Nguiguis - Santé tropicale
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1. Nos r sultats tableau IV prouvent que le pilostigma reticulatum poss de essentiellement une activit analg sique p riph rique gr ce au test l acide ac tique celui ci nous a permis de confirmer une action analg sique p riph rique tr s significative des feuilles du nguiguis d s la dose de 750 mg kg de lyophilisat 6 g kg de feuilles s ches et qui augmente quand la dose augmente L action analg sique p riph rique des feuilles de cette plante la dose de 1 g kg de lyophilisat est similaire celle de l aspirine la dose de 0 4 g kg A l inverse le pilostigma reticulatum ne poss de prati quement pas d effet central pour les doses inf rieures 750 mg kg de lyophilisat En ce qui concerne l tude de la toxicit aigu des feuil les de pilostigma reticulatum elle r v le que la DL50 est de 17 g kg elle est quivalente 136 g de feuilles s ches par kg Or la classification de GLEASON recon na t comme pratiquement atoxique toute substance qui poss de une DL50 per os sup rieure 15 g de lyophilisat par kg de poids corporel Ces chiffres l vent toute quivoque quant au risque toxique ventuel encouru par les patients qui ont utilis ce produit surtout sous forme topique Une question m rite toutefois d tre pos e la s dation des douleurs que nous avons observ serait elle due la seule analg sie p riph rique II est certain que les pro pri t s h mostatique antis2. La sant par les plantes une m decine et la port e de tous Famille et D v Sept 1991 58 p 51 7 MUSTER D Principes g n raux de laction des m dicaments E M C Stomat 220 12 A06 11 1985 p 12 8 MUSTER D M dicaments de la douleur E M C O donto Stomat 1 4 1985 220 12 G10 p 8 9 NDIAYE Y Contribution l odontologie traditionnelle tude de l activit anti inflammatoire des soccu nguiguis pilostigman reticulatum et N G EN GUIDEK Fagara xantoxylo de Th se chir dent 1985 85 p 71 Dakar 10 TAVARES M E Etude pharmacologique mise au point et essais cliniques d une pommade base de pilostigma reticulatum Th se Pharm 1986 4 Dakar 11 THIAM C T NDIAYE N Pilostigman reticulatum Fiches techniques Plantes m dicinales ENDA 11 bis ao t 1980 D akar Le Pharmacien d Afrique sur Internet WW W santetropicale com M decine d Afrique Noire M decine du Maghreb et Odonto Stomatologie Tropicale Retrouvez ainsi que
3. I 5 Etude clinique ll 5 1 Caract ristiques de la population Notre chantillon est constitu de 140 patients dont 78 de sexe f minin 56 et 62 de sexe masculin 44 Le sex ratio est de 1 26 en faveur du sexe f minin avec un ge m dian de 26 ans 1 5 2 Effets secondaires Seuls six patients sur 140 soit 4 2 de la population ont signal des effets secondaires type de go t amer ou acide 11 5 3 Distribution de la s dation de la douleur Syndrome Syndrome Syndrome Syndrome Algie post S dation dentinaire pulpaire desmodontal extractionnelle Syndrome S dation Non 4 Non 9 Il CO MMENTAIRES La douleur dentaire est multiforme de par son intensit et ses modes d expression aussi son traitement rel ve t il de divers proc d s qui agissent soit directement sur les l ments anatomiques concern s soit au niveau central Toutes les formes gal niques sont utilis es pour combat tre les odontalgies mais dans notre tude nous avons exp riment un extrait du pilostigma reticulatum sous la forme d un bain de bouche Dans le pass les m dicaments taient d couverts au hasard de la qu te de composants actifs au niveau des plantes des animaux des min raux et du sol Aujour d hui la recherche de nouveaux m dicaments se fait selon une approche diff rente Des techniques de tri sont utilis es pour d couvrir des agents th rapeutiques partir de
4. administration des m dicaments qui int ressent particuli rement l odon tologie Nous avons t guid en cela par le fait que l ab sorption bucco linguale des produits m dicamenteux est une absorption passive en g n ral tr s rapide cause des fortes concentrations locales 8 La texture histologique de la muqueuse buccale joue un r le tr s important dans l absorption de ces produits En effet au niveau de la joue et du plancher buccal le rev tement muqueux est constitu d un pith lium peu pais avec basale faiblement sinueux d un chorion et sous muqueuse presque confondus en l absence de musculaire muqueuse continue de glandes salivaires accessoires nombreuses Or la n cessit d un flux salivaire abondant rend compte de la multitude au sein de cet pith lium de traver s es canalaires en provenance de glandes salivaires tant principales qu accessoires Par ailleurs la membrane muqueuse de la cavit buccale fournit une surface absorbante bien pratique pour l ad ministration g n rale des m dicaments qui peuvent tre plac s sur la langue ou sur d autres aires de la muqueuse buccale L absorption de beaucoup de m di caments se produit rapidement dans la circulation g n rale 2 O donto Stomatologie Tropicale 2000 N 92 Etude de l activit Toutes ces pr dispositions t moignent de la possibilit d action directe d un bain de bouche sur les structures de la cavit buccale
