microbiologie se penchent sur les porteurs chroniques de staphylocoques m tir sistants parmi le personnel soignant La persistance du manuportage apr s d contamination nasale orientera vers un foyer cutan qu il soit microtraumatique caustique allergique ou atopique Ces portages chroniques dans les services risques orthop die septique par exemple peuvent entra ner un changement de poste de travail
32. sente les indications de l utilisation de l une ou l autre des techniques Tableau 9 Indications lavage chirurgical friction chirurgicale des mains Lavage avec Friction chirurgicale solution moussante voir 12 5 d sinfectante Souillures visibles Avant tout acte chirurgical d obst trique ou de radiologie interventionnelle Avant tout acte invasif n cessitant une asepsie de type chirurgicale pose de dispositif m dical cath ter central site implant drain Point d eau inadapt chirurgical ou inexistant Entre 2 interventions chirurgicales de courte dur e et de classe de contamination propre Entre 2 temps op ratoires au cours d une m me intervention lors du changement de gants non poudr s souillures d origine biologique chimique m dicamenteuse ou min rale 36 C CLIN Paris Nord 2001 10 4 Algorithme d cisionnel pour l utilisation d une technique d hygi ne des mains La Figure 1 propose un algorithme d cisionnel pour le choix d une technique d hygi ne des mains Figure 1 Algorithme d cisionnel pour le choix d une technique d hygi ne des mains Caract re d urgence Friction Lavage simple des mains Lavage chirurgical Friction hydro alcoolique ou lavage hygi nique ou friction chirurgicale hydro alcoolique ou friction hydro alcolique Geste invasif geste effectu soit travers la surface du corps par effraction cutan
33. vention 47 services r partis sur 20 h pitaux volontaires ont particip 1926 observations 1492 questionnaires 50 C CLIN Paris Nord 2001 Les ressources mat rielles taient fr quemment disponibles 1 lavabo par chambre 97 savon antiseptique 65 savon non antiseptique 81 essuie mains 92 72 du personnel se lave les mains apr s contact avec un malade colonis ou infect BMR dont 41 avec un savon antiseptique 12 des observations comportent une interruption de soin et dans ce cas seulement 9 des personnels retire les gants et se lave les mains Les l ments voqu s emp chant le respect des mesures d isolement sont les gestes urgents la charge de travail lev e l oubli le t l phone Lors des entretiens collectifs certains l ments organisationnels favorisent le respect de la politique institu e un encadrement motiv un consensus d quipe un personnel impliqu des locaux et du mat riel adapt s au respect des r gles d hygi ne l existence d une formation l hygi ne un syst me de tutorat des proc dures crites mais de nombreux freins existent la multidisciplinarit de l quipe avec des niveaux de formation diff rents une compliance difficile des personnels ext rieurs du mat riel et des locaux inadapt s une charge en soins lev e des contraintes budg taires une mauvaise formation de base la technicit le poids des habitudes l hygi ne peu gratifiante un m
34. 22 194 6 4 Blech MF Hartemann P Paquin JL Activity of non antiseptic soaps and ethanol for hand disinfection Zentralbl Bakteriol Mikrobiol Hyg 1985 181 496 512 35 Perraud M Amazian K Girard R Tissot Guerraz F The use of hand hygiene products could reduce colonization on the hands J Hosp Infect 2001 47 336 7 36 Kampf G Jarosch R Ruden H Limited effectiveness of chlorhexidine based hand disinfectants against methicillin resistant Staphylococcus aureus MRSA J Hosp Infect 1998 38 297 303 a Kampf G Hofer M Wendt C Efficacy of hand disinfectants against vancomycin resistant enterococci in vitro J Hosp Infect 1999 42 143 50 a Mody L Bradley SF Strausbaugh LJ Muder RR Prevalence of ceftriaxone and ceftazidime resistant gram negative bacteria in long term care facilities Infect Control Hosp Epidemiol 2001 22 193 4 3 Pietsch H Hand antiseptics rubs versus scrubs alcoholic solutions versus alcoholic gels J Hosp Infect 2001 48 S33 6 4 Sattar SA Springthorpe VS Karim Y Loro P Chemical disinfection of non porous inanimate surfaces experimentally contaminated with four human pathogenic viruses Epidemiol Infect 1989 102 493 505 Tanabe I Hotta S Effect of disinfectants on variola virus in cell culture Appl Environ Microbiol 1976 32 209 12 Bellamy K Alcock R Babb JR Davies JG Ayliffe GA A test for the assessment of hygienic hand disinfection using rotavirus J Hosp Infect 1993 24 201 10
35. C CLIN Paris Nord 2001 Centre de Coordination contre les Infections de l Interr gion F De de France Hygi ne des mains Guide de bonnes pratiques D cembre 2001 3 Edition Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales de l Interr gion Paris Nord Ile de France Haute Normandie Nord Pas de Calais Picardie Institut Biom dical des Cordeliers 15 rue de l Ecole de M decine Esc J 2 me tage 75006 Paris M Od on T l 01 40 46 42 00 Fax 01 40 46 42 17 Page Internet http www ccr jussieu fr cclin C CLIN Paris Nord 2001 Ce guide sert de r f rence pour la r daction et la mise en place de protocoles de soins dans les tablissements de sant Les documents initiaux et les 2 premi res versions avaient t r alis s pr sent s et discut s en s ance pl ni re par les Cadres et Infirmier e s Hygi nistes du groupe de travail Normes consensuelles en hygi ne hospitali re et en pratiques de soins en 1994 L volution de la l gislation hospitali re des normes europ ennes des pratiques de soins de l cologie hospitali re et la mise en uvre de l assurance qualit n cessitent l actualisation de ce document Au lieu de s ing nier tuer les microbes dans les plaies ne serait il pas plus raisonnable de ne pas en introduire Pasteur C CLIN Paris Nord 2001 Avant propos Nous poursuivons tous un m
36. a paume gauche vice versa Reproduit avec l autorisation de l AFNOR 45 C CLIN Paris Nord 2001 12 5 Traitement chirurgical des mains par frictions Une tude publi e en 1996 par une quipe lyonnaise 0 a montr qu efficacit gale l antisepsie chirurgicale des mains pouvait tre propos e comme une alternative au lavage chirurgical traditionnel Cette technique n est pas normalis e Cette antisepsie chirurgicale des mains comprend Un lavage simple des mains r alis selon la technique d crite au paragraphe 12 1 Un rin age et un s chage non st riles des mains Puis 2 applications successives de produit hydroalcoolique pour friction d crites au chapitre 12 4 46 C CLIN Paris Nord 2001 13 Organisation des soins Quelque soit la technique retenue les facteurs qui influencent l observance de l hygi ne des mains peuvent tre class s en deux cat gories selon qu ils sont li s ou non une d cision individuelle L environnement les structures l organisation sont parfois difficiles changer mais les valeurs de chacun ont une implication tr s importante sur la r alisation du lavage ou de l hygi ne des mains Une politique de service d finie va contribuer l optimisation de la qualit des soins en tenant compte des l ments structurels mat riels humains et organisationnels 13 1 R le de l architecture et des quipements L architecture est l
37. ain tendue G 510 M 470 S P 440 Posture ASSIS REDRESSE Hauleurs par rapport au s ga A 1 Hauteur de talon 30 mm Posture DEBOUT Hauteurs par rapport au sol G Grand M Moyen P Petit 60 C CLIN Paris Nord 2001 Femme Posture ASSIS REDRESS Hauteurs par rapport au si ge A Posture DEBOUT Hauteurs par rapport au sol 1 Hauteur da talon 30 mm 61 C CLIN Paris Nord 2001 Annexe 5 Activit compar e de cinq proc dures de lavage et de d sinfection des mains Paulson et a 1 Proc dure de lavage et ou d sinfection d croissance du nb de germes apr s 1 cycle log 10 nb de sujets 32 d croissance du nb de germes apr s 10 cycles log 10 nb de sujets 32 Commentaires Savon non antiseptique L efficacit d un savon non antiseptique est faible mais se prolonge dans le temps au fur et mesure des cycles de contamination lavage en raison de l effet m canique de rin age l eau Savon antiseptique 2 5 2 5 L efficacit d un savon antiseptique est moyennement important mais se prolonge dans le temps au fur et mesure des cycles de contamination lavage en raison de l effet m canique de rin age l eau Gel hydroalcoolique L efficacit d un gel hydroalcoolique est tr s importante et rapide mais son action est limit e dans le temps au fur et mesure des cycles de contamination d sinfection en raison de Vlaccumulatio
38. ains ou du traitement hygi nique des mains par friction avec un produit hydro alcoolique Le Tableau 8 pr sente les indications de l utilisation de l une ou l autre des techniques Tableau 8 Indications lavage antiseptique friction hygi nique des mains dans l tat actuel des travaux disponibles Lavage antiseptique Traitement par friction avec un PHA Mains mouill es Soin ou technique aseptique pansement pr paration d injections avant et ou apr s les soins Eu Avant et apr s des soins chez des To en isolement septique ou protecteur Avant tout contact avec un patient en isolement protecteur Eloignement ou absence du point d eau SAU HAD SAMU SMUR Environnement contaminant manipulation de pr l vements de d chets apr s limination des gants Succession de gestes risque de contamination chez le m me patient lors de soins souillures d origine biologique chimique m dicamenteuse ou min rale Traitement des mains artificiellement contamin es par un produit bact ricide appropri dont l activit est cibl e sur les microorganismes de la flore transitoire afin de pr venir leur transmission sans tenir compte de l action sur la flore r sidente de la peau Norme NF EN 1500 35 C CLIN Paris Nord 2001 10 3 Indications du lavage chirurgical des mains ou de la friction chirurgicale avec un produit hydro alcoolique Le Tableau 9 pr
39. allergique Ces tests se font l aide d une s rie d allerg nes standardis s correspondant aux composants les plus utilis s et ou les plus sensibilisants des produits utilis s Ils sont pos s dans le dos l aide de chambres en aluminium Ils sont gard s ainsi pendant 48 heures ne doivent pas tre mouill s et sont lus dans l id al la 48 heure et la 96 heure Leur but est de reproduire au contact d un ou plusieurs allerg nes un ecz ma minima Ils seront ainsi cot s de en fonction de l intensit de la r ponse A l issue de ces tests il est dans la majorit des cas possible de pr ciser le type de l ruption orthoergique les tests seront n gatifs allergique les tests auront permis de d couvrir un allerg ne pertinent Dans les cas difficiles certains tests avec les produits suspects pourront les compl ter tests semi ouverts tests d applications r p t es tests d usage tests de suppression r introduction Les allerg nes les plus fr quents en milieu hospitalier sont repr sent s par les parfums les ald hydes formald hyde et glutarald hyde la chlorhexidine mais aussi la polyvidone iod e ou les ammoniums quaternaires 14 3 Quelle est la conduite tenir devant ce type de dermatoses Les dermites d irritation c dent assez rapidement avec un traitement mollient l arr t d utilisation des produits Mais elles ont tendance r apparaitre d
40. anagement insuffisant ou culpabilisant des mesures contraignantes une prise de conscience collective insuffisante des familles mal encadr es 51 C CLIN Paris Nord 2001 14 Irritation cutan e des mains dermatoses induites par l hygi ne des mains Le lavage des mains qu il soit simple hygi nique ou chirurgical ainsi que la friction font appel des produits dont l application fr quente et plus ou moins prolong e peut entra ner des dermatoses chez le personnel hospitalier toutes cat gories confondues On rappellera que les produits antiseptiques d truisent ou inhibent momentan ment la croissance des micro organismes sur les tissus vivants Leur composition fait appel un m lange de produits chimiques e Agents tensio actifs nettoyants ou d tergents e Adjuvants qui renforcent l action des principes actifs e Excipients qui permettent la dilution de ces principes actifs e Agents surgraissants afin de diminuer l agressivit cutan e du produit de base glyc rine allantoine lanoline e Parfums et colorants qui rendent le produit plus agr able utiliser Ils doivent r pondre des crit res d efficacit sur les germes et d innocuit sur la peau Efficacit selon leur action propre on les qualifiera de bact ricide sporicide ou fongicide ou de bact riostatique ou fongistatique Innocuit elle est d finie par la tol rance du produit en application locale tol rance cutan e
