RECOMMANDATION Classification des contenus multimédias
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1. 12 Contenus d conseill s aux moins de 12 ans Repr sentation ou description de sc nes connotation sexuelle Nudit int grale Postures suggestives Nudit sexe Nudit associ e des situations suggestives Repr sentation insistante de sc nes de nu vid o quantit de repr sentation Repr sentation ou description de sc nes de violence physique ou psychologique Violence gratuite l encontre de Violence physique personnages imaginaires psychologique i Repr sentation positive ou insistante de l usage d armes r alistes Sc nes angoissantes 16 Contenus d conseill s aux moins de 16 ans Repr sentation et description de sc nes visant l excitation sexuelle de l usager Attitude provocante Repr sentation destin e r duire l tre un objet sexuel Attouchements et actes sexuels simul s ou sugg r s Repr sentation ou description de sc nes de grande violence Violence l gard d tres humains ou d animaux Sc nes sanguinolentes ou de suicide Sc nes d horreur 18 Contenus r serv s aux adultes Repr sentation ou description de sc nes caract re pornographique Mise en avant ou exposition d organes g nitaux Attouchements sexuels et masturbation Actes sexuels non simul s ou laissant appara tre les organes g nitaux Repr sentation ou description de sc nes de tr s grande violence Violence l2. Ainsi que d j rappel la question de la protection des enfants sur les r seaux doit passer par une mobilisation de toutes les parties prenantes pouvoirs publics parents Op rateurs Editeurs associations etc L action ducative des parents et des enseignants reste en particulier centrale dans la protection de l enfance l gard des contenus en ligne En effet l efficacit du contr le parental ne peut pas reposer sur les seuls outils techniques car ces derniers peuvent toujours tre contourn s Les Op rateurs mobiles ne peuvent donc pas tre tenus pour responsables d une ventuelle d faillance des outils mis en oeuvre 25 Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet Engagements des Op rateurs mobiles 2 1 Chaque Op rateur mobile met d s pr sent disposition de ses utilisateurs un outil technique permettant de bloquer l acc s aux contenus et services multim dias mobiles pouvant heurter la sensibilit des plus jeunes Cet outil est gratuit pour le client activable par simple appel t l phonique au service client Une fois activ ce contr le permet au minimum quelque soit l Op rateur signataire de cette charte d emp cher l acc s des contenus pouvant heurter la sensibilit des plus jeunes par exemple les contenus charme gt d emp cher l acc s aux sites de rencontres d emp cher l acc s aux contenus pour lesquels il n existe pas de liens contractuels en
3. Le Forum des droits sur l internet RECOMMANDATION Classification des contenus multim dias mobiles 17 octobre 2006 www foruminternet org Le Forum des droits sur l internet 6 rue D odat de S verac 75017 PARIS Le Forum des droits sur l internet Introduction I valuation et classification des contenus multim dias A D finition et objectifs de la grille d valuation des contenus multimedias B Niveaux de classification des offres de contenus 1 La fixation de seuils de classification 2 La nature des contenus objet de la classification 3 L explicitation des niveaux de classification a Tous publics b D conseill aux moins de 12 ans c D conseill aux moins de 16 ans d R serv aux adultes C Modulation de l valuation des services examin s 1 L intention et le contexte 2 L actualit 3 Le traitement 4 Classifications ant rieures II Pratiques applicables aux espaces publics des services interactifs III Contr le d acc s et affichage d une signal tique mise en uvre de la classification A Auto classification et affichage d une signal tique par les Acteurs des contenus et services interactifs 1 Auto classification des offres de contenus 2 Affichage d un avertissement et d une signal tique B Mise en uvre d un contr le d acc s par les Op rateurs de t l phonie mobile 1 Contr le parental de premier ni
4. une grille de classification des contenus multim dias et des r gles d application qui devront tre respect es par chaque Editeur et Op rateur quels que soient les services mobiles multim dia C est l objet des travaux d but s d s octobre 2005 au sein du Forum des Droits de l Internet qui doivent aboutir au premier semestre 2006 Les parties publiques des services de chats et blogs gt disponibles dans les kiosques et les portails des Op rateurs font d j l objet d une mod ration par les diteurs de services Les Op rateurs de t l phonie mobile vont travailler avec les diteurs de services pour renforcer encore les conditions de cette mod ration 2 Informer largement et proposer syst matiquement aux parents un contr le parental gratuit performant et simplement activable Les Op rateurs de t l phonie mobile membres de l AFOM proposent d j leurs clients un outil technique de contr le parental gratuit performant et simplement activable car bas sur un syst me technique directement int gr leurs r seaux leurs clients n ont donc pas se pr occuper de param trages ou d installation de logiciels compl mentaires Suite la Conf rence de la Famille du 22 septembre 2005 des discussions ont eu lieu entre les Op rateurs mobiles et le Minist re de la Famille pour en faire voluer le p rim tre et les modes d activation La pr sente Charte int gre le r sultat de ces discussions
5. canisme de classification le plus rapidement possible les Editeurs de contenus multim dias mobiles devraient classer leurs services d ici le 1 janvier 2007 Au terme de ce d lai seuls les contenus multim dias mobiles class s par leurs diteurs resteraient accessibles depuis les kiosques et portails Dans l intervalle Op rateurs et Acteurs des contenus et services interactifs m neront des discussions approfondies sur les implications techniques du nouveau sch ma de contr le d acc s 15 eY Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet IV MISE EN UVRE DE LA CLASSIFICATION Afin d assurer une gestion op rationnelle des engagements souscrits par les diteurs et les Op rateurs en mati re de classification des contenus multim dias mobiles un dispositif de gestion et de r solution des ventuels litiges relatifs la classification semble devoir tre mis en uvre A Principes devant entourer la gestion du sch ma de classification des contenus multim dias mobiles Le dispositif op rationnel devra avoir les moyens d accomplir deux missions compl mentaires l une de l autre une mission de gestion et une mission de conciliation des diff rends qui pourraient tre port s sa connaissance Quelle que soit l organisation finalement retenue le Forum des droits sur l internet recommande que celle ci soit compos e d une part d une instance de gestion charg e de faire voluer le sch ma
6. collectivement et int gralement chaque film y compris ses bandes annonces de le classer dans l une des quatre cat gories suivantes autorisation tous publics gt ou interdiction un groupe d ge moins de 12 ans moins de 16 ans moins de 18 ans Chacune de ces mesures peut tre accompagn e d un avertissement destin l information du spectateur sur le contenu de l uvre ou certaines de ses particularit s Le d cret du 23 f vrier 1990 impose la reprise lors de la diffusion audiovisuelle ou la repr sentation sous forme de vid ogramme de la classification adopt e par la Commission En cons quence une telle obligation s impose galement l Editeur du service 10 Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet Lorsqu un film de cin ma subit une alt ration extrait il est sujet nouvelle classification par l Editeur qui le met disposition Du fait des modalit s sp cifiques de l acc s aux services sur les mobiles les Editeurs sont invit s donner une classification sup rieure d s que cela leur para t utile pour la protection des mineurs Programmes audiovisuels Les programmes audiovisuels et radiophoniques sur lesquels la loi n 2004 575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l conomie num rique confirme la comp tence du Conseil Sup rieur de l Audiovisuel quel que soit le support sur lequel ils sont achemin s suivent sur les mobiles les dispositifs de protection des mineurs
