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1. L objectif de fournir un bagage suffisant pour trouver un emploi ou pour s orienter vers une autre formation plus qualifiante semble lui aussi atteint pour la plupart des jeunes qui se forment Deux aspects semblent essentiels ce niveau la bonne connaissance des attentes du milieu professionnel entre autre travers le travail sp cifique d une personne attach e au partenariat avec les entreprises LA PARTICIPATION Ainsi que nous l avons signal plus haut des repr sentants des jeunes sont pr sents lors d Assembl es G n rales d orientation du projet Ils nous disent Ils veulent avoir l avis des stagiaires on n est pas ici de simple students Le projet volue avec nous gr ce nous La coordinatrice explique cette option fondamentale en ajoutant ma pr occupation quand quelqu un rentre dans l cole c est qu il ait une place dans le projet L volution du projet part de l quipe et des stagiaires puis remonte au Conseil d Administration Un des deux formateurs pr sents insiste Moi je consid re d abord les stagiaires comme des individus des citoyens avant d tre des stagiaires Lors de la discussion des jeunes entre eux posent cependant la limite de leur implication dans le projet Les uns trouvent qu ils voudraient en savoir plus sur les probl mes financiers ou autres que rencontre le COFTEN tandis que d autres estiment en savoir suffisamment AVANC
2. HISTORIQUE Depuis 1992 Habitat et Participation fait partie d un r seau international d change d exp riences en tant que membre de la Charte europ enne pour le droit habiter et la lutte contre l exclusion Sur base du constat que nous sommes dans une soci t la fois de surinformation et de d sinformation l id e tait simplement de faire circuler de l information utile l action sous forme de fiches d exp riences La fiche d exp rience format minimal de l information tait r solument pr te assumer ses limites sa subjectivit et sa non exhaustivit Ce r seau international d change d exp riences a t initi et financ par une fondation fran aise de droit suisse la Fondation Charles L opold Meyer pour le Progr s de Homme dont le Pr sident est Monsieur Pierre Calame Depuis cette poque on a vu se d velopper de nombreux projets de collectes de donn es dites de bonnes pratiques ou best practices Les Nations Unies ont t particuli rement promotrices de ce genre d initiatives Dans l un et l autre cas le constat est que le plus souvent la fiche ne cr e pas l change et qu il faut donc mettre en uvre d autres m thodes pour passer d un simple relev d exp riences un v ritable change d exp riences Par ailleurs depuis 1991 Habitat et Participation est membre d un r seau mondial pour le droit l habitat Habitat Interna
3. Pour une autre b n ficiaire ducatrice de formation en chaise roulante b n vole depuis 22 ans l Arche et soutenue par La Vague depuis environ 9 ans au moment o j ai pris mon autonomie mon ind pendance certaines difficult s financi res sont apparues cause d une diminution de mes allocations de 7000FB par mois et cause de l importance du budget m dical Avec La Vague j ai appris g rer mon budget mais j ai aussi fait valoir mes droits des allocations major es cause de l importance de mon invalidit Dans le parcours du combattant qu est l acc s aux droits et aux l gislations sociales le projet en facilite l acc s et soutient les personnes dans leurs d marches EFFICACITE DU PROJET Aux dires des b n ficiaires pr sents lors de la rencontre le service op re un travail efficace en terme d autonomisation des personnes handicap es en les accompagnant et en r pondant aux demandes L endroit est pr sent comme un lieu d interactions mais aussi de ressources pour les personnes qui sollicitent son intervention LA PARTICIPATION Une b n ficiaire insiste sur le fait que les choses ne sont pas impos es par les travailleurs il s agit plus d une collaboration par rapport des besoins Le travail part de la demande de la personne Il n y a pas de contrat d termin il s agit d une collaboration plein temps dans les deux sens Les personnes rencontr es expr
4. http www confederationconstruction be wallonie Centre de Formation Bois all e Hof ter Vleest 3 1070 Bruxelles T l 025581551 Fax 025581589 e mail marc georges och cfb be site www och cfb be Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 211 Publications gt Fran oise Jadoul La terre est notre maison RW et Espaces Environnement T l 071300301 livre sur l coconstruction gt B tir en bois Dans la province de Luxembourg Province de Luxembourg Valbois ressources naturelles DGATLP 2000 gt Construire en bois des villages des paysages R gion wallonne DGATLP 1999 gt Carnet de route L architecture en bois R gion wallonne et alentours Bois et Habitat Tome1 1999 Tome2 2000 Tome3 2001 gt Igloo pour une int gration globale par le logement et l emploi Bruxelles 1999 Firmes gt Constructeur de maisons ossature en bois sp cialis en bio construction CNRJ Construct sprl ch e de Huy 40 1325 Dion Valmont T l 010247828 Fax 010247829 e mail info cnrj be site http www cnrj be gt Isographic Goffontaine 1b 4860 Pepinster T l 087462706 gt SA Desgotte caravanes amp units PI des Hauts Sarts rue de Herm e 246 4040 Herstal T l 042400525 Fax 042400607 gt Biospeedhome Z I de Vaux Chavanne B 6960 Manhay T l 086455124 GSM 0495
5. Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 249 ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE L autoconstruction appara t comme une des formes les plus abouties de la prise en main par l habitant de la production et plus g n ralement de la destin e de son habitat Elle a deux causes principales la p nurie de logement et la situation conomique du groupe ou de la personne Elle est un moyen efficace de lutte contre l exclusion de plus cela permet de personnaliser son logement de choisir les mat riaux d installer les syst mes d nergie souhait s de faire certaines conomies au niveau de la main d uvre Pour Habitat Convivial l autoconstruction doit tre un moyen pour le citoyen de retrouver la ma trise de l acc s une authentique forme d habitat en y incluant d s le d part sa propre symbolique sa personnalit et son esprit cr atif en toute ind pendance en favorisant les actions d entraide et de coop ration et en suscitant une relation nouvelle de l habitant avec son environnement voisins quartiers cit s etc Elle favorise une citoyennet participative et responsable 179 L autoconstruction doit faire face quelques obstacles par exemple acc s la propri t mat riaux provenant d ailleurs l gislation En mati re d urbanisme le parcours est balis Pour toute construction il faut entre autres vy des certificats
6. Par ailleurs le projet est lanc partir d une association de fait celle issue du Collectif Logement de Charleroi LE PROJET COMME UN PROCESSUS Pour les responsables les protagonistes obtenant chacun une partie de ce qu ils r clament peuvent se faire une image diff rente plus positive et plus constructive de l autre partie Le L impact de linitiative difficilement valuable ce stade de l exp rience les responsables prudents esp rent qu elle aura pour effet une diminution des conflits et un rapprochement des points de vue des deux parties DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Il ne va pas de soi que les gens se rencontrent Comme dans toute d marche de m diation l approche impose un travail particulier au niveau de la pr paration des deux parties Il faut tre vigilant ce que le contenu de la convention ne soit pas en conflit avec des dispositions l gales ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Partant des besoins du terrain le projet vient remplir un interstice laiss libre PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Les responsables esp rent que le projet pourra s inscrire dans un projet plus large de recherche action men e par le Ministre f d ral de l Int gration Sociale sur la m diation alternative la Justice de Paix en mati re de conflits locatifs dans le cadre de la lutte contre la pauvret Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l
7. Chaque groupe s occupe d une partie d termin e du travail et prend des d cisions Toutes les r unions o sont prises des d cisions importantes sont accessibles tous Le groupe De Elegast loue des espaces pour des cours s minaires et autres r unions Outre cela beaucoup d autres espaces sont lou s pour diverses activit s travail du m tal massages La Fondation Memuku le groupe culture de De Refter g re la biblioth que cours concert la chapelle expositions brocante concert les espaces de r p tition musicale Un caf De Raaf est tenu par un petit collectif et ouvre ses portes durant les activit s et sert de point de rencontre pour les habitants et leurs connaissances ou encore avec le monde ext rieur via l internetcaf Chaque premier dimanche du mois une r union d information visite guid e est organis e pour ceux qui sont int ress s par ce genre de vie et ou pour habiter De Refter La liste d attente pour les unit s individuelles est ferm e On peut encore s inscrire pour l habitat en groupe De nombreuses activit s sont organis es auxquelles les personnes ext rieures peuvent participer Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE En r ponse au projet d un promoteur immobilier des habitants ont initi un projet pour sauvegarder l immeuble dans lequel ils habitaient Regroupement de pr s d une centaine de personnes d origines et d
8. France T l 00 33 5 57460437 e mail Idja jardinons com gt Les jardins des Restos du c ur Restos du c ur Rue d Ath nes 75009 Paris France T l 00 33 1 53322320 Fax 00 33 1 53322325 gt Le jardin dans tous ses tats r seau des associations qui promeuvent le jardinage vocation sociale site http www jardinons com Divers gt Guide m thodologique Jardinage et d veloppement social du bon usage du gt jardinage comme outil d insertion sociale et de pr vention de l exclusion sur http www jardinons com ou http pro nordnet fr jardinons ouvrajdse htm E Predine Jardins ouvriers l art et la mani re Flammarion 1998 BELGIQUE Jardins gt gt gt Ligue des coins de terre rue de Huy 40b 43000 Waremme T l 019322393 Ligue des Coins de Terre Province de Li ge rue du Laveu 307 4000 Li ge T l 042521648 La ferme de la Vache du CPAS de Li ge Rue Pierreuse 113 115 4000 Li ge T l 04 2231196 http pro nordnet fr jardinons experiences ferme liege htm Ferme du Hayon 6769 Sommethonne T l 063579080 Fax 063576433 e mail ferme hayon skynet be La Prairie rue de la Vellerie 121 7700 Mouscron T l Fax 056342044 e mail la prairie skynet be site http ful ac be hotes laprairie Biblioth que Ren P ch re art et histoire des jardins av Brugman 52 54 1190 Bru
9. Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 180 l Observatoire du cr dit et de l endettement divers barreaux la FRB la DGATLP des soci t s de logements Certains CPAS ont d velopp des pratiques pour lutter contre le surendettement au niveau de l information intervention financi re guidance budg taire n gociation avec les diff rentes parties recherche de solution avec le soci t de logements Le CPAS d Havelange par exemple pratique depuis 1977 le cr dit social pr t accord aux personnes surendett es Les personnes emprunteuses sont suivies et elles participent aux r unions du Groupe cr dit des usages du CPAS En mati re de pr vention le Dispositif d Urgence Social de Verviers DSU dans le cadre du Contrat de s curit a labor un projet de guidance budg taire destin aux plus d munis L Observatoire du cr dit et de l endettement est une structure qui entre autres centralise analyse et forme les m diateurs de dettes C est aussi un instrument d aide la d cision politique en la mati re Par exemple en collaboration avec le CPAS de Charleroi l Observatoire a mis au point un cd rom de pr vention sur les risques et les m canismes d un endettement mal contr l En mati re de pr vention on peut citer gt les campagnes pr ventives d information et d ducation dans l enseignement primaire et secon
10. Le Germoir met l accent sur l accueil l coute le soutien et la valorisation des stagiaires Le projet vise les amener plus d autonomie et plus d assurance pour concr tiser le d sir de changement des stagiaires L offre du service de logement d urgence Transit 77 s inscrit dans le projet global d accueil de la personne dans son ensemble et de tentative de r ponde aux probl mes que vivent les stagiaires POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Au d part Transit 77 s adresse exclusivement aux stagiaires du Germoir en difficult s de logement Le Germoir s adresse des femmes de toutes nationalit s le plus souvent seules ou avec enfants partir de 21 ans confront es divers probl mes familiaux de logement de revenus de sant de souffrance morale d emploi et qui d sirent explicitement op rer un changement dans leur vie MONTAGE FINANCIER Le projet est lanc sur les fonds propres du Germoir Toutefois l association a r colt 900 000 FB de dons qui ont servi l quipement et la maintenance du projet Une coordinatrice du Germoir explique que la maison est quip e de tout ce dont une femme a besoin quand elle d barque d urgence sans rien dans un logement On y trouve tout l quipement n cessaire jusqu la trousse de toilette d urgence Le prix de la nuit e est de 350 FB mais est adapt la situation de chaque femme La maison est lou e 7 000 FB
11. Le projet apprend peut tre tre plus tol rant explique l accueilli il me donne envie de vivre dans une autre communaut Pour l animatrice culturelle le projet apprend mettre des limites dans sa propre vie c toyer une autre diff rence rencontrer Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 81 DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS La communaut Outre des probl mes inh rents la vie en communaut propret hygi ne de la salle de bain selon l accueilli il y a parfois des difficult s au niveau de la communication cause de la barri re de la langue De plus la diff rence de culture et de coutume met parfois mal l aise comme l occasion d un repas partag au cours duquel chacun mange dans le m me plat avec les mains Au niveau relationnel Un accueilli dit qu il a surtout des difficult s relationnelles avec d autres accueillis qui sont parfois un peu trop envahissants ou parce qu il doit rappeler l ordre un autre accueilli qui commet des imprudences Il regrette ne pas avoir plus de contact avec la communaut Peule L habitation Les chambres des accueillis sont petites et l ensemble du b timent est dans un tat de d t rioration qui m riterait une r novation en profondeur Les subsides sont insuffisants pour couvrir frais de r novation n cessaires au Vivier ATOUTS DU PROJET O
12. Porto Alegre municipalit 1 300 000 habitants est la capitale du Rio Grande do Sul l un des 26 Etat du Br sil Sa superficie est de 497km2 Au niveau culturel elle a de fort liens avec l Argentine et l Uruguay et est influenc e par l Italie et l Allemagne Chacune des 5505 municipalit s ou pr fecture du Br sil est une entit politique autonome Les municipalit s r gies par une loi organique municipale s occupent des int r ts imm diats de la population Cette derni re interpr te la Constitution de l Etat br silien pour assurer une politique municipale au niveau de la sant de l ducation du budget etc Le gouvernement municipal l ex cutif est compos du maire ou pr fet du vice maire et des secr taires administratifs responsables administratifs Ces derniers sont nomm s par le maire Le maire et le vice maire sont lus au scrutin majoritaire deux tours dans les villes de plus de 200 000 habitants Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 213 L ex cutif g re propose mais est oblig de passer par le vote de la chambre des lus pour des mati res comme le budget les orientations en mati re d imp t les grands projets d urbanisme etc Les membres de la chambre des lus le l gislatif sont lus sur des listes distinctes la proportionnelle via le suffrage universel direct Vu le syst me le maire et la majorit
13. d velopper en R gion wallonne Le programme Casa Melhor et de nombreuses exp riences trang res en mati re de pr t accord s aux bas revenus d montrent l int r t et la viabilit du syst me Ces exp riences reposent en grand partie sur la solidarit et la confiance accord e aux bas revenus Casa Melhor montre que le cr dit est aussi un outil qui entre autres cr e et renforce le communautaire et la participation gt gt gt gt pour se voir attribuer un pr t il faut former un groupe et tre parrain par une association ce qui implique une participation active la vie collective locale le groupe est responsable de ses membres non pas au sens financier mais dans la mesure o les m nages sont pr sent s et donc approuv s par l entit locale tous les habitants y ont droit s ils en respectent les r gles les d cisions sont prises lors d une concertation des membres d un partenariat public priv La responsabilit des d cisions est partag e par chacune des composantes ONG associations pouvoirs publics 8 On pourrait apparenter ces organismes aux Cigales fran aises La Cigale est un club d investisseurs qui a pour fonction de collecter l pargne de ses membres et de l investir dans des entreprises industrielles ou commerciales dont les modes de fonctionnement vont dans le sens d une lutte contre l exclusion et d un effort en faveur de la justic
14. g es de 18 25 ans et isol es a t constitu Une des mamies a vu ce groupe et a demand que l on constitue aussi un groupe de mamies Depuis les groupes se sont multipli s Une travailleuse b n vole b n ficiaire rwandaise qui a connu Convivial par l office des trangers est venue en juin 2000 en Belgique et est b n vole depuis ao t 2000 Elle s occupe aujourd hui de l accueil au d p t Elle explique en parlant du groupe d hommes qui se r unit que dans leur pays les hommes ont une certaine formation une certaine place dans la soci t Arriv s ici ils sont d boussol s car ils ne sont plus rien Concernant la distribution de meubles et de mat riel de premi re n cessit l activit comprend plusieurs tapes et secteurs qui vont de la collecte des meubles v tements et objets divers la livraison des meubles chez les b n ficiaires en passant par le tri et le rangement la restauration de certains meubles et l accueil des b n ficiaires Le d p t est ouvert au public deux fois par semaine les mardis et jeudis ou sur rendez vous Afin que les dons aillent des personnes r ellement dans le besoin et afin d viter la revente de ce qui est distribu Convivial a mis certaines conditions l acc s ce service Le d p t accueille les r fugi s qui r pondent trois conditions avoir re u leur autorisation de s jour pr senter un contrat de bail et fournir une lett
15. ges divers dans un m me lieu pour y habiter ensemble et pour certaines y travailler Le lieu est autog r par ses habitants et est ouvert l ext rieur EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique Cette exp rience peut tre d finie comme une forme d habitat group autog r A savoir l aboutissement de l action concert e d un petit groupe d individus qui sont parvenus fa onner leur environnement imm diat l image de leur d sir et ce par un triple biais action volontariste action collective action sur l espace L habitat group autog r au B n lux et en Europe Habitat et Participation Fondation Roi Baudouin Louvain la Neuve 1984 p 11 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 172 2 F4 e 3 L habitat group autog r se caract rise par une prise en charge collective par les habitants de leur logement une d marche g n rale d autogestion autoconception autopromotion autoadministration de l habitat une recherche d appropriation de l espace et de relations de voisinage plus labor es et mieux v cues un respect de l unit de logement de chaque famille et une laboration de ceux ci autour d un espace collectif qui organise ou favorise la communication entre familles Ce ph nom ne s est d velopp fin des ann es 60 notamment au Qu bec dans les pays nordiques en France aux
16. Seraing CPAS et Grivegn e Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 93 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 94 CG FICHE N 12 J FICHE 12 La Vague Un service d insertion en logement individuel supervis pour personnes pr sentant un handicap AUTEURS DE LA FICHE Cinq personnes 3 b n ficiaires l ducateur et le directeur AUTEUR MORAL La Vague asbl COORDONNEES UTILES La Vague asbl Av Edouard de Thibault 35 1040 Bruxelles T l 02 735 83 34 Fax 02 732 66 22 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion sociale gt lt innovation sociale gt lt acc s au logement gt lt insertion sociale gt lt accompagnement social gt lt logement adapt gt lt acc s au droit gt lt droit des minorit s gt lt lien social gt lt autonomie gt lt handicap gt lt analyse des besoins gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET La Vague cr e en 1979 offre un service d accueil familial pour enfants et adultes pr sentant un handicap mental physique ou sensoriel A cette poque explique le directeur du service le placement en famille d accueil tant au niveau de l origine que de la l gislation est un sous ensemble du placement en home En 1984 une personne suivie dans le cadre de l accueil familial a souhait prendre davantage d autonomie et s instal
17. en 1995 le Conseil des ministres a mis sur pied un groupe de sp cialistes sur les Roms Tsiganes charg notamment de conseiller les Etats membres des r solutions en 1981 et 1993 de la Conf rence permanente des pouvoirs locaux et r gionaux de l Europe invitent les autorit s locales et r gionales prendre les mesures n cessaires travers une approche globale pour faciliter l int gration des Tsiganes dans la communaut locale d velopper la concertation et la participation des Tsiganes eux m mes combattre les pr jug s participer au d veloppement d un r seau de communes une recommandation du Comit des ministres du conseil de l Europe en 1983 demandait d accorder aux nomades rattach s un Etat l autorisation de r sider sur son territoire de voyager l tranger et de revenir sur son territoire de faciliter l admission sur son territoire de la proche famille le 22 mai 1998 le Conseil et les ministres de l ducation adoptent une r solution concernant la scolarisation des enfants tsiganes et voyageurs la culture et la langue des Tsiganes et Voyageurs font partie depuis plus d un demi mill naire du patrimoine culturel et linguistique de la Communaut 5 Malgr l existence d un r glement communal qui pr voit que les nomades ne peuvent s installer Mons qu apr s en avoir obtenu l autorisation 16 Voir Exemples en R gion wallonne 17 Les missions de la
18. fond e en 1972 l initiative de l actuel administrateur d l gu ducateur social de formation qui a toujours t sensible aux probl mes aigus que pose la remise au travail de personnes handicap es A l origine l atelier prot g faisait du conditionnement de p tes alimentaires Mais d s 1973 ce type d activit n cessitant trop de capitaux et trop peu de main d uvre est progressivement abandonn et remplac au profit d activit s de service et particuli rement de nettoyage Au fil des ann es d autres secteurs se sont ajout s et se sont d velopp s selon les possibilit s du march On y trouve des activit s relatives aux parcs et jardins entretien d espaces verts et cl tures am nagement et plantations tailles arbustes et coupe de taillis des activit s de peinture et d coration des travaux forestiers abattages d licats et soins aux arbres et des activit s de pose et de location de chapiteaux Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 83 En 1983 La Lorraine a cr une entreprise d insertion En d cembre 1999 cette structure est tablie sous la forme d une Soci t Coop rative Responsabilit Limit e finalit sociale dont l asbl La Lorraine est l actionnaire majoritaire OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET Sur base des statuts les objectifs de l association sont les suivants La mise au travail et
19. initiative il s agira de taux de fr quentation de chiffres d affaire de nombre d emplois cr s de nombre de logements mis disposition de la population touch e par l initiative etc RESULTATS QUALITATIFS El ments relatifs l impact de l initiative entre autres en terme de changement durable pour les b n ficiaires EFFICACITE DU PROJET Coh rence entre r sultats obtenus et objectifs annonc s LA PARTICIPATION El ments d information sur la place des b n ficiaires en tant qu acteurs au sein de l initiative Aussi approche de la dimension collective de l initiative AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT El ments d information pr sentant l incidence des pratiques sur l volution du droit ou du contexte juridique et l gale Aussi impact de l initiative en terme d acc s aux droits LE PROJET COMME PROCESSUS Evaluation du processus dans lequel s inscrit le projet en se centrant sur les aspects pr ventifs la trajectoire des b n ficiaires et le suivi apr s le passage dans l association porteuse de l initiative DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS El ments sur les difficult s rencontr es dans la mise en uvre ou dans l implication dans un projet pour les diff rents protagonistes de l initiative ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Informations concernant ce qui fait la r ussite de l initiative selon les dires de participants PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS
20. milieu ouvert et les d marches pour acc der aux services ont t simplifi es En Wallonie il faut d abord une inscription l AWIPH et une reconnaissance d livr e par l Agence pour avoir acc s aux services d accompagnement Bruxelles cette d marche est souhaitable mais non obligatoire Avec le nouvel agr ment les deux activit s accueil familial et accompagnement individuel ont t globalis es alors que pr c demment elles taient distinctes La mission d accompagnement en logement individuel d adulte s inscrit dans la Mission n 3 d crite l article 45 1 2 3 et 4 du d cret de la Commission communautaire fran aise du 4 mars 1999 relatif l int gration sociale et professionnelle des personnes handicap es LE PROJET COMME PROCESSUS Pour les b n ficiaires il est clair que le projet est v cu comme un processus En terme d autonomisation au niveau du logement ils sont pass s d un logement en famille ou du home la famille d accueil qui comporte d j un certain degr d autonomie pour arriver aujourd hui une vie dans un logement individuel De plus les travailleurs veillent donner les moyens aux gens de faire eux m mes mais ils font aussi avec les personnes et veillent ce que les personnes soient acteurs dans les d marches men es DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Pour les b n ficiaires Pour les trois b n ficiaires rencontr s une dif
21. toute demande tant publique que priv e Mais les contrats manent essentiellement des associations et des pouvoirs publics Deux l ments permettent d assurer que les activit s des Ateliers sociaux n entrent pas en concurrence avec le secteur priv D une part les activit s sont limit es un territoire d action qui s tend sur la Province d Anvers Si les Ateliers veulent aller dans une autre Province une demande doit tre introduite aupr s du Comit sub r gional de celle ci D autres part le Comit R gional de l emploi en lien avec le VDAB quivalent du Forem en Wallonie surveille le respect des r gles de concurrence traite Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 145 les demandes des ateliers sociaux et surveille que les activit s n entrent pas en concurrence avec des entreprises ordinaires Au niveau du logement WOTEPA a constitu un groupe d habitants qu elle consid re comme une association o les pauvres prennent la parole C est pourquoi elle travaille avec des responsables pour chaque unit d habitation qui sont appel s gangmaker voir dans le point Participation Par ailleurs quand des nouveaux locataires arrivent c est le plus souvent sans rien Ils peuvent alors choisir dans un stock de seconde mains des meubles qui leur appartiendront apr s un certain temps L id e est que la propri t de meubles
22. 85 Nouvelle Loi Communale art 134bis Jacques Sambon Les instruments de lutte contre les logements inoccup s l exemple de la R gion wallonne Revue de Droit communal 1 2 2000 p 149 87 Code du logement article 80 8 La l gislation est contraignante puisqu elle emp che les ch meurs et minimex s d avoir d autres revenus except pour les artistes Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 200 gt les membres du Mouvement Droit Paysan versent des cotisations dans une tontine Terre commune afin d acheter collectivement des terres et en donner l acc s ceux qui ont cotis s Leur but rendre possible tous m me les plus d favoris s une installation sur des terres achet es en commun pour redonner vie un village le village Les Voivres dans les Vosges France a fait appel l pargne des habitants pour r nover des b tisses en ruines comme le presbyt re par exemple et les revendre en location vente des familles modestes Depuis le d but de l op ration la population a augment de 50 Ou encore La Porcherie dans le Limousin France qui pour attirer des familles avec enfants a propos des familles en difficult de loger des conditions conomiques 30 familles ont rejoint le village des Rmistes ont revers s une partie de leur prime de No l pour soutenir des projets du Sud comme par exemple l achat d une ambulan
23. EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique En mati re de subventions publiques apport es aux particuliers pour am liorer le logement on peut citer les aides primes et pr ts de la R gion comme par exemple gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt la prime la r habilitation pour entreprendre des travaux qui am liorent le logement la prime la r habilitation en faveur des locataires bail r habilitation travaux pour am liorer un logement la prime la restructuration pour des transformations importantes l aide la r novation et l embellissement ext rieurs la subvention aux m nages revenu modeste pour la promotion des conomies d nergie travaux pour r duire les d penses en mati re d nergie la prime l puration individuelle le pr t jeune notamment pour la r novation les aides aux personnes morales soci t d habitations sociales les pr ts de la Soci t Wallonne du Logement notamment pour l am lioration d un logement les pr ts du Fonds du Logement des Familles Nombreuses notamment pour divers travaux De nombreuses associations Entreprises de Formation par le Travail R gies de Quartier et autres via les actions pr formations et formations en b timent qu elles dispensent contribuent aussi l am lioration des logements notamment de leurs travailleurs et ou stagiaires Par exemple l asbl Sans
24. Le service est agr et subventionn parla CoCoF en tant que Service d accompagnement et d accueil familial Le projet est galement soutenu par la R gion Bruxelloise qui dans le cadre de l insertion par le logement de population fragilis es octroie un subside annule correspondant un mi temps Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 96 Le service est dans l obligation l gale de demander la personne accompagn e une participation financi re aux frais du service de 50 FB 200 FB par mois au 01 07 2000 PARTENAIRES DU PROJET Les partenaires privil gi s sont les autres services d accompagnement de la R gion bruxelloise Le service collabore avec une s rie d autres services dont les services d aide familiale ou les services ALE DEROULEMENT DU PROJET L quipe est pluridisciplinaire assistant social ducateur psychologue et psychiatre Elle mise sur un travail sur le long terme qui s inscrit dans la relation avec la personne Parmi les membres de l quipe la personne a un r f rent de fa on assurer une certaine continuit dans le suivi L quipe proc de d abord une analyse de la demande du candidat et de son entourage une convention de collaboration est labor e en fonction du projet individuel reprenant les besoins les objectifs les modalit s et la dur e de l accompagnement Parmi les diff rentes activit s et ser
25. Pour les participants des sans abri moins d structur s qui tiennent le coup cela donne de bons r sultats relogement correct resocialisation certains retrouvent du travail certains apprennent payer r guli rement leur loyer et entretenir leur logement Le projet est excellent d clare un sans abri ravi d avoir un logement apr s avoir travaill sur les chantiers de Sans abri Castors Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 133 EFFICACITE DU PROJET En terme de resocialisation les responsables ne se donnent pas d obligation de r sultats pour tous les participants Plus de la moiti de ceux qui s engagent au point de d part abandonnent nous explique un responsable Certains m me profitent de l association pour se reloger un temps sans m me payer les charges tel que le chauffage de leur logement provisoire LA PARTICIPATION La mobilisation et la participation des sans abri passent de mani re tr s concr te par la participation la r novation d immeubles destin s au relogement des participants ou la r novation d un b timent destin un centre d accueil de jour pour sans abri AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT L association milite pour le droit au logement Dans ce cadre avec d autres associations Sans Abri Castors demande le droit pour les ch meurs entretenir et r nover leur logement sans p nalisation sur le mon
26. agence d conomie sociale av l opold IM 31 7134 P ronnes lez Binches T l 064310060 Fax 064310070 e mail proges skynet be gt Bourse de pr activit Formulaire de demande d aide disponible la Direction G n rale des Technologies de la recherche et de l nergie Division des aides aux entreprises av Prince de Li ge 7 5100 Jambes T l 081 33 55 60 site http mrw wallonie be dgtre gt Fonds de participation sq du Bastion labte10 1050 bruxelles T l 022897070 Fax 022897079 e mail info fonds org site http www fonds org Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 203 Sur les squats gt Front commun SDF Jean Peeters rue d Aerschot 56 1030 Bruxelles T l 02 2186009 Fax 02 2182097 gt Solidarit s Nouvelles rue de Montigny 29 6000 Charleroi T l 071 303677 Fax 071 306950 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 204 FRANCE FICHE N 27 L spaien FICHE 27 Habitat adapt en bois construit par et pour des personnes d favoris es AUTEUR DE LA FICHE Laure Paveau charg e de mission Habitat AUTEUR MORAL Association Julienne Javel Grande Rue 2 BP13 25220 Chalezeule France T l 00 33 3 81212121 Fax 00 33 3 81212120 e mail syneco wanadoo fr MOTS CLES lt lutte contre
27. alisations cologiques exemplaires harmonisant les relations de l homme avec son environnement naturel social et culturel http www int1 be ecotopie habigrou html menu gt Site d habiter autrement lieu d change d information et de projet http www habiter autrement org gt Site de Samenhuizen Vereniging voor woongemeenschappen VZW http www samenhuizen homestead com gt Site de Platform Wonen van Ouderen dont le but est de contribuer la fondation d un habitat de qualit pour les personnes g es http users skynet be platform wonen Coordonn es d habitats group s gt Les Petits B guinages personnes vieillissantes avec projet de vie Pierre Huvelle Rue de Neufmoustier 1bte8 1348 Louvain la Neuve T l 010457611 gt La communaut de la verte voie coop rative avec engagement socio politique Joseph Vandeberg SCRIS Communaut de la Verte Voie 4890 Thimister gt Terre d Enneille coop rative de familles avec charte Grande Enneille 6940 Durbuy T l 086 323456 e mail chcoop ecovillage org Divers gt PATRIUM sa Rue Th odore Roosevelt 42 1030 Bruxelles T l 02 7360454 Fax 02 7360349 e mail info patrium be La soci t assure entre autres une permanence t l phonique juridique gratuite mardi 12 17heures pour la revue Je vais construire J am liore ma maison au 027360454 gt Communau
28. au sein de la chambre des lus peuvent tre de tendances diff rentes ORIGINES DU PROJET Lors de la campagne pour les lections municipales de 1988 le projet politique du Parti du Travail tait bas sur l am lioration de la vie quotidienne des plus pauvres et l initiation d un processus qui permette le contr le de la soci t civile sur le pouvoir issu des lections Le PT se proposait de g rer la ville en s appuyant sur des conseils populaires Objectif donner la possibilit chaque citoyen de participer l laboration des politiques et d intervenir dans les d cisions Le candidat du PT Olivio Dutra fut lu maire De nombreux habitants particip rent aux r unions pl ni res de quartier pour demander qu on am liore leurs quartiers cette poque 98 du budget municipal tait destin aux salaires et aux d penses de fonctionnement Il n tait pas possible de r pondre aux demandes des habitants Une r forme fiscale pour augmenter le montant des ressources disponibles pour les investissements fut mise en place En une ann e 15 projets de loi de nature fiscale furent soumis au vote de la chambre des lus 14 furent approuv s Un des imp ts lev s tait une taxe progressive sur l immobilier et le foncier urbain IPTU Il fixait des taux sup rieurs pour les habitants des quartiers bien quip s en infrastructures et r duisait son incidence sur les maisons et appartements pour l augmenter s
29. autoconstruction Par exemple depuis une dizaine d ann e la soci t Biospeedhome offre la possibilit de participer au montage de sa maison en bois Il faut 5 semaines pour construire en atelier le kit des diff rentes parties et trois jours de montage 12 personnes pour monter une maison de 150 200m habitables A Louvain la Neuve dans le quartier de la Baraque on trouve quelques exemples d habitats autoconstruits non standards Et notamment v des bulles g od siques double structure sph rique d compos e en triangles par des tubes m talliques prot g e des intemp ries par une b che et isol e int rieurement par de la frigolite recouverte de pl tre L espace int rieur h misph rique est perc de fen tres triangulaires v des serres anciennes serres raisin r cup r es d mont es et remont es sur le site Elles ont t r am nag es et adapt es en habitat avec des t les ondul es des ardoises du bois v on peut aussi y trouver des maisons en bois des maisons en terre paille en brique de terre 77 Brugelette dans le Hainaut accueille un projet pilote en mati re de relogement de r sidents permanents de campings La soci t d habitations sociales Habitat du pays vert et Solidarit s Nouvelles en accord avec la Soci t wallonne du logement et le Gouvernement wallon ont d velopp une alternative entre le logement social dont beaucoup de r sidents ne veulent pas et l
30. balises historiques OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET D finition des principaux objectifs vis s par l initiative ou le projet plus large dans lequel elle s inscrit POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES D finition de la population cible pr sentation d l ments de s lection du groupe et la prise en compte des populations exclues de cette s lection MONTAGE FINANCIER El ments d information sur les sources de financement utilis s pour mener bien l initiative fonds priv s fonds publics fonds propres PARTENAIRES DU PROJET Mise en vidence de partenaires privil gi s dans la mise en uvre de l initiative quand il y en a et de partenaires privil gi s dans le contexte plus large DPH r seau international d change d exp riences trilingue et multith matique les dynamiques sociales sont au centre de sa pr occupation Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 14 DEROULEMENT DU PROJET Pr sentation de la fa on dont l initiative se d roule concr tement de la proc dure d admission aux modes de sortie de l initiative Pr sentation des diff rents services concrets propos s par l initiative Fiche de perception du projet par les acteurs fiches belges RESULTATS QUANTITATIFS El ments d information quantitatifs sur l initiative et ou sur l action plus large dans laquelle l initiative s inscrit Selon le type d
31. conomiques En 1995 apr s 3 ans de n gociations avec les pouvoirs publics et les communaut s d habitants le programme Casa Melhor est lanc C est donc un programme qui est issu de la lutte et des revendications des familles et non pas d une politique d finie d en haut Concr tement il s agissait d octroyer des micro cr dits des familles pour modifier et am liorer leurs habitations OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET L id e de d part tait de 1 am liorer les conditions de vie des familles pauvres et le cadre b ti de la ville concevoir un programme et un outil de gestion participative pouvant plus long terme servir de base une politique publique encourager la pratique de l pargne renforcer les dynamiques et les organisations de base 5 contribuer au processus de re d mocratisation de la soci t partir de la base Ep POPULATION CONCERNEE Familles dont le revenu mensuel est inf rieur 15 000 FB 3 salaires minima organis es en groupes d pargne de 10 15 membres et pr sent es par leur organisation MONTAGE FINANCIER Les familles 1 6 pargne La mairie 2 6 subvention L ONG Cearah Periferia 3 6 cr dit 0 et corrig sur base de la fluctuation du salaire minimum les ressources destin es au cr dit proviennent de la coop ration internationale Le montant total de l pargne de la subvention et du cr dit s l ve envi
32. e de la personne sur ses objectifs et les moyens sa disposition signature d une Convention d accompagnement pour adulte PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Sans que le projet ne soit pr par ou formalis le directeur aimerait pouvoir mettre la disposition des b n ficiaires du service des appartements qu ils puissent louer hors des contraintes d un bail classique 3 6 9 qui ne convient pas bien quand on veut tenter l exp rience de l autonomie Dans ce cadre une collaboration est envisag e avec une AIS Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 100 CG FICHE N 13 J FICHE 13 Loginove La cr ation de logements d insertion en partenariat avec un tablissement scolaire et d autres services locaux AUTEURS DE LA FICHE 2 personnes la coordinatrice et un professeur de pratique professionnelle AUTEUR MORAL Loginove asbl COORDONNEES UTILES Loginove Rue St Ghislain 52 6224 Wanfercee Baulet T l 071 81 25 07 Fax 071 81 52 04 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt logement d insertion gt lt femme seule gt lt acc s au logement gt lt insertion par le logement gt lt r novation du logement gt lt jeune gt lt contrat de location gt lt cole gt lt formation professionnelle gt lt montage institutionnel gt lt innovation sociale gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJ
33. en un centre de documentation de cours de formation des projets pilote 1 Union des locataires 143 HIC cr en 1976 l occasion de la Conf rence des Nations Unies sur les tablissements humains est une Organisation Non Gouvernementale qui f d re quelques 350 organisations r parties dans 80 pays actives dans le domaine de l habitat HIC promeut notamment le droit l habitat Elle est interlocutrice reconnue aupr s des Nations Unies et de l Union Europ enne 144 COoperativa Recupero r habilitation ALLoggi logements Interetnica 1 45 EEN A r La question du logement confront e la globalisation requiert de nouvelles r ponses au niveau local national et international Il faut des politiques publiques r gionales pour faire face au racisme et la x nophobie la m fiance envers les initiatives ind pendantes des habitants aux difficult s d acc der au cr dit et la propri t du terrain la non reconnaissance de la valeur ajout e du conflit et de la participation Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 236 POPULATION CONCERNEE Personnes prouvant des difficult s avoir acc s un logement d cent 18 familles compos es de personnes en provenance de 12 pays des 4 continents MONTAGE FINANCIER L Etat donne 30 et pr te 30 rembourser partir de l ann e 2029 40 proviennent des membres de la c
34. envisage l octroi de subventions des asbl d veloppant des nouvelles techniques de construction de logements gt au niveau du d veloppement rural il y a des subventions visant d velopper et promouvoir des d bouch s encore tr s faibles tels que l habitat en bois Dans certains cas l habitat bois peut venir au secours de population sinistr es Comme par exemple lors des inondations en Picardie France en avril mai 2001 o des maisons en bois tout confort ont t install es par des communes sur des terrains pour accueillir les populations sinistr es Des propositions pourraient tre faites en mati re de recherche d habitat alternatif pour les r sidants permanents dans les campings et parcs r sidentiels la Province de Namur En effet la Province a cr un fonds de 100 millions pour soutenir des projets locaux Dans le m me registre l exp rience de la prime de d part Estinnes pourrait aussi tre adapt e pour la construction de logements en bois Tout reste construire en mati re d habitat en bois pour les personnes d favoris es 16 Carnet de route L architecture en bois R gion wallonne et alentours Bois et Habitat Chaumont Gistoux 2001 107 Andr Ruwet La relance de la fili re bois en Wallonie Imagine nr15 mars 2000 pp50 51 108 Journal parl de France 3 du 28 mai 10 Dans le m me ordre d id e de solidarit on peut aussi se r f rer l
35. est pr sent comme exemple par le projet pilote europ en Igloo pour une int gration globale par le logement et l emploi La coordination Action Pilote Int gr e Camping APIC bas e au sein de l asbl GREOA Groupement de Relance Economique des vall es de l Ourthe et de lAmbl ve est la recherche de porteurs de projet d habitat alternatif au sein de la population des campings et parcs r sidentiels Une id e serait d amener les communes quiper un terrain qui serait mis disposition pour y tre am nag avec des habitats alternatifs notamment en bois Mais ce projet rencontre certaines difficult s les exp riences novatrices n ont pas la cote chez les habitants des campings et parcs r sidentiels qui de plus n ont pas de garantie en mati re d incitants financiers certains ont investi dans leur habitat et ne souhaitent pas tout perdre Les pouvoirs publics qui ont pour objectif de ne pas pr cariser davantage les r sidents en campings et parcs r sidentiels attendent de recueillir le maximum d information des projets en cours avant de se positionner Une charte a t sign e par les communes de la r gion Ourthe Ambl ve afin de geler les entr es dans les campings et les parcs mais les moyens doivent encore suivre Andr Ruwet La relance de la fili re bois en Wallonie Imagine nr15 mars 2000 pp50 51 9 Ma onnerie de petites b ches de bois d environ 10 cm de diam tre et 40 de
36. et ins curis es par l arriv e massive d trangers dans le quartier D s lors chez elles un certain racisme l gard des immigr s se d veloppait Parall lement le Foyer Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 63 a remarqu l importance des probl mes de logement dus la v tust de l immobilier pour de nombreuses familles immigr es Pour r pondre ces deux aspects la solution envisag e fut de proposer un habitat kangourou c est dire un habitat dans lequel un locataire apporte un soutien et un accompagnement une personne g e avec qui elle partage un logement adapt moyennant certains avantages tel qu un logement confortable ou une r duction de loyer Pour Dar al Amal l id e a donc t d offrir un habitat adapt pour accueillir en colocation une famille d origine immigr e aux tages et une personne g e ou un couple de personnes g es au rez de chauss e La premi re exp rience est men e d s 1986 OBJECTIFS DU PROJET L objectif du Foyer Dar al Amal s inscrit dans celui poursuivi par le Foyer soutenir une image positive des populations immigr es et donner une place la personne g e fort pr sente dans le quartier Au travers de l initiative d habitat kangourou propos par Dar al Amal outre la rencontre entre des g n rations diff rentes il y a la rencontre interculturelle ainsi que l offre d un logement a
37. gion bruxelloise Elle ajoute On vient ici pour notre commune pour notre rue pour qu elles deviennent bien propres Une troisi me propri taire depuis 1994 explique que son mari est d c d Aujourd hui elle a besoin d argent pour r nover son installation de chauffage central et des fuites dans le toit Avec l aide de Bonnevie on a demand un pr t au Fonds du logement Une quatri me dame explique qu elle est propri taire depuis 4 ans J ai d j beaucoup r nov ma maison mais il y a toujours quelque chose faire Je crois que quand on a fini on d c de dit elle en rigolant La premi re fois elle est venue Bonnevie pour demander une aide pour remplir des papiers Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 35 L architecte explique qu Bonnevie on est confront aux probl mes directs il y a des d cisions urgentes prendre Le centre insiste aupr s des propri taires sur l int r t d une bonne ex cution technique des travaux sur une bonne gestion budg taire sur un bon planning ainsi que sur un bon contrat avec les entrepreneurs Il offre un soutien et aide dans les d marches administratives Une dame explique quand je dormais je r vais aux travaux dans ma maison je me demandais par o commencer pour arriver ce que j avais dans la t te Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS
38. gional et d associer la gestion du i P 2 oo 172 projet les b n voles les usagers les salari s ainsi que d autres parties prenantes 1 SDR Acc s au march publics la justice donne raison 1001 choses faire mais d autres obstacles subsitent Alter Echos n 92 26 f vrier 2001 pp 11 12 167 http europa eu int eur lex fr lif dat 2000 fr_300D0819 html 18 disponible sur http www cordis lu itt tt fr 01 1 policyO1 htm 1 Avis du Comit conomique et social sur la Charte europ enne des petites entreprises 24 mai 2000 170 Charte de REVES sur http www revesnetwork nt Pages politi htm 171 La SFS est une soci t vocation sociale dont les b n fices sont affect s la r alisation du but social poursuivi Elle doit tre constitu e sous forme de soci t commerciale soci t coop rative soci t anonyme La SFS est une caract ristique que peuvent adopter les soci t s commerciales Plus d information sur le site http www econosoc org lesislation 17 http www resoscope org scic Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 242 QUELQUES REFERENCES ET ADRESSES UTILES Sur Coralli gt Habitat International Coalition Building the city with the people Mexico 1997 pp 184 186 gt Projet Coraux Vers un r seau europ en multiculturel pour le respect du droit habiter DPH Documents de travail n 59 p 75 gt Loi du 8 n
39. gration sociale DHS y contribuent L insertion socio professionnelle des personnes issues de l immigration est particuli rement cibl e par l action r gionale Notamment via les Centre 152 Il y a 2 mod les de permis et 23 cas de dispense de permis La Belgique est li e par un accord ou par une convention avec diff rents pays en mati re d occupation de travailleur 153 Des dispenses existent pour certaines cat gories d trangers 154 T rassemble des repr sentants des interlocuteurs sociaux et les responsables des centres r gionaux pour l int gration et d associations 15 Le CESRVW exerce les missions d tude d avis et de recommandation sur toutes les mati res de comp tence r gionale organise la concertation entre les interlocuteurs sociaux et le gouvernement g re le secr tariat des commissions consultatives Il a notamment dit un Dossier sur la multiculturalit un atout pour l entreprise 16 http www cesrw be activites avis A611 htm 7 BMT Avis du CSE sur la migration et l emploi une r ponse partielle aux probl mes du march du travail Alter Echos n 103 17 ao t 2001 pp 9 10 158 BMT CGD TLE Nouvelles perspectives pour les six CRI wallons et pour le FIPI Alter Echos n 98 21 mai 2001 pp 6 8 19 Politique d int gration en Belgique Centre pour l galit des chances 1999 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page
40. guli rement amen refuser des candidats par manque de place disponible MONTAGE FINANCIER L Autre lieu est soutenu par la CoCoF par le service de l Education permanente de la Direction g n rale de la Culture et de la Communication de la Communaut fran aise Par ailleurs pour 2001 une subvention du Secr tariat d Etat au Logement de la R gion de Bruxelles Capitale a t accord e pour permettre de faire face certains vides locatifs li s essentiellement des difficult s de gestion financi re de certains accueillis la pr carit de leurs moyens et ou l absence totale de moyens de personnes en attente de statut La subvention permet aussi de supporter une partie des charges salariales Au niveau des maisons La maison du Vivier est lou e un propri taire priv sur fonds propres et est sous lou e aux Peuls et aux accueillis La maison Surson 31 est une maison appartenant la Commune de Saint Josse avec laquelle le service a conclu un bail r novation de 25 ans Les travaux ont t r alis s par une entreprise d insertion socioprofessionnelle gr ce un pr t du Cr dal La maison Geefs est lou e par le Fonds du logement de la Ligue des familles de la R gion de Bruxelles Capital PARTENAIRES DU PROJET Dans le processus L Autre lieu est vigilant garder des contacts avec une personne de r f rence pour l accueilli un ami un membre d
41. le reste est du privatif 41 ele n L initiateur de la mise en uvre du droit au logement Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 179 Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Une soci t d habitations sociales a utilis l opportunit d aides l emploi pour initier une exp rience de d sendettement dans un cadre r glementaire mis en place par elle m me L exp rience de d sendettement n a pas t concluante mais elle a permis entre autres une R gie de s implanter au sein du quartier EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique Le surendettement toucherait quelques 400 000 m nages en Wallonie Plus de 10 000 dossiers de m diation de dettes ont t ouvert en 1999 Les arri r s de loyers pour les logements sociaux de la R gion wallonne au 31 d cembre 1999 s levaient 683 millions 7 des recettes attendues 287 millions sont dus par 6 600 locataires qui ont quitt leur logement et 396 millions par 22 000 locataires qui ont des retards de loyers Les cat gories les plus touch es par le surendettement sont g n ralement des personnes faible niveau de qualification des personnes sans emploi des personnes isol es avec charge de famille Selon les donn es recens es par le Direction des affaires sociales de la Soci t Wallonne du Logement SWL en mati re d arri r s de loyers un m nage
42. m me pas acc der aux formations de base du FOREm Le projet du COFTEN s inscrit dans le contexte de la probl matique du ch mage Il tente d apporter une r ponse au ch mage de longue dur e des jeunes essentiellement d origine trang re et ayant un niveau d tude faible OBJECTIFS DU PROJET L objectif est de donner l occasion des petits groupes de jeunes fragilis s par des exp riences n gatives ant rieures vie formation par le biais de formations et de stages appropri s de retrouver une confiance en soi suffisante pour soit trouver un emploi soit tre capable de suivre des fili res de formation plus traditionnelles Pour y arriver le cadre de fonctionnement est tr s d fini la solidarit entre personnes la convivialit des espaces interculturels l annonce claire du contenu et l efficacit de la formation les travaux en petits groupes les d bouch s importants sur le march de l emploi POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES La population cibl e est celle de jeunes de 18 30 ans dont le niveau d tudes ne d passe pas le secondaire La majorit d entre eux sont faiblement scolaris s et ou qualifi s souvent en d crochage scolaire et pour pr s de 30 en situation de ch mage structurel Sur le terrain la plupart des stagiaires sont g s de 25 30 ans et pr sentent d videntes capacit s d apprentissage Une s lection des stagiaires est op r e l entr e su
43. pour les uns et d accumulation fonci re pour les autres GIM Qu bec 2000 p 2 l ou droit d usufruit on ne dispose pas de la chose mais on a le droit de l utiliser et d en percevoir les fruits Dans les textes on dit que la terre appartient celui qui l exploite idem p 3 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 194 immatriculer le terrain pour habitation La vente d un terrain ne peut se faire qu apr s viabilisation et obtention du titre mais la majorit des propri taires n ont pas de titre foncier Tontine 1l n y a pas de r glementation Elle est bas e sur la confiance et la solidarit des membres PARTENAIRES DU PROJET Tontine les habitants du quartier et dans certains cas certains coop rants comme PONG AREC DEV pour la tontine Bencadi DEROULEMENT DU PROJET Les premiers arriv s Fitribougou n eurent pas trop de difficult pour s installer J ai achet mon lot avec le chef du village M Sanou Diakit en 1978 15 000 F malien J ai commenc construire petit petit cette poque il y avait pas de difficult au niveau des autorit s car c tait la for t J tais le premier venir habiter Fitiribougou Les chasseurs en passant prenaient de l eau chez moi Je n ai pas eu ER 64 beaucoup de difficult comme ceux qui sont venus apr s moi Apr s quelques ann es la situation s est d
44. rue des Chevaliers 18 1050 Bruxelles T l 025470620 fax 025470601 site http www oivo crioc org gt Dignitas bd Albert Elisabeth 20 7000 Mons T l 065352097 Fax 026106870 e mail tmt 7000 yahoo com ou dignitas skynet be gt DUS de Verviers rue du Coll ge 49 4800 Verviers t l 087307307 gt Groupement d action surendettement rue Godefroid Kurth 2 6700 Arlon T l 063230372 gt Interr gionale wallonne des habitants de cit s IWHC rue de Montigny 29 6000 Charleroi T l 071303677 Fax 071306950 gt Observatoire du cr dit et de l endettement avenue G n ral Michel 1A 6000 Charleroi T l 071331259 Fax 071322500 e mail info observatoire credit be site http www observatoire credit be gt Soci t wallonne du logement rue de l Ecluse 21 6000 Charleroi T l 071200211 Fax 071302775 site http www srwl be Divers gt Sous la direction de l administration wallonne du logement Memento du logement en r gion wallonne d Kluwer 2000 gt SWL Vade mecum Arri r s de loyer et surendettement Aspects juridiques et pratiques 1999 http www srwl be fr surendet htm gt Cahiers de la m diation de dettes Centre coop ratif de la consommation rue Haute 28 1000 Bruxelles t l 025005211 fax 025027161 gt Nathalie Cobbaut A 1 cole des consommateurs dans le Nord Pas de Calais Imagi
45. s envers les trangers Dans un autre secteur on peut aussi citer des exp riences comme celles de la coop rative d alimentation Les abeilles C est une centrale d achat li e la consommation qui propose ses membres des aliments d autres pays et d ici Ce qui permet aux familles membres de se procurer des aliments en provenance de l tranger moindre prix Les parts qui sont d tenues par des familles ne sont pas lev es ce qui Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 238 permet un maximum de personnes d tre membre De plus un des objectifs poursuivis est de permettre aux membres de cr er d autres projets comme par exemple la mise en place d un service traiteur pour l organisation de f tes mariages Il y a beaucoup d associations qui ont pour public les personnes d origine trang re Des guides les recensent comme par exemple le Guide Social ou encore Le r pertoire 147 des associations africaines de Belgique r alis par l association Le SONGE Selon le Guide Social elles sont de trois types les organisations li es aux pays d origine les organisations du pays d arriv e qui int grent dans des structures pr existantes ou non le public immigr les organisations de l imigration n es l initiative des personnes issues de l immigration menant une action de formation et de valorisation Di
46. tre consid r es comme l un des principaux moteurs de l innovation de l emploi ainsi que de l int gration sociale et locale en Europe L avis du Comit conomique et social sur la Charte rappelle que les petites entreprises jouent un r le en tant que premier laboratoire de formation et d ducation au travail et au savoir pratique Qu il y a lieu de favoriser et de soutenir l acc s des petites entreprises la formation la recherche et l innovation et que les politiques publiques doivent faciliter l acc s au march des petites entreprises en soutenant les mouvements associatifs qui op rent dans le domaine conomique La commission dans le cadre de sa politique de l emploi a reconnu l importance de p i i 7 Lo 4 170 l conomie sociale en tant que laboratoire confirm de cr ation d emploi Les l gislations ont d s adapter au nouvel esprit d entreprise cr par les entreprises sociales Par exemple en 1991 l Italie a adopt une loi sur les coop ratives sociales et en 1995 la Belgique a institu la soci t finalit sociale surtout bas e sur l insertion professionnelle de personnes exclus du march du travail La France a cr en mai 2001 un nouveau statut coop ratif la soci t de coop rative d int r t collectif SCIC pour permettre notamment de mutualiser les moyens de plusieurs entreprises au niveau r
47. tre proche des besoins des gens et de tenir compte de leur mode de fonctionnement et de leur tat de d structuration Un b n vole explique Sans abri Castor on est pris comme on est les responsables font preuve de souplesse PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Le chantier de r novation du centre d accueil de jour est en court Par ailleurs un partenariat est envisag avec l EFT Quelque choses Faire pour la r novation de logements Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 135 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 136 Cm FICHE N 19 J FICHE 19 Transit 77 Un h bergement d urgence de qualit pour femmes avec ou sans enfant confiance et valorisation AUTEURS DE LA FICHE 4 personnes 2 b n ficiaires une coordinatrice du Germoir et la coordinatrice de Relogeas AUTEUR MORAL Le Germoir asbl COORDONNEES UTILES Le Germoir Rue Monceau Fontaine 42 03 6031 Monceau Sur Sambre T l 071 27 05 40 Fax 071 27 05 49 Relogeas Rue Monceau Fontaine 42 11 6031 Monceau Sur Sambre T l 071 31 78 52 Fax 071 32 87 40 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt femme gt lt insertion professionnelle gt lt insertion par le logement gt lt formation professionnelle gt lt accompagnement social gt lt h bergement d urgence gt lt autonomie
48. un autre mode de relation a t instaur dans lequel ils se sont sentis valoris s Au cours des r unions de pr paration du projet du Phare les discussions renvoyaient au fonctionnement d une institution d aide aux personnes en difficult ainsi qu aux r gles qui y existent pour qu une institution puisse fonctionner La d marche permet aux participants par leur implication dans le projet d effectuer un d centrage et d adopter une autre vision sur les institutions L initiative propos e par Source contribue autant resocialiser qu responsabiliser les participants impliqu s dans la construction et la r alisation du projet Les changes ont galement permis aux travailleurs d entretenir une relation sur un mode diff rent avec les participants et de valoriser les comp tences des b n ficiaires qu ils accompagnent quotidiennement EFFICACITE DU PROJET Au stade o 1l en est l efficacit du projet r side essentiellement dans le processus qui a t men avec les h berg s et ex h berg s de Sources plus que par l action de terrain d offrir un espace convivial de rencontre pour sans abri Il permet aux b n ficiaires b n voles la fois de s exprimer d changer et de construire un projet en groupe Le projet ouvre galement un autre niveau de relation et de compr hension entre travailleurs et b n ficiaires Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l e
49. vivre revenus moins l ensemble des charges y compris taxe TV assurance voiture t l phone dettes etc inf rieur 30FF seuil de pauvret fix par l OMS par jour et par personne et l on compte 80RMlstes MONTAGE FINANCIER La Cli Commission locale d insertion Conseil G n ral La ville de Roubaix au titre d une subvention exceptionnelle Contrat de Ville Macif compagnie d assurance ayant pour but d aider les associations La CAF Caisse d allocation familiale Fondation de France Carnif Solidarit Plan Roubaisien d Insertion PRI programme de financement d activit d insertion financ par l Etat MONTAGE LEGAL Activit du Comit de Quartier association loi 1901 PARTENAIRES DU PROJET Les fournisseurs EPI base alimentaire sur Norrent Fontes Principal fournisseur de l picerie La Courte Echelle Epicerie Solidaire Paris 19 Andes Sernoise Loire base alimentaire Antoine Leroy Morbecke produits fermiers R agir association de mara chage biologique Lestrem Fournisseur de l gumes bio et aide au montage du projet jardin Loosfeld Roubaix grossiste en produits laitiers Relais et conseiller technique De proximit les deux centres sociaux du quartier le Comit de quartier voisin et l ensemble des associations du quartier Union des commer ants Ferme aux loisirs Association dans la construction et l volution du projet Institution
50. 061610052 Valbois Ressources Naturelles asbl qui valorise et promeut la fili re bois et pierre en r gion wallonne Elle apporte aussi des aides financi res aux entreprises des aides aux d veloppement de projets et organise des formations en sylviculture pose de pav s Fran ois Deneufbourg rue de la Converserie 44 6870 Saint Hubert T l 061293082 Fax 061612732 e mail fdeneufbourg hotmail com Associations sp cialis es gt gt Bois et Habitat rue de Fraignat 70 1325 Chaumont Gistoux T l 010689125 e mail info bois habitat com site http www bois habitat com Centre d information interf d ral sur le bois dite Le courrier du bois informe forme Galerie du Centre blocl 1000 Bruxelles T l 022192832 e mail asblbois cobonet be site http www bois be F d ration wallonne des menuisiers belges Bd Fr re Orban 5 bte4 5000 Namur T l 081229057 Soci t royale foresti re de Belgique Galerie du Centre bloc2 1000 Bruxelles T l 022230766 e mail srfb compuserve com Union des entrepreneurs de travaux forestiers de Wallonie rue du Grand Babin 134 5020 Namur T l 081450405 e mail uetfw skynet be site http www woodnet com Conf d ration de la construction wallonne CCW rue du Lombard 34 42 1000 Bruxelles T l 025455668 Fax 025455905 e mail wallonie confederationconstruction be site
