Home

Des conseils d`établissement branchés et réseautés : un

1. 14 1 3 2 STRUCTURE ET D ROULEMENT DES RENCONTRES VIRTUELLES EN R SEAU 15 Loo ORDRE DU TOUR ag a 16 1 3 4 DISPOSITION DE LA SALLE MANIPULATION DE L QUIPEMENT PROBL MES RENCONTRES 17 1 3 5 SUIVI DES RENCONTRES VIRTUELLES EN R SEAU 19 1 4 GAINS DECOULANT DES RENCONTRES VIRTUELLES EN R SEAU 21 2 LA PRISE DE DECISION DANS LES CONSEILS D TABLISSEMENT 25 2 1 LA FONCTION D CISIONNELLE DU CONSEIL D TABLISSEMENT 25 2 2 LE GUIDE POUR LA PRISE DE D CISION STRUCTURER LE PROCESSUS D CISIONNEL 26 2 3 L NERGIE DANS LES GROUPES COMPRENDRE LA DYNAMIQUE DES CONSEILS D TABLISSEMENT 34 2 4 VERS UNE AUTONOMISATION ACCRUE DES CONSEILS 42 43 PAINE A Serre E E 45 46 CR E E E 47 D a 48 LISTE DES REFERENCES 50 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 3 MISE EN CONTEXTE Ecole en r seau EER originalement cole l
2. que tout l ve ayant une note au moins gale ce seuil est consid r ma triser la mati re en question Sans contester ce crit re certains parents et repr sentants de la communaut si geant au C ont fait remarquer que cet nonc d objectif leur paraissait trop complaisant et qu il risquait de ne pas motiver les l ves obtenir des notes sup rieures cette valeur seuil Ils ont donc sugg r d y remplacer la notion de ma trise de la mati re par celle d obtention de la note de passage Cette suggestion a toutefois t re ue avec r ticence par la direction d coles qui a mis plusieurs arguments pour viter de modifier l nonc liti gieux notamment le risque que la commission scolaire rejette la version amend e de l nonc En finale la direction a n anmoins accept de modifier l nonc initial selon le sou des membres Dans cet exemple les parents et les membres de la communaut si geant au sont rest s solidaires Nous consid rons donc que l insatisfaction qu ils ont ex prim e n tait pas reli e la dynamique qui s tait tablie entre eux mais bien plut t la po sition de la direction d coles oppos e la leur et ses tentatives de limiter leur pouvoir d ci sionnel 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 33 Ces diff rents exemples montrent bien que dans le cadre de ses interv
3. Soient quatre rencontres avant d avoir pr sent le guide pour la prise de d cision aux membres des C et sept la suite de cette pr sentation 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 29 Constat n 2 G n ralement plus de la moiti des membres des C participe activement au processus d cisionnel Il s agit d un l ment potentiellement positif puisque nous supposons qu une forte participa tion est une marque de l int r t des membres des CE pour les objets de d cision et qu en outre elle contribue enrichir le processus d cisionnel Selon St Arnaud 2008 le fonctionnement optimal d un C implique que ses diff rents membres occupent diff rents r les actifs au cours du processus d cisionnel des membres d sign comme centre guide le CE dans l orchestration du processus d cisionnel certains autres membres les metteurs participent en s exprimant au sujet des cibles d cisionnelles communes ou du processus d cisionnel menant leur atteinte d autres membres enfin les r cepteurs prennent plut t part au processus en manifestant par une coute attentive leur int r t pour les contributions apport es par les metteurs Nos observations montrent que les membres des s approprient spontan ment ces diff rents r les De mani re g n rale au cours de chaque d cision nous constatons d abord la pr sence d un
4. ne comprend qu une tape 5 celle de la d cision cette tape les membres sont invit s faire un choix parmi les options retenues Pr sidente du C Si je r sume ce qui a t dit on doit sortir de l cole pour se rendre un endroit pas trop loign pour faire une activit qui ne co te pas trop cher le tout bien entendu dans le but d accroitre la culture de nos l ves Mere d une l ve J ai bien l impression que ce sont les ateliers de th tre qui r pondent le mieux nos crit res pour autant que l cole paye les co ts qui d passent la limite de 5 impos e par les parents S il n y a pas d autres suggestions questions ou commentaires j en fais la proposition D s le d but de notre travail d observation et tout au long de celui ci nous avons demand aux membres des C participants d valuer leur appr ciation de leurs pratiques d cisionnelles en r pondant un questionnaire pr par cet effet Pr sent l annexe ce questionnaire propose diff rents nonc s positifs se rapportant chacune des tapes du processus d cisionnel la fin de chacune de leurs rencontres les membres des C taient invit s indiquer quel point ils taient en accord ou en d saccord avec ces nonc s Nous avons ainsi t en mesure pour chacune des 11 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 28 r 6 i 2
5. regroupements d coles qui ont particip notre recherche illustre bien que le processus d implantation des RVR peut varier tant sur le plan de sa forme que de sa dur e ces parametres notamment d termin s par les ressources et le soutien disponibles Malgr la disparit des d fis relev s par chacun de ces regroupements d coles et leur degr de motivation variable tous ont t en mesure d implanter et d exp rimenter ce nouveau mode de collaboration virtuel dans leurs C Certains acteurs notamment les personnes assurant la pr sidence des ont mentionn avoir C est la m me chose que si nous red couvert un nouvel int r t pour leur r le alors que celui tions en rencontre traditionnelle ci a t valoris par les RVR Du reste nous constatons de mani re g n rale que le degr de satisfaction des acteurs interrog s par rapport aux RVR s est am lior au fur Commentaresetde node gece mesure que ceux ci ont acquis de l exp rience Les plus r cents commentaires r colt s aupr s des membres des sont en effet souvent positifs en plus de souligner leur int r t poursuivre les RVR l issue de notre mandat de Citations Directeur d coles Une r ussite sur toute la ligne se lon moi Bravo recherche la plupart des regroupements d coles observ s sont parvenus int grer les RVR dans leurs pratiques G nial institutionnelles courantes ou sont en vo
6. C est pour quoi il importe que tous les puissent communiquer avec lui n importe quel moment lors des 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 15 m me s il n est pas pr sent sur les lieux Les directions des regroupements d coles observ s ont imagin diff rents moyens de rester en communication avec les C en cas de besoin Si le t l phone ou le cellulaire sont souvent utilis s certains utilisent un ordinateur portable pour cr er un moyen de communication suppl mentaire et interagir avec les diff rents C selon le besoin Ces diff rents moyens de garder le contact avec les C offrent une certaine flexibilit la direction des coles qui peut ainsi d cider du lieu ou elle animera et assistera aux RVR Si la plupart des directions participant notre tude ont choisi de le faire dans chaque C Citations tour de r le d autres l ont plut t fait partir de leur bureau ou d un C est plus facile lorsque endroit autre que les lieux de rassemblement des diff rents CE Il notre directeur assiste avec semble toutefois que la majorit des membres des CE pr f rent nous a la rencontre de la presence physique de la direction sur leur lieu de Membre d un CE rencontre ce qui facilite les interactions en cas de besoin Enfin les RVR offrent une possibilit que les rencontres traditionnelles ne permettaient pas celle de
7. Lacroix 1 2012 Les pratiques de la gouvernance de commissions scolaires au Qu bec Th se de doc torat Universit de Sherbrooke Sherbrooke Mintzberg 2010 G rer tout simplement Transcontinental Montr al St Arnaud 2004 La personne humaine 2 dition Les ditions de l Homme Montr al St Arnaud 2008 Les petits groupes Participation et animation 3 dition Ga tan Morin diteur Montr al 182 p 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 50
8. acteurs tels qu observ s au sein des regroupements d coles participant notre recherche 1 3 1 Pr paration des rencontres virtuelles en r seau e partage d information entre la direction des coles et les pr sidentes ou les pr sidents des C rev t une importance toute particuli re en contexte de RVR En effet contrairement aux rencontres traditionnelles o la direction des coles est pr sente sur les lieux de la r union et assure la majeure partie de la transmission des informations aux membres des C ce sont les pr si dentes ou les pr sidents des CE qui en l absence physique de la direction assurent cette t che L tape de pr paration des RVR doit tenir compte de cette particularit et peut cons quemment tre plus substantielle que la pr paration des rencontres traditionnelles La pr paration des RVR comprend notamment l laboration de l ordre du jour et la transmission d informations n vralgiques de la direction d coles vers les pr sidences des C sur les points aborder Il existe diff rentes mani res de pr parer les RVR et nous vous sugg rons d adapter votre approche en fonction du degr d autonomie et du niveau de confort des pr sidentes ou des pr si dents des C La communication entre la direction des coles et les pr sidences des C peut se faire par courriel par t l phone par visioconf rence ou encore par l entremise d une rencontre en per sonne Selon le mode observ le plus simpl
9. cisions s inscrivent de ma ni re harmonieuse et synergique au sein d un plan d action g n ral coh rence et qu ils en comprennent bien les cons quences sur les affaires de leurs coles respectives pertinence 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 25 Les d cisions prises par le doivent refl ter la position de ses membres qu ils soient parents membres du personnel scolaire ou encore membres de la communaut Ceux ci se retrouvent d ailleurs agir titre de porte paroles de leur groupe d appartenance respectif l ensemble des parents des l ves fr quentant l cole l ensemble des membres du personnel scolaire y travaillant et l ensemble de la communaut qui l h berge Si la pluralit de points de vue et d int r ts des dif f rentes parties prenantes qui convergent au C a le potentiel d enrichir les d bats elle peut gale ment compliquer l arr t d un choix faisant l affaire de tous Voil pourquoi il est n cessaire que le C se dote d une m thode d un outil le guidant a travers le processus d cisionnel FCPQ 2009 2 2 LE GUIDE POUR LA PRISE DE D CISION STRUCTURER LE PROCESSUS D CISIONNEL omment les membres d un groupe proc dent ils pour prendre des d cisions collectives Quelle proc dure appliquent ils pour parvenir Voil des questions auxquelles nous avons voulu sensibiliser les membres des C en leur proposant un guide leur pe
10. la suite d informations pr sent es lors du bloc commun c d sur des sujets qui concernent toutes les coles mais dont les d cisions restent individuelles deux pos sibilit s s offrent aux C Ils peuvent prendre leur d cision au cours du bloc commun lors d une p riode o les microphones sont ferm s qui fait imm diatement suite la pr sentation des infor mations ou encore reporter leur d cision au dernier bloc individuel Chacune de ces deux mani res de proc der comporte des avantages et des d savantages La premi re ne demande de pr senter l information qu une seule fois mais peut retarder certains si les autres prennent plus de temps arr ter leur d cision La seconde n occasionne pas de retard mais n cessite que l information initia lement donn e lors du bloc commun soit r p t e ou r sum e au bloc individuel Puisque les pr sidentes ou les pr sidents des C se trouvent jouer un r le de premier plan dans l animation des RVR moins pendant les blocs individuels leur fonction s en retrouve nette ment valoris e par rapport au mode de rencontre traditionnel o c est le plus souvent la directrice ou le directeur des coles qui m ne les discussions Malgr cette situation ce dernier acteur en raison de son r le d administrateur et sa capacit mettre en lumi re les diff rentes contraintes inh rentes aux tablissements scolaires qu il dirige occupe un r le central lors des
11. s Citations 1 2 2 Choix de l quipement n cessaire aux rencontres virtuelles en r seau ne fois que les diff rents acteurs concern s ont convenu qu il tait avantageux de recourir aux RVR qu ils acceptent de se pr ter l exp rience et que les autorisations requises sont obtenues il vous faut rassembler l quipement n cessaire Celui ci se d cline en cinq cat gories distinctes i crans ii cam ras iii microphones iv connexions internet et v plateformes de visioconf rence Bien que nos observations montrent que les possibilit s en mati re d quipement sont nombreuses de la salle de visioconf rence tout quip e au simple ordinateur portable dot d une webcam de haut parleurs et d un microphone int gr s nous vous conseillons par souci d conomie de vous en tenir au mat riel d j disponible dans vos coles pour autant qu il r ponde de mani re satisfaisante aux besoins des RVR Plusieurs participants notre recherche ont mention n que leur degr d appr ciation par rapport aux RVR d pendait fortement de la qualit de leur exp rience virtuelle elle m me tributaire de l quipement employ Afin de stimuler et de conserver l attention et l int r t des membres des C vous aurez ainsi int r t opter pour de l quipement qui rend les changes virtuels les plus naturels possible e Ecrans Plusieurs salles de classe sont d j dot es d un tableau num rique interactif TNI
12. 2 Nous supposons que plus les C s outillent pour s approprier le processus d cisionnel plus ils seront en mesure d assumer pleinement leur souve rainet en tant qu instances de prendre des d cisions clair es et d ainsi exercer une meilleure gou vernance des tablissements scolaires sous leur autorit Dans les sections qui suivent nous revoyons d abord bri vement le r le d cisionnel du C tel que pr vu par la Loi sur l instruction publique Nous pr sentons ensuite nos diff rents constats sur les pratiques d cisionnelles des C qui ont particip notre tude Une premi re s rie de constats se rattache la structure du processus d cisionnel Nous avons observ comment les C organisent la prise de d cision notamment l aune d un guide proposant une d marche qui d coupe le proces sus d cisionnel en diff rentes tapes Cet outil constitue un cadre th orique que nous avons parta avec les participants notre recherche une proc dure normalis e partir de laquelle nous avons valu les pratiques d cisionnelles des Une seconde s rie de constats s appuie sur un mod le th orique de l nergie dans les groupes pour d crire la dynamique du processus d cisionnel des Nous avons alors concentr nos observations sur la mani re dont les membres des mobilisent leurs nergies en vue d atteindre les cibles d cisionnelles fix es Nous concluons sur un r capitulatif partir duquel de
13. Ils sont ainsi peu enclins l analyser en pro fondeur puisqu il leur appara t neutre peu signifiant demeurant dans l ordre normal des choses Les discussions sont galement restreintes puisque moins d opinions sont mises et que celles ci sont peu d battues Or d une telle acceptation passive peut surgir une impres sion de collaboration au sein du groupe Par exemple les budgets annuels des coles sont g n ralement adopt s sans trop de discussions ou de d bats une situation qui pourrait tre at tribu e la pr sence d une quantit optimale d nergie de collaboration Or nos observations ont plut t montr que ce type d objet de d cision suscitait relativement peu d int r t chez les membres des C alors qu ils sentent qu ils ont une emprise limit e sur celui ci Dans ces con ditions ils ont tendance limiter la quantit d nergie de production et statuer rapidement pour passer au point suivant ce qui peut donner l impression d une collaboration optimale alors qu en r alit elle est plut t faible Constat n 8 Assez souvent les membres des CE n injectent pas suffisamment d nergie d entretien pour optimiser le processus d cisionnel semblerait que les membres des CE observ s ont g n ralement l impression que le proces sus d cisionnel se d roule bien un tat de choses notamment mis en lumi re par les r ponses souvent positives donn es au questionnaire voir constat n 1 Deux facte
14. assume d abord et avant tout une fonction administrative Cette fonction requiert que la direction occupe une position de centre n vralgique de gestionnaire de l information o elle re oit et transmet une foule d informations n cessaires la bonne marche des tablissements dont elle a la responsabilit Mintzberg 2010 Dans le cadre du processus d cisionnel en C cette fonction administrative oblige la direction tenir compte des ventuelles contraintes qu elles soient l gislatives institutionnelles organisationnelles financi res ou p dagogiques susceptibles de limiter le contenu ou la port e des d cisions les signaler aux membres des Or ces tentatives visant assurer que les d cisions prises en C restent dans les limites du pouvoir de ceux ci et respectent les contraintes en place sont parfois per ues comme une man uvre de la direction pour imposer ses propres choix cette perception pouvant parfois g n rer de la frustration chez certains membres ce sujet le fait que ces tentatives surviennent souvent lors des tapes de collecte d opinions de d lib ration et de d cision pourrait expliquer le m contentement parfois observ chez les membres des qui est selon le constat n 1 essentiellement rattach ces tapes du processus d cisionnel quelques occasions les membres des ont indiqu que la direction d coles restreignait le nombre de possibilit s d cisionnelles expl
