de la vie `. Chacune d`elles embrasse un ou plusieurs vices capi
Contents
1. 96 QUELQUES NOTIONS DE LOGIQUE de la vie Chacune d elles embrasse un ou plusieurs vices capi taux f De m me il y a sept principales vertus chr tiennes trois sont th ologales quatre sont cardinales Il y a sept dons du Saint Esprit Mais les uns clairent l intelli gence les autres chauffent stimulent fortifient la volont Il y aussi sept sacrements mais on peut les diviser de plusieurs mani res On distinguerait d abord les sacrements des morts et les sacrements des vivants A un autre point de vue il y aurait les sacrements qu on pourrait appeler individuels et les sacre ments sociaux Enfin il est des sacrements qu on ne peut recevoir qu une fois d autres qu on peut recevoir plusieurs fois mais rarement et d autres encore qu on peut recevoir fr quemment Ce dernier exemple montre comment une m me s rie d objets est parfois susceptible de classifications diff rentes suivant le point de vue o l on se place 3 La D finition 15 R sumer dans une proposition aussi courte que possible les caract res essentiels d un objet c est ce qu on appelle le d finir La d finition est donc une explication de la nature d un objet l analyse int grale de la compr hension d une id e On l appelle ainsi parce qu elle d finit c est dire qu elle fixe les limites d une notion en la s parant de toutes les autres 16 Quelquefois la d finition porte s2. l objet de cette tude D composer une notion en ses l ments principaux ou bien partir des l ments pour recons tituer la notion sont deux op rations intellectuelles d un usage presque constant dans l enseignement de la religion On en trou vera plus loin des exemples nombreux 33 Ces deux op rations d ailleurs se compl tent r ciproque ment Un tout n est qu imparfaitement connu sans une analyse consciencieuse de ses parties de m me les parties n ont leur valeur enti re que par leur relation avec le tout Percevoir n objet dit Balm s c est embrasser du m me coup d il et les parties constitutives et les relations Une machine d mont e pr sente d une mani re plus distincte sans doute les pi ces qui la composent mais pour bien comprendre l usage de ses parties pour appr cier le concours particulier qu elles apportent au mouvement g n ral il faut qu elles aient t remises leur placet 34 L analyse et la synth se ne vont pas seules Il ne suffit pas en effet de d composer un tout d une mani re quelconque mais il est n cessaire de le faire attentivement et en suivant les r gles d une bonne division La d finition vient ensuite qui d limite exactement chaque notion et d termine avec pr cision la nature de chaque partie et de l ensemble Il existe d ailleurs un lien troit entre ces quatre op rations de la m thode Si l analyse doit se guider d apr
3. aide des principes de la raison il en d duit d autres v rit s qui lui permettent de multiplier les applications et d tendre ind finiment le champ de ses recherches lorsque par Pin R gles 98 Mais quelle que soit la m thode employ e il faut observer les trois r gles suivantes 1 Aller d une v rit plus connue une v rit moins connue 2 Proc der avec ordre et lentement passant par degr s d une v rit l autre 3 Ne rien accepter sans preuve Ces trois r gles sont rationnelles car elles sont l expression des lois naturelles auxquelles notre esprit est assujetti aller du connu l inconnu avancer graduellement et vouloir la raison de chaque chose 29 La science religieuse a pour point de d part les v rit s r v l es de Dieu Bien qu un certain nombre de ces v rit s les mys i res ne forcent pas par leur vidence l adh sion de notre esprit elles sont n anmoins indiscutables cause de l autorit absolue du t moignage divin et nous devons y adh rer par la foi De ces v rit s premi res notre intelligence tire par voie d ductive d autres v rit s secondaires et surtout un grand nombre de con s quences pratiques qui doivent servir de r gle notre conduite Sous ce rapport on pourrait donc dire que la m thode d ductive convient tout particuli rement la science religieuse 30 D autre part la religion r v l e pr suppose tout un ensemble de v
