Home

Mise en page 1

1. 129 Le jeu de la ficelle Ressources Un service d information personnalis pour toutes questions relatives des adresses utiles r f rences d ouvrages conseils accompagnement de projets 02 286 95 70 info reseau idee be Un centre de documentation sp cialis dans les approches p dagogiques de l environne ment plus de 2000 outils p dagogiques Pr t de malles p dagogiques th matiques ali mentation eau nergie Banques de donn es r pertoires catalogue guide d adresses utiles d activit s d outils p dagogiques accessibles sur www reseau idee be ou en nous contactant Magazine trimestriel Symbioses un dossier th matique mine d informations de pistes de r flexion d exp riences v cues d outils et d adresses t l chargeable sur www sym bioses be Newsletter Infor ere pour recevoir par e mail les actus agenda offres d emploi de l du cation relative l environnement inscription inforere reseau idee be Rencontres et r flexion des r unions d change et de d bats des forums d outils p da gogiques Sites Web Contact R seau ID e asbl 266 rue Royale 1210 Bruxelles Tel 32 2 286 95 70 Fax 32 2 286 95 79 e mail info reseau idee be Site www reseau idee be Antenne Namuroise 29 rue P pin 5000 Namur Tel 32 81 83 49 81 www reseau idee be www mondequibouge be sensibiliser un monde quitable solidaire et responsable webzine
2. Le jeu de la ficelle Bientot le pic et la fin du p trole bon march Nous consommons de plus en plus d nergie principalement des combustibles fossiles 83 tr s peu d ner gies renouvelables 10 et encore moins d nergie nucl aire 7 Le p trole est de loin notre premi re source d nergie 41 Depuis le d but de l re industrielle la consommation de p trole est sans cesse croissante Ces 10 derni res ann es elle est pass e de 70 82 5 millions de barils par jour sous l effet no tamment de la boulimie am ricaine et chinoise Il faut noter cependant que la production chinoise est es sentiellement destin e d autres pays dont ceux de l Union Europ enne qui d localise de la sorte ses missions de CO3 Au rythme de consommation actuel l puisement des r serves de p trole de la plan te doit tre envisag dans les prochaines d cennies On parle de pic p trolier pour d signer le moment o l ex traction du p trole atteindra son maximum Pass ce pic un d s quilibre croissant appara tra entre une de mande qui augmente et une production qui diminue chaque ann e Cons quences flamb e du prix crise conomique guerres L effet de serre le plus grand d fi auquel est confront e l humanit L effet de serre est un processus de r chauffement de l at mosph re d aux gaz effet de serre GES savoir prin cipalement la vapeur d eau le dioxyde de carbone CO et prenn
3. com munication ducation permanente Je suis une multinationale agro alimentaire Je produis norm ment et je suis pr sente dans de nombreux pays aussi bien consommateurs que producteurs et gr ce moi les gens trouvent du travail Je d cide de tout la quantit d engrais et de pesticides utilis s pour les cultures le salaire des ouvriers les conditions de leur travail Mon but premier est de faire des b n fices pour mes actionnaires J interviens partout dans le monde sans me soucier des populations ni de l environnement Mes gros b n fices servent en partie faire de la publicit qui m aide vendre tous mes pro duits Gr ce elle j arrive convaincre les gens de manger beaucoup de produits animaux m me si ce n est pas bon pour leur sant Elle m aide aussi vendre des produits exotiques toute l ann e Je suis l O M C L Organisation Mondiale du Commerce Je suis une organisation in ternationale qui regroupe actuellement pr s de 150 Etats mais une trentaine de nouveaux frappent aussi ma porte Mon p re est le GATT Accord G n ral sur le Commerce et les Tarifs douaniers et ma m re est la guerre commerciale Le FMI Fonds Mon taire Inter national et la Banque Mondiale sont mes amis Nous avons un m me r ve instaurer la plus grande libert possible en mati re de circulation internationale des marchandises des ser vices et des capitaux Je pr conise donc pour le plu