15. centre Ce r le est tr s souvent jou par la personne responsable de la pr si dente du C ou encore par la direction d coles deux cat gories d acteurs qui assurent nor malement l animation des rencontres ou en orientent les discussions Par exemple il n est pas rare qu une personne en charge de la pr sidence d un C effectue un rappel l ordre lorsque les discussions d vient de la cible vis e Il arrive parfois que le r le de centre soit jou par un membre du personnel scolaire ou un parent notamment lorsque la proposition sur laquelle statuer est amen e par le C Nous constatons ensuite que moins de la moiti des membres des occupent le r le d metteur Ce sont g n ralement des membres du personnel scolaire ou des parents qui sont particuli rement motiv s par l objet de d cision Leur contribution prend souvent la forme de questions permettant de mieux circonscrire l objet de d cision mais parfois galement de nouvelles informations reli es celui ci Les r cepteurs enfin sont majoritaires au sein des C observ s Si ces trois r les repr sentent autant de mani res de prendre activement part au processus d cisionnel certains membres peuvent adopter par choix ou par inadvertance un compor tement qui n y contribue pas en tant que tel Ce sont les satellites ces membres qui sont inat tentifs fatigu s ou qui discutent en apart et qui n ont donc pas l attention ou m me l int r t n cessaires pour
16. d assurer sa qualit tout au long des rencontres Choisissez des microphones qui permettent une bonne captation du son ambiant plut t que des microphones unidirectionnels et veillez ce qu ils soient bien positionn s par rapport au groupe Certains microphones ont un fonctionnement dynamique ils s teignent automatiquement d s que le niveau sonore est faible quand le C est en position de r cepteur et se rallument d s que le niveau sonore redevient normal quand le C est en position d metteur Ce type de microphone est particuli rement bien adapt aux changes car il per met d viter les retours de son sans qu il soit n cessaire de faire quoi que ce soit Plateformes de visioconf rence Il existe de nombreux services de plateformes de visioconf rence qui permettent d tablir un lien virtuel entre les C par l entremise d internet Plusieurs coles souscrivent d j VIA un service fourni par SVI Solutions inc qui donne de tr s bons r sultats pour les RVR Quelle que soit la plateforme choisie assurez vous qu elle permette d afficher des images suffisamment grandes des C l cran pour bien voir les interlocuteurs et qu elle offre une interface permettant d afficher des documents l cran La plupart des re groupements d coles participant notre recherche ne se servent de cette fonction que pour afficher l ordre du jour mais quelques uns l utilisent galement pour d autres documents d int r t te
17. de chaque effet potentiel et selon sa d sirabilit Arbre des d cisions 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 49 LISTE DES R F RENCES Beaudoin J et Laberge 2002 L cole loign e en r seau un projet innovateur pour le r seau de l ducation du Qu bec Survol des cas des crits et des concepts utiles la compr hension du projet CEFRIO Montr al 28 p Boyer M Lussier K Pr vost P et St Louis 2010 Des conseils d tablissement r seaut s et bran une alternative administrative pour le d veloppement des petites coles et leur naut Universit de Sherbrooke Sherbrooke 41 p Brassard 2007 La question de la d centralisation en faveur de l tablissement dans le syst me d ducation pr scolaire et de l enseignement primaire et secondaire 1979 2006 F d ration qu b coise des directeurs et directrices d tablissement d enseignement Montr al Commission des tats g n raux sur l ducation 1996 Expos sur la situation Gouvernement du Qu bec Qu bec Conseil sup rieur de l ducation CS 1993 Rapport annuel 1991 1992 sur l tat et les besoins de l ducation La gestion de l ducation n cessit d un autre mod le Gouvernement du Qu bec Qu bec F d ration des comit s de parents du Qu bec FCPQ 2009 Le conseil d tablissement au centre de l cole FCPQ Qu bec 20 p
18. des C et le proc d d ci sionnel en fonction des objets de d cision et de leur int r t pour ceux ci Par ailleurs il ne semble pas tre acquis que l ensemble des d cisions prises participe d un m me projet qui devrait tre connu de tous le projet ducatif En omettant de tenir compte d un tel cadre f d rateur les d cisions peuvent se prendre de mani re contingente au point parfois d en clipser du moins partiellement les finalit s auxquelles elles devraient se rattacher Sans donner d exemples pr cis rares sont les fois o un quelconque leitmotiv relatif aux vis es ducatives et un projet partag est venu chapeauter la prise de d cision de ma 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 41 ni re claire Au del de la l gitimit institutionnelle que procure l aval aux d cisions prises Lacroix 2012 il appara t que la l gitimit associative autour d orientations collectives ou m me communautaires demeure secondaire ignor e ou n est tout le moins pas vo qu e au regard des d cisions prendre 2 4 VERS UNE AUTONOMISATION ACCRUE DES CONSEILS D TABLISSEMENT En ce qui concerne le processus de d cision les membres des C participant notre tude ont adopt une structure de fonctionnement envers laquelle ils manifestent de la satisfaction ce pro pos le guide pour la prise de d cision que nous leur avons pr sen
19. des directions qui ont d cid d implanter les RVR dans leurs coles e Les pr sidentes ou les pr sidents des jouent parfois un r le de leadership lors de l implantation du projet et de ses modalit s bon fonctionnement de l quipement est crucial pour que les participants aux RVR ap pr cient leur exp rience Le son demeure l aspect le plus important l est essentiel de s assurer d un soutien technique particuli rement au cours des pre mi res RVR Plusieurs acteurs sont susceptibles de jouer ce r le La direction des coles et les pr sidentes ou les pr sidents des CE conviennent d un mode de fonctionnement pour pr parer et tenir les RVR 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 13 Afin d assurer l appropriation des modalit s des RVR et d optimiser leurs retomb es posi tives il faut pr voir une p riode d adaptation et d apprivoisement La dur e de cette p riode varie d un regroupement d coles l autre Les membres des se pr tent g n ralement volontiers l exp rience des RVR 1 3 LE FONCTIONNEMENT DES RENCONTRES VIRTUELLES EN R SEAU ous voil presque pr t d marrer vos RVR Il ne reste qu d tailler certains aspects du fonc tionnement des RVR Dans cette section nous abordons les principales tapes entourant la pr paration la tenue et le suivi des RVR en pr sentant les r les que jouent les diff rents
20. il s est fix es de mani re optimale les trois types d nergies d riv s de l nergie groupale doivent chacune se retrouver en quantit suffisante Lorsqu au moins l une de ces trois formes d nergie est insuffisante ou encore en exces cela signifie pas n cessairement que les cibles communes demeureront hors de port e du groupe mais que l atteinte de celles ci risque d tre plus longue et difficile Dans le cas des C pour lesquels le processus de production explicit ci dessus correspond la prise de d cision nous pourrions donc dire que tout d s quilibre des nergies de production de solidarit d entretien a le potentiel de complexifier voire de rendre impossible la prise d une d cision jug e satisfaisante par l ensemble de ses membres Voyons maintenant ce que r v lent nos observations sur la mani re dont les C participant notre recherche mobilisent leurs nergies 2 Constat n 6 La quantit d nergie de production investie par les membres des CE varie en fonction des caract ristiques de l objet de d cision Nous constatons que certaines caract ristiques cl s des objets de d cision poss dent une in fluence marqu e sur le degr de motivation des membres des C et ultimement la quantit d nergie de production que ceux ci investissent dans le processus d cisionnel Cette situation n est pas trang re la th orie de l nergie dans les groupes de St Arnaud 2008 qui tabli
21. ins tigatrices du projet d implanter les RVR dans leurs coles Cette situation est probablement attribuable leur fonction administratrice mais galement leur int r t d viter la d multiplica tion des rencontres Elles sont galement tr s souvent porteuses du projet aupr s de leur commission scolaire et des autres acteurs pre nant part aux RVR notamment les membres des Notons du reste que certaines directions t Citations Le directeur a fortement soulign l int r t de s embarquer dans ce genre de reunions 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 9 d coles ont fourni un soutien technique essentiel pour l installation et l utilisation de l quipement informatique n cessaire aux RVR Enfin certaines directrices et certains directeurs questionn s ont galement indiqu avoir fait la promotion de ce mode de collaboration aupr s de leurs cons urs et confr res ils peuvent donc jouer un r le pr coce important dans l implantation des RVR dans les autres regroupements d coles Direction g n rale de la commission scolaire Il est n cessaire d obtenir l autorisation des gestionnaires de la commission scolaire pour pouvoir implanter les RVR dans les des regrou pements d coles La majorit des participants notre recherche ont indiqu que leurs commis sions scolaires respectives taient enthousiasm es par l id e Plus rar
22. les enseignants qui prendraient la d cision soumettant celle ci au Constat n 9 Les membres des C sont sensibles leur perception subjective de la di mension temporelle Les membres des C sont d embl e tr s occup s en raison de leurs obligations profession nelles ou familiales En plus de devoir vaquer ces obligations certains parents ou membres de la communaut sont galement tr s engag s dans leur milieu Quant aux membres personnel scolaire leur charge de travail est d j accaparante Le C repr sente donc une t che suppl mentaire l horaire des membres et celle ci doit donc tre efficace Ainsi les membres des s engageront dans les discussions selon une appr ciation subjective de la dimension temporelle temps lastique Ils auront l impression de perdre leur temps s ils n ont que peu d int r t pour l objet de d cision en cause Cette impression de perdre du temps semble en outre tre renforc e lorsque les membres des consid rent n avoir que peu de pouvoir sur la mani re de disposer de l objet l oppos les membres des CE s engageront volontiers dans les discussions si l objet de d cision les pr occupe ou les motive ou encore s ils sentent qu ils ont une emprise sur celui ci Nous pouvons cons quemment supposer que la perception temporelle des membres des C est influenc e de mani re similaire la quantit d nergie de production qui varie selon les caract ristiqu
23. leurs particularit s enjeu territorial mise en place des RVR le potentiel de favoriser l autonomisation des CE alors que leurs modalit s engendrent un transfert du pouvoir et des responsabilit s g n ralement d tenus par la direction d coles vers les pr sidences des C enjeu de gouvernance 1 2 LA PHASE D IMPLANTATION MODE D EMPLOI ous tes int ress implanter les RVR dans votre C Ce n est pas sorcier mais cela de mande toutefois de l organisation de l adaptation et de l apprivoisement Pour vous aider dans cette phase d implantation voici une description des principales tapes qu ont parcou rues les regroupements d coles participant notre recherche Bien que d autres d marches puis sent tre envisag es nous pr sentons celles qui sont apparues les plus importantes selon les pro pos des diff rents acteurs qui ont pris part la mise des RVR dans leurs C 1 2 1 Engagement des acteurs concern s Les RVR constituent une mani re non traditionnelle de tenir les rencontres des et elles impli quent de modifier certaines fa ons de faire C est pourquoi plusieurs participants notre recherche proposent d amorcer le processus d implantation en informant et en engageant les diff rents ac teurs concern s Voici une br ve description de chacun d eux e Direction des regroupements d coles Nos observations montrent que les directions des regroupements d coles sont les principales
24. lui permet de r duire ses d placements ce qui se traduit par des conomies de temps et d argent Selon les propos recueillis ces gains ont des inci dences positives non seulement sur la vie professionnelle de la directrice du directeur d cole mais galement sur sa vie priv e Citations Mes enfants vous disent merci 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 21 Sur le des enjeux ducatifs la possibilit d changer de l information entre les CE est per ue comme un facteur d enrichissement par bon nombre de participants Bien qu il nous soit plus diffi cile d appr cier les gains sur ce plan en raison du fait qu ils se concr tisent essentiellement l ext rieur du cadre des C certaines personnes interrog es affirment avoir pu s inspirer des id es de sorties d activit s en classe d autres coles discut es en pour le programme de leur cole De mani re plus vidente certains regroupements d coles se sont servis des RVR afin que de divers intervenants externes conseillers p dagogiques organisateurs communautaires etc puissent inte ragir simultan ment avec l ensemble des C d un m me regroupement d coles plut t que de de voir dupliquer leurs interventions aupr s de chacun d eux Rappelons enfin que pour au moins un des regroupements participant notre recherche la collaboration virtuelle initiative ER Mes sources en
25. mique d cisionnelle des C la mani re avec laquelle leurs membres mobilisent leurs nergies et de d terminer les facteurs modulant la quantit d nergie mobilis e Pour qu un groupe s organise fonctionne et se d veloppe il a besoin d nergie Cette nergie qui demeure vitale tous les aspects de la dynamique d un groupe l est galement pour le processus qui nous int resse particuli rement soit la prise de d cision Cette nergie n est pas g n r e par le groupe soi mais puise sa source dans les membres du groupe des personnes qui ont d cid se mobiliser collectivement pour atteindre des objectifs communs et n cessite une transformation pr alable afin d tre utilisable par le groupe Chaque membre est ainsi dot d nergie individuelle dont il devra convertir une certaine partie en nergie disponible pour le fonctionnement du groupe La fraction de la somme des nergies individuelles convertie sous une forme utilisable par le groupe se nomme nergie groupale Cette conversion s op re gr ce aux interactions entre les membres du groupe et entre l ensemble de ceux ci et les cibles communes La fraction des nergies individuelles qui n est pas convertie en nergie groupale est nomm e nergie r siduelle Cette derni re forme d nergie reste confin e aux personnes et n est donc pas disponible la poursuite de la cible de l ensemble du groupe Afin d illustrer le ph nom ne de transformation de l n
26. ou d autres projets tels que l initiative EER contribue la r silience des petites communaut s et leur dyna misme Par ailleurs faisant preuve d un r el esprit novateur les regroupements d coles observ s ont d j appliqu envisagent d appliquer le mode de collaboration virtuel d autres usages que les seules rencontres de C Le Tableau 1 1 r sume les diff rentes applications qui ont d j t exp ri mentees ou qui sont envisag es par ceux ci 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 22 Tableau 1 1 Autres applications exp riment es ou sugg r es pour le mode de collaboration virtuel Rencontres La direction d un regroupement peut aborder les points communs toutes des quipes coles ses coles en rencontrant simultan ment leur quipe cole tudes de cas Les membres du personnel enseignant et la direction d cole peuvent pro c der l tude de cas d l ves en difficult apprentissage discipline avec l aide ventuelle de professionnels sans que ceux ci aient se d placer Accompagnement Les communications intersites permettent d tablir des activites p dagogique d accompagnement p dagogique de la part de conseillers p dagogiques et de la direction des coles Elles permettent aussi de l entraide entre des enseignantes et des enseignants Organisation des Les sorties scolaires qui sont pratiqu es simultan ment p
