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plan climat de paris

1. 2 LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC PARIS VILLE EXEMPLAIRE SUR SON PATRIMOINE Par ailleurs depuis 2001 la Ville sest engag e dans le remplacement des appareils d clairage fortement consommateurs lampes halog nes Incandescence par des ampoules moins consommatrices fluo compactes basse consommation IL est noter que certains remplacements pour des raisons architec turales posent encore difficult L avenir passe par les LED des diodes lectroluminescentes qui ont une consommation en moyenne 10 fois inf rieure celle des lampes basse consom mation et 70 fois inf rieure une ampoule classique Leur souplesse d utilisation permettra de les int grer dans les lustres architecturaux Les premiers syst mes seront install s d s 2009 2010 Des tudes ont montr que cet investissement par rapport au renouvellement habituel l identique serait compens au bout de 5 7 ans par les conomies r alis es LA G N RALISATION DE CES DEUX DERNI RES ACTIONS MA TRISE DE LA DEMANDE EN LECTRICIT ET CLAIRAGE permet d esp rer une baisse des consommations de 30 d ici 2020 par rapport 2004 soit un gain de 4 800 teqCO L ESPACE PUBLIC clairage public de Paris Objectif 30 d ici 2020 soit 3 400 tegCO La Ville de Paris m ne une politique performante de gestion de l clairage public se traduisant par e Des lampes haute performance de derni re g n rati
2. j _ GF LE K HO DIRECTION DES ESPACES VERTS ET DE L ENVIRONNEMENT Le monde aime Paris et Paris aime le monde notre Ville a choisi de s engager pleinement dans le combat contre le d r glement climatique d fi global qui engage notre avenir et celui de notre plan te Pionni re dans l adoption d un Plan Climat territorial vot l unanimit par les lus parisiens le Ter octobre 2007 notre capitale a choisi de mener une action audacieuse innovante et transversale qui concernera de nombreux domaines essentiels tels Les d placements l urbanisme et l ensemble du cadre de vie Notre Plan Climat s appuie sur la d marche de facteur 4 qui doit conduire la r duction des missions de gaz effet de serre de 75 avant 2050 Nous avons en la mati re un devoir exemplarit Paris ira donc au del des objectifs europ ens et mettra tout en uvre pour r duire avant 2020 de 30 ses propres missions de gaz effet de serre et de 25 les missions dues aux activit s install es sur son territoire J ai souhait que le Plan Climat de Paris r sulte la fois d une large expression citoyenne et d une expertise attentive des acteurs conomiques des diff rentes institutions du territoire et des services de la Ville Il exprime ainsi un engagement fort et collectif pour Paris et ses habitants Ces exp riences men es au niveau local constituent une avanc e concr te pr cieuse e
3. En mati re exemplarit La Ville de Paris se doit d tre tr s performante sur ses comp tences propres avec les objectifs suivants gt 30 de r duction de ses missions en 2020 par rapport 2004 25 de r duction des missions du territoire gt 30 de r duction des consommations nerg tiques du parc municipal et de l clairage public gt 25 de r duction des consommations nerg tiques du territoire 25 de consommation nerg tique du territoire provenant des nergies renouvelables gt 30 de sa consommation nerg tique provenant des nergies renouvelables Les propositions d actions seront d clin es par secteur selon les trois niveaux suivants de comp tences de la Ville de Paris e Paris Ville exemplaire sur son domaine de comp tence directe e Paris Ville organisatrice et am nageuse du territoire et incitatrice vis vis des autres acteurs e Le r le n cessaire de l tat et des autres niveaux institutionnels afin d assurer le succ s du Plan Climat de Paris Carbone s 60 10 01 LES BATIMENTS ET L ESPACE PUBLIC Le patrimoine b ti de l habitat et du tertiaire est l origine de 27 des missions de gaz a effet de serre Paris essentiellement travers le chauffage Pour r duire ces missions des techniques prouv es existent qui doivent tre progressivement g n ralisables cela une contrepartie c est un secteur qui volu
4. Les contraintes de stockage de ces d chets putrescibles tant extr mement fortes cette collecte s lective des restaurants et des cantines sera d velopp e en fonction des possibilit s Ces d chets fermentescibles non souill s valoris s avec les d chets verts de la Ville pourraient produire la fois du biogaz et un compost Dans la mesure du possible cette fili re sera facilit e dans les zones couvertes par la collecte pneumatique Le SYCTOM a lanc les tudes de faisabilit d unit s de m thanisation des d chets partir ordures r siduelles apr s tri des d chets recyclables Dans ces unit s les d chets collect s dans Le bac vert subiront un tri m canique en entr e de cha ne de mani re orienter les seuls d chets fermentescibles vers la production de biogaz Cette nouvelle fili re devrait tre op rationnelle l horizon 2012 wWww environnement paris fr MAILLAGE DE DECHETTERIES RESSOURCERIES les fili res du r emploi et les acteurs de l conomie sociale engag s dans la r cup ration et qui proposent d j des services compl mentaires de collecte de ceux fournis par la collectivit parisienne Ils r cup rent certains biens ou quipements us s et les r parent pour les revendre d occasion ou en r cup rent les mat riaux et les pieces d tach es La Ville de Paris sest engag e dans le cadre de son Plan local d urbanisme a cr er un r seau de d chetteries accue
5. Le Plan de protection de l atmosph re le de France rend maintenant obligatoire sur les grands sites d emploi la r alisation de Plans de d placements d entreprise La Ville de Paris Sassociera aux collectivit s de l agglom ration et aux partenaires conomiques et sociaux en vue d inciter la mise en place de PDE pour les principales entreprises du bassin emploi en cr ant avec autres collectivit s int ress es une cellule de conseil aux entreprises pour leurs besoins de mobilit Elle garantira par ailleurs un appui et une coordination des PDE pour les entreprises venant s implanter dans les zones d am nagement du territoire parisien FACILITER LES D PLACEMENTS VOCATION CONOMIQUE TOUT EN R DUISANT LES NUISANCES INDUITES Le transport des marchandises repr sente Paris plus de 32 millions de tonnes annuelles pour lesquelles le transfert par la route est actuellement pr dominant 90 Le PDP pr voit de renforcer l usage du mode ferr et du mode fluvial en liaison avec les dispositions pr vues au PLU qui permettront de pr server et de d velopper les sites de logistiques urbaines li s au fer ou la voie d eau Par ailleurs depuis 2001 une vaste refonte du r glement des livraisons dans Paris a t d finie et mise en uvre en liaison troite avec les acteurs conomiques et sociaux accompagn e d une Charte des bonnes pratiques du transport et des livraisons Elle a perm
6. de rechercher des relations de partenariat avec d autres flottes captives du secteur public pour leur en ouvrir l utilisation en parall le une exp rimentation de v hicules thanol qui a fait l objet d une d lib ration au Conseil de Paris est lanc e en partenariat avec l ADEME La Ville a fait l acquisition d une quinzaine de v hicules thanol 15 teqCO vit es par an Du fait des mesures fiscales le co t v hicule et carburant est neutre pour la Ville de Paris Cette action a n cessit cependant l adaptation d une station de distribution www environnem nt paris fr La ville de paris r alisera une valuation de exp rimentation des agro carburants au bout de deux ans et tablira un bilan carbone d taill par le biais d une expertise ind pendante incluant notamment la provenance et la culture de ces carburants afin d en mesurer le bilan cologique global en valuant notamment leurs influences sur l volution de la s curit alimentaire et de leur impact sur la biodiversit Les r sultats de l valuation permettront de se prononcer sur la poursuite ventuelle et sur le rythme de remplacement des v hicules des conversions de carburant et d en mesurer pr cis ment les impacts en gaz effet de serre La Ville sollicitera l UGAP afin que les march s propos s correspondent ses besoins tout en pouvant r pondre aussi a des besoins d autres collectivit s et de l tat
7. e 2020 r duction de 60 des missions de CO dues aux circulations dans Paris Le PDP vise principalement e donner la priorit au d veloppement de nouvelles offres de transport alternatives la voiture favoriser les mobilit s les plus durables par la cr ation de services la mobilit suppl mentaires transports collectifs v los en libre service auto partage etc et la priorit aux v hicules propres comme autant de mesures qui accompagnent une r duction globale de la circulation automobile e faciliter la mobilit des acteurs prioritaires services d urgence d placements professionnels livraisons etc tout en cherchant en limiter les nuisances la pollution et l impact sur l environnement e int grer la politique parisienne dans une vision partag e de l agglom ration La plupart des mesures du PDP concourent aux objectifs de baisse des missions de CO Elles sont rappel es ici par grands domaines LE D VELOPPEMENT DES ALTERNATIVES L UTILISATION DE L AUTOMOBILE La poursuite du d veloppement et de la diversification de l offre de transports collectifs e Prolongation du tramway l est et au nord avec la mise en service d une premi re extension d s 2012 e Mise en uvre d une deuxi me phase du programme Mobilien r seau structurant de bus m tro de surface e Prolongations de lignes de m tro et cr ation d une liaison souterraine de tran
8. de mani re globale au maximum le tiers du co t de l activit les deux tiers restants devant provenir de l ADEME et de la R gion le de France D s 2008 une premi re dotation d au moins 350 000 sera retenue Il convient aussi de renforcer les actions qui r pondent aux missions de conseil en mati re de ma trise nerg tique et de construction durable et qui connaissent un engouement croissant par exemple les activit s de conseil propos es par la DU via le PASU P le d accueil et de services aux usagers ou par le CAUE de Paris Les EIE seront associ s aux bilans Patrimoine Habitat ceux ci imposant un diagnostic nerg tigue aux bailleurs dans le cadre d acquisition r habilitation d acquisition conventionnement et d op rations de r habilitation en PALULOS sur le parc social existant Une convention d objectifs est labor e entre l ADEME la Ville et les Espaces Info Energie afin d en pr ciser les missions de mettre en place des valuations et des m thodes d am lioration continue COH RENCE DES POLITIQUES SECTORIELLES Les mises jour des politiques sectorielles telles que Le PLH le PLU et Le PDP int greront les imp ratifs et Les objectifs du Plan Climat Os N 68 08 LA COMMUNICATION Pour renforcer la prise de conscience du changement climatique et des enjeux nerg tiques lies La Ville de Paris s investira avec ses partenaires dans un programme d information et de
9. DURABLE Capitale mondiale du tourisme Paris accueille annuellement 27 millions de visiteurs dont 60 d trangers Le tourisme g n re des retomb es conomiques majeures 8 milliards d euros et concerne pr s de 300 000 emplois directs ou indirects Le Bilan Carbone M de Paris a montr la d pendance du tourisme l gard du transport a rien national ou international fortement metteur de GES 4 millions teqC an Toutefois une fois arriv s Paris les touristes se d placent surtout en transports en commun pour la grande majorit d entre eux repr sentant ainsi 10 environ des utilisateurs du m tro L activit touristique premier secteur conomique de Paris se trouve donc La fois sensible l impact des prix des nergies et concern par les missions de gaz effet de serre Le maintien du rang de Paris comme capitale mondiale du tourisme impose de r pondre au d fi climatique et n cessite des adaptations importantes de son conomie Le Plan Climat offre des pistes pour ces adaptations Les actions engag es sont les suivantes e Am liorer la connaissance des impacts du secteur touristique Mesurer l impact environnemental de certaines activit s touristiques transports h tellerie restauration commerces gr ce des indicateurs idoines bilans quantitatifs et qualitatifs et des tudes de faisabilit techniques fiscales et juridiques pour les adaptations envisag e
10. Dans le sous secteur des bureaux 38 du parc de Paris contre 21 au niveau national la vapeur de la CPCU alimente plus d un tiers des immeubles Si la consommation de chauffage est quasi stable 0 5 depuis 1990 on note un report du fuel au b n fice du gaz et dans une moindre mesure vers la vapeur Une tendance que le Plan Climat devra accentuer Selon le Bilan CarboneTM de Paris de 2004 les consommations du tertiaire g n rent 3 120 000 teqCO Une partie non n gligeable du tertiaire parisien est constitu e administrations de l tat ou de grands mus es Ces administrations sont invit es respecter les m mes performances que la Ville de Paris ce qui devrait permettre une am lioration sensible de leurs missions Le maire de Paris sollicitera l tat et proposera un bilan annuel de l ensemble des missions pr sentes sur le territoire parisien afin d en valuer r guli rement les am liorations En ce qui concerne le tertiaire si la Ville n envisage par d aide sp cifique elle compte primer les entreprises qui investissent pour r duire les consommations de leur b ti par une valorisation par exemple sous forme d un prix ou d un appel projet tertiaire facteur 4 qui pourrait jouer un r le de stimulation et d exemplarit Elles ont aussi la possibilit d acheter de l lectricit verte 2 Rapport Bilan nerg tique du b ti parisien 1990 2004 r alis par le CEREN en 2005 pour la Mair
11. devra tre largie d autres technologies que l lectricit et le gaz Elle devra s appliquer tous les types de v hicules particuliers utilitaires poids lourds deux roues motoris s autocars en prenant en compte prioritairement les missions de polluants atmosph riques et de gaz effet de serre Parall lement les dispositifs incitatifs l utilisation de v hicules propres seront d termin s en liaison avec la R gion l tat l ADEME e Les restrictions de circulation supposent d en d terminer la fois les r gles et les modalit s d identification et de contr le e La mise en place d un code de la rue prot geant et favorisant Les d placements non motoris s Au plan du financement le d veloppement de transports alternatifs l automobile contribuant la baisse des missions de gaz effet de serre appelle la mobilisation de nouvelles ressources p rennes Plusieurs pistes de r flexion devront tre explor es comme e le transfert d une fraction de la TIPP taxe int rieure sur les produits p troliers au STIF e l volution du taux et de l assiette du versement transport e la taxation de certains g n rateurs de trafic e le transfert aux collectivit s locales du Fonds d Am nagement de la R gion le de France FARIF avec modulation de son taux et de son assiette l augmentation d ici 2020 des cr dits transports aux prochains contrats de projets e et plu
12. es pour la production de chaleur par la cr ation d un nouveau site de production Les combustibles envisag s dans ce but dits combustibles solides de substitution seront des d chets de bois la fraction combustible de d chets provenant de centres de tri ou tre issus de la r cup ration d encombrants et de la g othermie tirant l nergie de la chaleur du sous sol En outre en application de la loi POPE la CPCU est soumise l obligation de r aliser des conomies d nergie Pour y parvenir le concessionnaire a entrepris pour la p riode de 2006 2008 e des travaux sur le patrimoine en concession principalement sur le r seau de distribution afin d en r duire les pertes thermiques meilleure isolation du r seau vapeur et condensats e des d marches afin d inciter ses clients r aliser des conomies d nergie plan de ma trise de la demande en chaleur L objectif annuel de r duction est quivalent la fourniture d nergie 3000 logements et une r duction des missions de CO de 5 500 tonnes par an La CPCU participe galement au syst me d change de quotas d mission de CO en place depuis 2005 Ainsi le plan national d allocation des quotas pour la p riode de 2008 2012 pr voit de r duire de 31 l enveloppe affect e la CPCU par rapport la p riode pr c dente Afin de favoriser une meilleure gestion de l nergie des b timents raccord s au r seau de chauffa
13. et de eau de la Ville de Paris DU Direction de l urbanisme de la Ville de Paris E ECS Eau chaude sanitaire EDF Electricit de France EHPAD Etablissement h bergeant des personnes g es d pendantes EIE Espace Info nergie ENL Engagement national pour le logement ENR nergies renouvelables F Facteur 4 Les missions mondiales de gaz effet de serre sont actuellement trois fois sup rieures la capacit de la biosph re les recycler Comme la responsabilit historique du changement climatique incombe aux pays industrialis s ils se doivent de diviser par 4 leurs missions d ici 2050 afin de tendre vers une moyenne mondiale d missions quitable par habitants FARIF Fonds d am nagements de la R gion le de France FFB F d ration fran aise du b timent FSE Fonds solidarit nergie FSL Fonds de solidarit pour le logement b GDF Gaz de France GES Gaz effet de serre GNV Gaz naturel pour v hicules GPRU Grand projet de renouvellement urbain GWh 1 Gigawatt heure 1 000 MWh 1 000 000 kWh 1 000 000 000 Wh H ha hectare multiple de l unit are de mesure de superficie qui quivaut 10 000 m2 HQE Haute qualit environnementale IDF le de France ISO International organization for standardization La norme ISO 14001 est la plus utilis e des normes de la s rie des normes ISO 14000 qui concernent le management enviro
14. lectrom nagers D autres normes de r f rence sont utilis es dans les achats de la Ville l ensemble des normes ISO 14001 14020 l co label europ en les co labels trangers FORTE DE CES EXP RIENCES LA VILLE DE PARIS S ENGAGE AVEC 5 AUTRES COLLECTIVIT S communaut urbaine de Lyon Lille Chalon sur Sa ne Nord Pas de Calais Corse avec le WWF et la CLCV d velopper un outil dit Topten informations des gualit s environnementales des produits les plus utilis s dans les commandes publigues LA DEMAT RIALISATION DES PROC DURES ADMINISTRATIVES Des actions sont d ja en cours pour d mat rialiser les proc dures relatives l information du Conseil de Paris l attribution des march s par la commission d appel d offre ou encore la facturation La Ville s engage acc l rer la d mat rialisation des proc dures Outre la facilitation des d marches des habitants et de l acc s tous l information la d mat rialisation des proc dures permet d viter des d placements et des papiers pour des d marches qui peuvent tre trait es par internet Les objectifs sont une r duction de 95 de la consommation de papier pour Le fonctionnement du Conseil de Paris d s 2008 et des deux tiers pour l ensemble de la Ville l horizon 2013 www environnem nt paris fr UNE D MARCHE APPLIQU E DANS LES CANTINES DES CR CHES DES COLES ET DANS LES RESTAURANTS
15. ration ou encore de l immobilier En partenariat avec les acteurs cono miques et leurs f d rations profession nelles la Ville de Paris entend encourager l activit conomique et l emploi autour de la lutte contre le changement climatique convention partenariale avec les acteurs du b timent p le d entreprises pour les entreprises du secteur ayant vocation constituer une vitrine des techniques innovantes de construction et de gestion nerg tique cr ation d une p pini re d di e aux co industries soutien l conomie sociale et solidaire li e la probl matique La Ville propose galement de travailler avec les profes sionnels du tourisme des transports et de l h tellerie restauration pour aller vers un tourisme durable avec notamment l id e d un fonds volontaire pour financer des projets de d veloppement durable en compensation des missions de gaz effet de serre issues du transport a rien ADAPTATION DU TERRITOIRE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE Au del des actions pr vues pour r duire les missions de gaz effet de serre qui constituent le corps central du Plan Climat une strat gie d adaptation de notre soci t au changement climatique s impose plan canicule adaptation des b timents v g ta lisation de Paris cr ation d espaces verts mais aussi de toitures et de murs v g ta lis s jardins partag s plan de pr vention des inondations compensation carbone PL
16. s au travers de ces actions e R duire de 10 en trois ans la flotte des transports automobiles municipaux Soit une r duction de 300 v hicules de service Il s agit d une politique qui permet de r duire les missions de 280 teqCO et de r aliser 1 5 million d euros d conomies en investissement Cet effort de rationalisation du parc sera poursuivi en liaison avec le Plan de d placement de l administration e Acheter des v hicules toujours plus performants La Ville de Paris poursuit une politique d achat de v hicules faibles missions Jusqu en 2006 les v hicules achet s avaient un niveau d mission de 170 gCO km parcouru Le march pass pour 2006 2009 a abaiss ce niveau 120 gC07km La Ville de Paris poursuivra son effort d quipement avec des v hicules parmi les plus performants du point de vue des missions en gaz effet de serre avec l objectif d atteindre 100 gCO2 km e Acheter des v hicules hybrides Les v hicules hybrides ont des performances particuli rement int ressantes en milieu urbain avec un potentiel de r duction de 20 40 de la consommation d nergie Ce type de v hicule dont l offre reste aujourd hui limit e participe aussi La r duction de la pollution sonore La Ville de Paris s engage d velopper de fa on cons quente son parc de v hicules hybrides avec un objectif terme d quilibre entre ces v hicules et les autres cette fin elle se fixe une premi re tap
17. ses comp tences conform ment au cadre d fini par la loi Elle tudiera les modalit s techniques et juridiques en vue d initier et d velopper la production et la distribution nergies renouvelables sur le territoire parisien L int r t de cr er une SEM ou un tablissement public local d di cette activit sera tudi Le cas des r seaux de distribution d lectricit et de gaz La Ville de Paris entend poursuivre plusieurs objectifs e v rifier que toutes les dispositions de s curit des r seaux sont prises en compte par les concessionnaires en particulier concernant l adaptation au changement climatique e s assurer que les concessionnaires dans leur champ de comp tence d fini par la loi contribuent aux objectifs de service public qualit de l air et lutte contre l effet de serre gestion optimale et d veloppement des ressources nationales ma trise de la demande en nergie comp titivit de l activit conomique et ma trise des choix technologiques d avenir comme l utilisation rationnelle de l nergie L exercice annuel du contr le des concessions permettra de v rifier Le respect de ces obligations wWww environnement paris fr L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE Il convient galement de souligner que EDF a formalis ses d marches en faveur du d velop pement durable en signant d s d cembre 2001 un Agenda 21 d entreprise le groupe sest notammen
18. taires r aliser des travaux d am lioration de la performance nerg tique de leurs logements la Ville propose d engager ce programme 100 000 immeubles qui doit associer l tat la R gion le de France et des partenariats financiers innovants permettant de d gager les moyens n cessaires en s appuyant sur les premiers enseignements qui pourront tre tir s de la mise en uvre du PIG e Un partenariat avec le secteur bancaire Il s agit d impliquer le secteur bancaire pour qu il assure un financement des taux int ressants avec des charges de remboursement d emprunt construites en fonction de la rentabilit des travaux d conomie d nergie Pour autant la question n est que partiel lement financi re Afin d augmenter l incitation investir vis vis des propri taires priv s il sera n cessaire de pr voir des outils d animation et de conseil puissants ainsi que des aides publiques cibl es tat R gion agences Ville de Paris La cr ation d une agence parisienne du climat de Paris constituera un atout suppl mentaire ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie Bee ENERGIE Agence nationale Ana de l habitat LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC VILLE ORGANISATRICE DU TERRITOIRE La Ville de Paris engagera une n gociation avec les r seaux bancaires actifs sur Paris ainsi que d autres acteurs directement impliqu s tels que la R gion l Etat ANAH
19. ADEME la CCIP avec pour but de faciliter l investissement pour la r habilitation du patrimoine ancien Un engagement financier de la Ville pourra tre apport dans le cadre d un montage global Cet engagement financier sera sous condition de ressources et avec des engagements de mod ration pour les baux de loyer Il pourrait prendre la forme de subvention de garantie de bonification d int r ts d emprunt ou de r duction de la fiscalit locale CE PARTENARIAT SERA ENGAG DES 2008 pour que le dispositif soit op rationnel et int gr dans Le budget au plus tard en 2009 LA PR VENTION DE LA PR CARIT ENERGETIQUE ET LA GARANTIE D ACCES A L ENERGIE La pr carit nerg tique est un ph nom ne mal appr hend une des raisons tant son caract re transversal faisant intervenir diff rents domaines social habitat sant et nergie Pourtant aujourd hui en France ce sont plus de 300 000 familles qui sollicitent une aide sociale pour r gler leurs factures d nergie La Ville de Paris est bien s r confront e ce ph nom ne Dans le domaine de l nergie cela concerne principalement les commissions d partementales pauvret pr carit qui g rent Les Fonds solidarit nergie FSE int gr s aujourd hui au Fonds social du logement FSL Le Plan Climat de Paris se donne pour objectif de lutter contre la pr carit nerg tique et de favoriser le maintien dans leur logement d
20. ADMINISTRATIFS L objectif du Plan Climat est de favoriser les produits biologiques et de proximit moins metteurs de gaz effet de serre Conform ment au plan national pour des achats publics durables la Ville de Paris se fixe un objectif de 15 en 2008 et 20 en 2010 le pourcentage de produits issus de l agriculture biologique qui seront servis dans les cantines et restaurants administratifs Dans les cr ches les steaks hach s les pommes de terre les pinards et les carottes sont exclusivement issus de l agriculture biologique depuis 2006 L absence de r sidus de pesticides et une moindre teneur en nitrates sont d autant plus importants qu il s agit de petits enfants pour lesquels ces produits constituent une grande part de l alimentation Poursuivant cette dynamique de qualit environnementale les achats sont orient s le plus possible vers des produits de saison et locaux au contenu carbon ainsi r duit wWww environnement paris fr Des 2007 les clauses int gr es permettront de faire baisser de 60 le nombre des livraisons et de r duire Le volume des emballages et des produits jetables livr s reprise de cagettes vaisselle non jetable linge r utilisable Cette prise en compte l tablissement des march s n occasionne pas de surco t Dans les cantines scolaires le choix des produits alimentaires est de la responsabilit des caisses des coles elles m mes sous la dire
21. L CAP Centre d affaires parisien CAPEB Conf d ration de l artisanat et des petites entreprises du b timent CASVP Centre d action sociale de la Ville de Paris CAUE Conseil d architecture d urbanisme et de l environnement CCIP Chambre de commerce et d industrie de Paris CEMEDD Commission extra municipale environnement et d veloppement durable CERGUAL Organisme de certification du logement CES Conf d ration europ enne des syndicats CHALEX Chaleur extr me Registre nominatif communal qui recense les personnes g es et handicap es qui en ont fait la demande CLCV Consommation logement cadre de vie est l une des plus importantes associations nationales de consommateurs et d usagers cr e en 1952 Climespace R seau urbain de froid Paris COS Coefficient d occupation des sols CPCU Compagnie parisienne de chauffage urbain CRE Cahier de recommandations environnementales CUMAC Les certificats d conomies d nergie sont comptabilis s en kilowatt heure CUMAC d nergie finale conomis e abr viatlon CUMAC provient de la contraction de cumul et actualis s car Le kilowatt heure est ramen la dur e de vie du produit et actualis au march DDEE Direction du d veloppement conomique et de l emploi de la Ville de Paris U DEVE Direction des espaces verts et de environnement de la Ville de Paris DPE Direction de la propret
22. La n gociation internationale est maintenant engag e pour un troisi me trait qui devrait tre conclu en 2009 et fixer des objectifs pour l horizon 2020 En mars 2007 le Conseil europ en a annonc un objectif de r duction de 20 des gaz effet de serre qu il reste r partir entre les Etats membres Les collectivit s locales au del des d cisions internationales des politiques nationales et europ ennes occupent une place premi re dans la lutte contre Le d r glement climatique En effet elles organisent le territoire sur le long terme en d cidant de la construction de b timents et infra structures de transport Elles ont aussi un contact privil gi avec le citoyen dont les pratiques quotidiennes chauffage alimentation d placements achats sont l origine de la moiti des missions nationales LA VILLE DE PARIS CONSCIENTE qu il n y aura pas avanc es significatives dans la lutte contre le d reglement climatique sans la mise en mouvement de toute la soci t a impliqu des institutions des acteurs conomiques et la soci t civile citoyens qui r sident ou qui travaillent Paris dans une d marche innovante de concer tation restitu e dans un Livre blanc Cette d marche ambitieuse a repos sur diff rents volets L information e De juin octobre 2006 une large information a t engag e travers une exposition grand public dans les jardins de Bagatelle ne