41. as rare par accumulation de produits irritants Il faut distinguer les r actions d irritation qui surviennent dans le d cours imm diat de l utilisation sans pr caution d un produit irritant d lipidant voire caustique et la dermite d irritation qui elle appara t de mani re plus insidieuse avec des produits mod r ment agressifs 52 C CLIN Paris Nord 2001 Le degr d irritabilit d pend de la nature du produit de sa concentration mais aussi de la fr quence des lavages de mains de la dur e d utilisation et de la dose utilis e effet dose d pendant Elle d pend aussi du terrain dermatite atopique psoriasis 14 1 2 Les ecz mas de contact Ils sont plus rares que les dermites et se manifestent par des l sions ryth mato squameuses papuleuses ou parfois v siculeuses prenant l aspect d une dysidrose Le prurit parfois au premier plan est ici vocateur Il est parfois tr s difficile de les diff rencier des dermites d irritation 14 2 Irritation ou allergie comment faire la diff rence La clinique permet d voquer le diagnostic manifestations subjectives pr dominantes et aspects cliniques voisins des mains gerc es restent assez vocateurs des dermites d irritation l inverse prurit et manifestations objectives dominent la sc ne en mati re d allergie Mais seuls les tests picutan s permettent de faire la part entre dermatoses orthoergique et
42. atisation en trois cat gories fortement recommand es Cat gorie I mod r ment recommand es Cat gorie II faiblement recommand es Cat gorie II Cat gorie I Sont fortement recommand es les mesures ayant prouv leur efficacit par la r duction du risque d acquisition des infections nosocomiales Leur efficacit s appuie soit sur des tudes cliniques contr l es et dont les protocoles sont jug s satisfaisants soit sur l opinion de la majorit des experts comp tents dans le champ consid r Les mesures incluses dans cette cat gorie d accueil ou l incidence des infections nosocomiales Leur mise en application ne devrait pas poser de probl me mat riel Cat gorie II Sont mod r ment recommand es les mesures d coulant d tudes cliniques sugg rant fortement leur efficacit ou des tudes faites dans des h pitaux pouvant ne pas tre repr sentatifs Les mesures non encore tudi es de mani re ad quate mais jug es efficaces sur des fondements th oriques pertinents font partie de cette cat gorie Ces mesures sont estim es facilement applicables cependant elles ne doivent pas tre consid r es comme des standards applicables tous les h pitaux Cat gorie IIT Sont faiblement recommand es les mesures propos es par certaines personnes reconnues pour leur autorit et par certaines organisations mais qui n ont l heure actuelle aucune preuve scientifique ni aucun support th o
43. au 11 propos dans le chapitre 11 sur les diff rentes techniques d hygi ne des mains pr sente les tapes du lavage chirurgical avec savon antiseptique et brosse s che compar au m me lavage utilisant un support impr gn de produit moussant antiseptique sur des mains et avant bras pr alablement mouill s Au temps du 1 lavage la seule diff rence r side dans le remplacement de la deuxi me dose de savon antiseptique par l utilisation d un support impr gn d antiseptique moussant Le brossage des ongles est imp ratif dans le cas o les supports impr gn s 28 C CLIN Paris Nord 2001 incluent dans leur unit d emploi un cure ongles usage unique il arrive que l utilisation de ce cure ongles remplace le brossage des ongles sans qu il ait eu validation par une tude comparative Cette remarque est aussi valable pour le lavage hygi nique 8 3 2 Leur utilisation pour le lavage hygi nique ou antiseptique Le Tableau 10 du chapitre 11 sur les diff rentes techniques d hygi ne des mains compare le d roulement du lavage hygi nique avec le savon antiseptique ou le support impr gn d antiseptique moussant sur mains et avant bras pr alablement mouill s 8 4 Efficacit des formulations des solutions et des supports impr gn s Peu d tudes comparatives utilisent une m thodologie avec agents neutralisants et crossover des savons antiseptiques liquides et des produits impr gn s Les r s
44. au plan du co t que de l esth tique 6 2 2 3 Syst mes de commande Plusieurs syst mes de commande sont disponibles ils doivent tre adapt s au secteur concern Pour les secteurs haut risque Les syst mes retenir sont la commande au coude ou avec l avant bras Ils sont simples fiables et peu co teux Pour les blocs op ratoires d autres syst mes sont utilisables ils vitent tout contact avec l appareil commande au genou au pied ou par d tection de la pr sence des mains Ces commandes sont int gr es dans les auges lavabo La commande par d tection de la pr sence des mains n cessite une alimentation lectrique r pondant aux r gles applicables aux appareils lectriques install s proximit d un point d eau isolation tanch it et hygi ne Pour les secteurs hospitaliers traditionnels Il est pr f rable d utiliser un syst me qui peut tre actionn avec le coude ou l avant bras Pour les services g n raux Les syst mes utilisables sont munis d un syst me avec tige d port e permettant d actionner la tige avec le coude l avant bras ou la main 6 2 3 Syst mes d essuyage et de s chage des mains Trois s ries de syst mes d essuyage sont disponibles en milieu hospitalier distribution de formats usage unique distribution d articles textiles s chage air chaud 6 2 3 1 Distributeurs d essuie mains non tiss usage u
45. avage des mains suite aux travaux de Semmelweis est reconnu depuis plus d un si cle comme une mesure efficace de pr vention des infections De nombreuses pid mies hospitali res dues la contamination par les mains traduisent bien son importance Pasteur 1878 met galement en vidence le manuportage dans les actes de chirurgie De m me Joseph Lister en 1867 et Florence Nightingale en 1863 ont effectu des travaux concernant l asepsie en milieu hospitalier Le lavage des mains est class dans la cat gorie 1 des recommandations des CDC voir annexe 1 Il constitue la recommandation n 54 des 100 recommandations du CTIN 3 de 1992 la version de 1999 n en faisant pas tat La mise en place d un protocole de lavage des mains ou sa r vision est une tape indispensable dans un programme de pr vention 100 recommandations pour la surveillance et la pr vention des infections nosocomiales 1992 Recommandation n 54 Le lavage des mains constitue le premier moyen de lutte contre l infection nosocomiale sur le plan historique et sur le plan de l efficacit C est la barri re d terminante pour limiter les infections nosocomiales transmission inter personnel Il doit intervenir chaque fois que des soins sont effectu s successivement d un malade l autre Ceci suppose aussi un effort pour modifier les habitudes architecturales et mettre la disposition du personnel dans chaque chambre le
46. avant bras doivent tre d pourvus de bijoux 38 L alliance quand il s agit d un anneau lisse peut tre tol r e pour des raisons sentimentales et traditionnelles fort impact Attention tout bijou quelque soit sa raison d tre ou sa tol rance reste un support potentiel de germes Pour l hygi ne des mains par friction les mains ne doivent ni tre poudr es par les gants ni souill es 38 C CLIN Paris Nord 2001 12 Techniques d hygi ne des mains 3 types de lavage des mains sont r pertori s lavage simple lavage hygi nique ou antiseptique lavage chirurgical Une technique standardis e de friction avec un produit hydro alcoolique est galement disponible 12 4 12 1 Lavage simple Objectifs Pr venir la transmission manuport e Eliminer la flore transitoire Indications Il s agit du mode de lavage des mains le plus fr quemment utilis Pour le malade Acte associ aux soins de confort et l h tellerie Apr s chaque geste contaminant et avant chaque activit ou soin au malade Lors des soins d hygi ne de confort et de continuit de la vie Soins infirmiers non invasifs Pour le soignant A la prise et au d part du service Apr s tout geste de la vie courante gt Mat riel Produits Savon liquide doux avec distributeur adapt Essuie mains usage unique avec distributeur adapt Poubelle commande non manuelle Technique Respect
47. avons simples et ou antiseptiques sur la flore des mains apr s un lavage de type chirurgical Les r sultats concernant la flore a robie montrent que l abaissement maximum 1 7 log de 10 est obtenu avec l isopropanol 70 puis l thanol 70 puis la polyvinylpyrrolidone iod e 4 puis le gluconate de chlorhexidine 4 8 3 Supports impr gn s d antiseptique Ces supports brosses ou ponges impr gn es d antiseptique ne sont ni des m dicaments ni des dispositifs m dicaux Ils ne rel vent donc pas de leur r glementation mais de la directive europ enne n 93 421 CEE sur les biocides transpos e en droit fran ais par la loi n 93 43 Aussi l obligation de marquage CE et la certification de l tat st rile ne sont pas opposables et leur dossier technique ne comporte pas le m me niveau d information que les savons antiseptiques ayant le m me principe actif chlorhexidine ou iodophore ayant le cas ch ant une autorisation de mise sur le march Il n existe pas d tude publi e actuellement dont la m thodologie permet de montrer la sup riorit ou l galit d efficacit des brosses ou ponges impr gn es d antiseptique moussant avec le lavage chirurgical ou hygi nique classiques Loeb ue sur une s rie de 15 volontaires compare en crossover le lavage avec un savon 4 de chlorhexidine avec ou sans brossage suivi d une impr gnation d alcool isopropylique avec comptage bact rien
48. ce sacril ge Semmelweiss perdit sa fonction son rang la raison aussi Beaucoup s essay rent apr s lui tenter d assurer cette exigence de qualit et de s curit formation renforc e des personnels quipement des chambres protocolisation du geste valuation r p t e de l observance H las les r sultats n taient jamais ceux esp r s des mieux sans doute trop ph m res car mille raisons bonnes parfois mauvaises souvent venaient contrarier cette rigueur et ce geste de qualit et de s curit manque de temps charge de travail intol rance des produits maintenance des quipements insuffisantes Et le public les malades les familles de s tonner que l infection fleurisse au motif que les personnels ne se lavent pas les mains Ce geste tord per u comme tr s simple l mentaire m me aurait il donc pu viter des cons quences si graves Voire ce n est pas si simple car les sources de contaminations sont multiples Pourtant nous ne pourrons jamais pr tendre contr ler les infections si nous ne maitrisons pas la circulation des germes et nous ne pouvons n gliger la part jou e par les mains dans cette circulation Il y a la des tudes tr s bien document es scientifiquement valid es qui l attestent Alors il nous faut garder l exigence de qualit mais sans doute revoir 150 ans apr s les pr ceptes de Semmelweiss la strat gie qui s impose Il nous faut l aussi ten
