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Ramzi Triki

1. B Soja ARG E Soja ARG AEN E Soja USA E Soja USA AEN oe v x E Soja TUN S s E Soja TUN AEN Origine du Soja Figure 25 Evolution de la consommation moyenne journali re au cours de la troisi me p riode d le vage La CMJ Global La consommation moyenne journali re globale a confirm les r sultats d taill s par p riode L effet de l origine du soja a t significatif durant toute la p riode de levage P lt 0 05 avec une dominance pour le r gime contenant le tourteau de soja Am ricain comme mati re premi re L effet de l huile essentielle AEN a t aussi marquant avec une am lioration notable au niveau de la consommation mais cette am lioration reste plus remarquable pour l aliment base de soja local Cet effet remarquable peut tre la cause de la qualit du tourteau de soja local victime soit d un sou cuisson ou d un sur cuisson au cours de sa trituration Le sou cuisson est traduit par une diminution de l app tence des poulets vis vis de cet aliment cette inapp tence est battue par l addition de ces huiles essentielles En contre partie le sur cuisson de ce tourteau de soja tend diminuer la fraction prot ique dans l aliment et la rend indigestible due la r action de Maillard L AEN a son r le va sauver un pourcentage de cette fraction prot ique inclus dans la r action et essaie de rendre cet aliment plus digestible Britzman 1998 a d montr qu mesure qu
2. Ces issues sont riches en fibre et sont utilis es pour l alimentation des ruminants M lang es des produits faible teneur en fibre tels que la farine de mais et de soja elles peuvent tre incorpor es dans la portion concentr e d un r gime jusqu 40 sans r duction notable du rendement en lait Evrard 2005 6 4 Le Tourteau de soja Le tourteau ou la farine de soja constituent l une des plus importantes sources de prot ines v g tales Leur composition en acides amin s est comparable celle des prot ines du lait Il est cependant indispensable de ne pas perdre de vue les carences de la farine de soja lors de son utilisation dans les aliments compos s en remplacement des prot ines animales Certains l ments min raux ne sont pr sents qu en petites quantit s dans la farine de soja et bien que cette derni re soit une bonne source de vitamines elle ne contient pas de vitamine BD vitamine que l on trouve dans les suppl ments de prot ine animale C est probablement celle qui fait le plus souvent d faut dans les rations destin es aux volailles Il est possible de juger en la go tant si la farine a t suffisamment chauff e au cours du traitement pour pouvoir tre donn e en toute s curit aux porcins et la volaille Elle devra avoir un go t de noix agr able et une couleur brun pale Elle ne sera utilis e que pour les ruminants si elle pr sente un go t cre de haricot Bien chauff le tou
3. T T T T T E Soja USA AEN E Soja TUN E Soja TUN AEN Figure 29 L volution du rende ment de la carcasse vide des diff rents traitements avant ressuyage 9 2 Rendement apr s ressuyage Les m mes r sultats ont t tir s dans le suivi des rendements apr s ressuyage le rendement de la carcasse vide apr s ressuyage a t hautement significatif et ce r sultat est corr l avec les r sultats d j interpr t pour le rendement avant ressuya ge L origine du soja a influenc sur le pourcentage de la carcasse vide apr s ressuyage P lt 0 01 avec toujours une dominance pour les sujets recevant le tourteau de soja Argentin par rapport aux autres r gimes adopt es L effet de L huile essentielle AEN a t identifi apr s le ressuyage et son effet significatif a t confirm par l tude statistique avec P lt 0 05 au niveau du rendement de la carcasse Les sujets recevant le tourteau de soja Argentin dans leur r gime alimentaire plus P AEN ont not les meilleurs rendements durant l abattage avec 73 15 La figure 30 montre l volution du rendement de la carcasse ressuy pour les diff rents traitements Carcasse Vide apr s rassuyage B Soja ARG E Soja ARG AEN E Soja USA E Soja USA AEN E Soja TUN E Soja TUN AEN Figure 30 L volution du rendement de la carcasse vide des diff rents traitements apr s ressuyage Le calibrage apr s le ressuyage a donn aussi des r sulta
4. aliments dans les mangeoires sont galement contr l es et enlev es avant chaque pes e L aliment enlev avant la pes e est enregistr en tant que refus et un nouveau aliment est distribu afin de stimuler les poulets consommer le nouveau aliment Cette proc dure est g n ralis e pour tous les lots en respectant le r gime de chaque parquet dans l exp rience et elle nous permis de d terminer CMJ la consommation moyenne journali re par lot CMJ la consommation moyenne journali re par p riode la consommation moyenne journali re par traitement IC indice de consommation lot p riode L indice de consommation par traitement et par type de Soja CMJ Qi Ji Jin Qd Qr nombre de poulets pr sents par lot Qi J1 J quantit d aliment ing r e du jour Ji jusqu au jour Jisn Qd quantit d aliment distribu Qr quantit d aliment refus Nombre de poulets pr sents la correction se fait par le nombre de jours 7 1 3 L indice de consommation En se basant sur les Consommations Moyennes Journali res CMJ et les Gains Moyens Quotidiens GMQ on peut calculer les indices de consommations IC IC ii Jin QI Jinn GMQ 7 1 4 Contr le des mortalit s Le suivi des mortalit s se fait quotidiennement afin de d terminer le taux de mortalit total TM pour chaque r gime 7 1 5 Calcul des rendements a l abattoir Apr s l enl vement au niveau de la f
5. investissement par le biais des cr dits FOSDA et la forte subvention sur les mati res premi res entrant dans la composition des aliments pour volailles et d autre part l entr e dans le domaine d un groupe d entrepreneurs plus dynamique que la moyenne des agriculteurs traditionnels GIPAC 2006 Au bout de quelques ann es le secteur a connu une grave crise durant laquelle le march a connu une surproduction aigue 1982 1983 ajout e des pid mies sur tout le pays de pullorose et de typhose ainsi que de mycoplasmoses Cette situation a mis en faillite un nombre tr s lev d exploitants L tat a vite r agi en cr ant en 1984 le Groupement Interprofessionnel des Produits Avicoles G LP A devenu l actuel GIP AC Groupement Interprofessionnel Avicoles et Cunicole pour entamer une organisation de la profession et de la production ainsi que la mise niveau progressive de la fili re GIPAC 2006 En Tunisie le secteur avicole assure lui seul 50 de l approvisionnement en viandes ainsi que 100 de celui des uf de consommation En valeur et malgr le fait que les prix des produits avicoles sont relativement march s ce secteur compte pour environ 24 de la valeur de l levage soit 7 8 du PIB agricole Il existe encore une institution de l tat qui d tient des fermes de pondeuses et de poulet de chair Ces fermes ne re oivent aucune subvention et leur r le se limite g n ralement
6. par le tableau 8 Tableau 8 Les teneurs en Acides Amin s en fonction de l ge de l animal Avec X ge exprim en semaines g 1000 Kcal kg A A digestibles A A bruts M thionine Cystine 2 87 0 095 X 3 30 0 105 X M thi onine 1 82 0 080 X 2 03 0 090 X Lysine 3 80 0 157 X 4 47 0 183 X Thr onine 2 50 0 095 X 2 93 0 110 X Arginine 4 30 0 168 X 4 90 0 200 X Valine 3 00 0 120 X 3 50 0 140 X Isoleucine 2 68 0 095 X 3 05 0 115 X Tryptophane 0 69 0 030 X 0 80 0 035 X Grisoni 1991 4 Les besoins nerg tiques des poulets de chair 4 1 D finition des besoins nerg tiques On d finit les besoins comme tant les quantit s d l ments nutritifs assimilables n cessaires au renouvellement de la mati re vivante de l animal son accroissement ventuel et la synth se des productions Tbini 2000 Le formulateur cherche toujours pr senter un aliment qui satis fait les besoins de l animal en nergie en prot ines en vitamines et en min raux Par ailleurs les besoins du poulet varient selon la souche les conditions d ambiance et aussi avec l ge En fait au fur et mesure que l animal avance dans l ge ses besoins nerg tiques augmentent alors que ses besoins prot iques diminuent Cependant la connaissance des besoins est souvent imparfaite ce qui conduit l leveur ou le formulateur prendre des marges de s curit consid rable Drougoul et al 2004 4 2 Les besoins en nergie po
7. r partis sur trente parquets comptant chacun d eux 50 sujets et la num rotation de chaque lot est faite selon le traitement adopt la figure 14 d taille bien le sch ma exp rimental utilis dans cette exp rience Figure 14 Protocole exp rimental 1500 poussins ge 1 jour 2 Pes e R partition sur 30 lots x 50 poussins lt lt T1XP T2XP T3XP Parquet 1 Parquet 7 Parquet 13 Parquet 19 Parquet 25 Parquet 2 Parquet 8 Parquet 14 Parquet 20 Parquet 26 Parquet 3 Parquet 9 Parquet 15 Parquet21 Parquet 27 Parquet 4 Parquet 10 Parquet 16 Parquet 22 Parquet 28 Parquet 5 Parquet 11 Parquet 17 Parquet 23 Parquet 29 Parquet 6 Parquet 12 Parquet 18 Parquet 24 Parquet 30 3 1 B timent L exp rience a eu lieu dans un centre d levage de poulets de chair appartenant la soci t d levage avicole ERRAHMA Le b timent est bien quip de syst mes de refroidissement de chauffage automatique de ventilation dynamique ainsi qu un circuit d alimentation et d abreuvement automatique M COU _ lt m en ee ee ee eee CS a eee ee ee ee ee ee aid PE SPA RPC CC LEON vers po VATUTEA YOU Figure 15 Plan du b timent 3 2 Temp ratures et Humidit Les conditions d ambiance humidit et temp rature sont ajust es selon les besoins des animaux l aide d un logiciel de commande et
8. tre s ch es moins de 15 Pour l alimentation du b tail elles seront de pr f rence bris es ou broy es le broyage est plus facile lorsque les graines sont m lang es avec des c r ales en grains En cas de quantit s importantes dans l alimentation des volailles il est n cessaire de s assurer que le r gime alimentaire propos renferme des quantit s suffisantes de vitamine A Dans les pays chauds il est impossible de conserver le soja broy Lacassagne 1988 Figure 4 La composition de la Graine de Soja Anonyme 2004 6 2 Inhibiteur de la trypsine Il existe des principes inhibiteurs et toxiques parmi les constituants azot s de la graine Le plus important est l inhibiteur de la trypsine du soja qui bloque l activit de la trypsine un enzyme digestif Cet inhibiteur est d truit par la chaleur aussi le soja tant normalement chauff avant ou pendant son traitement ne constitue t 1l pas un probl me pour les tourteaux Les graines enti res devront toutefois tre totalement chauff es a vant d tre donn es aux porcs ou aux volailles Une chaleur trop lev e ou de trop longue dur e peut d truire les acides amin s essentiels Le soja contient galement de l ur ase enzyme lib rant l ammoniaque de l ur e le soja ne peut donc pas tre donn comme aliment avec de l ur e Valdebouse 1980 6 3 T guments Les t guments galement appel s issues sont les sous produits de la farine de soja d cortiqu
9. 21 Figure 3 Circuits de commercialisation du poulet de chair GIPAC 2006 osese 23 Figure 4 La composition de la Graine de Soja Anonyme 2004 41 Figure 5 Action d une plante active sur une bact rie phytosynth se 2004 56 Figure 6 Cin tique des diff rents germes pathog nes sous l effet de AEN photosynth se OO Re aly DAS et ued oh ant nt E 59 Figure 7 Effet de L AEN sur le GMQ et PIC phytosynth se 2004 62 Figure 8 L sion membranaire visible en microscope lectronique phytosynth se 2004 62 Figure 9 R sultat de l effet de AEN en Royaume Uni 2004 souche ROSS eee 63 Figure 10 R sultat de l effet de AEN en R publique tch que 2004 souche ROSS 63 Figure 11 R sultat de l effet de l AEN en France 2003 souche VEDETTE eeeeeeeees 64 Figure 12 Mode de distribution de l AEN Photosynth se 2004 64 Fig re 13 Protocole exp rimental sinisisi renata eaa Eaa n S Aa ni 69 Figure 14 Plan du b timent sicie aaea a a ai aaae 70 Figure 15 Variation du poids vifen fonction du Soja durant la premi re phase de P levage 90 Figure 16 Effet de l AEN sur le poids vif des animaux esessssesiesiererierisesrreisersrreresrrresrese 91 Figure 17 Evolution du poids vif des diff rents traitements au cours de l levage 92 Figure 18 Variation du GMQ en fonction de l origine du soja et de l AEN au cours de la premi re periode d levage ss unanime nano uen 9
10. Lysine 0 08 0 08 0 08 0 05 0 05 0 05 CH Choline 0 05 0 05 0 05 0 04 0 04 0 04 Pre mix Oligo l ments 0 10 0 10 0 10 0 10 0 10 0 10 Pre mix vitamines 0 10 0 10 0 10 0 10 0 10 0 10 Anti coccidien 1 ge 0 05 0 05 0 05 Anti coccidien 2 ge 0 05 0 05 0 05 AEN en surplus DOSE 150 g tonne 250 g tonne RECOMMANDEE ARG 65 40 30 50 0 10 1 30 1 84 0 14 0 20 0 16 0 05 0 05 23 37 jours PCG2 USA 66 50 29 50 0 00 0 10 0 10 0 05 300 tonne TUN 65 40 30 50 0 10 1 30 1 84 0 14 0 20 0 16 0 05 Le tableau 27 nous informe sur les r sultats des analyses propos par le logiciel de formulation le taux d inclusion des diff rents types de tourteau de soja diff re d un traitement l autre Le tourteau de soja Am ricain repr sente un taux d inclusion plus bas que les deux autres types de soja L addition de l huile de soja a t propos e pour les deux types de soja Local et Argentin afin de corriger le d ficit nerg tique de ces deux aliments 6 Analyse physico chimique des tourteaux de soja et des aliments compos s exp rimentaux Un chantillon repr sentatif a t collect partir des 3 lots de soja tester galement des chantillons de chaque aliment compos fabriqu pour chacun des 6 traitements ont t collect s La moiti de chaque chantillon a t analys dans le laboratoire de la soci t Nutri Sud aussi l autre moiti a t envo
11. T3 13 59 20 19 3 11 0 65 7 55 1 02 T3XP 12 97 19 15 3 40 0 64 8 83 0 97 Moyenne T3 13 28 19 67 3 26 0 65 8 19 1 00 l analyse de l aliment PCM2 a r v l les m mes constatations pour les diff rents composantes analys L aliment a base de tourteau de soja Am ricain a enregistr un niveau lev e pour la fraction proteique avec 20 56 contre des valeurs plus faibles pour les deux aliments fabriqu s a base de soja Argentin et local Le pourcentage des fibres au niveau de l aliment a montr que l utilisation du tourteau de soja Am ricain a largement contribu la baisse du pourcentage de fibres au niveau de l aliment Le pourcentage de la mati re grasse au niveau des aliments ont aussi confirm la bonne qualit du turteau de soja Am ricain avec un pourcentage de 2 86 contre 3 pour les deux autres traitement Les r sultats des analyses de l aliment de finition PC G2 est montr par le tableau 34 Tableau 34 Analyse physico chimiques de I aliment PCG2 Humidit Prot ine Mati res PCG2 rel tiw Brite Gisse Phos phore cendres Fi bres T1 13 47 18 92 3 04 0 59 7 25 1 61 T1XP 13 07 19 27 2 89 0 59 8 01 1 28 Moyenne T1 13 27 19 10 2 97 0 59 7 63 1 45 T2 13 31 19 49 2 72 0 60 7 68 1 78 T2XP 12 98 18 69 2 75 0 60 6 97 1 77 Moyenne T2 13 15 19 61 2 74 0 60 7 33 1 78 T3 13 37 19 54 2 84 0 62 7 30 1 47 T3XP 13 65 19 68 3 05 0 62 8 01 1 30 Moyenne T3 13 51 19 09 2 95 0 62 7 66 1 39 Les r sultats d analyse de cet a
12. les acides amin s et compos s azot s non prot iques les min raux et les vitamines additifs nutritionnels y Ceux qui ont une influence sur les animaux en assurant un r le prophylactique ou en activant leur croissance ou sur les produit animaux additifs zootechniques et de protection v Ceux qui am liorent la qualit des aliments en facilitant leur fabrication leur conservation et leur pr sentation ou qui vont r duire les nuisances provoqu es par les d jections animales en les modifiant quantitativement ou qualitativement en augmentant la digestibilit de certains constituants additifs technologiques Gadoud et al 1992 11 3 Les huiles essentielles et les actifs v g taux De nombreux produits d origine v g tale sont d j utilis s dans l alimentation aviaire Il s agit principalement de plantes ou d extraits de plantes d pices et d huiles essentielles dont les principes actifs sont b n fiques mais aussi de produits analogues de synth se Le nombre d tudes touchant ces produits est encore tr s faible et les r sultats obtenus fort variables Parmi les r sultats retenus dans chaque cat gorie de ces produits environ la moiti montre un classement positif mais peu se r v lent significatifs sur le plan statistique l exception des huiles essentielles Il appara t donc difficile de donner une appr ciation sur l efficacit de l une de ces cat gories de produits Il s agit
13. nombrement des bact ries sulfitor ductrices a t significativement diminu pour le traitement avec les extraits v g taux AEN R3 par rapport aux r gimes t moin n gatif R1 et positif Avilamycine R2 La diminution significative du nombre de bact ries sulfitor ductrices observ e dans les fientes des animaux recevant le traitement AEN est coh rent avec les activit s antibact riennes reconnues des extraits v g taux contenus dans l AEN la vue de ces r sultats il appara t que les extraits v g taux naturels test s ont un effet sp cifique sur la flore intestinale du poulet de chair n alt rant en aucun cas la flore totale Lactobacilles spp et Enterococcus spp Hammer et al 1999 Tableau 18 R sultats des analyses de flore digestive sous l effet de 1 AEN Age Traitement Flore totale Coliformes Lactobacilles Ent rocoques eae JO 6 64 1 19 6 15 1 59 6 68 1 12 6 72 1 07 N ant R1 8 33 0 72 7 16 1 25 8 47 0 60 8 15 0 58 5 93 0 31 a J20 R2 8 23 0 68 7 87 0 88 8 33 0 37 7 78 0 68 5 81 0 49 a R3 8 73 0 25 7 58 0 99 8 53 0 28 8 29 0 27 4 82 0 31 b R1 8 00 0 74 7 17 1 20 8 29 0 38 7 58 0 82 5 77 0 59 J34 R2 8 50 1 19 6 87 0 55 8 50 0 81 7 61 0 87 5 88 0 36 R3 8 44 0 62 7 01 0 65 8 36 0 38 8 05 0 48 6 42 0 35 Exprim s en LOG10 de UFC g de produit frais Recoquillay 2005 12 3 Effets de l incorporation de PAEN sur la performance des poulet
14. pourvues de leurs cylindres taient utilis es du 5 au 10 jours d levage v Ces mangeoires ont t compl t es par des cylindres afin d augmenter leurs capacit de remplissage et d viter la salissure et la perte des aliments et ceci partir du 10 me jour d levage Les mangeoires ont une forme cylindrique en t le galvanis e et repr sentent 23 cm de diam tre et peuvent alimenter jusqu 50 poulets 3 3 2 Les Abreuvoirs Durant toute l exp rience on a utilis les lignes d abreuvoirs automatiques munies de pipettes Pour chaque lot on trouve entre 4 et 5 pipettes ce qui est conforme avec les normes pour un effectif de 50 poulets Des analyses physico chimiques et bact riologiques de l eau d abreuvement et de vaccination sont effectu es p riodiquement afin de garantir le long de la p riode d levage un meilleur tat de sant des animaux Les r sultats de ces analyses prouvent que les eaux sont conformes aux normes 3 3 3 Les cages exp rimentales Une trentaine de cages ont t install es pour le suivi de l exp rience les cages repr sentent les dimensions suivantes 1 5 mde longueur pour chaque parquet y 1 7 mde largeur v Im de hauteur au d but ensuite le grillage a t rallong par 50 cm afin de limiter la fuite des poulets 3 3 4 L clairage L clairage du b timent se fait l aide de lampes fluorescentes tubulaires permettant une conomie d nergi
15. taboliques immunolo giques et protectrices Lee 2000 5 2 1 Aspect nutritionnel e Digestion des glucides Parmi les glucides on distingue deux types ceux que l oiseau peut dig rer amidon dextrine oligosaccharides et monosaccharides et ceux qui ne peuvent tre utilis s que par la microflore les polysaccharides non amylac s cellulose h micellulose substances pectiques Dans le cas des glucides utilisables par l h te la microflore ne semble pas intervenir En effet elle ne peut pas modifier l activit des enzymes impliqu es dans leur digestion telle que amylase pancr atique ou les disaccharidases intestinales ni absorption du glucose Bien qu au niveau du jabot certaines souches de lactobacillus auraient une activit amylolytique secondant l action des amylases endo g nes En ce qui concerne les glucides que l oiseau ne peut utiliser ils sont ferment s par la microflore dans le jabot et principalement au niveau des caeca sans avoir un r le significatif Gabriel et al 2003 e Digestion des prot ines L effet de la microflore sur la digestibilit des prot ines conduit selon les tudes a des r sultats variables probablement dus aux diff rences des compositions des r gimes alimentaires La microflore aurait un effet positif sur la digestion des prot ines dans le cas de prot ines de mauvaise qualit qui sont mal hydrolys es par l h te et pourraient tre hydrolys es par la micr
16. 0 71 cystine 0 71 0 69 0 68 M thi onine cystine 1 37 1 32 1 39 Lysine 2 93 2 86 3 15 Thr onine 1 90 1 85 1 81 Tryptophane 0 66 0 64 0 68 Arginine 3 46 3 39 3 57 Isoleucine 2 17 2 12 2 29 Leucine 3 64 3 54 3 75 Valine 2 29 2 24 2 46 Histidine 1 28 1 27 1 75 Ph nylalanine 2 42 2 35 2 56 les r sultats obtenus lors de l analyse des acides amin es confirme les r sultats obtenues dans l analyse de la composition et du qualit des diff rents tourteaux Le profil des acides amin es du tourteau de soja Am ricain confirme la bonne qualit de cette derni re Le pourcentage de lysine ainsi que les acides amin es soufr es M thionine cystine est sup rieur celle d origine Argentin Pour les autres acides amin es on constate que les trois types de tourteau de soja repr sentent les m mes proportions avec toujours une l g re sup riorit num rique dans le tourteau de soja Am ricain 7 3 3 Analyses des aliments exp rimentaux Apr s avoir analyser les diff rents mati res premi res on a recourt a l analyse des produits finis apr s leur formulation plusieurs chantillon ont t pris durant le process de fabrication afin d tre analys Chaque type d aliment a t analys par la m thode NIR et les diff rentes propri t s de chaque aliments sont enregistr es dans les tableaux qui suit l analyse de l aliment PCM1 sont enregitr s dans le tableau 32 Tableau 32 Analyse physico chimiques de l alime
17. 6 les premiers jours et 11 12 en fin d levage Les plumes sont riches en A A S comparativement a la carcasse A A S lysine 0 62 1 pour la carcasse 5 1 pour les plumes Les besoins en diff rents prot ines sont montr s par le tableau 7 Tableau 7 Prot ine id ale en fonction de l ge exprim en rapport au taux de lysine digestible valu 100 pp Age 0 14 jours 15 35 jours 35 jours Acides Amin s Lysine 100 100 100 M thionine Cystine 74 78 82 M thi onine 41 43 45 Thr onine 66 68 70 Tryptophane 16 17 18 Arginine 105 107 109 Valine 76 77 78 Isoleucine 66 67 68 Leucine 107 109 111 Drougoul et al 2004 3 2 1 5 Le rapport Energie Prot ines Le choix du niveau prot ique de l aliment d pend de la teneur nerg tique Ceci tant il y a lieu de respecter le rapport prot ine nergie D apr s Leclerq et al 1989 ce rapport est de l ordre de 74 au d marrage et 68 en croissance sion consid re comme unit le g 100Kcal Guillaume 1998 a report qu une diminution de ce rapport 56 d clenchent une augmentation de la prise alimentaire de la part des poulets et une diminution du d p t de gras abdominal Toutefois si on augmente ce rapport 90 que ce soit par une l vation de P nergie ou r duction de la prot ine il y aura une forte d position de gras sur la carcasse Grisoni 1991 3 2 1 6 La relation entre le gain prot ique et le gain lipidique Plusieurs tudes mont