27. pouvoir changer en temps r el entre les diff rents C Si cette dimension n est pas essentielle au mandat normal que doivent remplir les C elle procure toutefois certains avantages permettant notamment de partager de l information Par exemple tous les peuvent b n ficier des demandes d claircissement ou des id es des membres des autres Mentionnons galement que certains regroupements d coles profitent de l occasion Commentaires de membres de que leur donnent les RVR pour que chaque C donne des nouvelles de son cole aux autres C ce qui conf re un certain climat de convivialit Toutefois les avis des membres des observ s semblent diverger quant Avant l implantation des RVR on l int r t d un tel change de nouvelles Nous recomman n tait pas oblig s d couter les dons cons quemment de sonder les membres de vos C choses des autres coles avant d int grer un tel point leur ordre du jour Citations Moi je trouve que c est int ressant les nouvelles des autres coles 1 3 3 Ordre du jour omme indiqu la section 1 3 1 l ordre du jour est pr par par la direction des coles et les pr sidences des C quelques jours avant la tenue de la RVR Une fois pr t diff rents moyens de transmission aux membres des peuvent tre utilis s Si c est le courriel qui semble le moyen le plus populaire certains regroupements d coles transmettent l ordre du j
28. r seau et RVR a permis de conserver le statut institutionnel de chacune des coles et d ainsi r pondre a un important enjeu territorial l appartenance que les communaut s d veloppent par rapport leur cole de village Selon les communaut s concern es la perte de ce statut annon ait le risque qu terme leurs coles soient ferm es Nous oublions peut tre parfois trop facilement le r le central que jouent les coles de village dans la survie et le renforcement de l identit des petites communaut s en r gion pour qui le facteur d mographique prend toute son importance En effet si celles ci peuvent souffrir de la fermeture des services de proximit tels que leur station service leur picerie ou m me leur bureau de poste elles pourront n anmoins y r sister et continuer d exister Toutefois si l cole vient fer mer l issue du processus d institutionnalisation il s agit l d une cons quence plausible qui n est toutefois pas n cessairement in vitable les familles en place risquent de d m nager pour se procher d autres tablissements scolaires ce qui participe l effritement d mographique Il devient en outre difficile de miser sur l tablissement de nouvelles jeunes familles qui seront vraisembla blement peu enclines s tablir dans un lieu qui n offre pas d cole proximit pour leurs enfants Il est ainsi possible d affirmer que le mode de collaboration virtuel sous la forme de RVR
29. recherche Dans les deux cas les membres du C sont ras sembl s en arc de cercle autour de la table de mani re lib rer l un de ses c t s Comme le montre la Figure 1 1 cela permet tous les membres de voir l cran de type TNI o apparaissent les images retransmises par les autres C Toujours la Figure 1 1 une cam ra mobile zoom r glable t l command e est plac e au dessus ou cote de l cran Elle peut ainsi capter l ensemble du groupe et selon les besoins op rateur d sign personnage en rouge peut utiliser la t l commande pour effectuer un plan rapproch sur n importe quel participant qui fait une intervention Un micro phone multidirectionnel est plac au centre de la table ce qui maximise la capture des discussions quel que soit le participant qui intervient La disposition des haut parleurs importe peu mais puisqu ils se retrouvent tre g n ralement reli au syst me de contr le du ils sont souvent plac s de part et d autre de celui ci Figure 1 1 Exemple de disposition d une salle de RVR ou un syst me de communi cation relativement sophistiqu est em ploy L gende des symboles TNI cran EX cam ra mobile avec zoom t l commande de la cam ra microphone 4 haut parleurs Figure 1 2 Exemple de disposition d une salle de RVR o un ordinateur portable sert de syst me de communication entre les L gende des symboles ordinateur portable po
30. 5 rencontres observ es de determiner indice moyen permettant d appr cier le degre satisfac tion des par rapport chaque nonc et de suivre l volution de ces indices au cours de notre recherche Voyons maintenant ce que r v lent nos observations et les questionnaires remplis par les membres des quant l auto valuation de leurs pratiques d cisionnelles leur participation au processus d cisionnel et la structure de fonctionnement de ce dernier Constat n 1 Les membres des C sont g n ralement satisfaits du d roulement des dif f rentes tapes du processus d cisionnel C est ce que montrent les r ponses au questionnaire administr la fin de chaque rencontre des CE Plus en d tail la majeure partie des membres indiquent avoir de l int r t pour les dif f rents objets sur lesquels ils doivent statuer En ce qui concerne l tape de d finition ils jugent que les objets sont clairement d finis disent bien en saisir les enjeux et confirment pouvoir obtenir des claircissements lorsqu ils le d si rent Pour ce qui est de l tape d information ils jugent aidantes les informations re ues et in diquent avoir la possibilit de partager celles qu ils d tiennent La collecte d opinion est ga lement jug e satisfaisante alors que les membres consid rent avoir la possibilit d exprimer leurs opinions et se sentent respect s lorsqu ils le font en plus de pr ciser que cette tap
31. Bien que l enjeu de gouvernance puisse tre per u comme une cons quence de la mise en place des RVR dans les regroupements d coles il peut galement constituer un objectif souhaitable des le d but du processus d implantation pour qui vise l autonomisation des titre d illustration dans le cas des regroupements d coles ayant particip notre recherche la distance la plus petite entre deux coles faisant partie d un m me regroupement est de 10 5 km la distance la plus grande est de 51 9 km 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 8 Reperes e Les RVR constituent un mode de rassemblement particuli rement adapt la situation des C d un m me regroupement d coles Ce sont surtout des enjeux administratifs li s la n cessit de r duire la charge de travail de la direction d coles ou encore la recherche d efficience dans son travail qui motive l adoption des RVR D autres enjeux ou possibilit s de nature ducative cette fois rendent galement perti nent le recours aux RVR e Dans certains cas le recours aux RVR contribue pr server le statut institutionnel des tites coles menac es par un manque de ressources Conserver le statut institutionnel des coles de village contribue au sentiment d appartenance que les communaut s nourris sent envers leur cole au renforcement de leur identit ainsi qu la reconnaissance de
32. Des conseils d tablissement branch s et r seaut s un mode de collaboration novateur adapt la r alit des regroupements de petites coles cole en r seau DU NUMERIQUE CLASSES COLLABORATIVES Janvier 2014 REMERCIEMENTS Les auteurs de ce rapport tiennent remercier chaleureusement tous les membres des conseils d tablissement qui ont accept de participer cette tude Nous aimerions tout particuli re ment souligner la contribution des pr sidentes et des pr sidents de conseils d tablissement et de celles responsables de la direction des regroupements d coles aupr s desquels nous avons travaill Nous souhaitons galement remercier notre partenaire le CEFRIO Nous exprimons notamment notre reconnaissance a Solange Racine directrice de L cole en r seau au CEFRIO pour son op timisme ses pr cieux encouragements et ses conseils pertinents en cours de travail DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S UN MODE DE COLLABORATION NOVATEUR ADAPT LA R ALIT DES REGROUPEMENTS DE PETITES COLES Une pr sentation audiovisuelle Prezi est disponible l adresse suivante cefr io eerrvr Pourvue d une trame narrative cette courte pr sentation explique le fonctionnement des rencontres virtuelles en r seau RVR d un regroupement de conseils d tablissement ainsi que le r le des diff rents acteurs qui y prennent part COLLABORATION CHERCHEUR UNIVERSITA
33. E 43 Exemple de format d ordre du jour adapt pour les rencontres virtuelles en r seau CONSEIL D TABLISSEMENT ORDRE DU JOUR DATE mardi 29 mars 2011 HEURE 18h 30 LIEU coles et g NUMERO POUR REJOINDRALE DIRECTEUR directeur sera pr sent l cole pr sentation de D d cision I information Bloc 1 Local 18h30 18h50 i Ouverture de l assembl e et v rification du quorum NN 2 Adoption de l ordre du jour D min 3 Adoption du dernier proc s verbal 2 Dn 5 4 STORE AANA eget 5 Questions du ee a 2 min 20 min Bloc 2 Commun 18h55 20h30 95 min 6 Nouvelles des coles les LO min 7 Organisation scolaire 2011 12 LD TN 8 Budget violence l cole 1 10 9 Concours Prix de la Reconnaissance directeur Dhs 9 MN Rues 27 10 min 10 Discours inaugural de Charest feted 11 Conseils virtuels directeur 12 Projet ducatif ch ancier directeur s
34. EFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 14 1 3 2 Structure et d roulement des rencontres virtuelles en r seau es RVR ont notamment de particulier le fait qu elles rassemblent plusieurs au moins deux C qui partagent un certain nombre de points communs leurs ordres du jour respectifs Les informations et sollicitations manant du MELS ou de la commission scolaire constituent un exemple d l ments partag s par l ensemble des coles d un m me regroupement L un des princi paux avantages des RVR r side justement dans la possibilit pour la direction des coles d aborder ces points communs une seule fois pour l ensemble de ses coles Toutefois chaque C doit gale ment aborder les points propres leur cole ex plan de r ussite sorties scolaires activit s en classe etc Dans ces cas les C doivent conserver leur souverainet et leur autonomie d cision nelle comme le pr voit la Loi sur l instruction publique La structure des RVR doit refl ter ce besoin d aborder des points communs toutes les coles du regroupement ainsi que des points qui sont particuliers chacune d elle L alternance de blocs communs et de blocs individuels au cours des RVR r pond ce besoin Au cours des blocs com muns une personne qui se retrouve g n ralement tre la directrice ou le directeur des coles pr sente les points qui concernent l ensemble des coles Elle donn
35. IRE Michel Boyer Professeur agr g Universit de Sherbrooke Nicolas Soumis Adjoint de recherche Universit de Sherbrooke QUIPE DE PROJET CEFRIO Jos e Beaudoin Vice pr sidente Innovation et Transfert Solange Racine Directrice l Ecole en r seau 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 2 TABLE DES MATI RES REMERCIEMENTS es dans see ss end denis ane case Date 2 ABLE DES MATIERE S sue een ceases arene do casses 3 MISE EN CONTEXTE canne dans doc 5 1 CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES RESEAUTES LES PREMIERS 7 1 1 LES RENCONTRES VIRTUELLES EN R SEAU QU EST CE QUE C EST ET QUOI A 7 1 2 LA PHASE D IMPLANTATION MODE 9 1 2 1 ENGAGEMENT DES ACTEURS CONCERN S sccscssccsscsccsscsscescescessescersessersessersersersersersersers 9 1 2 2 CHOIX DE L QUIPEMENT N CESSAIRE AUX RENCONTRES VIRTUELLES EN 11 LAS DOU TIEN TECHNIC UE E 12 1 2 4 DETERMINATION DU MODE DE FONCTIONNEMENT DES RENCONTRES VIRTUELLES EN RESEAU 13 1 2 5 PERIODE D APPRIVOISEMENT 13 1 3 LE FONCTIONNEMENT DES RENCONTRES VIRTUELLES EN R SEAU 14 1 3 1 PR PARATION DES RENCONTRES VIRTUELLES EN R SEAU
36. Selon les commentaires r colt s il s agit l d une option int ressante tant donn ses grandes dimen 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 11 sions propices aux groupes et le fait que certaines enseignantes ou certains enseignants maitri sent d ores et d j son fonctionnement En l absence de TNI certains regroupements d coles utilisent un canon projecteur et un cran toile ou encore de simples crans d ordinateur table bien qu il nous t rapport que cette derni re option comportait certains inconv nients si les membres du C sont nombreux e Cam ras Parmi les diverses possibilit s observ es les participants notre recherche semblent particuli rement appr cier la cam ra mobile dot e d un zoom et d une t l commande Elle permet de passer ais ment d un plan grand angle pour voir toute l assembl e a un rap proche lorsqu une personne fait une intervention L alternance entre des vues d ensemble des plans rapproch s ajoute une touche de dynamisme qui att nue l effet statique et imperson nel des visioconf rences En l absence de cam ra mobile dot e d un zoom vous pouvez recourir des cam ras moins sophistiqu es capturant l ensemble du groupe cam ra fixe webcam e Microphones La captation sonore est un aspect n vralgique des Essentielle aux changes il est important de lui accorder une grande attention afin
37. ar toutes les sorties scolaires coles d un m me regroupement gagnent tre organis es virtuellement afin d viter certains d placements Rencontre du Les parents membres du comit charg de les repr senter la commission comit de parents scolaire peuvent assister aux rencontres partir de chez eux l aide de leur la commission ordinateur personnel scolaire Canal de Les membres du personnel d une cole ou d un m me regroupement communication d coles peuvent b n ficier d un moyen suppl mentaire pour communi suppl mentaire quer entre eux dans le cadre de leurs t ches quotidiennes Skype est un outil qui a t sugg r ou utilis cette fin par certains regroupements d coles participant notre recherche ce titre certaines enseignantes ont rapport maintenir connect le syst me de communication la fin de la classe afin d changer de fa on informelle s il y a lieu classes de webcams install es dans les classes afin d observer ce qui s y passe Interventions disci Les directions r alisent des interventions disciplinaires aupr s d l ves per plinaires turbateurs au moment opportun m me si elles sont pas en pr sence dans leur cole Rep res e Les RVR ont permis un gain de temps et d efficacit notamment pour les directions des regroupements d coles Le partage d information rendu possible par les RVR a le potentiel de contribuer bonifier les id es et le
38. arfois hors propos Dans ce contexte certains Commentaires de diff rents membres membres perdent le fil des discussions et tendent de CE pr sidentes parents ensei adopter un comportement de satellite voir constat OPON n 2 Qui plus est la pr sidente mettait beaucoup O tes vous rendus d nergie faire valoir ses propres points de vue d laissant ainsi son r le d orchestration du proces Ouais c est pas vident sans le sus d cisionnel En cons quence celui ci a t rela directeur tivement long consid rant son manque de profon deur Si la pr sidente avait port plus d attention a son r le d animation elle aurait probablement constat la pr sence d obstacles au bon fonctionnement du processus d cisionnel et pris les mesures n cessaires pour le CE investisse davantage d nergie d entretien pour assurer sa productivit optimale Qu est ce qu il faut que j explique Je suis dans les nuages soir Dans certains cas la confusion d coulant d une carence d nergie d entretien est telle que la d cision doit tre report e Par exemple alors qu il tait question pour les membres d un de choisir un photographe professionnel pour les photos de classe parmi plusieurs soumis sionnaires ils n ont pas t en mesure de trancher malgr le temps investi examiner les dif f rents portfolios En finale les membres ont convenu que ce seraient
39. ces cibles plus ils se sentent mobilis s pour les atteindre et plus la quantit d nergie de production investie sera grande L nergie de solidarit est une autre composante de l nergie groupale qui sert cette fois as surer le bon fonctionnement et la croissance du groupe Ce type d nergie souligne bien l importance du contexte relationnel au sein du et de l influence qu exercent les membres les uns sur les autres Un C ne se rassemble certainement pas principalement sur la base d affinit s interpersonnelles mais celles ci op rent n anmoins une influence positive cruciale sur son fonc tionnement Plus les membres du C se sentiront cout s consid r s et respect s par leurs pairs plus ils seront enclins investir de l nergie de solidarit et prendre part au processus d cisionnel L nergie d entretien constitue la derni re composante de l nergie groupale et sert notam ment pr venir liminer les ventuels obstacles qui pourraient entraver la progression du groupe dans ses prises de d cision Elle sert en outre canaliser et coordonner les nergies de production et de solidarit c est la raison pour laquelle l nergie d entretien est pr sent e de telle sorte qu elle chevauche partiellement ces derni res sur la Figure 2 2 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 35 Pour que le groupe atteigne les cibles communes qu
40. dans une telle optique de d centralisation que le institu la suite de l adoption de la Loi 180 en 1997 t reconnu titre d instance de gouver nance locale attribuant aux actrices et acteurs locaux un r le pr pond rant sur des d cisions d ter minantes pour leur cole Au cours de rencontres entre les pr sidences des C et les chercheurs portant sur la dynamique d cisionnelle observ e il est apparu n cessaire que les membres des C s approprient davantage le processus d cisionnel en vue de favoriser l autonomisation et la souve rainet de cette instance de gouvernance 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 42 CONCLUSION Le mod le de l cole en r seau se distingue par son fonctionnement en communaut d apprentissage alors qu enseignants et l ves collaborent avec d autres classes d autres coles d autres milieux culturels par l entremise des technologies de l information et de la communication pour l ducation TICE Ce mod le n est pas uniquement une innovation au service de la classe C est aussi une innovation en mati re d occupation du territoire de d veloppement local et de revi talisation des tablissements scolaires et des communaut s Aujourd hui certains milieux ont adopt de nouvelles pratiques pour la tenue de conseils d tablissement en cr ant des rencontres virtuelles en r seau dans l optique de permettre une d mocrat