7. gard d tres humains vuln rables Sang et ou blessures en grandes quantit s ou en d tail Mutilations Slapping 18 Interdits par une loi ou un r glement Violence sexuelle Positions et actes d gradants atteintes la dignit humaine Soumission Scatologie Zoophilie Sc nes d humiliation Sadisme tortures Apologie du suicide rum des droits sur l internet SV LeFo 17 octobre 2006 Repr sentation ou description Repr sentation ou description Repr sentation ou description d actions susceptibles d inciter les d actions susceptibles d inciter les d actions susceptibles d inciter les mineurs de moins de 12 ans mineurs de moins de 16 ans mineurs commettre des actes commettre des actes dangereux commettre des actes dangereux ill gaux ou r prouv s par la ou r prouv s par la soci t ou r prouv s par la soci t soci t Jeux d argent op r s par de Incitation la consommation de structures autoris es stup fiants Danger potentiel Destruction gratuite et d lib r e Repr sentation positive de la comportements d objets consommation de tabac et d alcool r prouv s par la soci t Usage d objets et de produits Pr sentation d actes d lictueux ou Discrimination sexuelle raciale dangereux criminels sous un jour positif ethnique nationale religieuse Consommation de stup fiants Valorisation d activit s susceptibles d tre ais ment imit es et pouvant entrai
8. le parental parues dans les outils de communication commerciale des Op rateurs Bilan des op rations de sensibilisation initi es par l AFOM Nombre d informations cibl es envoy es la base client Respect du calendrier indiqu dans la suite de ce document Ils rappellent cependant que la question du contr le parental ne peut pas reposer seulement sur des outils techniques et que seule une mobilisation de toutes les parties prenantes pouvoirs publics parents Op rateurs diteurs permettra de r ellement sensibiliser les parents ces enjeux Le nombre de contr les parentaux activ s ne peut donc pas constituer un crit re de mesure pertinent de l implication des Op rateurs sur ces aspects il pourrait tre consid r la limite comme une mesure partielle de la pertinence des actions de l ensemble des partenaires Il convient de rappeler que le choix de l activation ou non du contr le parental rel ve au final du choix clair des parents un faible nombre d activation pourrait donc traduire simplement l analyse d un risque mod r pour leurs enfants quip s d un t l phone mobile Fait Paris le 10 janvier 2006 M Philippe BAS Ministre D l gu la S curit Sociale aux Personnes g es aux Personnes Handicap es et la Famille M Jean Marie DANJOU D l gu G n ral de l Association Fran aise Des Op rateurs Mobiles Emmanuel Forest Jean No l Tronc Pierre Bardon Bouygues Telecom Oran
9. ainsi de transmettre des textes des images fixes ou anim es des vid os ou d acc der internet Les jeunes utilisateurs des r seaux mobiles sont les plus curieux de ces nouveaux usages plus de 20 des jeunes de 12 17 ans utilisent aujourd hui leur mobile pour naviguer sur l internet contre 8 de l ensemble de la population en juin 2004 74 des 12 17 ans avaient d j t l charg une sonnerie un logo ou un jeu sur leur mobile contre 29 de l ensemble de la population Ce foisonnement de nouveaux services source de diversit et de richesse mais aussi parfois d inqui tude a t pris en compte par le Forum des droits sur l internet dans sa Recommandation du 11 f vrier 2004 Les enfants du Net I Le Forum avait encourag cette occasion les Op rateurs fabricants de mat riel et Editeurs de solutions de contr le parental favoriser autant que possible en compl ment des actions d j entreprises l adaptation de tels outils aux nouveaux mod les de terminaux De mani re compl mentaire le R seau europ en de cor gulation de l internet EICN remettait en juillet 2005 la Commissaire europ enne l ducation et aux M dias Viviane Reding une note d analyse concernant la pr vention de l exposition des mineurs des contenus pr judiciables sur les terminaux mobiles Ce rapport pr par par l Oxford Internet Institute OII et le Forum des droits sur l internet tous deux membres du R
10. contenu est parfois dit par un Op rateur qui est dans ce cas consid r comme un Editeur On entend par Fournisseur de services interactifs l diteur d un service interactif chat blog forum de discussion ne faisant pas conform ment la charte d engagements l objet d une classification mais pouvant tre vis par certaines mesures blocage par contr le parental On entend par Acteurs des contenus et services interactifs l ensemble form des diteurs de contenus multim dias mobiles et de Fournisseurs de services interactifs On entend par Service interactif de rencontres un service qui a pour fonction de faciliter la mise en relation de personnes en vue d tablir des relations caract re amoureux Ces services interactifs peuvent tre de formes et de natures vari es petites annonces blogs forums ou chats M thodologie Le Forum des droits sur l internet a constitu un groupe de travail r unissant des repr sentants des diff rentes parties prenantes pouvoirs publics CSA CST minist res en charge de la Famille de l Industrie de la Justice repr sentants des utilisateurs et des int r ts familiaux UNAF FCPE CIEM Op rateurs AFOM Bouygues Telecom Orange France SFR et acteurs des contenus et services interactifs ACSEL GESTE Le pr sent document et la grille d valuation des contenus multim dias mobiles qui l accompagne sont le produit des r flexions et des consultations
11. credoc 2004 zip Ibid http www foruminternet org recommandations lire phtml id 694 EICN Protecting Minors from Exposure to Harmful Content on Mobile Phones 28 juillet 2005 http network foruminternet org article php3 id_article 24 Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet Les Op rateurs de t l phonie mobile membres de l AFOM s y engagent notamment gt renforcer et harmoniser la d marche d ontologique encadrant le d veloppement des contenus multim dias mobiles dans les kiosques et portails gt informer largement et proposer syst matiquement aux parents un contr le parental gratuit performant et simplement activable Ils se proposent de d finir avec les partenaires concern s une grille de classification des contenus multim dias et des r gles d application qui devront tre respect es par chaque Editeur et Op rateur quels que soient les services mobiles multim dias En octobre 2005 les Op rateurs fran ais de t l phonie mobile repr sent s au sein de l AFOM ont sollicit le Forum des droits sur l internet afin qu il les aide d finir ce dispositif de classification des contenus multim dias mobiles Objectifs la demande de l AFOM le Forum des droits sur l internet a constitu un groupe de travail en vue gt de d terminer de mani re homog ne tous les Op rateurs mobiles les niveaux pertinents de classification des contenus accessibles depuis les se
12. d valuation annex e au pr sent document est mise la disposition des diteurs d un contenu multim dia mobile pour leur permettre de classer eux m mes les services qu ils rendent accessibles depuis les terminaux mobiles en fonction du caract re potentiellement pr judiciable aux jeunes utilisateurs des contenus qui y sont mis disposition quelle que soit la nature de ces contenus textes sons images fixes ou anim es ou encore jeux vid o Cette classification permettra galement aux Op rateurs de mettre en uvre un dispositif de contr le parental des contenus accessibles sur mobile Tous les types de contenus accessibles depuis les kiosques et les portails des Op rateurs textes images fixes ou anim es jeux vid o sont sujets classification Les MMS sont exclus dans un premier temps de cette grille de classification D s lors que ceux ci seront disponibles leur int gration sera examin e dans le cadre de l volution de la pr sente grille La classification des contenus multim dias mobiles ne se substitue pas mais intervient subsidiairement dans l environnement mobile aux dispositifs en vigueur pour certains m dias programmes audiovisuels et radiophoniques uvres cin matographiques et jeux vid o B Niveaux de classification des offres de contenus 1 La fixation de seuils de classification Il est propos aux diteurs de contenus de classer leurs services suivant une segmentation en cat
13. de classification d autre part d une instance de conciliation statuant ou donnant un avis sur les contestations portant sur la classification des contenus et services B Missions de l instance de gestion Les Op rateurs mettront en place des bases de donn es permettant l instance de gestion d tre inform e du niveau de classification retenu par chaque Editeur pour chacun de ses contenus et services Afin de tenir compte de l volution des usages des services des pratiques et des m urs mais aussi des difficult s rencontr es par les Editeurs dans leur d marche de classification de leurs contenus l instance de gestion pourrait proposer et d cider d ventuelles volutions des niveaux de classification d termin s dans la grille L instance de gestion aura aussi la possibilit de saisir l instance de conciliation de diff rends portant sur la classification d un contenu ou la mod ration d un service interactif qui pourraient tre port s sa connaissance C Missions de l instance de conciliation L instance de conciliation sera saisie de diff rends et aura vocation rendre sous un bref d lai une d cision ou un avis sur le niveau de classification retenir pour le service ou des m canismes de mod ration mettre en uvre pour l espace interactif Lorsqu elle constate des violations r p t es de la part d un Acteur des contenus et services interactifs la structure de conciliation pourra recomma