23. Pr fecture de zone le plan de gestion qui comporte notamment les actions suivantes ACTIVATION DU REGISTRE CHALEX Un registre nominatif communal appel CHALEX chaleur extreme recense les personnes g es et handicap es qui en ont fait la demande IL vise s assurer par des contacts t l phoniques r guliers de l tat dint grit des personnes inscrites lors de ces situations extr mes DES MESURES SP CIFIQUES POUR LES PERSONNES EXPOS ES PRISES AVEC LES PARTENAIRES CONCERN S e Orienter la solidarit g n rationnelle vers la vigilance de proximit a gard des personnes vuln rables en s appuyant sur des relais locaux m decins pharmaciens commer ants en vue d un signalement rapide des d tresses potentielles e Identifier avec la m decine du travail les professionnels plus expos s au risque afin d tablir des mesures pr ventives appropri es DES MESURES D AM NAGEMENT SP CIFIQUES DES CONDITIONS DE TRAVAIL Elles seront mises en place pour le personnel de la Ville de Paris et ses prestataires am nager les horaires de travail des agents municipaux pr voir des clauses contractuelles adapt es aux circonstances pour les prestataires ext rieurs avec am nagement des horaires ou de cessation d activit l instar des mesures prises en p riode dintemp ries travaux de terrassement sur toiture Des am nagements du Code du travail pourraient tre n cessaires UN SUIVI D
24. accroissement de plus de 30 du nombre de cyclistes dans la capitale e Favoriser la cohabitation entre les diff rents modes de d placements sur l espace public en prenant plus particuli rement en compte les plus fragiles par une politique conjuguant des actions de sensibilisation et de contr le vis vis de tous les usagers et une mod ration de la vitesse des v hicules motoris s Dispositifs de d veloppement du co voiturage et de auto partage et am lioration de l offre des taxis e Bouquets de services ouverts aux d tenteurs de la carte orange e R alisation de voies priorit pi tonne de zones 30 de quartiers verts et espaces civilis s INCITATION LA MISE EN UVRE DE PLANS DE D PLACEMENTS D ENTREPRISE PDE L implication de tous les acteurs ayant une influence sur le nombre et la nature des d placements et le mode de transport utilis est indispensable Les entreprises en concertation avec leurs salari s ont un r le central et ont de nombreux outils entre leurs mains remboursement des frais de transport flottes de v hicules choix de nouvelles implantations pour r duire le co t des transports am liorer les conditions d acc s de leurs salari s et clients et r duire le trafic automobile et ses nuisances Les administrations et entreprises publiques nombreuses Paris poss dent d importantes marges de man uvre wWww environnement paris fr LES TRANSPORTS amp
25. au sein de l association Accessibilit stationnement des autocars de tourisme ASAT dont l un des objectifs sera de r duire les missions de gaz effet de serre de ce secteur d activit e Faciliter l utilisation des transports collectifs Dans le cadre du Plan de d placement de Paris tendre l ouverture du m tro de nuit tous les jours de la semaine actuellement ouverture seulement le samedi jusqu 2 h 15 afin de limiter l utilisation de voitures par les travailleurs de nuit notamment le personnel de l h tellerie et de la restauration e Prendre en compte le Plan Climat dans la politique du tourisme de la Ville tablir un bilan carbone des manifestations impact touristique organis es par la Ville Mettre en place une quipe qui assure l ing nierie des questions li es au tourisme durable EL m ESA N S CONOMIQUES D VELO O N a A gin m d TA D ta a a A NA a 18161 a 5A 1 IRA L N EEE AP En mA AP ZH A aa A VIN e R duire l impact du transport a rien Au titre des actions d administration exemplaire tablir des bilans carbone des voyages des lus et des agents de la Ville Dialoguer avec les a roports de Paris afin de diminuer l mission de gaz effet de serre en rationalisant l organisation des trafics a riens l approche de Paris Compenser les missions li e
26. concertation en donnant lieu un calendrier phas pour permettre aux particuliers et aux entreprises d anticiper Pour tre r ellement efficaces ces mesures devraient logiquement tre prises au niveau r gional A d faut la Ville de Paris et les collectivit s int ress es pourraient tre amen es prendre des mesures sur leur territoire De tels dispositifs devront s appuyer sur les normes Euro en vigueur Une attention particuli re devra toutefois tre port e aux v hicules les plus r cents dont certains s av rent tre particuli rement g n rateurs de gaz effet de serre et corr lativement gros consommateurs de produits p troliers 7 7 du parc des v hicules neufs actuels mettent plus de 200 gCO km LE PARTAGE DE L ESPACE PUBLIC EN FAVEUR DES MODES ALTERNATIFS L AUTOMOBILE La requalification des espaces publics majeurs places parisiennes portes espaces publics de la couronne grandes avenues boulevards des Mar chaux l occasion de l extension du tramway T3 et les am nagements en faveur des bus et v los seront synchronis s avec le d veloppement de l offre de transport collectif pour garantir un v ritable transfert modal vers des modes de d placement beaucoup moins metteurs de gaz effet de serre Des lieux tels que les quartiers centraux les bois les voies sur berges feront l objet de mesures sp cifiques Enfin l exploitation du boulevard p riph rique fera l obj
27. conseil d actions concr tes destination des Parisiens Les enfants sont naturellement plus sensibles aux impacts environnementaux notamment sur la biodiversit Ils sont un relais dynamique au sein des familles de l indispensable volution des comportements Mais cette sensibilisation r duire les missions de gaz effet de serre doit galement cibler les adultes et les personnes g es d autant plus que la dur e de vie Sallonge L INFORMATION VERS LE JEUNE PUBLIC Depuis de la rentr e scolaire 2007 2008 plus de 30000 scolaires du primaire sont sensibilis s des gestes simples et quotidiens pour que chacun participe r duire ses missions de gaz effet de serre Ce consid rable travail en profondeur est men gr ce au r seau d quipements d ducation l environnement de la Ville Un concours est organis depuis la rentr e 2007 2008 pour les coles primaires pour r ver Paris en 2050 Les uvres feront l objet d une exposition l H tel de Ville Les ann es suivantes cela sera tendu aux th matiques du d veloppement durable dans le cadre de l Agenda 21 Pour les coll giens un programme p dagogique d conomies d nergie par des gestes simples comprenant des conf rences d bats mais aussi des visites concr tes b timents avec affichage des consommations nerg tiques de la campagne europ enne Display centres de tri constructions ou zones d am nagement
28. d clin s Les mises jour successives des Plans climat de 2004 et 2006 compren nent notamment les orientations majeures suivantes afin de permettre la France de stabiliser dans un premier temps ses missions de gaz effet de serre en 2010 leur niveau de 1990 Un encouragement des collectivit s territoriales engager des plans climat territoriaux Il ne s agit encore que d une incitation sans contrainte r glementaire et sans m thode ou p rim tre impos Cette premi re phase exp rimentale a permis l laboration par l ADEME et des collectivit s locales dont Paris de la m thodologie du Bilan Carbone Il s est en effet vite av r que les collectivit s territoriales constituent les acteurs principaux de la lutte contre le changement climatique La reprise d une progression r glementaire concernant les missions de gaz effet de serre notamment dans la construction neuve Des r glementations thermiques visant r duire la consommation nerg tique des b timents neufs ont t instaur es en r ponse au 1 choc p trolier de 1973 Mais la baisse des prix des hydrocarbures et la surcapacit lectrique ont partir de 1988 provoqu l arr t de cette progression Ces r glementations thermiques ont vu leur cr dibilit galement s affaiblir du fait de l absence de dispositif de contr le instaur par l tat 1 Dans ce Plan Climat de Paris les missions de gaz effet de ser
29. d livr e par les 20 sections d arrondissement du CASVP En tant qu autorit conc dante la Ville de Paris contr le aussi La bonne application des tarifs pour les plus d munis par les concessionnaires Un fonds aide la ma trise de l nergie En compl ment des dispositifs existants la Ville de Paris propose de cr er un fonds d aide aux travaux de ma trise de l nergie afin d am liorer les performances thermiques des logements et de leurs quipements consommateurs d nergie de fa on diminuer les charges du public vis en assurant un confort satisfaisant Ce fonds pourrait associer les op rateurs nerg tiques oblig s et b n ficier d aides www environnement paris fr compl mentaires dans le cadre des certificats conomie nergie En partenariat avec les associations d insertion la Ville tudie la faisabilit de mettre en place des projets d auto r habilitation pour favoriser la r habilitation des logements en aidant les usagers des logements se r ins rer Les aides au paiement des factures seront partiellement r orient es vers des aides aux personnes portant sur les investissements qu elles effectueront destin s r duire leurs consommations QU IL SAGISSE DE FACILITER L ACC S aux pr ts aux aides publiques subventions ou cr dits d imp ts ou pour aider les m nages les plus modestes il est n cessaire de disposer d un outil permettant de faire le lien entr
30. d emplois Les b n fices venir en termes d conomies r alis es de surco ts vit s sont innombrables En mettant en uvre ce plan climat la municipalit agit pour toute la plan te mais galement pour chacun des parisiens qui seront d un point de vue environnemental conomique et social Les grands gagnants de cette mutation indispensable Une mutation qui fera de Paris la premi re capitale post p trole du 21 si cle Denis BAUPIN Adjoint au Maire de Paris charg du D veloppement Durable et de l Environnement V V V NV V V V MN V VV V V En o gt V V V V V V V Go J Synth se du Plan Climat de Paris L engagement de la Ville de Paris LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC Mutation du b ti parisien Paris ville exemplaire sur son patrimoine Ville organisatrice du territoire R le de l tat L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE La distribution d nergie La gestion durable des d chets Les principes de l am nagement facteur 4 LES TRANSPORTS L action exemplaire de la Ville sur les transports et les d placements municipaux Ville organisatrice du territoire R le de l tat LA CONSOMMATION L achat municipal responsable La gestion des d chets LES ACTIVIT S CONOMIQUES Les effets conomiques attendre du Plan Climat D velopper un tourisme durable UNE STRAT GIE D ADAPTATION DU TERRITOIRE DE PARIS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE Le Plan Ca
31. de r duction des consommations nerg tiques du territoire e 25 de consommation nerg tique du territoire provenant des nergies renouvelables On peut rappeler que les objectifs europ ens sont de 20 ch ance 2020 Afin d tre exemplaire la Ville de Paris se doit d tre tr s performante sur ses comp tences propres avec les objectifs interm diaires suivants e 30 de r duction de ses missions en 2020 par rapport 2004 e 30 de r duction des consommations nerg tiques du parc municipal et de l clairage public e 30 de sa consommation nerg tique provenant des nergies renouvelables DES OUTILS DYNAMIQUES DE MISE EN UVRE Une agence parisienne du climat sera cr e p le d expertise et de d veloppement pour la Ville mais aussi outil de mobilisation de tous les acteurs du territoire et de f d ration des initiatives Cette agence int grera le r seau existant des Espaces Info nergie que la Ville s engage soutenir et promouvoir Le Club Climat constitu pour l laboration du Plan Climat sera en outre p rennis UN PLAN D ACTION AMBITIEUX SUR LES BATIMENTS La Ville retient globalement les objectifs suivants e un maximum de 50 KWh m2 shon an en nergie primaire consommations de chauffage d eau chaude d clairage de ventilation et de climatisation pour les op rations neuves d passant ainsi les normes du label fran ais le plus exigeant b timent basse cons
32. depuis des millions d ann es dans les sous sols deviendront ainsi de plus en plus convoit es En outre le moment se rapproche o la mise en service de nouveaux gisements ne parviendra plus compenser le tarissement des gisements exploit s c est ce que l on nomme le pic de Hubbert Ce processus de d clin touche d j par exemple les gisements de la mer du Nord Cette hausse touche particuli rement le chauffage et les transports Il faut donc consid rer ce contexte qui p nalise fortement les familles modestes comme persistant l avenir Cette situation d nergie ch re g n re toutefois une dynamique plus vertueuse o convergent int r t conomique et protection de l environnement En effet lorsque le prix de l nergie est bas l int r t conomique court terme favorise la n gligence l puisement plus rapide de ressources rares et une d gradation aggrav e de environ nement et rentre de ce fait en contradiction avec l int r t g n ral long terme notamment de protection du climat LES OBJECTIFS PRINCIPAUX DU PLAN CLIMAT DE PARIS La Ville de Paris s engage sur une d marche de facteur 4 afin de r duire l ensemble des missions de son territoire et de ses activit s propres de 75 en 2050 par rapport 2004 Pour ce qui concerne l ensemble du territoire le Plan Climat de Paris entend d passer les objectifs europ ens IL se fixe d atteindre l horizon 2020 par rapport 2004
33. en uvre Des r unions de travail seront organis es avec les Architectes des b timents de France ce qui donnera lieu la publication d une fiche pratique Les dispositifs de production d nergies renouvelables seront autoris s en d passement du gabarit enveloppe sous r serve d une int gration harmonieuse dans le paysage urbain Bonification du coefficient d occupation des sols Par d lib ration des 12 et 13 juin 2006 le Conseil de Paris a approuv le principe de la mise en application de la bonification du COS pour les constructions remplissant des crit res de performance nerg tique ou comportant des guipements de production nergie renouvelable Op rations d am nagements urbain wWww environnement paris fr Les arr t s d application des 3 et 8 mai 2007 ont pr cis les conditions remplir pour b n ficier de cette bonification Les constructions neuves doivent r pondrent aux labels nationaux de b timent basse Consommation BBC nerg tique ou de tr s Haute performance nerg tique THPE ENR 2005 Pour la r novation des dispositions sp cifigues sont pr vues La densification du c ur agglom ration En accord avec les objectifs du SDRIF la Ville de Paris favorisera des am nagements denses dans le cadre des projets qu elle engage ou auxquelles elle est associ e afin de lutter contre talement urbain limiter l empreinte cologique de l agglom ration et limiter l usag
34. exemplaires sera d velopp par les services de la Ville et les Espaces Info nergie VERS LES PARISIENS Des campagnes d information seront lanc es chaque ann e pour faire conna tre les gestes limitant efficacement les missions de gaz effet de serre de chacun et promouvoir un vivre autrement permettant de d penser moins ou diff remment d tre en meilleure sant ou de gagner du temps les d placements v lo le 19 C en hiver des gestes pour bien vivre l t sans la climatisation D s automne 2007 et pour la dur e de op ration D fi pour la terre jusqu en 2009 la Ville de Paris apportera un soutien actif a cette op ration nationale qui invite chacun relever le d fi d un engagement sur l un des 10 gestes quotidiens pour lutter contre le changement climatique op ration ADEME Faisons vite a chauffe et Fondation Nicolas Hulot Lors des manifestations la Ville diffusera leur d pliant d engagement adapt au territoire parisien Des campagnes d affichage seront organis es sur la voie publique mais aussi dans les locaux administratifs les lieux accueillant du public et sur le site Internet de la Ville www environnement paris fr LA COMMUNICATION ET LASENSIBILISATION Les associations locales sp cialis es Vous i dans le d veloppement durable seront DOUVO ir galement sollicit es afin de relayer ja les grandes campagnes information i mises en uvre par l
35. gaz effet de serre pour le territoire parisien Il vise d cliner et prolonger les orientations inscrites aux PDU d le de France en proposant un ensemble d actions mener sur le territoire parisien Le PDP d veloppe galement une vision d ensemble des d placements futurs dans l agglom ration parisienne qui d passe le strict champ de comp tence de la Ville de Paris C est pourquoi le document m le des prescriptions relevant strictement de la Ville de Paris avec des pr conisations et des recommandations impliquant d autres partenaires la R gion le STIF l tat la RATP des entreprises voire la population Cette d marche vise garantir la coh rence et la mise en perspective de la politique municipale de d placements dans le temps et dans l espace e dans le temps en articulant et en synchronisant les r ductions nouvelles de circulation automobile et en renfor ant les offres de transports alternatifs e dans l espace en consid rant que les conditions de d placement dans la Ville sont interd pendantes avec les conditions de d placement l chelle de l agglom ration et s ins rent dans l organisation des d placements cette chelle Le PDP fixe Les objectifs suivants de baisse des missions de gaz carbonique des v hicules circulant dans Paris intra muros en r f rence aux valeurs 2001 e 2013 r duction de 25 des missions de CO dues aux circulations dans Paris
36. hydraulique ou fatales biomasse d chets qui n mettent quasiment aucun gaz effet de serre Si la g othermie ou le solaire sont encore peu pr sents dans le parc municipal la Compagnie parisienne de chauffage urbain CPCU assure d j plus de 45 de sa fourniture de chauffage et d eau chaude partir d nergies fatales et renouvelables Par ailleurs l lectricit fournie par EDF est produite en moyenne nationale partir de 14 d nergies renouvelables hydraulique et olien Ainsi on peut estimer que globalement le parc b ti municipal est aliment hauteur de 15 par des nergies renouvelables et fatales LE NOUVEL OBJECTIF EUROP EN POUR 2020 d cid par le Conseil europ en de mars 2007 porte sur l exigence de 20 d nergie renouvelable en moyenne europ enne tous usages confondus chaleur lectricit et transports Cet objectif fera l objet d une r partition d taill e entre tats membres dans les mois qui viennent La part d nergies renouvelables et fatales dans la consommation nerg tique de Paris va s accro tre dans les ann es venir avec e Une introduction chaque fois que cela est possible d nergies renouvelables dans les projets de construction neuve ou de r habilitation e Des conomies et des substitutions d nergie sur les sources carbon es notamment le gaz fortement utilis pour le chauffage ainsi qu un remplacement du fuel comme nergie de chauffa
37. imp ts e d autres financements publics de l tat et de la R gion e des compl ments de financement qui pourraient tre apport s par les certificats d conomie d nergie ou les projets domestiques mis en place par la Caisse des D p ts et Consignations voir 8 5 1 3 e des prets bonifi s de la Caisse des D p ts et Consignations Les projets domestiques consistent pour la Caisse des D p ts se porter acqu reur des r ductions d missions et de les revendre sur le march international du carbone notamment pour 2012 quand des tats auront combler l cart entre leur niveau d missions r els et leurs engagements souscrits Kyoto Ce qui serait ainsi pris en charge viendrait se d duire de la charge financi re de la Ville Il s agit l d une priorit pour d gager des financements L information des locataires La complexit croissante venir des qui pements de chauffage de ventilation etc impose une information de proximit des locataires cette fin il est demand dans le cahier des charges environnemental des op rations de logements sociaux que le bailleur social assure l information des locataires sur les conomies d nergie leur permettant de mesurer l impact de leur comportement sur leur consommation d nergie Cette information doit galement permettre de conna tre les sp cificit s techniques de leur logement et les pratiques viter La SIEMP diffuse un livret d ac
38. leur perfor mance dans l utilisation de ressources rares leur qualit environnementale et l conomie de leur gestion La Ville de Paris a engag des d marches de haute qualit environ nementale sur l ensemble de son patrimoine Elle a adopt avec son plan local d urbanisme un cahier de recommandations environ nementales qui pr conise la mise en place d une bonne isolation le choix d installations de chauffage haut rendement le raccordement au chauffage urbain et l utilisation des nergies renouvelables Ce document s impose la Ville et pr sente des pr conisations aux p titionnaires de permis de construire auxquels il est diffus IL sera d sormais compl t de fiches techniques guidant les p titionnaires vers les r alisations plus performantes sur le plan nerg tique Tous les chantiers de la Ville de plus d un million d euros sont r alis s selon une d marche environnementale qui peut aboutir la www environnement paris fr LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC d marche HQE haute qualit environ nementale Ces projets sont accompagn s par un assistant ext rieur Avec le Plan Climat cette ambition se trouve r affirm e et compl t e Pour les constructions neuves la Ville de Paris s engage ce que l impact environnemental de ses b timents soit Le plus faible possible La Ville pr conisera pour la construction neuve le niveau de consommation d nergie de 50 kWh an m d passant ainsi le
39. missions de gaz effet de serre pour les manifestations qui se tiennent sur la place parisienne IL leur sera demand aussi d int grer les nouvelles technologies visio conf rences salles de conf rences quip es de murs d image permettant de r duire l impact cologique de leurs activit s Wwww environnement paris fr UNE STRAT GIE D ADAPTATION DU TERRITOIRE DE PARIS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE Le changement climatique est d j en marche Une augmentation de 1 C 90 en moyenne en France a d j t constat e pendant le XX si cle Pour faire face cette volution il est n cessaire de suivre deux strat gies distinctes mais n cessairement compl mentaires une strat gie d att nuation de nos missions qui constitue Le corps central du Plan Climat qui a t discut e aux points pr c dents et une strat gie d adaptation de notre soci t au changement climatique Le Livre blanc a point la vuln rabilit de la Ville et des habitations aux changements climatiques La Ville de Paris souhaite donc engager une r flexion sur les n cessaires strat gies d adaptation La premi re vuln rabilit parce que soudaine concerne l exposition de la population la canicule et la seconde le risque de crue de la Seine qui peut tre tout aussi soudaine 6G UNE STRAT GIE ADAPTATION OU TERRITOIRE DE PARIS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE LE PLAN CANICULE DE PARIS L t 200
40. n cessit e par une juxtaposition de sites autonomes En outre elle pr sente un coefficient de performance tr s sup rieur aux quipements individuels et permet de consommer moins d nergie Un avenant au trait de concession est l tude afin d int grer au contrat des dispo sitions environnementales analogues celles introduites dans le contrat CPCU Climespace a d ailleurs entrepris une d marche de management environnemental concr tis e selon le r f rentiel ISO 14 001 Avec le r chauffement climatique d ja av r les demandes de climatisation sont appel es tre de plus en plus fortes Bien videmment les premi res strat gies adopter consistent limiter autant que faire se peut la demande en climatisation par une meilleure qualit environnementale des b timents voir points pr c dents et par la recherche de rafra chis sement naturel des locaux et de v g talisation des toitures Toutefois la Ville de Paris consid re que le d veloppement du r seau de froid urbain peut constituer une r ponse adapt e dans les zones comprenant d j un grand nombre de tours a ror frig rantes quipant des installations autonomes sources de risque sanitaire VERS UN ACCROISSEMENT D S ENERGIES RENOUVELABLES DANS LA CONSOMMATION DU TERRITOIRE La contribution des nergies renouvelables abord e au chapitre concernant les activit s propres de la Ville devra voluer dans les m mes proportions pour ce
41. que 100000 tonnes de carbone 367 000 tegCO gt pour 3 milliards de personnes transport es par an e Le transport des marchandises 1 75 million teqC soit 6 4 millions tegCO Chaque ann e plus de 30 millions de tonnes de marchandises entrent ou sortent de Paris Le transport des marchandises consomm es ou transitant par les plates formes logistiques intra muros g n re plus de 6 4 millions teqCO Cette estimation inclut les missions g n r es depuis le lieu d approvisionnement souvent loign de Paris Consommation et d chets 1 3 million teqC soit 4 8 millions teqCO Ce poste recouvre les missions li es la fabrication ou l laboration de tous les produits manufactur s ou alimentaires consomm s par les Parisiens ainsi que l limination des d chets qu ils engendrent Malheureusement pour avoir des chiffres fiables dans ce domaine il faudrait disposer de l ensemble des chiffres de consommation des Parisiens produits alimentaires lectrom nager mobilier mat riel informatique et lectronique etc ainsi que du bilan des missions de gaz effet de serre n cessaire la fabrication de chacun de ces produits L ensemble de ces donn es n tant pas accessible ce poste est donc probablement sous estim Malgr ces manques les missions repr sentent d j 4 8 millions teqCOz Les autres postes 0 035 million teqC soit 0 13 million teqCO Le poste industrie est extr memen
42. qui concerne l activit de l ensemble du territoire En reprenant les m mes r f rences de calcul et de projection on peut estimer que la part des nergies renouvelables et fatales dans les consommations du territoire parisien est actuellement de 14 Il est raisonnable d estimer qu avec les futures politiques nationales vers les nergies renouvelables et l impulsion que souhaite donner la Ville ce chiffre soit proche des 25 en 2020 wWww environnement paris fr L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE Pour le d veloppement de la g othermie Paris Une tude pr cise des potentialit s de d velop pement de la g othermie sera r alis e pour chaque op ration d am nagement Cette tude inclura si n cessaire un voire plusieurs forages La production nerg tique potentielle sera guantifi e En fonction des r sultats de cette tude un plan de d veloppement de la g othermie sera mis en uvre R alisation d une tude sur les potentialit s de d veloppement du solaire et de l olien Paris D s 2008 une tude pr cise des potentialit s de d veloppement du solaire thermique et photovolta que Paris sera r alis e Cette tude permettra pour le solaire de recenser les surfaces pouvant accueillir ces installations fa ades pare soleil murs pignons toitures d immeuble entrep ts d quipements de stades etc et pour olien les emplacements tels que des toitures ou des d la
43. renouvelables et la r duction de l empreinte cologique Renforcer l conomie sociale et solidaire Ce secteur concerne notamment la branche environnement recyclage logistique urbaine Ila ainsi sa place dans la lutte contre le d r glement climatique Il s agit cependant d un secteur mergent pour lequel peut tre valu l horizon 2014 la cr ation potentielle de 1 000 emplois La Ville de Paris prendra toute sa part dans le d veloppement de l conomie sociale et solidaire sur son territoire Pour cela quatre leviers peuvent tre actionn s e Mobiliser encore plus les services d partementaux de proximit les associations les coop ratives activit e D velopper le microcr dit et les cautions de loyer pour les cr ateurs d entreprises e Cr er d autres incubateurs consacr s ce secteur e R server 5 des anciens h tels industriels 250 000 m2 l conomie solidaire pour leur permettre de se d velopper dans un cadre adapt leurs capacit s financi res Stimuler l int gration de pratiques de d veloppement durable dans les entreprises C est dans cette perspective qu en 2007 la Ville a cr le prix Paris d veloppement durable mention entreprises qui r compensera chaque ann e deux TPE et deux PME particu li rement remarquables dans ce domaine Son montant annuel est de 20 000 Il permet galement la r alisation originale d un troph e Paris d
44. sa responsabilit en temps qu autorit d partementale elle doit jouer ensuite un r le incitateur pour l ensemble des b timents implant s sur son territoire La politique de la Ville s appuie sur une d marche d j initi e puisque le Conseil de Paris avait retenu un objectif conforme la r glementation thermique 2005 20 pour les constructions neuves Dor navant l objectif sera de 50 kWh m pour les constructions neuves et de 80 kWh m pour existant Pour attelndre le facteur 4 tous secteurs confondus la Ville progressera vers des b timents dit nergie positive c est dire pour lesquels les consommations d nergie ont t ce point ma tris es que la quantit r siduelle peut tre assur e par les nergies renouvelables tir es notamment de l environnement direct du b timent L objectif sera ainsi de tendre terme chaque fois que possible vers autosuffisance nerg tique voire l nergie positive et de viser un Bilan CarboneTM neutre des d penses nerg tiques des immeubles construits Conform ment aux objectifs du plan climat la Ville de Paris devra renforcer ses services quant l analyse des nouveaux documents de diagnostics exig s diagnostic thermique tude de faisabilit nerg tique int gration des nergies renouvelables dans l instruction des permis de construire UNE TUDE GLOBALE DU B TI PARISIEN Une tude exhaustive du patrimo