49. chnique Extrait de l annexe A de la norme NF EN 1500 de 1997 Verser un volume appropri du produit pour traitement hygi nique des mains dans le creux des mains s ches et frotter vigoureusement la peau pendant 30 s jusqu aux poignets selon la proc dure normalis e de friction des mains indiqu e ci dessous afin d obtenir une impr gnation totale des mains L action chaque tape est r p t e cinq fois avant de passer l tape suivante A la fin de l tape 6 recommencer la succession des m mes tapes de mani re appropri e jusqu ce que le temps de lavage sp cifi en 5 6 4 2 et 5 6 4 3 soit termin Proc dure de traitement hygi nique des mains avec le produit soumis l essai Cette proc dure est toujours r alis e selon les informations fournies par le fabricant qui doivent comporter des indications sur le volume des produits et la fr quence des applications Le temps total de friction est limit soit 30 s soit 60 s 1 PVE NS Etape 1 Etape 2 Etape 3 Paume contre paume Paume de la main droite Paume contre paume avec sur le dos de la main gauche les doigts entrelac s et paume de la main gauche sur le dos de la main droite Etape 4 Etape 5 Etape 6 Dos des doigts contre la paume Friction en rotation du pouce droit Friction en rotation en oppos e avec les doigts emboit s ench ss dans la paume gauche et mouvement de va et vient avec vice vera les doigts joints de la main droite dans l
50. csaeeseesseeeeaeeesaeens 41 Tableau 11 Comparaison de la technique de lavage chirurgical des mains avec utilisation ou non de support impr gn d antiseptique se 43 Tableau 12 Effets d un programme d ducation sur la fr quence du lavage des mains et sur le taux d infections Conly et al NT M ta BA tanec ocean lae ant 49 Tableau 13 M thodes d essais normalis es applicables aux produits de traitement par friction GES MANS 5 ion ened thet stead az cuadendics epee ESEE an EES SISSENER engi 65 Liste des figures Figure Algorithme d cisionnel pour le choix d une technique d hygi ne des mains 37 Figure 2 Facteurs favorisants l observance de l hygi ne des mains 49 Figure 3 Conduite tenir devant une dermatose 0 0 ee eeeceeeseeeseeceseceseeeseeesseecsaeenseeesneeenees 55 C CLIN Paris Nord 2001 1 Introduction La main est le principal mode de transmission de micro organismes Une large proportion d infections nosocomiales seraient d origine manuport e selon certains auteurs Ces infections peuvent tre r duites par l application de r gles d hygi ne tels que le lavage et ou la d sinfection des mains L hygi ne des mains n cessite la connaissance de ces m thodes et leurs applications la sensibilisation et la formation des quipes la mise disposition de produits et quipements adapt s aux besoins L hygi ne des mains est indissociable du soin 1 1 Historique du lavage des mains Le l
51. ct notamment par l interm diaire de dispositifs m dicaux ou mat riel de soin 12 13 4 Les bact ries pathog nes se transmettent de la m me fa on que les bact ries commensales L impact du lavage des mains sur la r duction du taux des infections nosocomiales est retrouv dans des tudes tant historiques que contemporaines 15 1617 B T 5 3 1 Revue de la litt rature sur le lavage des mains E Larson a effectu une large revue de la litt rature mondiale incluant des tudes de 1879 1986 Tableau 1 Elle en d duit que le lavage et l antisepsie des mains sont des mesures essentielles de base de la pr vention de la transmission de micro organismes potentiellement pathog nes ou opportunistes Cette revue montre galement que l int r t pour le lavage des mains est une donn e ancienne fluctuant peut tre en fonction d v nements historiques ou de l volution de la soci t augmentation du nombre de publications entre 1908 et 1918 et depuis 1949 jusqu en 1986 avec un int r t croissant partir des ann es 80 voir Annexe 1 Tableau 1 Etudes prospectives de l influence du lavage des mains sur la survenue des infections nosocomiales E Larson ni 1988 Ann e Auteur Lieu Intervention Comparaison Randomisation Aveugle R sultats groupe significatifs 1861 Semmelweis Mare fe Oui S quentielle Non Non Recucuen aes Vienne fi vres R duction des Unit d infections 1977 Casewell 3 A e Oui S quentiel
52. ct ries Gram n gatif de la flore individuelle comme des ent robact ries Klebsiella de Pseudomonas et des bact ries Gram positif comme diff rents cocci en particulier Staphylococcus aureus Streptococcus et de Candida albicans Le groupe REANIS indique que le nombre moyen de colonies de germes pathog nes retrouv est consid rable En 1990 une tude de Bauer et coll a montr que les germes colonisant les patients sont identiques a ceux retrouv s sur les mains des personnels E Larson a tudi la flore des mains de 103 membres du personnel hospitalier des bacilles Gram n gatif sont retrouv s chez 21 des personnes plus fr quemment chez les hommes que chez les femmes Le r le de la flore transitoire pathog ne dans le m canisme de survenue d une infection est important Sa pr vention n cessite la mise en uvre de mesures barri res dont l hygi ne des mains Ces flores seront limin es par l application d une des techniques d hygi ne des mains d crites au chapitre 11 C CLIN Paris Nord 2001 5 3 Transmission manuport e et impact du lavage des mains Comme il est indiqu pr c demment la flore de la main varie au cours de la journ e en fonction des activit s Selon les tudes 20 40 des infections nosocomiales sont dues une transmission manuport e de bact ries Elles sont transmises d un malade un autre par contact direct entre patients entre patients et soignants ou indire
53. ct ristiques fondamentales Deux mat riaux sont disponibles le papier cr p et la ouate de cellulose qui sont fabriqu s partir de fibres cellulosiques neuves ou recycl es Remarques En fonction du distributeur choisi la hauteur de pose conseill e est diff rente ai distributeur d vidage central 1 10 m 1 15 entre le sol et la sortie du papier autres distributeurs 1 20 a 1 40 m entre le sol et la sortie du papier Ces hauteurs sont d finies pour des raisons d ergonomie du geste et d conomie limitation du format d coup 23 C CLIN Paris Nord 2001 Tableau 4 Qualit des distributeurs d essuie mains Distributeur Avantage Inconv nient Essuie mains Le pliage enchev tr Distribution unitaire al atoire en raison pli s permet de la grande diversit des formats d essuie Ja distribution unitaire Mains par rapport aux distributeurs et uni manuelle Existence de modes de pliage non enchev tr pas de contamination de la recharge Rep re visuel souvent inadapt Contrainte d ouverture par une cl Rouleau Pr d coupage unitaire Pas de distribution th ori hog l conqes e unitaire effective en raison du pr d coupage souvent inefficace e uni manuelle bouton pressoir manivelle Fragilit des syst mes de distribution D vidage Accessibilit facile de D coupage uni manuel difficile central la
54. d quipes plus importantes dans les unit s o les patients sont plus particuli rement porteurs de micro organismes et qui requi rent un grand nombre de soins infirmiers 47 C CLIN Paris Nord 2001 La charge en soins doit tre valu e avec des indicateurs valid s et refl tant l activit compl te de soins L organisation du travail est un l ment fondamental pour l application des mesures Le premier point est de d finir les fonctions des diff rentes personnes qui gravitent dans l unit de soins qui fait quoi et quand Par exemple le remplissage des distributeurs de savon d essuie mains la mise en place de solutions hydro alcooliques est il effectu par un membre de l quipe de fa on r guli re La r partition du personnel en fonction de la charge en soins et sa sectorisation sont envisager suivant la disposition des locaux et les indicateurs de gravit des malades 7 Dans une maternit Haley et al 63 rapportent l efficacit de plusieurs mesures sur l radication du SAMR une d colonisation pr ventive du cordon ombilical chez les nouveaux n s par des antiseptiques une sectorisation du personnel d tachement de pu ricultrices sp cifiques prenant en charge les nouveaux n s de leur naissance la 4 me heure la d signation d une pu ricultrice r f rente en hygi ne et missionn e pour informer former et veiller l observance des protocoles Un dysfonctionnement dans l organisation d une unit
55. di en fonction de l activit du nombre de personnes de la fr quence des lavages des mains du risque de contamination du produit et des diff rents secteurs Secteurs hospitaliers courants et les secteurs haut risque Il est pr f rable d utiliser le syst me par cartouche souple ou semi rigide avec bouchon inviolable garantissant sa non ouverture avant utilisation Des poches sous vide permettent une distribution par gravit qui vite leur contamination Services g n raux Le syst me r servoir convient ce type de secteur mais il est pr f rable de choisir le syst me mixte Il est n cessaire de disposer d une capacit importante car le nombre 21 C CLIN Paris Nord 2001 d utilisateurs peut tre lev dans certains lieux tels que vestiaires ou toilettes pour le public 6 2 2 2 Distributeurs Pour les secteurs hospitaliers courants et les secteurs haut risque Les mat riaux utilis s doivent supporter les d contaminants habituels et ne pas craindre les risques de corrosion li s au produit distribu Dans certaines unit s 1l peut tre n cessaire d autoclaver le distributeur Pour les services g n raux Les mat riaux utilis s doivent supporter l action des produits d contaminants habituels et ne pas craindre les risques de corrosion li s au produit distribu tre r sistants aux chocs De nouveaux mat riaux d riv s des r sines ou des plastiques peuvent convenir tant
56. e Deux types de pr sentations principales existent couvrante comprenant une platine murale qui permet la fixation du support un capot mural qui prot ge la cartouche et le dispositif de distribution du produit une commande coude permettant l coulement ouverte comprenant un support panier avec commande coude En secteur hospitalier il est souhaitable qu il n y ait pas de contact entre le produit et le syst me d ouverture et de fermeture de l coulement du produit La recharge est viss e sur ce syst me et le liquide s coule par gravit Pour viter la contamination la derni re goutte ne doit pas tre aspir e l int rieur de la cartouche En raison de la r glementation anti tabac la pr sence d un cendrier sur le dessus du distributeur est interdite Il est n cessaire de consid rer la cartouche et le distributeur 6 2 2 1 Cartouches Trois syst mes d approvisionnement sont disponibles recharge par cartouche pour syst me de pompe ou valve pression continue r servoir syst me mixte par cartouche avec r servoir tampon Divers mat riaux de conditionnement sont utilis s on peut citer le poly thyl ne haute densit ou le polypropyl ne en conformit avec la Pharmacop e fran aise X dition Les cartouches sont disponibles selon deux contenances habituelles 0 5 et 1 litre utilisables dans le m me appareil Ce choix doit tre tu
57. e de l extr mit des doigts jusqu aux coudes pendant 1 mn Maintenir les mains toujours au dessus des coudes pendant toute l op ration Rincer abondamment les mains poignets avant bras 2 temps Reprendre une dose de savon si la brosse n est pas impr gn e Faire mousser en massant selon la m me technique Prendre la brosse st rile Brosser les ongles et compter 30 secondes mains 1 mn au total Rincer abondamment les mains poignets avant bras 3 temps Reprendre une dose de savon masser pendant minute mains poignets avant bras puis rincer S cher par tamponnement avec un essuie mains st rile usage unique un par membre en allant des mains vers les coudes Maintenir les mains vers le haut Bien maintenir cette position lors de l habillage 1 minute main 30 secondes avant bras 3 mn au total Cette technique repr sente au total environ 6 minutes avec rin age Apr s 2 heures n cessit de renouveler l hygi ne des mains 42 C CLIN Paris Nord 2001 Tableau 11 Comparaison de la technique de lavage chirurgical des mains avec utilisation ou non de support impr gn d antiseptique SAVON ANTISEPTIQUE SUPPORT IMPREGNE BROSSE SECHE ANTISEPTIQUE MOUSSANT PRE LAVAGE 1 dose de savon antiseptique 1 dose de savon antiseptique Massage mains et avant bras Massage mains et avant bras ae ean R DORA Rin age abondant PREMIER 2