41. e la direction des coles soumet un projet d ordre du jour aux pr sidences des C que ces derni res peuvent amender l autre extr mit du spectre des possibilit s la direction des coles convoque les pr sidences des C en personne o par visioconf rence pour d tailler chaque point l ordre du jour un exercice qu il a t convenu d appeler rencontre pr paratoire Le directeur de ce regroupement d coles a m me dot les pr sidentes de C d ordinateurs portables cette fin Lors des rencontres pr para toires les pr sidentes re oivent ainsi toutes les informations n cessaires pour tre en mesure d animer la RVR pr sentation des points r ponse aux ventuelles questions des membres des C etc Si cette fa on de proc der demande plus de temps qu un simple change de courriels visant finaliser la proposition d ordre du jour elle instigue un fort sentiment d autonomie chez les pr si dences des C la limite celles ci peuvent m me remplacer la direction des coles pour l animation de points d information comme cela a t observ au moins une occasion En effet lors d une une panne du r seau internet caus une interruption inopin e de la communica tion entre les CE Malgr cela la pr sidente de l un des participant a l tude a t en mesure d animer la partie de la rencontre normalement assur e par le directeur m me si ce dernier n tait pas sur les lieux 2014 C
42. e l information l adapte ven tuellement aux contextes particuliers de chacune des coles et r pond aux questions des partici pants Tous les entendent le contenu des changes Au contraire lors des blocs individuels les microphones de tous les C sont ferm s si bien que le contenu des discussions de chaque C n est pas partag La personne assurant la pr sidence du assume alors seule l animation de ce bloc Diff rentes formules toutes bas es sur l alternance de blocs communs et individuels ont t appli qu es par les regroupements d coles observ s Toutefois la plupart d entre eux proc dent en trois blocs Ils ouvrent la rencontre par un bloc individuel o chaque C s par ment adopte l ordre du jour et proc de au suivi du pr c dent proc s verbal Lorsque ces formalit s sont r gl es l ensemble des C passe au bloc commun Au cours de ce dernier la directrice ou le directeur des coles pr sente tous les points de l ordre du jour qui sont communs l ensemble des coles et r pond aux ventuelles questions Enfin la RVR se termine par un dernier bloc individuel o chaque C micro phones ferm s aborde les points qui sont propres l cole qu il repr sente Les C doivent souvent prendre des d cisions lors de leurs rencontres Lorsque ces d cisions se rattachent des points particuliers les d cisions se prennent lors du dernier bloc individuel Si des d cisions doivent tre prises
43. e leur permet d explorer plusieurs choix et d en proposer d autres si n cessaire En ce qui a trait a la d lib ration les membres indiquent que cette tape est souvent pertinemment cibl e sur les choix propos s et que ces derniers sont clairs Ils jugent en outre que suffisamment de temps leur est allou pour d lib rer et que leurs opinions sont prises en compte au cours de ce pro cessus En ce qui concerne l tape de d cision enfin les membres indiquent sentir que le C a une influence effective sur les affaires de l cole estiment comprendre les cons quences de leurs d cisions et affirment tre assur s que les d cisions prises en C seront respect es et ap pliqu es Bien que g n ralis e cette appr ciation positive ne pourrait toutefois pas tre extra pol e l ensemble des prises de d cision observ es Nous en voulons pour preuve l insatisfaction d montr e quelques occasions et qui semble surtout reli e aux tapes de collecte d opinion de d lib ration et de d cision Une analyse sommaire des r ponses des membres des C r v le que leur appr ciation s est tr s l g rement accrue au cours de la p riode d observation Bien qu il soit difficile de d ter miner les facteurs l origine de cette situation celle ci pourrait sugg rer que les membres des C se sont au moins partiellement appropri le guide pour la prise de d cision et que cela a contribu renforcer leurs pratiques d cisionnelles
44. ement elles peuvent toute fois s interroger sur la l galit des RVR La Loi sur l instruction publique LIP requiert en effet que chaque cole ait son propre C ce qui implique qu il conserve son autonomie d cisionnelle cet effet pre nez note que les RVR sont tout fait l gales pour au tant qu elles respectent la souverainet des C en abor dant en parall le de la partie commune des RVR les points qui sont particuliers aux diff rentes coles cet aspect sera abord en d tail la section 1 3 2 En outre vous pouvez profiter de la rencontre avec la commis sion scolaire pour sonder les possibilit s de soutien Elle pourrait tre encline fournir de l aide technique pour l installation et le fonctionnement du mat riel n ces saire offrir des formations techniques aux membres des encore financer la totalit ou une certaine partie de l quipement informatique n cessaire aux RVR Si elle le juge pertinent elle pourra parfois manda ter un conseiller p dagogique pour soutenir le proces sus d implantation Nos observations indiquent que la commission scolaire demeure un important acteur dans l implantation et la conception du projet En effet bien qu elles ne le jugent pas essentiel les directions d coles interrog es ont soulign maintes reprises que l appui de leur commission scolaire facilitait le pro cessus d implantation et contribuait sa r ussite Citations La commissio
45. ensibilit la perception temporelle aucun des C Avant l instauration des RVR on observ s n a eu l id e de d signer une personne sp n tait pas oblig d couter les cifiquement charg e de garder le temps voir section choses des autres coles 1 3 3 comme cela fut instaur pour les premi res Enseignante membre d un C RVR de ce regroupement d coles Constat n 10 La prise de d cision en ne semble pas toujours s effectuer en fonction d une d marche syst matique ou d un projet partag Diff rents indices sugg rent que les C n ont peut tre pas atteint leur pleine souverainet d cisionnelle Cela ne signifie aucunement qu ils ne sont pas en mesure de prendre des d ci sions y compris clair es mais que bien souvent le processus d cisionnel est men de mani re routini re et intuitive D une mani re telle en tout cas qu elle ne favorise que faible ment une appropriation optimale du processus d cisionnel par ceux qui le pratiquent L observation effectu e au constat n 6 indiquant que toutes les d cisions sont prises sensi blement de la m me mani re constitue probablement le meilleur indice que les C n ont que peu d emprise sur leur processus d cisionnel En outre la r ception tr s positive que les pr si dences des C ont r serv e la grille d valuation des d cisions que nous leur avons propos e confirme la pertinence de moduler l investissement des membres
46. ent toutefois lorsqu ils en ont les moyens se procurer des appareils relativement sophistiqu s afin de s assurer qu ils r pondent ad quatement aux besoins des RVR c d TNI cam ra mobile dot e d un zoom microphone multidirec tionnel e Les principaux probl mes techniques rencontr s sont li s au son r verb ration volume trop faible l image impossibilit de distinguer les personnes qui prennent la parole et la n cessit de respecter une discipline plus rigoureuse qu l habitude Parmi ces pro bl mes ce sont ceux reli s au son qui semblent les plus fr quents e Le confort et le degr d appr ciation des membres des CE par rapport aux RVR sont for tement tributaires de la qualit de l quipement et des probl mes techniques susceptibles d tre rencontr s 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 20 1 4 GAINS D COULANT DES RENCONTRES VIRTUELLES EN R SEAU omme nous venons de le voir le processus d implantation des RVR dans les regroupements d coles n cessite certaines adaptations au niveau de la pr paration et du d roulement des rencontres des Il demande galement une certaine p riode d apprivoisement chez les membres des CE afin que ceux ci s approprient les modalit s des RVR en vue de leur institutionnalisation soit l int gration de cette pratique dans le fonctionnement r gulier des CE Le travail d exp rimentation des
47. entions aupr s des la direction d coles se retrouve dans une position ambivalente De par son r le d administration des coles et comme nous l avons expliqu d entr e de jeu dans ce constat elle doit d une part veiller ce que les d cisions des tiennent compte des contraintes con textuelles D autre part en reconnaissant la souverainet de ces instances elle doit galement veiller ce que leurs membres exercent pleinement leur pouvoir d cisionnel Le maintien par fois difficile d un quilibre dans cette double posture n est pas exempt de tensions 2 3 L NERGIE DANS LES GROUPES COMPRENDRE LA DYNAMIQUE DES CONSEILS D TABLISSEMENT a pr sentation du guide pour la prise de d cision la pr c dente section nous permis pr senter les grandes tapes du processus d cisionnel en groupe et de mieux comprendre sa structure de fonctionnement Peut tre vous demandez vous maintenant quels sont les ingr dients n cessaires au fonctionnement d un CE Quel est son carburant Ou encore de quoi celui ci a t il besoin pour mener bien sa t che d cisionnelle Pour r pondre ces questions fondamen tales nous utiliserons les travaux de St Arnaud 2008 portant sur la circulation la transformation et l utilisation de l nergie dans les groupes la suite de la pr sentation de cette th orie nous serons en mesure d tablir une deuxi me s rie de constats permettant cette fois de caract riser la dyna
48. er les l ves cet endroit notamment pour des raisons de s curit l issue du processus d cisionnel les membres sont finalement parvenus un int ressant compromis ils ont d cid d organiser un repas traditionnel de cabane sucre l cole m me avec l aide b n vole de plusieurs parents Un tel revirement vraisemblablement tributaire d une discussion approfondie permettant aux membres de bien expliciter leurs points de vue et de proc der un examen particuli rement exhaustif des possibilit s montre quel point une bonne dose d nergie de production peut mener une d cision consensuelle non envisa g e d embl e Si le type de situation qui vient d tre d crite est souhai table dans le but d accroitre l efficacit du travail d ci sionnel des C c est toutefois un manque d nergie de production qui bien souvent caract rise la prise de d ci sion chez ceux ci Encore une fois les diff rentes caract ristiques des objets de d cision semblent influentes Con trairement la situation optimale d crite pr c dem ment c est notamment lorsque les objets de d cision sont caract ris s par un enjeu administratif qu ils doi 9 Selon loi les objets de d cision rapportant aux activit s ducatives durant les heures de classe Citations m emmerde mort ce genre de document Pr sidente de On dirait que c est entre les main
49. ergie dans les groupes d crit par St Arnaud 2008 nous pouvons nous servir d une analogie emprunt e la physique optique le prisme et ses diff rentes propri t s que sont la transmission la r flexion et la d composition de la lumi re Dans le mod le pr sent la Figure 2 2 les diff rents membres du groupe sont repr sent s par autant d ampoules lectriques mettant chacune une certaine quantit d nergie individuelle fl ches blanches Lorsque la somme des nergies individuelles de chaque membre atteint la surface du prisme cr par les interactions d crites plus haut une partie de celle ci appel e nergie groupale est transmise au groupe L une des propri t s du prisme la r flexion fait toutefois en sorte qu une certaine quantit des nergies individuelles incidentes est r fl chie retournant vers les personnes Comme le pr cise cet auteur le terme nergie tel qu utilis ici d signe ce que poss de l organisme hu main qui le rend capable de produire un comportement d effectuer une t che Il n est donc ni plus ni moins question d nergie biologique St Arnaud 2004 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 34 fl che rouge Cette nergie ne trouve aucune utilit pour le groupe La capacit du prisme d interactions convertir une certaine partie des nergies individuelles en nergie groupale d pend essentiellement des cibles et d
50. erte aux propositions de nature ducative qui pourraient maner des C qui con siderent que les enrichissent les possibilit s d apprentissages pour les enfants par le tage d id es et de ressources Communaut s desservies par les coles Pour la plupart des regroupements d coles obser v s ce sont surtout les trois cat gories d acteurs d crites pr c demment qui ont particip l implantation des RVR Pour le regroupement d coles de la MRC des Sources toutefois les communaut s desservies par les coles ont elles aussi pris part au processus Elles sont d abord demeur es parties prenantes des discussions avec la commission scolaire ayant permis de retenir la collaboration virtuelle titre de solution de rechange l institutionnalisation de leurs coles respectives Les maires notamment mais aussi certains leaders communautaires ont On est des petits milieux agi titre de porteurs du projet Les communaut s ont gale l appui de la communaut est ment soutenu le processus d implantation Notons enfin qu un important autre regroupement d coles a pu b n ficier du soutien finan Directeur d coles cier des communaut s locales lors de l acquisition de tant l importance de l appui l quipement pour les Outre l utilisation par les coles il de la commimaute lors de est pr vu que cet quipement serve galement aux besoins l implantation des RVR des communaut
51. es particuli res en informatique peuvent agir titre d aides techniques lors des RVR De leur c t les pr sidentes ou les Citations J ai appr ci cette fa on de faire malgr un peu de g ne pour la premi re fois Membre d un 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 10 pr sidents des peuvent s av rer de pr cieux atouts dans processus alors qu elles ou ils ont parfois fait montre d ascendant sur les membres de leurs CE lors de l implantation du projet et de ses modalit s Equipe cole Quelques directions d coles questionn es ont indiqu qu il est important de parler du projet l ensemble des membres de l quipe cole compris ceux ne si geant pas au C Certains membres du personnel travaillent peut tre d j au sein de projets de type ER et pourraient tre non seulement int ress s tendre l usage des TIC de l enseignement la gestion de l cole mais pourraient galement tre de bon conseil afin de favoriser l appropriation des modalit s techniques et de r gler les ventuels probl mes techniques En outre plusieurs directions d cole se sont assur es d obtenir l aval des membres de leur per sonnel pour mettre en place ce nouveau canal d change entre les coles d un m me regrou pement Notons enfin que si l quipe cole entendu parler du projet elle risque d tre beau coup plus ouv
52. es des objets de d cision voir cons tat n 6 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 40 Outre de nombreux commentaires diff rents indices permettent d illustrer ce ph nom ne Par exemple une enseignante a indiqu que le partage Citations velles entre les trois coles du regroupement tait une perte de temps Une autre enseignante a refus de remplir le questionnaire la fin d une rencontre Ouf il tait temps que a finisse en voquant qu elle n en avait pas le temps Enfin Pr sidente de C les pr sidentes veulent r duire au minimum l tape d information pour certains objets devant tre ap a fait combien de temps l prouv s Enseignante membre d un C Fait int ressant la perception temporelle des Personne n a envie de finir la ren membres des C n est pas n cessairement reli e au contre 10 h 30 degr d efficience du processus d cisionnel Des dis Pr sidente de CL cussions hors propos mais ludiques ou agr ables ne donneront pas autant l impression aux membres de Hum la pr sidente prend son perdre leur temps que l application rigoureuse d un temps pour pr senter les nouvelles protocole pour la prise de d cision qui elle peut leur de son cole donner l impression de complexifier et d tirer inuti Pr sidente d un autre C lement les choses Autre fait int ressant malgr cette s
