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FAIRE P`ACTE - Pactes Locaux

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1. h lais http aloe France 11580 Alet les Bains ment a A UN gt A aT A PT rene UA a me A A o A x Sr O PO a eee 5 O a ZE E TRNA Q pi ne F E Sa eS sale da a D 7 Y a O pm ms O D gt DS Loz Fe ES C5 R mE E ee ruine fi Er E mate O SS Sa ne s gt O U AA _ A A s gt AUT IS a G SfE 7 5 A Y lt oo Pp ile ee ein DE YY AZ A EN a 5 ne E a Se EE rh z ai o md me er y ar pri a e ai ei a ARS EE ie ss A A EE on M O nn ue RE rr EE Si Ao e ee od S e ay e ni Y E c U 5 Q AS DU E de Par dera ae A de G Q E O O O Qu 00 T B D Sn do A A A A e O o o A A E al a n AS Re ai Se a i z O i E TS N gt oo o 2 gt ai AE E e a Na S era
2. EE EA ae ne ai E n te te gt Snas e SU
3. Karl Bi lt holz Lechevalier Abili 1 11 q lij Winte 1112004 coordonn i nterhalter Pete Y Pr gt NW P actes FAIRE P ACTE Europ e un Introduction Deuxi me Cahier de propositions Sept ans apr s le premier cahier de propositions de juillet 2004 qui affi
4. Europ ens P actesz Europ e l UC PI 4 gt UN FAIRE P ACTE Installer durablement le d bat public association PARI Languedoc Roussillon Le pacte local est une dynamique un processus avec un syst me de relations qui porte une action Tout au long de son existence il repose sur la pr sence de capacit s se saisir des opportunit s communiquer mettre en synergie des comp tences faire passer d une prise de conscience individuelle une prise de conscience collective prendre le risque de lancer la dynamique mailler extraits d finition 2001 Constat Comprendre pour se situer est vital et difficile du fait de la complexit de la soci t Chacun quelle que soit sa place dans la soci t est acteur parce qu il est reli Qui est qui qui fait quoi comment Un systeme d action localis d pend de d cisions ext rieures sans qu on le sache forc ment La Commission europ enne a plus de pouvoir sur les budgets que des lus locaux qui ne s empressent pas de le dire Les connaissances utiles l action sont parses d termin es par l usage institutionnel des producteurs d information Or il est indispensable de comprendre comment fonctionne un bassin de vie pour se situer soi m me comme habitant entrepreneur responsable territorial et a fortiori comme personne affrontant une transition personnelle et professionnelle de sa vie L insertion nou
5. Un changement de regard ouvre sur une proposition sociale Que font les individus lorsqu ils possedent l autonomie n cessaire pour laborer leurs propres institutions et sont en mesure d influencer les normes et b n fices per us Comment la capacit d innovateurs d velopper des institutions pouvant produire des r sultats meilleurs et non pires pour eux m mes et pour les autres peut elle tre renforc e ou amoindrie par les structures des dispositifs institutionnels du r gime politique environnant Au fond ce dont on a besoin pour le d veloppement de th ories efficaces c est d une orientation quelque peu diff rente des efforts d analyse situer les initiatives des individus et leurs inventions collectives non pas comme utilisateurs s adressant au gouvernement pour un programme mais comme des acteurs produisant des efforts pour trouver eux m mes des solutions viables et quitables des probl mes complexes au sein des ar nes fournies par les tribunaux le corps l gislatif et les autorit s locales 4 mars 2010 Voyage au N pal d Yvon Poirier a l invitation de SEN N pal r seau de l conomie solidaire en construction L association FECOCUN Fed of Community Forestry Users y participait ce sont 12500 groupes d usagers qui g rent la ressource LS mma rs Bulletin International de d veloppement local durable n 67 Avril 2010 Photo Yvon Poirier E q
6. i LE RELAIS CRGE Programme europ en ETAPE Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs FAIRE P ACTE e P acteszs R SULTATS EN FRANCE Valeur ajout e du GE la base Une association but non lucratif dans laquelle _ Un chef d entreprise donne de son temps pour pr sider et ou animer la structure collective En pratiquant la responsabilit solidaire entre les membres de l association l int r t collectif l emporte sur l int r t individuel Le fait de porter un objet unique la mise disposition de personnel identifie le GE comme un outil de gestion de l emploi dont l existence n est pas li directement a une conjoncture conomique de croissance ou de r cession E Installer la confiance est la premi re tape franchir Parmi les facteurs d terminants de la r ussite on retrouve la pr sence de personnalit s d engagement Dans le cas pr sent c est une poign e de syndicalistes de la CFDT quelque peu contre courant des positions majoritaires qui restent oppos es ces formes d emploi assimil es une pr carisation qui ne dit pas son nom Qu aujourd hui nous puissions r pondre ces immenses d fis par la concertation l laboration et la construction d outils en tenant compte de nos responsabilit s qui peuvent tre 1 Conf d ration Fran aise Du Travail conflictuelles mais aussi et sur
7. Jouen M 2000 Diversit europ enne mode d emploi Pr face de Jacques Delors Ed Charles Leopold Mayer et Descartes et Cie 2007 Le d veloppement local endog ne parent pauvre des strat gies de d veloppement Grand prix de la r flexion pertinente et impertinente Les raisons de s engager dans l action LS gt NW e e un Pactesz Europ e ho Pr gt NW gt UN FAIRE P ACTE en jach re fait alors un pari audacieux miser sur la diversit locale pour entra ner les institutions communautaires et les gouvernements nationaux dans une recherche conjointe l inventaire europ en r alis en 1994 recense des domaines d activit s issues d initiatives locales dans quatre grands registres la vie quotidienne le cadre de vie les loisirs l environnement La strat gie europ enne int gre les Initiatives Locales de D veloppement et d Emploi ILDE partir de 1995 Les r sultats d passent les attentes Des centaines d exp riences sont recens es et compar es les obstacles identifi s Le d compte des emplois cr s est difficile en l absence d un outil statistique appropri mais les ILDE ont contribu la cr ation de milliers de petites entreprises en Europe un co t souvent moindre celui des cr ations de postes aid s pour des ch meurs avec une utilit sociale av r e Le d veloppement local est d coupl de la croissance conomique Les esp rances plac es dans
8. dition en1998 Politiques publiques et citoyennet face aux nouvelles formes d exclusion http www eclm fr bdf tri_ chronologique 1996 html 3 En 1998 Rapport de Marie Th r se Join Lambert au Premier ministre Lionel Jospin 4 http www pactes locaux org bdf docs bip 3619 1_ manifeste pactes locaux pdf 5 Accueilli le 16 juin 1998 la FPH Conclusions http www2 socioeco org bdf fr corpus document fiche document 221 html 6 www pactes locaux org bdf docs bip 3619 1_ manifeste _pactes locaux pdf Les raisons de s engager dans l action LS ANT 4 Europ e e un t Ce NO 4 PU Pactesx3 Europ ens FAIRE P ACTE d fis de l exclusion sociale sont des d fis structurels qui interpellent le fonctionnement d ensemble de la soci t Ces d fis sont aussi europ ens Dans de nombreux pays et dans la r forme des fonds structurels europ ens on voit la m me recherche d une action partenariale associant les diff rents acteurs de la soci t et territorialis e reliant les initiatives multiples de ces acteurs sur un territoire 2001 Qu est ce qu un pacte local Entre 1999 et 2000 les membres du Collectif engagent un travail d analyse comparative approfondi pour d finir ce qu est un pacte local et formaliser une grille de lecture caract risant leurs composantes leurs m thodes et leurs effets Cette grille est mise l preuve de rencontres in situ dans plusieurs
9. on n aurait plus de mot pour nommer tout ce qui humilie d figure et meurtrit le visage de l homme et qui est une manifestation de la mort L autorit d une organisation quelle qu elle soit grande ou plus petite priv e ou publique ne peut pas se penser soi m me seulement en termes de rapports strat giques et de relations de pouvoirs Car elle s inscrit dans la soci t La r gle ne se forge pas seulement sur sa rationalit Elle n est pas fond e seulement sur le niveau de pouvoir de l instance qui la formule Nul ne peut s arroger le droit de changer 1 Muller J M 1999 Philosophie de la non violence la r gle elle s value au regard des valeurs et des lois et au regard des principes qui les fondent En ce sens les violences de masse ou la d saffiliation traduisent une d faillance institutionnelle l int rieur du syst me des r gles Les r gles d une organisation ont en effet une double fonction une fonction op rationnelle pour promouvoir une action d une part et une fonction symbolique pour relier le prescrit sa finalit d autre part par exemple l h pital la sant l cole a la transmission de culture l administration la citoyennet Responsabilit pouvoir thique dans un monde aux interactions enchev tr es Sauf a nier qu il y a en face un pouvoir celui des grands groupes des lobbies les plus divers s exer ant sans v ritable contr le faut il craindre
10. 1 Onstrom E idem p 220 222 F vrier 2011 Forum social mondial de Dakar Des caravanes sont venues de partout Afrique du Nord de l Ouest et de l Afrique Centrale La marche d ouverture a r uni environ 70 000 participants et la participation est estim e 75 000 personnes Le Forum s est pass au moment m me o des v nements historiques balayaient des pays un peu plus au nord Le fait que ces soul vements r sultaient de l expression d un m contentement de la soci t civile plut t que des partis politiques est un facteur de changement cl La d cision du pr sident Mubarak de se retirer a co ncid avec la c r monie de cl ture du Forum l infusant avec une nergie bien particuli re MA pa NE Bulletin International de d veloppement local durable n 76 mars 2011 Article et photos Judith Hitchman Rencontre des membres du Conseil d administration du RIPESS et quelques invit s R seau intercontinental pour la promotion de l conomie sociale et solidaire Paris du 28 au 31 mars 2011 gr ce l invitation de la Fondation pour le Progr s de l Homme dans un partenariat avec la coordination occup e actuellement par Nancy Neamtan du Chantier de l conomie Sociale du Qu bec Les grands sujets ont t mis plat v rifiant ainsi que les valeurs sont partag es Une base d entente sur le projet collectif des deux prochaines ann es est port e par une quipe r ellemen
11. D AN Ffo TNA LAY N i gt KA AS LA SES LIA SI D WAN ESP A sq e ag 8 i 4 iggi aal 144 p s F ER Me LATTES Mars 2009 Dernier Copi LUX 09 Londres Photo Peter Wollny Y Folteu Chorenies E i mm El e 2 octobre 2008 sp A Des th mes r currents suscitent aussi le besoin de dialogue social territorial la GPEC et la s curisation des parcours professionnels la formation professionnelle l emploi les restructurations les mutations et les mobilit s l am nagement du territoire et les transports la conciliation des temps la sant au travail l galit professionnelle la lutte contre les discriminations ou encore l appui au dialogue social dans les TPE PME la cr ation de cr ches interentreprises les ch ques restaurant les activit s sociales et culturelles voire des CHSCT interentreprises Cette liste a la Pr vert n est pas exhaustive et dessine en contrepoint un constat de carence D une part une territorialisation sans dialogue social pr alable provoque des dysfonctionnements d autre part continuer distinguer voire opposer questions conomiques et questions sociales est inopportun et inefficace crit le rapporteur Des engagements contractuels facilit s Le succ s du DST d coule du fait que ce sont des d marches qui partent des r alit s et facilitent la connaissance r ciproque des acteurs Les r
12. analyse rigoureuse d une part des conditions d mergence d existence d extension et d essaimage des projets singuliers et d autre part des r sultats et effets de toutes natures Accompagner l ensemble d une politique de communication de vulgarisation de p dagogie en trouvant les codes de communication d une information juste plurielle non r ductrice mais adapt e et accessible tous publics ll est essentiel que les enjeux soient valablement consid r s sur le long terme pour que les curseurs voluent Des t moignages internationaux majeurs qui entretiennent l espoir La derni re rencontre du cycle de pr paration du Forum LUX 109 est consacr e l accueil d une d l gation internationale Elle est accueillie dans l Aude la semaine qui pr c de en avril 2009 sur le mode du Voyage apprenant avec un programme de rencontres avec des promoteurs d activit s des lus des partenaires Le 19 avril est la Journ e du BASE Sud Audois antenne r gionale des P ACTES repr sent e par Peter Wollny Elle se conclut la Salle des F tes de Luc sur Aude accueilie par le Maire devant une trentaine de personnes parmi lesquelles une conseill re g n rale des techniciens des porteurs de projet et des habitants Jean Claude Pons est un maire rural de l Aude engag dans l international lu aux derni res lections municipales il est aussi expert certificateur pour la FAO dans le domai
13. bec Un CLD est une structure mise en place en 1998 par le gouvernement provincial pour agir plus globalement et pas en silo C est un outil pour le d veloppement territorial en particulier pour soutenir lentrepreneuriat y compris celui de l conomie sociale Crois avec le Chantier de l conomie sociale expression du mouvement social c est l opportunit de promouvoir une conomie alternative Ils sont articul s ensemble Il dirige une structure qui compte 55 employ s r partis dans les divers arrondissements Le CLD a un conseil d administration compos des divers acteurs conomiques et sociaux et 19 personnes b n voles dont deux lus municipaux se r unit une fois par mois pour d cider des investissements Oui il faut des catalyseurs pour comprendre faire comprendre et mettre en uvre Le premier mur c est l administration nationale et locale pour qui un travail en CLD n a pas forc ment de signification C est un travail de longue haleine jamais acquis Chaque r ussite d un effort collectif est une victoire souvent partir de rien Une structure toute seule ne peut pas r ussir ce genre de r alisation Il faut toujours qu il y ait des lieux de formation Ce n est pas parce qu une structure d di e comme le CLD existe ou parce que la volont politique existe qu elle est efficiente Les lus changent les administrations restent c est toujours a recommencer Ne soyez pas trop malheureux d a
14. comme projet La question devient Comment cr er de l emploi d une fa on durable quand il n y en a pas sur place et quand des besoins fondamentaux ne trouvent pas de r ponse appropri e Quelles ressources sont disponibles personnes moyens infrastructures Un pari est fait sur l avenir investir dans l humain dans une approche collective de projets L animation associative essentielle la r ussite est un axe transversal commun toutes les activit s La r ponse professionnelle ne doit pas venir de l ext rieur Des jeunes originaires de l Algarve sont recrut s pr f rentiellement pour animer les commissions locales de village Moins soumises la pression du temps consacrer aux enfants les femmes peuvent en passer plus pour d velopper leur propre emploi L innovation p dagogique un pari gagnant dont les r sultats deviennent visibles terme En 1986 le Portugal entre dans l Union europ enne Il accede a des financements du FSE 75 de l UE 25 du Gouvernement L quipe permanente imagine alors un dispositif qui repose sur l coute le dialogue l entraide entre les femmes engag es dans un m me parcours Pour apprendre nager il faut se jeter l eau D s le premier jour elles sont mises en condition d organiser leur future entreprise De faible niveau scolaire elles savent souvent r aliser des tissages de facture traditionnelle et r gionale Cr er leurs propres mod les demande
15. des bases de math matique et de s autoriser sa propre cr ativit Dans un contexte o elles ont de bonnes raisons d apprendre elles r ussissent s approprier les connaissances n cessaires Elles ouvrent un compte bancaire collectif avec l aide d In Loco sur lequel elles versent une partie de la bourse europ enne qu elles re oivent g rent leur pargne ach tent leurs laines apprennent le marketing et la vente Chacune a gagn en capacit de r ponse observable et mesurable Le processus a install une continuit les ducateurs sont rest s sur place nombre quantifiable et effets mesurables La premi re formation d bouche sur la cr ation d une entreprise collective entre productrices ind pendantes r sultats visibles qui actent une tape la base de la suivante la suite des Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs LS gt NW Europ e e un vl P actesz Europ e l LS gt NW gt UN FAIRE P ACTE formations actions suivies elles sont financi rement autonomes et ont cr des caf s des restaurants des activit s d animation touristique des commerces une entreprise de broderie un atelier de production de v tements un atelier de jouets une unit de production de plantes aromatiques un atelier de tissage 4 centres sociaux chacun d entre eux est soutenu par une association locale ce qui a permis d
16. des logiques de pouvoir et des visions fragment es et orient es 2 d clarer que l autre conomie est une conomie de la coresponsabilit quelle est ma responsabilit dans l conomie la soci t la culture et la nature et comment je peux relier ces grands domaines entre eux et avec ma vie personnelle Ce diagnostic valid par les participants l Atelier 7 ont t remis en chantier dans un programme d activit 2010 2013 dont le voyage apprenant en Algarve a constitu un jalon 1 Capitalisation du premier cycle de Voyages Apprenants pr paration Forum Lux 09 r dig au principal par Alain Laurent http pactes locaux org bdf docs capitalisation__7pages lux_09 pdf capitalisation__7pages lux pl eng doc ipa eS Pays de St Omer 1 Les logiques sp cifiques Les attentes diverses Les formats et les contenus plus que variables it transversali ile permet la A crage territorial est ne da PeT plication i an g m m P La notion d a ture environnement social cul ante de d marche apprene nstruction i poa Elle contribue 4 la co CO ame bles E lus itoire indispensa toire et propos du terri t a formation sont territoire nt des capacit s et sp me j Le renforce ini exclus les inistrati A rs les plus rsonnel des communes admire A faciit e aller ve pe d histoire ganman pei
17. insertion emploi financ par la R gion Pays de Saint Omer Tourisme responsable et territoire Territorialit la base Exp rimentation depuis 2000 Djibouti Assamo et Ardo organisation de caravanes chameli res partage des gains transfert de comp tences interfaces qui font autorit sur place gestion durable des ressources en eau diversification agricole et transformation en produits finis projets biodiversit implication des femmes production artisanale Appuis priv s et institutionnels sur place en France et UNESCO Outillage et invention organisationnelle La rencontre r gionale d Auvergne 2008 acte la volont de professionnels et d lus de limiter les impacts n gatifs du tourisme de masse converge avec la comp tence tourisme coop ration d centralis e attribu e aux Collectivit s et la pr paration de la strat gie fran aise d Aide Publique au D veloppement Et d bouche sur la cr ation de l association TER_RES Territoires Responsables fin 2008 Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs Les Pays ont un mandat trop faible pour tre reconnus interlocuteurs Ils disposent de peu de moyens pour infl chir les orientations strat giques des chelons englobants malgr les cons quences directes sur leurs territoires et leur avenir Manque d ing ni rie dans les Pays ruraux d ficit d une capacit d expertise aut
18. mettre le focus sur les modalit s pratiques de la conduite d action future Cet enseignement v cu sur la longueur du temps de pr paration dix huit mois d termine le plan de ce second Cahier de propositions Une politique de la preuve par l exemple est engag e Elle a agr g consolid des r sultats et d bouch sur une nouvelle dynamique confirmant sept ans apr s que 1 1 3 Es A Les raisons de s engager dans l action Les tapes r gionales rl Pactes zy Europ ens FAIRE P ACTE Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences C est au niveau local que se cherchent s laborent et s prouvent les matrices sociales de la sortie de crise parce qu il associe les pr occupations les plus mat rielles aux relations les plus essentielles C est l que chaque soci t r sout ses probl mes satisfait ses besoins assouvit ses r ves en suscitant constamment des m canismes et des r gulations capables d assurer des fonctionnements collectifs Fran ois Xavier Verschave 1 La maison monde libres lecons de Braudel 2005 Editions CLM 245 p Juin 2010 Voyage apprenant a la Maison de la Citoyennet Mondiale de Mulhouse las Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences FAIRE P ACTE P actesz Europ La tra abilit des acquis de l exp rience L observation montre que les inventeurs sociaux se laissent absorbe
19. ocal Ka A e j 8 mil ot d veloPP es sociale Y e MALL Gs Y Y y PRR fnsertion t nuep rtion O 17 en e ol e que YN an flexion POUT qe 9 D ciation praticiens m ASSO Cahn Qui ommes n00S Juin 1997 Territoires d avenir Ps Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences P actesz Europ e l Vr Y NW gt FAIRE P ACTE Construire des coop rations entre chelles l initiative d lus Bretagne Le pacte local aborde la situation sous tous les angles avec une attention la qualit des relations interpersonnelles un esprit de recherche action un diagnostic de l existant et des nergies disponibles des niveaux d implication clairement identifi s C est une d marche participative et concert e qui privil gie les solutions qui s appuient sur des coop rations autant qu elles les permettent accepte le conflit en positivant les divergences pour qu elles servent le bien commun s articule avec les politiques locales articule l interne avec externe installe une parit de parole et d coute entre tous les acteurs produit de l estime mutuelle extraits d finition 2001 Constat L approche r paratrice des politiques de l emploi pour l emploi ne r soud ni la s lectivit ni la pr carisation Le Forum de Betton est organis le 30 mars 2000 par Yves Arnaud et Alain Yvergniaux tous deux maires adjoints de
20. pondent aux besoins d une main d uvre salari e qui se rar fie Mais cette innovation s inscrit dans le contexte g n ral Le diagnostic est fait par certains des 1976 entre l activit et l inactivit il existe de multiples situations interm diaires qui r sultent de la diversit de la vie professionnelle et des comportements Le GE est un outil l gal qui r pond aux volutions soci tales La priorit devient le lieu de vie plut t que le lieu de travail et la pr f rence une dur e d emploi choisie plut t que contrainte et maximale Le GE r pond deux types de besoins les besoins partiels en comp tences partage de secr taires infographistes comptables ergonomes etc et les besoins ponctuels r currents en main d uvre op rationnelle partage d ouvriers de production partage saisonnier etc Il ne s agit ni d int rim ni de sous traitance La loi comporte en effet des dispositions novatrices et exigeantes le caract re non lucratif de la mise disposition de salari s 1 De la naissance la maturit les Groupements d Employeurs en Poitou Charentes octobre 2010 Edition ARFTLV Poitou Charentes r alis pour les 10 ans du CRGE Poitou Charentes 2 Premi res tudes sur les profils de ch mage sur les demandeurs d emploi inscrits depuis 12 mois 165 640 au 31 12 1976 Division tudes et programmes ANPE Gourmelen M Michal Salais M G Merle V entre membres d un m me GE
21. tordue l exc s au d triment de la diversit des territoires et d une connaissance approfondie de leurs ressources et des atouts de leurs cultures locales Les microprojets construits partir de la volont d agir la o l on vit sont s v rement comprim s par les territorialit s de gestion de multiples institutions qui veillent au respect de leurs comp tences d l gu es surtout en France L exp rience apprend aux praticiens que les cl s pour comprendre comment a se passe se trouvent aux tages sup rieurs La cons quence de ce ph nom ne est de compliquer l infini l int gration en partant du bas de toutes les donn es des probl mes r soudre Le probl me est culturel et politique Oser la diversit europ enne c est possible L int r t des institutions europ ennes pour le d veloppement local remonte 1984 mais la politique europ enne en faveur des emplois d initiative locale acquiert une visibilit partir de 1993 avec le Livre blanc sur la croissance la comp titivit et l emploi de la Commission r dig dans un contexte de fort ch mage Jacques Delors dans ce livre blanc cherche sortir du d bat qui oppose th ses ultralib rales et dogmes d interventionnisme public La Commission europ enne qui avait laiss la question du ch mage 2 Brunet R 1990 Le territoire dans les turbulences p 19 3 Les l ments de cette analyse europ enne sont emprunt s
22. A C Supiot C Ollivier B 2002 Le harc lement au travail de la perversion individuelle la d faillance institutionnelle Centre ESTA 72 p Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique LS gt NW e e un e FAIRE P ACTE plus en plus interd pendant ou les actes individuels et collectifs peuvent avoir des cons quences lointaines dans le temps et dans l espace la responsabilit est au centre de l thique Le pouvoir que ce soit sur le plan individuel ou collectif n est pas quelque chose qui se recoit ou qui se donne Ce sont plut t l autorit et la responsabilit qui se transferent La capacit d assumer l autorit et la responsabilit c est a dire d exercer le pouvoir ne peut s acqu rir qu l int rieur d un processus complexe d appropriation de connaissances d habilet s personnelles organisationnelles et communautaires l empowerment En fait le pouvoir n est qu une illusion s il ne peut pas tre utilis concr tement c est dire s il ne permet pas de passer l action pour effectuer les changements souhait s en tant pr t assumer les cons quences de sa d cision La reconnaissance de l injustice la p dagogie de l entraide les solidarit s actives d crites aux pr c dents chapitres ne sont pas seulement des rapports d empathie ils traduisent aussi une thique en pratique et construisent des rapports sociaux de r
23. Comment des d marches de pactes locaux abordent elles cet obstacle et construisent elles des r ponses qui servent un int r t g n ral au del du cercle des investisseurs concern s Consid rant qu un pacte local c est conjuguer les possibles sans disjoindre ou externaliser comment apprend on se faire confiance reconstituer un capital social indispensable la r silience de territoires malmen s Y Po gt NW A cs e un Le chapitre suivant pr sentera des r alisations qui ont donn lieu des cycles b tisseurs instituant des formes d organisation p rennes plus grande chelle Ensemble elles serviront pour argumenter dans un dernier chapitre la proposition du pacte territorial local et r gional comme fondement d un contrat d mocratique pour la gouvernance du social et de l conomique l avenir Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences ho P actesz Europ e Pol LS gt NW gt FAIRE P ACTE 2 1 Des syst mes de relations inscrits dans le quotidien Cr er des activit s dans d Agglom ration dijonnaise Bourgogne Le Pacte Local est une d marche visant a associer a minima les personnes concern es d autres cat gories d acteurs du territoire les lus les institutions le secteur conomique particuli rement PME et PMI le secteur associatif des personnes ressources dont les comp tences sont
24. DER penal E me o ca E A AE A O e A re E e D O a ae RE 2 D GO a O pa 4 E 4 Zu A Y sa nt gt E o m se G Am re dl a aa 2 A F E Ca Sn sa 2 XxX E sc abs D 0D y eD ET UV OS aD y A A r En Ae z Q no e ada ES er q a Qo O omz O gt Co o nu ES E pee 2 05 SD 5 HJ ree TE E 0 6 D a _ O ua QU Ta E y QA X e re a ne se z ne 2e San i E ss e ni D e Q D O P D O d ze O ner E K UN O 5 T pa o v Je Q a e A Es E O L x O O er gt E e j Tes N O S 0 DO A Qu T E C A o M iscila soares Din loco pt francejoubert wanadoo Maria Priscila Soares martine theveniaut4 Coordinatrice FAIRE P Les P ACTES Europ ens Adresse postale 5 rue de Cadene Contacts T Vice Pr sid hitethman Oclub te en part ng au Comit d organisation du RI PT Site historique en fran ais Espagnol le Francais http aloe socioeco G n raliser le pacte territoria s curit et en Accueillis par Pr sident France Joubert D l gu e principale des P ACTE al S www pactes locaux org r ponses compl tes aux besoins e
25. Le GE installe une interface un tiers acteur entre les employeurs et leurs employ s avec pour mission de r guler leurs relations au b n fice commun La solidarit financi re est au coeur du dispositif Il instaure entre les employeurs d un m me groupement le principe original d une responsabilit vis vis de leurs salari s Elle engage concr tement les parties prenantes Les GE sont une r alisation concr te de ce que peuvent r ussir les pactes locaux m me s ils n en portent pas le nom Ils sont appliqu s le plus souvent dans des territorialit s de petite maille bassin d emploi pays agglom ration Mais ils restent g om trie variable Ils s adaptent pour couvrir un d partement une r gion ou s organisent l chelle nationale comme la bourse d emploi des professions sports et loisirs qui a ainsi pu obtenir une convention collective En 2010 on compte en France 5065 GE qui totalisent pr s de 34600 salari s pour un total de 700 millions d euros de chiffres d affaires Ils sont implant s dans toutes les professions publiques et priv es En ces temps de crise le Groupement d Employeurs est un excellent moyen de d velopper l emploi il permet l entreprise d am liorer son fonctionnement tout en offrant une stabilit d emploi aux travailleurs mutualis s l o ils r sident f Egalit hommes ct Ne co IRFREP Entreprendre CREAFORT Insertion
26. Le fonctionnement est con u comme une exp rimentation de pertinence et d efficacit d une plateforme composite dans un objectif de consolidation et d essaimage ult rieur De fait un second cycle europ en 2010 2012 est en cours Textes fondateurs des Seikatsu Clubs montr s par le pr sident du Mouvement coop ratif Takashi Sawaguchi Voyage apprenant au Japon novembre 2009 Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Lecons de cycles b tisseurs A t gt P acteszs FAIRE P ACTE En NEWSLETTER Ne 10 DITION SP CIALE N INEES Novembre 2007 ripess titut Europ en d Econome Soldare irst 09 RIPESS INE S Mobilisation pour Emp LUX 09 29 awril au 2 mal 2009 Forum in ernational de Clobalisation de la Solidarite Une autre conomie existe se sociale et solidaire pots a en 1937 ma pos que mir ass aes les innovations de conomie soaa S E m tait une E chers emera du Foram soca E i i d asrnatrets P DO j al bien rimi a de ONE i ds E x turel un para propi pla tait ver de Cr e un bet ie le changement cultu real gut le M0 Edito pour ME des prochains NES de MPESS qj MERS s est engag dan TE i Le Forum Lux 09 de globalisation des solidarit s Schifflange 23 au 25 avril 2009 Luxembourg la tribune de l Atelier 7 de gauche droite Yvon Poirier Martine Theveniaut Ben Goerens OPE accueillant du voyage apprenant au Luxembourg co organisateu