4. au hasard Toute instruction qui n est pas m thodique dit aussi Mer Du panloup n est suivie qu avec peine ne laisse que confusion dans l esprit ne tarde pas sortir de l m moire Bien m thodique au contraire elle est saisie plus facilement elle est cout e plus volontiers elle se retient plus longtemps 2 On peut se demander d abord s il existe une diff rence essentielle entre la m thode de recherche ou d invention et la m thode d enseignement Saint Thomas ne voit entre ces deux m thodes que celle qui existe entre la nature et l art Car dit il dans la m thode d invention nous nous servons de notre propre esprit pour trouver la v rit tandis que dans la m thode d ensei 5
5. et d une me Il en serait de m me si l on d finissait le parall logramme un polygone dont les c t s sont parall les deux deux Pour avoir pris le genre polygone sup rieur quadrilat re on aurait une d finition qui s tendrait au moins tous les polygones r guliers d un nombre pair de c t s et par cons quent ne serait pas sp ciale au parall logramme Au contraire la d finition est trop troite si la diff rence sp cifique est trop restreinte c est dire si elle contient un ou plu _ sieurs caract res de trop Dire par exemple qu un polygone est une figure plane limit e par des droites parall les deux deux serait une d finition inexacte parce que trop troite le caract re parall le deux deux ne lui convenant pas n cessairement 100 QUELQUES NOTIONS DE LOGIQUE 21 Le meilleur moyen de s assurer qu une d finition est bonne c est de l appliquer sur le champ aux choses d finies et d examiner si elle les comprend toutes et ne comprend qu elles On peut aussi renverser l ordre des termes c est dire mettre le d fini la place de la d finition et r ciproquement Qu est ce que le p ch mortel Le p ch mortel est une d so b issance la loi de Dieu en mati re grave et avec plein consen tement Renversement Une d sob issance la loi de Dieu en mati re grave et avec plein consentement est un p ch mortel A cause de cette possi
6. rapproch s sont soumis par l esprit des lois pro visoires On contr le ces lois en les appliquant chaque cas sup pos t si c est possible on les v rifie au moyen de lexp rience Des lois suffisamment tablies on passe la recherche des causes au moyen d hypoth ses successives qui essayent de rendre raison des faits et des lois et c est ainsi que se constitue la science proprement dite Dans cette marche qui remonte des faits aux lois et des lois aux causes c est l induction qui est principalement employ e et la m thode est appel e m thode inductive 26 Tout autres sont le point de d part et la marche des sciences de raison des sciences math matiques par exemple Ici nous partons des principes les plus simples obtenus par l abstraction et comparant entre elles des v rit s connues nous en tirons par le raisonnement d autres v rit s th oriques ou des cons quences d application Le proc d est la d duction et la m thode est appe l e m thode d ductive of Logic Metaphysics and Ethics p 57 102 QUELQUES NOTIONS DE LOGIQUE 27 Ces deux m thodes essentiellement diff rentes ne sont pourtant point exclusives ni oppos es l une l autre Elles se pr tent au contraire un mutuel appui Ainsi duction on est parvenu d couvrir la loi qui r git un groupe de ph nom nes ou en p n trer la cause l esprit s empare de cette v rit et l
7. rit s d ordre naturel auxquelles l esprit humain peut arriver par le raisonnement Des diverses manifestations de l activit humaine nous remon tons par induction aux facult s qui les produisent On d montre ensuite par la nature de ces facult s et de leurs op rations la spiritualit l immortalit la libert de l Ame raisonnable Partant des divers genres de faits ou ph nom nes que l on constate dans l univers on remonte de la m me mani re aux lois qui les r gissent et de l existence de ces lois on conclut la n cessit d un Cr ateur et Ordonnateur de toutes choses LA M THODE 103 C est ainsi que pour l homme tabli sur la terre le monde entier devient une chelle par laquelle il peut s lever des choses visibles aux invisibles des effets et des causes secondes la cause premi re du fini linfini en un mot des cr atures au Cr a teur Et cette m thode est parfaitement accessible son esprit C est m me dit saint Paul ce qui rend les hommes inexcusables pour n avoir pas connu Dieu ou s ils l ont connu pour ne l avoir pas glorifi comme Dieu Car ajoute t il ce qui est connu de Dieu est manifeste pour eux Dieu le leur a fait conna tre car ses perfec lions invisibles son ternelle puissance et sa divinit sont depuis la cr ation du monde aper ues par l intelligence au moyen de ses uvres 34 Voil donc les deux voies qui nous sont ouvertes pour par venir la