53. es et m me des ressources des fins ducatives Cette possibilit d enrichissement s inscrit d ailleurs en ligne directe avec la philoso phie de l initiative cole en r seau Dans le cas particulier du regroupement d coles issu de la commission scolaire des Sommets le risque de perte du statut institutionnel des coles doubl d un important enjeu territorial a forte ment cristallis la d cision de recourir la mise en r seau de celles ci puis d instaurer les RVR Boyer et coll 2010 Pour la commission scolaire le maintien du statut des trois coles en cause risquait d engendrer des contraintes administratives jug es excessives particuli rement en regard de l ampleur de la t che de la direction d coles ses yeux la fusion de ces coles en une seule entit administrative institutionnalisation constituait une avenue de rationalisation envisageable Toutefois refusant cette possibilit craignant que leurs coles soient ventuellement ferm es plai dant leur droit l autonomie et soulignant leur appartenance l cole de leur village les commu naut s desservies par ces coles ont entam un dialogue avec leur commission scolaire afin d explorer d autres solutions En s effor ant de trouver r ponse aux enjeux de chacune des parties en cause tous ont reconnu que le statu quo n tait plus une option C est ainsi que les acteurs lo caux et scolaires ont collectivement mis la main la p te pour tr
54. es int r ts que partage le groupe plus ses cibles sont communes et plus ses int r ts sont convergents plus la quantit d nergie groupale est grande Personnes Cibles communes nergies individuelles D cisions Adoption Interactions Approbation Consultation nergie groupale nergie r siduelle Membres Figure 2 2 Mod le illustrant la transformation de l nergie dans les groupes selon St Arnaud 2008 Maintenant tout comme le ferait un prisme optique qui d compose le rayon de lumi re incidente en ses diff rentes composantes chromatiques pour cr er l effet d arc en ciel bien connu le prisme d interactions s pare l nergie groupale qui le traverse en trois types d nergies n cessaires au bon fonctionnement du groupe ce sont les nergies de production de solidarit et d entretien Voyons en quoi consiste chacune d elles e L nergie de production est la partie de l nergie groupale investie dans le travail cr ation ou la production d un groupe Dans le cas qui nous int resse soit celui des C cette production se traduit par la prise de d cision Chaque d cision peut donc tre per ue comme une unit de production un produit du travail d cisionnel La quantit d nergie de production inves tie par le C est modul e par la pr sence de cibles communes qui sont attrayantes aux yeux des membres Ainsi plus il y a de membres partageant de l int r t pour
55. et quipements Dans l optique de simplifier le processus d implantation des RVR dans les regroupements d coles nous profitons d ailleurs de la pr sentation des quipements n cessaires pour aborder les principaux probl mes techniques sus ceptibles d tre rencontr s ainsi que les moyens de les contourner En conclusion nous d crivons les retomb es des RVR pour les regroupements d coles observ s ainsi que diff rentes exp riences inspir es des RVR r alis es par ceux ci et qui ont permis de cibler d autres applications possibles pour ce mode de collaboration 1 1 LES RENCONTRES VIRTUELLES EN R SEAU QU EST CE QUE C EST ET A QUOI A SERT mani re traditionnelle les membres du conseil d tablissement tiennent leurs ren contres en se rassemblant physiquement un endroit d termin La direction de l cole laquelle est rattach le joue un r le essentiel dans ces rencontres elle doit donc y assis ter Dans le cas particulier des regroupements d coles o une seule personne se trouve assurer la direction de plusieurs tablissements scolaires il devient n cessaire de convoquer autant de s ances qu il y a de C et ce pour chacune des rencontres pr vues au calendrier Par exemple un regroupement comprenant trois coles dont le calendrier pr voit pour chaque cole la tenue de dix rencontres de durant l ann e devra convoquer un total de trente s ances Or les d un m me regr
56. ettent d envisager un avenir prometteur pour cet Pr sidente de C outil Constat n Dans la majorit des cas les membres des g n rent une quantit op timale d nergie de solidarit Deux facteurs peuvent expliquer ce constat caract risant la tr s grande majorit des prises de d cision observ es D une part les liens relationnels que les membres d un m me CE ont tis s s entre eux pourraient jouer un certain r le dans cette situation Dans les petites naut s o sont situ es les coles qui ont particip notre recherche les membres des C en tretiennent souvent entre eux des liens serr s et cordiaux amicaux familiaux qui d bordent du seul cadre de leur implication en CE Certains participent d autres conseils ou comit s se croisent lors d v nements communautaires d implications b n voles ou encore de f tes fa miliales Du reste cette proximit caract ristique des petites communaut s pourrait engen drer une certaine volont de vouloir pr server de bonnes relations ce qui pousserait les membres des C ajuster leurs interventions de mani re rester conciliants et respectueux entre eux Le cas de l nonc litigieux dans la Convention de gestion et de r ussite ducative pr sent au constat n 5 illustre bien la solidarit qui r gne souvent entre les membres des CE Lors de cette d cision plus particuli rement au cours des discussions qui ont men la m
57. ie d y parvenir N anmoins certains regroupements remettent en cause la Belle experience pertinence de cet objectif sans toutefois n cessairement y renoncer totalement cours des prochains mois ils comptent ainsi tablir un programme de rencontres pour les C constitu de rencontres traditionnelles et de RVR En esp rant que ce type de ren contre se poursuive Si l exp rience des RVR s est g n ralement sold e par la r ussite c est parce que les participants reconnaissent que ce mode de collaboration virtuel comporte plusieurs avantages bien concrets Les diff rents gains num r s par les participants notre re cherche sont reli s aux trois cat gories d enjeux pr sen t s la section 1 1 En ce qui concerne les enjeux admi nistratifs soit la n cessit d optimiser l utilisation du temps d viter la surcharge de t che et de r duire cer Directeur d coles soulignant que les RVR taines d penses ce sont les directions d coles qui reti r duisent le nombre de r unions aux rent les gains les plus vidents Gr ce aux RVR celles ci 6 i gor de voir ses jeunes enfants plus souvent ne sont plus tenues de dupliquer les s ances pour chaque rencontre des CE puisqu elle ou il plus r p ter les informations communes L une d entre elles a galement indiqu que les RVR lui donnaient le loisir de choisir l cole partir de laquelle animer les rencontres Cette situation
58. illus trant le tout l aide d un exemple fictif Dans ce dernier les l ments cl s du dialogue sont souli gnes Bien que les diff rentes tapes du processus d cisionnel sont pr sent es d une mani re li n aire il est important de noter qu en r alit l ordre de ces tapes peut varier et qu en outre il est parfois n cessaire de revenir plus d une fois sur certaines d entre elles Le guide illustr la Figure 2 1 articule le processus d cisionnel en trois phases La premi re l intelligence A consiste d velopper chez les membres d un groupe une compr hension collec tive de la situation en cause par le partage d informations factuelles et de perceptions L intelligence comprend trois tapes La d finition 1 vise d abord d terminer une cible commune sur laquelle prendre une d cision Par cible nous entendons tout sujet ou toute question qui mobilise du moins momentan ment l attention d un groupe de personnes L adjectif commune qui caract rise cette cible indique que les membres du groupe per oivent cette derni re de la m me mani re et qu ils lui accordent suffisamment d importance pour s efforcer de l atteindre en prenant la d ci sion requise Directrice d cole Les membres de l quipe cole veulent organiser une sortie ducative pour les l ves de la 5 ann e Cette sortie doit leur permettre d enrichir leur culture artistique Il nous reste d terminer quelle sera cette ac
59. ions Les outi de communication Internet taient efficaces et simples utiliser ee Re ad CR Fai pu exprimer mes points de vue et j ai t comprise ES Fai pu sollicitter les chircissements n cessaires pour la compr hension des points de vue exprim s 10 L animation contribu l efficacit de la r union 11 La gestion des droits de parole entre les conseils t aidante 12 Chacun des points Fordre du jour t trait ma satisfaction 13 Les propositions voter taient chires Het 16 L utilisation du temps a te efficace 17 La contribution dela gardienne ou du gardien du temps a t aidante 18 Les allers retours entre les discussions des trot conseils et celles de mon conseil ont t aidants 19 La communication entre la direction et notre conseil a t suffisante 20 Ce fa on g n rale je suis satisfaite de la r union 1 2 3 4 14 Les discussions entre les conseils ont eu un impact sur les decisions de mon conseil 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 46 Questionnaire d valuation du processus d cisionnel Questionnaire portant sur la prise de d cision Projet Mes sources en r seau Date de la r union Ecole Pour chacun des nonc s veuillez encercler le chiffre d crivant le mieux votre opinion 1 tres en accord 2 plut t en accord 3 plut t e
60. ir de modeler la d cision ultime Ce pouvoir est gratifiant pour les membres des C et comble leur d sir d tre utiles de jouer un r le concret et valorisant dans l organisation scolaire Cat gorie d objet activit s pour les l ves Les activit s p dagogiques qui poss dent la fois une dimension ducative sociale et ludique permettent aux l ves de d velopper diverses aptitudes concr tes non seulement reli es au savoir mais galement au savoir tre et au savoir faire Nous supposons que cette strat gie ducative multiples facettes plait particuli rement aux acteurs scolaires et ceux du milieu comme le sugg rent les projets ducatifs de deux coles qui ont t labor s en 2012 Origine de la proposition endog ne Lorsque les propositions sont faites par les membres des C elles sont taill es sur mesure pour r pondre des besoins sp cifiques du milieu et sont relativement exemptes de contraintes ou de directives externes aux C Les retomb es des objets dont la proposition est endog ne sont galement concr tes leur si gnifiance devient ainsi plus facile cerner par les membres des CE Afin de fournir un exemple de ces situations o l nergie de production est optimale servons nous du cas o l un des C devait statuer sur une sortie dans une cabane sucre situ e proximit pour les l ves D embl e certains membres si geant ce C taient r ticents l id e d envoy
61. isation des d cisions dans les coles Ces pratiques permettent de revoir le r le du conseil d tablissement et constituent des avanc es b n fiques pour soutenir l engagement et la participa tion des membres du conseil d tablissement Le dynamisme et la qualit de l cole contribuent fortement l occupation du territoire qu b cois et son d veloppement L accessibilit des technologies et la mise en r seau contribuent imagi ner autrement le fonctionnement de ces coles pour contrer le sentiment d isolement Les exp ri mentations de conseil d tablissement par la mise en place de rencontres virtuelles en r seau d animation des quipes coles et diff rentes modalit s de l usage du num rique ont vu le jour au cours des derni res ann es favorisant une gouvernance qui r pond aux imp ratifs de gestion de plusieurs petites coles Dans ce contexte le mod le de l cole en r seau est un moyen privil gi pour le d veloppement continu de la petite cole au Qu bec dont le caract re particulier s appuie sur l usage de TICE dans l cole pour en soutenir la p rennit Ainsi en adoptant le mod le de l cole en r seau et les ren contres virtuelles en r seau des conseils d tablissement l cole peut s inscrire dans la foul e des comp tences attendues au 21 si cle en ducation m me si elle compte peu d l ves 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCH
62. itue un exemple d appropriation de l initiative EER l chelle r gionale Il s agit d une d marche exp rimen tale qui vise non seulement la r alisation d activit s ducatives en classe pour des l ves du niveau du primaire mais galement la mise en place d un nouveau mode de collaboration pour les conseils d tablissement les rencontres virtuelles en r seau RVR De 2009 2012 notre quipe de recherche rattach e l Universit de Sherbrooke a t mandat e par le CEFRIO pour suivre et con signer le processus de mise en place des RVR Dans le cadre du premier volet de notre mandat de recherche nous avons travaill aupr s de trois petites coles primaires de la commission scolaire des Sommets Cette tape nous a notamment permis d observer les diff rentes modalit s d implantation des RVR D s 2011 nous avons ajout un deuxi me volet notre recherche celui ci nous permettant d accompagner et d observer la mise en place des RVR dans quatre autres regroupements d coles primaires issus de diff rentes commis sions scolaires du Qu bec Beauce Etchemin Hauts Cantons Ren L vesque et Rives du Saguenay Ce deuxi me volet permet ainsi d largir le champ de nos observations une plus grande diversit de situations L ann e 2011 a galement marqu un important changement dans notre travail de recherche au sein du premier volet Pendant pr s de deux ans nous avons tr nos observations s
63. l Elle a d abord pour r le d animer les discussions et d assurer le bon fonctionnement du processus d cisionnel Nous avons d ailleurs vu la section 1 3 2 que le r le d animation de la pr C est pas facile de rester neutre surtout sidence rev t une importance accrue dans le quand les d cisions nous interpellent cadre des RVR Outre sa fonction d animation cette personne doit galement a l instar des autres membres du C assurer la repr sentation de son propre point de vue lors des prises de d cision B Citations Commentaires pr sidentes de Il est important pour une pr sidente de faire sa place dans le C 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 31 Un premier facteur permettant vraisemblablement la personne responsable de la pr sidence du C de jouer son r le d animation de mani re ad quate r side dans sa participation attentive aux activit s de pr paration des rencontres voir section 1 3 1 En prenant connaissance l avance des diff rents points qui seront abord s en rencontre et en maitrisant ceux ci elle maximise la qualit de son animation en tant en mesure de fournir une information ad qua tement dos e et de r pondre aux questions qui pourraient tre soulev es Elle pourra en outre comme nous l avons observ quelques occasions ponctuer le processus d cisionnel en nom mant les diff rentes tapes au f
64. les la qualit et la quantit de l information qu ils re oivent certains membres des ont d j mentionn perdre de l int r t lorsque certains objets de d cision taient pr sent s d une mani re qu ils percevaient comme trop d taill e La pr sentation de certains documents administratifs le budget annuel de l cole par exemple constitue une bonne illustration de ce genre de situation o les membres ont l impression de recevoir une quantit excessive d information Bien que l approfondissement de la d finition des objets de d cision puisse tre motiv par un souci de transparence et de clart chez la personne responsable de l animation celle ci ne doit pas oublier que les d tails ne prendront du sens aux yeux des membres des C que s ils connaissent suffisamment bien le contexte Or plusieurs de ceux ci notamment ceux qui ne font pas partie du personnel scolaire ont bien souvent une connaissance partielle des af faires de l cole Ainsi une strat gie de s lection des informations fond e sur la pertinence per mettrait aux membres des C de mieux saisir les objets sur lesquels ils doivent se prononcer et leurs retomb es tout en conservant leur plein int r t Constat n 4 Le leadership de pr sidence est un ingr dient essentiel au bon 46 roulement du processus d cisionnel La personne assurant la pr sidence du C occupe une position particuli re au sein du processus d cisionne
65. lon la nature des objets de d ci sion en cause cet effet les objets de d cision qui sont caract ris s par un enjeu ducatif qui s inscrivent dans une d marche d adoption corr l e au sentiment d avoir une v ritable emprise d cisionnelle qui comportent des retomb es concr tes pour le milieu et qui sont propos s par les C eux m mes se d marquent favorablement des autres cat gories d objets En outre un climat de bonne entente est g n ralement observ dans les C mais celui ci est souvent associ une colla boration restreinte eu gard des objets de d cision suscitant un int r t mitig chez les membres Pour certains objets de d cision une d ficience d nergie d entretien g n re parfois des difficult s endiguer les obstacles la prise de d cision rencontr s cela s ajoute une routine qui fait en sorte que le processus d cisionnel v cu est peu modul en fonction des objets en cause et de l int r t qu ils suscitent chez les membres Depuis plusieurs d cennies est affirm e la n cessit de donner aux acteurs locaux une prise r elle sur le devenir de l action ducative Cela suppose que les tablissements deviennent des lieux o se prennent des d cisions importantes CS 1993 p 33 En 1996 la Commission des tats g n raux sur l ducation soulignait le d sir exprim par un grand nombre de rapprocher le lieu de d cision du lieu d action 1996 p 95 C est