4. Agriculture intensive versus agriculture paysanne Depuis les ann es 50 l agriculture s est fortement industrialis e au m me titre que d autres secteurs cono miques Ainsi le travail manuel a t remplac graduellement par la machinerie Les fermiers sont peu peu devenus d pendants de ressources ext rieures comme les machines le p trole les semences haut rendement les pesticides et les engrais chimiques et plus r cemment les ordinateurs A l oppos de cette logique l agriculture paysanne revendique le respect des cosyst mes des producteurs des transformateurs et des consommateurs Elle d fend les dimensions humaines de l agriculture Diff rentes unions paysannes ont galement vu le jour r unissant des r sistants la mal bouffe et aux g ants agro industriels Des tudes comparatives r v lent que les petites fermes familiales diversifi es ont un meilleur rendement glo bal par unit de terre que les grandes monocultures Les d penses des petites fermes repr sentent en fait des investissements qui enrichissent les communaut s locales Au contraire les grosses exploitations forc es d investir dans l quipement de pointe et les produits chimiques provenant de multinationales ne font qu enrichir ces der ni res Normes et r glements Soumis des normes europ ennes de plus en plus loign es des r alit s de terrain les agriculteurs sont confron t s
5. Que mangent les Belges en moyenne Partons la d couverte de notre assiette typique 1 Une assiette riche en produits animaux La viande la charcuterie les laitages les prot ines et graisses animales dissimul es galement dans les bis cuits ou les sauces repr sentent pr s de 600 g jour dont 270 g de viande Notre alimentation est donc re connue comme trop grasse et trop riche en graisses satur es Mais consommer beaucoup de viande et de produits animaux repr sente galement un gaspillage norme gaspillage d nergie il faut 33 3 calories fossiles pour produire 1 calorie de viande de b uf gaspillage d eau selon le principe de l eau virtuelle c est dire la quantit d eau n cessaire la fa brication d un produit 25 000 litres d eau sont n cessaires pour produire 100 g de b uf gaspillage de surfaces un consommateur du Sud v g tarien se nourrit avec 800 m de terre un consommateur europ en a besoin de 3 600 m et un am ricain du Nord de 10 000 m2 2 Une assiette baladeuse Les estimations actuelles calculent que les diff rents ingr dients qui composent notre assiette ont parcouru en moyenne 2 000 2 500 km Certains aliments aggravent encore ce constat comme l agneau de nou velle Z lande 23 000 km ou les cerises du Chili 16 000 km Parfois les itin raires de nos aliments sont tranges des crevettes de la mer du nord partant en avi
6. http www casseursdepub net Casseurs de pub est une association fran aise dont l objectif est de promouvoir la cr ation graphique et artistique bas e sur la critique de la soci t de consommation et la promotion d alternatives Dans ce sens l association diffuse une revue annuelle Casseurs de pub et un journal bimestriel La D croissance tir s tous les deux 45 000 exemplaires disponibles sur abonnement et en kiosques L association relaye des v nements comme la Rentr e sans marque la Journ e sans achat la Semaine sans t l Elle r alise des films d anima tions organise des colloques des spectacles des expositions etc et tient le site internet sur lequel vous tes en train de lire ce texte http risal collectifs net R seau de solidarit et d information avec l Am rique latine http www africultures com Le site et la revue de r f rence des cultures africaines Ressources S engager http www cyberacteurs org L objet est d utiliser tous les outils lectroniques internet courrier lectronique pour promouvoir soutenir et d velopper toutes les initiatives allant dans le sens d un d veloppement durable http www mouvements be Portail de syndication du web militant et de l info alternative en Belgique francophone http www antipub net L association a pour objet d aider la prise de conscience des proc d s publicitaires desti n s la mise en condi