45. services mentionnera les caract ristiques environnementales pouvant l galement tre exig es normes environnementales de production si possible les lieux d origine et modes d acheminement des fournitures et des quipements constitutifs de ces march s wWww environnement paris fr terme les lus parisiens devront pouvoir disposer en commission appel offre et en Conseil de Paris d un bilan carbone de la production et de acheminement des fournitures et des quipements constitutifs de chacune des offres concurrentes e Une instance citoyenne de suivi Une instance citoyenne de suivi du Plan climat sera mise en place conform ment l esprit de l laboration du Livre blanc e Des outils d valuation Les indicateurs l instrumentation en particulier ceux de l valuation en sont les compl ments indispensables ils sont d finis dans la phase initiale de lancement du Plan Climat Par exemple le Bilan CarbonelM continuera tre utilis comme le cadre de r f rence Ila permis de d finir les enjeux en termes d missions de gaz effet de serre sur l ensemble du territoire de la ville de Paris en phase pr paratoire D autres tudes sont venues compl ter ce cadre et aider affiner la r flexion C est cet ensemble qu il convient de faire vivre dans le cadre de la mise en uvre Avec le Plan Climat de Paris la ville de Paris s engage poursuivre ce travail d valuation avec une actu
46. shon attribu e en juillet 2007 d passera ces objectifs pour atteindre RT2005 25 Les op rations de logements devraient viser le label B timent basse consommation gt LE QUARTIER FR QUEL FONTARABIE 20 ARR Le secteur Fr quel Fontarabie constitue la derni re partie du quartier R union r am nager C est un quartier de faubourg qui comporte des logements insalubres diff rents types de b timents et de grands espaces vides Les objectifs de la Ville de Paris visent radiquer l insalubrit et r aliser des locaux d activit s des logements 116 neufs et en r habilitation une cr che une PMI et un espace vert En plein c ur d un ilot urbain les b timents seront construits ou r habilit s de mani re limiter au maximum leur consommation nerg tique qualit de l enveloppe ext rieure isolation par l ext rieur menuiseries performantes terrasses sur isol es et performances des quipements qui y seront int gr s permettront d atteindre des consommations de chauffage e inf rieures 65 kWh m an pour la r habilita tlon e inf rieures 15 kWh m an pour les constructions neuves b timents passifs en r f rence au label allemand Passivhaus De la m me fa on des quipements conomes limiteront les consommations d lectricit en parties communes et d eau dans les appartements gt LE GPRU La Ville de Paris a lanc le Grand Projet de renouvellement
47. sur l ensemble des programmes de logements sociaux en construction neuve et en r habilitation assimilable du neuf avec pour objectif d atteindre une performance nerg tique am lior e de 20 par rapport la r glementation thermique Ce qui sest traduit par une certification progressive de l ensemble des op rations notamment Habitat amp Environnement pour les logements neufs Les bailleurs ont mobilis une assistance ma trise d uvre HQE ind pendante afin de satisfaire les exigences de la Ville tout en assurant les objectifs quantitatifs de logements sociaux fix s OPAC pour sa part avait d j d velopp cette comp tence en interne selon les principes du d veloppement durable La Ville a labor en parall le un cahier des charges environnemental applicable toutes les op rations de logements sociaux Ce cahier des charges pr cise les crit res auxquels la Ville accorde une importance particuli re et int gre des objectifs de performance nerg tique afin de s inscrire dans la lutte contre les d r glements climatiques O CN LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC VILLE ORGANISATRICE DU TERRITOIRE Panneaux solaire sur immeuble de l OPAC rue de Plantes 14 arrondissement Ce cahier des charges rel ve d une d marche globale de d veloppement durable et pr cise galement des objectifs de certification des op rations Pour les op rations neuves il tait fix jusqu
48. urbain GPRU en 2002 pour am liorer onze quartiers populaires situ s en p riph rie de la capitale environ 85 000 habitants Ils constitueront un terrain d excellence La fois pour r duire les missions et les charges d nergie Les op rations de r habilitation du b ti auront pour objectif la basse consommation nerg tique soit 80 kWh m an pour le chauffage l eau chaude sanitaire l clairage la ventilation et les auxiliaires LA MODIFICATION DU PLAN LOCAL D URBANISME Les mesures suivantes int grer dans le PLU aideront atteindre les objectifs de r duction des missions de gaz effet de serre Modification des gabarits Pour accompagner le soutien aux op rations d am lioration de l habitat et de d veloppement des nergies renouvelables la Ville de Paris s est engag e modifier d s que possible le PLU afin d autoriser les dispositifs de production d nergies renouvelables en d passement de l horizontale des gabarits de l enveloppe Un v u a t vot par le Conseil de Paris en ce sens le 17 juillet 2007 e Une l g re majoration permettrait de d gager une marge de man uvre pour les travaux de renforcement de l isolation ou de d veloppement des nergies renouvelables sans nuire aux surfaces habitables e es diff rents acteurs concern s se r uniront sous gide de la direction de urbanisme www environnem nt paris r pour tudier les conditions de mise
49. 3 a mis en vidence les cons quences des ph nom nes caniculaires exceptionnels tant par leur dur e que par leur intensit et en cons quence leurs impacts sanitaires Parmi les cons quences les plus redout es une surmortalit de 127 a pu tre constat e Paris en ao t 2003 au sein des populations les plus fragiles et Les plus expos es Le r chauffement inexorable de la plan te laisse entrevoir la r p tition accrue de tels pisodes Les fortes chaleurs sont surtout nocives quand la nuit la temp rature ne descend pas au dessous de 25 C Les tudes ont aussi r v l que la surmortalit perdurait bien apr s la fin des pisodes de temp ratures lev es du fait de affaiblissement des organismes et qu elle tait hauteur de 30 due La pollution atmosph rique elle m me renforc e par la canicule Aussi La Ville pr conise des mesures de r duction drastigue de la circulation automobile Lors d pisodes caniculaires La capitale pr sente des risques lev s face cet al a un urbanisme dont la conception correspond un climat habituellement temp r l utilisation de mat riaux de construction restituant g n ralement de nuit la chaleur emmagasin e le jour les logements dans des combles sous des toitures mal isol es et une multiplicit des populations fragiles et expos es Pour r duire l impact des canicules sur les populations la Ville de Paris met en uvre avec la
50. AN DE SENSIBILISATION COMMUNICATION Pour une volution en profondeur des compor tements afin de d velopper une v ritable culture commune de l enjeu nerg tique et de co citovennet tous les supports de communication de la Ville seront exploit s tant en interne vers les 46 000 employ s que vers les Parisiens PRIX La Ville propose d laborer avec les entreprises volontaires une charte des bonnes pratiques limitant les gaz effet de serre de leurs activit s Elle permettra aux usagers d identifier ceux qui s engagent dans la lutte contre le changement climatique Pour les tr s petites et moyennes entreprises un prix D veloppement durable mention entreprises a t cr en 2007 il int gre d j des crit res concernant la lutte contre le d reglement climatique La Ville d cide en outre de cr er un prix facteur 4 exclusivement bas sur les crit res du changement climatique destin r compenser des r alisations particuli rement performantes CO 1 Can NERON E hop D EMEIS ER LE PARIS DUXXE SIEA i a ai LENGAGEMENT La Ville de Paris a d cid en juin 2005 d laborer son premier plan climat territorial La dimension globale et plan taire de la question de civilisation pos e par le changement climatique n cessite en effet la mise en place d une politique innovante Cette d marche prolonge les politiques de d placement d urbanisme de logement
51. ES EFFETS DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE DANS LA FLORE ET LA FAUNE LOCALES La Ville s engage participer activement d s 2008 un observatoire ph nologique europ en UNESTRAT GIE D ADAPTATION DUTERRITOIRE DE PARISAUCHANGEMENTCUIMATIQUEZ AM LIORER LE CONFORT D T DE LA POPULATION PAR L ADAPTATION DES B TIMENTS UNE MAITRISE DU RECOURS LA CLIMATISATION La canicule de 2003 a eu pour effet indirect une utilisation accrue des climatiseurs Mais cette r ponse au r chauffement n est ni la seule ni la meilleure En effet ce mode de refroidissement des b timents g n re d importantes missions de gaz effet de serre Les circuits r frig rants de ces syst mes utilisent des gaz fluor s dont le pouvoir de r chauffement quivaut 1300 fois celle du CO De plus les taux de fuite annuels de ces installations sont estim s en moyenne 10 par ADEME surtout lorsque ces quipements sont mal entretenus leur impact environnemental est important pour un usage Paris d une dur e inf rieure un mois par an La Ville mettra donc en uvre les moyens de contr le et les sanctions n cessaires afin de faire respecter l obligation de d poser une demande d autorisation de travaux car leur absence est fr quente Une alternative int ressante est apport e par le r seau CLIMESPACE qui dessert plusieurs quartiers D VELOPPER UNE FILI RE PROFESSIONNELLE CONCERNANT LE CONFO
52. Il faut donc tre conscient que le demi si cle qui vient va marquer un profond changement de notre civilisation Atteindre ces objectifs n est pas seulement une n cessit pour la plan te mais aussi dans l int r t conomique de tous Cette d monstration a t faite par Sir Nicholas Stern ancien conomiste en chef de la Banque mondiale dans un rapport remis au premier ministre britannique fin 2006 Celui ci d montre qu investir d s aujourd hui un point de PIB pour stabiliser Les missions revient conomiser les 7 20 points de PIB qui seraient perdus cause de la consid rable r cession compar e la crise de 1929 g n r e par les catastrophes climatiques UN CONTEXTE NERG TIQUE PR OCCUPANT L laboration du Plan climat de Paris doit tre mise en perspective avec l volution des prix des nergies Le prix du p trole fluctue actuellement un cours compris entre 60 et 75 le baril Le gaz naturel beaucoup utilis pour le chauffage Paris a son prix index sur celui du p trole Les prix de l lectricit ont galement augment du fait en particulier de la fin de la surcapacit de production en Europe et de la lib ralisation du march Les prix des nergies devraient rester orient s la hausse du fait d une demande mondiale forte notamment de la part des pays mergents tandis que les ressources mondiales de p trole iront en d clinant Les r serves de p trole constitu es
53. NS ADMINISTRATIVES Le sch ma directeur de rationalisation des implantations administratives de la Ville de Paris ne se r duit pas un projet immobilier mais est un puissant outil f d rateur des diverses actions de modernisation de l administration parisienne IL s ins re pleinement dans les pr ceptes et lignes directrices de l Agenda 21 et contribue directement aux objectifs du Plan climat L tude relative au Sch ma directeur de rationalisation des implantations administratives SDIA a confirm les inconv nients de La situation actuelle et a abouti au regroupement des services centraux selon une logique de p les de comp tences constitu s chacun de plusieurs directions espace public social quipements publics et directions transversales Ces p les seraient install s sur six ou sept implantations une nouvelle sur la ZAC Paris rive Gauche les autres sur des sites historiques de la Ville qui feront l objet d une restructuration lourde Le regroupement g ographique des services permettra de r duire les co ts directs de fonctionnement des b timents loyers consommation de fluides nergie services int rieurs et maintenance courante mais aussi Situation actuelle j 79 implantations sur Aa n 67 sites immobiliers s m m sn LT l u i a Fr N s nS Fa Fi L F s E i A i a i i A E a g y L A pi v Ve E A 11 dl BY D Er a les no
54. PDP e La poursuite des actions d j engag es qui s inscrivent dans les objectifs du Plan Climat la r duction du parc automobile l utilisation de v hicules plus performants ou mieux adapt s consommant moins de carburant et le recours aux v hicules hybrides ou lectriques e Ces actions seront compl t es par la promotion de l co conduite visant diminuer la consommation de carburant par l adaptation des comportements individuels PLAN DE D PLACEMENT DE L ADMINISTRATION PARISIENNE Le total des d placements de l administration est valu dans le Bilan Carbone M 46300 teqCO dont 6200 tegCO gt pour les d placements domicile travail Ceci repr sente 19 des missions de gaz a effet de serre de administration parisienne La Ville de Paris mettra en ceuvre un Plan de d placement de administration parisienne PDPA dans toutes les directions de la Ville Le sch ma optimisation des implantations administratives SDIA y contribuera pour les implantations administratives centrales L objectif est de faciliter la mobilit des salari s de la Ville de Paris tout en r duisant la part des d placements automobiles dans les trajets domicile travail ainsi que dans les d placements professionnels La mise en uvre d un Plan de d placement de l administration parisienne se fera apr s concertation avec les personnels et leurs repr sentants Le PDAP comprendra e la rationalisation d
55. Paris recherchera un niveau exigence en ligne avec sa strat gie de facteur 4 La Ville de Paris appliquera pour toutes ses op rations les objectifs g n raux du Plan Climat et vise ores et d j la neutralit carbone pour ses grandes op rations d am nagement Les zones d am nagement devront s engager dans des d marches de qualit environ nementale de l urbanisme et de d veloppement durable En amont des tudes d valuation de l impact environnemental devront obligatoirement pr senter des scenarii alternatifs afin de retenir les orientations les plus adapt es Par rapport ces objectifs La Ville de Paris utilisera les crit res suivants e l efficacit nerg tique e la r duction de l impact carbone en compl ment des tudes nergies un Bilan Carbone M sera exig e le d veloppement des nergies renouvelables e La recherche d une densit de construction alli e une grande qualit architecturale Paris et en zone dense propri t s parisiennes extra muros afin de limiter talement urbain et l usage de la voiture Les orientations retenues seront transcrites dans les documents d urbanisme en particulier dans le cahier des charges de cession de terrain Les pr conisations seront valu es pendant toute la dur e de la mise en uvre Elles pourront faire l objet d une charte facteur 4 applicable sur le projet Une fois la zone am nag e tous les cinq ans des bilans ne
56. Parisiens sur les aides financi res disponibles Le dispositif d information et d animation comprend la sensibilisation et l accompagnement des propri taires pour la r alisation des travaux le suivi et l valuation de ce programme Ce dispositif s appuiera sur l ADEME et les Espaces Info nergie accompagneront concr tement les copro pri t s dans leurs d marches Dune dur e de trois ans le programme repose sur une majoration des aides de l ANAH aux propri taires r alisant des travaux Il vise un objectif minimum de 300 immeubles en trois ans exp rimentation et l valuation pr vue permettront de fixer les bases d une d marche globale ambitieuse et op rationnelle Dans le cadre du PIG les propri taires pourront pr tendre une subvention municipale de 20 du co t des travaux pour la r alisation des travaux pr conis s dans un diagnostic en compl ment des subventions de ANAH et des aides existantes cr dit d imp t ADEME etc Le diagnostic nerg tique Le diagnostic nerg tique complet d un immeuble permet d valuer les caract ristiques de l enveloppe du b timent du syst me de chauffage de la production d eau chaude sanitaire et La possibilit de recourir des nergies renouvelables La performance de l enveloppe est le facteur d terminant de la sobri t nerg tique d un b timent Une intervention sur l enveloppe comme l isolation par l ext rieur rel ve de travaux en p
57. RT D T viter la surchauffe d un b timent peut tre obtenu par plusieurs solutions e l isoler par l ext rieur pour viter que la chaleur ne saccumule dans les murs puis se diffuse vers l int rieur prot ger les surfaces vitr es par des stores des volets ou des pare soleil e ventiler et humidifier e et enfin adopter un syst me actif de refroidissement r seau de froid climatisation puits proven al pompe chaleur sur nappe La Ville participera la constitution avec les profes sionnels concern s d une offre diversifi e travers le partenariat labor avec la FFB la CAPEB la F d ration parisienne des SCOP du b timent et des travaux publics et l ANAH mt Lomment RAFRAICHIR sondogeMenten ETE La Ville de Paris s attache chaque ann e A i i LE Tr quarts viny mt tendre et affiner ce fichier par des actions Bon nn sur Fr DANSE pre EEE d incitation l inscription des personnes fragiles E Sr A et isol es et am liorer la r gulation de l envoi des secours en cas de d tresse ainsi rep r e WN nylonfem ntiparis ff WALEVI CONE MENADAS 62 Dans la lutte contre le changement climatique la place du v g tal en ville est importante car les plantes par vaporation humidifient et refroidissent l air luttant ainsi contre les microclimats engendr s par la densit urbaine Ces effets de bulles de chaleur levant la temp r
58. a Ville gt La Ville de Paris r vise galement x son r glement local de publicit avec pour objectif une r duction de 20 des dispositifs y compris des mobiliers urbains Ce pourcentage variera de 13 L en moyenne pour les enseignes 50 pour les publicit s lumineuses La Pour promouvoir une volution vers des comportements moins metteurs de gaz effet de serre un pourcentage des espaces publicitaires pourraient tre r serv s cet effet Pour aider les consommateurs se tourner vers les produits les plus co performants et conomes en nergie dans tous les domaines r frig rateurs voitures machines laver sera mis en ligne sur paris fr le classement Topten indiquant le co t v ritable des produits sur toute leur dur e de vie Cette op ration d information est men e en partenariat avec le WWF et la CLCV une des premi res associations de consommateurs en France Plus ludique pour petits et grands un jeu sera mis en ligne sur paris fr en 2008 pour permettre chacun de calculer ses propres missions de gaz effet de serre EAIRT ODE FARIN OS SO vi si gt 1 AA COMMUNICATION ET LA SENSIBILISATION LE PLAN DE FORMATION D VELOPPER UNE CULTURE COMMUNE POUR L EFFICACIT ET ADAPTATION Pour soutenir un engagement volontariste et efficace dans la lutte contre le changement climatique la V
59. a d atteindre l horizon 2020 l objectif de r duction de 60 des missions de gaz effet de serre associ es la circulation automobile intra muros LES TRANSPORTS AU DELA DE PARIS Objectif r duction de 25 des missions du secteur transport en 2020 Comme a illustr le Bilan Carbone M de Paris les missions concernant Paris d pendent aussi des transports et d placements effectu s hors Paris en r gion en France et au del Si Le Plan de d placement de Paris propose un grand nombre d actions pour diminuer les missions de gaz effet issues de la circulation intra muros l objectif global de r duction de 25 des missions en 2020 ne pourra tre atteint sans une profonde mobilisation de toute la communaut au niveau de l agglom ration francilienne de l tat fran ais et de l Europe Ainsi une forte r duction des missions des transports des marchandises passe par un transfert modal de la route vers le fer et le fluvial Le PDP pr voit la r alisation de plates formes logistiques proximit d infrastructures ferroviaires ou fluviales mais l tat et l Europe doivent accentuer l effort pour d velopper le ferroutage l instar de la liaison Perpignan Luxembourg ou le transport fluvial ouverture du canal Seine Nord Europe Au niveau du transport des personnes la moiti des missions sont dues aux d placements en voiture entre la r gion et Paris Le d veloppement de
60. a ma trise de l nergie pour lutter contre la pr carit nerg tique au del de ce qui est d ja fait dans le cadre du FSL Pr A A M URBANISME La Ville de Paris appliquera pour toutes ses op rations les objectifs g n raux du Plan Climat et vise d ores et d j la neutralit carbone pour ses grandes op rations d am nagement Plusieurs op rations illustrent cette ambition Pajol Clichy Batignolles Gare de Rungis Boucicaut Claude Bernard Fr quel Fontarabie Par ailleurs il a t plac dans le Plan Climat l accord d une bonification de 20 du coef ficient d occupation des sols dans le cadre du PLU pour la r alisation de b timents de logements tr s performants sur le plan nerg tique ou comportant des quipements de production d nergie renouvelable panneaux solaires ou photovolta ques pompe chaleur D PLACEMENTS Le Plan Climat reprend les mesures pr conis es dans le Plan de D placements de Paris qui doivent permettre notamment de r duire les missions de gaz effet de serre de la circulation parisienne La Ville entend tre exemplaire pour les transports et Les d placements municipaux En mettant en place un Plan de D placement de l Administration Parisienne elle poursuit les actions engag es sur le parc de v hicules r duction du parc automobile utilisation de v hicules plus performants moins polluants consommant moins de carburant recours aux v hicules
61. aire pour la production d eau chaude sanitaire ECS et pour la production d lectricit panneaux photovolta ques partout o l ensoleillement le permet e La technologie des puits canadiens ou proven aux ZAC de Rungis plan masse Agence Fortier Bloch pour le pr chauffage l hiver et le rafra chissement da l air t me Rim p a ogg iia iim M fm Mo a Eu CO CO 5 L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE ZAC Boucicaut plan masse 2003 Paul Chemetov architecte Op ration Clichy Batignolles plan masse Agence Francois Grether LES PRINCIPES UE FACTEUR 4 gt LA ZAC BOUCICAUT 15E ARR La ZAC Boucicaut a t cr e en vue du r am nagement des terrains de l ancien h pital Boucicaut D une emprise de 3 hectares ce site est encore partiellement occup par les activit s universitaires de l tablissement public de Jussieu Cette op ration situ e dans un secteur tr s r sidentiel a pour objet la cr ation de 8500 m d quipements de proximit dont une cole de onze classes une cr che de 60 berceaux des locaux d accueil pour personnes handicap es du troisi me ge et un foyer pour femmes en situation de pr carit ainsi qu un quipement ambitieux vocation culturelle pr vu dans la seconde phase Il est galement pr vu la r alisation de 350 logements de commerces de bureaux et la revalorisation des espaces verts en jardin public Un de
62. alisation du Bilan CarbonelM tous les 5 ans permettant de mesurer les progr s accomplis et les marges de progression encore explorer des indicateurs sur des chelles de temps plus rapproch es afin d valuer la mise en uvre du plan d action Le Plan Climat s articule avec les d marches en cours au sein de la Ville en particulier Agenda 21 Il s appuie sur une communication interne forte et associe l ensemble des parties prenantes club climat CEMEDD etc Les Parisiennes et les Parisiens qui ont particip son laboration et qui souhaitent les rejoindre sont associ s la mise en uvre CD AGENDA 21 Quel temps fait on demain PLAN PARISIEN de lutte contre le d r glement climatique 74 GLOSSAIRE ABF Architectes des b timents de France ADEME Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie ANAH Agence nationale de l habitat AP HP Assistance publique h pitaux de Paris APUR Atelier parisien d urbanisme arr arrondissement ASAT Accessibilit stationnement des autocars de tourisme BBC B timent basse consommation BET Bureau d tudes techniques Bilan Carbone M l outil Bilan Carbone d velopp par l Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie permet de comptabiliser les missions de gaz effet de serre de toute organisation entreprises industrielles ou tertiaires BTP B timent et travaux publics
63. annonc s avec davantage d anticipation DES PROGR S R GLEMENTAIRES D autres dispositions de nature r glementaire donc de La responsabilit de l tat constituent des facteurs cl s pour la r ussite du Plan Climat de Paris e L introduction d une obligation l gale contraignante vers les propri taires pour inclure lors de travaux une mise niveau au plan de l efficacit nerg tique notamment lors de travaux de toiture ou de ravalement e Rendre effective et contr l e l obligation de compteurs individuels de chaleur ou d nergie afin que chaque m nage b n ficie directement de ses comportements conomes www environnement paris fr LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC e Une r vision des r gles de majorit dans les copropri t s notamment pour les travaux rentables et le raccordement un chauffage collectif pour permettre de d bloquer les d cisions d investissement moyennant un acc s l emprunt DES AIDES FINANCI RES SAVERENT AUSSI EN nut INDISPENSABLES Image M Unzel pour d passer les freins qui font obstacle La r alisation de travaux pourtant rentables On peut sugg rer notamment la cr ation d une aide sp cifique de ANAH aux syndicats de copropri t qui s engagent dans des travaux d conomie d nergie suite un diagnostic nerg tique pouss de type ADEME UN POUVOIR JURIDIQUE D INNOVATION POUR LE LOLLEA LATE TERRITORIALES Enfin une autre disposition d ci
64. ans de La Ville afin de d terminer au vu du nouveau contexte r glementaire ce qu il est possible de faire au del en fonction des sp cificit s parisiennes et des possibilit s des professionnels En effet si la compacit du patrimoine parisien l acc s a un chauffage urbain et la capacit d une part importante des usagers supporter des surin vestissements transitoires constituent des atouts r els Le co t tr s lev du foncier parisien et donc des prix d achat peut en revanche freiner la prise en charge de ces surinvestissements pour une meilleure qualit de construction effinergie LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC MUTATION DU BATI PARISIEN G N RALISER UNE PR PARATION DES CHOIX PAR UNE APPROCHE EN CO T GLOBAL Pour faciliter l atteinte de ces objectifs la Ville de Paris d cide d adopter la m thode de co t global int grant dans le calcul du co t d achat ou d investissement d un projet l ensemble des d penses inh rentes son fonctionnement dans la dur e Les co ts int grer dans une d marche de co t global concernent l investissement les d penses de fonction nement en personnel et en fluides nergie eau celles de maintenance et de gros entretien et celles de fin de vie de l quipement et de gestion des d chets La m thodologie du co t global suppose notamment une coordination et des changes d informations entre les diff rentes d
65. ant que de besoin e Une agence parisienne du climat sera cr e pour accompagner la mise en uvre du Plan Climat de Paris Elle sera en compl ment des services internes de la Ville de Paris en charge de nergie et de environnement l instrument du Plan Climat avec un r le d animation et d incitation de l ensemble des acteurs du territoire Pour cela elle r unira les acteurs partie prenante de la question du climat et de l nergie Paris acteurs priv s et publics Des actions seront men es l chelle de l agglom ration parisienne avec les collectivit s concern es et Les structures intercommunales existantes SIAAP SYCTOM Une coordination sera recherch e pour la mise en place de PDE efficaces Paris et extra muros consid rant que les salari s parisiens r sident souvent en banlieue et inversement Des projets d am nagement r pondant aux objectifs du Plan Climat seront conduits sur les propri t s parisiennes situ es extra muros en coop ration avec les communes d accueil Un rapprochement entre les bassins d emplois et d habitat l chelle de l agglom ration sera recherch le d veloppement engag d une offre de logements intra muros plus adapt e aux besoins des actifs Parisiens pourra tre compl t par des r flexions sur des mutations dans le parc social des communes afin de rapprocher les habitants de leur lieu de travail WWW nvironnement paris fr e D
66. arties communes et doit tre d cid e par les syndicats de copropri taires Autant que possible cette approche est privil gier car elle permet d am liorer la qualit globale de l immeuble de facon plus efficace qu une approche par appartement Au del de sa valeur technique le diagnostic rev t un caract re p dagogique et contribue sensibiliser www environnement paris fr LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC les propri taires aux conomies d nergie C est pourquoi la Ville incite les syndicats de copropri t r aliser des diagnostics nerg tiques du b timent subventionn s 70 par la Ville la R gion et l ADEME Un plan de r novation du b ti parisien Le Plan 100 000 immeubles La Ville d cide de s engager dans la r habilitation des 100 000 immeubles parisiens d ici 2050 Cette d marche a t retenue sous le nom de Plan 100 000 immeubles Les immeubles parisiens sont majoritairement sous le statut de copropri t Or les travaux portant sur les parties communes qui constituent un important gisement d conomie d nergie doivent tre d cid s par les syndicats de copropri taires Aujourd hui les travaux entrepris sont insuffisants et l objectif ambitieux de la Ville de r duire de 30 les missions de gaz effet de serre suppose des mesures d information d incitation voire de prescription afin de faciliter la prise de d cision des copropri t s Pour inciter les propri
67. ature urbaine de plusieurs degr s rendent La ville plus touffante encore lors des canicules Espaces verts et toitures v g talis es de plus isolantes contribuent un meilleur cycle de l eau en limitant Les espaces imperm abilis s et en diminuant les rejets en gouts La fixation du carbone par la photosynth se n a d effet favorable que pour les grands espaces tels les deux bois parisiens pour les autres espaces verts leur entretien annule cet aspect b n fique Mais ombrage fixation des poussi res absorption phonique sont aussi non n gligeables Ainsi Le v g tal a une vraie place dans le processus de lutte contre le d r glement climatique tant pr ventivement que pour l adaptation aux al as m t orologiques Par ailleurs les murs v g talis s se sont d velopp s sur les 174 projets programm s 99 sont termin s et plus de 90 autres sites suppl mentaires sont l tude Cette d marche a d but par le rep rage par les conseils de quartier des murs prioritaires puis par la sollicitation Jardin partag et la prise de d cision des copropri t s Crim e Thionville 19 arrondissement concern es Un couplage v g talisation isolation pourra tre imagin l avenir Cette v g talisation de l espace public a aussi t tendue aux r am nagements de rues de boulevards espaces civilis s et de places ainsi que pour le tramway Au total pr s de 3 ha ont ain