8. s les r gles de la division une division bien faite est son tour le fruit d une ana lyse attentive et s rieuse comme une bonne d finition est le pro duit d une synth se m thodique et compl te a Voyez en particulier troisi 1 me partie chap IV Art d arriver au vrai ou El Oriterio p 92 a est a DAT CHAPITRE II M THODES D ENSEIGNEMENT RELIGIEUX SOMMAIRE 4 M thodes g n rales m thode d invention m thode d enseignement 2 Principal caract re d une bonne m thode m thode naturelle psycholo gique ou intuitive 3 Moyens de rendre les id es sensibles comparaisons paraholes exemples histoires 4 M thode historique m thode tradition nelle Ancien Testament Nouveau Testament Saint Auguslin mode d emploi 5 Les images utilit qualit s emploi 1 M thodes g n rales 4 La m thode est n cessaire notre esprit lorsqu il cherche la v rit et que par ses d couvertes successives il travaille constituer la science Elle est encore plus n cessaire peut tre lorsqu il s agit de communiquer cette science aux autres par l en seignement Le succ s de l enseignement dit M Rendu ne d pend pas uniquement des connaissances de l instituteur pour qu il les communique avec fruit il faut qu il enseigne avec r gu larit d apr s des principes fixes et arr t s sinon l esprit des l ves s garera dans une voie o il marche lui m me
9. bilit de renverser les termes on exprime souvent la m me r gle en disant que la d finition doit tre con vertible ou r ciproque 4 La M thode 22 La science est une connaissance certaine que nous ayons de quelque objet Pour l ange dont le regard intellectuel p n tre la substance des choses et leurs causes la science r sulte d une simple intui tion ll n en est pas de m me pour l homme Dans la plupart des cas la certitude qui constitue la science est chez lui le fruit du raisonnement Partant d un fait connu l esprit en recherche la cause ou s il se trouve en possession d un premier principe vi dent il s appuie sur cette v rit pour en trouver d autres qui en sont comme l application ou la cons quence Ce proc d est laborieux souvent incertain Pour ne point nous garer et parvenir s rement au but il faut avoir soin de suivre un sentier bien trac et prendre garde de ne jamais nous en carter Cette route ou ce sentier que suit notre esprit la poursuite de la v rit c est ce qu en logique on appelle la m thode Induction et d duction 93 Dans tout chemin on peut consid rer trois l ments le point de d part le point d arriv e et la voie elle m me Ainsi en est il de la m thode Son point de d part ce sont ces principes ou ces v rit s vi dentes par elles m mes et non d montrables qui dans toute science sont admises d s le d but Son terme ou poi
10. cile d expliquer le sens que j attache ce mot Qu est ce que le soleil Je l ignore Qu entendez vous par le mot soleil J entends cet astre dont la pr sence am ne le jour et dont l absence produit la nuit 19 Les qualit s d une bonne d finition sont la clart et l exac titude La d finition est claire si tout homme peut la comprendre d s qu il connait le sens des mots Elle est exacte si elle explique la chose d finie sans y rien ajouter ni en rien retrancher R gles de la D finition 20 1l y a quatre principales r gles de la d finition Are R gle La d finition proprement dite ou d finition logique se fait par le genre prochain et la diff rence sp cifique De cette mani re l objet d fini est connu dans tous ses carac t res et se distingue de toule autre chose On con oit la raison de cette r gle Si Pon voulait pour chaque objet entrer dans le d tail de tous ses caract res la liste en serait beaucoup trop longue et l esprit aurait de la peine les embrasser On r unit donc d abord en un seul mot les caract res qui lui sont communs avec des notions analogues Ce mot est 1 Art d arriver au vrai p 114 LA D FINITION 99 celui qui exprime le genre imm diatement sup rieur ou genre prochain Puis ce premier terme on ajoute les caract res qui distinguent la notion d finir des autres notions du m me genre et qui en font une esp ce diff rente Il y a donc