7. mologie l autre suivant les situations D s lors dans notre choix d une approche plut t qu une autre ils proposent une d marche de t tonnement par essais erreurs Un auteur faisait remarquer qu en cas de p ritonite il pr f rait bien s r s adresser un chirurgien bien lin aire qui lui terait sans sourciller l appendice sans pour cela devoir l interroger sur la symbolique m taphysique de l abdomen dans les quatre g n rations de sa famille etc Plus s rieusement l approche syst mique nous met aussi en garde en nous invitant tre souples car per sister se cantonner une seule approche si une difficult ne se r sout pas peut tre dramatique Bien s r sans en tre conscient lorsque nous sommes confront s des difficult s nous optons pour l un ou l autre type de solution C est lorsque nous nous ent tons dans une voie unique appliquant le prin cipe toujours plus de la m me chose que cela tourne mal Les 4 pist mologies sont donc un d coupage didactique utilis pour promouvoir une souplesse pist mologique Ce d coupage en 4 grandes familles de pens e correspond 4 grands types logiques Plus simplement on peut dire qu il existe diff rentes lectures possibles du r el que celles ci cr ent des mondes et des modes d actions diff rents Quelques exemples Pr tons nous un petit jeu Comment avez vous choisi votre partenaire Avez vous recherch
8. la FGTB pp Le jeu de la ficelle Le public cible du CEPAG est tr s diversifi les travailleurs sans emploi les pensionn s les pr pensionn s les affili s et les Jeunes FGTB sont venus grandir la liste des d l gu s formateurs et cadres syndicaux constituant le public plus habituel Outre ce public habituel d autres personnes nous ont galement contact pour recevoir nos pu blications un appui technique Ressources RISE vous propose diff rents outils pour vous aider dans vos actions des formations sur l environnement un service d aide auquel adresser vos questions un appui sur le terrain un site web http www rise be des brochures sur diff rents sujets relatifs l environnement t l chargeables sur le site une lettre d information semestrielle Contact Cellule RISE du CEPAG Conseillers Dominique Defrise Jean Luc Dossin Evelyne Jadoul Julie Rigo Secr tariat Carmela Schillaci Rue Haute 42 1000 Bruxelles T l 02 506 83 96 Fax 02 502 08 28 e mail cepag rise be Site http www rise be EE Le r seau Qx X o z S amp at 5 3 5 D RS g u G La FUGEA est un mouvement paysan wallon membre de la CPE L association d fend l agricul ture paysanne taille humaine r mun ratrice automne saine de qualit respectueuse de l environnement li e au sol et respectant le principe de souverainet alimentaire La FUGEA a
9. stocker peu en combrant Et peu cher au final Un litre de k ros ne co te moins cher qu un litre d eau en bouteille Mais comme je ne suis pas in puisable je suis en m me temps une denr e de plus en plus pr cieuse pour laquelle on n a pas finit de se battre Une nergie fossile essentielle tr s in galement r partie Le p trole est une roche liquide carbon e issue de la d composition de mati res organiques qui se sont ac cumul es au fond des oc ans il y a des millions d ann es Il s agit d une ressource dont le stock est limit et n est disponible que dans certaines r gions du monde La consommation de p trole par habitant est fort variable d un pays l autre comme le montre le tableau ci contre POPULATION MONDIALE CONSOMMATION Am du N Europe Am du S Afrique Oc anie Asie Le p trole est l un des piliers de l conomie industrielle car il fournit la quasi totalit des carburants liquides et a permis le d veloppement de l automobile et de l aviation Les fluctuations de son prix ont un impact di rect sur le budget des m nages dans les pays d velopp s Elles influent aussi en proportion variable sur le prix de tous les biens et services car pratiquement tous sont produits en utilisant du moins indirectement du p trole USAGE DU P TROLE DANS LE MONDE m transports m chauffage ol production lectricit al p trochimie m agriculture m autres
10. Comment Utiliser cet OUtil 1 Avant de passer table pr ambule 2 Aux fourneaux mode d emploi 3 Autour de la table cartes d identit 4 En savoir plus fiches th matiques 5 Pour les plus petits identit s enfants 6 Le panier ressources 7 Arri re cuisine le r seau Pr ambule L approche syst mique Comme proposition m thodologique L e jeu de la ficelle est un outil p dagogique fond sur l approche syst mique une d marche qui nous permet de comprendre comment fonctionnent les syst mes vivants les soci t s les groupes les organisations mais aussi de mieux cerner le r le que nous pouvons y jouer guid s par notre thique L approche syst mique est n e de la rencontre entre plusieurs disciplines dont la biologie la th orie de l in formation la cybern tique et la th orie des syst mes La syst mique n est pas une science une th orie ou une discipline nouvelle mais une m thodologie transdisciplinaire qui permet de rassembler et d or ganiser les connaissances en vue d une plus grande efficacit de nos actions Le jeu de la ficelle a t labor selon l approche syst mique plusieurs gards Tout d abord dans ses ob jectifs p dagogiques et son fonctionnement Il s agit en effet d un outil de mod lisation d un syst me complexe ici la soci t de consommation et ses impacts destin favoriser tant la compr hension des relations e