5. dur e du traitement la s dation constat e ou non les effets ind sirables le recours un autre m dicament Ainsi il est remis tout patient ayant fait l objet d une avulsion dentaire ou souffrant d une cellulite d origine dentaire un sachet de bain de bouche et une fiche d enqu te Puis il est expliqu au patient qu il doit prendre quatre cuiller es soupe en bain de bouche trois fois par jour pendant 48 heures revenir au 3 me jour pour le contr le avec la fiche d enqu te remplie ou non et qui pourra tre compl t e par le praticien selon les r ponses du patient O donto Stomatologie Tropicale 2000 N 92 Etude de l activit 1 2 M thodologie Le principe de d termination de la DL50 est bas sur la m thode de LITCHFIELD et WILCOXON qui consiste en la d termination de la dose qui tue 50 des animaux soumis l action du produit tudi L extrait aqueux utilis pour l administration par voie orale est pr par raison de 4 g de lyophilisat pour 10 ml d eau distill e Par contre pour la voie intra p riton ale le produit a t pr par avec 2 g de lyophilisat pour 10 ml d eau distill e Nous avons ensuite tudi l activit analg sique p ri ph rique test l acide ac tique et centrale technique d AMOUR et SMITH 3 Le principe du premier test est le suivant l injection intra p riton ale d acide ac tique 3 chez la souris provoque
6. sources naturelles nous nous en sommes inspi r Avec le d veloppement de la chimie organique de synth se on a assist dans le courant de ce si cle la mise au point de milliers de nouveaux m dicaments de synth se 7 Certaines propri t s du pilostigma reticulatum ont d j t exploit es dans la pharmacop e traditionnelle s n galaise mais de fa on souvent empirique Le pilostigma reticulatum est un arbre typique de la r gion sah lienne la for t guin enne de la Casamance maritime En pays s rer et ouolof les gu risseurs la quasi unanimit d clarent utiliser les feuilles et les cor ces en pansements gargarismes instillations inhalations fumigations pour le borom bop terme de maladie englobant c phal es odontalgies et oreillons En usage proprement externe on peut consid rer que l emploi des feuilles et corces est en g n ral celui d un h mosta tique d un antiseptique d un cicatrisant pour les plaies de circoncision en particulier les blessures etc Les tudes sur la chimie du pilostigma reticulatum datent de 1938 et sont attribu es RABATE et GOUREVITCH in 5 Dans les feuilles s ches ils ont isol l acide L tar trique avec un rendement de 5 9 L acide L tartrique existe dans la plante sous forme d acide tartrique libre et tartrates de potassium et de calcium Nous avons prescrit ce m dicament sous forme de bain de bouche utilisant ainsi la voie locale d
7. un syndrome douloureux qui se traduit par des contorsions caract ristiques de type de mouvement d tirement des pattes post rieures et de la musculature dorso ventrale Le nombre d tirements est comptabilis pendant 20 minutes partir de la premi re contorsion qui fait suite l injection d acide ac tique Les substances analg siques provoquent une diminution significative de ces contor sions Quant au second test il explore l activit analg sique centrale des substances et utilise un stimulus thermique l irradiation de la queue du rat Le temps en secondes mis par l animal pour retirer sa queue du faisceau calorique mis par l appareil est fonc tion de l effet analg sique central d une substance L appareil est muni d une cellule photo lectrique qui arr te automatiquement le chronom tre d s que l animal retire sa queue Il RESU LTATS 11 1 D termination de la D L50 par voie orale 11 1 1 Observation du comportement des animaux Avec les doses de 10 et 12 g kg Apr s administration des extraits les souris ont paru affaiblies mais se sont aliment es r guli rement A partir de la deuxi me heure toutes les souris ont retrouv un comportement compatible celui des t moins Avec des doses de 14 et 16 g kg Juste apr s gavage les animaux trait s sont rest s immobiles et ne se sont pas aliment s Les d c s respec tivement 2 10 et 4 10 ont eu lieu entre la 1 2 heure et les 3 4 d heure
