Argumentaire partenariat REEB
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1. D L implication et l ancrage r els de l association dans la dur e sur le territoire Elle travaille avec des habitants au projet en faisant intervenir des acteurs locaux Son action a un impact conomique sur le d veloppement local du territoire D Le remboursement de la subvention si elle est requalifi e en commande publique D La longueur des d lais entre le moment o l association d pose son projet et celui o la subvention est vers e 1 2 ans apr s la fin de l op ration dans certains cas Cette situation fragilise souvent les quilibres financiers des associations Des avances de tr sorerie peuvent tre parfois tr s importantes D La persistance d une image n gative de l association dont le fonctionnement repose sur des subsides publics D Le caract re discr tionnaire de la subvention dont le refus n a pas tre motiv Ce principe s accommode mal avec l activit associative D Le r gime de la participation financi re n est pas toujours tr s clair s agit il d une subvention ou d un march public D La subvention publique couvre rarement la totalit du co t du projet ou est encadr e par les r gles que se fixe la collectivit D Le risque p nal de d lit de favoritisme pour la collectivit si elle ne respecte pas les crit res et obligations de la subvention Le terme de commande publique recouvre des dispositifs diff rents D Le march public r gi par le C2. bp de pr senter les contributions volontaires en nature b n volat valoris associ es au projet indice certain de l autonomie et de l initiative associative de veiller ce que les conventions de subventionnement reconnaissent l initiative associative et fassent r f rence au dossier de demande d pos par l association Enfin les tournures de phrases ne doivent pas pr ter confusion D Mieux conna tre les principes de budget de l Etat r form s depuis la mise en oeuvre en 2006 de la Loi de Finances de 2001 II s agit de substituer une nouvelle logique de r sultats la logique traditionnelle de moyens en r partissant les cr dits par mission programme et action Dor navant une subvention ne saurait tre allou e si elle ne correspond pas aux finalit s pr vues dans le programme 4 4 Kester maitre de Son Proje Afin de garder la paternit l initiative de son projet et d viter qu il ne soit transform en cahier des charges d un appel d offres il peut tre important de prot ger la propri t intellectuelle de son projet Pour cela ne pas h siter d poser breveter son projet quand c est possible aupr s d organismes tels que l INPI Cela peut para tre difficile de revendiquer une propri t intellectuelle dans l espace public on pourrait plut t parler de propri t collective des associations 4 5 OLtenir le financement de ing nierie Sociale associative Toute op ration
3. uuasaussssssnnnrnrnrnrrrrns 16 4 Rester ma tre de son projet 2 OLaaEnENEEEEEEEEEEEEEEEEEE EE 17 5 Obtenir le financement de l ing nierie sociale associative 17 6 Obtenir une caution de pr t ou une garantie d emprunt du pouvoir public 17 7 D velopper des formations communes ausuununanenrnrnrrrrrrrnns 17 8 Requestionner ce qu est un bon partenariat ausssussssssnrnnnrnrrrrrnne 18 CONCLUSION 2h fantasme aieeeredrenemtetmnmtenedemnienereniier ancrage 19 ABR VIATIONS ire 19 BIBLIOGRAPHIE iii 19 Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 PR AMBULE Ll Un const national plac Sous le Signe de inqui tude Aujourd hui les associations d environnement constatent le d sengagement croissant de l Etat fin du dispositif emploi jeune amenuisement des subventions publiques Par ailleurs leurs relations avec les pouvoirs publics connaissent des volutions juridiques La convention de subventionnement qui repr sentait jusqu alors le lien privil gi entre les associations d environnement et les personnes publiques est aujourd hui mis mal par le recours de plus en plus fr quent la commande publique march s publics d l gation de service public Cette tendance a galement t relev e en 2005 pour l ensemble du secteur associatif par le groupe de travail de la Conf rence Nationale de la Vie Associative CNVA qui note dans son rapport Les associations sont confront
4. Extrait de valuer son Utilit Sociale de son activit cahier de l Avise n 5 octobre 2007 Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 D Chaque association tant implant e sur un territoire il serait utile qu elle d finisse clairement ses diff rents niveaux d interventions en coh rence avec les chelons territoriaux communes communaut s de communes parc naturel r gional d partement etc et leur champ de comp tences D Il est important que les associations connaissent et comprennent leurs territoire ses enjeux et politiques publiques D Pour inscrire leur projet associatif dans le territoire les associations doivent se faire conna tre D Demander aux imp ts la reconnaissance de son int r t g n ral au sens de l article 200 du Code G n ral des Imp ts proc dure de rescrit fiscal D Demander l agr ment protection de la nature la Pr fecture pour pouvoir si ger dans des instances de concertation comme le CESER A noter toutefois que l volution de cet agr ment provoque l aussi beaucoup d inqui tudes et semble cr er une repr sentation associative deux vitesses favorisant les grosses structures D Agr ment jeunesse et sport ducation nationale etc 4 2 Mantenr un fonctionnement interne compatible avec le d vel oppemer t de initicive associative D Etre en capacit de prendre des initiatives pr server le fonctionnement associatif notamment l ind pendance l