11. avec les consommateurs certains GAC ach tent l avance une ou plusieurs r coltes quelles qu en soient leur r ussite Pour le consommateur Conna tre le producteur participer divers travaux favoriser une relation de confiance et de dialogue avec lui Cette relation permet de mieux prendre conscience des contraintes li es la production et de ce qui fait la qualit d un produit hors des cahiers de charges En se fournissant chez des producteurs locaux les gacqueurs r duisent les kilom tres parcourus par leurs aliments et diminuent la pollution et les co ts inh rents aux transports Le jeu de la ficelle En plus consommer local c est aussi manger au rythme des saisons et favoriser ainsi la diversit de nos cultures Par leur d marche collective les membres d un GAC d veloppent leur autonomie et se r approprient leur ali mentation hors des logiques pr datrices du r seau agro industriel Les GAC permettent galement en termes financiers de se fournir en produits de qualit biologique r valuer notre consommation et notre mod le d alimentation Une d marche engag e Cr er un groupement d achat ou simplement en tre membre constitue une d marche pleinement ci toyenne par l engagement de chacun et la construction de liens sociaux de proximit entre urbains ruraux n o ruraux et producteurs Antidote au sentiment d impuissance face la marche du monde actuel les
12. c est bon pour le sol et l eau c est bon pour l emploi mais c est aussi bon pour le climat Quelles alternatives L impact du p trole sur l environnement et la diminution pr vue des stocks obligent non seulement envi sager le remplacement de cette nergie par d autres mais aussi et surtout consommer drastiquement moins Les nergies renouvelables solaire olienne g othermique offrent un grand potentiel mais ont t trop peu l objet de recherches gp Le jeu de la ficelle L nergie nucl aire est tr s controvers e et en tout tat de fait ne constitue pas une v ritable alternative au p trole vu sa tr s faible part dans la production nerg tique mondiale 7 le fait qu elle n cessite l ex ploitation d une ressource elle aussi limit e l uranium et la tr s probl matique question de la gestion des d chets qu elle engendre Ces sources d nergie conviennent surtout pour la production d lectricit Elles ne peuvent pas directement se substituer au p trole qui sert principalement la production de carburants li quides Les biocarburants ou agrocarburants diesel alcools et huile produits partir de biomasse sont int ressants quant ils proviennent de d chets Cependant lorsqu ils sont issus de cultures dites nerg tiques colza canne sucre bl ma s etc ils entrent en concurrence avec la production agricole destin e l alimenta tion Ainsi dans certain
13. en France en 2005 les entreprises fran aises ont d bours 31 8 milliards d euros pour leurs campagnes pu blicitaires et leurs op rations de m c nat ou de relations publiques En 2006 ces d penses ont encore pro gress de 3 Ces d penses illustrent souvent le choix des firmes qui investissent dans le marketing et la publicit plut t que dans l am lioration des conditions de travail des employ s pour le bien tre social la r duction du temps de travail les valorisations salariales etc En Belgique le budget total consacr la publicit dans les m dias est pass de 1 milliard d euros en 1993 1 81 milliard d euros en 2000 soit une augmentation de 75 en 7 ans La t l vision et la presse crite sont les m dias les plus sollicit s 729 millions d euros d pens s en pub TV en 2000 et 645 millions d euros d pens s en pub dans la presse crite en 2000 Selon des chiffres plus r cents en 2003 les d penses publicitaires belges s levaient 2 8 milliards d euros Sur le plan mondial les chiffres sont encore plus choquants En 2003 ce sont 1 000 milliards de dollars qui ont t consacr s la publicit et au marketing Soit plus de 10 fois la somme n cessaire pour assurer l en seignement l acc s l eau potable aux soins de sant de base et l alimentation dans le monde entier 50 Bernard Cathelat Publicit et Soci t Ed Payot In Besset p 252