51. 240 r gionaux d int gration des personnes trang res ou d origines trang res CRI le Forem qui coordonne plusieurs projets de formation par exemple des formations pour les allochtones dans les m tiers li s l exportation de sensibilisation des employeurs par exemple en mati re de lutte contre les discriminations l embauche de diffusion de brochures Dans le cadre de son action de lutte pour l int gration des familles trang res 21 des pr ts du Fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie sont accord s aux familles de nationalit trang re en 2000 2 Concernant les petites entreprises le Ministre wallon de l conomie a sign en 2001 une d claration en faveur des Petites et Moyennes Entreprises reconnaissant l importance des petites entreprises et le fait qu il existe encore trop d obstacles leur cr ation et leur croissance Deux exemples d obstacles 1 le manque de valorisation des ressources et comp tences des trangers Selon une tude de l Institut de recherche et de formation et d action sur les migrations Irfam 40 des Africains vivant en Wallonie sont universitaires or seuls 10 d entre eux sont engag s selon leur comp tence Comme r ponse la R gion projette de cr er une agence de d veloppement des comp tences et une formation destin e aux Africains avec des modules sur la gestion et la cr ation d entreprises 6 Le programme d aid
52. 7 vendredi 7 juin 1996 ENDA sur http www globenet org va va7dos2 html Associations cit es gt Cearah Periferia e mail cearah rodnet com br http www cearah ong org gt Periferia Patrick Bodart rue de Hollande 45 1060 Bruxelles T l Fax 025440793 e mail periferia skynet be Si ge social gt Sans Abrsi Castor Rue L opold 36 partir de septembre 2001 6000 Charleroi T l 0476 38 09 24 provisoirement Fax 071 34 58 15 Organismes qui octroient des pr ts et micro cr dits gt Cr dal Place de l Universit 16 1348 Louvain la Neuve T l 010483350 Fax 010483359 e mail Credal skynet be site http users skynet be credal gt Le Pivot rue Neuve 70 4820 Dison T l 087351218 Fax 087311954 e mail le pivot skynet be gt L Aube rue Ch teau Massart 30 4000 Li ge T l 042526503 gt La Bou e rue du W rh 11 4950 Thirimont Waimes gt Les Ecus Balladeurs rue de l Elevage 2 1340 Ottignies T l 010452589 gt La Fourmi Solidaire rue du Crampon 224 7500 Tournai T l Fax 069227524 Sur les Cigales gt PD Russo R Verley Cigales des clubs d pargants solidaires pour investir autrement FPH F d ration des cigales Paris 1995 gt F d ration des Cigales av Victor Hugo 61 93500 Pantin France T l Fax 00 33 1 49919091 e mail cigale neuronnexio fr site
53. Abris Castor Charleroi effectue un accompagnement socioprofessionnel dans le cadre de la r novation de logements inoccup s par les futurs locataires issus de publics pr caris s 77 Tous les habitants y ont droit s ils respectent les r gles et remboursent le cr dit Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 164 En ce qui concerne les aides du secteur priv on peut citer gt les associations d pargne de proximit comme Le Pivot L Aube La Bou e Les Ecus Balladeurs et La Fourmi Solidaire qui regroupent des personnes qui mettent en commun leur pargne afin d octroyer des pr ts de 50 000 500 000 FB sans int r t ou avec un int r t minime Les pr ts sont destin s principalement mais pas exclusivement des projets sociaux ou alternatifs qui n ont pas ou difficilement acc s au cr dit bancaire les micro cr dits octroy s par la Fondation Roi Baudouin pr t solidaire et le Cr dal pour ch meurs minimex s candidat la r gularisation des projets dont les initiateurs ont peu ou pas d acc s au cr dit bancaire Ici il est surtout question d aides des associations et d aide la cr ation d emploi et tr s peu voire pas du tout de cr dit la consommation pour par exemple am liorer son logement ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE Le micro cr dit la consommation pour les personnes d favoris es reste
54. Communaut Europ enne au travers de NATURA 2000 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 117 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 118 Cm FICHE N 16 J FICHE 16 Le Phare Un projet construit collectivement avec des h berg s d une Maison d accueil dont le but est d entrer en contact et d apporter une aide aux habitants de la rue qui ne souhaitent pas s adresser des institutions AUTEURS DE LA FICHE 2 travailleurs le directeur et une assistante sociale AUTEUR MORAL Source asbl COORDONNEES UTILES Source asbl Rue de la Senne 78 1000 Bruxelles T l 02 512 72 04 Fax 02 512 71 75 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion sociale gt lt innovation sociale gt lt processus d innovation gt lt sans abri gt lt logement gt lt h bergement provisoire gt lt participation gt lt accompagnement social gt lt mobilisation des sans abri gt lt mobilisation de l exp rience gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Le Phare est une initiative qui mane de Source une maison d accueil situ e en R gion bruxelloise fond e en 1959 A l origine elle accueillait des hommes sortant de prison Elle s est ensuite ouverte aux hommes isol s puis aux couples et aux familles Actuellement l asbl a galement d velopp des actions en amont et en aval de l
55. DU PROJET D finition des actions qui seront men es pour d velopper am liorer compl ter stabiliser le projet Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 15 Fiche reproductibilit fiches non belges ELEMENT SPECIFIQUE A REPRODUIRE R sum et l ments cl s de l exp rience EXEMPLES EN REGION WALLONNE Quelques exemples non exhaustifs de projets et d exp riences initi es en R gion wallonne s apparentant et ou faisant penser l exp rience trang re ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE Id es informations et pistes diverses par exemple au niveaux l gislatifs financier pouvant aider une ventuelle reproduction QUELQUES REFERENCES ADRESSES UTILES Coordonn es publications textes l gislatifs Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 16 EXPERIENCES EN BELGIQUE Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 17 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 18 FICHE N fa ROR FICHE 1 Quartier l Etoile Aide Locative de Charleroi R habilitation de logements int grant une action d insertion socioprofessionnelle et mise en location de logements durables pour familles nombreuses revenus modestes ou pr caris es AUTEURS DE LA FICHE 2 responsables du s
56. En Belgique l article 11 de la Constitution pr cise que la loi et le d cret doivent garantir les droits et libert s des minorit s id ologiques et philosophiques QUELQUES REFERENCES ADRESSES UTILES France Coordonn es des partenaires de l exp rience gt Communaut de Communes de l Est Lyonnais e mail a liberge ccel wanadoo fr gt Architectes cabinet tempo Laurent Poulet Georges e mail l pouletgeorges free fr et Franck Chazallon e mail franck chazallon wanadoo fr gt Direction D partementale de l quipement Service Habitat Marie Christine Taillandier equipement gouv fr gt Subdivision Lyon Est e mail subdi lyon e dde 69 equipement gouv fr Textes gt Loi du 5 juillet 2000 relative l accueil et l habitat des gens du voyage France http www lecifrance gouv fr texteconsolide MEEAX htm gt Les diff rents examens pr alables de la loi sur http www logement equipement gouv fr actu discours Ib_240220 htm et 1b_GDV23_05 htm et gdv2106 htm Centre gt Centre de documentation des tudes tsiganes Objectifs rassembler et diffuser des informations concernant les Tsiganes favoriser l expression d une minorit et faire valoir ses droits Edite la revue Etudes Tsiganes rue de l Ourcq 59 75019 Paris France T l 00 33 1 40351217 Fax 00 33 1 40351240 site http www etudestsiganes asso fr 1 Projet de loi relatif l
57. Le temps consacr pour finaliser un dossier est mis profit pour cr er des liens de confiance avec les participantes et pour les amener progressivement se mobiliser pour formuler des revendications collectives en mati re d habitat Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 38 La Maison de quartier est bien implant e dans le quartier Le fait qu elle ait un p rim tre d action d fini peut constituer un atout en terme d intensit de l action pour les habitants Le service est connu entre autre via des m dias locaux une radio arabe locale et le journal de la Maison de quartier PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Le service compte organiser un v nement intitul Femmes qui r novent dont l id e est de faire passer le message que s il y a des probl mes il existe des solutions et qu il faut aussi montrer o cela va bien Les th mes retenus les primes la r novation le probl me des voitures qui se garent n importe comment le mauvais tat des trottoirs les d chets les maisons qui bougent lors du passage des camions le jour du march Le Centre de R novation compte mettre en place un service de pr t de mat riel pour la r novation des habitations Pour ce projet une demande a t introduite dans le cadre d un projet de mise sur pied d une R gie de Quartier sur la commune de Molenbeek dans le cadre de l Objectif II e
58. OU HANDICAPS R glementation des AIS L asbl Loginove s est fix e pour mission de remplir la fonction d AIS Agence Immobili re Sociale dans l entit de Fleurus D apr s la loi elle ne peut en avoir ni le statut ni le nom car la loi r serve les AIS aux communes de plus de 50 000 habitants R novation sociale Le mode de r alisation des travaux implique un allongement des d lais de r alisation car les r novations avancent plus lentement avec les tudiants Leur productivit et la fr quence de leur pr sence sur chantier en sont responsables D o il est important de pr voir des d lais suppl mentaires Or la r glementation de la R gion Wallonne concernant les subsides en mati re de logement d insertion impose que les travaux soient r alis s dans un d lai de deux ans Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 104 Ce mode de r alisation implique galement une disponibilit de l architecte plus grande que sur d autres chantiers Le partenaire scolaire Pour des raisons ind pendantes au projet un changement de professeur de pratique professionnelle a eu lieu en cours du chantier Il a eu une incidence sur la continuit et l avancement du chantier Le responsable de pratique professionnelle fait remarquer qu il arrive parfois que l avancement du chantier prenne le dessus sur la formation des l ves car le travail r aliser sort des
59. R A P A est une association qui s inscrit dans la lign e du mouvement de r flexion critique l gard du syst me psychiatrique qui r duit l homme sa maladie son malaise et qui l institutionnalise Elle est l initiative d activit s de sensibilisation de la population la maladie mentale et aux r flexes d exclusion Au d part L Autre lieu a cr un r seau d accueil au sein de la population pour des personnes souffrant de troubles mentaux L objectif de la mise en place de ce r seau tait d viter ou d courter l hospitalisation psychiatrique ces personnes en leur Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 77 permettant de se ressourcer dans un autre lieu qui n est ni un service de psychiatrie ni un lieu de vie habituel Depuis sa cr ation les moyens d actions du service se sont diversifi s L Autre lieu soutient la cr ation de formules originales d entraide tel qu un groupe d auto support Jef Le service propose galement des lieux de paroles Ecoute Entraide et ou R seaux d Echanges de Savoirs ou des espaces de vie les maisons favorisant la solidarit et le lien social Le projet trouve sont origine dans le fait que l quipe de L Autre lieu a eu l occasion de rencontrer des personnes originaires d Afrique de l Ouest d origine Peule Ils ont constat que la communaut Peule v
60. Y VY V Y est un outil d aide alimentaire nouveau et compl mentaire par rapport aux aides alimentaires traditionnelles est une activit d conomie solidaire alternative au fonctionnement conomique classique mettant l homme au centre du projet est un tremplin qui d une exp rience individuelle fait na tre des actions collectives de revendications positives favorise l mergence de pratiques innovantes pour promouvoir d autres mani res de cr er et de distribuer les richesses favorise de nouvelles formes d changes et de solidarit s qui participent la lutte contre l individualisme et le repli sur soi permet la r insertion des usagers POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Usagers les habitants du quartier ouest de Roubaix Epeule Alouette Trichon et Fresnoy Mackellerie En priorit tout b n ficiaire du RMI puis toutes personnes ayant P API P ASS l AAH l AUD aides sociales diverses des tickets service du CCAS les ch meurs retrait s tudiants sans ressources salari s personnes surendett es Personne encadrant et suivant le parcours socio professionnel d un e b n ficiaire du Revenu Minimum d Insertion RMI Revenu Minimum d Insertion quivalent du Minimex belge Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 186 Il y a 180 adh rents 580 personnes en comptant les membres de chaque famille dont 46 ont un reste
61. a 147 Soutien aux ONG l Est et au Sud L associatio qui a une quipe dans 3 pays soutien et renforce les initiatives en mati re d association organise des ateliers sur les pr occupations des associations 148 Le Guide Social CPGADIM Bruxelles 1997 p 452 14 Notamment dans le cadre du Fonds d Impulsion la Politique de l Immigration FIPI 150 I pr pare aussi les retour des femmes dans leur pays d origine en leur donnant des formations adapt es 11 Objectifs principaux repr sentation des int r ts des coop ratives de travailleurs des coop ratives et entreprises sociales des entreprises participatives et de la participation des travailleurs aupr s de l union europ enne la stimulation du d veloppement coop ratif conomique et social la cr ation de partenariats et de r seaux le transfert d informations Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 239 organis une formation la cr ation d entreprises sociales destination de ch meurs d origines italiennes ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE Deux axes sont ici d velopp s le travail des personnes d origine trang re et l aide aux petites entreprises 1 L occupation de travailleurs trangers fait l objet de divers textes l gislatifs La R gion est comp tente notamment pour la d livrance des permis travail d autorisation d occupation et d autorisation provisoire
62. a t choisi habitante d Estinnes A partir de 1991 les habitants du Ch ne Houdiez ont pu se domicilier sur le site L Association des habitants du Ch ne Houdiez est une association spontan e et non structur e Elle est n e suite au refus d Inter Environnement Wallonie d accepter la candidature de l Association des Copropri taires en tant que membre parce que la soci t Transga en faisait partie La majorit des membres de l Association des habitants du Ch ne Houdiez sont galement membres de l Association des Copropri taires En effet sur le site seules deux familles sont locataires Un des l ments d clencheurs de la coh sion du groupe est que le copropri taire majoritaire actuel AXA souhaite se retirer de la copropri t La soci t a mandat le syndic pour r aliser une tude de faisabilit par rapport cette probl matique lourde et l a charg de n gocier avec les diff rents partenaires commune habitants afin de sortir de la copropri t D s qu une partie des habitants ont eu connaissance de cette volont ils ont aussi fait savoir qu ils souhaitaient sortir de la copropri t mais certaines conditions afin de ne pas mettre 30 familles en faillite m nag re explique le Pr sident de l Association Lui m me est locataire d une maison sur le site depuis 91 propri taire depuis 94 pr sident du conseil de g rance depuis 98 et ch meur g Sur base de la lo
63. a t un peu dur puis maintenant a va bien Entourage de la personne g e Une des difficult s du projet peut tre la r sistance de la famille de la personne g e qui peut tre m fiante de voir que la famille de la maison prend de plus en plus de place dans la vie de son parent ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE L habitat Kangourou s int gre dans un projet plus global En amont le Foyer Dar al Amal est un lieu favorisant les rencontres multi culturelles Il est un moyen de recruter des familles pour qu elles rencontrent les personnes g es au travers de diverses activit s Pour la directrice du projet comme pour la m re de famille Le projet est un projet naturel Chez nous explique la maman on s occupe spontan ment des personnes g es Ce projet s inscrit dans la culture m diterran enne ce qui facilite la mise en uvre d un tel projet Tant la famille que la personne g e jouent des r les naturels aide mutuelle grand m re La directrice pense qu une personne g e seule est probablement plus adapt e au projet qu un couple PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET La directrice prospecte pour d velopper le projet d une troisi me maison incluant la domotique pour les personnes g es Actuellement mises part quelques adaptations il s agit d appartements standards Elle nourrit le projet de r aliser un mod le en mati re d adapta
64. accueil des gens du voyage Minist re de l quipement des transports et du logement 12 mai 1999 sur http www logement equipement gouv fr actu dossiers gdvmotifs htm 70 http www ecri coe int fr sommaire htm Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 158 International gt Comit des nations Unies pour l limination et la discrimination raciale R le examiner les mesures prises par les Etats pour s acquitter des obligations contract es par eux en vertu d un accord particulier relatif aux droits de l homme site http www unhchr ch french html menu2 6 cerd_fr htm Centre europ en pour les droits des roms site http www errc org Romsnews site http www romnews com Romani childrens art site http ematusov soe udel edu jano Le r seau gens du voyage R seau national des collectivit s d accueil des gens du voyage Contact R seau IDEAL Pascale Renaud Avenue de Fontainebleau 80bis 94276 Le Kremlin Bic tre cedex France T l 00 33 1 45 15 09 18 Fax 00 33 1 45150900 e mail p renaud reseau ideal asso fr site http www gensduvoyage org VNVYNYN Belgique Pouvoirs publics gt Cabinet du Ministre des affaires sociales et de la sant Philippe Culot rue des Brigades d Irlande 4 5100 Namur T l 081323411 Fax 081323479 e mail philippe culot gov walonie be gt Adminis
65. action qu entreprise La Petite propri t terrienne Charleroi suite aux risques d boulement d un terril Ransart savoir l accueil des personnes vacu es dans des maisons qu elle avait construites dans un autre quartier 110 Cabinet du d put permanent Roger Bastin place Saint Aubain 2 5000 Namur T l 081256964 Fax 081260425 II prime octroy e aux r sidents permanents qui quittent l tablissement de s jour dans lequel ils r sident Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 210 QUELQUES REFERENCES ADRESSES UTILES Sur l association Julienne Javel gt Pour une int gration globale par le logement et l emploi Igloo Bruxelles 1999 p 52 Associations d veloppant un projet social gt gt Apides Clos de l Aci rie 1 1490 Court Saint Etienne T l 010611784 Fax 010612878 Le 210 Houmont 24 6680 Sainte Ode T l 061266447 Fax 0617072 e mail lamoisson houmont pi be Coordination APIC rue Bas Rivage 7 4920 Sougn Remouchamps T l 043843331 Fax 043847437 e mail apic ourthe ambleve be Igloo rue Defacqz 1 1000 Bruxelles T l 025384004 Fax 025384323 e mail igloo europe infonie be site http www 1igloo europe org Agence provinciale d conomie sociale rue de la Converserie 44 6870 Saint Hubert T l 061610050 Fax
66. activit D cret http wallex wallonie be srt 17228 1000 htm Arr t d ex cution http wallex wallonie be srt 17344 2D1000 htm Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 192 MAILI FICHE N 26 f r ciha on FICHE 26 Confront s des probl mes de pauvret de s cheresse des habitants s organisent et s approprient des terres pour s y installer et y cr er le quartier spontan de Fitiribougou AUTEUR DE LA FICHE Adama Traor qui a interview le chef du village et une dizaine de chefs de familles de Fitiribougou AUTEUR MORAL Les habitants de Fitiribougou MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt femme gt lt cr dit logement gt lt construction du logement gt lt Coop rative de logements gt lt conditions de vie gt lt march du logement gt lt droit au logement gt lt solidarit gt lt expulsion du logement gt lt micro cr dit gt lt financement alternatif gt lt financement du logement gt lt insertion par le logement gt FICHE PROJET CONTEXTE Bamako capitale du Mali qui en 1970 comptait 600 000 habitants en compte aujourd hui 1 500 000 Auparavant la majeure partie de la population tait concentr e au centre Par apr s 1l y a eu affluence au niveau de la p riph rie En cause la croissance d mographique l exode rural d la s cheresse la pauvret l volution des mentalit s PE OR
67. arriver obtenir une reconnaissance du projet de l Atelier du Balloir qui fonctionne uniquement sur fonds propres depuis plusieurs ann es Une premi re exp rience d habitat kangourou a vu le jour Une maison est lou e conjointement par une personne g e et une personne en difficult financi re La personne moyennant un petit loyer veille sur la personne g e Un des objectifs est que l assist devienne un assistant Au niveau de la formule propos e le loyer diminuera au fur et mesure de la croissance de l aide n cessaire apport e la personne g e Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 32 FICHE 3 Maison de quartier Bonnevie Centre de r novation Service d aide la r novation pour des propri taires faibles revenus AUTEURS DE LA FICHE 9 personnes 7 propri taires b n ficiaires une architecte et un assistant social AUTEUR MORAL Maison de quartier Bonnevie Centre de R novation COORDONNEES UTILES Maison de quartier Bonnevie Centre de R novation Rue Bonnevie 40 1080 Bruxelles T l 02 410 76 31 Fax 02 411 80 33 MOTS CLES lt lutte conte l exclusion gt lt r novation du logement gt lt femme gt lt propri taire occupant gt lt image du quartier gt lt collectif gt lt quartier d grad gt lt change d exp riences gt lt architecte gt lt mobilisation des habitants gt lt accompagnement social
68. au montant de la prime Les pourcentages annonc s ne sont pas calcul s sur la totalit des travaux mais bien sur la part subsidi e De plus il Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 37 n y a pas d explication quant au montant indiqu dans la lettre de promesse d o les personnes ne savent pas ce qui est pris en compte et ce qu elles vont pouvoir retoucher sur le co t des travaux Une dame explique la lecture des brochures pr sentant les primes on croit que l on va tre rembours mais ce n est pas le cas On devrait dire vous allez recevoir autant et pas faire croire aux 70 La complexit de la proc dure pour obtenir la prime est aussi point e du doigt Un inspecteur de la R gion doit venir constater les travaux r aliser et puis le propri taire peut attendre jusqu 40 jours avant d avoir la r ponse De plus les possibilit s de recours ne sont pas clairement expliqu es et il ne semble pas y avoir de proc dure officielle En r sum une participante disait que l obtention de primes la r novation est comme un obstacle infranchissable il y a beaucoup de papiers remplir Une fois la prime accord e le d lai de r ception de celle ci est assez long Pour certains ce d lai n cessite de contracter un pr t pour avancer l argent de la prime la r novation Certains craignent l augmentation du cadastre si la maison es
69. avec la recherche d alternatives Mais explique le Pr sident de l Association au terme de la proc dure il faudra que chacun soit gagnant la soci t copropri taire majoritaire les 30 familles la commune L association cherche aussi d velopper la convivialit sur le site Pour dissoudre la copropri t qui fait l objet d un article dans l acte de base des propositions et des d marches sont lanc es La station d puration devrait tre reprise par la R gion wallonne la cabine haute tension devrait tre reprise par Electrabel Cette cabine doit tre remplac e avant 2005 pour tre en concordance avec les normes co t entre 500 000 FB et 1 million La voirie devrait devenir communale ce qui impose des modifications au plan de secteur r gional Les habitants voudraient sauvegarder la zone verte et ne pas laisser construire partout Un projet est de cr er un site pilote d utilisation rationnelle de l nergie d nergie renouvelable et de protection de l environnement Le Pr sident explique qu Electrabel a r alis une carte avec les r gions o il serait possible d installer des oliennes Le domaine est une zone favorable De plus le domaine poss de une ligne de moyenne tension de 11 000 watts indispensable pour ce genre de projet D autres part le site serait au centre de la biomasse humide et s che ce qui permettrait d envisager l installation d une petite centrale b
70. b n voles de premi re ligne d aide et de soutien aux personnes sans abri ou mal log es 57 FICHE 7 Le Foyer Dar al Amal Habitat kangourou entraide et cohabitation d une famille immigr e et d une personne g e 63 FICHE 8 Habitat Service Un service facilitant l acc s la location de logement en s appuyant sur le syst me du bail glissant 69 FICHE 9 L Autre lieu Cohabitation dans une maison communautaire d africains Peuls qui accueillent des personnes souffrant de troubles mentaux __ 77 FICHE 10 La Lorraine Une Entreprise de Travail Adapt et une coop rative qui misent sur la participation d mocratique 83 FICHE 11 La Maison Un logement de transit et d insertion prioritairement pour les stagiaires d une Entreprise de Formation par le Travail EFT 89 FICHE 12 La Vague Un service d insertion en logement individuel supervis pour personnes pr sentant un handicap 95 FICHE 13 Loginove La cr ation de logements d insertion en partenariat avec un tablissement scolaire et d autres services locaux 101 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 3 FICHE 14 M diation Paritaire du logement Un recours alternatif la Justice de Paix en mati re de conflits locatifs 107 FICHE 15 Association des habitants du Ch ne Houdiez Des habitants d un ex village de vacances au statut de parc
71. cette initiative de maisons est de trouver et offrir du logement long terme et convivial en offrant la possibilit aux personnes de vivre avec leurs diff rences quelque part sans qu il y ait une mission th rapeutique C est aussi de favoriser le lien social et la solidarit Par l change et la cohabitation l objectif est de permettre chacun de retrouver ses propres valeurs et son identit par l exploration des valeurs et des identit s des autres L objectif est aussi de permettre aux personnes de retrouver une certaine estime de soi par l change POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Le projet cible deux populations D une part la communaut africaine Peule qui immigre en Belgique Ses membres ont peu de moyens financiers et ont des difficult s Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 78 pour se loger D autres part il y a les personnes souffrant de probl mes de sant mentale et qui ont des difficult s pour trouver les moyens pour se loger Ceux ci doivent avoir un certain quilibre qui leur permette de vivre de mani re autonome et qui ne mette pas en danger la vie des autres habitants ou leur propre vie Ils doivent tre capable d utiliser des services ambulatoires en psychiatrie si leur tat le n cessite Le nombre de places disponibles tant limit l Autre lieu n est pas en mesure de r pondre toutes les demandes et est r
72. contre l exclusion sociale page 231 Le Plan de D veloppement Rural de la R gion wallonne soutien la formation professionnelle agricole et sylvicole pour permettre aux exploitants d acqu rir des comp tences n cessaires par exemple dans le cas du projet la prison de Saint Hubert Diverses fondations comme par exemple la Fondation Levi Strauss amp Co la Fondation Roi Baudouin et quelques firmes priv es soutiennent des projets en mati re de lutte contre l exclusion JARDINS En 1994 la Fondation Roi Baudouin a initi le projet La nature a le doit de cit dans le cadre du programme Cadre de vie afin de d velopper la nature dans et aux abords des cit s d habitations sociales Une des conditions taient la cr ation d un partenariat regroupant les habitants les soci t s de logement les communes les association d environnement et les R gies de quartier Ou encore dans le cadre du programme Quartier de Vie Au niveau de R gion wallonne la R novation rurale subsidie la cr ation et l am nagement d espaces verts et de plantations ou encore via la DG des ressources naturelles et de l environnement Au niveau des habitations sociales voir du c t de la Soci t Wallonne du Logement des R gies de Quartier et de Soci t s de logement de service public De nombreuses r formations et formations diverses en horticulture mara chage existent notamment via des association comme le CRABE
73. credit htm 9 gt Le Forum Finances et D veloppement qui a cr un Observatoire microfinance site http www esf asso fr on y trouve une vaste s lection de sites sur la microfinance et de nombreuses adresses gt INAISE Association Internationale des Investisseurs dans l Economie Sociale R seau d change d exp riences d informations afin de d montrer que l argent peut aussi un moyen d accomplir des changements sociaux et environnementaux rue Haute 139bt3 1000 Bruxelles T l 022345797 Fax 022345798 e mail inaise inaise org site http www inaise org gt Philippe Ortoli Le micro cr dit un outil pour quel d veloppement sur http www inter reseaux org publications graindesel gds6 Dosgs3a htm gt Ernest Harsch Micro cr dit une arme contre la pauvret dans http www un org french ecosocdev geninfo afrec 1996 credit htm gt Grameen Bank Mirpur Two Dhaka 1216 Bangladesh T l Fax 00 880 2 803559 e mail yunus citechco net site http www citechco net grameen index html Primes en R gion wallonne gt Minist re de la R gion wallonne Administration du Logement rue des Brigades d Irlande 1 5100 Jambes T l 081332111 Fax 081332110 site http mrw wallonie be dgatlp dgatlp gt Soci t Wallonne du Logement rue de l Ecluse 21 6000 Charleroi T l 071200211 Fax 071302775 e mail dirgen srwlbe site http
74. d occupation l employeur qui souhaite engager un travailleur tranger En ce qui concerne le statut d ind pendant la loi demande que les personnes trang res soit titulaires d une carte professionnelle Un avis de la Commission pour l int gration des populations d origine trang re CIPOE du Conseil conomique et social de la R gion wallonne CESRW fait tat de divers probl mes juridiques administratifs et pratiques et demande la simplification administrative en mati re de demande d autorisation ou de permis de travail et une l gislation coordonn e et harmonis e avec les diff rents niveaux de pouvoirs belges Au niveau f d ral le Conseil sup rieur de l emploi CSE abonde dans le m me sens puisque dans son avis sur la politique communautaire en mati re de migration et la mise en uvre de la strat gie europ enne de l emploi il stipule qu il est urgent d int grer les personnes d origine trang re sur le march du travail en leur offrant enfin des conditions de travail satisfaisantes Un des objectifs poursuivis par la R gion est d ouvrir aux personnes trang res ou d origine trang re la possibilit d tre actrices de leur propre int gration Les diff rents acteurs de la politique d accueil et d int gration des personnes issues de l immigration comme la Direction g n rale pour l action sociale et la sant DGASS et la Direction interd partementale d int
75. dans les immeubles Au niveau des ateliers 1l y a un syst me similaire mais qui est moins d velopp tant donn la pr sence des instructeurs Les r novations ont t r alis es aussi en tenant compte de l exp rience des gens qui vivent dans les meubl s Le projet s est d velopp sur base de l exp rience des populations concern es partir de l Institut du D veloppement Communautaire AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Quand une personne d sire travailler l ext rieur de WOTEPA elle peut commencer son nouveau travail par une p riode de stage tout en conservant son contrat avec WOTEPA Dans le cadre des Ateliers sociaux les ouvriers ont un statut d emploi manant du Gouvernement flamand d cret de mars 1998 qui offre un contrat dur e ind termin e des personnes remplissant des conditions sp cifiques plus de 25 ans minimum 5 ans de ch mage niveau d tude ne d passant pas les moyennes inf rieures LE PROJET COMME PROCESSUS Les participants peuvent consid rer leur logement et leur travail comme d finitifs En outre leur travail leur apporte une formation et de nouvelles qualifications DIFFICULTES RENCONTREES BLOCAGES OU HANDICAPS Le salaire bas des instructeurs fait que les Ateliers ne peuvent engager que des personnes moins exp riment es Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 147 Les responsables notent que peu de personnes tr
76. de ces piceries d initiatives priv es ou publiques sont g r es par des b n voles et quelques unes ont permis la cr ation d emplois Il n existe pas encore de r seau En 1995 Namur s est ouvert le Comptoir social d alimentation la Fourmi qui a t fond par un collectif d associations caritatives de Namur Cette picerie qui a un registre de commerce et est soumise la TVA est g r e par des b n voles et vit sur fonds propres Seules les personnes envoy es par les divers services sociaux CPAS mutuelles Forem aide aux justiciables y ont acc s Il y a une rotation d environ 200 personnes par an Les produits propos s large choix proviennent de diverses sources L picerie rach te des palettes de casse produits dont l emballage est endommag une grande surface ce qui permet de revendre les produits de marques 40 50 moins cher ach te en gros dans un grande surface et revend au prix d achat collabore avec le CPAS pour le mara chage avec un grossiste en l gume et avec un grossiste en viande Ici il n y a pas d emploi cr ni de participation des b n ficiaires Bien que certains b n voles soient r ticents les responsables souhaitent engager une personne ils sont la recherche d aide financi re Quelques sections locales de La Croix Rouge ont cr des piceries sociales Celle d Ottignies vend 2 prix des aliments et produits d
77. de Peissant LA PARTICIPATION Une enseignante habitant le site depuis 93 affirme que ce sont les gens d ici qui pourront apporter une solution Il y a deux niveaux de participation l Association des Copropri taires et l Association des habitants Dans la seconde chaque habitant peut tre un animateur Chacun peut y lancer des projets des activit s stimulant la convivialit dans le domaine L Association participe au projet Quartier de Vie de Peissant Par le travail tudiant qu ils font les jeunes outre qu ils gagnent de l argent participent l entretien et l am lioration de l environnement au Ch ne Houdiez AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT L Association des habitants doit demander la d licate modification du plan de secteur r gional pour le domaine du Ch ne Houdiez Les habitants du site bousculent les normes dict es en mati re de surface habitable et d montrent que dans certaines conditions une r duction raisonnable selon les habitants de l espace habitable permet d acc der un habitat de qualit en int grant Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 115 pergolas v randas et b timents annexes tels qu abris de jardin et garages Cela permet d acc der la propri t un prix moins important dans un environnement verdoyant dans ce cas ci LE PROJET COMME PROCESSUS L Association des habitan
78. de mes enfants quand ils taient tout petits Elle les gardait lorsque j allais faire des courses ou rechercher les grands l cole Elle tait devenue une grand m re pour les enfants Elle montait pour boire le th ou pour faire les devoirs avec les enfants La famille veille sur la personne g e et le voisinage est indirectement sensibilis Quand je croisais des voisins en rue explique t elle il y en avait parfois qui me disaient qu ils avaient vu Madame se promener tard le soir Quand je suis rentr e je lui ai dit qu elle ne devait plus faire a parce que a pouvait tre dangereux de se promener seule dans le quartier le soir Du c t de la famille de la personne g e malgr des r ticences au d but elle a t contente de l initiative tout au moins pour des raisons pratiques EFFICACITE DU PROJET S1 l initiative reste petite chelle elle semble toutefois efficace tant pour les familles que pour les personnes g es LA PARTICIPATION Comme l expliquait la maman au d but les enfants tant petits il y avait un v ritable change de services entre la femme immigr e et la personne g e Cette derni re gardait par exemple les enfants en bas ge en journ e alors que la famille veillait r pondre aux besoins de la personne Pour la m re de famille qui s occupe de fa on privil gi e de Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page
79. des Gens du Voyage au niveau f d ral s occupe des n gociations et des m diations avec les pouvoirs locaux Il est compos de gens du voyage qui circulent et vivent en caravane Il soutient quelques exp riences pilotes au niveau de l installation de terrain d accueil qui devraient voir le jour La Verdine wallonne est la seule association constitu e uniquement except son pr sident de gens du voyage L association profite d une adh sion assez large et d une reconnaissance de la part des gens du voyage qui souhaitent prendre leur avenir en main Ses objectifs sont entre autres de promouvoir le mode de vie des gens du voyage et de participer aux m diations avec les pouvoirs publics L aum nier Philippe Masson en est le pr sident Quelques rares services ont une exp rience en mati re de gens du voyage comme le service social des bateliers et gens du voyage Li ge ou encore le Centre r gional d int gration des personnes trang res ou d origine trang re de Namur dont les principales missions sont de d velopper des activit s d int gration notamment en mati re de logement et d insertion socio professionnelle de promouvoir la participation la vie sociale conomique et culturelle de promouvoir les changes interculturels et le respect des diff rences Le Centre pour l galit des chances et la lutte contre le racisme soutient les associations qui d fendent les gens du voyage Il met des
80. des propositions qui en est issue est de mettre sur pied un projet de m diation en mati re de conflits locatifs Du c t des locataires explique le responsable du projet les associations ont relev le d fi tout en appr hendant cependant le poids du lobby des propri taires tr s d velopp Charleroi Les premi res exp riences ont commenc en juin 2001 OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET L objectif essentiel est d offrir une solution alternative au recours la Justice dans les conflits locatifs qui permette aux locataires qui appr hendent la piste l gale de n tre pas laiss s au bon vouloir des propri taires Tenter d am liorer Charleroi les relations entre associations et services pr occup s par le droit au logement pour les locataires pr caris s et le syndicat des propri taires qui constitue un groupe de pression puissant POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES La population concern e est essentiellement constitu e de locataires faibles revenus Mais les locataires d autres couches sociales ne sont pas exclus Du c t des propri taires dans le cadre du projet pilote il s agit essentiellement de propri taires priv s MONTAGE FINANCIER Le Conseil du logement a mis 200 000 FB la disposition du projet Le projet pilote esp re un soutien financier f d ral par un projet de recherche action en cours de pr paration par le Ministre de l Int gration Sociale PARTENAIRES D
81. divis e en 16 secteurs de 5 000 30 000 habitants suivant les affinit s politiques et culturelles de leur population Et pour prendre en compte la ville dans sa globalit et sa transversalit cinq commissions th matiques ont t cr es transport et circulation sant et assistance sociale ducation culture et loisirs d veloppement conomique et fiscalit organisation de la cit et d veloppement urbain Les habitants sont inform s de ces r unions par divers canaux TV les radios les tracts les journaux de quartiers la presse associative des voitures avec haut parleur La maire y pr sente 1 l tat d avancement des travaux pr vus par le plan d investissement de l ann e 00 Chaque plan est dit et publi sous forme de cahier des charges d tail des travaux 15 Comp tences donner un avis et se positionner par rapport la proposition du budget annuel sur les aspects de la politique des imp ts locaux sur les travaux et activit s de la planification sur les modifications envisag es dans la planification et les investissements sur l application des ressources extra budg taires sur les investissements prioritaires d finis par l ex cutif municipal d cider avec l ex cutif municipal des m thodologies utilis es pour la discussion et la d finition du budget et du plan de gouvernement solliciter les documents techniques n cessaires aux discussions sur l
82. donne une certaine stabilit sinon la personne peut prendre la fuite avec juste deux sacs sous le bras explique un des fondateurs du projet Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Lors de la premi re phase WOTEPA a construit et r nov 24 logements g r s par la SA qui accueillent 50 60 personnes Elle a galement r nov 6 appartements sur le m me principe L Atelier Social emploie 20 ouvriers Ceux ci sont accompagn s par 4 instructeurs un chef instructeur mi temps et un coordinateur mi temps RESULTATS QUALITATIFS Dans la pr sentation que les responsables font du projet ils proposent une r ponse rassurante sur le long terme aux b n ficiaires par rapport l ins curit au niveau de l emploi et du logement Au del de la stabilit de l emploi sur quatre personnes qui ont essay de travailler l ext rieur de WOTEPA une seule trouver un emploi En terme de logement quatre cinq m nages habitent l immeuble depuis le lancement de l initiative Les autres ont chang Parmi celles qui ont quitt deux personnes ont eu la possibilit d acheter un logement et une personne a t expuls e parce que souffrant de probl mes de sant mentale elle ne prenait pas sa m dication EFFICACITE DU PROJET L efficacit r side dans l offre d emploi et de logement dans un environnement adapt et s curisant pour des personnes qui ont un parcours d
83. du caract re innovant du projet les travaux ont d marr l automne 2000 pour se terminer en juillet 2001 Ce projet doit constituer la premi re r alisation de ce type dans le d partement et une des premi res en France Habitation Loyer Mod r Office Public d Am nagement et de Construction Communaut de Communes de l Est Lyonnais Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 152 OBJECTIFS DU PROJET L objectif est de produire une solution permanente d habitat pour des familles du voyage r sidant St Bonnet de M re ou aux alentours Ces familles sont fix es sur place depuis des ann es ayant arr t de circuler principalement pour des raisons conomiques Elles ont en effet tr s peu de moyens vivant toutes au moins partiellement du Revenu minimum d insertion RMI et pratiquant des activit s de ferraillage peu r mun ratrices Les enjeux principaux sont gt De fournir un habitat permanent le plus proche possible du droit commun viter un effet ghetto Ce n est pas un terrain mais un lotissement banalis avec les m mes droits adresse bo te au lettres ramassage ordures m nag res et les m mes devoirs entretien taxes locales que les autres habitants de la commune Les familles ont un statut de locataire HLM banal c est dire un contrat durable et un loyer adapt ouvrant droit l APL aide personnalis e au logement soi
84. encadrement cultivent des l gumes distribu s aux adh rents du jardin et des jardins en bas d immeubles qui ont comme fonction d tre un prolongement de l appartement de faire sortir les gens de recr er des liens et de fournir une aide la subsistance La projet a t lanc en avril 2000 et fut con u en 2001 Il est appel Les Jardins du Lien OBJECTIFS DU PROJET La cr ation de jardins cr ateurs de liens sociaux dans le quartier g n rateurs de liens interg n rationnels et interethniques Faciliter la r insertion des d tenus via une formation qualifiante Objectif de la municipalit pr vention de la r cidive et insertion des Rmistes du quartier double insertion POPULATION CONCERNEE 9 d tenus en formation qualifiante Les habitants du quartier la population logeant dans les tours d habitations sociales MONTAGE FINANCIER La municipalit mis un terrain disposition et a financ l am nagement paysager La Fondation de France a financ le mat riel informatique PAO et CAO du centre de d tention le projet d achat de petit mat riel Le Conseil G n ral dans le cadre de l accompagnement de Rmistes un animateur assure l encadrement technique MONTAGE LEGAL Une convention a t sign e avec l association des Amis de Belencontre pour la mise disposition du terrain et sa gestion Les Amis sont l employeur du technicien via le Centre PARTENAIRES DU PR
85. est comptabilis et d duit du loyer Les logements sont lou s aux associ s de la coop rative OBJECTIFS DU PROJET Y NNNNN Apporter une r ponse concr te aux personnes mal log es ou sans logements Valoriser l apport du travail et de la participation des sujets concern s Offrir du travail et la possibilit d une formation professionnelle Valoriser un patrimoine d grad Combattre la x nophobie et le racisme par des projets montrant la possibilit pour diff rentes cultures de vivre ensemble Ce projet s inscrit dans la demande d exp rimentation de nouvelles politiques publiques du logement et non pas l abandon en faveur de la subsidiarit du secteur priv 1 Le projet CORAUX a t cr par Habitat International Coalition avec les soutiens de la Fondation Charles L opold Mayer pour le Progr s de 1 Homme FPH et la DGS de la Commission europ enne Il s agit de promouvoir l assistance aux faibles mais aussi de favoriser la participation directe et ind pendante des groupes de base associations coop ratives communaut s d immigr s ou interethniques qui souhaitent conna tre les diff rentes fa ons d aborder le probl me d tudier les actions en partenariat au niveau local ou international de lutter de concert avec toutes les organisations concern es par le d veloppement de politiques de logements sociaux visant la cohabitation inter ethnique Le projet promeut un r seau europ
86. et tentent de s y int grer en participant un projet d ouverture et d accueil Le projet redonne une place au r fugi et une reconnaissance de ses capacit s et de ses comp tences Dans le cadre de la cogestion chaque service s auto value de mani re formelle et informelle pour am liorer le projet jour apr s jour Deux r fugi s font galement partie du CA et quatre font partie du comit de coordination du projet Sp cificit de la population Pour la coordinatrice quand on rencontre des r fugi s on n a pas affaire n importe qui Il s agit de personnes qui ont du cran du caract re car il n est pas vident malgr un contexte tr s difficile de tout quitter pour recommencer une vie ailleurs en abandonnant tout derri re soi Malgr le fait que pour la majorit des r fugi s il n y avait pas de choix entre rester ou partir 1l faut avoir une sacr e personnalit pour se lancer car le voyage n est pas sans risque pour arriver dans un pays d accueil Ce sont souvent des gens duqu s et form s mais sans papier et sans reconnaissance de leur formation ils ne peuvent pr tendre qu des emplois de man uvres PARTENARIAT Un autre atout de l association est sa capacit travailler avec un r seau dense de partenaires et avec les principaux acteurs en mati re d accueil des r fugi s PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET L asbl recherche activement des subsides de fon
87. etc DEROULEMENT DU PROJET Dans le cadre des inscriptions aux formations plusieurs journ es de candidature sont organis es en juin et septembre Environ deux tiers des candidats se pr sentent pour la formation Techniques PC le recrutement est plus difficile pour l option Bureautique comptabilit En Technique PC on leur fait passer un test en fran ais informatique calcul La compr hension du fran ais est un l ment crucial Dans certains cas un niveau trop faible peut impliquer que l on propose au candidat de suivre une pr formation en langue dans un autre centre pour revenir ensuite la formation Ceux qui obtiennent des r sultats suffisants ont alors un premier entretien avec le service de guidance puis avec les formateurs de la section choisie Dans cette s lection la priorit est donn e ceux qui n ont pas termin leurs secondaires pas de CESS car ils n ont pas acc s des cours du soir La formation est bas e sur la mise en situation professionnelle Des travaux pratiques sont donn s c t de cours th oriques les formateurs nous donnent certains travaux en lien avec le terrain on nous demande de faire un travail qui va vraiment servir Par exemple en cr ant une nouvelle feuille de note de frais pour les formateurs du centre nous avons l opportunit de travailler sur les machines des clients On est en situation r elle Ce principe inclut des horaires de f
88. exemple D autres avancent petit petit comme la ville de Li ge qui en d cembre 2000 a adopt le Manifeste S curit et D mocratie dont l article 12 stipule que la ville doit contribuer garantir chacun de ses habitants des conditions de vie conformes aux droits fondamentaux de la personne acc s au logement y compris lieux d accueil pour les gens du voyage acc s l emploi acc s l ducation acc s la justice Une coordination des projets en faveur des gens du voyage devrait voir le jour sous peu Outre la structuration de la coordination des initiatives elle devrait aussi assurer entre autres une m diation et un soutien l initiation de projets Concernant l administration c est la Direction g n rale pour l action sociale et la sant DGASS et la Direction interd partementale d int gration sociale DIIS qui s occupent de la mati re Chaque ann e un rapport d valuation sur la politique relative l int gration des personnes trang res ou d origine trang re est pr sent au Conseil r gional Une brochure a t r alis e sur l accueil des gens du voyage Les organismes et dispositions internationales dont celles prises par la France peuvent servir de r f rences au travail r alis en R gion wallonne et notamment gt gt d s 1979 les Tziganes se sont dot s d une organisation internationale statut consultatif PONU
89. forme d habitat est soutenue par des acteurs institutionnels directement ou indirectement comme par exemple gt La Ville de Li ge L une des 5 cat gories prises en compte pour l attribution du Prix de l urbanisme de la Ville de Li ge est la r alisation d habitat group d initiative Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 174 publique ou priv e http www liege be svcommu urbanism prixurba prixurb1 htm aux environs de Huy un projet se construit avec tout un village int gration de nouvelles constructions dans un village existant La banque Triodos qui courant 2000 a octroy un pr t pour un projet d habitat group dans une ancienne imprimerie de presse Les primes et aides de la R gion wallonne acquisition construction r habilitation Par exemple via l assainissement des sites d activit conomique d saffect s Les anciennes filatures Duez en plein centre de P ruwelz ont t r habilit s en une 60 de logements par la soci t d habitations sociales le Foyer p ruw lzien Cette requalification de ruines industrielles en logements sociaux est devenue possible gr ce au partenariat entre le Foyer la commune la R gion wallonne Site d Activit s Economiques D saffect et la Soci t wallonne du logement Les exp riences d achats collectifs d immeubles destination de logements achat collectif et transfor
90. gt lt citoyennet gt lt assistance technique gt lt r le de l Etat gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET La Maison de Quartier Bonnevie naquit en d cembre 1976 en r action aux travaux d am nagement du m tro A partir de cette asbl d autres associations virent le jour dont notre Coin de Quartier ax sur le travail avec les enfants du quartier le Centre de Formation Bonnevie qui propose une formation des jeunes peu scolaris s et la coop rative Polybonnevie qui est une entreprise d conomie sociale En 1997 les activit s du Centre de R novation de la Maison de quartier Bonnevie ont commenc Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 33 OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET Pour l architecte travers les services offerts par le Centre de R novation il s agit de redonner courage de donner les l ments pour y arriver tapes par tapes L quipe est en qu te de solutions pour financer les travaux de r novation entrepris par les propri taires du quartier Au del de ces objectifs li s directement la r novation d habitations le service tente de sensibiliser et de mobiliser les participants pour revaloriser leur quartier et pour qu ils interpellent le politique par rapport des revendications collectives POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Le territoire d action th orique est limit au V
91. gt lt trajectoire logement gt lt infrastructure logement gt Fiche projet CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Le Germoir est une entreprise de formation par le travail EFT qui depuis 20 ans assure la formation de femmes souvent seules avec enfants avec peu ou pas de revenus Elles viennent en formation en Horeca couture ou nettoyage pour une dur e maximale de 18 mois Si cela s av re important pour la stagiaire le travail peut continuer avec elle au del de cette p riode de subvention de la formation Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 137 Les stagiaires qui participent ces formations y viennent avec leur lot de probl mes divers auxquels l quipe du Germoir tente de r pondre par de l accompagnement et ventuellement l orientation vers d autres services Parmi les probl mes rencontr s le Germoir a r guli rement t confront au probl me de trouver un logement d urgence pour ses stagiaires Les causes qui m nent cette situation sont diverses mais parmi les principales il y a les ruptures brutales des fuites pour coups et blessures les expulsions pour non paiement ou racisme ou encore des raisons d insalubrit D sireuse de pouvoir r pondre ce probl me r curent l quipe du Germoir a lanc un projet pilote de maison d accueil d urgence pour femmes dont les portes se sont ouvertes en novembre 2000 OBJECTIFS DU PROJET
92. hicule les valeurs traditionnelles africaines solidarit au sein du groupe hospitalit envers l tranger respect des diff rences et affirmation d une identit coh rente En outre les Peuls vivant en Belgique et les personnes souffrant de probl mes de sant mentale ont au moins un point commun ce sont des personnes soumises un exil Mais cet exil se distingue par sa nature l immigration pour les premiers la psychiatrisation et l exclusion pour les seconds D o l id e dans le cadre de l accueil de personnes en souffrance psychique morale ou sociale de cr er des maisons rassemblant sous un m me toit ces personnes et des Peuls A ce jour deux maisons fonctionnent sur ce principe En 1989 la maison du Vivier voit le jour et propose une d marche de solidarit transculturelle une communaut Peule accueille des personnes en souffrance En octobre 2000 la maison Geefs se structure autour d une famille et accueille des Peuls et des personnes souffrant de probl mes de sant mentale Elle dispose aussi de deux places d accueil en urgence Une autre maison Surson 31 a vu le jour en 1999 et propose des appartements dans une maison priv e des personnes fragilis es conomiquement et d sireuses de partager des moments privil gi s avec des voisins dont des personnes fragilis es psychiquement OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET Pour L Autre lieu l objectif de
93. http wWww cigale org Divers gt ESOPE Epargne solidaire de proximit contre l exclusion Programme de recherche autour du capital risque solidaire de proximit en Europe soutenu par la DGS de la Commission europ enne rue Victor Hugo 61 93500 pantin France t l 00 33 1 49919091 site http www esope org 3 Dans le sens o le je ne fais confiance qu en moi est difficile transformer en je fais confiance au groupe Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 166 gt HIC Building the city with the people Habitat International Coalition Mexico 1997 initiatives communautaires en partenariat avec les pouvoirs locaux en Afrique Asie Am rique latine Europe et Am rique du Nord gt Mohammed Mazouz En Grande Bretagne Les immigr s et leur place dans la ville des pr ts r partis sur plusieurs t tes pour diminuer les risques 150 fiches pour des dynamiques et des id es en mati re de politique du logement en milieu urbain Documents de travail n 57 FPH France 1994 gt De l histoire des quartiers l action collective L Ecole de Planification Urbaine et Recherche Populaire Fortaleza R seau Capacitation citoyenne France 2000 gt Norm Maclsaac Le sommet mondial sur le micro cr dit possibilit s de programmes am lior s pour la micro entreprise sur http fly web net cci Fran ais devepol me_le_ sommet_mondial_micro
94. humaine et l int gration sociale des citoyens travers la gestion de services sociaux sanitaires et ducatifs le d roulement d activit s diverses ayant pour but l insertion dans le monde du travail de personnes d favoris es La loi leur donne priorit pour passer des conventions avec les pouvoirs publics Jean Delespesses Solidariet italienne Traverses n 112 juin 1996 p 21 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 237 La construction s ouvre sur une place l int rieur d un groupe de logements sociaux Derri re les logements des jardins communs fournissent des l gumes et des herbes pour tout le monde Les membres sont des locataires sp ciaux tant donn leur droit d usage perp tuel transmissible aux h ritiers La coop rative est ici une troisi me voie possible entre le march et le public Les futurs habitants au contraire des projets clefs en main ont pu donner leur avis concernant les logements et l ensemble du site C est ainsi que les 18 familles compos es par des personnes en provenance de 12 pays des 4 continents ont r ussi b tir solidairement un projet concret avec des logements construits sur base des souhaits et de la culture de ses habitants Les relations avec le reste du quartier sont bonnes gr ce aux initiatives d animation et la pr sence d un bon nombre d enfants ce qui a contribu repeupler la
95. innovants et alternatifs qui s inscrivent dans une optique de d veloppement soutenable v la Fondation Roi Baudouin notamment via le Fonds Belgacom qui soutient des projets qui promeuvent le dialogue entre citoyens et autorit s locales QUELQUES REFERENCES ADRESSES UTILES Publications gt A citizens budget Community Pride Initiative Oxfam novembre 2000 gt T Genro et U de Souza Quand les habitants g rent vraiment leur ville d Charles L opold Mayer France 1998 gt Mairie de Porto Alegre Le budget participatif Porto Alegre document de travail 1998 gt J B Picheral Le budget participatif de Porto Alegre Un processus d mocratique pr cis et volutif dans Territoires n 416 mars 2001 France gt M Toulotte Quel bilan pour Porto Alegre Instituer une d mocratie en continu dans Territoires n 416 mars 2001 France gt R seau Capacitation Citoyenne Pas de formation citoyenne sans action sur le r el le budget participatif de Porto Alegre 2000 gt D mocratie participative et budget participatif Rio Grande Do Sul La globalisation n olib rale s arr te t elle Porto Alegre Socialisme Sans Fronti re ann e trim 3 2000 Bruxelles Nathalie Caprioli A Porto Alegre les habitants r inventent la ville Demain le monde nr 42 43 mars avril 2000 Bruxelles pp 24 25 gt Rompons nos limites Une premi re valuation des points d tranglement que nous vivons dans le d roulement du Bu
96. insertion du Brabant wallon Province de Belgique PARTENAIRES DU PROJET Dans le cadre du jeu les participants ont t amen s se rendre dans diff rents services d aide de la r gion pour r colter de l information pour alimenter les r ponses que les participants se posent Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 126 DEROULEMENT DU PROJET Le jeu se construit avec un groupe tr s changeant mais le jeu trouve sa valeur dans la prise de parole des h berg s et dans l id e que les participants laissent un t moignage aux autres h berg s des Quatre Vents Il s agit de faire ensemble le jeu n a pas un contenu propre sinon celui que les joueurs pr c dents lui ont donn et ce que les joueurs du moment en font Le jeu est envisag non comme une comp tition mais comme un jeu de r flexion et de partenariat dans lequel l ensemble du groupe va joue sans qu il y ait de perdant Il n y a pas de consigne ni sur le fond ni sur la forme mais le jeu tel qu il a t con u est pr sent aux nouveaux joueurs La question de d part du jeu est qu est ce qui nous a amen la maison d accueil puis quelles sont les institutions qui vont pouvoir m aider Au d but les participants ont exprim un peu en vrac ce qu ils connaissaient Une tape a consist galement r colter une s rie d informations dans les institutions afin de r ali
97. inter reseaux org publications graindesel gds6 Dosgs3a htm gt Ernest Harsch Micro cr dit une arme contre la pauvret dans http www un org french ecosocdev geninfo afrec 1996 credit htm gt Grameen Bank Mirpur Two Dhaka 1216 Bangladesh T l Fax 00 880 2 803559 e mail yunus citechco net site http www citechco net grameen index html Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 202 gt R seau FA av Cardinal Mercier 53 5000 Namur T l 081711571 Fax 081742771 e mail reseaufa skynetbe site http www reseau alterfinance org gt Amazone rue du M ridien 10 1210 Bruxelles T l 022293800 Fax 022293801 site http www amazone be gt Le Forum Finances et D veloppement qui a cr un Observatoire microfinance site http www esf asso fr on y trouve une vaste s lection de sites sur la microfinance et de nombreuses adresses gt INAISE Association Internationale des Investisseurs dans l Economie Sociale R seau d change d exp riences d informations afin de d montrer que l argent peut aussi un moyen d accomplir des changements sociaux et environnementaux rue Haute 139bt3 1000 Bruxelles T l 022345797 Fax 022345798 e mail inaise inaise org site http www inaise org gt Norm Maclsaac Le sommet mondial sur le micro cr dit possibilit s de programmes am lior s pour
98. l quipe a d velopp un dialogue strat gique avec les autorit s de la Ville pour faire valoir le droit de tous un habitat Le service d fend le droit aux soins de sant et aux autres droits l mentaires LE PROJET COMME PROCESSUS Pour beaucoup les changements sont imperceptibles et difficilement valuables Selon l un des fondateurs rencontr s il y a peu d espoir de faire quelque chose pour les gens qui viennent au DAK si ce n est leur donner manger et d autres biens de premi re n cessit Il poursuit en disant que d apr s lui ces personnes repr sentent la pauvret r siduelle ceux qui ne pourront jamais r int grer une vie traditionnelle DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Le profil de la population rencontr e et le travail avec celle ci sont difficiles Il y a beaucoup de probl mes d alcoo l et de drogue Ils sont peu structur s La fragilit de la population explique que certains projets lanc s avec le DAK peuvent mal tourner Le co t de la vie est aussi un probl me pour beaucoup de gens Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 61 Un des handicaps du projet est qu il tient essentiellement dans le travail des deux fondateurs qui maintiennent la coh rence du projet et ont l habitude de parlementer avec les autorit s ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Un des atouts du DAK est d entretenir de bon
99. l exclusion gt lt h bergement gt lt formation gt lt habitat adapt gt lt homme gt lt accompagnement social gt lt dynamique de succ s gt lt habitat bois gt lt participation des habitants gt lt insertion par le logement gt lt insertion professionnelle gt lt partenariat public priv gt lt approche globale gt FICHE PROJET CONTEXTE L association Julienne Javel g re un Centre d H bergement et de R adaptation Sociale CHRS un Centre d Adaptation la Vie Active CAVA et un centre de formation Elle a aussi d velopp les Jardins de Cocagne et l Habitat adapt Un seul d sir anime ses acteurs innover tre capables d offrir des outils d insertion aux personnes les plus en difficult s L approche ducative est centr e sur l accompagnement global de la personne en vue de recr er chez des individus souvent meurtris par des exp riences difficiles une dynamique de succ s Redonner du sens leur vie par l acc s une nouvelle dignit celle d avoir un logement un emploi est un objectif majeur de l action sociale en faveur des personnes les plus d munies Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 205 ORIGINES DU PROJET L association qui g re entre autres un foyer d h bergement a t confront e aux probl mes de logement de personnes seules le plus souvent des hommes sans travail avec des probl mes de sant d a
100. la Meuse gt Micro cr dit et financement alternatif gt l asbl Amazone a cr un prix biennal pour promouvoir l emploi du microcr dit par les femmes Ce prix est accord aux entreprises cr es l aide d un microcr dit inf rieur 1 250 000 FB gt le r seau Financement Alternatif g re les placements et produits financiers thiques ou solidaires comme l pargne Cigale la sicav Alter Vision Balance Europe banque Fortis et Dynamo banque Triodos Ce qui permet au R seau Financement Alternatif entre autres de soutenir des projets novateurs d conomie sociale gt les micro cr dits octroy s par la Fondation Roi Baudouin et le Cr dal des projets ayant peu ou pas d acc s au cr dit bancaire gt l instar des Cigales fran aises les associations d pargne de proximit comme Le Pivot L Aube La Bou e Les Ecus Balladeurs et La Fourmi Solidaire qui permettent de donner un coup de pouce des projets sociaux ou alternatifs qui n ont pas ou difficilement acc s au cr dit bancaire Les pr ts de 50 000 500 000 FB sont octroy s sans int r t ou avec un int r t minime 78 St phane Detaille Tournai Un cas unique dans le paysage bancaire belge et m me europ en Le Soir Nouvelles locales Hainaut mercredi 6 d cembre 2000 7 Catherine Morenville MTM en Belgique un exemple d entreprise reprise par des salari s Le courrier europ en des innovations sociales nrl