18. ae 47 9 2 Analyse des prot ines des fibres et de l humidit 47 9 3 Dualit du traitement la chailur s ennemie 47 10 Importance du tourteau de soja dans l alimentation des volailles 49 10 1 Les principaux producteurs des tourteaux de soja eesssesssoesssesssesssocssooossoossosesssesssose 53 Ti L s AUS AMAR SE ssa ve ea i eae 55 TLI D finitions eaae renis aT a AS ap E TEE E AEE a Ee 55 12 Cassieae TR ts E lala E AE E AE A 56 11 3 Les huiles essentielles et les actifs Vese Uri nd este 57 PARE ea o a E E E in cnet A A E A 58 12 1 Pr sentation de P ANT Ms ir Le de ie 58 12 2 Effet de AEN sur la flore intestinale du poulet de chair 0 ee eee eeeceeeseeeeeeeeeeeeees 60 12 3 Effets de l incorporation de AEN sur la performance des poulets ceeee 61 12 4 Lc mod d mploide LAEN ain intensit 64 Partie exp rimentale LS Se A ne An ee A ne tr nr ne 66 Li CO RCO ER RE da vedo cad RE Re CE RE nn Noes 67 2 Mat riels et INE CODES ssccciccescnasscousasanessicbsdcosvasasouvevosensedonacououdiadecatedosdeanceensuchansasevetanon dress 67 2 1 Produits desire te nr ne At Aou Sr At R a KS As 67 222 L AHIMAUX GR PC TINS MUA ee 4 ies eee anton ee ee M tes nn 67 2 3 Installations Experimenta less scs ccensieczscisescadsachasscerseszeeisdevedeasbapaaes daoseusenecnonsshavaasesavens 67 3 Protocole exp rimental 005 500 ead hak SA ed SG SO
19. avoir un effet favorable En effet les compos s azot s d origine alimentaire comme l acide urique qui persistent dans les caeca sont d grad s par les bact ries en AGV et en ammoniac qui sont absorb s Braun et Campbell 1989 Braun 2003 Une partie de ammoniac est incorpor e dans le glutamate qui est utilis pour la synth se de prot ines ou de glucose A l inverse les besoins en prot ines des poulets conventionnels sont plus lev s que ceux des poulets ax niques En pr sence d une microflore digestive la synth se prot ique est augment e de 25 au niveau du foie m tabolisme et d toxification des produits bact riens et de 45 au niveau de l intestin soit une augmentation de 6 8 des synth ses prot iques totales Muramatsu 1987 Par ailleurs avec un r gime pauvre en nergie m tabolisable 2 800 kcal kg la pr sence de microflore entra ne une diminution de utilisation des prot ines Ainsi les animaux conventionnels ont une moins bonne r tention prot ique prot ine retenue unit de temps et un moins bon taux de r tention prot ique prot ines retenues prot ines consomm es que des animaux ax niques Furuse 1994 5 2 3 2 M tabolisme nerg tique La microflore affecte la teneur du r gime en nergie m tabolisable n gativement Kussaibati et al 1982 ou positivement Furuse et Okumura 1994 Le type d alimentation modulant la flore serait l origme de ces diff rences L e
20. cortiqu 50 Tableau 12 Digestibilit des indices prot iques dans les r gimes des volailles 51 Tableau 13 Comparaison du tourteau de soja comme source de lysine avec d autres sources de prot ines uiaro Re ns nee A de aA S 52 Tableau 14 Rapports lysine prot ines pour divers aliments 52 Tableau 15 Composition d chantillons de tourteau de soja provenant de trois pays 53 Tableau 16 Les diff rents organismes patho g nes et leurs degr s de r sistance aux AINSI CUMS i gies nes A ee came ees sab eb ee eae E eA AES 55 Tableau 17 Fiche de composition de D AEN sus 59 Tableau 18 R sultats des analyses de flore digestive sous l effet de PAEN oe eeeeeeeee 60 Tableau 19 Performances zootechniques des poulets de chair sous l effet de PAEN 61 Tableau 20 Protocol exp rimental du test de l AEN contre un probiotique eeeeee 65 Tableau 21 R sultats du test de l AEN contre le Probiotique ceecceesseceteceeeeceeeeeeeeeenees 65 Tableau 22 Effectif poids vif au premier ge et nombre de r p tition en fonction du r gime Tableau 23 Variation de la temp rature et de l humidit dans le b timent en fonction des FOUTS sitesi aden ae E A A E R A E indus 71 Tableau 24 Programme lumineux et intensit s lors des diff rentes phases de levage 72 Tableau 25 Programme de vaccination 73 Tableau 26 Caract ristiques de l aliment des poulets de cha
21. croissance des plumes est prioritaire par rapport la croissance musculaire Durrani et al 2005 e La lysine La lysine est le deuxi me facteur limitant des aliments poulet de chair C est aussi le mieux connu Les besoins en lysine diminuent rapidement avec l ge en raison de la tr s faible teneur en lysine des plumes Un exc s de lysine accro t les besoins en arginine Balloun 1992 e Les autres acides amin s Avec une ration a base de mais soja et en absence de lysine industrielle les autres acides amin s essentiels sont largement couverts L utilisation de lysine industrielle n cessite la prise en compte des acides amin s suivants e Thr onine e Valine e Arginine Ces derni res seront en fonction des mati res premi res utilis es les 3 ou 4 facteurs limitants Dans la pratique l isoleucine et le tryptophane ne sont pas facteurs limitants Compte tenu de la composition des mati res premi res l utilisation de la lysine industrielle modifiera la hi rarchie des facteurs limitant Le 3 facteur sera la thr onine lorsque pois farine de viande ou de poisson seront incorpor s dans les rations alors que l arginine et la valine seront les 3 et 4 facteurs limitants des rations mais soja Il convient de noter que les besoins en valine arginine et isoleucine sont connus avec moins de pr cision que les acides amin s soufr s la lysine ou la thr onine Jakob 2003 3 2 2 2 La hi rarchie des bes
22. du gain quotidien cet effet d terminant s est install du la mauvaise qualit du tourteau de soja local qui a subit une mauvaise transformation au cours de sa trituration Le taux d incorporation du tourteau de soja Am ricain dans l aliment a t inf rieur celle des deux autres aliments 32 pour le soja Am ricain contre 33 pour le soja Argentin et les r sultats des param tres productifs ont not s des r sultats nettement sup rieurs celle du tourteau de soja Argentin donc une tude conomique de cette exp rience est pr voir afin de prouver la rentabilit d utiliser des tourteaux de soja d origines Am ricain R f rences bibliographiques Abdalla A E amp Roozen J P 2001 The effects of stabilised extracts of sage and oregano on the oxidation of salad dressings European Food Research and Technology 212 551 560 Aletor VA Hamid IL Niesse E Preffer E 2000 Low protein amino acid supplemented diets in broilers chickens effect on performance carcass characteristics whole body composition and efficiencies of nutriment utilization Poultry Sci 84 pp 76 83 Araba and Dale 1990 Evaluation of protein solubility as an indicator of over processing of soybean meal Poultry Sci 69 76 83 Arnould R 1991 L utilisation des prot ines pour la croissance Th se Universitaire Louvain Institut agronomique de Paris France 56p Anonyme 2004 Phytosynth se 25 02 2009 Ava
23. e dans le tableau 12 Le tourteau de soja est une source agr able au go t de prot ines compl mentaires Il n affecte pas l acceptabilit du go t des diff rents rations lorsqu il est correctement trait il ne contient aucune toxine ni aucun facteur antinutritionnel pouvant affecter le rendement des volailles ou du b tail Par rapport d autres sources de prot ines v g tales le tourteau de soja contient peu de fibres et beaucoup d nergie A titre d exemple le tourteau de soja 44 contient environ 7 de fibres tandis que le tourteau de soja d cortiqu contient environ 3 3 3 5 de fibres Blum 1981 Cette ol agineuse peut tre utilis comme source unique de prot ines compl mentaires pour tous les types de volaille tous les stades de la croissance ou de la production Dans la plupart des r gimes des volailles le tourteau de soja fournit 80 des acides amin s alimentaires Dudley 1999 Dans l ensemble le tourteau de soja est une source de prot ines au prix comp titif comme elle pr sente une qualit relativement r guli re par rapport celle d autres sources de prot ine Tableau 12 Digestibilit des indices prot iques dans les r gimes des volailles Lysine M thionine Cystine Farine de sang 86 91 76 Farine de colza 80 90 75 Farine de copra 58 83 48 Farine de gluten de ma s 88 97 86 Farine de graine de 67 73 73 coton Farine de plumes 66 76 59 Farine de poisson 88 92 73 Fa
24. encouragement et soutien Moral A tous mes Amis et toutes mes Amies Mon c ur va galement tous ceux que je mai pas cit s ici Remerciements Au terme de ce travail il m est parfaitement agr able d exprimer mes profondes gratitudes Mr Najar Taha qui malgr ses nombreuses pr occupations a accept de poursuivre mon encadrement Je lui dois beaucoup pour le temps qu il m a consacr et pour ses conseils J esp re qu il retrouvera ici l expression de ma fid le reconnaissance et mon profond respect Je remercie tr s chaleureusement Mr Frikha Mohamed qui m a Co encadr e dans ce travail et m a autoris et aider effectuer les diff rentes t ches de ce travail Il m a accord sa confiance tout au long de cette p riode et je lui en suis vraiment reconnaissant Je souhaite d adresser mes remerciements les plus sinc res au Mr Mrabet Amine pour avoir accept de m accueillir MEDIMIX et m avoir aid sur tous les plans Beaucoup m a exprim son soutien chaleureux et son aide quand j en ai besoin Je le remercie norm ment Je tiens remercier Mr Berguaoui Rida qui j exprime toute ma reconnaissance et ma gratitude pour ses pr cieux conseils et sa patience Que ces quelque mots soit preuve de mon respect et d attachement Je remercie galement Mr Frikha Lotfi qui a t pr cieux tout au long de ce travail et qui m a accord l opportunit de participer dans une exp rience
25. faites dans le but de tester le nouveau produit AEN et comparer son effet vis vis des autres additifs alimentaires L exp rience qui suit a t men e afin d estimer l effet de ce nouveau produit contre un probiotique d j utilis pour d terminer son effet sur les param tres productifs des poulets de chair Le protocol exp rimental de cette exp rience est d taill dans le tableau 20 Tableau 20 Protocol exp rimental du test de l AEN contre un probiotique Gamme de contr le Gamme exp rimentale Probiotique AEN 1400 P riode de d marrage cote Coccidiostatic AEN 1400 avec 150 g T de J1 J14 p riode de croissance Coccidiostati Coccidiostatic de J15 J22 a AEN 1400 avec 250 g T p riode de finition de J23 J35 Coccidios tatic Coccidiostatic AEN 1400 avec 300 g T P riode de retrait De J36 l abattage Phytosynth se 2004 AEN 1400 avec 300 g T Tableau 21 R sultats du test de l AEN contre le Probiotique Gamme de contr le Gamme exp rimentale Probiotique AEN 1400 Poids cor porel g 1868 1867 Age l abattage J 41 91 41 46 SL a 45 03 1 0 Indice de consommation IC 1 862 1 807 2 9 de Mortalit 9 67 7 71 20 3 Index de performance 216 2 230 0 6 4 Les r sultats de cette exp rience ont t enregistr s dans le tableau 21 Le gain moyen quotidien a t am lior de 1 pour les poulets recevant AEN aussi l indice de consommation et le taux de mortalit o
26. flore autochtone emp che Tlimplantation de la flore pathog ne Les interactions microbiennes sont les principales responsables du maintien et de la r gulation de la microflore gastro intestinale de l h te elles sont la base des m canismes par lesquels la microflore s oppose l tablissement des microorganismes que l organisme h te ing re quotidiennement Les divers m canismes formant la premi re ligne de d fense de l h te sont nomm s r sistance la colonisation exclusion comp titive ou effet barri re en emp chant leur translocation dans la circulation sanguine L effet barri re de la microflore intestinale est dit pr ventif ou curatif selon qu il se manifeste avant ou apr s l introduction du germe pathog ne Cet effet est dit drastique si la bact rie ind sirable est totalement limin e Il est dit permissif si le germe pathog ne nouvellement se range dans la population sous dominante Les m canismes la base de cet effet barri re sont vari s La flore naturelle du jabot en particulier les lactobacilles est fix e sur l pith lium squameux non s cr toire du jabot des volailles Gabriel et al 2003 Cette facult d adh sion permet cette flore de se maintenir en place en quantit importante pendant toute la vie de l animal Elle est galement pr sente dans la lumi re et diminue le pH de cet organe autour de 4 5 conduisant un effet bact ricide limitant la croissance des bact
27. gt Sur le plan financier la moyenne de prix est inf rieure aux prix utilis s lors des contrats d int gration gt Sur le plan Sanitaire Il existe une circulation anarchique des m mes v hicules au niveau des levages abattoirs march s usines d aliment couvoir en plus de a les points de vente en vif ne sont pas contr l s sur le plan sanitaire Karma 2001 2 4 Perspective de d veloppement du secteur La seule alternative pour le d veloppement du secteur sur le plan organisationnel sanitaire et sur le plan de l am lioration de la qualit des produits reste l interdiction progressive de la commercialisation du poulet vif au niveau des march s Etant donn le r le conomique et surtout social que sont en train de jouer des milliers d op rateurs dans ce domaine il est recommand de proc der a la reconversion des points de vente en vif ou volaillers sur plusieurs tapes en points de vente de volailles abattues GIPAC 2006 3 L alimentation du poulet de chair Pendant de nombreuses ann es les principales mesures relatives l effet qualit de l aliment taient la croissance et l indice de consommation Aujourd hui le nutritionniste est confront un ensemble de facteurs plus complexes L volution g n tique a t tr s importante mais les poulets hyperphagiques ou gloutons posent beaucoup de probl mes dans les fili res de production v La demande croissante du consommateur pour des produits m
28. l animal 36 32 3 M tabolisme azole et nerg tique sia x5 Sn RSR An 39 D2 Sale M tabolisme ZO senc ee dite Re a Mace nn 39 5 2 3 2 M tabolisme nerg tique usine inner 39 6 Principale caract ristiques du Soja 40 Ols Ta Crest 40 62 WBE de Ta Ay Se kisietett a aE S 41 6 3 TECUM on n anni NN Rite a EE 41 GA Ae ROME AU AE SOY A RS nn Re A E ain trie 41 6 5 Extraction transformation et sp cification des tourteaux de soja eeeeeeeceeeeeeeeeee 42 7 Le proc d d extraction du tourteau soja 42 8 Qualit du tourteau de soja ooo cc ccccccccssscessecessceeseeescecseceseceeseeseseeessecsseceseeeeeseeseees 44 pile Pioneer de nr ne fr ak aol ea Pa tele tal en nt tres 44 DZ E e i E hr nine nn ne at nids na ee nd ets 45 dus PDTS ee Bata ee nt ee eed ten tlds Ne kiln 45 84 Humidit umo annees 45 8 5 Facte ts AntinutritionnelS sit c AE ne LS AT Ve he cote nn eve 45 8 6 Talle Wes DATI cine a AC cd de ie 46 dite RIDE Sete lt lee re Seats Meech Sank dah Nan 46 8 3 AUS propri t s PHYSIC UES css sdececscasscicrisdadacssasuscscssvereseadodecssspedssbedssccusdsdecetcneedcstadecss 47 9 Evaluation de la qualit du tourteau de soja 47 9 1 Observation visuelle sensagent andere ee S eda
29. l approvisionnement de la restauration collective restaurants universitaires arm e etc Karma 2001 L infrastructure avicole Le nombre de couvoir en Tunisie est de 36 dont 30 pour le poulet de chair deux couvoirs totalement sp cialis s dans les dindonneaux et 4 dans la poulette d un jour Le nombre d abattoirs est de 17 Ausein de ces abattoirs on compte 6 ateliers de d coupe et 6 ateliers de transformation Officiellement le nombre d usines d aliment est de plus de 600 dont 140 caract re commercial le reste tant constitu d unit s propres aux leveurs pour le m lange a la ferme Plus de 70 du chiffre d affaire des usines est r alis par une dizaine de soci t GIPAC 2005 2 La Fili re de la viande avicole en Tunisie 2 1 Au niveau de la production La production de viandes de volaille est tr s concentr e sur le littoral l est du pays et elle est concentr beaucoup mois au Nord et surtout l ouest et dans le sud du pays La fili re compte environ 4000 leveurs de poulets de chair et 300 leveurs de dinde de chair GIPAC 2005 Le secteur du Poulet de Chair Ce secteur produit environ 100 millions d uf couver soit 78 millions de poussins d un jour Les poussins sont en majorit lev s chez des aviculteurs de petite taille lt 5 000 poulet par rotation I existe quelques soci t s int gr es a des degr s variables reproducteurs couvoirs levages us
30. le poids de la carcasse gt 1200 g v Calibre 1000g lt poids de la carcasse lt 1200 g Y Poussin poids de la carcasse lt 1000 g 7 2 Analyses statistiques Les donn es recueillis dans cette exp rience ont t analys es avec la proc dure GLM du SAS 1990 en utilisant un sch ma factorielle 3 x 2 compl tement au hasard v Trois origines de soja USA ARG TUN comme premier effet principal Y L addition de l huile essentielle AEN comme deuxi me effet principal L interaction entre les deux effets Le mod le statistique adopt dans cette exp rience suit le mod le suivant Yix u XiH Y Zit Cijx Yijk param tre mesur U moyenne g n rale X effet de l origine du T de soja be effet de l incorporation de l AEN Zi effet de l interaction origine du soja ajout des huiles essentielles ijk erreur standard Le tableau d gag de cette analyse comporte les moyennes de chaque effet principal avec l interaction entre eux ensuite ces moyennes ont t s par es par le test de Tuckey pour d gager la signification des diff rences L unit exp rimentale durant la premi re partie du travail tait le parquet qui contenait 50 sujets Les diff rences sont consid r es significatives siP lt 0 05 Dans la deuxi me partie du travail le poids l abattage a t trait comme tant une Co variable Punit exp rimentale dans cette phase tait le parquet qui comptai
31. plus lev s en lysine en m thionine et en tryptophane Les valeurs pr sent es au tableau 15 sont les moyennes d une population s lectionn e Une ration convenable d pend de la connaissance approfondie de ses composantes et d une table de donn es partir desquelles on proc de afin que rien ne soit laiss au hasard De telles implications supposent que les produits a base de graines de soja fournissent des informations d taill es et s res propos de leur provenance de leur traitement de la dur e de leur utilisation renseignements permettant la formulation des rations De surcroit il est essentiel de disposer de sp cifications nutritionnelles d taill es Ces sp cifications doivent tre sp cifiques chaque esp ce et doivent fournir des mesures de la biodisponibilit et de la digestibilit D apr s Batal 2000 les valeurs sous forme de tableau sont inad quates tant donn que les mesures de la biodisponibilit varient avec l origme la vari t et les conditions de production Toutefois pour un produit base de graines de soja sp cifique une importante variation de la digestibilit peut survenir et surviendra avec le degr et la qualit du traitement Des tests ont t mis au point afin d valuer la variation de la qualit due au traitement thermique Ces tests doivent tre appliqu s afin de garantir une formulation et une production coh rentes des rations performances lev es 11 Le
32. r duire l agglutina tion et am liorer la fluidit Berk 1992 7 Le proc d d extraction du tourteau so ja Le proc d d extraction du soja passe par plusieurs tapes pour obtenir enfin des produits finis appel s tourteaux le sch ma de fabrication du tourteau de soja est expliqu dans la figure 5 S chage et broyage Soja J Nettoyage cracking d corticage conditionnement floconnage cuisson toastage Expelling ou extraction par solvant Y Cosses de soja v Gruau ou farine de soja graines enti res Huile Brute Flocons d graiss s D so lvanisation D solvanisation toastage Extraction Pr cipitation Tourteau de Soja Glucides Solubles M lasse Figure 5 Le Proc d d extraction du tourteau de soja Au moment de la r colte le soja est habituellement stock au niveau local dans un l vateur c r ales ou la ferme Au besoin les graines sont s ch es artificiellement jusqu au moment d obtenir un niveau d humidit sans risque pour le stockage Apr s avoir t stock es et netto y es les graines subissent un traitement thermique relativement doux visant d tacher le t gument des cotyl dons Liener 1980 La premi re phase du proc d d extraction est le concassage des graines et l limination des coques Les cylindres de concassage fragmentent chaque graine en 6 8 morceaux et d tachent la coque de l endosperme Les coques sont ensuite g n ralement l
33. 3 Figure 19 Variation du GMQ en fonction de l origine du soja et de l AEN au cours de la premi re p riode d leyva Pe vais cii aoee as nul nine RRE EEN EE VEEE AEAT i i aana 93 Figure 20 Variation du GMQ en fonction de l origine du soja et de l AEN au cours de la ttoiieme pernode d elevage sonesparseeiri iatna a a na T a a iii a 94 Figure 21 Les gains moyens quotidiens par p riodes 95 Figure 22 Effet de l origine de soja sur la consommation moyenne journali re pendant la premi re D MASE TC VARS a and tente a a a 97 Figure 23 Effet de l origine de soja sur la consommation moyenne journali re pendant la de xieme phase d OS nene nana nantes EN 98 Figure 24 volution de la consommation moyenne journali re au cours de la troisi me penode El Va scr TE Re nee inner Ra R EE AT 99 Figure 25 volution de la consommation moyenne journali re globale des diff rents traite PEDS h iser PE E a a E a a 100 Figure 26 Les consommations moyennes journali res par p riode pour chaque traitement 100 Figure 27 Les indices de consommation durant toute l exp rience pour chaque traitement Figure 28 L volution du rendement de la carcasse vide des diff rents traitements avant TOSSUY ASO a E NT 104 Figure 29 L volution du rendement de la carcasse vide des diff rents traitements apr s T SS YyA PEro en des E EE RANES E A nent EE A aE i EE E E E E E E ao 105 Figure 30 Pourcentages des diff rents calibres pour
34. 43 3 93 68 96 30 71 ESM n 10 18 16 0 04 0 24 0 24 0 31 0 09 0 23 0 26 0 27 Huile ess AEN1400 Sans 1521 30 0 44 33 63 22 14 26 81 13 25 3 71 69 03 30 53 Avec 1505 54 0 40 33 74 22 06 26 20 13 50 4 07 69 31 30 28 ESM n 15 13 71 0 03 0 13 0 18 0 23 0 07 0 17 0 20 0 21 Effet Probab ilit Origine de Soja NS 0 08 NS NS NS NS NS NS NS Huile ess AEN NS NS NS NS 0 09 NS NS NS Orig Soja AEN NS NS NS NS NS NS NS NS NS Poids de carcasse abattu g carcasse vide carcasse de poulet abattu Cuisses Escalope Ailes Peau ESM 5 chantillons de carcasse de poulets de 37 J pour chaque traitement Les r sultats de la d coupe n ont pas r v l des valeurs significatives Les diff rentes composantes des poulets ont not pratiquement les m mes rendements de d coupe quelques diff rences pr s pour les diff rents traitements L origine du soja et l huile essentielle AEN n ont pas influenc le rendement de d coupe pour les diff rents sujets E Cuisses E Escalope E Ailes E cuisses Escalope Ailes Soja ARG Soja Soja USA Soja Soja TUN Soja ARG AEN USA AEN TUN AEN Figure 32 Rende ments d escalope cuisses Ailes et de l ensemble Escalope cuisses Ailes des diff rents traitements apr s ressuyage Le pourcentage d escalope n a pas enregistr des diff rences au niveau des 6 traitements aussi bien pour les deux cuisses avec toujours une dominance pour le soja Am ricain avec l huile