14. logique retardement d un nombre de m gatonnes inconnu En moins de 50 ans le plus grand cosyst me de la plan te qui repr sente 3 4 de la surface du globe est devenu une v ritable d charge Et les pr visions pour le futur ne sont pas des plus optimistes en effet d ici 2050 on estime que la population mondiale atteindra 12 milliards d individus et qu environ 60 d entre eux vivront moins de 60 km de la mer Cons quence Les activit s agricoles et industrielles n cessaires pour subvenir aux besoins de cette population augmenteront les pressions d j consid rables sur l oc an et les zones c ti res Alors qu aujourd hui les cosyst mes marins sont d j gravement menac s d extinction En cause la surp che la destruction des habitats c tiers des modifications climatiques sans pr c dent et des pollutions en tout genre dont 44 proviennent d activit s li es l agriculture Les pollutions aux engrais azot s Le Programme des Nations Unies pour l Environnement PNUE a averti en 2004 que des zones dites de la mort qui sont priv es d oxyg ne se multiplient au fond des oc ans Ces cimeti res de poissons et de v g taux menacent les ressources de centaines de millions de gens Le ph nom ne apparu au d but des ann es 1960 est li l usage excessif d engrais dans l agriculture dont le principal ingr dient est l azote Certaines de ces zones atteignent 70 000 Km
15. www envirodoc org la doc franco belge de l ducation l environnement Fr quemment actualis a Le r seau Centre de formation pour le d veloppement La d marche d ITECO s appuie sur trois axes ducatifs travaill s de mani re int gr e ducation sociopolitique interculturelle et au d veloppement ducation permanente Elle vise replacer les citoyens comme acteurs centraux de la soci t en mettant leur port e des instruments d analyse de leur propre action ainsi que des principaux m canismes l oeuvre dans la soci t ducation au d veloppement A l in gale r partition des richesses dans le monde et en particulier entre le Nord et le Sud ITECO oppose une ducation des citoyens la solidarit internationale qui renforce leurs capacit s lut ter pour un monde dans lequel pouvoir et ressources sont partag s Communication interculturelle Face une conception unilat rale du monde impos e par les pays industrialis s ITECO propose une approche interculturelle bas e sur le respect mutuel et cherche d finir les contours d une soci t multiculturelle Publics ITECO s adresse un public large int ress par les questions du d veloppement des rapports Nord Sud de la solidarit et de la coop ration internationale Diverses actions de formation lui sont propos es dont le cycle d orientation Ici ou ailleurs que faire Afin de donner plus d impact son a
16. On a ainsi calcul qu une bo te de soupe tomates boulettes affichait 32 000 km au compteur Ainsi la distance totale parcourue par les l gumes import s achet s chaque semaine par une seule famille peut atteindre l quivalent de plusieurs voyages autour de l Equateur Des l gumes de saison Actuellement une grande surface propose en moyenne plus de 15 000 produits au consommateur alors qu en 1960 l picerie de quartier en offrait 2 000 On cuisinait des l gumes et fruits de saison et principa lement locaux Or de nos jours la mode et la facilit nous poussent consommer des fraises en mars des chicons en juil let des laitues en hiver ainsi que des produits en provenance du monde entier Cette offre permanente de produits exotiques ou hors saison a entra n un oubli de certains l gumes et de la fa on de les cuisiner Cette volution des m urs alimentaires engendre de lourds impacts environnementaux Augmentation des pollutions li es la production intensive engrais laine de roche pesticides d foliants Hausse de la consommation d nergie due aux transports la production en serre chauff e la r frig ration la surg lation la pr paration et l emballage des aliments Les modes de transport et leurs cons quences D pr dation des ressources nerg tiques Emissions de CO qui contribuent l effet de serre et a