27. Les d cisions propos es dans ces espaces de concertation et de r alisation manquent de reconnaissance alors qu elles mobilisent une r elle capacit d action avec peu de moyens Les formats d action y sont beaucoup plus diversifi s et parfois informels Les obstacles que rencontre le dialogue social territorial l ont illustr dans le domaine de l emploi Quoi qu il en soit de l engagement de personnes de bonne volont l obstacle r current demeure la r sistance des syst mes institu s leur propre transformation Les habitants citoyens qui mobilisent leur pouvoir d action dans l conomie r elle et la gouvernance territoriale sont les partenaires naturels des repr sentants des gouvernements locaux et r gionaux 2 Beuret J E et Cadoret A 2010 G rer ensemble les territoires Vers une d mocratie coop rative Editions CLM p 140 et suivantes Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique G E N P actesgy gt uo Europ ens Les Pays en France montre la voie depuis 1999 mais le manque de soutien national les fragilise FAIRE P ACTE La r alit territoriale et humaine que recouvre cette notion n avait aucune existence l gale jusqu au 5 f vrier 1995 date de publication de la loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement du territoire LOADT vot e par une majorit de droite Les Pays sont des territoires sur lesquels les act
28. au foncier coh sion sociale etc disjoints dans les politiques publiques et sans approche globale Se mobiliser pour faire valoir la souverainet alimentaire Le Sommet mondial de l alimentation de la FAO l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture a d fini la s curit alimentaire en 1996 comme l acc s pour toutes les personnes en tout temps conomiquement socialement et physiquement une alimentation suffisante et s re qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs pr f rences alimentaires leur permettant de mener une vie active et saine Cette d finition n integre pas les impacts n fastes sur l agriculture paysanne agro cologique et biologique de la r volution verte bas e sur les semences GMO ni ceux des Accords de Partenariat conomique APEs avec les pays ACP Afrique Cara bes Pacifique C estpourquoileconcept de souverainet alimentaire s est diff renci pour un droit international qui garantisse les droits des producteurs des aliments et des peuples d utiliser et de g rer eux m mes les terres territoires eaux semences b tail et biodiversit l o ils vivent La souverainet alimentaire implique de nouvelles relations sociales libres d oppression et d in galit s entre hommes et femmes peuples groupes de race diff rentes classes sociales et g n rations La souverainet alimentaire est en rupture avec l organisation actuelle d
29. avec un ent tement r trospectif enferme le vin nouveau dans de vieilles outres Partir de la r alit des probl mes et des r sultats d bouche sur des indicateurs de la valeur ajout e Le DST favorise les d marches de prospective conomique et l anticipation des restructurations et des mutations conomiques qui ont des incidences directes sur l emploi tablit moyen et long termes un diagnostic pr visionnel territorial des emplois et des comp tences un chelon pertinent pour allier proximit et anticipation produit des initiatives int ressantes sur les questions d environnement et de d veloppement durable conditions de travail sant au travail pr vention des risques professionnels Ces th mes doivent devenir un des enjeux majeurs de d bats au plan territorial dans la mesure o l ensemble des acteurs de la soci t civile et des pouvoirs publics y sont impliqu s Il est m me de conjuguer les exigences de proximit et d efficacit et de conduire a des prises de d cision concert es On trouve des traductions pr cises en mati re de conciliation des temps sociaux cons quences de l organisation du travail du salari sur la vie de la cit et r ciproquement ainsi que l articulation de la prise en compte des int r ts des salari s des consommateurs et des citoyens exp riences locales sur le travail du dimanche Il contribue l laboration d un projet territorial qui ob it u
30. d mesur e sans r sistance coh rente sur le terrain et vide ce m me terrain de ses emplois Les sous traitances dans les pays bas salaires ou faible protection sociale les d localisations de secteurs d activit s ou d entreprises sont en augmentation La sp cialisation des territoires et l int gration verticale des m tiers et des circuits de production transformation et commercialisation brutalisent des bassins d emplois et de vie Les rigidit s administratives les freins la r activit pour constituer de nouvelles offres le maillage d s quilibr de la distribution et les d rives des banques d affaires emp chent l conomie de produire ce qu elle devrait une richesse partageable g n r e dans des conditions non destructrices des quilibres culturels sociaux et environnementaux La libre circulation des personnes des biens et des marchandises accro t les risques de sant publique agroalimentaires s curitaires La souverainet et la s curit alimentaires se voient m me menac es au sein de nos pays europ ens L tat se soumet de plus en plus aux injonctions des pouvoirs conomiques externalise les co ts sociaux et environnementaux r sultant d une logique d omni consommation et recule dans l exercice de ses missions de garant d une redistribution et d une protection des plus vuln rables de nos concitoyens Les acteurs sociaux La repr sentativit des organisations concues dans l apre
31. er Journ e Porte Voix Lier d cembre 2009 Conseil R gional Poitou Charentes Bilan et perspectives Lux 09 Retour 2 ans plus tard au 1er territoire accueillant En bas Pierre Calame directeur de la FPH Jean Francois Macaire Vice pr sident du Conseil R gional Poitou Charentes Jean Louis Walter membre du CESE Conseil Economique Social et Environnemental rapporteur du rapport R alit et avenir du dialogue social territorial au nom de la section du travail Adopt le 7 juillet 2009 par 102 voix contre 11 et 41 abstentions Bruno Bourg Broc d put de la Marne repr sentant le Comit des R gions europ ennes Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique los Pactesz Europ e G UC x CG gt UN FAIRE P ACTE 4 1 Refonder le d veloppement des territoires face a la globalisation Les systemes de relations et d interd pendances territoriales sont concrets et complexes Chacun y dispose d un pouvoir d intervention et d une marge d influence dans le cadre de fonctions professionnelles de mandats et de responsabilit s de poids et d influence vari s En chaque habitant cohabite alternativement ou simultan ment le citoyen l lu l lecteur l administr l usager de services le voisin le parent le coll gue l ami le consommateur l pargnant l investisseur Du fait de l importance qu ils ont pris des espaces publics qu ils fon
32. existant ou non avec les autres acteurs concern s a quatre niveaux un chelon local le cercle int rieur beige un chelon d ancrage territorial en jaune le territoire englobant en lien avec l ext rieur blanc cass et supra au dela des cercles Ces relations permettent de faire appara tre la probl matique inscrite dans la petite chelle dans quatre grands domaines de r f rence les relations l environnement l organisation de la sph re publique l organisation de la sph re socio conomique les relations au syst me de valeurs et d ducation Waleurs culture ar Social Plon toire O ELO Petite maille personnes syst me d action local Communica hon Natera ef supra 114400444540 0 oo oo a la A A O LL L CE 7 PUIL aaa aa a IO SE CCEEEO TT Acleur socio conomie 50m ena SU DHUDOrO 043 Echanges Cioyans porficpo on k organization E sociale el polfque l Inspir du logiciel cartographique de la Fondation Charles L opold Mayer pour le progr s de l Homme adapt l objectif de la mission Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences ET Va O gt P actesz 2 Europ e un FAIRE P ACTE E Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Lecons de cycles b tisseurs Cet appel que nous venons d entendre c est plut t l humanit tout enti re qu il s adresse Mais a cet e
33. il n y a pas de place pour une participation substantielle des personnes Depuis 1945 la partie se joue deux Etat et March quand a marche le public renvoie au priv et quand a ne marche plus c est l inverse Si ces acteurs flanchent le troisi me acteur le tiers secteur peut se saisir de la balle Mais il n a pas t form a Il faut apprendre aux gens se gouverner L autre r le du gouvernement est d assurer la s curit des biens publics personnes monnaie redistribution de la richesse Le plaidoyer du tiers secteur ne consiste pas revendiquer cette place mais demander l acteur public de remplir son r le la bonne r partition et l apprentissage pour que la soci t civile devienne le joueur principal Denison Jayasooria vient de la Malaisie o son grand p re Sri Lankais d origine se fixe en 1910 Il pr side l Asian Alliance for Solidarity Economy Les musulmans sont largement majoritaires Ses activit s associatives et b n voles sont centr es sur les communaut s minoritaires non aid es par le gouvernement Rien ne peut changer sans un cadre qui rend les gens autonomes Les minorit s ne sont pas form es elles sont exclues et du march et de la d mocratie D o ce processus de capacitation Ben Qui ones lui a pr sent l conomie solidaire contribuant faire na tre des initiatives en Malaisie et restructurer les priorit s En tant que professeur a l Institut
34. interm diaires non identifi s font partie de la solution vers de nouvelles r gulations Ils installent le dialogue tissent et recomposent au quotidien Ils font merger des r ponses au fur et a mesure ou les probl mes se posent avec des r sultats et des propositions Ils pr parent lavenir 42 A LA LA Ld PAS Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs FAIRE P ACTE P actes Europ e URGENCI coordination internationale de producteurs et de consommateurs organis s sur une base locale 1 Urbain Rural G n rer des Echanges Nouveaux entre Citoyens URGENCI se construit depuis 2004 comme un r seau international d acteurs de terrain citoyens producteurs et consomm acteurs porteurs d une approche conomique alternative de la question alimentaire Les Partenariats Locaux Solidaires entre Producteurs et Consommateurs PLSPC sont un outil qui permet de caract riser ces d marches de relocalisation de l conomie Judith Hitchman membre des Pactes Locaux et Andrea Calori partenaire associ de la plateforme europ enne des P ACTES Europ ens sont impliqu s activement dans cette dynamique d agr gation Des Partenariats Locaux la fa on de pactes locaux existent dans le monde entier Ils sont appropri s aux contextes et aux cultures de ceux qui les mettent en place Au Japon les contrats locaux entre paysans et consommateurs existent depuis 40 ans
35. ll conomique Ces promoteurs font une offre personnalis e persuad s que c est la relation qui ins re Ils en partagent le risque avec ceux qu ils embauchent Ils apportent des r ponses territoriales a des besoins exprim s en cr ant une gamme d activit s qui n existaient pas lls d veloppent des capacit s d ing nierie sociale qui pallient partiellement l absence d une culture de lentreprendre ensemble qui n est pas enseign e l cole Ils ont ouvert des espaces de relations et de n gociations avec les administrations et les d cideurs politiques locaux sur la base de leurs r sultats La part d autofinancement combin e avec leur engagement volontaire ont att nu leur d pendance envers les financements publics ce qui leur a permis de durer La plupart des structures existent encore En une dizaine d ann es elles ont accompagn un millier de personnes dans leur projet de vie sociale et professionnelle Leur connaissance du milieu a d velopp une intelligence des situations et des logiques d acteurs de leur territoire d intervention qui leur a permis de durer et de rentrer dans des relations partenariales p rennes Ins rer dans quoi Une prise de parole politique sans couleur partisane En avril 1994 ces praticiens en recherche d cident de cr er l Association PARI Sa raison d tre est de devenir un interlocuteur collectif Il Faire confiance l initiative des habitants R cits
36. ne pas hypoth quer l avenir il faut que les alternatives auxquelles notre soci t est confront e soient clairement explicit es Le d bat public pr conis n a pas lieu Le calendrier l gislatif est acc l r et la loi vot e dans l t 1998 Elle reste con ue comme un traitement social de masse sans prospective du meilleur usage territorial des moyens financiers redistribu s Le jeu des oppositions politiques conduit la droite ne pas voter un texte de loi dont elle avait fait un objectif central de sa politique trois ans plus t t Malgr l importance de la question les bancs de l Assembl e Nationale sont presque vides y compris gauche car le r sultat du vote est acquis d avance 1998 Un Manifeste aux parlementaires propose les conditions d un changement de cap Le d bat citoyen est relanc dans l t 1998 avec le soutien de la FPH pour interpeler et faire des propositions sur l application locale de la loi contre les exclusions qui vient d tre vot e Pr par en amont par la collecte d une cinquantaine d exp riences significatives dans diff rentes r gions de France ce d bat r unit des lus des acteurs du d veloppement local de l action sociale des mouvements de ch meurs de l conomie solidaire du soutien aux cr ateurs d activit s ainsi que des chercheurs et des journalistes Ils signent ensemble un Manifeste aux nouveaux parlementaires Les 1996 r
37. nos syst mes alimentaires et agricoles Nous luttons pour changer les politiques publiques qui gouvernent nos syst mes alimentaires du niveau local au niveau national europ en et mondial et pour r duire l influence des acteurs conomiques Les politiques publiques doivent tre coh rentes compl mentaires et promouvoir et prot ger les cultures et les syst mes alimentaires Pour cela elles doivent tre bas es sur le droit l alimentation radiquer la faim et la pauvret assurer la satisfaction des besoins l mentaires et contribuer la justice climatique en Europe et dans le monde Nous avons besoin de cadres l gaux qui garantissent des prix stables et quitables pour les producteurs pour internaliser les co ts externes et mener une r forme agraire En effet ces politiques doivent permettre l installation d un plus grand nombre de paysannes et de paysans en Europe Les politiques publiques doivent tre bas es sur une recherche ind pendante et viser atteindre les objectifs d crits plus haut Elles doivent emp cher la sp culation alimentaire et viter de nuire aux syst mes alimentaires locaux et r gionaux ou aux cultures alimentaires que ce soit par le dumping ou par l accaparement de terres en Europe de l Est ou au Sud Nous travaillons pour des politiques agricoles alimentaires semenci res nerg tiques et commerciales qui soient quitables au plan mondial Cela implique en particulier une nouvelle Politique
38. nouvelles gardes atypiques t t le matin tard le soir n cessit d aller au domicile des parents d emmener et d aller chercher les enfants l cole gardes le samedi ou m me le week end Un Atelier Lecture a t mis en place en novembre 1998 apr s une longue r flexion associant les parents les enseignants et les repr sentants de la municipalit Un service de Baby sitting au printemps 1999 A lee Le AAA AT AA AA e N RE SS Mba er 3 a 2 8 a FORUM DES ACTEURS SOLIDAIRES e DU D VELOPPEMENT EN PAYS DE RENNES Novembre 2000 3 La as PT FAIRE E Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences E sl To gt s t gt P acteszxs Europ ens FAIRE P ACTE Une gouvernance territoriale et concert e de conomique et du social Par la suite Alain Yvergniaux largit ses mandats lu Rennes M tropole en 2001 il a ainsi l opportunit de cr er la d l gation conomie sociale et solidaire ESS Il participe la cr ation du R seau des Territoires de l Economie Solidaire avec des lus de 5 autres villes Lyon Grenoble Lille Nantes et Toulouse Ils sont encore tres peu s int resser cette forme d conomie et d entreprenariat tant l approche orthodoxe reste pr gnante dans les esprits ll con oit son mandat comme un appui a une d marche structurante qui donne envie de prendre en compte l ESS comme dimension part en
39. par des outils efficace a et les savoirs on changes d exp riences s est incontournabl p r quiliorer E a r gulation tes politique tinentale et le mondial ne A regional le national le CON Le a articuler le local id a 7 CN TH F L l T r F E i El i 3 Janvier 2009 Voyage apprenant au Pays de Saint Omer Accueilli par Bruno Deffontaines et Mireille Charonnat pr sident et vice pr sidente du Conseil de d veloppement du Pays de Saint Omer Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs Se Pactesz Europ ens FAIRE P ACTE Objectif Plein Emploi gt Le verger conservatoire ATA PS 9 d or dant r s da bikri ed c e bi recia CNE pes LP a ace Fair is Aaa crane D CA ALI TS es WPL P GENH Len ae La Egar sas dd rra pT Juin 2008 Voyage apprenant au Gd Duch de Luxembourg accueilli par OPE Photos Alain Laurent s Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs E P actes gy Europ ens uo FAIRE P ACTE Chainons manquants et franchissements d obstacles vu depuis les territoires accueillants Lieu outillage et organisation Chainons manquants Pour franchir l obstacle Poitou Charentes toutes les chelles les pouvoirs Appliquer la subsidiarit active Une loi outil r pond aux besoins le pu
40. payent les frais de l adaptation au syst me sociotechnique l individu situ dans un mouvement social est plac devant la contrainte d avoir r pondre a une situation qu il n a pas pos e lui m me La motivation a se former c est comment l individu prend position dans ce d bat social Sans r ciprocit on disloque l objet de recherche Bertrand Schwartz d fend alors la possibilit de moderniser sans exclure persuad qu une relation de confiance personnalis e peut surmonter la honte de ne pas savoir et susciter le d sir d apprendre Dans un bilan r trospectif lucide il constate en 2006 que les innovations qui visaient par l application g n ralis e des principes de l ducation permanente au partage plus galitaire des savoirs et donc du pouvoir ont t abandonn es Le r sultat c est l accroissement de l exclusion la marginalisation d un nombre croissant de citoyens la baisse du niveau culturel la fracture de plus en plus manifeste entre ceux qui d tiennent les savoirs et ceux qui n y ont pas acc s Les hommes de pouvoir ne comprennent pas que ce qu ils perdraient du pouvoir c est sa part d arbitraire et qu ils y gagneraient finalement en autorit Refuser de changer dans une soci t en pleine mutation c est se condamner la scl rose D construire les id es re ues L ent tement r trospectif emp che de voir la r alit en face Le r f rentiel de l actio
41. personnes qui comptent leurs qualit s d ouverture d esprit leurs comp tences la surface sociale qu elles partagent et denr e plus rare la persistance avec laquelle elles font retour sur place des informations glan es ailleurs Il est parfois d excellentes collaborations avec des repr sentants de r seaux ou d institutions dont les horizons d attente ne sont pas les m mes Des formes d engagements g ographie multiple Une distance courte facilite la rencontre dans des espaces collectifs d exp rience et des syst mes d action composites se donnant un projet pr cis Situ s dans une continuit territoriale ils ont les m mes ressources territoriales des questions similaires r soudre avec les m mes interlocuteurs Ces relations d finissent un premier rayon d action et de r seautage c est celui des solidarit s actives Tout le monde n a pas le go t du grand large Le nombre diminue num riquement plus grande chelle Certains ont une pr dilection pour l organisation d actions concr tes partenaires multiples courte distance C est le profil des m tiers du micro territoire D autres sont enclins ma triser l ensemble des l ments d une th matique dans une approche fili re territorialis e Ils se mettent en mouvement a partir d un point d entr e particulier de leurs activit s ou de leur profession Ils largissent leur pouvoir d action par l exploration en amont et en aval des
42. ponses sont d autant mieux adapt es que les parties prenantes viennent plus facilement autour de la table Ils peuvent conclure des engagements contractuels dans des cadres d finis et d velopper une meilleure connaissance des territoires La logique de projet qu il mobilise op rationnelle et innovante permet des r ponses au cas par cas sans a priori trop important sur les conditions de la structuration du dialogue Les acteurs se concentrent sur ce qui permet d avancer ensemble dans la recherche de solutions d int r t g n ral Sur la base d un tel constat l atypique sortirait il enfin de ind finition pour fabriquer de la norme Jusqu aujourd hui ni la d centralisation ni la r forme de l tat territorial malgr des politiques europ ennes favorables rien ma r ussi infl chir de fa on directe et importante la situation Le dialogue social territorial reste dans le suppl tif 7 Lieux TEE rta paire Redynamisons notre territoire Pays Montmorillonnais HA ti DPHE y EHF JN Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Lecons de cycles b tisseurs LR gt Na e e un l Ce 2 LEA P acteszs Europ ens FAIRE P ACTE R SULTATS PROPOSITION POUR SORTIR PAR LE HAUT D UNE SITUATION AUTOBLOQUANTE L analyse du blocage Ne pas partir des r alit s observ es pour construire des r ponses Se servir de concepts et raisonnements ant rieurs
43. sistance aux conditions de notre poque La soci t civile a toujours exist mais elle restait pour ainsi dire invisible L optimiste raisonn qui guide l ensemble de ce cahier de propositions peut sembler exag r Mais les gens devenant visibles revendiquent une parole et pas seulement une voix d lecteur ou un pouvoir d achat Et depuis une quarantaine d ann es en Europe et dans le monde des entreprenants individus et collectifs se sont organis s pour r pondre leurs propres besoins se nourrir se loger se d placer travailler changer avec ou sans argent produire des biens et des services Certains ont inscrit concr tement la solidarit dans l action collective ils soutiennent et accompagnent l acc s aux droits fondamentaux des plus fragiles Ils ont cr des activit s des emplois des entreprises et des r seaux en ad quation avec les grandes volutions pourquoi ils sont devenus aujourd hui des acteurs incontournables de l conomie r elle et de la gouvernance des territoires ou ils vivent Ce pouvoir de nature culturelle construit les l ments et les outils de contrepouvoirs alternatifs dans lici et maintenant L influence conjugu e d innombrables innovations se mesure d ja dans une certaine rosion de l ensemble complexe de la macro conomie Au fond du point de vue de la vie des hommes r els et des situations concr tes l conomisme r gnant n a pas plus d avenir
44. sont probablement ceux qui ont t le plus loin dans les exemples propos s Des r seaux fonctionnels et composites fonctionnent dans les territoires Ils r unissent entreprises finances universit s associations professionnelles organismes gouvernementaux organismes d interm diation Les petites et moyennes entreprises qu elles soient inscrites dans l conomie de march dans une conomie hybride ou dans le tiers secteur ont besoin de comprendre comment fonctionnent ces r seaux relationnels de les alimenter et d en faire bon usage De nouvelles pratiques entrepreneuriales et citoyennes ont franchi le pas du fait des carences constat es et de la force d inertie de la sph re politique institu e Fortes de leurs r sultats de leurs valeurs culturelles de leur utilit territoriale de la port e de leurs r seaux elles entendent aussi d boucher sur des normes et de nouvelles r gulations Des territoires qui s organisent pour devenir acteurs ce ne sont pas n cessairement des institutions et l acteur territoire ne se r duit pas aux collectivit s locales Ce qui institue des territoires acteurs c est la mobilisation des acteurs la solidit des consensus le soutien du gouvernement l ouverture transr gionale la qualification de la main d uvre la projection a long terme Quel est le meilleur niveau de gouvernance de la production et de la consommation pour g rer tout la fois les relations ent
45. taux miel fromage tourisme rural information artisanat services r parateurs de voitures par exemple commerces circuits courts Sans toutefois enrayer l exode de la montagne Des milieux naturels se ferment des incendies d gradent la ressource foresti re Les normes appliqu es aux espaces naturels pour leur protection parcs naturels Natura 2000 imposent des contraintes excessives qui rendent plus difficile encore l installation d actifs Il n existe pas de statut d entreprise sociale les producteurs restent en entreprises individuelles Cette carence freine une organisation plus coop rative Dans un contexte moins favorable In Loco se pose la question de son mod le conomique Comment agir dans la continuit de ses valeurs et limiter l emprise institutionnelle par une meilleure autonomie financi re L Association investit avec l arriv e de nouveaux membres notamment Nelson Dias devenu pr sident l outil Budget Participatif BP et son application au Portugal C est un autre de ces outils la base pour apprendre une forme de gouvernance bas e sur la participation directe des citoyens et citoyennes d un territoire l identification de leurs probl mes et besoins l tablissement des priorit s l appui et le suivi des projets identifi s En 2006 un programme europ en EQUAL permet d accompagner la Mairie de S o Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseur
46. valeurs universelles dans les r ponses ici et maintenant Car les march s les institutions et les syst mes en place ont baiss les bras Nous pas Par cette d marche les adh rents visent a se conna tre se reconna tre se faire conna tre et progresser collectivement dans la r alisation de leurs objectifs Ils ont la volont de conduire un processus de changement de transformation voire de r volution des mentalit s et des pratiques dans un esprit de r sistance la perte de sens et des valeurs d empathie de respect et de solidarit entre les personnes Un ancrage r solument territorial Un espace fonctionnel a la fois bassin de vie et bassin d emploi proche des espaces cibl s par les dispositifs de Pays Agglom rations et de Communaut s de communes ce niveau la complexit des acteurs les diff rentes rationalit s peuvent s appr hender et tre reconnues par tous Chacun s aper oit alors que l on ne peut pas penser la complexit sans reconna tre la valeur de l autre Un processus en constante volution Le pacte local r pond un besoin la fois tr s ancien et tr s actuel pour les humains d tre en lien de s organiser concilier les rationalit s de chacun les ressources disponibles les opportunit s et les contraintes Il est en continuelle volution y compris dans son fonctionnement ce titre il a pour vocation de g n rer des informations utiles sur les pratiques de la r flexi
47. 0 l ascenseur social fonctionne Pourtant les g n rations arrivant l ge adulte bousculent un ordre social quelque peu fig par la guerre froide Ils aspirent plus de libert et ne veulent pas perdre leur vie la gagner Des crises sectorielles affectent les vieux pays d velopp s Elles touchent d abord les industries traditionnelles mines sid rurgie textile puis les industries r centes tayloris es chimie automobile construction navale la fin des ann es 1970 le Fonds social europ en FSE est cr et vient en appui aux r gions touch es par le ch mage sans mettre en question le tabou de la distorsion de concurrence Des op rations de sauvetage industriel sont lanc es dans l urgence Des dispositifs de reconversion professionnelle sont mis en place pour endiguer des licenciements collectifs qui affectent les salari s peu qualifi s Les r sultats escompt s ne sont pas au rendez vous Apr s le rejet hors du syst me productif ces adultes peu scolaris s qui ont appris sur le tas sont rejet s hors des circuits de la formation Ce m canisme de redoublement de l exclusion gagne toutes les tranches d ge Nous avons la r ponse mais quelle est la question Il ny a pas de processus cognitif sans motivation Il faut aimer pour apprendre Certes il existe bien deux modalit s apprendre la machine a l homme ou l homme la machine mais ce ne sont pas les m mes qui
48. 1 Jouen M 2000 Diversit europ enne mode d emploi d j cit Vers des partenariats plus coop ratifs Relier conomie soci t et environnement Le territoire v cu est l chelle des organisations productives de biens et de services de qualit distribution en circuits courts valeur ajout e restant sur place pargne locale conomie sociale conomie solidaire responsabilit territoriale des entreprises conomie informelle Pour que les potentialit s des territoires se r v lent et s expriment il faut consentir leur gard les m mes investissements que ceux consentis pour le d veloppement des entreprises d velopper de nouveaux modes de pens e investir dans les syst mes de mesure et de r gulation et dans les ressources humaines mettre en place des r seaux d changes et de capacit s d apprentissage Cette chelle permet de conserver les savoirs paysans d appuyer des pratiques culturales et des esp ces r sistantes ou rustiques autant d atouts pour la diversit cl de la durabilit C est aussi le niveau privil gi pour cr er de l innovation efficace en bas et rep rable en haut pour promouvoir les formes d un d veloppement endogene moins d pendant d activit s et flux financiers et commerciaux externes Cette approche globale de d veloppement tient compte de l ensemble des ressources humaines et naturelles y compris ce qui n a pas de valeur marchande Cette valorisation des ressour
49. Agricole et Alimentaire Commune la suppression de la directive europ enne sur les agrocarburants et la gestion du commerce agricole mondial par la FAO et non par l OMC 1 Extrait de la d claration finale http www urgenci net page php niveau 3 amp id Declaration 20finale W E R SULTATS Une audience croissante Des outils comme les PLSPC donnent un sens commun d innombrables pratiques singuli res Chacun en ressent l int r t au quotidien Ce sens partag la base dans le monde entier g n re de la pertinence de la coh rence de l efficacit et d veloppe des rapports sociaux de r sistance constructifs et convergents La soci t civile s organise sort de la repr sentation sociale du fourmillement cr atif propositions en mains Partir de la base est un facteur de transversalit et de polyvalence des r ponses Il int gre des questions de soci t majeures telles que la parit Homme Femme le dialogue social territorial la justice sociale la gestion quitable et durable des ressources l quit des rapports commerciaux le dialogue des cultures et l alimentation etc D velopper de la comp tence avec d termination augmente la cr dibilit pour porter une parole politique non partisane au plus haut niveau Les agriculteurs europ ens et les organisations civiles en font preuve pour travailler sur les nouvelles pratiques alimentaires et agricoles ainsi que sur les politiques et leu