66. ls que le budget scolaire les r glements etc e Connexion internet Une visioconf rence n cessite la transmission d une norme quantit d information num rique sur le web Pour qu elle puisse se d rouler de mani re fluide et viter les interruptions il est n cessaire d avoir acc s une connexion internet haute vitesse Prefe rez une connexion filaire une connexion sans fil r seau WiFi car cette derni re r duit la vi tesse de transmission et augmente les risques de coupures cet effet nous avons not que certains regroupements d coles qui avaient amorc les RVR en utilisant un r seau sans fil avaient abandonn ce type de connexion en cours d implantation pour se rabattre sur des con nexions filaires jug es plus fiables et plus performantes 1 2 3 Soutien technique es commentaires recueillis lors de notre recherche indiquent clairement que l quipement n cessaire aux RVR peut poser certains d fis C est pourquoi il est important de s assurer avant m me la tenue de la premi re rencontre d une assistance technique Comme indiqu pr c demment celle ci peut tre fournie par la commission scolaire par l cole ou encore tre as sur e par un membre d un C ayant les aptitudes n cessaires La pr sence des personnes assurant le soutien technique sur les lieux de rassemblement des C notamment lors des premi res ren contres o elles peuvent offrir une formation de base a permis d instiguer un fort
67. me autoris e C est s rieux si vous l approuvez pas il faut que je recommence tout Il faut recourir deux autres exemples pour bien il lustrer le sentiment de frustration que peuvent parfois ressentir certains membres des C de vant les tentatives de la direction de limiter des proposi tions d amendement D abord alors qu un certain nombre de parents membres d un proposaient Citations l am nagement d une p riode de r cr ation au cours de l apr s midi ce qui peut comporter d importantes r percussions sur l horaire de travail des membres du per sonnel scolaire la direction d coles a voqu diff rents obstacles administratifs afin de dissuader les L cole c est pour les profs o membres du C d adopter une telle proposition Cela a pour les enfants irrit certains parents ayant l impression que la di rection limitait leur pouvoir d cisionnel consid raient sur ce point que l cole tait davantage au service de son personnel que des l ves Commentaires de pr sidentes de C exprimant leur frustration Mais qu est ce qu on a le droit de demander de proposer Au cours d une autre rencontre la direction a pr sent les grandes lignes de la Convention de gestion et de r ussite ducative un document institutionnel qui doit tre approuv par le C Dans ce document un nonc sur le seuil de r ussite scolaire fix 60 96
68. n Pause collation 20h30 20h40 10 min 45 10 MN 13 3 14 Mots des 111 CPP 11 2 Comite des parents 11 3 Autres sujets 15 Autres sujets Ecole r cr ation ces 1 Ecole moyens de financement EEE 0 LD Ecole C Sondage garderie SERRES D D s 20 min 0 10 1 Lev e de SR nds cui 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 45 Questionnaire d valuation des rencontres virtuelles r seau Evaluation des r unions des Conseils d tablissement regroup s chacun des nonc s veuillez encercler le choix d crivant le mieux votre opinion 1 tres en accord 2 plutot en accord 3 plutot en d saccord 4 tres en d saccord N sait pas ne s applique pas eu facilement acces information sur la r union documents avant la rencontre 1 2 3 4 Avant la r union favais des appr hensions propos delutilisation de la technologie Internet 1 2 3 4 Avant r union j avais des appr hensions propos des discussions entre les trois conseils 1 2 3 4 La disposition des participantes dans la salle et l cran favorise les discuss
69. n d saccord 4 tr s en d saccord Si vous estimez qu un nonc s applique pas que vous avez v cu encerclez plut t la lettre 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 47 Grille de gestion des d cisions Une version vierge de la grille de gestion des d cisions dont voici une illustration a t pr sent e personnes en charge de la pr sidence des qui ont pris part notre recherche Exercice Niveau D marche menant a la d cisionnel PU d importance proposition de d cision Activites ducatives durant robation Budget annuel version initiale pour l ann e venir Budget annuel version r vis e pour l ann e en Adoption cours conenion season Crit res de s lection de la direction Grille mati re orientations temps allou et mise uvre Materiel scolaire Modalit s d application du r gime p dagogique Plan de lutte contre l intimidation et la violence Proc d de prise de d cision Politique d encadrement des l ves regles de conduite et mesures de s curit Projet ducatif Rapport annuel de Utilisation des locaux Les deux premi res colonnes d j remplies indiquent respectivement les objets de d cisions sur lesquels les doivent statuer en cours d ann e ainsi que le type d exercice d cisionnel en cause Les quatre a
70. n scolaire a embarqu 100 miles l heure Directrice d coles dont la commission scolaire tait particuli rement enthou siasm e par l implantation des RVR dans certaines de ses coles Il faut tre convaincu pour lancer un tel projet Directeur d coles dont la commission scolaire a accept de voir implanter les RVR dans certaines de ses coles sans toutefois offrir d aide Par ses propos il souligne que cela est pos sible moyennant cependant une forte conviction chez les autres acteurs engag s notamment la direction d coles Membres II s agit bien entendu des acteurs les plus touch s par l implantation des RVR Nos observations montrent qu ils feront g n ralement preuve d ouverture par rapport au projet m me si cela requiert certaines adaptations de leur part Il est conseill de leur parler des diff rents avantages d coulant des RVR conomie de temps de carburant possibilit s d changer avec les C des autres coles et surtout de sonder les ven tuels obstacles Certaines personnes seront d embl e r calci trantes l id e de se retrouver devant une cam ra et un mi crophone un mode d interaction qu elles pourront juger froid et impersonnel C est pourquoi il est recommand de pr voir une p riode d apprivoisement afin que tous se familiarisent avec l quipement En outre nous avons constat que cer tains membres de C dot s d affinit s ou de connaissanc
71. niveau sonore redevient normal quand le C est metteur Si votre microphone n est pas dot de cette fonction il faut s assurer l teindre lorsqu il n est pas utilis cet effet il peut tre avis de d signer une personne dans chaque C pour assurer cette fonction qualit de l image Bien que l image soit pas essentielle la tenue des RVR elle contri bue grandement rendre l exp rience plus agr able et plus chaleureuse pour les participants En d but de projet un certain nombre de commentaires recueillis e Citations reprochaient le fait que les images des CE l cran taient trop petites pour voir clairement les per sonnes prenant la parole Selon nos observations vous pouvez notamment r gler ce probleme l aide d une cam ra dot e d un zoom Comme le sugg re Membre d un CE la Figure 1 1 chaque C peut d signer une personne responsable du contr le de la cam ra Cette personne pourra ainsi utiliser le grand angle pour capter l ensemble du C et faire un plan rapproch sur les diff rentes personnes qui intervien Lors de la pr sentation des membres des autres on pas vu les gens 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 18 nent Cette strat gie semble avoir t particuli rement appr ci e des participant notre cherche non seulement elle permet de bien voir les personnes qui prenne
72. nseignante Il existe une association qui anime des ateliers de th tre Elle est situ e 30 km de l cole et elle demande 8 par l ves M re d une l ve deux heures de route de l cole il y a une galerie d art qui offre des activit s visant l veil artistique chez les l ves du primaire Cette galerie a re u une subvention si bien que les groupes scolaires sont admis gratuitement La collecte d opinions 3 a enfin pour but de recueillir les diff rents avis des membres du groupe quant leur perception de la situation en cause Durant cette tape il est souhaitable que les inter 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 21 ventions ne se limitent qu exprimer des opinions personnelles pour en d battre ou y r agir a l tape suivante Pr sidente du C Si les parents tiennent r duire les co ts des activit s on a simplement organiser quelque chose l cole Par exemple une activit qui leur permettrait de d couvrir les grands peintres tout en s amusant P re d un l ve Moi j aimerais mieux que mon gars fasse du sport plut t que d aller dans les mus es Je ne le trouve pas tr s actif physiquement Directrice d cole Je comprends que tu souhaiterais voir ton fils bouger un peu plus mais l activit sur laquelle statuer doit r pondre des objectifs culturels La seconde phase ap
73. nt la parole mais elle conf re galement un certain dynamisme l aspect visuel discipline Le contexte particulier des RVR impose de respecter certaines r gles de conduite afin d assurer leur bon d roulement Puisque les visioconf rences demandent plus de con centration que les rencontres pr sentiel les Es Citations membres des C devraient liminer les sources de distraction comme les discussions en apart En raison du fait que les syst mes de sonorisa tion permettent rarement la transmission bidi Suivre en groupe devenait difficile cause rectionnelle simultan e des signaux sonores des distractions portez une attention scrupuleuse au respect du droit de parole D autres r gles de conduite vous viendront probablement l esprit au fur et mesure de l volution de votre programme de RVR N h sitez pas les partager avec vos pairs Commentaires de membres de C Il faudrait revoir les r gles de r gie internes Celles ci devraient tre observ es la lettre pour une coute efficace des questions et r ponses des membres du conseil et de la direction De mani re g n rale nous observons que la qualit de l quipement employ par les C s est am lior e en cours de route Il en de m me de la confiance et du niveau de confort des participants aux RVR qui semblent s tre accrus au fur et mesure qu ils ont acquis de l exp rience et apprivois les nouvelle
74. odification 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 38 de l nonc il est apparu clairement que les membres du cause notamment les pa rents et les repr sentants de la communaut les membres du personnel scolaire ne s tant pas beaucoup manifest s durant ce d bat ont fait solidairement bloc pour faire fl chir la di rection Parfois la solidarit s tend l ensemble des membres y compris le personnel scolaire comme dans cet autre exemple ou il tait question d am nager une p riode de cr ation durant l apr s midi voir constat n 5 Si ce changement tait principalement per u positivement par les parents qui d siraient que leurs enfants soient plus actifs physiquement il comportait n anmoins certaines r percussions sur l horaire et l organisation du travail des enseignants comme en ont t moign les d bats passablement anim s Comme l a soulign la direction ces derniers ont toutefois fait montre de compr hension et ont tent autant que possible d accommoder la requ te des parents D autre part la faible quantit d nergie de production souvent observ lors de la prise de d cision constat n 6 pourrait lui aussi contribuer au maintien en apparence d un haut niveau de solidarit dans les En situation de faible nergie de production les membres des restent plut t indiff rents l objet de d cision
75. oign e en r seau a vu le jour en 2001 N e de la volont du minist re de l ducation du Loisir et du Sport MELS de pallier le manque de ressources des petites coles cette initiative vise notamment rehausser l environnement ducatif et le taux de r ussite scolaire par le partage de ressources Au Qu bec de telles initiatives cherchant r pondre aux probl matiques particuli res des petites coles demeu rent tr s pertinentes sachant que selon des donn es r centes cette province compte 930 tablis sements scolaires dont l effectif est inf rieur 200 l ves Ce nombre correspond un peu plus de 34 de l ensemble des coles de la province Recourant aux technologies de l information et de la communication TIC l ER se fonde sur le postulat voulant que le r seautage virtuel d tablissements scolaires soit la r union par l entremise d outils de visioconf rence de classes appartenant des coles distinctes dans le but de r aliser des activit s p dagogiques conjointes permette d enrichir l environnement ducatif des petites coles loign es Beaudoin et Laberge 2002 Actuellement plusieurs coles r parties dans 23 commissions scolaires travers le Qu bec prennent part l initiative EER Instaur en 2008 au sein de trois coles de la commission scolaire des Sommets le projet Mes sources en r seau du nom de la MRC des Sources o sont situ es ces trois coles const
76. orer ou la port e de celles ci lors de la prise de d cision Nos observations confirment que ses interventions tentent parfois de limiter les tenta tives de modification ou de rejet de la proposition par les membres des C surtout lors des 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 22 exercices d approbation Voici un premier exemple La pr paration du budget annuel l cole est un exercice qui demande beaucoup de temps et qui n cessite de consid rer plu sieurs contraintes inh rentes au cadre administratif en place Si le budget n est pas adopt par les C la direction doit alors le reprendre la satisfaction de Citations ceux ci et pr senter la nouvelle version lors d une a rencontre ult rieure Le cas du budget annuel de l cole constitue un exemple de situation o la di Exemples d interventions faites par le rection par diff rentes remarques peut tenter de directeur d cole visant influencer les restreindre les propositions d amendement faites par les membres des Il est noter que dans ce a ne passera pas la commission cas pr cis les membres des n ont pas sembl se scolaire sentir l s s dans leur pouvoir d cisionnel proba blement parce que les objets de d cision rattach s aux aspects financiers tels que le budget suscitent peu d int r t chez ces derniers Il faut que ce soit l gal a prend une fir
77. oupement d coles partagent un certain nombre de points communs leurs ordres du jour respectifs En cons quence le mode de rassemblement en pr sentiel engendre non seulement une multiplication du nombre de r unions pour la direction dans notre exemple trente rencontres traditionnelles au lieu de dix RVR mais l oblige galement r p ter une certaine partie de leur contenu afin que chaque recoive la m me information Par l entremise des technologies de l information et de la communication TIC il est n anmoins possible pour tous les CE d un m me regroupement d coles de se rassembler simultan ment par visioconf rence r seautage virtuel Ce mode de rassemblement que nous appellerons rencontres virtuelles en r seau RVR permet ainsi d aborder les points communs l ordre du jour de tous les d un regroupement d coles au m me moment ce qui leur assure la r ception d un m me con tenu sans qu il soit n cessaire de le r p ter Diff rents facteurs conjoncturels peuvent faire en sorte que le mode traditionnel de rencontre en pr sentiel ne soit pas adapt au contexte particulier des regroupements d coles Pour ceux ci les RVR peuvent appara tre comme tant la meilleure option Le cas des regroupements de petites coles primaires en r gion prenant part notre recherche permet d illustrer les diff rents enjeux en cause L ensemble des acteurs questionn s s entend pour dire que ce sont des enjeux de natu
78. our aux parents membres des C par l entremise de leurs enfants ou par la poste Il n y a pas de diff rence fondamentale entre l ordre du jour d une RVR et celui d une rencontre traditionnelle il se doit de comporter les m mes ponts de discussion de base Toutefois il peut s av rer avantageux d y ajouter certaines informations Par exemple il peut tre bon d indiquer le ou les num ros de t l phone pour rejoindre la direction titre de rep re certains regroupements d coles indiquent la dur e de chaque point l ordre du jour ce qui contribue au degr d organisation des rencontres notamment si une personne responsable de surveiller le temps est d sign e Par ailleurs il est tr s avantageux de d couper l ordre du jour en fonction de l alternance des blocs communs et individuels A offre un exemple d ordre du jour pr sentant les diff rentes informations suppl mentaires pouvant y tre ajout 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 16 1 3 4 Disposition de la salle manipulation de l quipement et probl mes rencontr s a disposition des salles o se rassemblent les prend galement une importance particuli re pour les Les Figures 11 et 1 2 illustrent des exemples de disposition de salle l aide de deux types d quipement qui repr sentent les extr mit s du spectre de possibilit s que nous avons observ es dans le cadre de notre