8. ETUDE DE L ACTIVITE ANALGESIQUE DU PILO STIGMA RETICU LATU M Nguiguis DIALLO B DIOUF A INTRODUCTION De l antiquit nos jours l homme s est toujours donn les moyens de combattre la douleur ces moyens effi caces ou non lui sont souvent fournis par son environ nement naturel et sont essentiellement base de plantes Malgr le d veloppement spectaculaire de l industrie pharmaceutique la phytoth rapie garde toute son importance surtout dans les pays du tiers monde o plus de 70 de la population s y adonnent presque exclu sivement 6 L enthousiasme constat de nos jours pour la pharma cop e traditionnelle africaine est soutenu par l apport des chercheurs africains sur les dosages la toxicit les indications et le conditionnement des divers produits Le d coct de feuilles du pilostigma reticulatum est utili s en Afrique de l Ouest pour ses propri t s antalgiques dans les odontalgies Les propri t s anti inflammatoires 9 cicatrisantes 10 et antitussives 2 de cette plante ont t confirm es par de nombreuses tudes Cependant son activit anal g sique qui demeure sa propri t la plus exploit e par la m decine traditionnelle s n galaise n a pas encore fait l objet d tude Les buts de ce travail sont de d terminer la dose l tale 50 ou DL50 de cette plante et d valuer l activit analg sique de ses feuilles au laboratoire et en clinique l MATERIE
9. LS ET METHO DES 1 1 Mat riels Notre enqu te a eu pour cadre le Centre Communautaire Dentaire C C D de Pikine Icotal dans la banlieue Ma tre Assistant en toxicologie Facult de M decine de Dakar D partement de Pharmacie Ma tre de Conf rences Agr g en Chirurgie buccale facult de M decine d partement d odontologie dakaroise elle s est d roul e sur une p riode de trois mois d avril juin 1999 et le laboratoire de toxicologie de la facult de M decine et de Pharmacie de l Uni versit Cheikh Anta DIOP Dans un premier temps notre d marche a consist d terminer d une part la DL50 et d autre part l activit analg sique p riph rique et centrale du pilostigma reti culatum En ce qui concerne l tude clinique il s agit d une tude prospective r alis e sur 140 patients venus consulter pour diverses algies dentaires Le produit a t administr sous la forme d un bain de bouche obtenu apr s la d coction dans un bouilleur de 250 g de feuilles s ches avec leurs p tales par litre d eau pendant 30 minutes Cet extrait ainsi pr par la veille est conserv jusqu au lendemain apr s filtration Dans son tat refroidi il est ensach raison de 1 4 de litre par sachet Pour chaque patient une feuille d enqu te a t remplie elle comprend en plus de l tat civil d autres param tres tels que la pathologie le mode d emploi la posologie la
10. apr s administration du produit Tous les animaux morts ont eu invariablement les pattes ant rieu res en extension et les pattes post rieures en flexion Les survivants ont retrouv un tat comparable celui des t moins 12 heures apr s l intoxication Avec des doses de 18 et 20 g Kg Imm diatement apr s gavage les souris sont rest es inertes comme endormies Une souris est morte 30 minutes apr s administration du produit il y a eu res pectivement pour ces doses 6 et 8 d c s une heure apr s gavage Il n y a plus eu de d c s apr s la 12 me heure lI 2 2 Calcul de la DL50 par la m thode de LITCHFIELD et WILCOXON Tableau Effet dose par voie orale Doses exp rimen l tales g kg agl T 00055 D DE a fm 2 oo w m amp ao fo gt Bon oo 20 10 10 100 93 76 17 0 14 100 Contribution pi pi au X20 ri nb d animaux ayant r agi ni nb total 100 pi pourcentage des r ponses 100 p pourcentage th orique eu sur la droite X20 0 1605 La DL50 obtenue partir de la droite trac e est gale 17g kg de poids corporel 11 2 D termination de la DL50 par voie intra p riton ale 1 2 1 Observation du comportement des animaux Cinq minutes apr s l injection de l extrait les pattes post rieures et la musculature dorso ventrale des souris sont soumises des contorsions qui rappellent celles provoqu es par l injection intra p riton ale de l acide O