58. e infectieux li leur mode d activit En effet certaines activit s de soins n cessitent une architecture adapt e la protection des malades vis vis des contaminations possibles en raison de la diminution de leurs d fenses immunitaires et ou du fait de l administration de traitements immunosuppresseurs de Les caract ristiques des diff rents quipements n cessaires au lavage des mains lavabo distributeurs de savon liquide et syst mes d essuyage sont d finis suivant les divers secteurs hospitaliers La classification des locaux hospitaliers secteurs haut risque infectieux secteurs hospitaliers courants secteurs des services g n raux int gre le degr de risque infectieux pour le sujet Un guide pour le choix et l installation de lavabo distributeurs de savon liquide et de syst mes d essuyage et de s chage des mains dans les tablissements sanitaires et sociaux a t labor par le Groupe Permanent d Etudes des March s G P E M d quipement et de fournitures des centres de soins et laboratoires Les principaux l ments de choix de ces quipements sont issus de ce guide et sont pr sent s pour chacun des quipements en fonction du secteur hospitalier concern C CLIN Paris Nord 2001 6 2 Equipement Ils sont d finis par la prise en compte de diff rentes recommandations internationales O M S C D C etc Un quipement de qualit comporte le lavabo les distributeurs
59. e premier des points qu il est parfois difficile de modifier Toutes les structures ne sont pas quip es en lavabo et dispositif ad quat pour le lavage des mains Bien que l architecture g n rale de l immeuble semble avoir peu d influence sur l incidence des infections nosocomiales il parait indiscutable que les locaux conception architecturale et am nagement jouent un r le pr dominant sur l organisation du travail et possiblement sur la transmission crois e Ils peuvent favoriser la motivation du personnel au respect des bonnes pratiques 6 Le groupe R anis recommande un environnement architectural favorisant l adoption et l observance des proc dures un lavabo quip pour le lavage des mains par chambre des mat riaux r sistants et faciles nettoyer Une tude de Kaplan montre que le nombre de lavages des mains augmente de fa on significative lorsqu il existe un lavabo par chambre Il est conseill lors de la r novation ou de la cr ation d un service de r animation d installer un lavabo commande f morale ou mieux par cellule photo lectrique dans chaque chambre des distributeurs de savon antiseptique et non antiseptique de solution hydro alcoolique d un distributeur d essuie mains jetables d une poubelle commande non manuelle ad Les ressources mat rielles savon et essuie mains usage unique solutions hydroalcooliques sont indispensables et entra nent un co t non n gligeable qu il est importa
60. e r pondant aux normes de l arr t du 8 septembre 1999 relatif aux fraudes et falsifications en ce qui concerne les proc d s et les produits utilis s pour le nettoyage des mat riaux et objet paru au J O du 27 11 1999 Essuie mains usage unique avec distributeur adapt Poubelle commande non manuelle Technique Respecter le temps minimum de 1 minute selon les produits utilis s Mouiller les mains et les poignets Pr lever une dose de savon Laver chaque main en massant insister sur les espaces interdigitaux le pourtour des ongles la pulpe des doigts et les poignets Rincer abondamment du bout des doigts vers les poignets Maintenir les paumes dirig es vers le haut pour viter toute contamination environnementale S cher soigneusement par tamponnement avec l essuie mains usage unique Fermer le robinet si non automatique avec le dernier essuie mains utilis Jeter l essuie mains dans la poubelle sans la toucher avec la main Recommandation Le lavage antiseptique doit tre effectu juste avant la r alisation du soin en utilisant le point d eau le plus proche 40 C CLIN Paris Nord 2001 Tableau 10 Comparaison des techniques de lavage antiseptique des mains avec utilisation ou non de support impr gn d antiseptique SAVON ANTISEPTIQUE SUPPORT IMPREGNE D ANTISEPTIQUE MOUSSANT 1 R partition et massage pendant 60 R partition du produit moussant avec sec
61. elon les tests standardis s par la Food and Drug Administration Hobson et al ont montr une efficacit antimicrobienne sup rieure in vivo d un produit base d alcool 70 par rapport a deux produits moussants antiseptiques l un a base de 7 5 de PVPI et l autre a base de 4 de gluconate de chlorhexidine Par contre il n y a pas de diff rence significative entre les 3 modes d application application du produit alcoolique pendant 3 minutes soit avec brosse et cure ongle soit avec une ponge soit sans support En 1999 Pittet et al ont montr que la contamination des mains augmentait avec la dur e du soin d environ 16 UFC minute La qualit du lavage des mains a une influence sur la l cosyst me bact rien en cours de soins Les r sultats montrent qu un lavage avec une solution moussante antiseptique ou une friction hydro alcoolique permet de garder un niveau de contamination inf rieur celui obtenu apr s un lavage des mains avec un savon ordinaire UFC Unit s Formant Colonies C CLIN Paris Nord 2001 En 1999 Paulson et al ont compar l activit de 5 proc dures de lavage et ou d sinfection des mains savon non antiseptique savon antiseptique gel hydro alcoolique savon non antiseptique gel hydro alcoolique savon antiseptique gel hydro alcoolique Les r sultats ont montr que l efficacit dans le temps est sup rieure par l utilisation simultan e de savon antiseptique ou non antisepti
62. emiol 1988 9 28 36 1 Goldmann D Larson F Hand washing and nosocomial infections N Engl J Med 1992 327 120 2 20 Graham M Frequency and duration of handwashing in an intensive care unit Am J Infect Control 1990 18 77 81 21 Ehrenkranz NJ Bland soap handwash or hand antisepsis The pressing need for clarity Infect Control Hosp Epidemiol 1992 13 299 301 22 Doebbeling BN Stanley GL Sheetz CT Pfaller MA Houston AK Annis L Li N Wenzel RP Comparative efficacy of alternative hand washing agents in reducing nosocomial infections in intensive care units N Engl J Med 1992 327 88 93 23 Pittet D Improving adherence to hand hygiene practice a multidisciplinary approach Emerg Infect Dis 2001 7 234 40 4 Bischoff WE Reynolds TM Sessler CN Edmond MB Wenezel RP Handwashing compliance by health care workers The impact of introducing an accessible alcohol based hand antiseptic Arch Intern Med 2000 160 1017 21 25 Pittet D Hugonnet S Harbarth S Mourouga P Sauvan V Touveneau S Perneger TV Effectiveness of a hospital wide programme to improve compliance with hand hygiene Infection Control Programme Lancet 2000 356 1307 12 Rotter M Hand washing and hand disinfection In Mayhall CG ed Hospital Epidemiology and Infection Control Philadelphia Lippincott Williams and Wilkins 1999 p1339 55 27 Girou E Oppein F Cizeau F Ducellier D Dupil A Brun Buisson C Baseline handwashing compliance in a French University
63. er le temps minimum de 30 secondes D nuder mains et avant bras Mouiller les mains et les poignets Appliquer une dose de savon Laver chaque main en massant insister sur les espaces interdigitaux le pourtour des ongles la pulpe des doigts et les poignets Rincer abondamment S cher soigneusement par tamponnement avec l essuie mains usage unique Fermer le robinet si non automatique avec le dernier essuie mains utilis Jeter l essuie mains dans la poubelle sans la toucher avec la main Recommandation Le port de gant n exclut pas le lavage simple des mains 39 C CLIN Paris Nord 2001 12 2 Lavage hygi nique ou antiseptique Objectifs Eliminer la flore transitoire Diminuer la flore commensale Indications Ce type de lavage des mains doit r pondre un type d acte ou une situation d termin e Geste invasif Mise en uvre de techniques d isolement septique ou aseptique Soin ou technique aseptique exemples sondage urinaire cath t risme p riph rique Pr paration et reconstitution alimentaire en restauration collective et office alimentaire Apr s deux s quences de soins risque de contamination chez un m me patient ou entre deux patients Mat riel Produits Solution moussante antiseptique r pondant la norme NF EN 1499 chlorhexidine ou polyvidone iod e avec distributeur adapt Cas particulier savon antiseptiqu
64. es r sultats valid s peuvent tre traduits sur le plan pratique par des crit res d utilisation de volume de liquide et de dur e de friction qui ne peuvent tre inf rieurs ceux de l indication principale 2 Les essais cliniques Les essais cliniques sur les produits hydroalcooliques sont g n ralement effectu s selon deux crit res principaux la d croissance du nombre de germes cutan s des mains la diminution du nombre d infections nosocomiales deux crit res secondaires am lioration de l observance au lavage des mains la r duction de l irritation cutan e des mains La validit des essais clinique reposant sur la d croissance du nombre de germes cutan s des mains apr s friction ne peu tre envisag e que si les pr l vements cutan s font l objet d une neutralisation de l antiseptique r siduel la technique de neutralisation tant elle m me valid e pour le ou les antiseptiques concern s Les essais reposant sur la diminution du nombre d infections nosocomiales apr s la mise en place des proc dures de traitement des mains par friction ne peuvent tre interpr t s que dans le cadre d une tude d taill e de l ensemble des am liorations des proc dures d hygi ne qui ont pu tre apport es en parall le au cours de la m me p riode 64 C CLIN Paris Nord 2001 Tableau 13 M thodes d essais normalis es applicables aux produits de traitement par friction
65. fets d un programme d ducation sur la fr quence du lavage des mains et sur le taux d infections Conly et al an Programmes d ducation Avant Apr s 1 p riode Lavage juin 1978 avant contact 14 73 p lt 0 001 octobre 1978 apr s contact 28 81 p lt 0 001 Infections p 100 patients 33 12 pour 1000 jours patients 97 28 2 me p riode Lavage d cembre 1982 avant contact 26 38 NS septembre 1983 apr s contact 23 60 p lt 0 01 Infections p 100 patients 33 9 1 pour 1000 jours patients 77 29 Ce travail montre l utilit d un programme ducatif mais insiste sur la n cessit d un suivi en r introduisant syst matiquement des informations avec un retour d information r gulier et un renforcement continu des principes de pr vention 72 L observance du lavage des mains est moindre lors de la deuxi me p riode ce qui peut expliquer un impact plus faible du programme sur les infections comme le soulignent les auteurs La formation a jou un r le essentiel dans la r ussite des tudes mises en place par l quipe de Pittet Ce m me auteur propose une strat gie pouvant conduire la pr vention des infections nosocomiales 7 Figure 2 En revanche suite la mise disposition des produits alcooliques dans un tablissement fran ais une enqu te d opinion montrer des difficult s dans l acceptabilit des produits par les professionnels mettant ainsi en vidence le besoin d i
66. formation fut inner niet nn eon 48 13 4 Observance des pratiques et motivation Lt ed dt edf peus 50 14 Irritation cutan e des mains dermatoses induites par l hygi ne des TUDALINS soos essen ceseewe cate Sedevarbusssesautecunucoudssceassbscesnte sosterse sseni orvos oeno seeto sassis 52 14 1 Quels sont les motifs de consultation 0 0 cccccessecececececeesessnsecececeeseeessrsaeeeseeeens 52 14 1 1 Les d rmites d initation ssss sinus enced 52 PRIS Les e Zetias de Contact ds priren not PU Cu eae de A NES ta 53 14 2 Irritation ou allergie comment faire la diff rence 7 53 14 3 Quelle est la conduite tenir devant ce type de dermatoses 7 53 14 4 Conduite tenir devant une dermatose li e au contact avec les antiseptiques desiniectants et detergents nuiir ni e E a ia LE eee ae ae ia Bata 55 15 COMCIUSION cissscossisceatscabsdccxcsnesssocsesesssed casedsseaceshacenseasesousssteesvedsse eudesbadsnets 56 Annexe 1 Revue de la litt rature par E Larson en 1998 57 Annexe 2 Recommandations labor es par la division infection hospitali re des CDC Centers for Disease Control and Prevention d Atlanta centralisant les informations m dicales des tats Unie RSR AG OO Te 58 Annexe 7 R slementatons si rsg Re et Ne tn CN ns nn qe te 59 Annexe 4 Imp ratifs ergonomiques hauteur de fixation des lavabos eseseeeeerereresee 60 Annexe 5 Activit compar e de cing proc dures de lavage et de d sinfection des mains