79. ouver une solution qui r pondrait aux besoins et aux int r ts du plus grand nombre Ainsi plut t que de proc der l institutionnalisation des trois coles en un seul tablissement un mode de collaboration finale ment t privil gi Le projet Mes sources en r seau tait n Notons enfin que la mise en place des RVR peut galement comporter un enjeu de gouvernance Lors des rencontres traditionnelles o les C se rassemblent en pr sentiel la direction scolaire se trouve g n ralement assurer la majeure partie de l animation Dans cette situation elle assume une importante partie du pouvoir et des responsabilit s ce qui limite cons quemment la port e du r le des pr sidences des Il arrive d ailleurs assez fr quemment que ces derni res tendent cher cher l approbation de la direction lorsqu elles jouent leur r le d animateur Or les engendrent un r am nagement de la structure de gouvernance des En raison du fait que la direction d coles ne peut tre pr sente sur l ensemble des lieux de rencontre des diff rents C une partie du pouvoir et des responsabilit s reli s l animation est n cessairement transf r e aux pr sidences des Ce ph nom ne d appropriation du r le d animation du pouvoir et des responsabilit s qui d coulent par les pr sidences est susceptible de favoriser non seulement une plus grande autono mie des C mais galement une responsabilisation accrue
80. p res La pr paration des rencontres prend une importance accrue dans le cas des RVR exercice peut prendre diff rentes formes allant de l laboration de l ordre du jour la dis cussion sur chacun des points mis l ordre du jour e Les RVR permettent la directrice ou au directeur des coles regroup es de jouer d une certaine souplesse quant son lieu de pr sence durant les RVR e Le r le d animation des pr sidentes ou des pr sidents de est valoris dans les RVR Il est n cessaire de respecter l autonomie et la souverainet des CE prenant part aux RVR malgr la pr sence d l ments abord s commun ment Les regroupements d coles y parviennent en am nageant un encha nement de blocs communs et individuels au cours des RVR Il est important que la direction des coles regroup es soit en mesure de communiquer avec chacun des C tout moment durant les RVR La liaison peut tre assur e par t l phone ou encore par voie virtuelle canal suppl mentaire sur la plateforme de visioconf rence courriel messagerie instantan e etc e Les RVR permettent aux C d interagir entre eux ce que les rencontres traditionnelles ne permettent pas Certains regroupements d coles ont profit de cette possibilit afin d changer des nouvelles de leurs coles respectives Il existe de nombreuses possibilit s en mati re d quipement pour tenir les RVR Les re groupements d coles tend
81. participer au processus d cisionnel Nos observations sugg rent qu ils sont peu nombreux leur pr sence semble plus marqu e au cours des tapes de d finition et d information mais moins lors des tapes subs quentes du processus d cisionnel 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 30 Constat n 3 La d finition constitue une tape cruciale du processus d cisionnel afin que les membres des CE puissent appr cier la signifiance des d cisions qu ils ont prendre La signifiance d un objet de d cision soit le sens que les membres lui accordent permet ces derniers de situer cet objet et les cons quences de la d cision qui y est rattach e dans le con texte global de l cole ou de son projet ducatif Or c est essentiellement l tape de d fini tion que l objet prend un sens dans l esprit des membres des Lors de cette tape il est donc crucial de bien choisir les informations se rapportant l objet et son contexte qui sont pr sent es au C et de bien doser leur quantit Celles ci devraient tre pertinentes et suffi santes pour permettre aux membres des C d avoir une id e claire de la situation en cause de l objet de d cision et de l importance de ce dernier pour l cole et les l ves qui la fr quentent Au contraire une information incompl te superflue ou qui n est pas pertinente risque d mousser l int r t des membres Sensib
82. pel e conception B consiste forger par rapport la situation en cause dif f rentes options parmi lesquelles faire un choix Cette phase est constitu e d une seule tape la d lib ration 4 o les diff rentes options possibles sont num r es d battues et ventuellement rejet es afin d obtenir une liste restreinte d options retenues Pr sidente du CE Pour r sumer on a trois possibilit s l atelier de th tre la galerie d art ou bien une activit l cole Mere d une l ve Les ateliers de th tre c est une bonne id e Et puis n est pas loin alors on sera tous revenus temps pour les autobus Directrice d cole En plus je pense que la fondation de l cole serait en me sure d frayer le surco t si bien que les parents n auraient qu d bourser 5 4 comme ils le souhaitent Enseignant En tout cas c est dommage pour la galerie d art m me si c est gratuit c est un peu loin Aussit t arriv s il va falloir repartir si on ne veut pas ar river en retard pour les autobus Pr sidente du C part les ateliers de th tre il y a aussi ma proposition de faire une activit directement l cole qui tient encore la route Membre du personnel de soutien Tu as raison mais il me semble que fe du bien nos enfants de sortir un peu des murs de l cole La troisi me et derni re phase la s lection
83. pression de n avoir que peu de pouvoir Malgr cette fluctuation du niveau de motivation des membres des C et cons quemment de la quantit d nergie de production investie qui semblent modul es par les diff rentes carac t ristiques des objets de d cision il est int ressant de constater que les C proc dent cons tamment peu pr s de la m me mani re pour prendre leurs d cisions Or il pourrait s av rer souhaitable justement dans le but de pr server un haut niveau d int r t chez les membres des C d ajuster le processus d cisionnel en fonction des caract ristiques cl s des objets de d cision Nous avons ainsi pr par un autre outil destin aux C une grille de gestion des d cisions voir l Annexe D Dressant la liste des objets de d cision qui doivent tre abord s en C selon la Loi sur l instruction publique celle ci permet d adapter le processus d cisionnel en s lectionnant une d marche particuli re par crit res analyse des avantages et inconv nients poids par rapport aux objectifs etc selon le degr d importance que les pr sidences des C N Citations participant a notre recherche ont accord chacun d eux Si la grille d valuation des d cisions n a pas t utilis e syst mati quement par les au cours de la dur e de notre recherche les a fait trois ans qu on commentaires r colt s aupr s des pr sidences des C tr s posi aurait du faire tifs nous perm
84. re administrative qui motivent principalement de revoir le mode de rencontre des C Ces enjeux sont essentiellement rattach s la t che de la direction des regroupements d coles ils se cristallisent 2 2 7 2 Les membres comprennent sa pr sidente son pr sident un parent ainsi que les parents membres de la communaut enseignantes enseignants et membres du personnel scolaire non enseignant lus par leurs pairs 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 7 autour d un souci d efficience visant a viter la surcharge de travail g n r e par la n cessit inhe rente au mode de rencontre traditionnel de devoir dupliquer les rencontres des Par ailleurs les coles d un m me regroupement sont parfois relativement loign es les unes des autres ce sujet la majorit des directions d coles interrog es ont indiqu vouloir r duire leurs frais de d pla cement g n ralement assum s par la commission scolaire ainsi que le temps pass sur la route se d placer d une cole l autre Bien que cela ait t observ dans une moindre mesure des enjeux de nature ducative peuvent galement motiver la mise en place des RVR au sein des regroupements d coles Certains acteurs soulignent en effet que ce mode de rencontre o les C sont en contact les uns avec les autres permet ou pourrait permettre d changer des informations des id
85. rmettant de syst matiser leurs pratiques d cisionnelles Pr sent la Figure 2 1 ce guide s inspire du travail de St Arnaud 2008 D coupant le processus d cisionnel en tapes elles m mes regroup es en phases distinctes il vise optimiser le processus d cisionnel en assurant sa transparence son ouverture et une certaine rigueur dans son d roulement Il semble d ailleurs que les membres des l ont trouv utile pour organiser leur processus d cisionnel et le rendre potentiellement plus efficace LES CINQ TAPES DE LA PRISE DE D CISION Figure 2 1 Guide pour la prise de d cision remis aux membres des C Ce guide pro pose une proc dure en cinq tapes pour la prise de d cision 1 d finition 2 information 3 collecte d opinions 4 d lib ration 5 d cision Ces cinq tapes sont r parties en trois phases A intelligence B conception s lection Cela s applique aux des tablissements scolaires du premier cycle primaire soit le type de CE avec lequel nous avons travaill Dans le cas des CE rattach s aux tablissements scolaires du deuxi me cycle secon daire une autre cat gorie d acteurs s ajoute a celles pr c demment num r es les repr sentants tudiants 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 26 Voyons maintenant comment le processus d cisionnel d cline la lumi re de ce guide en
86. s aspects qui ne semblent pas optimis s 1 2 5 P riode d apprivoisement ien de mieux qu une r p tition g n rale pour apprivoiser cette nouvelle mani re de se rassembler Id alement pr voyez une p riode un soir ou la fin de semaine o les membres des diff rents pourront simuler une RVR avec l quipement pr vu Bien que souhaitable il n est pas n cessaire que tous les membres soient pr sents les pr sidentes ou les pr sidents doivent par contre tre pr sents Cette formule employ e par au moins un des regroupements d coles observ s a t tr s appr ci e de l ensemble des membres des CE S il n est pas possible de proc der un tel exercice pr alablement aux RVR faites le au cours des premi res rencontres Soyez patients et indulgents et au besoin n h sitez pas rappeler les r gles de bonne conduite voir section 1 3 4 Testez l quipement prenez des notes sur les ventuels probl mes rencontr s et consid rez la possibilit de remplacer les appareils qui ne conviennent pas Rep res Ce sont principalement les directions d coles qui assurent la promotion du projet pilotent le processus d implantation des RVR et portent le projet aupr s de la commission scolaire L autorisation de la commission scolaire est essentielle pour pouvoir implanter les RVR dans un regroupement d coles Sans tre essentiel l appui de la commission scolaire est important et demeure tr s appr ci
87. s de quelqu un d autre Membre d un gn es ici par activit s pour les l ves doivent tre approuv s par le Nos observations nous ont toute fois montr que les participants notre tude ont plut t tendance statuer sur cette cat gorie d objets comme s il s agissait de les adopter par exemple ils se donnent une bonne marge de man uvre pour mo difier les propositions ce qui n est normalement pas possible dans le cas d objets devant tre approuv s Par cons quent dans notre analyse nous avons consid r les activit s pour les l ves comme tant des objets adopt s 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 37 vent tre approuv s qu ils concernent les aspects financiers de l cole et que les propositions dont ils font l objet sont pas faites par les eux m mes origine exog ne que l nergie de production risque le plus d tre d ficitaire Le fait que la majorit des d cisions observ es comportait un enjeu administratif pourrait grandement expliquer cet tat de choses Dans ce genre de situation les membres tendent suivre les explications et approuver l objet rapi dement sans trop poser de questions Bien que les d cisions finissent par se prendre le pro cessus d cisionnel manque de profondeur et les quelques commentaires glan s ce sujet soulignent autant l indiff rence des membres du C que leur im
88. s modalit s de rencontre Notez tou tefois que rien ne met totalement l abri des probl mes techniques ceux ci pouvant parfois MR Citations tre caus s par des facteurs incontr lables ex interruption de connexion internet bris d quipement etc Si le degr d exp rience ma En d but de septembre les m ont fait un turit des C en mati re de RVR ne peut compl peu peur mais je suis assez connaissante sic sur tement emp cher qu un probl me technique cet appareil alors satisfaite de ma r union Tr s survienne il constitue toutefois un l ment pou h te de faire notre prochaine rencontre vant contribuer positivement la recherche de Membre d un CE solutions 1 3 5 Suivi des rencontres virtuelles en r seau l instar des rencontres traditionnelles de CE il est n cessaire de dresser un proc s verbal re fl tant le contenu des RVR Cet exercice normalement requis m me dans le cadre des contres traditionnelles rev t une importance accrue dans le cas des RVR En effet il est im portant que la direction d coles soit mise au courant de l ensemble des informations transmises et des d cisions prises y compris dans les CE o elle n est pas pr sente tant donn que les CE d un m me regroupement d coles participant aux RVR conservent leur autonomie et leur souverainet chaque C est tenu de r diger son propre proc s verbal Outre cette obligation il pe
89. s pistes permettant d optimiser le processus d cisionnel des C sont mises 2 1 LA FONCTION D CISIONNELLE DU CONSEIL D TABLISSEMENT a prise de d cision constitue la principale responsabilit du C l occasion de chacune des rencontres qu il tient le C doit notamment prendre des d cisions li es aux orientations de l cole afin d assurer l int r t sup rieur des l ves FCPQ 2009 Budget annuel de l cole res sources mat rielles r glements plan de r ussite projet ducatif sorties et activit s ducatives sont quelques uns des objets sur lesquels le CE doit se prononcer selon la Loi sur l instruction publique Le pouvoir d cisionnel du CE varie selon les objets sur lesquels statuer Lorsque le a pleins pou voirs sur les propositions qui lui sont soumises qu il est en mesure de les accepter sur le champ avec ou sans modifications il est question d adoption Dans d autres cas le CE peut disposer propositions sans toutefois pouvoir les modifier il est alors question d approbation Enfin le C a le droit de donner son avis sur certaines propositions un exercice nomm consultation FCPQ 2009 L appropriation du processus d cisionnel par les membres des implique que ces derniers 1 sont familiari ses avec son fonctionnement afin d tre ind pendants autonomisation ii qu ils sont en mesure de saisir explicitement le sens des d cisions qu ils ont prendre signifiance que ces d
90. s projets de chacune des coles e Les membres des C participant aux RVR ont l occasion de se familiariser avec les TIC Dans certaines circonstances les RVR contribuent au dynamisme des communaut s h bergeant les coles e Les RVR donnent la chance aux parents d l ves de comprendre l exp rience que vivent leurs enfants dans les classes participant au projet ER Il est possible d envisager un essaimage du mode de collaboration virtuel permettant d appliquer les modalit s des RVR diff rents contextes classe C comit de parents etc 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET RESEAUTES RAPPORT DE RECHERCHE 23 2 LA PRISE DE DECISION DANS LES CONSEILS D TABLISSEMENT ans la deuxi me partie de ce rapport nous abordons une importante fonction des conseils d tablissements la prise de d cision C est pr cis ment lors du processus d cisionnel que l enjeu de gouvernance relev la premi re partie du rapport voir section 1 1 prend tout son sens Bien entendu le processus d cisionnel n est pas exclusif aux rencontres virtuelles en r seau RVR puisque des d cisions se prennent galement lors des rencontres traditionnelles de C Toutefois les RVR demeurent particuli rement propices l observation des pratiques d cisionnelles tant donn la valorisation que leur contexte apporte au r le d animation de la personne respon sable de leur pr sidence voir section 1 3
91. sentiment de confiance chez les participants aux RVR Par la suite lorsque ceux ci acqui rent suffisamment 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 12 d aplomb les interventions peuvent se faire sur appel sans que les aides techniques soient n ces sairement pr sentes sur les lieux 1 2 4 D termination du mode de fonctionnement des rencontres virtuelles en r seau u sein de cette liste des aspects consid rer pour l implantation des RVR dans votre re groupement d coles nous ne saurions trop insister sur l importance de prendre le temps n cessaire afin d tablir la mani re dont fonctionneront vos RVR avant m me de d marrer celles ci Vous aurez notamment d terminer le mode de pr paration des RVR la mani re de les animer leur structure de m me que plusieurs autres aspects qui sont abord s en d tail la sec tion 1 3 Il faudra en outre d signer certaines personnes qui auront des r les particuliers jouer dans l organisation l animation et le suivi des RVR Afin de r gler ces modalit s un des directeurs d coles participant notre recherche sugg re d organiser une rencontre entre la direction des coles et les membres des minimalement leurs pr sidentes ou pr sidents quelque temps avant de tenir la premi re RVR Si le d roulement des premi res RVR n est pas satisfaisant rien n emp che de convoquer une nouvelle rencontre afin de modifier le