5. commande publique qui s adresse de ce fait des organismes sp cialis s ayant une exp rience et une expertise dans ce domaine Les associations d environnement n ont pas de formation en la mati re D La mise en concurrence des associations deviennent concurrentes entre elles ou avec le secteur marchand s il existe dans le domaine concern D L incidence fiscale lorsque associations et entreprises r pondent ensembles aux march s publics pr somption d une activit concurrentielle Selon les instructions fiscales une association sera priori consid r e comme lucrative si elle exerce une activit concurrentielle et pourra tre assujettie la TVA dans certaines conditions D Le dialogue et la construction de partenariats s av rent plus difficiles D Le risque de r duire la qualit des projets pr sent s pour r pondre au moindre co t D Le co t des march s publics est plus lev pour les pouvoirs publics En effet le co t de l activit est de 15 20 moins cher avec une subvention qu avec un march public 12 autofinancement d une partie du projet par l association pas de d rives inflationnistes les b n fices d gag s sont raisonnables D La TVA payer dans le cadre d un appel d offre D Le Formalisme tr s lourd et la complexit juridique des proc dures D La responsabilit enti re de la collectivit sur le projet dans le cadre d une commande publique D Le fait de
6. de protection de la nature et de l environnement mars 2007 Mode d emploi de la Convention pluriannuelle d objectifs CPCA mars 2011 Articles Fiches pratiques du CNAR mars 2010 Associations de solidarit et mise en concurrence avec l UNIOPSS Article de Jurisassociations n 430 du 15 d cembre 2010 Convention d objectifs pour des relations gagnant gagnant Brigitte Clavanier R alisation groupe de travail partenariat du REEB R daction et coordination Sophie Houbart animatrice de r seau au REEB Relecture Eaux et rivi res de Bretagne Yannick Le Belleguic et Marion Kempa administrateurs au REEB Argumentaire bas notamment sur l tude partenariat du CNARE r alis e par l ARIENA Olivier Duquesnois Sylvie Cuenot et le REN Avril 2012 Contact s houbart reeb asso fr Penn ar Bed 6 4 Es EF QUE A7 A WEGE Ille amp Vilaine Argumentare Partenariat O3 amp ri 2012 20
7. e de l utilit sociale permettre une appropriation de la d marche valuative par la soci t civile Ainsi il est pertinent de r affirmer nos diff rences par rapport un bureau d tudes gouvernance repr sentation de la soci t civile notre connaissance et notre implication dans le territoire notre vision politique du territoire Mais il est important de dire aussi notre compl mentarit avec le bureau d tudes qui apporte notamment une m thode et une analyse une neutralit Le probl me c est qu actuellement les collectivit s ne travaillent souvent qu avec des bureaux d tudes d o la pauvret de certaines r flexions D Les lus ont des craintes sur voire nous reprochent notre militantisme Or tre militant c est quoi Pour nous r seau d EE c est tre engag c est d fendre son projet associatif c est avoir une vision prospective de son territoire et essayer de la faire partager C est donc tre force de proposition et non pas seulement et syst matiquement dans le contre Il est essentiel pour chacun aujourd hui de d passer les repr sentations selon lesquelles il y aurait d un c t l association d EE colo baba cool petits oiseaux qui prom ne les petits enfants dans la nature et d un autre c t la collectivit pouvoir dictateur tout puissant juste l pour payer qui se fiche des associations et ne court qu apr s les voix de ses lecteurs 14 http www avise org 15
8. entr en application au 31 janvier 2012 relatifs l aspect fiscal qui r gle le r gime des compensations et des aides d tat L objectif 5 affich demeure toujours d viter que les aides publiques vers es des organismes sans but lucratif ne viennent fausser le libre jeu de la concurrence Que le premier qui a compris l ve le doigt Selon ces textes europ ens il existe une exception au principe selon lequel un acteur conomique n a pas vocation recevoir une aide d tat Ainsi la r gle de minimis permet aux associations de continuer percevoir des subventions publiques sans tre concern es par la l gislation communautaire applicable aux aides d Etat 1 CNVA Rapport du groupe de travail pr sid par JF Collinet La consolidation des relations contractuelles entre les pouvoirs publics et les associations mai 2005 2 Cf voir le compte rendu de la journ e Partenariat du REEB du 4 juillet 2011 disponible sur demande contact reeb asso fr voir aussi http www ssig fr org 3 Paquet Almunia La nouvelle donne europ enne Ma tre Colas Amblard Juris Associations n 454 1er mars 2012 pp 35 38 Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 En dessous d un certain seuil d aide publique il existe une tol rance mais au del ce de seuil il devrait passer au printemps 2012 500 000 sur les 3 derni res ann es l op rateur doit tre mandat par la personne publique pour r