14. de ce groupe de travail On y distingue d une part les contenus multim dias qui seront soumis classification et d autre part les services interactifs chats blogs forums pour lesquels un blocage d acc s par contr le parental sera susceptible d intervenir et auxquels certaines bonnes pratiques tendant accro tre la s curit des mineurs s appliqueraient Ce rapport a fait l objet d une consultation aupr s de l ensemble des membres du Forum des droits sur l internet du 26 juillet au 30 ao t 2006 Il a t d finitivement adopt par le Conseil d orientation du Forum le 17 octobre 2006 f La composition du groupe de travail figure en annexe du pr sent document Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet I VALUATION ET CLASSIFICATION DES CONTENUS MULTIMEDIAS A D finition et objectifs de la grille d valuation des contenus multimedias La grille d valuation et son mode d emploi gt constituent un outil de classification coh rent et homog ne applicable tous les services ou sites de contenus r f renc s sur les portails des Op rateurs et ou dans les kiosques Gallery Ils rendent plus homog ne et confortent la pertinence du syst me de contr le parental limitant ou restreignant l acc s aux contenus et services accessibles depuis le terminal mobile que d crit la charte d engagements des Op rateurs sur le contenu multim dia mobile du 10 janvier 2006 La grille
15. droits sur l internet recommande que les parents puissent d s l ann e 2007 choisir d activer un dispositif de contr le parental renforc 3 Contr le d acc s d ventuels contenus r serv s aux adultes Dans ce dispositif les ventuels contenus class s r serv s aux adultes aujourd hui proscrits des kiosques et portails Op rateurs par les chartes de d ontologie et chartes en vigueur resteraient inaccessibles l ouverture de la ligne Par un processus d terminer l adulte titulaire de la ligne pourrait cependant y acc der en justifiant de sa majorit Le Forum des droits sur l internet n a pas souhait recommander aux Op rateurs une modalit particuli re d ouverture de l acc s aux contenus adultes Il pourra s agir d un proc d reposant sur l indication d un num ro de carte bancaire ou de l envoi dans un courrier sp cifique d un code donner au service client le Une indication de l activation ou non du contr le parental pourrait en outre figurer sur la facture d livr e au client C P riode transitoire Compte tenu des services existants il sera n cessaire d instaurer une p riode transitoire destin e permettre aux Acteurs des contenus et services interactifs de se mettre en conformit avec le nouveau dispositif ainsi adopt Afin de tenir compte des contraintes des diteurs et de la volont des Op rateurs et du minist re de la Famille de rendre op rationnel le m
16. en mati re d avertissements 1 Faire afficher des messages diff rents en fonction que l utilisateur acc s un contenu ou un service interactif chat blog rencontres 2 Lors des premi res consultations l avertissement appara t en haut de la page d di e et est accompagn d un pictogramme A partir de la 3 visite de l internaute l avertissement dispara t Seul demeure le pictogramme en haut de la page 3 Pour les services de chats blogs rencontres il est n cessaire de donner une information sur la probl matique de la transmission de coordonn es Ce message doit appara tre en permanence m me apr s le 3 passage 4 Pas de r f rence l entr e du service sur la possibilit d activer le contr le parental 5 Les pictogrammes seront fournis par l instance en fonction de l accord qui sera conclu entre celle ci et le Conseil sup rieur de l audiovisuel quant la r utilisation de ceux ci 22 Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet ANNEXE 3 CHARTE D ENGAGEMENTS DES OP RATEURS SUR LE CONTENU MULTIMEDIA MOBILE Pr ambule Le t l phone mobile fait d sormais partie de la vie quotidienne de pr s de 46 millions de Fran ais et touche toutes les classes d ge Outil par nature personnel au d part destin transmettre la voix il s est depuis largement diversifi dans ses usages Les nouvelles g n rations de t l phones mobiles permettent ainsi de transmettre des texte
17. gories Ces cat gories permettront aux Op rateurs de mettre en uvre un contr le parental de plusieurs niveaux en fonction des sp cifications techniques retenues Les quatre cat gories retenues sont _ tous publics 12 ou d conseill aux moins de 12 ans 16 ou d conseill aux moins de 16 ans 18 ou r serv aux adultes Afin de faciliter la lecture et l appropriation de la classification par les familles cette segmentation est proche de celles pratiqu es sur d autres m dias t l vision cin ma jeux vid o Un tel choix permet de maintenir une coh rence entre les diff rents dispositifs de signal tique en vigueur FUM des droits sur l internet Lefo 17 octobre 2006 En d pit de leur pertinence et de la plus grande pr cision qu ils pourraient apporter l information des utilisateurs des services multim dias mobiles il n a pas t retenu de segments d ge inf rieur d conseill aux moins de 10 ans ou d conseill un tr s jeune public par exemple En effet il est apparu que la multiplication des seuils pourrait soulever des difficult s de mise en uvre du dispositif de contr le d acc s qui doit s adosser au sch ma de classification En outre les Op rateurs ont choisi de ne pas encourager la diffusion des t l phones mobiles aupr s des plus jeunes 2 La nature des contenus objet de la classification La grille d valuati
18. recommand s par le CSA En revanche la pr sente classification des contenus multim dias mobiles s applique aux services de distribution de contenus audiovisuels la demande Lorsqu un contenu audiovisuel distribu la demande a d j fait l objet d une classification par une cha ne de t l vision l Editeur peut s appuyer sur celle ci pour op rer la classification lors de sa distribution sur les r seaux mobiles Mais il doit tenir compte du fait que lors de sa diffusion la t l vision des coupes ont pu tre faites d s lors que le contenu a subi une alt ration il doit tre sujet nouvelle classification par l Editeur du service qui le met disposition L diteur tient compte galement des observations faites par le CSA aux cha nes qui l ont diffus Jeux vid o Si un jeu vid o con u destination des supports mobiles a t class par son diteur suivant le sch ma de classification PEGI l Editeur reprend au minimum cette classification 11 eY Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet II PRATIQUES APPLICABLES AUX ESPACES PUBLICS DES SERVICES INTERACTIFS Les contenus publi s dans les espaces publics des services interactifs chats blogs forums services de rencontres services de petites annonces ne sont par d finition pas susceptibles de faire l objet d une classification a priori et ne rel vent donc pas du dispositif d crit pr c demment En effet les auteurs de
19. seau jette les bases d un code de conduite europ en en mati re de contenus multim dias mobiles s appuyant notamment sur la classification des contenus et susceptible d tre d clin pays par pays Enfin pour anticiper le d veloppement acc l r de services et contenus multim dias sur les mobiles les Op rateurs de t l phonie mobile ont d cid de mettre en place au del de la r glementation existante et des d marches d ontologiques d j mises en uvre dans le cadre du Conseil Sup rieur de la T l matique CST des engagements communs permettant de garantir une meilleure protection des mineurs face au risque d exposition des contenus susceptibles de heurter leur sensibilit Depuis la remise des conclusions de la Conf rence de la Famille le 22 septembre 2005 le minist re en charge de la Famille a encourag cette d marche des professionnels La charte d engagements des Op rateurs sur le contenu multim dia mobile gt qui formalise ce dispositif a t sign e le 10 janvier 2006 par les sept Op rateurs membres de l Association fran aise des Op rateurs mobiles AFOM et Philippe BAS ministre d l gu la S curit sociale aux Personnes g es aux Personnes handicap es et la Famille 1 ARCEP Suivi des indicateurs mobiles juin 2006 R gis Bigot La diffusion des technologies de l information dans la soci t fran aise Paris CREDOC 2004 http www art telecom fr publications etudes et