68. augmenter tandis que les exigences r glementaires en mati re de traitement se renforcent Quel que soit le mode de traitement les d chets sont metteurs de gaz effet de serre Le premier enjeu est donc d viter la production de d chets en favorisant l utilisation de biens durables c est dire qui peuvent tre r utilisables ou r parables Ce sont autant de ressources naturelles pr serv es et d nergie conomis e tant pour la fabrication que pour acheminement de ces biens La Ville de Paris d veloppe notamment des solutions permettant aux Parisiens d viter de jeter les biens dont ils veulent se d faire en les orientant vers les fili res de r emploi S agissant des modes de traitement il s agit de favoriser en premier lieu ceux qui permettent d conomiser de l nergie ou des ressources naturelles le recyclage et son corollaire la collecte s lective La collecte du verre usag Paris a ainsi permis d conomiser 38 500 tonnes de tegCO en 2006 Pour r duire les missions de gaz effet de serre li es la gestion des d chets estim es 367 000 teqCO le Plan de pr vention des d chets pr voit plus de cinquante actions travers les grandes orientations suivantes diminuer les quantit s de d chets produites am liorer les performances du tri augmenter les quantit s de d chets recycl s et la qualit du tri et am liorer les performances de la valorisation mati re et de la
69. b timent pr sente en effet les caract ristiques suivantes e IL constitue un enjeu social d cisif il est n cessaire de rechercher des solutions moindre co t pour qu une meilleure qualit de construction ne devienne pas un facteur socialement discriminant e La construction la maintenance et la gestion du b timent constituent un secteur o les grands groupes c toient de petites entreprises il faut prendre garde ce que les progr s techniques indispensables ne g n rent pas une mise l cart des plus petites entreprises mais s accompagnent d une volution des comp tences ASSURER LA MUTATION EN R DUISANT LES COUTS Les surinvestissements dans la transition vers des b timents conomes en nergie et peu metteurs de gaz effet de serre doivent tre r duits afin de ne pas devenir un facteur de diff renciation sociale En pratique il faut distinguer deux formes de surinvestissements www environnement paris fr e D abord les surinvestissements de conception d tude ils sont lourds en phase appren tissage mais ils satt nuent l exp rience e Ensuite les surinvestissements li s l exigence de mat riaux et mat riels nouveaux plus performants ils sont initialement importants en l attente de s ries industrielles Ces surinvestissements seffacent presque totalement quand les savoir faire sont arriv s maturit Cette perspective rend d autant plus int ressante une impulsion co
70. cessaires Enfin lors de l utilisation des quipements quotidiens les plus performants ex mat riel de bureautique stores clairage les utilisateurs seront inform s de la mani re de maximiser les performances nerg tiques par une explication assur e lors de toute nouvelle installation ou intervention sur le mat riel www environnement paris fr R HABILITER LES SERRES HORTICOLES La Ville g re sept ensembles de serres horticoles dont la consommation nerg tique totale s l ve 19 17 millions de KWh an Les serres tropicales d Auteuil et les serres de production de Rungis sont les plus importantes et consomment chacune une nergie proche des 7 millions de kWh an Outre un programme d isolation et d optimisation des syst mes de chauffage La Ville s engage pour le site de Rungis mettre en place une chaudi re bois nergie renouvelable qui permettrait d conomiser 1 470 teqCO par an D S CONSUL RIONS NEUVES INNOVANTES Paris s enrichit chaque ann e de nouveaux qui pements municipaux am liorant la qualit de vie des Parisiens Ces quipements qui seront encore pr sents en 2050 doivent tre les plus performants possibles et les moins missifs en gaz effet de serre pour respecter le facteur 4 La pr paration du Livre blanc a mis en lumi re l extr me attente des Parisiens de voir les construc tions neuves de la Ville pr figurer un avenir r ussi par leur qualit de service
71. ction des mairies d arrondissement Avec 20 millions de repas servis par an l impact effet de serre est majeur Les meilleures pratiques d j appliqu es par les mairies arrondissements parisiennes seront inventori es puis tendues l ensemble de la restauration scolaire de la Ville Ce sera tendu aux repas distribu s par d autres tablissements g r s par la Ville personnes g es notamment La Ville sensibilisera les diff rents acteurs de la fili re sur le poids carbone des aliments et de importance en tenir compte LA CONSOMMATION AGRICULTURE BIOLOGIQUE LA CONSOMMATION LA CONSOMMATION LA GESTION DES D CHETS La Ville de Paris met en place une politique de gestion durable des d chets travers l laboration en cours d un Plan de pr vention des d chets parisiens fixant des objectifs 7 i de r duction pour 2010 par rapport 2005 Objectif La Ville de Paris oriente d ores et d j Le Plan de pr vention des d chets de Paris o En 50 ans la production de d chets collect s 15 en 2020 les d chets fermentescibles produits pr voit de renforcer la culture et l conomie 5 dans ses jardins et bois vers une valorisation du r emploi IL convient pour cela de renforcer ssOUrCerIes par la Ville de Paris a doubl pour atteindre 1 2 million de tonnes par an d chets des m nages d chets des petites entreprises Les co ts d limination ne cessent d
72. cueil comprenant des consignes g n rales sur les conomies d nergie compl t par des informations sur le logement concern en effet selon les comportements Pile hydrog ne 15 arrondissement ssl HSE vari i CHAN VE 3 Dour dema Tour Bois Le Pr tre 17 arrondissement me T s m CN CN LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC UN PLAN DE R NOVATION DE L ENSEMBLE DU BATI PARISIEN PLAN 100000 IMMEUBLES Objectif r duire de 30 les missions de gaz effet de serre en 2020 soit 1 920 000 tegCO R sidentiel 900 000 tonnes quivalent carbone 8 plus de 70 millions de m LI Gaz C Vapeur lectricit E Fuel domestigue CM Autres charbons bois fuel lourd Paris compte plus de 1 3 million de logements priv s occup s et libres soit 96000 immeubles et 60 millions de m2 et 290 000 entreprises soit au total pr s de 120 millions de m qui consomment annuellement 35 000 GWh d nergie et mettent 6 4 millions de tonnes de CO Plus de 85 de ce b ti a t construit avant 1975 et 48 avant 1915 Les sp cificit s du b ti parisien rendent difficile d atteindre rapidement de hautes performances N anmoins des progr s remarquables de r duction des consommations d nergie et des missions de gaz effet de serre par le chauffage sont possibles isolation des toitures des fa ades sur cour des murs pignons renouvellement des hui
73. d veloppement des nergies renouvelables et de plantation foresti re dans des pays en d veloppement Les puits de carbone ont pour but de s guestrer le CO dans les arbres et ont un int r t social et environnemental pour les populations locales impliqu es Trois pays en d veloppement sont pressentis WNW nylonfem ntiparis ff pour cette op ration Madagascar Ha ti et le Cameroun Ainsi en partenariat avec l Office national des for ts 2000 ha de for t seront plant s d ici 5 ans ainsi 400 000 t de CO seront stock es La capitale sera la premi re collectivit territoriale concr tiser une telle op ration Les projets de compensation carbone s inscriront dans le protocole de Kyoto 64 07 LA MISE EN UVRE DU PLAN CLIMAT DE PARIS La mise en uvre du Plan Climat de Paris repose sur une mobilisation forte des acteurs du territoire Le processus qui a conduit La r daction du Livre blanc en est la premi re pierre LA MISE EN EUVREDU PLAN CLIMAT DE PARIS LA GOUVERNANCE TERRITORIALE DES POLITIQUES CLIMATIQUES Le Plan Climat de Paris comporte ainsi de nombreuses propositions de gouvernance e L ensemble des partenaires du territoire se sont trouv s mobilis s aux c t s de la Ville de Paris en constituant ensemble le Club Climat qui contribue la coh rence de leurs actions pour le Plan Climat Le comit de suivi pourra auditionner des experts ind pendants en t
74. de d chets m nagers collect es et recycl es Cette extension s accompagne de l quipement des 450 jardins municipaux depuis cet t et d exp rimentations sur certains r seaux de transports En 2006 120 000 tonnes de mat riaux ont b n fici de la collecte s lective effort sera port sur le tri par les entreprises de leurs d chets essentiellement papier et carton pour les orienter vers le recyclage potentiel de 10000 45 000 tonnes gr ce une nouvelle tarification incitative adopt e en septembre 2007 1 D chets fermentescibles 11 9 Papiers journaux magazines 21 8 E Cartons 10 9 B Verre 9 6 M Plastiques 9 9 m M taux 2 6 M V tements et textiles usag s 2 1 Encombrants et DEEE 7 3 Textiles sanitaires 3 7 D chets dangereux des m nages 0 3 TI H Fines non classables 13 8 e D chets divers non classables non classables 6 1 www environnem nt paris fr LA VALORISATION DES D CHETS ORGANIQUES 15 000t Les services municipaux exp rimentent un traitement des d chets verts sur les sites m me de production ventuellement avec un apport des d chets fermentescibles des riverains Le bois lagage sera utilis pour alimenter la chaufferie des serres de productions horticoles municipales Les d chets de restauration repr sentent 11 7 des 400000 tonnes de d chets non m nagers collect s annuellement par la Ville
75. e 10 de v hicules hybrides fin 2009 A M NI Ir CIP I V V If A e Poursuivre tude sur les v hicules au gaz naturel Les v hicules technigues de la DPE fonctionnent pour une part significative au gaz naturel de ville la transposition de ce modele des flottes de v hicules l gers n cessite un examen approfondi sur l usage et les contraintes d utilisation autonomie r seau de ravitaillement La Ville de Paris s engage investir d ici 2010 dans les quipements correspondants Les v hicules de la direction de la Propret et de l Eau DPE utiliseront progressivement du m thane issu des d chets parisiens d s que celui ci sera disponible sans compromettre pour autant d autres utilisations particuli rement efficaces comme des utilisations thermiques e Exp rimenter et valuer les agro carburants Dans une d lib ration d octobre 2005 la Ville de Paris a d cid de r orienter son parc automobile vers des v hicules moins metteurs de gaz a effet de serre et permettant l utilisation des agro carburants Ces orientations se d clinent ainsi le remplacement sur 4 ans de 2055 v hicules de la flotte municipale par des v hicules moteur diesel aliment en bio diester Une r duction de 30 des missions locales est attendue pour un co t global d investissement de 33 millions d euros Les stations de distribution ont t adapt es ce nouveau carburant Il sera envisag
76. e soutenir le d veloppement de ce secteur d activit et favoriser la cr ation d emplois Dans ce projet la Ville joue son r le d incitation et d interface Les activit s li es au confort t Les pisodes caniculaires se traduisent par un d veloppement de la climatisation notamment dans le secteur sanitaire et social les commerces et l ensemble du tertiaire Mais les diff rents m tiers qui contribuent au confort d t ne sont gu re articul s entre ceux qui assurent l isolation des murs la pose de volets ou de stores et ceux qui installent des quipements de ventilation ou de climatisation La Ville travaillera leur mise en r seau avec les chambres consulaires pour assurer un service optimal pour les utilisateurs notamment en privil giant les solutions passives et en r duisant le recours des appareils individuels de climatisation D velopper un p le d entreprises pour les entreprises du secteur b timent THOE Un des probl mes majeurs rencontr s par les artisans les TPE tr s petites entreprises et les PME du b timent est celui de disposer de locaux adapt s des prix abordables La Ville souhaiterait tudier avec les organisations professionnelles la cr ation d un p le d entreprises de 10000 m adapt Ce p le pourrait tre un projet port par le secteur priv Il aurait vocation constituer une vitrine des techniques innovantes de construction et de gestion nerg tique P
77. e Depuis maintenant sept ans les prix des hydrocarbures ont retrouv leur niveau de la p riode des chocs p troliers des ann es 70 engendrant des charges importantes notamment pour le chauffage des m nages ou les tr s petites entreprises La hausse des factures de gaz d bouche sur la n cessit de relancer les conomies d nergie dans les b timents Parall lement l ouverture du march de l lectricit s accompagne galement d une hausse des prix e La lutte contre le changement climatique accentue encore la n cessit d un service de conseils techniques et financiers en conomie d nergie accessible aux m nages et aux acteurs du tertiaire priv s comme publics et adapt aux sp cificit s du territoire parisien les moyens de la d l gation r gionale de l ADEME en le de France ne peuvent bien videmment pas suffire pour r pondre aux attentes qui pr c dent SES CHAMPS D INTERVENTION Destin e l ensemble des acteurs du territoire parisien l agence interviendra en amont des projets pour en faciliter Le d clenchement Elle se propose notamment e d tre un p le d expertise d intelligence et de veille d impulsion des montages de partenariat e d intervenir en tant que soutien technique au montage de projets d conomies d nergie et de d veloppement d nergies renouvelables e de capitaliser et mutualiser des exp riences de la Ville sur son patrimoine les logements sociaux o ses am na
78. e de la voiture en offrant une alternative adapt e en transports en commun ou en modes doux 38 03 LES TRANSPORTS Le Bilan Carbone M a mis en vidence la place centrale des transports dans les missions Les missions de tous les transports int ressant Paris peuvent tre r parties en deux grandes cat gories e transports des personnes en voiture moto en avion pour partir en vacances e transports des marchandises tous modes air route fer fleuve Le Bilan Carbone M int gre les missions de gaz effet de serre en prenant en compte la totalit du parcours r alis exemple livraison Paris provenant d Allemagne ou voyage d un Parisien Venise Les missions g n r es sur l ensemble du trajet sont prises en compte dans les 12 8 millions tegCO du poste transport La Ville de Paris par d lib ration du 12 f vrier 2007 a arr t son Plan de d placement visant entre autres a r duire les missions de gaz effet de serre dues La circulation dans Paris de 60 d ici 2020 L ACTION EXEMPLAIRE DE LA VILLE Transpos aux transports municipaux cet objectif de r duction de 60 des missions de GES induit une r duction de pr s de 27 500 tegCO d ici 2020 Pour mener bien cet objectif trois engagements concrets sont d cid s e La mise en uvre d un Plan de d placement de l administration parisienne PDAP d clinaison du
79. e financement multiples La Ville entend aussi promouvoir la r habilitation des 100000 immeubles parisiens dici 2050 Cette d marche retenue sous le nom de Plan 100000 immeubles doit associer l tat la R gion et des partenariats financiers innovants permettant de d gager les moyens n ces saires Sa mise en uvre d ici deux ans s appuiera sur les premiers enseignements qui pourront tre tir s d un dispositif d aide exp rimental incluant diagnostic nerg tique et subventionnement de travaux portant sur 300 immeubles approuv au Conseil de Paris avec le Plan Climat Enfin la Ville de Paris la R gion la FFB R gion Paris le de France la CAPEB Paris et petite couronne la F d ration parisienne des SCOP du BTP et l ANAH ont d cid de s associer dans le cadre d une convention pour encourager les Parisiens r aliser des travaux efficaces et cibl s de lutte contre le changement climatique NERGIE Au del des actions pr vues sur son patri moine et sur l clairage public la Ville entend exercer pleinement ses comp tences d autorit conc dante sur la distribution publique de l nergie Paris vis vis des diff rents concessionnaires pour r duire les consommations et accro tre la part des nergies renouvelables Quatre sources d nergie sont vis es l lectricit le gaz le chauffage urbain et Le r seau de froid Par ailleurs la Ville propose de cr er un fonds d aide l
80. e information relative aux potentiels de cr ation d emplois et aux m tiers concern s li s au d veloppement de ce march L identification par les parties de labels de r f rence communs pour la validation de la qualit des diagnostics r alis s et de la performance des travaux engag s L identification par les parties d une liste indicative de types de travaux valablement entrepris et de types de produits valablement choisis par les particuliers pour r aliser dans leur logement priv des conomies d nergie et une adaptation performante du confort d t www environnement paris fr R LE DE L TAT LES R GLEMENTATIONS THERMIQUES La principale responsabilit de l tat pour assurer le succ s de la r duction des missions de gaz effet de serre porte sur enchainement des r glementations thermiques e La prochaine celle de 2010 devrait tre centr e sur la mise en place pour la premi re fois en France une r glementation portant sur existant notamment a travers une exigence de gualit des mat riels utilis s soit lors de r habilitation ou tout simplement au renouvellement de composants parvenus en fin de vie appareils de chauffage toitures huisseries e serait en outre n cessaire pour faciliter l action des collectivit s locales la conception des ma tres d uvre et l adaptation des entreprises que les objectifs des r glementations thermiques successives soient
81. e l usage des v hicules de service et des ressources de stationnement pool de voitures wWww environnement paris fr LES TRANSPORTS lt e la mise en place de facilit s pour les agents usant de titres de transport public dans le cadre de leurs d placements professionnels e la diminution de l impact environnemental des livraisons li es l activit de la municipalit e dans un souci exemplarit les v hicules de la Ville de Paris seront progressivement quip s d une tiquette nergie Carbone informant les agents et les Parisiens sur leurs performances environnementales e des mesures seront prises pour accompagner et favoriser l utilisation des v los par les agents notamment par des dispositifs incitant l utilisation de V lib pour les d placements professionnels e La Ville de Paris cherchera faciliter le d velop pement du covoiturage en d veloppant les bourses de covoiturage e elle favorisera le recours a auto partage e conform ment au vogu du Conseil de Paris de juillet 2005 les d placements des lus et des agents en missions devront se faire en priorit en train dans les cas de force majeure et pour les d placements loign s les missions des transports a riens de ces missions feront l objet d une compensation carbone e la Ville de Paris cherchera rapprocher les bassins d emploi et d habitat notamment via des mutations dans le parc social du parc situ
82. e les m nages les institutions et les professionnels Ce sera le r le de l Agence parisienne du climat dont la constitution sera propos e au dernier chapitre LA R DUCTION DES MISSIONS DES B TIMENTS DU TERTIAIRE Tertiaire 850 000 tonnes quivalent carbone 1 1 environ 50 millions de m2 Ci Gaz LI Vapeur lectricit D Fuel domestique CM Autres charbons bois fuel lourd LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC En 2004 le secteur tertiaire tait le 1 secteur consommateur d nergie Paris avec pres de 17 tWh2 devant Le secteur r sidentiel avec 16 TWh Le tertiaire parisien repr sente plus de 57 millions de m chauff s soit 7 du poids national Ila cru lentement depuis 1990 4 17 contre 25 au niveau national pour la m me p riode Cela est principalement d la rar faction des grandes surfaces am nageables dans Paris Si la consommation volue peu par rapport 1990 6 7 climat normal sa progression est tout de m me sup rieure la croissance du parc Cette progression est surtout vive dans les nouveaux usages de l lectricit premi re nergie consomm e dans le tertiaire tous usages confondus 45 Entre autres on observe une croissance de 37 des consommations dues au d veloppement de la climatisation depuis 1990 Le gaz et la vapeur sont les deux premi res nergies de chauffage avec respectivement 32 et 29 des parts de march s
83. e public de l nergie d finies par La loi et pr vues aux cahiers des charges des trait s La Ville entend disposer d une vision globale des diff rents r seaux de distribution de l nergie sur son territoire Ainsi dans l exercice de ses responsabilit s autorit conc dante et en fonction de ses orientations de politique urbaine La collectivit parisienne s assure d une n cessaire organisation et d une mise en coh rence du d veloppement des diff rents r seaux de distribution LA DISTRIBUTION Les concessionnaires EDF GDF CPCU sont des partenaires avec lesquels La Ville souhaite d velopper des projets de r duction des consommations La loi n 2005 781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique nerg tique de la France dite loi POPE fait suite une s rie de lois r centes consacr es depuis 2000 au service public et au march de l lectricit et du gaz Elle fixe les grands principes de la politique nerg tique de la France pour les prochaines d cennies Ainsi la loi ouvre le champ de nouvelles comp tences exerc es par les collectivit s actions de ma trise de la demande d nergie pour les utilisateurs finaux participation des groupements d int r t public en vue de d velopper des activit s dans le domaine de la ma trise de l nergie et la promotion des nergies renouvelables En cons quence la Ville de Paris entend exercer pleinement
84. e tonnes quivalent carbone tegC Une mole de CO p se 44g et une mole de carbone 12g Pour tablir une correspondance on multiplie Le carbone par un facteur 44 12 pour obtenir le CO TFPB Taxe fonci re sur les propri t s b ties THPE Tr s haute performance nerg tique TIPP Taxe int rieure sur les produits p troliers Topten Guide propos par le WWF France et l association CLCV qui est le premier comparateur d achat qui permet de conna tre les produits ayant le plus faible impact cologique TPE Tr s petites entreprises TVA Taxe sur la valeur ajout e TWh 1 t rawatt heure 1 000 GWh U UGAP Union des groupements d achats publics W WWF World wide fund for nature est une organisation non gouvernementale internationale de protection de la nature et de l environnement A ZAC Zone am nagement concert s CR DITS PHOTOS AKESTEKOP p 69 Association LE RELAIS p 52 b F ACHDOU Urba Images p 21 C BELIN p 38 B BOUILLET p 52 h amp Catherine p 48 b J M CHARLES p 28 S CHIMBAUD p 3 CPCU p 17b p 30 h et b Crux Wikimedia p 8 hd Y ENGEL p 6 hg p 26 p 48 m Free DPI p 57 h Fusaka FlickR p 8 hm D GANDER GOSSE p 5h p 15 p 50 b p 69 H GARAT p dito p 2 hd p 45 p 45 m p 46 p 59 p 73 S GELIN p 60 M LAVALLEE p 19 p 32 h et b F LE DREAU p 13 h p 25 D LEFEUVRE p 42 b p 44 J LEGOFF ADEME p 23 p 66 e
85. e tres lentement avec une esp rance de vie pour une construction neuve comprise entre 50 ans et un si cle voire plus LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC MUTATION DU RATI PARISIEN La politique conduire doit donc combiner une qualit croissante de construction la r habilitation du patrimoine b ti existant une am lioration des quipements nerg tiques et de meilleurs comportements des usagers LA N CESSAIRE MUTATION DES REGLEMENTS ET DES METERS e c t d un soutien la recherche l action publique a partout privil gi la mise en place d une r glementation de la construction neuve avec une progression des exigences d efficacit nerg tique et de recours aux nergies renouvelables Les progr s accomplis dans la construction neuve ont t ensuite tendus la r habilitation du parc ancien e Au plan conomique un des enjeux r side dans la qualit initiale de construction il s agit d assurer un investissement durable qui permette de r duire les d penses li es aux consommations d nergie pendant la dur e de vie du b timent e Un acteur d cisif pour la r ussite est Le secteur bancaire le triplement du prix du p trole et gaz depuis 2003 constitue un facteur suppl mentaire pour agir rapidement e Les progr s de la construction ne sont possibles gue sils associent tous les corps de m tier c est dire que cela passe aussi par la n gociation et la formation Le secteur du
86. ement pour appr hender le co t r el de ces investissements Il n est pas envisageable que les conomies de charge soient int gralement r percut es sur le loyer et que les locataires ne b n ficient pas financi rement de la diminution des consommations nerg tiques L observatoire des loyers sera sollicit par la Ville pour suivre de facon sp cifique les volutions des loyers des logements ayant fait l objet de travaux de r novation Par ailleurs le Gouvernement doit prendre ses responsabilit s et limiter le niveau des loyers au niveau l gal des loyers maitris s Paris comme cela a d j t demand Une phase exp rimentation le Programme d int r t g n ral PIG de d veloppement durable de l habitat Compte tenu de l urgence lutter contre le changement climatique la Ville de Paris propose dinitier une d marche de d velop pement durable visant am liorer les perfor mances thermiques let galement acoustiques des logements dans l habitat priv Cette d marche www environnement paris fr s appuiera la fois sur un dispositif d information et de conseil et sur des subventions major es aux travaux d isolation acoustique et am lioration des performances nerg tiques L objectif de ce programme est donc de cr er un effet de levier pour la prise de d cision des travaux d am lioration de la performance nerg tique IL sera accompagn d une campagne d information des
87. en mati re de v hicules les plus innovants et les plus performants du plus de vue cologique Les projets pr cit s de r duction et de modernisation de la flotte permettent escompter une r duction d au moins 30 des gaz effet de serre l horizon 2012 fin des march s d achats en cours ILest raisonnable de penser que les nouvelles technologies en compl ment de la rationalisation de la flotte permettront d atteindre une r duction de 40 de ce poste en 2020 soit 18 500 tegCO gt Les 9 200 teqCO restants pour atteindre l objectif de 60 de r duction inscrit au PDP en interne devront tre pris en charge par la mise en uvre du Sch ma directeur des implantations administratives et du Plan de d placements de l administration parisienne en traitant en particulier le poste des livraisons de marchandises de la Ville 31 du bilan 2004 et les transports domicile travail des agents Emission des v hicules de la municipalit 12 500 tonnes quivalent carbone wWww environnement paris fr 1 Fret LM Trajets Domicile Travail 1 D placements li s a activit de services CN ss LES TRANSPORTS VILLE ORGANISATRICE DU TERRITOIRE LE PLAN DE D PLACEMENT DE PARIS Objectif r duction de 60 des missions de la circulation intra muros ici 2020 Le projet de PDP arr t en Conseil de Paris des 12 et 13 f vrier 2007 fixe les objectifs de r duction des missions de
88. engagement du protocole de Kyoto Cela am ne s engager dans des r alisations exemplaires pour les op rations de construction neuve et de r habilitation lourde en utilisant d s maintenant les meilleures techniques disponibles e De retenir un maximum de 50 KWh m2 shon an en nergie primaire consommations de chauffage d eau chaude d clairage de ventilation et de climatisation pour les op rations neuves d passant ainsi les normes du label BBC b timent basse consommation e De retenir un maximum de 80 kWh m shon an en nergie primaire pour les r novations lourdes s inscrivant ainsi dans les recommandations de l association Effinergie laquelle la Ville a adh r ventuelle impossibilit technique d atteindre un tel objectif devra tre justifi e par un bureau d tudes techniques ind pendant www environnement paris fr LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC lt gt PARIS VILLE EXEMPLAIRE JUR SON PATRIMOINE Objectif 39 de r duction d missions d ici 2020 La Ville de Paris s engagera dans un plan global de qualit de construction de r novation thermique d efficacit nerg tique de d velop pement des nergies renouvelables et de v g talisation des b timents L enjeu est important car le patrimoine municipal comprend pr s de 3000 quipements ainsi que l clairage public et La signalisation de 1 700 km de voies qui par leur consommation nerg tique constituent le prem
89. erne le chauffage la production d eau chaude la ventilation l clairage et ventuellement la climatisation IL s agit pour la zone climatique laquelle Paris appartient de 130 kWh d nergie primaire c est dire sous sa forme initiale p trole brut gaz etc Une r flexion sur le niveau objectifs a long terme dans le but de stabiliser le climat La stabilisation du climat terrestre ne sera possible que si les activit s humaines ne d gagent pas dans l atmosph re plus de gaz effet de serre que ce que les cosyst mes ne peuvent en absorber essentiellement l oc an la v g tation et les sols Cette quantit est estim e autour de 7 milliards de tonnes quivalent gaz carbonique par an Cela est mettre en regard d une humanit qui d passe 6 milliards d habitants et qui devrait se stabiliser 9 milliards au milieu du si cle Il en d coule que le niveau supportable devra tre inf rieur une tonne de CO mise par personne Actuellement un Africain ou un Indien met moins d une teqCO par an quand un Europ en en met 10 et un Nord Am ricain pr s de 20 Un premier objectif est ressorti des d bats scientifiques visant pour la France de passer de 8 teqCO par habitant 2 l horizon 2050 soit une division par 4 C est le facteur 4 inscrit pour l horizon 2050 maintenant dans la loi fran aise loi de programmation et d orientation de la politique nerg tique de juillet 2005