101. la maison l intervenante suit les locataires durant les premiers temps pour s assurer que la cohabitation s installe bien Elle reste ensuite la disposition des locataires en cas de n cessit Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 65 Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Dans la maison inaugur e en 1986 une famille occupe l appartement depuis le d but Elle est compos e du couple et de cinq enfants Depuis le lancement du projet une premi re personne g e a occup le rez de chauss e pendant environs 6 ans Elle a ensuite d quitter l appartement car elle n cessitait un suivi plus cons quent Elle est d c d e un an ou deux apr s Apr s une p riode de battement une deuxi me personne g e a occup l appartement Une exp rience similaire a t lanc e dans une autre maison et accueille une famille et une autre personne g e Actuellement les deux familles sont d origine marocaine et les personnes g es sont belges RESULTATS QUALITATIFS Aux dires de la m re de famille la personne g e se sent plus en s curit et elle sait qu elle peut compter sur une aide en cas de besoin Mais c est aussi un change de services et un nouveau lien social Jai eu deux jumeaux peu de temps apr s notre installation dans la maison explique la m re de famille la personne pr c dente s est beaucoup occup e
102. la micro entreprise sur http fly web net cci Fran ais devepol me_le_sommet_mondial_micro credit htm 9 Organismes qui octroient des pr ts et micro cr dits en R gion wallonne gt Cr dal Place de l Universit 16 1348 Louvain la Neuve T l 010483350 Fax 010483359 e mail Credal skynet be site http users skynet be credal gt Le Pivot rue Neuve 70 4820 Dison T l 087351218 Fax 087311954 e mail le pivot skynet be gt L Aube rue Ch teau Massart 30 4000 Li ge T l 042526503 gt La Bou e rue du W rh 11 4950 Thirimont Waimes gt Les Ecus Balladeurs rue de l Elevage 2 1340 Ottignies T l 010452589 gt La Fourmi Solidaire rue du Crampon 224 7500 Tournai T l Fax 069227524 Sur les Cigales gt PD Russo R Verley Cigales des clubs d pargants solidaires pour investir autrement FPH F d ration des cigales Paris 1995 gt F d ration des Cigales av Victor Hugo 61 93500 Pantin France T l Fax 00 33 1 49919091 e mail cigale neuronnexio fr site http www cigale org Divers gt ESOPE Epargne solidaire de proximit contre l exclusion Programme de recherche autour du capital risque solidaire de proximit en Europe soutenu par la DGS de la Commission europ enne rue Victor Hugo 61 93500 pantin France t l 00 33 1 49919091 site http www esope org gt Proges
103. la participation des personnes handicap es au sein de leur milieu de travail en vue de leur promotion sociale et humaine Pour la r alisation de cet objectif l association peut organiser et exercer toute activit mettant lavant l initiative des personnes handicap es particuli rement au sein d une entreprise sociale Un des buts est de d passer un type de relations trop souvent marqu s par la passivit des aid s et le paternalisme des aidants Parmi les objectifs poursuivit il y a galement l int gration conomique et sociale des personnes handicap es POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES La Lorraine emploie une majorit d handicap s pratiquement 90 et quelques employ s sous statut ordinaires Au niveau des ressources humaines trois crit res principaux pr sident la d cision d embauche d un travailleur handicap la motivation de l int ress les besoins de l entreprise et son inscription l AWIPH Le travail s effectuant en quipes les responsables constituent des quipes quilibr es en terme de force de travail et en terme financier par la subvention proportionnelle la reconnaissance de l handicap obtenue Le travail est adapt aux capacit s des personnes MONTAGE FINANCIER En 1979 au d part de ses activit s La Lorraine avait en caisse environ 100 000 FB et a re u des dons concurrence d environ 70 000 FB provenant de mutualit s et d associations de
104. les b n ficiaires Cette relation d marre sur un probl me concret auquel il faut trouver une solution Toutefois les questions de r novation et de primes demandent un certain temps A l occasion de ces d marches une relation de confiance peut se nouer et ouvrir un travail sur d autres probl mes rencontr s par les b n ficiaires Par ailleurs au del du suivi du dossier de r novation il y a aussi une p dagogie par rapport la r novation d un b timent Mais encore 1l y a galement le d veloppement de la capacit formuler des revendications aupr s de la commune et des autorit s ainsi que la stimulation au cours de r unions mensuelles de r flexions collectives sur des solutions possibles DIFFICULTES RENCONTREES BLOCAGES OU HANDICAPS Dans le cadre de la r novation de leur maison la principale difficult rencontr e par les propri taires est celle des moyens financiers pour mener bien les travaux n cessaires Ceux qui n ont pas d argent n arrivent pas bien se loger affirme une participante Pour les b n ficiaires la dur e des proc dures de demande de subvention est tr s longue Ce temps est toutefois mis profit par les travailleurs sociaux pour d velopper d autres axes de travail avec les participants d veloppement d un lien mobilisation collective Au niveau des primes la r novation les participants rel vent des probl mes d acc s la bonne information relative
105. les ateliers taient devenus beaucoup trop scolaires et ne r pondant plus aux attentes du public ont t supprim s R fl chissant un autre type d animation face des situations de plus en plus complexes et confront e un grand besoin de parler des b n ficiaires l quipe a lanc le jeu Ce cheminement qui a men jusqu au lancement du jeu a dur quatre cinq ans OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET L objectif du projet est de permettre aux h berg s de parler de leurs difficult s mais aussi des solutions qu ils ont trouv es pour les d passer et de les partager avec les autres L id e est aussi de chercher les moyens de trouver de nouvelles pistes de r ponses aux probl mes rencontr s dans son parcours Outre la finalit de parler le jeu permet de d velopper les capacit s d coute des participants face aux difficult s des autres POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Le groupe des joueurs est constitu par des h berg s des Quatre Vents ainsi que des anciens ou ceux qui passent par l Au niveau des h berg s il s agit d une population de personnes qui n ont plus de logement hommes femmes couples et enfants MONTAGE FINANCIER Cette activit est men e sur fonds propres Toutefois les Quatre Vents a re u une bourse de 50 000FB via le Volet Participation et citoyennet du Parcours d insertion lanc par la Commission sous r gionale de coordination du parcours d
106. leur permettre malgr leur ge de trouver un sens leur vie notamment par le d veloppement de projets l aide aux mamans en difficult s et aux enfants En ce qui concerne les enfants il s agit de leur permettre d voluer en rencontrant diverses g n rations et notamment en cr ant des liens avec les personnes g es Au niveau de l Atelier du Balloir un objectif sp cifique minimal est que les mamans deviennent de bonnes b n voles et qu elles d veloppent un savoir faire dans les domaines de la cuisine la vente la couture l hygi ne Le but est de les aider retrouver une certaine confiance en soi une estime de soi en partant de ce qu elles savent d j faire L objectif du projet est que les femmes puissent tre cout es qu elles puissent prendre le temps de s arr ter sur elles m mes Elles ont aussi la possibilit de s initier l aide aux personnes en accompagnant les personnes g es POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Les diff rentes structures coexistent sur le site tout en tant ind pendantes mais interconnect es et en accueillant une population sp cifique Il y a les enfants dont les parents ne s occupent pas temporairement ou d finitivement qui sont dans la maison d accueil Les jeunes mamans en difficult s accueillies l Atelier dont l insertion sociale est difficile et dont les revenus sont faibles pour qui une prise en charge des enfants est possible El
107. loi mais je ne les connais pas Il faut mentir tre hypocrite Je pensais que tout tait en or ici Le r fugi fait le choix entre la mort et la vie S il reste l bas il meurt Si on le refuse ici cela veut dire qu on n a pas le droit de vivre Seulement 10 des demandes aboutissent une reconnaissance du statut de r fugi Un r fugi cl ture cette d ferlante en disant on a besoin d argent mais ce n est pas l essentiel C est d amour et de compr hension dont le r fugi a besoin Pour l association Trouver des moyens financiers est une des plus grandes pr occupations A ce sujet la coordinatrice de Convivial explique qu une tude de la Croix Rouge sur les th mes porteurs pour r colter des fonds montre que le th me des r fugi s est tout en bas dans la hi rarchie ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Solidarit A l coute du groupe rencontr il semble que les probl mes ext rieurs v cus par les personnes pr sentes sont la source de leur rapprochement et de la mise en place de cette asbl Quelque chose de n gatif a donn du positif Interculturalit et cogestion Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 54 Convivial accueille toute personne r fugi e Il y a l un brassage culturel important Les personnes participant au projet ont fait le choix de trouver une place dans la soci t d accueil
108. minimum d assiduit ou faute de difficult s importantes au niveau du travail d quipe la personne peut tre exclue Les responsables du projet estiment qu il faut beaucoup de souplesse mais qu il ne faut pas tomber dans l assistanat MONTAGE FINANCIER Le Minist re des Affaires sociales et de la Sant de la R gion wallonne subventionne le service en permettant l engagement d un travailleur social Il y a deux emplois dans le cadre Rosetta et trois PTP Le CPAS a permis d accueillir deux personnes sous Article 60 Diverses entreprises fournissent des mat riaux pour les r novations Plusieurs fois la Fondation Roi Baudouin a subventionn le projet dans le cadre de la lutte contre l exclusion Dans un cas il s agit d une aide pour la construction d une salle d animation pour int grer les participants PARTENAIRES DU PROJET Solidarit s Nouvelles Comme chez nous Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 132 Au point de d part le projet a t lanc en collaboration avec la maison d accueil L Ilot le FOREM de Charleroi qui a d tach des ducateurs pour sensibiliser les sans abri ses formations la FUNOC et le CPAS DEROULEMENT DU PROJET Plusieurs tapes marquent l engagement des personnes dans le projet La premi re tape consiste en une prise de contact avec le travailleur social Celui ci fait une v
109. n volement dans un projet qu ils construisent en groupe PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Sans obligation de r sultats les travailleurs remobilisent r guli rement les b n ficiaires sur le projet L outil sera relanc en septembre 2001 et des r unions seront organis es pour poursuivre la construction du projet avec les b n ficiaires Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 124 FICHE 17 Si j avais su j aurais pas fait gt Un jeu collectif en construction continue pour favoriser l change et l interformation entre personnes en difficult s AUTEURS DE LA FICHE 6 personnes 4 b n ficiaires le directeur et une assistante sociale AUTEUR MORAL Les Quatre Vents COORDONNEES UTILES Les Quatre Vents Rue des Choraux 17 1400 Nivelles T l 067 21 70 04 Fax 067 21 72 00 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt h bergement d urgence gt lt jeu gt lt collectif gt lt sans abri gt lt change d exp riences gt lt change d informations gt lt animateur social gt lt m moire collective gt lt communication participative gt lt m thodologie de communication gt Fiche projet CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Le jeu s est construit et se pratique dans le cadre des activit s de la Maison d accueil les Quatre Vents Les Quatre Vents est une Maison d accueil pour adultes en difficult s qui existe depu
110. nature satisfaire les besoins de la collectivit locale Comment pouvoir d terminer ces besoins et y apporter une r ponse satisfaisante sans en informer ni consulter ni permettre aux principaux int ress s savoir les habitants de participer la d finition des besoins et des r ponses La situation en mati re de participation des habitants au budget communal peut tre r sum e en une phrase Sur un sc nario crit par l Etat dans un d cor labor par les lus locaux les multiples acteurs des finances locales jouent une pi ce riche et constamment renouvel e Seuls manquent les citoyens qui demeurent spectateurs 1 Elio Di Rupo Retour de Porto Alegre Le Soir vendredi 17 ao t 2001 p 11 118 Centre National de la Coop ration au D veloppement Espace Environnement Habitat et Participation Inter Environnement Bruxelles 11 Objectifs du r seau faire conna tre et soutenir l exp rience de Porto Alegre contribuer l mergence d une alternative th orique et pratique la participation octroy e en pla ant au centre le droit des citoyens d battre d cider et contr ler l application des d cisions communes extrait de la Charte du r seau 120 Maria Sueli Peres ambassadrice populaire du PT et Cristiano Ventura Pr sident de l association des tudiants br siliens 121 Andr Passos Cordeiro secr taire municipal au cabinet du Gaplan et Miguel Angelo Angel Da Silv
111. ou commerciales dont les modes de fonctionnement vont dans le sens d une lutte contre l exclusion et d un effort en faveur de la justice et de la paix R gi par une circulaire de la Direction g n rale des imp ts Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 199 ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE Occupation de terrains et construction d habitats Comme dit plus haut 1l serait tr s difficile d occuper des terres et de s y installer ill galement Par contre les communes peuvent en toute l galit r quisitionner tout immeuble abandonn depuis plus de six mois afin de le mettre la disposition de personnes sans abri Mais les pr alables indispensables la r quisition limitent de mani re importante sa mise en uvre Il est aussi possible pour les op rateurs immobiliers de pratiquer la r quisition douce savoir n gocier avec le propri taire la gestion et l occupation des lieux selon certaines conditions Les m mes situations v cues par des personnes de pays diff rents peuvent aussi tre une source d change d exp riences Par exemple des changes se sont d roul s entre paysans sans terre du Br sil et des personnes mal log es de Charleroi Tontine Le syst me de tontine l africaine et entre autres bas sur une culture de la solidarit entre humains de solidarit avec sa communaut et de contr le social et ce sans
112. par mois plus 4 000 FB de charges Relogeas A cela le Germoir doit ajouter le chauffage au mazout dont le co t de l hiver 2000 2001 a t tr s lev Au total Transit 77 co te environ 14 000 FB par mois au Germoir Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 138 PARTENAIRES DU PROJET Dans le cadre de Transit 77 un partenaire privil gi est l association Relogeas qui loue une maison au Germoir pouvant accueillir simultan ment 3 femmes avec deux ou trois enfants Cr e en mai 1994 par une s rie d associations dont Quelque chose faire EFT et le Germoir Relogeas a pour objectif d apporter une r ponse au probl me de logement de personnes en difficult s Elle re oit loue ach te ou prend en gestion des b timents pour en faire des logements d insertion Ces logements sont lou s un prix n exc dant pas 20 des revenus du locataire L association tente d arriver une prise en charge responsable et solidaire des habitations par les locataires DEROULEMENT DU PROJET Lorsqu une femme stagiaire au Germoir se retrouve brusquement sans logement elle a la possibilit de b n ficier d un logement d urgence pour la d panner Une assistante sociale prend en charge les demandes Et en assure le suivi Un forfait journalier adapt en fonction de chaque situation est demand la stagiaire Elle doit galement accepter
113. passer obligatoirement par une institutionnalisation du proc d Ici le syst me doit tre adapt notre culture individualiste et notre syst me l gislatif assez bien d velopp De m me qu un travail doit tre r alis pour valuer quels seraient les avantages de la tontine mise en uvre par un public d favoris s Peut tre serait il int ressant d initier des exp riences l int rieur de communaut s comme au niveau des campings et parcs r sidentiels par exemple Quelques bases et pistes de travail existent Le syst me s applique aussi au travail et l change de services Les SELs Syst me d Echange Locaux le mettent en pratique sous cette forme Ce qui au niveau l gislation en mati re de ch mage pose parfois quelques probl mes Il est pratiqu depuis longtemps chez les fermiers par exemple Dans ce cas chacun des membres b n ficient de la force de travail des autres membres ou encore de biens par exemple les moissonneuses L Agence de D veloppement Local de Pont Celles cr un Club Cr ateurs d Emplois Le CCE est compos d une 20 de b n voles qui mettent disposition des porteurs de projets leurs comp tences et exp riences Les pratiques de nos voisins fran ais comme par exemple Bien que des exceptions existent notamment dans les campings et parcs r sidentiels ou encore en mati re de lieux d accueil pour les gens du voyage
114. plus ou moins de temps pour tre obtenu Les choix sont donc limit s par le temps imparti et les autres objectifs poursuivre De mani re pouvoir utiliser ensuite ces fiches produits nous avons voulu leur donner une forme relativement structur e sous forme de rubriques elles sont expliqu es plus bas Cette structure a t r fl chie en amont du projet avec d autres partenaires A l usage il est vident que certaines rubriques sont plus difficiles compl ter de mani re syst matique que d autre par exemple l efficacit du projet mesure d ad quation entre r sultats et objectifs demanderait plus de temps pour tre correctement compl t e Habitat et Participation ne pouvait donner ici de jugement et les personnes interrog es auraient eu besoin de plus de temps pour y r fl chir de mani re plus pertinente Il faut encore signaler que pour de nombreuses raisons qu il serait fastidieux d num rer ici notre choix s est port vers une fiche d auto valuation par les partenaires du projet eux m mes Il n tait donc pas question pour nous ni d utiliser des analyses r alis es par ailleurs ni de porter un jugement de valeur sur le r sultat des interviews Nous r alisons actuellement septembre 2001 la lecture dite transversale de ces fiches pour arriver en tirer les l ments r currents les id es forces les constantes Inventaire des pratiques innovantes en mati re de
115. pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 103 EFFICACITE DU PROJET Dans la mise en place de la phase de pr paration et de r novation du projet Loginove a t l origine d un partenariat efficace et utile qui a mobilis des institutions et des jeunes de la r gion LA PARTICIPATION Loginove par sa volont d impliquer diff rents acteurs dans la mise en uvre de son projet a donn l occasion de s impliquer dans la vie de sa localit un certain nombre d l ves dans un projet vis e sociale Il s agit d une premi re d marche citoyenne avec un souci du plus d muni en arri re fond AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Une convention de travail est sign e entre l tablissement scolaire et l asbl ma tre d ouvrage des travaux de r novation de logements d insertion LE PROJET COMME PROCESSUS Dans le cadre de leur formation proprement dite l implication des l ves dans un projet concret est une exp rience qui a tout son sens Toutefois selon les dires du professeur de pratique professionnelle la dimension sociale du chantier est per ue avec une intensit variable d un l ve l autre Le travail sur chantier r el quoi qu ayant des d savantages sous certains aspects donne plus de sens au travail r alis par les l ves qui savent que ce qu ils font va rester et non tre d moli une fois le travail accompli DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES
116. pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 159 Textes gt D cret relatif l int gration des personnes trang res ou d origine trang re http walex wallonie be cfr 00137 1000 htm gt Proposition de loi modifiant la loi du 19 juillet 1991 relative aux registres de la population et aux cartes d identit et modifiant la loi du 8 ao t 1983 organisant un registre national des personnes physiques Chambre des repr sentants de Belgique 14 mai 2001 doc 501254 001 Publications gt Lagrave Rose Marie L tranger de l tranger les gens du voyage Civilisations VolXLII n 2 Bruxelles d cembre 93 pp 151 160 analyse des st r otypes l gard des Tziganes gt M Chanal et M Uhry Gens du voyage le n cessaire renouvellement de l intervention publique Hommes amp Migrations n 127 France septembre octobre 2000 gt Nous les Tsiganes d pliant r alis l initiative du groupe d int r t Roma Manusa CECLR MRAX VCW sd Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 160 FRANCE FICHE N 22 FICHE 22 Le programme Casa Melhor un meilleur logement un partenariat public priv initi par des groupes de base afin d am liorer le logement de familles faibles revenus via le micro cr dit AUTEUR DE LA FICHE Patrick S n lart AUTEUR MORAL Periferia Rue de Hollande 45 1000 Bruxel
117. pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 228 assortiment de l gumes de saison Les l gumes seront gratuit pour les personnes en formation Ce syst me est d j bien d velopp aux Pays Bas et en Flandre Le projet devrait se d velopper sous diff rentes formes diversification des l gumes et herbes vente sur le march levage de petits animaux h bergement ferme p dagogique Dans la m me commune des femmes de la Cit jardin de Saint Vaast cultivent leurs l gumes sur un terrain mis leur disposition par la ville dans le cadre du Plan Social Int gr L atelier menuiserie du Forem a r alis les abris Cette exp rience cr e des changes interculturels interg n rationnnels La Cellule Parcs amp Jardins de la Province de Namur soutient et initie divers projets notamment de colloque comme celui sur Les jardins de la solidarit s en 1999 de jardins d cole d expositions de r habilitation d embellissement et de fleurissement au sein des communes 38 communes y ont particip en 2000 d actions d habitants projet Quartier de Vie du quartier des Balances Dans le cadre des jardin de mara chage et d insertion la Cellule projette de gt organiser des formations tr s cibl es r pondant aux demandes des personnes travaillant aux projets d insertion par le mara chage gt cr er un r seau des acteurs de jardins de mara chage et d inse
118. propositions et porte les revendications des gens du voyage Ren De Bodt cit par NLS Le stationnement des gens du voyage les Fran ais montrent l exemple Alter Echos n 80 28 ao t 2000 p 29 Ce qui est positif car les voyageurs acceptent difficilement d tre repr sent s par d autres 10 T est aussi le pr sident des associations Route Vivante et Lumi re sur la route asbl qui s occupent des gens du voyage Il a une bonne exp rience en cette mati re cela fait 20 ans que je fais le tour des communes pour d faire les pr jug s Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 155 gt La ligue des droits de l homme et le Mouvement contre le racisme l antis mitisme et la x nophobie MRAX ont aussi initi des actions notamment lors des expulsions de Roms et de l obligation de visa impos e aux ressortissants slovaques pour notamment emp cher la venue de tziganes minorit s Roms Il existe quelques exemples assez int ressant en mati re de participation des locataires d habitations sociales autre que les gens du voyage A Vedrin par exemple des personnes handicap es futurs locataires ont particip la conception et la r alisation du projet de l architecte pour la construction d une dizaine de logements pour handicap s physique lourd ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE L appellation gens du voyage regroupe diff rentes communaut
119. qui apr s avoir t accompagn par le service pour vivre seul en appartement et avoir plus d autonomie s est rendu compte qu il n tait pas heureux en vivant seul et donc voudrait retourner dans un milieu de vie collective POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Le projet s adresse toute personne adulte pr sentant un handicap mental physique ou sensoriel et qui a le souhait ou est en d marche d autonomisation La Vague ne travaille pas avec les personnes souffrant de probl mes d alcoolisme de toxicomanie ou de sant mentale En 2000 la moyenne d ge des 22 personnes accompagn es par le service est de 41 ans dont 10 personnes g es de 45 59 ans et 1 situ e dans la tranche d ge de 18 24 ans Il y a autant d hommes que de femmes Au niveau du type d occupation 14 personnes travaillent en Entreprise de Travail Adapt ETA 5 sont sans occupation d finie 2 font du b n volat et 1 personne travaille en milieu ordinaire En ce qui concerne la r sidence 9 habitent la commune 10 les communes adjacentes et 3 dans d autres communes de la R gion bruxelloise La dur e d accompagnement en date de l agr ment obtenu en 1997 est de deux ans pour la majorit des personnes 4 sont accompagn s depuis moins d un an La majorit des personnes 20 b n ficient d une allocation de handicap et 9 personnes font l objet d une mesure juridique de protection des biens MONTAGE FINANCIER
120. rencontres leur ont permis de d velopper leur capacit revendiquer des choses claires et concr tes EFFICACITE DU PROJET Suite la rencontre men e entre objectifs et r sultats l efficacit du projet para t lev e Concernant l accompagnement la r novation titre d exemple une personne exprimait Sans eux je n aurais jamais eu ma maison comme je lai maintenant Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 36 LA PARTICIPATION Outre un traitement individualis des demandes des r unions collectives sont organis es r guli rement Elles rassemblent des b n ficiaires afin changer des id es concernant les r novations des logements et les d marches accomplir L quipe veille galement susciter une implication dans la vie de la commune et une mobilisation des habitants Avec les participantes explique l architecte on tablit des pistes pour am liorer le syst me d acc s aux subsides et la r novation AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT En terme de droit le projet permet de rendre plus accessibles des aides r gionales la r novation qui sans l aide de sp cialistes et sans un soutien mutuel du groupe resteraient inaccessibles une part importante de personnes qui pourraient en b n ficier sur base des crit res tablis LE PROJET COMME PROCESSUS L aide porte sur le long terme Une relation se tisse entre les travailleurs et
121. s au logement et de soutien des projets alternatifs en mati re de logement C est aussi le soutien d initiatives en faveur des exclus en g n ral POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES L initiative s adresse un public d muni et soutient des projets militants pour le droit au logement Dans la population touch e on retrouve des personnes ayant des probl mes de toxicomanie d alcoolisme de prostitution de logement de sant MONTAGE FINANCIER Le DAK est subsidi par le Fonds d Impulsion Sociale SIF concurrence de 1 million de FB par an Par ailleurs le DAK organise des collectes r guli res et re oit beaucoup d aides en nature nourriture mobilier v tements qu il redistribue aux diff rents projets qu il soutient Enfin le DAK est un r seau de b n voles comprenant 8 ou 9 personnes qui changent au fil du temps Parmi ceux ci deux sont fondateurs et deux autres travaillent r guli rement la cuisine pour pr parer les repas propos s aux personnes en difficult s Deux b n voles travaillent dans le cadre du projet Quetelpatrouille Le b timent du Quetelpatrouille est pr t par la ville qui est propri taire mais l association doit supporter les charges Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 58 Le DAK dispose d un rez de chauss e dans lequel il a install le restaurant social et o se d roule l accueil des perso
122. t rior e Quand les autorit s ont vu que le quartier commen ait se d velopper elles ont fait d guerpir les occupants en d molissant au moins deux cent foyers Seuls les premiers arriv s pouvaient rester Les victimes de cette premi re expulsion sont rest s la merci des intemp ries naturelles Apr s plusieurs d marches sans suites favorables nous sommes revenus et lou mes sur place Mais c tait encore plus dur pour un pauvre qui peine a trouver manger Alors les gens ont commenc construire en cachette Les travaux taient ex cut s entre le cr puscule et le petit matin C est pourquoi le quartier s appelle Fitiribougou qui signifie litt ralement Case du cr puscule Par apr s j ai b n fici d une aide de coop rants fran ais avec laquelle j ai construit deux chambres et une cuisine pour ma famille Depuis le quartier s est reconstruit petit petit jusqu nos jours Une partie des parcelles a t confi e par les autorit s l agence ACI Agence de Cession Immobili re qui vend des terrains aux ench res Apr s l expulsion une association la commission du quartier s est mise en place en 1991 Son r le veiller sur le quartier et coordonner les relations entre autorit s et habitants Le gouvernement a donn l autorisation de faire le bornage Une fois effectu on n accepta plus de construction ill gale Cela s est pass juste apr s le coup d Etat d
123. tant accord es par chaque Communaut respective ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Selon les responsables du Balloir dans la structure on sait qui fait quoi On est multifonctionnel par exemple l homme tout faire vient servir le vin lors du repas ou la femme d ouvrage aide servir table Il y a aussi un bon esprit d quipe et chacun conna t les r les des autres travailleurs Le directeur fort pris par son travail mais d sirant tre pr sent aux yeux des b n ficiaires a install son bureau dans une place centrale et strat gique la salle manger Dans cette salle se font aussi toute une s rie d autres activit s remise en forme mailing dans le cadre de la collecte de fonds etc Les responsables du Balloir affirment partir des besoins des b n ficiaires A titre d exemple ils expliquent qu un des plaisirs importants qui reste aux personnes g es c est de bien manger C est pourquoi l institution met l accent sur cet aspect et s est octroy les services d une di t ticienne Pour la responsable de la Maison de repos Ici la mentalit est que se sont les personnes g es qui sont chez elles et pas nous Elles y vivent Nous on est l pour travailler PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Le directeur explique On a envie d tre contagieux et les personnes g es ont envie que d autres personnes g es puissent vivre a L institution esp re
124. tes mis sur des rails Il y a toujours quelqu un sur qui on peut compter au d but et m me par apr s explique un sous locataire Pour un propri taire on sait qu on a toujours un lieu de r f rence Un travailleur met l accent sur le suivi des sous locataires et le travail d accompagnement Un bon sous locataire c est quelqu un qui paye son loyer sa caution entretient de bonnes relations avec le voisinage se rend au rendez vous fix avec le travailleur social et a envie d tre autonome En amont de la location le service demande aux futurs sous locataires de confirmer tous les mois leur demande de logement certains confirment toutes les semaines Par ailleurs l aide au d m nagement instaure d j une certaine relation un effort fait ensemble cr e des liens Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 73 DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Difficult s v cues par les sous locataires et propri taires Pour un propri taire avec la formule du bail glissant il n y a pas de rentabilit absolue mais c est correct Pour beaucoup de sous locataires constituer la caution locative est une grosse difficult et le loyer reste un poste trop lourd Parfois il y a des propri taires peu scrupuleux qui louent des taudis Il y a aussi des propri taires abusifs qui ne font pas ce qu ils devraient faire au niveau
125. www srwl be gt Fonds du Logement des Familles Nombreuses rue de Brabant 1 6000 Charleroi T l 071207711 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 167 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 168 PAYS D A S FICHE N 23 La pat on FICHE 23 Quand des habitants auto g rent leur espace de vie et de travail la Fondation De Refter AUTEUR DE LA FICHE Manfred Hammel habitant AUTEUR MORAL La Fondation De Refter COORDONNEES UTILES Stichting de Refter Rijksstraatweg 37 6574 AC Ubbergen T l fax 00 31 24 3235259 Site web http derefter nl MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt projet habitat gt lt habitat group gt lt habitat autog r gt lt participation des habitants gt lt organisation communautaire gt lt habitat adapt gt lt type d habitat gt lt logement gt lt r habilitation de l habitat gt lt handicap gt lt personne g e gt FICHE PROJET CONTEXTE Aux Pays Bas la fin des ann es 60 de nouvelles fa ons d habiter sont exp riment es De nombreux groupes d habitants se cr ent D but des ann es 80 on comptait plus de 6 600 de ces groupes Le contexte l gal leur est d ailleurs favorable Par exemple en 1976 une circulaire du Secr taire d Etat au logement reconna t le logement comme un droit fondamental to
126. 0 unit s d habitat et de nombreux espaces de travail L difice se trouve dans un ancien couvent sur la cr te d une colline la lisi re de Nijmegen Il se compose d une villa de style n o renaissance 1880 d une aile Ouest d une aile Nord d une chapelle de bas c t s et de la maison des s urs de style n o gothique 1903 1926 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 170 OBJECTIFS DU PROJET Un des objectifs de d part tait de sauver le site des promoteurs immobiliers et autres sp culateurs Objectifs actuels gt Vivre dans un site magnifique de fa on autonome en pratiquant l autogestion et avoir une influence directe sur sa vie sociale gt Habiter travailler et se cultiver ensemble environ 95 habitants POPULATION CONCERNEE Toute personne int ress e par la vie en communaut et l autogestion Tous les habitants et occupants sont locataires de la Fondation De Refter qui est g r e par eux m mes Chaque habitant collabore minimum 6 heures semaine l autogestion Il y a environ 95 personnes qui occupent les lieux dans des formes d habitat diff rents unit s d habitat pour personnes isol es unit s pour famille unit s pour personnes handicap es unit s pour personnes g es unit s pour groupes Les ges vont de 0 85 ans MONTAGE FINANCIER Pr t long terme pour l achat Les montants r colt s p
127. 3 fois par semaine L Atelier est ouvert au public et aux personnes g es Le repas est pr par par les stagiaires pour l Atelier Si n cessaire les mamans sont accompagn es dans leurs d marches ext rieures Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 29 Au niveau interg n rationnel diverses activit s sont l occasion pour les diff rents b n ficiaires de se rencontrer Environ une fois par semaine les mamans vont manger avec les personnes g es et elles les r invitent d ner l Atelier Tous les quinze jours des mamans collaborent l organisation d un go ter musical Pendant que l une organise l ambiance musicale et propose d anciens succ s d autres pr parent et servent le go ter aux personnes g es R guli rement des personnes g es se retrouvent dans la cuisine de l Atelier Certaines viennent repasser du linge avec les mamans Certaines mamans deviennent r f rentes d une personne g e et se soucient tout particuli rement de ses besoins A chaque occasion les mamans de l Atelier invitent personnellement les mamans de la cr che dans le cadre de ventes sp ciales de jouets ou de v tements l occasion d activit s festives ou r cr atives pendant les vacances Certaines personnes g es vont r guli rement participer la mise au lit des enfants de la maison d accueil et leur racontent des histoires D
128. 545127 Fax 086455840 E mail biospeedhome cobonet be site http www biospeedhome be Textes gt Code du logement R gion wallonne 1999 gt Plan de d veloppement Rural adopt par le Gouvernement wallon le 23 d cembre 1999 site http mrw wallonie be dga pdr html Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 212 DDEQII FICHE N 28 Lai FICHE 28 A Porto Alegre c est la population qui trace les destin es de la ville via le budget participatif gt ou par une co laboration du budget de la ville AUTEUR DE LA FICHE Patrick S n lart AUTEUR MORAL Mairie de Porto Alegre Coordena o de Rela es com a Comunidade CRC Av Presidente Jo o Goulart 501 1 andar 90010 110 Porto Alegre T l 00 55 51 32248272 Fax 00 55 51 32248272 E mail crc gp prefpoa com br MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt participation d cisionnelle gt lt r le de l Etat gt lt citoyennet gt lt quartier gt lt partenariat public priv gt lt contrat social gt lt ducation la participation gt lt communication et organisation sociale gt lt mobilisation des habitants gt lt relation Etat soci t civile gt lt strat gie alternative d int gration gt lt diffusion de l innovation gt lt innovation sociale gt lt financement de l habitat gt lt insertion par l conomique gt FICHE PROJET CONTEXTE
129. 66 r pondre aux demandes de la personne g e cela n cessite d tre l coute de prendre du temps avec la personne AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Les baux sont relativement classiques entre les locataires et le Foyer Dar al Amal Toutefois il y des diff rences entre les deux protagonistes Pour la personne g e il s agit d un bail de 9 ans Pour la famille il s agit d un bail d un an renouvelable tous les ans et qui devient par la suite dur e ind termin e Le contrat de la famille comporte en outre une clause morale et non l gale qui stipule le projet d accueil d une personne g e et de la s curit que le locataire doit apporter la personne g e En principe la famille ne peut occuper la maison qu avec un partenaire g au rez de chauss e LE PROJET COMME PROCESSUS Le projet offre durablement du logement tant la famille qu la personne g e En outre la rencontre interculturelle peu amener faire voluer les mentalit s DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Immeuble Il n est pas vident de trouver des maisons bon march unifamiliales offrant des possibilit s de r novation Pour ce type d immeuble le patrimoine communal est restreint Le co t de la r novation augmente quelque peu du fait de la n cessit de l adaptation d un appartement pour une personne g e Normes en mati re de logement Les normes en mati re de logement posent des
130. 8 15 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion sociale gt lt innovation sociale gt lt innovation juridique gt lt droit au logement gt lt m diation gt lt acc s la justice gt lt assistance juridique gt lt logement gt lt locataire gt lt propri taire ba lleur gt lt alternative la justice gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Le projet s inscrit dans un contexte o les locataires peu fortun s doivent souvent avoir recours la location priv e En cas de conflits locatifs peu de locataires ont recours la Justice qu ils craignent On note que plus de 90 des conflits locataires propri taires sont introduits en justice par les propri taires Pour les locataires les rapports de force sont in gaux les co ts sont importants et les d lais de proc dure trop longs De plus ils redoutent une d t rioration des relations avec leur propri taire De leur c t les propri taires souhaitent des recours plus rapides moins co teux et moins conflictuels Depuis plusieurs ann es le Conseil du logement de Charleroi qui rassemble des partenaires associatifs publics locataires et propri taires met en uvre divers projets pour tenter de r gler des probl mes de logement concernant les locataires faibles revenus Une recherche action expulsion a t r alis e dans ce cadre Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 107 En 1999 une
131. DIIS sont entre autres de coordonner les projets d actions de lutte contre l exclusion sociale d initier des projets d assurer le lien entre le politique et le terrain 8 Isabelle Leroy La question des minorit s ethniques en France et aux Pays Bas L exemple Tsigane M moire UCL Sciences Politiques et Sociales Louvain la Neuve 1995 p 114 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 157 gt les discussions entam es au niveau du Conseil de l Europe o l on parle d un passeport europ en gt les travaux r alis s autour de la loi fran aise relative l accueil et l habitat des gens du voyage Elle demande l tablissement d un sch ma d partemental pr voyant les secteurs d implantation et d finissant la nature des actions caract re social De m me que la constitution d une commission consultative comprenant un m diateur dans chaque d partement Dans l expos des motifs du projet de loi on pr cise l objectif de la loi concilier le droit un habitat adapt et la libre circulation des personnes d une part les aspirations l gitimes des populations de l autre dans un rapport quilibr des droits et des devoirs de chacun L enjeu est la cohabitation harmonieuse de tous par del les diff rences sociales et culturelles gt la Convention cadre sur la protection des minorit s nationales Strasbourg f vrier 1995
132. Depuis 1997 147 propri taires ont fait appel aux services du Centre de R novation dont 50 nouveaux en 2000 Les r unions mensuelles rassemblent en moyenne un groupe plus ou moins changeant d une dizaine de participantes RESULTATS QUALITATIFS Au niveau individuel et de la r novation du logement l accompagnement des propri taires par le service a permis de rationaliser et d am liorer la qualit des r novations r alis es Parlant de l architecte les propri taires disent elle nous fait voir les choses d une autre mani re car nous on veut beaucoup Le service joue un r le dans le processus de r novation dans un quartier dont le parc immobilier est en mauvais tat Depuis sa cr ation la qualit des r novations r alis es dans le quartier s est nettement am lior e explique les responsables A un niveau plus collectif les b n ficiaires ont pris conscience qu elles agissent pour leur commune vision globale et solidaire On vient ici pour notre commune d clare une participante Une autre explique que quand un propri taire effectue des travaux on demande aux voisins s ils auraient aussi besoin de louer un container et si oui on peut en louer un plusieurs pour limiter les frais Pour certains propri taires cette collaboration avec la Maison de quartier a fait na tre une conscience politique au niveau communal j irais volontiers voter d clare une propri taire et les
133. EES AU NIVEAU DU DROIT CASI UO COFTeN donne acc s au droit une formation de qualit pour tous LE PROJET COMME PROCESSUS Le projet int gre trois niveaux d intervention l analyse de la trajectoire et des besoins en amont la formation durant une ann e le suivi du stagiaire jusqu la d couverte d un emploi ou d une nouvelle fili re de formation Durant toute la formation et pendant la recherche de l emploi un suivi important existe Il existe plusieurs p riodes d valuation les formateurs nous trouvent des stages en lien avec nos axes forts nous dit un stagiaire La coordinatrice explique qu une fois l tape de d marrage pass e emploi obtenu ou r orientation en fin d ann e aucun suivi n est r alis Cependant il arrive que d anciens stagiaires ayant perdu leur travail reviennent au COFTeN pour avoir une aide la recherche d un nouvel emploi Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 45 DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Pour les stagiaires Parmi ceux qui n ont pas de revenu parce qu en stage d attente certains ont des difficult s financi res Un revenu minimum en formation devrait tre allou Tout a n cessite beaucoup de d marches aupr s du CPAS De plus mon statut de ch meur en stage d attente est difficile Je suis rest e 7 mois sans argent parce qu en stage d attente Ma famille et mon conj
134. ET Le projet na t d un constat qui part de la pratique de la Maison Maternelle Fernand Philippe qui accueille des futures mamans ou jeunes mamans en difficult s accompagn es d enfants et des femmes seules Les responsables du service constatent que lors de la sortie de la Maison maternelle de nombreuses femmes et m res ont de grandes difficult s trouver un logement qui convient leurs besoins rencontrant les crit res minimums de salubrit et pour un loyer correspondant leurs possibilit s D o l id e des responsables de la Maison maternelle de mettre en place un service facilitant l acc s de son public un logement de qualit pour un prix minimum Loginove est constitu e en asbl le 25 avril 1995 et remplit une fonction similaire une Agence Immobili re Sociale AIS sans en avoir le statut Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 101 OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET Les objectifs de Loginove sont multiples Parmi ceux ci il y a la prise en gestion b n vole d immeubles pour mettre disposition des logements pour des familles en difficult s qui n y auraient par acc s autrement L asbl vise aussi la r novation et la r habilitation de b timents v tustes Elle cherche favoriser la r insertion sociale et d velopper la participation des locataires Dans la lign e des objectifs de l asbl tels que d crits dans ses statuts Logino
135. IGINES DU PROJET Devant faire face de nombreuses difficult s pauvret s cheresse des habitants entre autres du centre de Bamako ont cr des quartiers spontan s en p riph rie de la capitale du Mali et ce en toute ill galit Ainsi est n le quartier de Fitiribougou 56 les jeunes g n rations n expriment plus le besoin de vivre au sein de la grande famille chacun veut s affranchir puisque le centre est satur il faut se tourner vers les p riph ries Farmata Traore Environnement l urbanisation un mal n cessaire Ina Info Matin Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 193 Pour am liorer leurs conditions de vie diverses tontines se sont cr es soit l initiative d habitants comme celles du groupe de femmes Bencadi qui signifie l union fait la force soit l initiative de coop rants comme la caisse d pargne Djemeni OBJECTIFS DU PROJET Occupation de terres et construction d habitats par et pour des personnes d favoris es En ce qui concerne la tontine organisation solidaire des habitants pour am liorer leurs conditions de vie POPULATION CONCERNEE A la cr ation du quartier personnes qui avaient besoin d un logement ruraux citadins pauvres Aujourd hui la composition sociale et la r partition des revenus des quartiers spontan s reconstitue plus ou moins les clivages qui exis
136. ITE DU PROJET Un locataire dont le bail a gliss explique j ai eu ce que je voulais j ai eu le petit coup de pouce qui me manquait Un autre locataire dit je suis bien tranquille J ai frapp beaucoup de portes mais il fallait beaucoup de papiers Ici cela a t vite en 15 jours j ai eu ce qu il me fallait Je naviguais sans savoir o atterrir Un troisi me locataire explique avant Habitat Service je me suis heurt un mur au niveau du logement priv ou social et m me en allant au cabinet du bourgmestre Un propri taire explique Apr s une exp rience d sastreuse j ai voulu vendre mais j ai rencontr Habitat Service et notre collaboration se passe bien Je suis contente car le sous locataire est suivi pendant quelques mois avant de devenir locataire part enti re Un autre propri taire se d clare fort satisfait Je n ai jamais eu de probl mes J ai achet d autres logements pour les mettre disposition d Habitat Service L efficacit du projet est d montr tant pour les locataires acc s un logement transitoire qui devient d finitif que pour les propri taires maintien de leur bien en location Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 72 LA PARTICIPATION A priori Habitat Service ne donne qu un coup de pouce pour d marrer mais parfois il arrive qu il faille accompagner plus longtemps Un travai
137. Il s agit d aider des particuliers dans la remise en tat ou la conservation de leur habitat C est de la formation interhabitants ne pas faire la place des habitants mais les conseiller Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Confront e des difficult s financi res et leurs cons quences vivre et militer le ventre vide et constatant que d autres taient dans la m me situation une habitante a cr une picerie solidaire Ce genre d exp rience avait d j fait ses preuves dans d autres villes Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 188 L picerie est soutenue par la commune via le Centre d action sociale et par les habitants du quartier via le Comit de quartier Ce projet qui terme deviendra ind pendant est bas sur un large partenariat entre diff rents acteurs et est cr ateur d emplois et de solidarit entre les habitants du quartier EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique En Wallonie outre les nombreux magasins petits prix 1l existe quelques exp riences qui pr sentent certaines caract ristiques communes avec les piceries solidaires fran aises Ce sont les piceries sociales Pour la plupart elles ont t cr es entre autres pour aller plus loin que le don et permettre aux b n ficiaires de choisir et de payer moins cher leurs produits de consommation La grande majorit
138. La Maison travaille en partenariat avec un r seau associatif important dont le Groupe d action pour le droit au logement le Projet de Sant Communautaire Seraing ou Habitat Service DEROULEMENT DU PROJET L asbl a deux activit s principales d une part le suivi social d autres part la maintenance des b timents et la recherche de nouveaux chantiers et b timents Les personnes ont connaissance du projet essentiellement par le bouche oreille Les personnes int ress es qui sont la rue dans un centre d h bergement ou en prison etc t l phonent ou passent La Maison pour avoir plus d informations Le projet est alors expliqu et l accent est mis sur la sp cificit du contrat qui n est pas un bail mais un contrat d accompagnement social dont il faut accepter la contrainte du suivi social L assistante sociale v rifie que la personne rentre bien dans les conditions d acc s d finies par l arr t Suite cet entretien la personne doit recontacter La Maison si elle reste int ress e par le service propos Une fois qu un logement est disponible il est propos la personne Pour les studios la dur e du contrat est de 6 mois renouvelables deux fois Dans le cadre de l accompagnement les rencontres ont lieu en moyenne une fois par semaine Des r unions de locataires ont lieu r guli rement et si possible une fois par mois Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUA
139. NTITATIFS En 1999 11 personnes ont b n fici d un appartement supervis Parmi elles 3 ont trouv un logement priv 4 ont prolong leur bail en 2000 2 personnes ont quitt pour une destination inconnue 1 personne a t expuls e 1 personne est retourn e dans un tablissement de d fense sociale En 2000 une quinzaine de personnes a b n fici du service Parmi elles 6 personnes ont b n fici d un appartement supervis 1 m nage avec enfant prolonge son bail en 2001 et 1 personne venant d avoir un enfant b n ficie d un autre logement de transit plus grand au Cortil La maison du Seraing a t occup e par une jeune femme et sa fille Le contrat a t prolong en 2000 En 2000 trois m nages ont b n fici du logement 1 m nage a retrouv un logement priv une femme et son enfant sont accueillis dans un logement pour femmes battues un m nage constitu d un couple avec enfant prolonge en 2001 Actuellement La Maison dispose donc de deux immeubles Ougr e l un compos de quatre studios meubl s et d un locale de permanences sociales l autre compos de trois studios dont un sera achev au cours de l t 2001 ainsi que d une maison unifamiliale Seraing Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 91 RESULTATS QUALITATIFS Il s agit d une r ponse int ressante une probl matique de terrain en terme de logement de pe
140. OJET Le Centre de d tention r gional de Loos l s Lille Nord Pas de Calais France Les habitants du quartier via le conseil de quartier politique et le comit de quartier ou des usagers adh rents du centre associatif professionnelle de personnes en difficult la production de l gumes cultiv s en agriculture biologique la distribution de ces l gumes aupr s d un r seau d adh rents la collaboration avec le secteur professionnel local 12 RMI Revenu Minimum d Insertion quivalent du Minimex Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 226 L association Appel d aire initiation de chantiers cole avec d tenus promotion du design caract re social et culturel La Municipalit direction de la concertation et de la pr vention qui a assur le lien entre Appel d aire et le Centre DEROULEMENT DU PROJET Neuf d tenus en formation qualifiante CAP de m tallerie ont am nag le terrain en friche et ce d apr s photos La coordination du chantier cole tait assur e par l association Appel d aire pour l aspect formation et par le Centre pour l aspect chantier La conception des plans des jardins 8 parcelles fut r alis e par ordinateur et la r alisation du mobilier en m tal grille et abri de jardin a t effectu e par les d tenus en formation Un parc avait d j t r alis de la m me fa on dans la ville Parc du Moulin Tont
141. Pays Bas et en Belgique En R gion wallonne il existe de nombreux habitats group s sous diff rentes formes mais pas une aussi grande chelle que celle de De Refter On peut citer par exemple La Baraque et Le Petit B guinage Louvain la Neuve l abbaye de Saint Denis Mons et les Arbrelles Braine le Ch teau ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE Il n existe pas notre connaissance ni de lieu de centralisation de toute l information relative aux habitats group s ni de recensement des diff rents habitats group s en R gion wallonne Il serait int ressant d y consacrer une tude exhaustive avec une valuation des divers projets Une r ponse au probl me de logement rencontr par des personnes socialement d favoris es pourrait tre bas sur certaines exp riences d habitats group s et d autres formes de vie en soci t comme celles men es A4 VV NV dans les communaut s par exemple Emma s La Poudri re kot projet universitaire dans les cit s d habitations sociales pour recr er les solidarit s sociales et locales dans les campings et parcs r sidentiels au niveau des squatts Jonruelle Li ge et les squatts conventionn s Charleroi par exemple dans les habitats collectifs autog r s Espaces fraternels Li ge par exemple Les motivations des habitants ils deviennent acteurs et responsables de leur cadre de vie des habitats group s sont diverses E
142. Recueil d exp riences sur la lutte contre l exclusion sociale via le logement et l insertion socio professionnelle R alis par Habitat et Participation septembre 2001 Avec le soutien de la R gion wallonne Minist re des Affaires sociales et de la Sant Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 2 TABLE DES MATI RES TABLE DES MATIERES 3 HISTORIQUE 6 METHODOLOGIE 8 CONTENU DES RUBRIQUES 14 EXPERIENCES EN BELGIQUE 17 FICHE 1 Quartier l Etoile Aide Locative de Charleroi R habilitation de logements int grant une action d insertion socioprofessionnelle et mise en location de logements durables pour familles nombreuses revenus modestes ou pr caris es _ 19 FICHE 2 Le Balloir Projet interg n rationnel offrant du logement pour personnes g es et pour enfants seuls ainsi qu un atelier de pr formation pour jeunes mamans en difficult 27 FICHE 3 Maison de quartier Bonnevie Centre de r novation Service d aide la r novation pour des propri taires faibles revenus 33 FICHE 4 CASI UO COFTEeN Un projet int gr de formation socioprofessionnelle dirig vers les technologies nouvelles 41 FICHE 5 Convivial Un service d aides aux r fugi s mettant l accent sur la participation et la responsabilisation des b n ficiaires 49 FICHES 6 DAK Un service d actions
143. U CAUSES DE REUSSITE Une des richesse ou un des atouts du projet est peut tre de s occuper de sant mentale alors que le service est subventionn par l Education permanente Cet tat lui donne une toute autre approche de la personne et de sa maladie Ce qui est vis c est moins la maladie que le respect de la diff rence la d stigmatisation la d sinstitutionnalisation L association tente de s appuyer et de valoriser l exp rience et les comp tences des protagonistes notamment l accueil naturel et le respect de la diff rence des Peuls PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Le service prospecte de nouveaux lieux d accueil qui restent d ficitaires par rapport aux demandes Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 82 FICHE 10 La Lorraine Une Entreprise de Travail Adapt et une coop rative qui misent sur la participation d mocratique AUTEURS DE LA FICHE L administrateur d l gu AUTEUR MORAL La Lorraine asbl COORDONNEES UTILES La Lorraine Zone artisanale de Weyler 32 6700 Arlon T l 063 22 18 73 Fax 063 23 22 31 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt droit au travail gt lt handicap gt lt insertion par l conomique gt lt entreprise sociale gt lt insertion professionnelle gt lt conditions de travail gt lt participation gt Fiche projet CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET L asbl a t
144. U PROJET Le Syndicat des propri taires de la r gion de Charleroi L Agence Immobili re Sociale L Aide locative du Fonds du logement Le CPAS de Charleroi Un juge de paix Un architecte L chevin du logement de Charleroi Solidarit s Nouvelles asbl DEROULEMENT DU PROJET La proc dure se d roule en trois tapes pour les candidats locataires ou propri taires qui on a propos ou qui ont souhait avoir recours la m diation Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 108 1 Une pr paration des candidats la m diation par un parrain associatif locataire ou propri taire 2 La premi re m diation r unit quatre personnes les deux personnes en conflits et les deux associations repr sentantes Si les deux parties arrivent un accord ils s engagent en le signant 3 Si un accord n est pas obtenu il est propos une deuxi me m diation r unissant les m mes personnes accompagn es cette fois d un m diateur comp tent qui est juriste En cas d chec le recours en justice est toujours possible Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Dans le cadre de ce projet pilote deux exp riences ont t men es dont l une est termin e et l autre est toujours en cours Deux autres exp riences devraient avoir lieu prochainement RESULTATS QUALITATIFS Les r sultats semblent int ressant pour les deux parti
145. U PROJET Les b n ficiaires ont eu connaissance de l action men e par diff rents biais L une a appris l existence du service via une radio arabe bruxelloise qui expliquait que l on Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 34 pouvait demander conseil gratuitement concernant les primes la r novation Une autre personne a connu l existence du projet via le bimensuel de la Maison de Quartier Bonnevie Une femme propri taire depuis 1992 explique qu elle a rencontr quelques probl mes pour r nover l int rieur de sa maison et qu elle a eu connaissance du service via le bouche oreille Outre les heures de permanences logement raison de deux demi journ es par semaine durant lesquelles les personnes ont le loisir de venir parler avec les professionnels pour chercher une solution leurs probl mes de logement des personnes poussent r guli rement la porte pour demander rencontrer un travailleur concernant des difficult s de logement Les r unions sont organis es avec les propri taires une fois par mois Elles sont l occasion de donner une dimension collective aux d marches men es individuellement et de faire profiter chacune des exp riences des autres Ces r unions sont l occasion de se mobiliser autour de diff rentes actions et de tenir informer les participantes des d marches men es aupr s des instances de d cisions Au moment de notre rencon
146. a conseiller populaire 122 G rard Logi dans Territoires nr 402 d cembre 1999 France p 7 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 220 Except le fait que le budget soit vot en s ance publique et qu il peut tre consult la maison communale rien n est pr vu l galement en R gion wallonne pour permettre aux habitants de participer son laboration d une fa on ou d une autre La Nouvelle Loi Communale interdit d organiser une consultation populaire sur le sujet Une proposition de loi fait tat seulement de r unions publiques d information sur le budget au cours desquelles le public pourra poser des questions Pour passer la pratique on pourrait en R gion wallonne d velopper notre propre m thode adapt e notre contexte et nos sp cificit s tout en gardant quelques l ments de Porto Alegre Ce serait une d marche originale car il s agirait d un transfert de technologie du Sud vers le Nord Pourquoi ne pas initier des exp riences pilotes dans quelques communes int ress es comme Mons par exemple Nos voisins fran ais ont initi quelques exp riences de ce type Notamment Morsang sur Orge o les habitants g rent une partie du budget d investissement de la ville 20 du budget d investissement est laiss disposition des projets des comit s de quartier Tous les domaines embellissement de la ville am nagement d
147. a maison d accueil et articule son travail avec d autres institutions L association a cr un restaurant social de quartier et centre d animation d nomm La Rencontre qui a vu le jour au milieu des ann es 80 Pour l association l h bergement est priori consid r comme transitoire et son objet est la pr paration de l apr s h bergement Dans ce cadre la Source a galement mis Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 119 sur pied Fami Home en 1994 dont les actions sont intimement li es L objectif de Fami Home est de favoriser l acc s au logement via des formules vari es logement bail glissant logement de transit logement priv des personnes en difficult s par un accompagnement post h bergement Enfin Le Phare est un projet exp rimental qui se construit collectivement entre personnes h berg es et ex h berg es accompagn es des membres de l quipe de Source Le projet vise donner vie un local et offrir avant tout un lieu de rencontre pour les sans abri qui ne sont pas touch s par les services sociaux OBJECTIFS DU PROJET Le projet exp rimental du Phare s inscrit dans les objectifs plus larges de Source qui offre plus qu un simple h bergement et r pondre le plus largement possible aux probl mes que les b n ficiaires rencontrent Le projet Le Phare vise mobiliser les comp tence
148. a CoCom Commission Communautaire Commune Globalement l association fonctionne avec 60 subsides publics 10 provenant des recettes de La Rencontre 10 de dons et subsides priv s et avec 20 provenant de l h bergement et d animations Le service emploie environ 20 temps plein Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 120 Au niveau du local du Phare appartenant la R gion bruxelloise il a t pr t Source dans le cadre d un bail emphyt otique de 27 ans L asbl a b n fici de primes la r novation ainsi que d une subvention de 500 000 FB de la Fondation Roi Baudouin pour la r novation des locaux PARTENAIRES DU PROJET Dans le cadre d un projet global de facilitation de l acc s au logement Source a voulu viter une difficile double casquette de gestion de logement et d accompagnement social C est pourquoi Source a t une des associations l origine de la cr ation de l Agence Immobili re Sociale Logement Pour Tous avec laquelle elle entretient une collaboration troite au niveau du post h bergement et dont le suivi des personnes est assur par l quipe de Fami Home Source travaille galement avec un certain nombre de partenaires privil gi s du r seau associatif bruxellois DEROULEMENT DU PROJET Sachant qu elle allait disposer d un nouveau local l quipe de Source a propos aux h berg s et ex
149. a coordinatrice AUTEUR MORAL CASI UO COFTeN asbl Centre d Orientation et de Formation aux Technologies Nouvelles COORDONNEES UTILES CASI UO COFTeN asbl Rue de l Abondance 40 1210 Bruxelles T l 02 219 91 12 Fax 02 223 22 47 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt lutte contre le ch mage gt lt innovation sociale gt lt jeune gt lt solidarit gt lt accompagnement social gt lt relation formation emploi gt lt stage en milieu professionnel gt lt communication et citoyennet gt lt participation gt lt centre de formation gt lt formation professionnelle gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET C est en 1970 que na t le CASI UO Centre d Action Sociale Italien Universit Ouvri re avec pour objectif l int gration des immigr s par l action socioculturelle et la lutte contre l exclusion Elle s inscrit dans le courant du d veloppement communautaire Confront la crise conomique le CASI UO a d abord r agi par la cr ation partir de 1979 de coop ratives de jeunes garage imprimerie plomberie magasin d artisanat En 1983 l association lance une exp rience d insertion socioprofessionnelle le COFTeN A ses d buts cette exp rience s adressait aux Jeunes Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 41 d origine italienne qui par le fait de leur faible niveau de scolarisation ne pouvaient