50. Betton dans le d partement d Ille et Vilaine et signataires du Manifeste des Pactes Locaux L objectif est de faire un diagnostic des acquis et des difficult s pour se pr parer aux ch ances venir la mise en place de la Strat gie europ enne pour l emploi la ren gociation des contrats de plan Etat R gion La loi d orientation et d am nagement de d veloppement durable du territoire LOADDT dite Loi Voynet vient d tre prise juillet 2009 Le texte de loi fait de la participation des habitants un passage oblig pour produire une charte de d veloppement durable qui engage les orientations dix ans Elle pr voit pour une premi re fois un volet financier dit territorial l chelle des Pays ou des Agglom rations conditionn par l effectivit de cette participation ainsi que le renforcement du r le des R gions Le diagnostic pr pare ces perspectives La seule chose sur laquelle les participants s accordent c est une volont de cr er du lien de cr er du sens et de faire grandir l homme Oui mais comment traduire cette intention en pratique La mani re dont les appareils d tat et les entreprises viennent s ins rer dans une gestion territoriale devient une question centrale qui n cessite un changement de regard dit Pierre Calame invit Betton et directeur de la FPH Un terreau r gional fertile et une volont politique Les Bretons sont fiers de leur culture et ouv
51. DER traduit une confiance et stimule le d sir de r ussir Une p dagogie de la responsabilisation engage form et formateur a oser des parcours incertains La rigueur de l encadrement pour accompagner les tapes d acquisitions de capacit s La r sidence aux m mes lieux des techniciens les immerge dans les r alit s et accro t la qualit des diagnostics Quelques indicateurs d impacts Ils sont productifs et immat riels utiles pour maintenant et pour lavenir Sources r cits observations r unions statistiques v nements tels que foires films etc Nombre des entreprises install es chiffres d affaires client les march s locaux tailles et caract ristiques des niches de march et de leurs chelles du local jusqu l international de parcours r sultant d un d veloppement personnel dipl me validation d acquis de l exp rience promotion des install s entrepreneurs qui s engagent dans la vie sociale et la gestion publique du territoire prise de mandats des expatri s migration conomique ou leurs enfants qui r investissent l arri re pays des nouveaux r sidents choisissent ce territoire pour y vivre investissement de moyens financiers de comp tences professionnelles de qualit s relationnelles et activation croisement de r seaux La valeur ajout e d une approche territoriale int gr e Une connaissance tourn e vers l action mobilise et organise les connai
52. La forme de contractualisation se nomme Teikei partenariat Dans les ann es 1970 des consommateurs sensibilis s aux m faits de la pollution d cident de modifier leurs modes d alimentation Des agriculteurs sont pr ts changer leurs m thodes de cultures pour donner la priorit la sant C est le d but du syst me Teikei L Association Japonaise pour l Agriculture Biologique est fond e en 1970 avec des consommateurs des fermiers des tudiants des fonctionnaires et des ouvriers des coop ratives Dans le monde anglo saxon on parle de Community Supported Agriculture CSA Dans les ann es 1980 et 1990 les CSA se sont multipli s par le bouche oreille partir de petites exploitations familiales qui cultivent des l gumes bios ou biodynamiques sur un ou deux hectares et recrutent des adh rents dans la zone urbaine la plus proche Ces exploitations ont en moyenne de 30 50 adh rents et conservent d autres moyens de vendre leurs produits En 2000 on recensait plus de 1 000 CSA en Am rique du Nord 100 au Royaume Uni et aussi en Australie Nouvelle Z lande wo EIUBNO N ANSYI ISR 749 NE pe cd o y YAA A 4 4809 ana AU et 223274 00 A us 1807 He En Europe En Europe ce sont les Reciproco au Portugal les GAK en Espagne les Groupes d achats solidaires de l agriculture paysanne en Belgique et autres coop ratives de producteurs ou de consommateurs En France ce sont les AMAP As
53. Le format d organisation de voyages apprenants pour la pr paration du Forum LUX 09 s est av r un outil efficace pour mieux faire La qualit d un dialogue in situ bien structur en trois temps j illustre je d bats je propose est plus prometteur que l habituel je sais j explique vous faites Une fa on d tre entre pairs qui n value pas n oblige personne renoncer ses convictions Les jeux de r le li s aux fonctions institutionnelles sont mis au vestiaire le temps du voyage l coute et l observation sont bienveillantes critiques et contributives Sur une voie encore mal balis e le dialogue cherche une meilleure compr hension mutuelle des logiques d action des uns et des autres Roder son analyse par l observation le questionnement et l change est utile pour consolider ses propres analyses largir ses r seaux de relations en 25 septembre 2004 Journ e du bonjour message collectif des habitants du Quartier des Larris Fontenay sous Bois Photo Association R sister Insister Persister RIP Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique FAIRE P ACTE Pactes confiance Ce dispositif itin rant de mutualisation d exp riences exp riment entre 2007 et 2009 a r uni lus entrepreneurs habitants syndicalistes administrations associations chercheurs Tous sont engag s dans le fonctionnement d une conomie territ
54. abulaire et les id es qu ils portent depuis longtemps s int grent doucement notamment l id e que d cider sans les gens n est plus possible C est un argument de fond pour se mettre en mouvement et s affirmer plus grande chelle Mais leur autre constat est que les avanc es des pratiques de terrain et des r seaux restent ignor es par les appareils dirigeants ou absorb es par l administration et les ex cutifs r gionaux Redonner son sens fondamental et sa vigueur au terme politique est un passage oblig Deux syst mes de r f rences s enchev trent dans un usage indiff renci du m me terme La politique c est l exercice de fonctions d l gu es de gestion territoriale dans le souci de l int r t g n ral sur la base d un mandat Les pouvoirs publics ne l incarnent pas a eux seuls Le pouvoir se prend aussi dans l action pour mettre des intentions en pratiques Il construit sur pi ces sa l gitimit par les r sultats obtenus au service du bien commun En amont la politique c est la gestion commune des affaires de la cit Quel est notre projet pour vivre ensemble dans ce territoire du petit ou 1 Rapport d activit s 2005 2007 et Objectifs d action 2007 2011 plus grand La l gitimit d un pouvoir repose sur la validation d mocratique du contrat social la base du vivre ensemble Or les formes de gouvernance et les r gulations ne sont pas d finies de fa on appr
55. affili s d aujourd hui ne sont pas encore sortis de la cat gorisation partir de leurs suppos es carences jamais tr s loin du registre de la dangerosit La difficult elle m me in dite est qu en un demi si cle l exclusion conomique s est diffus e au monde entier Reprendre sa vie en mains Une domination durable ne r sulte pas seulement d une volont h g monique Elle se nourrit aussi du consentement l impuissance La ma trise des choix qui nous concernent nous a chapp e sans trop savoir comment Moins press s par la n cessit nous avons d sappris l entraide directe l individu concret est bien souvent tomb au niveau des valeurs de consommation et non rattach l ordre de l tre par le sentiment d une responsabilit sup rieure celle de sa propre survie c est unindividu d moralis C est sur sa d moralisation que le syst me s appuie il lapprofondit il en fait une projection sociale crit Vaclav Havel l exp rience de la dissidence qui a finalement eu raison du stalinisme l ali nation de nos pouvoirs cr atifs serait elle devenue l alli e de nos propres fossoyeurs R sister c est cr er Dans les ann es 70 et 80 des individus et des petits groupes se sont mis en mouvement sopposant au colonialisme la dictature la domination culturelle et l exclusion qu ils constataient ou subissaient eux m mes dans une soci t prosp re Ni experts ni lea
56. age en France 650 personnes essentiellement des jeunes adultes ont assist la conf rence du 20 juin 2011 au Corum Montpellier l invitation du Centre de coop ration Internationale en Recherche Agronomique pour le D veloppement CIRAD sur le th me Vers une troisi me voie entre l Etat et le march pour une gestion collective et solidaire de l environnement et des ressources La probl matique de la gestion commune des ressources naturelles qui occupe toutes ses recherches n est pas au centre c est le moins que l on puisse dire de la corporation des conomistes de l cole de Chicago au hit parade des Nobel d Economie En r sum cet ouvrage montre par des exemples que le fonctionnement de l action collective ne suit pas les hypoth ses habituelles en conomie rationalit et information parfaite des acteurs En effet les acteurs en situation r elle font des choix plus appropri s en termes de gain collectif que ceux li s aux pr dictions des th ories du choix rationnel Cette situation s explique d une part par l importance du face to face ou interconnaissance qui permet un engagement mutuel et d autre part par la capacit d innovation ou d adaptation des acteurs qui permet en faisant voluer les r gles d augmenter le gain collectif http www cirad fr actualites Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique LS gt CE E
57. ailler ensemble sur les m mes sujets avec des jalons sur le chemin Aujourd hui les id es sont claires le pacte c est le contrat et le local c est le territoire C est la que l emploi se r gule quoi sert le dialogue social territorial Jean Louis Walter en fait l inventaire dans son rapport au CESE Il montre que sa r ussite tient au fait qu il a su installer les relations n cessaires pour am liorer les r ponses a des questions socio conomiques r put es atypiques int rimaires salari s en arr t maladie demandeurs d emploi salari s en ch mage partiel insertion des jeunes emploi de populations fragilis es solutions innovantes entre entreprises donneuses d ordre et entreprises sous traitantes Tous ces exemples et d autres t moignent de son int r t pour r soudre des situations difficiles relevant du champ classique du travail et de l emploi mais non trait es ou insuffisamment prises en charge 1 R alit et avenir du dialogue social territorial Avis du CESE Conseil Economique Social et Environnemental sur le rapport pr sent par Jean Louis Walter au nom de la section du Travail Adopt la s ance du 7 juillet 2009 par 102 voix contre 11 et 41 abstentions AS x A SSI YA A LP 14 NT gt ALS aA NF lt gt lt A ETS EX O FIX P Z Y O EA OIE N SITE ESS A Aa FANNS PE
58. ale des P ACTES au Comit d organisation lue lors du congr s de Fondation du RIPESS Europe avec France Joubert Tribune Restitution des conclusions des 6 Groupes de Travail 10 septembre 2011 Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique i
59. bles diff rents contextes La priorit absolue est de r pondre la crise par une autre organisation des ressources dans l conomie r elle des territoires Les lus locaux et r gionaux et leurs services les entreprises ancr es dans leur bassin d activit les techniciens les associations les syndicats les collectifs auto organis s et auto gouvern s sont les forces vives du changement Ils sont en situation d interrelations permanentes conflictuelles et convergentes et apprennent par la force des choses a penser reli et transversal a croiser horizontal et vertical a fabriquer des modes d emploi de la coresponsabilit Pratiquant dans des situations concr tes ils sont en recherche de m thodes et de r f rences pour valuer diffuser communiquer La gouvernance multiples niveaux est devenue en 2010 un instrument du projet europ en dans la politique de coh sion territoriale elle m me consacr e comme troisieme pilier dans le nouveau Trait de Lisbonne C est une ouverture saisir La proposition des P ACTES s est exprim e dans des appels contributions et publiquement au Comit des R gions europ ennes le 23 novembre lors de la Journ e de lancement P ACTES europ ens organis e dans le calendrier officiel de l ann e europ enne de lutte contre la pauvret Ils 1 Voir site de travail accueilli par ALOE pour la valorisation des ressources documentaires Acc s en f
60. blics rentrent avec r ticence l adh sion au projet la pertinence du Groupement d employeurs dans les partenariats dont ils territoire comme crit res pour d terminer Territorialit la base n ont pas eu l initiative qui repr sente quoi quelle responsabilit Bassin d emploi Intercommunalit s D ficit d une culture de est engag e quels engagements mutuels Pays partenariats sur des objectifs F d rer c est rassembler dans un nouveau Outillage et invention de r sultats pour passer d un chainage d op rationnalit des valeurs a organisationnelle syst me de comp tences outiller par un diagnostic partag sur une Centre de ressources r gional s par es un syst me de base territoriale la n gociation d accords en relation avec un Carrefour responsabilit s partag es locaux entre acteurs du territoire puis 2 y E de dialogue et d initiatives Fortes r sistances l inter d autres chelles la conduite de projet qui s engage quoi comment un processus multipartenarial Des activit s inscrites dans les contrats de plan Etat R gion successifs et les programmations europ ennes GD Luxembourg Objectif Plein Emploi des associations d insertion pour les jeunes et le syndicat OGB L veulent r agir aux restructurations industrielles Territorialit la base Les communes en r seau Outillage et invention organisationnelle des Centres d initiatives et de gestion as
61. cal l utilit culturelle l utilit sociale Un acteur incontournable de l Agglom ration Chaque ann e le P le organise un bilan participatif avec les membres des cinq coll ges repr sent s au conseil d administration Cette approche partag e sensibilise les porteurs de projet a la dynamique sociale de territoire Une contribution la red finition de l activit ancr e dans un territoire Elle peut tre d finie comme la mobilisation de valeurs personnelles et professionnelles un ancrage au lieu comme composante d un choix de vie dans une histoire sociale pr existante Les activit s cr es impriment les effets de nouvelles demandes sociales d finissent des profils d activit s dans des espaces d termin s aptes les accueillir Elles articulent les valeurs intrins ques d un d veloppement endog ne alimentation r ponses aux besoins essentiels des valeurs attributives ext rieures loisir valeur environnementale tourisme dans des syst mes relationnels divers Cette fa on de penser le travail se situe en dehors d une r f rence oblig e l change marchand Elle aide penser comment organiser les relations mises en uvre autour des situations concr tes de cr ations d activit s 1 Cahier de propositions 2004 1 1 3 p 28 Bilan 2010 sur le site www pole economie solidaire21 org Un r seau pour cr er autrement Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences
62. ces cach es des changes non mon taires des aspirations des personnes qui font aussi la richesse d un territoire est un des apports de ces structures La dimension qualitative et immat rielle indispensable pour obtenir des r sultats faite d attention d coute d accompagnement et de r ponses adapt es chaque cas est une condition de l efficacit et donc du b n fice pour la population g n rale des territoires 2 Passage issu d une recherche action 2002 Construire des r f rences communes entre acteurs publics et entrepreneurs solidaires Convention PARI SGAR Programme r gional pacte local en Languedoc Roussillon Coordonn par Theveniaut M de Ravignan C PARI Laurent A Beira CFP Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences LS gt NW cs e un Ps P actesz Europ e Ma PI un FAIRE P ACTE Vu d en bas Trois espaces d interaction pertinents Un chelon local d am lioration apport par des acteurs entrepreneurs solidaires associations et autres personnes ressources qui organisent des r ponses issues d une collaboration troite Un chelon d ancrage territorial qui privil gie les territorialit s de vie sociale tels que le bassin d emploi le pays et plus g n ralement les espaces de concertation de taille suffisante pour tre un espace de coh sion des services publics et de d veloppement conomique a partir d
63. cheurs ramer sur des questions auxquelles des r ponses plus ou moins compl tes existaient ailleurs 2 Elinor Orstom Gouvernance des biens communs Plan te En jeu De Boeck 2010 p 35 40 les chercheurs pr sument qu ils sont des observateurs omniscients capables de comprendre le fonctionnement des syst mes dynamiques complexes en cr ant des descriptions stylis es de certains aspects de ces syst mes Avec une fausse certitude d une pr sum e omniscience ils formulent aux gouvernements des propositions jug es capables de rectifier les imperfections existant dans les cas de terrain Au lieu de croire que des solutions institutionnelles optimales peuvent tre facilement labor es et impos es faible co t par des autorit s externes je soutiens crit elle que trouver des bonnes institutions est un processus difficile chronophage et propice aux conflits qui requiert une information fiable en termes de variables de temps et de lieu ainsi qu un vaste r pertoire de r gles culturellement acceptables Et tant que les analystes supposeront que les individus ne peuvent pas modifier eux m mes les situations qui les concernent ils ne s interrogeront pas sur la mani re dont les variables internes et externes peuvent renforcer ou affaiblir les efforts des communaut s d individus traiter de mani re cr ative et constructive des probl mes pervers tels que la trag die des biens communs Voy
64. compl mentaires Et de fa on optimale le plus grand nombre Le pacte local a une origine concert e Il existe partir du moment o il y a concertation et engagement contractualis Le contrat peut rev tir plusieurs formes et contenir plusieurs l ments les objectifs la mise en ceuvre et les modalit s d valuation On parle par exemple de diagnostic partag constamment r appr ci Il est ancr sur un territoire ouvert reli et connu Le territoire peut se d finir par la capacit a faire des choses ensemble a partir des ressources disponibles En r f rence a ses valeurs il r pond aux besoins et aux ambitions du territoire dans une volont de coh rence entre les acteurs les actions et les chelons territoriaux extraits d finition _ Constat Une somme d initiatives ne suffit pas faire un projet partag pour un territoire Les cr ations d activit s sont souvent le fait d initiatives individuelles sans r el appui sur les cat gories produites par les conomies institutionnalis es publiques et priv es ce qui fait courir des risques lourds aux personnes qui se lancent Comment viter par ailleurs que le caract re al atoire et isol de ces cr ations d activit s affaiblisse encore plus les liens sociaux et faire en sorte qu elles contribuent tout au contraire recomposer des dynamiques de vie collective et des circuits conomiques locaux 1 http www pole economie sol
65. conditions d un changement possible et animent alors ce segment sur toute sa longueur souvent dans des fonctions d partementales ou r gionales parfois au del 1 Expression emprunt e a Pierre Nardin un ami dans le d veloppement local d c d 2 Theveniaut M 1994 95 Exp rience issue de l encadrement d une formation Ecole de responsables pour les administrateurs du Centre d partemental des Jeunes agriculteurs de L Aude Convention Centre ESTA FAFEA Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences FAIRE P ACTE P actesz Europ Les constructeurs de transversalit s sont peu nombreux Il faut d sirer s lever au dessus de la vision de plain pied pour largir ses horizons et donc accepter de bouger C est le cas de quelques rares leaders qui ont compris l importance des relations Paris ou Bruxelles pour agir localement Le nombre et la diversit des contacts engager puis entretenir prennent beaucoup de temps Il est rare qu une institution accepte de financer longtemps ce travail d exploration et de r seautage s il n apporte pas un retour directement utile sur le segment d activit ou le prestige de l institution Dans ce cas le talent syst mique la vision largie s orientent vers les fonctions de lobby Le risque est grand qu une telle mission se solde par lexpatriation de celui qui l a v cue Ses capacit s et son carnet d adr
66. cratique 4 US gt NW P actesz FAIRE P ACTE Europ e e S Se structurer en collectif de ressources permanent pour activer les r ponses concr tes et en d multiplier l utilisation Poursuivre et tirer les enseignements des voyages apprenants en 2012 invitations de territoires accueillants re ues Barcelone Catalogne Maroc Roumanie et d un voyage apprenant interne au RIPESS Europe pour apprendre les uns des autres et meilleure valorisation des outils et des acquis entre les 6 Groupes de Travail constitu s e Partager les ressources et les m thodologies proposition de d multiplication d un programme europ en de formation de formateurs l conomie territoriale locale TECHNET membre des P ACTES Allemagne e Atteindre le seuil fix dans le programme 2007 2011 de 10 partenaires associ s ou antennes r gionales des P ACTES en Europe pour se structurer et produire ensemble e Saffirmer comme acteur et interlocuteur de plain pied pour la promotion d une gouvernance citoyenne multiples niveaux e Installer une coop ration r guli re avec les chercheurs pour croiser l intelligence des pratiques avec la th orisation et am liorer la qualit des propositions op rationnelles accompagnement valuation indicateurs de qualit Partenaire dans la construction des r ponses des collectifs d acteurs a l acteur collectif Priscila Soares Coordinatrice de Projet IN LOCO d l gu e princip
67. cturer les emplois dans le contexte o les situations dites atypiques augmentent AVERTIR s est port e l gitime pour introduire cette probl matique dans le d bat public et organise Poitiers le 16 avril 1999 un colloque d envergure nationale Dialogue social et territoires Etat des pratiques et perspectives Cette initiative remplit son objectif le concept de dialogue social territorial DST s inscrit dans le d bat car il fait sens pour analyser et proposer des solutions dans bien des situations concr tes La forme de l organisation s affranchit du penser structure En 1999 2000 AVERTIR sert de tremplin deux organisations de seconde g n ration toutes deux inscrites dans le contrat de plan Etat R gion pour 4 ans ainsi que l APER le CISTE et le Centre de Ressources des GE Elle innove en diff renciant deux fonctionnalit s compl mentaires Le CISTE lui m me paritaire est pr sidence tournante entre les repr sentants patronaux et salari s Il applique la r flexion des th mes d actualit communs ces organisations tels que ch mage vieillissement nouveaux m tiers l chelle r gionale L avantage est d installer le dialogue en amont des n gociations institutionnelles men es par les tats majors et d apporter du grain moudre la construction de ce nouvel objet de pens e qu est le dialogue social territorial La construction d une fonction ressources
68. d chelle r gionale D s le d part la composition du CRGE marque son originalit Les membres du conseil d administration sont des directeurs de GE et des socioprofessionnels Ils ont bien s r des appartenances institutionnelles mais elles ne sont pas au centre du mandat qu ils acceptent L adossement mutuel de ces professionnels encourage les activit s de chacun et nourrit le collectif de leurs diversit s Le CRGE produit 1 Colloque organis par AVERTIR avec l appui du Minist re de l Emploi et de la solidarit le FSE du Conseil R gional de Poitou Charentes du Conseil g n ral de la Vienne d AGEFOS PME de la CFDT Futuroscope 16 avril 1999 2 Carrefour des Initiatives Sociales pour le Travail et l Emploi du remaniement en cultivant les transversalit s et r ussit une ouverture et sectorielle et territoriale Il devient un acteur collectif de la plan te emploi coacteur avec d autres b tisseur d innovation Il r unit des GE du secteur industriel et marchand GE multisectoriels mais aussi du secteur associatif non marchand en plein d veloppement ou encore des GE vocation sociale pour am liorer l insertion professionnelle et la qualification Le CRGE vole de ses propres ailes en 2000 et r ussit un pari organisationnel valeur ajout e Travailler son propre d veloppement en travaillant pour les autres Un levier pour articuler le dedans avec le dehors dans un cycle b tisseur De
69. d appara tre comme un contre pouvoir Ce dont nous souffrons c est du non droit qui laisse s installer des abus de positions dominantes sans contrepouvoirs d mocratiques suffisants pour faire respecter la l gitimit de la r gle de commune humanit Un rapport de force a t n cessaire pour imposer des limites l exploitation du travail humain au XIX si cle L exercice d un contrepouvoir collectif sera n cessaire l chelle mondiale pour enrayer l exclusion et recomposer des formes de protection sociale pour tous La confusion se produit parce qu il n existe pas de force ind pendante pas de contr le ni d quilibre dans la soci t pour veiller et contr ler le respect de regles communes d mocratiquement valid es Les savoirs sont morcel s et sp cialis s l extr me L expertise est un champ clos de sp cialistes Dans de telles conditions le citoyen perd l acces a la connaissance ll est d poss d en tant que citoyen de tout point de vue englobant En d pit du maintien des institutions d mocratiques la vie d mocratique d p rit Et l histoire rappelle combien l ob issance aveugle est dangereuse pour la d mocratie l thique au contraire de la morale ne consiste pas a mettre en oeuvre des prescriptionsimp ratives mais a d velopper l aptitude a faire des choix inspir s par des valeurs Ils peuvent se r v ler contradictoires dans des situations concr tes Dans un monde de 2 Giust
70. d emploi les soir es et les week end m me mis bout a bout ne font que des emplois a temps partiel Il faut donc explorer quels publics sont disponibles dans la journ e et d velopper les comp tences pour r pondre ce type de besoins milieu scolaire petite enfance milieu carc ral seniors comp tences transversales administration et gestion promotion Et partir de la accompagner les personnes dans leurs projets en y int grant les comp tences n cessaires APSL 17 met aussi en ceuvre la politique de la R gion d Emplois tremplin Ce dispositif int gr du local au r gional ainsi que national cr e des ponts entre les approches territoriale et f d rale mais le territoire reste une difficult car il demande beaucoup d explication aupr s des collectivit s des lus locaux des structures associatives etc Expliquer tout en laissant le choix car le GE n est pas dans une d marche commerciale ni le seul outil disponible 1 Entretien avec Maris Devaud une des responsables d ADSL17 20 juillet 2010 L alliance volontaire des employeurs sert la mutualisation de l emploi du local l Europe Le chemin de l implantation territoriale est balis du local matrice au r gional espace d organisation et de repr sentativit Il a constitu des r seaux sociaux qui convergent l chelle europ enne Le 5 me Salon des GE en novembre 2006 est intitul Convention europ enne des GE car
71. d exp riences WO Pactesx Europ ens FAIRE P ACTE difficult s a innover Le mode de relation n est plus emboltement hi rarchique Le 7 d cembre 1996 PARI ouvre un espace de d bat public est composite fait d individus aux comp tences compl mentaires en relation avec des structures publiques qui le sont tout autant mais qui crasent l individu seul dans ses tentatives et ses Chacun est invit s exprimer en tant que praticien de son art et couter les autres pour comprendre leurs logiques d action et arr ter de se renvoyer la faute en boucle ce qui ne fait pas avancer les solutions Une 60ne de personnes est pr sente parmi lesquelles des invit s ext rieurs dont un repr sentant national RMI des praticiens une psychosociologue un membre de la FPH Les collectivit s territoriales peuvent juste titre affirmer que l tat se d sengage Les repr sentants de l tat dans le d partement peuvent juste titre regretter que les appartenances politiques de droite ou de gauche freinent ce point les collaborations partenariales Les travailleurs sociaux peuvent juste titre regretter l impact croissant du b n volat sur leur statut leur r mun ration et la reconnaissance du service rendu Les b n ficiaires des dispositifs d insertion ou d aide sociale peuvent juste titre se plaindre d tre ce point instrumentalis s en cat gories d ayant droit et d institutions dont l objet e
72. d offres C est un dommage collectif dont le co t est inestimable www base sud audois fr T moignages PARI tablit son bilan en 2005 Une fen tre s est ouverte associant l amiti a un moment historique o les membres avaient des pr occupations communes Les apports d informations ext rieures ont soutenu la r flexion intellectuelle soulev des questions la recherche des buts des valeurs partag es PARI a constitu le moyen de comprendre par le biais de la relation qui constitue le meilleur chemin pour y parvenir La probl matique ailleurs tait la m me m me si les r ponses taient diff rentes Cette d couverte m a d gag e de la responsabilit de ne pas pouvoir tout r soudre Clothilde de Ravignan fondatrice de l Atelier du Trenel devenue entreprise d insertion de l Agglom ration Carcassonnaise Nous cherchons des solutions a nous est commun Peu de groupes permettent une libert de parole sans contrainte Il y a besoin de transmission de savoir faire pour les g n rations futures Non pas en historiens mais en sociologues sur le tas par la connaissance des probl mes sociaux avec les individus qui les vivent Roger Lacombe fondateur en 1992 d une entreprise d insertion en SARL Am nagements Ruraux et Forestiers Il quitte les dispositifs d insertion en 1999 a cr 20 emplois p rennes depuis lors obtenu une certification ISO 9001 En 2011 il transmet l entreprise ses salari s
73. de sous d velopp on est d sesp r ment a la recherche d investisseurs Le r sultat c est une concurrence d sastreuse entre les communaut s les r gions et les pays o seul l investisseur profite de ce processus in vitable de dumping bas salaires prix de l immobilier r ductions d imp t et ainsi de suite Les investissements financiers sont dynamiques et flexibles lls se d placent facilement d un endroit l autre Du point de vue de la durabilit attirer des investisseurs de l ext rieur est une affaire tres risqu e dans laquelle il y a plus de perdants que de gagnants ll se diff rencie du wait and see attendre et voir les acteurs locaux restent plus ou moins passifs et attendent que des choses arrivent La traditionnelle solution dans ce sc nario est la migration mais il devient de plus en plus difficile de trouver des endroits o migrer en raison des restrictions politiques et parce que les lots de prosp rit diminuent en taille et en nombre Dans ce sc nario les acteurs locaux les gens eux m mes jouent un r le cl En effet une des attitudes les plus d sastreuses est celle des gens qui croient qu ils ne peuvent rien faire sans acc s l argent Ceci conduit la wait and see Les bailleurs de fonds imposent leurs propres id es sur ce que l argent vaut pour eux Dans les localit s ou les zones en crise conomique o ce capital social a t endommag et manque le