90. es L INT GRATION DU R SEAU DE PROXIMIT DES ESPACES INFO NERGIE L agence devrait constituer galement la nouvelle t te de r seau des Espaces Info nergie implant s Paris Une n gociation sur les modalit s transitoires sera engag e avec l ADEME et les associations qui les g rent Cette r organisation devrait permettre e D assurer une prestation de conseil aupr s des m nages en en am liorant fortement la visibilit pour assurer un flux de prestations de conseil suffisant e De stabiliser les personnels des EIE en perfectionnant leur comp tence en particulier en adaptant au territoire parisien habitat collectif sp cificit s architecturale etc e D assurer un financement p renne par l implication de plusieurs acteurs publics concern s ee nie ENERGIE WWW nvironnement paris fr LA MISE EN UVRE OU PLAN CLIMAT DE PARIS EN ATTENDANT LAGENCE PARISIENNE DU CLIMAT DE PARIS En attendant la cr ation de l agence il convient de promouvoir davantage le r seau des Espaces Info Energie de Paris qui est co anim par ADEME et la Ville de Paris depuis 2004 Ceux ci sont implant s sur neuf sites un seul en 2004 et sont d sormais op rationnels pour accomplir une partie des missions pr cit es destination du grand public La Ville apportera son engagement et son soutien logistique et financier avec l ADEME afin de p renniser le r seau ce soutien devant atteindre d ici 2009
91. es actions de coop ration d centralis e et de relations Internationales seront promues sur le sujet notamment avec des villes des pays du sud les plus touch es par le changement climatigue IL D COULE DE CE QUI PR CEDE l importance de maintenir une forte concertation entre les acteurs travers Le Club Climat Celui ci na pas seulement une vocation de coordination pour l laboration du Plan mais galement La mission d en accompagner la mise en uvre dans le temps Chaque projet d investissement d un montant exc dant 5 millions d euros sera pr sent au Conseil de Paris accompagn d une estimation de son co t complet savoir e co t d investissement e co t d exploitation e co t environnemental et des externalit s 66 pr Ji ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie LA MISE EN UVRE OU PLAN CUIMAT DE PARIS LA CR ATION DE L AGENCE PARISIENNE DU CLIMAT LES BESOINS MIS EN VIDENCE Lors des d bats en ateliers pr paratoires l laboration du Livre blanc sur la lutte contre le changement climatique la cr ation d une agence locale de l nergie Paris a t propos e Cette demande r sulte de constats multiples e Les services internes de la Ville intervenant dans le domaine de l nergie ont un champ d intervention limit au patrimoine propre de la Ville et n ont gu re les moyens d intervenir vers l ext rieur
92. es marchandises Bilan Carbone de Paris 6 550 000 tonnes quivalent carbone 1750 000 1750 000 1750 000 1300 000 Espaces verts 3 000 et d chets D un C 4 pa 1 z 3 3 5 s 5 A de personnes Transports de marchandises Consommation DE LA VILLE DE PARIS e Les b timents 1 75 million de teqC soit 6 4 millions teqCO Les b timents parisiens consomment annuellement pr s de 35000 GWh d nergie soit l quivalent de la production annuelle de quatre centrales nucl aires Cela regroupe les consommations d nergie chauffage lectricit production d eau chaude qu il s agisse des locaux r sidentiels tertiaires ou commerciaux Ce chiffre important de 6 4 millions tegCO est en partie d une consommation nerg tique lev e dans un b ti souvent ancien et mal isol pr pond rant Paris Le secteur tertiaire est aussi un grand consom mateur nerg tique par son chauffage son clairage et Le d veloppement de la climatisation e Le transport des personnes 1 75 million teqC soit 6 4 millions teqCO Le transport est un secteur fortement metteur de gaz effet de serre puisque tr s d pendant du p trole Les transports des r sidents y compris a rien des travailleurs et des personnes en transit p sent 6 4 millions de tonnes de CO et cela malgr un r seau de transports en commun extr mement dense et performant qui n met taxi compris
93. es personnes revenu modeste IL faut garantir chaque Parisien le moyen d acc der au chauffage l eau chaude l lectricit PARIS PARTAGE LA REVENDICATION DU DROIT D ACCES L ENERGIE et confirme la n cessit de garantir a chaque Parisien le moyen d acc der au chauffage l eau chaude et l lectricit Pour cela deux d marches sont mises en uvre L extension du FSL Un nouveau r glement int rieur du FSL a t adopt en septembre 2006 par le Conseil de Paris et pr voit une aide l nergie en 2 volets e un volet pr ventif en direction de publics d favoris s ayant des difficult s payer leur facture d nergie qui int gre l ancien Fonds de Solidarit nergie et qui peut tre mobilis m me en l absence d un impay e et un volet curatif entr en vigueur en janvier 2007 qui vise prendre en charge une dette d nergie constitu e La gestion des aides l nergie du Fonds social logement a t confi e au CASVP Centre d action sociale de la Ville de Paris Paris les fonds vers s au titre du FSL ont repr sent en 2006 pour le volet pr ventif une d pense annuelle de 2 23 M pour 10 200 m nages aid s Le volet curatif devrait concerner pour 2007 plus de 10000 m nages En dehors du FSL la Municipalit Parisienne apporte galement une aide pr ventive pour l nergie aux familles par le biais de l aide facultative Paris nergie Familles
94. et d adaptations en coordination avec les autres autoroutes du c ur de l agglom ration et dans le cadre d un processus de cod cision associant l tat La R gion et Les collectivit s voisines La priorit d j donn e au stationnement r sidentiel sera poursuivie en rationalisant l offre disponible pour favoriser la mixit www environnem nt paris fr r sidentielle et inciter les Parisiens a une utilisation r duite de leur v hicule chaque fois que cela est possible Les actions d j engag es depuis 2001 ont produit une baisse de 9 des missions dans Paris intra muros entre 2002 et 20074 soit 11 dus la baisse de trafic malgr une augmentation des missions unitaires des v hicules de 2 du fait de La mont e en gamme CR ATION D UNE MISSION D OBSERVATION DES D PLACEMENTS DU C UR DE L AGGLOMERATION Afin de faciliter une nouvelle gouvernance au niveau de agglom ration des politigues de d placements d cisives dans la concr tisation des objectifs du Plan de d placement de Paris et du Plan Climat et de favoriser l articulation des interventions des diff rents acteurs il est pertinent de mutualiser les donn es existantes ainsi que les outils d expertise de construire des diagnostics communs et de coordonner les d marches d valuation travers la cr ation d une mission d observation des d placements du c ur d agglom ration L ensemble du dispositif d crit ci dessus permettr
95. et d environ nement d j engag es par la Ville Ce Plan Climat parisien comme le Plan local d urbanisme et le Plan de D placement de Paris s int grera dans l Agenda 21 local programme regroupant les actions de d velop pement durable propre chaque collectivit actuellement labor par la Ville action de la Ville de Paris exemplaire comme elle se doit d tre s inscrit dans une dynamique urbaine r gionale et m tropolitaine Pour une r duction optimale de la production de gaz effet de serre il est n cessaire articuler les orientations volontaristes de la Ville et celles de la R gion le de France de l tat et de L Union europ enne De la m me fa on des mesures d incitation et de coordination seront recherch es avec tous les acteurs du territoire pr fecture services publics syndicats intercommunaux SYCTOM SIAAP CCIP A roports de Paris RFF SNCF RATP AP HP entreprises banques etc DE LA VILLE DE PARIS DU LIVRE BLANC DES PARISIENS AU PLAN CLIMAT DE PARIS L engagement de la Ville doit tre replac dans son contexte La preuve du changement climatique a t tablie par la communaut scientifique en 1986 La convention de Rio adopt e en 1992 affirme la n cessit de lutter de mani re coordonn e contre le changement climatique Le protocole de Kyoto a fix la France un objectif de stabilisation de ses missions pour l ensemble de la p riode 1990 2012
96. ette ambition conduit rechercher un bilan d missions de C0 nul reposant sur l utilisation d nergies naturelles renouvelables solaire g othermigue biomasse et dans lequel la ma trise de l nergie sera recherch e partout o cela est techniquement faisable Pour parvenir cet objectif il conviendra de respecter les imp ratifs suivants e Les b timents devront avoir des caract ristiques permettant d atteindre voire d passer les performances thermiques de la RT 2005 75 cet effet la conception de l architecture devra tre bas e sur 1 une tr s bonne compacit du b ti 2 un tr s haut niveau d isolation surtout pour les vitrages 3 une guasi absence de ponts thermiques impliquant une isolation par l ext rieur 4 une masse thermique suffisante pour stocker passivement l nergie solaire entrante 5 un rapport de la surface de vitrage surface de la paroi verticale tudi avec pr cision et modulable en fonction de l orientation plus faible au Nord plus lev e sur sud est sud sud ouest 6 un soin tr s particulier la protection solaire des ouvertures expos es l t ensoleillement 7 un excellent niveau d tanch it des ouvrants 8 une ventilation ma tris e par double flux avec r cup rateur haut niveau de rendement Dans ces conditions les premi res tudes montrent que les besoins nets pourraient tre compris entre 18 et 28 kWh m e Une p
97. euses cr ations d emplois sont pr vues dans d autres branches 12 dans la production d lectricit 14 dans le logement 30 dans les transports ce qui repr sente plusieurs centaines de milliers d emplois cr s l chelle francaise le SER anticipe la cr ation de 75 000 emplois dans Le secteur des nergies renouvelables d ici 2010 ADEME value 50 000 Le nombre d emplois suppl mentaires dans la fili re bois nergie l horizon 2015 En outre selon l ADEME les travaux de r novation nerg tique dans les b timents pourraient cr er rapidement 100 000 emplois suppl mentaires M me si m thodologies et chiffres font encore d bat Les tendances sont unanimes N anmoins pour que l offre de travail acc de ces gisements d emplois il faudra accompagner ces mutations et consentir un important effort de formation STIMULER LA CR ATION D EMPLOIS ET LE D VELOP PEMENT DES M TIERS LI S LA MA TRISE DE L NERGIE Une convention partenariale avec les acteurs du b timent La Ville sest engag e avec les organisations professionnelles ANAH la FFB Paris amp le de France la CAPEB Paris et petite couronne la F d ration parisienne des SCOP du b timent et des travaux publics dans l laboration d une convention partenariale Celle ci a pour objectif articuler et d optimiser les comp tences de chacun en faveur de l adaptation des logements priv s par les particuliers Elle vis
98. extra muros vers un logement intra muros pour les agents qui le souhaitent e en coh rence avec le SDRIF la Ville de Paris cherchera favoriser la densification en logements et en activit s dans des secteurs proches des transports en commun Paris et en zone dense propri t s parisiennes extra muros afin de limiter talement urbain et l usage de la voiture Une attention particuli re sera port e aux personnels les plus d pendants de l automobile en fonction des distances domicile travail des horaires d cal s et de l offre de transports en commun La Ville encouragera les autres grandes administrations publiques parisiennes comme l AP HP ou la Pr fecture de Police engager des strat gies analogues de plans de d placements LES TRANSPORTS LES TRANSPORTS L ACTION MTS DE LA VILLE LC T f AAC f c JU Jh D k A N o L 1 Il vi b T A LL do s U EINVY s 1 P E g CLU U CI LAULIY LA GESTION DE LA FLOTTE DES VEHICULES MUNICIPAUX En 2007 le parc automobile de la Ville de Paris est compos pour les Transports automobiles municipaux TAM de 3847 v hicules 62 de ce parc est class comme moins polluant auxquels il convient d ajouter 841 v hicules de la DPE bennes laveuses saleuses avec une priorit d ja margu e aux carburants alternatifs GNV La Ville de Paris s engage poursuivre les efforts engag
99. fluence sur le bilan des op rations d am nagement de normes tr s exigeantes en mati re de d veloppement durable d pend de la mani re dont l quilibre entre les co ts de construction et les conomies qui en d coulent se r percutent sur les prix de vente le foncier et les charges port es soit par le propri taire occupant soit par le locataire Les constructeurs ou promoteurs consid rent aujourd hui qu il peut y avoir un quilibre entre les co ts des mesures HQE et les conomies de gestion qu elles g n rent l amortissement des surco ts tant en grande partie compens par les conomies d nergie r alis es Mais la difficult r side dans le fait qu en l tat actuel du droit et des pratiques les conomies ne reviennent pas ceux qui font l investissement Il est clair que les banques prenaient peu en compte les charges d nergie dans les calculs de ratio d endettement Cela pointe la n cessit d une discussion approfondie entre la Ville les professionnels du b timent et les banques Un groupe de travail sera mis en place sur cette question centrale entre les collectivit s publiques les am nageurs les professionnels du b timent et les bangues pour d velopper des solutions allant la fois dans le sens de l int r t g n ral long terme la qualit Cr SI S 9 NESALTMITES CONOMIQUES LES EFFETS CONOMIQUES ATTENDRE DU PLAN CLIMAT Caisse desD p ts Int grer Le climat da
100. ge l o il subsiste encore www environnement paris fr LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC e Un raccordement en priorit au r seau de la Compagnie parisienne de chauffage urbain en outre le plan de d veloppement durable de la CPCU vise porter la part des nergies renouvelables pour la production de chaleur de 49 60 d ici 2012 cela lui permettrait aussi de facturer ses ventes avec une TVA 5 5 au lieu de 19 6 actuellement La Ville de Paris pourra ainsi atteindre 30 d nergie renouvelable et fatale dans sa consommation nerg tique l horizon 2020 L LECTRICIT VERTE Pour augmenter la part des nergies renouvelables dans l lectricit qu elle ach te pour les besoins de ses services la Ville de Paris fixera pour son approvisionnement un seuil minimal d lectricit d origine renouvelable en quantit au moindre prix Le protocole entre La Ville et EDF sur Le d veloppement durable devra int grer cette exigence pour les ann es venir Cette part d nergie renouvelable devra tre sup rieure au niveau fix la France par la directive europ enne de 2000 savoir 21 en 2010 et donc se situer plus de 30 en 2020 ZAC Pajol Bureau d tudes Solareo Image M Unzel Compagnie parisienne de chauffage urbain Vitry UL i hl hla Hi 2 LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC LE SCH MA DIRECTEUR DE RATIONALISATION DES IMPLANTATIO
101. ge urbain la Ville de Paris a demand la CPCU d installer des compteurs individuels aidant chaque client mieux suivre et contr ler sa consommation SELON UNE TUDE PUBLI E PAR L ADEME DE 2007 en habitat collectif cela permet de r duire de 20 les consommations Or le comptage individuel est une obligation l gale en France depuis 1974 mais sans aucun moyen de contr le et de coercition Le r seau de froid urbain La distribution de l nergie frigorifique Paris conc d e la soci t Climespace depuis 1991 est organis e partir de cinq centrales urbaines de production d eau glac e auxquelles une sixi me va s adjoindre Ces centrales sont reli es aux immeubles qu elles desservent par des canalisations situ es sous la voie publique Ces derni res empruntent pr f rentiellement le r seau d gouts limitant ainsi les travaux de terrassement sur chauss e et l incidence www environnem nt paris r des chantiers du concessionnaire sur environ nement urbain Ce syst me pr sente de nombreux avantages pour la collectivit par rapport aux quipements individuels de production de froid pour la pr servation de l environnement et pour les conomies d nergie car il permet de remplacer environ 400 installations autonomes puissance livr e quivalente En particulier la quantit de fluides frigorig nes utilis e par une centrale de production conc d e est bien moindre que celle
102. gements e d laborer des tudes pour la Ville e de grouper les certificats blancs d conomies d nergie pr vus par la loi de juillet 2005 e de d livrer un service gratuit ind pendant des vendeurs d nergie ou de mat riels qui se positionne en fonction de l int r t exclusif du consommateur d nergie ainsi que de consid rations d int r t g n ral et qui l aide hi rarchiser ses priorit s d action e d identifier les techniques et les fili res en premi re approche adapt es au cas tudi et d orienter le m nage ensuite vers les acteurs professionnels adapt s e d inclure dans cette prestation de conseil une estimation de l int r t conomique des interventions techniques engager e d exprimer des conseils concernant les comportements et donner une vision d ensemble sur les missions de gaz effet de serre e d effectuer une simulation et une pr sentation des possibilit s financi res et fiscales Elle aura donc une fonction de mise en r seau en associant moyens priv s et publics LA STRUCTURE JURIDIQUE Plusieurs formes juridiques sont possibles pour cette agence association SCIC soci t d conomie mixte ou soci t anonyme La Ville de Paris engagera d s l adoption de son Plan Climat une tude de faisabilit sur la cr ation d une telle agence pour arr ter un montage juridique coh rent avec les orientations retenues LES PARTENARIATS La structure de l agence m
103. hicules municipaux parcs et jardins Au total ce sont 253000 tegCO qui sont mises annuellement par l activit des services municipaux Bilan Carbone de l administration parisienne 69 000 tonnes quivalent carbone 23 500 200 Chauffage Mat riaux entrants Transport M P A OU OU v LI Climatisation Amortissement La moiti de ces missions de gaz effet de serre provient de l activit des b timents chauffage consommation d eau chaude et d lectricit Viennent ensuite les mat riaux et quipements acquis par la Ville qui ont n cessit des missions de gaz effet de serre pour leur laboration et leurs transports puis les v hicules techniques et de service de la Ville Trois autres postes d mission ont une importance moindre les missions li es la construction des b timents et des quipements dont la comptabilisation est tal e sur leur dur e d usage la climatisation des b timents dont l importance va croissante et la gestion des d chets LA VILLE DE PARIS EL OBJECTIF DE FACTEUR 4 Si Les premiers engagements effectifs de r duire les missions de gaz effet de serre ont t pris par la France en 1992 avec la signature de la Convention de Rio ce n est qu apr s le Protocole de Kyoto 1997 avec le Plan national de lutte contre le changement climatigue PNLCC de f vrier 2000 que les moyens d y parvenir secteur par secteur furent
104. hybrides ou lectriques CONSOMMATION El DEGRELS La Ville sest engag e dans une d marche d achat responsable qui vise la fois acheter les produits quipements ou services les plus co responsables recycl s recyclables conomes propres g rer au mieux les stocks de fournitures et le parc guipe ments ne pas gaspiller faire durer et conseiller les services les usagers et les lus sur les meilleures pratiques durables Parall lement la Ville a d velopp la collecte s lective dans tous les arron dissements Elle vise dans le cadre du Plan Climat une r duction de 15 de la production de d chets Paris ici 2020 Cet objectif implique des changements de comportements de consommation la poursuite du d veloppement du tri des d chets le d veloppement de la culture du r emploi l am lioration des pratiques professionnelles et une meilleure valori sation des d chets Le SYCTOM d veloppera galement des projets de m thanisation des d chets Enfin la Ville de Paris souhaite anticiper l interdiction de distribution des sacs de caisse d origine p troli re fix e r glementairement au 1 janvier 2010 par la mise en place d une charte avec les professionnels concern s ACTIVIT S CONOMIQUES La lutte contre les changements climatiques g n re d importants gisements d emplois dans les secteurs du b timent de l nergie de l clairage de la r frig
105. ici comme objectif d obtenir la certification Habitat et Environnement option performance C est la certification de la qualit environnementale la plus contraignante sur le neuf D sormais la Ville de Paris vise un objectif de 50 kwh m an en nergie primaire consom mation de chauffage d eau chaude d clairage de ventilation pour la construction neuve sauf impos sibilit technique justifi e par un BET ind pendant Concernant l clairage les op rations de logements sociaux doivent autant que possible e Favoriser l clairage naturel et les couleurs claires dans les parties privatives et si possible dans les parties communes e Dimensionner des installations lectriques en fonction de l usage de l espace clairer e S parer les circuits de commande lectrique dans les parties communes e G n raliser les dispositifs d conomie d nergie minuterie d tecteurs de pr sence d tection cr pusculaire Pour les op rations neuves les projets doivent int grer une production d eau chaude sanitaire solaire avec un taux de couverture de 30 minimum des besoins except dans les cas o ensoleillement est perturb par des masques ou par des contraintes architecturales majeures TITRE D EXEMPLE 600 m de cellules photovolta ques seront d ploy es tr s prochainement sur deux nouvelles constructions de OPAC Un grand plan de r habilitation du logement social existant Objectif r d
106. ie de Paris DEVE SEU www environnement paris fr M O1 LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC VILLE ORGANISATRICE DU TERRITOIRE UNE CONVENTION POUR ENCOURAGER LA RENOVATION DES BATIMENTS PARISIENS La Ville de Paris la FFB Paris amp le de France la R gion le de France la CAPEB ANAH la F d ration parisienne des SCOP du b timent et des travaux publics ont d cid de s associer dans le cadre d une convention pour encourager les Parisiens r aliser des travaux cibl s de lutte contre le changement climatique Ces actions porteront sur la mise en place des 7 tapes pr alables la r alisation des travaux e La validation de m thodes de diagnostics de performance nerg tique applicables dans les logements priv s e La formation des entrepreneurs et des artisans au diagnostic aux techniques d intervention et l information des clients e L information des Parisiens sur les solutions ligibles un pr t une subvention ou une aide fiscale an EE ue u NM a s KEFEFRI L AT EL d 77 A E Du Te k P M 2 am A ne a A 2 RTL LE a a m Hd Ti m sa p d L b e L information des Parisiens sur l offre de service locale susceptible de les accompagner dans leurs d marches administratives de demandes de subventions ou de pr ts e La diffusion aupr s des professionnels demandeurs d emplois artisans et entrepreneurs de tout
107. ier poste metteur de gaz effet de serre de l administration parisienne 128 300 tegCO gt pour pr s de 850 GWh d nergie consomm e Le parc b ti municipal 2 5 millions de m est surtout constitu de b timents anciens datant d avant la premi re r glementation thermique de 1974 Ce sera un chantier difficile que d atteindre le facteur 4 de r duction des missions de gaz effet de serre pour le parc municipal en 2050 par rapport 2004 Afin d y parvenir la Ville de Paris s engage r duire l horizon 2020 les missions de gaz effet de serre de son patrimoine municipal au moins 30 par rapport 2004 Trois leviers sont possibles pour r duire leurs impacts La r duction du niveau des consommations sensibilisation isolation l am lioration de l efficacit nerg tique quipements mat riels et l utilisation d nergies renouvelables Il est bien entendu que dans un souci de d veloppement durable il faudra viter d augmenter la quantit de d chets radioactifs produite par les consommations d lectricit LA MOBILISATION DE TOUS CES LEVIERS peut permettre de viser jusqu 39 de r duction des missions du patrimoine de la Ville d ici 2020 www environnement paris fr LA SENSIBILISATION PREMIER VECTEUR DE REDUCTION Objectif 5 10 de r duction des missions d ici 2020 soit 6 000 teqCO Que ce soit sur le territoire ou au sein de admi nistration parisien
108. iers ont dispos d une quantification des missions par secteur partir du Bilan CarbonelM r alis en 2006 par la Ville Ils ont r uni r guli rement 234 personnes IL s agissait d une part d une centaine de citoyens volontaires inscrits sur le site de la Ville de Paris ou par le 3975 et autre part acteurs cl s du territoire de repr sentants du Conseil de Paris de l administration parisienne et du monde conomique Au total une centaine d heures de travail collectif ont t cumul es au cours desquelles tous les moyens pour atteindre l objectif de la loi de juillet 2005 de diviser d un facteur 4 d ici 2050 les missions de gaz effet de serre en France ont t tudi s et d battus Une s ance de cl ture le 15 janvier 2007 a permis la restitution de cette concertation au Maire de Paris Tout au long de ce processus les comptes rendus des ateliers et la synth se des changes ont t mis en ligne sur le site de la Ville e Le r sultat direct de cette large concertation a t l criture et la publication d un Livre Blanc des Parisiens sur le climat premi re tape un processus de mobilisation contre le changement climatique Ce Livre Blanc des Parisiens sur le Climat exprime ainsi une vision partag e des axes d actions Le Plan Climat de Paris refl te l engagement de la Ville pour r pondre cette expression citoyenne Toutes les propositions n ont pu tre int gr es certaines devron
109. illant un p le r emploi ou ressourcerie de mani re ce que chaque usager dispose de cet quipement moins de 2 km Dans la mesure du possible tous les arrondissements de plus de 60000 habitants devront tre ainsi quip s au moins une d chetterie ressourcerie RESPONSABILIT DES PRODUCTEURS Les piles usag es et Les d chets d quipements lectriques et lectroniques b n ficient d une r glementation responsabilisant les producteurs La Ville de Paris encourage l utilisation d appareils ne n cessitant pas de piles usage unique l utilisation de piles rechargeables pour viter les gaspillages d nergie et la r cup ration par le distributeur en fin de vie De m me les d chets lectriques et lectroniques collect s par les services de la ville avec les encombrants sont r cup r s dans les d chetteries par les co organismes financ s par les producteurs Enfin la Ville de Paris va se rapprocher des distributeurs des petits appareils pour mettre en place avec les co organismes une collecte sans condition achat des d chets lectronigues en effet la r glementation actuelle doit voluer pour sortir de la logique de reprise des quipements usag s sous r serve d un achat d un bien quivalent l image de ce qui existe d j pour la r cup ration des lampes et des piles LA CONSOMMATION Montagne de d chets repr sentant la production annuelle par pari
110. ille de Paris va d velopper aupr s de ses 46 000 agents une large strat gie de sensibilisation Le but est l acquisition de notions communes permettant des am liorations aussi bien comportementales que propres au domaine de comp tence de chacun e Des campagnes d information Elles sappuleront sur les vecteurs suivants les 20 000 agents ayant acc s aux ordinateurs seront inform s par messagerie La Lettre Capitale qui accompagne les fiches de paye servira aussi de relais ainsi que le journal interne Mission capitale envoy aux 46 000 agents Ces campagnes seront par la suite tendues aux probl matiques de l Agenda 21 e La formation continue Des conf rences d bats seront propos es chaque ann e pour responsabiliser les agents terme les concours internes puis externes comporteront des questions sur le th me du changement climatique puis plus largement sur le d veloppement durable DES FORMATIONS PROFESSIONNELLES ADAPTEES e Pour les services techniques Des moyens seront mis en place afin d tre en mesure d apporter des r ponses performantes et coh rentes avec les objectifs de la Ville En effet la r glementation et Les techniques voluent tr s rapidement dans les domaines de la construction de l isolation du chauffage des nergies renouvelables des formations techniques sp cifiques deviennent indispensables pour diff rents services de la Ville g rant par exemple les permis de constr
111. ine parisien r sidentiel est en cours de r alisation par APUR Cette tude unique pour une collectivit territoriale permettra de disposer d une description compl te des b timents d habitation parisiens 96 000 avec leur date de construction leur orientation les mat riaux du b ti la structure les paisseurs des murs les apports solaires et les effets de masque La Ville fera r aliser en partenariat d s 2008 une analyse thermographique de la totalit des b timents dans le but de d celer www environnement paris fr LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC des d perditions nerg tiques de faciliter la r novation de son patrimoine d informer et de mobiliser les Parisiens pour les inciter r nover thermiquement leurs immeubles Cette analyse sera galement l occasion de mieux conna tre La pollution lumineuse et d optimiser ainsi l intensit et l orientation de l clairage public Elle mettra galement en vidence les ventuelles d perditions sur le r seau de chauffage urbain PARTIR DE CETTE BASE DE DONN ES des sc narii permettront de cibler les interventions possibles les investis sements n cessaires et den mesurer les b n fices pour l conomie et la r duction des missions de gaz effet de serre LE LOGEMENT SOCIAL La construction neuve En 2006 la Ville a demand tous les bailleurs sociaux de conduire une d marche de Haute Qualit Environnementale
112. ir des espaces publics accueillants ou choisir des mat riaux adapt s Des programmes d urbanisme au moins neutralit carbone Les nouveaux contrats de projets tat R gion sont soumis la r gle minimale de neutralit carbone globale Cela consiste lors d un programme de travaux r aliser d autres investissements ayant pour objet de r duire les missions additionnelles li es de nouveaux quipements pour en assurer la compensation Dans cette phase exp rimentale la Ville de Paris engage une r flexion sur la neutralit carbone et r fl chit ses conditions d application concr te La Ville s engage tout entreprendre pour atteindre la neutralit carbone dans les ZAC futures en associant aux technigues les plus pouss es en mati re d isolation et de r cup ration de chaleurs des dispositifs de production d nergies renouvelables Les projets de d lib ration relatifs aux op rations municipales d am nagement comporteront une annexe technique exposant les dispositions prises pour limiter efficacement les missions de gaz effet de serre sur le territoire am nag dans l objectif d un bilan carbone neutre La ville de paris demandera l ADEME d tudier la possibilit d tablir des bilans carbone pr visionnels sur le territoire des nouvelles op rations d am nagement et de proposer une m thode pour mesurer selon une p riodicit pertinente l volution de ces pr visions wWww envi