150. a demande des usagers pour n gocier Si les soins sont urgents le service mobilise du monde et fait une occupation de l h pital Ils ont par exemple occup les urgences d un h pital qui refusait de soigner quelqu un Afin de mobiliser l opinion publique ils se sont fait accompagner d un journaliste et d un photographe Ils ont galement fait constater le refus de d livrer des soins urgents par un conseill communal Enfin lorsque le DAK rencontre une personne dans un appartement insalubre il entame des d marches aupr s du propri taire pour tenter de faire changer les choses Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Environ 90 personnes par jour passent au DAK Le Tabu Projet touche actuellement 3 jeunes et pourrait en accueillir 2 de plus Le Quetelpatrouille accueille un grand nombre de femmes environ 60 par jour En 6 mois ce sont plus de 300 femmes diff rentes qui sont pass es par ce refuge Les informations manquent au niveau de la fr quentation des autres projets RESULTATS QUALITATIFS Serein le co fondateur du projet semble tr s conscient des limites de l action qu il m ne au sein du DAK Il explique qu en tant que service de premi re ligne peu structur aux Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 60 c t s des personnes en difficult s le DAK permet aux gens de retrouver un point de rep re un
151. a fiche nous avons compl t la collecte d informations par l interview de certains responsables et par l utilisation de sources d informations produites par les associations elles m mes Rapport d activit s projets p dagogiques folders de pr sentation sites Internet CD Rom et autres documents internes divers tels que des contrats avec les b n ficiaires etc M thode utilis e pour la collecte d exp riences non belges Les exp riences trang res recherch es devaient r pondre outre l aspect exp rience non initi e par les pouvoirs publics de lutte contre l exclusion via l insertion par le logement et via l insertion socio professionnelle aux deux crit res principaux de d part savoir le caract re innovant du projet et la participation des b n ficiaires Dans un premier temps une recherche documentaire a t effectu e via diverses ressources notre centre de documentation nos partenaires de travail nos centres d int r t du moment les bases de donn es d j existantes sur la question de l exclusion les contacts et informations retir es lors de participation des colloques et autres rencontres Une fois notre choix arr t nous avons recherch les coordonn es et adresses des personnes ressources pouvant apporter une information sur les exp riences choisies effectu une recherche d informations via notre centre de documentation les biblioth ques internet diverses pers
152. a r union un planning de la semaine est tabli et la cuisine et le nettoyage des endroits communautaires sont pris en charge par les h berg s Le jeu a pour effet positif de faire revenir des anciens en visite Ces anciens install s peuvent montrer aux h berg s qu il y a moyen de s en sortir et leur donnent espoir Le mode ludique et un type de relation plus informel permette de d velopper une autre qualit de relation entre travailleurs et h berg s L assistante sociale a un r le essentiel dans la conservation et dans la transmission du jeu Lors de chaque remise en route du jeu elle retrace l histoire du jeu jusqu la pr sentation de la forme qu il a pris Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 129 PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Au niveau du d veloppement concret du jeu une participante aimerait que le jeu prenne une forme plus ludique et plus dynamique tel qu un jeu de piste Pour l assistante sociale l important est que le jeu continue se d velopper et prendre forme au fur et mesure des animations et des groupes diff rents qui se succ dent dans le temps Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 130 Cm FICHE N 18 ee J FICHE 18 Sans Abri Castors Un accompagnement socioprofessionnel dans le cadre de la r novation de logements inoccu
153. ages aid s par le CPAS 60 jeunes ont particip au chantier dont 37 avec assiduit Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 22 RESULTATS QUALITATIFS Le projet a abouti une r novation de bonne qualit d un site Les b timents offrent la possibilit d une vie dans un logement sain le mieux possible adapt aux besoins en fonction des disponibilit s et de mani re durable avec un accompagnement social si n cessaire Le lancement du projet a permis la formation de jeunes non qualifi s en situation r elle Toutefois 1l y a peu d informations disponibles sur ce que les jeunes sont devenus Sur les 37 jeunes r guliers dans la formation 13 ont trouv un travail au cours de l ann e de fin de chantier 3 ont t engag s par le CPAS et 4 ont repris une formation dans le secteur du b timent EFFICACITE DU PROJET A l analyse des informations rassembl es au cours des rencontres l aspect de r novation urbaine est atteint tout comme la mission de formation sp cifique du projet L Aide Locative a aussi pour mission de cr er du logement durable qui apporte stabilit et ancrage dans un quartier des familles nombreuses faibles revenus Quoi que le site jouisse d une meilleure image depuis son acquisition par l Aide Locative il semble encore rester un site distinct du reste du quartier Comme beaucoup d autres initiatives en mati re de logement 1
154. agriculture biologique et mara chage en Brabant wallon et les Centre R gionaux d Initiation l Environnement Il est possible de conclure des baux avec la SNCB pour occuper les terrains le long des chemins de fer ou encore avec d autres acteurs priv s ou publics pour occuper des terrains non inutilis s QUELQUES REFERENCES ET ADRESSES UTILES Sur les Jardins du Liens gt Nesma Kharbache Quand les d tenus prennent laire dans Comme la ville n 3 F v2001 DIV France p 7 gt http pro nordnet fr jardinons reseau chti chtiprojet htm FRANCE ORGANISMES Formation de d tenus gt Appel d aire 15 rue d Aboukir 75002 Paris France T l 00 33 1 44 76 08 76 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 232 R seau Cocagne gt R seau Cocagne regroupe les Jardins et autres structures organise des formations cr ation de jardins promotion du concept Chemin des Verjoulots 9 25000 Besan on France T l 00 33 3 81212110 Fax 00 33 3 81474258 e mail jghenckel hotmail com Jean Guy Henckel directeur du r seau rc reseaucocagne asso fr site http www reseaucocagne asso fr Sur les jardins familiaux en pied d immeuble dans quartier d habitat social en difficult et les jardins collectifs d insertion gt Les Jardins d Aujourdhui Rue Louis Pasteur 24 33220 Ste Foy la Grande
155. ains quip s au niveau de la R gion 1l existe des budgets au sein de diff rents minist res Action sociale Am nagement du territoire pour l am nagement de terrains mis la disposition par les communes et destin s exclusivement au transit La R gion octroie des aides l quipement aux pouvoirs locaux R gies communales et Fonds du logement des familles nombreuses L article 44 du Code du logement stipule 1 Un chez soi pour tous Projets de logement innovants dans l Union Europ enne CECODHAS ao t 2000 Pays Bas p 7 12 Michelle Lamensch Quarante mille mes Tziganes ville Le Soir lundi 31 ao t 1998 p 12 1 Proposition de loi modifiant la loi du 19 juillet 1991 relative aux registres de la population et aux cartes d identit et modifiant la loi du 8 ao t 1983 organisant un registre national des personnes physiques Chambre des repr sentants de Belgique 14 mai 2001 14 octroy sur une d marche volontaire des communes Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 156 que la R gion peut galement prendre sa charge les co ts d quipement et d am nagement quipement en voirie gouts clairage public r seau de distribution d eau abords communs lorsque le terrain est destin recevoir des habitations mobiles occup es par des nomades Certaines villes font uvre de pionnier en la mati re comme Mons et Bastogne par
156. aire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 127 RESULTATS QUALITATIFS Selon le directeur des Quatre Vents sans action sp cifique de l quipe cette d marche a d j pour effet de relativiser le niveau des difficult s auquel chacun est confront et redonne de l espoir aux gens En d cembre 1999 un h berg t moigne que gr ce aux questions et aux r ponses du jeu nous avons acquis plus de culture Cela nous a servi entre autre pour le CPAS ou le Forem Quand je suis all au CPAS par exemple je savais qu il existait une prime d installation et comment l obtenir Pour une participante actuelle du jeu on ose dire des choses qu on dirait pas on ose aussi aller vers les assistants sociaux Elle ajoute Ca semble passer tr s vite comme si c tait cinq minutes au lieu d une heure Pour un autre participant avec le jeu on est moins coinc et puis on fait des Tilt en entendant des choses auxquelles on n avait pas pens Le jeu permet aussi d aider formuler des questions qui pourront ensuite tre travaill es dans le cadre du suivi individuel Pour un nouvel h berg Arriv ici on est paum on a peur de la vie communautaire de toutes les d marches Gr ce au jeu on s adapte Les r percussions de ce jeu sont positives en termes de dynamique de groupe d informations d changes et de contacts EFFICACITE DU PROJET L effica
157. aisiens La ville se sert de sa part des 7 Pour plus d infos voir http www virtualhome be jur juri_tontine htm exemple donn par le CIRE dans le cadre d une action initi e avec le Fonds du logement pour aider des familles nombreuses acheter leur logement 76 A Verviers il existe une caisse sociale tontine mise en place par des Rwandais 77 Le microcr dit est une petite somme pr t e par un organisme financier un individu afin que celui ci puisse retrouver un mieux tre social Christophe Gu n cit par Pascal Laviolette Des sous pour un job Traverses nr163 mars 2001 p 3 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 198 b n fices 37 millions sur 54 en 1999 pour entre autres financer des projets sportifs ou culturels gt certaines soci t s d habitations sociales pratiquent le syst me du fonds de solidarit Un du loyer des locataires va dans un fonds de solidarit ce qui permet par exemple d octroyer des primes pour les mariages ou encore une aide d urgence pour permettre une famille sinistr e la suite d un incendie de se reloger gt la reprise d entreprise par entre autres des ex salari s comme par exemple dans le cas de la soci t New Tube Meuse en r gion li geoise Des anciens salari s de NTM ont participer au capital de d part pour fonder une entreprise d conomie sociale MTM M caniques et tuyauteries de
158. ale des 4 f d rations d organismes d HLM 1986 Informations tir es de P Willmott et A Murie La paup risation du logement social L Harmattan France 1990 DSQ D veloppement Social des Quartiers Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 178 DEROULEMENT DU PROJET Les volontaires travaillaient 40h semaine Chaque heure tait pay e 30FF heure 180FB dans le cadre des Contrats Locaux de Ressources Les heures prest es au del des premi res 20h taient pay es virtuellement L argent per u tait pris en compte comme d duction de la dette de loyer L Office versait la somme totale l Atelier et ce dernier renvoyait la partie d duire des dettes Les sommes rembours es pouvaient atteindre 1 500 2 400 FF mois Le travail consistait en travaux de r novation peinture Les mat riaux taient fournis par l OPHLM Une formation de m me qu un suivi social taient assur s par P Atelier L Office s engageait restaurer le locataire dans ses droits faciliter la mutation de logement apr s paiement de la dette sensibiliser aux probl mes d endettements La plupart des volontaires n avaient jamais tenu un pinceau ce qui a pos quelques probl mes quant la qualit du travail La dur e des chantiers tait 2 3 fois plus longue que s ils avaient t effectu s par des artisans Mais vu le prix de l heure 30FF cela est r
159. aluation de la situation des candidats et pr sente la candidature au Conseil d Administration de Sans Abri Castors S il est accept le candidat effectue un stage de trois semaines durant lesquelles il est r mun r comme ALE pour tester sa volont participer au projet et qu il rencontre l quipe La troisi me tape consiste signer un contrat de bail r novation et au relogement dans un logement provisoire gratuit except les charges de chauffage et d lectricit 1500 FB mois Enfin apr s 9 12 mois de travail non r mun r l usager a un logement correct dont il doit payer un loyer qui s l ve 20 ses revenus pour un p riode ind termin e D s l acc s au logement provisoire et gr ce l accompagnement social les participants retrouvent une adresse et aussi la possibilit de percevoir une allocation ch mage minimex pension ou d invalidit Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Depuis 1995 a r nov un vingtaine de logements Actuellement Charleroi l association travaille dans une maison qui offrira trois logements dont deux sont d j finis et occup s et trois autres logements sont en cours de constructions En moyenne il y avait 5 6 sans abri sur le chantier mais l absence de perspective de r novations destin es leur logement a diminu leur nombre En outre 3 locataires ont retrouv un emploi RESULTATS QUALITATIFS
160. alubres tre consid r au niveau de l emploi comme exclu du march de l emploi tre ch meur peu scolaris de longue dur e avec un niveau d enseignement primaire maximum Le projet s adresse donc des personnes qui ne sont pas ou plus capables de travailler dans le secteur classique du travail car il est trop exigeant et parce que le rythme y est trop soutenu L id e est d offrir un travail adapt aux aptitudes des gens Le type d activit doit pouvoir s adresser tant aux hommes qu aux femmes MONTAGE FINANCIER Pour monter le projet de construction r novation au niveau financier une quipe multidisciplinaire a t mise sur pied comprenant un assistant social deux experts financiers travaillant dans le secteur priv un conomiste et un juriste Le projet global porte sur un montant global d environ 40 millions de francs belges WOTEPA en coop ration avec une institution bancaire a fond une Soci t Anonyme SA qui a mis des certificats immobiliers Cette soci t est propri taire du b timent et ses statuts stipulent la destination sociale de l immeuble et l usage qui peut en tre fait En capitaux priv s 25 millions ont t r colt s par l mission de 49 actions et autant de certificats immobiliers Le montage financier permet d offrir un int r t annuel de plus de 7 net provenant des loyers Une partie des int r ts sur le montant du certificat est consid r e comme remb
161. andonn s En 1979 il a cr un poulailler afin de favoriser les rencontres entre personnes g es du quartier et les enfants Le projet appel Atelier du Balloir existe depuis une dizaine d ann es mais l quipe et le projet se sont structur s depuis le d m nagement vers le Balloir en 1996 A Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 27 l origine le projet a t lanc partir de la Maison maternelle Les femmes restaient six mois puis devaient quitter la Maison L objectif de la cr ation de l Atelier pour ces femmes jeunes mamans tait de recr er un endroit o vaincre la solitude et d velopper des apprentissages L id e tait aussi de leur proposer une d marche similaire celle de se rendre sur son lieu de travail et d s lors d installer l Atelier dans un endroit ext rieur la Maison maternelle Ce projet est galement un des lieux privil gi s de rencontres interg n rationnelles OBJECTIFS DU PROJET Outre le fait d offrir un service sp cifique aux diff rents b n ficiaires b b s enfants personnes g es mamans en difficult s l objectif est de favoriser les rencontres interg n rationnelles A un niveau g n ral objectif du projet est de donner chacun quel que soit son ge le d sir d avoir encore des projets de vie adapt s et choisis explique le directeur Pour les personnes g es le projet vise
162. aptation Professionnelle Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 86 Il est possible de r orienter les personnes en fonction de leur volution et de leur capacit vers d autres d partements et les quipes sont constitu es de la mani re la plus quilibr e possible en fonction de la rentabilit et des capacit s de chacun DIFFICULTES RENCONTREES BLOCAGES OU HANDICAPS Etant donn les montants limit s perceptibles par une asbl une coop rative partenaire a t cr e pour ouvrir l acc s certains emplois et chantiers ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Au niveau de l entreprenariat Une des forces du projet est d intervenir tous les niveaux de production et de sous traiter un minimum Une activit moins rentable peut tre maintenue parce qu elle permet d offrir un service complet C est le cas du travail de d chiquetage en travaux forestiers qui est peu rentable mais qui offre un service complet au client En outre au niveau du travail administratif la comptabilit et le secr tariat social sont assum s par l asbl elle m me tout comme l entretien du parc automobile qui compte une septentaine de v hicules En terme d entreprenariat on note galement la diversification des services l valuation permanente de la rentabilit des activit s et du b n ficie net par heure prest e au sein de chaque d partement d activit L
163. arrach tous les sanitaires l lectricit Cette occupation symbolique pour le droit au logement a dur pendant quelques temps Les difficult s de logement sont profondes Anvers explique un b n vole et co fondateur du projet OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET Le DAK fait partie d une des quatre Coupoles de la Ville d Anvers Ces Coupoles sont des centres de coordination en mati re d aide sociale et g rent des subventions provenant du Fonds d Impulsion Sociale SIF qui sont redistribu s en cascade d autres initiatives Le DAK qui fait donc partie d un de ces centres re oit une subvention qu il est charg d utiliser pour le soutien de projets et d actions diverses en mati res de lutte contre l exclusion sociale Le r le du DAK est d entrer en contact avec les gens de parler avec eux et de les accompagner dans leurs d marches au niveau de la mise en ordre administrative et judiciaire par exemple accompagnement la police au CPAS L id e est d offrir un soutien aux squats un peu s rieux explique l un des fondateurs Par un peu s rieux il entend qu il y ait un projet derri re l action de l occupation d un b timent D autres conditions au soutien de projets par le DAK sont la non consommation d alcool ou de drogue et l absence de violence Un des enjeux du projet est de soutenir des actions militantes en mati re de droit d acc
164. artier d Initiative Marchienne Docherie et de b n ficiaires d associations dans le cadre du Relais Social Gr ce ces fonds par exemple des habitants de la rue ont offert une f te aux passants pour les remercier et leur rendre la monnaie de leur pi ce sur un pont o ils ont l habitude de faire la manche Un comit d organisation compos notamment d habitants de la rue a t cr et la ville a encourag et soutenu l action Pour expliquer le timing et les montants en jeux dans le processus de r novation urbaine la chef de projet du Quartier d Initiatives de Mont Leux Mouscron a r alis un mat riel d information destin aux habitants sous forme de ligne du temps Au niveau f d ral le Ministre du budget a lanc un site explicatif sur le budget www budgetfederal be 116 Calqu s sur les Fonds de participation et les syst mes d enveloppes de quartiers fran ais Les enveloppes de quartier ce syst me existe dans plusieurs villes fran aises La ville est d coup e en plusieurs quartiers qui sont administr s par une association f d rative de toutes les associations pr sentes sur le quartier Chaque ann e le conseil municipal d termine un montant propos la gestion directe des habitants une enveloppe budg taire est r serv e au niveau des investissements pour permettre la r alisation de divers travaux touchant la voirie aux trottoirs ou l am liorati
165. ation d une famille immigr e et d une personne g e AUTEURS DE LA FICHE 3 personnes une maman d une famille locataire une assistante sociale et la directrice AUTEUR MORAL Foyer Dar al Amal COORDONNEES UTILES Foyer Dar al Amal Rue des Ateliers 25 1080 Bruxelles T l 02 411 74 95 Fax 02 411 04 39 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt innovation sociale gt lt immigr gt lt femme gt lt interg n rationnel gt lt accompagnement social gt lt habitat adapt gt lt habitat bon march gt lt communication interculturelle gt lt lien social gt lt contrat de location gt lt processus d volution mentalit s gt lt insertion par le logement gt lt organisation du quartier gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Le Foyer s installe en 1979 dans le vieux Molenbeek son objectif premier est l mancipation de la femme essentiellement d origine immigr e A l origine Le Foyer est un centre d int gration qui propose une s rie d activit s surtout aux femmes immigr es de premi re g n ration mais actuellement aussi celles de deuxi me g n ration afin de les sortir de leur isolement Notre quartier est peupl la fois d immigr s et d autochtones g s explique la directrice du Foyer Lors des contacts avec le quartier et ses habitants le service s est rendu compte qu il y avait un grand nombre de personnes g es d origine belge isol es
166. ation des personnes handicap es aux d cisions et actions qui les concernent le personnel est pr sent ou repr sent tant au sein des structures de d cisions qu au sein des structures de concertation sociale A titre d exemple de participation l o elle est possible explique l administrateur d l gu l entreprise a une caisse de 200 000 FB pour sponsoriser des activit s sportives propos es par le personnel Chaque jour ce sont une quarantaine d quipes d environ quatre personnes qui sont sur le terrain Le type de client le g ographiquement situ dans la r gion et parfois au del occupe une niche situ e entre le march du travail au noir et celui des grosses entreprises Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS En terme humain le r sultat est important puisque l association emploie en avril 2001 plus de 180 personnes dont 160 travailleurs sont inscrits l AWIPE 5 sont apprentis en Contrat d Adaptation Professionnelle CAP et 20 sont employ s sous statut de travailleurs ordinaires En terme financier aussi en 2000 le chiffre d affaire est de 83 648 313 FB avec un b n fice net de 9 830 183 FB Cette situation arrive apr s plusieurs ann es plus difficiles financi rement qui avaient n cessit de geler les salaires du personnel de cadre et de ma trise pendant trois ans de 1997 1999 RESULTATS QUALITATIFS L asbl permet la mise au travail e
167. atiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 207 wagons de chemin de fer en bois pour s am nager une seconde r sidence Jalhay Et la demande s accro t de mani re importante Par contre tr s peu d exp riences sont initi es le plus souvent encore l tat de projet pour les personnes devant faire face au probl me de l exclusion L association Le 210 centre d accueil pour adulte en difficult s qui prend en charge la globalit des probl mes de la personne h bergement aide sociale aide m dicale a initi un projet pilote de construction d une maison dont une partie est en bois cord pour une famille vivant dans la pr carit Le projet original tait de construire toute la maison en bois cord e mais il a d tre adapt suite quelques difficult s au niveau financier notamment Le Fonds du logement des familles nombreuses lui accorde son soutien Le gros uvre sera effectu par un entrepreneur finalis pour l t 2002 et les finitions en bois cord seront r alis es 2002 2005 par des b n ficiaires du 210 Certains d entre eux auront au pr alable t suivre un stage pour r acqu rir un savoir faire technique l association Julienne Javel Le b timent sera un bon exemple au niveau du d veloppement durable il sera pourvu notamment d une citerne d eau de pluie et de panneaux solaires Le projet dans sa premi re mouture
168. autres participent la pr paration des repas pour les pensionnaires du Balloir d autres encore participent la mise sous pli des courriers pour la collecte de dons D autres enfin assurent une aide au niveau du suivi scolaire des enfants de la maison d accueil Un potager est g r par les mamans et les enfants quelques poules y sont accueillies depuis P ques 2001 soit trois mois Les enfants ont aussi particip la conception du poulailler en r alisant des croquis Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS La liste d attente pour la maison de repos est importante et une augmentation de la capacit d accueil est en cours Depuis le d but ce sont une petite trentaine de femmes qui sont pass es par l Atelier Pour la responsable c est le premier pas qui co te le plus RESULTATS QUALITATIFS Suite leur participation l Atelier du Balloir deux femmes qui se sont form es en cuisine de collectivit une troisi me a entrepris une formation en informatique et une autre en vente En ce qui concerne le projet interg n rationnel on peut constater qu un ensemble de projets sont men s pour favoriser les rencontres entre les g n rations Toutefois lors de notre visite nous n avons pas eu la possibilit d interroger des b n ficiaires et qu ils nous parlent de ce que repr sente le projet interg n rationnel pour eux Inventaire des pratiques innovan
169. aux et d partementaux de secteur Ma trise d uvre Urbaine et Sociale Alpil en lien avec les instances du Sch ma d partemental pour l accueil des gens du voyage et du Plan d partemental pour le logement des personnes d favoris es DEROULEMENT DU PROJET La livraison d finitive des maisons et de l am nagement ext rieur est faite depuis juillet 2001 Les mises en location sont en cours 1 Pr t Locatif Aid Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 154 Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Construction d un habitat permanent pour des familles de gens du voyage int grant les sp cificit s de leur mode de vie combinaison d un habitat s dentaire un habitat mobile Participation des familles la conception du projet et sa gestion EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique En Belgique aucune loi ne r glemente le stationnement L accueil des gens du voyages est tributaire du bon vouloir des autorit s locales qui g rent les territoires qu ils traversent Seuls deux terrains d accueil sont plus ou moins officiels A savoir un espace non quip mis disposition par la ville de Bastogne et un terrain am nag Ghlin pour des personnes semi s dentaris es que la ville de Mons s est engag e am liorer Il existe peu d organismes qui d fendent les droits des gens du voyage gt Le Comit National
170. aux t ches non prises en compte par les communes par exemple repas sur roues entretien des jardins Ce qui permettra aux habitants de vivre dans une autre structure que les traditionnelles avec beaucoup d avantages Au niveau priv quelques soci t s proposent des maisons en bois autoconstruire Comme le kit de Biospeedhome par exemple qui prend trois jours de montage une quipe d une douzaine de b n voles Leur prospectus rappelle qu il est interdit que des ch meurs fassent partie de l quipe de b n voles Indirectement les m tiers du bois servent aussi l insertion socioprofessionnelle L Entreprise de formation par le travail Apides propose une formation en menuiserie benisterie pour des personnes exclues du monde du travail A la formation technique s ajoute une formation la citoyennet la vie d entreprise et des cours de remise niveau ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE Les atouts du bois dans l habitat sont connus Par exemple la construction ossature bois permet une conomie car 1l y a une pr fabrication en atelier elle demande des fondations moins importantes et un second uvre moins cons quent le montage est rapide On peut d couvrir les nombreux atouts du bois et se d faire des pr jug s erron s en parcourant les sites des associations et professionnels du bois Le Ministre de 7 co t entre 13 et 25 000 le m2 103 L habitat prolong en camping et en parc r s
171. avec le statut puisqu il serait alors indisponible pour le march de l emploi De plus il y aurait concurrence avec les entreprises La situation est diff rente s il s agit de modifications dans sa propre maison gestion normale de ses biens Et pourtant l autoconstruction est un outil utiliser dans la lutte contre l exclusion sociale Quelques avanc es au niveau des associations et du secteur public pourraient aider am liorer la situation gt l exp rience d int gration de clauses sociales dans des march s publics gt les commentaires des articles 198 et 199 du Code du logement font tat de l octroi de subventions des asbl d veloppant des nouvelles techniques de construction de logements gt les exp riences d autoconstruction en Am rique latine par exemple les mutiroes au Br sil nourrissent aussi des projets wallons Par exemple des personnes mal log es de Charleroi se sont rendues au Br sil pour changer leurs exp riences notamment en mati re d habitat avec des paysans sans terre Les initiatives de mutiroes se rapprochent par bien des points de celles d velopp es par l exp rience de Sans Abris Castor qui permet des personnes mal log es de r nover leurs futurs logements QUELQUES REFERENCES ET ADRESSES UTILES ROYAUME UNI Sur l exp rience gt We re all in it together young people and their partners from the Sound Image self build project share th
172. carotte 2001 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 227 Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Un partenariat entre divers acteurs publics et priv s a permis un public exclu des d tenus de r pondre une demande d un quartier d favoris am nagement d une friche ins curisante dans un quartier de tours d habitations sociales L am nagement r alis est durable et cr ateur de lien social entre les habitants du quartier EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique Il n existe pas de partenariat de ce type en R gion wallonne Par contre il y a de nombreuses ressources et des exp riences qui sont men es s par ment au niveau des jardins et des prisons JARDINS Diverses exp riences d utilisation du mara chage comme outil d insertion socioprofessionnelle existent l initiative de certains CPAS comme ceux de Namur projet mara chage comme outil d insertion et de Li ge voir ci apr s par exemple d autres pouvoirs publics ou encore de priv s La Ligue des Coins de Terre et des Jardins Familiaux cr e en 1896 est le plus ancien acteur en mati re d insertion par l horticulture Ses principaux objectifs taient entre autres de permettre aux ouvriers et aux famille de changer d air de lutter contre l alcoolisme apporter un compl ment alimentaire sue Le CPAS de Li ge via la ferme de la Vache a cr
173. ce 1994 gt Les habitants dans la d cision locale Territoires septembre octobre 1999 France Divers gt Guidelines for transferring effective practices CityNet UNDP UNCHS novembre 1998 Thailand site http www sustainabledevelopment org blp learning gt D cortiquer les finances communales Territoires nr402 403 d cembre 1999 France gt Enveloppes de quartier budgets participatifs pour une d mocratie sonnante et tr buchante Territoires nr416 mars 2001 France gt Jacqueline Lorthiois Le diagnostic des ressources locales ASDIC d W France 1996 gt Mairie de Porto Alegre site http www portoalegre rs gov br gt Charte europ enne des libert s communales Conseil des communes de l Europe 1955 gt Charte europ enne de l autonomie locale Conseil de l Europe 15 octobre 1985 Ratifi e par la R gion wallonne en 2001 gt URB AL av de Broqueville 116 Bte9 1200 Bruxelles T l 027759300 Fax 027759309 _ e mail secretariat urb al com _ site http ww europa eu int en comm dg1b URB AL urb l htm Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 223 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 224 FRANCE FICHE N 29 Lai FICHE 29 Des d tenus cr ateurs de jardins g n rateurs de lien social les Jardins du Lien AUTEUR DE LA FICHE G rard Chaubiron directeur du c
174. ce aussi bien pour des changes financiers par exemple pour la constitution d un acompte lors de l achat ou de la r novation d un logement que pour des changes de biens et de services De plus les membres de ces communaut s sont aussi les acteurs d une conomie locale de proximit qui permet entre autres de faire vivre les diff rentes communaut s et de participer la vie socio conomique des quartiers o 1ls r sident En effet une personne originaire du Ghana par exemple trouvera les produits de son pays dans les magasins tenus par des concitoyens ira se faire coiffer chez les coiffeurs concitoyens Des supermarch s qui ont vu l un nouveau potentiel de client le se sont lanc avec plus ou moins de r ussite dans la vente de produits exotiques Divers exemples existent en mati re d pargne mise en commun pour solutionner des probl mes particuliers ou collectifs et ce avec diff rents statuts et appellations institutionnalis ou non profitant directement aux membres du groupe pargnant ou non microcr dit financement alternatif Institutionnalis gt le plus c l bre est notre syst me d imposition qui permet de produire des services pour la collectivit un autre niveau la Caisse d Epargne de la ville de Tournai CET est le seul tablissement public belge de cr dit gestion des carnets d pargne 95 des 44 000 comptes appartiennent des Tourn
175. ce pour les femmes d munies d un quartier de Montevideo Le travail r alis par la Grameen Bank au Bangladesh micro cr dit accord des pauvres Une tude sur le d veloppement du potentiel conomique des quartiers en difficult s propose quelques mesures pour attirer les ressources dans les quartiers dont le syst me de la tontine et la coop ration avec des banques pour la collecte et l utilisation de l pargne des habitants des quartiers le microcr dit confiance Comme par exemple ce CPAS qui a autoris un minimex 92 partir suivre une formation l tranger tout en conservant son minimex le nouveau statut en test qui permet un demandeur d emploi d entrer et de sortir d une coop rative en cas d chec et de retrouver son statut initial de demandeur d emploi L entrepreneur y est salari temps partiel tout en pr servant ses allocations proportionnellement au revenu d gag par ses activit s Au niveau financement gt gt voir les exemples cit s plus haut Exemples en R gion wallonne en mati re de pr ts le travail effectu par les centres d entreprises qui offre une infrastructure partag e les centres de maternage qui offrent un accompagnement et les couveuses d activit s qui donnent la possibilit de tester l activit dans un cadre juridique op rationnel Comme par exemple l agence conseil Proges qui a permis a deux minim
176. ce psycho sociale En 1996 le ministre de la Justice belge de l poque a soulign l importance des formations professionnelles notamment comme pr paration la r int gration Au niveau des comp tences la gestion des prisons est de comp tence f d rale et les dispositifs de r insertion de comp tence r gionale et communautaire La R gion s occupe de l aide aux victimes et aux d linquants qui ne sont plus d tenus et la Communaut fran aise a la tutelle sur les ASJ Aide sociale aux justiciables dans le cadre de leur intervention en milieu carc ral Le syst me des peines alternatives pour les jeunes de 14 19 ans qui donnent la possibilit aux jeunes d effectuer une peine alternative dans des tablissements comme par exemple dans les maisons de retraites soci t s de logements sociaux et le travail d int r t public organis par une loi de 1994 qui permet d effectuer un travail d int r t public ou de suivre une formation en remplacement d une d tention 1 FBD Avanti Charleroi de l aide aux justiciables au retour l emploi Alter Echos n 100 15 juin 2001 p 20 14 La mission g n rale des ASJ est d apporter aux d tenus qui le demandent ou qui l acceptent une aide sociale globale en vue d une gestion de la d tention la plus humains possible et de pr parer leur lib ration et leur retour la vie sociale Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte
177. certation sociale Conseil d entreprise Comit de s curit et d hygi ne D l gation syndicale Au sein de l entreprise l Administrateur d l gu a pour r le de dynamiser la participation et doit veiller ce que tous les travailleurs de l entreprise sociale et particuli rement les personnes handicap es soient les acteurs de leurs propre promotion sociale Il est charg de veiller entre autres maintenir en permanence les conditions d un d bat d mocratique au sein de l entreprise Dans un soucis de participation et de communication un journal a t cr dans lequel de nombreuses informations sont reprisent concernant les grandes d cisions prises par les diff rents comit s et conseils Le syndicat est pr sent comme dans tout comit d entreprise mais ici il n est pas utilis comme un contre pouvoir mais comme un partenaire Il y a quelques ann es lors d une p riode conomiquement difficile 1ls ont par exemple d cider d un commun accord du blocage des salaires du personnel de cadre et de ma trise Au niveau comit de direction toute d cision doit se prendre avec un responsable du d partement concern AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Parmi les droits fondamentaux l entreprise favorise le droit au travail des personnes handicap es LE PROJET COMME PROCESSUS Le projet a lieu sur le long terme Il y a une volont d insertion et d apprentissage entre autres avec les Contrats d Ad
178. cit du projet r side en plusieurs niveaux la convivialit au sein de la Maison l information et l ducation des b n ficiaires la valorisation des comp tences et de l exp rience des b n ficiaires LA PARTICIPATION Le jeu n existe que par la pr sence et la construction que les participants en font Ce sont eux qui collectivement cr ent les questions et les r ponses mais aussi donnent une certaine forme une certaine pr sentation au jeu AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT D un point de vue g n ral le jeu permet aux participants d acc der une meilleure connaissance de leurs droits Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 128 LE PROJET COMME PROCESSUS Pour l assistante sociale qui anime le jeu le jeu a permis d entamer le dialogue de les faire r fl chir leur situation pour qu ils puissent r ussir leur sortie de la maison d accueil DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Une des difficult s est que l assistante sociale qui anime le jeu doit disposer du temps n cessaire pour assurer l animation par rapport d autres activit s souvent plus urgentes D o le jeu dort certaines p riodes pour se r veiller d autres Lors du red marrage une des difficult s r side dans le traitement de la masse d informations accumul es En effet les participants ont alors leur disposition une farde paisse compos e non seul
179. commun de ces rencontres avec les gens Pour la coordinatrice le service veut prendre le temps de travailler de bien faire les choses PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Habitat Service a engag une personne mi temps pendant 3 mois pour la recherche de subsides Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 75 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 76 G FICHE N 9 po FICHE 9 L Autre lieu Cohabitation dans une maison communautaire d africains Peuls qui accueillent des personnes souffrant de troubles mentaux AUTEURS DE LA FICHE 2 personnes une animatrice socioculturelle et un accueilli AUTEUR MORAL L Autre lieu R A P A asbl Recherche Action sur la Psychiatre et ses Alternatives COORDONNEES UTILES L Autre lieu Rue Marie Th r se 61 1210 Bruxelles T l 02 230 62 60 Fax 02 230 47 62 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt handicap gt lt immigr gt lt exil gt lt r seau d change de savoirs gt lt solidarit gt lt lien social gt lt sant mentale gt lt insertion par le logement gt lt contrat de location gt lt communication interculturelle gt lt innovation sociale gt strat gies alternatives d int gration gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Cr e en 1980 l Autre lieu
180. copropri t les jeunes sont r mun r s pour les travaux d entretien du site que les entreprises ne veulent pas faire et le Pr sident de l Association ch meur g a la possibilit de percevoir des ch ques ALE pour des travaux occasionnels et exceptionnels sur le site du Ch ne Houdiez PARTENAIRES DU PROJET L Association a deux partenaires conseil Inter Environnement Wallonie et Syneco Agence conseil en conomie sociale Le Pr sident de l Association est tr s impliqu dans la d fense du domaine et de ses habitants Il est essentiellement b n vole Il est aussi engag au niveau international Il est engag dans la lutte contre PAMI c est dire les Accords Multilat raux sur l Investissement qui visent lib raliser tous les investissements au niveau mondial et il suit de pr s le sommet du P7 qui est un Sommet alternatif au G7 initiative du groupe des Verts du Parlement europ en L objectif explique t il est d initier la vigilance et le contr le thique de la soci t civile mondiale Je m investis aussi ce niveau car il existe des interrelations int ressantes entre le d veloppement local endog ne et int gr soutenable et durable et le d veloppement durable international DEROULEMENT DU PROJET L Association des habitants du Ch ne Houdiez est une association spontan e et non structur e nous dit le Pr sident de l Association des Copropri taires Les habitants se r unissen
181. ctionnement qui jusqu pr sent ne sont pas r currents et imposent donc de travailler dans la pr carit Dans ce contexte l asbl qui a des probl mes de locaux cherche de nouveaux locaux pouvant accueillir la fois son d p t et les bureaux dans un m me lieu Suite l valuation globale du projet avec tous les participants trois priorit s ont t d gag es qui donneront naissance diff rentes antennes la cr ation d une Antenne logement d une Antenne juridique et d une Antenne m dicale Une des id es de l Antenne logement est d utiliser le r seau des r fugi s pour savoir quand un logement occup par un r fugi se lib re afin de le proposer un autre r fugi L Antenne juridique aura pour objectif d aider et accompagner dans la proc dure d asile et son suivi celle m dicale visera pr venir et informer les r fugi s sur les questions de sant Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 55 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 56 G FICHE N 6 FICHES 6 DAK Un service d actions b n voles de premi re ligne d aide et de soutien aux personnes sans abri ou mal log es AUTEURS DE LA FICHE 2 personnes un b n vole et un fondateur b n vole du projet AUTEUR MORAL DAK Dakloozen Actie Komiteit COORDONNEES UTILES DAK Steenbergstraat 5 2000 Antwerpe
182. ctu s en mati re d urbanisme d quipement d architecture de leurs espaces de vie Au niveau l gislatif Les questions se poser quand on souhaite initier un projet d habitat group sont nombreuses Par exemples gt quel est le mode juridique sur lequel est fond le partenariat association coop rative fondation gt est ce qu il y a une coordination de projets des r gles respecter une gestion journali re gt au niveau de la propri t quel est le statut privil gi co propri t location une fondation gt s il y a cr dit est ce qu il est g r par un groupe ou par une personne gt est ce qu il y a intervention de certains acteurs comme le CPAS par exemple Certaines communes sont sensibles l habitat group quand elles sont la recherche d habitants par exemple d autres beaucoup moins Ce qui a une certaine incidence concernant notamment l octroi des permis la modification et ou l laboration d un plan communal d am nagement Il est parfois utile de prendre conseils aupr s de praticien du droit comme par exemple la sa Patrium qui est sp cialis e dans l assistance juridique personnalis e en mati re immobili re et qui conna t les diff rentes tapes des op rations immobili res et les diff rents acteurs impliqu s Cette soci t consacre une partie de son temps des fins sociales Quelques pistes diverses Cette
183. d activit L objectif est de favoriser l installation des travailleurs ind pendants et l mergence de tr s petites entreprises le pr t ch meur le syst me des pargnes solidaires association de personnes qui mutualisent leurs conomies en versant x francs par mois pour soutenir monter un projet les soutiens accord s par des acteurs comme la Fondation Roi Baudouin les pr ts participation au capital et garantie bancaire de SOWECSOM le Forem et l universit de Namur ont ouvert un site sur les mesures d aide l emploi et la formation http www droit fundp ac be pef la formation accompagnement en cr ation et d veloppement d entreprise gratuite organis e par le Centre UNIversitaire de Charleroi CUNIC le guide la cr ation d une entreprise de la R gion wallonne DGEE Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 190 On peut aussi faire appel aux agences conseil en conomie sociale qui sont subventionn es pour laborer et mettre en uvre de tels projets L agence conseil en conomie sociale Archipel tudie actuellement la possibilit de reproduire le concept d picerie solidaire la fran aise en R gion wallonne L objectif principal est ici la cr ation d emplois pour personnes d favoris es Des projets pilotes devraient tre lanc dans plusieurs communes notamment via les CPAS Divers l ments
184. d occupation faible qui d s quilibre le budget pr vu ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Aux dires des b n ficiaires la confiance des responsables du projet leur gard est un atout Il est probable qu un des l ments qui favorisent la confiance soit la relation qui pr existe entre le service et la stagiaire Cette relation pr existante et la connaissance des stagiaires permettent aux responsables de confier la clef de la maison les yeux ferm s avec un maximum de garantie Un autre atout r side dans la qualit de l quipement du logement qui donne une image positive de soi m me aux femmes qui utilisent le logement d urgence Il appara t penser par et pour les femmes avec un certain raffinement Une des h berg es exprimait qu au Germoir ce sont des femmes qui dirigent qui sont la fois femmes m res et pouses Elles sont form es dans le social ducatrice et ont de la psychologie Elles nous montrent qu on est capable d arriver et le b timent qu elles occupent en est une preuve Elles ont mis tout a en place pour aider les femmes qui n arrivent pas comme elles Ce sont des femmes qui savent par quelles tapes passent les femmes En plus ici on est assur e d avoir une formation s rieuse pour avoir une ouverture vers l emploi PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Le projet Transit 77 sera valu apr s un an et sera adapt en cons quence Il est d j
185. d une cinquantaine d habitants Le Ch ne Houdiez hameau des 3 fronti res France Estinnes Erquelinnes se situe sur la cr te du parc naturel de la Haute Sambre Le cadre verdoyant et bucolique accueille ce que les habitants se plaisent appeler des maisons foresti res de type bavarois Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 111 chalets de r sidence secondaire de qualit mais de dimension r duite 60 m de surface habitable Le site dispose d une cabine haute tension et d une station d puration pr vues pour une partie des 330 r sidences abrit s dans des b timents non durables Il y a galement un r servoir d eau potable vide car non termin en dur Les zones inoccup es pr vues pour les caravanes sont pourvues de petites installations lectriques et d arriv es d eau chaque installation pourrait alimenter une maison Pour l eau et l lectricit des compteurs g n raux alimentent le site et des compteurs de passage permettent de r partir les frais selon les consommations de chaque habitant La pression d eau est marginale insuffisante sur le site Au d part le copropri taire majoritaire du site Transga situ Bruxelles s occupait du syndic et de la pr sidence de l assembl e des copropri taires En 1994 apr s la modification de la loi sur la copropri t il a abandonn ces deux postes Un syndic de proximit
186. d urbanisme qui donnent le statut urbanistique du terrain et la nature des travaux v un permis d urbanisme qui parfois demande la tenue d une enqu te publique On ne peut pas construire n importe o et n importe quoi Il faut respecter certaines r gles Et notamment gt gt les 23 Plans de secteur qui couvrent l ensemble du territoire de la R gion qui avec force r glementaire d terminent la destination des diff rentes zones urbanisables ou non certaines zones sont r serv es l habitat les plans communaux d am nagement qui donnent des pr cisions quant l am nagement des lieux les plans de lotissement dans certains cas des r gles comme le R glement g n ral sur les b tisses en site rural RGBSR qui concernent quelques 70 villages et d termine la hauteur la forme l aspect de la fa ade Il faut faire appel de nombreux corps de m tier comme par exemple un notaire un g om tre un architecte un entrepreneur 178 Manuel d accompagnement de l exposition Habitat et Participation p 89 1985 1 Charte d Habitat Convivial Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 250 Dans l tat actuel de la l gislation en mati re de ch mage il n est pas possible pour un ch meur ni de construire sa maison ni d aider d autres personnes construire leur habitation C est une activit incompatible
187. daire men es par le service m diation de dettes le Groupe d action surendettement dans la Province du Luxembourg gt le travail des R gies de quartier sociales dans les cit s d habitations sociales dont un des objectifs est de transmettre chaque personne les outils n cessaires la mise en uvre de ses projets qui abordent syst matiquement la probl matique de l endettement avec les stagiaires car la majorit d entre eux vivent des situations financi res difficiles Elle les informant sur les mani res de mieux consommer par exemple travail sur la comparaison des co ts des aliments formation sur comment faire un repas quilibr Outre ce travail de pr vention certaines R gies r alisent des plans de d sendettement ou envoient vers un service de m diation de dettes gt L association Dignitas Mons propose un accompagnement dans le parcours de la loi relative au r glement collectif de dettes Elle travaille aussi sur la notion de la dignit humaine reprise dans la loi en r f rence la Constitution mais qui ne d finit pas de montant indispensable pour mener cette vie conforme la dignit humaine 4 DGATLP Minist re de la R gion wallonne Direction g n rale de l am nagement du territoire du logement et du patrimoine 4 La R gie de quartier sociale est une structure visant la redynamisation d un quartier A cette fin elle r alise un travail d information et de soutien adm
188. dapt et de qualit tant pour la famille que pour la personne g e un loyer adapt aux moyens des personnes Un des objectifs est que famille apporte une plus grande s curit la personne g e et que la personne g e puisse faire appel l aide de la famille en cas de besoin POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Le projet d habitat kangourou de Dar al Amal est prioritairement r serv des habitants du quartier Il s adresse d une part des personnes g es isol es ou en couple ayant de faibles revenus et d autres part des familles nombreuses immigr es prouvant des difficult s se loger Une condition pour que la personne g e puisse participer au projet est qu elle ait un degr d autonomie suffisant pour ne pas demander une aide trop importante la famille MONTAGE FINANCIER Au niveau des maisons la premi re est une acquisition par donation la seconde est un achat r alis suite une campagne de collecte de fonds qui a rapport environ deux millions de FB entre autre par le soutien d un centre n erlandophone promouvant les projets favorisant l int gration Les r novations ont t r alis es par des entreprises priv es et une entreprise de formation par le travail Les locataires payent un loyer en fonction de leur revenus En 2001 dans l une des maisons la personne g e paye 6500 FB par mois et la famille a un loyer de 9100 FB Inventaire des pratiques innovant
189. de petits jardins privatifs l arri re ensuite un investissement de l espace central La seconde phase n a toutefois jamais pu tre lanc e et encadr e Au niveau de la location La proc dure d attribution de logement est similaire celle pratiqu e ailleurs par l Aide Locative moyennant quelques crit res suppl mentaires pour r pondre au fait qu il s agisse d un site et pas d habitations isol es Dans la s lection des futurs locataires un premier temps est consacr l coute autour de la table pour laisser la personne raconter son histoire L objectif est de bien cerner ce dont la famille a besoin de l aider formuler ses projets et de voir quelles sont les difficult s auxquelles elle est confront e A partir de l l intervenant tente de d terminer le volume n cessaire de l habitat envisage la possibilit de contribuer au regroupement familial pour les familles dont les enfants ont t plac s suite un habitat inad quat L intervenant envisage aussi les possibilit s de mobilit et de transport de la famille ses besoins de se trouver proximit de centres urbains ou en p riph rie etc Apr s la premi re visite des candidats au bureau une visite a lieu leur domicile Viennent ensuite les rencontres en vue d attribution de logement qui comptent parfois 10 15 contacts avant l attribution Cette tape peut prendre deux mois un an Une fois l attribution fait
190. de travailler en parall le avec l assistante sociale du Germoir afin de trouver un logement adapt ses besoins Il y a un r glement d ordre int rieur pour la maison du Transit 77 En outre le d lai maximum pour rester dans cette maison est en principe de trois mois Il est aussi demand la personne de respecter la confidentialit de l adresse de la maison afin de prot ger au maximum les locataires Lors de l installation d urgence d une stagiaire r fugi e de 55 ans qui tait victime de violence de la part de son entourage deux responsables du Germoir l ont accompagn e jusque chez elle pour qu elle puisse r cup rer quelques affaires personnelles Arriv e Transit 77 elle a choisi sa chambre a d pos ses affaires et ensemble les travailleurs et la stagiaire ont d bouch une bouteille de bi re d abbaye J tais fatigu e mais heureuse explique t elle Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Ouverte en novembre 2000 la maison Transit 77 a accueilli trois femmes Deux pour de tr s courtes p riodes une troisi me qui est l depuis pr s de trois mois et qui prolonge encore son s jour d un mois pour louer un appartement qui se lib re dans le courant du mois suivant Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 139 RESULTATS QUALITATIFS L initiative est per ue tr s positivem
191. de travaux importants ou qui ne se pr sentent pas aux rendez vous Il y a par exemple un propri taire l tranger que a arrange qu Habitat Service paye les loyers mais il n est jamais pr sent Un propri taire est d c d et la gestion s en est trouv e compliqu e Un locataire est d c d de mort violente Toxicomane 1l venait de toucher une grosse somme arri r s d allocations qu il devait percevoir Difficult s rencontr es par le service A Habitat Service on observe que les sous locataires sont de plus en plus exigeants en terme de caract ristiques du logement Ils n h sitent pas refuser plusieurs logement qu on leur propose Au niveau des propri taires les exigences sont parfois aussi nombreuses pas d animaux une personne seule tranquille ce qui n est pas toujours simple g rer non plus En tant que projet novateur l association se retrouve seule et manque d occasions de partager son exp rience avec d autres afin d avoir un nouvel clairage sur le travail Une des difficult s r side aussi au niveau du suivi social car il y a une grande diversit des cas et la n cessit de faire appel des r seaux d aides ext rieures tr s vari s Pour un travailleur beaucoup de probl mes sont individuels et la difficult est d tre sp cialis en tout femmes battues minimex s trangers surendettement probl mes juridiques Au niveau de la gestion de l ass
192. des difficult s entretenir des relations de voisinage sereines et de favoriser la diversification tant au niveau de la nationalit que du type de familles monoparentale en couple avec des enfants d ges diff rents Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 20 MONTAGE FINANCIER Le Fonds du Logement a financ l achat et la r novation selon les modalit s courantes de financement des actions de r novation de l Aide Locative Du personnel a t mis disposition du projet un architecte un dessinateur et un intervenant social Dans le cadre de la r novation le CPAS outre l engagement des jeunes sous Article 60 a engag un chef de chantier et un formateur PARTENAIRES DU PROJET Le Fonds du Logement des familles nombreuses de Wallonie le CPAS de Charleroi etc DEROULEMENT DU PROJET Au niveau de la r novation Il y a eu plusieurs phases de travaux et le choix de mettre la disposition des habitants une maison communautaire Une r flexion a t men e sur l implantation dans le quartier qui a abouti la modification de l acc s aux maisons qui ne se fait plus par la plaine mais bien par l autre c t afin que les habitants s approprient leur maison et jardin sans que la maison ne se prolonge sur la plaine Il s agissait d une appropriation du site en deux phases explique la coordinatrice de l Aide Locative d abord une appropriation
193. des groupes cibles qui peuvent b n ficier des budgets europ ens FSE Leonardo Par exemple un des volets du PIC Programme d Initiative Communautaire Emploi porte sur l insertion socioprofessionnelle de publics vuln rables ou exclus du march du travail ou qui risquent de l tre et il finance certains projets Ce programme a permis par exemple l engagement d une coordinatrice et de deux assistantes sociales pour encadrer les formations la prison de Lantin Ou encore le projet Avanti del ORS Office de r adaptation sociale qui a tabli un partenariat avec la Chambre syndicale et interprofessionnelle de la construction Un travail de comparaison des programmes de r insertion des d tenus dans les pays de l Union europ enne a t effectu par le Forum europ en pour l emploi des d linquants le FEED s est cr en 1993 Cela a permis de rep rer les bonnes pratiques en la mati re de les mod liser et d encourager la cr ation de r seaux d acteurs comme par exemple OED pour relayer le travail r alis au niveau europ en et travailler au d veloppement des l gislations politiques et programmes au niveau national et r gional Le travail de POED notamment en mati re de recherche sur l conomie sociale La conception des projets s articule autour de trois axes un dispositif de formation au travail EFT OISP une structure finalit sociale SFS les structures de guidan
194. des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 131 faire preuve par rapport aux autres citoyens Il y a aussi besoin d offrir du logement de qualit correcte un prix abordable OBJECTIFS DU PROJET Il s agit de d montrer aux principaux responsables politiques la faisabilit de l affectation de b timents inoccup s au relogement de sans abri Les autres objectifs sont de resocialiser les sans abri en les int grant dans une quipe de travail de valoriser la capacit des sans abri se reprendre en main et de donner acc s un logement correct et loyer tr s mod r pour ceux qui adh rent au projet Aux dires d un responsable l enjeu du projet est de taille les difficult s sont normes et le projet requiert une conviction et un engagement acquis par les responsables actuels mais le projet est sans doute difficilement reproductible sans un encadrement important et de qualit POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Sans Abri Castors cible essentiellement les sans abri et les expuls s Les sans abri sont souvent c libataires g s de 30 40 ans parfois plus jeunes Parmi les expuls s il y a aussi des familles avec enfants En ce qui concerne les conditions d acc s 1l est important que le candidat montre une volont minimale de travailler en quipe dans le b timent en r novation de mani re r guli re sauf maladie Malgr une certaine tol rance faute d un
195. dget Participatif de Porto Alegre Mairie de Porto Alegre 18 avril 2001 A4 176 Charte europ enne des libert s communales Conseil des communes de l Europe 1955 127 Charte europ enne de l autonomie locale Conseil de l Europe 15 octobre 1985 Ratifi e par la R gion wallonne en 2001 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 222 Associations gt gt gt gt CNCD St phane Comp re Quai du Commerce 9 1000 Bruxelles T l 022501230 Fax 022501263 e mail cncd skynet be R seau D mocratiser Radicalement la D mocratie Jean Blaise Picheral Impasse des Fleurs 3 59140 Dunkerque T l Fax 00 33 3 28651799 e mail jb picheral netinfo be site http www budget participatif org FGF rue des Brasseurs 18 5000 Namur T l 081226062 Fax 081224446 e mail fef ping be site http www ping be fof Groupe sur la participation Patrick Bodart rue de Hollande 45 1060 Bruxelles T l Fax 025440793 e mail patrick bodart skynet be Sur la participation gt Le centre de documentation d Habitat et Participation poss de de nombreux ouvrages textes fichiers d exp riences et autres sur la question gt Journal D mocratie active France site http www democratieactive org FR direct direct htm gt Pascal Percq Les habitants am nageurs d de l aube Fran
196. difficult s notamment concernant le nombre de pi ces en fonction du nombre d enfants Pour 5 enfants la famille devrait normalement disposer de 6 7 pi ces D o la difficult de louer des familles qui s agrandissent apr s avoir lou Moyens financiers des locataires Tant les personnes g es que la population immigr e du quartier ont globalement peu de moyens pour se loger Contrat Kangourou Au moment du d c s de la personne g e la situation a t d licate car le contrat de location de la famille stipule le projet d accueil d une personne g e C est une fragilit du projet on ne peut habiter la maison qu avec le partenaire du rez de chauss e Cet aspect est d licat car il touche la sph re priv e et motionnelle En effet il n est pas facile pour une famille dans le cadre d un contrat de location de devoir remplacer une Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 67 personne qui elle s est attach e affectivement par une autre personne suite son d part sous peine de risquer de devoir d m nager Lorsque la situation s est pr sent e le service a d cid d attendre un peu que les choses passent Ils ne nous ont pas oblig explique la m re de famille Mais on sait qu on est dans cette maison et qu en bas il y a un appartement pour une autre personne Quand on a rencontr la nouvelle personne d abord a
197. du m nage Les objectifs de ces coles sont entre autres conna tre ses droits et ses devoirs obtenir des r sultats concrets dans la gestion de la vie quotidienne acqu rir plus de 48 Article 155 du Code du logement Article 195 du Code du logement Article 88 du Code du logement 5 SWL La r cup ration des arri r s Module 2 Proc dures de r cup rations 1999 En avril 2001 un appel projets Ecoles de consommateurs a t lanc par le Ministre des affaires sociales et de la sant Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 182 confiance en soi participer la vie du quartier ou de la commune et surtout de donner des outils de ma trise de son environnement pour d velopper des capacit s et construire une identit autre qu ax e sur la consommation QUELQUES REFERENCES ET ADRESSES UTILES Sur l exp rience d Empalot gt Documents de travail 150 fiches pour les dynamiques et des id es en mati re de politique du logement en milieu urbain n 57 DPH France 1994 gt Pour des informations g n rales sur les organismes HLM en France http www offices hlm org BELGIQUE Institutions gt Associations Wallonnes des r gies de quartier bd Jules Bertrand 48 5 6000 Charleroi T l 071700221 Fax 071700219 e mail awrq skynet be gt Centre de Recherche et d Information des Organisations de Consommateurs CRIOC
198. du service uniquement sur base des r sultats quantitatifs en terme d emploi mais pour certains il n y a pas d emploi la clef Le fait que la r f rence soit le secteur priv a permis de sortir du flou artistique de travailler et de s organiser avec la rigueur des entreprises Mais il ne faut pas verser dans l extr me inverse une formation aux normes ISO l tablissement de statistiques bas es uniquement sur des indicateurs quantitatifs etc Si les outils et les m thodes du monde de l entreprise sont jug s favorables pour am liorer la formation les responsables estiment que baser l valuation sur le taux de mise l emploi n est pas un indicateur suffisant car il passe c t s d autres objectifs poursuivit par le COFTeN Le travail administratif est primordial il faut rendre les dossiers temps et heure avec des documents pr cis pour obtenir les subsides et il est toujours n cessaire de justifier et de prouver les comptes Le COFTEN est tenu d avoir 80 de pr sence Or quand un stagiaire quitte en d but de formation cela p se n gativement sur les pr sences de l ensemble du groupe La r alit du terrain n est pas suffisamment prise en compte Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 46 ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Un des atouts est le taux d emploi de 75 Ce niveau d emploi apr s formation s explique par le choix d
199. e 1991 afin de calmer et de satisfaire un grand nombre de personnes Depuis 1995 Fitiribougou est loti 6 500FB S kou Djenta Direction Medersa cole coranique Fitiribougou 6 expulser 66 Moussa Traor cuisinier Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 195 LES TONTINES Appel e aussi AREC association rotative d pargne et de cr dit la tontine est une association de personnes qui unies par des liens familiaux d amiti s de profession de clan ou de r gion se retrouvent des p riodes d intervalles plus ou moins variables afin de mettre en commun leur pargne en vue de solutionner des probl mes particuliers ou collectifs Le syst me est simple un groupe de personnes date fixe versent une certaine somme Au bout de x temps le contenu du pot commun est donn l un des membres du groupe Les versements continuent jusqu ce que tous les membres aient pu b n ficier de la somme d termin e Le nombre de personnes la somme vers e la dur e du cycle les dates de cotisations peuvent varier En ce qui concerne la tontine de Bencadi largent r colt sert entre autres l assainissement du quartier l exploitation d un hectare de produits mara chers vente et auto consommation le paiement d un ma tre pour organiser le suivi des l ves la prise en charge de frais de scolarisation pour familles d munies la valo