92. t Figure 2 1 s av re utile pour orchestrer le processus d cisionnel alors qu il d coupe ce dernier en tapes distinctes La premi re tape qui consiste d finir l objet de d cision qui permet aux membres de cerner son importance et son sens pour l cole appara t particuli rement n vralgique Du reste le r le central d animation qu occupent les personnes responsables de la pr sidence des diff rents C est reconnu et il consti tue un facteur cl du fonctionnement de ces instances La direction d coles occupe galement un r le central de pivot comme l indique Brassard 2007 pour les car il oriente ce titre leurs prises de d cision en tenant compte des diverses contraintes avec lesquelles ses coles doi vent composer Devant r gir l organisation de ses coles dans leur ensemble elle doit toutefois jouer ce r le d orientation aupr s des C en veillant ce qu ils assument pleinement leur pouvoir d cisionnel Cet exercice est parfois pratiqu selon un quilibre pr caire et peut ainsi demeurer une source de tensions potentielles Malgr l appr ciation d ensemble positive qu ont exprim e les membres des C envers la structure du processus d cisionnel tel qu ils le vivent certains commentaires et certaines observations laissent entrevoir une insatisfaction ponctuelle au regard de la dynamique d cisionnelle en place L int r t manifeste des membres et le niveau d nergie consenti varient se
93. t de ce mode de collaboration e La qualit du son Les probl mes de qualit sonore sont assez fr quents et constituent l un des principaux facteurs pouvant d motiver les membres des C Les probl mes recens s se divisent en deux cat gories volume insuffisant et r verb ration Dans certains cas la qualit de l quipement choisi peut tre en cause N M Citations Toutefois de simples ajustements des con ES tr les de volume sur le microphone l ordinateur et ventuellement la plateforme Commentaires de membres de C de visioconf rence permettent g n rale ment de r gler les probl mes de niveau so nore La r verb ration est un ph nom ne o Volume du son trop bas Il faudrait fermer le micro car on entend les discussions de l Ecole X le son mis par un C lui est retourn par Tr s bien appr ci le r glage du son l entremise des microphones des autres C ce qui donne une impression d cho et nuit Au d but les discussions d au son taient non seulement la compr hension mais tr s difficiles entendre Nous perdions notre galement au rythme des changes Deux concentration Par la suite c tait OK strat gies mises de l avant par les CE ont donn de bons r sultats La premi re consiste se doter de microphones qui s teignent auto matiquement d s que le niveau sonore est faible quand le C est r cepteur et se rallument d s que le
94. t une relation directe entre l int r t des membres d un groupe pour ses cibles communes les objets de d cision dans le cas particulier des et la quantit d nergie groupale puis de production g n r e au sein de ce groupe Nos observations sugg rent ainsi que les membres des sont particuli rement stimul s ce qui se traduit par une quantit optimale d nergie de production lorsqu ils sentent qu ils d tiennent une certaine libert dans la mani re de disposer ou de modifier la proposition sur laquelle statuer lorsque celle ci rejoint des int r ts personnels partag s qu elle est adapt e leur milieu et qu elle comporte des retomb es pal pables et signifiantes pour celui ci Ce constat nous a amen s examiner de mani re plus syst matique les caract ristiques des diff rents objets de d cision sur lesquels les ont statu Une analyse statistique r v le ain si que l nergie de production est mobilis e en quantit optimale notamment lorsque les ob jets de d cision sont caract ris s par un enjeu ducatif qu ils doivent tre adopt s qu ils con cernent les activit s destin es aux l ves et que les propositions dont ils font l objet sont faites par les eux m mes origine endog ne Voyons comment chacune de ces caract ristiques particuli res est susceptible d influencer positivement l int r t des membres et cons quem ment la quantit d nergie de production en jeu Enje
95. te des avantages et des inconv nients des diff rentes Avantages et inconv nients i options possibles vue de faire un choix parmi ces options D crire la situation id ale Donner ensuite individuellement une note chacune des options formul es selon leur contribution po tentielle l atteinte de la situation id ale Faire enfin le d compte des notes obtenues pour chaque option formul e afin de d termi ner la meilleure Poids par rapport aux ob jectifs Poids par rapport aux con Identifier les cons quences positives et n gatives des diff rentes s quences options envisag es afin de faire un choix parmi celles ci Lorsque plusieurs options sont envisageables tablir selon un ordre croissant le niveau de priorit accorder la mise en uvre de chacune des options Faire enfin le d compte des notes obte nues pour chaque option formul e afin de d terminer la meilleure Ordre de priorisation D finir des crit res permettant d valuer les options envisag es et proc der individuellement une valuation en pond rant sur une Matrice de crit res chelle de 1 5 chacun des crit res pour chaque option Faire enfin le d compte des notes obtenues pour chaque option formu l e afin de d terminer la meilleure Pour chaque option tablir un diagramme arborescent illustrant les effets potentiels de sa mise en uvre Accorder une pond ration selon la probabilit de r alisation
96. tivit M re d un l ve Qu est ce qu on entend exactement par culture artistique C est un peu vague pour mol Enseignant Oui effectivement Pour pr ciser je dirais qu il s agit de favoriser chez nos l ves une certaine r ceptivit et une sensibilit vis vis des diff rentes formes d expressions artistiques en les faisant participer des activit s d ducation d interpr tation ou m me de cr ation L tape d information 2 vise ensuite assurer le partage de renseignements entre les membres du groupe Il s agit d changer les donn es pertinentes disponibles s assurant que chacun des membres partage les connaissances et les informations qu il poss de sur le sujet P re d une l ve Les parents trouvent que les sorties scolaires co tent cher On en a parl l Organisation de participation des parents et ils ne veulent pas payer plus de 5 par activit Directrice d cole La fondation de l cole poss de un fonds qui sert couvrir une partie des co ts des sorties Ce n est pas une fortune mais a peut aider r duire la contribution parentale Nous pourrions faire une demande aupr s de celle Ci Membre du personnel de soutien Les l ves doivent absolument tre revenus l cole pour 15 h afin qu ils puissent prendre l autobus scolaire qui les reconduit normalement chez eux Sinon on risque d avoir des probl mes avec le chauffeur E
97. u rattach l objet ducatif L ducation est la premi re raison d tre de l cole et constitue vraisemblablement l aspect motivant le plus les personnes si ger au les parents se soucient de la qualit de l ducation de leurs enfants et les membres du per 8 Pour cette analyse nous avons d fini quatre crit res permettant une caract risation syst matique de chaque objet de d cision abord par les C i l enjeu rattach l objet administratif ducatif o territorial voir section 1 1 ii le type d exercice d cisionnel adoption ou approbation voir section 2 1 noter que les exercices de consultation ont t trait s comme des approbations iii la cat gorie de l objet activit s pour les l ves appartenance finances gestion r glements et iv l origine de la proposition rattach e l objet de d cision endog ne ou exog ne selon que la proposition provient respectivement des C ou d une instance externe quipe cole commission scolaire minist re etc 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 36 sonnel scolaire les enseignants notamment sont directement interpell s par cette dimen sion qui constitue l essentiel de leur fonction Type d exercice d cisionnel adoption C est lors de l adoption que les membres des C poss dent le plus grand degr de souverainet leur emprise est maximale et ils ont tout le lois
98. ur et mesure qu elles sont abord es Un second facteur important r side en outre dans la capacit pour cette personne d assumer pleinement son r le d animation et de mod ration pour l ensemble du groupe m me devant la n cessit de repr senter son propre point de vue Nous avons en effet constat que si cette personne demeure consciente de la fonction r gulatrice de son r le d animation elle m nera le processus d cisionnel avec efficacit et impartialit ce qui assurera ultimement que les points de vue de tous y compris le sien sont repr sent s lors des discussions Si au contraire la personne responsable de la pr sidence du C accorde trop d importance d fendre ses propres opinions quant la teneur d une d cision elle risque de d laisser son r le d animation et de ne pas tre en mesure de bien orchestrer le processus d cisionnel Les con s quences de ce comportement observ quelques occasions sont palpables confusion f brilit sans compter le m contentement des membres qui peuvent avoir l impression de faire les frais d un jeu de pouvoir inhabituel Le maintien d un juste quilibre est donc de mise Constat n 5 En raison de la fonction administrative inh rente son r le la direction d coles doit signaler les contraintes aux d cisions prendre en C une situation parfois mal comprise par les membres des C et qui peut leur causer une certaine frustration La direction d coles
99. ur le processus d cisionnel des C un aspect important inh rent leur man dat Le projet Mes sources en r seau a permis d assurer le maintien de trois coles primaires de la com mission scolaire des Sommets qui taient menac es de perdre leur statut d cole institutionnelle Imaginez maintenant ce que permettraient les outils de collaboration qu il a su forger s ils taient appliqu s votre r gion t Selon les donn es disponibles aupr s du MELS il y avait un total de 2 703 coles au Qu bec en date du 30 septembre 2012 Ce nombre comprend les tablissements pr scolaires primaires secondaires et ceux offrant une combinaison de ces ni veaux les tablissements offrant de la formation professionnelle sont exclus qui font partie des r seaux public priv et gouvernemental et dont la langue d enseignement est le fran ais l anglais ou une langue am rindienne De ce nombre 930 coles comptaient un effectif de moins de 200 l ves 460 coles comptaient moins de 100 l ves tandis que 199 en comptaient moins de 50 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 5 1 CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S LES PREMIERS PAS ans la premi re partie de ce rapport nous d finissons les rencontres virtuelles en r seau et partageons nos observations en qui concerne leur implantation et leurs diff rentes modalit s de r alisation proc dures
100. urs qui contribuent alimenter cette perception permettent galement de la nuancer D une part l insuffisance d nergie de production investie dans le processus d cisionnel qui d coule de l int r t restreint pour certains objets de d cision voir constat n 6 engendre des discussions peu approfondies et une apparence de consensus qui peuvent donner aux membres des C l impression que tout va rondement D autre part la forte nergie de solidarit qui caract rise les C voir constat n 7 peut masquer certaines lacunes au sein du processus d cisionnel et renforcer l impression que tout va bien Dans cette situation il va sans dire que les membres des sentent pas la n cessit de convertir une certaine partie de l nergie groupale en nergie d entretien 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 39 Si les parviennent prendre leurs d cisions malgr l insuffisance transitoire d nergie d entretien le fait que leurs membres ne reconnaissent pas la pr sence d obstacles au proces sus d cisionnel ou qu ils ne per oivent pas la carence en nergie de production peut n an moins causer une certaine confusion Par exemple lors d une s rie de d cisions concernant diff rentes activit s scientifiques en classe pour les l ves les A Citations interventions des membres taient tr s spontan es K ne respectaient pas le droit de parole et taient p
101. urvu d une webcam d un microphone et de haut parleurs 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 17 La Figure 1 2 propose la m me strat gie de disposition du groupe autour de la table mais utili sant cette fois un syst me plus simple constitu d un ordinateur portable dot d une webcam d un microphone et de haut parleurs int gr s Ce dernier est plac au centre de la table et si cela s av re n cessaire il est pivot afin de capturer le participant qui intervient Il est int ressant de constater qu au cours du projet les regroupements d coles qui avaient initia lement employ de l quipement simple un peu comme celui pr sent la Figure 1 2 ont eu ten dance le remplacer par de l quipement plus sophistiqu similaire la Figure 1 1 Cette tendance peut s expliquer par un souci de r duire les lacunes inh rentes aux visioconf rences et d optimiser la qualit de l exp rience virtuelle des membres des ce sujet il importe de mentionner les princi paux probl mes reli s aux modalit s particuli res des RVR dont notamment l quipement et de rapporter certaines des pratiques mises en place par les afin de les r gler de les att nuer Les commentaires recueillis et les entrevues effectu es au cours du projet d implantation des RVR nous montrent que trois types de probl mes sont particuli rement susceptibles d alt rer la quali
102. ut s av rer avantageux de proc der au suivi des RVR notamment lors des premiers mois de leur implantation Tout au long de la recherche nous avons demand chaque membre des participants de remplir des questionnaires individuels la fin de chaque rencontre voir Annexe B Par l entremise d une vingtaine de questions choix de r ponses chelle semi quantitative nous avons ainsi pu valuer le degr de satisfaction des membres par rapport diff rents aspects des RVR Des synth ses des r sultats de ces questionnaires ont galement t communiqu es aux directions des regroupements d coles participants qui taient encourag es 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 19 les partager avec les pr sidentes ou les pr sidents des CE Ces outils permettaient aux regroupe ments d coles d obtenir un portrait de la situation de relever d ventuels probl mes et de prendre les mesures n cessaires pour les r gler Il appartient maintenant chaque regroupement d coles de d cider s il est pertinent d utiliser des outils similaires pour poursuivre ce type de suivi De ni re similaire les regroupements d coles peuvent galement choisir d analyser leur exp rience lors de la pr paration des RVR C est du moins ce que nous avons parfois observ au sein du re groupement d coles qui a instaur la tenue de rencontres pr paratoires voir section 1 3 1 Re
103. utres colonnes ont t remplies en consultant les pr sidences des CE Mois Indique quel moment dans l ann e les auront se pencher sur les diff rents objets Niveau d importance Les pr sidences des C ont t invit es se prononcer sur le niveau d importance qu elles accor daient chaque objet en utilisant une chelle de 1 importance lev e 3 importance basse niveau d importance se veut un reflet de l int r t que les membres des C cultivent envers ces diff rents objets D marche menant la proposition de d cision D terminer de quelle mani re la proposition concernant chaque objet de d cision sera labor e Le tableau suivant fournit quelques exemples de d marches 2014 CEFRIO DES CONSEILS D TABLISSEMENT BRANCHES ET R SEAUT S RAPPORT DE RECHERCHE 48 Comit sp cial Un comit sp cial est form pour laborer la proposition Le meilleur exemple est le comit de pilotage form pour renouveler le projet ducatif Pr sidences Les pr sidences des CE se rencontrent en dehors du CE lors d une rencontre pr paratoire par exemple afin de d terminer les l ments d information et la proposition qui seront pr sent s aux membres Les propositions sont formul es par l ensemble des membres pr sents Proc d de prise de d cision D termine le type d exercice qui permettra de prendre chaque d cision Voici quelques exemples Dresser la lis

Des conseils d`établissement branchés et réseautés : un

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Des conseils d`&eacute;tablissement branch&eacute;s et r&eacute;seaut&eacute;s : un

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Des conseils d`établissement branchés et réseautés : un