74. ders de masse ce sont des individus qui prennent leur vie en mains 1 Fr re B 2006 L conomie solidaire l preuve de la pratique Contribution une grammaire sociologique des dispositifs argumentaires Universit de Li ge soutenue en mai 2006 p 11 21 2 Titre de l un des chapitres du livre de Milan Kundera l immortalit Nesmertelnost 1990 Des questions aussi importantes que le danger nucl aire la place des femmes dans la soci t les droits sociaux le retour du territoire le racisme ou la qualit de l alimentation hier marginales port es s par ment sont maintenant sur la place publique reli es entre elles Cette nouvelle militance se cristallise progressivement et par divers chemins notamment la chute du Mur de Berlin en 1989 en Europe Apr s la cr ation de l Organisation Mondiale du Commerce en 1995 le contre sommet de Seattle en 1999 est le plus connu de ces v nements l chelle internationale La soci t civile est progressivement reconnue comme troisi me pilier d une mondialisation visage humain Pour ces cr atifs culturels d crits dans une tude am ricaine men e entre 1986 a 1999 l utopie devient concr te En prenant leur distance avec l ordre tabli ces mouvements sociaux ont compris que quand on cherche changer la culture du pass on ne peut pas se contenter des solutions qu elle propose Il faut d couvrir ses propres solutions ou les inventer Ce
75. dre pour la documentation l analyse et les le ons apprises l largissement intercontinental des r sultats ouvre des perspectives Les r sultats de l atelier 7 du Forum LUXOS9 valident les propositions sociales dont l essentiel est int gr dans les pr c dents chapitres Elles fondent une base de consensus pour les ann es a venir L entr e territoriale devient un axe de travail en soi dans la pr paration de la V rencontre du RIPESS qui doit se tenir en Asie en 2013 l ancrage territorial vient compl ter l entr e th matique de l conomie solidaire comme discipline pour laquelle les contraintes de territoire sont un param tre parmi les autres Cette approche correspondait la forme d organisation des pr c dentes rencontres du RIPESS qui mettent le focus sur la fili re commerce quitable monnaie sociale finances sociales consommation thique souverainet alimentaire etc Les travaux de l atelier 7 quilibrent l approche th matique en levant l ancrage territorial au niveau le plus haut Un avantage important de cette approche est de fournir une vision r aliste de son niveau de d veloppement dans les localit s les pays et les continents Elle permet d examiner de mani re plus rigoureuse les diff rentes dimensions et facettes de l conomie solidaire leur stade actuel de d veloppement dans une localit donn e Ceci am liore la vision des aspects th matiques renforcer en vue de la stimulerc
76. e R SULTATS D CRIRE ET D FINIR LE CAPITAL SOCIAL TERRITORIAL C est l objectif du projet CONCISE coordonn par Karl Birkh lzer membre des P ACTES Europ ens depuis 2009 Quelle est la contribution du capital social dans l conomie sociale et le d veloppement conomique local en Europe de l Ouest L analyse action veut identifier et mettre l preuve des crit res op rationnels pour savoir comment le capital social des entreprises et autres formes d organisations collectives peut tre mesur produit et reproduit En fait la confiance semble tre l objectif global la dur e de la r ciprocit l identit locale et l engagement ainsi que les normes admises de comportement sont les l ments sur lesquels la confiance se construit D autre part les r seaux sociaux et des canaux de communication sont des outils pratiques pour r tablir ou am liorer le niveau de confiance et de ses l ments Mais l une des constatations les plus importantes de la recherche empirique a t que le capital social est en mesure de compenser le manque de capital physique et financier En outre le capital social peut tre investi comme tout autre capital non seulement pour la r alisation des objectifs sociaux et ou ax s sur la collectivit mais aussi pour accumuler les ressources n cessaires pour le d veloppement ult rieur Par cons quent la construction et l am lioration du capital social deviennent une des s
77. e Ils imaginent une d marche rigoureuse de mutualisation itin rante et apprenante pilot e par une plateforme de travail largie la dimension europ enne anim e dans l esprit des changes entre pairs Ils mettent l association en ordre 2 R seau Intercontinental de Promotion de l Economie Sociale et Solidaire Les raisons de s engager dans l action FAIRE P ACTE Se Pacteszh Europ ens de marche interne pour r ussir cette transition et mettent en commun leurs r seaux sociaux europ ens Les pr paratifs s engagent d s l t 2007 par la mise en route de 5 tapes r gionales accueillies en France et une autre au Grand Duch de Luxembourg par des organisations participatives ancr es dans leurs territoires sur des th mes chaque fois diff rents mM a R SULTATS Illustrer d battre proposer un cadre de mutualisation structurant Le COPIL de la rencontre demande a tous les chefs de file d ateliers d appliquer ce triptyque Cette option est un facteur essentiel du progr s qui a t r alis dans l op rationnalit de la r flexion Le plus souvent l exp rience est une belle pratique mise en scene pour accr diter le bien fond d une proposition concue dans un tout autre cadre bien souvent hors sol Commencer par d crire et illustrer est un levier puissant pour orienter les d bats vers des propositions lNustrer d battre proposer conduit naturellement
78. e volontariste Ils font une offre d intervention apte promouvoir consolider am liorer relier toutes les formes de coop ration qui se pr occupent d ancrer le changement dans son environnement territorial et humain dans les domaines de la coh sion sociale le d veloppement durable l conomie solidaire le dialogue social territorial la d mocratie et la participation citoyennes sur lesquels ils ont acquis une r elle expertise d usage Ils se donnent une charte interne qui inscrit l observation bienveillante et critique OBC comme fondement de leurs relations ce n est ni une valuation ni un jugement en posture externe Les membres sont des pairs qui adoptent entre eux une attitude sans complaisance dans l intention de s entraider prendre du recul grandir s am liorer dans leurs champs de pratiques voire repartir C est aussi une mani re d apprendre forger des r f rences communes par une approche comparative en utilisant l outil Grille se roder par des observations r it r es r alis es minima en bin me 1 http pactes locaux org bdf docs cahier_pactes_ locaux1 pdf Les raisons de s engager dans l action LS gt NW cs e un hs Es FAIRE P ACTE Un programme d action 4 ans pour red finir le politique dans le changement d chelles Comment inscrire utilement leurs acquis dans un calendrier d action collective l avenir Le voc
79. e confiance l initiative des habitants R cits d exp riences LS YU EU ropes e un l Pactesz Europ e sl LS gt NW gt UN FAIRE P ACTE Les systemes d action concrets sont complexes La d couverte qu existent et interagissent autant de mondes segment s par th mes par fili res par chelon territorial d exercice de comp tences avec leurs modes d emploi et leurs codes est une exploration que personne ne peut faire a la place de quelqu un d autre Beaucoup de gens ignorent qu une solution locale un probl me local ne correspond plus la fa on dont les choses se passent et conservent une approche monolithique Tandis que des inform s ceux qui savent r unir les informations utiles sont les initi s des temps modernes Ils peuvent facilement se pr ter a des montages solitaires de projets correspondant des opportunit s plus qu la r ponse des besoins r els ressentis et exprim s Les termes du d bat sont reconstruire La mesure des incompr hensions entre les habitants n est pas prise Il est en apparence plus commode de limiter le nombre des interactions humaines de l explication du d bat et le temps relativement long de l appropriation au nom de l efficacit gestionnaire ou technicienne Les d cideurs des tages au dessus ne mesurent pas quel point ils fragilisent les consensus sociaux raffiner toujours plus cette segmentation De surcro t les angle
80. e cycles b tisseurs e PacteszA FAIRE PACTE Europ ens DES R SONANCES PROFONDES ENTRE HISTOIRES APPRENANTES Denison Jayasooria Nous avons fait un r ve Les petits qui d cident de s organiser peuvent changer les choses Des personnes qui prennent en mains leurs affaires autrement dit leurs responsabilit s peuvent apprendre a d autres Elles ne d sesperent pas de changer les choses Quand 15 producteurs du Sud Audois s organisent pour transformer leur production de fruits et se mettent en coop rative ils en rassemblent plus de 200 quelques ann es plus tard Chaque projet a un catalyseur Aucun n a eu le succ s facile c est un long itin raire Nous sommes des petits grands acteurs C est majeur pour redonner espoir ceux qui n en ont plus et influencer les niveaux sup rieurs C est la grande utilit d un groupe comme le BASE Sud Audois qui prend soin des catalyseurs Le processus est important il faudrait partout des groupes comme ca pour capter agr ger les initiatives Le service rendu n est pas fait pour gagner le plus d argent il forme les gens il emploie des d savantag s Parchemin il red couvre la culture Pays cathare il instaure la cha ne de production du pain bio du producteur au consommateur Le Fournil de Luc Ben Qui ones Sortir de l anecdotique c est se faire les catalyseurs d une m thode pour apprendre Utiliser ces histoires inspirantes pour
81. e for Ethnic Studies KITA National University of Malaysia UKM il a introduit la solidarit conomique dans le MBA des coles de commerce avec des tudes de cas pr par es par Ben Qui ones Cela a permis des prises de conscience De longues discussions ont eu lieu dans le contexte de voyages apprenants avec des r seaux et des associations de travail communautaire car il n y a pas de s curit sociale en Malaisie femmes seules avec enfants d tenus personnes g es sont laiss es pour compte Deux questions ont t examin es Comment mettre les usagers des associations en capacit de Comment des ONG peuvent elles devenir autonomes financi rement Lors des r unions d a n s des messages sont port s comme priorit s se pr munir de la spoliation de la terre titre de propri t la plantation du caoutchouc c est l avenir car 5 familles en vivent au bout de 3 ans Les hommes d affaires ont peur du mot solidarit mal connot L entr e par la responsabilit sociale des entreprises est la 3 me des priorit s pour qu ils ne se contentent pas de s en servir pour m diatiser sans plus ia LO 20 avril 2009 Journ e organis e par le BASE Sud Audois Visites d exp riences et soir e d changes accueillie la mairie de Luc sur Aude par le Maire Jean Claude Pons bandeau du milieu gauche Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons d
82. e g rer des moyens financiers de la S curit sociale effet boule de neige de la prise d initiative Quand elles veulent cr er une foire artisanale dix ans apr s In Loco les soutient a nouveau D elles m mes elles ont repris les fiches d valuation utilis es en formation int gration d un comportement acquis dans l action pour se rendre compte soi m me et rendre compte En 1992 le programme europ en LEADER fournit un cadre favorable au d veloppement In Loco r investit ses acquis d autant mieux que l association anime le GAL Groupe d Action Local Ceci facilite la combinaison de diff rentes dimensions entre elles avec un financement pluriannuel C est un d fi pour la structure car l quipe pass e de 5 12 entre 1985 et 1992 augmente jusqu 70 personnes au plus fort de l activit Comment faire quipe dans ces conditions La premi re action est la cartographie du territoire d exercice l arriere pays de l Algarve plus une partie du Sud Alentejo Les cartes militaires servent de r f rence pour d limiter les contours des communes et actualiser les connaissances matiere a de nombreuses discussions collectives Les membres de l quipe peuvent se situer dans une g ographie qui integre dans leurs repr sentations les r alit s patrimoniales socio conomiques d mographiques sociologiques ou politiques C est une entr e tres efficace pour identifier les problemes et inventorier des ress
83. e sous forme de table ouverte de 20 40 personnes En g n ral le consensus se fait sur l horizontalit Des principes communs socle sur lequel se d veloppent les valeurs plus g n rales des activit s d URGENCI Un engagement mutuel de fourniture par les producteurs et d coulement par les consommateurs des aliments produits chaque campagne agricole est crois avec la dimension locale de promotion des changes La solidarit entre les acteurs se manifeste par le partage des risques et des avantages d une production saine adapt e au rythme des saisons respectueuse de l environnement du patrimoine naturel et culturel et de la sant ainsi que par une r mun ration juste et quitable pay e l avance et suffisante pour assurer une vie digne des paysans et de leurs familles Le bin me producteur consommateur est une relation directe bas e sur les rapports humains et la confiance sans interm diaire sans hi rarchie sans relation de subordination L addition et l application de ces fondamentaux d finit la mission d URGENCI promouvoir les engagements locaux entre producteurs et consommateurs soucieux de d velopper une agriculture qui s inscrit dans les crit res de durabilit de respect de l environnement et de conservation du tissu social Et ce par tous les moyens de mutualisation de renforcement de mobilisation et de coordination des actions aux niveaux appropri s du local l internationa
84. eaux de pouvoirs parle de confiance r ciproque entre citoyens lus et instances politiques condition d efficacit mais aussi de l gitimit d mocratique Bref la coop ration entre niveaux de pouvoir est encourag e La gouvernance multiples niveaux peut tre tr s utile pour Europe 2020 Surtout si elle se fait moins craintive et accepte les entreprenants et une soci t civile organis e et propositionnelle comme ses partenaires naturels Une mise en uvre concrete l chelle des R gions et des Villes permettrait d exp rimenter des r ponses territorialement mieux quilibr es Le r enracinement une hypoth se irr aliste Les r alisations pr sent es dans le chapitre pr c dent ont franchi le cap de l individuel au collectif dans des territorialit s de taille modeste D autres ont trouv comment s imposer plus vaste niveau Non sans difficult s car elles perturbent ou percutent des r gulations en partie obsol tes notamment le cadre de pens e qui a impos des 1 Europe 2020 Strat gie pour une croissance et des emplois durables 11 f vrier 2010 intervention de J M Barroso indicateurs de r sultats bas s sur le produit int rieur brut PIB lls ne comptent que la production mon taris e au d ni des formes plurielles ou le lucre n est pas la finalit Ce cadre de pens e continue de s imposer malgr son in quation a la r alit d un monde aux re
85. els le mono lithique avec le poly valent la simplicit des actions avec la complexit des situations Au fond faire pacte c est se d clarer capables collectivement c est s organiser pour trouver des r ponses aux besoins que l on rencontre Ensuite c est r aliser que l union fait la force et s engager dans l action Finalement le pacte local est un outil qui pr figure une forme de travail collectif pour la soci t actuelle et future Carie de voeux HIGG de l Alliance internationale des Habilar s hiriwa habian org 30 Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences Ca S P acteszs FAIRE P ACTE Europ ens La cartographie territoriale relationnelle outil d animation pour figurer des paysages d acteurs et leurs circuits de relation De nombreux clivages handicapent une vision territoriale de synth se du fait de la superposition de circuits de relation s appliquant a une m me action avec des objectifs voisins qui pourraient devenir beaucoup mieux compl mentaires Au centre des cartographies setrouve la probl matique exemple insertion professionnelle ou le public la place des jeunes des g s ou les ch meurs choisis par des partenaires concern s par ce m me sujet On peut aussi partir d un chelon exemple une commune ou d un acteur un r seau une entreprise Les changes permettent d identifier les relations
86. ement int ressantes cet chelon dit Alain Yvergniaux lu conseiller r gional en 2004 L organisation en Pays et l investissement humain de coordination La R gion le propose tous les territoires Cette notion de Pays a d ailleurs t conceptualis e en Bretagne une trentaine d ann es auparavant Elle lance un appel a projet de p le de d veloppement d ESS Cr s l initiative des acteurs ils doivent rassembler associer au moins les diff rentes familles de ESS et de la soci t civile les acteurs conomiques et servir la mise en r seau pour de nouveaux projets d conomie sociale cr ateurs d emploi La R gion obtient des cofinancements de Conseils G n raux voire de villes et d agglom rations Elle finance chaque p le 45 000 de fa on p renne pour un poste de permanent Aujourd hui 15 des 21 pays sont couverts par des PDESS Rennes a t l un des premiers r pondre Tout le travail du CODESPAR entre 2001 et 2007 a tr s logiquement d bouch sur une association autonome du CODESPAR R seau solidaire qui a rassembl tous les anciens de la commission conomie sociale C est devenu le p le de d veloppement ESS du Pays de Rennes financ par la R gion le CG et Rennes M tropole Il a embauch 2 permanents Le CODESPAR garde sa mission de veille de propositions et d autosaisine Les effets produits par la dynamique collective confirment cet autre item de la grille du pacte local i
87. endent sensibles a certaines carences ou a des potentiels inemploy s Ils et elles se croient capables de mettre en chantier une r ponse Pour ce faire ils empruntent divers points d entr e et cristallisent autour d eux les nergies d un noyau composite mobilisent des ressources et des partenaires Ces r alisations d chelle modeste sont en ad quation avecles grandes volutions de la soci t europ enne Elles r pondent aux demandes des usagers et aux projets d entrepreneurs qui inventent des formes organisationnelles appropri es leur finalit Ces cr ations d activit s ont t inventori es l chelle europ enne en 1994 Elles concernent la plupart des domaines services domicile garde d enfants NTIC aide aux jeunes et insertion am lioration du logement s curit transports collectifs locaux revalorisation des espaces publics urbains commerces de proximit ma trise de l nergie sport tourisme audiovisuel patrimoine culturel local gestion des d chets gestion de l eau protection et entretien des zones naturelles lutte contre la pollution Quinze ans plus tard la liste est compl ter des r ponses aux questions fonci res et alimentaires en circuits courts pour une nourriture de qualit aux nergies renouvelables pour anticiper l apr s pic p trolier aux d veloppements culturels et personnels pour regagner du pouvoir sur sa propre existence Bref tout ce qui signale une rep
88. ent qu ils ne sont pas un rem de miracle aux maladies du syst me ils sont un levain dans la p te Le GE est un outil p dagogique qui accompagne la transition de l entrepreneur audacieux vers le milieu porteur de sa propre transformation aux conditions de son poque tenir les deux bouts de la cha ne la connaissance des r alit s et la vision prospective progressent et entretiennent la dynamique chemin faisant L inter r gionalit est une voie de progr s baliser et outiller pour devenir un acteur collectif E m 40 s LA LA Ld PAS Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs FAIRE P ACTE P actesz Europ Le dialogue social territorial un cha non manquant pour r soudre les probl mes d emploi La promotion du concept de DST dans le champ de la pens e et le droit en tant que quatri me niveau de dialogue social a fait son chemin mais il rencontre des r sistances tenaces ll bouscule un ordre tabli par plus d un si cle de relations sociales et d instances repr sentatives en place D abord port par autosaisine du CESR de Poitiers en 2007 le concept obtient une reconnaissance officielle dans le rapport du Conseil conomique social et environnemental national le CESE en juillet 2009 La dur e de ce cycle de reconnaissance est un parcours de 20 ans dit France Joubert vingt ans pour la construction collective des outils pour trav
89. er d entrepreneur Comment Par des petits d jeuners des apres midis de l info R SULTATS des ateliers th matiques des groupes de travail autonomes un suivi post cr ation Le P le est un lieu ouvert o chacun peut trouver sa place participer changer La coop ration entre des acteurs territoriaux qui se sont collectivement appropri s le projet permet au P le d tre mieux connu par les habitants et mieux reconnu par les collectivit s de l agglom ration dijonnaise et au del Depuis 2003 il est porteur du Dispositif Local d Accompagnement Le P le est amen s adapter de fa on continue l volution Les questionnements issus de ces changes multiples constituent sa raison d tre sa richesse son capital cr ateur Une augmentation continue du nombre de personnes accompagn es En 2003 le P le a re u 267 personnes accompagn 137 projets personnels ou collectifs dont 65 ont abouti avec 29 cr ations d activit s et 35 emplois soit une augmentation de 50 par rapport 2002 En 2010 il a recu 404 personnes et en a accompagn 375 dont 75 ont abouti une cr ation d activit s et 95 des emplois 15 en formation 102 poursuivent leur accompagnement la cr ation d activit s en 2011 Des indicateurs qualitatifs valid s collectivement appropriation du projet professionnalisation d veloppement personnel Les impacts constat s mesurent les retomb es conomiques le d veloppement lo
90. erritoire est une uvre humaine En ce sens il est un espace appropri Appropri se lit dans les deux sens propre soi et propre quelque chose Toute soci t a du territoire produit du territoire En fait elle a en g n ral plusieurs territoires voire une multitude pour habiter pour travailler pour se recr er et m me pour r ver des espaces v cus et des espaces subis des cellules locales et des r seaux ramifi s C est ce qui complique la situation c est ce qui l enrichit et fonde la libert La pire des situations est de ne disposer que d un seul territoire d fendre contre tout intrus Cela arrive des animaux et a des peuples d sempar s partir des ann es 80 la globalisation conomique accentue la concurrence entre les territoires Elle polarise le d veloppement territorial de fa on discontinue sp cialise les r gions selon la concentration plus ou moins forte d entreprises marges de profits et salaires lev s et les autres r gions qui ne peuvent concourir qu la baisse parce que la productivit et le niveau de qualification de la main d uvre sont faibles ce qui produit de forts d s quilibres sociaux entre les territoires tandis que le territoire administratif et politique reste inscrit dans une g ographie des pouvoirs Pour corriger les d faillances du march les tats engagent un mouvement de d centralisation en d l guant une part de leurs comp tenc
91. erts au monde Une longue exp rience et une forte tradition coop rative et mutualiste caract risent l histoire de l Ille et Vilaine Dans le pays de Rennes la mobilisation d acteurs publics associatifs et d entreprises autour des questions du d veloppement conomique de l emploi et de la coh sion sociale ont jou un r le important pour att nuer les effets du ch mage Notamment dans le cadre de l action du CODESPAR le COmit de D veloppement Economique et Social Pour l Am nagement du bassin d emploi de Rennes C est un terreau assez fertile pour donner un sens op rationnel concret une perspective de pacte local dit Alain Yvergniaux lors du Forum de Betton Notre soci t en a les moyens et nous avons la volont d associer conomique et social de concilier efficacit et solidarit poursuit Yves Arnaud La mise en place d une politique communale de services de proximit La nouvelle quipe lue en juin 1995 a la Mairie de Betton dont les lus organisateurs faisaient partie porte le projet de plus de solidarit de convivialit de lien social Elle s engage dans une d marche de d veloppement de services de proximit pour r pondre des demandes mal couvertes ou pas du tout par le march classique notamment concernant la petite enfance et les personnes g es L int r t majeur est d tre la confluence du d veloppement local et de la coh sion sociale L initiative est co
92. es Associations Pour l Insertion par le Logement Bruno Delaval URIOPSS Nord Pas de Calais Jean Paul Delevoye pr sident de l Association des Maires de France Georges Dhers consultant ENSPTT Hugues Feltesse UNIOPSS ALERTE Andr Gachet FAPIL Lyon Marie Christine Gimenez Objectif Emploi mairie de Saint Denis Bernard Ginisty R seau de la Citoyennet Sociale Daniel Gontier Alliance pour un monde responsable et solidaire Nord Pas de Calais Madeleine Hersent ADEL France Joubert Union r gionale CFDT Poitou Charentes Cyril Kretzschmar Economie et Humanisme Philippe Langevin Universit de Marseille Jean Louis Laville Centre de Recherche et d Information sur la D mocratie et l Autonomie Philippe Ligneau Universit de Poitiers Bertrand Marquis Plan Local d Insettion par l Economique Val de Lorraine Antoine Martin Forum Citoyen Rh ne Alpes Sylvie Mathieu URIOPSS Lorraine Maeva Molmeret Sandeau Rh ne Assistance N gociation Denis Vallence Conseil G n ral Meurthe et Moselle Alain Yvergniaux consultant mairie de Betton el Les raisons de s engager dans l action E P actesx x FAIRE P ACTE Europ ens R SULTATS Le pacte local repose sur des convictions Faire pacte c est r aliser que l union fait la force que le partage fait grandir et que l organisation fait l efficacit C est aussi la part modeste mais r elle du bien commun de l int r t collectif et des
93. es de gestion sans d concentrer les pouvoirs et les moyens en cons quence Des lus locaux et r gionaux se sont vus investir de responsabilit s qu ils n taient pas toujours pr par s exercer On vous remet un territoire faites avec C est difficile quand on ne la m me pas regard Faire quoi D j les mieux avis s comprennent qu il faut une vue d ensemble pour valuer les diff rences comprendre les articulations appr cier les solidarit s sonder les ruptures On a soulev la pierre moussue Dessous grouillent les questions locales les poches de 1 Brunet R 1990 Le territoire dans les turbulences G ographiques Reclus 224 p cit p 23 pauvret les quartiers d grad s les zones malades les laiss s pour compte les coles surcharg es et les coles vides tout ce qu assumait et cachait l tat L tat tait bien commode et l on pouvait toujours le vitup rer Cela fait une demande gigantesque de connaissance du territoire m me si ce n est que le territoire conc d de la maille g rer Cette gouvernance a produit l chelon local des syst mes notabiliaires assez stables Ceux qui les ma trisent localement sont peu dispos s la remise en question car c est le socle des r seaux de relations et d int r ts qu ils actionnent La centralisation nationale a eu pour principal m rite la promotion du principe de l galit des droits au regard de la loi Mais la barre a t
94. es formes d organisation moins ali nantes par des voies pacifiques Cela ne r sulte pas d une g n ration spontan e mais d apprentissages collectifs Le sc nario du d veloppement de l int rieur Il se diff rencie du d veloppement par le haut o l acteur principal est l tat qui agit de haut en bas Les acteurs locaux les gens les entreprises ainsi que les autorit s attendent que les d cisions et les ressources descendent d en haut C est vrai dans les soci t s ou les gouvernements sont centralis s non seulement dans les r gimes autoritaires mais aussi dans les tats providence forts Ca ne fonctionne plus si l tat se heurte des troubles politiques ou conomiques Il se diff rencie du d veloppement 1 Soutenir le d veloppement local dans le cadre de la politique de coh sion Bonnes pratiques et options politiques futures 2009 2010 pour la DG R gio sous la direction de Marjorie Jouen Notre Europe avec ADETEF AEIDL City Consult Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Lecons de cycles b tisseurs FAIRE P ACTE de l ext rieur qui fait suite souvent a la rupture de la premi re option Dans les deux cas les acteurs locaux estiment qu ils ne peuvent rien faire par eux m mes Par cons quent ils attendent que des investisseurs ext rieurs leur apportent les ressources n cessaires surtout de largent Dans toutes les parties du soi disant mon
95. es investisseurs en 2004 2005 l h bergement juste avec les squatters sans toit venus du rural des constructeurs des fournisseurs les propri taires du terrain M me squatt es les terres ont une valeur 3 5 000 pesos le m 2 Lib r es elles en valent de 20 30 000 Tout le monde peut ainsi trouver son avantage la construction de logement sur ces terres Le programme de r alisation dure environ 18 mois les investisseurs gagnent 30 les propri taires valorisent leur terrain et les pauvres apprennent conomiser pour acqu rir d abord Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs LS gt NW cs e un gt l FAIRE P ACTE les moyens d une activit puis leur logement Les agences gouvernementales font des pr ts a long terme Ainsi l conomie solidaire c est soigner l environnement avec des marges pour les investisseurs et une juste r partition pour toutes les parties prenantes de l occupation du sol Dans les programmes d Habitation juste la propri t est collective pour toutes les parties prenantes et les pauvres sont mis en situation de capacit C est le premier avantage de l conomie solidaire Le partage des b n fices concerne aussi le peuple Si les citoyens n ont pas les initiatives en mains ni l Etat ni les entreprises ne peuvent se substituer eux Entre le capitalisme priv et le capitalisme public
96. es march s agricoles mise en uvre par l OMC Jusqu en 2009 le Comit de la S curit Alimentaire CSA structure cl de la FAO tait r serv aux repr sentants des Gouvernements Des Organisations de la soci t civile se sont rassembl es favorisant ainsi une r forme entr e en vigueur en 2009 qui fait une place la soci t civile ainsi qu aux entreprises majeures avec voix consultative URGENCI a t int gr en 2010 dans le M canisme de la Societe Civile de la FAO qui d fend le principe de la souverainet alimentaire Fun Novembre 2009 Voyage apprenant au Japon District d Ogawamachi Circuit court int gr du producteur la restauration et la vente locale Photos Mr Kaneko Yoshinori Lier producteur bio il y a plus de trente ans une productrice accueille au restaurant Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Lecons de cycles b tisseurs un sl 2 P acteszxs Europ ens FAIRE P ACTE mM EL Le Forum europ en de Nyeleni pour la Souverainet Alimentaire s est tenu du 16 au 21 ao t 2011 Krems en Autriche pour tablir le programme r gional de l Europe sur la base des droits des peuples le potentiel et les contraintes des territoires europ ens la n cessit de refroidir la plan te et de restaurer les services cologiques Il a accueilli 600 personnes originaires de plus de 40 pays europ ens Changer les politiques publiques qui gouvernent