200. e pouvoir l gislatif le pouvoir ex cutif qui devient le v ritable centre de d cision Cr er un nouveau type d Etat qui combine la repr sentation politique traditionnelle lection tous les x ans de repr sentants avec la participation directe et volontaire des citoyens Les d cisions prises tout en restant de la responsabilit des lus le sont dans l int r t de tous POPULATION CONCERNEE Tout habitant de Porto Alegre partir de 16 ans MONTAGE FINANCIER Le budget municipal MONTAGE LEGAL La Constitution br silienne pr voit que les municipalit s doivent mettre en place une constitution municipale la loi organique municipale Le budget rel ve de cette loi organique La loi municipale stipule au cours des phases d laboration de d finition et d accompagnement de l ex cution du plan pluriannuel la participation de la communaut est garantie dans l tablissement des directives budg taires et du budget annuel Cette participation s exercera travers les secteurs g ographiques de la ville Le budget participatif est donc l galis Les modalit s de mise en uvre sont d finies par la population Il n y a pas de pas de tutelle exerc e sur le conseil du budget participatif PARTENAIRES DU PROJET La mairie et ses services administratifs CRC Coordination des relations avec la communaut Gaplan cabinet de planification Fascom Forum des coordinateurs d
201. e une visite est organis e Tout au long de la proc dure un travail Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 21 pr paratoire est men pour amener la personne ce qu elle se prenne en charge et g re son logement au mieux L am nagement du logement est laiss au locataire qui est attribu un budget d installation Il peut ainsi choisir ses peintures et tapisseries Il re oit aussi l accompagnement d un technicien de maintenance dont le r le est de fournir des conseils dans la mise en uvre des mat riaux Dans le cadre d un objectif de logement durable une coute et un dialogue sont d velopp s simultan ment une certaine rigueur par rapport au contrat sign Les loyers impay s souvent sympt mes d autres difficult s sont abord s avec les locataires en tenant compte de l ensemble de leur situation Toutefois des situations extr mes m nent parfois la rupture si les locataires ne respectent pas le contrat en terme de payement de non d gradation du logement ou si des probl mes aigus de voisinage restent sans solutions concert es Le suivi des familles int gre ce que les responsables appellent le travail technico social qui recouvre les aspects relatifs au contrat l accompagnement des familles concernant la consommation d nergie le mode d emploi des maisons dont leur ventilation etc Pour les responsables l accompagnement des fa
202. e Trazegnies 6031 Charleroi T l 071 32 13 57 mail pierre gilles archipel asbl be gt F d ration belge des banques alimentaires rue de Glasgow 16 1070 Bruxelles T l 02 522 97 00 gt Le site de la DGEE de la R gion wallonne sur lequel on peut trouver par exemple la banque de donn es MIDAS qui recense les aides publiques de type conomique Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 191 ou encore le Guide de la cr ation d entreprise aides des pouvoirs publics engager du personnel http mrw wallonie be dgee dpe dia fr creation home htm gt T l phone vert de la R gion wallonne 0800 11901 gt Bourse de pr activit Formulaire de demande d aide disponible la Direction G n rale des Technologies de la recherche et de l nergie Division des aides aux entreprises av Prince de Li ge 7 5100 Jambes T l 081 33 55 60 site http mrw wallonie be dgtre gt SOWECSOM av Destenay 13 4000 Li ge T l 04 2219848 Fax 04 221 99 99 BELGIQUE R glementation gt Pour la distribution gratuite de fruits et l gumes Minist re des classes moyennes et de l agriculture Service contr le des interventions et aides UE WTC3 Bd S Bolivar 30 1000 Bruxelles T l 02 208 38 79 Brochure disponible sur le site http www cmlag foov be fr arch dos dosdg4_fr2 html gt Bourses de pr
203. e association de mani re pouvoir tablir des liens avec ceux ci si des associations belges en faisaient la demande L originalit de ces fiches r side dans la pr sence d une partie l ments de reproductibilit o l on peut y lire des exp riences proches d j existantes en Belgique des r flexions pour aider les reproduire et des r f rences multiples pour aller plus loin dans la r flexion ou la mise en place de tels projets chez nous Notre souhait est ici que ce processus amorc servira de base la cr ation ou l accroissement de synergies l int rieur des associations entre les associations et entre pouvoirs publics et ces associations C est aussi pour cette raison que la journ e dite de restitution finale nous para t importante tablir un dialogue qui d passe la simple revendication des divers acteurs mais permette de concr tiser des propositions applicables pour permettre la soci t de pouvoir avancer en donnant aux pratiques innovantes les moyens de fonctionner Cette journ e qui se d roule le 17 septembre a pour intitul Quand les actions rencontrent les politiques M thode utilis e pour la collecte d exp riences en Belgique L organisation de la rencontre se passe en trois temps qui s talent sur une p riode plus ou moins longue Les contacts n ont toutefois pas toujours pu aboutir une s ance de rencontre id ale pour diverses raisons que no
204. e au retour volontaire et la r insertion positive de l ONG Coordination et Initiatives pour les R fugi s et Etrangers CIRE permet des demandeurs d asile et personnes sans papiers mais pour cr er une petite entreprise dans leur pays d origine 2 les probl mes de concurrence notamment au niveau de l acc s au march public d un montant maximum de 5 5 millions pour les entreprises d conomie sociale et d insertion qui est pr vu par une loi de 1999 Le secteur de la construction estime 160 T existe en Wallonie 6 centres r gionaux d int gration dont les actions sur le terrain sont adapt es la situation locale e Centre r gional d int gration de Charleroi C R I C e Centre d action interculturelle de la r gion du centre Ce R A I C Trivi res e Centre r gional d int gration pour les personnes trang res ou d origine trang re de Li ge C R IP EL e Centre interculturel de Mons Borinage C I M B e Centre d action interculturelle de la province de Namur C A I e Centre r gional de Verviers pour l int gration des personnes trang res ou d origine trang re C R V L 161 Organisme public r gional de formation et de placement 1 Fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie Rapports annuels mai 2001 pp 67 70 16 En commun avec le ministre britannique de la comp titivit et de l nergie en vue du sommet de Stockholm http www ucm be ua 0109 belgo htm 164 Certain
205. e boom conomique l exclusion du logement devient la base des revendications sociales et politiques Les r ponses institutionnelles tardent mais quelques solutions sont propos es En g n ral il s agit de st r otypes qui visent donner un abri tel que les foyers d accueil exp riment s sans grand succ s dans d autres pays Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 235 ORIGINES DU PROJET En s appuyant sur les changes d exp riences internationaux favoris s par le Projet 142 Coraux l Unione Inquilini et Habitat International Coalition proposent en juin 1991 la constitution d un outil capable d activer la participation des personnes directement int ress es la Coop rative Coralli 144 Coraux Padova C est une coop rative multiethnique et multiculturelle de logements propri t collective Au d but cette institution strat gique n tait pas bien comprise par la municipalit et surtout par la droite qui s y opposa voquant la cr ation de ghettos Les luttes et le lobbying de la mairie g r e par le centre gauche ont permis en 1999 la r alisation d un premier quartier Ponterotto La coop rative propose aux municipalit s via conventions de r habiliter des logements publics vides d grad s soit d en b tir de nouveaux en suivant les principes de la multiculturalit Le co t des travaux r alis s
206. e budget Mairie de Porto Alegre La budget participatif Porto Alegre Document de travail 1998 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 216 et investissements pr vus pour les diff rents secteurs avec services de la ville impliqu s et montants Les habitants disposent d un document ce qui facilite les d bats et le contr le 2 le plan d investissement pour l ann e 01 3 les r gles crit res techniques de priorit retenus pour faire des choix dans le budget comme par exemple la population du quartier la carence en quipement la priorit choisie par le quartier et le r glement int rieur fonctionnement du processus du budget participatif mode d lection calendrier arr t s par le conseil du budget participatif pour l laboration du budget de l ann e 02 Un petit livre reprenant les r gles est distribu tous les habitants pr sents Des d l gu s des habitants sont lus L lection se fait proportionnellement au nombre des participants Par exemple un d l gu pour 10 habitants s il y a moins de 100 participants 1 d l gu pour 80 habitants s il y a plus de 1000 participants Ces d l gu s composent le forum des d l gu s du secteur Leur r le mobiliser les habitants organiser les discussions pour d terminer les priorit s les travaux souhait s AVRIL 01 Processus autonome Des r unions sont organi
207. e camping qui est per u comme socialement d favorable Une 10 de r sidents permanents de campings seront associ s la conception de logements sociaux Ces logements en habitat group seront dans un milieu rural et un environnement ouvert Dans un premier temps les logements seront lou s Apr s un certain temps une possibilit de location achat sera envisag e uelques sources d informations sont disponibles Par exemple sur le site http livios be on peut trouver une initiation sommaire mais compl te au processus de construction informations sur les formalit s financi res dont entre autres les diverses primes existantes et administratives les avantages et inconv nients des diff rents modes de construction les mat riaux l architecte la construction en bois et autres techniques alternatives le site http www houseonline be fr propose une base de donn es pour celui qui envisage de construire transformer r nover ou am nager sa maison informations juridiques conseils mat riaux les techniques 175 Construction r alis e en tout ou en partie par l usager 17 Exemple cit sur http www inti be ecotopie boiscord html bref 17 Dan bernfeld et Jean Fran ois Mabardi L habitat group autog r au B n lux et en Europe Habitat et Participation Fondation Roi Baudouin 1984 pp 62 63 Pascale Thys et Colette Berger Des habitants baraqu s Habitat et Participation 1992
208. e d assurer le lien entre la formation et le travail sur le site le Site Supervisor devait s assurer que chacun soit pr sent et par apr s participa la formation sur le site en montrant ce qui devait tre fait dans certains cas Des sous traitants furent impliqu s pour effectuer des travaux que les autoconstructeurs n taient pas cens s faire Les autoconstructeurs rentr rent dans leur logement en octobre 1994 3 mois apr s seuls 3 autoconstructeurs avaient trouv du travail Mais deux ans apr s 5 personnes travaillaient et 6 avaient repris d autres formations C est le premier projet d autoconstruction avec de jeunes personnes sans logements et sans travail achev Londres Fiche reproductibilit ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Cr ation d un partenariat pour permettre des jeunes sans emplois et sans abris de r pondre leur probl me de logement via l autoconstruction de leur habitat Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 248 EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique L autoconstruction n est pas une pratique nouvelle En zone rurale on la pratique depuis toujours Les exemples de maisons priv es autoconstruites ne manquent pas et que ce soit en briques en bois cord par exemple l Ermitage des moines franciscains Fexhe le Haut Clocher a t r alis en autoconstruction en bois Des soci t s promeuvent l
209. e et de la paix La Cigale est r gie par une circulaire de la Direction g n rale des imp ts Le Cr dal est une coop rative de cr dit alternatif et agence conseil agr e en conomie sociale Cr dal propose et promeut des produits d pargne solidaire Quelques unes des priorit s du Cr dal sont de combattre l exclusion sociale via des formations ou la cr ation d emplois d encourager des projets qui combattent l injustice de fournir des conseils pour des projets bas s sur la solidarit 3 Certains CPAS octroient des pr ts la consommation par exemple le CPAS d Havelange L exemple le plus m diatis est celui de la Grameen Bank au Bangladesh Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 165 Les quelques exemples cit s plus haut montrent que toutes les ressources humaines financi res existent pour initier ce genre d exp rience Il faudrait peut tre l adapter notre culture plus bas e sur l individualisme Pourquoi ne pas tenter l exp rience dans des quartiers dits sensibles des cit s d habitations sociales o existe d j une vie associative d velopp e QUELQUES REFERENCES ET ADRESSES UTILES Sur Casa Melhor gt Patrick Bodart Caha Melhor un fonds solidaire dans L horloge du Sud n 4 octobre 2000 Suppl ment du Traverses n 157 octobre 2000 gt D bora Cavalcanti Partenariat franco br silien Vivre Autrement n
210. e fait pas de doute Le projet apporte visiblement le coup de pouce vis A travers les dires des b n ficiaires il semble que la valeur du projet tienne aussi dans la confiance que les responsables du service expriment leur gard par le geste de leur confier la clef d un logement compl tement quip et de qualit dans lequel elles se sentent accueillies presque attendues LA PARTICIPATION Au stade actuel du projet une d marche participative n est pas pr sente dans le projet AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Ce projet tend offrir un logement de qualit et d montre que ce n est pas parce qu une personne est dans une situation de fragilit sociale qu elle doit n avoir acc s qu des logements de qualit m diocre LE PROJET COMME PROCESSUS Cette maison de transit par nature s inscrit dans un processus au sens d une trajectoire personnelle La dur e du s jour tant limit e trois mois maximum l accueil Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 140 s accompagne d une aide la recherche d une autre solution de logement qui conviendra la personne DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Une difficult r side dans l absence de reconnaissance officielle et de subventions pour le projet Le poids financier du lancement d un tel le projet est donc une difficult Dans le cadre du lancement du projet la maison a un taux
211. e la famille une personne du corps m dical avec qui la personne se sent en confiance Si la personne suit un traitement m dical et qu elle n a pas vraiment de personne de r f rence le service lui propose ventuellement de rencontrer une association telle qu une maison m dicale un service de sant mentale qui accepte de faire un suivi domicile si n cessaire Le service travaille en collaboration avec le r seau de soins en sant mentale WOPS de nuit le M riden avec d autres services actifs en mati re d change de savoirs ainsi qu avec d autres services d ducation permanente DEROULEMENT DU PROJET Parmi l ensemble des activit s de l Autre lieu l accueil en h bergement prend diff rentes formes dont l accueil par la communaut Peuls du Vivier Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 79 Au cours d une ou plusieurs rencontres un membre de l quipe accueille la demande de la personne et voit avec elle les diverses possibilit s qu offre le service accueil chez une personne dans une famille dans une communaut celle qui lui conviendrait le mieux Ces rencontres visent pr senter le projet au candidat et voir avec lui s il pourrait lui convenir Apr s cette premi re tape le travailleur propose une rencontre pr alable au cours de laquelle il pr sente l invit aux personnes du lieu d accueil
212. e par le Comit des ministres du conseil de l Europe le 13 octobre 1989 http www unesco org education uie online prifr prifrtit Annexes htm Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 234 ITALIE FICHE N 30 a FICHE 30 Une coop rative multiethnique et multiculturelle qui r habilite des logements publics la Coop rative Coralli AUTEURS DE LA FICHE Cesare Ottolini pr sident de l Unione Inquilini AUTEUR MORAL Coop rative Coralli Giuseppe la Biunda Via Morandini 26 35100 Padova T l Fax 00 39 049714631 E mail pad316 padovanet it MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt sans abri gt lt mal log s gt lt relation emploi logement gt lt gestion du patrimoine gt lt immobilier gt lt r le de l Etat gt lt acteur social gt lt immigr gt lt interculturel gt lt insertion professionnelle gt lt insertion par le logement gt lt relation formation emploi gt lt co t du loyer gt lt participation des habitants gt lt r habilitation de l habitat gt lt coop rative de logements gt FICHE PROJET CONTEXTE La vague migratoire des ann es 90 en Italie a relanc la demande de logements pour les couches sociales faible revenu Des milliers de personnes sans abri occupent des immeubles dans plusieurs villes A instar de la situation dans les ann es 60 avec l arriv e des migrants du sud attir s au nord par l
213. e secteurs Crops Coordinateurs des secteurs du budget participatif CTS Coordinateurs th matiques 15 T Genro et U de Souza Quand les habitants g rent vraiment leur ville d Charles L opold Mayer France 1998 p 17 L article 1 de la loi 116 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 215 Les habitants et autres participants syndicats mouvements communautaires au processus DEROULEMENT DU PROJET Le processus d laboration du budget municipal d finition des priorit s discussions vote s tale sur 9 mois Le budget participatif s applique l ensemble du budget municipal Les choix et priorit s de travaux investissements concernent 20 30 du budget Mais le Conseil du budget participatif discute avec la municipalit de l ensemble du budget fonctionnement investissement d penses recettes Pour faciliter la compr hension du processus nous avons pris comme ann e de r f rence l ann e 01 MARS AVRIL 01 Assembl es publiques de quartiers et th matiques Elles sont coordonn es par le maire le cabinet de la planification GAPLAN le service des relations avec la communaut CRC le coordinateur du budget participatif du secteur ou de la commission et les conseillers du budget participatif du secteur ou de la commission th matique En accord avec les habitants et leurs organisations la ville a t
214. e voirie sont concern s par les budgets de quartier mais ils ne peuvent tre que de l investissement et ne doivent pas entra ner de d penses de fonctionnement comme la cr ation d un emploi On s est aper u que 80 des d cisions prises par les habitants sont celles qui auraient t prises par les lus eux m mes et que les habitants se montrent plus soucieux d viter les d gradations des quipements s ils ont particip la d cision de leur r alisation Pour ce faire on peut se baser gt gt Sur le travail et l exp rience de associatif au niveau de la R gion administration des Pouvoirs Locaux et le Cabinet du Ministre des Affaires int rieures et de la fonction publique travaillent sur un code de la d mocratie et de la d centralisation locales Le m me Cabinet soutient une formation des mandataires locaux dont un des modules vise donner des moyens analytiques techniques permettant de g rer favoriser ou limiter les diff rentes situations participatives li es la fonction de mandataire au niveau europ en la Charte europ enne des libert s communales qui date de 1955 fait tat dans ses Principes que les communes constituent le fondement m me de l Etat Chaque citoyen conscient de ses obligations comme membre de la communaut doit 123 Proposition de loi modifiant la nouvelle loi communale de Jean Pierre Viseur DOC50 0531 001 Chambres des repr
215. echnologies Depuis sa cr ation plus de 900 jeunes bruxellois surtout d origine trang re ont suivi les activit s propos es par le COFTeN RESULTATS QUALITATIFS L objectif de redonner confiance des jeunes qui on donne des possibilit s de d velopper leurs comp tences semble tre atteint pour ceux que nous avons rencontr On ne peut pas venir ici en pensant que c est une fin Il faudra voir plus loin Il faudra encore voluer dans nos connaissances C est l esprit de ce centre ne pas se contenter de ses acquis Une s rie de valeurs utiles tant au niveau personnel que dans le travail sont galement mises en exergue par les jeunes rencontr s solidarit respect mutuel interculturalit G n ralement quand dans un groupe il y a un malade les autres prennent note pour lui La solidarit c est aussi quand a marche bien Si un autre stagiaire a un probl me on a le r flexe de l aider avant m me qu il doive en parler aux formateurs On ne se sent pas dans un carcan scolaire On est int gr dans une quipe C est la premi re fois que j entends qu une formation organise des Assembl es G n rales pour avoir lavis des stagiaires Le garde fou c est le respect mutuel Quand a ne va pas on n gocie de personne personne Les formateurs sont de diff rentes cultures C est rassurant Ca fait la richesse de cette cole On se sent bien parce que les for
216. eir experience of building 12 flats PCHA Londres 1997 Sur l autoconstruction gt No l Cannat Bristol l autoconstruction c est l avenir pour les jeunes immigr s sans emploi dans DPH 150 fiches pour des dynamiques et des id es en mati re de politique du logement en milieu urbain FPH France 1994 p 29 http www webdph net fiche DPH DPH V200 gt Les sites gt http firewall unesco org most westeur 8 htm http www ppmagazine co uk octfeat2 html gt http www selfbuild scotland org uk fag research tg3 pdf 180 T pourrait y avoir une d rogation en ce qui concerne les ch meurs g s 81 D cision du Gouvernement wallon du 28 novembre 1996 182 Autonstruction solidaire de maisons Plusieurs personnes familles se regroupent pour construire les maisons de chacun 183 David Praile L exp rience du Br sil est devenue celle de toute une quipe L horloge du Sud n 13 juin 2001 p 3 dans Traverses n 166 juin 2001 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 251 gt Pour une int gration globale par le logement et l emploi Igloo projet pilote art 6 du FSE Belgique 1999 Sur l autoconstruction en g n ral gt Habitat convivial asbl objet promouvoir un habitat de qualit dans un monde sans exclus gr ce l autoconstruction rue Duysburgh 32 bis 1090 Bruxelles T l 02 478 34 50 e mail emedia s
217. ement de la documentation rassembl e mais aussi de l ensemble des questions et des r ponses apport es par les participants pr c dents du jeu depuis sa cr ation Ils doivent donc se r approprier le jeu avant de pouvoir se lancer Au niveau du contexte plus large dans lequel s inscrit le projet il est noter qu en 2000 le service n a pu r pondre qu 20 des demandes par un accueil Pour les responsables cette situation s explique par l allongement du temps de s jour d aux difficult s croissantes des b n ficiaires se reloger par un afflux important de demandes d accueil concernant des candidats r fugi s ainsi qu une augmentation de l accueil de familles en 2000 qui a emp ch d accueillir davantage de couples ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Le projet s inscrit dans un environnement qui met l accent sur l accueil et l coute des b n ficiaires Les h berg s appr cient le nom des chambres qui font sourire et leur apportent un peu de chaleur On y retrouve entre autre la chambre Cara be la M diterran e ou la Terre Neuve Par ailleurs ils appr cient aussi qu un mur de la salle TV ait t d cor par une fresque peinte par des h berg s en 1995 Dans ce contexte lors de la r union d organisation les h berg s peuvent proposer les menus ce qui demande plus de temps en terme de gestion et de moyens humains pr cise le directeur A l occasion de l
218. ent par les femmes qui ont transit par ce logement Pour l une g e de 41 ans rest e une vingtaine de jours ce logement a permis de faire charni re entre son ancien appartement et une petite maison qu elle convoitait mais qui ne se lib rait qu apr s la fin de son bail dans l appartement Une autre femme est propri taire d une maison qui faute de moyens pour l entretenir est devenue insalubre Elle ne tarit pas d loge pour le Germoir et son quipe ni pour le logement d urgence mis disposition Dans le logement il y a tout explique t elle Un peu de nourriture d urgence de la vaisselle une t l vision une vid o le t l phone On y trouve une cuisine quip e ainsi qu un salon trois chambres meubl es avec tout le linge n cessaire une salle de bain et une machine laver On voit que ce sont des femmes qui ont arrang la maison poursuit elle De plus la personne explique que la maison est id alement situ e proximit des arr ts de bus des banques et des commerces C est du social la hauteur qui redonne confiance en soi parce qu on vous fait confiance Vous tes digne de confiance On vous donne la clef de la maison et vous pouvez y entrer imm diatement dit une h berg e du Transit 77 Et c est un environnement gai c est bien pens EFFICACITE DU PROJET Sur la courte p riode coul e 7 mois l efficacit par rapport aux objectifs fix s n
219. entre socioculturel de Belencontre AUTEUR MORAL Association des Amis de Belencontre association loi 1901 COORDONNEES UTILES Centre socioculturel de Belencontre Avenue Kennedy F 59200 Tourcoing Tel 00 33 3 20 37 91 65 Fax 00 33 3 20 94 11 35 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt innovation sociale gt lt lien social gt lt prison gt lt insertion professionnelle gt lt formation gt lt culture mara ch re gt lt insertion sociale gt lt processus d innovation gt lt droit des exclus gt FICHE PROJET CONTEXTE Le quartier de Belencontre Tourcoing 5 tours de 12 tages 700 logements sociaux ORIGINES DU PROJET Tourcoing quartier de Belencontre un terrain en friche de 3 000m2 tr s fr quent par des toxicomanes Projet du centre socioculturel de Belencontre de Tourcoing recr er une image correcte du quartier et g n rer du lien social des liens interg n rationnel et interethnique via l implantation de jardins Ce projet s inscrit dans la mouvance des jardins de cocagne jardins collectifs o travaillent des hommes et des femmes en 128 Extrait du Dossier de pr sentation du R seau Cocagne de janvier 2001 les Jardins de Cocagne fonctionnent selon 4 grands principes regroup s au sein d une charte une vocation d insertion sociale et Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 225 situation pr caire qui avec un
220. envisag de l ouvrir d autres services tant donn l importance du vide locatif enregistr apr s 7 mois Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 141 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 142 FICHE N 20 J FICHE 20 WOTEPA Un programme d insertion globale par le logement et l emploi AUTEURS DE LA FICHE Un fondateur du projet AUTEUR MORAL WOTEPA COORDONNEES UTILES WOTEPA Sint Amandusstraat 3 17 2060 Antwerpen T l 03 232 33 35 Fax 03 226 15 35 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt programme logement gt lt approche globale gt lt relation emploi logement gt lt lutte contre la pauvret gt lt ch meur gt lt lt capitalisation des comp tences gt lt r novation du logement gt lt accompagnement social gt lt participation des locataires gt lt p dagogie de l habitat gt lt insertion par le logement gt lt insertion professionnelle gt lt formation professionnelle gt Fiche projet CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Le projet WOTEPA Woon en tewerkstellingsprogramma Antwerpen Programme de logement et d emploi d Anvers est une initiative de lutte contre l exclusion sociale qui trouve son origine dans le Centre De Oude Stad initiative d animation pour locataires de chambres meubl es Il s appuie sur les exp riences de divers orga
221. erture du Phare en avril 2001 Les personnes ont pu venir y boire des tasses de caf ou de soupe fra che pour 5 FB Concernant les horaires le local ouvrait les mardi et jeudi de 11 h 13 h A cette poque le local a d abord t ouvert par les b n voles accompagn s d un travailleur Ensuite ils ont ouvert le local seuls et la clef du local a t confi e un b n vole Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 121 Pour faire conna tre le projet outre le bouche oreille des tracts ont t distribu s dans les gares et des affiches ont t appos es dans d autres services sociaux CPAS maisons m dicales maisons d accueil restaurants sociaux etc Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Au niveau des h berg s et ex h berg s le groupe rassemblait quatre cinq participants au projet Phare En ce qui concerne la fr quentation du local en avril 2001 sur les deux heures d ouverture se sont en moyenne 10 tasses de caf et dix tasses de soupes qui ont t consomm es RESULTATS QUALITATIFS Pour la plupart des b n voles qui ont particip s au projet quand ils quittent la Source et qu ils ne viennent plus La Rencontre on ne les voit plus non plus pour le projet du Phare explique le directeur Mais au del de a poursuit il avec ceux qui ont particip au projet un rapport de confiance
222. ervice Aide Locative de Charleroi AUTEUR MORAL Fonds du Logement des familles nombreuses de Wallonie COORDONNEES UTILES Aide Locative de Charleroi Quai de Brabant 7 6000 Charleroi T l 071 33 18 27 Fax 071 30 43 14 MOTS CLES lt innovation sociale gt lt lutte contre l exclusion gt lt acc s au logement gt lt formation professionnelle gt lt insertion professionnelle gt lt habitat d grad gt lt r habilitation de logement gt lt relation emploi logement gt lt r novation urbaine gt lt p dagogie de l habitat gt lt accompagnement social gt lt contrat de location gt lt famille gt lt jeune gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET L Aide Locative est un domaine d activit du Fonds du Logement des familles nombreuses de Wallonie Le Fonds du Logement vit le jour en 1929 l instigation de la Ligue des Familles mais le Fonds wallon naquit en 1980 suite la r gionalisation de cette mati re Le Fonds du Logement offre deux types de services aux familles revenus modestes comptant trois enfants au moins le pr t hypoth caire taux r duit d une part et l Aide Locative activit adjointe par un arr t du 30 juillet 1981 L Aide Locative a eu ses premiers locataires en 1983 1984 Le projet du Quartier l Etoile a quand lui t initi en 1985 Au milieu des ann es 80 un site habit par une population importante dans le sud de Jumet est d clar insa
223. es Associations de R insertion Sociale FNARS a initi un groupe de travail national dont l objectif est de diffuser la d marche DEROULEMENT DU PROJET Pour r pondre des situations difficiles en mati re de logement expulsion insalubrit divers acteurs pouvoirs publics offices d HLM font appel l association Julienne Javel Elle propose la construction de maisons ossature bois pour lesquelles les futurs locataires propri taires participent la r alisation des plans la fabrication en atelier et la pose sur site Tr s souvent la commune donne le terrain et l office HLM finance la construction Un accompagnement social est r alis en parall le cette action Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Participation de personnes en difficult d insertion sociale et professionnelle et ayant des probl mes de logement l laboration et la construction de leur habitat en ossature bois EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique De plus en plus d architectes et de particuliers utilisent le bois dans leurs constructions Comme exemples on peut citer l auberge de jeunesse de Saint Vith des b timents publics comme le comptoir forestier de la R gion wallonne des logements sociaux Dison des constructions r alis es par des CPAS et de nombreux projets priv s autoconstruits ou non comme par exemple ce particulier qui a utilis des anciens Inventaire des pr
224. es ainsi que le nombre croissant de situations d abus des propri taires l gard des locataires D o est venu l id e de cr er un service qui permette des relations plus harmonieuses entre propri taires et locataires et pour le propri taire qu il puisse sans mettre en p ril son bien permettre une jouissance normale du bien par le locataire Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 69 OBJECTIFS DU PROJET L objectif d Habitat Service est de permettre des personnes en difficult s familles couples ou individus d acc der un logement adapt structurellement et conomiquement et de le conserver Pour y parvenir le service s articule autour de deux axes servir d interm diaire entre ces personnes et des propri taires de logements aspect de m diation et assurer ces personnes un accompagnement social ad quat Le service met disposition pour une dur e de quelques mois un an maximum un logement correct dont Habitat Service est locataire Pendant cette p riode le service assure un accompagnement social visant permettre aux b n ficiaires d assumer leurs obligations locatives et de s ins rer socialement A terme le service fait glisser le bail au nom du b n ficiaire qui reste donc dans ce logement et devient locataire part enti re Le syst me du bail glissant est utilis car il permet tant l acc s direct un lo
225. es du cours de dessin de l Ath n e se sont charg s de r aliser le panneau r glementaire que la R gion Wallonne demande d apposer sur la fa ade des b timents dont elle finance la r novation Dans le cadre des cours de pratique professionnelle les tudiants de 7 ann e de la section ma onnerie gros uvre du b timent de l Ath n e r alisent les travaux Ult rieurement des tudiants du CEFA de Fleurus assurent les finitions du studio Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 102 DEROULEMENT DU PROJET Au cours de l ann e 1996 1997 avec le concours d une classe de 4 ann e g n rale option g ographie 4 heures Loginove a cherch mieux conna tre le terrain fleurusien se faire une id e exacte de la qualit de l habitat local des besoins existants et surtout rep rer les b timents susceptibles de r pondre son objectif Cette premi re phase a consist rechercher dans la r gion de Fleurus des b timents tant abandonn s ou inoccup s le plus souvent mal quip s de grande dimension pour y faire plusieurs logements Fin 1998 Loginove recevait l accord de la R gion Wallonne DGATLP pour la r alisation de trois logements d insertion dans le b timent situ Fleurus Les tudiants sont entr s pour la premi re fois sur le chantier pour entamer le d montage des planchers du premier tage en octobre 1999 Cette phase de constr
226. es en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 64 PARTENAIRES DU PROJET Le projet d habitat Kangourou s inscrit dans les activit s plus larges du Foyer qui comprend un service social un atelier de quartier un centre de formation une cole de devoirs un atelier d entraide du quartier C est par cet ensemble d activit s que les gens du quartier peuvent se rencontrer et que des familles et des personnes g es se c toient Le service entretient galement de bons rapports avec la commune DEROULEMENT DU PROJET Le recrutement des familles et des personnes g es se fait par l interm diaire de rencontres dans le cadre des activit s propos es aux femmes du quartier au travers d activit s s effor ant de tisser des liens entre les familles trang res et la population belge du quartier entre autres par une aide concr te des personnes g es Mais il se fait aussi par l interm diaire d activit s propos es aux personnes g es du quartier Avec l association des femmes immigr es aident des personnes ges dans diverses t ches et font par exemple des courses group es ou du m nage chez les personnes Avant de parler du projet des familles et des personnes g es le service a fait l acquisition d une maison et a r nov et adapt l habitation au projet La maison est am nag e de fa on offrir un appartement au rez de chauss e destin accueillir une personne ou un co
227. es en pr sence Dans le cas de l exp rience qui a t men e son terme les parties sont arriv es un compromis explique le responsable Il a t mis en uvre et jusqu pr sent le conflit est pacifi EFFICACITE DU PROJET L efficacit du projet reste d montrer sur un plus grand nombre d exp riences Toutefois la premi re exp rience permis aux deux parties propri taires et locataires de se rencontrer et de trouver une solution qui convienne aux deux parties LA PARTICIPATION Les propri taires et locataires sont directement impliqu s dans la proc dure et ils sont accompagn s par les associations respectives L accord est recherch directement avec les personnes et n existe que si les deux parties trouvent un terrain d entente contrairement la proc dure en Justice o il y a toujours un gagnant et un perdant AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Il s agit de remplir un vide laiss par l appr hension des locataires mais parfois aussi des propri taires vis vis d un mode de r solution de conflit la Justice de Paix en Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 109 proposant une alternative en amont du syst me officiel Dans le cadre du compromis trouver les parrains qui accompagnent les protagonistes doivent tre vigilants respecter les dispositions d ordre public qui existent en terme de s curit salubrit
228. es habitants auto g rent leur espace de vie et de travail la Fondation De Refter 169 FICHE 24 Op ration exp rimentale de d sendettement dans la cit d habitations sociales d Empalot apurement des dettes de loyers via le travail en R gie 177 FICHE 25 L Epicerie Locale d Initiative Solidaire ELIS une connexion de moyens financiers humains et de solidarit 185 FICHE 26 Confront s des probl mes de pauvret de s cheresse des habitants s organisent et s approprient des terres pour s y installer et y cr er le quartier spontan de Fitiribougou 193 FICHE 27 Habitat adapt en bois construit par et pour des personnes d favoris es 205 FICHE 28 Porto Alegre c est la population qui trace les destin es de la ville via le budget participatif ou par une co laboration du budget de la ville 213 FICHE 29 Des d tenus cr ateurs de jardins g n rateurs de lien social les Jardins du Lien 225 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 4 FICHE 30 Une coop rative multiethnique et multiculturelle qui r habilite des logements publics la Coop rative Coralli 235 FICHE 31 Un partenariat de plusieurs acteurs permet l autoconstruction de 12 logements par et pour des jeunes sans abri et sans emploi le projet Sound Image 245 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 5
229. es responsables sont aussi attentifs l adaptation de l offre de services en fonction des besoins du march On observe le lancement progressif de nouvelles activit s c t d activit s qui tournent et l abandon d activit s dont la rentabilit est en d clin tout en assurant dans la mesure du possible la reconversion des travailleurs L entreprise sociale focalise ces activit s sur du travail qui demande beaucoup de mains d uvre et peu de qualification Au niveau humain La Lorraine tient compte des personnes de leurs capacit s et de leur rentabilit pour leur proposer des activit s adapt es dans des quipes quilibr es L entreprise sociale veille impliquer les travailleurs dans la vie de leur entreprise via leur information et leur consultation et en favorisant la participation l o s est possible PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET En perp tuelle adaptation au march actuellement La Lorraine vise le d veloppement et la consolidation des activit s de location de chapiteaux Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 87 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 88 FICHE N 11 FICHE 11 La Maison Un logement de transit et d insertion prioritairement pour les stagiaires d une Entreprise de Formation par le Travail EFT AUTEURS DE LA FICHE 4 personne
230. es subventions ponctuelles ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Concernant l action de logement l Aide Locative et le logement en g n ral est la crois e des chemins de tous les l ments qui forment la vie des gens Le logement est un besoin primaire autour duquel se r v lent et se vivent tous les autres aspects de la vie relations humaines ducation formation emploi sant hygi ne capacit de gestion Le logeur la diff rence des autres intervenants sociaux est li aux personnes par un contrat La relation ne peut donc trouver un terme que dans des conditions particuli res Pour les responsables dans certains cas o la personne a rompu tout lien avec les autres services qu elle fr quentait il arrive que le seul service qui la suive encore soit l Aide Locative qui est li e par le contrat de location cette personne Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 24 PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET L initiative du Quartier l Etoile et les projets qu elle a nourrit sont uniques pour l Aide Locative Le service projette de d velopper le suivi et l accompagnement social qu il propose ses locataires et d fend la sp cificit de son activit dans le paysage locatif caract re social Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 25 Inventaire des pratiques innovantes en
231. es travailleurs d entreprises priv es Pendant la dur e du chantier il y a eu des changements de formateurs qui ont perturb le travail sur le chantier par manque de r gularit D autres difficult s sont point es comme le manque de personnel d encadrement et un mode d organisation du chantier trop l mentaire Par ailleurs le chantier appara t plus d monstratif que reproductif moins d accord avec le secteur de la construction March s publics A l poque la loi sur les march s publics ne r gissait pas encore ce type d action Aujourd hui 1l faudrait passer par les Entreprises de Formation par le Travail ou les Organismes d Insertion Socioprofessionnelle D lais et vides occupationnels Ce mode de r novation a impliqu une augmentation importante des d lais de r alisation par rapport une commande des entreprises priv es Ce qui repr sente pour le Fonds du Logement un vide locatif et pour les familles candidates une attente suppl mentaire Manque de moyens pour l accompagnement social Pour les responsables de l Aide Locative les moyens allou s pour l accompagnement social sont encore beaucoup trop limit s par rapport la disponibilit n cessaire pour tre vraiment efficace Syst mes de financements Les responsables de l Aide Locatives d plorent aussi les d lais courts de financements sans continuit avec les partenaires et la difficult de travailler avec d
232. et au secteur associatif belge Econosoc tire son nom du tiers secteur que nous repr sentons l ECONOmie SOCiale La gestion du site est assur e par AGES qui est l origine de cette initiative et assume le r le de webmaster Agence conseil en conomie sociale 22 rue de Steppes 4000 LIEGE T l 04 227 58 89 Fax 04 227 58 13 ages skynet be gt R gion wallonne Division de l action sociale et des immigr s avenue Gouverneur Bovesse 100 5100 Namur T l 081327351 Fax 081320409 E mail m villan mrw wallonie be gt CESRW rue du Vertbois 13c 4000 Li ge T l 042329811 Fax 042329810 e mail cesrw skynet be site http www cesrw be Publications gt Fran oise Lannoy L immigration en Belgique Effectifs mouvements et march du travail Minist re f d ral de l emploi et du travail 2000 gt De l exclusion l insertion DPH Passerelles Ritimo FPH N 3 octobre 1993 pp 19 24 gt Guides destin s promouvoir l acc s des PME des artisans et des entreprises finalit sociale aux march s publics Fondation Roi Baudouin 2000 Site http www kbs frb rubrique Publications Textes gt Loi du 30 avril 1999 relative l occupation des travailleurs trangers MB 21 mai 1999 et Arr t royal du 9 juin 1999 MB du 26 juin 1999 gt Loi du 19 f vrier 1965 relative l exercice par les trangers des activit s profession
233. evenu au m me Certains ont entrepris une formation qualifiante aux m tiers de la peinture et vitrerie une 30 ont pass leur CAP dans les m tiers du b timent L Office tait satisfait de cette op ration L Atelier R gie tait satisfait du travail d insertion effectu avec les habitants Mais l Atelier R gie voulait la p rennisation l gale du syst me et l embauche des personnes Cette exp rience a t arr t e apr s deux ans 1988 1990 Le pr fet et la Direction du travail ont convoqu l Office et l Atelier R gie pour leur ordonner d arr ter cette exp rience ill gale Les heures prest es pour le remboursement taient assimil es du travail au noir il n y avait pas de cotisation sociale pay e pour celles ci Suite cela un conflit a oppos l Office et l Atelier Pendant 2 3 mois l Office ne voulait plus donner de march s l Atelier R gie Mais suite l intervention du Ministre du logement Louis Besson lors d une visite Toulouse l Office qui tait par ailleurs demandeur de financement dans le cadre du DSU a d faire marche arri re L Office a commenc se poser des questions quant au probl me de l endettement Il a mis en place des conseillers pour pr venir plus rapidement l endettement L Atelier R gie d Empalot a t agr comme entreprise d insertion le 1 avril 1990 pour 8 postes d insertion 50 de son march est effectu pour l Office
234. ex es de cr er leur entreprise de nettoyage Soconet Le Mouvement Paysan agit aussi au niveau de l autoconstruction l occupation des lieux l abandon l change de savoirs les chantiers collectifs Patrick Fauconnier Ces fous qui r veillent nos campagnes Le Nouvel Observateur France 7 13 juin 2001 pp 140 142 l http www globenet org horizon local shelter integurb html 21 2 Godelieve Rulmont Ugeux Job In un filet pour un exercice p rilleux Traverses nr163 mars 2001 p 9 3 Ch meur entrepreneur c est aujourd hui possible Alter SEE Newsletter nr8 7 mai 2001 4 E Petrella et JP Poll nus De bonnes id es retravailler Traverses nr163 mars 2001 p 5 CME Soconet entreprise de nettoyage cr e par deux minimex es devient coop rative finalit sociale Alter Echo nr90 29 janvier 2001 pp 4 5 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 201 gt les dispositifs d aide l autocr ation d emploi comme le Fonds de participation pr t cr ation pr t progression pr t transmission pr t lancement ou pr t ch meur gt le syst me des ch ques cr ation et des bourses de pr activit QUELQUES REFERENCES ADRESSES UTILES Sur Fitiribougou Pour un partenariat entre habitants et collectivit s locales en Afrique dossier coordonn par Sidiki Abdoul Daff et Fran oise Feugas FPH France 2000 Notamme
235. exclusion sociale page 110 CG FICHE N 15 J FICHE 15 Association des habitants du Ch ne Houdiez Des habitants d un ex village de vacances au statut de parc r sidentiel se mobilisent et r fl chissent aux conditions et moyens pour que le site sorte d une copropri t co teuse en r action la volont de vente globale du site manant du plus gros copropri taire AUTEURS DE LA FICHE 11 habitants du site dont le Pr sident de l Association des Copropri taires AUTEUR MORAL L Association des habitants du Ch ne Houdiez COORDONNEES UTILES Association des habitants du Ch ne Houdiez Rue Ch ne Houdiez 64 7120 Peissant MOTS CLES lt lutte contre l exclusion sociale gt lt innovation sociale gt lt acc s au logement gt lt logement bon march gt lt droit au logement gt lt mobilisation des habitants gt lt logement gt lt copropri t gt lt organisation de quartier gt lt statut d occupation du logement gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Projet lanc au d but des ann es 70 le domaine du Ch ne Houdiez est un ancien village de vacances qui tait destin accueillir aux termes de plusieurs phases de d veloppement 146 chalets et 151 emplacements pour caravanes r sidentielles Interrompus au cours de la premi re phase de construction les 26 chalets construits la conciergerie et 3 caravanes r sidentielles abritent aujourd hui plus
236. exclusion sociale page 150 FRANCE FICHE N 21 La pat on FICHE 21 Production d habitat adapt pour des gens du voyage St Bonnet de M re Rh ne France AUTEUR DE LA FICHE Bertrand Lapostolet AUTEUR MORAL ALPIL Action pour l insertion sociale par le logement ALPIL 12 place Croix P quet 69001 Lyon T l 00 33 4 78392638 Fax 00 33 4 72009944 e mail alpil globenet org site http www habiter org MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt innovation sociale gt lt gens du voyage gt lt habitat alternatif gt lt contrat de location gt lt droits et devoirs du locataire gt lt logement social gt lt habitat adapt gt lt acc s au logement gt lt droits des minorit s gt lt droit au logement gt lt participation des habitants gt FICHE PROJET CONTEXTE La Loi a pr vu depuis 1990 art 28 de la Loi Besson la mise en place de capacit de r ponses pour l accueil des gens du voyage Cette politique prend corps dans les sch mas d partementaux d accueil des gens du voyage Si le bilan de l application de cette loi est pour le moins mitig au niveau national et a donn lieu l adoption d une nouvelle loi plus volontariste en juillet 2000 des d marches ont n anmoins t entreprises dans certains d partements Dans le Rh ne un sch ma a t sign par le pr fet en 1995 sur base d une tude d valuation Devant le peu d effet imm diat de ce sch
237. ff rentes formations permettent d acqu rir les comp tences pour mener la cr ation d entreprises ici ou dans les pays d origine Par exemple les R gies de Quartier les Entreprises de Formation par le Travail EFT et autres organismes d insertion et de formation accueillent aussi un public d origine trang re et participent leur insertion socioprofessionnelle Des financements sont accord s entre autres par la R gion wallonne pour le travail avec les personnes d origine trang re Quelques exemples gt l EFT Quelque chose faire qui vise optimaliser les chances d insertion socioprofessionnelle par des actions de formation de type g n ral et professionnel au niveau de la r novation et de la construction dans le secteur du b timent Organisme d Insertion SocioProfessionnel ENAIP Li ge qui dispense des formations en informatique et en graphisme Il a favoris la cr ation d un centre de formation par un ex stagiaire au Togo l Organisme d Insertion SocioProfessionnelle Le collectif des femmes qui dispense des pr formation et des formations informatique couture gestion de Petites et Moyennes Entreprises a t cr pour r pondre au besoin d encadrement des femmes des tudiants d origine trang re en 2000 la Conf d ration europ enne des coop ratives de production et de travail associ des coop ratives sociales et des entreprises participatives CECOP
238. ficult majeure point e est l accessibilit pour les moins valides d un point de vue mat riel aux administrations Ils soul vent galement la difficult de communiquer avec l administration L une d elles explique Si l on veut faire valoir ses droits il faut montrer sa d termination Et c est pareil lorsque vous devez aller au CPAS En outre se mettre en ordre administrativement n cessite d effectuer des d placements importants Avec tous les aller retour que l on doit faire c est presque un plein temps qu il faut pour mettre en ordre ses papiers s exclame une participante la r union Je trouve exprime l autre qu il manque de documents qui pr sentent clairement tous les documents n cessaires pour se mettre en ordre Pour le service Pour les membres du service il manque de moyens pour que l intervention sociale puisse tre mieux compl t e par une intervention mat rielle en ce qui concerne Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 99 l am nagement du logement et sa s curisation Mais c est aussi int ressant que ce soit fait par un service g n ral de fa on ne pas fonctionner en vase clos explique une b n ficiaire Et le directeur de r pondre que La Vague exploite d j d autres pistes tel que les ALE le r seau d aides familiales des ouvriers mais que l intervention mat rielle reste un po
239. flamme et puis l enthousiasme s estompe et quand ils quittent la maison ils arr tent de participer au projet marche quelques semaines et puis a s arr te Avec un petit groupe de motiv s le projet prend son envol mais lorsque certains ont quitt les autres n ont plus continu La participation des h berg s d pendant aussi d autres conditions ext rieures S il fait beau en ville on a moins de chance de voir des participants Le projet du Phare n cessite de mobiliser du temps de l quipe pour dynamiser et accompagner le processus La gestion de l urgent et du quotidien rend parfois difficile d assumer ce projet auquel l quipe accorde pourtant beaucoup d importance Pour le directeur si les discussions sur le rapport qu on entretient avec les r gles d une institution sont riches il n est pas toujours facile pour l institution de g rer le questionnement qu elles g n rent La dynamique instaur e donne une grande l gitimit aux positions des participants qui ont parfois tendance revendiquer des choses qui ne sont pas toujours videntes g rer au niveau institutionnel Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 123 ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Le projet du Phare s inscrit dans un projet de mobilisation des h berg s et ex h berg s pour que des aid s deviennent des aidants et que les participants s impliquent b
240. formation emploi 135 Projet o le mara chage est reconnu comme un outil de redynamisation et un outil d insertion socio professionnelle pour des personnes d favoris es 56 Jean Claude Matgen La criminalit n est pas en hausse la s v rit p nale si dans La Libre Belgique du 10 juillet 2001 p 3 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 229 Pour Alain Harford de OED n y a pas de r elle politique de r insertion o les prisonniers puissent d s le d but de leur incarc ration suivre un parcours d insertion Alors qu il est possible de donner un maximum de chances de r insertion qu en cr ant un maximum de ponts qui att nuent progressivement la coupure qui existe entre prison et soci t Cr e en 1998 l Organisation pour l emploi des d linquants OED est un r seau qui soutient et suscite toute initiative qui peut permettre de d velopper de meilleures perspectives de formation emploi pour les ex d linquants et ainsi diminuer la d linquance individuelle et la criminalit dans son ensemble Il est compos d une 100 d experts issus de tous les secteurs agence conseil en conomie employeurs avocat services d aide sociale L OED effectue notamment un travail de lobbying pour influencer les l gislations en mati re d insertion sociale et professionnelle et apport assistance et expertise elle assiste les associations qui s
241. ge 208 L Apic s int resse aussi d autres concepts comme celui de la Maison n nuphar soci t Isographic maison ossature bois monter soi m me faite de polygones 8 10 12 faces de plus ou moins 100m2 un tage 3 du concept Unihome construction sur mesure de la soci t Degotte Unihome est un produit de la gamme Expanda unit s pr fabriqu es l usage des coles salles de classe des entreprises bureaux et des homes chambres Pour la firme c est un projet super conomique qui permet de loger une famille avec 1 ou 2 enfants pour la quart du prix d une construction On peut aussi citer les abris de fortune diss min s dans les bois ou encore certains propri taires de caravanes dans les tablissements de s jours campings et parcs r sidentiels qui ont agrandi leur espace en construisant des annexes en bois A l initiative de la Province du Luxembourg Valbois Ressources Naturelles g re un projet de construction d un lotissement pour les personnes g es compromis entre la maison individuelle devenue inadapt e et la maison de retraite classique Une 10 de communes ont r pondu l appel Les maisons r pondront aux normes en mati re de construction pour personnes g es et aux diff rentes r gles urbanistiques des communes par exemple certaines demandent des constructions deux niveaux Par apr s une entreprise d conomie sociale devrait voir le jour Elle pallierait
242. gement que l on veut d cent et destin devenir le toit d finitif que de passer par une phase transitoire d apprentissage la gestion autonome de son logement et de garantie vis vis du propri taire POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES En ce qui concerne les demandes 80 des candidats sont des personnes seules avec ou sans enfant s un cinqui me des candidats a moins de 26 ans deux tiers ont entre 26 et 50 ans pr s de la moiti des candidats ont des probl mes d endettement la moiti des demandes mane de personnes sans logement ou en passe de l tre En ce qui concerne les prises en charge seul 5 des gens ont un revenu du travail et un tiers sont endett s Les propri taires sont aussi concern s mais il n y a pas d information disponible concernant cette population l MONTAGE FINANCIER Sur base de 23 accompagnements cl tur au cours de l ann e 1999 le co t par prise en charge est estim 291 123 FB dont 89 153 FB sont rembours s l association loyer assurances frais rembours s par le propri taire Par prise en charge 201 970 FB sont financer par le service sur les fonds propres de l asbl Les Sans Logis soit 25 894 FB par mois d accompagnement PARTENAIRES DU PROJET Habitat Service travaille avec un large r seau associatif CPAS Services sociaux de la Ville de Li ge maisons d accueil services sociaux de quartier services d information juridique entreprises de fo
243. gestion est le fruit d une combinaison de la d mocratie directe effectu e par la population dans le budget participatif et de la d mocratie repr sentative qui se concr tise par le vote de la population pour des lus qui g rent la ville Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 218 Le budget participatif est un espace de formation et d laboration d une ducation civique un espace collectif o les individus s approprient du savoir jusqu pr sent r serv o ils n attendent plus passivement que les gouvernants d cident Le budget participatif s appuie sur deux principes fondamentaux 1 la participation universelle et directe Tout habitant quelque soit son origine son statut le droit de d battre de donner son avis 2 la totalit du budget public fonctionnement investissements recettes est soumise discussion EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique Le budget participatif n est pas encore en uvre en R gion wallonne mais il existe quelques initiatives int ressantes en mati re d information et de participation des habitants en mati res financi res Certaines communes comme Estinnes par exemple n h sitent pas pr senter leurs comptes aux habitants notamment via les journaux communaux A Charleroi il existe des fonds destin s financer des initiatives issues d habitants dans le cadre du Qu
244. gt European network of social integration entreprise ENSIE m me adresse que CECOP gt R seau d universit s et de centres de recherches sur l mergence d entreprises sociales en Europe L mergence des entreprises sociales en Europe EMES site Wwww emes net Belges gt F d ration des centres r gionaux d int gration route de Gembloux 500 5002 Saint Servais T l 081732240 Fax 081736001 gt CIRE rue du Vivier 80 1050 Bruxelles t l 026297722 Fax 026297733 ou rue Darchis 10 4000 Li ge t l 042301310 Fax 042301319 gt Le SONGE Claire Kupper rue du Pr 94 1190 Forest T l 024747448 E mail claire kupper msf be gt Quelque chose faire rue de Monceau Fontaine 42 4 6031 Monceau sur Sambre T l 071317852 Fax 071328740 E mail qcaf pi be Site www qcaf be tf Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 243 gt Les abeilles Chauss e de Wavre 504 Hall 14 Parc artisanal de Gastuche 1390 Grez Doiceau gt Collectif des femmes Madeleine Niringiyimna rue des Sports 19 T l 010474769 Fax 010472984 E mail collectif femmes swing be gt ENAP quai Saint L onard 44 4000 Li ge t l 042279085 gt Le site http www econosoc be Econosoc est un site portail d di l conomie sociale
245. h berg s de prendre part la construction d un projet dont l id e tait d utiliser les comp tences et l exp rience qu ils ont pour proposer un service utile des sans abri n utilisant pas les institutions existantes Une s rie de rencontres ont eu lieu qui rassemblait en moyenne cinq h berg s ou ex h berg s et des travailleurs Au cours de ces r unions les discussions tournaient autour de questions telles que comment entrer en contact avec les sans abri Comment identifier leurs besoins Comment am nager les locaux Est ce que les services seront gratuits L h bergement des personnes accompagn es de chiens tant souvent un probl me certains participants auraient voulu que le Phare propose l h bergement des chiens des personnes qui sont en Maison d accueil Quel sens cela a d offrir de la soupe aux gens alors que tant d autres services le font d j Quelle serait la sp cificit du Phare Toutes ces discussions ont fait l objet de nombreux d bats et fait partie int grante du projet Ces d bats sur la mise en place du projet permettent tant aux b n ficiaires qu aux travailleurs d avoir des changes sur un niveau diff rent de celui habituel Le local du Phare est situ proximit d une station de pr m tro et de la Gare du Midi de Bruxelles Il s agit d un espace de 4 m tres sur 3 avec 8 chaises 4 tables et un petit r chaud Les discussions ont men l ouv
246. handicap s mentaux En 2000 La Lorraine b n ficie de subsides divers dont ceux de l AWIPH ceux pour la section d accueil et le Contrat d Adaptation Professionnelle CAP ceux du programme de formation ADAPT et des subsides de la Province du Luxembourg En 2000 le b n fice totale est d environ 10 millions de FB pour un chiffre d affaire qui avoisine les 85 millions de FB Une part importante des charges de frais de personnel est couverte par des subsides et les r ductions de s curit sociale PARTENAIRES DU PROJET La Lorraine travaille avec un grand nombre de partenaires commerciaux pour qui elle effectuent divers travaux en qualit s de clients des services de La Lorraine En tout elle Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 84 a compte environ 2000 clients dont un quart sont des petites et grandes entreprises ainsi que des communes des coles et des administrations DEROULEMENT DU PROJET Au sein du service il y a deux types de membres du personnels le personnel de ma trise et de gestion et le personnel de production En outre l entreprise a opt pour une intervention tous les niveaux de production et de sous traiter au minimum C est pourquoi elle assure elle m me le travail administratif la comptabilit et le secr tariat social tout comme l entretien du parc automobile qui compte une septentaine de v hicules Misant sur la pleine particip
247. hygi ne achet s en gros dans des grandes surfaces chez un boulanger et un fermier et en donne d autres aliments donn s par la CE C est le pr t de mat riel sanitaire et les diverses actions qui permettent de financer les achats L picerie est principalement g r e par des b n voles et une personne engag e sous statut PTP Les b n ficiaires sont envoy s principalement par le CPAS ONE les mutuelles et l Universit A la diff rence de La Fourmi de Namur il n y a pas de registre de commerce et il y a un plafond d achat par mois Le plafond est de 600fbs personne mois il augmente suivant le nombre de personnes et diminue au bout d un an Il y a d autres activit s qui se greffent autour de l picerie comme par exemple un atelier de cuisine rencontre En int grant notamment les notions de choix et du respect de la dignit de la personne Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 189 Certains CPAS ont aussi initi ce genre d exp rience Estinnes Huy L picerie sociale mise en place par le CPAS de Huy a permis la cr ation d un emploi pour un ex b n ficiaire via l article 60 de la loi sur les CPAS Le Resto du C ur de Mons a aussi son picerie sociale La condition pour avoir acc s est que la personne ne doit pas disposer de plus de 3 000FB apr s d compte de toutes ses charges loyer t l phone et ce qu elle travail
248. i les poches de pr carit la faible confiance dans les institutions et le d sir d un progr s partag le pr sident du Parti Socialiste est convaincu qu en adaptant nos r alit s les exp riences et les m thodes du budget participatif de Porto Alegre cela contribuerait dessiner un visage plus humain la ee x i i 117 soci t et que les institutions regagneraient une partie de la confiance des citoyens En janvier 2000 quelques associations membres du r seau international D mocratiser Radicalement la D mocratie et des particuliers ont accueilli deux repr sentants de Porto Alegre afin entre autres de m diatiser l exp rience du Budget Participatif en R gion wallonne et Bruxelles Les deux br siliens ont notamment t re us en audition par les membres de la commission des finances et des pouvoirs locaux du Conseil de la R gion wallonne et ont particip des conf rences d bats confrontant des lus de tous les partis d mocratiques des repr sentants du secteur associatif et de simples citoyens ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE Le budget communal est la traduction financi re du programme politique de la majorit communale Il est labor dans l int r t communal et non pas dans l int r t de l autorit communale Bien qu il n existe pas de d finition de ce qu est l int r t communal on peut avancer que l int r t communal est un int r t qui est de
249. i sur la copropri t du 30 juin 1994 AXA ne peut quitter la copropri t sans accord des autres copropri taires pr cise t il La probl matique v cue g n re de nombreux projets chez les habitants du site L Association se mobilise pour diff rentes actions Les premi res exp riences de mobilisation des habitants ont eu lieu dans le cadre de la signature de p titions l une demandait la commune l am lioration de la voirie menant Peissant dont un carrefour tait dangereux 1998 cons quence la route a t refaite par le MET l autre exprimait une opposition un projet d implantation d une antenne GSM une troisi me visait s opposer un projet de d veloppement d une sabli re aux abords du site OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET Pour les habitants l objectif principal est de ne plus tre des habitants de seconde zone Un habitant explique On veut devenir des habitants normaux C est le Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 112 paradoxe de la citoyennet on paie des taxes communales mais on en a que des retomb es partielles Un autre habitant pr cise la commune assure le ramassage des ordures mais on doit nous m mes assurer l entretien des voiries l clairage public l gouttage le traitement des eaux us es Parall lement cet objectif d coule le d sir de sortir de la copropri t co teuse