11. donto Stomatologie Tropicale 2000 N 92 Etude de l activit ac tique 3 4 Les observations suivantes ont t faites le nombre de contorsions diminue quand la dose aug mente l tat de sommeil est obtenu avec toutes les doses au bout de 45 minutes la mort survient partir de la 6 me heure jusqu la 72 me heure l tat normal n est retrouv par les survivants qu au 4 me jour apr s administration du produit 11 2 2 Calcul de la D L50 par la m thode de LITCHFIELD et WILCOXON Tableau II Effet dose par voie intra p riton ale Doses oa i 100 pi 100 pi Gi De 0 5 0 01 1 0 0425 1 5 0 2 5 83 33 II 0 3 6 6 100 96 8 0 0423 x20 0 1005 ri nb d animaux ayant r agi 100 pi des r ponses 100 p th orique eu sur la droite Calcul de la valeur approch e de X20 n K 2 degr de libert N nb total d animaux 36 K nb de doses 6 X20 N K 0 1005 X20 36 6 x 0 1005 0 603 ni nb total d animaux On lit la valeur du X2 0 05 sur la table pour degr de libert n K 2 N 6 2 4 X2 0 05 9 49 donc X20 lt X2 0 05 La droite est bien ajust e aux donn es exp rimentales La DL50 obtenue est gale 1 5 g Kg de poids corporel 11 3 Activit analg sique p riph rique Pour chaque dose on d termine le pourcentage d inhibition qui se calcule partir de la formule suivante inhib nb t moins nb trait s nb t moins x 100 nb t moi
12. e Icotaf bas e sur la m thode habituelle d utilisation du d coct en bain de bouche a r v l que cette plante procure une s dation de la douleur chez 97 des patients ayant fait l objet d une avulsion dentaire et chez 78 des cas de syndromes desmodontaux Ce travail inaugural doit cependant tre poursuivi pour confirmer les effets pharmacologiques et toxiques de cette plante et d finir partir des doses exp rimentales que nous avons d gag es les doses cliniques ABSTRACT Mankind has always given himself means to fight pain by using at first means offered to him by his environment particularly the plants African pharmacopoeia is rich of thousand of plants It changes in term of its ecosystema and its vegetation Decocted leaves of pilostigman reticulatum nguiguis in ouolof are used in western Africa because of its analgesic properties in case of borom bop literally meaning headache associated to odontalgias and mumps In our study we used lyophilisate obtained from dry leaves of the plant which has been used for experimentation while the decocted dry leaves have been used for clinical application So it appeared that leaves of pilostigman reticulatum are almost atoxic when administrated by oral tract DL50 17g kg according to GLEASON classification which recognizes as atoxic every substance having a DL50 higher to 15 g of lyopilisate by kilogram of corporal weight Elsewhere the study of the periphe
13. eptique et cicatrisante de cette plante doivent tre prises en compte En effet le fait d emp cher l infection post op ratoire et d acc l rer la cicatrisation sont des l ments qui militent en faveur de l radication de la douleur post op ratoire Les algies post traumatiques 84 li es aux extractions dominent les autres affections de notre tude car seuls les patients justiciables d extraction dentaire et ou de d tartrage sont pris en compte par le CCD de Pikine Icotaf Les tranches d ge les plus repr sentatives de notre population sont 5 15 ans 38 patients 15 25 ans 45 patients 25 35 ans 34 patients En ce qui concerne la s dation des algies dentaires nous avons obtenu sur l ensemble des affections tudi es 94 de succ s contre 6 d checs Ces r sultats concernent en particulier les algies post extractionnelles et les desmodontites en particulier chez les sujets jeu nes Cette s dation n est pas le r sultat de l action anti inflammatoire de ce produit car celle ci n appara t qu partir de la dose de 3 5 g kg de lyophilisat des feuilles de nguiguis 9 11 La diffusion du produit partir des plaies alv olaires peut expliquer son efficacit plus accrue chez les patients ayant subi une avulsion Elle est galement facilit e chez les sujets jeunes dont la structure osseuse des maxillaires est moins compacte et qui poss dent des espaces des modontaux plus lar
14. ges Le d coct de feuilles de pilostigma reticulatum telle que nous l avons utilis peut tre am lior pour une meil leure conservation 48 heures ou plus et surtout par une autre forme gal nique prenant en compte le principe actif de cette plante CONCLUSION L utilisation des plantes m dicinales de la pharmacop e traditionnelle africaine dans le traitement des affections bucco dentaires est connue de longue date les effets positifs de cette phytoth rapie ne sont plus d montrer Cependant c est l empirisme qui est la base de ces pratiques Les feuilles de pilostigma reticulatum poss dent en plus de leurs qualit s antiseptiques anti h morragiques et cicatrisantes d j prouv es des propri t s analg siques p riph riques certaines d s la dose de 750 mg kg et qui augmente avec elle Cette activit analg sique est com parable celle de l aspirine pour les doses respectives de 1 g kg de lyophilisat et 0 4 g kg d acide ac tylsalicylique L tude que nous avons men aussi bien au laboratoire pour la d termination de la DL50 et de l activit anal g sique qu en clinique prouve que cette plante poss de d autres propri t s qui m ritent d tre approfondies Il reste vident que d autres travaux sur les effets pharma cologiques et toxiques de cette plante apporteront la preuve de l int r t certes empirique mais r el que les populations de la r gion ouest africaine vouent cette