35. 6 52 8 90 0 1 73 22 4 1 39 2 09 0 035 0 60 1 05 0 021 1979 748 144 1 1 93 505 014 1 71 2023 77 4 142 4 1 84 53 77 90 8 1 69 1948 75 8 140 0 1 85 51 7 88 3 1 74 15 8 0 98 1 48 0 025 0 42 0 74 0 015 1957 77 1 140 6 1 88 51 9 89 2 1 72 2010 74 9 143 7 1 87 53 4 91 1 1 71 12 9 0 80 1 20 0 020 0 35 0 61 0 012 4 NS NS 4 0 0622 4 0 0744 0 0742 NS 4 NS NS NS NS NS NS NS NS Poids vif mo yen g Gain moyen quotidien g Consommation moyenne journali re SESM 5 r p tition de 50 sujets de poulets de chair de 1 37 jours d ge pour chaque traitement ESM 10 r p tition de 50 sujets de poulets de chair de 1 37 jours d ge pour chaque effet principale TESM 5 r p tition de 50 sujets de poulets de chair de 1 37 jours d ge pour chaque effet principale P lt 0 05 P lt 0 01 P lt 0 001 8 1 Le poids vif Les r sultats statistiques ont r v l s une diff rence significative entre les poids vifs de la p riode de d marrage 1 15 jours Le poids vif des sujets recevant le soja tunisien dans leur r gime alimentaire a enregistr e la valeur la plus faible 399g sujet durant cette p riode d levage Cette valeur est corrig e dans le m me r gime alimentaire en ajoutant l huile essentielle AEN 437g sujet Dans le m me contexte les autres r gimes alimentaires n ont pas enregistr es de diff rence significative entre les poids vif calcul s Cette analyse statist
36. Au pr alable il semble important et utile de faire un rappel sur la microflore digestive des volailles et ses effets sur la physiologie digestive son influence sur la valeur nutritionnelle de l aliment et son r le sur la sant de l animal Chez les oiseaux la flore intestinale du jabot l intestin est compos e principalement de lactobacillus alors que les caeca h bergent surtout des ana robies stricts Schrezenmeir et De Verse 2001 La microflore varie en fonction de l ge de l animal de son environnement du stress et de l alimentation Elle entra ne des changements de la structure et du fonctionnement du tube digestif Elle entra ne des modifications de la digestion des aliments ainsi qu une augmentation des besoins nerg tiques La flore indig ne a des cons quences sur la sant de Panimal du fait de la production de diff rents m tabolites Freter 2004 Sun 2004 Gabriel et al 2005 La flore digestive peut se trouver dans la lumi re intestinale comme elle peut adh rer la muqueuse digestive La flore luminale d pend des nutriments disponibles de la vitesse de transit et de la pr sence ou non de substances antimicrobiennes La flore des muqueuses d pend de l expression par l h te de sites d adh sion sp cifiques sur les membranes des ent rocytes de la vitesse de production de mucus et la production d anticorps s cr toires et de l extrusion de mat riel cellulaire de la membrane Fre
37. EN Origine du Soja Figure 21 Variation du GMQ en fonction de l origine du soja et de l AEN au cours de la troisi me p riode d le vage Le GMO global Le gain moyen quotidien global a confirm les r sultats d taill s par p riode de ce fait le soja Am ricain a transcrit les meilleurs GMQ durant tout l levage suivit du r gime a base de soja Argentin L analyse du GMQ global a confirm les mauvais r sultats inscrits par le r gime du soja local L effet de lorigine du soja a t hautement significatif au cours de cette exp rience sur le gain moyen quotidien m me chose pour l effet de l huile essentielle AEN avec P lt 0 01 qui a am lior les GMQ observ s pour les r gimes sans additif mais cette am lioration apparait plus significative au niveau du Soja Local Tableau 37 Variation du GMQ global en fonction de l origine du soja et de I huile essentielle AEN P riode globale 1 37 jours Origine du Soja Soja ARG Soja USA Soja TUN Huiles essentielles AEN Avec Sans Avec Sans Avec Sans Gain Moyen Quotidien g 53 6 51 5 537 53 7 52 8 50 5 L volution du gain moyen quotidien par p riode est montr e par la figure 22 E GMQ 1 15 E GMQ 16 22 E GMQ 23 34 E GMQ 35 37 E GMQ 1 37 Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne T1 T1XP T2 T2XP T3 T3XP Figure 22 Les gains moyens quotidiens par p riodes D apr s cette figure on constate que les gains moyens quotidiens son
38. GOS 68 Sil Batiment isa Mess AAA Ot ented geen hae Geant eligi fre retard e 70 D Teinp rat res et Humidit LR ME SR AE TE Senna ne 70 Bode AMM MIC TIES acest ne US ee de 71 3 3 1 Ees mMmanscoireS Seaan a n a eed a a E E An nee 71 3 32 Les AbreU VOS Sn nn an en EA Ean S A ni en nd ne 72 3 3 3 L s ages xp rimenta k Siretsi ie e te RS teer J2 BOA E claia geenin en n R A dns ENN EIS 72 3 3 5 Le CHARS SL AE E E E A E ne 73 3 3 6 Le refroidissement sin i ii iisa ds nine EEEE ane 73 BeBe des Ealen te ant nee R 73 3 3 8 Tha VACCINANON E A A 13 4 Aliments compos s exp rimentaux essesscescessescoesocssecesecsceccoesocsscecoesocsscesoesseescseesosseses 74 5 Composition des diff rents aliments exp rimentaux seessesscsseessesocescesseesocsseesoesocsse 74 6 Analyse physico chimique des tourteaux de soja et des aliments compos s GK OG AIL Di D CAE AEE E E EEA 76 7 Les param tr s tudi es 76 7 1 Etude des param tr s potechniques sus nan ede anale 76 7 1 1 arain POIs eee EE AEE E E E E E E 76 7 12 Contr le de CONSOMMATION ASSURE RSR MER Re tn tad Te den 71 FES E ndice de CONSOMMATION sinne en cr ne a vonseese 78 7 1 4 Contr le des Morta lit s cinn irn iara iai eiie sa desssaaasdeaatanssbac codenecauantenas 78 7 1 5 Calcul des rendements abattoirs unes die ns ts sense 78 124 MAMMINSES SPASM ES Ere Re Ute ai SR io gist Puta at ide ei 79 R sultats et discussion 555 cscs dre ne ee nn Ne en t
39. MINISTERE DE L AGRICULTURE ET MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DES RESSOURCES HYDRAULIQUES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE LA Institution de la Recherche et de TECHNOLOGIE IA gt all L enseignement sup rieur agricole orme Universit 7 Novembre de Carthage INAT Fond en 1898 Agron Institut National Agronomique de Tunisie Projet de Fin des Etudes d Ing nieur Sp cialit Production Animale Influence de l origine du tourteau de soja dans l aliment compos et la suppl mentation en huiles essentielles sur les performances productives du poulet de chair de 1 37 j d ge Elabor Par Triki Ramzi Pr sent l INAT le 26 juin 2009 devant le jury compos de Pr sident de jury Mr Ben Jeddi Fay al Examinateur Mr Ben M rad Moncef Encadreur Mr Najar Taha Co Encadreur Mrabet Amine Ann e Universitaire 2008 2009 D dicace A mes Parents Je leur d die ce travail en guise de reconnaissance pour les sacrifices consentis tout au long de mes tudes et pour lamour dont ils n ont cess de m entourer Qu ils trouvent dans ce travail le t moignage de mon profond respect et de toute ma gratitude A mon fr re Karim Qui tait tr s pr cieux pour moi Il a toujours t d un norme soutien pour moi A mes deux Amis Borhen et Walid Qui m ont toujours soutenu et aid dans les moments difficiles de ce travail A mes oncles Pour leur pr cieuse Aide leur
40. a commercialisation en vif qui repr sentait la part la plus importante de cette activit soit la commercialisation des produits industriels et qui repr sentait 30 de cette activit le sch ma de commercialisation est repr sent dans la figure 3 79 Commercialis en VIF 30 abattage INDUSTRIEL Petits leveurs Gros leveurs et Soci t D Transport R frig r NV gt pe Tueries Artisanales Points de vente et Super march P Vente VIF P Vente Abattu ROtisseries Figure 3 Circuits de commercialisation du poulet de chair GIPAC 2006 A ce jour le circuit du poulet vivant est caract ris par la vente directe a la ferme du poulet aux interm diaires Ces derniers vont charger et livrer quotidiennement les produits r cup r s a leurs clients Aux points de vente en vif la livraison consiste en un petit nombre de cageots Ces poulets sont vendus au kilo vif abattus sur place a la demande des clients moyennant une marge et des frais d abattage Un nombre limit de points de vente sont la propri t des producteurs mais la plupart des points de vente en vif sont des commer ants De plus en plus des interm diaires ont tendance a devenir galement producteurs Certains ont opt pour des abattoirs industriels Karma 2002 2 3 Effets n gatifs des circuits du poulet vivant gt Sur le plan organisationnel il y a une d pendance quasi totale des leveurs vis vis des interm diaires
41. a d coupe et calculer le rendement de chaque partie de la carcasse Au cours de cette op ration chaque partie du poulet a t d coup et pes e sur une balance lectronique commen ant par les cuisses les ailes escalope la peau et finissant par la carcasse vide 1500 poulets ont subi le m me Protocol de d coupe afin de calculer le rendement des composantes et d duire le pourcentage d escalope d ailes et de cuisses de chaque traitement de l exp rience Les rendements de d coupe sont enregistr s dans le tableau 41 Tableau 41 Influence de l origine du tourteau de soja et de l incorporation de I AEN dans l alimentation sur le rendement de carcasses des poulets de chair de 37 jours l ge de l abattage D coupe PC Perte Cuisses Escalope A Ailes Peau Fe es r or ee Traitement ARG Sans 1519 63 0 45 33 82 22 04 26 60 13 30 3 78 69 17 30 39 ARG Avec 1512 97 0 47 33 75 22 16 26 46 13 54 3 60 69 46 30 06 USA Sans 1482 00 0 53 33 36 22 37 26 85 13 22 3 66 68 95 30 52 USA Avec 1497 50 0 43 33 65 22 53 25 57 13 34 4 47 69 52 30 05 TUN Sans 1563 76 0 33 33 71 22 00 27 00 13 25 3 70 68 97 30 70 TUN Avec 1506 13 0 32 33 84 21 50 26 57 13 62 4 16 68 94 30 74 ESM n 5 22 40 0 06 0 22 0 30 0 38 0 12 0 29 0 33 0 33 Origine de Soja ARG 1516 30 0 46 33 79 22 10 26 53 134 3 70 69 31 30 22 USA 1489 74 0 48 33 50 22 45 26 21 13 28 4 07 69 24 30 28 TUN 1534 94 0 32 33 78 21 74 16 78 13
42. al reste moins important pendant cette p riode Pour les m mes raisons l origine du soja a confirm son effet hautement significatif pour la consommation moyenne journali re avec P lt 0 01 L effet de l huile essentielle AEN reste un peu faible durant cette p riode mais l effet de ce dernier devient significatif pour le r gime contenant le tourteau de soja local avec une am lioration qui passe de 84 3 g sujet pour atteindre 88 7 g sujet L effet de l origine de soja sur la consommation moyenne journali re pendant cette p riode est indiqu par la figure 24 B Soja ARG E Soja USA E Soja TUN Soja ARG Soja USA Soja TUN Origine du Soja Figure 24 Effet de l origine du Tourteau de soja sur la consommation moyenne journali re pendant la deuxi me phase d levage La troisi me p riode d levage a d gag des diff rences significatives au niveau de la consommation journali re L effet de l huile essentielle AEN a t d terminant durant cette p riode avec une am lioration de la consommation du r gime a base du soja argentin qui atteint 146 9g sujet contre 141 2g sujet pour l aliment n ayant pas cet additif dans sa composition cet effet a t aussi remarquable au niveau du soja local avec une l g re am lioration pour le r gime a base de soja Am ricain La figure 25 d taille l volution de la consommation moyenne journali re au cours de cette derni re phase d levage
43. alimentaire des volailles et la l apport de cette acide amin e est li e troitement la fraction prot ique dans la mati re premi re le tourteau de soja comme source de prot ine repr sente un rapport lysine prot ine important par rapport aux autres sources prot ique comme I indique le tableau 14 Tableau 14 Rapports lysine prot ines pour divers aliments Aliment Prot ines brutes Lysine Lysine pr ot ines Mais 8 3 0 26 3 13 Grains de sorgho 9 2 0 22 2 39 Orge 10 5 0 36 3 42 Tourteau de soja 47 5 3 02 6 36 Farine de poisson 62 9 4 81 7 64 Farine de tournesol 42 2 0 82 1 94 Farine Ei de 414 1 72 4 15 Farine de s same 42 6 1 01 2 37 Farine de colza 35 6 2 08 5 84 Farine de viande 54 0 3 07 5 27 ore ct chair 23 0 1 10 4 78 Dudley 1999 10 1 Les principaux producteurs des tourteaux de soja En d pit de leurs pr pond rance les graines et les tourteaux de soja jug s consid r s comme des ingr dients des plus homog nes dans la fabrication d aliments pour animaux leur qualit est sujette des alt rations au niveau de la qualit en particulier en ce qui concerne la digestibilit des prot ines et des acides amin s Parmi les facteurs d gradants la vari t l origine et les conditions de culture sont importantes Westgate et al 2000 Plusieurs comparaisons ont t r alis es dans diff rents pays et toutes ont mis en vidence des diff rences significatives dans la composition nutritionnell
44. apparait hautement significative avec P lt 0 01 au niveau du rendement de la carcasse vide avec une dominance pour le tourteau de soja Argentin qui note 73 60 du rendement suivit du soja Am ricain qui pr sente 73 01 Le tourteau de soja Tunisien repr sente un faible pourcentage pour le rendement de la carcasse vide avant ressuyage ceci est peut tre expliqu par le poids vif des sujets avant abattage qui repr sentaient une diff rence avec les diff rents origines du soja L origine du soja a t aussi hautement significative P lt 0 01 au niveau du rendement Total c est a dire carcasse vide abats et le les poulets recevant le soja Argentin viennent en premi re place pour enregistrer les meilleurs rendements apr s abattage devant les deux autres origines du soja L effet de l huile essentielle AEN n a pas t remarquable durant cette partie d analyse et le rendement des diff rentes composantes restent pratiquement non significatif Le rendement des abats g sier foie n a pas aussi enregistr s des diff rences significative pour les diff rent sujets de chaque traitements ceci peut confirmer l action des r gimes alimentaires adopt s et l effet du tourteau de soja sur le gain de muscle au niveau des diff rents animaux L volution du rendement de la carcasse vide des diff rents traitements est illustr au niveau da la figure 29 Carcasse Vide avant rassuyage 75 7 B Soja ARG Pi 7 E Soja USA 65
45. battage Rendement avant ressuyage Rendement apr s ressuyage Carcasse G sier Foie Total Carcasse PC gt 1200g 1000g lt PC lt 1200g PC lt 1000g Traitement ARG Sans 73 07 1 23 2 83 77 13 72 10 55 72 43 90 0 40 ARG Avec 74 10 1 20 2 84 78 15 73 15 62 46 36 96 0 57 USA Sans 73 30 1 17 2 74 77 22 72 12 56 97 42 43 0 60 USA Avec 72 73 1 07 2 80 76 60 71 98 58 56 40 90 0 53 TUN Sans 71 11 1 13 2 80 75 04 70 22 44 20 54 72 1 08 TUN Avec 72 84 1 24 277 76 85 71 87 52 70 47 15 0 16 ESM n 5 0 43 0 05 0 07 0 46 0 42 3 26 3 38 0 32 Origine du Soja ARG 73 60 1 22 2 84 77 64 72 62 59 1 40 42 0 48 USA 73 01 1 12 DT 76 91 72 05 57 76 41 67 0 56 TUN 71 97 1 18 2 78 75 94 71 04 48 43 50 94 0 62 ESM n 10 0 35 0 04 0 06 0 38 0 34 2 65 2 74 0 25 Huile ess AEN1400 Sans 72 50 1 18 2 80 76 46 71 48 52 30 47 02 0 69 Avec 73 22 117 2 80 77 20 72 33 57 90 47 67 0 42 ESM n 15 0 26 0 03 0 04 0 28 0 25 2 00 2 07 0 18 Effet Origine du Soja a NS NS nee ne NS Huile ess AEN 0 08 NS NS 0 097 0 07 0 097 NS Orig Soja AEN 0 053 NS NS 0 06 NS NS NS NS Expos au froid 0 C depuis deux heures Carcasse visc r sans p te t te et plumes SEM 5 chantillons de carcasse de poulets de 37 J pour chaque traitement 9 1 Rendement avant Ressuyage L tude statistique a r v l une diff rence significative au niveau du rendement de la carcasse avant le ressuyage L origine du soja
46. bleau 36 Influence de l origine du soja et l inc or por ation de l huile essentielle AEN dans l aliment sur les performances productives du poulet de chair de 1 a 37 j Traitement Origine soja Huile esse ARG Sans ARG Avec USA Sans USA Avec TUN Sans TUN Avec ESM n 5 Origine soja ARG USA TUN ESM n 10 Huile essentie AEN 1400 Sans Avec ESM n 15 Origine soja Huiles esse AEN 1400 Origine soja Huiles esse d age De 1a 15 j De 16 422 Pv GMQ CMS ic PV GMQ CMJ 449 og a 38 2 1 34 835 55 1 90 1 453 28 8 38 4 1 34 844 55 9 90 8 453 28 7 37 9 1 32 844 55 9 91 3 454 98 8 38 4 1 33 841 55 3 90 8 399 25 0 35 9 1 44 763 52 0 84 3 437 ITT 37 3 1 34 820 54 6 88 7 4 0 0 28 0 42 0 015 7 5 1 05 1 34 451 28 6 38 3 1 34 839 55 5 90 4 453 28 8 38 2 1 32 843 55 6 91 1 418 26 4 36 6 1 397 791 53 3 86 5 2 8 0 20 0 29 0 010 5 3 0 74 0 95 434 274 37 3 1 37 835 54 3 90 1 448 28 4 38 0 1 34 814 55 3 88 6 2 3 0 16 0 24 0 009 43 0 61 0 78 HA x we 0545 4 NS NS IC 1 64 1 62 1 63 1 64 1 62 1 62 0 031 0 63 1 64 1 62 0 022 1 63 1 63 0 018 Probabilit NS NS NS De 23 37 Global de 1 37 j PV GMQ CMJ IC GMQ CMI IC 1941 72 6 141 2 1 95 51 5 90 1 1 71 2018 76 9 146 9 1 91 53 6 92 7 1 70 2022 772 142 8 1 85 53 7 90 9 1 69 2023 77 5 141 9 1 83 53 7 90 6 1 69 1907 75 0 137 6 1 84 50 5 86 6 1 75 1989 75 7 142 4 1 8
47. borative analysis of an improved procedure Cereal Chem 46 518 526 Karma R 2005 Le secteur avicole en Tunisie R le du GIP A Workshop sur les bonnes pratiques en levage avicole organis par la FAO amp le GIPA 20 22 septembre 2004 Hammamet Karma R 2002 Gestion des exc dents Pr sent a la Conf rence lors du salon de Pagriculture SIAMAT Karma R 2001 Mise jour de l aviculture Tunisienne dit par le GIPAC en 2000 puis en 2001 Lacassagne L 1988 Alimentation des volailles Substituts au Tourteau de Soja 1 les prot agineux I N R A Prod Anim 1 pp 47 57 Larbier M et Leclercq B 1994 Nutrition et alimentation des volailles Edition INRA Plouzeau M Lessire M 1990 Les mati res premi res proteiques alternatives en alimentation avicole 8 me Conf Europ Avi Vol 1 136 147 Barcelone Espagne Leclercq B Blum JC Sauveur B Stevens P 1989 L alimentation des animaux monogastriques porc lapin volailles Chapitre 9 p 84 104 Leclercq B 1986 Energy requirement of Avian Species In Nutriment Requirement of Poultry Butterworths edit chap 6 p 56 58 Lee K W 2000 Microbial dynamics of the broiler intestinal tract Poult Sci 5 pp 01 03 Liener LE 1980 Toxic constituants of plant foodstuffs Academic Press Liu K 1997 Soybeans chemistry Technology and utilization Aspen Publishers New York Mahagna W 1989 Recent develo
48. cru que ce quintessence tait l efficace l ment dans une pr paration m dicale Puisque le terme huile essentielle est un concept mal d fini par la pharmacie m di vale le terme de l huile volatile a t propos Herzig 2003 Selon Zhang et 2004 les huiles essentielles sont des huiles volatiles produits naturels extraits par distillation de vapeur et ou d eau ou activit enzymatique suivie de distillation par la vapeur Quelques huiles essentielles sont produites synth tiquement Il y a actuellement environ 2600 huiles essentielles connues La plupart des huiles essentielles se composent de m langes d hydrocarbures compos s oxyg n s tels que l alcool esters ald hydes et c tones et un faible pourcentage de r sidus non volatiles comme le paraffine et les cires 12 L AEN Les performances des animaux d le vage sont troitement li es au niveau de r sistance de leur flore digestive contre la colonisation ou l infection des micro organismes potentiellement pathog nes Ainsi en production aviaire les additifs antibiotiques ont largement contribu am liorer la productivit Cependant face aux inqui tudes croissantes par rapport aux risques d apparition de souches bact riennes r sistantes aux antibiotiques la Commission Europ enne d cidait en 1999 de bannir quatre antibiotiques d utilisation courante en alimentation animale virginiamycine spiramycine tylosine et bacitracine zinc La rec
49. dans la teneur garantie en prot ines du tourteau de soja d cortiqu Ces garanties varient de 46 5 50 de prot ines Daudin 1996 8 2 Graisse La teneur en huile du tourteau de soja peut tre modifi e par le processus d extraction par solvant Si le processus d extraction est incomplet la quantit d huile r siduelle sera lev e L huile accro t la valeur nerg tique du tourteau de soja mais si le tourteau est destin tre stock pendant un certain temps la teneur lev e en huile risque de le faire rancir C est pourquoi un maximum de 1 d huile dans le tourteau de soja est recommand La garantie minimale est de 0 1 La plupart des tourteaux en contiennent environ 0 5 Galyean 1997 8 3 Fibres La teneur en fibres du tourteau de soja provient principalement des coques qui sont rajout es au tourteau lors du traitement Des substances trang res dans le soja peuvent galement accro tre la teneur en fibres du tourteau Naturellement les fibres att nuent la teneur du tourteau de soja en nergie m tabolisable Les garanties maximales en fibres pour le tourteau de soja 44 et d cortiqu sont respectivement de 7 et de 3 3 3 5 Dudley 1999 8 4 Humidit L humidit maximale dans le tourteau doit tre de 12 Un taux d humidit sup rieur peut provoquer le d veloppement de moisissures dans le tourteau si celui ci est stock dans un environnement o la temp rature est lev e Un taux d hum
50. dant la m thionine et la thr onine n ont pas t affect es de la m me fa on Il est bien connu que la lysine est affect e par la r action de Maillard qui lie les acides amin s libres de la lysine aux groupes carbonyles Garlich 1992 Tableau 10 Cons quences d un traitement insuffisant sur la digestibilit des acides amin s du soja cru Digestibilit Temps d autocl avage Lysine M thionine Cystine Thr onine Minutes 0 73 65 67 64 9 78 70 70 68 18 87 86 83 82 Garlich 1992 10 Importance du tourteau de soja dans l alimentation des volailles Le soja est utilis comme source de prot ines d acides amin s dans les r gimes humains depuis plus de 5000 ans Le soja a t introduit aux Etats Unis au d but du 20e si cle principalement pour sa teneur en huile Plus tard on d couvrit que le sous produit de meunerie constituait un aliment de choix pour le b tail et la volaille lorsqu il tait correctement transform D s 1917 il a t d montr en nourrissant des rats avec du soja que le soja cru tait inf rieur du point de vue nutritionnel au soja correctement trait la chaleur Depuis cette poque le tourteau de soja est devenu la principale source de prot ines pour la volaille et le b tail travers le monde Il est la norme laquelle les autres sources de prot ines sont compar es Il est galement devenu la source de prot ines servant d terminer le prix des prot ines desti