250. identiel en R gion wallonne Fondation Roi Baudouin 1999 p 21 1 Patrick Lemaire Le confort malgr l eau Vers l Avenir 9 janvier 2001 105 Dont un des buts est la cr ation d emploi Gestion par l Agence provinciale d conomie sociale Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 209 l am nagement du territoire de l urbanisme et de l environnement promeut aussi ce mat riau r solument moderne ce mat riau naturel est l une des plus grandes richesses de Wallonie Secteur important de notre conomie le bois est galement le symbole d une Wallonie tourn e vers l avenir et le respect de l environnement Mis en uvre dans la construction il permet par son niveau d isolation d offrir une habitation saine CR 106 confortable et respectueuse de l environnement La For t wallonne couvre 500 000 hectares dont 50 appartiennent la R gion wallonne 200 aux CPAS et les autres 50 des priv s La R gion depuis quelques ann es soutient et promeut la fili re bois en Wallonnie via des concours d architectes et d entrepreneurs le salon Bois et Habitats diverses publications le concours Habitat bois des journ es d couverte des formations Des textes r glementaires y font r f rence gt le commentaire des articles 198 et 199 du Code du logement concernant les dispositions sp cifiques aux associations de promotion du logement
251. ier franc avant le lancement des projets mais en 5 ans l emprunt pour la construction r novation du Balloir a t rembours Il ajoute que Sans les dons on ne vit pas Le montant de ces dons s l ve environ 30 millions de FB par an pour l ensemble du projet La maison heureuse Le projet de l Atelier du Balloir n entre actuellement dans aucun cr neau de subvention et fonctionne uniquement sur fonds propres PARTENAIRES DU PROJET Concernant les enfants le service a r guli rement des contacts avec des services qui encadrent l enfant et sa famille maison maternelle SAJ service d aide pr coce etc ainsi qu avec l ONE DEROULEMENT DU PROJET La cohabitation a pour but de stimuler sans pour autant obliger les rencontres interg n rationnelles La disposition des acc s aux diff rentes structures permet aux usagers qui utilisent le complexe de vivre leur propre vie sans devoir n cessairement prendre conscience de la pr sence d autrui En ce qui concerne le projet de l Atelier du Balloir les femmes sont souvent envoy es par quelqu un parfois elles sont accompagn es par un intervenant social lors de la premi re rencontre L accompagnement se fait sur base d un projet personnel sans dur e syst matique bien que la dur e maximum soit de 2 ans et demi dur e qui correspond l accueil de l enfant en cr che Elles sont 12 15 et participent progressivement aux activit s 2
252. ieux Molenbeek un quartier situ entre le Boulevard L opold II le canal la chauss e de Gand et la rue Piers qui compte 10 000 habitants Le public vis se compose de propri taires faibles revenus Les personnes qui se rendent aux permanences et viennent aux r unions sont quasi exclusivement des femmes L une d entre elles dit je vis 24 heures sur 24 dans ma maison il faut arranger mon cadre de vie de tous les jours Si l association et le personnel sont n erlandophones les b n ficiaires sont principalement francophones MONTAGE FINANCIER La Maison de quartier Bonnevie est une asbl subsidi e par la Communaut Flamande pour le travail communautaire et par la R gion Bruxelloise dans le cadre de l int gration par le logement et du R seau Habitat Le Centre de r novation est subsidi 100 par la Communaut Flamande via le SIF Fonds d Impulsion Social Il couvre deux temps pleins concurrence de 1 5 millions de FB par temps plein frais de fonctionnement inclus Il y a en plus un mi temps pour un homme tout faire PARTENAIRES DU PROJET L asbl n a pas de partenaires directs Outre des collaborations structurelles avec les autres services manant de l association m re la maison de Quartier Bonnevie collabore occasionnellement avec d autres services dans le cadre de projets concrets en mati re de droit au logement et plus largement en mati re de revalorisation du quartier DEROULEMENT D
253. ifficile Elle tient galement dans le montage partenarial mis en place Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 146 LA PARTICIPATION En terme de participation le gangmaker est un personnage important au niveau du logement Le gangmaker est le responsable d une unit d habitation Son r le est d assurer la communication entre les locataires et la soci t de logement d une part et entre les locataires d autres part Chacun reste responsable de la bonne pratique de l immeuble Le choix du gangmaker se fait par unit d habitation Un travailleur social fait le tour des diff rents locataires pour r colter leur choix sur la personne qui serait le bon meneur Afin d viter que ce recueil de votes soit un test de popularit des locataires les r sultats ne sont pas affich s et il est demand de faire confiance aux accompagnateurs sociaux qui r coltent les voix de chacun travers la consultation La personne la plus pl biscit e est alors rencontr e pour lui proposer le poste Si elle d cline la proposition les accompagnateurs sociaux se tourneront alors vers la seconde et ainsi de suite jusqu ce qu une personne accepte le poste La personne occupe la fonction pour une dur e de 2 ans Le syst me fonctionne depuis trois ans et les r unions avec les gangmaker organis es une fois par mois permettent de se pencher sur la vie
254. iment qu elles se sentent partie prenante et qu elles peuvent apporter quelque chose au projet et aux travailleurs Elles se sentent d gale gale avec les travailleurs Une b n ficiaire explique que l on peut venir avec n importe quel projet quel qu il soit il y a toujours un accueil des projets C est aussi une aide par rapport de la peinture des petits travaux de r paration ou les grosses courses Pour moi explique une b n ficiaire La Vague est un lieu o il y a des interactions c est chaleureux et convivial En terme de participation collective il y en a eu peu dans l histoire du service Une exception en 1996 dans le cadre d une demande de subsidiation Les travailleurs ainsi que les b n ficiaires et leurs familles se sont mobilis s pour faire une p tition de soutien au projet et ils ont assailli le Cabinet comp tent par des envois individuels ce qui a fortement favoris l agr ment en 1997 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 98 AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT En juillet 2000 il y a eu une refonte de l agr ment et des subventions accord es aux services d accompagnement La Vague a obtenu son agr ment pour 5 ans fin juin 2000 La CoCoF et la R gion Bruxelloise ont op r une volution favorable estime le directeur Avec cette volution le type de service offert s inscrit clairement dans le travail en
255. inistratif et social destination des habitants des quartiers de ce quartier Par ailleurs elle assure la re socialisation des stagiaires en leur offrant une pr formation 41 Association d orientation d information de d fense et de soutien de personnes surendett es Elle entend d fendre les garanties fondamentales des personnes surendett es Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 181 ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE Concernant la reproductibilit de l exp rience d Empalot l id e semblait bonne mais pas la mani re il faudrait effectuer une tude approfondie au niveau l gal Dans le contexte actuel de la l gislation sur le r glement des dettes il n est pas permis aux employeurs cr anciers de d cider eux m mes du montant pr lever des revenus des personnes endett es Au niveau de la gestion des dettes il existe diff rents syst mes r glement s gt gt la guidance budg taire qui octroie un tiers le plus souvent un CPAS la gestion financi re de la personne endett e la m diation de dettes et le r glement collectif de dettes qui organisent le payement des dettes en garantissant une vie conforme la dignit humaine Ici au contraire de la guidance budg taire le d biteur participe aux n gociations avec le m diateur de dettes C est dans le cas o il n y a pas d accord que le juge des saisies peut imposer un plan de r gle
256. int sur lequel l quipe aimerait travailler pour offrir un meilleur service Pour le directeur une autre difficult r side au niveau de la recherche de logement Il y a un d ficit de confiance des propri taires l gard des handicap s et une certaine discrimination Par ailleurs La Vague est souvent en butte avec la complexit des diff rentes l gislations concomitantes Le service doit jongler avec des dispositions l gales manant des diff rentes r gions et communaut s Enfin dans le cadre de l accompagnement des personnes le directeur pointe la r ticence de certaines structures de vie collective qui se m fient des personnes qui ont voulu s essayer l autonomie et au logement individuel Selon le directeur Certaines structures craignent qu une fois que la personne a go t l autonomie elle ne puisse plus int grer une vie collective Mais continue t il comme tout un chacun la personne handicap e peut vivre des exp riences qui l am ne reconsid rer ses choix ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Lors de la rencontre des b n ficiaires et des travailleurs on a t frapp par l ambiance familiale et la chaleur de la relation entre travailleurs et les b n ficiaires Pour une b n ficiaire La Vague ils sont chaleureux et ils viennent m aider domicile Mais il s agit aussi d un service qui est organis avec un syst me de r f rents et un travail l entr
257. iomasse Un autre projet a t d pos la Fondation Roi Baudouin pour la cr ation d une Maison de la de la Cr te du Parc Naturel de la haute Sambre et de la for t lieu polyvalent de rencontre pour les habitants pour l organisation d activit s tourn es vers la nature dans laquelle les habitants du site pourraient s investir et qui permettrait la cr ation d emplois Avec les naturalistes de Thuin un enseignant en cuisine propri taire d une maison qui habite le site depuis 5 ans a rep r une zone de bruy res rares et d autres essences rares Il organise pour les habitants du site des journ es champignons papillons de nuit Un sentier de grande randonn e passe par le site le GR90 Les jeunes du domaine sont impliqu s dans l entretien du site via des contrats tudiants pass s avec le Syndic de l Association des Copropri taires POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES 30 m nages dont beaucoup ont une activit ou sont pensionn s On y rencontre par exemple trois retrait s trois enseignants une formatrice une vendeuse un chauffeur de car et un ch meur g Il y a aussi 3 jeunes g s de 16 18 ans et d autres enfants plus jeunes Le revenu des m nages leur permettrait probablement de vivre ailleurs mais dans un cadre de vie beaucoup moins agr able Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 113 MONTAGE FINANCIER Via la
258. ion le Vivier accueille en moyenne une dizaine de personnes souffrant de probl mes de sant mentale par an Le Vivier peut accueillir 8 Peuls et 4 accueillis En 2000 il y a eu 4 accueils de locataires dans la maison du Vivier sur une dizaine de demandes dont 3 ont abouti et une quatri me personne qui y s journe depuis plusieurs ann es A la maison Surson 31 7 personnes ont t log es en 2000 A la maison Geefs sur trois mois 5 candidatures ont t introduites dont deux ont abouti la signature d un bail d un an renouvelable Deux accueils d urgence ont t r alis s entre octobre et d cembre 2000 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 80 RESULTATS QUALITATIFS Une certaine forme de camaraderie se d veloppe entre les Peuls et les accueillis explique un accueilli M me si l autonomie est tr s importante entre la communaut et les accueillis il y a beaucoup de vie dans la maison et les accueillis ne sont pas des anonymes pour les Peuls Les habitants de la maison se croisent dans l escalier dans la cuisine changent des salutations C est une solution qui permet de vivre de mani re autonome sans pour autant vivre seul ce qui pour certains n est plus supportable Ca permet de contrer une solitude que l on a tous explique l animatrice culturelle Pour un accueilli M me si c est difficile de parler p
259. ions Mr Jean Canart aide reclassement yucom be gt ADEPPI Atelier D Education Permanente pour Personnes Incarc r es entre autres op rateur de formations rue de l Enseignement 91 1000 Bruxelles T l 02 2234702 Fax 02 2234703 e mail adeppi swing be site users swing be adeppi gt Organisation pour l emploi des d linquants OED Alain Harford Sentier Kleindal 5 1630 Linkebeek T l 023809893 gt Alain Harford La r insertion professionnelle des ex d linquants en Europe et en Belgique OED janvier 1998 gt L ducation de base dans les prisons sous la direction de Peter Sutton Nations Unies 1994 site http www unesco org education uie online prifr prifrtit html gt Network Against Social Exclusion New Task document sur la r int gration de ou d ex d tenus en Belgique site www nascent org Textes et r glements gt Plan de D veloppement Rural de la r gion wallonne pr sentation site http wrw wallonie be dga pdr html gt D cret de la Communaut fran aise relatif l aide sociale aux d tenus en vue de leur r insertion sociale vot le 17 juillet 2001 Cabinet de la ministre de l aide la jeunesse et de la sant de la communaut fran aise Nicole Mar chal rue Belliard 9 13 1040 Bruxelles T l 022133511 gt Recommandation N R 89 12 du Comit des ministres aux Etats membres sur l ducation en prison adopt
260. ions alternatives etc Relations avec la commune Un habitant craint que le jour o le site deviendra communal il y aura peut tre plus de monde et le trafic augmentera Les relations entre l ex village de vacances et la commune n taient pas bonnes au d part car le promoteur du projet avait promis la commune un d veloppement conomique qui ne s est jamais r alis ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE La mobilisation des habitants et leur volont de trouver des solutions adapt es leurs difficult s la situation g ographique et naturelle du domaine la patience et la pers v rance des habitants Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 116 PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Au niveau des activit s avec l espace dont on dispose on pourrait lancer un March de No l artisanal explique une habitante L Association voudrait s inscrire dans un programme Interreg programme europ en pour cr er des partenariats entre les r gions transfrontali res Ils envisagent aussi un jumelage avec un village en France L Association des habitants a t admise l introduction d un dossier de candidature l op ration Quartier de vie 2001 de la Fondation Roi Baudouin comme en 2000 et pr pare activement son dossier de s lection Au milieu de l ann e 2001 une partie du site a t class officiellement par la
261. ire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 134 Etre hors normes c est tre hors subsides Le projet tant selon les dires de la R gion wallonne hors normes explique le responsable de Sans Abri Castor apr s avoir fait l objet de subventions dans le cadre du budget logement d insertion l association est aujourd hui exclue de ce soutien financier Pour avoir acc s aux aides il faudrait devenir une entreprise Or explique le responsable la d structuration des participants ne peut assurer la rentabilit n cessaire ce statut Il faut donc mendier aupr s des sponsors priv s Cette ins curit financi re accentue le stress des responsables Le chantier Un b n vole d plore la faible fr quence des r unions le fait que la coordination du projet de r novation dans son ensemble ne soit pas connue et qu il manque de communication entre les Compagnons et les b n voles Au moment o nous les avons rencontr s avril 2001 beaucoup d plorent le fait que le chantier ne soit pas destin faire des logements mais bien accueillir les locaux du centre d accueil de jour pour sans abri Certains trouvent dommage qu au niveau des d cisions pour le chantier beaucoup de choses passent entre le responsable de chantier et le Conseil d Administration ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Un des atouts du projet est d
262. is 1974 Les responsables ont remarqu que souvent pour l ensemble des h berg es hommes femmes et familles un probl me essentiel se pose que faire de ses journ es La r ponse des Quatre Vents n a pas t de d velopper de l occupationnel mais d utiliser ce qui existe l ext rieur Dans le fonctionnement de la Maison une r union tait organis e avec les h berg s et portait initialement sur des questions purement organisationnelles Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 125 Mais ces r unions ont d bouch progressivement sur des questions telles que comment je vis ici ou comment en suis je arriv e venir dans cette Maison d accueil A un moment donn l quipe a d cid de cr er deux moments distincts suite un besoin qui apparaissait sur le terrain C est ainsi qu un groupe de parole a vu le jour sous forme d atelier cot de r unions strictement organisationnelles Tous les sujets en rapport avec des l ments de la vie quotidienne pouvaient tre abord s Apr s un certain temps les th matiques ont t recentr es sur les pr occupations des gens dans la Maison d accueil au moment pr sent Les th mes portaient sur l alimentation le budget la recherche d emploi Ces ateliers s institutionnalisant une lassitude est n e et la motivation des h berg s a fortement baiss Anim s par une personne ext rieure
263. is pas Les CPAS savent qu on donne les garanties locatives Convivial et donc envoient ici explique la coordinatrice Mais Convivial poursuit elle manque de moyens financiers pour constituer toutes les garanties locatives et puis ce n est pas notre fonction Il n est pas toujours possible de r pondre toutes les demandes Les discriminations sont fortement ressenties par les r fugi s Il y a beaucoup de probl mes d incompr hension partout les portes sont ferm es Les r fugi s b n voles ou salari s d noncent En tant que r fugi s on a besoin d une aide financi re mais beaucoup de portes sont ferm es car nous sommes r fugi s Les r fugi s ne sont pas une priorit Les r fugi s a d range On est consid r comme des envahisseurs On d range mais on est l Quand tu es accept c est une chance car tu es d rangeant Dans tous les pays tu es de trop On n est plus des personnes on est des num ros Il n y a pas de distinction faite entre les r fugi s et les autres probl matiques Tout est mis dans le m me sac Comme je ne connais pas les lois je ne peux pas dire qu elles sont mal faites mais je peux dire qu il y a des injustices je connais des personnes qui n avaient aucun probl me dans leur pays d origine et qui ont re u des papiers en faisant ce qu il fallait Quand on re oit une r ponse n gative on fait r f rence des articles de
264. it qualit respect viser la progression de la participation et l expression des habitants et notamment les plus exclus de la qualit du cadre de vie de l environnement et de l acc s aux besoins vitaux et participer la vie de la structure C est un engagement symbolique car aucune activit n est obligatoire La mobilisation des usagers se fait naturellement et progressivement par l interm diaire des habitants leader rep r s par rue qui font relais et qui emm nent dans la dynamique un voisin ou un ami L picerie poss de une centaine de r f rences de produits secs et d hygi ne et des produits frais L picerie livre aujourd hui de plus petites piceries d marrant leur projet 4 b n voles ont t embauch s au sein de l picerie Et 6 personnes ont t engag es par d autres structures associative ou entreprise gr ce au travail en partenariat Perspectives d avenir Un chantier cole se met en place encadrement fianc par le PRI autour de trois p les la cr ation d un poste en CEC d animateur Contrat destin un public en difficult dur e deux ans pour assurer le fonctionnement quotidien la cr ation d une boutique de v tements deux postes d agent d accueil CES Contrat d emploi pour personnes en difficult s souhaitant retravailler dur e un an l quipe d autor habilitation logements 3 postes un chef d quipe et deux agents
265. kynet be site http users skynet be habitat Sur l autoconstruction de maisons en bois gt Soci t Biospeedhome ZI de Vaux Chavanne 6960 Manhay T l 086 45 51 24 e mail biospeedhome cobonet be site http www biospeedhome be Autoconstruction France gt Nombreuses informations sur les sites http autoconstruction free fr http www castors asso fr Divers gt Commission de conciliation Test Achat traitement souple des contentieux en mati re de construction et de r novation Espace Jacquemotte rue Haute 139 1000 Bruxelles gt Le site d Ecotopie d di aux r alisations cologiques exemplaires harmonisant les relations de l homme avec son environnement naturel social et culturel http www int1 be ecotopie gt Le site http habiter autrement org et le livre Et si nous habitions autrement d Feuilles Familiales Malonne 2001 Publications gt Ritimo Vivre en ville des strat gies pour les plus pauvres DPH Passerelles nr6 ao t 1994 gt Claude Micmacker Manuel de la construction rurale et alternative d Surienne France 1977 gt Le m mento du castor Comment construire Conf d ration nationale des Castors France 1985 gt Groupe SCIC B tir avec l environnement Ma trise d ouvrage et habitat collectif Minist re du logement France sd gt Fr d ric Seutin Recueil juridique et pratique pour construire
266. l reste difficile d valuer l impact de la p dagogie du log sur les personnes qui quittent le site et de mani re g n rale l incidence d un passage par ce type de logement dans le parcours des b n ficiaires LA PARTICIPATION Des tentatives de stimulation de la participation des habitants la vie du site n ont eu qu un effet fragile et temporaire Les intervenants la sente d pendante d un soutien ext rieur mais aussi de certaines personnes ressources au sein m me du quartier qui peuvent dynamiser le voisinage Les intervenants soulignent l importance de la continuit d une pr sence r guli re sur le site et dans la dur e d intervenants qui assurent un r le d animation et de stimulation la participation AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Le droit un logement de qualit LE PROJET COMME PROCESSUS Pour certains jeunes en formation la formation leur a ouvert de nouvelles perspectives en terme de formation ou d emploi Au niveau de la location des logements le principe et la location sur le long terme En outre la p dagogie du log peut servir lors de changements de logement Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 23 DIFFICULTES RENCONTREES O BLOQUAGES OU HANDICAPS Encadrement et organisation du chantier Dans le cadre de la r novation selon les responsables sur le chantier il y a eu certaines tensions entre les jeunes et d
267. le et diffusable Nous appuyant sur nos exp riences pass es en mati re d change d exp riences il nous est apparu d embl e que la premi re question laquelle il nous fallait r pondre tait quel s serai en t les objectif s de ce travail pour les groupes rencontr s En effet il est impossible de promouvoir l change d exp riences si un objectif clair n est pas tabli avec les participants cet change De m me un processus participatif ne peut se mettre en place si cette participation ne porte pas sur un objet pr cis avec un enjeu de type d cisionnel Il nous a sembl lors de ce travail que les objectifs pouvaient tre 1 Visibiliser une pratique si elle est peu connue surtout lorsqu il s agit d une innovation sociale dont la mise en uvre implique un fonctionnement sans moyens sans reconnaissance la limite de la l gislation existante 2 Prendre le temps d une rencontre organis e par nous un certain recul face une pratique innovante en y incluant le point de vue des b n ficiaires du projet 3 Syst matiser certaines questions de mani re pouvoir dialoguer avec les pouvoirs publics lors d une journ e de rencontre finale Lors de processus d change d exp riences la seconde grande question se poser est le niveau de l change Trois niveaux sont possibles 1 De personne personne ce qui s est pass lors des interviews 2 De personne vers un gro
268. le ou non ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE On le constate bien que les objectifs soient semblables les situations fonctionnement statut financement de ces exp riences comportent quelques diff rences au niveau gt YY YVYYVVY de l initiateur trice initiative du priv du public voire d un partenariat public priv du statut juridique soumis la TVA et registre de commerce du respect de certaines r gles r gles en mati re de distribution gratuite de fruits et l gumes de distribution de produits donn s par la CE d hygi ne de la cr ation d emplois de l acc s acc s r serv des accords avec les autres services sociaux autres partenaires du financement sur fonds propres aides publiques des conventions avec des grandes surfaces march s brasseries banques alimentaires Pistes de financement d information Il existe quelques pistes quant aux aides financi res formations pour ce genre de projet comme par exemple gt gt YYY NN A4 A4 la base de donn es sur les aides du site http www econosoc org les bourses de pr activit de la R gion wallonne Ce syst me accorde un soutien aux phases pr liminaires tudes laboration et mise en forme pour lancer une activit bas e sur une id e originale les ch ques cr ation de la R gion wallonne qui sont une aide pour les particuliers en amont de la cr ation
269. ler en appartement avec sa future femme Les deux personnes cumulent un handicap mental et physique et ne savent ni lire ni crire ni calculer L environnement institutionnel ne cache pas ses craintes par rapport au projet du couple L quipe de La Vague accepte la demande de l int ress et propose un accompagnement en logement individuel L accompagnement s organise notamment en s appuyant sur l aide de b n voles Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 95 Depuis lors ce couple vit comme tout le monde dans son appartement en autonomie moyennant l accompagnement du service Apr s cette premi re exp rience d autres demandes d autonomisation manant de personnes handicap es ont t adress es au service jusqu cr er un projet sp cifique au sein de la m me association OBJECTIFS DU PROJET Dans le cadre de l accompagnement en logement individuel l objectif poursuivi est de permettre une personne adulte d sireuse de quitter un lieu de vie collective ou sa famille d apprendre vivre seul ou en couple moyennant un certain encadrement Pour l ducateur du service les objectifs principaux sont l autonomisation et la qualit de vie Parfois explique le directeur la recherche de l panouissement de la personne peut amener faire un chemin inverse et d op rer un retour vers un lieu de vie collective C est le cas d un monsieur
270. les T l Fax 025440793 E mail periferia skynet be MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt micro cr dits gt lt programme logements gt lt participation d cisionnelle gt lt organisation populaire gt lt mobilisation des habitants gt lt partenariat public priv gt lt solidarit gt lt cr dit logement gt lt pargne cr dit gt lt droit au logement gt lt financement du logement gt lt autoconstruction du logement gt FICHE PROJET CONTEXTE Fortaleza capitale de l Etat du Ceara nord est du Br sil o vivent 2 5 millions d habitants La pauvret urbaine y est assez lev e Pr sence active de mouvements sociaux associations d habitants ORIGINES DU PROJET Depuis la fin des ann es 80 de nombreuses exp riences concernant l acc s au logement des plus d munis se sont d roul es Fortaleza Une des cons quences de l une d entre Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 161 elles le programme public des mutir es construction en aide mutuelle d environ 10 000 logements par des familles fut la constitution de groupes dynamiques d habitants Soutenus par les ONGs et plus particuli rement par le Cearah Periferia les habitants se sont mobilis s pour la constitution d un fonds d habitation Au d part les pouvoirs publics taient r ticents octroyer des pr ts des personnes sans garanties fonci res et
271. les n ont souvent rien fait au niveau professionnel elles ont v cu beaucoup d checs scolaires et n ont pas de loisirs Les personnes g es qui sont accueillies soit en maison de repos soit en r sidence service En terme d admission au niveau de la maison de repos elle est ouverte tous mais tout est une question d quilibre au sein de l institution tant en terme d autonomie de la personne qu en terme financier affirme le directeur Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 28 MONTAGE FINANCIER En ce qui concerne le mode de subvention des structures la cohabitation des diff rents groupes ne pose aucun probl me au regard de la r glementation wallonne car chaque structure a sa propre direction et constitue une entit qui r pond chaque fois une r glementation propre Toutefois l Atelier ne jouit actuellement d aucune reconnaissance et de subvention pour l action qu il m ne et est enti rement financ sur fonds propres Le Balloir est une Maison de Repos pour personnes g es et s aligne sur les forfaits INAMI Au niveau de la construction r novation du site le co t total des travaux s l ve pr s de 75 millions de FB Outre des fonds r colt s via une campagne de dons il y a eu des subsides de la R gion wallonne des aides de la Fondation Roi Baudouin et de l op ration 48 81 00 Le directeur explique On n a jamais le prem
272. lieu o renouer des liens un lieu o structurer des revendications l gitimes Quelqu un pr sent dans le restaurant explique qu il a un petit studio et une voiture mais qu il vient r guli rement au restaurant social du DAK parce qu apr s tout ce qu il a payer il ne lui reste plus grand chose pour vivre En plus dit il a me permet de rencontrer des gens et de bavarder un peu EFFICACITE DU PROJET Le service est tr s efficace en terme d aide concr te aux personnes Il tente de r pondre aux diff rents besoins l mentaires des personnes se loger se nourrir s habiller se soigner De plus le DAK tente de susciter et d apporter un soutien la mobilisation des personnes en difficult s LA PARTICIPATION Toutes les personnes qui viennent au DAK peuvent participer l action et s impliquer b n volement dans les projets Un b n vole explique qu apr s un long s jour en Afrique il est rentr Anvers o explique t il j ai habit dans une bo te en carton pendant quatre mois Apr s avoir rencontr le DAK il y est devenu volontaire b n vole Il se charge de faire le tour des commerces des boulangeries et des march s pour r colter les surplus et les invendus afin de les redistribuer aux diff rents projets soutenus par le DAK Pour moi explique t il le DAK me donne une bonne raison de vivre AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Au niveau du droit lors de la prise de squat
273. limites de ce que les l ves doivent apprendre au regard du programme Le savoir faire est parfois un peu en retard par rapport d autres apprentissages comme une pratique plus intensive Au niveau de l cole il y a aussi eu les difficult s d finir et mesurer l importance des travaux r aliser ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE En terme de concurrence le caract re exceptionnel du projet a eu pour effet qu il n y a pas eu de r action du milieu de la construction Pour les jeunes ils ont l occasion de pratiquer tout en r alisant quelque chose qui va rester alors qu habituellement leurs exercices sont vou s tre d truits PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET D autres acquisitions et r novations sont en projets Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 105 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 106 FICHE 14 M diation Paritaire du logement Un recours alternatif la Justice de Paix en mati re de conflits locatifs AUTEURS DE LA FICHE Le responsable du collectif qui g re le projet AUTEUR MORAL Collectif m diation paritaire issus du Conseil du logement Charleroi et regroupant diverses associations et services int ress s par le logement COORDONNEES UTILES Si ge social Rue de Montigny 29 6000 Charleroi T l 071 30 36 77 Fax 071 34 5
274. lle construction C est un Squat dit alternatif qui rassemble essentiellement des femmes plut t boh mes avec un projet de type artistique et de vie communautaire Les squatters proposent aussi des animations dans une pleine de jeux improvis e pour les enfants du quartier voisin Un autre Squat tout proche appel Los Squatos a ouvert un bar accessible tous et compte cr er un cin ma de quartier avec des soir es th matiques Le Quetelpatrouille est un projet qui tente de venir en aide aux jeunes femmes nig rianes livr es la prostitution Ces femmes explique un b n vole arrivent massivement en Europe et doivent se prostituer pour s affranchir de la personne qui leur a permis d entrer en Europe En plein c ur du quartier des prostitu es le Quetelpatrouille offre un logement de la nourriture des v tements un accompagnement chez le m decin et fait de la pr vention et de l ducation la sant Les b n voles initient galement la langue flamande Il y a une douzaine de lits o une soixantaine de femmes viennent par pauses se reposer dans cette maison qui offre un peu plus de s curit et de confort Le projet re oit 10 000 FB par mois du DAK essentiellement pour payer des pr servatifs aux femmes Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 59 Le Tabu projet est un projet qui s adresse des jeunes qui sont dans la rue e
275. lleur explique que dans le projet il y a un cadre avec des obligations respecter les r gles sont l et la personne doit les accepter si elle d sire un accompagnement par service Il arrive parfois que les sous locataires participent aux travaux de rafra chissement de leur futur logement avec l ouvrier Il n y a pas de travail collectif L objectif m me du projet est de permettre une population en difficult de retrouver la ma trise de la gestion de son logement Les sous locataires sont mis face leurs responsabilit s AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT En ce qui concerne les baux dans un premier temps la personne signe un contrat d occupation pr caire avec Habitat Service qui sous loue un logement qu elle loue elle m me un propri taire Une fois que le bail glisse le contrat location est calqu sur le mod le de Test Achat Association de d fense des consommateurs PROJET COMME PROCESSUS L id e de processus est fort pr sente dans le projet Il s agit de mener une personne sans logement ou mal log e acc der un logement adapt et de le conserver Il y a une p riode test pour voir si le propri taire et le sous locataire remplissent leurs obligations caution loyer relation avec voisinage travaux Si tout se passe bien apr s cette p riode le bail glisse Pour la coordinatrice du projet la p riode la plus difficile est celle o vous tes Habitat Service apr s vous
276. longueur Les b ches sont plac es perpendiculairement la face du mur et scell es au mortier v g tal sable ciment chaux et sciure c t int rieur et ext rieur en veillant laisser les bouts de b ches apparents L int rieur du mur est isol entre les b ches avec un isolant en vrac ou un matelas de laine de roche Le 210 a d j construit un local polyvalent en bois cord il y a 6 ans Il s agit d une coop ration contractualis e entre la CES Conf d ration europ enne des syndicats le CECODHAS Comit europ en de coordination de l habitat social et la FEANTSA F d ration europ enne d associations nationales travaillant avec les sans abri pour trouver et d velopper des solutions concr tes et pratiques d int gration globale par le logement et l emploi La plate forme entre autres a effectu une recherche action sur la probl matique et est l origine de contrats de coop ration avec les collectivit s locales 100 La mission de l APIC est de d gager des pistes de solutions la probl matique de la r sidence permanente en domaines touristiques qui seront exploitables l chelle de la R gion wallonne 101 T existe une exp rience de primes de d part somme accord e aux r sidents qui quittent leur habitat en domaine touristique mais elle n est op rationnelle qu Pincemaille Estinnes Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale pa
277. lubre et non am liorable Les b timents sont vou s tre d molis Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 19 Deux familles du site prennent contact avec l Aide Locative de Charleroi pour trouver un nouveau logement A cette poque les maisons sont occup es par une majorit de familles maghr bines avec un nombre important d enfants et une population tr s dense Ce quartier est appel par les habitants de la localit La plaine des gitans Le b timent est mis en vente par le Charbonnage encore propri taire des lieux et vid de ses habitants Il est acquis par le Fonds du Logement et jusqu au d but du chantier le site sera squatt Dans le prolongement du deuxi me programme europ en portant sur l insertion socioprofessionnel de jeunes les travailleurs de l Aide Locative interpell s par les caract ristiques sociales du public qu ils rencontrent et par les probl mes r currents de d gradation de logements mis en locations ont propos d organiser une formation professionnelle pour des jeunes peu qualifi s en vue de r aliser des logements OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET Il y a plusieurs objectifs simultan s au projet Le projet rencontre les objectifs g n raux du Fonds du Logement et de l Aide Locative savoir la contribution la r novation urbaine ainsi que la protection et le respect du patrimoine L Aide Locative p
278. lutte contre l exclusion sociale page 9 Faire une fiche d exp riences un processus Puisque nous ne voulions pas privil gier le produit sur le processus il nous a fallu r fl chir une m thode de recueil d informations qui permette un processus de se mettre en place La simple interview d une personne sur base d un canevas bien d fini limitait le lancement d un processus C est pourquoi bien que les fiches suivent un canevas strict les rencontres ont plut t privil gi le d bat l entretien informel l coute active via des techniques et des outils d animation de groupes Lorsque cela fut possible et c tait notre souhait de base nous avons rencontr des groupes de personnes groupes face auxquels nous sommes intervenus moins comme journaliste que comme animateur Plusieurs associations qui ont bien voulu jouer le jeu en Belgique semblent en avoir tir des l ments tr s instructifs pour elles m mes Par exemple une responsable du CASI UO a montr son tonnement lorsque durant les discussions elle a r alis quel point les stagiaires taient conscients des objectifs sous jacents la formation et pas seulement de l objectif premier d obtenir une formation Il est vident que ce m me processus n a pu tre labor pour les fiches d exp riences trang res En l occurrence nous avons privil gi des exp riences de partenaires de r seaux proches de notr
279. ma et gr ce au soutien de la Commission des communaut s europ ennes une mission de MOUS ma trise d uvre urbaine et sociale a d marr en 1997 port e par l Alpil et soutenue en compl ment de la CCE par la Direction d partementale de l quipement et la Communaut urbaine de Lyon et d autres collectivit s locales communes ou groupements de communes Combinant habitat s dentaire logement social et habitat mobile caravane Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 151 L objet de cette MOUS est d apporter un soutien aux communes et groupements de communes qui le souhaitent pour valuer les besoins et mettre en uvre des solutions d accueil et d habitat pour les gens du voyage Aujourd hui ce programme d actions commence produire des r sultats tangibles livraison d quipements et le sch ma d partemental est en cours d valuation avant sa reconduction Le renforcement l gislatif obligations et moyens accrus et la mobilisation locale implication du Conseil g n ral du d partement du Rh ne comp tence gens du voyage prise par des groupements de communes poste de chef de projet cr au niveau de la communaut urbaine de Lyon laissent augurer une meilleure couverture des besoins dans les temps venir ORIGINES DU PROJET La Communaut de communes de l Est lyonnais CCEL regroupant six communes du secteur s est impliqu e dans la mise en u
280. mateurs eux m mes viennent de cultures diff rentes Pour arriver ces r sultats les responsables du projet ont d instaurer des modes de communication d adulte adulte obligeant les jeunes stagiaires se responsabiliser Les responsables doivent d s lors s assurer la base que ce mode de fonctionnement et de communication fonctionnera avec le jeune accept dans le groupe La qualit de la formation passe aussi travers la fa on dont ils ont eu connaissance du service Je suis arriv ici par le beau fr re de ma petite amie explique un jeune C est le bouche oreille qui en a guid plus d un vers le COFTeN EFFICACITE DU PROJET En fin d ann e et aux vues du groupe que nous avons rencontr 8 jeunes il semble que l objectif de redonner confiance aux jeunes soit atteint au moins avec certains d entre eux En fin de formation on va se pr senter aux stages Les employeurs sont impressionn s par notre niveau On a appris des choses d un niveau sup rieur En 9 mois je suis tonn e de tout ce que j ai appris Une force un enthousiasme une Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 44 confiance en soi vidents se d gageaient des propos des jeunes qui ont pris la parole ce jour l Les acquis et les exp riences sont plus importants que l emploi On est l pour tudier pour apprendre pour bosser L emploi ne vient qu apr s
281. mati re de lutte contre l exclusion sociale page 26 A FICHE N 2 FICHE 2 Le Balloir Projet interg n rationnel offrant du logement pour personnes g es et pour enfants seuls ainsi qu un atelier de pr formation gt pour jeunes mamans en difficult AUTEURS DE LA FICHE 3 personnes le directeur du Balloir la directrice de la maison de repos et la responsable de l Atelier du Balloir AUTEUR MORAL Le Balloir asbl COORDONNEES UTILES Le Balloir Place Sainte Barbe 11 4020 Li ge T l 04 344 81 60 Fax 04 344 81 69 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt personne g e gt lt interg n rationnel gt lt processus de formation gt lt femme gt lt enfant gt lt participation gt lt maison de repos gt lt insertion professionnelle gt lt accompagnement social gt lt lien social gt lt autonomie gt lt utilit sociale gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET C est en 1992 que le Balloir ouvre ses portent pour accueillir enfants personnes g es et m res en difficult s Le projet na t de deux exp riences D une part celle du fondateur de l asbl La maison heureuse qui constatait que les personnes g es s ennuyaient et se d primaient d tre seules et de n avoir rien faire D autres part celle du directeur de La Maison blanche service qui d pend de La maison heureuse et qui accueille une vingtaine d enfants moralement ab
282. mation d immeubles industriels d saffect s en lofts ou autres QUELQUES REFERENCES ET ADRESSES UTILES Sur De Refter VNYNNYNY NV VV NY Infoboekje Woon werpand De Refter eerste druk 1997 De Refter Site web de la Fondation http derefter nl Site personnel http www xsdall nl ptp refter html REFO001 No l Cannat L emploi domicile Ubbergen Pays Bas fiche DPH V200 Sur les Centraal wonen ou co housing shared housing Site de Landelijke Vereniging Centraal Wonen http www lvew nl indexl html http www cohousing org resources whatis html Roland Kums Tussen individualiteit amp collectiviteit Leuven 1998 site http www homestead com RolandKums info html BELGIQUE Sur les habitats group s gt Le centre de documentation d Habitat et Participation dispose de nombreux ouvrages et divers documents sur l habitat en g n ral et sur l habitat group Il est ouvert tous sur rendez vous T l 010 450604 Fax 010 456564 e mail habitat participation swing be L habitat group autog r au B n lux et en Europe Habitat et Participation Fondation Roi Baudouin Louvain la Neuve 1984 37 Le logement social et la ville 22 conf rence internationale du R seau Habitat et Francophonie 2000 pp 54 55 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 175 gt Site d Ecotopie consacr aux r
283. ment judiciaire Les meilleures r ponses la probl matiques des loyers impay s seront celles issues d un partenariat entre les diff rents acteurs comme gt gt les Soci t s d habitations sociales les techniciens de l endettement juges avocats services de m diation Observatoire les Comit s consultatifs des locataires et des propri taires qui rendent un avis pr alable et obligatoire sur les mesures g n rales prendre pour le recouvrement des arri r s de loyers et de charges les R gies de quartier dont un des buts est d am liorer les conditions de vie des habitants des cit s sociales par des actions favorisant l exercice de la citoyennet la SWL dont les missions sont entre autres d agr er de conseiller et de contr ler les soci t s de logement de service public et de proposer des politiques nouvelles les locataires ayant des dettes de loyer Bien que le droit un logement d cent soit garanti par l article 23 de la Constitution les dispositions n cessaires n ont pas t prises pour permettre le respect de cette l gislation Des pr mices sont apport es par les coles de consommateurs qui sont appel es se d velopper en R gion wallonne Inspir s d un mod le fran ais ce sont des dispositifs de formation de pr vention et d insertion On y apprend faire face aux probl mes de la vie quotidienne lire une facture tablir le budget
284. milles visant tablir un lien de confiance constitue la clef d un logement durable L accompagnement social sert maintenir le lien remettre en perspective d passer le cadre strictement contractuel qui sinon ne sera pas respect Animation Les responsables sont partis de l id e que le logement durable passe par une vie sociale ce qui n cessite un travail communautaire Pendant les deux premi res ann es des permanences ont d s lors t organis es une fois par semaine Elles avaient pour but de stimuler la participation et la vie communautaire sur le site A l origine l Aide Locative avait cru qu une stimulation au d part suffirait lancer le mouvement Mais l impulsion de d part faisant chos chez quelques personnes ressources est rapidement retomb e par manque de moyens pour accompagner les personnes et par manque de personnes ressources sur le site Parmi les activit s lanc es dans le cadre d un programme europ en favorisant la mise en place de mesures d insertions l Aide Locative a eu la possibilit de lancer un atelier de psychomotricit ou des cours d alphab tisation avec des m res maghr bines De l est parti aussi l id e d une rencontre entre les femmes belges et immigr es du quartier Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Au Quartier l Etoile 18 m nages b n ficient de logements dont 10 familles nombreuses et 8 m n
285. n T l 03 213 16 33 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt sans abri gt lt mal log gt lt femme gt lt squatter gt lt accompagnement social gt lt droit au logement gt lt acc s au logements gt lt acc s au droit gt lt droits des exclus gt lt droits des minorit s gt lt revendications e droits gt lt insertion par le logement gt lt revendication de droits gt gt insertion par le logements gt lt lobbying gt lt m thode d intervention d urgence gt lt h bergement d urgence gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Fin des ann es 90 dans la ville d Anvers la probl matique du logement se fait plus pr gnante aux yeux des fondateurs du DAK Ils rel vent un manque important d appartements louer Fond e d but 96 l association du DAK se destine aider les gens en difficult s et sans logement se remettre en ordre au niveau administratif afin de pouvoir louer un logement La premi re action d clat du DAK fut de soutenir un squat situ proximit du quartier o le service se trouve actuellement Le b timent squatt tait un bloc d appartements sociaux fra chement r nov s appartenant au CPAS d Anvers Cet immeuble allait tre vendu par la Ville et transform en appartements de luxe Avant que les squatters Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 57 n investissent le b timent le CPAS avait
286. n nombre d informations pr cieuses sur le fonctionnement du projet On demande chacun de se pr senter et d expliquer de mani re tr s large mais concise ses relations avec le projet r le comment on l a connu depuis combien de temps ce qu on y fait Suite cette pr sentation nous proposons deux animations de support la discussion et la collecte d informations que nous avons voulue sur un mode ludique La premi re animation propose que chaque participant r fl chisse trois id es clef pour d finir l initiative pour lui partir de la place qu il occupe dans le projet Chacun est invit noter ses id es sur un papier ou de les retenir si l crit pose probl me Suite ce travail individuel nous invitons une personne pr senter sa premi re id e au groupe et de l expliquer Chaque intervention est utilis e pour rebondir sur les id es des autres participants qui peuvent renforcer ou compl ter l id e pr sent e Nous sommes attentifs distribuer la parole et le temps d intervention de fa on ce que tous les participants puissent partager leur point de vue avec les autres La seconde animation porte sur les obstacles rencontr s dans le cadre de la mise en uvre du projet pour chaque participant par rapport la place qu il occupe dans le projet Pour cette seconde phase Habitat et Participation a mis au point un outil facilitant l expression des participants un
287. n r sum cela va gt du simplement vivre ensemble par exemple pour ne pas se retrouver seul faire partie d un groupe par exemple dans un habitat interg n rationnel 35 Habitat group autog r Exposition d Habitat et Participation fiche S1 1985 36 Ce qui est source de quelques difficult s quand par exemple on recherche des exp riences rencontrer ou des personnes pour constituer un groupe Les colonnes du Ligueur journal de la Ligue des Familles ont t utilis es par un groupe en formation pour sa recherche de personnes int ress es par leur projet d habitat group Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 173 gt habiter autour d un projet de vie commun par exemple une production agricole une certaine philosophie de vie ou un objectif politique gt en passant par la n cessit de se loger par exemple famille qui doit d m nager et de r duire ses d penses par exemple vivre plusieurs pour diminuer les co ts de location et d achats de vivres Il peut s agir gt soit d habitations de b timents anciens d immeubles rachet s et ou r nov s transform s gt soit de nouvelles constructions autoconstruites ou non gt ou de diff rentes formes d habitats implant s sur un terrain Et ce avec des espaces communs de rencontres et de travail La plupart du temps les habitants sont associ s aux choix effe
288. ne n 16 juin septembre 2000 Namur pp 20 22 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 183 Textes de loi gt Loi organique des CPAS guidance budg taire gt Loi du 12 juin 1991 relative au cr dit la consommation et arr t du 20 novembre 1992 gt D cret du 7 juillet 1994 concernant l agr ment des institutions pratiquant la m diation de dettes et arr t du 20 octobre 1994 gt Loi du 5 juillet 1998 relative au r glement collectif de dettes gt Code wallon du logement 1999 gt Sur le cr dit la consommation et le surendettement aspect l gal http mineco fgov be redir asp loc protection_consumer Credit home_fr htm Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 184 FRANCE FICHE N 25 e hofaken FICHE 25 L Epicerie Locale d Initiative Solidaire ELIS une connexion de moyens financiers humains et de solidarit AUTEUR DE LA FICHE Marie Leman Animateur de Projet Local AUTEUR MORAL Comit de Quartier Fresnoy Mackellerie Roubaix France COORDONNEES UTILES ELIS rue Epinal 2 59100 Roubaix France T l 00 33 3 20 26 40 39 Comit de quartier Fresnoy Mackellerie rue de Mouvaux 71 1 BP70041 59051 Roubaix CEDEX 1 France T l 00 33 3 20 68 07 53 MOTS CLES Lutte contre l exclusion gt lt innovation sociale gt lt insertion sociale gt lt insertion pr
289. ne Houdiez Le premier domicili du site retrait actif comme il se pla t le dire ancien grutier vit depuis 84 dans une caravane sur le site avec sa femme Il participe au Quartier de Vie de Peissant Quartier de vie est un projet de la Fondation Roi Baudouin qui vise am liorer la qualit de vie dans un quartier gr ce un projet concert men en collaboration entre trois partenaires les pouvoirs publics les entreprises et les habitants Le grutier retrait dit On veut vivre avec Peissant sortir du cocon du domaine et de l isolement On a t vers eux et on commence en sentir le retour Maintenant Peissant vient vers Ch ne Houdiez comme par exemple l occasion de la Saint Nicolas le Grand Saint en visite Peissant est mont au Ch ne Houdiez L emploi des jeunes du site pour l entretien du domaine outre qu il procure aux jeunes un petit revenu leur apporte une gratification d avoir am lior l environnement dans lequel ils vivent et une reconnaissance des habitants Faisant allusion la qualit de vie du domaine le Pr sident de l Association exprimait chaque jour quand je rentrais de mon travail j avais l impression d tre en vacance EFFICACITE DU PROJET Petit petit par l ouverture qu ils ont sur le village voisin de Peissant les habitants du parc r sidentiel du Ch ne Houdiez sont int gr s dans la Commune en tant qu habitants part enti re
290. ne association spontan e se met en place et apr s quelques temps Madame de Schoutheete avec d autres utilise son garage afin d y entreposer du mobilier redistribuer aux r fugi s qui arrivent en Belgique Une asbl nomm e Convivial est fond e en juillet 1996 M B 04 07 1996 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 49 OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET L association dans sa d finition des objectifs au Moniteur Belge nonce ses objectifs comme suit organiser des espaces o des personnes en difficult peuvent tre cout es sans pr jug de m fiance rejointes dans ce qu elles vivent entendues et prises au s rieux dans leurs besoins et mettre en uvre les moyens n cessaires la r alisation de cet objectif POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Le projet s adresse trois types de populations Les candidats r fugi s au moment o ils quittent le centre de premier accueil avec l autorisation de s jour en Belgique Les r fugi s reconnus sous le statut de r fugi s ONU D autres cat gories d trangers sans papiers Cette derni re cat gorie de personnes peut b n ficier de tous les services de Convivial l exception de l aide financi re MONTAGE FINANCIER L association vit majoritairement de dons de particuliers d associations ou d entreprises Les locaux des bureaux sont par exemple gracieuseme
291. ne soci t de d veloppement du quartier avec un service d aide sociale de quartier et avec des institutions financi res DEROULEMENT DU PROJET Dans le cadre des Ateliers sociaux de WOTEPA les travailleurs ont d abord r nov un immeuble vide d une ancienne cole de quartier immeuble qui a t r nov en 26 appartements de diff rentes tailles 1 2 et 3 chambres quelques bureaux et une salle polyvalente pour des r unions Quatre ateliers proposent des activit s sp cialis es et adapt es au public cible un atelier de construction travaux de r novation un atelier de menuiserie un atelier de restauration de meubles et un atelier de finition pose de carrelage pl trage peinture Le service mise sur la capitalisation des comp tences qui augmentent avec le temps chez les travailleurs et tend vers une production conomique rentable Il arrive qu apr s un certain temps les ouvriers cherchent travailler l ext rieur du service Mais apr s quelques temps pour diverses raisons certains ouvriers reviennent WOTEPA et demandent r int grer leur place Pour viter des difficult s relatives ces tentatives l gitimes de quitter WOTEPA un syst me a t mis en place permettant de garder une place WOTEPA disponible pendant une dur e de stage pass chez le nouvel employeur pendant ce temps toujours pay par WOTEPA Au niveau des clients en th orie les Ateliers Sociaux peuvent r pondre
292. nel Le CCAS Centre communal d action sociale partenariat avec les r f rents RMI ou autres travailleurs sociaux qui participent au Comit de pilotage La DGAS Direction g n rale de l action sant organisation d animation au sein de l picerie donation de mat riel DEROULEMENT DU PROJET Le principe d ELIS est bas sur l approvisionnement aupr s des entreprises agroalimentaires et d un r seau d Epiceries solidaires Les produits propos s ne sont pas commercialisables dans le circuit classique pour des raisons techniques emballage OMS Organisation Mondiale de la Sant Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 187 ou tiquettes d fectueux ou proviennent de dons issus de stock mais leur qualit reste conforme la marque Le plafond des ressources a t fix maximum 45 FF 270Fbs par jour et par personne de reste vivre En fonction du reste vivre est fix un panier C est un montant maximum de la somme mensuelle pouvoir d penser au sein de l picerie Cela repr sente le compl ment entre le reste vivre et le plafond de revenu de 45 FF Ce panier est r vis tous les 3 mois L inscription se fait aupr s d une r f rente sociale sous pr sentation des justificatifs des ressources et revenus ce moment le futur usager signe un contrat o il s engage respecter l thique d ELIS solidar
293. nelles ind pendantes et modification du 2 f vrier 2001 gt R gion wallonne D cret relatif l int gration des personnes trang res ou d origine trang re 4 juillet 1996 MB du 3 septembre 1996 p 23349 site http wallex wallonie be cfr 00137 1000 htm gt Charte de petites entreprises site http europa eu int comm entreprise entreprise_policy charter charter_fr pdf gt Tous les textes et formulaires en mati re de travail des trangers sont disponibles aupr s de la Direction de l Emploi et de l immigration Place de Wallonie 1 5100 Namur T l 081334310 Fax 081334322 e mail Lannoye mrw wallonie be site http mrw wallonie be dgee dpe dia fr formulaires_dgee Emploi txt htm Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 244 GRANDE BRETAGNE FICHEN 31 Ler cpa on FICHE 31 Un partenariat de plusieurs acteurs permet l autoconstruction de 12 logements par et pour des jeunes sans abri et sans emploi le projet Sound Image AUTEURS DE LA FICHE Anna Mc Gettigan et Mich lle Christophe The community self build agency Londres AUTEUR MORAL The community self build agency 40 Bowling Green Lane London ECIRONE United Kingdom T l 00 41 20 74157092 Fax 00 41 20 74157142 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt insertion par le logement gt lt insertion professionnelle gt lt jeune gt lt autoconstruc
294. nismes anversois rassembl s dans le cadre du 2 programme de Lutte contre la pauvret sous les auspices de la Communaut europ enne de 1986 1989 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 143 OBJECTIFS DU PROJET ou ENJEUX DU PROJET Alors que beaucoup d initiatives ont une approche sp cifique revenus travail logement sant contacts sociaux ducation participation la vie de la soci t WOTEPA situe son action dans le cadre d un projet global int gr L approche est globale car tous les aspects qui jouent un r le dans les situations de pauvret extr me sont pris en consid ration malgr une approche par les probl mes de logement et de travail L approche est int gr e dans la mesure o l action en faveur du groupe cible se fait la fois dans les deux domaines C est partir de l int gration par le logement et l emploi que WOTEPA aborde l objectif d int gration des participants dans la vie de la soci t sous tous ses aspects POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Le projet s adresse des personnes vivant dans des situations d extr me pauvret et des personnes vivant avec le minimum vital qui r pondent aux trois crit res suivants b n ficier d un revenu de remplacement minimum tre confront des probl mes de logement fr quents habiter pendant une longue p riode dans de nombreuses habitations malsaines ou ins
295. nnes en difficult s PARTENAIRES DU PROJET Le DAK travaille beaucoup en relais vers d autres services sociaux Il fait en outre partie du Front Commun des SDF Sans Domicile Fixe DEROULEMENT DU PROJET Le DAK offre un service de restaurant social Ce restaurant bas prix est un moyen pour tablir un contact avec les gens Il propose des repas quatre jours par semaine Le local est ouvert de 11 h 18 h 6 jours par semaine en hivers cinq jours par semaine partir de P ques On y propose du th du caf de la limonade de la soupe La soupe accompagn e de pain est au prix de 10 FB le repas 50FB mais selon le cas c est parfois gratuit Cet espace d accueil et de rencontre permet aussi d orienter les gens vers d autres services Dans les locaux il est interdit de consommer de l alcool ou de la drogue mais on peut y venir lorsque l on en subi encore les effets La violence est proscrite Dans le cadre des activit s de soutien et de facilitation de l installation de Squats divers projets sont accompagn s Le soutien du DAK passe par l apport de son exp rience au niveau des proc dures pour s installer dans un b timent inoccup une aide la n gociation avec les autorit s locales la redistribution de vivres et d autres moyens en nature dont du mobilier par exemple Parmi les projets il y a le Squat d un vaste zoning industriel d saffect vou accueillir prochainement une nouve
296. nt gt Ham ye Timbaleck Traore A Fitribougou un quartier de Bamako les habitants occupent leur quartier jusqu la l galisation pp 17 18 gt Alexandre Ndione Les femmes du quartier du Cr puscule se battent pour garder leur toit pp 19 20 Sur le Mali gt Guide pour s implanter au Mali sur le site http www apce com monde mali html gt Pr sentation g n rale sur le site http www fao org waicent faoinfo economic Igiews french basedocs mli mligen 1f stm gt Chantal Rondeau L appropriation fonci re informelle Bamako une strat gie d insertion urbaine pour les uns et d accumulation fonci re pour les autres GIM Qu bec 2000 http gim inrs urb uquebec ca gt Situation actuelle du logement au Mali CNUEH Nairobi 1993 Sur les tontines http www multimania com acbf TONTINE HTM http isotopes univ lyonl fr isotopes_20 articleS htm http www gdrc org icm french matthieu biblio html http www afrigepluriel ch economie informelle htm Mouvement Droit Paysan site http passerelles eco free fr Printemps_00 DroitPaysanTontine htm Ecommune Libre de la Vieille Valette Le collectif de la Valette occupe et g re une vall e abandonn e Le projet est financ par la tontine http collectif valette free fr gt gt gt gt gt gt Sur le micro cr dit et le financement alternatif gt Philippe Ortoli Le micro cr dit un outil pour quel d veloppement sur http www
297. nt du bail intervient apr s quelques temps on d passe toujours les six mois parfois il y a un an et demi avant de faire glisser le bail explique la coordinatrice du projet Deux l ments essentiels pr sident au glissement que le sous locataire maintienne son logement en bon tat qu il paye r guli rement son loyer et entretienne des relations harmonieuses avec le voisinage Au niveau du propri taire Habitat Service propose un service gratuit et offre la possibilit de rafra chir le logement et de faire de petits travaux d entretien Ces travaux donnent lieu une n gociation avec le propri taire pour d terminer qui fait quoi au niveau des travaux Habituellement le propri taire paye les mat riaux et Habitat Service prend en charge la main d uvre L asbl ne r alise que les travaux les plus urgents et les petits travaux de rafra chissement Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS En 2000 250 inscriptions ont t enregistr es dont beaucoup de personnes se sont limit es se renseigner Et seul une vingtaine de logements ont t accord s Ce qui laisse penser que la demande est sup rieure l offre Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 71 RESULTATS QUALITATIFS Pour les propri taires passer par Habitat Service donne un sentiment de s curit Ils remarquent que le bien mis en location est mieu
298. nt mis disposition de l association par une confr rie religieuse Depuis 1998 elle re oit un subside de l ORBEM pour payer totalement un travailleur ACS responsable du d p t Plus r cemment en 2001 4 postes ACS suppl mentaires ont t octroy s permettant d engager un coordinateur de projet un assistant social un employ et un man uvre pour le d p t En 2000 la Fondation Roi Baudouin Fonds Pauvret a donn 500 000 FB pour soutenir l ensemble du projet En 2001 le FIPI a octroy un subside permettant d engager une psychologue pour organiser le projet jeunes et en couvrir les frais de fonctionnement Par ailleurs la Communaut Flamande a octroy 375 000 FB pour le projet et la Fondation Roi Baudouin via le Fonds pauvret 2000 2001 a octroy 500 000 FB PARTENAIRES DU PROJET Le r seau des collaborations et partenariats avec d autres associations et organismes est riche Parmi d autres citons le Cir le M ridien Mentor escale et Exil Logement pour Tous Samenleven Convivence le Centre pour l Egalit des Chances le Petit Ch teau les Petits Rien les Compagnons D panneurs l Institut Taisnier qui pr pare les r fugi s sans dipl me secondaire valide pour passer les examens d entr e de l enseignement Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 50 sup rieur les CPAS le Radian pour l accueil de jeunes effectuant des presta