113. irections et avec les mairies d arrondissement pour parvenir avoir une vision d ensemble des gains et des co ts attach s une op ration La Ville souhaite des la phase de conception d un projet municipal prendre en compte la fois l int r t g n ral de long terme et l int r t de la gestion publique selon des r gles de prudence en int grant la totalit des co ts et une estimation de leur volution future Une telle m thode s inscrit dans l application de la recommandation du Commissariat g n ral au plan de janvier 2005 quant la prise en compte du d veloppement durable dans les choix publics La Ville adoptera pour ce faire une m thode d laboration des co ts selon une approche globale en accompagnement du budget 2008 qui servira de cadre tout nouveau projet labor en interne par les services de la Ville ou en externe par des entreprises qu elle aura missionn es Elle tiendra compte de e un taux d actualisation plus faible que celui utilis aujourd hui afin de ne pas reporter une part des d penses sur les g n rations futures e un prix des nergies adapt avec une volution croissante des prix futurs d terminer apr s consultation d experts et r estimation r guli re eune valeur de la tonne de carbone mise tenant compte de l volution du march de celui ci Par la suite la Ville lancera une r flexion sur l int gration de donn es suppl mentaires plus difficiles esti
114. is au bout de la premi re p riode d application juillet 2006 juillet 2009 Ces conomies peuvent se r aliser sur la base d op rations standardis es identifi es ou par des op rations exemplaires Dans ce cadre les fournisseurs d nergie oblig s peuvent engager des partenariats avec des collectivit s territoriales en financant une partie du co t des programmes d investissements sur un panel d actions d efficacit nerg tique et de d veloppement des nergies renouvelables ligibles aux certificats d conomies d nergie Il s agit l de nouveaux dispositifs qui parviendront maturit dans les ann es qui viennent notamment du fait de la nouvelle n gociation internationale sur le Climat qui stabilisera la valeur financi re du carbone l ch ance de 2012 et au del S agissant pour l instant d une phase exploratoire et apr s en avoir tudi l opportunit r elle la Ville de Paris engagera des actlons de partenariat avec les acteurs oblig s pour des programmes investissements sur son patrimoine ligibles aux certificats Ces partenariats completeront les financements disponibles pour les projets AVEC L AGENCE PARISIENNE DU CLIMAT la Ville de Paris facilitera galement le recours ce m canisme de financement et aidera ala r alisation d op rations group es avec ses diff rents partenaires par exemple les bailleurs sociaux La Ville tudiera galement La pos sibilit d util
115. is d une part de simplifier le r glement parisien et d autre part d y introduire des crit res environnementaux destin s encourager les sch mas logistiques les moins polluants La Ville de Paris soutient en outre l mergence de pratiques innovantes et susceptibles de r duire les nuisances induites incitation au d veloppement des livraisons domicile cr ation de point relais colis et de r seau de bureaux de ville Des domaines plus vastes d intervention sont l tude utilisation du r seau ferr RER m tro tramway notamment sur le site des Halles vacuation des d chets etc LES TRANSPORTS VILLE ORGANISATRICE LU Les d placements caract re professionnel et Les besoins sp cifiques induits par certains secteurs professionnels sont galement pris en compte dans le cadre du PDP avec des dispositifs adapt s issus de la concertation avec les repr sentants de ces secteurs stationnement des commer ants et artisans des professionnels de sant d m nagements LA R DUCTION DES NUISANCES ET MISSIONS DES V HICULES Encourager l utilisation des v hicules les moins polluants et restreindre celle des v hicules les plus polluants en prenant notamment en compte les missions de CO figure parmi les actions inscrites au PDP Des incitations en faveur des v hicules propres existent d j et sont de plusieurs natures e Au niveau du stati
116. iser ces certificats dans e cadre d un fonds climat d di au financement d actions de r duction des missions de gaz effet de serre ventuellement au niveau r gional e Les projets domestiques Les m canismes mis en place par le protocole de Kyoto ne s adressent gu aux entreprises de certains secteurs industriels et aux producteurs d nergies responsables de moins de 30 des missions de gaz effet de serre en France Pour les 70 restants constitu s principalement des missions diffuses des secteurs du transport du b timent ou de l agriculture la France va exp rimenter un nouveau dispositif pour r tribuer sous forme de cr dits carbone les acteurs par exemple les collectivit s territoriales qui investissent volontairement dans des projets de r duction de leurs missions La Caisse des d p ts et consignations joue le r le organisateur de ce dispositif et lance un appel projet en juin 2007 La Ville s interroge sur l opportunit d avoir recours au m canisme des projets domestiques pour financer des op rations de r duction des missions de gaz effet de serre Elle en tudiera la faisabilit sur la base d une premi re exp rimentation dans le cadre du premier appel projet lanc par la Caisse des d p ts et consignations en juin 2007 notamment pour financer les op rations de logement social www environnement paris fr VES ACT VITES CONOMIQUES D VELOPPER UN TOURISME
117. iss s urbains Toutes les techniques existantes y compris les plus innovantes seront envisag es En ce qui concerne l nergie olienne l tude devra pr ciser s il est possible dimplanter des oliennes de tr s grande hauteur ponctuel lement proximit des changeurs du p riph rique La production nerg tique envisageable sera quantifi e L tude devra galement prendre en compte d objectif de v g talisation et valuer la pertinence du choix ventuel entre v g talisation et installation solaire ainsi que l avis des architectes des B timents de France La mise en uvre d un plan solaire et olien En fonction de cette tude et Le plus rapidement possible un plan de d velop pement du solaire et de olien sera d fini et mis en uvre Ce plan de g n ralisation du solaire et de d veloppement de olien fixera des objectifs annuels d installations sur le patrimoine de la Ville celui dont ses d l gataires ont la charge ou sur les immeubles priv s en particulier sur les concessions Ce plan constituera une mise jour du plan climat L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE LES PRINCIPES UE FACTEUR 4 Les r sultats au niveau de l efficacit des quipements de d veloppement des nergies renouvelables et de r duction des missions de gaz effet de serre d pendent fortement des choix d am nagement Au travers de ses projets d am nagement urbain La Ville de
118. l enveloppe des b timents celle ci doit privil gier des menuiseries et une isolation performante L isolation par l ext rieur par bardage est la plus performante mais elle nest pas toujours envisageable en particulier dans des b timents pr sentant des contraintes patrimoniales examiner avec l architecte des B timents de France L isolation par l int rieur peut tre ventuellement une solution alternative mais elle peut tre d licate du fait de la configuration des logements et en raison de la n cessit de d placer les r seaux lectriques chauffage eau etc La Ville engagera des discussions avec les ABF pour trouver les solutions ad quates conciliant respect du patrimoine et ambition environnementale e sera aussi n cessaire de mettre en uvre des solutions performantes comme une ventilation double flux ou un chauffage par le sol ce qui n est pas toujours possible en milieu occup e Une am lioration de l efficacit des installations de chauffage et de production d eau chaude ainsi qu une optimisation des consommations d lectricit seront galement mettre en uvre e faudra garantir la ventilation des logements et le confort thermique d t des logements sans recourir la climatisation Ces r novations ambitieuses sur le plan nerg tique contribueront prot ger les locataires contre La pr carit nerg tique et limiter leurs charges OPAC exp rimente une pile h
119. lien avec la direction du d veloppement conomique et de l emploi Les propositions mergeant du Livre blanc fournissent des bases pour les orientations de la Ville de Paris et de ses partenaires information et formation des petites entreprises mobilisation des entreprises dont l activit professionnelle participe la lutte contre le changement climatique et utilisation des m canismes financiers notamment ceux issus du protocole de Kyoto Un travail approfondi d valuation des impacts conomiques d un Plan Climat de Paris sera r alis avec les principaux partenaires SU eg Z AESACINIT S CONOMIQUES LES EFFETS CONOMIQUES ATTENDRE DU PLAN CLIMAT Agence nationale Anah de l habitat REGION PARIS ILE DE FRANCE FEDERATION FRAN AISE DU BATIMENT CAPEB Eae CA n mat LES CR ATIONS D EMPLOIS De r cents travaux conduits en Europe par la Conf d ration europ enne des syndicats CES et en France par le Syndicat des nergies renou velables SER et l ADEME indiquent que la lutte contre le changement climatique sera fortement cr atrice d emplois dans les ann es venir Si l tude de la CES met en vidence des pertes d emplois dans les secteurs les plus gourmands en nergie de l ordre de quelques dizaines de milliers l chelle europ enne elle montre en revanche que pour ces secteurs des volutions de m tier sont anticiper et que surtout de nombr
120. litation r aliser d ici 2050 pour atteindre le facteur 4 en fonction de leur int r t nerg tique environnemental et conomique LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC PARIS VILLE EXEMPLAIRE JUR SUN PATRIMOINE UN PLAN DE R NOVATION DU PARC ANCIEN AMBITIEUX Ce plan prolongera et amplifiera les exp ri mentations men es depuis 2001 conomies d nergie v g talisation des toitures valorisation des nergies renouvelables obtenues apr s introduction dans les cahiers des charges de r novation des b timents d l ments visant diminuer les impacts environnementaux La r novation thermique des b timents Objectif 12 de r duction des missions de gaz effet de serre d ici 2020 soit 15 000 teqCO La r novation thermique progressive des 3 000 quipements publics comprendra l am lioration de l enveloppe des b timents qui doit de pr f rence privil gier une isolation par l ext rieur mais comme celle ci sera difficilement r alisable en fa ade pour de nombreux b timents soumis des contraintes architecturales un travail sur les fa ades sur cour les murs pignons et les toitures sera privil gi Un groupe de travail a t mis en place afin de trouver des solutions satisfaisantes avec les architectes des B timents de France AUTRES DIFFICULT S l am lioration des performances doit tre atteinte par des travaux r aliser bien souvent e
121. lle par l eau du robinet Elle incitera aussi fortement les autres tablissements publics tablis sur le territoire parisien supprimer les eaux en bouteille Plus largement la Ville encouragera les Parisiens consommer l eau du robinet Elle communiquera sur l tiquetage carbone exemplaire d un litre d eau du robinet de Paris qui g n re 2500 fois moins de gaz effet de serre qu un litre d eau embouteill e pour une qualit comparable par sa fabrication son transport sa distribution et le traitement de ses d chets ce qui revient 0 05 gramme de gaz effet de serre produit par litre TRES ECOLOGIQUE ECOLOGIQUE a TE 22 a L EAU DU ROBIMET ZERO PLASTIOUE TERO FOLLUTIOH www environnem nt paris fr LES ACTIVIT S La lutte contre les changements climatiques g n re d importants gisements d emplois dans les secteurs du b timent de l nergie de l clairage de la r frig ration ou encore de l immobilier en r duisant l importation de combustibles fossiles dont Le prix a tripl en quatre ans En partenariat avec Les acteurs conomiques et leurs f d rations professionnelles la Ville de Paris participera au d veloppement d une activit conomique autour du changement climatique et engagera avec ses partenaires une v ritable dynamique de d veloppement conomique et d emploi L Agence parisienne du climat sera particuli rement charg e de ce r le d animation en
122. lusieurs localisations sont tudier adaptation de CAP 18 ou CAP 19 ou une localisation en ZAC D velopper les co industries Les gisements emplois de tous niveaux de qualification sont importants dans ce secteur comme le prouve l Allemagne premier et deuxi me producteur mondial oliennes et de capteurs solaires Paris dispose d un riche potentiel dans ce secteur entrepreneurs chercheurs financements sp cialis s La Ville apportera son aide pour structurer et animer cette fili re d innovation en partenariat avec tous les acteurs et en particulier avec ceux du p les de comp titivit Ville et mobilit durable Le soutien parisien pourrait se faire de trois facons e Pousser les industriels grands et petits les laboratoires et les universit s f d rer un p le de comp titivit sur les co industries e D velopper une p pini re d entreprises d di e aux co industries e R server une part notable des commandes de la Ville des PME des co industries avec des clauses cologiques ins r es dans un Small Business Act la parisienne www environnement paris fr D ores et d j l engagement a t pris de cr er sur le site des entrep ts Macdonald dans le 17 arrondissement 4000 m destin s aux entreprises li es aux m tiers de l environnement et du d veloppement durable dont l activit est orient e notamment vers la ma trise de l nergie la production d nergies
123. mbreux co ts cach s dus la dispersion Le sch ma directeur contribuera aux objectifs du Plan Climat en r duisant les transports en disposant d immeubles modernes et performants sur le plan nerg tique Il favorisera aussi l am lioration des conditions de travail des agents municipaux de l accueil des usagers et permettra la r duction des transports induits par l activit de l administration La constitution des p les de comp tences r duira d environ un tiers le nombre de navettes pour le courrier Les v hicules de service pourront tre mutualis s et donc moins nombreux L tude r alis e en 2004 a montr que les co ts d exploitation du parc immobilier administratif de la Ville seraient r duits de 24 Le regroupement en p les de comp tences rendra surtout les services centraux plus lisibles pour les usagers qui trouveront sur le m me site l ensemble des services pour r gler une question AINSI AVEC LES CONOMIES SUR TOUTES CES CONSOMMATIONS la Ville atteindra sur son patrimoine propre une baisse de pr s de 50000 teqCO soit La r duction de 39 des missions hors transport de son patrimoine d ici 2020 d passant les objectifs fix s par le Conseil europ en de mars 2007 M Ti Nej s T 1 La dispersion des sites www environnement paris fr VILLE ORGANISATRICE Au del de son propre patrimoine b ti l action de la Ville porte d abord sur le logement social plac sous
124. mer et relatives aux externalit s particuli res des projets Les principales externalit s de ce type int grer sont les d g ts dus la pollution atmosph rique les impacts sanitaires et La gestion de d chets r siduels les cr ations d emplois etc La Ville prendra progressivement en compte ces externalit s partir de travaux faisant r f rence et partir de dires d experts en transposant leurs conclusions ses conditions sp cifiques Ces donn es addition nelles pourraient tre introduites progressivement dans les analyses de co t global LES TROIS CHAMPS D ACTION DE LA VILLE CONCERNANT LES BATIMENTS La politique de La Ville consistera d cliner les orientations g n rales qui pr c dent e au niveau du patrimoine propre de la municipalit e dans sa politique de logement social e en imprimant une impulsion l ensemble du secteur du b timent de Paris qu il concerne le r sidentiel ou le tertiaire le neuf ou l ancien LES OBJECTIFS G N RAUX DE PROGRESSION DE L EFFICACIT NERG TIQUE ET DE R DUCTION DES MISSIONS DE GAZ EFFET DE SERRE La Ville se fixe comme objectifs e De s inscrire dans la perspective du facteur 4 sur l ensemble du secteur des b timents l horizon 2050 e De se fixer des objectifs interm diaires pour 2020 sur ce chemin vers le facteur 4 en coh rence avec les objectifs europ ens et la n gociation internationale sur le climat seconde p riode d
125. n coll ge et accueillir un institut universitaire de technologie d am liorer le cadre de vie par La cr ation d un jardin public de proximit ainsi que le traitement des espaces libres et de pr server Le patrimoine architectural de la grande halle et Le b timent des messageries pour accueillir le public et les nouveaux occupants cette occasion sera r alis en toiture de la grande Halle ce qui serait aujourd hui la plus grande unit de production photovolta que en centre ville de France Sa capacit sera quivalente plus de 1 de la production totale install e en France ce jour e 3300 m de panneaux solaires photovolta ques produiront 380 MWh an permettant la guasi autosuffisance en nergie lectrique des quipements auberge de jeunesse biblioth que espace multim dia locaux d activit commerces de ce b timent e 200 m de panneaux solaires produiront 50 de l eau chaude sanitaire de l auberge de jeunesse et 90 de la consommation estivale en compl ment de la desserte en nergie par la CPCU Par ailleurs de 300 500 m de panneaux photovolta ques pourraient tre int gr s la toiture du gymnase Leur production de 30 50 MWh an soit un tiers des besoins en lectricit du b timent r duira les charges Le coll ge sera quip en panneaux solaires thermiques pour Le pr chauffage de l eau chaude sanitaire ECS Enfin l quipement en panneaux solaires de l IUT e
126. n de l efficacit nerg tique et la faisabilit de l installation de cellules photovolta ques sur les mobiliers urbains et autres dispositifs permanents install s sur la voie publique et consommateur d nergie R nover et isoler Les kiosques de garde et commodit s des parcs parisiens Objectif 50 de r duction des consommations en 2012 Ces 491 quipements consomment en moyenne 500 kWh m an Un concours sera lanc pour la conception d un kiosque de jardin z ro nergie faisant appel aux nergies renouvelables Pour les quipements existants un programme d am lioration vise obtenir une consommation deux fois moindre l ch ance 2012 en gagnant 40 de la consommation par des am liorations techniques et 10 par un comportement adapt des utilisateurs e Les autorisations d occupation du domaine public Par ailleurs les autorisations d occupation du domaine public devront tre soumises une analyse des missions de gaz effet de serre Ce crit re sera pris en consid ration dans les autorisations Les am nagements fixes et p rennes devront tre les plus conomes et tendre vers z ro mission un horizon de 5 ans www environnement paris fr ACCRO TRE LA PART DES ENERGIES RENOUVELABLES DANS LA CONSOMMATION Objectif 30 d nergies renouvelables en 2020 L un des moyens pour diminuer l empreinte carbone est le recours aux nergies renouvelables solaire g othermie olien
127. n milieu occup ou durant de br ves fermetures estivales afin de perturber le moins possible la vie quotidienne et le service public Le chiffrage pr cis des potentiels sera apport par les diagnostics nerg tigues lanc s en 2008 toutefois il est raisonnable de penser que ces op rations permettront de r duire d au moins 100 200 KWh m2 les consommations des qui pements municipaux ce qui permettrait si La Ville r nove 1 5 de son parc en 10 ans d conomiser pr s de 15 000 teqCO et 6 millions d euros par an sur les consommations l horizon 2020 La r novation des quipements thermiques Objectif 17 de r duction des missions de gaz effet de serre d ici 2020 soit 21 000 teqCO Les quipements thermiques chauffage ventilation climatisation du parc municipal consomment pr s de 500 GWh par an 2006 Depuis 1985 parc constant la Ville a r ussi diminuer de 45 ses consommations nerg tiques Cela a permis d absorber l accroissement du parc 35 correspondant de nouveaux services d velopp s pour la population parisienne e Assurer le renouvellement des chaufferies Le premier poste de consommation nerg tique et d mission de gaz effet de serre du patrimoine municipal est constitu par les installations de g nie climatique chauffage radiateurs ventilation climatisation Une chaufferie gaz vapeur fioul a une dur e de vie d environ 20 30 ans S
128. ne la sensibilisation est le premier atout pour diminuer les consom mations nerg tiques et Les missions induites par des simples gestes au quotidien qui doivent devenir des r flexes La Ville engagera un program me permanent d information permettant de r duire selon les valuations nationales de 10 les consommations selon les usages L affichage des consommations des b timents maintenant rendu obligatoire par la loi participera cette sensibilisation et cette information dans un souci de transparence de bonne gestion et exemplarit UN DIAGNOSTIC NERG TIQUE POUR CHAQUE QUIPEMENT DE LA VILLE Les consommations nerg tiques chauffage ventilation climatisation clairage usages lectriques d un quipement varient fortement selon son usage piscine cr ches bureaux coles sa date de construction et sa confi guration b timent ind pendant ou au sein d un immeuble Afin d en am liorer la connais sance la Ville de Paris r alisera partir de 2008 le diagnostic nerg tique de tous ses quipe ments Cette op ration sera programm e sur 3 ans CE DIAGNOSTIC PERMETTRA EN PREMIER LIEU DE REPONDRE AU D CRET DU 19 MARS 2007 qui oblige chaque tablissement recevant du public afficher son niveau de perfor mance nerg tique l entr e Connaissant ainsi Les d perditions nerg tiques les services de la Ville pourront ensuite programmer les investissements de r habi
129. nicule de Paris Am liorer le confort d t de la population par l adaptation des b timents Un important programme de v g talisation de la capitale Le Plan de pr vention des risques d inondation PPRI La compensation carbone LA MISE EN UVRE DU PLAN CLIMAT DE PARIS La gouvernance territoriale des politiques climatiques La cr ation de l Agence parisienne du climat LA COMMUNICATION ET LA SENSIBILISATION L information des publics Le plan de formation et de sensibilisation LES PRIX ET AUTRES DISPOSITIFS 10 DISPOSITIF DE SUIVI ET INSCRIPTION BUDG TAIRE gt Glossaire 02 04 10 11 13 19 27 28 29 30 32 30 37 42 46 47 18 50 93 54 57 97 60 61 62 63 63 64 65 66 68 69 70 1 Ta 74 LO LO CD A oo Oo o SYNTH SE DU PLAN CLIMAT DE PARIS Face aux enjeux environnementaux et au d fi de La lutte contre Le r chauffement plan taire La Ville de Paris a vot l unanimit un plan parisien de lutte contre les gaz effet de serre mis par l activit de la capitale Le Plan Climat de Paris C est un engagement fort sur une d marche de facteur 4 afin de r duire Les missions de gaz effet de serre issues de ses activit s propres et du territoire parisien de 75 en 2050 par rapport 2004 Ses objectifs sont tr s ambitieux sur le territoire parisien 25 de r duction des missions de gaz effet de serre du territoire e 25
130. nnemental Elle a t r alis e par l Organisation internationale de normalisation d sign e internationalement sous son sigle d origine ISO IUT Institut universitaire de technologie GLOSSAIRE suite K kWh Le kilowatt heure cest l nergie consomm e par un appareil une puissance gale un kilowatt 1 000 watts fonctionnant pendant une heure 1 kilowatt x 1 heure L LED Light Emetting Diodes diodes lectroluminescentes lm W Le rendement lumineux d une source lumineuse est le rapport entre le flux lumineux mis par cette source lumineuse et la puissance absorb e par la source IL s exprime donc en lumens par watt lm W Loi POPE loi de Programmation fixant les orientations de la politique nerg tique de la France M MDE Ma trise de la demande d lectricit U OPAC Office public am nagement et de construction de Paris OTCP Office du tourisme et des congr s de Paris P PADD Projet d am nagement et de d veloppement durable PALULOS subvention de l tat destin e l am lioration des logements locatifs sociaux et des logements foyers PASU P le d accueil et de services aux usagers 17 Boulevard Morland bureau 115 a rez de chauss e 75004 Paris PCP Plan climat de Paris PDAP Plan de d placement de l administration parisienne PDE Plan de d placements d entreprises PDP Plan de d placements de Paris PDU Plan de d placements urbain
131. ns les processus de d cision avec une nouvelle approche financi re Les politiques de changement climatique et d nergie font voluer les processus de d cision qui saccompagnent de nouveaux instruments financiers et contractuels La Ville de Paris r fl chit adopter de nouveaux crit res de choix et souhaite ainsi anticiper ces volutions exp rimenter les nouveaux m canismes afin d accompagner les projets d investissements venir L objectif est de d velopper une nouvelle approche financi re en appui de l expertise technique d j en uvre sur les projets Le nouveau p le de comp titivit Finance Innovation auquel la Ville de Paris a adh r pourrait int grer les engagements du Plan Climat dans ses projets notamment pour ce qui est du financement des jeunes entreprises en croissance et de la chaire Finances et d veloppement durable qui a t lanc e Exp rimenter Les nouveaux produits financiers e Les certificats d conomie d nergie Pour r pondre aux objectifs de r duction de l intensit nerg tique fix s par la Loi un m canisme de certificats d conomie d nergie a t cr Il s agit d imposer aux fournisseurs d nergie dits oblig s de r aliser ou de faire r aliser chez leurs clients des conomies d nergie Les fournisseurs ont ainsi une obligation de r sultats ou doivent payer une p nalit de 2 centimes d euros par kWh CUMAC cumul s actualis s non r al
132. obilisera une participation active de la Ville de Paris de la R gion IDF de l ADEME et d autres communes du c ur d agglom ration qui souhaiteraient y participer dans le cadre d une coop ration intercommunale Une implication directe de la CCIP et de f d rations professionnelles FFB CAPEB SCOP sera particuli rement rechercher Dans le respect des r gles de la concurrence notamment concernant les fournisseurs d nergie dans le contexte de l ouverture des march s des partenaires priv s pourront tre invit s participer au tour de table sans contribution financi re L implication d acteurs comme des banques sera envisag e dans un cadre ouvert de candidature Une implication de la Commission europ enne wwW environnement paris fr est n cessaire avec ou sans financement dans le cadre du programme europ en European Intelligent Energy Plus g n ralement l agence simpliguera dans les r seaux nationaux et internationaux de structures quivalentes pour b n ficier de leur exp rience et d changes Flame nergie cit s Amorce LES MODALIT S DE FINANCEMENT Pour sa constitution une aide ponctuelle de l ADEME pourrait tre envisag e parall lement au financement du r seau des Espaces Info Energie En outre un dossier de candidature un financement du programme European Intelligent Energy sera pr par il permettra un compl ment de financement pour les trois premi res ann
133. objet de plusieurs avenants dont le dernier en d cembre 2004 a apport des volutions substantielles au contrat notamment sur la gestion environnementale en renfor ant les pr rogatives de contr le de l autorit conc dante et en inscrivant le d velop pement de la CPCU dans une perspective de d veloppement durable Celle ci est tenue d tablir un programme pluriannuel d actions environ nementales dont la mise en uvre est d crite dans un bilan annuel IL stipule aussi que la CPCU s engage absorber titre prioritaire la totalit de la vapeur issue de l incin ration des ordures m nag res dans la limite de ses besoins d exploitation Consommation nerg tique parisienne par type d nergie E Gaz Da Vapeur lectricit CM Fuel D Autres CO L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE LA GESTION DURABLE DES D CHETS Le premier plan pluriannuel d action environ nementale de la CPCU de 2005 vise une plus grande ma trise des risques environnementaux inh rents l activit mission de gaz effet de serre notamment ainsi qu une meilleure efficacit nerg tique La CPCU distribue 4 410 000 MWh sous forme de vapeur dont la moiti provient de incin ration des d chets m nagers de 4 millions de Franciliens soit environ 1 960 000 tonnes de d chets par an Cette valorisation nerg tique limite le recours aux combustibles fossiles hauteur de 300 000 tonnes
134. ois de d tourner des d chets de incin ration et de fournir de la mati re premi re secondaire pour une seconde vie permettant ainsi d conomiser des mati res premi res primaires et de l nergie LA COLLECTE PNEUMATIQUE DES D CHETS Les tudes sont en cours pour doter les secteurs Clichy Batignolles 17 arr Paris nord est 18 19 arr et la zone de travaux du Tramway Mar chaux Est d une collecte pneumatique des ordures Cette formule consistera aspirer les d chets gr ce un r seau de canalisations Les ordures aboutissent un terminal unique qui les vacue vers les diff rentes fili res de traitement Ce proc d facilite La collecte s lective et vite la circulation de nombreuses bennes de collecte des d chets recyclage hors verre fermentescible r siduel VALORISATION DE L EAU DU ROBINET ET SLA SE IUN DEG EAUX EN BOUTEILLES La Ville doit tre exemplaire dans sa valorisation de l eau du robinet en poursuivant sa politique de suppression des eaux en bouteille entam e depuis 2001 Il convient de tendre l ensemble de l administration municipale et des diff rentes manifestations de la Ville La Ville supprimera l usage d eau embouteill e pour tous les tablissements publics relevant de sa responsabilit mairies d arrondissement tablissements scolaires activit s extra scolaires etc en proc dant au remplacement syst matique des eaux en boutei