9. pr vues titre d exemple les tableaux ci dessous pr sentent les seuils et les obligations qui s imposent aux march s de services SEUILS APPLICABLES AUX DIFFERENTES PROCEDURES SELON LE DONNEUR D ORDRE ET LE TYPE DE MARCHE AU 1ER JANVIER 2012 Donneur d ordre Objet du march simples Proc dures Proc dures formalis es Proc dures LETS Pouvoir Moins de Entre 15 000 et 4 de 5 millions HT March s de adjudicateur 15 000 HT 5 millions HT travaux Se Entit Moins de Entre 20 000 et a adjudicatrice 20000 HT SmilionseHT millions HT Moins de Entre 15 000 et ay a 0000 a a ENE March s de Fournitures Collectivit Moins de Entre 15 000 et et de territoriale 15 000 HT 200 000 HT de 200 000 HT services Entit Moins de Entre 20 000 et adjudicattice 20000 HT 400000 H7 00000 FT Avantages de l achat public Pour les associations Pour les pouvoirs publics D La possibilit d acc der de nouvelles ressources financi res D L association se repose sur un cahier des charges pr cis La recherche de cofinancements devient d s lors inutile D Un sentiment de s curit budg taire lorsque le march est obtenu parfois pour D Conna tre et ma triser sa capacit d initiative dans son champ de comp tences D Evite de passer par le subventionnement cadre jug insuffisamment s curisant notamment par les collectivit s qui parfoi
10. subventionn e devrait pr voir un fond pour la recherche et le d veloppement 4 4 O tenir une caution de Pr t ou une garantie d emprunt dut Pouvoir publ Te II faut obtenir des conventions d objectifs et de moyens Si le financement de moyens pour les associations rebutent les pouvoirs publics aujourd hui pourquoi alors ne pas faciliter l emprunt des associations en devenant cautionneur Des collectivit s le font aupr s de certaines associations dans le domaine du sport le football par exemple Pourquoi ne pas tendre cette pratique d autres secteurs associatifs 4 7 D velopper des formations communes Proposer et participer des formations sur les relations contractuelles le partenariat entre associations et pouvoirs publics des formations avec des lus associatifs et publics des formations avec des salari s associatifs et des techniciens des collectivit s 16La LOLF et les collectivit s locales une d marche de performance d j engag e Source colloc bercy gouv fr rubrique finances locales puis Espace LOLF 17 cf Echanges lors de l atelier Politique 3 me Conf rence r gionale bretonne de la vie associative organis e par la CPCA Bretagne Rennes 26 novembre 2011 Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 Z 45 Ke eguesStionner ce guest un bon partenariat Rappel des 3 principes fondateurs pour les associations Le projet associatif au coeur du partenariat Le respe
11. 21 Une Subrerlion at projet La p rennit des associations est mise mal avec la r duction drastique des aides au fonctionnement au projet associatif La subvention au projet devient la r gle voire m me l action Elle couvre un temps de plus en plus court qui incite au zapping ins curise les associations et entra ne un appauvrissement de l initiative et de l innovation Ce constat n est pas neutre une v ritable volution dans la relation partenariale est en marche Nous tions plus subventionn s sur ce que nous tions moins sur ce que nous faisions La tendance s inverse aujourd hui La d centralisation est pass e l aussi et les collectivit s locales ont pris le relais de l tat sans en tre oblig es par la loi 22 qui dipune Nombre d associations constatent et d noncent la baisse des financements publics De plus la subvention ne couvre pas la totalit du projet Cette logique de multi financements volue 2 3 Des financeurs publics moins nom reux l arenir En effet le financement public des associations est en pleine mutation avec la r forme territoriale Les financeurs se multiplient plus consid r s sans doute tort comme des payeurs que comme des partenaires La multiplication des interlocuteurs transforme nos dirigeants et responsables associatifs en marathoniens de la recherche de subvention m me si cette pluralit de financements va encore voluer avec la r fo
12. R SEAU D DUCATION L ENVIRONNEMENT EN BRETAGNE Argumentaire Partenariat entre associations et pouvoirs publics Argumentaire destination des responsables associatifs de l environnement r daction groupe Partenariat du REEB avril 2012 Avec le soutien de la CPCA Bretagne Bretagne conf rence permanente des coordinations associatives Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 SOMMAIRE l PR AMBULE ia linienesnnonninenng nn li debate ltd nent 3 Il TAT DES LIEUX siennes 5 Il CADRE L GAL usieirieiniininiininiienenensneennsnensnensenenennnennne 7 1 D finition des notions de subvention et de commande publique sassssssssssssssrrsrrenns 7 1 1 La subvention Je vous aide vous m aidez Lussanussarrrrrssnrrrresnn 7 1 2 La commande publique vous m aidez uassssrrrrernnnnnnnnnsnent 9 La personne publique ach te un bien ou un service 9 B Je d l gue un service public 12 2 Les risques de confusion entre subvention et commande publique 13 IV PR CONISATIONS POUR UN PARTENARIAT QUILIBR ENTRE ASSOCIATIONS ET POUVOIRS PUBLICS seine ennemies dtaresinais 15 1 Favoriser la reconnaissance de la sp cificit associative 15 2 Maintenir un fonctionnement interne compatible avec le d veloppement de l initiative associative usesununnnsnrnrnrnrrrrrrns 16 3 S curiser les conventions et les partenariats