97. es membres la continuit de l animation du groupe le partage de r f rences la rigueur et le professionnalisme Elle n a pas vocation a devenir une structure mais elle engage ceux qui participent a co construire les conditions de leurs rapprochements sur un socle de valeurs a traduire le plus largement possible dans les faits Restitution des ateliers Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs Es P actesz Europ e Es LS CU gt UN FAIRE P ACTE 3 1 Des r gulations qui articulent horizontal avec le vertical de fa on non hi rarchique Les Groupements d employeurs un outil l gal qui pr pare les emplois de demain Contexte La R gion Poitou Charentes est une r gion dominante rurale sans grande m tropole Elle compte 1 million 800 000 habitants au recensement de 1982 Le solde migratoire compense un solde naturel n gatif La r gion n chappe pas l volution g n rale Dans l agriculture en particulier le nombre d exploitations et celui des salari s permanents non familiaux diminuent d un tiers tandis que la productivit augmente Qu est ce qu un Groupement d employeurs C est une entreprise fond e par d autres entreprises en vue de partager le temps de travail de salari s mis leur disposition Le GE se d veloppe en France par la loi du 25 juillet 1985 Voulus l origine par la profession agricole ils r
98. es ressources endog nes ce que le tres petit chelon ne permet pas d atteindre Un chelon du territoire englobant en relation lui m me avec l ext rieur dans des interrelations qui peuvent prendre diff rentes formes insertion dans des r seaux multi chelles sur des probl mes similaires convergence sur des objectifs de r sultats engageant les contractants d une m me r gion partenariats entre administrations collectivit s associations pour des r sultats n cessairement interculturels ou inter logiques d action inter chelons par exemple dans le cadre de programmes europ ens ou de mesures g n rales traduites localement tous niveaux d application La caract ristique de ce niveau est de pr server l int r t g n ral au sens r publicain de garantie de l acc s un certain nombre de droits fondamentaux que la traduction territoriale peut m sestimer ENSEIGNEMENTS Les d marches de pactes locaux ciblent les relations interpersonnelles ancr es dans les r alit s de la vie sociale et conomique au quotidien Elles d montrent qu arr ter de le dire et le faire largit la vision les champs d action avec des r sultats Mais ce local la n est pas seulement g ographique Il est reli syst mique Il conduit a g rer des logiques antagonistes dans et hors des institutions le global avec le local le long terme avec le court terme les int r ts collectifs avec des int r ts individu
99. esses valorisent son profil de carri re a plus vaste chelle ailleurs C est ce qu ont bien compris les entreprises nomades qui s attachent des cr atifs en leur proposant des m tiers d explorateurs Ce mouvement appauvrit la mati re grise dans les espaces de petite maille alors qu ils en ont bien besoin pour conserver une ma trise sur leur devenir Le r le d terminant de l appui institutionnel Le succ s des ILDE dans les ann es 90 a tenu l effet de l gitimation obtenu de la Commission d une part et a la mobilisation des acteurs locaux du d veloppement conomique plus prompts s emparer des propositions de la Commission que les gouvernements Si le dynamisme est in gal selon les pays c est que le terreau n est pas aussi propice partout Sans la participation de la population la d finition de ses besoins sans coop ration active entre les acteurs conomiques et politiques sans capacit d innovation endog ne et sans un certain pragmatisme nourri de confiance il n y aurait pas d initiatives locales Elles prosperent sur un territoire quand elles y trouvent une combinaison positive de facteurs tels que les mati res premi res financements professionnalisme comp tences techniques le savoir faire connaissance des dispositifs r glementaires commercialisation conception du service et un environnement porteur climat de coop ration dur e suffisante de incubation
100. et syst mique Voir les choses largement permet de consid rer toutes les relations que l conomie entretient avec la nourriture environnement sols eau logistique transports Penser reli permet une toute autre approche de la planification Elle ouvre sur l nergie le bilan carbone les droits humains la souverainet alimentaire et la reconnaissance de la singularit pour transformer tout le syst me Inscrire l approche syst mique dans des dispositions l gislatives et les relations inter acteurs d faut d avoir d j toutes les r ponses en mains il devient possible de poser les bonnes questions partir des territorialit s de la vie sociale Les banques sont formelles mais les GAS sont informels Certes il faut consid rer les liens mat riels mais ne pas ignorer les liens immat riels Oui les syndicats tout comme les r gulations agricoles sont nationaux et europ ens et il sont aussi sectoriels Tandis que la Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs 2 uz P acteszs e FAIRE P ACTE Europ qualit est certifi e en bout de cha ne int gr e dans l acte m me de consommer Les universit s sont un l ment du et dans le syst me Peu d conomistes travaillent ces sujets Quelles relations avec les Gouvernements locaux et r gionaux et quelle gouvernance Les PLSPC n ont pas d interlocuteur sp cifique car ils sont multi th mes acc s
101. eurs locaux lus socio professionnels acteurs associatifs d finissent eux m mes un projet de d veloppement global et prospectif Un peu plus de dix ann es apr s le vote de la loi de 1995 la France comptait 281 Pays reconnus et 64 en projet soit un total de 345 d marches engag es Ils couvrent 75 du territoire et rassemblent 43 de la population Ce succ s a t acc l r par les lois du 25 juin 1999 dite loi Voynet et du 2 juillet 2003 LOADDT avec un D de plus comme durable et la loi urbanisme et habitat vot es par une majorit de gauche Elles confirment l objectif de g n raliser les d marches de projet prenant souvent appui sur des Conseils de d veloppement qui regroupent les forces vives du territoire S appuyer sur les niveaux d action les plus proches du citoyen est un moyen efficace pour favoriser des projets de territoires fond s sur une prospective et des activit s planifi es dans une vision de d veloppement durable moyen terme Ces territoires de projet aux structures l g res ne font pas partie du millefeuille administratif dont la France a le secret La participation des acteurs via un Conseil de d veloppement am liore le dialogue territorial et int gre les informations les capacit s les propositions et les projets issus du territoire dans leurs programmes d action Ils favorisent la diffusion d une culture de projet et de pratiques participatives Ils constituent un apport indiscutable pour les interc
102. f vrier 2011 ont v rifi que cette fa on de faire constitue un cadre appropri la r solution de probl mes d emploi d organisation de services locaux de gestion associative de fonds publics de cr ations d activit s et d entreprises avec comme effets immat riels la revalorisation de la culture des lieux et de la capacit d engagement dans la vie sociale Les membres des P ACTES Europ ens se sentent confirm s dans la justesse d un engagement a partir des territoires v cus La rencontre a permis de bien voir comment une d marche de d veloppement local vers les populations mobilise les ressources comment la structure a volu en 20 ans s instrumentalisant pour survivre sans perdre ses objectifs de d part Ceci d montre que dans la mesure o on est clair on peut se permettre cette d marche qui est b n fique utile aux personnes Il ne faut pas avoir peur des changements mais les accompagner avec nos valeurs Brigitte Carraz Maison de la Citoyennet mondiale de Mulhouse Le propre du d veloppement pour un individu comme pour une d marche collective est de produire de la diff renciation Or un des verrous de la diffusion partir de la base des pratiques d j rencontr est l enfermement de la belle pratique dans le proc d de mise en proc dure de son transfert Les rythmes et les conditions d une croissance authentique reposent sur une extension de connaissances acquises en
103. iciper la lutte contre la pr carisation Un programme PROGRESS avec la participation de la CEA PME permet d aller plus loin pour implanter les GE en Europe 2 Introduction France Joubert pr sident du CRGE 3 Actes de la 2de Convention europ enne r alis s par le Think Tank www pourlasolidarite be 4 Conf d ration Europ enne des Associations de Petites et Moyennes Entreprises Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs LS ANT 4 Europ e e un Es NO A P acteszxs Europ ens FAIRE P ACTE E m R SULTATS EN POITOU CHARENTES EN 2010 Un cycle b tisseur de pr s d une g n ration La valeur ajout e du pari organisationnel Le CRGE vole de ses propres ailes en 2000 Travailler son propre d veloppement en travaillant pour les autres il a su tirer parti et combiner les ressources d un triple h ritage l organisation des solidarit s du milieu agricole actualis es par l APER l engagement collectif du syndicalisme revisit pour prendre sa part de responsabilit dans les questions de l emploi Le CRGE re oit aussi en legs partag avec le CISTE l exp rience des dix ans de GPEC d AVERTIR Cet ensemble de conditions permettra au CRGE de disposer d une longueur d avance prospective dans des politiques de l emploi soumises aux pol miques gouvernementales gauche droite sur les approches emploi R sultats chiffr s F
104. idaire21 org L approche du P le d conomie solidaire de Dijon est d lib r ment collective Le p le existe depuis 1997 C est un lieu d accueil d accompagnement de porteurs de projet et d animation de r seaux de solidarit Il travaille sur le lien entre la personne et son projet de vie Il organise l entraide entre les porteurs de projet et les changes avec les acteurs du territoire qui peuvent contribuer a leur r alisation En 2001 il se constitue en association l chelle de l agglom ration la suite d un travail approfondi et progressif conduit avec l association Espace D veloppement dont Pascal Mullard par ailleurs membre des Pactes Locaux faisait alors partie Combiner l ensemble des ressources propres a fournir les assises du projet m diation et mise en relation n est pas de la technique pure c est prendre en compte les enjeux humains aider a trouver les ajustements entre activit s support et projet personnel conna tre suffisamment le champ institutionnel mettre les informations a disposition savoir s valuer collectivement Valeurs et pratiques labor es dans la continuit d un engagement Il existe un certain nombre de P les d conomie solidaire en France en relations plus ou moins formelles Leurs origines communes remontent au R AS R seau pour une conomie Alternative et Solidaire qui les a conceptualis s en 1996 Un certain nombre de promoteurs de ces p les taient c
105. idents permanents Ne pas subir c est consolider une expertise citoyenne entre Pays ruraux r sister a la tentation du repli construire les points de convergences entre Pays de la Zone verte mutualiser les moyens pour un avenir ma tris Ne pas subir c est s organiser pour installer une concertation avant prise de d cisions et contractualiser un partage des ressources respectives plus quilibr avec la R gion et les territoires englobants Ne pas subir c est promouvoir une science de l agencement des acteurs des logiques des organisations montages juridiques leviers fiscaux et conomiques gestion des risques et fonctionnalit s plate forme d activit s Et d velopper des porte feuilles d alliances Outiller la responsabilit partag e dans le tourisme connaissance exp rimentation capacitation et diffusion int grant des crit res non conomiques favorise la compr hension syst mique Evoluer vers un cadre institutionnel de gouvernance multiples acteurs Ma trise progressive du tourisme de l industrie la niche pour en faire un outil de d veloppement au service des populations des territoires accueillants Une approche globale pour dynamiser les valeurs sociales et culturelles de coop ration et de d mocratie soutenir secteurs et fili res de consommation et de production des territoires tourisme artisanat agriculture etc int grer les transversalit s quit sociale conserva
106. il veut tre fondateur d un Parlement qui pense l avenir et l avenir c est l Europe et c est le dialogue social Les hommes et les femmes salari s tout comme les employeurs sont confront s en permanence leur environnement et c est sur cet environnement que se feront les n gociations futures Le national n avance pas vite malgr les grandes d clarations venant de tout bord Pendant ce temps l la pauvret augmente Ce Parlement est en lui m me une base pour le dialogue social territorial et le sectoriel au service de l emploi En ce sens il est un avenir pour l organisation de la production et du temps de travail La 2 me Convention europ enne des GE se d roule Bruxelles le 22 f vrier 2008 en pr sence de Vladimir Spidla Commissaire europ en l Emploi aux Affaires sociales et l Egalit des Chances et de Luc Van Den Brande Pr sident du Comit des R gions Des centres de ressources r gionaux des GE se saisissent de l adoption des principes communs de flexicurit pour installer le Centre europ en Ils se donnent un objectif ambitieux Promouvoir les valeurs et principes de la mutualisation de l emploi sur la base d une alliance volontaire et consentie d employeurs Lieu d change de bonnes pratiques qui valorise la diversit des approches sectorielles et territoriales c est un espace d innovation destin permettre la rencontre des op rateurs et de leurs parties prenantes part
107. ilit des acquis de l exp rience 2 1 Des syst mes de relations inscrits dans le quotidien LL 20 Cr er des activit s dans d Agglom ration dijonnaise Bourgogne Installer durablement le d bat public l association PARI Languedoc Roussillon Construire des coop rations entre chelles l initiative d lus Bretagne 2 2 Enseignements Otro POSITION Sara ane a en re ne niet nie 27 De l individuel au collectif le renouvellement de la vie sociale dans les territoires Vers des partenariats plus coop ratifs 3 Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles po oo E EEE 32 La situation actuelle appelle des r ponses non conventionnelles 3 1 Des r gulations qui articulent l horizontal avec le vertical de fa on non hi rarchique 36 Les Groupements d employeurs un outil l gal qui pr pare les emplois de demain URGENCI coordination internationale de producteurs et de consommateurs organis s sur une base locale L Associa o In Loco trente ans de d veloppement local et d am nagement r gional participatif Portugal rs U FE Y FU P actesz FAIRE P ACTE Europ e e un 3 2 Repartir des r alit s des territoires pour planifier un d veloppement durable 50 Le sc nario du d veloppement de l int rieur Remettre l conomie dans le bon sens synth se des propositions issues du Forum Lux 09 Chainons manquants et franchisse
108. impliquent un manque de pr visibilit d information ou de confiance ainsi que des niveaux lev s de complexit et des difficult s transactionnelles les efforts d explication doivent prendre ouvertement ces probl mes en compte au lieu de les ignorer Une th orie suffisamment pr cise de l action collective fait d faut dans la bo te outils de l analyse politique E Ostrom illustre argumente et th orise en se fondant sur l observation d entreprises auto organis es et autogouvern es bas es sur le choix humain Tant qu une telle th orie ne sera pas pleinement d velopp e et accept e les d cisions politiques majeures continueront d tre fond es sur la pr somption que les individus ne savent pas s organiser eux m mes et auront toujours besoin d tre organis s par des autorit s externes que ce soient celles de l Etat celles du March et le plus souvent les deux D s qu une personne ne peut pas tre exclu des b n fices fournis par d autres la pr diction est que chacun est incit ne pas prendre part l effort commun et resquiller en profitant de l effort des autres Autre pr suppos Garrigues B 2010 blog http www la garde guerin fr Il aura fallu attendre vingt ans la traduction fran aise de cet ouvrage publi aux USA en 1990 partie visible d un vaste corpus de recherches peu diffus es en Europe Et ce alors que nous tions des dizaines de praticiens et de cher
109. in 2009 1850 salari s 2300 adh rents un chiffre d affaires d environ 40 millions 355 GE dont 4 services de remplacement agricole 4 GE Agricoles d partementaux 2 GE issus de cercles d changes agricoles 261 GE agricoles locaux 7 GE Insertion qualification 1 r gional avec antennes d partementales 44 GE dits classiques En 2009 29 GE ont t cr s dont 4 Groupements associatifs 2 GE classiques et 2 Geiq Une force de proposition Ce cadre de droit qui a cr le Groupement d employeurs en 1985 a rencontr son utilit Il a r ussi a s adapter bon an mal an l volution des besoins La rubrique ouverte dans le Code du Travail ne cesse de s allonger se compl ter se modifier Des avis juridiques sur des questions pointues sont r guli rement demand s au CRGE En f vrier 2009 des propositions communes d volutions juridiques relatives aux Groupements d employeurs sont cosign es par Thierry Chevallereau CRGE Poitou Charentes Maryse Lemaux CRGE Bretagne Loic Lemeilleur Centre de Ressources Alpin sur la Saisonnalit et la Pluriactivit G rard Liberos CRGE Midi Pyr n es Antoine Royer CRGE Pays de Loire i Entretien 8 juillet 2010 avec Thierry Chevallerau premier directeur du CRGE mi temps avec sa fonction de directeur d un GE multisectoriel DES ENSEIGNEMENTS VALABLES DANS D AUTRES SITUATIONS Une importante valeur ajout e immat rielle 25 ans de l histoire des GE montr
110. ion recherche action territoriale int gr e et participative Une petite quipe soud e par ses valeurs et ses apprentissages se constitue et formalise une p dagogie d apprentissage Les porteurs de projets qu ils accompagnent gagnent en autonomie pour r pondre leurs propres besoins Des jeunes et des entreprises se sont fix s sur place Ces r sultats ont permis In Loco de se d velopper en se saisissant du programme europ en LEADER Ce saut d chelle lui permet d exp rimenter le passage d une application p dagogique de quatre villages a l ensemble de la r gion de l Algarve au Sud du Portugal et d obtenir une reconnaissance institutionnelle qui perdure jusqu aujourd hui In Loco est cofondatrice d ANIMAR l association r seau portugaise pour la promotion du d veloppement local Composantes int gratrices d une dynamique de d veloppement local En 1985 le travail d investigation men par les promoteurs d bouche sur la conviction qu on ne peut pas traiter les probl matiques de l enfance comme public cible si l on ne tient pas compte 1 Liaison Entre les Actions de D veloppement de l Economie Rurale 2 Site internet http www in loco pt Sites associ s http www op portugal org http www infoop org de ce contexte des coles loign es donc les transports la situation familiale l emploi etc L approche territoriale int gr e se substitue peu peu l approche public cible
111. is es les r formes de fond ne passent pas et les carts entre les territoires se creusent Les r sistances institutionnelles et cat gorielles au changement se renforcent du fait de la volont de pr server des acquis Les transformations de fond sont de plus en plus soumises aux groupes de pression et aux client lismes L cart entre la r alit et les normes et proc dures s est approfondi Les nouvelles formes de fragmentation sociale restent non trait es dans leurs interd pendances ce qui emp che de rechercher des solutions durables L conomie et l environnement La globalisation conomique est d coupl e de son ancrage terrien les ressources naturelles le recyclage cologique les cha nes du vivant et conditionne la vie au quotidien Elle profite de 1 Cahier de propositions juillet 2004 Un un Trois Les Pactes Locaux ensemble au coeur de relations plus responsables entre avec et pour les personnes du local au global Coordonn par Alain Laurent et Martine Theveniaut avec les contributions de l quipe d animation Claire Cartieaux Daniel Gontier Marie France Dubois Paul Fuchs Judith Hitchman Morgane lIserte Christiane Joguet G raldine Lechevalier Antoine Martin Pascal Mullard Jean Pierre Pellegrin Les raisons de s engager dans l action FAIRE P ACTE P actesz Europ la carence de propositions de d veloppement endog ne venant d tats affaiblis occupe une place
112. ises et les collectivit s territoriales Mener une politique de la preuve cl du basculement de prototypes confin s vers des conditions de faisabilit de la d mocratisation en profondeur de l conomie Pas de vision organique de l int r t g n ral entre les institutions partenaires du projet publiques et ou priv es du pourquoi soutenir l initiative et donc pas objectifs articul s entre ces institutions sur des r sultats relation partenariale conventionn e avec les repr sentants de toutes les chelles englobantes Commune D partement R gion Etat a W de moyen terme fs Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs FAIRE P ACTE LA gt WwW P actesz Europ e S Lieu outillage et organisation Chainons manquants Pour franchir l obstacle Nord Pas de Calais Territorialit la base le Pays de Saint Omer la volont de ma triser les usages d un territoire rural dans la m tropolisation Outillage et invention organisationnelle Le conseil de d veloppement compos d une Agglom ration et 4 Communaut s de communes de membres associ s consulaires lus toutes chelles r sidant l et de partenaires d un commun accord Reli aux autres Pays ruraux de la Zone Verte en Nord pas de Calais Il produit des tudes rend des avis SCOT d veloppe un programme d action pluri annuel
113. l de partenariats urbain rural etc Le r seau international URGENCI est pilot par un Conseil d Administration appel Comit International Il compte huit membres et respecte une repr sentation d au moins quatre continents il supervise les avanc es des diff rents groupes de travail et veille la bonne coh rence des actions men es en fonction des objectifs g n raux La Fondation de France soutient URGENCI depuis 2004 pour l essaimage des PLSPC vers les dix nouveaux Etats Membres de l Union Europ enne et le Maroc En Afrique de l Ouest URGENCI a b n fici des relations de la R gion PACA pour inscrire ses actions dans des projets de coop ration d centralis e au Mali au B nin et au Togo et consolider l quivalent d AMAP sur place Le r seau local porte les partenariats locaux Il est le vecteur de l int r t g n ral au dela du groupe lui m me Les institutions n ont pas chang la mise en uvre des politiques agricoles Elles sont industrialis es Et les politiques sociales restent r paratrices et sectorielles L existence de tels espaces publics locaux est un pr requis pour que l alternative l existence bilat rale de l Etat et du March devienne r alit Le r seau local est un point cl pour int grer la production agricole dans une vue d ensemble plut t que la traiter comme un secteur part Elle fonde le point de d part d une r organisation citoyenne dans une approche globale
114. la diversit comme principe actif de transformation sociales n ont pas entra n la mise en place de strat gies dispositions et moyens d amplification a la mesure des potentialit s L conomie monde n a jamais eu beaucoup le souci des territoires qu elle mobilise lorsque le profit n est plus l elle s en va laissant des terres et des usines en friches Bien que les dirigeants politiques et publics continuent de recourir au d veloppement local pour s assurer du soutien des citoyens et des acteurs locaux il se profile comme une option au rabais voire la solution de la derni re chance pour les fractions marginalis es de la population ou des territoires bref tous ceux qui n ont pas la capacit de se confronter la concurrence du march Cette tendance europ enne est conforme aux discours des organisations internationales et des agences de l ONU qui soutiennent l approche d centralis e comme instrument adapt aux pays r gions ou populations d favoris s notamment dans la pr paration des objectifs du Mill naire La Strat gie de Lisbonne se durcit chaque r gion est cens e s engager dans un processus d talonnage afin d identifier la performance optimale et d essayer de l atteindre La plupart des recommandations relatives au d veloppement local sont supprim es sous pr texte de rationalisation L entr e en lice de l Inde 1 Verschave F X 2005 idem p 109 pour les technologies de l info
115. les diffuser dans des partenariats avec les Philippines et ailleurs en Asie Se tenir inform pas pour dupliquer mais s inspirer comparer Pas pour importer mais pour comprendre la situation r elle Le processus d apprentissage est le suivant Il part de l coute des personnes dans leur propre contexte avec leurs perspectives Ceci fait appel diff rentes fonctions l animation et la facilitation car il faut parler beaucoup avec celui qui apprend non pas dire c est comme a mais installer la relation La documentation par des tudes de cas La mise en discussion Car il faut comprendre ce qu on a appris et faire des r ves ensemble Il a compris l ancrage territorial On dirait approche int gr e en Asie II faudrait une retraite de r flexion de 2 ou 3 jours pour passer aux propositions a Lux 09 et s en servir en Asie Avril 2009 Accueil d une d l gation internationale de participants LUX 09 dans l Aude 18 avril En haut de gauche droite devant la Librairie Tartinerie de Sarrant Gers R gion Midi Pyr n es Fran ois Theveniaut Martine Theveniaut Ben Qui ones Philippines Didier Bardy Catherine Mitjana le couple des libraires Denison Jayasooria Malaisie Yvon Poirier Qu bec 19 mars Villerouge Term n s Aude R gion Languedoc Roussillon Au milieu Eric Andrieu Maire et Conseiller r gional et un personnage m di val du mus e dan
116. leur ajout e relationnelle Comment des r ponses collectives locales font elles pacte a b n fice partag autour d un objectif de r sultat La solidarit n est pas quantifiable la valeur ajout e immat rielle reste peu visible Or toute r alisation qui integre une dimension de solidarit concrete est un parcours qui demande du temps de la m thode C est un v ritable art des relations Il faut partir de l examen de la situation a transformer ressources et contraintes personnes porteuses et destinataires r f rences culturelles systemes d action locaux et englobants Ce sont autant de segments de coop rations a raccorder de d saccords a surmonter pour faire aboutir le projet Les chances de r ussite sont les meilleures la o la mobilisation et le dialogue fonctionnent entre lus entrepreneurs habitants fonctionnaires associations syndicalistes chercheurs En fait la valeur ajout e des r sultats se traduit en premier lieu l int rieur du dispositif lui m me Ceux qui y sont associ s peuvent le constater services am lior s acc s au plus grand nombre nouvelles activit s emplois cr s relations sociales install es ou am lior es qualit des consensus r seaux sociaux cr ativit responsabilisation La solidarit devient autre chose qu une incantation une pratique 1 Synth se du Forum Denison Jayasooria novembre 2009 pr sident du Forum asiatique de l conomie solidair
117. llectifs d acteurs l acteur collectif H P acteszxs 9 2 Europ ens FAIRE P ACTE Les raisons de s engager dans l action Rien de mieux pour surmonter la fatalit que de comprendre comment nos pr d cesseurs en humanit ont su lui faire des pieds de nez et comment ils se sont battus pour que leurs enfants y chappent mieux qu eux m mes t 1 Verschave F X 2005 La maison monde libres lecons de Braudel 2005 Editions CLM 245 p cit p 20 21 6 Les raisons de s engager dans l action FAIRE P ACTE P actesz Europ 1 1 Apprendre penser par soi m me pour sortir des sentiers battus L exclusion dans la prosp rit un paradoxe Les revers d une prosp rit productiviste La reconstruction de l Europe mobilise toutes les forces vives Dans un raccourci sch matique apr s les horreurs de la guerre le travail de chacun semblait tre la meilleure voie pour le bonheur de tous Cette ligne d horizon ne se connaissait pas de limites Or l augmentation des in galit s les d sastres humains et cologiques plan taires sont le revers de la m me pi ce Les signes avant coureurs de la mutation restent longtemps enferm s dans le registre du conjoncturel En 1973 le prix du brut s envole La brutalit des rapports de domination masqu s par un p trole achet bas prix fait son irruption dans le jeu de march s Ils sont devenus internationaux Dans les ann es 6
118. llective et ouvre des rapports conomiques et sociaux novateurs entre les prestataires de services les usagers et les partenaires publics dont la commune est partie prenante Ce troisi me enjeu fondamental pour la r ussite des deux premiers 1 http www paysderennes fr 2 Fiche d exp rience d Alain Yvergniaux septembre 2000 publi e dans le Dossier n 128 2001 p 41 45 http www eclm fr bdf ouvrage 57 html Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences FAIRE P ACTE P actes Europ ens impliquait une m thodologie rigoureuse pour ne pas mettre la charrue avant les b ufs et faire fonctionner autant que possible la d mocratie locale rendant les habitants acteurs du d veloppement social et conomique de leur commune Le r le de la municipalit est clairement pr cis Elle ne fera pas mais offrira les meilleures conditions possibles pour que les associations services et entreprises existantes ou cr er puissent tre les acteurs centraux du d veloppement des services de proximit Une enqu te par questionnaire est r alis e aupr s de l ensemble de la population pour renseigner sur leurs besoins Un groupe d une trentaine de b n voles est constitu pour aider l enqu te et impulser cette dynamique collective aux c t s des lus Les r sultats d passent les esp rances par l ampleur et la qualit des r ponses et par la mobilisation citoyenne Trois gr
119. ls d passent les r sultats imm diats recherch s La mise en uvre produit une capacit faire voluer les acteurs une remise en question travers des actions significatives des syst mes relationnels du fonctionnement des institutions du sens commun culture locale du consensus un d veloppement des ressources de chacun une volont de capitaliser de transmettre les Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences FAIRE P ACTE Pactes 2 2 Enseignements et propositions La compr hension est a la fois moyen et fin de la communication humaine La plan te n cessite des compr hensions mutuelles dans tous les sens a tous les niveaux ducatifs a tous les ges Telle doit tre l uvre pour l ducation du futur Edgar Morin Les 7 savoirs n cessaires a l ducation du futur 1999 De l individuel au collectif le renouvellement de la vie sociale dans les territoires Territorialit s v cues des laboratoires de la vie sociale dans un monde interd pendant Les illustrations qui pr c dent ont mis en vidence des caract ristiques communes Elles sont a l initiative d habitants Ce sont des personnes qui investissent les lieux ou elles r sident pour agir Ce sont souvent de simples citoyens entreprenants mais aussi des lus des travailleurs sociaux des chefs d entreprises des syndicalistes Leurs propres besoins et l observation de leur cadre de vie les r