299. ntre l exclusion sociale page 196 EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique Occupation de terrains et construction d habitats En R gion wallonne on ne peut pas construire n importe o et n importe quoi La plupart des r novations et ou constructions sont soumises permis d urbanisme L administration veille et en cas d infraction il arrive que des amendes soit per ues voire une d molition de ce qui a t construit ill galement Par exemple Frahan dans la vall e de la Semois c est tout un camping qui a t vacu et ras ou encore la d molition d une annexe d un restaurant Vitrival L exp rience d occupation des terres peut s apparenter l installation des r sidents permanents dans les tablissements de s jour Elle peut aussi faire penser chez nous aux r quisitions de maisons abandonn es par des personnes sans abri mal log es expuls es appel es aussi squatts Il existe plusieurs types de squatt gt certains comme le 111 Louvain la Neuve ou Jonruelle Li ge sont des lieux o leurs habitants entre autres promeuvent le droit au logement et organisent des activit s table d h tes concerts d bats A Jonruelle il est m me question de rachat du b timent par ses occupants Ces lieux font l objet de nombreuses n gociations avec les diff rents acteurs occupants propri taires autorit s les exp riences de
300. obilisation pour la d fense des droits des habitants et pour donner aux personnes les plus loign es les moyens de pouvoir ma triser au moins un peu et collectivement leur vie et celle de leur cit pour que du statut de sous citoyen dans lequel ils sont trop souvent cantonn s ils acc dent au statut de citoyen acteur reconnu ORIGINES DU PROJET Une habitante du quartier ayant lu un article sur une picerie solidaire dans la r gion parisienne alla trouver son r f rent RMI afin de pouvoir construire sur Roubaix une telle structure Ce dernier lui indique le chemin du Comit de quartier L habitante du quartier a demand une aide technique pour monter un projet d Epicerie Solidaire Son projet tait motiv par le fait que connaissant d importante difficult s financi res elle n arrivait pas franchir les portes des aides traditionnelles type Resto du c ur ou Amiti Partage Elle a cr son propre emploi Les d buts ont connu quelques probl mes difficult pour trouver un local r ticence des commer ants L picerie a d marr avec tr s peu de moyens humains et mat riel Ce qui a permis d int grer tout de suite les usagers de s entraider d changer des savoirs et savoirs faire La naissance d ELIS c est la rencontre entre des comp tences techniques et la volont d une habitante militante acharn e L picerie s est ouverte en mai 2000 OBJECTIFS DU PROJET ELIS Yv Y
301. occupent de programme d insertion labore des strat gies pour que les employeurs engagent des ex d tenus L OED cherche en collaboration avec la r gion wallonne des agences conseils Agence conseil 2001 l administration p nitentiaire de nombreux partenaires conomiques et sociaux relever le d fi de r ins rer efficacement les ex d linquants gr ce la cr ation en milieu p nitentiaire de structure d conomie sociale Par exemple OED collabore un projet pilote d conomie sociale en partenariat entre autres avec le centre de d tention de Saint Hubert l administration p nitentiaire le Forem le FSE l asbl D fi et Valbois RN et en concertation avec les marchands de bois locaux Il s agit d un projet en deux volets Le premier est la mise sur pied d une Entreprise de Formation par le Travail qui organisera des formations en sylviculture et en b cheronage Concernant le deuxi me il s agit d une entreprise d conomie sociale de d coupe du petit bois le travail du petits bois n tant pas rentable pour les exploitants pour le transformer en divers mat riaux comme par exemple en tuteurs de jardins Les salaires propos s correspondront aux conventions paritaires du secteur Le personnel sera partie prenante dans le projet puisqu il est propos de s appuyer sur leurs comp tences et leur savoir faire en la mati re ELEMENTS DE REPRODUCTIBILITE Apparemment tous les l ments
302. ociation le manque de moyen est important et pourrait impliquer le d part de travailleurs exp riment s qui ne comptent pas leurs heures mais qui attendent une augmentation ou l arriv e d un travailleur suppl mentaire Un travailleur estime que certaines d cisions ne sont pas prises temps ce qui limite le champs d action au niveau du fonctionnement du personnel Il y a des conflits entre l conomique et le social un tel ne paye pas son loyer et on lui trouve beaucoup d excuses mais apr s plusieurs mois rien ne change et c est Habitat Service qui en paye les cons quences explique un travailleur ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Habitat Service ne fait pas le m me travail qu une AIS qui g re plus les logements Ici l accompagnement est plus important et le logement est un outil un levier Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 74 Au niveau financier pour les locataires l all gement de la caution est favorable Pour les propri taire l association est l pour assurer la constitution de la caution 2 mois de loyer Par ailleurs Habitat Service est le terrain d coute entre le propri taire et le sous locataire et assure une rencontre dans de bonnes conditions Habitat Service effectue une aide au d m nagement camionnette aide pour manutention Pour un travailleur un atout r side dans le fait que le logement est le point
303. ofessionnelle gt lt d veloppement local gt lt conomie sociale gt lt conomie solidaire gt lt change de savoirs gt FICHE PROJET CONTEXTE Depuis quelques ann es le Comit de quartier du Fresnoy Mackellerie Roubaix comme d autres partenaires de quartier a fait le constat relay par la ville d une augmentation de la pr carit d une frange importante de la population et d un d sinvestissement des habitants dans la vie de leur quartier et de leur cit Ainsi sommes nous forc s de reconna tre que bien souvent nous ne rassemblons que quelques dizaines d habitants sur quelques milliers et que tout un pan de la population ne conna t pas le comit de quartier ou ne s y retrouve pas forc ment par rapport ses pr occupations premi res Or notre l gitimit repose sur la participation effective du plus grand nombre d habitants dans nos activit s et sur la prise de responsabilit d habitants citoyens dans des projets et actions concr tes Mais un individu ne peut vraisemblablement adopter une conception collective et une d marche de projet qu avec un minimum social vital en ce qui concerne le logement l alimentation la sant l ducation la reconnaissance sociale Comment militer le ventre vide Face ce bilan les membres du Comit ont voulu recr er des espaces Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 185 d changes et de rem
304. ogements sociaux aux personnes dans le besoin De nombreuses Housing association ont promu l autoconstruction notamment en apportant un financement La Housing corporation a cr une organisation ind pendante en 1989 la Community self build agency pour promouvoir et conseiller sur l autoconstruction Les autorit s locales et les autorit s plannificatrices n ont pas toujours accept l emploi de ce genre de technique Mais avec l augmentation des exp riences positives il est devenu plus facile d obtenir l approbation pour un nouveau projet 60 des 600 autorit s locales soutiennent l autoconstruction Certaines petites localit s n ont ni les terrains ni les ressources pour la soutenir De tels concepts ont aussi t d velopp s dans d autres pays comme par exemple au Canada ou encore en Su de o la ville de Stockolm avait un d partement d autoconstruction actif depuis 1920 HISTORIQUE DU PROJET Durant l t 1991 The Community Self Build Agency CSBA a propos une Housing Association locale la Paddington Churches PCHA de d velopper un projet d autoconstruction incorporant une formation Un architecte qui avait une exp rience dans le domaine de l autoconstruction fut engag et un groupe de coordination du projet fut mis en place Peu apr s la PCHA demanda avec succ s un financement la Housing Corporation Des discussions furent initi es avec les autorit s comm
305. oint m ont aid Pour certains 1l y a le probl me de la garde des enfants durant la formation La situation des stagiaires r fugi s en demande de papiers cr e de l ins curit au sein du groupe et des difficult s de gestion pour l tablissement Avec la lenteur de la proc dure une dynamique de groupe positive a du mal s instaurer dans un tel degr d incertitude le verra t on encore demain La s lection des stagiaires est difficile Certains se repr sentent plusieurs ann es de suite sans tre choisis situation difficile vivre Les responsables estiment que pour les stagiaires le syst me d int rim est un pi ge car il est source d instabilit peu ad quate pour des gens d j fragilis s Pour le service Bruxelles Formation a tendance reprocher la dur e des formations propos es 1 an par le CASI UO COFTeN L id e serait de cr er de petits modules de formation avec des passerelles entre ces modules Selon la coordinatrice si ce syst me peut tre positif pour des jeunes en simple recherche de formation ou d emploi il n est pas favorable une population qui doit d abord retrouver confiance en soi et d finir des choix Ceci demande du temps de la s curit sur le plus long terme une quipe l coute de difficult s autres que de formation l ouverture la diversit de voies possibles pour qu un choix puisse s tablir Bruxelles formation value le travail
306. on Les d tenus ont propos plusieurs maquettes Ils ont propos notamment d implanter un syst me de r cup ration de l eau de pluie un syst me de compost un am nagement convivial pour permettre les rencontres des parcelles pour des cultures th matiques aromates l gumes anciens La disposition est celle des jardins en carr d Im sur Im en r ponse au comment faire vivre beaucoup de personnes sur peu de terrain 5 carr s peuvent faire vivre une famille Les jardins sont destin s aux diff rents publics du quartier coliers jardiniers n ophytes Le terrain est divis en 2 parties qui allient l individuel et le collectif gt Une partie est destin e aux parcelles nominatives La location des parcelles se fait sur base d un contrat et est gratuite Il faut respecter le r glement int rieur et adh rer au Centre 50FF 300FB responsabilit civile gt L autre partie qui n est affect e personne en particulier est destin e aux jardins communautaires Le Centre le g re pour la collectivit Par exemple un groupe de femmes du Centre y cultivent des fleurs des adultes sans travail retrouvent une utilit sociale en aidant des coliers cultiver leur parcelle 130 CAP Certificat d Aptitude Professionnelle BI Pour plus d informations sur cette technique E Predine Art du potager en carr d Les nouveaux jardiniers ssd E Predine Mon jardin de poche d Plume de
307. on d quipements publics directement li s la vie du quartier Ce sont les habitants avec les responsables au niveau du quartier qui tablissent les priorit s les lus conservant la d cision de lancement des travaux Les fonds de participation des habitants la R gion Nord Pas de Calais a mis en place un outil qui permet les prises d initiatives d habitants ou d associations par une aide financi re souple et rapide les fonds de participation des habitants Ces fonds sont destin s financer de petites initiatives issues d un groupe d habitants ou d une association Ces initiatives peuvent tre des f tes de quartier des manifestations culturelles ou sportives des formations d habitants etc Les aides apport es sont plafonn es 5 000FF 30 000Pbs Elles sont g r es par un comit de gestion compos de repr sentants du quartier habitants responsables associatifs lus chef de projet Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 219 Quelques lus de toutes tendances d mocratiques et de nombreuses associations sont int ress s par l exp rience br silienne Lors des derni res lections communales d octobre 2000 de nombreuses listes politiques Ecolo PSC ont mis le budget participatif dans leur programme Dans une carte blanche du Soir le pr sident du Parti Socialiste a encens les m thodes du budget participatif Face un triple d f
308. onnes ressources Il est arriv que des modifications soient apport es par les personnes responsables d exp riences choisies par rapport aux informations de d part exp rience peu concluante d pass e informations trouv es non exactes souhait de ne plus en parler Dans certains cas une actualisation a d tre effectu e Des informations sur des exp riences innovantes mais non choisies au d part ont t fournies par des personnes contact es dans le cadre des projets retenus Les contacts se sont d roul s le plus souvent par t l phone fax et change d e mail voire par courrier postal Les informations sur les exp riences sont soit issues d un rassemblement de donn es provenant de diverses sources soit ont t fournies directement par les initiateurs eux m mes Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 12 Concernant le travail sur la reproductibilit nous avons restreint notre champ d action au territoire de la R gion wallonne Il s agissait de donner quelques exemples pouvant s apparenter l exp rience trang re fournir quelques pistes des r f rences et coordonn es utiles non exhaustives pour une ventuelle reproductibilit L aussi une recherche documentaire a t effectu e via notre centre de documentation les biblioth ques des personnes ressources diverses secteur associatif et secteur public internet des visi
309. ont la conception du projet et sont associ es sa gestion dans le cadre d une commission paritaire pr vue au r glement int rieur du lotissement les r unissant avec la commune la CCEL et l organisme gestionnaire D autres partenaires du projet DDE intervenants sociaux Alpil y seront aussi associ s dans la phase de d marrage Direction D partementale de 1 Equipement Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 153 MONTAGE FINANCIER Communaut de communes de l Est lyonnais acquisition et am nagement du terrain OPAC 69 b timents d habitation montage PLA d int gration MONTAGE LEGAL Le projet est port par la CCEL ma trise d ouvrage avec la r alisation de l am nagement du terrain par la DDE et de la partie habitat par un office d HLM l OPAC du Rh ne Le projet est r alis dans le cadre d une op ration de logement HLM adapt le Pr t Locatif Aid d int gration PARTENAIRES DU PROJET Ma trise d ouvrage Communaut de Communes de l Est Lyonnais et Commune de St Bonnet Ma trise d ouvrage d l gu e et ma trise d uvre OPAC du Rh ne partie habitat partie habitat Architectes cabinet Tempo Direction D partementale de l Equipement am nagement du terrain Intervenants sociaux Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales Association Rhodanienne des Tziganes et de leurs Amis Gadg services municip
310. oop rative pargne emprunt autoconstruction Le montant des loyers d pend des apports de chacun plus grande a t la contribution du locataire au d but moins cher est son loyer Un appartement de 70 m a un loyer moyen de 250 Euros mois Compte tenu de la participation et du contr le des locataires le co t final du logement a baiss de 30 MONTAGE LEGAL Il n existe pas de lois de soutien ce type d initiative La coop rative a pu tirer profit des lois suivantes loi n 59 92 concernant la gestion des coop ratives sociales loi n 493 93 concernant l attribution de fonds pour la r alisation de logements sociaux Convention pass e avec la municipalit pour la gestion du plan de quartier PEEP en partenariat avec d autres acteurs b tisseurs une autre coop rative la municipalit des priv s PARTENAIRES DU PROJET Partenariat entre la coop rative la municipalit et l Etat Il faut mentionner aussi l importance des bons rapports d velopp s avec l entreprise charg e de la construction soit la Coop rative Padovana Muratori DEROULEMENT DU PROJET Il s agit d un immeuble de 18 logements et quelques espaces consacr s d autres fonctions comme par exemple un centre social La taille des logements ainsi que leur qualit sont adapt s aux familles 146 Loi du 8 11 91 r glementation des coop ratives Objectif l int r t g n ral de la communaut pour la promotion
311. ormation qui sont ceux des horaires normaux d un emploi 8H30 17H00 Dans cette id e le COFTeN a lanc Technofor qui est un comptoir commercial de vente et de r paration de mat riels informatique et lectronique qui a t mis en place pour que les stagiaires puissent travailler dans de conditions proches de la r f rence professionnelle Un nom mais qui n est pas une entit juridique distincte du COFTeN Dans l atelier trois formateurs assurent l encadrement d une quinzaine de stagiaires Peu fr quents dans ce type de formations au cours de la formation des interrogations sont organis es pour v rifier les bonnes acquisitions des connaissances Tout au long de la formation galement le service dispose d un responsable p dagogique et de la guidance Les stagiaires peuvent solliciter l aide de la guidance s ils le veulent mais l ensemble des formateurs sont aptes recevoir les jeunes en difficult s On est cout dans nos probl mes priv s On n est pas oblig d aller voir le responsable de guidance mais la personne avec laquelle on a le plus d affinit s Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 43 Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Environ 75 des jeunes qui suivent la formation trouvent imm diatement un emploi Ce taux tait l g rement sup rieur avant la crise des nouvelles t
312. our les locations et par les diff rentes activit s et le travail b n vole des habitants et une subvention de l Etat permettent de faire tourner la Fondation MONTAGE LEGAL De Refter est une Fondation et doit donc r pondre certaines exigences l gales Tous les habitants sont locataires de la Fondation Ils doivent participer aux groupes de gestion administration aspect financier location accueil de la Fondation raison de 6 heures par semaine PARTENAIRES DU PROJET Les habitants g rent eux m mes la Fondation DEROULEMENT DU PROJET Chaque habitant participe la gestion au sens large de De Refter Ce qui implique la participation l un des groupes qui g re l administration aux groupes qui entretiennent les lieux ma onnerie charpente lectricit aux groupes qui rendent la vie agr able cuisson du pain la vente de produits biologiques les plantations de Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 171 l gumes et autres produits dans le potager aux r unions o on d bat de choses qui concernent tous les habitants Les voisins deviennent alors des coll gues de travail C est essentiel pour la vie dans un difice d habitat et de travail On cr e et on d termine ensemble sa fa on de vivre On vit ensemble dans l difice avec les personnes qui ont refait le toit s occupent de l administration ou cuisent votre pain
313. oursement du capital de sorte que le pr l vement fiscal ne soit que de 10 Les pouvoirs publics sont intervenus sous forme de pr ts et d allocation la construction pour le reste des fonds Au niveau des loyers les payements se passent plut t bien gr ce un accompagnement Si une semaine de retard est observ e un contact est pris avec la personne pour voir ce qui se passe Seul 2 des loyers n est pas r cup r Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 144 Au niveau des Ateliers sociaux pour les salaires des ouvriers la Communaut flamande octroie un montant fixe index qui couvre 80 90 du salaire L aide n est pas limit e dans le temps mais il y a une diminution de celle ci d environ 5 apr s 2 ans D s le d but les travailleurs ont un salaire d un peu plus de 31 000 FB net par mois en 2001 En ce qui concerne les instructeurs la moiti du salaire est subventionn Une subvention est per ue par WOTEPA Bien tre dans le cadre d actions de d veloppement communautaire et dans le cadre de projets favorisant la prise de parole pour mener l action PARTENAIRES DU PROJET Le projet a mis en place une s rie de coop rations avec d autres organismes relevant du secteur de l animation sociale de l aide sociale et des milieux conomico financiers Au moment du lancement du projet on trouve des coop rations avec le VDAB et le CPAS avec u
314. oursuit aussi la mission de cr er du logement durable qui apporte stabilit et ancrage dans un quartier o l on trouve des familles nombreuses faibles revenus Lors de son lancement le projet du Quartier l Etoile a poursuivi en plus un objectif sp cifique de formation et d insertion socioprofessionnelle Dans la prolongation de ses objectifs l Aide Locative nourrissait des intentions sp cifiques dans le cadre du Quartier l Etoile dont la mise en place d un dispositif de pr vention de l exclusion le d veloppement d une p dagogie du log et l int gration du site dans l ensemble du quartier afin de le d senclaver POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Deux publics distincts sont concern s D une part dans le cadre de l acc s au logement le public vis est constitu de familles nombreuses revenus modestes ou pr caris es et d autres part au niveau de l insertion socioprofessionnelle il s agit de jeunes sans qualification de moins de 25 ans Au niveau des familles les parents se distinguent par un faible niveau de qualification l absence d emploi et l inactivit Au niveau de l attribution des logements du Quartier l Etoile l Aide Locative et le CPAS ont d velopp un plan commun Le profil des familles devait s int grer avec le principe de vie familiale Le plan d attribution poursuit l objectif d viter de rassembler sur un m me site des gens pr sentant
315. ouvent du travail l ext rieur de WOTEPA malgr leur d sir de sortir de l Atelier Social Dans le cadre d un projet global et int gr encore plus que dans d autres projets au niveau du travail avec les b n ficiaires il faut tre tr s vigilant de ne pas trop accompagner les personnes ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Un atout r side dans la mise au point d un programme global de lutte contre les diff rents aspects de l exclusion sociale et partant de deux aspects fondamentaux emploi et logement Les Ateliers sociaux permettent d offrir un contrat de travail dur e ind termin e avec un salaire et WOTEPA propose un logement de qualit pour un loyer mod r Par ailleurs un des atouts du projet est d avoir r ussi int resser le secteur priv participer un projet social en l associant au montage du projet de fa on lui assurer un retour financier suffisamment int ressant pour qu il s y implique Le montage financier utilisant des fonds priv s et des fonds publics est une id e tudier et exploiter PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Poursuivre l action men e Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 148 EXPERIENCES D AUTRES PAYS Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 149 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l
316. ovembre 1991 n 381 R glementation des Coop ratives sociales ORGANISMES Internationaux gt Habitat International Coalition HIC Eldridge Jerry HIC General Secretariat P O Box 34519 Groote Schuur 7937 South Africa T l 0027214474704 Fax 0027214474741 E mail hic mweb co za gt Site du Focal point Europe d Habitat International Coalition http www habitants org gt Unione Inquilini via Bettella 2ter Padova Italie T l 00 39 049691771 Fax 00 39 049617672 E mail pad48 padovanet t gt ADIE L association pour le droit l initiative conomique ADIE finance la cr ation d entreprises ou de micro activit s par des personnes sans emplois ou trang res qui n ont pas l acc s au cr dit des services bancaires traditionnels rue Delambre 14 75014 Paris France t l 00 33 1 42185787 fax 00 33 1 43201950 e mail adie adie org site http www adie org gt CECOP rue Guillaume Tell 59 b 1060 Bruxelles T l 025431033 Fax 025431037 e mail cecop cecop org site http www cecop org gt R seau europ en d entreprises sociales d insertion RESI m me adresse que CECOP gt R seau europ en des villes et r gions de l conomie sociale REVES m me adresse que CECOP Objectif principal stimuler de nouvelles perspectives d emploi et un d veloppement durable site http www revesnetwork net
317. p s par les futurs locataires issus de publics pr caris s AUTEURS DE LA FICHE 5 personnes 2 b n voles 2 Compagnons et le Pr sident de l asbl AUTEUR MORAL Sans Abri Castors asbl COORDONNEES UTILES Si ge social Rue L opold 36 partir de septembre 2001 6000 Charleroi T l 0476 38 09 24 provisoirement Fax 071 34 58 15 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion sociale gt lt innovation sociale gt lt acc s au logement gt lt droit au logement gt lt insertion par le logement gt lt accompagnement social gt lt logement bon march gt lt lien social gt lt relation emploi logement gt lt formation professionnelle gt lt r novation de logement gt lt sans abri gt lt expuls s gt lt autor novation gt FICHE PROJET CONTEXTE et ORIGINES DU PROJET Le projet s inscrit dans le combat pour une soci t plus solidaire nous dit un des responsables du projet L association a t cr e en 1995 Elle r pond la non application de la loi qui l gif re la r quisition de b timents inoccup s pour reloger les sans abri Pour les responsables du projet outre qu elle est peu ou pas appliqu e les sans abri n ont pas seulement besoin d tre relog s mais aussi de trouver une adresse pour percevoir un revenu recr er des liens sociaux faire la d monstration qu ils sont capables de travailler Ils ont galement besoin de se revaloriser eux m mes et d en Inventaire
318. par exemple aux repr sentants de la communaut Peule Au cours de cette rencontre accueillis et accueillants ont l occasion de faire connaissance de discuter des modalit s financi res de leur mode de vie r ciproque et voient s ils peuvent s accorder La personne a galement la possibilit de se faire une id e concr te de l endroit o elle s journerait Un des sp cificit de l accueil dans les communaut s Peuls est que si les protagonistes tombent d accord sur les modalit s de l change l accueilli effectue une p riode d essai de 15 jours au terme de laquelle si tout s est bien pass les parties signent un contrat d un an renouvelable Parmi les r gles de l change demand e par les Peuls il y a le fait de ne pas consommer de l alcool dans les endroits o vit la communaut Dans le cadre du contrat oral pass entre le service et les repr sentants de la communaut Peule il est demand qu ils avertissent temps le service lorsqu une personne ne va pas bien Dans la maison du Vivier l Autre Lieu participe et organise des r unions formelles et informelles de gestion et d animation de la maison Elle assure galement le suivi administratif de la maison paiement et parfois r cup ration des loyers et des factures diverses et la maintenance Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Depuis sa cr at
319. participer une activit on veille leur expliquer l histoire du projet et l int r t de leur participation aux diff rentes t ches explique la responsable de la Maison de repos AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Sans tre une avanc e proprement dite au niveau du droit le projet pr sente un type de gestion sp cifique et une construction originale En effet le Balloir est un ensemble de trois asbl distinctes disposant d un m me Pouvoir Organisateur tout comme une vingtaine d autres maisons d enfant Au niveau de l Atelier les mamans participent aux activit s dans le cadre d un b n volat et continuent pointer et percevoir leurs allocations sur base d un accord avec ONEM LE PROJET COMME PROCESSUS L interg n rationnel semble apporter par la diversit des rencontres un enrichissement mutuel de tous les b n ficiaires Pour certaines mamans l Atelier a galement t un tremplin vers une formation Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 31 DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS La n cessit de maintenir une autonomie entre les diff rents types de services sans tre un frein a t un principe avec lequel il a fallu compter pour construire le projet interg n rationnel En terme de subvention l institution ne peut accueillir d enfants ressortant d une autre communaut linguistique les subventions en la mati re
320. pour pouvoir louer un logement Le secteur d activit de l accompagnement collectif a pris de l ampleur et r pond un besoin des b n ficiaires La f te semestrielle est une rencontre festive et multiculturelle qui a un vif succ s Ici on est comme dans sa famille affirme une participante la rencontre Pour un autre qui a obtenu son emploi depuis trois mois chez Convivial C est un emploi o je me sens bien EFFICACITE DU PROJET Entre objectifs et r sultats et compte tenu du d veloppement et du succ s du projet l efficacit du projet semble importante LA PARTICIPATION Une des sp cificit s de l association est d avoir un mode de fonctionnement qui repose fondamentalement et v ritablement sur la cogestion avec les b n ficiaires eux m mes Plusieurs d entres eux participent tr s activement l ensemble des activit s de l asbl toutes les tapes Les r fugi s participent tout autant la r flexion et au lancement d id e qu la d cision l organisation et la mise en uvre concr te des projets Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 52 Un travailleur explique que Convivial est une main ouverte pour les candidats r fugi s qui aide les gens en difficult Ca aide avoir des contacts avec les autres personnes Pour celui qui coordonne le d p t depuis trois ans un colombien qui a connu Convi
321. pour se servir des id es d velopp es par l exp rience fran aise sont disponibles en R gion wallonne Il y a des op rateurs de formations de d tenus des exp riences de jardins d insertion des habitants de cit s pr ts d velopper des projets des possibilit s de financement pour ce genre de projet Quelques pistes de financement d information 137 Bien qu il puisse para tre p joratif en fran ais le terme ex d linquant est pour POED le plus ad quat pour d signer toutes les personnes qui sont jug es coupables d un d lit 138 Fan oise Robert L organisation pour l emploi des d linquants r seau pour l insertion socioprofessionnelle Alter Echos nr81 11 septembre 2000 pp 13 14 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 230 FORMATION DES DETENUS Une recommandation adopt e par le Comit des ministres du Conseil de l Europe en 1989 stipule que tous les d tenus doivent avoir acc s l ducation qui devrait englober l instruction de base la formation professionnelle les activit s cr atrices et culturelles l ducation physique et les sports l ducation sociale et la possibilit de fr quenter une biblioth que il faudrait mettre en place des programmes de perfectionnement pour assurer que les ducateurs des prisons adoptent des m thodes d ducation appropri es aux adultes Les d tenus sont reconnus comme un
322. ppos rent l installation de jeunes sans abri dans leur quartier Finalement un accord fut conclu pour un b timent de 3 tages ossature bois avec 12 appartements Les autoconstructeurs choisirent leur nom Sound Image En septembre 1993 la formation d buta et les travaux commenc rent en novembre OBJECTIFS DU PROJET Principal Fournir un logement de jeunes gens sans abri combin une formation Autres tre reconnu notamment via la participation de certains groupes minorit s ethniques femmes et briser les barri res de sexe culture classe et autres acqu rir une habilit une exp rience en construction et une confiance en soi ce qui a une incidence sur d autres aspects comme la recherche d un travail par exemple cr er un avenir diff rent pour des gens avec des projets mais sans moyens apprendre travailler en groupe Ce projet d montre qu avec une bonne m thode des jeunes gens ici sans abri et sans emplois peuvent tre motiv s et faire plus pour eux m mes et que l autoconstruction peut tre d velopp e et finalis e en un tr s court temps POPULATION CONCERNEE 2 femmes dont une d origine africaine et 10 hommes dont 4 d origine africaine et deux d origine irlandaise MONTAGE FINANCIER Housing Corporation pour la construction North West London Training amp Entreprise Council pour la formation PARTENAIRES DU PROJET Un certain nombre de partenaires furen
323. r sidentiel se mobilisent et r fl chissent aux conditions et moyens pour que le site sorte d une copropri t co teuse en r action la volont de vente globale du site manant du plus gros copropri taire 111 FICHE 16 Le Phare Un projet construit collectivement avec des h berg s d une Maison d accueil dont le but est d entrer en contact et d apporter une aide aux habitants de la rue qui ne souhaitent pas s adresser des institutions 119 FICHE 17 Si j avais su j aurais pas fait Un jeu collectif en construction continue pour favoriser l change et l interformation entre personnes en difficult s 125 FICHE 18 Sans Abri Castors Un accompagnement socioprofessionnel dans le cadre de la r novation de logements inoccup s par les futurs locataires issus de publics pr caris s 131 FICHE 19 Transit 77 Un h bergement d urgence de qualit pour femmes avec ou sans enfant confiance et valorisation 137 FICHE 20 WOTEPA Un programme d insertion globale par le logement et l emploi 143 EXPERIENCES D AUTRES PAYS 149 FICHE 21 Production d habitat adapt pour des gens du voyage St Bonnet de M re Rh ne France 151 FICHE 22 Le programme Casa Melhor un meilleur logement un partenariat public priv initi par des groupes de base afin d am liorer le logement de familles faibles revenus via le micro cr dit 161 FICHE 23 Quand d
324. r base principalement des potentialit s ainsi que sur l absence d autres pistes pour se former Les participants sont jug s aptes acqu rir en un an des comp tences de savoirs et de savoirs tre en lien avec la demande du march dans le secteur des nouvelles technologies MONTAGE FINANCIER Le CEFORA BRUXELLES FORMATION via des Conventions La CoCoF qui subventionne le service en tant qu Organisme d insertion socioprofessionnelle D cret du 27 04 95 de la CoCoF Le Fonds Social Europ en Objectif 3 Le Minist re de la Communaut Fran aise L ORBEM La R gion de Bruxelles Capitale Et plus ponctuellement la Fondation Roi Baudouin le FEDER des sponsors priv s PARTENAIRES DU PROJET Le COFTeN travaille avec plus de 200 partenaires conomiques Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 42 L association travaille troitement en collaboration avec la Coordination bruxelloise d organismes d insertion par les technologies de l information BRUTEC avec laquelle elle travaille au suivi de l volution du march de l emploi et la d tection des nouvelles qualifications mais aussi avec BIPASS une soci t coop rative d conomie sociale mise sur pied par BRUTEC le CEFA UO un autre OISP de la R gion EUCLIDES un centre d entreprises d conomie sociale la FEBISP F d ration bruxelloise des op rateurs d insertion socioprofessionnelle
325. re 1998 p 2 7l Cit dans Bulletin de liaison Front commun SDF Bruxelles Flandre Wallonie nr 26 mai99 Bruxelles p 1 72 CPAS Centre Public d Aide Social Pour plus d informations sur ces exp riences voir Solidarit s Nouvelles Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 197 On peut aussi citer l occupation d glises par les personnes sans papiers en 1990 TONTINES Remarque pr liminaire le syst me pr sent ici ne doit pas tre confondu avec la clause de la tontine en droit immobilier Ici la clause de la tontine unit des conjoints non mari lors de l achat d une maison En cas de d c s le conjoint survivant pourra jouir de l enti ret du bien voire devenir propri taire et en cas de divorce si la maison est revendue il faut l accord des deux parties Cette clause vite de payer les droits de succession de 30 80 sur la part du conjoint La tontine signal e dans cette exp rience malienne est un syst me assez ancien On en retrouve des traces d s le 2 si cle apr s J sus Christ en Asie Le mot vient d un banquier italien Lorenzo Tonti 1630 1695 qui a mis en place une emprunt d Etat pour renflouer les caisses emprunt bas sur une association de personnes et instaur sous Louis XIV en France Le syst me de la tontine l africaine est principalement d velopp dans les communaut s africaines vivant en R gion wallonne et
326. re de recommandation d un centre d accueil ou d un service social En outre le service est fourni gratuitement pendant la premi re ann e de s jour en Belgique Apr s les personnes sont orient es vers des magasins de seconde mains Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 51 Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS En 2000 par mois le nombre moyen de personnes aid es est de 100 visites au bureau et de 200 visites au d p t L accompagnement individuel a port sur 610 personnes qui totalisent 1196 visites Une cinquantaine de b n voles dont deux tiers sont des r fugi s qui ont t aid s pr c demment prennent en charge les activit s de l association aux c t s des permanents RESULTATS QUALITATIFS Un travailleur explique Ici c est une Tour de Babel on parle plusieurs langues Parfois on ne se parle pas mais on se comprend quand m me Un autre On ne leur donne pas un poisson on leur apprend p cher Une tch tch ne b n vole depuis 5 mois a connu Convivial 7 mois plus t t par des amies qui avaient re u une aide pour la garantie locative chez Convivial Elle a aussi re u une garantie locative et travaille b n volement au secr tariat et l accueil du bureau Jusqu ce qu elle se tourne vers Convivial elle n avait trouv aucun moyen pour faire face l indispensable garantie locative
327. recueil de dessins Ces dessins n ont pas de signification univoque mais pr sentent une s rie de situations obstacles face auxquelles un personnage se retrouve Nous demandons chacun de choisir trois situations obstacles pour ensuite adopter le m me genre de proc dure que dans le cadre de la premi re animation Il s agit de les pr senter au groupe et d expliquer leur choix Apr s que l un des participants ait pr sent et expliqu son premier dessin choisi nous demandons au groupe si quelqu un d autre choisi le m me dessin et l invitons expliquer ce choix Au bout du compte chacun a pu pr senter les situations obstacles qu il a choisies et r agir aux choix des autres en s y associant ou en marquant sa diff rence Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 11 Au cours de cette rencontre via ces animations limit es dans le temps environ deux heures et dans le nombre d animations nous tentons de collecter un maximum d informations de fa on obtenir un contenu le plus riche possible pour alimenter les diff rentes rubriques de la fiche que nous nous sommes propos s de r aliser C est pourquoi dans la fiche elle m me il se peut qu apparaissent des avis diff rents voire contradictoires Ceci nous semble tr s important parce qu une vision unique ou univoque va l encontre de la r alit ou de sa perception Enfin pour la r daction de l
328. res priv s entre autres reconnaissent et soutiennent ce projet OBJECTIFS DU PROJET 1 Favoriser l insertion par toute intervention aidant la requalification sociale des exclus 2 Se servir du relogement comme d un levier pour favoriser une meilleure int gration 3 Allier l acc s au logement des populations en difficult s une d marche d insertion des personnes autour de la mise au travail l acc s au soins la r gulation des probl mes de comportement etc 4 D velopper un mode de r ponse Habitat adapt modulable selon les situations et les d sirs de chacun en y associant les futurs locataires via la d finition de leur futur logement mais aussi en y travaillant au sein de Syneco et de Javel Un travail d accompagnement social et professionnel est men en parall le et s appuie sur la participation des familles POPULATION CONCERNEE Personnes en difficult s d insertion sociale et professionnelle Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 206 MONTAGE FINANCIER Cela d pend de chaque projet Le plus souvent Subventions d Etat pr ts locatifs Subventions Conseil g n ral et R gion Aides diverses de la commune de l office HLM Fonds propres PARTENAIRES DU PROJET Office d HLM Acteurs sociaux Collectivit locale Ma tre d uvre architecte etc Entreprises Syneco et artisans locaux La F d ration Nationale d
329. rgent et pour lesquels les solutions d h bergement collectifs et le relogement en ville ne sont pas adapt s En 1992 l association en partenariat avec une menuiserie industrielle met au point un prototype d habitat ossature bois de mode constructif simple Une personne h berg e par le foyer qui souhaitait retourner dans son village a t engag e par la menuiserie pour fabriquer les panneaux destin s construire son futur logement La commune qui avait abandonn cette personne a mis un terrain disposition pour y construire une petite maison de 50m2 et s est charg e du montage financier La personne a particip au projet d s le d part organisation int rieure laboration des plans fabrication Un an plus tard la personne a retrouv un emploi D autres projets ont suivis La menuiserie Javel est cr e En 1995 une entreprise d insertion SYNECO est cr e avec pour mission de d velopper le produit Habitat adapt ossature bois Elle embauche un public en difficult d insertion professionnelle et prioritairement les futurs locataires des maisons qu elle construit En 1996 un projet la dimension d un quartier a t r alis Les projets s appuient sur la volont forte des pouvoirs publics r soudre localement le probl me de l un de leurs concitoyens Des pouvoirs locaux des soci t s d habitations sociales les acteurs de l insertion et du logement le FSE des partenai
330. risation de d chets plastiques La mission de la caisse d pargne Djemeni est de r pondre de fa on p renne aux besoins en service financier des populations qui n ont pas acc s aux banques La caisse appartient ses membres elle est coop rative et d mocratique Elle est dirig e par des organes lus en assembl e g n rale des membres il y a 370 adh rents L adh sion est libre et volontaire Djemeni assure entre autres l octroi de cr dit en vue d aider les d guerpis s curiser leurs nouvelles affectations fonci res en leur permettant d acc der ais ment un fond gratuit pour transformer leur lettre d attribution en titre foncier une parcelle de recasement est attribu e aux d guerpis qui doivent r gler des droits pour avoir un titre d finitif Mais les plus d munis ne peuvent r gler ces droits et vendent leur lettre des sp culateurs fonciers Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Occupation de terres par des personnes confront es certains probl mes pauvret sans logement afin d y construire leur habitat Organisation populaire et solidaire afin de cr er des conditions de vie favorables http www gdrc org icm french matthieu biblio html Filiging Diakite Controverse sur le recasement en commune V du district de Bamako sur http www afribone com Editoriaux 09 00 16 html Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte co
331. rmations et aux membres du personnel des organismes d insertion socioprofessionnelle Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 47 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 48 G FICHE N 5 FICHE 5 Convivial Un service d aides aux r fugi s mettant l accent sur la participation et la responsabilisation des b n ficiaires AUTEURS DE LA FICHE 9 personnes 4 b n voles 4 salari s et la coordinatrice AUTEUR MORAL Convivial asbl COORDONNEES UTILES Convivial asbl Rue d Artois 19 1000 Bruxelles T l 02 503 43 46 Fax 02 503 19 74 MOTS CLES lt lutte conte l exclusion gt lt droit des r fugi s gt lt droit des minorit s gt insertion par le logement gt lt insertion par l conomique gt lt garantie locative gt lt acc s au logement gt lt formation gt lt acc s la justice gt lt emploi gt lt accompagnement social gt lt collectif gt lt communication interculturelle gt lt utilit sociale gt lt participation gt lt cogestion gt lt solidarit gt FICHE PROJET CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET Convivial est n d une amiti entre une europ enne belge et une africaine rwandaise En 1994 Marie No lle de Schoutheete accueille une r fugi e rwandaise et ses quatre enfants dans sa maison et entra ne d autres familles dans l accueil de ces familles U
332. rmations par le travail centres de formation professionnelle et entreprises de travail adapt services de sant et de sant mentale etc Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 70 Des collaborations existent avec le Fond du logement qui dans le cadre de la r novation d immeubles pour les familles nombreuses dispose d appartements une ou deux chambres trop petits pour leur public qu ils louent alors Habitat Service DEROULEMENT DU PROJET Au niveau du futur locataire Les entretiens d admission assur s par les travailleurs sociaux ont lieu sur rendez vous un jour par semaine Quand un logement correspondant aux besoins du candidat locataire se lib re 1ls le recontactent afin de lui proposer le logement L entretien qui se passe dans une ambiance d accueil et d coute professionnelle et humaine sert cerner la demande et jeter les premi res bases de travail pour l avenir Des rencontres hebdomadaires sont organis es avec le sous locataire Elles constituent des moments importants pour les personnes aid es et le cadre de l activit des travailleurs sociaux Elles se tiennent g n ralement dans le logement lou permettant ainsi une approche personnalis e Elles apparaissent comme les temps forts au cours desquelles s laborent les jalons n cessaires pour atteindre le but premier qui vise l autonomie des personnes Enfin le glisseme
333. ron 25 30 000 FB l Mot d origine Tupi travail volontaire par une collectivit pour le b n fice d un membre de cette collectivit Aujourd hui c est la construction de logements par des familles et qui sont redistribu s ces familles 7 ONG bas e Fortaleza dont l objectif principal est d am liorer les conditions d habitations des personnes bas revenus L histoire a montr combien ce genre de construction de programme a permis une forte appropriation par le mouvement populaire Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 162 PARTENAIRES DU PROJET C est un partenariat public priv Le fonds est g r par le conseil d administration de Casa Melhor espace de cogestion et de dialogue Il est compos de deux repr sentants de la mairie deux repr sentants d ONG deux responsables des entit s qui participent au programme Ceux ci sont lus lors d assembl es des organisations de bases b n ficiaires ci le partenariat a non seulement mis en uvre le projet mais g re et prend aussi des d cisions DEROULEMENT DU PROJET Des groupes de 10 15 de familles propri taires se constituent en groupe au sein d une m me organisation association de quartier groupe d auto constructeurs Elles sont pr sent es par leur entit aux responsables de Casa Melhor Une m me entit peut pr senter plusieurs groupes la condi
334. rsonnes d sirant entamer une formation mais confront es un probl me de logement Ils aident les jeunes se d brouiller dans la vie remplir des papiers et chercher un logement explique un locataire L accompagnement para t tre la hauteur des attentes des gens lci on est libre mais en cas o il y a possibilit de parler L appartement permet de se d brouiller se retrouver soi m me On a sa porte sa clef on est chez soi EFFICACITE DU PROJET Deux t moignages tendent montrer l efficacit du projet L un d un locataire je me sens responsable ici l autre d un travailleur au bout de 6 mois avec Habitat Service ils s envolent c est la r ussite LA PARTICIPATION La participation des locataires au projet est relativement r duite Elle a toutefois t d velopp e dans le partenariat avec le Cortil En effet dans certains cas les r novations faites par le Cortil ont t et sont encore faites par et pour les personnes en difficult s La dimension collective n est pas pr sente dans le projet AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Mise part le respect de droits l mentaires on ne note pas de particularit s du projet en terme de droits PROJET COMME PROCESSUS Le projet est clairement identifi comme une tape pour les personnes en difficult Cependant les locataires exprimaient qu il est difficile parfois d envisager de quitter le logement parce qu il le
335. rtion La Cellule a recens pr s d une dizaine de projets de jardins de mara chage et d insertion dans la Province de Namur PRISONS Des formations sont organis es l intention des personnes d tenues Comme par exemple des formations en b timent prison de Jamioulx en horticulture prison de Marneffe m canique auto prison de Verviers ma onnerie prison de Lantin Les formations sont dispens es par diff rents op rateurs comme par exemple la promotion sociale l aide sociale aux justiciables Lire et Ecrire Les diff rents organismes qui dispensent les formations sont regroup s au sein de la FAFEP F d ration des Associations de Formation et d Education permanente en Prison Celle ci dite une brochure qui pr sente les op rateurs et l offre des formations disponibles par prison De bonnes formations sont dispens es mais l offre est maigre Les organismes qui organisent des activit s de formation en prison doivent faire face quelques probl mes dus entre autres au probl me de surpopulation en 2000 8500 personnes taient incarc r es alors que la capacit globale tait de 7 502 places aux transferts entre prisons au manque de ressources humaines de moyens financiers certaines autorit s p nitentiaires qui ont peur de s ouvrir l ext rieur aux diff rences de statuts par exemple les d tenus qui ne peuvent pas du tout sortir 134 Forem Service r gional de
336. s 2 locataires la coordinatrice et le responsable de la gestion AUTEUR MORAL La Maison asbl COORDONNEES UTILES La Maison asbl Rue de Boncelles 11 4102 Ougr e T l Fax 04 338 44 73 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion sociale gt lt innovation sociale gt lt acc s au logement gt lt h bergement provisoire gt lt insertion par le logement gt lt accompagnement social gt lt participation gt lt jeunes gt lt relation emploi logement gt lt formation professionnelle gt lt endettement gt FICHE PROJET CONTEXTE et ORIGINES DU PROJET La Maison asbl a t fond e en mars 2001 M B 22 03 01 suite la n cessit d officialiser la distinction entre l activit d EFT du Cortil et l offre de logement d insertion ou de transit qui a t d velopp e pour r pondre un besoin de logements des stagiaires Le Cortil quand lui a t cr en 1985 par la maison des enfants Le Relais de Neuville en Condroz qui fait partie de la Maison Heureuse asbl A l poque l quipe ducative souhaitait trouver une solution au d crochage scolaire des jeunes plac s La plupart quittant l cole sans dipl me trouvaient difficilement un emploi dans le contexte conomique de crise D abord agr en 1987 comme entreprise d apprentissage professionnel E A P le Cortil est agr comme entreprise de formation par le travail E F T depuis 1996 par la R gion wallonne Inventaire des pra
337. s es dans les rues les quartiers Objectif d finir les priorit s th matiques 5 th matiques sont jug es prioritaires sur les 12 propos es Par exemple la voirie avec l am nagement des voies l assainissement de base avec la r alisation d gouts par quartiers et hi rarchiser les demandes de travaux et de services Les services de la mairie fournissent toutes les informations et crit res techniques pour tudier la faisabilit Le forum des d l gu s et les deux conseillers du conseil du budget participatif de chaque secteur tablissent la proposition finale JUIN 01 La municipalit propose son budget avec les d penses incompressibles et les recettes estim es pour l ann e 02 JUILLET 01 Chaque secteur et commission th matique lit ses repr sentants au conseil du budget participatif 2 titulaires et 2 suppl ants Le mandat des conseillers est d un an renouvelable une seule fois et r vocable n importe quel moment Leur r le veiller ce que les choix d termin s par leur secteur et leur commission soient repris dans l tablissement du budget de l ann e 02 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 217 15 JUILLET Installation du conseil du budget participatif Il est compos de 32 conseillers pour les secteurs g ographiques 10 conseillers pour les groupes th matiques un repr sentan
338. s parmi elles 60 de ch meurs la plupart sans qualification 102 personnes taient concern es par le dispositif d insertion 25 personnes sont rentr es dans le dispositif de remboursement de dettes MONTAGE FINANCIER Le Conseil G n ral pour les Contrats Locaux de Ressources L Atelier R gie d Empalot pour l encadrement et le suivi social La ville de Toulouse dans le cadre du DSQ L OPHLM fournissait les appartements r nover les chantiers et les mat riaux Un peu plus de 300 000 FF ont t rembours s en 2 ans l Office par les locataires endett s PARTENAIRES DU PROJET L OPHLM est un organisme d habitat social qui g re et am liore les logements intervient en mati re d am nagement et d urbanisme est un prestataire de service dans tous les domaines de l habitat Le DSQ Le Conseil G n ral pour les Contrats Locaux de Ressources La ville de Toulouse 3 Selon la Direction de la construction les impay s r sultent pour l essentiel d une part de la pauvret des locataires et d autre part d une gestion d faillante Direction de la construction Situation financi re des offices et sa d HLM de 1980 1985 Paris Minist re de l Equipement du logement de l am nagement du territoire et des transports Un guide a t publi pour r duire les impay s travers une meilleure gestion Pr venir et traiter les impay s de loyers Paris Union nation
339. s comme entre autres les forains les descendants de commer ants itin rants les Manouches les Romanis les Tziganes qui ont chacune leur sp cificit leur culture leur mode de vie Par exemple certains sont s dentaris s et habitent dans des maisons les Manouches habitent dans nos r gions depuis le XVe si cle les femmes Romanis pr f rent porter le v tement traditionnel Seuls des projets men s en concertation avec les gens du voyage et r pondant leurs besoins et souhaits auront une chance d aboutir Bien souvent les gens du voyage ne demandent pas grand chose davantage de terrains quip s pour stationner aux abords des villes la possibilit d avoir une adresse de r f rence aupr s d une personne morale et non plus seulement physique Concernant l adresse de r f rence une proposition de loi a t d pos e la Chambre demandant que les personnes qui s journent dans une demeure mobile ou qui n ont pas de r sidence puissent se faire inscrire une adresse de r f rence Actuellement il doit s agir de l adresse d une personne physique ce qui pose quelque probl me puisque peu de particulier acceptent Il faudrait que les personnes morales soient aussi habilit es tre r f rentes comme pour les sans abri et les membres des forces arm es trang res La cr ation d aires de stationnement quip es fait l objet de n gociations avec les pouvoirs locaux En mati re de terr
340. s contacts avec les politiques locaux et de jouir d une certaine confiance et notori t par rapport leurs actions Ils ont prouv par le pass aux autorit s qu ils savaient tenir leurs engagements et par exemple qu il est possible de vivre une vie communautaire sans eau sans lectricit et sans gros probl mes de violence Ils profitent aussi de la m diatisation des actions qu ils m nent Toutefois le DAK doit rester vigilant et garder une certaine distance par rapport au pouvoir par crainte d tre consid r par les b n ficiaires comme tant un service la solde du pouvoir Pour le b n vole qui collecte les vivres la ville est riche et il y a beaucoup de surplus redistribuer Ici Anvers si un gars a besoin d argent il peut trouver un travail pour une journ e ou une semaine sans difficult Chacune des personnes impliqu es semble savoir ce qu elle a faire et le fait de mani re autonome En outre ils ont l habitude d tre dans la d brouille pour trouver des solutions aux probl mes qu ils rencontrent dans les projets qu ils m nent PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Ils n ont pas t nonc s lors de la rencontre et des contacts si ce n est le d sir de poursuivre le projet Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 62 FICHE 7 Le Foyer Dar al Amal Habitat kangourou entraide et cohabit
341. s de ceux qui ont v cu l exp rience de l exclusion autour d un projet qui puisse les valoriser Un des buts que le groupe a d fini est de permettre d entrer en contact avec les habitants de la rue qui ne souhaitent pas s adresser une institution et vivre de mani re autonome Le projet vise galement cr er un espace de convivialit et de rencontre pour sans abri POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES La Source s adresse toute personne en difficult s ayant besoin d un logement transitoire homme seul couples parent avec enfants ou familles Le projet du Phare s adresse deux populations d une part les b n voles h berg s ou ex h berg s de Source ou des personnes qui fr quentent La Rencontre d autre part les sans abri qui ne fr quentent aucune association ou institution et qui peuvent par l interm diaire du Phare trouver un lieu o rencontrer des gens sans devoir avoir de demande sp cifique MONTAGE FINANCIER Source est une association agr e et subventionn e par la CoCoF pour une capacit de 34 lits d h bergement d adultes isol s d adultes isol s accompagn s d enfants et de familles compl tes Elle est galement agr e et subventionn e par la R gion de Bruxelles Capitale dans le cadre de l insertion par le logement La Rencontre b n ficie de personnel ACS Maribel TCT et Article 60 Fami Home b n fice de deux temps pleins un tiers via l
342. s services n ont pas attendu ce constat et valorisent la connaissance des langues des personnes d origine trang res comme par exemple le Service d accompagnement interculturel de Verviers Service mis en place par le Centre r gional de Verviers pour l int gration qui offre un accompagnement des personnes d origine trang re dans leur parcours d insertion socio professionnelle SLS Le CRNI professionnalise l accompagnement interculturel Alter Echos n 83 9 octobre 2000 pp 14 15 16 Virginie Gofflot Des mesures pour moins de discrimination Traverses n 166 juin 2001 p 18 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 241 qu il y a concurrence d loyale parce que les asbl b n ficient d j de subventions pour les stagiaires et les encadrants notamment Au niveau europ en l article 2 de la d cision du Conseil relative un programme pluriannuel pour les entreprises et l esprit d entreprise en particulier pour les petites et moyennes entreprises stipule qu il faut simplifier et am liorer l environnement administratif et r glementaire des entreprises notamment pour favoriser la recherche l innovation et la cr ation d entreprises me La Charte europ enne des petites entreprises adopt e par le Conseil des affaires g n rales le 13 juin 2000 et approuv e par le Conseil europ en des 19 20 juin 2000 stipule que les petites entreprises doivent
343. sans probl me Je vais construire J am liore ma maison gt Revues belges gt Architrave revue de la maison des architectes Verviers gt Je vais construire J am liore ma maison Lasne gt Tu b tis je r nove Bruxelles Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 252
344. sentants de Belgique 23 mars 2000 124 Par exemple il existe un groupe d associations ayant une exp rience de terrain et d tude au niveau de la participation qui travaillent depuis quelque temps sur la question du budget participatif et le soutien et la mise en place d initiatives dans les communes Contact Patrick Bodart 125 Le mandat communal des outils des m thodes pour mieux r pondre aux attentes des citoyens 2001 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 221 pouvoir contribuer au d veloppement de celle ci et participer activement la vie locale Il revient la commune de lui en apporter les moyens v la Charte europ enne de l autonomie locale de 1985 consid re dans son Pr ambule que le droit des citoyens de participer la gestion des affaires publiques fait partie des principes d mocratiques communs tous les Etats membres du Conseil de l Europe v le programme Urb Al qui a comme objectif g n ral l am lioration des conditions socio conomiques et de la qualit de vie des populations ainsi que le d veloppement quitable des centres urbains a initi un r seau sur le budget participatif qui entre autres finance des projets gt Et au niveau financement entre autres v la Fondation pour les G n rations Futures FGF qui a pour objet de faire merger soutenir et rendre visibles des exemples concrets
345. septembre 1999 sur http www insite fr epices pdf F ceis1 pdf 80 Centre de congr s et de rencontres pour l galit entre hommes et femmes qui entre autres h berge et soutient des organisations f minines est une plaque tournante d informations 81 placements thiques et ou solidaires investissement dans des produits financiers qui c t du rendement pur sont galement sensibles des plus values dans les domaines de l cologie de la culture et de l conomie sociale Ces placements font directement r f rence la notion de d veloppement durable Produit financier thique et solidaire produit financier qui investit son capital dans des entreprises qui respectent des crit res bien pr cis et qui de plus finance des projets plus values sociales via la r trocession d une commission vers le secteur associatif Extraits de http www reseau alterfinance org 82 Le Cr dal est une coop rative de cr dit alternatif et agence conseil agr e en conomie sociale Cr dal propose et promeut des produits d pargne solidaire Quelques unes de ses priorit s sont de combattre l exclusion sociale via des formations ou la cr ation d emplois d encourager des projets qui combattent l injustice de fournir des conseils pour des projets bas s sur la solidarit 83 la Cigale est un club d investisseurs qui a pour fonction de collecter l pargne de ses membres et de l investir dans des entreprises industrielles
346. ser une farde de documents de r f rence pour aider trouver des r ponses aux questions quand l exp rience du groupe ne permet pas de trouver une solution satisfaisante Diff rents groupes se sont succ d pour arriver au stade o le jeu en est Petit petit de la r daction d un tr s grand nombre de questions le jeu s est construit autour de neuf th mes l argent la sant le boulot et la formation mes droits la famille l occupation du temps et les loisirs le logement les trucs et astuces l alimentation Chacun de ces th mes apr s de multiples s lections qui sont autant de moment de s exprimer et d changer comporte dix questions On y retrouve des questions comme Comment vivre avec peu d argent Que faire pour ne pas s ennuyer Comment se payer un logement confortable quand on a peu de revenus Comment choisir un bon m decin Ces questions renvoient une s rie de r ponses Dans le processus tout moment c est l exp rience personnelle qui est favoris e et l aide ventuelle des autres participants qui est mobilis e pour venir toffer la r ponse de la personne Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Au cours de la premi re phase de jeu et de construction du jeu il y a eu 36 personnes qui ont particip Lors de la deuxi me phase il y a eu environ 40 personnes Au totale environ 80 personnes ont particip et jou Invent
347. sont a l tude notamment gt le partenariat avec des groupes agro alimentaires gt le public cible id e public du CPAS ou identifi par le CPAS gt les conditions d acc s en France certaines piceries demandent voir la feuille d imp ts gt Les aspects de concurrence gt Le centre d entreprise d conomie sociale Archipel peut galement h berger et accompagner des soci t s qui souhaitent se lancer QUELQUES REFERENCES ADRESSES UTILES FRANCE Epicerie solidaire gt Association Nationale de D veloppement des Epiceries Solidaires ANDES Champ Rouage4 58000 Sermoise France T l 00 33 3 86 37 69 40 http epiceries solidaires free fr epiceries solidaires free fr gt Cecile Thys Alimentation droits et citoyennet dans Territoires n 414 janvier 2001 France pp 31 34 gt FPH Entreprendre en milieu d favoris Dossier fen tre n 66 Paris 4 5 octobre 1994 BELGIQUE Epicerie sociale gt Comptoir social d alimentation la Fourmi rue Saint Nicolas 82 5000 Namur T l 081 23 01 94 gt Epicerie sociale de la Croix Rouge d Ottignies rue de Franquenies 10 1340 Ottignies T l 010 41 07 41 gt Le Petit March CPAS de Huy Porte des Maillets 2 4 5200 Huy T l 085 24 02 21 gt Epicerie sociale Resto du C ur Sentier Malaquin 2b 7000 Mons T l 065 34 63 77 BELGIQUE Divers gt Archipel 41 rue d
348. squatt l gal encadr Il s agit d un b timent mis disposition par les autorit s publiques pour accueillir un squatt Deux ou trois personnes de r f rences associatif g rent le squatt Une convention est tablie avec les occupants entre autres pour qu ils s impliquent dans l entretien des lieux mise en ordre s curit Le squatt est un moment utiliser pour favoriser la resocialisation retisser des liens et r apprendre habiter dans un logement Cette exp rience a permis plusieurs personnes d entreprendre des d marches pour r int grer un logement Deux de ces squatts ont t exp riment s dans la ville de Charleroi il s agissait d un b timent vou la destruction est pr t durant quelques mois et d un autre a t mis disposition suite une r action constructive des autorit s de la ville bourgmestre et pr sident de CPAS en r ponse une occupation de l h tel de ville par des personnes sans abris Diff rents textes et prescriptions sont respecter comme entre autres le Code Wallon de l Am nagement du Territoire de l Urbanisme et du Patrimoine CWATUP les plans de secteurs les Plans Communaux d Am nagements PCA le R glement G n ral sur les B tisses en Site Rural RGBSR les r glements en mati re de lotissement 7 LH CM et DP Plus d infractions que de d molitions La Libre Belgique samedi 5 et dimanche 6 d cemb
349. sur six est en situation d arri r s de loyer seuls 31 des soci t s mettent en place des plans d apurement sept soci t s sur dix optent d abord pour une d marche sociale de m diation les 3 autres passent directement par la justice dans sept cas sur dix le CPAS ne collabore pas avec les soci t s de logements En 1999 la SWL en partenariat avec l Observatoire du cr dit et de l endettement a organis une formation relative la probl matique des arri r s de loyers Elle se compose de 3 modules qui ont fait l objet d un vade mecum sous forme de fiches th matiques d marche pr ventive approche globale de la probl matique pr vention primaire technique d entretien proc dures de r cup ration d finition des r les probl matique du relogement m thodologie guidance budg taire m diation de dettes m thodologie sp cifique La m me SWL soutenue par la Fondation Roi Baudouin FRB a aussi initi un projet pour r gler le probl me des loyers arri r s Il s agit de passer par une proc dure de conciliation avec un m diateur neutre pour viter entre autres la proc dure en justice Le projet fait l objet d un partenariat entre diverses Justice de paix la SWL 42 M Vandemeulebroucke Le cr dit contre l chec du cr dit Le Soir mardi 12 d cembre 2000 p 4 Journal du Syndicat des propri taires Le Cri n 255 juin 2001 CPAS Centre Public d Aide Sociale