13. au del cf circulaire Fillon de janvier 2010 Des contres parties se rajoutent de plus subvention caract re politique en plus notamment celle de la publicit e subvention caract re cultuel D Respect de la libert du commerce et de l industrie 7 Le mod le du dossier de demande de subvention est disponible sur le site Interne t www service public fr 8 Les collectivit s r glent par leurs d lib rations les affaires de leur comp tence CGCT article L2121 29 Argumentare Partenariat 03 ril 2012 s Avantages et inconv nients de la subvention Avantages de la subvention Inconv nients de la subvention D Le respect de la forme et de la sp cificit associatives a subvention permet l association de faire valoir et reconna tre son projet associatif L association reste dans sa fonction d innovation son ind pendance est respect e D La reconnaissance de la plus value associative est reconnue notamment l apport des b n voles au projet associatif D L assurance pour l association d avoir la propri t intellectuelle de son projet Elle peut communiquer sur ce dernier et le diffuser sa guise D L valuation du projet est partag e entre les deux partenaires public et associatif D La pertinence et la l gitimit du projet sont reconnues par diff rents partenaires ce qui donne une meilleure lisibilit l action de l association sur son territoire
14. ct de l ind pendance de lassociation condition d un v ritable partenariat L instauration d un dialogue entre les associations et les personnes publiques Quelques principes chers aux pouvoirs publics qui attendent des associations de D pr senter des projets clairs et bien construits D s engager valuer l utilisation des fonds publics D respecter la transparence financi re D consid rer la personne publique comme un partenaire et pas seulement comme un financeur En fin de compte la cons quence du recours la commande publique est similaire pour les associations comme les pouvoirs publics c est un appauvrissement de la qualit du partenariat Nous devons d fendre le travailler avec plut t que le travailler pour la collectivit Co construire les projets tout en amont c est primordial et c est vrai dans la r ciprocit Les associations doivent participer la d finition des politiques publiques et tre int gr es dans les instances de concertation Le subventionnement est davantage garant de ces principes que la commande publique Nous avons int r t de rechercher entre nous associations une coh rence et de nous organiser pour aller vers le travailler ensemble ce n est possible qu avec la logique de convention Nous devons aussi r affirmer notre besoin de partager de faire du partenariat entre associations de mettre des r seaux en place ou de d velopper les r seau
15. emplir une mission de service public La France a fait le choix de d fendre deux secteurs Sont exclus de la Directive Services certains services sociaux l ducation ou les op rateurs mandat s par la puissance publique en droit national Mais dans tous les cas la r gle fiscale s applique Les conventions de subvention sign es avec l tat ou les collectivit s doivent tre euro compatibles si l association se situe au dessus du seuil des 200 000 Le gouvernement fran ais a publi une circulaire le 18 janvier 2010 dite circulaire Fillon qui s impose aux services de l tat et aux tablissements publics mais pas aux collectivit s territoriales Elle a l avantage de reconna tre l importance du r le des associations et de la subvention pour soutenir leur mission d int r t g n ral Elle met en avant la convention pluriannuelle d objectifs le b n volat valoris Elle dresse un mod le de dossier de demande de subvention mis en oeuvre diversement en France En effet il y a encore des incertitudes et des ambigu t s sur cette circulaire L enjeu de la marchandisation de nos associations est de taille pourtant force est de constater que tous les mouvements associatifs ne se sont pas empar s de ce d bat Comment les associations d ducation l environnement _ l ducation tant notre avis un secteur non marchand par essence ont elles r pondu cette mutation 1 4 Des associations denironnement Se Sont mobi
16. es la g n ralisation des appels d offres essentiellement de la part des collectivit s territoriales soit en raison de leur extension progressive de nouveaux domaines soit par prudence lorsqu une convention ou le simple versement d une subvention leur paraissent pouvoir tre juridiquement contest s et requalifi s en convention de prestation de service Ce ph nom ne tend banaliser le fait associatif en lui appliquant les m mes r gles qu aux soci t s commerciales Las Le risque de a perte des b n voles association ou entreprise Face la complexit de ces questions juridiques relev e par nombre d lus associatifs les dirigeants b n voles sont perplexes perdus Les associations employeuses de taille plus importante peuvent faire face en se professionnalisant avec des projets dont s emparent plus les salari s que les b n voles Mais c est le risque de la d saffection des b n voles qui pointe progressivement 1 3 Un contexte europ en gui d boussole La sp cificit des associations n est pas reconnue par l Europe qui les consid re comme un op rateur conomique Les principes de libre circulation des activit s et de la libre installation des services connaissent des d rogations avec la Directive europ enne dite Services du 12 d cembre 2006 qui r glemente les services d int r t conomique g n ral SIEG cela s ajoute le paquet Monti Kroes puis le paquet Almunia