67. ge unique en recommandations du fabricant distributeur Sac d chets Lavage antiseptique Lavabo Savon liquide antiseptique avec distributeur et conditionnement unitaire usage unique Essuie mains usage unique en distributeur Sac d chets Lavabo Eau r seau Eau contr l e Savon liquide doux avec distributeur et Savon d sinfectant avec distributeur et conditionnement unitaire usage unique conditionnement unitaire usage unique Essuie mains usage unique non st riles Essuie mains st riles en conditionnement unitaire avec Sac d chets distributeur Produit hydro alcoolique pour friction chirurgicale en distributeur La friction chirurgicale est constitu e d un lavage simple avec du savon doux associ 2 frictions hygi niques des mains avec un produit base d alcool 32 C CLIN Paris Nord 2001 10 Indications des techniques d hygi ne des mains Dans le cadre de la qualit des soins fournis au patient et de la pr vention des infections nosocomiales les diff rentes techniques d hygi ne des mains lavage ou friction avec un produit base d alcool peuvent tre compl mentaires ou utilis es de fa on s par e Il est pr pond rant d adopter l utilisation de l une ou l autre des techniques la situation de soin rencontr e Dans l tat actuel des connaissances des crit res d aide aux choix de la technique la plus adapt e peuvent tre propos s Ils prennent en compte L
68. gical study assessing the relative importance of airbone and direct contact transmission of micro organisms in medical intensive care unit J Hosp Inf 1990 15 301 9 10 Larson EL Persistent carriage of Gram negative bacteria on hands Am J Infect Control 1981 9 112 9 1 Assistance Publique H pitaux de Paris Service Etudes Hygi ne et Pr vention Ma trise de la diffusion des germes hospitaliers multi r sistants 1993 2 Gould D The significance of hand drying in the prevention of infection Nurs Times 1994 90 33 5 13 Harbarth S Sudre P Dharan S Cadenas M Pittet D Outbreak of Enterobacter cloacae related to understaffing overcrowding and poor hygiene pratices Infect Control Hosp Epidemiol 1999 20 598 603 14 Kampf G Jarosch R Ruden H Effectiveness of alcoholic hand disinfectants against methicillin resistant Staphylococcus aureus Chirug 1997 68 264 8 S Garner J S Favero M S Centers for Diseases Control Guideline for handwashing and hospital environmental control Infection control 1986 7 231 43 16 Larson EL APIC guideline for handwashing and hand antisepsis in health care settings Am J Infect Control 1995 23 25 1 69 66 C CLIN Paris Nord 2001 17 Mahl MC New method for determination of efficacy of health care personnel hand wash products J Clin Microbiol 1989 27 2295 9 8 Larson E A causal link between handwashing and risk of infection Examination of the evidence Infect Control Hosp Epid
69. i positif viction changement de produit voire changement de service ou de poste 3 Sinon enqu te avec allerg nes standardis s Si positif viction changement de produit voire changement de service ou de poste 4 Traitement Suppression des allerg nes corticoth rapie locale courte et topiques mollients 55 C CLIN Paris Nord 2001 15 Conclusion La prise en compte des caract ristiques de l h pital en fonction du risque infectieux inh rent chaque service doit permettre d am liorer les qualit s de l quipement pour chacun d entre eux Ce choix repose sur une analyse de l organisation du travail afin de favoriser le respect du lavage des mains lors des soins Une d marche associant les diff rents professionnels permet de cr er une dynamique de changement et la mise disposition d quipement facilitant l observance des bonnes pratiques de lavage des mains Le traitement des mains par friction constitue un apport essentiel en terme de pratiques professionnelles condition d en conna tre les limites et d appliquer le choix des indications d crites ci dessus La mise en place de cette pratique doit s accompagner d un programme de formation initiale et au long cours en particulier sur la n cessit de la bonne r alisation du geste La formation des correspondants infirmiers et m decins en hygi ne est d terminante pour l efficacit de ces mesures ae Dans chaque tablissement il est n ce
70. ies distinctes La premi re A souligne l aspect r glementaire et normatif La seconde B concerne les recommandations hi rarchis es en 3 cat gories I IL II que l on retrouve dans l ensemble du texte sous la forme BI BII BHI A Existence d une r glementation loi d cret arr t circulaire et ou d une normalisation nationale ou europ enne B Recommandations BI fond es sur des tudes ou des valuations publi es d montrant un b n fice en terme de risque infectieux BIT fond es sur des tudes des conf rences de consensus ou d experts ou des communications orales mais dont le b n fice direct en terme de risque infectieux n est pas prouv B Ill mises par le groupe de travail du C CLIN Paris Nord C CLIN Paris Nord 2001 5 Flores cutan es et pid miologie 5 1 Barri res Le rev tement cutan pr serve l organisme des agressions ext rieures c est une barri re naturelle tant m canique que chimique qui s oppose la p n tration de substances exog nes comme le passage des micro organismes ou celui des mol cules La peau est constitu e de trois couches anatomiques l piderme le derme l hypoderme L piderme ou couche corn e est la partie la plus superficielle o sont implant s les follicules pileux et les glandes s bac es si ge d une prolif ration importante de micro organismes les glandes sudoripares puis le derme et enfin l hypoderme la
71. imm diatement et 45 minutes apr s Le faible nombre de sujets et la dispersion de certains r sultats en terme statistique limitent la port e globale de l tude cependant les auteurs trouvent que deux fois plus de sujets ont une r duction plus importante bact rienne dans la s quence lavage sans brossage Pereira et al ae sur une s rie de 23 infirmi res utilise un protocole de 4 essais d une semaine dont l ordre est d fini par tirage au sort ces essais comparent le lavage avec un savon base de chlorhexidine ou de PVP iod e suivi ou non d une application de 30 secondes d isopropanol ou d thanol 70 Les r sultats sont en faveur des protocoles de lavage sans utilisation des supports impr gn s d antiseptique Le projet de norme europ enne pr EN 12 054 pr voit une dur e de 5 minutes pour le lavage chirurgical et de 60 secondes pour le lavage hygi nique des mains Il est important que l utilisation croissante des supports impr gn s d antiseptique moussant en substitution du lavage chirurgical et m me hygi nique prennent en compte ces dur es n cessaires l efficacit des produits dont elles sont impr gn es Compte tenu des r sultats disponibles et des risques de raccourcissement des tapes de lavage chirurgical ou hygi nique ces pratiques doivent s accompagner d un aval du CLIN puis d une formation sp cifique du personnel 8 3 1 Leur utilisation pour le lavage chirurgical Le Table
72. ins et des avant bras La hauteur de fixation du lavabo doit tenir compte d un travail debout En milieu domestique il est conseill de poser les lavabos une hauteur de 90 cm alors que les fabricants d auge pour lavage chirurgical des mains recommandent une hauteur de 1 10 m A titre indicatif pour le choix de la hauteur on peut se r f rer la norme NF EN 547 du 3 F vrier 1997 S curit des machines Mesures du corps humain Partie 3 donn es anthropom triques Annexe 4 Les employeurs doivent mettre la disposition des travailleurs les moyens d assurer leur propret individuelle notamment des lavabos Extrait du Code du travail Art R 232 2 Art R 232 11 6 Art R 235 2 12 20 C CLIN Paris Nord 2001 6 2 1 4 Normalisation des lavabo et de la robinetterie Normes homologu es Lavabos et robinetterie sanitaire normes Association Fran aise de Normalisation AFNOR concernant les services g n raux le secteur A Pour les lavabos normes NF D 11 101 11 102 11 103 11 104 Pour la robinetterie sanitaire normes NF D 18 201 18 202 18 204 18 206 Dans ce domaine il existe une marque NF Robinetterie dont l AFNOR assure la gestion Aucune normalisation n existe pour les secteurs A et B sp cifiquement hospitaliers fe 6 2 2 Distributeurs de savon liquide Ils permettent de recevoir le conditionnement et de d livrer le savon liquide ou la solution moussante antiseptiqu
73. int gr e Appareils distributeurs Leurs caract ristiques techniques comportent deux magasins bien distincts l un pour la bobine propre l autre pour la bobine utilis e un m canisme d enroulement de la bobine utilis e surtout en fin de bobine 24 C CLIN Paris Nord 2001 un syst me rapide de mise disposition d un nouveau format de bobine d une longueur suffisante par exemple par un bouton pressoir ou avec un rembobinage automatique Ils doivent tre faciles entretenir Essuie mains textile Il doit tre absorbant souple non pelucheux r sistant Il doit b n ficier d un traitement en blanchisserie lui permettant d tre visuellement et bact riologiquement propre De plus la recontamination ventuelle de la bobine textile doit tre pr venue par l adoption d une organisation rigoureuse du travail en blanchisserie et par le conditionnement individuel de ces bobines pour viter leur contamination lors du transport jusqu leur installation dans le distributeur 6 2 3 3 Syst mes air chaud Ce syst me de s chage ne peut tre utilis que dans des locaux administratifs ou accueillant du public il n est pas adapt l ensemble des services cliniques m dico techniques et techniques de l h pital Les syst mes de s chage air chaud sont des appareils lectriques soufflant de l air chaud pendant un temps d termin Ils sont compos s d un capot m tal
74. ir compte des progr s possibles faire voluer le lavage des mains pour permettre cette s curit du geste de fa on permanente en nous affranchissant de l obstacle insurmontable de l observance C CLIN Paris Nord 2001 C est dans cet esprit l avec cette logique du mieux pour le malade qu il faut aborder la place des solutions hydro alcooliques dans notre strat gie de contr le de l infection en milieu de soins Evitons toute position dogmatique toute querelle des anciens et des modernes sachons mettre en place des proc dures de qualit qui soient clairement nonc es compr hensibles par ceux qui elles sont destin es mais surtout applicables dans le contexte du soin partout par tous tout moment Non le lavage des mains n est pas mort il reste un geste technique essentiel qui peut doit assurer la qualit du geste et sa s curit Non les solutions hydro alcooliques ne sont pas un pis aller une hygi ne du pauvre un faux semblant une b quille pour laxiste Ces deux techniques se compl tent se renforcent chacune assurant un moment pr cis de l organisation du soin la pr vention du risque de transmission des germes Leur efficacit est d montr e Elles nous aident l une comme l autre Mais aucune technique ni aucun produit ou dispositif ne peuvent se substituer notre vigilance pour assurer chaque instant le soin de proximit juste attentif n cessaire et s curisant Gilles Br
75. l n y a pas de m thodes d essai phase 2 tape 2 actuellement disponible 65 C CLIN Paris Nord 2001 Bibliographie l Lister J On a new method of treating compound fractures abscesses etc Lancet 1867 1 326 357 387 507 z Nightingale F Introductory notes on lying in instittutions London Longmans Green and Compagny 1871 gt Conseil Sup rieur d Hygiene Publique de France Comit Technique National des Infections Nosocomiales 100 recommandations pour la surveillance et la pr vention des infections nosocomiales BEH 1992 num ro sp cial 1 dition Comit Technique National des Infections Nosocomiales 100 recommandations pour la surveillance et la pr vention des infections nosocomiales Minist re de l Emploi et de la Solidarit 1999 gt Norme NF EN 1499 Antiseptiques et d sinfectants chimiques Lavage hygi nique des mains M thodes d essais et prescriptions phase 2 tape 2 Juin 1997 Norme NF EN 1500 Antiseptiques et d sinfectants chimiques Traitement hygi nique des mains par frictions M thodes d essais et prescriptions phase 2 tape 2 Juillet 1997 Fleurette J Les flores microbiennes commensales de la peau et des muqueuses antisepsie et d sinfection Ed Eska 1995 8 REANIS Guide pour la pr vention des infections nosocomiales en r animation Paris Ed Arnette 1994 p93 112 Bauer T M Ofner E Just HM Dashner FD An epidemiolo