20. soit l internet Concernant les contenus et services situ s hors de leurs portails et kiosques les Op rateurs assument exclusivement le r le de fournisseur d acc s impliquant le respect du principe de neutralit l gard de ces contenus et services Dans ce cadre ils ont mis en place un dispositif de blocage total de ces contenus et services Les Op rateurs de t l phonie mobile se sont engag s dans la charte du 10 janvier 2006 commencer de r fl chir sur les moyens de faire voluer le blocage de l acc s aux contenus hors kiosques et portails pour qu il n interdise pas la consultation de sites non pr judiciables pour les enfants gt 14 FUM des droits sur l internet LeFo 17 octobre 2006 2 Contr le parental renforc Les Op rateurs se sont de plus engag s tudier d s pr sent une volution du syst me de contr le parental vers plusieurs profils qui int greraient des p rim tres diff rents Ces profils pourront tre labor s terme sur la base des divers niveaux de classification retenus par les Editeurs de services 12 ans 16 ans Ainsi en cas d activation du contr le parental renforc le dispositif permet de bloquer l acc s aux contenus class s d conseill s aux moins de 12 et 16 ans aux services interactifs aux contenus pour lesquels il n existe pas de lien contractuel entre l Op rateur et l Editeur de service soit l internet Le Forum des
21. un dispositif de contr le parental La mise en uvre de cette d marche n cessite un certain nombre d actions de la part des Acteurs des contenus et services interactifs et de la part des Op rateurs de t l phonie mobile A Auto classification et affichage d une signal tique par les Acteurs des contenus et services interactifs Chaque diteur doit pour proposer un contenu sur un kiosque ou sur le portail d un Op rateur proc der la classification pr alable de son offre de contenus Il doit de plus pr voir d afficher destination de ses clients une signal tique rappelant le niveau de classification de son offre de contenus 1 Auto classification des offres de contenus La grille d valuation des contenus donne aux diteurs de contenus multim dias mobiles les l ments n cessaires pour les aider d terminer la cat gorie laquelle appartient leur offre de contenu L diteur de contenus multim dias mobiles value la nature des contenus propos s dans le cadre de son service et classifie ce dernier pr alablement sa mise en ligne ou dans un d lai d terminer pour les contenus d j en ligne Lorsqu il met jour les contenus accessibles sur l un de ses services cet diteur veille ce que ces derniers restent conformes aux premi res descriptions et classifications du service Dans l ventualit o la nature et le niveau de classification appliqu s un ou plusieurs contenus du service c
22. Code p nal d s lors que ces derniers sont susceptibles d tre vus ou per us par des mineurs Il convient de noter que les Op rateurs de t l phonie mobile se sont engag s dans la charte d engagements des Op rateurs sur le contenu multim dia mobile travailler avec les fournisseurs de services interactifs pour renforcer les conditions de la mod ration des services interactifs Les Fournisseurs de services interactifs dispensent aux utilisateurs des informations sur les risques pouvant tre li s certains usages de leurs services ainsi que des conseils l mentaires de prudence dans des termes simples et compr hensibles par les mineurs Les Fournisseurs de services interactifs permettent aux utilisateurs de contacter les responsables de ces services pour leur signaler un contenu ou un comportement illicite ou contraire la charte de mod ration voir annexe Des proc dures sont tablies par les Fournisseurs de services interactifs pour traiter conform ment la loi les contenus et comportements illicites qui pourraient tre signal s aux responsables du service ou constat s par les mod rateurs 12 eY Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet III CONTR LE D ACC S ET AFFICHAGE D UNE SIGNAL TIQUE La d marche de classification syst matique des offres de contenus par les diteurs de contenus multim dias mobiles doit permettre aux Op rateurs de mettre la disposition des parents
23. DE Directeur Marie Christine MERY Pr sidente de la Commission r mun ration de l information du GESTE Marine POUYAT Minist re d l gu l Industrie Chantal RUBIN Adjointe au sous directeur Sous direction des industries de r seaux du multim dia et de la communication en ligne Direction G n rale aux Entreprises DGE Minist re de la Justice Jo l FERRY Officier de liaison de la Gendarmerie nationale Direction des affaires Criminelles et des Gr ces Orange France Jean Paul LEROUX Responsable d ontologie Jean Luc OTTENSEN Direction marketing multim dia Premier ministre Axelle HOVINE Adjointe Bureau du r gime juridique de la presse et des services de la soci t de l information Direction du D veloppement des M dias DDM ric WALTER Chef du bureau des valuations et de la soci t de l information Direction du D veloppements des M dias DDM Union nationale des associations familiales UNAF Jean Pierre QUIGNAUX Charg de mission La coordination des travaux tait assur e par Matthieu LERONDEAU et Beno t TABAKA charg s de mission au Forum rapporteurs du groupe de travail 31
24. Omer Telecom Universal Mobile et le minist re de la Famille 23 FUM des droits sur l internet LeFo 17 octobre 2006 Champ d application Les engagements de la Charte couvrent le multim dia mobile c est dire les contenus m lant textes images sons Avoir acc s ces contenus multim dias n cessite d utiliser des t l phones mobiles compatibles par exemple cran couleur et d tre abonn s aux services correspondants Ces engagements ne s appliquent pas des contenus qui ne sont pas sp cifiquement mobiles comme les services vocaux revenus partag s de type audiotel ou qui ne sont pas multim dias type SMS par exemple Deux grandes typologies de contenus multim dias sont accessibles depuis les mobiles les contenus pour lesquels il existe un lien contractuel entre d une part un Editeur de contenu qui con oit r alise et d cide de mettre en ligne son contenu et d autre part un Op rateur qui accepte de r f rencer le contenu de l Editeur dans le portail Op rateur ou dans des kiosques offres i mode orange World Vodafone Live Gallery Ces contenus repr sentent aujourd hui la grande majorit des consultations sur les r seaux mobiles les contenus pour lesquels il n existe aucun lien contractuel entre l diteur et l Op rateur Les contenus ne sont pas r f renc s par les portails et kiosques des Op rateurs Les utilisateurs doivent par exemple composer une adresse sp cifique pa
25. bile et de les informer largement sur les actions entreprises cette fin les Op rateurs mobiles s engagent notamment continuer sensibiliser et informer les diteurs de contenus sur les outils et actions mis en place dans le cadre de cette charte 27 FUM des droits sur l internet LeFo 17 octobre 2006 D s d cembre 2005 l information du public sera renforc e 4 1 L AFOM diffuse d j largement un guide de sensibilisation des parents cosign avec l Union Nationale des Associations Familiales UNAF pr sentant les bons usages d un t l phone mobile par les enfants Ce guide donne lieu une d clinaison sur internet sous la forme d un site d di librement accessible Il est de plus diffus gratuitement par diff rents partenaires et peut tre demand depuis le site Web de l AFOM www afom fr 4 2 Les Op rateurs mobiles amplifieront les op rations de communication de leur base client actuelle sur l existence du contr le parental en utilisant les moyens les plus appropri s L objectif est d informer l ensemble des parents sur les moyens mis leur disposition afin qu ils puissent effectuer un choix clair d activation de l outil de contr le parental Cette information donnera lieu au minimum aux actions list es ci apr s mises en oeuvre d s 2006 gt Vis vis des nouveaux clients une pr sentation p dagogique de l outil de contr le parental de son int r t et des moyens de l ac
26. ces contenus sont potentiellement tous les utilisateurs des services interactifs sur lesquels il est impossible mat riellement d imposer une d marche d auto classification pr alable des contenus qu ils s appr tent publier N anmoins la charte d engagements des Op rateurs sur le contenu multim dia mobile pr voit que l activation des fonctionnalit s de contr le parental bloque l acc s aux Services interactifs de rencontres et que le syst me de contr le parental pourrait voluer pour s adapter aux diff rents profils des utilisateurs En compl ment il a sembl important de distinguer les pratiques devant tre exig es des Fournisseurs de services interactifs en mati re d information du public de vigilance et de mod ration Ainsi il convient de prendre acte du consensus des acteurs du secteur Op rateurs acteurs des contenus et services interactifs exiger dans les dispositions d ontologiques des contrats qui lient les Op rateurs aux Fournisseurs de services interactifs le respect des principes suivants Les Fournisseurs de services interactifs mod rent de mani re syst matique les messages destin s tre publi s dans les parties publiques de tous les services interactifs disponibles dans les kiosques et portails des Op rateurs Les Fournisseurs de services interactifs veillent notamment emp cher sur ces services la diffusion de messages manifestement illicites ou vis s l article 227 24 du