350. t de la Poudri re rue Neuve Chauss e 80 82 T l 069774344 Fax 069775279 e mail lapoudrierepwz swing be site http lapoudriere org gt Sur les primes et aides de la R gion wallonne Sous la direction de l administration wallonne du logement Memento du logement en R gion wallonne d Kluwer 2000 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 176 FRANCE FICHE N 24 Lai FICHE 24 Op ration exp rimentale de d sendettement dans la cit d habitations sociales d Empalot apurement des dettes de loyers via le travail en R gie AUTEUR DE LA FICHE Roland Guiraud r gie de Quartier d Empalot A l poque Mr Guiraud tait stagiaire formation en alternance dans le cadre de l obtention d un dipl me d Etat la fonction d animateur l Atelier R gie COORDONNES UTILES R gie de Quartier d Empalot Rue BirHakeim 4 31400 Empalot T l 00 33 5 61256445 Fax 00 33 5 61256988 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion gt lt innovation sociale gt lt dette gt lt logement social gt lt jeune gt lt insertion sociale gt lt insertion professionnelle gt lt m diation gt lt r novation du logement gt lt droit au logement gt lt syst me de financement gt lt financement du logement gt FICHE PROJET CONTEXTE Fin des ann es 80 le quartier dit sensible d habitations sociales d Empalot 2 400 logemen
351. t de l union des associations des habitants un repr sentant du syndicat des employ s municipaux et sans droit de vote des coordinateurs du cabinet de la planification GAPLAN et de la coordination des relations avec la communaut CRC Les conseillers qui le souhaitent suivent une formation sur le budget public AOUT 01 Une matrice budg taire effectu e par la mairie sur base des r gles et crit res d finis par le pr c dent conseil du budget participatif est transmise et discut e par les conseillers du nouveau conseil du budget participatif SEPTEMBRE 01 Une comparaison est effectu e entre ce qui est demand et les recettes disponibles Des allers et retours sont effectu s entre le conseil du budget participatif et les services de la mairie Le 30 septembre suivant la Loi organique le budget est transmis la chambre des lus OCTOBRE NOVEMBRE 01 Discussion au sein de la chambre des lus et vote du budget pour l ann e 02 Le conseil du budget participatif retravaille sur l ensemble des r gles du processus pour l ann e 03 et discute avec la mairie du plan d investissement de l ann e 02 Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Co gestion d une ville par les habitants et le pouvoir municipal gr ce au processus du Budget Participatif La soci t civile peut participer aux d cisions prises par le pouvoir qu elle a lu Ce processus de co
352. t de mani re formelle au sein de l Association des Copropri taires et de mani re plus informelle au niveau de l Association des habitants Chacun y a la possibilit de lancer des id es et des initiatives et en devient l animateur Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Un journal interne au domaine de parution bisannuelle a t lanc en janvier 2000 par une formatrice de profession qui habite le site depuis 5 ans Ce journal est distribu tous les habitants du domaine et des exemplaires sont envoy s la commune et aux diff rents partenaires La doyenne du domaine retrait e depuis 84 install e sur le site depuis 1979 et domicili e depuis 1994 y prodigue ses trucs astuces et adages L enseignant en cuisine y propose des recettes etc En terme de r sultats il y a aussi l emploi tudiant pour trois jeunes du domaine RESULTATS QUALITATIFS L ensemble des actions et projets men s sont une mani re de r unir tout le monde permettent de se parler de se conna tre d changer Parmi les activit s il y a Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 114 l organisation d un barbecue annuel la r alisation du journal l organisation de journ es champignons papillons l installation de nichoirs pour chouette hulotte Depuis quelques ann es un rapprochement s est op r entre le village de Peissant et le Ch
353. t invit s participer afin de donner toutes les chances de succ s au projet The Community Self Build Agency CSBA Paddington Churches Housing Association PCHA Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 247 Project manager Kenneth Claxton Jex construction entrepreneur Kilburn Skills formation en plomberie peinture charpenterie Llewellyn Homes Ltd entreprise de construction bois Chambers Goodwin Associates architecte North West London Training amp Enterprise Council financement d un formateur Housing Corporation financement DEROULEMENT DU PROJET Les travaux d but rent en novembre 1993 Les autoconstructeurs devaient tre pr sents tous les jours de la semaine dont un jour dans le centre de formation et les autres sur le chantier Il y avait 3 personnes responsables sur le chantier qui avaient des relations assez proches avec les autoconstructeurs L le Team Worker dont le r le tait de garder la motivation de faire attention ce que les autoconstructeurs viennent aider et encourager r soudre les probl mes Elle assurait aussi le lien entre les autorit s et les autoconstructeurs Elle obtint notamment une diminution de loyer de la part de PCHA que chaque logement dispose d une machine laver d un frigo et d un four et que les autoconstructeurs re oivent un bon d jeuner le Training Coordinator tait responsabl
354. t la participation au sein du milieu de travail autant qu elle soit possible pour du personnel dont environ 88 est handicap Par ailleurs le travail leur am ne une reconnaissance sociale et le fait que les handicap s travaillent presque exclusivement chez les clients fait qu ils ne vivent plus cach s mais dans la Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 85 soci t En outre dans la r gion d Arlon on peut les voir circuler sur les routes dans leurs v hicules arborant le sigle de La Lorraine et s activer sur les chantiers EFFICACITE DU PROJET L int gration conomique et sociale se r alise via l engagement de personnes handicap es sans emploi et g n ralement sans qualification en leur proposant une r mun ration d cente pour un travail adapt leurs capacit s en leur offrant une formation et en les faisant participer au processus de d cisions de l entreprise et en leur permettant une reconnaissance sociale Le travail chez le client permet de lutter contre la stigmatisation et l exclusion LA PARTICIPATION La Lorraine mise sur la participation la plus large possible des personnes handicap es aux d cisions et actions qui les concernent En 1988 la pratique de la participation d mocratique a t inscrite dans les statuts Elle est voulue tant au sein des structures de d cisions Comit de direction Conseil d animation que des structures de con
355. t pas de titre de propri t doivent pr senter une d claration attestant de l origine de leur logement auto construit construit en aide mutuelle Pour ce faire les organisations locales peuvent jouer un r le important pour justifier cette situation Malgr le fait que les familles pauvres ont du mal constituer une pargne le projet montre qu il est possible d utiliser le cr dit comme moyen de sensibilisation pour montrer aux gens qu ils sont capables d pargner La subvention de la municipalit est consid r e comme un encouragement pour ceux qui arrivent pargner Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 163 La bonne rotation des cr dits permet le pr t un grand nombre de familles Afin de ne pas privil gier un nombre r duit de familles la mairie diminue la subvention de moiti pour le second pr t la m me famille et n en octroie plus partir du troisi me pr t La part de cr dit augmente dans ces deux derniers cas Depuis plusieurs autres villes du Br sil et d Am rique latine ont lanc des projets similaires Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Partenariat public priv initi par les groupes de base afin d am liorer les logements via l octroi de micro cr dits des familles propri taires faible revenus organis es en groupe d pargne et engag es dans une entit locale
356. t que le taux de remboursement est lev Ces pr ts sont accord s par un Comit mixte compos d une travailleuse r fugi e et de b n voles LE PROJET COMME PROCESSUS On peut observer que l investissement de certaines personnes pr sentes s est accru avec le temps Par rapport aux personnes rencontr es on ne peut toutefois pas parler d un apr s Les r fugi s atterrissent d abord comme b n ficiaires puis deviennent b n voles apr s quelques temps Pour certain un emploi r mun r s est profil l horizon au sein de l association Le jeune ge de cette asbl qui se construit encore rend peut tre difficile l appr ciation de l impact de Convivial en terme de processus DIFFICULTES RENCONTREES BLOCAGES OU HANDICAPS Au niveau des r fugi s De nombreuses difficult s se posent pour les r fugi s Parmi celles ci l acc s au logement est un casse t te et le premier besoin d finit par les r fugi s tous les stades d accueil dans le pays La recherche d un logement est laborieuse prix et racisme m fiance Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 53 Concernant le syst me de garantie locative fournir les CPAS fonctionnent de mani re variable d un service l autre ce qui donne un sentiment tr s lourd d arbitraire et de fonctionnement la t te du client Parfois la garantie locative est donn e par le CPAS parfo
357. t qui ont des probl mes de drogue et veulent arr ter Le b timent occup par le projet est un Squat dans une grande b tisse des environs du port La personne qui a lanc le projet explique que la seule tol rance en mati re de drogue est une consommation discr te de Joints Le Duiven Kot est un projet plus ancien lieu d accueil et de lancement d autres projets Le b timent vide depuis 20 ans chauff aliment en eau et en lectricit appartient la commune L immeuble s est organis en abri de nuit informel et propose 10 lits pour la nuit Trois personnes sont pr sentent pour l accueil de nuit Le Squat a galement pour objectif d orienter les personnes en journ e et de proposer de l accueil de jour Le DAK soutient encore d autres squats Il y a aussi eu une intervention en faveur de femmes log es l Arm e du Salut qui se sont retrouv es la rue pour attribuer les locaux d autres personnes Le DAK a entam des tractations aupr s du SIF Sociaal Impuls Fonds et de la commune pour trouver une solution pour ces femmes Le DAK s est mobilis galement contre le reflux de personnes endett es par les h pitaux A cause du co t des hospitalisations des gens sortent endett s des h pitaux car ne peuvent payer le co t de l h tel explique l un des fondateurs Les personnes dans cette situation sont alors refus es d acc s aux soins de l h pital Le DAK intervient alors l
358. t r nov e I faut rester dans un taudis pour payer moins Pour certaines propri taire la m connaissance de la langue est aussi un obstacle difficile franchir Les participantes expliquent aussi que le fait d habiter Molenbeek Saint Jean n est pas bien vu et que c est une difficult car ce n est pas agr able d habiter dans un quartier connot n gativement L une d entre elles explique Quand on me demande o j habite je dis vite Saint Jean La r novation d une maison rel ve de choix financiers importants qui impliquent parfois par exemple de ne pas partir en vacances Certaines vont jusqu penser qu on vit pour la maison et pas dans la maison ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Au niveau des primes la prime l achat est claire et le montant de celle ci est d fini elle est de 10 C est honn te et ce n est pas long affirme une participante Au niveau de l quipe un point fort est le duo form par une architecte motiv e par l aspect social du travail et aimant le contact avec les gens et un assistant social m ticuleux dans le suivi des dossiers Les deux travailleurs sont rigoureux et prennent le temps de mettre en place un planning avec les propri taires une gestion rigoureuse etc Leur action m ne des r alisations concr tes et visibles et lors de d bats avec le groupe les travailleurs ne concluent les d bats qu avec des d cisions pr cises
359. t un co t restant charge des familles de l ordre de 10 20 par mois hors assurance Pas de prise en charge sp cifique sur le plan social mais un lien fort avec les partenaires de proximit social scolaire municipal gt D offrir n anmoins une solution d habitat adapt e au choix et modes de vie des familles L habitat construit est tr s r duit 35 50m2 par b timent pour des parcelles de 500 1000m2 et pr voit l habitat caravane en compl ment l habitat en dur est la pi ce de vie la cuisine et le sanitaires la caravane devient une chambre L activit conomique surtout ferraillage est prise en compte espace commun pr vu dans le lotissement et encadr e de mani re respecter l environnement et la r glementation POPULATION CONCERNEE 8 m nages 16 adultes et 4 enfants au total sur 3 unit s d habitation Les deux petites unit s accueillent chacune 1 m nage locataire la plus grande accueille un groupe familial les parents y sont locataires et h bergent leurs grands enfants dont certains sont en m nage Ces familles gitans espagnols et manouches r sident sur la commune ou proximit depuis des ann es Il n est pas exclu que la disposition d un lieu de r f rence permanent et l am lioration des conditions d existence am nent certains jeunes adultes reprendre le voyage avec hivernage St Bonnet pendant les mois froids Les familles locataires ont t associ es en am
360. tant des allocations Il s agirait d un pas vers le droit l autor novation pour les plus d munis LE PROJET COMME PROCESSUS Une personne qui s est retrouv e la rue avec sa famille explique qu elle est heureuse car elle a pu b n ficier d un logement des Castors et qu elle continue travailler b n volement pour eux parce qu elle appr cie ce qu ils font Sur l ensemble des personnes qui habitent l immeuble explique t elle un seul a un travail r gulier mais il ne boit pas Les autres ont un boulot intermittent DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Le public rencontr Les responsables du projet expliquent que les sans abri ne sont pas des petits saints Ils sont souvent prisonniers d assu tudes amplifi es par leurs checs et leurs conditions d existence Le chantier conna t des probl mes d in galit s au travail de boisson de drogues de violence Parmi ceux qui entrent dans le projet un certain nombre ne tiennent pas le coup L accompagnement social est particuli rement d routant difficile Selon les dires du responsable la gestion du projet et la responsabilit du Conseil d Administration sont tout aussi d routants et difficiles De part et d autre il faut tre particuli rement solide pour tenir Pour l observateur ext rieur la p dagogie de l instructeur est souvent d routante et donc sans doute difficilement reproductible Inventa
361. tent dans les autres quartiers bien que certains abritent des populations plus pauvres MONTAGE FINANCIER Tontine apport de chacun des membres et de coop rants occidentaux MONTAGE LEGAL La l gislation malienne est assez complexe en mati re d urbanisme A Bamako l habitat spontan installation progressive sans autorisation sur une terre abrite 55 des m nages malgr un puissant arsenal juridique qui ne s applique pas Outre que l offre de logement est inf rieure la demande une des cause est la difficult de concilier le droit coutumier avec les r gles juridiques communes Au Mali peine 2 des propri taires sont d tenteurs d un titre foncier enregistr au domaine Tous les autres propri taires de Bamako qui ont obtenu un terrain de l Etat d tiennent une lettre d attribution 1 tape ou un permis d occuper 2 tape apr s la construction du terrain Toutes les terres immatricul es au nom de l Etat toutes les terres non immatricul es et les terres sans ma tres sont propri t s de l Etat Avant toute attribution il faut 57 Voir plus loin Alexandre Ndione Les femmes du quartier du cr puscule se battent pour garder leur toit dans Pour un partenariat entre habitants et collectivit s locales en Afrique FPH 2000 pp 19 20 Chantal Rondeau idem p 14 Chantal Rondeau L appropriation fonci re informelle Bamako une strat gie d insertion urbaine
362. tes d exp riences La majorit des contacts ne se sont pas d roul s sur le mode de la r ception sens unique mais taient bas s sur le mode de l change Certains m dias comme le magazine Traverses le bimensuel Alter Echos et la l gislation Le Moniteur Wallex nous ont bien aid s Les informations donn es dans chacune des fiches se compl tent Nous tenons remercier toutes les personnes et sources d informations qui ont permis ce travail de s effectuer Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 13 CONTENU DES RUBRIQUES AUTEURS DE LA FICHE Nombre et qualit s des personnes rencontr es pour collecter les informations n cessaires la r daction de la fiche En outre bien que r dig e par Habitat et Participation les fiches ont t relues et comment es par les responsables des associations AUTEUR MORAL Nom de l association porteuse du projet COORDONNEES UTILES Nom de l association porteuse du projet et ces coordonn es adresse num ro de t l phone et de fax MOTS CLES Ces mots sont s lectionn s partir d un thesaurus utilis couramment par Habitat et Participation dans le cadre de sa collaboration la r daction de fiches d exp riences r alis es dans le cadre de DPH Fiche projet CONTEXTE ET ORIGINES DU PROJET El ments introduisant l initiative dans le contexte plus large dans lequel elle s inscrit et
363. tes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 30 EFFICACITE DU PROJET Le magasin de l Atelier est un outil de formation de pr dilection et occupe une place majeure au niveau des rencontres interg n rationnelles Il est aussi un pr texte pour ouvrir l institution au quartier et ne pas fonctionner en vases clos Il illustre d une certaine fa on l efficacit du projet LA PARTICIPATION La participation des b n ficiaires est encourag e mais n est jamais obligatoire Outre un sentiment d utilit et de satisfaction personnelle la participation des b n ficiaires diff rentes t ches permet de diminuer les co ts certains niveaux ou d augmenter la qualit g n rale des services rendus dans l institution Dans le cadre de cette participation certaines personnes g es qui avaient envie de raconter des histoires aux enfants de la maison d enfants ont voulu suivre une formation dans le domaine La formation a t organis e au Balloir et pendant trois mois treize personnes se sont form es Elles racontent des histoires aux enfants lors de la mise au lit En soir e l quipe des trois ducateurs de la maison d enfants est renforc e par l accompagnement des mamies ce qui permet d accorder plus de temps chaque enfant et aux personnes g es de retrouvent une utilit un r le et de la satisfaction qui leur manquent parfois beaucoup dans leur vie Quand on propose aux personnes de
364. tion du logement gt lt sans abri gt lt habitat bois gt lt relation emploi logement gt lt formation gt lt co t du logement gt lt change d exp riences gt FICHE PROJET CONTEXTE Dans les ann es 60 l architecte Walter Segal d veloppe une nouvelle approche pour permettre aux personnes sans qualifications de construire leur propre logement Il propose une m thode de construction en bois destin e aux personnes en recherche de logement et sans qualification en mati re de b timent La premi re exp rience fut initi e en 1978 Londres Lewisham sur les terrains d une municipalit londonienne pour des familles bas revenus ensuite d autres ont suivi comme celui de Zenzele ce qui signifie l abri en Swahili Bristol sud ouest de P Angleterre Ce genre de m thode s adapte divers publics r cemment des maisons ont t autoconstruites par et pour des personnes handicap es physiques Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 245 Des agences pour promouvoir l autoconstruction ont t fond es comme par exemple Walter Segal self build trust 1987 Community self build agency 1989 Young builders trust 1994 Un manuel pratique d taill pour les candidat l autoconstruction a t publi en 1974 par la National Federation of Housing Associations organisations sans buts lucratifs ind pendantes dont le but est de fournir des l
365. tion du logement pour les personnes g es Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 68 FICHE 8 Habitat Service Un service facilitant l acc s la location de logement en s appuyant sur le syst me du bail glissant AUTEURS DE LA FICHE 9 personnes 4 travailleurs la coordinatrice l assistant social l ouvrier et la secr taire 3 locataires ex sous locataires et 2 propri taires AUTEUR MORAL Habitat Service asbl COORDONNEES UTILES Habitat Service asbl Rue Saint Laurent 170A 4000 Li ge T l 04 226 20 55 Fax 04 226 39 64 MOTS CLES lt lutte contre l exclusion sociale gt lt innovation sociale gt lt acc s au logement gt lt insertion par le logement gt lt contrat de location gt lt march du logement gt lt p dagogie de l habitat gt lt mal log gt lt accompagnement social gt lt bail glissant gt FICHE PROJET CONTEXTE et ORIGINES DU PROJET Le projet mane de l asbl Les Sans Logis une maison d accueil qui existe depuis les ann es 50 En 1994 l id e de cr er Habitat Service est venue du constat que les h berg s une fois qu ils quittaient Les Sans Logis pour un appartement priv se retrouvaient du jour au lendemain sans aide ni accompagnement social Le service constatait aussi la d gradation de l image des locataires sociaux aux yeux des propri taires au fur et mesure d exp riences difficil
366. tion que les groupes pr c dents soient jour dans leurs paiements D s que l pargne de tous les membres du groupe est constitu e le montant total pargne subvention cr dit est donn aux familles Les familles remboursent les 3 6 environ 15 000Fbs sans int r t et sur un an L argent est employ pour modifier am liorer le logement construction d une annexe d une salle de bains d une boutique rev tements et enduits A l inverse de nombreux projets de cr dit celui ci donne le cr dit en argent sous forme d un ch que et non pas sous forme de mat riaux Ce geste tr s symbolique au Br sil qui a t marqu par de tr s fortes corruptions a toute son importance dans la mesure o il est la preuve de la confiance dans les familles Le r sultat est qu il n y a eu que quelques cas isol s de mauvaise utilisation de l argent par les familles Le programme a d j permis plus de 2 500 familles d am liorer leur logement ce qui repr sente environ 25 000m2 de construction et 20 000 journ es de travail d entrepreneurs Toutes les organisations plus de 50 engag es dans Casa Melhor se r unissent pour discuter du projet et lire leurs repr sentants Elles se r unissent r guli rement avant les s ances du CA pour pr parer les positions adopter La reconnaissance par les services de cadastre de la propri t tant g n ralement en retard les familles qui ne disposen
367. tional Coalition Elle en assumera durant plusieurs ann es le focal point europ en Ce r seau f d re de multiples partenaires dans le monde associations ONGs groupes de bases qui veulent promouvoir le droit l habitat comme un moyen privil gier de lutte contre les diverses manifestations d exclusion sociale En 1999 le nouveau focal point europ en de ce r seau l Unione Inquilini repr sent par Monsieur Cesare Ottolini proposait un projet de convention l Union europ enne projet dont l objectif tait de promouvoir un observatoire europ en des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale Habitat et Participation tait partie prenante de ce projet soutenue en cela par la R gion wallonne Affaires sociales et de la sant Pour diverses raisons ce projet n a pas t retenu Cependant convaincue de l utilit d une telle d marche la R gion wallonne via le Ministre des Affaires sociales et Habitat et Participation a sign une convention de travail en 2001 pour r aliser un Inventaire de pratiques innovantes pour lutter contre l exclusion sociale via le logement et l insertion socio professionnelle Les quatre axes cl s de ce travail devaient tre l innovation sociale la participation des b n ficiaires le relev des obstacles juridiques et l analyse des trajectoires de vie Lors de la r alisation Inventaire des pratiques innovantes en mati re de l
368. tions d int r t g n ral l Association pour le Volontariat DEROULEMENT DU PROJET L association pr sente trois grands axes d actions l accompagnement individuel laccompagnement collectif ainsi que la distribution de meubles et de mat riel de premi re n cessit Elle organise galement des animations d enfants en t et des v nements favorisant la convivialit Il y a des r unions internes de tous les b n voles du d p t et du bureau L accompagnement individuel se d roule dans les bureaux de l association Ils r pondent des probl mes divers tel que par ordre d croissant des demandes en 2000 la recherche de logement et l aide l installation l aide pour la formation et les tudes les d marches administratives et les probl mes juridiques les difficult s financi res l accompagnement psychosocial l accompagnement des jeunes les soins de sant le regroupement familial la recherche d emploi ou d un b n volat Au niveau de l accompagnement collectif diff rents groupes de rencontres sont organis s entre personnes vivant les m mes probl mes Ces activit s sont pr par es et anim es par un professionnel et un r fugi Il y a les groupes de mamies d hommes de parents de fratries de primo arrivants de tudiants de jeunes femmes isol es Ils changent sur leurs probl mes et sur les solutions trouv es C est en 99 qu un groupe de jeunes tudiantes
369. tiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 89 Le premier locataire de La Maison est entr en juin 1994 dans son logement Une autre maison a t r nov e et inaugur e en collaboration avec le CPAS de Seraing en octobre 1997 OBJECTIFS DU PROJET L asbl La Maison a t cr e pour g rer de nouvelles op rations de r novation de b timents insalubres les entretiens et l accompagnement social des locataires L objectif est de d velopper la capacit des b n ficiaires g rer leur logement et l entretenir ou retrouver un logement accompagn d un suivi C est offrir une solution de logement temporaire aux jeunes en grande difficult de logement et prioritairement pour ceux qui sont en formation au Cortil Concr tement il s agit d apprendre quilibrer un budget mettre en ordre une situation administrative apprendre voluer dans certaines difficult s de vie et en terme de contrat c est apprendre occuper et g rer un logement ordinaire C est encore offrir un lieu o se stabiliser voir venir les choses relancer un projet en ayant plus confiance en soi m me POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Ce sont des allocataires sociaux tr s bas revenus le plus souvent sans qualification Il s agit surtout de personnes isol es un logement permet d accueillir une famille avec un enfant Souvent les b n ficiaires pr sentent des probl mes d ende
370. tration de la R gion wallonne Division interd partementale de l int gration sociale MrMourad Sahli place de la Wallonie 1 5100 Namur T l 081333140 Fax 081333144 e mail M Sahli mrw wallonie be gt Direction g n rale de l action sociale et de la sant Division de l action sociale et des immigr s avenue Gouverneur Bovesse 100 5100 Namur t l 081327391 Fax 081320409 e mail dgass mrw wallonie be Organismes gt Centre r gional d int gration des personnes trang res ou d origine trang res de Namur Beno te Dessicy Rue Docteur Haibe 2 5002 Saint Servais T l 081 73 71 76 gt Service social des bateliers et des gens du voyage B atrice Legrand rue sur les Foulons 4 4000 Li ge t l 04 223 28 58 gt Vlaamse Centrum Woonwagenwerk Voruitgangstraat 323 1030 Bruxelles T l 02 205 00 50 Fax 022050060 e mail vew iname com site http home tvd be ws35421 index html gt Abb Philippe Masson rue des Ecoles 9 5651 Tarcienne T l Fax 071 243980 e mail philippe masson charline be gt Centre pour l Egalit des chances Fran ois Sant Angelo T l 02 2330740 e mail francois santangelo antiracisme be gt Comit National des Gens du Voyage Ren De Bodt rue des Pr s Commune 59 btel 1 1120 Neder over Heembeek T l 022418417 Inventaire des
371. tre le fil conducteur des r unions tait l organisation d un v nement pr sentant le travail et l exp rience de r novation de l habitat par les femmes du groupe Les th matiques des r unions sont d finies collectivement partir de l int r t des femmes participantes Parmi les th mes qu elles voudraient aborder il y a par exemple l utilisation des nergies alternatives Au niveau des demandes d accompagnement en mati re de r novation l architecte explique que fous les dossiers sont trait s sous leurs diff rents aspects juridique administratif technique financier Il y a beaucoup d aspects travailler quand il s agit de r novation Une b n ficiaire ajoute qu ils font aussi office de psy ils d blaient le terrain On a tellement de choses faire qu il faut nous remonter le moral Une personne est venue Molenbeek car la vie est moins ch re et qu il y a beaucoup de magasins explique t elle Elle a fait un emprunt deux ans auparavant mais n avait pas pris en compte le co t de la r novation Je suis venue Bonnevie et Lorella l architecte m a indiqu e les primes du Fonds du logement et s y est rendue avec moi On peut dire que Lorella m a sauv e Par la suite l architecte a galement suivi l volution du chantier Une autre dame explique qu elle est venue dans ce service en 1997 et qu on l y a aid e pour l obtention des primes de la R
372. ts situ dans le sud ouest de Toulouse 500 familles y vivent dont certaines connaissent des dettes de loyers se montant 50 000 FF 350 000FB ORIGINES DU PROJET Une association ind pendante l Atelier R gie issu d un partenariat entre la Mission locale et l Institut de formation L on Lagrange travaillait en partenariat avec l Office d HLM sur la r habilitation de logements pour permettre des jeunes de se r ins rer via des activit s d utilit sociale 383 HLM Habitation Loyer Mod r Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 177 Face la situation d endettement l Atelier a propos l Office apparemment incapable de g rer le probl me d accueillir des personnes via les Contrats Locaux de Ressources pour travailler sur des logements de l Office La priorit tait donn e aux personnes endett es l Atelier choisissait sur base des listes remises par l Office Cette action a permis l Atelier d tendre son champs d insertion aux adultes OBJECTIFS DU PROJET Pour l Office d HLM r nover son patrimoine et r cup rer les loyers impay s Pour l Atelier R gie permettre l insertion sociale et professionnelle r duire les dettes de loyer emp cher les expulsions POPULATION CONCERNEE La population du quartier dont les 500 familles locataires de logements sociaux ayant des difficult s payer leurs loyer
373. ts a lanc un mouvement en terme de r flexions recherches et d veloppements de solutions Depuis l annonce en Assembl e G n rale des Copropri taires de la volont du copropri taire majoritaire du site de quitter la copropri t les habitants du site se sont mobilis s autour de l Association des habitants du Ch ne Houdiez et ont multipli les actions pour reprendre en mains la gestion du site d velopper la convivialit sur le site et lancer des pistes de r flexions pour trouver des solutions aux difficult s que rencontre la copropri t DIFFICULTES RENCONTREES OU BLOQUAGES OU HANDICAPS Manque de moyens humains et financiers Pour le Pr sident de l Association des Copropri taires une des difficult s est le manque de moyens pour mener sa t che bien notamment pour la tenue de la comptabilit d un budget de fonctionnement et pour l administration qui n cessiteraient un mat riel informatique plus performant et une intervention dans les frais divers occasionn s Complexit de la l gislation Une autre difficult r side dans la complexit du dossier permettant la dissolution de la copropri t pr vue dans un article de l acte de Base La situation implique de faire avancer une s rie de sous dossiers interd pendants en parall le Il faudrait modifier le plan de secteur actuel au niveau r gional travailler avec la commune avec les Compagnies d lectricit et des Eaux introduire des proposit
374. ttement Les conditions d acc s sont d tre g de 17 30 ans d tre sans logement ou dans un logement pr caire et d accepter le contrat social accompagnement Une priorit est donn e aux stagiaires en formation du Cortil La maison de Seraing s adresse un couple ou une personne avec enfant originaire de Seraing et en difficult de logement MONTAGE FINANCIER Le loyer s l ve 20 du revenu soit 4267 FB pour un minimex isol en 2001 plus les charges forfais de 500 FB pour l eau compteur d lectricit individuel pour certains appartements et le gaz Chaque locataire doit constituer une caution en versant 1000 FB par mois sur un compte qui sera bloqu lorsque la caution quivalente un mois de loyer sera constitu e Au niveau des b timents dans un cas il a s agit de l acquisition d une maison insalubre par donation priv e La R gion wallonne est intervenue dans le cadre de la r novation du b timent par un subside de 700 000 FB Une collaboration avec le CPAS de Seraing a t men e pour la r novation d une maison dont le CPAS est propri taire PARTENAIRES DU PROJET Une collaboration troite existe entre La Maison et le Cortil l asbl dont elle est issue Dans la s lection des locataires une priorit est donn e aux stagiaires en formation du Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 90 Cortil Par ailleurs
375. u cr neau les nouvelles technologies la s lection des jeunes aptes suivre la formation l entr e un suivi rapproch tant durant qu apr s la formation et un ajustement permanent de la formation aux demandes du march Pour le COFTEN la formation longue est un atout il s agit d un certain respect des personnes Pour la responsable le d veloppement de comp tences n cessite du temps il faut aussi du temps pour redonner confiance et a prend aussi du temps pour que les gens trouvent leur place dans la formation Un autre atout du projet est l ad quation entre le programme propos le contenu des cours et la demande du march Pour les stagiaires il n y a pas de surprise entre le contenu annonc et ce qu on re oit comme formation Ce qui est efficace c est que quand on se pr sente devant un employeur on se rend compte que c est ce qu il cherche Un autre atout r side dans l ambiance et les valeurs d velopp es au sein de l tablissement solidarit convivialit respect mutuel interculturalit PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Chaque ann e le contenu des cours est revu en fonction des besoins du march soit via les remarques des stagiaires ayant r alis un stage en entreprise soit via le responsable du partenariat entreprise Un projet de maison d enfants est en cours de pr paration Cette maison donnerait priorit aux enfants des stagiaires en fo
376. uction r novation s tale sur 2 ans Sur le chantier la section compos e de 5 6 l ves travaille raison de deux jours par semaine en dehors des cong s scolaires et des stages Tout au long de la phase de construction r novation et tant donn e la dur e du travail le professeur veille et doit tre en mesure de motiver ses troupes et de valoriser ses l ves Dans le cadre des contrats de r novation de logement d insertion les r novations devront normalement tre termin es en octobre 2001 Lorsque les travaux sont termin s Loginove assurera la gestion de l immeuble tandis que le suivi social sera r alis par l quipe sociale de la Maison maternelle Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS Trois logements d insertion sont en cours de r alisation un studio avec salle de bain pour un adulte et un enfant de moins de trois ans un appartement avec deux chambres pour un couple avec enfant et un duplex avec trois chambres pour une famille avec trois enfants RESULTATS QUALITATIFS Au niveau des travaux l avancement est plus lent que s ils avaient t r alis s par des entrepreneurs priv s mais les r alisations sont de qualit En terme de participation un projet vis e sociale et en terme d implication de diff rents acteurs dans la r gion la collaboration avec un tablissement scolaire est une approche riche plus d un titre Inventaire des
377. uisqu ils ne parlent pratiquement pas fran ais on communique Ils sont tr s chaleureux et avec l un ou l autre habitant il y a vraiment une communication qui passe travers le regard ou quand on se fait l accolade pour se saluer EFFICACITE DU PROJET En terme d offre d un lieu d h bergement alternatif une prise en charge classique en sant mentale et de d stygmatisation de la diff rence le projet semble bien adapt La m thode de travail tant la moins intrusive et interventionniste possible laissant une autonomie la plus grande possible et laissant les choses se faire naturellement dans un contexte propice la rencontre interculturelle et la vie commune entre accueillis et accueillants peuvent appara tre fort limit es en fonction des protagonistes Enfin un accueilli affirme si l Autre lieu n existait pas je devrais retourner en psychiatrie LA PARTICIPATION Dans le cadre de la maison du Vivier des r unions sont organis es r guli rement avec tous les habitants de la maison pour r gler des questions d ordre communautaire Les Peuls dans le cadre d un change participent de mani re naturelle au projet que poursuit l Autre lieu AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Dans le cadre de la location de la maison du Vivier le bail exprime clairement la possibilit de sous louer le bien L association promeut le droit tre diff rent LE PROJET COMME PROCESSUS
378. un jardin collectif qui permet la redynamisation et la resocialisation de personnes par le travail de la terreet le d veloppement communautaire du quartier des jardins familiaux pour personnes revenus modestes et diverses activit s comme des table d h tes des ateliers cuisine S inspirant des Jardins de Cocagne fran ais le CPAS de la Louvi re projette de cr er un jardin d insertion sur le site du domaine des tangs de Str py L objectif du projet est de combiner l insertion sociale et professionnelle de personnes en difficult la protection de l environnement le d veloppement local travers une conomie solidaire et responsable Il s agit de cr er une Entreprise de Formation par le Travail EFT ind pendante du CPAS qui offrira aux b n ficiaires du minimex et de l aide sociale une formation pratique et th orique la culture et l levage biologique Un syst me de parrainage sera organis de m me que l accompagnement social sera pris en charge par le CPAS Des collaborations seront tablies avec les producteurs locaux et les leveurs Dans un premier temps les l gumes r colt s seront vendus par panier d abonnement les adh rents personnes qui versent une cotisation recevront chaque semaine un 13 CPAS Centre Public d Aide Sociale 133 Vinciane Bauduin Les jardins sociaux du jardin ouvrier au jardin familial M moire ISI Huy Gembloux 2001 p 7 Inventaire des
379. unales de la planification Une collaboration avec un organisme de formation fut conclue car il offrait la possibilit d obtenir un dipl me National Vocational Qualification NVQ dans certains m tiers du b timent Un entrepreneur fut choisi et un chef de projet recrut Un terrain dans la commune de Brent fut choisi Des jeunes gens de 16 25 ans sans emplois et en besoin de logements furent approch s et une premi re r union eut lieu en ao t 1992 L objectif tait de recruter des autoconstructeurs refl tant la composition sociale et culturelle de l endroit Des femmes et des personnes des minorit s ethniques taient recherch s Un projet achev fut visit Brighton 173 Promeut le concept d autoconstruction et fournit des conseils pour des projets incluant des jeunes sans emplois L agence encourage l change de bonnes pratiques via des forums formation et initiation de nouveaux projets 174 Fournit des maisons pour les personnes d favoris es dans l Ouest de Londres depuis plus de 30 ans Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 246 PCHA approuva le principe que les loyers devaient tre plus bas diminution de 20 que les loyers normaux en reconnaissance du travail r alis En mars 1993 le projet de d part d tre modifi car selon les autorit s planificatrices il n tait pas conforme au Plan de D veloppement De plus quelques habitants s o
380. une partie de leur temps sa r alisation Une synth se avec une lecture transversale des 31 fiches r alis es en y int grant aussi quelques r flexions de la journ e de restitution finale a galement t r dig dans le cadre de cette mission Nous esp rons que certaines de ces personnes auront le souhait de continuer cette d marche avec nous de mani re ouvrir le d bat d autres associations d autres partenaires priv s ou publics belges ou europ ens La perspective reste pour nous la cr ation de cet observatoire europ en et toute l animation r seau qui serait n cessaire pour l activation des synergies entre pratiques innovantes Habitat et Participation Septembre 2001 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 7 METHODOLOGIE L change d exp rience d finir des objectifs et des niveaux d change Pour nous d s le d part de ce travail l objectif n tait pas uniquement de r aliser des fiches d exp riences d aboutir un simple produit un listing d tudes de cas Notre enjeu tait de favoriser les changes d exp riences entre politiques et associations entre b n ficiaires et porteurs de projets entre associations elles m mes entre exp riences belges et trang res Il s agissait d s lors d imaginer des m thodes de travail qui favoriseraient ces processus tout en permettant d obtenir un produit uti
381. upe plus ou moins formalis ce qui s est pass lorsque l association rencontr e a bien voulu se pr senter en groupe c est ce qui pourrait tre l enjeu du travail de synth se de la recherche ainsi que des ateliers lors de la journ e de restitution 3 Du groupe vers l ext rieur ce sera l enjeu de la journ e de restitution Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 8 La m thode utilis e lors de ce travail a d s lors t d termin e par les objectifs que nous souhaitions atteindre savoir de r aliser un produit mais aussi de lancer un processus dans lequel devait pouvoir s inscrire les 3 objectifs potentiels des groupes rencontr s Faire un fiche d exp riences un produit A priori ce produit peut tre obtenu de diverses mani res On t l phone l association pour envoi de documents et on fait une fiche On rencontre un responsable et on le questionne On rencontre un responsable on le laisse parler On rencontre le responsable on r alise la fiche puis 11 la relit pour approbation On rencontre un groupe de travailleurs et on parle On rencontre un groupe et l on fait de l observation participante On rencontre un groupe de gens impliqu s dans le projet dont les b n ficiaires Etc UNE RSR Selon la m thode utilis e le produit sera plus ou moins complet plus ou moins fiable plus ou moins organis prendra
382. uple les tages sont am nag s pour accueillir une famille avec enfants La maison est constitu e de deux entit s ind pendantes et chaque appartement dispose d une cuisine et de sanitaires privatifs Les deux entit s sont reli es par un interphone pour permettre la personne g e de se mettre facilement en communication avec la famille Quand le service a dispos de maisons et qu il a eu fini les r novations l assistante sociale a propos le projet une famille faibles revenus en difficult s de logement repr sent e dans les faits par la m re de famille L intervenante sociale a alors favoris la rencontre avec une personne g e par l interm diaire de ses activit s Sans pour autant faire une guidance individuelle le souci essentiel de l intervenante sociale est de pr senter les deux locataires potentiels afin d viter les incompatibilit s de caract re Si les premiers contacts sont bons elle leur propose alors de vivre ensemble Le contrat de location est sign entre l asbl et les deux autres partenaires Ce contrat d passe largement le cadre locatif Il y est clairement sp cifi que si la famille n a pas la charge de la personne g e elle est toutefois tenue de lui apporter s curit Dans le contrat il est sp cifi que la famille ne peut jouir du logement que dans la mesure o elle le partage avec une personne g e au rez de chauss e Une fois que les personnes sont install es dans
383. ur la Maison l introduction d un aspect social dans la r novation est un aspect important du projet Le service sera tenu de soumissionner le projet trois services Pour eux il est bon d tre ma tre d uvre et de faire un accompagnement social ATOUTS DU PROJET OU CAUSES DE REUSSITE Pour les travailleurs un avantage majeur du projet est de permettre de faire un accompagnement des personnes dans leur milieu de vie r el et non dans un service d h bergement La personne vit l se nourrit va en formation la journ e peut avoir des loisirs Elle doit aussi g rer son budget explique un travailleur Un autre aspect qui peut tre vu comme un atout du projet est la proximit entre le service de logement d insertion et l EFT On constate par l aussi que la cr ation vient d un besoin mergeant du terrain PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENTS FUTURS DU PROJET Des n gociations sont en cours aupr s des C P A S Seraing Neupr et Li ge des communes des propri taires priv s pour la mise disposition de logements insalubres dons ou contrats de bail dans le cadre de l op ration Logement de transit et d insertion r affectation de l immeuble avec l aide la R gion wallonne et de la formation r novation en b timent du Cortil Deux chantiers sont toujours en cours l un Ougr e convention avec un propri taire priv et l autre Seraing D autres dossiers sont en attente dont
384. ur la propri t fonci re Le jour du vote la chambre des lus majoritairement de droite ce moment l 4 lus PT sur 32 de l IPTU la population vint soutenir la proposition C est bien la premi re fois que je vois la population lutter pour payer plus d imp ts un conseiller de l opposition Ce n est que lorsque les r formes fiscales produisirent des r sultats et que les premi res r alisations souhait es par les habitants se concr tis rent que le taux de participation aux r unions augmenta La ville prenait conscience peu peu que la municipalit reconnaissait r ellement les citoyens comme la source de ses d cisions les plus importantes Tarso Genro De quelques centaines de participants en 1989 ils sont plus de 100 000 aujourd hui 112 Le Parti des Travailleurs PT est issu des luttes syndicales des ouvriers des usines automobiles des environs de Sao Paulo durant la dictature militaire durant les ann es 80 Ce n est pas une gauche traditionnelle mais un regroupement de plusieurs courants Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 214 OBJECTIFS DU PROJET Donner la possibilit aux habitants de changer leur qualit de vie de devenir acteur de la gestion publique par l exercice de leurs droits L exp rience du budget participatif cr e un nouvel espace public o se c toient et se rencontrent le simples citoyens l
385. ur serait impossible de trouver un appartement de cette qualit au prix qu ils payent DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS Au niveau des locataires Les dettes nerg tiques des b n ficiaires rendent parfois impossible l ouverture de compteurs gaz lectricit Cette situation n cessite d am liorer le partenariat avec la cellule nerg tique du CPAS afin de pouvoir faire face de tels probl mes La demande tant plus importante que l offre une liste d attente est mise au point Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 92 Il y a des difficult s relatives la caution locative qui est difficile r unir et qui est difficile obtenir aupr s du CPAS L acc s au logement social est tr s difficile La situation environnementale de la r gion usines abandonn es pauvret peu de services de proximit n est pas tr s agr able et il y a r guli rement de la violence dans le quartier Un locataire dit Quand on n a pas de toit on n a pas de droit Au niveau du service Selon l arr t sur le logement d insertion ou de transit il faut employer deux personnes TP pour avoir droit un subside de fonctionnement or la Maison n atteint pas ce niveau Des interrogations planent quand la possibilit de continuer pouvoir travailler avec le Cortil pour les r novations vu la nouvelle loi sur les march s publics Po
386. urop en Le dossier est officieusement abouti Le Centre recherche aussi des solutions pour mettre en place une aide en mati re d avance de fonds aux propri taires ayant obtenu l octroi de primes la r novation Il recherche des pistes de financements de pr ts sociaux qui existent en Wallonie et en Flandre La Maison de Quartier Bonnevie a demand avec d autres associations la R gion bruxelloise de mettre en place des pr ts non hypoth caires la r novation Le Fonds du logement bruxellois qui une proposition concr te a t soumise se dit dans l impossibilit de g rer ce type de pr t et n est pas dispos se lancer dans cette initiative Le service introduit le dossier la commune comme projet pilote dans le cadre du Contrat de Quartier La commune de Molenbeek n est pas oppos e au projet mais elle attend une clarification sur sa responsabilit financi re et sur les aspects juridiques en mati re de pr ts sociaux Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 39 Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 40 A FICHE N 4 FICHE 4 CASI UO COFTeN Un projet int gr de formation socioprofessionnelle dirig vers les technologies nouvelles AUTEURS DE LA FICHE 11 personnes 8 jeunes en formation dans les trois fili res bureautique r seau comptabilit et informatique 2 formateurs et l
387. us n voquerons pas ici Dans un premier temps Habitat et Participation prend d abord contact par t l phone avec les projets identifi s comme ayant une pratique innovante Au cours de ce contact une premi re information sur le projet d inventaire est fournie Nous mettons l accent sur le cadre de travail et notre volont m thodologique d organiser une rencontre avec les diff rents protagonistes de l initiative travailleurs b n ficiaires porteurs du Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 10 projets Des documents sont galement envoy s afin de fournir davantage d informations sur le contexte dans lequel s inscrit le projet d inventaire Dans un second temps nous recontactons l initiative une deux semaines plus tard afin de fournir d ventuels compl ments d information et d envisager une date de rencontre Enfin dans un troisi me temps 1l s agit de la rencontre proprement dite Nous avons d fini la s ance id ale de rencontre comme suit Cette s ance comporte une dizaine de participants rassemblant des repr sentants de chaque groupe de personnes impliqu es dans l initiative Apr s une introduction du projet nous proc dons un premier tour de table dans le but de faire connaissance et de cr er un climat favorable l change d contract et s curisant Ce tour de pr sentation permet aussi de r colter d j un certai
388. ut citoyen hollandais d au moins 18 ans et garantit un logement minimum l gal d fini par des normes 3 Il y a plusieurs d finitions de ce qu est un groupe d habitants Un chercheur en a trouv jusqu 29 voir site de Roland Kums Ici nous nous basons sur la plus g n rale savoir un groupe d au moins 3 adultes qui occupent ensemble une habitation et qui au minimum partagent leurs repas Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 169 Les formes d habitats et le nombre de participants sont tr s diversifi s Cela varie d un groupe l autre Concernant le nombre certains groupes peuvent compter jusqu 160 habitants Concernant les formes il y a par exemple les centraal wonen habitat collectif qui se d finissent comme Une forme d habitat commun o les occupants choisissent consciemment d habiter ensemble et o ils disposent la fois d un habitat ind pendant et d espaces partag s Cette forme d habitat entre autres favorise plus de justice sociale et solidaire permet mancipation et donne sa chance chaque individu A l approche quantitative du bien tre une soci t o on parque les 3 ge et les handicap s l id al centraal wonen oppose sa vision qualitative rendant chacun sa place et son r le En 1971 fut fond e la Landelijke Vereniging Centraal Wonen et en 1972 la premi re r alisation du mo
389. utte contre l exclusion sociale page 6 des fiches nous pensons avoir t attentifs aux trois premiers points le dernier demanderait sans doute une tude approfondie lui tout seul Nous remercions Messieurs Detienne Monnier et Pirotte du Minist re des Affaires Sociales et de la Sant ainsi que Messieurs Villan et Coen de l Administration pour le soutien qu ils ont apport cette d marche et nous esp rons pouvoir continuer et largir le champ de notre travail de mani re cr er de r elles synergies entre pratiques innovantes au niveau europ en Enfin une journ e de restitution finale qui s est d roul e le 17 septembre 2001 suite l inventaire de pratiques innovantes a t un des moments cl du d roulement de ce travail 2001 lire ce propos l annexe m thodologique Nous avons l ambition de croire qu elle pourra apporter l ensemble des participants l occasion d changer des avis des id es des propositions pour que ces pratiques innovantes puissent se d rouler dans des conditions plus favorables puissent tre soutenues par des structures l gales qui leur permettent d acc der aux financements n cessaires puissent tre le point de d part d autres pratiques ailleurs Nous remercions l ensemble des participants cette journ e y compris les animateurs de d bats mais aussi l ensemble des personnes qui ont contribu alimenter et enrichir l inventaire en consacrant
390. uvement centraal wonen d marra Hilversum aux Pays Bas En 1991 il y avaient environ 5 000 personnes qui habitaient de cette fa on ORIGINES DU PROJET En 1880 la famille van der Meer construisit la villa ter Meer sur le site des anciens jardins du ch teau d Ubbergen D but Xxe la maison fut rachet e par les religieuses de l ordre Augustin Elles y ont fond un pensionnat pour les filles de bonnes familles Une chapelle une aile Ouest et une aile Nord furent ajout es au b timent originel Confront es la chute de l engouement pour les pensionnats les nonnes vendirent en 1970 le complexe un fabricant de textiles N ayant pas pu y installer un centre de ski de mariages et de f tes ce dernier loua des chambres dans une partie des b timents des tudiants En 1978 le complexe changea encore de propri taire Il souhaitait transformer le site qu il baptisa De Refter en appartements de luxe Pour ce faire il essaya de d loger les locataires des chambres Mais les locataires r sist rent et fond rent en 1982 une fondation pour la pr servation de De Refter Ils firent part de leur plan au principal cr ancier une banque du propri taire failli La banque racheta le complexe et le vendit la Fondation De Refter La Maison du peuple et la Province octroy rent un subside la Fondation et la commune d Ubbergen se porta garante apr s n gociation L difice fut modifi il y a un peu plus de 7
391. ve a favoris dans le choix des collaborations dans le cadre de la pr paration du projet et dans la r novation de l immeuble des partenariats valeur sociale ajout e POPULATION CONCERNEE ou GROUPES CIBLES Le projet Loginove s adresse toute personne faible revenu Dans les partenariats mis en place le projet implique des jeunes de l enseignement g n ral et professionnel dans le cadre de leur parcours scolaire MONTAGE FINANCIER L asbl a re u environ 4 3 millions de FB de subsides pour la cr ation des trois logements de transit et d insertion par la R gion Wallonne ce qui repr sente environ 80 du budget de la r novation L asbl ach te les mat riaux et pour leur mise en uvre elle r tribue l cole concurrence de 40 du montant des achats Loginove a conclu un contrat de mandat qui la lie avec le propri taire du b timent et qui en donne la gestion l association pour une dur e de 9 ans dater de la premi re installation d un locataire dans les lieux Ce bail est enregistr PARTENAIRES DU PROJET Une tude a t r alis e dans le cadre du cours de g ographie par les l ves de secondaire sup rieur de l Ath n e Royal Jourdan Cette tude avait pour objectif de se faire une id e plus pr cise de la qualit de l habitat de l entit sur les besoins existants et aussi d identifier les b timents qui correspondent le mieux aux projets de l association Les l v
392. vial via le milieu associatif C est un lieu de rencontre avec les autres r fugi s et aussi avec les europ ens On travaille tous en collaboration d amiti l esprit de la maison est l amiti entre les peuples L assistante sociale explique qu Convivial le r fugi se sent reconsid r Un r fugi menuisier et b niste de formation travaille b n volement depuis trois mois en collaboration avec un r fugi qui vient de passer salari et qui est charg du d p t de la collecte et de la distribution des meubles Il explique On n est pas seulement l pour recevoir mais on peut donner on se sent utile pour les autres En outre le lancement des groupes sp cifiques mane du d sir des b n ficiaires que ces groupes voient le jour AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Le service apporte un s rieux accompagnement l int gration des r fugi s en les aidant faire valoir leurs droits Convivial octroie des garanties locatives ses b n ficiaires qui ne l obtiennent pas via le CPAS Apr s l une ou l autre exp rience malheureuse les b n voles eux m mes ont mis en place des conditions l octroie de cette aide En outre Convivial ne disposant que de fonds limit s pour cette action l association ne pr te qu en fonction de l argent rembours par les pr c dents emprunteurs Il est noter que la reconnaissance de dette n est que morale bas e sur la confiance et la solidarit e
393. vices men s par La Vague il y a la r alisation d un plan budg taire tr s d taill l aide l am nagement et la s curisation d un logement pour augmenter la qualit de vie Avec mon handicap explique une femme qui est soutenue par La Vague depuis environ 17 ans je ne sais pas remplacer une ampoule ou remettre un joint un robinet La Vague vient m aider pour a aussi Ils jouent aussi un r le centralisateur entre diff rents services Le service accompagne la personne dans la formulation de son projet personnel et dans sa r alisation Les travailleurs se penchent avec les personnes sur le processus la mani re de r aliser le projet personnel Le plus souvent le projet se construit et volue tout au long de l accompagnement Fiche de perception du projet par les acteurs RESULTATS QUANTITATIFS En 2000 au niveau de l accompagnement en logement individuel 22 personnes ont t suivies dont 2 ont t nouvellement admises et 2 sont sorties On peut observer le faible taux de rotation des personnes prises en charge qui est d la longueur du suivi Une des sorties s explique par un d m nagement hors de la zone d intervention du service Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 97 RESULTATS QUALITATIFS La Vague explique une b n ficiaire c est une pi ce de mon puzzle Depuis que je suis accompagn e ici a va mieux financi rement
394. vre du sch ma d accueil partir d une r valuation des besoins men e en 1997 par l Alpil Ce travail a amen identifier des besoins de r ponses pour les gens du voyage itin rants ne faisant que s arr ter ponctuellement dans ces communes printemps t surtout et des besoins d habitat plus permanent pour des familles du voyage r sidant de mani re durable sur le secteur Pour ces derni res a t recherch e une solution qui concilie besoins particuliers et montage de droit commun En effet il ne s agissait pas de cr er une aire ou un terrain de passage mais bien un habitat permanent int grant les sp cificit s du mode de vie habitat caravane et construction l g res C est pourquoi et partir de l analyse du mode d installation des familles le choix s est arr t sur la construction de logements individuels r duits au minimum et conservant les caravanes comme habitat compl mentaire Dans un premier temps un terrain a t recherch proximit de l implantation actuelle du groupe familial principal concern par le projet Un peu loign du bourg il reste n anmoins accessible 3km du centre du village Apr s v rification de la possibilit d utiliser le financement classique de l habitat social un ma tre d ouvrage HLM OPAC du Rh ne a t recherch pour porter l op ration pour le compte de la CCEL devenue propri taire du terrain Apr s quelques p rip ties dues la complexit
395. x respect dans ce cadre que dans une relation priv e avec le locataire Les propri taires s expriment sur l utilit du service on sait qu on a toujours un lieu de r f rence Ca permet de garder un patrimoine de logement en bon tat Habitat Service permet d avoir un certain recul Il y a aussi un travail de sensibilisation des propri taires qui se fait par rapport aux difficult s que vivent les locataires Un propri taire dit On se rend compte qu il existe des personnes avec des difficult s on peut faire plaisir sans faire de gros sacrifices On ne se rend pas compte que le co t du loyer est un obstacle Au niveau des locataires l un d eux explique que par l interm diaire de Habitat Service on trouve quelque chose de correct au niveau du logement et du loyer Pour un propri taire l association permet d aider le locataire sortir de la tutelle et fait uvre d ducation Par la d marche de m diation entre les locataires d favoris s et les propri taires Habitat Service d veloppe la connaissance et le respect des uns et des autres Une des motivations du candidat locataire qui se rend chez Habitat Service est l envie d tre autonome explique un propri taire A petite chelle le projet apporte un changement dans les mentalit s gr ce une sensibilisation quant aux probl mes et besoins des deux parties locataires et propri taires EFFICAC
396. xclusion sociale page 122 LA PARTICIPATION Le projet du Phare offre un espace de dialogue et de participation des b n ficiaires Par l interm diaire du projet les participants sont invit s prendre une place d acteur et s impliquer dans un projet visant aider d autres personnes en difficult s La d marche permet aussi aux b n voles de prendre du recule par rapport leur parcours AVANCEES AU NIVEAU DU DROIT Dans le cadre de ce projet il n y a pas de d marche juridique particuli re qui aie t men e LE PROJET COMME PROCESSUS Pour le directeur en terme de processus le lancement du projet du Phare permet de d velopper une nouvelle vision du travail r alis par Source Par extension ce travail peut avoir une incidence positive sur la perception que les participants ont des institutions d aide sociale de la l gitimit de leurs r gles et du travail du personnel Ce projet mont en commun entre travailleurs et b n voles permet aussi de faire remonter vers l institution un autre regard et une autre perception issus des gens de la rue eux m mes DIFFICULTES RENCONTREES BLOQUAGES OU HANDICAPS De mani re g n rale une des difficult s du lancement de projets avec cette population est qu il faut aller vite et que le projet soit petit et de courte dur e afin que les participants en voient rapidement les effets Au d but explique une travailleuse ils sont tout feu tout
397. xelles T l 023464625 Fax 023464234 e mail bvrp glo besite http www bvrp net Cellule Parcs et Jardins de la province de Namur av Re ne Astrid 22 5000 Namur T l Fax 081729707 site http www parcsetjardins org CPAS de La Louvi re Service insertion Mr Jean Zanatta Rue du Moulin 54 7100 La Louvi re T l 064885035 e mail jean zanatta freeworld be Symbioses le magazine du R seau Id e rue des Deux Eglises 47 1000 Bruxelles T l 022869570 Fax 022869579 e mail info reseau idee be CRABE Coop ration Recherche Animation pour le Brabant wallon de l Est rue Saint M dard 4 1370 Jodoigne T l 010814050 Fax 010814346 e mail CRABE village uunet be Inventaire des pratiques innovantes en mati re de lutte contre l exclusion sociale page 233 gt Liste des Centres R gionaux d Initiation l Environnement http environnement wallonie be cg1i dgrne plateforme_dgrne visiteur frames cfm gt Vinciane Bauduin Les jardins sociaux du jardin ouvrier au jardin familial M moire ISI Huy Gembloux 2001 D tenus gt FAFEP F d ration des Associations de Formation et d Education permanente en Prison mission entre autres de promouvoir et de coordonner les activit s de formation en prisons rue Rioul 22 4500 Huy T l 085214583 gt Aide et reclassement entre autres op rateur de format
398. zone L exp rience de Ponterotto t r alis e par les sujets directement concern s appuy s par leur organisation Les quelques probl mes rencontr s sont notamment difficult s li es un certain racisme plut t politique et institutionnel que dans le quartier concern manque d une l gislation de soutien des exp riences novatrices difficult s acc der au cr dit pour des sujets qui n ont pas des propri t s Fiche reproductibilir ELEMENTS SPECIFIQUES A REPRODUIRE Cr ation d une coop rative de r habilitation de logements publics pour r pondre au probl me de logements de mal log s d origine trang re Les logements sont lou s prioritairement aux associ s de la coop rative qui ont particip la r habilitation EXEMPLES EN REGION WALLONNE Belgique De nombreuses soci t s commerciales sont cr es par des personnes d origine trang re et ce dans tous les domaines Certaines participent l am lioration des conditions de vie des personnes trang res et la cr ation d une soci t multiculturelle Comme par exemple cette soci t de nettoyage industriel fond e par une personne d origine Kurde qui travaille aussi bien pour le secteur public que pour le march priv Cette soci t permet de nombreux autres Kurdes de travailler et de faire vivre d cemment leurs familles La qualit du travail accompli participe indirectement la modification des pr jug

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