120. ments d obstacles vu depuis les territoires accueillants Des principes communs pour guider la mise en ceuvre Des t moignages internationaux majeurs qui entretiennent l espoir 4 Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat de mocriat qUe rr tete tt EEE 60 Construire des rapports sociaux de r sistance dans une citoyennet mondiale D finition revisit e de la territorialit dans la mondialit 4 1 Refonder le d veloppement des territoires face a la globalisation 64 Investir les finalit s conomiques sans s interdire d agir de mani re profitable Instituer la d mocratie locale comme base de l difice G n raliser le pacte territorial cest apprendre coop rer 4 2 Prendre ses responsabilit s c est participer la transformation du syst me 69 S inscrire comme citoyen et interlocuteur dans le projet europ en Passer des collectifs d acteurs vers l acteur collectif de la soci t civile Apprendre les uns des autres et consolider les enseignements de l intelligence pratique Croiser les intelligences pratique et th orique pour asseoir l action collective Des propositions pour pr parer l avenir ss 76 Constituer compl ter partager la bo te a outils pour faire p acte dans les territoires Se structurer en collectif de ressources permanent pour activer les r ponses concr tes et en d multiplier l utilisation Partenaire dans la construction des r ponses des co
121. n Dans la crise contemporaine de l int gration les repr sentations sociales d un quilibre entre le march produisant les richesses et l Etat les r partissant au mieux de l int r t g n ral ne sont plus le reflet de la r alit De nombreux praticiens esp raient un tournant qualitatif dans les ann es pendant lesquelles un gouvernement de gauche a revaloris l association l occasion de son centenaire et promu l conomie solidaire en France avec un Secr tariat d Etat d di en 2000 Le tournant n est pas pris Des impulsions gouvernementales distinctes sinon disjointes entre minist res marquent l absence d une vision d ensemble pour conduire l attelage Quant aux divers partis politiques ils ont fait de l conomie solidaire un argument de campagne sans consid rer s rieusement la parole praticienne qui s est exprim e lors des consultations de l conomie sociale et solidaire en 1999 2000 Elle s est pourtant formellement positionn e pour mettre en place un droit de faire et mieux d Etat R trospectivement les uns et les autres tout absorb s par leurs objets gouvernementaux et leurs jeux d acteurs n ont pas vu venir l effondrement r publicain du printemps 2002 Ce bilan interroge la soci t civile en construction Elle entrait en politique publique une chelle significative pour la premi re fois Dans un contexte de restrictions financi res drastiques les associations subissen
122. n publique reste celui d une gestion administr e de la r paration 1 Curie J 1992 Colloque de restitution d une tape du programme mobilisateur Technologie Emploi Travail pilot par le ministere de la Recherche et de la Technologie est lanc autour de l tude de la Formation et l Apprentissage des Adultes Peu Qualifi s FAAPQ en juin 1987 2 Il est fondateur en 1989 de l association Moderniser sans exclure avec des grandes entreprises des syndicats et l appui des pouvoirs publics 3 Lambrichts L 2006 L invention sociale l coute de Bertrand Schwartz Paris Editions Ph Rey p 87 110 4 Berger G f vrier 1957 Essai de prospective Revue des Deux Mondes Les raisons de s engager dans l action LS ANT 4 e e un Pactesz Europ e LS gt NW gt UN FAIRE P ACTE sociale Au d but de l re industrielle on parlait d j de paup risme pour d signer les ouvriers de la grande industrie L homologie est frappante avec les pr caires d aujourd hui des individus en pleine possession de leurs facult s mentales et physiques contraints de les vendre tr s bas prix Presque un si cle de solidarit s actives et d organisation ont t n cessaires pour que les ouvriers acqui rent une identit collective de classe et int grent les pratiques les institutions et les acquis de la modernit de l tat social Les repr sentations sociales des d s
123. ndroit l en ce moment l humanit c est nous que a nous plaise ou non Vladimir Estragon 1 En attendant Godot de Samuel Beckett 1948 32 AA mE Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs FAIRE P ACTE Pactes La situation actuelle appelle des r ponses non conventionnelles L Europe est marqu e par les effets de la crise conomique et vit un moment d terminant de son histoire Le PIB a chut de 4 en 2009 du jamais vu depuis les ann es 1930 J M Barroso en introduction de la mise en route de la strat gie pour l Europe a 2020 annonce 23 millions de ch meurs 7 millions de plus en vingt mois Les progres r alis s ont t an antis Les praticiens vivent au quotidien ce durcissement d institutions aux abois l exclusion de masse est redevenue un enjeu majeur de la coh sion sociale et de l int gration europ enne C est de plus en plus difficile pour tout le monde Parmi les signes positifs la coh sion territoriale a t valid e dans le trait de Lisbonne comme la troisi me dimension du projet europ en La politique de coh sion n est donc plus seulement la voiture balais des politiques macro conomiques et sectorielles La gouvernance multiples niveaux est devenue depuis juin 2010 la m thode recommand e par le Comit des R gions europ ennes Elle introduit dans le vocabulaire la responsabilit partag e entre niv
124. ne Alpes et PACA Les raisons de s engager dans l action FAIRE P ACTE Pactes 1 2 Mettre en ceuvre des pactes locaux R sum Dans les ann es 90 un panel d innovations apporte d ja des r ponses a des problemes cl dans la vie quotidienne des territoires Elles traduisent de mani re concr te la n cessit d une organisation territoriale concert e des ressources tant humaines que naturelles Cette fa on de faire rebours des approches hi rarchiques et sectorielles reste encore peu usuelle la marge des syst mes institu s Les espaces de d bat entre pairs avec qui partager cette approche sont encore rarest C est dans ce vivier de personnes que se constitue le Collectif des Pactes Locaux Longtemps informel il a progressivement ouvert un espace de d bat permanent national et europ en sur la question de la coh sion sociale et plus largement sur les processus de coop rations locales et leurs effets La d marche accompagn e par la Fondation Charles L opold Mayer pour le progres de l Homme FPH a chemin hors des visions partielles produisant de la confiance entre des personnes de milieux d ges de r gions et de pays de m tiers et de sensibilit s tres divers Ce Collectif ouvert a accueilli depuis 1998 plus de cent personnes pour un temps ou pour longtemps a des degr s d implication variables Par cercles successifs depuis la contribution active jusqu aux manifestation
125. ne d marche construite dans le temps et entre les acteurs avec 4 tapes principales l mergence du projet la mobilisation des acteurs l identification d une structure ou la d finition des r gles de fonctionnement et le dialogue social pouvant inclure la n gociation Oser aborder le probl me jamais pos en France de l identification de la soci t civile hormis pour les acteurs environnementaux Les modalit s de la repr sentativit dans une instance comme le CESE national et leurs homologues en r gion ont t mises en question pour les r former Elles doivent s tablir au regard de la notion d int r t g n ral crit le rapporteur Le pouvoir d action pris au quotidien par les praticiens a construit et la l gitimit et la responsabilit La r ussite du DST est de r pondre des besoins concrets de fa on satisfaisante et innovante Pourquoi alors les nouvelles formes de regroupements horizontales et non hi rarchiques que constitue la dizaine de Centres de Ressources r gionaux ainsi que le CISTE en Poitou Charentes comme espace public de dialogue restent ils absents du rapport du CESE alors qu ils sont une v ritable innovation organisationnelle L ent tement r trospectif peut il longtemps encore enfermer lavenir et les solutions dans des r f rences inadapt es par peur d aller de l avant hors des sentiers battus alors que la gravit des probl mes appelle des solutions nouvelles Les corps
126. ne de l agriculture biologique C est ce double point de vue qu il pr sente son engagement Se d pla ant beaucoup il se rend compte que le monde est petit et que nos probl mes sont les m mes qu ailleurs a de plus petites chelles Car la brutalit de la globalisation et des relations conomiques est aux commandes ici comme ailleurs Et parce que partout les probl mes g rer les contraintes sont identiques l eau les sols l urbanisation qui mange les terres agricoles La soci t fran aise est tr s rigide manque de Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs FAIRE P ACTE P actesz Europ mobilit de souplesse C est tres difficile de trouver de l enthousiasme alors qu il en trouve ailleurs dans le monde Quoi faire ici au niveau d une petite commune l urbanisme vient en premier viter le parcellaire isol recr er des changes tre conome en ressources eau sol nergie pour pouvoir en ma triser l usage Relocaliser l conomie encourager toutes les activit s dans cette petite entit qu est une commune rurale la boulangerie Fournil de Luc l agriculture le mara chage car il y a de gros besoins et c est une source d emploi Un groupe de travail s est mis en place avec la communaut de communes sur ces questions Jacques Fiset vient du Qu bec o il dirige le Centre Local de D veloppement CLD celui de la ville de Qu
127. ns l espace public territorial La gestion de la chose publique par la concertation n est plus le seul fait des acteurs publics Des initiatives proviennent d acteurs de collectivit s publiques comme dans l exemple de la commune de Betton en Bretagne d associatifs et d entrepreneurs sous divers statuts comme c est le cas des groupements d employeurs ou des groupements d achats Elles proviennent aussi directement de citoyens associ s dans plusieurs des exemples pr sent s La concertation est d sormais inscrite dans les textes et s invite dans les discours politiques Mais ce champ est clairement polaris dans l espace public h misph re nord est celui du d bat public il y est question de favoriser la participation la d cision publique Plus richement dot en ressources financi res et humaines il utilise des formats d action plus formels 1 Calame P 2011 Les leviers de la grande transition conomique projets programmation proc dures documents crits Il est mieux reconnu m me s il associe quantitativement moins d acteurs Le second p le celui du dialogue territorial c est l h misph re sud Il r unit l ensemble des processus de concertation et de m diation visant a mobiliser les habitants et les groupes organis s d un territoire en vue de d finir des orientations de d veloppement de g rer des conflits locaux de mettre en uvre des projets ou de cr er du lien social
128. ns l artisanat dont 5 f d r s dans le d L organisation a la nouvelle mesure des potentiels La mutation de l organisation ne passe pas par APER qui continuera son parcours dans les m tiers agricoles C est l association AVERTIR qui assure la transition Elle a t cr e en 1986 par France Joubert et quelques autres pour initier la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GPEC comme outil pour pr parer les individus 3 Association Volontaire pour l Emploi la Reconversion le Travail l Insertion et la R ussite et les entreprises aux volutions technologiques et conomiques Elle offre aux acteurs priv s et publics un espace de r flexion r gional paritaire de concertation en mati re d emploi Elle obtient des r sultats significatifs dans diff rents bassins d emploi ou pour la r organisation des emplois du port de La Rochelle Les r flexions mettent en lumi re un cha non manquant un quatri me niveau interprofessionnel ET territorial Il est indispensable pour r pondre a l volution que le dialogue social classique n est plus a m me d assurer avec les trois Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Lecons de cycles b tisseurs Europ ens Pactesz Europ e Es LS ANT 4 gt UN FAIRE P ACTE niveaux classiques l entreprise la branche et le niveau national interprofessionnel Le bassin de vie ou d emploi est la bonne chelle pour stru
129. nt massives et g nocidaires dans le monde entier ou alors elles excluent un par un hors de l activit professionnelle g rent des ayant droits dans un traitement administr dissoci de la citoyennet Dans ce processus de d saffiliation la violence est d abord institutionnelle Elle enferme dans un statut de sans tous ceux qui n ont pas de toit de papiers de revenus de travail d cent d eau potable etc pour ne pas bousculer l ordre tabli en consid rant avec s rieux et impartialit de justes revendications pour l acces aux ressources vitales Indignation destructivit conflictualit L indignation d un nombre incalculable de personnes surtout la jeunesse veulent en finir avec des formes de gouvernements autocratiques ou dictatoriales Dans le monde entier l vitement des relations de confrontation emp che l laboration des divergences dans des issues positives de r alisation de soi et dans des solutions collectives tourn es vers inventivit La ranc ur et la peur ont le champ libre Elles ne sont pas de bonnes conseilleres La destructivit ne peut que s aggraver si rien ne vient rappeler la regle a l origine de l exercice l gitime d un pouvoir d mocratique La conflictualit est une nergie vitale Elle permet l affirmation de soi dans l affrontement avec l autre Tandis que la violence provoque la n gation de l autre Si l on disait que la violence est une manifestation de la vie
130. ntiels d une vie en sant en s curit et en paix C est de droits fondamentaux qu il s agit Nous sommes pass s du pacte local au P ACTE le local c est le territoire le pacte c est coop rer c est aussi passer aux ACTES avec tous ceux et celles qui partagent la d marche et lengagement pour pr parer le troisi me Cahier plus europ en et mondial Il s agit donc de faire tat de nos propositions Les changer les faire progresser et surtout en cr er d autres Le mouvement est lanc avec toujours dans la t te la petite musique du po te portugais Torga l universel c est le local moins les murs France Joubert pr sident des P ACTES Europ ens e P acteszx Europ ens FAIRE P ACTE Table des mati res PAOCCAO PA AEE EEEE EAAS E E 3 1 Les raisons de s engager dans l action sessesssssesssssssssseeeeesessssssssses 6 1 1 Apprendre penser par soi m me pour sortir des sentiers battus ooonnnnnnnnnononannnonnanaananonon ooo 7 exclusion dans la prosp rit un paradoxe La vie sociale dans les territoires prise au pi ge i2 Metre en ceuvre des pactes lO CAU ee 11 1998 2004 De l exp rience v cue a la proposition 2001 Qu est ce qu un pacte local Un bilan lucide constamment r appr ci 2005 2011 La sortie du bois l affirmation collective du local l Europe 2 Faire confiance Pinitiative des habitants R cits d exp riences 18 La tra ab
131. oftou Chorgries Reconna tre les valeurs alternatives la base de l activit d un 3 me espace conomique Valeurs soci tales conomiques et environnementales qui articulent les principes de d veloppement local et durable de coh sion sociale de gouvernance de bien tre au travail de formation tout au long de la vie d galit des chances et dans le cadre l gislatif g n ral Le droit du travail les financements mixtes la fiscalit l agr mentation et le droit d tablissement m ritent aussi d tre trait s Organiser la cogestion dans des associations d int r t collectif voie de progres europ enne pour que soci t civile pouvoirs publics salari s usagers etc prennent leur responsabilit et s impliquent pour le bien tre de tous Condition pour prendre le risque de se d velopper La diff rence entre cro tre pour cro tre et se d velopper un rythme choisi c est le temps donn au temps qui permet de r g n rer des relations humaines fondamentales dans un contexte difficile au fil des rencontres et au rythme des personnes qui s agregent Cr ation d un observatoire des engagements et de leurs conditions de r alisation pour apprendre penser les compl mentarit s et changer la nature des relations partenariales Financement n goci sous forme de Fonds territorialis s d encouragement l utilit sociale abond s par les entrepr
132. omme une conomie alternative dans une localit donn e Plus important encore l ancrage territorial aiguise l accent sur le r le de la gouvernance dans sa promotion comme alternative conomique dans le cadre du processus de globalisation Les P ACTES sont invit s participer au Forum de l conomie solidaire asiatique organis en novembre 2009 Tokyo Japon Le bilan de la rencontre confirme l importance de la dimension pratique travers le partage d exp riences et les tudes de cas comme la contribution la plus importante de la r union exp riences r gionales ou nationales de UE des Philippines ou de la Cor e nombreuses histoires de Malaisie Inde N pal et Japon ont ajout des r flexions sur des mod les et des exp riences L apprentissage de 1 Denison Jayaasoria Tokyo novembre 2009 2 Ben Qui ones juillet 2010 organisateur de la V rencontre du RIPESS en 2013 o Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique IT gt Na Europ e A e un l gt P acteszs Europ ens FAIRE P ACTE la m thodologie utilis e par les P ACTES servira pour le d veloppement du voyage apprenant au niveau local int grant la gouvernance locale et la d mocratie l empowerment des citoyens locaux le d veloppement local car il s agit d une approche globale plut t que fragmentaire Proposer des indicateurs qualitatifs de la va
133. ommunalit s rurales ayant peu d ing nierie Ce sont des espaces d innovation et d exp rimentation programme Leader p les d excellence rurale Ces espaces de r flexion aident a l anticipation des choix et priorit s d action au del des intercommunalit s et accompagnent leur largissement notamment dans un objectif de coop ration rural urbain dans le contexte fr quent de plusieurs appartenances des territoires voisins et diff rents travail et habitat Ils initient la culture de la prospective et de l valuation Les Pays sont un atout essentiel au regard du d veloppement durable Leur taille est adapt e aux enjeux de d veloppement d environnement de coh rence et d approche globale Leur constitution en syndicats mixtes est utile pour porter des Sch mas de Coh rence Territoriale SCoT des Agendas 21 ou des Plans Climat Territoriaux Ils sont un bon niveau de contractualisation avec les chelons sup rieurs et favorisent la mise en coh rence entre chelles d interventions 1 Les Pays des outils pour la simplification et le d veloppement durable Manifeste commun suite aux Etats G n raux des Pays organis s par l APFP Association de Promotion et de F d ration des Pays l UNADEL Union NAtionale Des Acteurs et structures du ss D veloppement Local et l AdCF Association des Communaut s de France et M morandum des Pays propos par l APFP G n raliser le pacte territorial c est apprendre a coop re
134. on collective de l interdisciplinarit du dialogue entre les familles d acteurs et de produire de l intelligence collective Il remplit une fonction d interm diation Son r le est de construire faire conna tre mobiliser appr cier rep rer des personnes des ressources et accompagner la d marche L outil est une grille de r f rence labor e partir d changes d exp riences de comparaisons et de visites de terrain laquelle les acteurs de terrain et les cadres financeurs pouvoirs publics peuvent s adosser pour faire le point d velopper mettre en r seau aider financer voire mod liser Il existe aujourd hui de nombreux pactes locaux qui ont des finalit s et des modalit s de fonctionnement diff rentes Ils ont en commun l expression concr te de valeurs telles que le fonctionnement d mocratique la solidarit la convivialit l attention le respect Une d marche incluante et un engagement contractualis Un pacte local reliera minima les personnes concern es et les diff rentes cat gories d acteurs du territoire dont les lus les institutions le secteur conomique surtout les PME le secteur associatif des personnes ressources des comp tences compl mentaires et de fa on optimale le plus grand nombre C est un espace de coop ration qui concr tise des valeurs permet aux acteurs de s exprimer et de s articuler Le contrat est essentiel pour assurer la m diation Il peut contenir plusieu
135. onnalit s multiples entreprises collectivit s tats r seaux d entraide fili res etc entre ces personnes et ces organisations avec un environnement biog ographique donn entre toutes ces composantes et des ensembles plus vastes macro ou plus petits micro Ces relations territoriales dont les bases locales peuvent tre diff rentes selon la nature de la relation interpersonnelle consid r e sont n cessairement ouvertes sur l ext rieur Car dans le monde d aujourd hui les interd pendances se sont multipli es La r solution de probl mes aussi concrets que l habitat l alimentation l am nagement les infrastructures les services l emploi usage raisonn des ressources naturelles la r partition des moyens disponibles etc doivent tenir compte des contraintes et des atouts d une production et d une distribution des biens et des services mondialis es des insuffisances actuelles de la gouvernance internationale pour g rer de fa on quitable et efficace les ressources naturelles et culturelles biens communs plan taires valeurs partag es et les flux de toute nature de fa on appropri e la diversit des situations cosyst mes m tropoles surpeupl es territoires fragilis s et des nouvelles articulations et formes d organisation institutionnelles conomiques sociales mais aussi transversales financi res fiscales techniques etc que la gouvernance territoriale doit cr
136. onome pour intervenir dans interd pendance de probl mes solutions impacts a effet domino de l volution CESR une repr sentation d mocratique trop institutionnelle D ficit d espaces temps de dialogue interculturel multiplicit des langues et des cultures techniques pour la construction d une responsabilit partag e entre familles d acteurs voyagistes h bergeurs transporteurs gestionnaires de produits touristiques pouvoirs publics a toutes les chelles Or c est un enjeu pour chaque maillon de la cha ne d acteurs du tourisme mais aussi entre les maillons de la fili re Difficult s de relais locaux form s et d outils pour amortir les normes d calages de rythmes temporalit s technicit et ressources entre le monde du tourisme et les territoires d accueil D ficit institutionnel de culture et d outils financiers organisationnels d accompagnement des relations fili re tourisme territoire Faiblesse de l architecture institutionnelle et de la gouvernance territoriale dans les pays partenaires Ne pas subir la m tropolisation c est produire a partir des ressources disponibles Une conomie endog ne dans une approche de d veloppement durable tourisme productions agricoles patrimoine culturel nergies Une conomie solidaire et des partenariats publics priv s leviers d innovation Une offre de services locaux de qualit pour maintenir attirer des r s
137. ont la performance peut s valuer par l utilit des r sultats pour les concern s r ponse aux besoins essentiels travail acc s aux services vie sociale Ces organisations sous diff rents statuts juridiques marchand et non marchand r ussissent sur la base de la confiance quitter l conomie du seul profit lucratif produisent et r investissent des b n fices sociaux mat riels et immat riels g n rent un capital social territorial qui ne peut pas tre abus comme les b n fices priv s le sont dans la sph re financi re en ce moment S N P actesz e Europ A SAW UN Voyage apprenant en Algarve F vrier 2011 1 Extraits de Karl Birkholzer The Role of Social Enterprise in Local Economic Development en anglais et traduction francaise http www base sud audois fr content blogsection 7 96 o Nelson Dias Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Lecons de cycles b tisseurs Pr sident de IN LOCO fs l FAIRE P ACTE Remettre l conomie dans le bon sens synthese des propositions issues du Forum Lux 09 Les voyages apprenants pr paratoires Lux 09 ont formalis un diagnostic partag ouvrant sur la perspective de remettre l conomie dans le bon sens Comment 1 partir des acteurs de terrain et de la r alit concr te des besoins des aspirations et des ressources humaines d inventivit plut t que de partir des institutions
138. opri e la mondialit des probl mes Elles ne savent pas traiter les interd pendances Tant que ces deux notions resteront dans la confusion on ne disposera pas de bases solides pour construire une reconnaissance mutuelle de la l gitimit de chacun asajuste place compl mentaire de celle de l autre Le programme d action se donne l objectif de travailler cette perspective avec une dizaine de territoires volontaires pour changer comparer s adosser gagner de l influence E E La finalit ultime du politique c est l exercice d une responsabilit partag e garante du bien vivre ensemble aux m mes lieux dans un monde durablement vivable pour tous E l l opportunit de la rencontre europ enne Globalisation de la solidarit du RIPESS en 2006 Le th me Une autre conomie existe les innovations de l conomie sociale et solidaire Le lieu de cette quatri me rencontre c est l Europe en 2009 apr s Lima P rou en 1997 Qu bec Canada en 2001 et Dakar S n gal en 2005 Le large spectre de leurs r seaux sociaux et ladossement la FPH permet aux Pactes Locaux d tre s associ au comit de pilotage europ en sous condition d un largissement de leur ancrage essentiellement fran ais l association se propose de pr parer et d animer un des ateliers du Forum d lib r ment transversal sur la participation d mocratique et l ancrage territorial de cette nouvelle conomi
139. oriale ouverte du secteur marchand du service public du tiers secteur ou bien dans l entraide b n vole Ils ont c ur d organiser des compl mentarit s et d installer les coop rations pour y parvenir C est la raison de leur int r t pour l am lioration des relations partenariales englob es englobantes oblig es volontaires routini res ou de qualit inexistantes et pourtant souhaitables Rem dier au d ficit d attention accord aux enseignements tir s de la pratique Un cart important existe entre le pouvoir reconnu a une parole issue de la pens e abstraite de son contexte et celui qui est reconnu aux analyses issues de l observation et de l action La difficult est renforc e par le silence des praticiens qui laissent en friche l laboration de leurs exp riences tout occup s qu ils sont faire s emp chant de montrer en quoi et comment ils sont inventeurs eux m mes Point d aboutissement d une d marche de mutualisation entre praticiens la dynamique du Forum LUX 09 est devenue le point de d part d un second cycle de voyages apprenants Il est en cours en 2010 2011 Un bilan r unissant les accueillants des deux cycles est envisag en 2012 quels retours pour les territoires accueillants quels effets d accr ditation quels enseignements g n raux permettant d approfondir et d largir la mise en mouvement europ enne pour l avenir long terme nous devons laborer un ca
140. orrespondants locaux du R AS ou membres de ce r seau Ils ont men un important travail de r flexion qui a donn lieu la production d un ouvrage collectif en 2001 La philosophie de l action des p les continue de s y r f rer aujourd hui et veut favoriser la coexistence d une pluralit de logiques logique conomique logique d utilit sociale et ou soci tale et logique territoriale Le but n est pas de rechercher le seul profit mais de favoriser le d veloppement de chacun et de la collectivit Ceci s applique la plupart des champs entreprendre financer consommer participer et changer autrement 2 Collectif des MB 2 2001 Pour une conomie alternative et solidaire L Harmattan Pr face Denis Clerc Notamment Chapitre IV p85 104 Faire confiance l initiative des habitants R cits d exp riences FAIRE P ACTE K 2 Pacteszh Le Conseil d Administration du P le de Dijon comporte 5 coll ges qui repr sentent les diff rentes parties prenantes de la r ponse personnes qualifi es porteurs de projet et cr ateurs b n voles salari s financeurs L accompagnement combine le suivi individuel avec un accompagnement collectif qui r pond plusieurs objectifs entretenir une dynamique de groupe autour du projet engager une construction de r seau professionnel et social favoriser l change l entraide la solidarit et acc der aux comp tences n cessaires au m ti
141. oupes de travail planchent sur les enseignements en tirer et pour hi rarchiser les priorit s Une association cr e le 1er avril 1996 Relais Services Elle agit en partenariat avec les structures et les services existants au niveau local Elle ne se place pas en concurrence elle favorise leur d veloppement en faisant conna tre leur existence Elle est attentive aux demandes de la population suscite des initiatives ou cr e de nouveaux services En 2000 450 familles adh rent a l association soit le quart de la population de Betton Les services mis en place sont la collecte des d chets verts le plus demand dans l enqu te en 1997 l abonnement est de 250 francs par an La municipalit verse une subvention sp cifique pour les personnes g es ou mobilit r duite et celles qui n ont pas de voiture Fin 2000 331 familles b n ficient de ce service Le repassage du linge hors domicile tr s demand lors de l enqu te est assur depuis 1997 Le linge est repass Betton par une personne salari e de Relais Services qui a cr un emploi temps partiel L investissement mat riel de repassage a t financ gr ce un prix de la Fondation Vivendi Relais Services a pass contrat avec quelques assistantes maternelles pour la garde occasionnelle des enfants hors du domicile des parents Le nombre d interventions reste modeste mais ce service a permis de prendre conscience de difficult s et de demandes
142. ources des personnes relais et g n rer en retour des opportunit s et une vision plus ample pour agir Un clivage est rep r entre le littoral le plateau et la zone de montagne la plus d vitalis e avec le st r otype que seuls les arri r s continuent d y vivre LEADER sert a reconstruire une image positive La premiere Feira da Serra Foire de la Montagne a lieu en 1992 Elle donne lieu un programme de recherche appliqu e pour caract riser typifier les produits r putation qualit ainsi qu a la publication d un journal Elle existe toujours maintenant organis e par les mairies Diverses initiatives se d signent comme Serra Le message est pass C est un v nement r gional permanent de vente directe Une organisation deux niveaux avec une interface entre structure centrale et ancrage villageois Les animateurs se sont jet s l eau accompagn s avec des s quences de formation et des alternances entre le terrain et les changes collectifs Des jeunes sont recrut s avec ou sans une formation universitaire Ils font le m me travail avec le m me salaire Au fil du temps le nombre des animateurs s est r duit car les moyens diminuent mais aussi parce que leur capacit d intervention s est am lior e Aujourd hui ils sont 5 pour 16 communes Les domaines d action se sont multipli s car pour vivre en Algarve la pluriactivit est n cessaire transformation des v g
143. ph nom ne est rest longtemps invisible car les m dias et les politiques pris dans la mise en sc ne des confrontations ne voient tout simplement pas ceux qui se construisent comme une force de proposition La lib ration d individus concrets rattach s a l ordre de l tre cr ant des espaces n cessaires a leur organisation accumulent un pouvoir incalculable crit Vaclav Havel parce que cach inapparent jusqu au moment o les cons quences arrivent la lumi re sous forme de chocs aussi vari s que surprenants t Vaclav Havel 1 Havel V 1991 Ecrits politiques Le pouvoir des sans pouvoir Point Politique traduction fran aise La vie sociale dans les territoires prise au pi ge Qu est ce que le territoire Il n a pas la m me signification selon les cultures et les langues mais c est la base g ographique de l existence sociale Ce n est donc pas simplement 3 Ray P H et Anderson S 2001 Traduction fran aise L mergence des cr atifs culturels Editions Yves Michel Sorti aux Etats Unis en 2000 l tude se poursuit en Europe et dans le monde l initiative d Ervin Laszlo Le Club de Budapest en assure la coordination internationale Les raisons de s engager dans l action FAIRE P ACTE P actesz Europ ni m me principalement une tendue de terre appartenant a un tat sur laquelle s exerce une autorit comme le d finit le dictionnaire Le t