51. de capteurs de temp rature et d humidit plac s diff rents endroits du b timent Ces conditions sont affich es sur un tableau de commande et relev es toutes les deux heures Les temp ratures et humidit s inscrites sont indiqu es dans le tableau 23 Tableau 23 Variation de la temp rature et de l humidit dans le b timent en fonction des jours Jw A R B M JS GT B B Temp rature 33 1 32 7 325 317 313 305 30 296 291 Humidit 52 54 57 57 57 60 60 61 62 Jor JO JU J M3 Jia Sis Je J Os Temp rature 287 283 278 271 67 263 258 254 25 Humidit 63 63 64 65 65 65 65 65 65 Jor J19 Jo J mMm mB J24 J25 S26 J27 Temp rature 46 241 39 238 B6 235 233 23 2 B Humidit 66 68 69 70 71 71 72 73 74 Jor Js J j30 Jt J32 J33 J34 J35 J36 Temp rature 226 22 21 7 212 20 7 202 20 20 20 Humidit 74 75 75 75 75 75 75 75 75 3 3 Equipements 3 3 1 Les mangeoires Contrairement aux autres animaux se trouvant dans le b timent et cause des exigences de l exp rience nous avons utilis diff rents types de mangeoires selon la phase de croissance y Des supports en papier dispos s sur la liti re taient utilis s comme mangeoires durant les 4 premiers jours d levage yY Des plateaux en inox de diam tre 30 centim tres sont plac s dans le centre des parquets afin de faciliter l acc s des poussins pour l aliment pendant les premiers jours v Des mangeoires de type circulaire en t le galvanis e et d
52. de carcasses des poulets de chair de 37 jours l ge de PARAMADE LE nn A RS OR TE NT TS er ete 103 Tableau 41 Influence de l origine du tourteau de soja et de l incorporation de l AEN dans l alimentation sur le rendement de carcasses des poulets de chair de 37 jours l ge de PARA SET Sen uate Ged gro A A ner ee AT NE RE en tn 107 Partie Bibliographique Introduction Le secteur agricole occupe une place importante dans l conomie tunisienne dans la mesure o 1l garantie la s curit alimentaire du pays bas e essentiellement sur la production nationale et constitue la principale activit dans plusieurs r gions Il s en suit que le secteur avicole occupe une place privil gi e dans les productions animales Ce secteur se distingue par son volution rapide et constitue un acquis certain par l autosuffisance atteinte aussi bien en viande avicole qu en ufs de consommation Cependant l alimentation reste toujours le premier souci de l levage animal en g n ral et de levage avicole en particulier puisque le co t de laliment pr sente 2 3 du co t de la production On cherche toujours avoir un aliment qui r pond la fois aux besoins nutritionnels de l animal et aux contraintes conomiques et alimentaires La Tunisie en pratiquant toujours l importation des mati res premi res essentiellement le ma s et le soja se trouve aujourd hui face une situation assez d licate et lapprovisio
53. de d velopper partir des plantes des stimulateurs de croissance aussi efficaces que les antibiotiques utilis s jusqu ici en alimentation animale et qui en m me temps soient plus tol rables par homme et inoffensives pour l environnement Enfin les huiles essentielles et les extraits de plantes contribuent essentiellement v La suppression et l limination des ent ro pathog nes yY L inhibition de l activit pathog ne des bact ries ind sirables y La stimulation des m canismes de d fense non sp cifiques et immunitaire Des herbes aromatiques et m dicinales classiques telles que l ail la moutarde lorigan le thym par exemple sont des pices et extraits de plantes reconnus pour leurs activit bact ricides Ils contribuent am liorer l app tence des ingr dients Revington 2002 Ils jouent un r le dans le contr le des maladies intestinales et ont d j d montr leur efficacit en m decine animale mais les fabricants de ces produits gardent le silence sur les esp ces s lectionn es La demande ne se limite pas trouver des solutions pour les bovins elle concerne aussi les stimulateurs de performances en production porcine en levage de poules pondeuses et de poulets en pisciculture Les huiles essentielles sont un m lange de compos s parfum s et volatils O yen et Dung 1999 Le terme essentiel a t pris de la th orie de quinta essentia propos e par Paracelsus qui
54. de vaccination Marek P 1 Maladie de Marek Injection sous cutan e ou vivant congel intramuscu hire au couvoir Bronchite Infectieuse et FLN 1 H120 ou Hitchner B1 vivant N bulisation Newcastle 7 Gu mboro vivant souche moyenne Maladie de Gumboro Eau de boisson mb he faibl 14 15 GARROS ONE z pee Maladie de Gumboro Eau de boisson moyenne vivant Newcastle de type Lasota ou clone 19 20 Maladie de Newcastle Eau de boisson vivant 26 H120 vivant Bronchite Infectieuse Eau de boisson 4 Aliments compos s exp rimentaux Durant l essai les poussins recevraient ad libitum l eau d abreuvement ainsi que le concentr comme leurs aliments compos s respectifs Le programme alimentaire suivi est identique comme celui utilis industriellement dans les levages commerciaux de la soci t Medimix et il repr sente les caract ristiques suivantes Tableau 26 Caract ristiques de l aliment des poulets de chair Nom commercial de l aliment P riode d levage Forme de l aliment PCMI poulet de chair d marrage De 01 15 jour d ge Miette fine PCM2 poulet de chair croissance De 16 22 jours d ge Miette grossi re PCG2 poulet de chair finition De 23 37 jours d ge Granul 3 5 mm Trois aliments compos s exp rimentaux iso nerg tiques et iso prot iques pour les diff rents ges ont t formul s en se basant sur les valeurs nutritionnelles des tables et en utilisant le logiciel de form
55. derniers devient classique et leur action vis vis des organismes pathog nes devient de plus en plus mefficace Le tableau 16 explique la r sistance des diff rents organismes pathog nes aux antibiotiques Tableau 16 Les diff rents organismes pathog nes et leurs degr s de r sistance aux antibiotiques Organisme Pathog nes Anti bi otique Resistance Colibacillus colistine 50 Lawsonia tylosine 50 tiamuline 12 Brachyspira linco mycine 50 tylosine 80 Denis 2004 VY Raison commerciale En r ponse aux attentes des consommateurs qui demandent de la viande qui ne contient pas de r sidus d origine chimique VY Raison de r glementation L interdiction de certaines mol cules par les l gislateurs afin de diversifier leur gamme de solutions th rapeutiques v Raison financi re Pour certains troubles le pouvoir des extraits de plantes est une solution plus rentable que la synth tique alternative Cette image est captur e en utilisant le microscope lectronique montrant l action d une plante active sur une bact rie B Ci ZEAL Sk oe my nn Figure 6 Action d une plante active sur une bact rie phytosynth se 2004 11 2 Classification Parmi l ensemble des additifs au sens large on peut distinguer trois cat gories v Ceux qui contribuent adapter au mieux la composition des rations aux besoins nutritionnels des animaux Cette suppl mentation nutritionnelle concerne notamment
56. des gains moyens quotidiens et au niveau des poids vifs Le tourteau de soja Am ricain a prouv son efficacit au cours de cette exp rience en enregistrant des consommations journali res ainsi que des GMQ plus lev es que les deux autres tourteaux de soja Les poids vifs ont aussi confirm s l effet stimulant du tourteau de soja American par rapport aux autres types de soja L huile essentielle AEN a aussi am lior d une fa on significative les param tres productifs des poulets recevant le tourteau de soja Am ricain et Argentin L effet positif de cet additif a t confirm sur les poulets recevant le tourteau de soja local et cette am lioration explique bien la mauvaise qualit du tourteau de soja de d part Les rendements l abattoir ont confirm s le r sultat pr c dent avec toujours une dominance pour le rendement PAC pr t cuire et les calibres ainsi que le rendement des diff rents parties de la d coupe et des abats pour les sujets recevant le tourteau de soja Am ricain Globalement les r sultats de cette exp rience montrent que la qualit du tourteau de soja et la fraction prot ique qu il contient ont des cons quences positives m me avec des taux d inclusion plus faible durant la formulation des aliments Abstract This work aims to compare the effect of three sources of soybean and to examine the effect of the incorporation of a new additive from essential oils AEN on zootechnical pe
57. df gt Robin R A 1988 Elevage et reproduction production intensive de la chair dition Bornemann Paris 72 p Schrezenmeir J et De Verse M 2001 Probiotics prebiotics and symbiotics approaching a definition Am J Clin Nutr 73 2 361 364 Souilem O Gogny M 1994 Particularit s de la physiologie digestive des volailles Med Vet 145 7 pp 525 537 Tbini H 2000 Contribution a l tude de lefft de restriction alimentaire sur les performances zootechniques du poulet de chair Th se de doctorat en m decine v t rinaire Valdebouse P Bergeron E Gaborit T Delort Laval J 1980 Content and distribution of trypsin inhibitors and hemagglutinins in some legume seeds Can J Plant Sci Vol 60 p 695 701 Waldoup P W B E Ransey H M Hellwing and N K Smith 1985 Optimum processing for soybean meal used in broiler diets West B 2002 EU soybean meal purchasing patterns and quality assurance Final report American Soybean Association ASA White D G and Mc Dermott P F 2001 Emergence and transfer of antibacterial resistance J Dairy Science 84 pp 151 155 Zelanka D 1979 La formulation des aliments des animaux Cycle approfondi d alimentation animale INA PG 128p Zhang Z 2004 Evaluating the efficacy of Enzyme preparations and predicting the performance of leghorm chicks fed Rye based diets with a diatry viscosity Assay Poult Sci 79 pp 1158 1168
58. du poids vif a presque suivi le m me rythme de la premi re p riode avec un meilleur poids vif pour les sujets recevant le Soja Am ricain qui atteint les 2023 g sujet contre 1979 sujet au niveau du soja Argentin Le poids vif des animaux recevant le soja tunisien reste le plus faible et tend se corriger avec l ajout de AEN L tude statistique aussi prouve que l origine du soja est hautement significatif P lt 0 001 sur le poids vif des animaux ce qui explique l ordre au niveau de ces diff rents traitements L effet de L huile essentielle AEN tend diminuer en avan ant dans la p riode de l levage P lt 0 01 et l origine du soja devient l effet principal influen ant l volution du poids vif pour les animaux des diff rents traitements autrement dit l huile essentielle AEN a un effet plus clair et plus nette durant la premi re phase de l levage et ceci est expliqu par l effet de cet additif sur les clostridies et les bact ries Gram qui sont plus fr quentes au premiers jours de l levage par contre l effet de l origine du soja persiste durant tout l levage ce qui prouve l utilisation des m mes mati res premi res dans les diff rents forme d aliments L volution du poids des diff rents traitements au cours de toute la p riode d leva ge est indiqu e dans la figure 18 2500 2000 1500 Poids en gramme 1000 E Poids vif 15j E Poids vif 22j 500 B Po
59. e A a em ne ne fe de De finitiOn 42242 Se eos ee eae ais Soe ee Les besoins CN prot ines s2isciccadevesjiccesntean vad vanstenssacas sonian sa dessaaaasdebatasenbac ouenecavantoons Les tenets ST PrOle Mes eRe EE GCG BMG ee RER cn ce Sola La notion de proteins id ale inrsin Sica nn LE ne Le rapport Energie Protec ime sn ere Non me Ans dt Ati tente La relation entre le gain prot ique et le gain lipidique ee eee eeeeeeeeeeeeeeeee La r duction de la teneur prot ique du r gime L augmentation de la teneur prot ique dans l aliment La digestibilit d taliment epiti tiee ts NE nn ne ts es acides ANNES nien seen RL M A R Les recommandations en acides amin s La hi rarchie des besoins en acides AMINES snenessessssseesenssssssteresssssestereresessss 2 2 2 3 eS TECOMMANAALIONS 224 2508 eda etic thas sted ee ted bina t er n 32 4 Les besoins nerg tiques des poulets de Chair 0ccccccscccescceesceesseesseceseeesseeeseees 33 4 1 D finition des besoins nerg tiques ce eeeceesseceeseceseeeeceeneeceeaeeceeeeeceeeeeceeeeeeesaeees 33 4 2 Les besoins en nergie pour les poulets de chair 33 5 Rappel sur la microflore digestive des volailles 34 5 1 R partition de la flore intestinale du poulet 34 32 ROI CE Ia More Cie sti y es ss LS Re ES Se e ere 35 5 21 ASPECT AINA Iho ert nt r ue 35 5 2 2 Effet de la flore microbienne sur la sant de
60. e AEN dans diff rents conditions et sur plusieurs souches de poulets de chairs trois exp riences dans le Royaume Uni la R publique tch que et la France ont d gag les r sultats suivant GMQ g j IC g Mortalit 1 815 56 13 1 815 1 85 E t moin 1 81 1 805 E t moin E t moin n gatif 1 805 n gatif n gatif E AEN a Vi Ai 4 AEN f E AEN 1 795 t moin AEN t moin AEN n gatif n gatif Figure 10 R sultat de l effet de l AEN en Royaume Uni 2004 souche ROSS Le test de l additif AEN au niveau du Royaume uni sur la souche ROSS en 2004 a r v l une efficacit alimentaire avec 56 13 g sujet pour le r gime contenant AEN contre 53 83g sujet pour le r gime t moin Donc cet additif alimentaire a bien justifi son efficacit alimentaire durant ce test Deux autres exp riences ont t mise en place afin de d terminer l efficacit de PAEN la premi re lieu en R publique tch que et durant la quelle P AEN a enregistr une croissance am lior e ceciest expliqu par une am lioration de I indice qui passe de 1 931 pour le t moin n gatif 1 861 pour le r gime contenant AEN GMQ g j Mortalit 333 52 86 34 E t moin Bt moin F E t moin n gatif n gatif 3 3 n gatif AEN AEN 32 AEN t moin AEN n gatif Figure 11 R sultat de l effet de l AEN en R publique tch que 2004 souche ROSS La deuxi me exp rience a lieu en Franc
61. e et au cours de laquelle l effet de AEN sur la baisse de la mortalit sur la souche VEDETTE a t nette et clair Cet additif a diminu le taux de mortalit de 4 67 3 13 GMQ g j Mortalit E t moin E t moin n gatif n gatif E AEN E AEN t moin AEN t moin AEN n gatif n gatif Figure 12 R sultat de l effet de I AEN en France 2003 souche VEDETT E 12 4 Le mode d emploi de PAEN Vv P riode de d marrage Pour les poulets de chair P AEN est utilis e pendant toute la p riode d levage Du jour 1 jour 18 21 il R glemente l appareil digestif sans perturber l quilibre naturel de bact ries familles qui doivent tre mises en place et qui ne sont pas des agents pathog nes Il Permet aussi de cr er lui m me de la flore en quantit suffisante nombre de colonies sans remettre en cause sa diversit nombre de familles Enfin il Emp che un d veloppement anarchique des bact ries potentiellement pathog nes qui peuvent s tablir eux m mes Vv P riode d engraissement A partir de 18 21 jours l abattage il contr le les bact ries pathog nes gram il permet de maintenir la croissance v Ilassure l efficacit alimentaire v la gestion de la mortalit Il assure la rentabilit Coccidiostatic J1 J21 J56 Abattage Figure 13 Mode de distribution de l AEN Photosynth se 2004 E t moin n gatif E AEN Plusieurs autres exp riences ont t
62. e et la qualit de la prot ine en g n ral Baize 1999 Le tableau 15 donne un r capitulatif de ces donn es ainsi que d autres donn es Ces donn es r capitulatives montrent des diff rences substantielles entre les pays lorsque tous les chantillons de tourteau de soja sont rassembl s Cette diff rence est probablement attribuable au fait que les donn es repr sentent des s ries d chantillons non quilibr es La s paration des tourteaux sur la base des sp cifications d finies permet une approche plus objective En effet les teneurs moins lev es en fibre brute et les valeurs plus lev es de prot ine brute et d acides amin s dans les tourteaux am ricains sont tr s probablement li es une forte repr sentation des tourteaux Hi Pro dans les chantillons provenant des Etats Unis Tableau 15 Composition d chantillons de tourteau de soja provenant de trois pays Etats Unis Br sil Argentine Cendre 6 07 5 39 5 34 Prot ine brute 48 05 4641 43 87 Fibre brute 2 90 5 15 5 37 Li pides 1 45 1 63 1 70 Lysine 3 02 2 75 2 73 M thi onine 0 68 0 63 0 63 Cyst ine 0 68 0 67 0 65 Thr onine 1 87 1 72 1 73 Tryptophane 0 68 0 61 0 59 Indice d ur ase variation du pH 0 05 0 04 0 04 Solubilit des prot ines 0 2 KOH 85 61 83 64 80 28 Plouzeau 1990 M me que la solubilit moyenne des prot ines est la plus lev e dans les tourteaux en provenance des Etats Unis mais le tourteau American pr sente le taux le
63. e et un meilleur clairage du b timent Le programme lumineux est donn dans le tableau 24 Tableau 24 Programme lumineux et intensit s lors des diff rentes phases de l le vage P riode J1 J7 J8 J21 J22 J37 P riode lumineuse 24h 21h 24h P riode obscure Oh 3h Oh Intensit lumineuse 70 Lux 60 Lux 60 Lux 3 3 5 Le chauffage Les poulets ont besoin d une temp rature assez lev e mais d croissante au fur et mesure de la pouss e des plumes Durant toute la p riode d levage on a utilis deux chauffages appel s Canon Souffleur qui fonctionnent au gaz et qui sont capables de chauffer la totalit du b timent 3 3 6 Le refroidissement Le refroidissement du b timent est assur par le syst me de Pad Cooling ainsi que de petites fen tres qui sont ouvertes manuellement suivant l tat du b timent 3 3 7 La liti re L levage est men au sol sur liti re en copaux de bois pandue sur une paisseur de 15 cm elle permet de limiter les d perditions de chaleur des animaux et l absorption de l humidit des d jections Cette liti re a t r partie de fa on homog ne sur toute la zone de vie des poulets 3 3 8 La vaccination Il est impossible de proposer un programme valable dans toutes les r gions du monde c est pourquoi le tableau suivant mdique le programme vaccinal suivi pour la r gion de Sfax Tableau 25 Programme de vaccination SU Type de vaccin Utilisation M thode
64. e le traitement augmente la croissance du poussin diminue les performances de l alimentation diminue le pH diminue et la solubilit des prot ines encore diminue de 86 TO d autoclavage jusqu 40 8 80 minutes d autoclavage Au sein de la m me exp rience il a t d montr que la principale cons quence d un traitement excessif du tourteau de soja est de rendre la Lysine et la Cystine indisponibles CMJ Globale E Soja ARG E Soja ARG AEN E Soja USA E Soja USA AEN E Soja TUN E Soja TUN AEN Origine du soja Figure 26 volution de la consommation moyenne journali re globale des diff rents traitements Donc d apr s les r sultats obtenus on a bien constat que les poulets recevant le tourteau de soja Am ricain dans leur r gime alimentaire ont enregistr es les meilleures consommations journali res la figure 27 d termine la consommation moyenne journali re par p riode pour chaque traitement de l exp rience g j 160 140 120 100 E CMJ 1 15 80 E CMJ 16 22 E CMJ 23 34 60 E CMJ 35 37 40 E CM 1 37 Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne T1 T1XP T2 T2XP T3 T3XP Figure 27 Les consommations moyennes journali res par p riode pour chaque traitement 8 4 L indice de conversion Pour la premi re p riode 1 15jours l analyse statistique a r v l que lindice de consommation n a pas enregistr des diff rences significatives au niveau des diff rents traitemen
65. ects receiving soybean American Overall the results of this experiment show that the quality of soybean protein fraction and it has positive consequences even with inclusion rate lower during the formulation of food Table des mati res Partie Biblio crap Que ssisiscssssesosissssssosissssssssssstessossssesssssosossssossossoscss osssnsss o oass essees isss os Titroducti ih sisssssossciscssssioscosissososisoidoosoiodcosi o dorsesi osoo setdoe sopies sso eode orero sd eds s es aude cdot 1 La fili re avicole en Tunisie 1 1 Historique de Paviculture en Tunisie essesssesocssessoesocesessoossoesoesoossosssesooesosssesoosssesssse 2 La Fili re de la viande avicole en Tunisie 200 000 000 000 cece eeeeeeeeeeccccccececesssssntcecceeeceeens 2 1 22 23 2 4 Au niveau de la production is sise miam intestins leseietense Au niveau de la COMMERC TA ISA ON ss DRE Rs Re Effets n gatifs des circuits du poulet vivant un nn nn ht Perspective de d veloppement du secteur icicscs cava ceceassteessteansieries ccccqusteneadcasdeddeesnehen es 3 L alimentation du poulet de chair 3 1 3 2 32 1 3 2 1 1 32 12 3 2 1 3 3 2 1 4 3 2 1 5 3 2 1 6 3 2 1 7 3 2 1 8 3 2 1 9 3 2 2 3 2 2 222 2 Ealhmentaton du jeune Agen tact ca Sal tate Se Les prot ines et les acides amin s 2 sine es cesscanasassacscoecesasdsiadsvaeseeata sestaceuastacevaceodes TSS POUL MES DS ee n
66. en m decine v t rinaire Tunis Tunisie Hammer K A Carson C F Riley T V 1999 Antimicrobial activity of essential oils and other plant extracts J Appl Microbiol 86 985 990 Heywang B W 1998 Energy Level of a sixteen percent protein diet for poultry ina semiarid subtropical Climate Poultry Sci 41 pp 1389 1393 Herzig I 2003 Testing of growth promoting and protective activity of the probiotic lactiferm in weaned piglets Acta Vte Brno 72 pp 331 338 Hussein AS Cantor AH Pescator AJ Gates RS Burnham D Ford MJ Paton ND 2001 Effect of low protein diet with amino acid suppl mentation on broiler growth J Appl Poultry Res 12 60 64 Jean Blain C 2002 Introduction la nutrition des animaux domestiques Edition M dicales Internationales Tech et Doc Paris France 64 pp 183 185 Jakob S 2003 Importance des acides amin es non indispensables dans l alimentation des volailles Alimentation et Vie 55 n sp cial Paris France pp 167 168 Jin L 2000 Digestive and bacterial enzyme activities in broilers fed diets supplemented with lactobacillus cultures Poult Sci 79 pp 886 891 Johnson L R 1981 Physiology of the gastrointestinal tract Vol 1 et 2 Raven Press New york Juin H Recoquillay F 2005 6i mes JRA St Malo France 197 200 Kakade M L J J Rackis J E McGhee and G Puski 1974 Determination of trypsin inhibitor activity of soy products a colla
67. er des amas Par cons quent des antiagglom rants et des fluidifiants sont souvent ajout s au tourteau Du calcaire carbonate de calcium est fr quemment utilis Un maximum de 0 5 est recommand Givens 1997 8 8 Autres propri t s physiques y La couleur doit aller d un dor l ger un brun clair Y L odeur doit tre fraiche il ne doit pas sentir le rance le moisi ou le br l VY Le go t doit tre fade exempt de tout go t de haricot ou de br l VY La densit en vrac doit tre de 16 4 18 2 kg par pied cube 9 Evaluation de la qualit du tourteau de so ja Diverses m thodes permettent d valuer la qualit du tourteau de soja Citons les suivantes 9 1 Observation visuelle Il convient d examiner des chantillons repr sentatifs des envois de tourteau de soja afin de d terminer la pr sence d une contamination vidente Le tourteau peut avoir t contamin par des c r ales telles que le ma s lors du transport et du stockage ce qui peut naturellement se voir l il nu Si l ampleur de ce type de contamination est suffisamment importante elle peut att nuer la teneur nutritive du tourteau West 2002 9 2 Analyse des prot ines des fibres et de l humidit Comme le tourteau de soja est principalement utilis dans les compositions alimentaires pour fournir des prot ines et des acides amin s il est important de d terminer s il contient la teneur minimale garantie en prot ines Le tou