17. ice Le d l gataire peut tre charg de construire des ouvrages ou d acqu rir des biens n cessaires au service Conditions Deux conditions cumulatives sont indispensables pour qualifier la d l gation de service public DSP l existence d un service public ex la distribution de l eau potable et l assainissement D la r mun ration du d l gataire qui doit substantiellement tre assur e par les recettes de l exploitation du service ex facturation aux usagers de la consommation de l eau En cons quence l entreprise qui a sign un contrat de d l gation de service public DSP prend certains risques conomiques ce qui n est pas le cas de celle qui a conclu un march public Avantages Inconv nients de la DSP pour l association Avantages Inconv nients La dur e D La responsabilit juridique et financi re bp Avoir d montrer sa capacit professionnelle faire D La volont de la collectivit d tre propri taire des actions et productions associatives A RETENIR distinction subvention commande publique Dans quel but est vers e la somme d argent SUBVENTIONS L Association Soutien du projet associatif COMMANDE La Personne publique Satisfaction d un Oui paiement d un prix PUBLIQUE besoin 13 Extrait de l intervention Gwena lle Troude Journ e d information PAPP du 4 juillet 2011 organis e par le REEB et CPCA Arg
18. implication des b n voles tre offensif interpeller les collectivit s en leur proposant des plans d actions pluriannuels th matiques ou strat giques D Eviter tout risque de d rive vers une association para administrative tre vigilant sur les repr sentations de collectivit s dans les instances associatives Elles enrichissent le partenariat mais entra nent un risque de gestion de fait et de d rive vers l association transparente 4 3 S curiser les conertions et les partenariats D inciter au d veloppement de Convention Pluriannuelle d Objectif et d appels projets alternatives la commande publique cf guide de la CPCA Mode d emploi de la Convention pluriannuelle d objectifs mars 2011 D Veiller la r daction et la pr sentation politique des projets dans les conventions Dans le dossier de demande et pour viter toute confusion il est toujours n cessaire de pr senter l association objet statutaire domaine d action activit contexte du projet de mani re montrer que le projet est une d clinaison naturelle de l objet de l association D Accompagner la description de l action projet e d une pr sentation de son contexte d laboration motivation du projet historique cheminement du projet dans les instances associatives adoption en conseil d administration etc gt de proposer une valuation qualitative et quantitative Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012
19. liS es Cette volution fait d bat et suscite une inqui tude dont France Nature Environnement s est fait l cho en mars 2007 au travers d une plaquette de sensibilisation laquelle ont particip Bretagne Vivante et Eaux et Rivi res de Bretagne intitul e G n ralisation du recours aux march s publics mort annonc e du tissu associatif La m me ann e des r seaux d ducation l environnement notamment l ARIENA r seau alsacien le R seau Ecole et Nature et l UNCPIE ont propos au sein du CNAR Environnement de d velopper une tude et une formation pour accompagner les associations face ce risque de glissement vers la commande publique Dans ce cadre est publi e fin 2008 l tude argumentaire sur le partenariat et les relations contractuelles entres les associations d environnement et les pouvoirs publics Cet argumentaire tr s complet a servi de base un module de formation pour les adh rents du REN Le document pr sent reprend en grande partie cette tude 4 Etude argumentaire sur le partenariat et les relations contractuelles entres les associations d environnement et les pouvoirs publics Retours d exp riences analyse de pratiques et propositions pour s curiser les partenariats par le Cente national d appui et de ressources Environnement t l chargeable sur le site http www cnarenvironnement org Argumentare Partenariat 03 avril 2012 2 TAT DES LIEUX
20. ne traiter qu avec les grosses associations et pas forc ment avec les locaux les plus innovants D Si la collectivit se trompe sur la d finition de son besoin elle risque d tre c t de l objectif souhait D Ne permet pas la co construction d un projet avec un acteur 11 Pour plus d informations voir le site internet du minist re http www impots gouv fr general associations espace_association htm _ ou le Site de la F d ration fran aise de la montagne et de l escalade FFME http www ffme fr espace association ressource fiscalite htm 12 Mode d emploi de la Convention pluriannuelle d objectifs CPCA mars 2011 et Dossier revue Juris association Convention d objectifs pour des relations gagnant gagnant n 430 15 d cembre 2010 Brigitte Clavanier Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 L administration confie un tiers qui agit sous son contr le la gestion d un service public lui incombant soit de par la loi soit parce qu elle a cr avant de le d l guer Cette d finition a t codifi e l article L 1411 alin a 1 du Code g n ral des collectivit s territoriales en ces termes La d l gation de service public est un contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d un service public dont elle a la responsabilit un d l gataire public ou priv dont la r mun ration est substantiellement li e aux r sultats de l exploitation du serv