27. contexte strictement p dagogique est susceptible de justifier que la classification d un contenu soit att nu e de m me que la diffusion d une image violente des fins et dans un cadre informatifs FUM des droits sur l internet Lefo 17 octobre 2006 2 L actualit L actualit constitue un autre l ment de contexte de nature influer sur la perception d un contenu La classification doit donc naturellement en tenir compte L vocation de certains sujets peut ainsi devenir inappropri e en fonction de l actualit du moment et justifier un renforcement de la classification d un contenu ex tsunami 3 Le traitement Le traitement r serv un sujet peut influer consid rablement sur la perception qu en aura le public Ainsi le support d expression dessin image texte le caract re plus ou moins r aliste et d taill d un contenu le format de la repr sentation le niveau sonore et l abondance de sc nes comparables sont susceptibles d att nuer ou de renforcer le caract re choquant d un contenu De m me une unique sc ne isol e repr sentant une posture suggestive sera probablement class e de mani re att nu e lorsqu elle s inscrit dans un r cit A contrario un extrait de film ex bande annonce peut s il est centr sur un ou plusieurs sc nes caract re potentiellement pr judiciable tre beaucoup plus impactant pour un mineur que la m me sc ne diffus e dans le cadre d un film
28. de du minist re de la Famille de faire voluer le blocage de l acc s aux contenus hors kiosques et portails pour qu il n interdise pas la consultation de sites non pr judiciables pour les enfants Il est indispensable pour avancer sur ce sujet de mener des tudes notamment techniques et juridiques compl mentaires pour analyser cette sollicitation et d finir une ventuelle mise en oeuvre titre d illustration l laboration des listes de sites acceptables ou non pour les enfants ne peut pas tre de la responsabilit des Op rateurs de t l phonie mobile Ces listes devront galement int grer les profils de contr le parental qui seront d finis dans le cadre des discussions en cours au sein du Forum des Droits sur l Internet Les Op rateurs mobiles s engagent lancer d s aujourd hui la r flexion sur cette volution 2 6 Enfin d une mani re g n rale conform ment aux recommandations du Forum des Droits sur l Internet les Op rateurs mobiles s engagent galement assurer une veille sur le d veloppement de nouveaux outils de contr le parental adapt s aux supports mobiles afin d en faire b n ficier leurs utilisateurs 3 Renforcer la lutte contre les contenus illicites 3 1 Soucieux de contribuer efficacement la lutte contre les contenus illicites les Op rateurs mobiles r pondent d j avec diligence aux r quisitions judiciaires qui leurs sont adress es par les autorit s 3 2 Conform ment aux dispositi
29. de longue dur e Enfin la quantit ou l insistance de certaines repr sentations peut conduire une forme de banalisation susceptible d induire une classification sup rieure banalisation d images de violence ou banalisation d images de sexualit 4 Classifications ant rieures Comme on l a vu le dispositif de classification d crit ici a vocation s appliquer toute forme de contenus accessibles via les kiosques et les portails des Op rateurs lorsque ces derniers n ont pas fait l objet d une classification ant rieure l inverse lorsque les contenus ont fait l objet d une classification ant rieure les d conseillant aux mineurs de 12 18 ans cette classification est conserv e dans l univers mobile avec le cas ch ant les r serves et am nagements suivants Films de cin ma Toute repr sentation publique d une uvre cin matographique en France est soumise en application de l article 19 du code de l industrie cin matographique l obtention pr alable d un visa d exploitation d livr par le ministre de la Culture apr s avis de la Commission de classification des uvres cin matographiques Elle veille notamment prot ger les enfants et les adolescents des impacts ind sirables que certaines uvres cin matographiques peuvent avoir sur leur personnalit ou leur d veloppement et en informer le public C est dans cet objectif qu elle propose au ministre de la Culture apr s avoir visionn
30. er dans ces messages d avertissement sont pr cis s en annexe La signal tique reprendra sous r serve de modalit s d terminer entre le Conseil sup rieur de l audiovisuel et l organisme en charge du suivi de ces questions les signal tiques adopt es pour la t l vision B Mise en uvre d un contr le d acc s par les Op rateurs de t l phonie mobile L Op rateur affecte galement au service la solution de contr le d acc s correspondant au niveau de classification d clar 1 Contr le parental de premier niveau Selon les termes de la Charte d engagements les Op rateurs mettent d s pr sent disposition de ses utilisateurs un outil technique permettant de bloquer l acc s aux contenus et services multim dias mobiles pouvant heurter la sensibilit des plus jeunes Le dispositif de contr le parental peut d s pr sent tre activ par simple appel t l phonique au service client gt D s novembre 2006 les Op rateurs inciteront toute personne ouvrant une ligne activer le contr le parental si l utilisateur est un mineur Cette fonctionnalit s appuie sur le dispositif de classification Une fois activ le dispositif permet au minimum d emp cher l acc s aux contenus class s d conseill s aux moins de 16 ans aux services interactifs de rencontres aux contenus pour lesquels il n existe pas de lien contractuel entre l Op rateur et l Editeur de service
31. ge France SFR Debitel Nicolas Schaettel Philippe Schild M6 Mobile Universal Mobile Jean Fran ois Blondel Omer Telecom 29 eY Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet ANNEXE 4 COMPOSITION DU GROUPE DE TRAVAIL Association pour le Commerce et les Services en Ligne ACSEL G rard LADOUX Secr taire g n ral Association Fran aise des Op rateurs Mobiles AFOM Olivier GAINON Charg de mission Fr d ric GERAUD de LESCAZES Charg de mission Bouygues Telecom Fran ois Xavier FARASSE Direction juridique Benjamin LORTHIOIS Direction Multim dia mobile i mode Cegetel SFR Fr d ric DEJONCKHEERE Juriste Ulrika MORTIMER SCHUTTS Responsable thique et contr le des contenus et services Conseil Sup rieur de l Audiovisuel CSA Sophie JEHEL Charg e de mission Direction des programmes Conseil Sup rieur de la T l matique CST Herv SOYMIE Secr taire g n ral D l gation Interminist rielle la Famille DIF G raldine CHICANOT ROUSSET Charg e de mission Olivier PERALDI Adjoint au d l gu D l gation aux usages de l internet DUI Pierre PEREZ Secr taire g n ral 30 eY Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet F d ration des conseils aux parents d l ves FCPE Collectif Interassociatif Enfance et m dias CIEM Fran oise MOUGIN Charg e de mission Groupement des diteurs de Services en ligne GESTE Laure de LATAILLA
32. hangent l occasion d une mise jour l Editeur doit proc der la modification de la classification du service pr alablement ladite mise jour 2 Affichage d un avertissement et d une signal tique Cet diteur s engage ins rer chaque point d entr e de chacun des sites qu il dite et dont les contenus font l objet d une classification autre que tous publics gt un avertissement pr alable relatif la nature des contenus et aux publics auxquels ce contenu est d conseill 12 ans 16 ans ou interdit 18 ans L avertissement pr alable sera compos d un texte et d une signal tique logo L affichage du texte d avertissement ne sera plus n cessaire au sein d un service compter de la troisi me consultation de ce service par l utilisateur l inverse la signal tique demeurera 9 10 Les modalit s techniques de cette modification restent pr ciser Le contr le d acc s est fond sur la carte SIM 13 eY Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet Le Fournisseur de services interactifs s engage ins rer l entr e de chaque service interactif qu il dite un avertissement informant des contenus ou comportements qui y sont recommand s ou au contraire d conseill s voire interdits Il accompagne cet avertissement d une signal tique indiquant le public auquel ce service est d conseill ou interdit Dans un souci d harmonisation les l ments devant figur
33. iolence ou susceptibles d inciter les mineurs de 16 ans commettre des actes dangereux ou r prouv s par la soci t Les services dont les contenus font syst matiquement l emploi d un langage cru ordurier ou obsc ne sont galement class s d conseill s aux moins de 16 ans d R serv aux adultes Sont class s r serv aux adultes les contenus comportant des repr sentations ou des descriptions de sc nes caract re pornographique de sc nes de tr s grande violence ou d actions susceptibles d inciter les mineurs commettre des actes ill gaux ou r prouv s par la soci t Il s agit notamment des contenus relevant de l article 227 24 du Code p nal qui interdit la diffusion de messages pornographiques violents ou portant gravement atteinte la dignit humaine lorsqu ils sont susceptibles d tre vus ou per us par des mineurs La grille d valuation fournit aux Editeurs de contenus multim dias mobiles pour chacune des cat gories d crites ici des exemples devant les aider identifier la cat gorie dont rel vent leurs contenus C Modulation de l valuation des services examin s Il convient au moment d valuer les contenus propos s au public par un service en ligne de tenir compte d l ments susceptibles d influer sur la perception que l on peut avoir du contenu qui y est mis disposition Le contexte l actualit au moment de la classification le traitement et l intention de