135. ommation e un maximum de 80 kWh m shon an en nergie primaire pour les r novations lourdes s inscrivant ainsi dans les recom mandations de l association Effinergie laquelle elle a adh r Sur son patrimoine propre la Ville entend tre exemplaire C est ainsi que e elle r alisera un diagnostic thermique des 3000 quipements publics en trois ans e elle engagera un plan de r novation de son parc incluant la fois la r novation thermique des b timents le renouvel lement des quipements de chauffage ou de ventilation la r duction des consom mations lectriques une gestion performante de l clairage public un accroissement de la part des nergies renouvelables dans la consommation en agissant sur tous ces leviers la Ville pr voit d atteindre sur son patrimoine une baisse de 39 des missions hors transport d ici 2020 e elle entend galement tre particuli rement performante pour ses constructions neuves Tout en tant toujours plus ambitieux sur les performances nerg tiques des constructions neuves de logements sociaux un grand plan de r habilitation du logement social parisien sera galement engag qui doit permettre de r duire les missions de gaz effet de serre de 30 d ici 2020 Les 25 de logements les plus nergivores sont traiter en priorit Cela va n cessiter la construction d un partenariat fort avec l Etat et la R gion et la mobilisation de sources d
136. on dont le rendement est sup rieur 80 lm W Le changement de lampes s accompagne souvent par un changement de luminaire et la mise en conformit lectrique de l installation e La dur e d clairage a t r duite gr ce l installation de capteurs photom triques permettant d adapter l clairage la luminosit ambiante Elle est actuellement de 4100 heures an e Dans le m me souci les illuminations sont coup es minuit sauf en p riode touristique durant lesquelles elles fonctionnent jusqu une heure du matin Ainsi malgr l augmentation du niveau de service et la densification des points lumineux la demande en nergie destin e l clairage public a diminu depuis 10 ans Elle a t en 2006 de 145 GWh contre plus de 160 GWh en 1995 Depuis le d but de la mandature les conomies d nergie en clairage public ont permis d viter la production de plus de 1200 tegCO gt et de 120 kg de d chets nucl aires Par ailleurs dans le cadre des op rations Paris illumine Paris la Ville encourage les associations de commer ants utiliser des installations lumineuses basse consommation LE RENOUVELLEMENT DES QUIPEMENTS ANCIENS et l utilisation de technologies plus performantes am nent retenir un potentiel de r duction d ici 2020 de 30 des missions par rapport 2004 soit environ 3 400 teqCO Le mobilier urbain La Ville de Paris lancera une tude technique sur l am lioratio
137. on remplacement permet un gain d efficacit nerg tique par rapport l ann e initiale de fonctionnement d au moins 15 titre d exemple le programme de r novation 2006 des installations anciennes a permis d conomiser 1 53 GWh an soit la consommation de chauffage de 11 cr ches Depuis 2001 la municipalit a doubl le montant annuel d investissement de remplacement des anciens quipements de 3 6 millions d euros Afin de maintenir le niveau de performance nerg tique n cessaire pour atteindre le facteur 4 la Ville augmentera encore son effort avec un budget annuel p renne de 8 millions d euros d s 2009 7 5 millions d euros en 2008 Cela permettra sur 11 ans de valoriser un potentiel d conomie de 22 GWh pr s de 5 d conomie d nergie thermique e Assurer un haut niveau de maintenance des quipements nerg tiques Obtenir des gains nerg tiques est un travail au quotidien de maintenance et de r glage assur en r gie ou en exploitation priv e Depuis 2002 les exploitants publics ou priv s ont des contrats de performance nerg tique qui fixent un objectif de gain minimum annuel de 1 Cet objectif a t doubl pour les agents d entretien de la r gie municipale L installation de nouveaux quipements thermiques de haute performance n cessite en outre un effort de qualification des agents de maintenance afin d assurer ces gains de performance Pour cela la Ville organisera les formations n
138. onnement mise en place de tarifs privil gi s sur voirie et dans les parcs publics conc d s pour les v hicules de petite taille ainsi que pour les v hicules lectrigues mise en place de bornes de recharge plus nombreuses avec place r serv e e Au niveau de la circulation mise en place de plages horaires de livraison largies pour les v hicules utilitaires de livraison r pondant certaines normes environ nementales un tel dispositif tant susceptible d tre tendu aux cars de tourisme le PDP propose en outre par exemple d tudier et exp rimenter selon des modalit s de cod cision en liaison avec les lus de la Conf rence m tropolitaine et l tat de nouvelles modalit s d exploitation du boulevard p riph rique donnant la priorit notamment aux v hicules les moins polluants Enfin la Ville a propos la R gion de soutenir financi rement l acquisition par Les taxis de v hicules moins polluants Le PDP pr voit de mettre en place progressivement des restrictions de circulation des v hicules les plus polluants Elles visent inciter les consommateurs choisir les v hicules les moins polluants mais galement les constructeurs automobiles faire voluer leur parc en cons quence Elles sont d cider de mani re progressive et concert e pour tenir compte outre de leur aspect environnemental de leur impact social et conomique Ces mesures feront l objet d une large
139. pl ter le PPRI parisien par la mesure suivante e Au titre du contrat de concession de distribution publique d lectricit et de gaz la Ville de Paris en tant qu autorit conc dante s assure des dispositifs suivants en vertu de ses missions de service public le distributeur d lectricit s engage assurer la fourniture des immeubles situ s en zone inondable jusqu aux premiers niveaux gr ce des r seaux garantis tanches pendant plusieurs jours Des dispositifs seront mis en place pour dissocier l alimentation lectrique entre les rez de chauss e et les tages sup rieurs pour les immeubles situ s en zone inondable Toute nouvelle convention ou permis de construire devra int grer ces mesures particuli res LA COMPENSATION CARBONE La compensation carbone consiste associer une mission jug e difficilement vitable un investissement dans un projet permettant de r duire d autant les missions et cela le plus souvent dans un pays en d veloppement Si la priorit de la lutte contre le d r glement climatique est de r duire les missions par plus d efficacit de sobri t et par le d veloppement des nergies renouvelables la compensation carbone permet de contribuer des projets utiles en dehors du territoire m tropolitain C est pourquoi pour compenser une partie de ses missions de gaz effet de serre la Ville de Paris s engage dans des projets d efficacit nerg tique de
140. quivalent p trole par an Une nouvelle usine incin ration de d chets urbains Iss ane de moindre capacit que la pr c dente Issy les Moulineaux prochainement mise en service permettra de conforter la valorisation thermique des d chets La CPCU produit galement 900 MWh d lectricit gr ce aux deux centrales de cog n ration lvry et de Saint Ouen Plus largement l volution du mix nerg tique depuis 1995 chute du recours au charbon pour produire de la chaleur a permis de r duire de 21 le contenu en carbone de la production de la CPCU qui se situe d sormais 307 78 kg MWh produit Cet effort est aussi favoris par la loi engagement national pour le logement ENL de juillet 2006 qui a fix le taux de TVA applicable au chauffage urbain 5 5 a condition d utiliser 60 d nergies renouvelables ou fatales En tant gu autorit conc dante la Ville de Paris demande la CPCU d atteindre rapidement ce taux de 60 et de viser un taux de 75 d nergies renouvelables en 2020 notamment gr ce l utilisation du potentiel g othermique parisien Cela permettra une baisse des charges de chauffage urbain pour les clients et une augmentation de la part des nergies renouvelables dans le bilan nerg tique parisien ces deux objectifs tant pr cis ment conformes aux dispositions de la loi POPE La CPCU entend parvenir d ici 2012 60 d nergies renouvelables dont incin rations fatales utilis
141. rable mention entreprises Ce prix devrait tre remis pour la premi re fois cette ann e l occasion du Salon SIMI Salon de l immobilier d entreprise Il r compensera 4 entreprises deux TPE tr s petites entreprises et deux PME petites et moyennes entreprises qui auront engag des pratiques internes durables ou commercialis un produit ou service r pondant aux crit res du d veloppement durable La Ville d cide de cr er un prix facteur 4 exclusivement bas sur les crit res du changement climatique destin r compenser des r alisations particuli rement performantes UN SOUTIEN LA RECHERCHE SUR VILLES ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES Pour am liorer la connaissance et anticiper les volutions du territoire un soutien financier ira aux travaux de recherches ayant trait au changement climatique dans ses multiples composantes avec une attention particuli re aux sp cificit s des milieux urbains et de l impact des changements climatiques l chelle de la Ville Ainsi un budget sp cifique sera consacr chaque ann e des bourses et programmes de recherche portant sur cette th matique www environnement paris fr ET INSCR e Un comit de pilotage politique e Une cellule Plan Climat p renne interne La Ville Avec l adoption du Plan Climat une structure de suivi et de mise en uvre est cr e au sein de la Ville de Paris Cette structure remplira les fonc
142. rc social existant un Bilan Patrimoine Habitat suivant le cahier des charges de la certification CERGUAL Patrimoine est syst matiquement r alis L objectif de cette disposition est que chaque bailleur dispose d une carte thermique de son patrimoine en vue d un futur programme de travaux d am lioration des performances nerg tiques de ses b timents Le bailleur doit tre capable de pr senter le Rep re nergie normalis au plan europ en avant et le cas ch ant apr s travaux consommation d nergie et missions de gaz effet de serre Pour que chaque bailleur puisse adopter une strat gie efficace pour diminuer la consommation de son patrimoine une campagne de diagnostics sera r alis e pour identifier les b timents les plus nergivores et ceux qui peuvent tre isol s par l ext rieur Une r flexion sera men e afin d aboutir la mise en place d op rations PALULOS basse consommation visant une consom mation nerg tique des b timents de 80KWh m2 an pour le chauffage l eau chaude sanitaire l clairage la ventilation et Les auxiliaires La r novation progressive des b timents de logements sociaux d ici 2050 doit permettre une forte r duction des consommations nerg tiques LA VILLE S ENGAGE R HABILITER en priorit les 25 des logements sociaux les plus nergivores d ici 2020 en d marrant d s 2008 www environnement paris fr enjeu impose e Une am lioration de
143. re ont t comptabilis es en quivalent tonnes de dioxyde de carbone ou gaz carbonique tegCO Cela inclut donc les missions de CO2 mais aussi celles des 5 autres gaz effet de serre pris en compte par le Protocole de Kyoto le m thane le protoxyde d azote et 3 gaz fluor s LO E TETE g k que i 7 L ENGAGEMENT DE LA VILLE DE PARIS Le PNLCC a relanc le processus par l adoption d une nouvelle r glemen tation thermique en 2000 et surtout en actant que d sormais un nouveau pas r glementaire serait franchi tous les 5 ans Ainsi d finies avec un calendrier r gulier ces r glementations thermiques permettent d assurer une progression continue planifi e et pr visible b n ficiant r guli rement des retomb es de la recherche et de la concertation avec les acteurs professionnels Pour la premi re fois en France la prochaine r glementation thermique en 2010 fixera des objectifs pour la r habilitation lourde de l habitat et du tertiaire anciens C est le m me type de progression r guli re qui a permis de r duire la pollution atmosph rique des v hicules neufs travers les normes euro LA R GLEMENTATION THERMIQUE 2005 ILest souvent fait r f rence La RT2005 Cette r glementation dict e par le minist re en charge de l quipement et du Logement fixe en 2005 pour les constructions neuves un niveau maximal de consommation annuelle d nergie primaire au m2 Cela conc
144. rg tiques et des Bilans CarbonelM devront tre fournis la Ville par les concessionnaires les bailleurs et les SEM gestionnaires L AM NAGEMENT DES OUTILS POUR INT GRER LE D VELOPPEMENT DURABLE DANG LES FROJETS D AMENAGEMENT URBAIN La Ville fonde sa strat gie de d veloppement durable et d am nagement urbain sur de nombreux outils et r f rences la charte d Aalborg la charte r gionale de la biodiversit le plan local d urbanisme le projet d am nagement et de d veloppement durable le plan des d placements de Paris Certaines orientations environnementales ne pouvant tre int gr es dans le cadre l gal du PLU en 2004 elles ont t regroup es dans un cahier de recommandations environnementales Ce document est destin sensibiliser et guider les acteurs publics et priv s de l am nagement et de la construction au vu des orientations environnementales de la Ville Il aborde les nombreuses facettes environnementales des projets de construction de r novation ou de r habilitation de la diminution des nuisances de chantier la gestion de l nergie Apr s analyse des retours d exp rience sur ce document largement diffus pour faciliter la mise en uvre des recommandations avec sa r actualisation il sera progressivement compl t par des fiches techniques et pratiques sur l isolation le chauffage la v g talisation etc Un questionnaire permettra d valuer l impact de ces recommanda
145. rgies mode d emploi le Paris du XXIe si cle L exposition qui a accueilli 100 000 visiteurs a pr sent des pistes concr tes qui permettent de relever le d fi climatique e Durant l automne 2006 une rubrique sur le changement climatique a t ouverte sur le site Internet de la Ville de Paris o pr s de 250 contributions ont t recueillies proposant des id es de lutte contre le r chauffement climatique Elles ont directement aliment les travaux des ateliers th matiques de concertation Les Conseils de Quartiers et les associations qui le souhaitaient ont exprim leur contribution en ligne sur ce site e De juin 2006 a janvier 2007 des conf rences d bats ont t organis es dans toutes les mairies arrondissement volontaires o plus d un millier de personnes sont venues d battre et exprimer des propositions pour lutter l chelle de Paris contre le r chauffement climatique Les ateliers th matiques de concertation pour l laboration du Livre blanc e Des ateliers th matiques ont t organis s durant l automne 2006 sur huit grands th mes ayant un impact direct sur le changement climatique le b timent les activit s conomiques le transport de personnes le transport de marchandises les achats responsables la consommation et les d chets la coop ration l adaptation du territoire l volution du climat et enfin l ducation la sensibilisation et la formation Ces atel
146. roduction de chaleur chauffage et eau chaude sanitaire comprenant au moins 85 d nergies renouvelables Plusieurs solutions sont l tude avec la cr ation d un r seau de chaleur renouvelable chaufferie bois avec appoint sur la CPCU pompes chaleur avec forage sur l aquif re Albien pompage direct par forage profond dans la nappe profonde le Dogger situ profondeur comprise entre 1 000 et 2000 m gr ce auquel on peut avoir acc s une ressource 60 C www environnem nt paris r La puissance totale n cessaire sur l ensemble de l op ration Clichy Batignolles de l ordre de 6 8 MW peut en premi re analyse justifier La cr ation d une chaufferie centralis e sur r seau de chaleur Sa faisabilit doit n anmoins encore faire l objet approfondissements e Une production d lectricit photovolta que inject e dans le r seau S il est tr s difficile voire illusoire de vouloir compenser toutes les consommations des appareils lectriques domestiques il est cependant possible de fixer un objectif de compensation pour l clairage int rieur l clairage ext rieur les moteurs auxiliaires de chauffage et d eau chaude sanitaire tous les services g n raux e La mise en uvre de techniques de rafra chissement de type puits canadien ou provencal e La mise en uvre de la collecte pneumatique des d chets Ce quartier accueillera aussi des acti
147. ronnement paris fr L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE QUELQUES EXEMPLES gt LA ZAC GARE DE RUNGIS 13E ARR La ZAC Gare de Rungis se d veloppe sur pr s de 3 8 hectares d un ancien terrain ferroviaire inhabit et sans construction l exception de deux hangars situ s en limite de La petite ceinture ferroviaire aujourd hui d molis Il est pr vu d y r aliser la construction de 300 logements environ de 19000 m de bureaux de commerces en rez de chauss e d une cr che 60 berceaux et d une halte garderie 20 places ainsi que d un tablissement h bergeant des personnes g es d pendantes EHPAD Il s agit de la premi re op ration d am nagement dont l objectif de consommation globale d nergie est inf rieur de 50 celui impos par la r glementation thermique actuelle RT 2005 entr e en vigueur le 1 septembre 2006 isolation renforc e des constructions utilisation d nergies renouvelables et production d lectricit partir l nergie solaire capt e par des panneaux photo volta ques plus de 4000 m pr vus La conception de la ZAC est pr vue pour en minimiser l impact carbone aussi bien pour les b timents que pour les transports Les voies de transit sont vit es et elles privil gient Les circulations douces les places de v lo plut t que celles de parking Selon l orientation et la forme des b timents il pourra tre fait appel e l nergie sol
148. s e Sensibiliser les professionnels Organiser des forums conf rences avec les professionnels pour changer sur des bonnes pratiques Promouvoir aupr s des h teliers avec l aide de l Office du tourisme et des congr s de Paris OTCP des normes environnementales de construction et de r novation ainsi que des mesures d conomie d nergie d eau et de gestion de d chets wWwW environnement paris fr e Inciter l utilisation de moyens de transports moins polluants pour venir Paris promouvoir par exemple le train la place de l avion notamment travers les supports d information de l OTCP e Am liorer la qualit de service des autocars de tourisme Poursuivre la politique de ma trise de la circulation et du stationnement Apr s le lancement en 2003 d un pass autocars destin diminuer et r guler afflux autocars de tourisme dans Paris en cr ant des forfaits de stationnement et g rer les disponibilit s de fa on centralis e passer progressivement de la norme Euro 2 actuellement en vigueur pour obtenir un pass autocar annuel la norme Euro 3 puis Euro 4 normes anti pollution pour ce type de v hicules Apr s l interdiction en 2003 de la circulation et du stationnement des autocars de tourisme sur les les de la Seine d velopper de nouveaux transports fluviaux navettes laborer une charte de qualit qui mobilise les professionnels regroup s
149. s PIB Produit int rieur brut PIG Projet d int r t g n ral PLH Programme local de l habitat PLU Plan local d urbanisme PME Petites et moyennes entreprises PMI Protection maternelle infantile PNLCC Plan national de lutte contre le changement climatique PPRI Plan de pr vention des risques d inondation R RATP R gie autonome des transports parisiens RER R seau express r gional RFF R seau ferr de France RT2005 R glementation thermique 2005 SCIC Soci t coop rative d int r t collectif SCOP Soci t coop rative de production SDIA Sch ma directeur des implantations administratives SDRIF Sch ma directeur de la R gion le de France SEM Soci t d conomie mixte SER Syndicat des nergies renouvelables SHON Surface hors uvre nette SIAAP Syndicat interd partemental pour l assainissement de l agglom ration parisienne SIEMP Soci t immobili re d conomie mixte de la Ville de Paris SIMI Salon de l immobilier d entreprise SNCF Soci t nationale des chemins de fer fran ais STIF Syndicat des transports d le de France SYCTOM Syndicat intercommunal de traitement des ordures m nag res i TAM Transports automobiles municipaux teqCO Le carbone est la mesure talon choisie par l ADEME pour le Bilan Carbone pour les gaz effet de serre on parle aussi bien de tonnes quivalent dioxyde de carbone tegCO gt que d
150. s au transport a rien la Mairie de Paris lancera une concertation avec les professionnels du tourisme des transports et de Uh tellerie restauration en vue de la cr ation d un fonds permettant de financer des projets de d veloppement durable en compensation des missions de gaz effet de serre issus du transport a rien contribuant faire de Paris la capitale mondiale du tourisme durable Ce fonds pourrait tre abond par les touristes et les entreprises par exemple les organisateurs de foires salons et congr s ainsi que leurs visiteurs LA VILLE DE PARIS SOUHAITE QUE LE GOUVERNEMENT FRAN AIS SOIT MOTEUR dans les n gociations internationales pour int grer le transport a rien dans le protocole post Kyoto et que ce mode de d placement soit soumis une taxation hauteur de sa contribution aux missions de gaz effet de serre PPER UN TOURISME e R fl chir aux volutions du tourisme d affaires les d fis du changement climatique affectent particuli rement Le tourisme d affaires Paris doit tout mettre en uvre pour garder son rang de premi re ville mondiale dans ce secteur en conciliant qualit de participation aux r unions professionnelles salons congr s foires et r duction des missions de gaz effet de serre Ainsi il sera demand aux op rateurs du tourisme d affaires d laborer des bilans carbone et de mettre en uvre des actions concr tes pour r duire les
151. s globalement l volution de la fiscalit vers des cotaxes Compte tenu des urgences sociales et environnementales la Ville compte sur des d cisions rapides dans ces domaines www environnem nt paris fr LA CONSOMMATION Au travers de ses achats la Ville de Paris s est d ja engag e dans une strat gie ambitieuse de d veloppement durable Au del de la seule dimension conomique d j importante en raison des enjeux financiers consid rables achat durable contribue la baisse des missions de gaz a effet de serre Pour cela il faut tout prendre en compte amont en aval de la conception a la fin de vie qu il s agisse d un produit ou d une prestation 70 LY lt LA CONSOMMATION top R fl chissez avant d acheter 1 L ACHAT MUNICIPAL RESPONSABLE M me si Le co t de certains produits peut appara tre plus lev au moment de l achat les conomies g n r es par La r duction des charges la r duction des impacts environnementaux et une dur e de vie plus longue font de la d marche achat responsable une d marche gagnante du point de vue conomique Cette d marche des achats responsables men e par la Ville de Paris se construit autour de trois grandes orientations e l achat co responsable vise acheter les produits quipements ou services les plus co responsables recycl s recyclables conomes propres pour les biens et les pres
152. s normes du label BBC b timent basse consommation et tr s proche du r f rentiel suisse Minergie ou allemand Passiv Haus De plus pour toutes les op rations neuves des tudes d utilisation des nergies renouvelables seront syst ma tiquement effectu es et leurs conclusions mises en uvre lorsque le site sera favorable ensoleil lement r seau CPCU proximit possibilit de g othermie etc Un objectif annuel de v g talisation des toitures sera d fini et pris en compte au plan budg taire LA R DUCTION DES CONSOMMATIONS LECTRIQUES DANS LES B TIMENTS Objectif 30 de r duction des consommations d lectricit soit 4 800 teqCO Les conomies d lectricit constituent le troisi me grand chantier auquel la Ville doit s atteler Des premi res actions de Ma trise de la demande en lectricit MDE ont t men es sur des b timents de la Ville H tel de Ville mairies d arrondissement Elles ont montr un potentiel d conomie d nergie 15 en moyenne Les enseignements de cette op ration sont maintenant int gr s dans les cahiers des charges de r novation lectrique Les diagnostics nerg tiques pr cit s permettront la g n ralisation des actions de ma trise de la demande d lectricit sur les grands qui pements de la Ville La Ville m nera en parall le une r flexion sur le mode d action adopter par rapport aux consommations lectriques diffuses
153. s objectifs de cette op ration est de maintenir le caract re patrimonial de la plus grande partie des b timents tout en ayant des objectifs ambitieux en terme d conomie d nergie cet effet des dispositifs innovants visant ma triser les consommations nerg tiques comme l utilisation de vitrages faible missivit seront mis en uvre pour tendre vers une consommation moyenne de l ordre de 65 kWh an m Le recours l nergie solaire capteurs solaires thermiques ou photovolta ques et Le r chauffement ou le rafra chissement de l air par puits canadien ou proven al permettront de limiter tr s significa tivement le bilan carbone de cette op ration gt OP RATION CLICHY BATIGNOLLES 17E ARR Cette op ration majeure de la capitale a pour objectifs de recoudre les territoires en reliant la plaine Monceau et le quartier des Epinettes de cr er un nouveau parc de 10 hectares au nord ouest de Paris et de favoriser la mixit urbaine environ 3500 logements dont au moins la moiti consacr e au logement social activit s conomiques quipements publics valorisation du patrimoine Sur ce territoire d une cinquantaine d hectares encore largement occup par des installations ferroviaires obsol tes la Ville de Paris a l ambition de faire un co quartier exemplaire L AM NAGEMENT Au plan de la ma trise de l nergie et de la lutte contre les missions de gaz effet de serre c
154. s transports en commun dans toute l agglom ration doit contribuer cet objectif ambitieux La Ville de Paris proposera la R gion le de France et aux collectivit s de l agglom ration notamment dans le cadre de la conf rence m tropolitaine d tudier conjointement les actions mettre en uvre pour atteindre les objectifs de r duction des missions de gaz effet de serre du secteur transport en veillant bien articuler comme le pr conise le Plan de d placements de Paris les mesures de restriction de la circulation automobile et le d veloppement des offres alternatives Ce travail pourra s appuyer sur la mise en place d un observatoire de La mobilit de la zone dense ainsi que sur une intensification des changes d exp riences avec les grandes m tropoles trang res comme le propose le PDP 4 Source Airparif 2007 Etude de l impact des volutions de circulation sur la qualit de l air wWww environnement paris fr LES TRANSPORTS a a O7 SO ET LES TRANSPORTS En de v TSH FEA LEA 2 Q i gt zy re NC l CTAT U P Ms A i PA a 4 ON Le L y v v i Les mesures d encouragement aux v hicules propres et de restriction des v hicules polluants supposent des avanc es r glementaires Le PDP pr conise un certain nombre de r formes l gislatives ou r glementaires e Ainsi la notion de v hicule propre
155. se en uvre rel ve d autres acteurs conomiques institutionnels citoyen etc mais qui sont indispensables pour r ussir le chemin vers le facteur 4 ani rer 7 fast on cran Fr if 1 i T L le pu j ke i 5 Peu Ea MA p M A ga chu Le u zn mat ma dii Fha Cle de PE La peria a ireen ri Bee copie jee e p m GE A GO LETTU LTL A MER CCTEL LIN r H I El jr a L ENGAGEMENT LE BILAN DES MISSIONS DE GAZ EFFET DE SERRE DE PARIS Pour tablir une strat gie d action en faveur de la stabilisation du climat la Ville de Paris a lanc d s 2004 une tude pour valuer les gaz effet de serre mis par sa propre adminis tration et par les diff rents acteurs sur le territoire de la ville La capitale est la premi re grande ville tester et exp rimenter l outil Bilan Carbone M d velopp par l Agence de environ nement et de la ma trise de l nergie ADEME pour comptabiliser les gaz a effet de serre mis par une collectivit et son territoire e Bilan hors visiteurs Cette valuation a permis am liorer la connaissance de impact environ nemental du territoire de hi rarchiser et orienter les r flexions pour la construction du Plan Climat l chelle parisienne hors tourisme trois secteurs mettent part gale 80 du bilan La consommation nerg tique des b timents Le transport des personnes et le transport d
156. si t gagn s sur le min ral L incitation la v g talisation des toits sera d velopp e comme cela a t le cas pour les murs Un plan pluriannuel sera labor UNE STRAT GIE ADAPTATION OU TERRITOIRE TE PARIS AU CH NGEMENT CUMATICUE UN IMPORTANT PROGRAMME DE VEGETALISATION DE LA CAPITALE Avec le soutien de la cellule Main verte de la DEVE des jardins collectifs d habitants ou jardins partag s se d veloppent sur des emprises de la Ville Plus de 30 jardins sont d j r alis s pour plus de 9 300 m2 en 2007 et 10 nouveaux projets verront le jour d ici moins de deux ans La Ville de Paris s engage r aliser un plan 20 ans permettant de v g taliser tous les espaces potentiels L entretien des espaces verts a aussi volu vers des pratiques moins consommatrice d nergie avec moins d interventions m canis es une r duction drastique des traitements phytosanitaires aussi metteurs de gaz effet de serre pour leur laboration et une gestion raisonn e de arrosage pour limiter l usage de l eau DURANT LA MANDATURE 32 ha suppl mentaires d espaces verts auront t plant s notamment avec de grands parcs tels que les jardins d ole 4 22 ha le parc Clichy Batignolles 4 28 ha et de tr s nombreux jardins de quartier En mars 2008 seront atteints les 100 000 arbres plant s dans les rues de Paris Suite une tude r alis e sur 10 sites 20 000 m de toit