11. dans la d fini tion la notion du genre et la distinction de lesp ce ou diff rence on dit par exemple L homme est un animal raisonnable le mot animal repr sente le genre prochain auquel appartient l homme par ses facult s ensitives et le mot raisonnable exprime la diff rence sp cifique c est dire le caract re qui distingue lesp ce homme des autres tres anim s De m me dans la d finition Le parall logramme est un qua drilat re dont les c t s sont parall les deux deux le mot qua drilat re repr sente le genre prochain et la diff rence sp cifique se trouve dans ceux ci dont les c t s sont parall les deux deux 9e R gle La d finition doit tre plus claire que le terme d finir 3 R gle La chose d finie ne doit pas entrer dans la d fini tion sous le rapport o on la d finit autrement ce serait expli quer l inconnu par l inconnu 4 R gle La d finition doit tre ad quate Elle doit couvrir compl tement l objet d fini et ne convenir absolument qu lui En d autres termes la d finition ne doit tre ni trop large ni trop troite Elle est trop large lorsque le genre est trop lev Par exemple si lon dit L homme est une cr ature raisonnable la d finition est trop large cr ature et raisonnable pouvant convenir d autres tres qu l homme Pour pr ciser et limiter cette d finition le cat chisme ajoute compos d un corps
12. nt d arriv e c est la science elle m me C est vers elle qu est dirig e la m thode c est elle qu elle se ter LA M THODE 101 mine et lorsqu on y est parvenu les op rations de la m thode prennent fin 2 La route c est la s rie d actes employ s par l esprit pour arri ver des principes la science 24 Or les sciences diff rent par leur objet Le point de d part n est pas le m me pour toutes Comme par ailleurs du point de d part d pend le chemin parcourir la m thode ne peut tre la m me pour toutes les sciences Celui par exemple qui remonte des effets leur cause ne suivra pas la m me m thode que celui qui de la cause descend aux effets Nous venons de dire que le point de d part de la m thode mest pas le m me pour toutes les sciences Pour chacune d elles ce point est constitu par des v rit s d ordre sp cial Ces v rit s peuvent tre ou bien des faits constat s par l exp rience Le monde existe L animal sent Je pense je suis libre ou bien ce sont des principes de pure raison on doit faire le bien La somme des trois angles d un triangle vaut deux angles droits De l une classification des sciences en sciences exp rimen tales et en sciences de raison 25 Pour les sciences exp rimentales la m thode commence par l observation exacte des faits Ces faits sont class s leurs ressemblances et leurs diff rences sont not es avec soin les faits semblables
13. ou quelques uns de ses traits carac t ristiques Par exemple Le Ciel est un lieu de d lices o les Anges et les Saints jouissent d un bonheur ternel et parfait par la vue et la possession de Dieu Dans l description on peut s aider de la comparaison de l analogie et du contraste 1 Art d arriver au vrai p 133 MANUEL DU CAT CHISTE 98 QUELQUES NOTIONS DE LOGIQUE 18 Une bonne d finition est chose difficile faire souvent m me impossible La d finition devrait expliquer l essence de la chose d finie or comment expliquer ce que l on ne conna t point ou ce que l on ne conna t qu imparfaitement Il est bon que le ma tre soit averti de cette difficult pour qu il n exige pas des enfants un effort d esprit et une pr cision de langage dont un savant est peine capable Qu est ce que ceci Qu est ce que cela Voil une question vite pos e mais qui souvent reste sans r ponse Faites redire l enfant les d finitions qu il a apprises interrogez le sur le sens des termes qu il emploie mais d fiez vous de ces embarrassants qu est ce que Prenez la chose par un autre c t donnez votre question un tour diff rent ame nez l enfant dire ce qu il sait mais sans l obliger d finir Je ne sais ce qu est le soleil dit encore Balm s je ne con nais point sa nature il west donc impossible de le d finir Toutefois comme je sais ce que j entends par le mot soleil il doit m tre fa