34. la repr sentation ou de la description peuvent ainsi avoir un effet aggravant ou att nuant sur la perception du contenu concern et conduire l Editeur lever ou abaisser le niveau de classification de son contenu On observera que de fa on g n rale tout ce qui permet de restituer du sens aux images ou aux messages peut conduire une appr ciation plus souple de la classification l inverse tout ce qui court circuite le sens par le montage la rapidit le cadrage peut conduire une appr ciation plus stricte de la classification 1 L intention et le contexte Le contexte dans lequel intervient la repr sentation ou la description d une sc ne d termine une partie du sens et de l appr ciation qui pourra en tre faite Ainsi le traitement des fins p dagogiques artistiques ou humoristiques d un sujet potentiellement pr judiciable des mineurs est susceptible d en att nuer l impact A l inverse une repr sentation de ce sujet des fins strictement r cr atives gt ou d excitation du public l incitation accomplir l acte repr sent sont susceptibles de rendre le sujet plus sensible et donc classer de mani re plus stricte De m me l inscription d un sujet potentiellement pr judiciable aux mineurs dans un contexte narratif plus labor est susceptible d en att nuer sa perception pr judiciable Ainsi la description d actes sexuels ou la repr sentation d organes g nitaux dans un
35. la repr sentation et l abondance de sc nes comparables sont susceptibles entre autres d att nuer ou de renforcer la perception d un contenu Exemples Une sc ne isol e repr sentant fortuitement une posture suggestive ou la nudit d un protagoniste dans un contexte att nuants suggestif est susceptible d tre per ue de mani re att nu e lorsqu elle s inscrit par ailleurs dans un r cit Un extrait de film cf bande annonce peut s il est centr sur un ou plusieurs sc nes caract re potentiellement pr judiciable tre beaucoup plus impactant pour un mineur que la m me sc ne diffus e dans le cadre d un film de longue dur e Exemples renfor ant 21 Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet ANNEXE 2 MESSAGE D AVERTISSEMENT DANS L UNIVERS MULTIM DIA MOBILE Contenus D Ce service propose des contenus Ce service propose des contenus Ce service propose des contenus d conseill s aux moins de 12 ans d conseill s aux moins de 16 ans r serv s aux adultes Chat Blog D Ne communiquez pas vos coordonn es personnelles Vous ne pouvez jamais savoir avec certitude qui est votre interlocuteur Services de rencontres Vous ne pouvez jamais savoir avec certitude qui est votre interlocuteur Privil giez une premi re rencontre en tant accompagn e ou du moins dans un lieu public Pour une premi re rencontre n y allez pas seul Les principes retenus
36. nction des types de client et des outils de communication de chacun Elles pourront tre reconduites en 2007 suivant le bilan qui en sera fait en fin d ann e 4 3 Les Op rateurs reprendront sur leurs sites internet les messages de sensibilisation d velopp s par le Gouvernement sur la protection des enfants dans un univers mobile 4 4 Les Op rateurs participeront aux actions de sensibilisation des parents et des enfants aux bons usages de la t l phonie mobile avec les partenaires concern s 28 Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet 5 valuer informer et consulter r guli rement l ensemble des parties concern es par cette d marche d ontologique 5 1 Afin de tenir compte du d veloppement rapide de nouveaux services la d marche d ontologique mise en place par les Op rateurs de t l phonie mobile devra p riodiquement tre valu e et ventuellement adapt e A cette fin les Op rateurs s engagent changer de mani re r guli re sur les actions mises en place et leurs ventuelles adaptations avec l ensemble des parties concern es gouvernement autorit s organisations familiales Editeurs Cet change visera galement faire le point sur les actions engag es par les Op rateurs dans le cadre de la pr sente charte 5 2 Les Op rateurs proposent des crit res objectifs visant mesurer la mise en uvre des mesures engag es Bilan des informations sur l existence du contr
37. nder les mesures de nature y mettre fin 11 Le GESTE membre du groupe de travail n a pas souhait s associer aux recommandations pr vues dans cette partie Il estime qu une r flexion plus approfondie sur le dispositif de mise en uvre de la classification est n cessaire 16 FUM des droits sur l internet LeFo 17 octobre 2006 D Nature des instances et leur composition Plusieurs formes peuvent tre envisag es selon que les acteurs d sirent une r gulation de nature priv e parapublique ou publique S il n appartient pas au Forum des droits sur l internet de statuer sur la forme souhaitable de ces instances il est utile de rappeler que les acteurs se d clarent favorables un choix en faveur de structures paritaires associant l ensemble des parties prenantes ce secteur pouvoirs publics repr sentant d Op rateurs repr sentants d Editeurs et des associations familiales Le choix parmi l ensemble des mod les de r gulation existants devra notamment tre r alis au regard des contraintes inh rentes aux engagements souscrits par les Op rateurs de t l phonie mobile D s lors que l offre de contr le parental doit se g n raliser le plus rapidement possible la classification des contenus devra s accompagner parall lement de la mise en uvre du dispositif de gestion op rationnelle de l ensemble 17 Le Forum des droits sur l internet 17 octobre 2006 ANNEXE 1 GRILLE D VALUATION
38. ner des blessures graves ou la mort Activit s susceptibles d tre imit es et pouvant entrainer des blessures graves ou la mort 19 Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet Modalit s de mise en uvre Tous les services de contenus r pertori s sur les kiosques et portails sont classifi s par leurs diteurs suivant les indications de la pr sente grille Les Op rateurs interdisent contractuellement la repr sentation de certains contenus sur les kiosques et portails Il en est pris acte ici L activation des fonctionnalit s de contr le parental bloque l acc s l internet et aux services des kiosques et portails class s 16 Contenus d conseill s aux moins de 16 ans L activation des fonctionnalit s de contr le parental renforc bloque galement l acc s aux services 12 Contenus d conseill s aux moins de 12 ans En l absence de distinction entre contr le parental et contr le parental renforc l activation de ces fonctionnalit s bloque l acc s aux contenus classifi s 16 Contenus d conseill s aux moins de 16 ans Des contenus classifi s 18 Contenus r serv s aux adultes ne sont accessibles que lorsque l utilisateur justifie de sa majorit Contexte Le contexte l actualit au moment de la classification le traitement et l intention de la repr sentation ou de la description peuvent ainsi avoir un effet aggravant ou att nuant sur la perception du co
39. ngereux ou illicites 3 L explicitation des niveaux de classification a Tous publics Sont class s tous publics les contenus qui ne rel vent d aucun des types de contenus nonc s plus bas et ne pr sentant aucun risque pour le d veloppement psychique et moral des mineurs b D conseill aux moins de 12 ans Sont class s d conseill s aux moins de 12 ans les services dont les contenus comportent des repr sentations ou descriptions de sc nes caract re sexuel de violence physique ou psychologique ou susceptibles d inciter les mineurs de 12 ans commettre des actes dangereux ou r prouv s par la soci t Les services dont les contenus font syst matiquement l emploi d un langage grossier sont galement class s d conseill s aux moins de 12 ans vf Il convient de noter que les contenus pouvant heurter la sensibilit des plus jeunes tels que d crits par la charte d engagements des op rateurs sur le contenu multim dia mobile gt correspondent dans la pr sente classification aux contenus d conseill s aux moins de 12 ans et ceux d conseill s aux moins de 16 ans FUM des droits sur l internet Lefo 17 octobre 2006 c D conseill aux moins de 16 ans Sont class s d conseill s aux moins de 16 ans les services dont les contenus comportent des repr sentations et descriptions de sc nes visant l excitation sexuelle de l usager de grande v