68. erme les poulets ont t pes s par 10 ensuite remplis dans des cages sp ciales pour tre ensuite achemin es vers l abattoir Les cages ont t num rot es et marqu s des la ferme ce qui a facilit leur d chargement sur le quai au niveau de l abattoir Les cages renfermant les poulets ont t entrepos es sur le quai de la soci t CHAHIA pendant deux heurs afin de les d stresser suite a leur transport ensuite les poulets ont t raccroch es r guli rement traitement par traitement sur la chaine d abattage en laissant un espace entre les diff rents traitements pour ne pas avoir des probl mes au niveau du calcul L abattage des poulets a t fait suivant le Protocol suivi par la soci t Apr s l op ration d abattage Les poulets raccroch s sur la cha ne ont suivi l op ration d gouttage l chaudage et la plumaison pour passer ensuite vers l visc ration au cours de la quelle les abats G sier et foie ont t r cup r s pour calculer leur rendements Les carcasses vides ont t r cup r es de la chaine d abattage pour tre pes es traitement par traitement Les carcasses r cup r es ont t d pos es dans des caisses et marqu chaque lot par le num ro de son traitement pour passer vers la chambre froide afin de subir le ressuya ge Apr s le ressuyage les carcasses de chaque traitement ont t classifi es selon le calibre et le poids en trois cat gories Y Grand
69. essentielle AEN Le pourcentage des ailes et de la peau ont pr sent aussi des rendements similaires pour les diff rents traitements La seule diff rence au niveau des rendements tre remarquer c est au niveau de la carcasse vide carcasse de poulet abattu cuisses escalopes ailes peau avec un pourcentage lev e pour les r gimes base de tourteau de soja Argentin et Am ricain par rapport au r gime contenant le tourteau de soja local Les pourcentages des parties directement consommables par l individu cuisses escalope et ailes sont l g rement sup rieurs au niveau du r gime contenant le tourteau de soja Argentin et Am ricain L huile essentielle AEN a t aussi l g rement influen ant sur le rendement de d coupe de la carcasse mais g n ralement l effet des deux composantes origine du Soja et AEN reste non significative par rapport a celle d montr pour les param tres productifs Conclusion G n rale A partir de cette tude on a cherch essentiellement tester l effet de trois origines de tourteau de soja avec l incorporation de l additif AEN base d huiles essentielles sur les performances zootechniques des poulets de chair A cet effet six r gimes ont t fabriqu trois a base des tourteaux de soja de diff rents origines et trois en ajoutant AEN comme tant un additif alimentaire pour chacun des trois r gimes pr cit Le suivi des param tres productifs a t r par
70. exp rimental un chantillon de 10 du groupe a t pes individuellement pour d terminer le poids moyen des poussins Par la suite chaque 50 poussins ont t pes s et repartis sur des cages exp rimentales du b timent d sign au hasard pour un des traitements 2 3 Installations exp rimentales L essai s est d roul dans le b timent exp rimental de la soci t Errahma int gr avec la soci t Chahia situ El Hajeb dans le gouvernorat de Sfax Les poussins d un jour ont t plac s au niveau d un b timent obscur ambiance contr l e automatiquement dans 30 parquets limit s avec du grillage a 1 mde hauteur Chaque parquet a une dimension de 1 7 mde longueur et 1 5 m de largeur quip durant le d marrage avec 4 abreuvoirs en ligne de type niple a basse pression et 2 mangeoires de ler ge et ult rieurement avec 1 mangeoire cylindrique a remplissage manuel Les conditions ambiantes du b timent Temp rature chauffage et ventilation sont contr l es selon l ge du poussin 33 C durant les 3 premiers jours 32 C de 4 7 jours d ge et par la suite la temp rature est r duite de 1 C chaque 2 jours jusqu atteindre 24 C 21 jour d ge et maintenue jusqu la fin de l essai Durant l exp rience on a maintenu des variations inferieures 2 C entre minimum et maximum enregistr s par rapport au plan de temp rature pr d fini Les poussins sont vaccin s contre les maladies aviaires comm
71. ffet n gatif de la flore s explique par la diminution de la digestibilit des nutriments en particulier ceux des lipides aux pertes li es a la fermentation des glucides disponibles pour l animal et l augmentation des pertes endog nes Elle a par ailleurs un effet b n fique li aux fermentations des glucides non utilis s par l h te Elle produit ainsi des AGV qui peuvent servir de source d nergie pour l animal apr s absorption en particulier au niveau des caeca Cependant les estimations des apports nerg tiques li s aux AGV sont tr s variables selon les auteurs Jin 2000 La flore augmente les besoins nerg tiques d entretien Furuse et Okumura 1994 Bien que le m tabolisme intestinal soit augment du fait de la plus forte synth se prot ique cette perte nerg tique est faible Cette augmentation des besoins nerg tiques s expliquerait par un d tournement de l nergie alimentaire par les bact ries et une consommation d nergie pour d toxifier les nombreuses substances produites par la microflore Globalement la flore entra ne donc une augmentation des besoins nerg tiques 6 Principale caract ristiques du Soja Le soja est l une des plus importantes plantes ol agineuses du monde c est galement un aliment de base en Orient Originaire d Extr me Orient sa culture s est tendue d autres pays en particulier aux Etats Unis Typiques d une l gumineuse les graines de soja ont u
72. herche et la mise au point de m thodes substitutives non th rapeutiques semblent aujourd hui la seule issue pour maintenir la comp titivit de la fili re avicole Parmi ces m thodes alternatives l utilisation d extraits de plantes naturelles ou identiques au naturel est de plus en plus valu e Juin et al 2002 Lee et al 2003 A la veille d une deuxi me vague d interdiction d utilisation d additifs antibiotiques flavomycine avilamycine monensine salinomycine par la Commission Europ enne l utilisation des extraits de plantes est devenu le meilleur issue afin de maintenir la bonne croissance des poulets de char 12 1 Pr sentation de PAEN AEN 1400 est une association d extraits de v g taux naturels micro encapsul s riches en terp nes les terp nes sont largement trouv s dans les huiles essentielles se sont des hydrocarbures construit d unit s d isopr ne n Cs5Hg la Composition de cet additif est pr sent dans le tableau 17 Tableau 17 Fiche de composition de L AEN Ingr dient Pourcentage Huiles essentielles de canelle 23 Huile essentielle de girofle 1 Remoulage 38 Corn cobbs 38 Total 100 Phytosynth se 2004 Il agit sur plusieurs points e Il maintien l quilibre de l ensemble des populations bact riennes de la flore intestinale et sp cifiquement les populations gram e Ila un mode d action sp cifique perturbation des m canismes nerg tiques et destruction de la pa
73. idit sup rieur att nue galement la valeur nutritionnelle du tourteau de soja Givens 1997 8 5 Facteurs antinutritionnels Le soja cru contient des toxines naturelles nuisibles la volaille Inhibiteurs de la trypsine et de la chymotrypsine le facteur antinutritionnel posant le plus de probl mes est un inhibiteur de la trypsine Les inhibiteurs de la trypsine perturbent la digestion des prot ines La taille du pancr as des volailles augmente alors de 50 100 ce qui a un effet d favorable sur la croissance de l oiseau et la production d ufs Parmi les autres toxines citons des compos s tels que les phytoh magglutinines lectines Ces toxines entravent l absorption normale de lamylase pancr atique ce qui entra ne une limination rapide de l enzyme dans les excr ments L importance de ces compos s est inf rieure celle des inhibiteurs de la trypsine L ur ase joue uniquement un r le important dans la nutrition des monogastriques en tant qu indication pour la mesure de la pertinence du traitement Elle est toutefois importante en relation avec les aliments destin s aux ruminants et contenant de l ur e De Lange 2000 Les principaux facteurs antinutritionnels pr sents dans le tourteau de soja sont gt Facteurs allerg nes tant donn leur action sur l int grit des microvillosit s de l intestin gr le la glycinine et la P conglycinine r duisent l absorption des nutriments gt Lipase et lipo
74. ids 21 35 g Femelles 1005 99 1037 90 1029 83 P 0 08 Aliment consomm g al 1904 1906 1897 Indice de consommation 21 35 1 689 0 018 1 661 0 023 1 681 0 028 NS Mortalit 0 68 1 97 0 64 Ensemble J0 J35 Aliment consomm g al 2917 2922 2908 Indice de consommation0 35 ee 1 505 0 007 b 1 514 0 014 ab P 0 05 a Recoquillay 2005 1050 poulets standards de souche ROSS 308 ont t lev s au solen parquets de JO J42 14 r p titions par r gime ont enregistr es les r sultats suivants E t moin n gatif E t moin n gatif E AEN 7 B AEN Figure 8 Effet de L A EN sur le GMQ et l IC phytosynth se 2004 Au niveau du GMQ l exp rience a not un gain plus important pour le r gime contenant P AEN avec 68 16g sujet contre 66 95 g sujet au niveau du r gime t moin Ces chiffres ont t confirm s par le calcul de l indice de conversion qui a enregistr des r sultats remarquables par rapport au r gime t moin L AEN a un mode d action sp cifique en favorisant la perturbation des m canismes nerg tiques et la destruction des parois des organismes virales ce qui inhibe la cr ation de r sistance la figure qui suit enregistre une action de l actif AEN sur un microorganisme Figure 9 L sion membranaire visible en microscope lectronique phytosynth se 2004 Plusieurs tudes ont t labor es dans plusieurs pays du monde afin de pouvoir d gager l action d
75. ids vif 37j 2 x CS x oi D PS p p S x Origine du Soja Figure 18 volution du poids vif des diff rents traitements au cours de l levage 8 2 Le Gain Moyen Quotidien Durant la premi re partie de l levage 1 15 jours on a observ une diff rence au niveau du GMQ des diff rents traitements Le gain moyen quotidien pour les sujets recevant le soja Local dans leurs r gimes alimentaires enregistre la faible valeur avec 25g j cette valeur tend s am liorer en ajoutant l huile essentielle AEN pour le m me r gime pour atteindre 27 7 g j Les autres types de tourteau de soja marquent des GMQ presque gaux avec une l g re augmentation pour le tourteau de soja Am ricain Donc l origine du tourteau de soja apparait comme ayant un effet hautement significatif P lt 0 001 au niveau des GMQ durant cette phase m me chose pour l huile essentielle AEN P lt 0 001 mais cet effet reste consid rablement remarquable chez le tourteau de soja Local La figure 19 rapporte les variations du GMQ en fonction de l origine du Soja ainsi que l ajout de AEN durant la premi re p riode de l levage E Soja ARG GMQ g B Soja ARG AEN E Soja USA E Soja USA AEN E Soja TUN E Soja TUN AEN p Origine du Soja Figure 19 Variation du GMQ en fonction de l origine du soja et de I AEN au cours de la premi re p riode d le vage La deuxi me p riode d levage 16 22 jo
76. iel I et Mallet S 2005 La microflore digestive facteurs de variation et cons quences pour l animal INRA Prod Animal 18 5 pp 309 322 Garlich 1992 Effect of overcooked soybean meal on chicken performance and amino acid availability Poultry Sci 71 499 508 Geraert P A Larbier M 1988 La d gradation des prot ines alimentaires son r le dans l engraissement excessif du poulet de chair Engraissement du poulet de chair WPSA France edit GIPAC Groupement Inter professionnel des Produits Avicoles et Cunicoles 2006 Vaviculture Tunisienne de 1984 1998 GIPAC Groupement Inter professionnel des Produits Avicole et Cunicoles 2008 L aviculture tunisienne Les volailles en Tunisie Givens D L De Boever and E R Deauville 1997 The principles practices and some future applications of near infrared reflectance spectroscopy for predicting the nutritive value of foods for Animals and humans Nutrition Research Reviews 10 pp 83 86 Grisoni M L 1991 R le des acides amin s alimentaires dans la lipogen se du poulet de chair Aviculture fran aise 145p Guillaume 1998 Performances et rendement de carcasse des poulets de chair standards interm diaires et labels sous deux programmes alimentaires Annu Zootech Paris France 48p Hammami M 2002 La valorisation du gaspillage alimentaire et ses effets sur les performances zootechniques des poulets de chair en croissance Th se de doctorat
77. ieux adapt s d coup s labor s mais aussi l alimentation v g tale sans facteurs de croissance ou antibiotiques v Les exigences environnementales limitation des rejets azot s et ou phosphor s v La prise en compte de l levage en fonction des conditions climatiques b timents management sanitaires Hubbard 2004 La r ponse ces questions n est pas unique les choix sont multiples entre les aliments riches haute nergie granul s et les farines basse nergie La formulation doit aussi prendre en compte les aspects de granulom trie et pr sentation de l aliment mais aussi les m thodes d alimentation ad libitum contr l e rationn e Il semble bien que l alimentation ad libitum ne soit pas la meilleure solution pour am liorer l efficacit alimentaire et la production de carcasses de qualit Bolton 1965 3 1 L alimentation du jeune ge Des travaux r cents ont montr que l alimentation pr coce du poussin stimule le fonctionnement et le d veloppement de l appareil digestif intestins villosit s foie pancr as Dans ce cas les r serves vitellines sont prioritairement utilis es pour le d veloppement des syst mes nerveux immunitaires bourse de Fabricius de l appareil cardio vasculaire et de l appareil gastro intestinal Donc plus l apport d aliment sera pr coce apr s l closion meilleure sera l utilisation du vitellus pour des fonctions essentielles En pratique la formulation de l alimen
78. ilable from internet lt URL http www Phytosynth se Com gt Balloun S L 1992 Lysine arginine and methionine balance of diets for poultry Poultry Sci 41 pp 213 214 Batal A B M W Douglas A E Engram and C M Parsons 2000 Protein dispesibility index as an indicator of adequately processed soybean meal Poultry Sci 79 1592 1596 Beaven D A 1984 Manufacture of Animal feeds Turret Wheatland Ltd Herts England Berk Z 1992 Technology of production of edible flours and protein products from soybeans FAO Agricultural services bulletin No 97 Britzman 1998 le tourteau de soja une excellente source de prot ines pour Palimentation des volailles American Soybean Association ASAE S319 p 354 Blum J C 1981 Remplacement du tourteau de Soja par la farine de viande et des associations de prot agineux dans l alimentation du poulet de chair Ann Zootech 30 pp 335 346 Bolton W 1965 The feeding of poultry J Royal Agri Soc of England pp 205 220 Cebra P A 1988 La d gradation des prot ines alimentaires son r le dans l engraissement excessif du poulet de chair Engraissement du poulet de chair WPSA France edit 2006 Cebra J J 1999 Influence of Microbiota on intestinal immune system developement Am J Clin Nutri 69 5 pp 1046 1051 Corpet D E 2000 M canisme de la promotion de croissance des animaux par les additifs alimentaires antibiotiques M decine v t rina
79. imin es par aspiration un proc d qui permet de les s parer facilement des fragments d endosperme Beaven 1984 Les fragments d endosperme sont tout d abord soumis une chaleur s che de 65 C environ afin de les assouplir et de pouvoir ensuite les transformer en flocons sans cr er trop de fines Les fragments de graine conditionn s sont ensuite aplatis en flocons d environ 0 38 mm Cette op ration a deux objectifs d une part elle augmente consid rablement la zone de surface ce qui permet d accro tre l efficacit de l extraction par solvant en am liorant le taux de lixiviation partir de l int rieur du flocon et d autre part avantage plus important elle brise les cellules ol agineuses de chaque fragment lib rant ainsi l huile pour am liorer l extraction David L 1961 Bien qu il en existe plusieurs types les extracteurs fonctionnent tous suivant un m me principe de base en ce qui concerne la fa on dont les flocons et le solvant voluent l int rieur de l extracteur Ce principe est celui de la circulation contre courant du solvant par rapport aux flocons tous les extracteurs utilisent l hexane comme solvant de premier choix Dans ce concept de l hexane frais est inject la base du syst me d extraction et aspir vers le haut en traversant tous les flocons ce qui permet d augmenter la teneur en huile chaque point de passage La derni re tape consiste a l limination du solvant Lorsq
80. ine d aliment abattoirs points de vente La production de poulet de chair standard certifi amp label rouge est de l ordre de 92000 tonnes de viande nette soit 66 des viandes avicoles Karma 2001 Le secteur de la dinde Environ 6 5 millions d ceufs couver de dinde sont incub s en Tunisie dont la moiti est import e Le reste est issu de la production locale des reproducteurs Le nombre de dindonneaux d un jour produits avoisine 5 5 millions de sujets soit une production de 4 65 millions de dindons en ge d abattage ou 28500 tonnes de viande nette ce qui correspond 21 des viandes avicoles Karma 2001 Les autres viandes L ensemble des autres viandes estim 13800 tonnes soit 13 des viandes avicoles est constitu de poules pondeuses ou de reproductrices de r forme chair ponte amp dinde ainsi que des poules de basse cour Les autres esp ces de volailles de basse cour dindes pintades canards oies les cailles les autruches ne sont pas inclues dans ce chiffre car il n y a pas eu d estimation ce jour Ces quantit s sont recens es depuis 2001 et regroup dans le tableaul Karma 2001 Tableau 1 Production des viandes de volailles en Tunisie de 2001 2008 en Tonnes Type de Production 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Poulet de chair 76 245 76641 82411 93 943 87392 66170 84139 87672 Dinde de chair 24072 22025 22593 29372 31166 27222 38579 38484 R forme amp Tradi
81. ique a prouv que l effet de l origme du soja est hautement significatif au niveau du poids vif de ce fait le soja tunisien a permis le poids vif le plus bas durant cette p riode d levage avec 418g sujet contre 453 g sujet pour le soja Am ricain et 451 g sujet pour le soja Argentin La figure 16 montre l influence de l origine du soja dans l augmentation du poids vif durant la premi re partie de l levage 1 15 jours Poids vif g E Soja ARG E Soja USA E Soja TUN Soja ARG Soja USA Soja TUN Origine du Soja Figure 16 Variation du poids vif en fonction du Soja durant la premi re phase de l le vage Pour l huile essentielle AEN l effet a t remarquable sur le poids vif pendant la phase de d marrage on enregistre un poids lev pour les sujets des trois r gimes recevant lAEN 448g sujet contre le poids des sujets qui n ont pas d AEN dans leurs r gimes alimentaires Ceci est confirm par diff rents essais de AEN dans diff rents r gions du monde en r v lant son effet positif sur le gain de poids pour diff rentes souches de poulet de chair Phytosynth se 2002 La figure 17 rapporte l effet de l AEN sur le poids vif des animaux Poids vif g E Sans AEN E Avec AEN Sans AEN Avec AEN Ajout d AEN Figure 17 Effet de 1 AEN sur le poids vif des animaux Pour la deuxi me et la troisi me phase d levage 16 22jours et 23 37jours l volution
82. ir eeceecceeeseeeeeeeeeeeeeeeeenees 74 Tableau 27 Composition des diff rents aliments exp rimentaux 75 Tableau 28 Programme des p S es n us ee ia ei eee 76 Tableau 29 La composition Ua lS 7 sisters dn vanes et A nn ase esha 82 Tableau 30 Composition des diff rents tourteaux de Soja 82 Tableau 31 Analyse des acides amin s des diff rents types de Soja ee ce eeeseeceeseeeeeeeeeeeees 83 Tableau 32 Analyse physico chimiques de l aliment PCMI ee eeeeeecetecneeeneeeeeceseeeeeaee 84 Tableau 33 Analyse physico chimiques de Paliment PCM2 ue ee eeeeeeecetecneeeneeeeeceaeeeeenee 85 Tableau 34 Analyse physico chimiques de Paliment PCG2 0 eee eeeeeecenecneeeeeeeeeceseeeeeaee 86 Tableau 35 Caract ristiques nutritionnelles des diff rents aliments 86 Tableau 36 Influence de l origine du soja et l incorporation de l huile essentielle AEN dans l aliment sur les performances productives du poulet de chair de 1 a 37 j d ge 88 Tableau 37 Variation du GMQ global en fonction de l origine du soja et de l huile essentie IS A ENS SR UN ent OT ET Re St Sn RCA Lee 6 sen nt 95 Tableau 38 Les Poids moyens et les Gains Moyens Quotidiens par traitement 96 Tableau 39 Variation de l indice de conversion global des diff rents traitements 101 Tableau 40 Influence de l origine du tourteau de soja et de I incorporation de AEN dans l alimentation sur le rendement
83. ire 151 2 99 104 Crane R K 1979 Gastrointestinal physiology University Park Press Baltimore Poutry Sc1 89 pp 425 430 Daudin J J and Tapiero C S 1996 Les outils et les contr les de la qualit Economia ed Paris France 112p Dalibard H S 2003 A determination of the Essential Amino Acid Proportions needed to Allow Rapid Growth in Chicks Brit Poultry Sci 5 pp 99 111 David L 1961 L industrie des aliments du b tail Louis David edit La Jarrie France De Lange C 2000 The significance of anti nutritional factors in feedstuffs for monogastric animals In Feed evaluation principles and practice Moughan P J pp 169 170 Denis K James D House and Nyachoti C M 2004 Alternatives to antibiotics in swine diets a molecular approch Departement of animal Science University of Manitoba Canada Drougoul C Gaddoud R Josef MM Lisberney MJ Mangeol B Montm as L Tarrit A 2004 Nutrition et alimentation des animaux d levage Tom II Paris France pp 204 211 Durrani FR Khan Q Mian M A Durrani D 2005 Effect of feeding low protein broiler finisher diets supplemented with methionine and lysine on the overall performance of broiler chicks Poultry Sci 39 pp 173 175 Evrard B 2005 les tourteaux d ol agineux source de prot ine en alimentation animale ASA USA 62 pp 204 210 Dudley Cash W A 1999 Methods for determining quality of soybean meal protein i
84. journali re et le gain moyen quotidien d j trait dans les parties pr c dentes de ce travail Les diff rents indices not s au cours de la p riode global peuvent expliquer nettement l effet de l origine du tourteau de soja ainsi que l huile essentielle durant cette exp rience Tableau 39 Variation de l indice de conversion global des diff rents traite ments P riode globale 1 37 jours Origine du Soja Soja ARG Soja USA Soja TUN Huiles essentielles AEN Avec Sans Avec Sans Avec Sans Indice de conversion 1 73 1 75 1 69 1 69 1 71 1 70 D apr s les r sultats obtenus on constate bien que la diff rence entre les traitements a r sid au niveau de la consommation moyenne journali re et le gain moyen y associ Les diff rences au niveau des indices de conversion n ont pas donn une grande diff rence et la figure 28 confirme ceci par les diff rents indices de consommation durant toute l exp rience MoyenneT1 Moyenne MoyenneT2 Moyenne MoyenneT3 Moyenne T1XP T2XP T3XP Figure 28 Les indices de consommation durant toute l exp rience pour chaque traitement 9 R sultats des Rendements l abattoir Les rendements des diff rentes composantes avant et apr s ressuyage sont inscrits dans le tableau 40 Tableau 40 Influence de l origine du tourteau de soja et de l incorporation de l AEN dans l alimentati on sur le rendement de carcasses des poulets de chair de 37 jours l ge de l a