14. science ou la v rit per ue avec certitude Pinduc tion et la d duction Entrons maintenant un peu plus dans le d tail des op rations auxquelles lesprit doit se livrer pour avancer dans cette route vers la v rit Analyse et synth se 32 Ce qui est connu par notre esprit lui apparait comme un tout quelque simple ou quelque compliqu que soit l objet Mais proprement parler on ne conna t un tout que si l on conna t ses parties et la mani re dont elles sont r unies Nous voyons par l quelles sont les op rations de la m thode En effet pour conna tre les parties d un tout et la mani re dont elles sont r unies deux moyens sont notre disposition nous pouvons d composer le tout en ses parties ou bien r unir les parties pour reconstituer le tout Un ehimiste par exemple veut donner une id e de l eau et de sa composition Il peut prendre de l eau et la d composer ou la r soudre en ses l ments ou bien prendre de l hydrog ne et de l oxyg ne et les combiner pour en former de l eau Des deux mani res le r sultat est obtenu On peut donc arriver conna tre un objet soit par d composition soit par composition Le premier moyen s appelle l analyse et le second la synth se Nous n entrerons pas dans le d tail des sens divers que les savants ont donn s ces deux mots Celui que nous venons d ex 1 Rom 1 19 20 QUELQUES NOTIONS DE LOGIQUE pliquer suffit
15. ui est rest mais l usage en a restreint la signification de sorte qu une d finition purement nominale ou tymologique serait insuffisante Qu est ce que m dire par exemple M dire ou mal dire Cest dire du mal du prochain Un telle d finition serait vraie mais trop g n rale et partant incompl te Le cat chisme la pr cise en ces termes m dire c est r v ler sans n cessit les fautes ou les d fauts du prochain Par lui m me le mot m dire pour rait exprimer toutes sortes de paroles contre la charit et m me plus g n ralement toutes sortes de mauvaises paroles C est l usage qui en a restreint le sens et dans le langage th ologique il d signe aujourd hui une esp ce particuli re de p ch s contre la charit 17 Lorsque la d finition fait connaitre la nature de l objet c est une d finition r elle ou d finition de chose La d finition r elle est essentielle lorsqu elle exprime l essence de la chose C est alors la d finition scientifique proprement dite par exemple L homme est un animal raisonnable La d finition r elle peut se faire aussi par l origine de la chose c est dire par le principe qui la produit par exemple La Sph re est un solide engendr par un demi cercle tournant autour de son diam tre Enfin la d finition r elle est seulement descriptive lorsque Sans p n trer la nature de l objet elle le fait conna tre en expli quant ses principales qualit s
16. ur le terme employ pour d signer l objet c est alors une d finition nominale ou d finition de nom Par exemple qu est ce qu un pr jug Un pr jug est un jugement que l on forme avant d avoir suffisamment approfondi une question Cette d finition repose sur le sens tymologique des deux parties du mot pr avant et jug De m me Qu est ce que la gr ce sanctifiante ou habituelle La gr ce sanctifiante ou habituelle est une gr ce qui demeure en notre me et qui la rend sainte et agr able aux yeux de Dieu Ici la d finition porte sur le sens des deux mots habituelle sanctifiante i Dans ces deux exemples la d finition s appuie sur l tymologie 118 Jean 1 16 LA D FINITION 97 Mais dit Balm s il est propos de ne point confondre l une et l autre L tymologie tant l explication de l origine du mot il arrive souvent que le sens usuel est devenu tr s diff rent du sens tymologique L tymologie aide conna tre le sens v ritable mais elle ne le d termine point Ainsi par exemple le mot v que episcopus qui par son tymologie grecque signifie vigi lant et dans son acception latine surintendant indique d une certaine mani re les attributions pastorales mais il est loin de les d terminer dans leur v ritabl sens Ce mot chez les Latins d signait le magistrat charg de pourvoir aux subsistances Quelquefois le sens tymologique du mot l
Download Pdf Manuals
Related Search