15. ns nb de contorsions observ es chez les t moins nb trait s nb de contorsions observ es chez les trait s Le tableau IIl r capitule les pourcentages d inhibition pour chaque dose Tableau III R sultats du test l acide ac tique Produit Le d inhibition par lot Extrait 0 5 g kg 23 68 Extrait 0 75 g kg 50 98 Extrait 1 g kg 58 55 Aspirine 0 4 g kg 10 57 89 11 4 Etude de l activit analg sique centrale Selon la technique d AMOUR et SMITH le calcul de l effet analg sique central se fait en attribuant chaque rat ayant re u le produit 1 point pour une r ponse apr s 7 7 5 secondes 3 points pour une r ponse apr s 8 8 5 secondes 6 points pour une r ponse apr s 9 9 5 secondes 10 points pour une r ponse apr s 10 secondes 9 Mais compte tenu des r sultats bruts que nous avons obtenu presque pas de point sauf avec l aspirine nous avons pr f r comparer directement les moyennes des temps de retrait de la queue des diff rentes doses d extrait aux moyennes des temps de retrait de queue avec l aspirine la dose de 1 g kg Ceci est exprim dans le tableau ci apr s Tableau IV Moyennes des temps de retrait extrait et aspirine Produit Temps TO T30 T60 T90 T120 ces Extrait 0 5 g kg Extrait 0 75 g kg Extrait 1 g kg Aspirine 1 g kg 5 06 6 96 7 02 6 98 6 74 O donto Stomatologie Tropicale 2000 N 92 Etude de l activit
16. plante O donto Stomatologie Tropicale 2000 N 92 Etude de l activit RESUME L homme s est toujours donn les moyens de combattre la douleur en utilisant d abord les moyens que lui offre son environnement et en particulier les plantes La pharmacop e africaine est riche de milliers de plantes elle varie en fonction de son cosyst me et de son couvert v g tal Le d coct de feuilles du pilostigma reticulatum nguiguis en ouolof est utilis en Afrique de l Ouest pour ses propri t s antalgiques dans le borom bop terme de maladie englobant c phal es odontalgies et oreillons Dans notre tude nous avons utilis un lyophilisat obtenu partir des feuilles s ches de cette plante qui a servi l exp rimentation tandis que le d coct des feuilles s ches a t utilis pour l application clinique II est ainsi apparu que les feuilles du pilostigma reticulatum sont pratiquement atoxiques quand elles sont administr es par voie orale DL50 17 g kg compte tenu de la classification de GLEASON qui reconna t comme atoxique toute substance ayant une DL50 sup rieure 15 g de lyophilisat par kg de poids corporel Par ailleurs l tude de l activit analg sique p riph rique selon le test l acide ac tique a montr une analg sie p riph rique tr s significative d s la dose de 750 mg kg et qui monte avec elle L enqu te clinique effectu e au Centre Communautaire Dentaire de Pikin
17. ric analgesic activity according to the acetic acid test has shown a very significant peripheric analgesiae since the dose of 750 mg kg which climbs with it The clinical survey carried out at the dental community center of Pikine Icotaf based on the usual method of the utilization of the decocted as mouth rince has shown that this plant procures pain sedation in 97 of the patients having undergone dental avulsion and in 78 of the cases of desmondontal syndroms This inaugural report must be continued in order to certify the pharmacologic or toxic effects of that plant and definc clinical doses from experimental doses we have cleared BIBLIO GRAPHIE 1 AGODAF 2 CHOMETTEG Etude pharmacologique mis au point et essai clinique d un sirop Histologie de la muqueuse buccale et du maxillaire base de pilostigman reticulatum E M C Stomato Tome 1 220 0 7 M10 6 1979 Th se Pharm 1984 62 Dakar 3 COLOTM 10 O donto Stomatologie Tropicale 2000 N 92 Etude de l activit Notions techniques de pharmacologie g n rale Edition Masson et Cie Paris France 1976 137 p 4 GAYE D Contribution l tude de quelques plantes analg siques de la flore s n galaise Travaux sur le salix subsrrata salicac es Th se Pharm 1993 88 D akar 5 KERHARO J ADAM J G La pharmacop e s n galaise traditionnelle plantes m dicinales et toxiques Edit Vigot Fr res Paris 1973 pp 997 6 MAMAS
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