76. le Non Non nosocomiales R animation dues aux Klebsielles H pital d R duction de 1981 Black pes Oui Incidence Non Non l incidence de J diarrh es Village R duction de 1982 Khan 8 Oui Incidence Oui Non l incidence de Bengladesh Shigella R duction de 1982 Maki Unit de Oui Etudes cross Non Non l incidence des R animation over infections nosocomiales R duction de 1984 Massana Unit de Oui Etudes cross Non Non l incidence des R animation over infections nosocomiales Non Village R duction de publi Shahid Bengladesh Oui Incidence Non Non Pincidence de diarrh es C CLIN Paris Nord 2001 La fr quence du lavage des mains a augment avec la prise de conscience du risque infectieux Cette fr quence est cependant insuffisante au regard du risque de contamination manuport e Les diverses causes de la mauvaise observance du lavage des mains sont entre autres les effets irritatifs de la r p tition de la proc dure de lavage cf chapitre 13 les produits eux m mes mais aussi la m connaissance de leur mode d emploi et l utilisation parfois injustifi e d antiseptique 5 4 La place des produits hydro alcooliques Il existe des m thodes compl mentaires au lavage des mains parfois appel es alternatives Elles consistent en l application et p n tration par friction m canique ou par massage d un produit hydro alcoolique solution ou gel ayant une activit bact ricide sans effet nettoyant Ce p
77. lique maill ou plastique comportant un m canisme souffleur La mise en service se fait en actionnant un bouton poussoir ou par d tection de la pr sence des mains cellule infra rouge ou ultrasons Un flux d air chauff gr ce une r sistance lectrique est distribu par une buse pendant une dur e pr d termin e par le fabricant d environ 30 secondes L air chaud s che les mains lentement un cycle de s chage n est pas suffisant La fonction m canique d essuyage n est pas remplie par ce syst me De plus des l sions cutan es ou des irritations peuvent survenir Ce syst me n est pas utilisable pour les personnels qui doivent se laver fr quemment les mains Au plan environnemental ce syst me g n re de fortes turbulences qui mettent les particules de poussi re en suspension dans l atmosph re et la production de gouttelettes de condensation ce qui induit un risque de diss mination de germes par a rosolisation Cependant il a l avantage d offrir dans les zones non risques une disponibilit constante au public 6 2 4 Collecteurs de d chets Un r ceptacle pour la r cup ration des essuie mains usag s doit tre install proximit du poste de lavage des mains Sa taille et son volume sont adapter l importance de l activit et la consommation moyenne journali re d essuie mains estim e La commande d ouverture du r ceptacle est non manuelle 25 C CLIN Paris Nord
78. mat riel n cessaire pour la r alisation du lavage des mains De plus celui ci devra faire l objet d incitations et d valuations r guli res et renouvel es Le C L LN veillera donc ce que des protocoles d taill s de lavage des mains correspondant des situations caract ris es soient tablis en distinguant Lavage simple Lavage hygi nique norme europ enne ou antiseptique Lavage chirurgical Il s assurera que les personnels m dicaux et personnels de sant ont un acc s permanent a un quipement de lavage des mains ad quat aussi bien dans les conditions habituelles de la pratique des soins que dans les conditions exigeant une d sinfection plus pouss e Les personnels hospitaliers recevront une information r p t e sur les techniques d hygi ne manuelle et une valuation pourra tre effectu e des performances atteintes C CLIN Paris Nord 2001 2 D finitions 2 1 Hygi ne des mains Le groupe de travail du CCLIN Paris Nord propose la d finition suivante Il s agit d un traitement des mains par un savon liquide non m dicamenteux ou par un produit savon ou gel ou solution ayant un spectre d activit antimicrobien cibl sur les micro organismes de la flore cutan e afin de pr venir leur transmission 2 2 Lavage hygi nique des mains Norme NF EN 1499 La norme NF EN 1499 d crit une m thode d essai simulant les condi
79. me objectif difficile parfois insaisissable la ma trise des infections nosocomiales Ma triser l infection c est avant tout contr ler la diffusion des germes des bact ries principalement Leur circulation au sein de l h pital d un patient un autre d un soignant un patient d un soignant un autre soignant se fait avant tout par cette cha ne invisible de chaque acte de soins ou de r confort partout o la main est l pour aider accompagner soulager traiter Etre proximit du malade est une condition indispensable la qualit du soin et de la prise en charge des malades m me si des robots semblent aujourd hui en passe de remplacer la main de l homme m me si l on peut op rer par voie endoscopique Cette main tendue soucieuse de porter le soin et le rem de est en hygi ne trop souvent celle par qui l infection arrive Bien s r 1l y aussi l eau ou l air qui sont parfois mis en accusation dans la gen se des infections nosocomiales ou les dispositifs m dicaux mais le r le des mains depuis les d sormais mythiques travaux de Semmelweiss reste le d terminant embl matique de la lutte contre les infections nosocomiales Ma triser la circulation des germes supposait donc un lavage soigneux des mains apr s chaque acte chaque soin chaque contact suspect par d finition d tre contaminant A vouloir imposer le lavage des mains tous y compris son chef de servi
80. n des germes microbiens L auteur sugg re de ne pas d passer 3 a 5 frictions et d intercaler des lavages au savon antiseptique ou non antiseptique Savon non antiseptique gel hydroalcoolique 3 25 3 25 L efficacit d un savon non antiseptique gel hydroalcoolique est importante et se prolonge dans le temps au fur et mesure des cycles de contamination lavage d sinfection en raison de Peffet m canique de rin age l eau Savon antiseptique gel hydroalcoolique 3 25 3 5 L efficacit d un savon antiseptique gel hydroalcoolique est importante et se prolonge dans le temps au fur et mesure des cycles de contamination lavage d sinfection en raison de Peffet m canique de rin age Peau 1 cycle contamination artificielle des mains suivie d une proc dure de lavage et ou d sinfection 62 C CLIN Paris Nord 2001 Annexe 6 Efficacit compar e des produits hydroalcooliques L efficacit d un produit hydroalcoolique est tudi e par des essais pr cliniques et cliniques 1 Les essais pr cliniques 1 1 Les essais pr cliniques antibact riens et antifongiques Ceux ci sont normalis s et effectu s selon les normes europ ennes dont la plupart sont d j transcrites en droit fran ais Les normes europ ennes sont structur es en 2 phases et 3 tapes indissociables et d coulant l une de l autre e Les essais de phase sont un pr alable
81. nformation et de formation continues Figure 2 Facteurs favorisants l observance de l hygi ne des mains extrait traduit de Hand hygiene and patient care pursuing the Semmelweis legacy Facteurs pr disposants Connaissances Attitudes Croyances Augmentation de 7 Facteurs de terrain l observance l hygi ne Pr vention des Pratiques des mains par adh sion infections nosocomiales Equipement une meilleure pratique Facteurs de renmeant R troinformation Appui des pairs et des sup rieurs Participation du patient Variation des taux d infection Dans une m ta analyse reprenant 37 tudes descriptives sur 10 ans 1984 1994 Larson et Kretzer confirme que l observance du lavage des mains et des proc dures d isolement sont 49 C CLIN Paris Nord 2001 insuffisantes quelque soit le cadre de soins et l quipe Elle montre que les actions pour augmenter l observance des mesures pr conis es comportent plusieurs l ments des l ments d ducation de motivation individuelle et de groupe le retour des observations r alis es la modification et l am lioration des moyens disponibles une prise en charge galement administrative avec sanctions et des sites d essais ou pilote pouvant servir de mod les En fait une strat gie individuelle ayant peu de chance d aboutir il est n cessaire que cette strat gie soit solidement fond e et multifactorielle et repose sur une politique de service et l
82. nique La qualit des distributeurs d essuie mains est d crite dans le Tableau 4 Un essuie mains de bonne qualit doit tre souple pour pouser les caract ristiques anatomiques de la main et des doigts 22 C CLIN Paris Nord 2001 absorbant permettant le s chage par tamponnement r sistant l tat sec et l tat humide pour ne pas se d chirer lors de l essuyage non pelucheux pour ne pas entra ner de d p t de fibres lors de l utilisation Diff rents mod les sont disponibles selon le mode de pr sentation des essuie mains Les distributeurs pour essuie mains pli s Diff rents mat riaux sont utilis s le m tal l inox ou la mati re plastique Il existe diff rentes capacit s de stockage en fonction du type de papier utilis et de la dimension du format Les distributeurs pour essuie mains en rouleaux Trois syst mes de distribution existent sans m canisme avec m canisme semi automatique et avec m canisme automatique Ce dernier type permet une d coupe de l essuie mains sans contact manuel Les distributeurs par bobine d vidage central Les bobines de 200 300 m tres d livrent 400 800 essuie mains en ouate de cellulose ou cr pe souple La distribution se fait par la partie inf rieure au travers d un manchon dentel qui permet la coupe du papier Ils sont g n ralement en mati re plastique Consommables La norme NF R 34003 d finit leurs cara
83. nt d int grer actuellement dans les budgets pr visionnels Mais si le mat riel est en nombre suffisant encore faut il que l organisation du service permette de maintenir un quipement toujours fonctionnel approvisionnement des stocks remplissage des distributeurs 13 2 R le des ressources humaines et de l organisation des soins Les ressources humaines sont souvent un point de discussion pour l observance des recommandations Dans le cadre de la pr vention des infections nosocomiales en r animation le Comit Technique National des Infections Nosocomiales 65 recommande un personnel qualifi et un ratio adapt l activit du service En 1982 Haley et Bregman s9 relataient l influence de la charge de travail sur l incidence des cas d infections dans une unit de n onatalogie Le taux d incidence d infections group es staphylocoques tait 16 fois plus lev apr s des p riodes o le ratio d enfants par infirmi re exc dait 7 sept fois plus lev quand le ratio d enfants exc dait 3 trois fois plus lev dans les mois d t et 1 5 fois en cas d absence de bain base d hexachloroph ne Ce r sultat soutient le fait que les pid mies staphylocoques surviennent lorsque le personnel en sous effectif se lave moins les mains entre les contacts avec les enfants Aux Etats Unis la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations pour l accr ditation des h pitaux recommande la mise en place
84. nt hygi nique des mains par friction avec un produit hydro alcoolique PHA ss 34 10 2 Indications du lavage antiseptique des mains ou du traitement hygi nique des mains par friction avec un produit hydro alcoolique 0 0 eee eeeeeseceseeeeeeesseeceaeceeessneesaeessaeenseeees 35 10 3 Indications du lavage chirurgical des mains ou de la friction chirurgicale avec un pr d it bydro alc o QUES RSR ee rs 36 10 4 Algorithme d cisionnel pour l utilisation d une technique d hygi ne des mains 37 11 Pr alables aux techniques d hygi ne des mains ses 38 LIL gt FORMANT Se 38 RL Tenit nn tase sn a a tte ne ne en ae da T ri 38 LES WIRE CONTIANC AUIS ESS NN RES EL par nn en nes sn 38 12 Techniques d hygi ne des mains sseescoesocesscessocesoeesccesccesocesscessoeesoeesoe 39 Zi EAVABe SAPIN ee Re ee ne et A ne caters 39 12 2 Lavage hygi nique ou antiseptique 22m ne tannins 40 12 3 Lavase chirurgical israel R E AEA E aat 42 12 4 Technique standardis e de traitement hygi nique des mains par frictions 44 12 5 Traitement chirurgical des mains par frictions sessseeseesrsesssressrseresressereresrerseresresees 46 13 Organisation des Soins secssssesesssooccesssooecssosocecseooccessscocessssoseessssesecssosse 47 13 1 Role de l architecture et des quipements 1 2 dant 2 47 13 2 R le des ressources humaines et de l organisation des soins 47 13 3 Role de l information et de la