85. le tableaul 1 Tableau 11 Principaux nutriments dans le tourteau de soja traditionnel et d cor ti qu pourcentage Tourteau traditionnel Tourteau d corti qu Mati re s che 88 2 88 4 Prot ines 44 47 5 Extrait d ther 0 8 1 0 Fibres alimentaires 7 0 3 9 M thionine 0 62 0 67 Cystine 0 66 0 72 Lysine 2 69 2 90 Tryptophane 0 74 0 74 Thr onine 1 72 1 87 Ph nylalanine 2 16 2 34 Tyrosine 1 91 1 95 Valine 2 07 2 22 Arginine 3 14 3 48 Histidine 1 17 1 28 Leucine 3 39 3 74 Isoleucine 1 96 2 12 Energie m tabolisable Kcal Kg 2230 2440 Choline Mg Kg 2794 2731 Calcium 0 29 0 27 Potassium 2 00 1 98 Britzman 1998 Les acides amin s contenus dans le tourteau de soja sont hautement digestibles Le tableau 12 pr sente une comparaison de la digestibilit par rapport d autres sources de prot ines Parmi toutes les sources de prot ines commun ment disponibles le tourteau de soja poss de la digestibilit la plus lev e pour la lysine 91 Ces r sultats sont galement lev s pour la digestibilit de la m thionine la cystine et la thr onine La m thionine est le premier indice prot ique dans la plupart des r gimes des volailles De plus les variations au niveau de la digestibilit sont inf rieures pour le tourteau de soja comparativement a d autres farines d ol agineux La valeur relative du tourteau de soja en tant que source de lysine par rapport celle d autres compl ments prot iques est pr sent
86. les diff rents types de soja 106 Figure 31 Rendements d escalope cuisses Ailes et de l ensemble Escalopetcuisses Ailes des diff rents traitements apres TESSUY ABE nina nidi in nal tir ane atarnideneniteteatateinuse 108 Liste des tableaux Tableau 1 Production des viandes de volailles en Tunisie de 2001 2008 en Tonnes 20 Tableau 2 Evolution des poids de poulets durant les quatre premiers jours c ceeseeeees 25 Tableau 3 Digestibilit apparente des nutriments en fonction de l ge oe ee eee eee eeeeeee 26 Tableau 4 Les valeurs nerg tiques des mati res premi res En Kcal par kg de mati re seche juda a nr Dita ee eed ee BD EA SE 26 Tableau 5 Les recommandations en Prot ines et en Energie M tabolisable en fonction de Pape de l amateur nn te A eho baa ee ee oho cn ne 27 Tableau 6 Apports recommand s en nergie et en prot ines pour les poulets de chair 28 Tableau 7 Prot ine id ale en fonction de l ge exprim en rapport au taux de lysine digestible valu a 100 D nnno nie ede E ee o a 28 Tableau 8 Les teneurs en Acides Amin s en fonction de l ge de l animal 32 Tableau 9 Les produits et les substances secr t s par la microflore digestive 38 Tableau 10 Cons quences d un traitement insuffisant sur la digestibilit des acides amin s du SOD CUP get A E E E E E A oma nan E AE A E 48 Tableau 11 Principaux nutriments dans le tourteau de soja traditionnel et d
87. leurs r sultats Guillaume 1998 D apr s Fockedey et Arnould 1978 la fraction prot ique de l aliment et la consommation sont corr l s positivement En fait l ing r e quotidien augmente avec l augmentation de la teneur en prot ine de la ration Donc une suralimentation prot ique des poulets de chair n est pas toujours b n fique et elle est consid r e inutile voire m me n faste si on tient compte de son co t le v 3 2 1 9 La digestibilit de l aliment Le processus de digestion de l aliment d pend aussi de la granulom trie de la farine d origine quelle que soit la pr sentation finale farine ou granul et de la nature des mati res premi res qui constituent la ration La digestibilit des aliments facilement assimilables type mais soja est assez ind pendante du type de broyage Dans ce cas le r le de pr paration du proventricule g sier est assez r duit atrophie du g sier et les nutriments sont facilement absorb s dans la partie haute de l intestin Par contre les aliments constitu s de c r ales plus riches en polysaccharides non amylac s P N A et ou enrichis en mati res grasses satur es devront tre broy s plus grossi rement pour subir une meilleure pr paration dans le proventricule g sier C est dire soumis l action de l acide chlorhydrique de la pepsine et du mucus s cr t s par les parois du proventricule augmentation des s cr tions par les grosses particules et ensui
88. liment a prouv la bonne qualit du tourteau de soja Am ricain de point de vue fraction prot ique cendres et mati re grasse contre les deux autres types de tourteau de soja 7 3 4 Caract ristiques nutritionnelles des aliments exp rimentaux la fabrication des aliments n cessite des contraintes qu il faut mettre en valeur avant d entammer chaque op ration de formulation Les caract ristiques nutritionnelles pour les trois types d aliments sont illustr s dans le tableau 35 Tableau 35 Caract ristiques nutritionnelles des diff rents aliments EM COMPOSITION PB Lysdi Met di Met Cys di Kcal kg Aliment P C D marrage 2870 20 5 1 1 0 5 0 85 Aliment P C Croissance 1 2900 20 1 1 0 5 0 85 Aliment P C Croissance 2 2950 19 5 1 0 45 0 8 La formulation des trois aliments de poulet de chair passe par la fixation de l energie m tabolisable de chaque aliment qui tend a augmenter au fur et mesure avec l ge des poulets La fixitaion de la fraction proteique au niveau de chaque aliment est indispensable ainsi les fractions des acides amin es surtout indispensable tel que la Lysine et les acides amin es soufr es tel que la M thionine et la cystine ont une grande importance dans la fabrication des aliments 8 R sultats des Param tres Zootechniques Les r sultats des param tres productifs pour chaque traitement et pour chaque p riode d levage sont illustr s dans le tableau 36 P riode Ta
89. maux et l am lioration de l efficacit nutritionnelle d un aliment nous a oblig faire appel l emploi des additif alimentaires dont l utilisation s est g n ralis e en alimentation animale depuis de nombreuses d cennies afin d augmenter la production tout en maintenant un bon tat g n ral de sant des animaux surtout quand l conomie devient un objectif primaire C est dans ce contexte qu on se propose par le pr sent travail de comparer l effet de trois origines de tourteau de soja avec diff rents fractions prot iques ainsi l addition d un nouveau additif AEN a base d huiles essentielles sur les performances zootechniques des poulets de chair Ce travail est poursuivi par un calcul des rendements des diff rents poulets au cours de l abattage et le rendement des diff rentes parties lors de la d coupe 1 La fili re avicole en Tunisie 1 1 Historique de l aviculture en Tunisie Jusqu au d but des ann es 1960 laviculture industrielle tait inexistante et les produits avicoles taient issus de l aviculture traditionnelle comme dans un grand nombre de pays de la r gion En 1967 un office de l tat a install un levage int gr de pondeuses de poulets ainsi qu un petit couvoir Cette installation pilote a permis l apparition d un petit noyau de fermes avicoles A partir de 1970 l aviculture industrielle a connu un v ritable d collage gr ce d une part l encouragement l
90. mportant Feedstuffs Vol71 N 1 January 4 1999 Ferket P R Van Heugten E Van Kempen T A and Angel R 2002 Nutritional strategies to reduce environmental emissions from non ruminants J Anim Sci 80 168 182 Fockedey J et Arnould R 1978 R le des prot ines dans le contr le de plus en plus chiche l app tit Annu Zootech Paris France 66p Freeman B M 1984 Physiology and biochemistry of the domestic fowl Vols Londres 46 p 157 159 Freter K L 2004 Effect of probiotic supplementation on the performance and the composition of the intestinal microflora in broilers Acta Agri Kaposvariensis 8 2 23 31 Friedman M Henika P R Mandrell R E 2002 Bactericidal activities of plant essential oils and some of their isolated constituents against Campylobacter jejuni Escherichia coli Listeria monocytogenes and Salmonella enterica J Food Protect 65 1545 1560 Fuller R 1989 Probiotics in man and animals Journal applied bacteriology 66 365 378 Furuse M et Jeroch H 1994 The influence of antibiotic and enzyme addition to a barley based ration on fattening performance and some characters of carcass composition and meat quality of broilers Proc 9th Eur Poultry Conf Darvel the UK branch of the WPSA P 441 442 Gabriel I et al 2003 La microflore digestive une composante oubli e de la nutrition des volailles Cinqui me journ e de la recherche avicole Paris France Gabr
91. n es l alimentation du b tail travers le monde De 1988 1998 la production mondiale de soja a augment de 4 017 141 tonnes par an En 1998 157 millions de tonnes de soja ont t produites dans le monde En 1998 la production de tourteau de soja s est lev e 101 millions de tonnes Evard 2005 Aux Etats Unis le tourteau de soja est la premi re source de prot ines compl mentaires dans les r gimes des volailles des porcs et du b tail En 1998 13 28 millions de tonnes de tourteau de soja ont t utilis es dans les r gimes des volailles Dans de nombreuses compositions alimentaires destin es aux volailles et aux porcs le tourteau de soja est l unique source de prot ines compl mentaires Les volailles consomment 52 9 du tourteau de soja utilis aux Etats Unis Britzman 1998 Le tourteau de soja comme source de prot ines compl mentaires dans l alimentation des volailles est un choix excellent pour plusieurs raisons entre autres les suivantes gt La teneur en prot ines du tourteau de soja est tr s lev e par rapport d autres sources de prot ines v g tales 44 avec les coques vV 46 5 50 sans les coques gt Le tourteau de soja poss de un excellent profil en mati re d acides amin s et d autres Nutriments y compris le potassium et des vitamines telles que la choline l acide folique la riboflavine l acide nicotinique l acide pantoth nique et la thiamine ainsi que l illustre
92. n t gument lisse pais et souvent brillant La pr paration des graines est la m me ind pendamment du mode d extraction de l huile Les graines sont nettoy es s ch es si leur teneur en eau est sup rieure 13 et bris es Elles sont souvent d cortiqu es puisque leur t gument est pauvre en huile et que dans ce cas la capacit d extraction de l usine est accrue Etant donn la teneur en huile assez faible des graines moins de 20 l extraction par solvant est la pratique la plus courante Avec ce proc d les graines bris es sont r duites en flocons La farine apr s extraction de l huile est broy e dans des moulins marteaux Le tourteau ou la farine sont g n ralement commercialis s selon leur teneur en prot ine brute 41 pour le tourteau non d cortiqu obtenu par passage l expeller ou la presse hydraulique 44 pour la farine non d cortiqu e extraite par solvant et 50 pour la farine d cortiqu e extraite par solvant Les pourcentages r els de prot ine brute sont quelque peu sup rieurs aux chiffres garantis Evrard 2005 6 1 La Graine C est le soja qui parmi toutes les graines courantes utilis es pour l alimentation du b tail est la plus riche en prot ines c est donc cet gard un aliment de grande valeur Le soja ne doit tre stock que lorsqu il est bien sec A la r colte les graines ont souvent une teneur en eau trop lev e pour permettre une bonne conservation elles devront donc
93. ndre aux besoins Elles seraient utilis es par la microflore sauf acide folique qui pourrait servir l animal En pr sence de flore les besoins en vitamines seraient augment s pour d toxifier les produits bact riens et r pondre au stress physiologique Souilem et Gogny 1994 5 2 2 Effet de la flore microbienne sur la sant de l animal e Stimulation du syst me immunitaire La flore intestinale participe au d veloppement et au maintien d un syst me immunitaire intestinal SIT efficace D une part elle est une source d antig nes capables de d clencher la r ponse immunitaire sp cifique syst mique et locale d autre part elle influence le nombre et la distribution des populations cellulaires du SIT et joue un r le dans la r gulation de la r ponse immunitaire o elle serait responsable de l volution de la production d IgM en lgG ces derniers tant les anticorps les plus importants quantitativement Cebra 1999 La flore digestive est le stimulus antig nique majeur responsable de la migration et de la maturation des cellules lymphoides pr curseurs pr sentes dans les plaques de Peyer Ainsi elle agit sur le d veloppement et la maturation des plasmocytes producteurs d IgA s cr toire Certaines bact ries stimulent l immunit non sp cifique en activant la fonction des macrophages phagocytose synth se de cytokines Lee et al 2002 e Protection contre les microorganismes pathog nes La
94. nement des tissus et des organes et chacune a une fonction qui les est propre 3 2 1 2 Les besoins en prot ines La recherche d un apport prot ique suffisant et quilibr se pose comme un probl me quotidien La pr occupation des nutritionnistes est avant tout d origine conomique Toutefois une formule alimentaire mal ajust e peut annuler la marge b n ficiaire de la production de poulets Quentin et al 2004 En fait pour l apport de prot ines brutes on peut choisir entre deux niveaux minimum ou optimum qui assurent sensiblement la m me croissance mais pas la m me efficacit alimentaire on obtient un meilleur indice de consommation avec un apport optimum de prot ines Lecrerq et al 1989 La teneur de l aliment en prot ines dans l aliment doit tenir compte de sa concentration nerg tique Pour un niveau nerg tique donn la teneur de l aliment en prot ine brutes d croit lorsque l ge des poulets augmente Drougoul et al 2004 3 2 1 3 Les teneurs en prot ines Les teneurs en prot ines des aliments doivent tre r duites pour limiter les risques de d t rioration de la liti re et l excr tion azot e Ceci est possible en disposant d un ensemble de mati res premi res plus large qui peuvent contenir des A A compl mentaires et en y associant des A A de synth se lysine m thionine thr onine Arnould 1991 Les recommandations en prot ines et en nergie m tabolisable et le rappo
95. nerg tiques une teneur prot ique variable entre 15 3 et 21 auxquels il y avait une suppl mentation par les acides amin es essentielles afin d assurer le besoin minimal en chacun de ces AA Aucune diff rence significative n est apparue entre les r gimes ni au niveau du GMQ Par contre les r sultats ont montr que les animaux recevant le r gime le plus pauvre en prot ines ont enregistr es la quantit consomm e la plus lev e et indice de conversion le plus faible Ce r sultat est encore confirm par Durrani et al 2005 qui a montr que la r duction de la teneur en prot ine maura pas d influence n gative sur les gains de poids tant que les r gimes sont suppl ment s par la lysine et la m thionine et la r duction n a pas d pass les 14 Il est noter galement que la teneur prot ique de l aliment est directement li e l excr tion de l azote En fait plus que la teneur en prot ine diminue plus que la quantit d azote dans les fientes diminuent Aletor et al 2000 3 2 1 8 L augmentation de la teneur prot ique dans l aliment Guillaume 1998 a rapport qu une augmentation de la fraction prot ique pour deux r gimes iso nerg tiques de 20 a 24 et de 16 a 22 respectivement en d marrage et en finition n am liore le gain de poids et l efficacit alimentaire qu au d marrage Au dela de cette phase une forte concentration de prot ine n apporte pas n cessairement les meil
96. nnement des animaux en aliments riches en prot ines devient un v ritable probl me Conscients de l importance de la plante de soja la source prot ique la plus importante dans l alimentation cette l gumineuse est utilis e comme source de prot ines dans les r gimes humains depuis plus de 5000 ans Il a t introduit aux Etats Unis au d but du 20 me si cle principalement pour sa teneur en huile Plus tard on d couvrit que le sous produit de meunerie constituait un aliment de choix pour le b tail et la volaille lorsqu il est correctement transform Il est la norme laquelle les autres sources de prot ines sont compar es Il est galement devenu la source de prot ines servant d terminer le prix des prot ines destin es l alimentation du b tail travers le monde De 1988 1998 la production mondiale de soja a augment de 4 017 141 tonnes par an En 1998 157 mullions de tonnes de soja ont t produites dans le monde Le choix de cette ol agineuse se base sur sa teneur lev e en prot ines par rapport d autres source de prot ines v g tales son excellent profil en acides amin s et d autres nutriments y compris le potassium et les vitamines telles que la choline l acide folique la riboflavine l acide nicotinique l acide pantoth nique et la thiamine lui permet d tre la mati re premi re la plus r pandu dans le monde D une autre part l industrialisation de l levage des ani
97. nt t diminu respectivement par 2 9 et 20 3 Partie exp rimentale 1 Objectifs Ce travail a pour objectif d valuer effet de trois origines de tourteau de soja Argentin Am ricain Local ainsi que l incorporation de l huile essentielles AEN dans l aliment compos sur les param tres productifs GMQ Consommation moyenne journali re IC le rendement l abattage et le pourcentage d escalope des poulets de chair de 1 a 37 jour d ge 2 Mat riels et m thodes 2 1 Produits tester Trois Origines de tourteau de soja ont t choisies pour tre test s durant cette exp rience vV Le tourteau de soja Etats Unis Owensboro un container de 4500 kg de provenance de l usine de traitement du soja Owensboro Kentucky Etats Unis a t re u sp cialement pour tre test dans l exp rience vY Le tourteau de soja ARG import et utilis r guli rement par la Soci t Chahia v Le Tourteau de Soja Local est d origine Argentin mais trait dans la nouvelle Usine Carthage grains Avec le tourteau de Soja l huile essentielle AEN a t introduite afin de tester l effet de son addition aux diff rents types de tourteau de soja 2 2 Animaux exp rimentaux Un total de 1500 poussins d un jour a t utilis provenant du couvoir de la Soci t Avicole du Nord SAVINORD TABARKA de la souche JV issu de reproductrices m res g es de 20 semaines D s leur arriv e au b timent
98. nt P CM1 PCMI Humidit relative Prot ine Brute Mati res Grasse Phosphore cendres Fibres T1 12 42 19 90 2 73 0 63 8 56 1 52 T1XP 12 10 21 01 2 84 0 64 7 34 1 94 Moyenne T1 12 26 20 46 2 79 0 64 7 95 1 73 T2 12 13 20 08 2 76 0 65 8 24 1 75 T2XP 12 76 21 47 2 65 0 66 6 97 1 83 Moyenne T2 12 45 20 78 2 71 0 66 7 61 1 79 T3 12 34 20 86 2 67 0 66 7 71 1 72 T3XP 12 46 20 37 2 64 0 64 8 26 1 72 Moyenne T3 12 40 20 62 2 66 0 65 7 99 1 72 l analyse de l aliment PCMI a refl t les r sultats obtenu pour les mati res premi res le tableau ci dessus montre la diff rence d j d montr au niveau du pourcentage prot ique au niveau de l aliment a base de tourteau de soja Am ricain avec une valeur de 20 78 contre 20 62 pour l aliment a base de soja Local et 20 46 pour l aliment a base de soja Argentin l analyse des mati res premi res ont d montr s aussi que le pourcentage des cendres est plus lev es chez les aliments a base de soja Local et Argentin contre celui du r gime Am ricain Les analyses du deuxi me aliment PCM2 sont enregistr es dans le tableau 33 Tableau 33 Analyse physico chimiques de l aliment PCM2 PCM2 Humidit relative Prot ine Brute Mati res Grasse Phosphore cendres Fibres T1 12 79 20 41 3 10 0 63 6 97 1 69 T1XP 13 21 20 71 2 98 0 65 6 72 1 66 Moyenne T1 13 00 19 33 3 04 0 64 6 85 1 68 T2 13 01 19 14 2 88 0 62 7 88 1 41 T2XP 13 43 19 51 2 84 0 64 7 36 1 01 Moyenne T2 13 22 20 56 2 86 0 63 7 62 121
99. oflore Dans le cas des prot ines s v rement modifi es par la chaleur m me la microflore ne pourrait les hydrolyser Par ailleurs la microflore pourrait avoir un r le sur la digestibilit dans la mesure o elle augmente la production de prot ines endog nes mucus d bris cellulaire biomasse microbienne D une mani re g n rale la flore digestive semble jouer un r le de conservation de l azote lib ration et recyclage de NH3 Larbier et Leclercq 1994 e Digestion des lipides Comme chez tous les animaux la flore digestive des oiseaux modifie largement les sels biliaires d conjuguaison d sulfatation et d hydroxylation En outre elle participe a la saturation des acides gras polyinsatur s par hydrog nation Comme les sels biliaires servent a la formation des micelles leur faible concentration r duit la solubilisation des lipides et donc leur absorption en particulier ceux contenant des acides gras satur s longue cha ne Larbier et Leclercq 1994 e Digestion des Min raux et vitamines La microflore intervient galement sur le m tabolisme min ral et vitaminique Elle a un effet n gatif sur absorption du calcium et entra ne une augmentation des besoins en magn sium et en phosphore Les vitamines hydrosolubles surtout de groupe B sont synth tis es en quantit s appr ciables par la flore bact rienne au niveau des caecums du poulet ainsi que la vitamine K mais en quantit insuffisante pour r po
100. oins en acides amin s L ext riorisation du potentiel g n tique d pend avant tout de la satisfaction des besoins en acides amin s Les performances mesur es en termes de croissance I C et qualit de carcasse d pendent de la satisfaction des besoins pour l acide amin le plus limitant Les besoins en acides amin s dans le but de r aliser le maximum de croissance sont inf rieurs ceux n cessaires pour obtenir l indice de consommation minimum Les besoins en vue d obtenir le rendement en filet maximum sont les m mes que ceux n cessaires pour minimiser l indice de consommation La r duction de la teneur en lipides de la carcasse et du gras abdominal se poursuit avec l augmentation de la teneur en acides amin s au dela des besoins pour l obtention de la croissance et de l I C Dalibard 2003 La hi rarchie des besoins en acides amin s s tablit ainsi 1 la croissance des plumes 2 la croissance pond rale 3 le rendement filet LC 4 lengraissement 3 2 2 3 Les recommandations Les recommandations mentionn es ci dessous sont exprim es en g d acides amin s bruts ou digestibles pour 1000 Kcal d nergie m tabolisable par kg d aliment en fonction de l ge des animaux Elles ont t tablies dans le but d optimiser l indice de consommation Les marges de s curit utilis es sont d environ 5 pour tenir compte de la variabilit des mati res premi res les teneurs en acides amin es en fonction de l ge est donn
101. oxyg nase sont responsables de la peroxydation et du go t de haricot du tourteau de soja gt Hexane il s agit du solvant utilis pour extraire l huile du soja Une limination inad quate de I hexane apr s l extraction provoque une atteinte h patique des volailles En r gle g n rale l exc dent d hexane ne pose pas de probl me car pour des raisons de s curit et de co t les entreprises de trituration font tout ce qui est possible afin de l liminer Il est noter que les compos s antinutritionnels pr sents dans le soja sont sensibles la chaleur et peuvent tre d truits au moyen d un traitement ad quat du soja en le grillant lors de la production du tourteau de soja Delort 1991 8 6 Taille des particules Le tourteau doit tre homog ne couler librement ne contenir aucune particule grossi re ou excessivement fine Les particules grossi res permettent aux volailles de s lectionner le tourteau de soja au milieu des aliments non comprim s ce qui entra ne des d s quilibres alimentaires et n est donc pas souhaitable Un tourteau de soja extr mement fin produit une quantit d mesur e de poussi re lors des op rations de fabrication et lorsque le tourteau de soja est utilis dans des aliments sous la forme de farine Daudin 1996 8 7 Fluidit Le tourteau de soja est un aliment qui ne coule pas bien dans les silos des usines d aliments et a galement tendance s agglutiner ou form