40. ntenu concern et conduire l Editeur lever ou abaisser le niveau de classification de son contenu x Intention L intention guidant la repr sentation ou la description d une sc ne d termine une partie du sens et de l appr ciation qui pourra en tre faite Le traitement des fins ducatives artistiques ou humoristiques d un sujet potentiellement pr judiciable des mineurs est ainsi susceptible d en att nuer l impact par rapport une repr sentation des fins strictement r cr atives ou d excitation du public tandis que l incitation accomplir un acte est susceptible de rendre le sujet plus sensible De m me l inscription d un sujet potentiellement pr judiciable aux mineurs comme l ment d un contexte narratif plus labor est susceptible d en att nuer la perception Exemples Description d actes sexuels ou repr sentation d organes g nitaux dans un contexte p dagogique Diffusion d une att nuants image violente des fins et dans un cadre d information Exemples renfor ant Repr sentation positive de la destruction gratuite d objets 20 Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet x Traitement Le traitement r serv un sujet est susceptible d influer consid rablement sur la perception qu en aura le public Ainsi le support d expression dessin image texte le r alisme d une sc ne le format de la repr sentation le niveau sonore le contexte dans lequel s inscrit
41. on ne traite pas des contenus illicites qui rel vent du seul droit p nal Il en est notamment de la p do pornographie article 227 23 du Code p nal de l apologie de crimes de guerre de la soumission d une personne des tortures ou des actes de barbarie article 221 1 du Code p nal certaines violences provocation au suicide article 223 1 du Code p nal discrimination vis vis de personnes physiques raison notamment de leur origine de leur sexe de leur tat de sant de leur handicap de leur m urs ou de leur orientation sexuelle article 24 de la loi du 29 juillet 1881 la provocation aux crimes et d lits et notamment la provocation commettre des atteintes volontaires la vie ou l int grit des personnes des vols extorsions ou des destructions volontaires dangereuses pour les personnes article 23 de la loi du 29 juillet 1881 ou de la cruaut envers les animaux comme la zoophilie article 521 1 du Code p nal Il est noter que les Op rateurs conservent la possibilit d un point de vue contractuel et pour des raisons qui leur sont propres d interdire des contenus l gaux La grille d valuation traite par cons quent des contenus qui sont accept s dans les kiosques et portails mais sont consid r s comme devant faire l objet d un contr le et d une valuation rigoureuse en particulier _Nudit sexe Violence Contenus susceptibles d inciter les mineurs commettre des actes da
42. ons de l article 6 1 7 de la Loi pour la Confiance dans l Economie Num rique LCEN loi 2004 575 du 21 juin 2004 les Op rateurs ont mis en place un dispositif facilement accessible et visible permettant toute personne de porter leur connaissance des contenus attentatoires la dignit humaine informent avec diligence les autorit s publiques comp tentes de l existence de contenus attentatoires la dignit humaine destin s tre consult s sur des terminaux mobiles qui leur seraient signal s par leurs utilisateurs Les Op rateurs mobiles s engagent renforcer cette lutte notamment en am liorant r guli rement les dispositifs de signalement afin de les rendre mieux adapt s aux contraintes des r seaux mobiles 3 3 Les Op rateurs mobiles s engagent en outre agir promptement pour retirer ou rendre l acc s impossible des contenus qu ils h bergent d s lors que ceux ci leur ont t signal s comme manifestement illicites 4 Informer largement le grand public sur les actions entreprises et participer l ducation aux bons usages pour tous En compl ment des actions et outils mis en place par les Op rateurs les utilisateurs demeurent les acteurs centraux pour s assurer d une bonne utilisation des services multim dias mobiles C est pourquoi les Op rateurs mobiles s engagent adopter une d marche p dagogique active afin de sensibiliser les parents et enfants aux bons usages du t l phone mo
43. qui doit tre majeur 24 eY Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet Engagements Les Op rateurs mobiles membres de l AFOM s engagent 1 Renforcer et harmoniser la d marche d ontologique encadrant le d veloppement des contenus multim dias mobiles dans les kiosques et portails 1 1 Les Op rateurs mobiles travaillent d j activement depuis plusieurs ann es au sein du Conseil Sup rieur de la T l matique CST l laboration de codes d ontologiques communs destin s encadrer contractuellement le d veloppement des services qu ils r f rencent Ainsi les contenus pr sents dans le kiosque Gallery respectent les recommandations dict es par cette instance Les contenus des portails Op rateurs s inscrivent galement dans cette logique 1 2 Ces codes de d ontologie pr voient par exemple d s aujourd hui que toutes les parties publiques des chats dialogues interactifs anonymes propos s par un Editeur de service doivent tre mod r es surveill es Ils interdisent galement l existence d une offre de contenus exclusivement r serv s aux adultes sur les kiosques et portails des Op rateurs tant que l ge de l utilisateur n est pas identifiable 1 3 Afin de renforcer la d marche au del des codes de d ontologie existants les Op rateurs mobiles entendent d finir avec les partenaires concern s administrations associations familiales autorit s ind pendantes etc
44. r exemple une adresse internet pour les consulter En l absence de lien contractuel les Op rateurs mobiles sont dans l impossibilit de faire respecter les engagements d ontologiques vis au point 1 de la pr sente charte Ils sont toutefois en mesure d appliquer tous les autres engagements D finitions Les contenus attentatoires la dignit humaine sont les contenus illicites vis s par l article 6 I 7 de la Loi pour la Confiance dans l conomie Num rique LCEN loi 2004 575 du 21 juin 2004 soit l apologie des crimes contre l humanit l incitation la haine raciale et la pornographie enfantine Les Op rateurs entendent par contenus sensibles des contenus dont la consultation peut heurter certains utilisateurs tout en tant licites et ne relevant pas de l incrimination vis e l article L 227 24 du Code P nal On distingue dans cette cat gorie les contenus pouvant heurter la sensibilit des plus jeunes gt par exemple certains contenus dits de charme et ou violents qui peuvent tre consult s librement mais qui seront bloqu s par un outil de contr le parental lorsqu il est activ L interdiction ou non de consultation de ces contenus rel ve de la seule d cision des parents les contenus r serv s aux adultes gt par exemple la pornographie qui ne pourront tre consult s dans les kiosques et portails des Op rateurs qu apr s Validation de l ge de l utilisateur
45. rvices enregistr s sur les kiosques et portails des op rateurs mobiles l exclusion des contenus et services qui ne sont pas sp cifiquement mobiles ou multim dias comme les services revenus partag s ou les SMS gt de nommer les meilleures pratiques pouvant tre exig es des fournisseurs de services interactifs en mati re d information du public de vigilance et de mod ration gt de pr ciser le fonctionnement d un dispositif d auto classification syst matique des contenus et services accessibles par les portails et les kiosques mobiles et du syst me de contr le des engagements de l ensemble des Editeurs mettre en place en cons quence gt de d tailler l articulation entre les diff rentes natures de contenus et les outils de contr le parental mis la disposition des usagers par les Op rateurs de t l phonie mobile Les r flexions entreprises par le groupe de travail s inspirent et s inscrivent dans le cadre d un ensemble plus large d initiatives prises au niveau europ en D s 2004 les six Op rateurs britanniques de t l phonie mobile ont par exemple sign une charte en vue de l tablissement de dispositifs de contr le parental et d un sch ma de classification concernant les contenus multim dias accessibles depuis les terminaux mobiles Un organisme de contr le de l auto classification des contenus par les Editeurs l Independent Mobile Classification Body IMCB a t cr e la suite de cet
46. s des images fixes ou anim es des vid os ou d acc der internet Ce foisonnement de nouveaux services source de diversit et de richesse peut cependant engendrer des abus ou permettre l acc s des contenus dit sensibles d finition ci apr s Acteurs responsables conscients de ces enjeux et anticipant un acc s g n ralis aux nouveaux contenus multim dia les Op rateurs de t l phonie mobile membres de l AFOM Bouygues Telecom Orange France et SFR ont d cid de donner tous les utilisateurs l information et les outils n cessaires la ma trise de l usage du multim dia mobile Pour cela ils compl teront et renforceront les dispositifs existant en prenant en compte les sp cificit s techniques des terminaux et des r seaux mobiles Ils rappellent galement que au del de leurs engagements la protection de l enfance d pend de l implication de toutes les parties prenantes en particulier les pouvoirs publics les parents les associations les Editeurs Les Op rateurs soulignent que leurs actions notamment la fourniture d outils techniques de contr le parental ne seront pleinement efficaces que dans la mesure o les pouvoirs publics sensibilisent activement les parents et les enfants aux nouveaux usages et risques qui apparaissent ainsi qu aux pr cautions prendre pour s en pr munir De m me les Op rateurs de t l phonie mobile membres de l AFOM consid rent que la protection de l enfance impliq