157. sien soit 3 m et 372 kg LA GESTION DES D CHETS LA SUPPRESSION DES SACS DE CAISSE Paris les sacs plastiques constituent un gisement de 8000 tonnes de d chets dont le co t d limination la charge de la collectivit s l ve 1 6 million d euros Les sacs usage unique sont le symbole des biens de consommation peu respectueux de l environnement compte tenu de la quantit de gaz effet de serre mis au regard de la dur e de leur usage La Ville de Paris souhaite anticiper l interdiction de distribution des sacs de caisse d origine p troli re fix e r glementairement au 1 janvier 2010 par la mise en place avec les professionnels concern s une charte organisant la suppression des sacs de calsse usage unique d s 2008 et par une campagne d information l adresse des Parisiens Le potentiel annuel de r duction est estim 1 5 kg par habitant ce qui permet d esp rer pour les 4000 tonnes de d chets vit s un gain de 10 890 tCO COLLECTE DES TEAHLEG USAGES Les textiles usag s sont collect s dans des containers dispos s sur le domaine public Le Relais En 2005 les 370 containers install s ont permis de collecter 1800 tonnes pour un gisement de textiles usag s estim environ 10 000 tonnes par an Paris Le plan de pr vention des d chets pr voit de passer terme 4000 tonnes collect es paran Cette collecte s lective permet la f
158. sive est de nature l gislative elle porte sur la facult des collectivit s territoriales prendre des dispositions sur leur territoire port e juridique contraignante en avance sur la r glementation nationale afin de soutenir l innovation Concr tement il pourrait s agir de rendre obligatoire un niveau d efficacit nerg tique dans les b timents en avance sur la r glementation thermique nationale ou le raccordement au chauffage urbain ou la pose de capteurs solaires Aujourd hui si de telles dispositions sont possibles dans les ZAC elles n ont pas de valeur contraignante sur le reste du territoire C est l absence d un tel droit positif pour les collectivit s locales qui explique la carence de r alisations exemplaires capables de dynamiser les acteurs Ces facult s devraient tre pr vues dans le Code de l urbanisme et dans les textes r glementaires M I 28 02 L AM NAGEMENT Le plein exercice des comp tences d autorit conc dante sur la distribution publique de l nergie La Ville de Paris est autorit conc dante dans le cadre de la distribution publique de l nergie sur son territoire Cela concerne quatre sources d nergie l lectricit le gaz Le chauffage urbain et Le r seau de froid Dans le cadre des contrats de concession de distribution publique d nergie La Ville de Paris est responsable pour ce qui la concerne du respect des obligations de servic
159. sport collectif lourd en rocade au del de Paris e Renforcement du m tro dont extension horaire du week end et de l offre bus notamment en am liorant interp n tration des r seaux bus Paris et banlieue e Diversification de l offre via une navette fluviale sur la Seine et le d veloppement de lignes de bus de proximit les Traverses qui permettent de r pondre de nouveaux besoins de mobilit seniors visiteurs Le d veloppement de inter modalit e Rabattement sur les r seaux de transport collectif en modernisant et en rendant plus attractifs les parkings relais e Am lioration du rabattement bus et v lo vers les RER 3 Objectifs calcul s sur la base des reconstitutions des missions de CO partir de la cha ne de mod lisation HEAVEN d Airparif sur les seules missions inscrites dans les limites de la voirie parisienne hors boulevard p riph rique www environnem nt paris fr G n ralisation des am nagements et des services de mobilit favorisant les circulations douces et les alternatives l usage de la voiture individuelle e D ploiement des v los en libre service mise en place du syst me V lib en juillet 2007 dont il conviendra apr s un an de fonctionnement d valuer les effets en termes de r duction des missions de reports modaux de d veloppement du nombre de cyclistes D ores et d j les 50000 utilisations quotidiennes au moins r v lent un
160. sseries changement d nergie ou encore remplacement des appareils de chauffage anciens VILLE ORGANISATRICE DU TERRITOIRE Pour atteindre le facteur 4 pour 2050 il est n cessaire de r duire les missions de ce secteur de 30 d ici 2020 La Ville peut inciter les propri taires r aliser des travaux d am lioration de la performance nerg tique de leurs logements C est pourquoi elle propose de mettre en place d s 2007 un programme exp rimental am lioration de la qualit environnementale de l habitat et d tudier avec l tat la R gion le de France les professionnels et les propri taires partir des conclusions qui ressortiront de ce programme les moyens mettre en place pour atteindre un objectif de r duction de 30 des mission de gaz effet de serre sur l ensemble du parc priv l horizon 2020 Une ma trise indispensable des loyers Dans le contexte d explosion des loyers et du poids de plus en plus lourd de ceux ci dans les d penses des m nages il est indispensable que la r novation des b timents et des logements ne se traduise pas par une nouvelle envol e sp culative S il est l gitime que les propri taires veuillent trouver une contrepartie aux Investissements r alis s il faudra n anmoins prendre en consid ration toutes les mesures de nature fiscale cr dit d imp ts exon ration etc ou financi re bonification d int r ts subvention etc d cid es par Le Gouvern
161. t qui serait attribu par la Ville aux artisans et commercants engag s dans une d marche responsable Cet outil aurait pour objectif une identification claire par les Parisiens des entrepreneurs s tant engag s respecter certains principes du d veloppement durable et plus particuli rement ceux de La lutte contre le changement climatique Devant la lourdeur et la complexit d une proc dure de certification ou de labellisation la Ville de Paris sest orient e vers l laboration d une charte d engagement moral avec les entreprises volontaires d sireuses d adopter une d marche de r duction des missions de gaz effet de serre sur le territoire de Paris Cette charte saccompagnera d un logo facilement identifiable par les consommateurs parisiens Suivant Le mod le de chartes d j existantes les engagements sont e communication et sensibilisation des clients fournisseurs public e mise en place d actions concr tes de r duction des consommations d nergie et d missions de gaz effet de serre e non diffusion intentionnelle ou non de messages ou de publicit s contraires au d veloppement durable Ce projet pourrait recevoir le soutien de la CCIP PRIX INNOVATION FACTEUR 4 Dans le cadre des r flexions pour le futur Agenda 21 de la Ville de Paris la direction du D veloppement conomique et de l Emploi DDEE a travaill l laboration d un Prix d veloppement du
162. t encore m rir faire l objet de compl ments d tudes et de concertations avec les diff rents acteurs du territoire et de nouvelles pistes devront aussi tre imagin es par la suite e Parall lement une instance restreinte appel e Club Climat a t mise en place permettant de r unir r guli rement diff rents acteurs qui ont accompagn la Ville dans ce processus institutions publiques organismes de transport banques professionnels du b timent LA VILLE FORMALISE DANS LE PLAN CLIMAT d une part ses actions sur son domaine propre r pondant une forte demande d exemplarit retranscrite dans le Livre blanc D autre part elle d finit des orientations pour l organisation de son territoire et la mobilisation des acteurs Ce Plan int gre des actions d j engag es dans le domaine des d placements des d chets des d marches de qualit environnementale qui consti tuaient d j autant de priorit s allant dans le sens d une r duction des missions de gaz effet de serre Le Plan Climat de Paris est la premi re tape d un long chemin dans une strat gie facteur 4 partag e Il constitue un document ambitieux engag IL fixe les objectifs les enjeux et Les conditions du succ s LA VILLE S ENGAGE DONC dans les domaines sur lesquels elle a La possibilit agir directement mais aussi en tant gu organisatrice et animatrice du territoire Le plan nonce ainsi des actions dont la mi
163. t faible il n y a qu une seule industrie Paris inscrite au Plan national d allocation des quotas de CO la Compagnie parisienne de chauffage urbain Il s agit d un r seau de vapeur conc d par la Ville qui alimente l quivalent de 400 000 logements Paris Ses missions sont r duites par sa production de chaleur partir de incin ration ordures m nag res et de deux sites de cog n ration ce qui r duit la consommation d nergie fossile et accro t l efficacit du r seau Enfin les bois parisiens constituent deux puits de carbone de 3000 teqC car avec la photosynth se les v g taux absorbent du gaz carbonique de l atmosph re Les jardins et parcs sont jug s neutres les missions li es leur entretien compensant leur absorption par les v g taux qu ils abritent Le carbone est la mesure talon choisie par l ADEME pour le Bilan Carbone pour les gaz effet de serre on parle aussi bien de tonnes quivalent CO tegCO2 que de tonnes quivalent carbone tegC Une mole de CO p se 44g et une mole de carbone 12 g Pour tablir une correspondance on multiplie le carbone par un facteur de 44 12 pour obtenir le COz Le Bilan CarbonelM du territoire prend en compte l ensemble des missions g n r es par toutes les activit s Paris capitale de la France attire aussi un nombre important de visiteurs pour des raisons professionnelles ou de loisirs Le tourisme constitue la premi re acti
164. t 67 J LEROY p 6 p 11 dm p 42 h p 42 m LOGICALNOT p 69 P MARILLY p 4 hg p 9 p 12 h p 48h p 55 G MAROUS SIE p 11 dh p 62 mh p 62 b p 68 P MISSIKA p 60 NASA p 2 hg C NO L p 2 hm OPAC p 20 p 21 H PARRENNE p 62 h B PEDRETTI p 16 h p 43h S PICHON p 62 mb D PLAZANET amp M FLORANCE p 70m S ROBICHON p dito p 5 db p 10 p 12 b p 22 p 24 p 39 p 45 b p 47 p 49 h p 50 h p 53 p 57 m p 63 p 65 p 70h p 70 b P J SANTINI p 5 dh p 6 hm p 16 b SIEMP J C PATTACINI Urba Images p 31 N POUGET SOLVING FRANCE p 4 hd Solitude WIKIPEDIA p 7 A TERRIER p 40 p 49 b p 57b A THOMES p 43 b p 60 M VERHILLE p 13 m p 13 b p 14 p 64 p 71 p 72 DR p 8 hg p 51 p 11 db b bas h haut d droite g gauche m milieu
165. t du p le d entreprises sera prochainement tudi ZAC Pajol plan masse 2006 Agence Galiano Simon architectes coordonnateurs de la ZAC S L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE LES PRINCIPES DE L AM NAGEMENT p ZAC Claude Bernard plan masse Agence Dusapin Leclercq urbaniste Agence TER paysagiste Quartier Frequel Fontarabie Atelier Pascal Gontier FACTEUR 4 gt LA ZAC CLAUDE RERNARD 19E ARR Au sein du secteur d am nagement de Paris nord est La ZAC Claude Bernard Quai de la Charente canal Saint Denis comprendra de l ordre de 330 logements une cr che et une cole IL est galement pr vu y r aliser un tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes EHPAD et 40 000 m2 de bureaux et 8 000 m d activit s et commerces Les exigences d j fix es au plan nerg tique ont t les suivantes e R duction d au moins 20 en moyenne des consommations nerg tiques en r f rence la r glementation thermique RT 2005 en vigueur Les quipements cole cr che b n ficieront d un effort encore sup rieur avec une r duction de 40 50 et tendront vers l auto suffisance nerg tique e Recours aux nergies renouvelables le pourcentage d nergies renouvelables ENR sera d au moins 25 pour toutes les constructions D ores et d j l op ration de bureaux portant sur 40 000 m2
166. t engag lutter contre le changement climatique au travers de ses activit s industrielles et des conseils dispens s sa client le Par ailleurs l op rateur commun EDF Gaz de France Distribution Paris d tient la certification ISO 14 001 depuis la fin 2003 EDF et GDF sont ce titre parmi les premiers groupes europ ens de l nergie engag s dans cette voie Enfin des initiatives l chelon de la capitale ont t men es puisgu un protocole d veloppement durable a t sign entre la Ville de Paris et EDF pour la p riode 2003 2006 Une nouvelle version du document est en cours d laboration pour la p riode 2007 2010 elle s articule autour des axes suivants l efficacit nerg tique les projets HQE le d veloppement des ENR les certificats conomie nergie am nagement durable et les grands projets urbanisme les nouvelles mobilit s et la politigue de communication et les partenariats Un document similaire est galement en cours laboration avec Gaz de France Le r seau de chauffage urbain Depuis 1927 la distribution de chaleur par la vapeur ou l eau chaude Paris est conc d e la Compagnie parisienne de chauffage urbain CPCU dont la Ville est actionnaire 33 Ce concessionnaire sest engag en 2000 dans une d marche de management environ nemental concr tis e par la certification ISO 14001 de ses principaux sites de production Le trait de concession a fait l
167. t offrent de nouveaux mod les pour l action nationale et internationale C est travers elles que se dessinera le futur visage de nos villes plus cologique et donc plus humain Bertrand Delano Maire de Paris D r glement climatique crise p troli re nous sommes aujourd hui confront s une crise cologique d une ampleur in gal e laquelle nous devons r pondre par des actes concrets La hauteur de l enjeu Depuis 2001 La Ville de Paris a engag des mesures pour diminuer l impact environnemental de notre mode de vie notamment en mati re de d placements Aujourd hui avec ce Plan Climat elle entend passer la vitesse sup rieure Elle dispose dor navant d un vaste plan d actions assortis d objectifs chiffr s dans multiples domaines d placements habitat urbanisme gestion des ressources et d chets alimentation La mise en uvre du plan climat va n cessiter d engager simultan ment un grand nombre de projets de mobiliser tous les acteurs du territoire parisien de faire preuve d innovation Il n y a rien d impossible dans tout cela Les solutions existent elles vont permettre La fois de r duire notre empreinte cologique de renforcer la justice sociale l gard des plus fragiles qui sont les premi res victimes de la hausse du prix de l nergie et de dynamiser l conomie en la rendant plus robuste face aux crises venir en cr ant des dizaines de milliers
168. tations e la gestion co responsable permet de g rer au mieux les stocks de fournitures et le parc d quipements ne pas gaspiller faire durer et simplifier le traitement administratif elle suppose un r f rentiel standardis et une gestion des stocks optimis e e Le conseil co responsable vise conseiller les services les usagers et les lus sur les meilleures pratiques durables par une mise en ligne d informations sur l intranet LE R F RENTIEL DES ACHATS RESPONSABLES La Ville de Paris sest engag e sur un r f rentiel des achats responsables Ce r f rentiel pratique et dynamique regroupe quatre situations diff rentes qui concernent l mission de gaz effet de serre les produits courte dur e de vie fournitures consommables et emballages les biens d quipement consommant de l nergie et les biens d quipement ne consommant pas d nergie o l objectif est de favoriser les mat riels robustes et Les prestations de service pour favoriser les comportements co responsables En application du Code des march s publics Les acheteurs doivent se r f rer aux normes ou documents quivalents tablis par les autorit s publiques nationales ou communautaires particuli rement les co labels homologu s Les deux labels les plus efficaces en mati re effet de serre sont le logo Energy Star mat riels informatiques et l tiquette nergie mat riels lectriques et
169. tions Toutefois il manquait encore une m thode articulant tous ces l ments pour la conception et la mise en uvre des op rations d am na gement urbain La Ville de Paris a donc cr un guide de l am nagement durable qui s adresse en priorit aux agents municipaux g rant les op rations d am nagement et aux chefs de projets des services de l urbanisme Il concerne plus largement tous les intervenants de l am nagement am nageurs bailleurs sociaux www environnem nt paris r Le principe est simple a chague tape de la prise de d cision au bilan en passant par la construction l intervenant est accompagn de fa on agir durablement travers une d marche globale et transversale Concr tement le guide se pr sente sous la forme d un fascicule didactique Les axes cl s de l am nagement sont abord s organisation cadre urbain environnement aspect social et conomique Pour chacun de ces th mes on trouve un diagnostic sur le d veloppement durable Paris des objectifs des indications et des textes de r f rences Un tableau de bord r capitule tous les aspects de la d marche l aide d exemples d indicateurs pour faciliter l valuation des r alisations Comme toute d marche exp rimentale ce guide est destin voluer dans le temps Cet outil constitue un processus d apprentissage un itin raire accompagn qui aide organiser la concertation concevo
170. tions suivantes aider la d finition des politiques climatiques mettre en place les actions animer en interne l ensemble des acteurs mobilis s mesurer les impacts des politiques valuer les actions Ce sont des pr occupations essentielles pour la mise en uvre du Plan Climat de Paris La cellule Plan Climat travaillera en troite collaboration avec l agence parisienne du climat Une premi re r flexion sera men e dans les deux premiers mois qui suivent l adoption du Plan Climat pour d finir le positionnement de cette structure dont la vocation de transversalit par rapport aux diff rentes directions est essentielle au succ s du Plan Climat La pr figuration de cette structure sera vue galement de mani re coordonn e avec la cellule Agenda 21 et plac e de pr f rence aupr s du secr tariat g n ral e Un bleu budg taire Chaque ann e un bilan financier sera tabli pour valuer les investissements r alis s et Les effets en terme de r duction des gaz effet de serre Lors de la discussion budg taire un chiffrage des actions li es au plan climat sera pr sent au Conseil de Paris Un bleu budg taire sera galement tabli chaque ann e e Des informations carbone pour les conseillers de Paris Afin d impliquer davantage le Conseil de Paris dans cette pratique la fiche d veloppement durable accompagnant les d lib rations autorisant la signature de march s de fournitures ou de
171. uire les syst mes de chauffage les cahiers des charges des am nagements urbains e Pour les services de communication La fabrication des supports de communication imprim s et v nementiels a un impact direct sur environnement et mission de gaz effet de serre Depuis plusieurs ann es d j les services sont mobilis s pour r duire ces impacts choix de papiers certifi s colabel europ en encres v g tales films d emballage biod gradables et ces efforts seront amplifi s pour montrer la mobilisation et la coh rence entre les annonces et les actes au sein de la Ville Les actions v nementielles int greront un bilan environnemental d s leur conception d placements g n r s nergie consomm e d chets produits Une formation sp cifique sera rapidement men e pour int grer ces nouvelles approches parfois complexes mettre en uvre ALATRIE LIE PARIS ECOGESTES AL BUREAU PES E A MOUS DE JOUER www environnement paris r LES PRIX ET AUTRES DISPOSITIFS oQ Fi LES PRIX ET AUTRES DISPOSITIFS DISPOSITIF DE SUIVI ET INSCRIPTION RUDG TAIRE lt 3 LES PRIX ET AUTRES DISPOSITIFS DISPOSITIF L SUIVI UN LABEL PLAN CLIMAT Pour favoriser les d marches exemplaires deux d marches compl mentaires sont envisag es et ont t discut es avec les partenaires Lors de l laboration du Livre blanc les Parisiens ont propos la cr ation d un Label clima
172. uire de 30 les missions de gaz effet de serre l horizon 2020 soit 220 000 tegCO On recense Paris pr s de 220 000 logements appartenant des bailleurs sociaux dont la consommation moyenne est tr s approximativement estim e 270 kWh par m2 Pour les op rations d acquisition de logements sociaux avec r habilitation lourde la certification Patrimoine Habitat et Environnement est d j exig e avec pour objectif d atteindre l tiquette B sur le rep re nergie 50 90 kWh m an La certification Habitat et Environnement est parfois recherch e sur ces op rations de r habilitation Cette certification qui s applique normalement au neuf est plus contraignante et souvent difficile obtenir sur un b timent existant les contraintes du b ti ne permettent pas de satisfaire tous les crit res notamment au niveau acoustique et thermique Le niveau de performance est d pendant la fois de l orientation du b timent des choix initiaux de construction notamment de l existence des ponts thermiques et de la configuration des fa ades Pour toutes les op rations en r habilitation les tudes de faisabilit doivent prendre en compte l int gration de productions partir d nergies renouvelables Les dispositions applicables la construction neuve sont autant que possibles exig es sur la r habilitation lourde Pour les op rations d acquisition sans travaux et sur les op rations de r novation sur le pa
173. urageuse des collectivit s publiques pour l mergence d une commande la stabilisation d une offre technologique nouvelle et la diffusion de la culture technique Ainsi on a pu valuer le surco t de construction d un logement standard entre 1974 et 2000 45 pour une division par 2 5 de la consommation moyenne de chauffage par logement neuf Ce processus progressif a n cessit 5 r glementations thermiques successives La politique conduire doit donc associer un soutien la recherche et l innovation une exigence croissante de qualit par l instauration de r glementations et leur prise en charge par tous les m tiers de la cha ne qui va de la conception la construction la gestion jusqu la maintenance Malheureusement il faut bien constater un retard actuel fran ais par rapport d autres pays celui ci qui s est creus pendant les ann es 90 d coule d un arr t des progr s engag s par l Etat sans avoir pu tre compens par une avanc e des collectivit s territoriales faute d un cadre juridique satisfaisant Concr tement pour la Ville de Paris il importe d appliquer strictement les r glementations thermiques nationales et de faire preuve de volont pour aider au renforcement des r glementations nationales futures en se situant du c t des innovateurs et en tirant les professionnels dans cette d marche qualit LE PLAN CLIMAT DE PARIS s accompagnera d une d lib ration tous les 5
174. ures v g talis es seront mis en place d ici 2009 Une dizaine d op rations sont d j en cours Dans le cadre de l tude de APUR un recensement indique que Paris comporte 314 ha de toits terrasses v g talisables L effet sur Le micro climat urbain de La v g talisation d une partie de ces toits devra tre mesur WALEVI CONE MENADAS UNE STRAT GIE D ADAPTATION DUTERRITOIRE DE PARIS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE LE PLAN DE PR VENTION DES RISQUES D INONDATION UN PPRI Les cons quences d une crue de la Seine identique celle de 1910 s av reraient consid rables pour Paris et sa r gion Au plan humain trois millions de personnes seraient concern es en le de France Paris 270000 personnes devraient tre vacu es tandis que 1 million de Parisiens seraient priv s d lectricit et demeureraient sans chauffage ni eau chaude sanitaire du fait de l inondation des r seaux Au plan conomique l activit de La Ville serait perturb e pendant plusieurs mois Face ce risque un plan de pr vention des risques d inondation PPRI a t labor par la Pr fecture de Paris IL pr cise que les quipements et infrastructures de service public doivent poursuivre leur fonctionnement normal ou a minima et supporter sans dommages structurels une immersion de plusieurs jours Cette mesure devrait permettre d viter l vacuation des immeubles de grande hauteur Le Plan Climat parisien propose de com
175. valorisation nerg tique Le SYCTOM charg du traitement des d chets de Paris et la petite couronne sest galement inscrit dans une d marche de r duction des d chets Le traitement par incin ration principal metteur de gaz effet de serre dans la gestion des d chets est progressivement r duit La nouvelle usine Iss ane aura ainsi une capacit r duite de pres de 20 par rapport l incin rateur qu elle remplace De m me l quipement qui est projet pour prendre la suite de l usine dlvry devrait disposer d une capacit d incin ration inf rieure de 50 LA R DUCTION DE LA PRODUCTION DE D CHETS L objectif est de diminuer de 25 kg par an et par habitant les quantit s de d chets produits Quantitativement cette r duction devrait porter sur 30 000 tonnes vit es au titre de la consommation des m nages 8 000 tonnes d tourn es au titre du r emploi et de la r paration 10 000 tonnes d tourn es de la gestion municipale par application de la responsabilit largie du producteur gestion des d chets d quipements lectriques et lectronigues L AUGMENTATION DES PERFORMANCES DU TRI RECYCLAGE Apr s la g n ralisation de la collecte s lective des d chets recyclables bac couvercle jaune et du verre bac couvercle blanc en 2002 la mise en place d une seconde tourn e hebdomadaire et le renforcement de la communication permettra une augmentation de 13000 26000 tonnes
176. veloppement durable par les Ateliers de Paris remettre aux prim s Une autre piste sera explor e pour accompagner le financement des PME et des TPE dans le cadre d un Fonds de garantie ou en mobilisant le secteur bancaire pour obtenir les taux les plus int ressants Faciliter les nouveaux modes d organisation du travail Les politiques de lutte contre le changement climatique renvoient de nouvelles formes d organisation du travail plus conome en ressources mobilisant moins les transports et d veloppant le recours aux nouvelles www nvironnement paris fr VES ACT VITES CONOMIQUES technologies de l information et de la communi cation M me si la Ville de Paris na que peu de moyens dinfluencer ce genre de d cision qui d pendent de la politique d entreprise le Plan Climat est l occasion d aborder ces sujets de fa on prospective La Ville de Paris accompagnera les r flexions men es par les acteurs conomiques sur la cr ation de t l centres ou le d veloppement du t l travail Cette r flexion doit n cessairement s int grer dans des projets de coop ration avec les communes du c ur d agglom ration la R gion et les diff rents acteurs conomiques EN PREMIER LIEU LA VILLE APPLIQUERA CES PRINCIPES en tant guemployeur pour ses 46 000 agents Elle cherchera rapprocher les agents de La Ville de Paris qui le souhaitent de leur lieu de travail LES NOUVEAUX INSTRUMENTS ECONOMIQUES L in
177. vit conomique de la capitale missions des visiteurs 4 4 millions teqC soit 16 2 millions teqCO Le secteur dit des visiteurs est le plus metteur de gaz effet de serre une part importante des visites se faisant en avion moyen de transport le plus metteur Ainsi un voyage transatlantique aller retour en avion met peu pr s autant qu un an d utilisation quotidienne d une voiture Une fois Paris les visiteurs utilisent plus de 80 les transports en commun comme mode de d placement Les missions des visites en voiture et en autocar demeurent plus modestes La part des visites en train na pu tre valu e par manque de donn es mais elle est tr s faible compte tenu des ratios d missions de ce mode de transport L valuation des missions li es la nourriture na d autre but que de fournir un ordre de grandeur des missions li es aux consommations alimentaires des visiteurs Evaluation des visiteurs 4 425 000 tonnes quivalent carbone 4 050 000 gt 220 000 120 000 v Z 5 O o O gt o s gt en Li am Li LL Nourriture LE BILAN CARBONE M DE ADMINISTRATION DE LA VILLE DE PARIS Un bilan carbone a t effectu sur les services de la Ville de Paris ce qui comprend bien videmment tous les b timents municipaux mairies b timents administratifs coles cr ches services sociaux quipements sportifs v
178. vit s logistiques indispensables la ville centre de tri de d chets recyclables fret ferroviaire Elles seront situ es au nord du site et en grande partie couvertes toit ou dalle Leur raccordement au r seau SNCF permet de privil gier l usage de la voie ferr e pour la desserte de ce site et en cons quence de r duire l impact carbone de ces activit s Enfin l ensemble du secteur sera quip d un syst me de collecte pneumatique des ordures l implantation du terminal d aspiration au c ur de la zone de fret ferroviaire b n ficiera donc galement de la proximit des installations ferroviaires pour l vacuation des d chets et du centre de tri pour leur traitement Ce dispositif innovant qui vite Le passage des camions bennes s inscrit naturellement dans la d marche de r duction des consommations nerg tiques et des missions de gaz effet serre En conclusion les premi res tudes montrent bien que l objectif d un bilan carbone nul peut tre atteint par la mise en uvre de l ensemble des mesures qui seront prises sur le secteur wWww environnement paris fr L AM NAGEMENT ET LA DISTRIBUTION D NERGIE S gt LA ZAC PAJOL 18 ARR Le secteur de la ZAC Pajol qui s tend sur 3 4 hectares a pour objet de valoriser le quartier en d veloppant Les activit s conomiques et l emploi de r aliser des quipements publics culturels et sportifs de proximit une auberge de jeunesse u
179. ydrog ne dans le 15 arrondissement sur 283 logements sociaux et pr voit d installer 10000 m2 de panneaux solaires dans les cinq ann es venir OPAC lance galement la r novation de la tour Bois Lepr tre dans le 17 arrondissement Cette r novation ambitieuse passe par une extension des appar tements pour cr er des jardins d hiver qui agissent comme zone tampon entre les appartements et l ext rieur Cet exemple montre combien le champ d intervention est ouvert en mati re de r novation thermique LA SIEMP A MIS EN PLACE UNE CHARTE DE D VELOPPEMENT DURABLE en priorit 25 des logements en partant de 6 projets pilotes appel s tre g n ralis s L op ration www environnement paris fr LES B TIMENTS ET L ESPACE PUBLIC de ilot Fr guel se fixe des objectifs quivalents ceux des b timents neufs Des partenariats nouer pour Le financement ILest clair que des investissements suppl mentaires dans le logement social impliquent des aides et des sources de financement multiples notamment e une subvention municipale d s 2008 permettant la ma trise du quittancement qui en tout tat de cause se fera en n gociation avec les locataires e une d duction de 25 du co t des travaux d conomie d nergie r alis s sur une dur e maximale de 5 ans de la Taxe fonci re sur les propri t s b ties TFPB pay e par les bailleurs partir de 2008 art 1391 E du Code g n ral des

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