85. on antiseptique ou solution moussante antiseptique 8 1 Savons Les savons sont des produits nettoyants action d tergentes c est dire qu ils permettent une mulsion des substances non solubles dans l eau substances hydrophobes qui seront limin es par le rin age Ils liminent 40 50 de la flore cutan e des mains Ils ne d truisent pas les germes ils ne font que les d crocher de leur support rev tement cutan Il existe deux types de savons A Les savons solides ou liquides vrais issus de la saponification graisse base et dont le pH est basique Dans les h pitaux les savons solides sont d conseiller car leur manipulation directe peut entra ner une contamination avec des microorganismes pathog nes Il est pr f rable d utiliser uniquement des savons liquides ou des mulsions de plus petit volume possible Leur qualit et leurs conditions d utilisation doivent tre r guli rement surveill es B Les solutions moussantes m langes de substances d tergentes de type laurylsulfate de sodium dont le pH est habituellement neutre Ces derniers sont actuellement les plus utilis s Les savons et les solutions moussantes peuvent avoir une action antimicrobienne de par leur constituants attention aussi aux risques d allergie leur pH ou par ajout de principes actifs bact ricides ou bact riostatiques leur formulation vitant ainsi la contamination secondaire de la solu
86. ondes des mains et poignets le support et massage pendant 60 secondes des mains et poignets 2 Brossage des ongles Brossage des ongles Dans les deux cas le rin age et le s chage s effectuent selon les recommandations en vigueur 41 C CLIN Paris Nord 2001 12 3 Lavage chirurgical Objectifs Eliminer la flore transitoire R duire la flore commensale de fa on significative 2 3 log de 10 Indications Acte haut risque infectieux en service de soins n cessitant une technique chirurgicale pose d un dispositif invasif exemples cath t risme central ponction lombaire Acte chirurgical en blocs op ratoires en services de radiologie interventionnelle et autres services d investigations Mat riel Produits Solution moussante antiseptique large spectre chlorhexidine ou polyvidone iod e Brosse usage unique st rile impr gn e ou non de solution moussante antiseptique ou brosse douce st rilis e en sachet unitaire Essuie mains st riles Robinetterie d gag e commande non manuelle Eau bact riologiquement contr l e ou ma tris e eau propre Poubelle commande non manuelle Technique Port de masque et de coiffe couvrante ajust s Pr parer la brosse Lavage en 3 temps 1 temps pr lavage Mouiller mains poignets et avant bras Appliquer une dose de savon antiseptique et faire mousser abondamment par massag
87. otebaert Corinne Pourrier Sylvie Sordelet Thierry Soulet Serge Vassal Viviane Yakar Des remerciements sont adress s au Professeur Christian Brun Buisson pr sident du CLIN de l AP HP et membre du CTIN pour sa lecture critique du document Des remerciements sont adress s Madame Tania Tulle pour le secr tariat et Madame Karin Lebascle documentaliste du C CLIN Paris Nord C CLIN Paris Nord 2001 SOMMAIRE L Introduction es sssscesscsncscacestecestseascasteteonssunnsnostorsstocosencasodeaosaasspeanescaniooaussosensing 9 1 1 Historique du lavage des MARS dan mt ne RS ce ee 9 2 D finitions urine lanterne nina 10 2 1 Hygi ne des mans arsenal iii ESE EEn VI Eai 10 2 2 Lavage hygi nique des mains Norme NF EN 1499 10 23 Traitement hygi nique des mains par friction Norme NF EN 1500 10 3 Objectifs du guides sisissisccssisessssisssirosscsssiesiss ciassiseciosisssszossssisos osssisssdscossisis 11 4 Hi rarchisation des recommandations see 11 5 Flores cutan es et pid miologie cssccssssccssscsssscsssssesseccsssssssecsssesees 12 5 1 Barriere Sonone A ae nn Das A a Pt Non dE nn a te eS 12 5 2 LORS Aoi Fae aaa a a A E an don E E RSS 12 5 3 Transmission manuport e et impact du lavage des mains 13 5 3 1 Revue de la litt rature sur le lavage des mains 13 5 4 La place des produits hydro alcooliques ss ssssesseessessseesseeessseesseesseesseesseessseesseeso 14 SAL Observ ANC e aono ear E R E E ne
88. plus profonde L piderme est la seule partie du corps qui puisse vivre expos lair sans s infecter spontan ment condition que la couche corn e soit intacte 5 2 Flores L cosyst me cutan comprend deux flores la flore r sidente et la flore transitoire La flore r sidente regroupe des germes commensaux se situant au niveau des couches superficielles ou dans les couches profondes Ils sont compos s de bact ries a robies principalement de cocci Gram positif Staphylococcus epidermidis coryn bact ries principalement Propionibacterium acnes pr sent dans les follicules pilo s bac s Micrococcus species Cette flore bact rienne varie qualitativement quantitativement d un site un autre chez un m me individu ainsi que d un individu a un autre et se renouvelle r guli rement Elle a une faible virulence toutefois un geste invasif peut la modifier et induire un processus infectieux La flore transitoire ou superficielle est compos e le plus souvent de bact ries saprophytes issues de l environnement eau plantes Elle peut galement tre compos e de bact ries pathog nes ou commensales issues de la flore commensale des patients soign s Elle varie au cours de la journ e selon les activit s et en fonction des variations de l environnement ext rieur et refl te l cosyst me microbien hospitalier comme notamment les bact ries multir sistantes Elle est constitu e par des ba
89. pose des crit res d cisionnels pour le choix des produits hydroalcooliques Tableau 5 Crit res d cisionnels pour le choix des produits hydroalcooliques Cat gorie Crit re de r f rence Produits hydroalcooliques Produit essais d activit Les produits hydroalcooliques doivent au minimum pr senter un dossier complet des normes dur e d application europ ennes pr c demment cit es dans le cadre des march s publics volume de la dose utiliser d lai entre deux applications Le d lai entre deux applications doit tre d termin et propos par crit par le fabricant Il peut tre d fini soit en temps soit en nombre d applications Technique de technique standardis e voir chapitre 12 friction contexte hygi nique ou chirurgical Pr cautions d utilisation Les solutions seront pr f r es en petit conditionnement Il faut privil gier la pompe doseuse incorpor e au flacon dont il faut v rifier que la dose distribu e correspond la dose efficace d finie par le fabricant Ces flacons doivent tre plac s dans des lieux strat giques o la d sinfection des mains est indispensable par exemple les postes de soins pr s des lits des patients disposition dans les ambulances Afin d optimiser la qualit d utilisation de ces produits il est indispensable de noter la date de mise en place sur le flacon En l absence d tude sur leur contamination potentielle apr s ouverture la da
90. que associ a un gel hydro alcoolique annexe 5 par rapport aux autres proc dures Pittet et al ont galement montr que simultan ment l augmentation de la compliance l hygi ne des mains il y avait un abaissement du taux d infections nosocomiales et de la transmission de SARM L activit bact ricide des solutions hydro alcooliques est d montr e in vitro dans les tudes de Bernard et al et in vivo par les travaux de Goroncy Bermes en 1991 33 de Blech 1985 34 et de Perraud 2001 Il en est de m me en ce qui concerne les r sultats de l activit bact ricide cibl e sur les BMR dans les travaux in vitro de Kampf en 1997 1998 et 1999 143637 de Mody en 2001 8 de Goroncy en 2001 et les travaux in vivo de Paulson en 1999 et de Pietch 2001 Le Comit Europ en de Normalisation demande une activit fongique sur Candida norme EN 1275 pour les produits de friction Si les tests de laboratoire sont positifs il est a noter qu a ce jour aucun article sp cifique sur le sujet n a t retrouv L activit virucide est diff rencier en fonction du type de virus Les virus envelopp s sont sensibles l thanol 70 aux ammonium quaternaires 1 au peroxyde d hydrog ne ju Les virus nus sont sensibles aux d sinfectants et aux antiseptiques d action rapide 1 mn telles que hypochlorite de sodium sup rieure 1000 ppm ou glutarald hyde 2 ou d action lente sup rieure 10 mn
91. rique ferme Elles pourraient surtout n cessiter des recherches destin es prouver leur efficacit Certains h pitaux pourraient envisager leur application dans le cas o 1ls sont confront s des probl mes d infections particuli res ou s ils disposent de ressources suffisantes Des exemples de classement Directive pour la pr vention des infections des voies urinaires associ es aux man uvres de sondage Cat gorie I Le lavage des mains devrait tre pratiqu imm diatement avant et apr s toute manipulation du site ou du mat riel de sondage Directives pour la pr vention des pneumopathies nosocomiales Cat gorie I Les mains devraient tre lav es apr s tout contact avec des s cr tions bronchiques que des gants aient ou non t port s Les mains devraient tre lav es avant et apr s un contact avec un patient intub ou ayant subi une trach otomie Directives pour la pr vention des infections associ es l utilisation de la voie intraveineuse Cat gorie I Le personnel hospitalier devrait se laver les mains avant de mettre en place une perfusion intraveineuse Des gants st riles devraient tre port s pour mettre en place un cath ter central et pour pratiquer une d nudation 58 C CLIN Paris Nord 2001 Annexe 3 R glementation e Le code du travail installations sanitaires Article R 232 22 Article R 232 25 e Circulaires n 420 TG du 28 mai 1974 relative aux
92. roduit de contact s utilise sans adjonction d eau Ces produits hydro alcooliques PHA ont leur utilit et ont montr leur efficacit mais leur utilisation doit tre bas e sur des crit res et des proc dures pr cises Ils constituent probablement une mesure importante par rapport au lavage classique des mains dans les circonstances o il est n cessaire d augmenter l observance l hygi ne des mains B I 5 4 1 Observance Depuis une dizaine d ann es un certain nombre d tudes men es dans des h pitaux am ricains et europ ens ont montr que le taux de compliance au lavage des mains avec de l eau et du savon tait de moins de 50 7 7 23 Des tudes r centes ont par ailleurs montr que la mise en place de programmes d ducation et d information du personnel permettaient une augmentation de ces taux Ces formations accompagnaient le plus souvent la mise en place dans les services concern s de produits hydro alcooliques solutions ou gels qui ont montr par ailleurs leur efficacit accrue en termes de r duction de la flore cutan e des mains dans le cadre de soins classiques ou de contaminations artificielles aa ae Deux autres tudes ont galement montr apr s information et formation du personnel a cette technique une augmentation de l observance du lavage des mains chez les m decins grace a l utilisation de ces produits disponibles en doses unitaires 7 5 4 2 Efficacit S