21. o t de l op ration et qui fait appara tre les cofinancements des autres partenaires D Une subvention se demande Par souci de simplification un dossier commun de demande de subvention est pr vu pour l ensemble des administrations de l Etat D L association reste propri taire de son projet Le transfert de propri t vers la personne publique peut s analyser comme un acte de vente r mun r par un prix On quitte alors le r gime de la subvention pour rejoindre celui de l achat public Obligations Pour les associations Pour les pouvoirs publics D Le projet doit entrer dans le champ de D Contr le financier par la collectivit qui comp tence de la collectivit int r t pr voit un droit de regard sur les comptes et local comp tences exerc es par la budgets de l association et est en droit de collectivit demander les pi ces justificatives des d penses et tout autre document dont la production est jug e utile au contr le de l utilisation de la subvention D Le projet doit r pondre un objectif d int r t g n ral A corie esi OS DIS au D valuation des actions subventionn es pour mesurer la pertinence de la subvention au D La convention doit tre euro compatible regard des r sultats obtenus valuation de elle est pr sum e l tre en dessous du seuil l efficience du projet financ des 200 000 et doit remplir les conditions B Lessubventions interdites
22. ode des march s publics La d l gation de service public organis e d abord par la loi Sapin 29 janvier 1993 puis par la loi du 2 mai 2001 La d marche est tout simplement invers e par rapport la subvention le march public ou la d l gation de service public sont d cid s par la collectivit pour r pondre ses besoins et le financement est la contrepartie directe du service rendu la collectivit Pour tous ses achats l acheteur public doit respecter les principes fondamentaux D le respect des r gles de mise en concurrence de mettre en place des r gles de publicit permettant aux prestataires potentiels d tre inform s choisir enfin l offre la plus avantageuse en posant des crit res objectifs 9 3 me dispositif le partenariat public priv ordonnance du 17 juin 2004 Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 D une mani re g n rale plus les montants des achats sont lev s plus les proc dures impos es sont lourdes et formalis es Crit res D Le march public r pond aux besoins propres de la personne publique D L administration d finit ses besoins quantitatifs et qualitatifs dans un cahier des charges D L exigence d une contrepartie Le march repose sur un change titre on reux telle prestation ou produit livr la collectivit commanditaire correspond tel prix D Au del de certains seuils des proc dures de publicit sont
23. peuvent intervenir dans tout domaine d int r t g n ral non r serv l Etat ou une autre personne de droit public d veloppement conomique protection de l environnement etc La r forme territoriale et la perte de la clause g n rale de comp tence notamment pour le d partement ne permettra plus cette possibilit D L association qui re oit une subvention est non seulement l initiative du projet mais elle en a con u le contenu et a d fini ses besoins en mati re de financement D L association ne r pond pas un besoin exprim par l administration elle est libre de ses initiatives Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 D Le b n ficiaire ne doit pas tre un service public L association n agit pas pour le compte de l administration D Les subventions sont pr caires et facultatives la collectivit est libre d accorder ou non une subvention L association ne peut exiger le versement d une subvention au motif qu elle en b n ficiait depuis plusieurs ann es D L attribution des subventions rel ve du pouvoir discr tionnaire de l administration Le refus d octroyer une subvention n a pas besoin d tre motiv L administration est libre de son action sa conduite en la mati re n est pas dict e par une r gle de droit D Une subvention finance rarement la totalit d un projet La personne publique est libre de verser la contribution qu elle souhaite g n ralement un pourcentage du c