144. ppris a leur frais travers et surmont ou pas des preuves Si un pacte local isol ne peut pas survivre bien longtemps il constitue un l ment essentiel la base qui participe de l ensemble Les promoteurs dans ces trois exemples ont t associ s au portage collectif du d marrage des Pactes Locaux ce qui permet d accr diter l importance d une qualit de relation et d un diagnostic constamment r appr ci entre praticiens pour documenter durer et p renniser faire voluer le comment faire argumenter la ou le b t blesse et tenir des positions ensemble 1 Entendu de l Abb Pierre 2 Lactualisation compar e d exp riences de pactes locaux depuis plus de 20 ans fournirait la mati re d un travail collectif de transfert d acquis utile Deux obstacles r currents ont t identifi s au chapitre pr c dent l emprise des syst mes s entretient de la d moralisation des gens de l abandon de leur esprit critique ou de leurs pouvoirs cr atifs crit Vaclav Havel Il poursuit en pr conisant des espaces d organisation o l individu concret peut se reconstruire avec d autres Les exemples propos s confirment ils cette esp rance de r sultats dans la dur e Les facteurs immat riels d un dynamisme territorial et les relations de convivialit et d panouissement collectif sont d tourn s du b n fice commun pour tre mis au service de fins concurrentielles crit Marjorie Jouen
145. que le firmament pr galil en eE Misa Itr len moj Ce ff ren 3 10 Fo n a n de fi va JET des jeunes Uteenf des femmes SOCiations de Vitation de as Projets ans s Sagricoles den am FES 4 S0 E ticipant la se negal On pays le S de Photo Lay rent Darg Fin avril 2009 N Fally Badiane et Judith Hitchman Semaine internationale de la Solidarit Tarbes sur le chemin de retour de Lux 09 La D p che du Midi 2 mai 2009 de la soci t prenant acte des contraintes et les atouts d une soci t mondialis e Ils n attendent pas tout des institutions ils font par eux m mes C est 1 Site web www fph ch Fiche notion cl Ethique et responsabilit BIP 2842 Art de la paix 2003 2 Ninacs B 2000 Le d veloppement local l axe des valeurs communautaires Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique e P acteszx FAIRE P ACTE Europ ens D finition revisit e de la territorialit dans la mondialit R SULTATS Le terme a des significations diff rentes selon les cultures et les langues Pour nous le territoire c est un systeme d action a base g ographique ou s organisent des relations sociales culturelles conomiques entre des habitants qui partagent des patrimoines un v cu et les destin es d un m me espace h rit et en devenir natifs adoptifs migrants visiteurs entre des organisations aux foncti
146. r La coop ration traduit une responsabilit partag e qui vise ce que des individus ou des organisations publiques ou priv es ayant des int r ts communs agissent de concert en vue d atteindre un objectif partag ll est question d agir ensemble ou de fa on ind pendante mais en s inscrivant dans une d marche globale et coh rente D s lors pour les citoyens il ne s agit plus seulement de participer une action publique _ initi e par d autres mais de prendre l initiative d actions qui concourent a ce que certains objectifs d int r t g n ral soient atteints la base le pacte est local Mais il est pris dans des syst mes englobants et des relations d interd pendance multiples L chelon r gional est le mieux m me par sa dimension suffisamment vaste pour traiter des articulations de l endogene avec lexogene et combiner l organisation de r ponses sociales et conomiques dans un d veloppement territorial de moyen voire long terme L organisation des partenariats territoriaux est essentielle pour faire face au paradoxe de l exclusion dans la prosp rit et satisfaire les besoins essentiels logement et nourriture services 1 Beuret J E et Cadoret A 2010 d j cit Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique FAIRE P ACTE technologiques a petite chelle eau nergie gestion des ordures services de voisinage h ritage local cultu
147. r gions pour confronter le dire et concret Les innovations locales sont si nombreuses que nous croyons que cette inversion des syst mes de pens e est la fois urgente et possible La proposition de pactes locaux pour l emploi et la coh sion sociale s inscrit dans cette perspective le faire affiner l analyse s approprier cet outil de promotion et d entraide le remettre dans le d bat public gt Re Nous savons qu elle implique des changements si profonds l abandon d habitudes et de r flexes si enracin s qu elle mettra des ann es s imposer Les dix ans de la Librairie Tartinerie de Sarrant Gers juillet 2010 1 R unies dans le dossier n 128 2001 Des alliances pour des territoires innovants et solidaires les pactes locaux pour la coh sion sociale et llemploi coordonn par Martine Muller Theveniaut et Antonin Pr bois http www eclm fr bdf ouvrage 57 html Cosignataires du Manifeste de 1998 Marie Josephe Albert URIOPSS Midi Pyr n es Yves Arnaud maire adjoint de Betton aux affaires conomiques et emploi District urbain de Rennes Pierre Barge Association Europ enne pour l Information sur le D veloppement Local Annie Berger Agence pour le D veloppement des Services de Proximit Louarbi Boughedada conseiller r gional Nord Pas de Calais adjoint au maire de Dunkerque Pierre Calame Fondation Charles L opold Mayer pour le Progr s de l Homme Claude Chigot F d ration d
148. r adoption La souverainet alimentaire r pond aux demandes convergentes des producteurs et des consommateurs du monde entier Cette solidarit s exprime aussi bien envers les r gions extra europ ennes qu envers les peuples 1 http www eurovia org spip php article490 46 AE E Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs FAIRE P ACTE Pactes L Associac o In Loco trente ans de d veloppement local et d am nagement r gional participatif Portugal Apr s la chute de la dictature en 1974 des personnes de conviction et d exp rience notamment Maria Priscila Soares aujourd hui membre de la plateforme des P ACTES Europ ens et Alberto Melo sengagent dans le processus de d mocratisation du Portugal Elle quitte le Nord du pays et lui l Europe o il s est expatri refusant de participer la guerre contre les peuples des colonies et ils s installent dans la r gion de l Algarve l extr me sud du Portugal qu ils ne connaissent pas Ce territoire d arriere pays rural devient leur territoire de vie Plut t que la pauvret ils constatent que l loignement est l origine des probl mes Le travail est situ sur la c te b timent notamment Les femmes et les enfants restent au village Un travail d enqu te rigoureux produit un diagnostic initial et des opportunit s de moyens Les conditions sont r unies pour mettre en uvre concr tement une approche act
149. r de Lux 09 Sigrid W lfing Tamen Allemagne France Joubert Restitutions des ateliers en pl ni re de cl ture La taille modeste de la plateforme a favoris son pouvoir de convocation ainsi que l appui constant de la FPH Elle a aussi obtenu des appuis financement mise en relation tribune d expression des territoires accueillants et de leurs partenaires associ s de l ex cutif des R gions accueillantes du CG 94 de la Ville de Fontenay sous bois du Pays de Saint Omer de la Caisse des D p ts et Consignations de l Institut National de l Excellence Territoriale du Conseil de l Europe DG Ill Coh sion sociale de la Commission europ enne Livre vert coh sion territoriale du Comit des R gions Livre blanc gouvernance multi niveaux du Blog Challenge for Europe lections europ ennes de r seaux de territoires en France ADELS UNADEL Terre de Liens APFP ainsi que des r seaux europ ens r unis dans le COPIL du Forum LUX 09 Sans oublier les partenaires internationaux qui ont contribu a la pr paration a l atelier 7 Europe Burkina Faso Chili C te d lvoire G orgie Inde Madagascar Malaisie Mali Qu bec Philippines S n gal La plateforme a exp riment des processus de convergence en se rendant utile et parce qu elle faisait sens pour chacun Comme pour les nouveaux acteurs collectifs ses caract ristiques sont la qualit de la participation de s
150. r par le faire sans consacrer assez de temps dire ce qu ils font et encore moins d crire comment ils le font Absorb s par leurs t ches ils s en tiennent trop souvent la production de rapports d activit s dans les cadres d finis par ceux qui les financent Ce n est pas leur vision qu ils expriment Ce n est pas de leur r alit dont ils parlent Leur ing nierie est pass e sous silence C est un dommage collectif auquel le premier rem de consiste mettre en pratique ce dicton Dire ce qu on fait et faire ce qu on dit sont deux m tiers mi temps Ils sont indispensables l un a lautre pour sortir de l invisibilit devenir audible et cr dible Car dans la crise actuelle des relations leur v ritable performance c est pr cis ment comment ils ont balis le chemin d une p dagogie de l entraide pour r pondre aux probl mes de la vie sociale au quotidien comment ils ont su faire avec les contraintes les ressources bref les conditions conomiques et sociales culturelles et institutionnelles du contexte Il ne s agit pas d une saga de success stories Les exp riences pr sent es dans ce chapitre sont celles de membres des Pactes Locaux choisies entre beaucoup d autres parmi les plus anciennes Les relations sont entretenues jusqu maintenant et permettent une tracabilit des r sultats Comment en une trentaine d ann es des r sistants cr atifs ont a
151. ran ais anglais espagnol http aloe socioeco org page72 projet_fr html 2 Expression reprise a Elinor Ostrom 3 Contributions au Livre vert de l UE sur la coh sion territoriale 2008 et au Livre blanc du Comit des R gions 2009 R ponse des P ACTES au questionnaire du Comit des R gions europ ennes f vrier 2011 sur l initiative phare EU 2020 Plateforme de lutte contre la pauvret http www pactes locaux org bdf docs quick survey _p_actes version finale pdf visent prioritairement les institutions europ ennes nationales r gionales et locales de fa on fournir aux uns et aux autres le moyen de consulter la soci t civile collectivement constitu e au sein des P ACTES Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique lso FAIRE P ACTE Passer des collectifs d acteurs vers l acteur collectif de la soci t civile Un bilan lucide des trente derni res ann es Une le on des derni res d cennies est que la soci t civile ne doit pas limiter ses ambitions ni une traduction en politiques publiques ni au portage de ses potentiels via des partis politiques dont l objectif reste fondamentalement la prise de pouvoir d tat Les avanc es de la soci t civile se sont trop souvent laiss es absorber et assigner la r paration des d g ts d un syst me qui ne se remet pas en question Pourquoi Parce que les attentes sont rest es trop exclusivement o
152. re loisirs divertissements pr vention et entretien de l environnement infrastructures publiques Mais les conditions d mocratiques des P actesz Europ d cisions ces chelles nont pas de format de citoyennet d lib rative satisfaisant ni de mandats de gestion suffisamment explicites La tra abilit des d cisions se perd trop souvent dans les d dales et les arrangements L art des conciliations Nouvel art de faire du d veloppement territorial Education populaire animation Organisation de la participation Preparation des decisions concertation communication gt aller retour terrain sch ma gt viter ruptures haut bas Chainon manquant Aux interfaces quel s mandats cultiver le faire ensemble travail en quipes composites expliciter les r gles du jeu des coop rations faire circuler pour faire comprendre rendre des comptes Expertise relationnelle Comp tences professionnelles contenus autonomie et rigueur dans la mise en oeuvre des Organiser l exercice de responsabilit s sociales partag es Dans le contexte actuel nul n est ind pendant ni labri des cons quences dommageables r sultant des choix d action ou d inaction d autrui Les groupes les plus avantag s de la population ne peuvent pas ignorer leurs responsabilit s vis vis du reste de la soci t notamment lorsque les groupes les plus faibles voient leurs acquis concernant l acc s aux droits aux services publics e
153. re les tres humains entre l humanit et la biosph re Et plus encore quel est le niveau le plus adapt pour g rer les diff rentes cat gories de capitaux mat riels immat riels humains et naturels A l vidence ce sont les territoires D ailleurs on peut constater que dans nos conomies modernes les territoires et en particulier les grandes villes sont devenus des acteurs d terminants y compris du d veloppement conomique Cela est bien plus vrai encore lorsqu on essaie d imaginer la transition vers des soci t s durables Par exemple l conomie circulaire que l on appelle galement souvent en Europe cologie industrielle ou cologie territoriale Elle se d veloppe au niveau local Il en va de m me pour l conomie fonctionnelle qui consiste remplacer chaque fois que l on peut des biens par des services M me constat 1 Calame P Essai sur lloeconomie 2009 Editioons CLM Le territoire acteur pivot du XXI si cle 2 me partie chapitre 5 p 373 380 Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique FAIRE P ACTE pour l conomie sociale et solidaire qui combine l approche marchande et non marchande des biens et des services Instituer la d mocratie locale comme base de l difice Le territoire continue de servir la vis e d un pouvoir rapproch sans d lib ration sur l essentiel La reconnaissance est mal partag e da
154. relation et l usage adapt es et adaptables de l int rieur de la dynamique Un rapport la Commission europ enne de 2010 souligne d ailleurs l absence presque universelle d investissement dans des m canismes fiables et solides pour tirer parti des nouvelles m thodes de travail exporter le savoir faire acquis dans d autres contextes g ographiques et conomiques ainsi que dans d autres pays Pourtant malgr le diagnostic trop de planifications restent impraticables car pens es hors sol et sans y int grer les dimensions relationnelles et humaines de leur faisabilit Trop souvent un co t excessif d investissements n a pas la vertu structurante d un projet collectif de territoire qui r ussit petit prix obtenir des retomb es cons quentes sur l conomie la gestion des ressources communes et le bien vivre ensemble aux m mes lieux l expertise d usage accumul e doit contribuer de mani re beaucoup plus active qu actuellement la reconstitution des cycles conomiques sur une base territoriale de coop ration Dans le contexte de l effondrement de syst mes dictatoriaux de l autre c t de la M diterran e les enseignements d In Loco et d autres organisations qui agissent comme am nageur participatif ont des acquis de m thode transposables car universels au service du r tablissement des fonctionnements d mocratiques Comment la volont des peuples peut elle construire d
155. rient es vers l appel aux pouvoirs publics esp rant leur soutien comme naturel N s dans l apr s guerre ils n ont pas imagin rencontrer cet obstacle tout simplement pour n avoir pas v cu la profondeur du foss qui s pare diff rentes conceptions du pouvoir Leur analyse de ce qu est un pouvoir d tat s est av r e insuffisante et quelque peu id alis e pour d finir l horizon d attente sur un mode critique constructif Or l Etat social de l apr s guerre n tait pas un inn mais un acquis temporaire dans une p riode tr s particuli re de reconstruction Son potentiel de r forme s est r tr ci Il ne d tient plus le pain et le couteau Un nombre de plus en plus important de d cisions sont prises par des pouvoirs conomiques et politiques d chelle europ enne et internationale tandis que d autres le sont des chelles infra r gions villes citoyens eux m mes Et il n existe pas encore de matrice organisationnelle pour un fonctionnement d mocratique int gr et non hi rarchique partant des territorialit s de base jusqu au global Apprendre les uns des autres et consolider les enseignements de l intelligence pratique Trouver des solutions concert es viables et p rennes n a jamais t aussi difficile Nos soci t s n y sont pas pr par es Dans ce contexte in dit le chemin d une approche territoriale int gr e doit tre rendu praticable et balis
156. rise en mains par les concern s de la recherche de solutions aux probl mes g n r s par l volution Sortir des sch mas classiques un choix qui reconstruit le droit de cit contrario d un retour en arri re l irruption du local dans le domaine social et conomique se d veloppe sur les champs ouverts par des changements d attitude avec un abandon progressif du raisonnement hi rarchique et sectoriel caract ristique du mod le industriel Ceux qui l exp rimentent entrent de plain pied dans le d veloppement durable rebours de la tendance si puissante qui externalise ce qui passe pour improductif exclut comme inutile retranche comme ne relevant pas de cette cat gorie l leur action est con ue de fa on int grer la r ponse dans la forme d organisation elle m me dans le territoire v cu le bassin de vie ou d emploi l cosyst me Leurs promoteurs et leurs partenaires ont d pour cela identifier les obstacles Ils sont r currents concentr s en bas de la cha ne d cisionnaire Il faut faire le diagnostic des atouts et des contraintes d une conomie globalis e qui percute entrave ou propulse leurs activit s ses conditions Car les ressources naturelles et patrimoniales sont visibles et accessibles des quatre coins du monde pour des investisseurs nomades en qu te de placements rentables de main d uvre bon march de mati res premi res rares ou de lieux paradisiaques Fair
157. rises et aux territoires des probl mes d adaptation En 1999 l agroalimentaire Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Lecons de cycles b tisseurs FAIRE P ACTE Pactes est le premier employeur industriel r gional L outil GE conna t un d veloppement original sous forme de GE multisectoriels dans ce secteur Mode d Emplois Nord Vienne compte aujourd hui 130 quivalent temps plein ll essaye de maintenir un taux de CDI sup rieur 50 De 5 entreprises la cr ation il compte 109 adh rents en 2010 r partis entre 56 agroalimentaire 12 imprimerie 12 m tallurgie 13 textile et divers Il facture 200 000 heures de mise disposition avec un chiffre d affaires de plus de 4 millions d euros En 2005 un GE est implant a La Rochelle d multiplication plut t que concentration La structuration d emplois non marchands dans les secteurs du sport et de l animation en plein d veloppement Cr e en 1990 l Association Profession Sports et Loisirs de la Charente Maritime APSL 17 se transforme en GE d partemental non marchand aucun des adh rents n est assujetti a la TVA avec une centaine d emplois Cet chelon permet de mieux conna tre les besoins d emplois et de comp tences de reclasser plus facilement de soulager les dirigeants b n voles de mener une d marche volontariste de qualification avec plus de moyens cotisations La probl matique centrale au fond c est le temps
158. rmait que 1 1 3 bien qu loign s g ographiquement et parfois culturellement les uns des autres la d marche des Pactes Locaux s est largie et nous avons r ussi avancer au del du contexte fran ais et proposer la reconstruction d un pacte territorial conomique et social la hauteur des enjeux Un pacte local est une dynamique collective territoriale un processus construit dans la dur e avec un syst me de relations qui porte une action pour r pondre des probl mes identifi s Il permet tous les acteurs concern s unis par des valeurs humanistes de construire de fa on contractuelle des r ponses adapt es aux sp cificit s de chaque soci t locale en particulier ses sp cificit s culturelles D finition 2001 sur la base du recensement et de l analyse d une cinquantaine d exp riences 1998 ss La notion de pacte local s est peu peu toff e sur le fond et avec d autres partenaires du fait de l volution g n rale de relations ouvertes et durables de visites r guli res sur les lieux de l exp rience accueillies par leurs promoteurs pour observer analyser et mieux agir Des diagnostics r guli rement r appr ci s et remis en d bat public avec l appui constant de la Fondation Charles L opold Mayer pour le Progr s de l Homme montrent bien comment le global et le local interagissent Ils sont indissociables pour des r ponses compl tes aux besoins esse
159. rmation et de la Chine pour tout le reste ont redonn vigueur aux theses du d veloppement exogene et de l attractivit du territoire Bien que les externalit s n gatives de la concentration soient maintenant officiellement point es du doigt risques de d sordre social ou de conflits de civilisations nuisances environnementales et territoriales de ce modele sur l ensemble de la plan te effets n gatifs sur la sant puisement des ressources nerg tiques et plus g n ralement sur l environnement etc les th oriciens de la nouvelle g ographie conomique continuent d affirmer que la vocation des territoires est d alimenter la comp titivit et les strat gies de d veloppement exog ne En d finitive le mod le conomique dominant en introduisant la notion de comp titivit s approprie des fins concurrentielles les facteurs immat riels d un dynamisme territorial et fait basculer dans la sph re marchande des relations de convivialit et d panouissement collectif qui n en rel vent past Marjorie Jouen 1 Jouen M 2007 idem p10 Paul Fuchs un membre des Pactes Locaux qui a beaucoup compt 1998 a 2007 date de son d c s promoteur du projet Le mieux vivre Dr me Je suis acteur et auteur de mon destin Moi mon village et ses habitants en bonne sant Association Intercommunale Maison sociale du Haut Nyonsais Confins des R gions Rh
160. rs l ments dont les objectifs la mise en uvre et les modalit s d valuation font partie Parce que le contrat est dans une double logique de co construction et de pragmatisme le pacte local introduit la notion de diagnostic constamment r appr ci Un contrat est aussi le r sultat d un travail qui n cessite la pr sence de capacit s communiquer mettre en synergie des comp tences a mailler Cette capacit s incarne de diff rentes mani res collectivement ou individuellement Elle est en g n ral apport e par les initiateurs ou animateurs du pacte local Une identification claire des niveaux d implication de chacun des acteurs C est une condition de la r ussite de la n gociation puis de la coop ration Chacun sait combien c est difficile a devient possible dans un esprit de recherche action qui remet en question syst mes relationnels fonctionnement des institutions sens commun ou culture locale La dimension exp rimentale cr e un espace pour fonctionner autrement 13 Les raisons de s engager dans l action P actesz Europ e LS gt NW gt UN FAIRE P ACTE Un bilan lucide constamment r appr ci Les le ons de l effondrement r publicain du printemps 2002 en France Les pouvoirs d Etat n ont pas su accueillir les inventions socio conomiques ni les aider a cro tre a leurs rythmes et conditions Ils en ont capt la seve pour abonder des programmes d actio
161. s FAIRE P ACTE Ce Pactesx Europ Br s de Alportel la ville ou siege l organisation d cid e a lancer ce processus L exp rimentation d une m thodologie est ensuite diss min e au Portugal et a l ext rieur notamment au Cap Vert et au Mozambique Intervenant comme prestataire dans les territoires d action sociale l association recadre progressivement son projet collectif autour des m thodologies de la participation politique et citoyenne largit ses capacit s d valuation R SULTATS Reconstitution d un capital social territorial appauvri actualise ses connaissances notamment du milieu urbain et des migrants appuie les autorit s locales dans une approche territoriale int gr e cr e un fonds d information et de documentation sur le BP et un site internet d di multilingue accessible a tous les acteurs int ress s In Loco s inscrit dans une dynamique de mise en r seau international des exp riences de BP pour repr senter objectivement la valeur ajout e de ces modes d action Des enseignements de port e universelle comment un adulte apprend il Une personne apprend d s lors que c est son int r t de savoir Faire appel l exp rience et l intelligence pratique est un puissant moteur d appropriation Apprendre ne r ussit jamais aussi bien qu en relations humaines d accompagnement et d apprentissage avec d autres Le financement public utilis comme investissement bourses LEA
162. s la justice et la coh sion sociale dans le respect d mocratique de la diversit et des r gles et obligations morales sociales ou juridiques applicables c la responsabilit sociale partag e est d finie comme le fait pour des individus et des institutions publiques et priv es d tre tenus ou en mesure de rendre compte des cons quences de leurs actions ou omissions dans le cadre d engagements mutuels pris par consensus en s accordant sur les droits et les obligations r ciproques relatifs a la protection sociale et de la dignit humaine l environnement et aux biens communs la lutte contre la pauvret et les discriminations la justice et la coh sion sociale dans le respect d mocratique de la diversit 1 http www coe int t dg3 socialpolicies socialcohesiondev source Conf 2011 Charte fr pdf Les Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique P actesz 2 FAIRE P ACTE Europ ens 4 2 Prendre ses responsabilit s c est participer la transformation du syst me S inscrire comme citoyen et interlocuteur dans le projet europ en La d marche de mutualisation pr parant le Forum LUX 09 d bouche sur l installation des P ACTES Europ ens comme plateforme permanente en 2009 C est un espace de dialogue multiples niveaux en recherche des leviers d mocratiques pour rendre l id e et la pratique de pactes territoriaux compr hensibles et applica
163. s conditions de r ussite l gitimer d autres possibilit s acc l rer la transformation du cadre de r f rence en vigueur E 2 Fr re B 2006 idem p 17 Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs LS YU EU ropes e un Es P actesz Europ ens l FAIRE P ACTE Conduire une politique de la preuve par l exemple Une d marche m thodique de mutualisation dans un espace ouvert de dialogue Commepourlechapitre pr c dent les territoires accueillants dont le parcours est illustr ici font partie du r seau relationnel d interconnaissance et de voisinage des Pactes Locaux Les r sultats de la d marche pr sent e s inscrit dans la pr paration du Forum Lux 09 partir d un point de vue transversal la participation d mocratique et l ancrage territorial pour une autre conomie ouverte et coop rante Entre l automne 2007 et avril 2009 la plateforme s est rendue sur place afin d installer le dialogue et le d bat chelonn es sur 18 mois ces rencontres ont r uni de 50 80 personnes chacune lus entrepreneurs habitants syndicalistes administrations associations chercheurs dans un dialogue in situ structur en trois temps illustrer pour d battre d battre pour proposer Chaque tape a identifi les r ponses apport es ou imaginer quelques grandes probl matiques territoriales emploi et territoire tourisme et
164. s d int r t il touche actuellement plus d un millier de personnes et leurs r seaux ll est galement relay dans des r seaux sociaux diversifi s a l chelle internationale 1998 2004 De l exp rience v cue la proposition Le d bat de fond n a pas lieu Promise en 1995 par Jacques Chirac candidat aux lections pr sidentielles la loi cadre de coh sion sociale n est pas encore vot e en 1997 lorsqu il d cide de dissoudre l Assembl e nationale 1 Theveniaut M Des inventeurs sociaux pour des territoires vivre Bilan et perspectives de 30 ans d une pratique de la recherche au service de l action Doctorat en Sociologie CNAM Paris 2007 sous la direction de J L Laville 2 Exclusion une loi cadre pour quoi faire Des propositions pour une confrontation politique et une action collective qui n oublie personne et que personne n oublie Textes collectifs issus de rencontres entre citoyens et acteurs de terrain l initiative de la FPH au printemps 1996 ditions Charles L opold Mayer La majorit gouvernementale change Les priorit s du Parlement s loignent de l insertion pour se tourner vers les publics jeunes et la r duction du temps de travail Mais peu avant No l 1997 un mouvement de protestation des ch meurs inqui te Lionel Jospin Premier ministre commande un rapport dont la principale conclusion est que l urgence ne peut pas se substituer a un traitement de fond Pour
165. s guerre est tres affaiblie La soci t civile n a pas r ussi d passer les sp cialisations les cat gories et les compartiments pour s organiser interpeller proposer et influencer effectivement le cours des choses L abstentionnisme l extr misme le recours la violence et la judiciarisation des dysfonctionnements gagnent partout du terrain du fait de l absence de m diations sociales appropri es et de l essoufflement d un dispositif ducation formation d pass par les enjeux soci taux Un nombre de plus en plus grand de personnes parfois des fili res enti res vivent dans la pr carit l incertitude des lendemains aggravant les risques de l exclusion sociale Leur parole n est pas prise en compte pour contribuer la r solution des probl mes dont ils subissent pourtant les cons quences Le tissu associatif voiture balai des d g ts sociaux est malmen par asphyxie financi re d ni de son efficacit manque de reconnaissance et de mani re g n rale m connaissance de son r le d amortisseur et de traitement des si tristement c l bres mais r elles fractures sociales 2005 2011 La sortie du bois Laffirmation collective du local l Europe Les membres du Collectif formalisent aussi les enseignements de sept ans d existence dans ce Cahier de propositions Un un Trois et d cident de se structurer en association en mai 2005 pour porter des propositions sur le mod
166. s le ch teau Et en bas autres personnes Jacques Fiset Qu bec Alain Laurent Patricia Tamini Burkina Faso Martina Wollny Peter Wollny LA r Ld PAS 59 Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs LS NW Pactesz Europ e gt FAIRE P ACTE 4 Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique La plan te nous demande d engendrer une nouvelle possibilit d mocratique a son chelle Nous ne connaissons pas de chemin trac El camino se hace al andar t Mais nous pouvons d gager nos finalit s la poursuite de l hominisation en humanisation via l accession a la citoyennet terrestre dans une communaut plan taire 1 Antonio Machado 2 Morin E 2001 Les sept savoirs n cessaires l ducation du futur chapitre l thique du genre humain p 119 sq Caravan Art Gues 19 Argelia Solos Aliados Para un Mundo Responsable y Solidario Caravan Art Gues 99 Argelia so Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique FAIRE P ACTE P actesz Europ Construire des rapports sociaux de r sistance dans une citoyennet mondiale La l galit n est pas toujours synonyme de l gitimit La bo te de Pandore de la destructivit est ouverte Les manifestations contemporaines des violences faites l humain ont tendu leurs ravages Elles so