102. pareille Je le t moigne toute ma gratitude Je remercie galement tous les membres du jury d avoir pris la peine d valuer mon projet de fin d tude J en suis tr s honor Je remercie toutes les personnes avec lesquelles j ai eu la joie de collaborer de pr s ou de loin la r alisation de ce travail Elles ont toutes su me faire b n ficier de leurs connaissances et comp tences R sum Ce travail a pour objectif de comparer l effet de trois origines de tourteau de soja et d tudier l effet de l incorporation d un nouveau additif base d huiles essentielles AENTM sur les performances zootechniques et le rendement de la carcasse et des diff rents parties de la d coupe des poulets de chair L exp rience a dur 37 jours et elle a d but avec un effectif de 1500 poulets r parti sur trente cages exp rimentales Ces animaux ont re u 6 traitements iso nerg tiques et iso prot iques Les six traitements sont fabriqu s de la mani re suivante 3 traitements ont t formul s base de ma s et des diff rents types de tourteau de Soja L addition des huiles essentielles a t faite 3 autres traitements formul s de la m me fa on cit pr c demment c est dire chaque type de tourteau de soja on a incorpor le nouvel additif afin de tester les deux effets simultan ment Les r sultats globaux enregistr s ont montr s des diff rences au niveau des consommations moyennes
103. pments in poultry nutrition Butter Worths 69 215p Macleod M G Geraert P A 1988 Energy metabolism in genetically fat and lean birds and mammals In learnness in domestic Birds chap 8 Butterworths edit Mallet S et al 2001 Facteurs de variation de la microflore intestinale des oiseaux domestiques Impact de l alimentation Quatri me journ e de la recherche avicole Nantes Melcion J P 1989 Cuisson extrusion et alimentation animale Rev Alim Anim juin pp 33 38 Munnich A Ogier H Saudurbray J M 1987 Les vitamins Masson edit Paris 112 pp 165 169 Muramatsu K 1987 Chemical composition and antioxidant effect of glycosidically bound volatile compounds from oregano Origanum vulgare L ssp Hirtum Food Control 71 pp 79 83 Noy J R 1982 A theory of feeding and growth of animals 76 pp 108 111 Prioult G 2003 Effet des probiotiques sur l induction et le maintien de la tol rance orale la B Lactoglobuline chez la souris et tude de leurs m canismes d action Th se Universit de Laval Quebec Quentin M Bastianelli D Picard M 2004 Quels besoins du poulet de chair en acides amin es essentiels une analyse critique de leur d termination de quelques outils pratiques de mod lisation 85 pp 203 210 Revington B 2002 Feeding poultry in the post antibiotic era Multi states Poultry Meeting Available from internet lt http ag purdue edu poultry multistate multi state p
104. r s anarchique et non contr l contraste avec un circuit de viande abattue dans des abattoirs modernes strictement contr l s La production est assur e dans sa majorit par un nombre tr s important de petits leveurs ind pendants pour la plupart non int gr s avec les grands groupes b n ficiant d une int gration pouss e Reproducteurs couvoirs abattoirs circuits de distribution Karma 2001 La situation actuelle du march des produits avicoles ne profite pas assez aux producteurs ni encore moins aux consommateurs La transparence des prix en p riode de surproduction est inexistante Depuis quelques ann es l int gration s est d velopp e progressivement notamment dans le secteur du poulet de chair et surtout dans celui de la viande de dinde Cette orientation commence faire l unanimit aupr s des professionnels du domaine qui tentent de s organiser autour de coop ratives ou de s int grer l chelle individuelle Des noyaux de producteurs sont en train de se former en vue d une int gration plus pouss e et l abattage industriel se sont d velopp qualitativement mais assez timidement sur le plan de la quantit Karma 2002 2 2 Au niveau de la commercialisation e Poulet de chair standard Le circuit de commercialisation du Poulet de chair standard est le principal pourvoyeur de viandes puisque la production atteint 93 900 tonnes en 2004 Ce circuit est subdivis en deux parties soit l
105. rent qu on peut r duire l engraissement du poulet en augmentant l apport alimentaire en prot ines le gain de lipides lui d croit syst matiquement a l augmentation du gain de prot ines En moyenne l l vation de la teneur de l aliment en prot ine de un point 10g kg entraine une diminution de 7 14g Kg de la teneur en lipides du poulet Hammami 2002 Une autre exp rience montre qu on faisant varier l apport prot ique de 20 23 nous enregistrons une r duction moyenne de 10 de la totalit des lipides corporels des animaux Grisoni 1991 3 2 1 7 La r duction de la teneur prot ique du r gime Le co t lev des mati res premi res riche en prot ine a pouss les nutritionnistes penser diminuer la teneur prot ique dans les aliments du poulet de chair Par ailleurs ce type de r gime doit tre suppl ment en acides amin es industriels afin de garantir la bonne croissance de l animal il est assez int ressant de connaitre le niveau de suppl mentation des acides amin es pour viter les chutes de poids et l augmentation des quantit s d aliment consomm es Hussein et al 2001 Les r gimes basse teneur prot ique ont t l objet de plusieurs tudes scientifiques Dans ce sens une exp rience a t r alis e par Aletor et al 2000 dans le but de tester les effets de suppl mentation des acides amin s sur des r gimes basse teneur prot ique L essai se base sur 5 r gimes iso
106. rformance and carcass yield and different parts of the cutting broilers The experiment lasted 37 days and it started with a workforce of 1500 chickens distributed in thirty experimental cages These animals received 6 treatment iso energetic and iso protein The six treatments are made in the following 3 treatments were formulated based on corn and soybean of different origins The addition of essential oils was made on 3 other salary in the same way mentioned above also with each type of soybean has incorporated the new additive to test the two effects simultaneously The overall results achieved have shown differences in consumption averages average daily gain and weight at death The U S soybean meal has proved its efficiency during the experiment by recording daily consumption as well as higher ADG than the other two soybean meal Weights have also confirmed alive the stimulating effect of soybean American compared to other types of soybean The essential oil AEN has also improved significantly the productive parameters of broilers receiving soybean American and Argentine The effect of this additive was more pronounced on chickens receiving soybean food in their local improvement and explains the average quality of soybean meal used Yields at the slaughterhouse have confirmed the previous result with always a dominant performance for the RTC ready to cook and the sizes and the performance of different parts of the cutting and offal for subj
107. ries n fastes La flore produit aussi des acides gras volatils dont le type et la quantit d pendent de la nature des bact ries et des substrats disponibles Dans le jabot on trouve principalement de l acide lactique et dans les caeca principalement de Placide ac tique en moins grande quantit de l acide propionique et butyrique et des traces d autres acides Ces acides gras organiques ont un effet bact ricide L effet barri re peut tre d la production de substances antimicrobiennes par la flore autochtone Ces composants peuvent soit inhiber soit tuer les pathog nes Ainsi les lactobacilles homofermentaires dont L acidophilus produisent diff rents types de bact riocines qui ont un large spectre d activit ainsi que du peroxyde d hydrog ne Prioult 2003 e Production des substances et m tabolites Les bact ries produisent des vitamines B K et E et diff rentes substances antimicrobiennes La flore bact rienne produit des acides gras volatils qui ont un effet barri re En plus les bact ries produisent de l ammoniac qui pourrait tre utilis par l h te pour la synth se d acides amin s non essentiels mais qui est aussi n faste pour la cellule et doit tre d toxiquer en acide urique Les bact ries d carboxylent certains acides amin s conduisant la formation d amines Ces amines qui stimulent la croissance de la muqueuse intestinale pourraient galement avoir un effet n ga
108. rine de viande 79 85 58 Farine d arachide 83 88 78 Farine de d chets de 83 88 78 volaille Tourteau de soja 91 92 82 d c orti qu Farine de s same 88 94 82 Farine de tournesol 84 93 78 d c orti qu Blum 1981 Le tourteau de soja en tant que mati re premi re pour l alimentation du b tail pr sente diff rents niveaux de prot ines et en comparaison avec d autres sources de prot ine ce dernier poss de g n ralement le taux le plus lev es Ce niveau lev de prot ine influence directement sur l apport des acides amin s indispensables tels que la lysine qui repr sente l acide amin e le plus important dans l alimentation des volailles Le tableau 13 repr sente le niveau lev de la fraction prot ique pour les diff rents produits du soja et lapport relativement important de la lysine associ e a ces niveaux prot iques Tableau 13 Comparaison du tourteau de soja comme source de lysine avec d autres sources de prot ines Source prot ique Prot ines Lysine Tourteau de soja 44 2 90 Tourteau de soja 46 5 3 01 Concentr de prot ines de soja 66 4 20 Isolat de prot ines de soja 92 5 20 Farine de luzerne 17 0 80 Farine de colza 38 2 27 Farine de gluten de ma s 42 1 0 78 Farine de tournesol 45 5 1 68 Farine de graine de coton 41 1 51 Son de bl 15 0 56 Ro s 3 Levure de bi re s ch e 45 3 23 Dudley 1999 La lysine comme a t d montr e est une acide amin e indispensable dans le r gime
109. roi Il n y a pas de cr ation de r sistance e Ilcontribue l am lioration des performances de croissance et optimise les apports nutritionnels de l aliment Le comportement de diff rentes esp ces pathog nes est illustr dans la figure 7 Nbre de germes Jours 0 abattage Figure 7 Cin tique des diff rents germes pathog nes sous l effet de AEN photosynth se 2004 12 2 Effet de PAEN sur la flore intestinale du poulet de chair Selon Juin et Recoquillay 2005 une tude a t r alis e avec des poulets de chair lev s au sol pendant 5 semaines 35 jours 480 poussins d un jour sex s et vaccin s au couvoir contre la bronchite infectieuse ont t r partis en 12 parquets de 40 poussins 20 m les et 20 femelles sexes m lang s Trois lots exp rimentaux ont t constitu s 1 lot t moin n gatif R1 recevant un aliment sans suppl mentation 1 lot suppl ment R2 avec 10 g tonne d avilamycine et 1 lot suppl ment R3 avec 1000 g tonne de la pr paration d extraits v g taux naturels AEN 350 compos e de 60000 ppm d un m lange d huiles essentielles sur support v g tal D apr s Juin et Recoquillay quels que soient le r gime alimentaire et l ge des animaux aucun effet n a t identifi sur la flore totale et surtout sur Lactobacillus spp ni la pr sence de coccidies et de clostridies C perfringens dans les contenus digestifs JO ou les fientes J20 et J34 Le d
110. rt entre eux sont pr sent es dans le tableau 5 Tableau 5 Les recommandations en Prot ines et en Energie M tabolisable en fonction de l ge de l ani mal J Energie m tabolisable E M T P Age jours Taux prot ique Kcal kg 0 10 22 2900 2950 132 11 20 21 3000 3050 143 21 33 20 3100 3150 155 34 42 19 3100 3150 163 42 17 3150 185 Drougoul et al 2004 Par ailleurs Leclerq et al 1989 ont rapport que les apports en prot ines varient selon l ge et la concentration nerg tiques de la ration Cette variation est montr e par le tableau 6 o les auteurs ont envisag es l utilisation d aliment contenant diff rents niveaux nerg tiques et pour chaque niveau nerg tique est associ un pourcentage de prot ines brutes quivalent Tableau 6 Apports recommand s en nergie et en prot ines pour les poulets de chair Concentration nerg tiques 2900 3000 3100 3200 Kcal EM Kg D marrage Prot ines brutes 21 5 22 2 23 0 23 7 Croissance Prot i rot ines brutes 19 6 20 4 21 0 21 7 Finition t i t Prot ines brutes 18 2 18 9 19 5 21 1 Leclerq et al 1989 3 2 1 4 La notion de prot ine id ale Cette notion d finit les besoins en acides amin s A A par rapport aux besoins en lysine fix s a 100 Les valeurs relatives des A A soufr s A A S m thionine cystine augmentent avec l ge des poulets car les d p ts prot iques au niveau des plumes repr sentent 5
111. rteau de soja est incorpor dans des compositions alimentaires afin de fournir des prot ines Cependant le tourteau de soja fournit galement de l nergie Une analyse des fibres en laboratoire permet de d terminer si la teneur en fibres alimentaires est inf rieure aux garanties maximales Si elle est sup rieure aux garanties les valeurs nerg tiques du tourteau de soja seront probablement inf rieures aux valeurs des tables Ce principe est galement valable pour l humidit Un risque de moisissure et d agglutination est galement pr sent si le taux d humidit d passe 12 et si la temp rature est favorable Galyean 1997 9 3 Dualit du traitement la chaleur Il a t amplement prouv que le soja doit tre trait la chaleur afin de d truire les facteurs antinutritionnels La temp rature a laquelle le soja est chauff est extr mement d licate Si le soja n est pas chauff suffisamment les facteurs antinutritionnels ne sont pas d truits et la digestibilit des acides amin s est alt r e Si le soja est chauff excessivement les facteurs antinutritionnels sont d truits et la digestibilit des acides amin s en souffre galement West 2002 Le tableau 10 montre les cons quences d un traitement excessif du tourteau de soja Ces donn es d montrent que les valeurs analytiques ainsi que la digestibilit de la lysine et de la cystine ont t r duites par un traitement prolong la chaleur Cepen
112. rteau de soja est un excellent aliment pour toutes les cat gories d animaux sans aucune restriction pour son utilisation l exception de la farine de soja extraite au trichlor thyl ne qui est toxique pour certains animaux et sera donc limin e Plouzeau 1990 6 5 Extraction transformation et sp cification des tourteaux de soja La transformation du soja actuelle est bas e essentiellement sur la technique de l extraction par solvant dans le but d obtenir de l huile brute d une part et un tourteau d graiss d autre part La plus grande partie du tourteau ainsi obtenu est utilis e pour nourrir les animaux le reste tant transform pour les besoins de la consommation humaine et industrielle Les installations modernes d extraction du soja sont d habitude relativement grandes avec des capacit s de meunerie variant d un millier de tonnes par jour quelque trois mille tonnes par jour Au vu de tels volumes il n est pas surprenant que des probl mes occasionnels puissent se poser et se manifester par la suite dans la qualit du produit du soja et les performances de l animal Le tourteau de soja d cortiqu extrait par solvant est obtenu en meulant les flocons restant apr s extraction par solvant de la plus grande partie de l huile du soja d cortiqu Sa teneur en cellulose brute ne peut exc der 3 5 Il peut contenir du carbonate de calcium ou un agent d anti agglutination sans d passer la limite de 0 5 de fa on
113. s Selon la m me tude de Juin et Recoquillay Quels que soient la p riode consid r e et le sexe des animaux une tendance positive de l avilamycine R2 et de l AEN 350 R3 sur le gain de poids vif et sur l indice de consommation est observ e par rapport t moin n gatif L effet est significatif pour l avilamycine au seuil de 5 sur l indice de consommation de 0 35 jours d ge et au seuil de 8 sur le gain de poids des femelles entre 21 et 35 jours Les r sultats du r gime AEN R3 sont toujours interm diaires entre les t moins n gatif R1 et positif R2 avilamycine Cependant ils ne sont jamais significativement diff rents de ceux observ s avec le t moin n gatif ou avec l avilamycine Les r sultats des performances sont enregistr s dans le tableau 19 Tableau 19 Performances zootechniques des poulets de chair sous l effet de l AEN RI R2 R3 R1 10 g tonne R1 1 kg tonne EENE Avilamycine AEN 350 Poids JO g 40 40 40 D marrage J0 J21 Poids Vif J21 g M les 848 81 860 88 869 77 NS Poids Vif J21 g Fe melles 784 77 793 99 798 72 NS Aliment consomm g al 1013 1016 1012 Indice de consommation 0 21 1 307 0 030 1 284 0 004 1 278 0 006 NS Mortalit 2 50 4 38 1 25 Croissance J21 J35 Poids Vif J35 g M les 2093 167 2094 190 2101 158 NS Gain Poids 21 35 g M les 1246 108 1236 137 1232 158 NS Poids Vif J35 g Femelles 1793 138 1837 143 1827 136 NS Gain Po
114. s es par le jeune en croissance Les valeurs nerg tiques obtenues par Mahagna 1995 diff rents ges illustrent ce ph nom ne Tableau 4 Les valeurs nerg tiques des mati res premi res En Kcal par kg de mati re s che ge jours 4 7 10 14 17 21 Tourteau de soja 1142 1308 2142 Ma s 3118 3328 3505 Mahagna 1995 Les P N A contenues dans les aliments contribuent galement r duire consid rablement la valeur nerg tique des graisses animales En Conclusion il faut Donner rapidement l aliment d marrage au poussin et stimuler la consommation intensit lumineuse petit mat riel d alimentation renouvellement fr quent de l aliment acc s facile au syst me d abreuvement Y Rechercher les mati res premi res les plus digestibles Ne pas rechercher des niveaux nerg tiques lev s par addition de mati res grasses satur es 3 2 Les prot ines et les acides amin s 3 2 1 Les prot ines 3 2 1 1 D finition La prot ine est une macromol cule pr sente chez tous les tres vivants Elle est fabriqu e par les cellules partir de ADN et grace au code g n tique et constitu d une ou plusieurs chaines d acides amin es polypeptides Les prot ines sont indispensables la vie de la cellule et de organisme tout entier il en existe plusieurs sortes qui ex cutent une vari t de fonction essentielles la croissance d une cellule Les prot ines sont essentielles la structure et au fonction
115. s additifs alimentaires 11 1 D finition Les additifs utilis s en alimentation animale peuvent tre d finis comme des substances chimiques pures d origine naturelle ou synth tique des pr parations enzymatiques ou des microorganismes qui sont ajout s aux aliments en faible quantit pour modifier ou am liorer leurs propri t s technologiques ou augmenter leur efficacit zootechnique Leur utilisation vise am liorer directement ou indirectement l efficacit des rations Ces additifs alimentaires ont largement contribu rentabiliser l leva ge intensif et donner aux consommateurs acc s des produits de volaille sains et nutritifs L utilisation des additifs dans l Union europ enne est soumise une r glementation europ enne commune depuis 1970 Cette l gislation d fend les int r ts du fabricant et de leveur ainsi que ceux du consommateur Les additifs ne peuvent tre autoris s qu apr s avoir d montr leur innocuit leur stabilit et leur efficacit Chaque autorisation d additif pr voit des conditions pr cises d utilisation et fixe l esp ce cible l ge maximal des animaux et les doses d incorporation l aliment White et McDermott 2001 Le recourt a l utilisation des additifs a base des extraits de plantes en nutrition animale a plusieurs raisons parmi eux on cite v Raison technique A cause du ph nom ne de r sistance aux antibiotiques l utilisation de ces
116. t ur asique 0 07 0 01 0 07 L analyse des tourteaux de soja peut d terminer plusieurs points de diff rence entre les diff rentes origines Le pourcentage de la mati re s che est l g rement inf rieur dans le soja Am ricain par rapport aux deux autres types de soja L analyse aussi r v le que le pourcentage des prot ines brutes chez le tourteau de soja USA est sup rieur celle de l Argentine avec 48 98 contre 47 Cette diff rence au niveau du pourcentage des prot ines brutes va influencer ult rieurement sur les r sultats des param tres productifs Les r sultats des analyses ont aussi r v l s une diff rence au niveau du taux des fibres qui sont pr sents avec des quantit s plus lev es dans le tourteau de Soja d origine Argentin Le Test de cuisson des diff rents tourteaux de soja ont confirm s la bonne qualit du tourteau de soja Am ricain contre une moyenne pour les deux autres types de soja L analyse physico chimique et le test de la qualit des diff rents tourteaux de soja a t compl ter par une analyse des diff rents acides amin es de chaque type Cette analyse est effectu e dans le laboratoire de Nutri sud en utilisant la proc dure NIR Le profil des diff rents tourteaux de soja est inscrit dans le tableau 31 Tableau 31 Analyse des acides amin s des diff rents types de Soja Soja TUN Soja ARG Soja USA Acide Amin e Contenu en Contenu en Contenu en M thi onine 0 66 0 64
117. t 50 poulets ensuite 5 sujets ont t pris au hasard de chaque type de traitement du calibre Grand afin de calculer le rendement des diff rents parties de la carcasse R sultats et discussion 7 3 Composition des mati res premi res 7 3 1 Composition du mais Panalyse du mais a lieu dans le laboratoire de la soci te Nutri sud Cette analyse s est ffectu par l application NIR Near Infrared Reflectance et les r sultats de cette analyse sont d taill s dans le tableau 29 Tableau 29 La composition du mais Sp cifications Contenu en Humidit 13 24 Prot ines 7 97 Mati res grasses 3 24 Phos phore Total 0 37 Cendres totales 2 08 Fibres 2 09 D apr s les r sultats obtenus on constate que le pourcentage d humidit est l g rement lev pour le ma s aussi bien pour le pourcentage des cendres totales et des fibres qui repr sentent aussi un pourcentage l g rement lev par rapport aux valeurs des tables alimentaires pour cette mati re premi re 7 3 2 Composition du tourteau de soja L analyse des diff rents tourteau de soja ont eu lieu dans la soci t Nutri sud et les r sultats sont d taill s dans le tableau 30 Tableau 30 Composition des diff rents tourteaux de Soja Origine du soja soja ARG Soja USA Soja TUN MS 90 6 88 90 6 Hu mi dit 7 09 PB 46 66 48 98 47 38 Mati res grasses 2 2 1 68 0 96 Fibres 7 64 7 42 7 57 Solubilit dans le KOH 73 4 86 80 79 4 Activi