93. roduits hydroalcooliques soit en compl ment soit en substitution du lavage des mains 33 C CLIN Paris Nord 2001 10 1 Indications du lavage simple des mains ou du traitement hygi nique des mains par friction avec un produit hydro alcoolique PHA Un produit hydro alcoolique peut tre utilis soit en compl ment au lavage des mains soit en substitution sur des mains propres Les deux techniques r pondent aux principes applicables dans le cadre des pr cautions standard et sp cifiques adapt es chaque type d isolement et selon les indications cit es dans le Tableau 7 Tableau 7 Indications lavage simple friction hygi nique des mains Lavage simple Traitement par friction avec un PHA Mains mouill es Lors de gestes de la vie courante avant et apr s la prise de repas apr s avoir t aux toilettes Eloignement ou absence de point d eau SAU HAD SAMU SMUR Entre 2 s quences de soins sur un m me patient souillures d origine biologique chimique m dicamenteuse ou min rale Traitement des mains artificiellement contamin es par un produit bact ricide appropri dont l activit est cibl e sur les microorganismes de la flore transitoire afin de pr venir leur transmission sans tenir compte de l action sur la flore r sidente de la peau Norme NF EN 1500 34 C CLIN Paris Nord 2001 10 2 Indications du lavage antiseptique des m
94. s sans outils permettent de les entretenir facilement en particulier le siphon qui peut tre d sinfect par immersion voire st rilis dans les unit s haut risque infectieux 6 2 1 2 Mat riaux Les mat riaux employ s doivent tre r sistants aux produits d sinfectants habituellement utilis s en milieu hospitalier c ramique acier inoxydable de qualit normalis e r sine haute densit afin d viter leur colonisation par des micro organismes de l environnement hospitalier La qualit recherch e doit permettre un d tartrage dont la fr quence est directement li e la duret de l eau 6 2 1 3 Installation et entretien R glementation Code du travail partie r glementaire d cret en Conseil d Etat Art R 233 1 3 ins r par D cret n 93 41 du 11 janvier 1993 art 1 journal Officiel du 13 janvier 1993 en vigueur le 15 janvier 1993 Les quipements de protection individuelle doivent tre appropri s aux risques pr venir et aux conditions dans lesquelles le travail est effectu Ces quipements ne doivent pas tre eux m mes l origine de risques suppl mentaires Ils doivent en outre pouvoir tre port s le cas ch ant apr s ajustement dans des conditions compatibles avec le travail effectuer et avec les principes de l ergonomie Ergonomie Le syst me install doit r pondre des imp ratifs ergonomiques La largeur de la vasque doit permettre un lavage ais des ma
95. sing handwashing in a intensive care unit Infect Control 1986 7 259 62 a Doebbeling BN Pfaller MA Houston AK Wenzel RP Removal of nosocomial pathogens from the contaminated glove implications for glove reuse and handwashing Ann Intern Med 1988 109 394 8 78 Mehtar S Hospital infection control setting up a cost effective program Ed Oxford University Press 1993 p167 70 H pital Propre II Rapport d tudes strat gies pour la pr vention des infections bact ries multi r sistantes Institut Smithkline Beecham institut Maurice Rapin Palais des Congr s Paris 1997 70 C CLIN Paris Nord 2001 BIBLIOGRAPHIE NON REFERENCEES Cahier n 24 du CNEH la fonction h bergement et l hygi ne hospitali re Dyer DL Gerenraich KB Wadhams PS Testing a new alcohol free hand sanitizer to combat infection AORN J 1998 68 239 41 243 4 247 51 Hartley JC Mackay AD Scott GM Wrist watches must be removed before washing hands BMJ 1999 318 328 Larson EL Hughes CA Pyrek JD Sparks SM Cagatay EU Bartkus JM Changes in bacterial flora associated with skin damage on hands of health care personnel Am J Infect Control 1998 26 513 21 Lund S Jackson J Leggett J Hales L Dworkin R Gilbert D Reality of glove use and handwashing in a community hospital Am J Infect Control 1994 22 352 7 Minist re de l Emploi et de la Solidarit Secr tariat d Etat la Sant D cret n 88 857 du 6 mai 1988 relatif l
96. ssaire de consulter les instances en charge de l hygi ne CLIN CHSCT ainsi que la pharmacie pour le choix d finitif des quipements et des produits L organisation des soins la motivation individuelle et collective et la formation jouent un r le d terminant dans la r ussite d une telle strat gie de pr vention Cela repose sur la prise de conscience du risque de la part des professionnels de sant et d pend de la volont politique institutionnelle de l h pital et de la politique du service 56 C CLIN Paris Nord 2001 Annexe 1 Revue de la litt rature sur le lavage des mains E Larson en 1998 Les articles ont t class s par rapport leur th me principal La pr sentation prend en compte l importance du nombre de publications Le but de ces tudes tait d valuer l effet du lavage des mains sur la peau Nombre de publications relatives au lavage des mains pendant la p riode de 1879 1986 P riode Produit Revue Comporte Infection M thode Autre Total Moy ment annuelle 1879 1888 1 1 0 1 1889 1898 5 7 5 1 18 1 8 1899 1908 24 28 5 1 2 3 63 7 9 1909 1918 36 23 3 2 1 65 6 5 1919 1928 15 1 5 21 2 0 1929 1938 0 0 1939 1948 9 2 1 12 1 3 1949 1958 27 9 2 2 1 41 4 1 1959 1968 23 8 4 3 1 39 4 0 1969 1978 17 17 5 1 1 41 4 0 1979 1986 58 31 19 4 4 6 122 15 3 215 123 46 14 12 13 423 50 8 29 1 10 9 3 3 2 8 3 1 Il est recens 423 articles concernant le lavage des mains pendant la p
97. te limite doit tre d finie en fonction des conditions d utilisation et de la diminution du titre alcoolique par vaporation L absence de reflux de la pompe distributrice est aussi v rifier au moment de l installation De plus il faut veiller que dans le cadre des march s il y ait autant de pompes que de flacons L utilisation de flacons individuels dans les poches des tenues professionnelles peut induire des risques de contamination crois e au cours des manipulations et de plus ne permet pas de respecter l ensemble des crit res d efficacit retenus 30 C CLIN Paris Nord 2001 dose d livr e conform ment aux recommandations du fabricant absence de reflux dans le syst me de distribution absence de contamination du conditionnement et du syst me de distribution 31 C CLIN Paris Nord 2001 9 Equipement et consommables n cessaires selon le type d hygi ne des mains Le Tableau 6 r sume les quipements et consommables minimum des postes d hygi ne des mains installer pour un lavage ou une friction Tableau 6 Equipements et consommables selon les types d hygi ne des mains Utilisation d eau Utilisation de produit hydroalcoolique Lavage simple Friction hygi nique Lavabo Produit hydro alcoolique en distributeur Savon liquide doux avec distributeur et ou en conditionnement unitaire pour les conditionnement unitaire usage unique pr cautions d emploi se r f rer aux Essuie mains usa
98. tion Les solutions moussantes acqui rent des propri t s antiseptiques leur permettant d tre utilis es pour un lavage hygi nique ou chirurgical d termin selon deux crit res compl mentaires l efficacit antimicrobienne de la solution la technique de lavage appropri e Le choix du produit doit tre d termin par une bonne tol rance de celui ci En particulier il ne doit pas favoriser le dess chement du rev tement cutan de la main en raison de la multiplication des opportunit s de lavage des mains li es aux diverses techniques de soins en milieu hospitalier gt 8 2 Solutions moussantes antiseptiques Actuellement le produit utilis pour la d sinfection et ou l antisepsie doit r pondre la norme NF EN 1040 activit bact ricide de base et la norme NF EN 1499 Traitement hygi nique des mains par lavage Il s agit d un agent chimique ou formulation utilis comme antiseptique et ou d sinfectant chimique Ces solutions sont utilis es pour le lavage des mains de type hygi nique antiseptique indiqu es pour les actes haut risque infectieux et lors d interventions chirurgicales de soins ou de diagnostic 27 C CLIN Paris Nord 2001 Les solutions utilis es ont une action antiseptique large spectre Elles permettent une limination par leur action antimicrobienne de la flore transitoire et une diminution de la flore r sidente Reverdy et al ont mis en vidence l efficacit de 9 s
99. tions pratiques afin d tablir si un produit pour le lavage hygi nique des mains r duit la flore transitoire conform ment aux exigences lorsqu il est utilis pour laver les mains artificiellement contamin es de volontaires Elle s applique aux produits destin s au lavage hygi nique des mains utilis s dans les zones et les situations o la d sinfection est m dicalement pr conis e D apr s cette norme il s agit du traitement des mains artificiellement contamin es par un produit bact ricide appropri dont l activit est cibl e sur les microorganismes de la flore transitoire afin de pr venir leur transmission sans tenir compte de l action sur la flore r sidente de la peau 2 3 Traitement hygi nique des mains par friction Norme NF EN 1500 La norme NF EN 1500 d crit une m thode d essai simulant les conditions pratiques afin d tablir si un produit pour le traitement hygi nique des mains r duit la flore transitoire conform ment aux prescriptions lorsqu il est utilis en friction sur les mains artificiellement contamin es de volontaires Elle s applique aux produits destin s au traitement hygi nique des mains par friction dans les zones et les situations o la d sinfection est m dicalement pr conis e D apr s cette norme il s agit du traitement des mains artificiellement contamin es par un produit bact ricide appropri dont l activit est cibl e sur les microorganismes de la flore transitoire afin de pr
100. traitement du mat riel contamin X Robinetterie Equipement du lavabo en secteur de soins e Commande pied coude genou X e Anti claboussures X Contr le de l eau e Froide X e Chaude X Distributeur s e Fixation murale X e Cartouche usage unique X Produit e Distribution de dose unitaire X Poubelle e D pourvue de couvercle X e Sac d chets usage unique chaque point de X lavage Entretien e Equipement nettoy protocole rythme X Une attention particuli re doit tre apport e l quipement et la mise a disposition des consommables pour les services de m decine de chirurgie de maternit et de r animation pour le poste de soins la chambre du malade office alimentaire et les toilettes utilis es par le personnel 6 2 1 Lavabo L quipement intitul lave mains dans les catalogues professionnels n est pas adapt du fait de sa taille r duite voir normes chapitre 6 2 1 4 C CLIN Paris Nord 2001 6 2 1 1 Description des l ments la vasque la robinetterie le siphon La vasque doit tre d une grandeur et d une profondeur suffisantes pour viter les projections lors du lavage des mains Sa fixation murale sans appui au sol est conseill e pour faciliter l entretien du sol Sa structure lisse ne doit pas pr senter de zone de stagnation de l eau ni de trop plein ni de bonde source de prolif ration microbienne Ces accessoires d montable
101. ultats de l tude de Hobson et al font tat D une meilleure antisepsie initiale et persistante des mains de la pr paration alcoolique par rapport aux formulations base de 7 5 de PVPI ou de 4 de chlorehexidine De r sultats similaires du produit alcoolique appliqu par friction ou par brossage Dans l attente de la parution de la norme EN 12 054 c est la conformit la norme EN NF 1 040 et la norme NFT 72 170 171 qui doit tre recherch e pour les produits utilis s pour la d sinfection chirurgicale des mains par lavage Dans l attente de la publication de la norme EN 12791 la conformit la norme NF EN 1499 T72 501 est demand e Il est accept un temps de contact sup rieur 1 minute pouvant atteindre 5 minutes Les crit res inclure dans le cahier des clauses techniques pour des produits fronti res comme des supports impr gn s sont donc particuli rement importants et doivent tre v rifi s mention tat st rile et proc d de st rilisation r sultats de l activit bact ricide en conformit avec la directive sur les biocides s il y a lieu absence de contamination teneur en antiseptique conforme la norme pr sence d une unit d emploi et d une unit prot g e qualit des supports d impr gnation brosse ou ponge Les supports impr gn s d antiseptiques moussants peuvent constituer l quivalent d une monodose de savon antiseptique dans l

Hygiène des mains Guide de bonnes pratiques - CLIN Paris-Nord

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