167. s morts qui r sultent de ces m connaissances laissent le champ libre aux client lismes La corruption s installe dans les petits rouages La participation est d courag e sur le mode quoi a sert Les m tissages culturels r g n rent la vie sociale Si l on ne comprend pas les logiques d action et leurs rouages comment esp rer avoir une influence autrement que dans la protestation de rue ou le bulletin de vote Pour des acteurs locaux d cid s vivre l ou ils le souhaitent les ouvertures sur l ext rieur sont donc indispensables Des modes de vie diff rents cohabitent et produisent des voisinages plus ou moins biens accept s l envie de s ignorer pour prot ger sa tranquillit l indiff rence voire la sourde hostilit entre diff rentes cat gories de la population Le voisinage n est plus synonyme d une communaut de vie Le vote lep niste progresse aussi l o les trangers sont quasiment absents Mais la r alit produit aussi des syst mes de relations entre fr res de sang et cousins de fortune aux m mes lieux des espaces et des situations de rencontre d sir s des r seaux sociaux qui relient le vivre l avec des rencontres professionnelles et affinitaires en tous lieux L avenir dira s ils r ussissent ou non inverser les visions fatalistes r sultant d une volution subie C est pourquoi dans les syst mes d action composites de la proximit ce sont les
168. s ressources les plus importantes sont les capacit s de la population locale ses connaissances et ses habilet s Par cons quent le processus de d veloppement conomique local commence par des activit s non conomiques centr es autour de la construction et du d veloppement communautaire Principales caract ristiques du d veloppement conomique local durable Le d veloppement conomique local commence lorsque les gens r alisent que ni l tat ni l conomie de march ne peuvent r pondre leurs besoins ou r soudre leurs probl mes s ils refusent ou n ont pas la possibilit de quitter leur foyer Dans cette situation les gens se lancent souvent apr s des campagnes militantes dans des strat gies d entraide conomique qui conduisent souvent la fondation de nouveaux types d organisations ou d entreprises ll n existe pas d chappatoire au self help Il vient d en bas et integre les l ments sociaux conomiques environnementaux et culturels Ce qui fait son succ s est qu il r pond a des besoins non satisfaits et permet de red couvrir que l on n est jamais mieux aid que par la confiance que l on accorde a ses propres capacit s dans le cadre de la coop ration avec les autres La confiance g nere et r g nere le capital social Elle recr e des cycles conomiques locaux Elle mobilise des ressources y compris financi res gr ce aux entreprises sociales et autres formes d organisation d
169. sociatifs en r seau communaux sectoriels intercommunaux reli s dans un Centre de ressources et de gestion commun Avec Etat UE organisations socio conomiques et associatives 1000 emplois non d localisables Fontenay sous Bois lle de France Collectif Equitess Territorialit a la base Quartier des Larris une volont collective de revitaliser son quartier pour y vivre Outillage et invention organisationnelle Un p le d activit s interassocatif en territorialit qui bouscule les l gitimit s les pouvoirs les usages Entre d mocratie politique et d mocratie sociale protester et proposer autonomie et d pendance les relations sont ambivalentes OPE reste inscrit dans le registre de la lutte contre le ch mage en l absence d un environnement l gislatif propice au d veloppement des activit s de l conomie solidaire Bloquant le d veloppement l gislations sur les march s publics les soci t s le droit du travail la gouvernance les relations tat communes Projet de loi d conomie solidaire en discussion 2 Objectif Plein Emploi Peu de relations horizontales en lle de France avec d autres exp riences de quartiers similaires ou ressemblantes Equitess est en construction Divers aspects de sa dur e ne sont pas acquis statut passage d emplois aid s a des emplois p rennes continu de capitalisation auto valuation accr ditation P
170. sociations pour le Maintien de l Agriculture Paysanne En 2000 un couple de mara chers membres de la Conf d ration paysanne pratiquant d j la vente directe et une production biodiversifi e dans le Var d couvre les CSA aux Etats Unis Estimant le contexte favorable au d veloppement de ce type d initiative ils cr ent une structure charg e d accompagner les porteurs de projet d AMAP dans la r gion PACA Alliance Provence Depuis fin 2007 pr s de 750 AMAP approvisionnent en France environ 30 000 familles Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Le ons de cycles b tisseurs Wa O Rg un Locaux du Seikatsu Club Tokyo Espace partag en de multiples activit s dont le d p t et un point de vente directe aux coop rateurs de produits agricoles bio Pactesz Europ e LS un FAIRE P ACTE Le mouvement est en phase de structuration Les Gruppi di Acquisto Solidali GAS en Italie comptent de 10 80 familles et concernent l alimentation et d autres produits tels que chaussures services la personne finances thiques banques du temps On compte un millier de GAS formels et beaucoup d autres informels Des regroupements horizontaux avec des districts d conomie solidaire existent surtout au Nord du pays Comme ailleurs la question de la repr sentativit se pose en Italie n y a pas d organisation centralis e mais une cha ne volontair
171. ssances disponibles cr e des espaces de confrontations de points de vue prospectifs viabilise des initiatives individuelles dans un cadre partag entraide am lior e utilit sociale augment e installe de nouveaux espaces p rennes d changes conomiques en vente directe stimule l engagement des autorit s locales dans le processus Des obstacles r currents la mise en proc dure d une gestion administrative Les centres d animation villageois ont du suivre le mod le de la S curit sociale pas d enfant de moins de 3 ans au moins 15 enfants de la m me tranche d ge pour ouvrir une cr che l emploi d une ducatrice dipl m e Les fonds europ ens FSE ont impos les cadres programmatiques d attribution des moyens cal s sur le profil de la comp titivit et de la concentration d mographique Ces mod les s imposent L association adapte ses activit s en conservant ses principes d action et sa m thode apprendre et accompagner en actualisant le diagnostic en continu Lever les obstacles d une mont e en g n ralit Lecons de cycles b tisseurs ab eens l P actesz Europ e so LS PU gt UN FAIRE P ACTE 3 2 Repartir des r alit s des territoires pour planifier un d veloppement durable Le d veloppement r gional participatif vecteur de la d mocratisation dans la dur e Les membres des P ACTES europ ens en se rendant en voyage apprenant en Algarve en
172. ssources limit es par la force des positions acquises et celle de l habitude Cette hypothese du r enracinement d ja la m me marginal est celle d un jeune chercheur belge analysant l conomie solidaire en France Elle n est plus irr aliste Ce mouvement permet d ja de juguler en partie l rosion de la soci t salariale L ensemble des pratiques sociales de l conomie solidaire marginales aujourd hui pourrait tre emmen tr s vite constituer sous ce nom l ou n importe quel autre tiers secteur conomie sociale une v ritable identit collective Moins par choix que par n cessit Les exp riences t moignent d j de dynamiques qui articulent fili res et territoire inventent la coresponsabilit renforcent la r silience cette capacit qu ont les territoires se relever d une preuve collective Elles contribuent att nuer les chocs macro conomiques et r cup rer une part d autonomie dans les allocations de ressources communes au service des habitants et des communaut s r sidentes Partir de la r alit sur la base d une documentation fiable tablie dans la dur e et la tra abilit des r sultats est un cha non manquant pour se diriger dans la transition actuelle Or des d marches ont con u et adapt chemin faisant des r gles du jeu des dispositifs institutionnels de port e plus g n rale D o l importance d en illustrer quelques unes pour identifier de
173. st de s occuper d eux Tous ensemble peuvent l gitimement consid rer que la globalisation ou toute autre cause macro conomique est responsable de ces maux Les propositions issues du d bat remontent jusqu l Assembl e nationale gr ce a un s nateur audois D autres d bats suivront D s l ann e suivante avec les associations de ch meurs puis avec les acteurs du d veloppement local de l conomie solidaire etc Rassemblant ses acquis en 1999 PARI fait valider par le SGAR un programme triennal de coordination de 6 plateformes exp rimentales compos es de noyaux d acteurs pr existants PARI est l interface FASE Conflent Cerdagne Capcir Et une dans l Aude Bureau pour l Action Solidaire dans l Espace Sud Audois avec la mission de soutien l conomie sociale et solidaire consid rant l utilit de son apport aux r flexions d laboration de la Charte de Pays dans la d finition d un d veloppement quilibr et durable et son int r t comme composante significative du d veloppement du Pays face aux de mutualisation Deux sont accompagn es jusqu mutations industrielles en cours l autonomie une dans les Pyr n es Orientales 1 R SULTATS La recherche nationale sur la formation des adultes est abandonn e apr s un changement de gouvernement La parole praticienne sollicit e pour am liorer l action publique n a pas servi Or c tait l objectif affich par l appel
174. t pomper autant d eau que n cessaire sa profitalilit priv e et ignorer les cons quences long terme sur les niveaux et la qualit d eau Ces conditions de cette situation sont rest es en place des d cennies Les th oriciens s attendraient ce que les individus pris au pi ge de telles situations s abstiennent d investir des ressources dans la conception la n gociation et la mise en place de nouvelles institutions Or les pompeurs d eau ont investi massivement temps argent inventivit Les facteurs de r ussite relative de ce changement institutionnel ont comme caract ristique d tre incr mentiels ils s agr gent et s augmentent s quentiels ils proc dent par tapes autotransformants l exp rience forme et prend forme dans un r gime politique facilitant les facteurs externes sont souvent d terminants pour la r ussite ou l chec 1 Elinor Orstom Gouvernance des biens communs Plan te En jeu De Boeck 2010 p 78 127 2 Le terme d appropriateur d signe tout individu qui pr l ve ou utilise de quelque mani re que ce soit les unit s d une ressource commune sans gard pour l origine de leur revendication du droit d exercer ces activit s droit l galement d fini ou non note p 45 3 Onstrom E idem p 167 173 izal Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique FAIRE P ACTE Europ e LS gt NO P actesz a S
175. t aux biens mandats communs menac s En introduisant la perspective de responsabilit s sociales partag es le Conseil de l Europe tire les conclusions d une exp rimentation qu il soutient sur les territoires responsables et les cons quences d externalisations subies qu il observe en bonne place pour faire voluer le droit et la position des Etats sur la coresponsabilit Un projet de recommandation est soumis la validation des 47 Etats membres pour validation Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique Vr O v cs un iel e P acteszs Europ ens FAIRE P ACTE 5 E PROMOUVOIR LA RESPONSABILITE SOCIALE PARTAG E AU FONDEMENT D UN DROIT OPPOSABLE a la responsabilit est d finie comme le fait pour des individus et des institutions publiques et priv es d tre tenus ou en mesure de rendre compte des cons quences de leurs actions ou omissions dans tous les domaines de la vie publique et priv e dans le respect des r gles et obligations morales sociales et juridiques applicables b la responsabilit sociale est d finie comme le fait pour des individus et des institutions publiques et priv es d tre tenus ou en mesure de rendre compte des cons quences de leurs actions ou omissions relatives la protection sociale et de la dignit humaine de l environnement et des biens communs la lutte contre la pauvret et les discrimination
176. t citoyens pour g rer les politiques locales et r gionales l outil du Budget Participatif l exercice de l am nagement local et r gional participatif Association In Loco Portugal o Produire et structurer une alimentation locale de qualit l outil des Partenariats locaux solidaires entre producteurs et consommateurs l exercice de la citoyennet locale dans la construction de r ponses globales aux besoins essentiels URGENCI Urbain Rural G n rer des Echanges Nouveaux Entre Citoyens Inernational e Organiser un d veloppement local durable ancr dans les municipalit s l outil des Centres d initiatives et de gestion en r seau la reconnaissance officielle d une conomie plurielle et solidaire dans un pays OPE Objectif Plein Emploi GD du Luxembourg e Sortir le foncier de la sp culation la combinaison des outils financiers et leur organisation Fonci re Fondation R seaux associatifs r gionaux Comit s d engagements locaux Terre de Liens France Autres outils en fonction des ouvertures actuelles e compl ter des propositions re ues lors du congr s de fondation du RIPESS Europe Barcelone les 9 et 10 septembre ll a valid la constitution du groupe de travail permanent n 3 D veloppement local conomie solidaire souverainet alimentaire pacte local quelles convergences existent pour produire collectivement Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mo
177. t internationale ancr e dans des pratiques pr sente dans tous les continents Un processus de travail s engage Editorial du Bulletin International de d veloppement local durable n 78 mai 2011 Assis Jean Fran ois Aubin Canada Fran oise Wautiez France Emily Kawano tats Unis Judith Hitchman lrlande Martine Theveniaut France Alejandra Garcia Faton France Nancy Neamtan Canada Yves Tixier France Debout Madani Koumar Mali Ana Leighton Chili Christine Gent Royaume Uni Noureddine El Harrak Maroc Daniel Tygel Br sil Ben Qui ones Philippines Carlos Amorin Uruguay ric Lavilluni re Luxembourg Denison Jayasooria Malaisie William Elie France Yvon Poirier Canada Sunil Chitrakar N pal Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique L75 Europ ens FAIRE P ACTE ps Des propositions pour pr parer l avenir Constituer compl ter partager la bo te outils pour faire p acte dans les territoires Outils mis disposition par les membres et les partenaires associ s des P ACTES partir de leurs propres activit s e Mutualiser et s curiser l emploi des salari s par le regroupement des employeurs l outil du Groupement d employeurs l exercice du dialogue social territorial CERGE Centre Europ en de Ressources des Groupements d Employeurs France Bruxelles e Construire la coresponsabilit entre lus e
178. t la mise en concurrence pour survivre L organisation des r seaux reste descendante l comme ailleurs Leurs divisions n ont rien arrang Les diff rentes mouvances qui se connaissent encore assez peu ont adopt diverses tactiques d entr e dans les minist res plut t que de se saisir de l opportunit d une coute favorable pour faire progresser des strat gies collectives L un des enseignements majeurs de ces ann es est la n cessit d ind pendance du mouvement social La grande transformation ne passera pas la prise du pouvoir d Etat Lactualisation du diagnostic six ans apr s le Manifeste dans un Cahier de propositions Les m mes causes produisant les m mes effets les carences constat es dans le Manifeste de 1998 restent d actualit en 2004 Soulignant par la m me la puissance des r sistances qui s opposent cette volution L tat le gouvernement les institutions la gouvernance Le foss entre les partis de gouvernement et la population s accro t L action publique suscite une d fiance croissante L tat est affaibli par des majorit s fragiles l absence d une vision politique de moyen terme L esprit de service public s amoindrit et l int r t collectif cede le pas devant de multiples int r ts particuliers La d centralisation n est pas port e par un projet politique clair qui la rende compr hensible attractive et capable de mobiliser les nergies Malgr des avanc es local
179. t vivre ces habitants citoyens entrent en tension avec la sph re des pouvoirs publics L un et l autre entendent agir au nom d une volont commune dans des domaines proches avec des l gitimit s diff rentes pour g rer une ressource ou un bien soumis des usages multiples et parfois concurrents Des pr occupations essentielles les r unissent n anmoins r sider l c est pouvoir y gagner sa vie am liorer le bien tre des membres de la communaut et prendre les d cisions et les mesures aptes cela Investir les finalit s conomiques sans s interdire d agir de mani re profitable La division spatiale des activit s conomiques acc l re les fuites de capitaux hors des centres d extraction et de consommation vers les centres de production et les tr s grands centres urbains Les appareils d Etat renoncent de plus en plus leur mission d investisseur social La vitalit de la cr ation d activit s pour r pondre a des besoins identifi s ne s est pas d mentie Elle a marqu trois temps le passage de l inventeur entrepreneur un individu cr atif l entreprise innovante une organisation autour d un objectif vers le milieu cr ateur incluant tout ce qui a trait aux interactions et l apprentissage entre l entreprise et les acteurs de son milieu L importance d un milieu innovateur n est pas simple affaire de technologie mais d inventions organisationnelles Les Groupements d employeurs
180. territoire tiers secteur revitalisation d un quartier urbain solidarit s entre rural urbain Avec une m me grille de lecture l objectif est de tirer des enseignements dans la perspective de strat gies de changement depuis le local et le territorial jusqu au national l Europe et l international afin de renforcer le potentiel d influence sur les orientations et sur les d cideurs La production des synth ses visait deux objectifs une synth se propositionnelle de port e europ enne d une part des restitutions aux territoires accueillants pour remettre les acquis de la d marche collective en circulation Les principales caract ristiques de cette exp rimentation la d finition pr alable de r gles de fonctionnement et d ouverture a toute personne volontaire sous condition d engagement contribuer activement un programme d activit planifi dans un calendrier pour tenir un cap de dix huit mois du lancement jusqu Lux 09 une alternance entre rencontres r gionales et rencontres interm diaires nationales dites hors sol pour faire le point des acquis accueillir de nouvelles initiatives et aborder des questions de fond comme les finalit s et les conditions des strat gies de changement La perspective d un apr s Lux 09 est annonc e d s le d but pour nourrir une proposition europ enne d une part et un retour au terrain afin de remettre en circulation les avanc es d autre part
181. ti re de l conomie Le CODESPAR anime cette r flexion pour le Pays rennais Plusieurs syndicats le 1 Entretien19 mai 2010 Fiche d exp riences L histoire apprenante d un lu de Bretagne du local l international de 1995 a 2010 http aloe socioeco org article967 frhtml R SULTATS coll ge associatif y taient sensibilis s Le patronat n tait pas ferm et a accept de discuter Le terreau tait favorable Tout tait pr t quand le Secr tariat d Etat l conomie solidaire est mis en place Une convention territoriale est sign e pour 3 ans Elle apporte des moyens pour des tudes et l embauche d un permanent C est une p riode importante qui a fait travailler ensemble les diff rentes familles qui se connaissaient finalement assez peu et r ussi a les f d rer Certains freins qui bridaient son d veloppement ont t rep r s les ternels tours de table financiers o le milieu associatif s puise a avoir tous les financeurs Les lignes de cr dits ont t simplifi es par des comit s d engagement uniques ll a aussi port sur la garde d enfants les horaires atypiques plein de sujets abord s dans la commune de Betton Autant de graines sem es qui perdurent exp riences les apprentissages et la culture Ps Les r gions espaces pertinents mais pas surdimensionn s pour engager des actions de moyen et long terme Les relations avec la soci t civile et les r seaux sont extr m
182. tion des patrimoines renforcement des capacit s et les strat gies de diversification ss A P actesx Europ ens ss LL gt A FAIRE P ACTE Des principes communs pour guider la mise en uvre Construire a partir d un socle de valeurs respect coute partage justice diversit et placer l humain et la soci t au c ur du projet la politique et des projets l action Faire le pari sans risque de l intelligence collective dont la valeur ajout e est l mancipation des personnes la cr ativit et l innovation garanties anti exclusion Ce sont aussi des ressources renouvelables Adopter une approche globale pour relier inclure et valoriser la diversit gr ce aux valeurs sociales et culturelles du faire ensemble et une approche territoriale qui croise fili res de consommation et de production transversalit s quit sociale patrimoines capacit s etc et dynamiques g n rales Donner vie au principe de subsidiarit active fond sur un processus de mobilisation l adh sion un projet une coop ration et une organisation qui mettent en discussion les r gles du jeu et donc les statuts et les mandats Voir large et loin et agir ici et maintenant car satisfaire les besoins mat riels et immat riels vitaux n exempte pas de penser aux racines d un d veloppement humain endog ne ma tris et partag Mener une politique de la preuve par l
183. tout convergentes c est tr s certainement ce qu il est important de souligner dit France Joubert secr taire r gional de la CFDT dans un entretien la presse de 1988 Avec quelques autres membres du syndicalisme agricole ils saisissent le CESR pour obtenir un encouragement la mise en uvre de la loi de 1985 par un avis favorable Ils l obtiennent En 1988 ils cr ent une association paritaire pour promouvoir l emploi rural PAPER Elle est conventionn e avec la R gion et l Etat 2 Conseil Economique et Social R gional R SULTATS EN POITOU CHARENTES UN PREMIER JALON DIX ANS APR S LE LANCEMENT R unir tous les param tres tait un petit miracle chaque fois dit l Inspecteur du Travail l implantation progressive et robuste des GE atteint la trentaine en quelques ann es car ils r pondent aux besoins La loi a favoris une volution des comportements ll fallait la confiance entre agriculteurs et entre ceux ci et le salari pour que ca marche l appr hension de d part est tomb e L organisation collective des employeurs a produit un effet amortisseur du recul de l emploi Et une ouverture l association s ouvre l artisanat en 1994 Les PME repr sentent une entreprise sur trois en Poitou Charentes Un coll ge d employeurs d di est constitu en 1995 partement des Deux S vres 158 emplois cr s En 1998 l APER a 10 ans 148 GE ont t promus 140 dans le secteur agricole 8 da
184. trat gies les plus importantes d initiatives conomiques locales Projet CONCISE r alis entre 2001 et 2003 La Roue de d veloppement D VELOPPEMENT OAGANTSATIONNEL i RENFORCEMENT DES CAPACITES y DEVELOPPEMENT O ENTREPRIS n A x L gt e Cs gt f PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE Ny ET R SEAUTAGE STRAT GIQUE a A y CRERDELAR HESECOMNUNAUTARE n 1 mars 2006 Canadian Centre for Community Reneval D a La Le pacte territorial Se donner les chances de r ussir le contrat d mocratique FAIRE P ACTE Pactes Croiser les intelligences pratique et th orique pour asseoir l action collective Une id e nouvelle voire un aspect inhabituel ne peut se faire admettre que par les faits Des faits m me laiss s l abandon n en demeurent pas moins des faits Et les faits sont t tus Par contre au moment o ils commencent devenir audibles et visibles par leurs concomitances et leur nombre les illustrer les documenter et les analyser peut d gager des principes de conception communs pour les syst matiser et faire sens commun En tant que scientifique tudiant des ph nom nes empiriques crit Elinor Ostrom Nobel Economie 2009 je pars du principe que les individus tentent de r soudre les probl mes d une mani re aussi efficace que possible et qu il est de ma responsabilit d identifier ces probl mes Et lorsqu ils
185. u ropes A e un PLA KK PactesxA Europ ens FAIRE P ACTE m Grille d analyse des huit principes de conception d engagements conditionnels dans des environnements incertains et complexes de ressources communes R SULTATS On peut s attendre a ce que des individus confront s de telles situations s engagent conditionnellement suivre des r gles lorsque 1 les limites sont clairement d finies les individus ou m nages poss dant des droits de pr lever des unit s de ressources d une ressource commune doivent tre clairement d finis ainsi que les limites de la ressource en tant que telle 2 la concordance des r gles d appropriation et de fourniture avec les conditions locales les r gles qui restreignent en termes de temps d espace de technologie et ou quantit l appropriation des unit s de ressources sont li es aux conditions locales et aux obligations en termes de main d uvre de mat riel et ou d argent 3 des dispositifs de choix collectif la plupart des individus concern s par les r gles op rationnelles peuvent participer la modification des r gles op rationnelles 4 la surveillance les surveillants qui examinent les conditions de la ressource commune et le comportement des appropriateurs rendent compte aux appropriateurs eux m mes 5 des sanctions graduelles les appropriateurs qui transgressent les r gles s exposent des sanctions graduelles en fonction de la gra
186. ux voies de construction sont men es de front dans l installation du CRGE reli es et organis es dans un calendrier de rencontres p riodiques Faire venir des gens d ailleurs pour obtenir une l gitimit interne et Faire se rencontrer au niveau r gional les diff rentes parties prenantes d un GE Cette posture rend cr dible en agr geant L int gration des informations et des enseignements de ces changes de bas et haut les r alit s du terrain ettransversalement les logiques d action des uns et des autres le plus souvent m connues met de l huile dans les rouages toutes les interfaces Cette circulation produit une plus value Mutualis e elle facilite la professionnalisation fait cro tre une expertise d usage juridique a laquelle les majorit s gouvernementales successives font appel Ouverts sur l ext rieur sur des th matiques d actualit les Salons annuels des GE sont devenus des rendez vous nationaux d un milieu professionnel en phase de structuration Cette dynamique entretient la marche et produit un effet boule de neige La R gion Poitou Charentes est devenue un point de convergences pour l emploi partag en France puis l chelle europ enne Un Centre Europ en de Ressources est install en 2008 Bruxelles avec un si ge associatif Poitiers Une diversification r ussie qui combine priv et public La globalisation conomique redistribue les cartes et pose aux entrep
187. vel objet public la crois e de l conomique et du social la fin des ann es 80 un programme fran ais d di aux mutations Hommes Travail Technologie veutam liorerla conduite d action publique Un volet concerne la formation et l apprentissage d adultes peu qualifi s Martine Theveniaut propose de mener une recherche appliqu e au d partement de l Aude dominante rurale la crise atteint la monoculture viticole et d sindustrialise les pi monts Les pertes d emplois et de population sont frein es par les nouveaux r sidents qui s installent et cherchent 1 Praticiens de l Action et R flexion pour l Insertion comment vivre dans ces lieux qu ils choisissent mais pas compens es En 1991 le Groupe de Fournes est constitu de promoteurs d activit s collectives en phase de cr ation am nagement rural et forestier services aux personnes recyclage alphab tisation formation l installation rurale etc Ils sont volontaires pour s associer a un cycle de six rencontres en r sidence de deux jours chelonn es sur un an Le contrat est que les r sultats des changes constitueront les propositions au commanditaire Le territoire sert de cadre la r flexion ressources naturelles et humaines potentiels des moyens publics perspectives d un d veloppement plus autonome envers l conomie exog ne L utilit des activit s est support d apprentissage d une gestion complexe du social et de
188. vit et du contexte de l infraction par les autres appropriateurs et ou agents travaillant pour le compte des appropriateurs 6 des m canismes de r solution des conflits les appropriateurs et leurs repr sentants disposent d un acc s rapide a des ar nes locales bon march pour r soudre les conflits entre appropriateurs ou entre les appropriateurs et leurs repr sentants et agents 7 une reconnaissance minimale des droits d organisation les droits des appropriateurs d laborer leurs propres institutions ne sont pas remis en cause par des autorit s gouvernementales externes 8 des entreprises imbriqu es pour les ressources communes appartenant des syst mes plus grands les activit s d appropriation de fourniture et de surveillance d application des r gles de r solution de conflits et de gouvernance sont organis s par de multiples niveaux d entreprises imbriqu es publiques et priv es Facteurs de r ussite dans l application de ces principes des syst mes plus grands L exemple longuement d velopp au chapitre 4 concerne une zone semi aride qui deviendra le site d implantation de Los Angel s plaine c ti re Sud de la Californie entre les ann es 1960 1990 leau y est un bien pr cieux et rare Une course au pompage est le dilemme auquel font face les pompeurs d une nappe aquif re dont les droits l gaux d extraction d eau n ont pas t limit s Chaque pompeur adopte une strat gie dominante consistan
189. voir a vous battre avec les lus a entretient l imagination Ailleurs sachez qu il y a des pairs qui se battent pour les m mes choses Chaque contexte est original Ce qu il a vu ici est inspirant pour lui pour le traduire dans son territoire Yvon Poirier vient aussi du Qu bec syndicaliste retrait il est un des piliers du d veloppement conomique communautaire Le mouvement social pr existait la loi qui a cr les CLD Le syndicalisme a t un levier pour lever des fonds de travailleurs et une Caisse d conomie solidaire Comme citoyen du monde il s occupe de r seautage international participe beaucoup de rencontres et voit de nombreux noyaux catalyseurs qui ont d velopp une connaissance importante des r alit s Ben Qui ones est Philippin Il pr side le CSRSME Asia Coalition of Socially Responsible SMEs Invit par la FPH participer a un groupe de r flexion sur l alternative conomique dans les ann es 2000 il commence par analyser comment faire pour l appliquer aux Philippines La solidarit ce serait quoi Lech Walesa en Pologne Il faut des mots en langue locale pour transposer cette notion ll existe bayanihan pour exprimer partager l affection et la peine Comment la mettre en uvre lld veloppela notion de voyage apprenant raconter des histoires sur ce que nous faisons jusqu r ussir nous comprendre partir de ces acquis il a pu d velopper des projets avec d

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