118. t doit voluer en permanence en fonction des informations qui viennent du suivi des r sultats du terrain de l abattoir et des analyses des mati res premi res et des aliments Le suivi rapproch des performances terrain est certainement un l ment cl de la valeur des aliments Noy et Sklan 1999 INFORMATIONS p gt ANALYSES pt ACTION Le tableau 2 explique bien l effet de l alimentation pr coce et son action sur le poids vif durant les quatre premiers jours Tableau 2 Evolution des poids de poulets durant les quatre premiers jours ge A 0 jours De 0 2 jours De 2 4 jours A 4 jours N A N Nourri 7 A A A A jeun Ing r g 6 5 0 23 8 23 1 30 3 23 1 30 Poids vif g 45 2 5 0 3 5 16 9 16 0 67 7 57 7 16 Vitellus g 7 14 4 25 3 78 2 1 2 0 0 79 1 36 9 Intestin g 1 11 1 37 0 88 2 12 1 91 4 60 3 90 18 Noy et Sklan 1999 Le d ficit enzymatique du jeune poussin est important au cours des deux premi res semaines De nombreux nutriments sont mal utilis s Le tableau 3 donne les valeurs de la digestibilit apparente des nutriments en fonction de l ge Tableau 3 Digestibilit apparente des nutriments en fonction de l ge ge 7 8 jours 10 11 jours 20 21 jours Mati res organiques 68 71 76 Mati res prot iques 75 77 84 Lipides 55 69 84 Zelenka 1995 Les mati res premi res riches en polysaccharides non amylac s P N A sont tr s mal utili
119. t presque gaux pour les diff rents traitements avec une l g re am lioration pour les gains enregistr s au niveau du tourteau de soja Am ricain ces r sultats sont expliqu s par une consommation meilleur au niveau des traitements T2 et T2XP Le tableau qui suit d taille bien les diff rents gains mo yens pour chaque traitement et son influence sur les poids moyens Tableau 38 Les Poids moyens et les Gains Moyens Quotidiens par traitement PMO PM7 GMQ7 PM15 GMQ15 PM22 GMQ22 PM28 GMQ28 PM37 Moyenne T1 42 2 160 3 19 7 449 2 36 1 834 8 55 1 1252 7 69 7 1941 0 Moyenne T1XP 41 5 161 4 20 0 452 6 36 4 844 1 55 9 1287 2 73 9 2017 6 Moyenne T2 42 0 166 7 20 8 452 6 35 7 844 1 55 9 1272 6 71 4 2020 6 Moyenne T2XP 41 6 163 7 20 3 453 6 36 2 840 9 55 3 1269 8 71 5 2023 0 Moyenne T3 41 4 147 2 17 6 399 0 31 5 762 9 52 0 1161 6 66 5 1906 5 Moyenne T3XP 41 8 165 2 20 6 437 2 34 0 819 7 54 6 1238 7 69 8 1989 1 Moyenne 41 8 160 7 19 8 440 7 35 0 824 4 54 8 1247 1 70 5 1983 0 G n ral 8 3 La Consommation Moyenne Journali re Durant la premi re partie de l levage 1 15 jours on a d tect une diff rence au niveau de la consommation moyenne des diff rents traitements Les sujets recevant le soja local dans leur r gime alimentaire ont enregistr s la consommation la plus faible avec 35 9g sujet cette consommation tend augmenter en ajoutant l huile essentielle AEN pour atteindre 37 3 g sujet Les autres types de soja marquen
120. t une CMJ presque gale avec une l g re augmentation pour le r gime contenant le soja Am ricain Durant cette partie l origine du soja apparait hautement significatif P lt 0 001 par contre l huile essentielle AEN n a pas influenc la consommation moyenne au cours de cette m me p riode cette hausse au niveau de la consommation est peut tre d au profil des acides amin es au niveau des mati res premi res sp cialement au niveau des tourteaux de soja Le soja Am ricain repr sente un profil d acides amin s bien quilibr par rapport aux autres types de soja les acides amin s essentiels tel que la lysine et la m thionine repr sentent des GMQ 37 74 4 pourcentages importants par rapport l apport des autres tourteaux de soja ce qui implique une l g re augmentation au niveau de la consommation du r gime base de soja am ricain La figure 23 montre l effet de l origine de soja pendant la premi re partie de l levage sur la consommation moyenne journali re B Soja ARG E Soja USA E Soja TUN Soja ARG Soja USA Soja TUN Origine du soja Figure 23 Effet de l origine de soja sur la consommation moyenne journali re pendant la premi re phase d le vage La deuxi me p riode d levage 16 22 jours a aussi not les m mes r sultats avec une meilleure consommation pour l aliment contenant le soja USA ensuite l aliment a base de soja Argentin le r gime a base de soja loc
121. te le broyage par l action des muscles du g sier Dans ce cas le passage dans le duod num est retard 1 3 heures Ce m canisme fonctionne au maximum pour les grains entiers Cette technique de broyage favorise aussi l action des enzymes ajout es dans la ration cellulase xylanase glucanase phytase Fockedey 1978 3 2 2 Les acides amin s 3 2 2 1 Les recommandations en acides amin s e Les acides amin s soufr s Une partie de la m thionine est utilis e par les oiseaux comme source de synth se de la cystine C est la raison pour laquelle le besoin vrai en m thionine est moins bien connu que le besoin en m thionine plus cystine Il est donc n cessaire de formuler sur la somme m thionine cystine Cependant dans les aliments riches en cystine sous produits d abattoir farme de plumes le ratio m thionine A A S devra tre respect Inversement dans les aliments 100 v g tal les taux de m thionine seront sup rieurs Compte tenu de la composition des mati res premi res les acides amin s soufr s sont les premiers facteurs limitant des aliments pour volailles D autre part le ratio acides amin s soufr s lysine augmente avec l ge en raison d une augmentation importante de la synth se des plumes dans la deuxi me partie de la croissance en levage Une d ficience en acides amin s soufr s provoque la fois une d gradation de II C du rendement en filet et une augmentation de la teneur en lipides La
122. te 81 7 3 Composition des mati res premi res seeds esse nest set er scene Resa semis dent de 82 7 3 1 Composition du maiS sr iyasa ne NE ie ns E 82 1 32 Composition du tourteau de s0j4 iu nt tan tatin 82 1 3 3 Analyses des aliments exp rimentaux 84 7 3 4 Caract ristiques nutritionnelles des aliments exp rimentaux ecesccereereeeereree 86 8 R sultats des Param tres Zootechniques seessesocsseesoesocsseescessoesseccoesocsseesoesoesseee 87 Sls L DOS Vilirccscdscacccsswasabasdosececevdacscesesvebbadosedessntdestadesdanswedcvaddoesdedspoucchsedesscoadeceoovanoosds 90 8 2 Le Gat Moyen Quote ns sine ennemies 92 8 3 La Consommation Moyenne Journali re ss 96 8 4 L indice de Conversions aiii aiaa 101 9 R sultats des Rendements l abattoir 102 9 1 Rendement avant Ressuyage sisi dm dansante 104 9 2 RENIeMENTADIES TESSUV ADE inc ane nt a nn A para t eve tt int 105 10 Rendement de D coupe 106 Conclusion G n rale sesesossesesesosoesosoesosossesesosscsosossesesosoesosossosoesosossesesosoesosossssesossesesoesesoss 109 R f rences bibliographiques essssseessescoesecsseesocsscesoesocsscescescosscesseecocsscesoesocsscescessossoessessoe 110 Liste des figures Figure 1 Production des volailles de chair en Tunisie GIPAC 2006 eeeeeeeeeeeeseeeeeees 21 Figure 2 R partition des volailles de chair en Tunisie GIP AC 2006
123. ter 2004 5 1 R partition de la flore intestinale du poulet Le tube digestif des oiseaux comme celui des mammif res renferme une population microbienne extr mement riche et diversifi e compos e de nombreux microorganismes diff rents Ce microbiote terme qui remplace dor navant microflore comprend des bact ries et des champignons Chez le poulet 29 genres bact riens ont t identifi s chaque genre serait repr sent par 3 4 esp ces et chaque esp ce par 3 4 types m taboliques diff rents ce qui ferait plus de 200 types diff rents Gabriel et al 2003 La microflore bact rienne digestive peut tre divis e en trois groupes distincts e une flore dominante plus de 10 germes g compos e d esp ces ana robies strictes et sp cifique de l esp ce aviaire lactobacilles ent robact ries e une flore sous dominante 10 107 germes g compos e de streptocoques et d ent robact ries moins sp cifique de l esp ce e une flore transitoire moins de 10 germes g souvent ana robies strictes A la naissance le tube digestif des animaux est totalement st rile mais en 6 12 heures quelques bact ries s implantent son niveau partir de l environnement Chez les volailles l inoculation naturelle se fait partir de la flore des adultes ou de celle des aliments Jean Blain 2002 5 2 Role de la flore digestive La flore digestive semble avoir des fonctions nutritionnelles m
124. ti sur trois p riodes et durant les quelles les poulets recevant le tourteau de soja Am ricain ont enregistr s des r sultats plus convaincus que les deux autres origines de tourteaux de soja Alors il s est av r que le taux prot ique dans la mati re premi re influence clairement sur la croissance des animaux m me en partant d un aliment iso nerg tique et iso prot ique Les analyses des mati res premi res ont r v l s un profil d acides amin s plus ad quat pour le tourteau de soja Am ricain contre les autres tourteaux de soja surtout au niveau de la lysine qui repr sente l acide amin le plus d terminant au cours de la formulation des aliments des corrections au niveau de la formule n ont pas ajout s un grand effet au niveau de la croissance des poulets Le long de l exp rience le tourteau de soja Am ricain a prouv son efficacit en augmentant la consommation moyenne journali re et en agissant sur le GMQ et bien videmment sur l volution du poids vif des animaux qui ont pr sent s des poids record durant les 37 jours d levage L huile essentielle AEN a d montr son effet stimulant sur les r gimes base de soja Am ricain et Argentin en augmentant l app tence de l aliment et en am liorant nettement l indice de conversion pour ces deux cat gories L effet de l AEN a t incontestable au niveau des poulets recevant le tourteau de soja local avec une am lioration nette de la consommation et
125. tif Ainsi histamine bien qu tant beaucoup moins efficace que les cytokines est impliqu e dans la r action inflammatoire le tableau 9 cite les diff rents produits secr t s par la microflore digestive Gabriel et al 2005 Tableau 9 Les produits et les substances secr t s par la microflore digestive Vitamines Acide Cholique Acide lactique Enzymes d conjugant les sels biliaires Bact riocine Indole et Scatole M tabolites de l oxyg ne Mercaptan d thyl et de m thyl Peroxyde d hydro g ne Endotoxines Radicaux libres Ent rotoxines Substances mutag nes et carcino g nes Oligopeptides potentiellement inflammatoires Produits b n fique pouvant aussiavoir un effet n gatif Acides gras Volatils Ac tate Propionate Isobutyrate Butyrate Val rate Isoval rate Ammoniac Amines putrescine spermidine spermine histamine Gabriel et al 2003 5 2 3 M tabolisme azot et nerg tique L effet de la flore digestive sur le tube digestif a des cons quences sur le m tabolisme global de l animal Bien que l intestin repr sente une faible proportion du poids du corps c est un organe gros consommateur d nergie et de prot ines du fait de son renouvellement rapide 24 48h L augmentation de son d veloppement induit par la flore digestive repr sente donc un co t suppl mentaire pour l animal Furuse 1994 5 2 3 1 M tabolisme azot La flore peut
126. tionnel 15 278 13 805 13 328 13 089 13 385 12 574 12 336 12 500 Total 115595 112471 118332 136404 131943 105968 135055 138656 Consommation 11 8 11 5 12 3 13 7 13 1 10 6 13 2 13 4 Source GIPAC 2008 Le tableau 1 montre que durant ces derni res ann es le Taux d accroissement annuel moyen est estim de 4 1 dans la production de la viande volailles En 2004 le total de ces viandes atteint 134 300 tonnes soit une consommation par habitant et par an de 13 7 kg pour chaque tunisien 100 000 90 000 80 000 5 5 A 70 000 60 000 50 000 2001 2002 2003 2004 2005 Figure 1 Production des volailles de chair en Tunisie GIP AC 2006 La figure 1 montre l volution de la production des poulets de chair au cours de ces derni res ann es cette production atteint 93 943 milles tonnes en 2004 avec une volution de la consommation par individu de cette cat gorie de viande la r partition de la production est illustr dans la figure 2 CARTE VIANDES AVICOLE DE TUNISIE Figure 2 R partition des volailles de chair en Tunisie GIPAC 2006 La contribution des viandes de volailles dans le total de viandes produites a connu une volution tr s importante Elle ne repr sentait environ que 36 en 1994 et 10 ans apr s soit en 2004 elle atteint plus de 48 du total des viandes produits en Tunisie La fili re de la viande en Tunisie est caract ris e par une forte disparit Un circuit de volailles vivantes t
127. ts sauf au niveau des sujets recevant le soja local dans leur r gime alimentaire IC 1 44 L effet du soja ainsi que l interaction entre l origine du soja et l AEN ont t hautement significatifs P lt 0 01 pendant cette premi re partie Pour les deux p riodes suivantes indice de conversion n a pas not des diff rences significatives au niveau des diff rents traitements avec un bon indice observ pour le r gime du soja Am ricain suivi de l indice des sujets recevant le soja Argentin Pour la deuxi me phase d levage 16 22j l indice de conversion s est stabilis entre les diff rents traitements et ni l origine du tourteau de soja ni laddition des huiles essentielles n ont donn un r sultat significatif La derni re phase d levage a not une augmentation de l indice des poulets recevant le tourteau de soja Argentin cette augmentation est expliqu e par une consommation journali re plus accentu au cours de cette p riode L origine du tourteau de soja reste le seul ayant un effet significatif P lt 0 05 contre l absence de l effet des huiles essentielles sur cette p riode L origine du tourteau de soja a prouv son effet significatif au cours des diff rentes phases d levage tandis que l huile essentielle AEN n a pas enregistr des r sultats remarquables le long de ces p riodes Les r sultats de l indice de consommation sont corr l s troitement la consommation
128. ts significatifs aux niveaux des diff rents traitements Le taux du calibre grand a t nettement aper u au niveau des poulets recevant le tourteau de soja Argentin et Am ricain dans leur r gime alimentaire et le test du seuil de signification confirme ces r sultats avec P lt 0 05 Le taux du calibre Grand atteint les 59 1 au niveau des carcasses du r gime Argentin Le r gime base de soja Am ricain a enregistr aussi un taux lev pour le Grand avec 57 76 mais le pourcentage des carcasses Calibre 1000g lt PC lt 1200g a t dominant dans le rendement de ce traitement avec 41 76 au d triment des autres animaux Ces r sultats sont confirm s par les poids vifs des sujets avant abattage et au niveau des param tres productifs calcul es au cours de I levage L huile essentielle AEN n a pas r v l de diff rences significatives au niveau du calibrage des diff rents sujets apr s ressuyage et le seul effet se limite au niveau du tourteau de soja qui reste l effet le plus d terminant dans l obtention des carcasses avec des calibres et des d p ts musculaires assez important E Soja ARG E Soja USA E Soja TUN Grand Calibre Poussin Calibre Figure 31 Pourcentages des diff rents calibres pour les diff rents types de soja 10 Rendement de D coupe Apres la sortie de la chambre de ressuyage 5 poulets du calibre Grand de chaque traitement ont t tri au hasard pour subir l
129. u ils quittent l extracteur les flocons d graiss s et enrichis en solvant sont transf r s vers un vaporateur torr facteur ou DT desolventiser toaster en abr g L vaporateur soumet les flocons une chaleur s che dans un premier temps en vue d liminer la plus grande quantit possible d hexane Les flocons sont ensuite trait s la vapeur pour enlever les r sidus finaux de solvant Ce traitement la vapeur est galement utilis pour amorcer l op ration de d naturation des facteurs antinutritionnels trouv s dans le soja Melcion 1989 8 Qualit du tourteau de soja La qualit du soja est relativement r guli re Par cons quent la qualit du tourteau de soja est essentiellement modifi e par les m thodes de traitement de manutention et de stockage lors de la production et du transport du tourteau Parmi les facteurs pouvant tre modifi s citons les suivants 8 1 Prot ines La teneur en prot ines du tourteau de soja traditionnel 44 est affect e par la quantit de substances trang res pr sentes dans les graines ou par la quantit de coques de soja rajout es au tourteau lors du traitement Le soja cultiv dans les r gions du Nord des Etats Unis a tendance contenir sensiblement moins de prot ines Des effets saisonniers influencent galement la teneur en prot ines du soja Ces facteurs modifient la teneur en prot ines du tourteau de soja d cortiqu et provoquent des variations
130. ulation multi lin aire moindre co t Les aliments compos s ont t fabriqu s dans l usine Medimix ils se composent principalement de ma s huile de soja et de tourteau de soja d origine Argentin habituellement utilis par la soci t Medimix et le tourteau de soja d origine USA Owensboro tester Le taux d inclusion de ce dernier sera calcul afin de maintenir un de lysine digestible constant La forme de pr sentation des aliments a t indiqu e dans le programme d alimentation du poulet de chair de la soci t La composition et les valeurs nutritionnelles des aliments formul s sont repr sent es dans les tableaux suivants 5 Composition des diff rents aliments exp rimentaux La composition centis male des diff rents aliments exp rimentaux selon la p riode d levage est d taill dans le tableau 27 Tableau 27 Composition des diff rents aliments exp rimentaux P riode d levage 1 15 jours 16 22 jours Nom commerciale de l aliment PCM 1 PCM 2 Origine de Soja ARG USA TUN ARG USA TUN Composition de l aliment Mais 62 90 64 00 62 90 64 40 65 50 64 40 T Soja 33 00 32 00 33 00 31 50 30 50 31 50 Huile de soja 0 10 0 00 0 10 0 10 0 00 0 10 phosphate bi calcique 1 80 1 80 1 80 1 30 1 30 1 30 Carbonate de calcium 1 28 1 28 1 28 1 84 1 84 1 84 Bicarbonate de Na 0 14 0 14 0 14 0 14 0 14 0 14 Sel 0 20 0 20 0 20 0 20 0 20 0 20 M thionine de synth se 0 18 0 18 0 18 0 16 0 16 0 16
131. unes Newcastle Gumboro Bronchite infectieuse selon le programme v t rinaire de la r gion et le guide commercial suivi par la soci t 3 Protocole exp rimental Le protocole exp rimental est compos de 6 traitements distribu s factoriellement 3 x 2 avec deux effets principaux v origine du soja Argentine vs USA Owensboro y la Suppl mentation avec des huiles essentielles 0 vs 200 g Tonne Chaque traitement tendra 5 r p titions et l unit exp rimentale sera le parquet constitu de 50 poussins Le tableau 22 d taille bien les diff rents traitements exp rimentaux Tableau 22 Effectif poids vif au premier ge et nombre de r p tition en fonction du r gime adopt R gime R p tition Nombre Nombre de Poi c moyen au sujets R p tition Sujets traitement premier jour g T1 5 50 300 42 02 0 14 T1XP 5 50 300 41 24 0 59 T2 5 50 300 41 68 0 11 T2XP 5 50 300 42 30 0 27 T3 5 50 300 41 9 0 37 T3XP 5 50 300 41 4 0 42 T1 Aliment a base de soja ARG T1XP Aliment a base de soja ARG Huiles Essentiels AEN T2 Aliment a base de soja USA T2XP Aliment a base de soja USA Huiles Essentiels AEN T3 Aliment a base de soja TUN T3XP Aliment a base de soja TUN Huiles Essentiels AEN Les poussins d jour ont t re us dans le b timent d levage une pes e d un chantillon repr sentatif a t effectu en premier temps ensuite les 1500 sujets ont t
132. ur les poulets de chair Les volailles r glent en grande partie leur consommation d aliment de fa on couvrir leurs d penses nerg tiques L accroissement de la construction nerg tique de l aliment entraine toujours une r duction de l ingestion et une am lioration de indice de consommation Toutefois le d veloppement corporel du poulet est d autant plus rapide que la consommation quotidienne d nergie m tabolisable est plus lev e Drougoul et al 2004 D apr s Leclercq et al 1989 le niveau nerg tique est perceptible jusqu 3200 Kcal EM Kg pour les poussins g es de 4 8 semaines En dessous de ces valeurs la r duction du poids vif 56 jours est voisine de 30 g pour chaque diminution de 100 Kcal EM Kg du niveau nerg tique de la ration Pour faire augmenter ce niveau on fait souvent appel aux c r ales ma s et bl leurs produits de substitution manioc et aussi des quantit s de mati res grasses Cependant le niveau nerg tiques ne peut pas tre fix sans tenir compte d un ensemble de contraintes prix des mati res premi res engraissement souhait difficult s technologiques de fabrication Leclercq 1986 Compte tenu de ces contraintes on cherche dans la plupart du temps assurer un apport minimum en nergie plut t qu un apport optimum bien que ce dernier permettait la production d un poulet moins gras 5 Rappel sur la microflore digestive des volailles
133. urs a suivi la m me cin tique de croissance avec de bonnes GMQ pour le tourteau de soja ARG et le tourteau de Soja USA et un gain moyen relativement constant et faible pour le tourteau de soja locale Durant cette p riode l origine du soja reste l effet le plus significatif avec P lt 0 001 avec un recul de l effet de PAEN et l interaction entre ces deux derniers L effet de l huile essentielle AEN reste durant cette phase restreint sur le Soja local avec un GMQ qui atteint les 54 6g j la figure 20 d crit les variations du GMQ au cours de cette phase GMQ g 57 54 E Soja ARG 51 E Soja ARG AEN 48 E Soja USA 45 E Soja USA AEN F gt E Soj S A Soja TUN CS E Soja TUN AEN p origine du Soja Figure 20 Variation du GMQ en fonction de l origine du soja et de I AEN au cours de la premi re p riode d le vage La troisi me p riode d levage 23 37j a montr une chute au niveau du GMQ du r gime base de soja Argentin avec une l g re correction au niveau du GMQ du soja locale Durant cette p riode l effet de l huile essentielle AEN a t remarquable au d triment de l origine du soja Cette correction a t vidente surtout au niveau du soja Argentin Ceci est confirm par l effet permanent de cet additif sur la totalit de la p riode d levage pour le r gime base de soja local GMQ g j E Soja ARG B Soja ARG AEN E Soja USA E Soja USA AEN E Soja TUN E Soja TUN A
134. y au D partement de Production Animale de Madrid pour proc der a leurs analyse selon les m thodologies propos par PAOAC 2000 7 Les param tr s tudi es 7 1 Etude des param tr s zootechniques 7 1 1 Contr le de poids Tous les 7 jours on a proc d une pes e totale ou individuelle de tous les sujets que renferme chaque lot Il y a lieu de pr ciser qu au del de ce programme une pes e s impose le jour o un changement d aliment intervient Tableau 28 Programme des pes es N de pes e Age jours 1 7 15 DDK 28 34 7 37 distribution de l aliment PCM1 SU R D distribution de l aliment PCM2 distribution de l aliment PCG2 Pobjectif est de d terminer P le poids moyen individu lot GMQ le gain moyen quotidien p riode le gain moyen quotidien traitement le gain moyen quotidien par Soja et par Huiles Essentielles AEN somme des poids de tous les sujets du lot id individu lot PONS en na Nombre des sujets que referme le lot La diff rence de poids entre deux pes es successives permet de d terminer les GMQ GMQ Pj Pi N i j Pi pes e du jour i Pj pes e du jour j N i j nombre de jours entre les deux pes es 7 1 2 Contr le de la consommation Tout au long de l exp rience on a p s la quantit d aliment distibu e a chaque lot grace a une balence num rique de 50 kg de port e et un degr d erreur de 5 g Les quantit s d

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