47. sateur est un mineur Il est cependant reconnu qu il ne peut tre question de demander ou de contraindre l Op rateur v rifier pr alablement ou post rieurement l ouverture de la ligne la v racit de cette d claration pr alable ni la qualit de l adulte faisant cette d claration en particulier sur la v rification de son autorit parentale r elle La formulation pr cise de la question pos e l ouverture de la ligne sera propre chaque Op rateur en fonction de son parcours client Chaque Op rateur informera le minist re de la Famille de la formulation retenue dans les documents concern s 2 4 Le contr le parental propos aujourd hui est strict et les Op rateurs de t l phonie mobile ont conscience qu il pourrait voluer pour s adapter aux diff rents stades de d veloppement du mineur un contr le parental n est pas forc ment similaire pour un adolescent ou pour un enfant plus jeune Ils s engagent donc tudier d s pr sent une volution du syst me de contr le parental vers plusieurs profils qui int greraient des p rim tres diff rents Cette volution int grera les discussions en cours au sein du Forum des Droits sur l Internet sur la grille de classification du contenu multim dia mobile voir 1 3 de la pr sente charte Un premier point sera fait en novembre 2006 26 FUM des droits LeFo 17 octobre 2006 j sur l internet 2 5 Les Op rateurs de t l phonie mobiles ont bien not la deman
48. te prise d engagements en octobre 2004 L initiative britannique a t suivie d autres engagements des Op rateurs mobiles en Italie et en Irlande l initiative des professionnels comme des pouvoirs publics 5 http www imcb orqg uk Le Forum des droits 17 octobre 2006 sur l internet Le groupe de travail a galement consid r avec beaucoup d int r t le dispositif de classification l uvre dans le domaine des jeux vid o Avec le soutien de la Commission europ enne l Interactive Software Federation of Europe ISFE a su mettre en uvre depuis 2003 un dispositif paneurop en de classification des jeux vid o Fond sur des outils d analyse du contenu des jeux reconnus et un sch ma institutionnel solide PEGI Pan European Game Information constitue un exemple inspirant de dispositif de classification l initiative d une profession D finitions On entend par Op rateurs de t l phonie mobile gt ou par Op rateurs les Op rateurs de t l phonie membres de l AFOM et signataires de la charte d engagements du 10 janvier 2006 Le pr sent document pourra tre adopt par tout Op rateur mobile non membre de l AFOM ou non signataire de la charte d engagements On entend par diteur d un contenu multim dia mobile ou par diteur l diteur d un contenu r f renc sur les portails des Op rateurs et ou dans les kiosques susceptible de faire l objet d une classification Le
49. tiver sera ins r e dans les documentations commerciales pr sentes en point de vente une sensibilisation des vendeurs la probl matique du contr le parental boutique ou t l conseillers sera effectu e par chaque Op rateur une information incitative appara tra sur les sites web des Op rateurs lors de la prise de commande en ligne gt Vis vis des clients existants une pr sentation en des termes p dagogiques de l outil de contr le parental et des moyens de l activer sera ins r e sur les sites web des Op rateurs o Des espaces de communication internes aux sites inciteront les internautes prendre connaissance de cette pr sentation o Un lien p renne en page d accueil des portails internet des Op rateurs renverra vers cette pr sentation au moins deux articles sur l outil de contr le parental et les moyens de l activer seront ins r s dans la brochure papier envoy e aux abonn s par chaque Op rateur dans le courant de l ann e 2006 un article sur le contr le parental sera inclus dans les lettres d information lectroniques diffus es aux clients de chaque Op rateur Cette information sera r p t e trois fois durant l ann e 2006 une information sur le contr le parental sera ins r e directement sur les factures envoy es aux abonn s Cette op ration sera r p t e deux fois durant l ann e 2006 Ces actions seront compl t es par des actions propres chaque Op rateur en fo
50. tre l Op rateur et l Editeur de service acc s internet 2 2 Les Op rateurs mobiles s engagent d s d cembre 2005 renforcer la communication aupr s de tous leurs clients de mani re r currente concernant l int r t du contr le parental L objectif est d informer l ensemble des parents sur les moyens mis leur disposition afin qu ils puissent effectuer un choix clair d activation de l outil de contr le parental Ce plan de communication est d taill dans la partie 4 du pr sent document Par ailleurs dans la perspective de la modification de leur parcours client voir point 2 3 les Op rateurs vont communiquer vis vis des nouveaux clients de la mani re suivante une pr sentation p dagogique de l outil de contr le parental de son int r t et des moyens de l activer sera ins r e dans les documentations commerciales pr sentes en point de vente une sensibilisation des vendeurs la probl matique du contr le parental boutique ou t l conseillers sera effectu e par chaque Op rateur une information incitative appara tra sur les sites web des Op rateurs lors de la prise de commande en ligne 2 3 Les Op rateurs engagent galement d s pr sent les tudes techniques n cessaires la modification de leur parcours client Ainsi d s novembre 2006 les Op rateurs interrogeront syst matiquement toute personne ouvrant une ligne et l inciteront activer le contr le parental si l utili
51. ue une action homog ne et insistent sur la n cessit d un engagement identique de l ensemble des acteurs de la profession C est pourquoi l AFOM a recueilli l adh sion sur ces propositions des nouveaux acteurs du secteur MVNO qui viennent de la rejoindre Omer Telecom Debitel Universal Mobile M6 Mobile Le Minist re de la Famille facilitera les discussions avec l ensemble des Op rateurs mobiles Virtuels non membres de l AFOM en vue d aboutir des engagements identiques chez tous les acteurs mobiles exer ant leur activit en France L initiative des Op rateurs de t l phonie mobile s inscrit dans le cadre de la d marche d autor gulation pr conis e par la Commission europ enne en particulier au titre de l article 16 1 e de la Directive 2000 31 CE du 8 juin 2000 dite Directive Commerce lectronique et de la Recommandation Protection des mineurs et de la dignit humaine dans les services audiovisuels et d information du Conseil en date du 24 septembre 1998 Elle prend acte des recommandations du Forum des droits sur l internet en mati re de protection des mineurs sur l internet et les r seaux mobiles Objectif du document L objet de la Charte est de renforcer l encadrement des contenus sensibles gt sur les r seaux mobiles et d accentuer la lutte contre les contenus illicites Elle engage ses signataires soit les Op rateurs mobiles membres de l AFOM Bouygues Telecom Orange France SFR Debitel M6 mobile
52. veau 2 Contr le parental renforc 3 Contr le d acc s d ventuels contenus r serv s aux adultes C P riode transitoire 17 octobre 2006 WO O N N O 10 10 12 13 13 13 13 14 14 15 15 Le Forum des droits sur l internet IV Mise en uvre de la classification A Principes devant entourer la gestion du sch ma de classification des contenus multim dias mobiles B Missions de l instance de gestion C Missions de l instance de conciliation D Nature des instances et leur composition Annexe 1 Grille d valuation Annexe 2 Message d avertissement dans l univers Multim dia mobile Annexe 3 Charte d engagements des Op rateurs sur le contenu multim dia mobile Annexe 4 Composition du groupe de travail 17 octobre 2006 16 16 16 16 17 18 22 23 30 FUM des droits sur l internet Lefo 17 octobre 2006 INTRODUCTION Plus de 49 millions de Fran ais poss daient en juin 2006 un t l phone mobile faisant de cette technologie un outil touchant toutes les classes d ge 80 de la population fran aise et 66 des jeunes de 12 17 ans taient quip s d un t l phone mobile Outil personnel le mobile gt permet outre d tablir des t l communications vocales d avoir acc s de nombreux usages en perp tuel renouvellement Les nouvelles g n rations de t l phones mobiles permettent
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