24. rme territoriale qui va simplifier les financeurs possibles en 3 blocs L o on avait quatre partenaires on en aura bient t trois D financement soit par la commune soit par l intercommunalit D financement soit par la R gion soit par le D partement D financement soit par l Etat soit par l Europe 2 4 Une Concurrence CCrue entre aSSoCidions Avec la baisse des financements publics la recrudescence de la concurrence entre associations est d j l oeuvre La r forme territoriale risque d accro tre ce ph nom ne Le recours la commande publique le renforce entre associations mais aussi avec les entreprises aux valeurs proches ou similaires notamment celles de l conomie sociale et solidaire ou de l ducation l environnement 5 Intervention d Olivier Dulucq D l gu r gional de la CPCA Bretagne Journ e d information du 4 juillet 2011 Extrait du compte rendu disponible au REEB 6 Paroles de participants aux journ es d information Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 2 5 Un bilan temp r en Bretagne Le constat en Bretagne rejoint le national Plusieurs secteurs associatifs sont d j tr s touch s par les effets pervers induits par la commande publique social formation jeunesse culture gestion protection de l environnement ex tudes d impact La prise de conscience dans le secteur de l EE est malgr tout encore timide Ces m mes secteurs associatifs partagent le consta
25. s en march public ou en d l gation de service public D Le recours syst matique la subvention de projet fait na tre le besoin formalis chez la collectivit Contrairement la subvention de fonctionnement sur le projet associatif les subventions sur projet n cessitent de la part de l association de d crire en amont de mani re pr cise et d taill e les actions pour lesquelles elle sollicite un financement Bien souvent cette pr sentation fait na tre le besoin formalis chez la collectivit qui transforme alors le projet de l association en v ritable cahier des charges La r daction des conventions peut galement entretenir la confusion sur qui a l initiative du projet D autre part pour qu il n y ait pas de doute sur son origine il faut toujours garder l esprit qu une subvention doit se demander Un dossier de demande est en soi une expression de l initiative associative Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 La collectivit met souvent en avant la notion de seuil pour justifier le recours la commande publique argument souvent mis en avant dans les t moignages Elle annonce l association par exemple que pour des raisons de montant trop lev du projet ou parce que plusieurs conventions ont d j t sign es il faut passer un march public partir de 4 000 Or cet argument ne tient pas soit cela rel ve du march quelque soit le seuil soit c est une
26. s ne connaissent ou ne maitrisent pas bien le r gime de la subvention Elles ont alors tendance passer syst matiquement par la commande 10 Source http pme service public fr actualites breves nouveaux seuils pour marches publies html Voir aussi http www economie gouv fr daj marches publics Argumentare Partenariat 03 avril 2012 plusieurs ann es D Certaines associations voient dans l obtention d un march une forme de reconnaissance de publique m me lorsque tous les crit res de la subvention sont r unis D La volont d lib r e de mettre en concurrence les associations entre elles Ce processus est consid r parfois par les leurs comp tences de la part de la arte en collectivit s comme une garantie d efficience collectivit a A quant la gestion des deniers publics D L occasion de faire intervenir de nouveaux acteurs D La volont d tre propri taire des actions et productions associatives Inconv nients de l achat public Pour les associations Pour les pouvoirs publics D La Banalisation de la sp cificit associative l association devient un op rateur comme un autre sur le march La commande publique tend gommer les sp cificit s de l apport associatif D Le risque de d motivation et de d sertion des b n voles surtout ceux impliqu s dans les conseils d administrations D Le formalisme lev de la
27. subvention La question centrale est bien l initiative du projet si elle est associative aucun seuil li au march public n est applicable R seau RITI MO Argumentare Partenariat 03 avril 2012 PR CONISATIONS POUR UN PARTENARIAT EQUILIBRE ENTRE ASSOCIATIONS ET POUVOIRS PUBLICS 41 Faoriser la reconna ssance de la Sp cificit associative D Il est n cessaire que les associations s interrogent sur leur projet associatif et qu elles le r affirme D Faire valoir l innovation associative et sa cr ativit sociale La probl matique r side bien dans la capacit d initiative et d innovation de l association D Revendiquer son statut d association ne suffit plus Les associations ne peuvent plus rester sur une seule l gitimit de comp tences de technicit et d exp riences On doit aujourd hui valoriser notre plus value dire quelle est notre sp cificit associative insister sur ce que l on apporte que le priv n apporte pas revendiquer ce qui nous distingue d un autre op rateur conomique Cela nous r interroge sur notre utilit sociale valuer l utilit sociale c est mesurer le plus associatif par des crit res construits avec les partenaires du projet Pour l AVISE les enjeux de l valuation de l utilit sociale sont de bp conforter un mod le de d veloppement solidaire p valoriser la plus value de l conomie sociale et solidaire D participer une d finition partag
28. t du recours de plus en plus fr quent la prestation sur leur territoire proche C est l chelle des regroupements de communes et des communes de grande taille que le glissement est particuli rement pr sent Une pression est op r e par les juristes aupr s de leurs coll gues techniciens et de leurs lus au sein des collectivit s pour d montrer l ins curit juridique de la convention risque de requalification C est ce qui entra ne galement le recours de plus en plus fr quent la commande publique par les collectivit s Trois hypoth ses sur les raisons de cette volution D l int r t pour un technicien d utiliser du pr t porter commande publique plut t que du sur mesure subvention D les effets de mode tendance la commande publique plus in D la difficult admettre que l association puisse tre l initiative du projet Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 3 CADRE L GAL R sum des relations contractuelles possibles entre associations et pouvoirs publics PONCTUEL VAN DUREE 31 D finition des notions de Subvention et de commande publique La subvention est juridiquement d finie comme une aide forfaitaire accord e par une personne publique de fa on unilat rale et sans contrepartie Crit res D La subvention permet le financement d un projet d int r t g n ral ou local sans contrepartie directe pour la collectivit Les collectivit s
29. umentaire Partenariat 03 amp ri 2012 3 2 Les rnsques de Cconmusion entre Subvention et commande publique Ces deux expressions utilisent des termes tr s proches Pourtant elles recouvrent des notions tr s diff rentes D L appel d offres est une proc dure formalis e de mise en concurrence issue du Code des march s publics D Dans le domaine associatif l expression appel projets couramment utilis e dans le r gime de la subvention d signe une toute autre d marche Dans l esprit de la collectivit l appel projets a pour objectif de faire remonter les initiatives et projets de l association pour les porter la connaissance de la personne publique exemple appel projets annuel en ducation l environnement du Conseil r gional de Bretagne D La contractualisation des subventions publiques s est g n ralis e quelque soit le montant Or un exc s de formalisation risque de transformer la convention en v ritable cahier des charges s imposant l association En d crivant de mani re trop d taill e les actions et obligations de l association la convention peut ainsi se d naturer et donner l impression que l association ex cute en contrepartie de la subvention des prestations individualis es pour le compte de la collectivit La convention de subventionnement risque alors d tre requalifi e par le juge ou lors du contr le de l galit pour les collectivit s territoriale
30. w avise org WWww cnarenvironnement org WWW Cpca asso fr Www jeunesse sports gouv fr www legifrance gouv fr www minefi gouv fr www service public fr http www loi1901 com http www ssig fr org Textes juridiques Charte des engagements r ciproques entre l Etat et les associations regroup es au sein de la CPCA 1er juillet 2001 texte juridique et politique Circulaire no 5193 SG du 16 janvier 2007 relative aux subventions de l Etat aux associations et conventions pluriannuelles d objectifs Journal officiel du 16 janvier 2007 Circulaire du 18 janvier 2010 relative aux relations entre les pouvoirs publics et les associations conventions d objectifs et simplification des d marches relatives aux proc dures d agr ment Journal officiel du 20 janvier 2010 Etudes Rapports compte rendus CNVA Rapport La consolidation des relations contractuelles entre les pouvoirs publics et les associations mai 2005 Etude argumentaire sur le partenariat et les relations contractuelles entres les associations d environnement et les pouvoirs publics Retours d exp riences analyse de pratiques et propositions pour s curiser les partenariats par le Cente national d appui et de ressources Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 19 Environnement t l chargeable sur le site Plaquettes fiches techniques Plaquette FNE Le code des march s publics et les associations
31. x existants Nous devons pousser aussi la r flexion sur notre partenariat avec les entreprises de l conomie sociale et solidaire les auto entrepreneurs en ducation l environnement qui portent les m mes valeurs que nous Nous devons encourager la mutualisation entre associations et plus si affinit s Argumentaire Partenariat 03 amp ri 2012 IS EN CONCLUSION L id e de cet argumentaire est bien de permettre aux associations de faire le choix en conscience d en mesurer les impacts voir de se r interroger sur leur structure juridique Certaines associations sont peut tre vou es voluer vers un autre statut Si l association souhaite favoriser le recours la subvention l essentiel est bien d tre l initiative du projet LISTE DES ABKEVTATIONS APNE Association de Protection de la Nature et de l Environnement CESER Conseil Economique Social et Environnemental r gional CNARE Centre National d Appui et de Ressources en Environnement CNVA Conf rence Nationale de la Vie Associative CPCA Conf rence Permanente des Coordinations Associatives CPO Convention Pluriannuelle d Objectifs CPIE Centre Permanent d Initiatives pour l Environnement DLA Dispositif Local d Accompagnement EE Education l Environnement FNE France Nature Environnement REN R seau Ecole et Nature UNCPIE Union Nationale des CPIE BIBLIOGRAPHIE Sites et liens internet www associations gouv fr http ww
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