17. agriculteurs La TVA n tant pas un imp t progressif ce sont les plus pauvres qui paient la chute des prix La plupart des paysans sont exclus de cette course au bas prix l Union Europ enne perd plus de 200 000 agriculteurs chaque ann e Les agriculteurs sont pouss s r duire leurs co ts par tous les moyens au risque d entra ner des d sastres sanitaires et environnementaux L environnement est malmen la baisse des prix en acc l rant l industria lisation et la concentration agricole encourage les pratiques non durables Afin de se procurer des outils de performance de nombreux paysans se sont endett s ont d vendre leurs terres et ont fait faillite Cette situation fait des victimes dans tous les pays si bien que l on observe une vague de suicides comme chez les paysans indiens Une autre Politique Agricole Commune PAC La baisse des prix agricoles est lourde de menaces pour l alimentation C est le r sultat d une politique mise en place depuis plus de 15 ans par les ministres de l Union Europ enne sur proposition de la Commission Europ enne Cependant si les consommateurs peuvent encourager les fili res paysannes quitables et biologiques c est aux pouvoirs publics aux niveaux national europ en et international de mettre en place des politiques agricoles qui permettraient l acc s de tous une alimentation de qualit qui garantiraient la pr servation de notre biodiversit et le maintien de la v
18. au cours des derni res d cennies dans le monde occidental La pr valence de toutes les affections allergiques telles l ecz ma ato pique la rhinite ou l asthme y a t multipli e par 2 ou 3 en quelques ann es Aujourd hui 1 personne sur 5 est atteinte d allergiesS En Europe 1 enfant sur 7 est asthmatique Entre 1980 et 1990 le nombre d enfants asthmatiques a doubl Cet asthme est tr s souvent d origine allergique trois fois sur quatre Les allergies alimentaires touchent 4 6 des enfants et l allergie au lait de vache 2 6 des nourrissons LE SAVIEZ VOUS Depuis 2003 le WWF a analys le sang de plus de 320 personnes travers toute l Europe dont des ministres europ ens des scientifiques des c l brit s et tout derni rement des fa milles Les r sultats de ces analyses ont clairement mis en vidence le fait que toutes ces per sonnes sont contamin es par un cocktail de produits chimiques toxiques persistants bio accumulables ou qui agissent comme perturbateurs endocriniens L tude a port entre autres sur 12 familles europ ennes Chaque personne est contamin e par un cocktail d au moins 18 produits chimiques Certains produits tels les PCB et le DDT ont t interdits depuis des dizaines d ann es dans l Union Europ enne et continuent pourtant contaminer les nou velles g n rations Plus de la moiti des fruits et l gumes contiennent des r sidus de pesticides e
19. cheresses se multiplier en Ethiopie en Australie ou m me en Espagne Il serait temps que les autres s inqui tent aussi Surtout les plus riches ceux qui m injectent le plus de gaz carbonique re 7 Le jeu de la ficelle Ressources Quelques tincelles de courant alternatif Tous consom acteurs vd E changer des produits contre de l argent n est pas un acte anodin Au del du geste co nomique quotidien reflet de nos modes de vies et de nos soci t s consommer pose sur tout un acte thique et politique Consommer c est faire un choix soutenir investir Qu on le veuille ou non nous sommes tous des acteurs du syst me dans lequel nous vivons Voici quelques pistes pour s informer et comprendre pour r sister et faire bouger les choses Agriculture biologique L agriculture biologique assure la production d aliments avec des m thodes de culture respectueuses de l environnement en excluant l utilisation de pesticides et des engrais chimiques de synth se Les produits chimiques sont remplac s par des solutions naturelles que ce soit en mati re d engrais de protection contre les insectes et les mauvaises herbes ou pour les soins des animaux L achat de produits bio permet de soutenir un mode de production agricole respectueux de l environnement Eco consommation S inscrire dans la durabilit pour ne pas compromettre le bien tre des g n rations futures ni la n tre c est enco
20. d fense de l environnement agriculture paysanne Une collaboration transdisciplinaire n cessaire afin d aborder la soci t contemporaine et la th matique de la consommation sous l angle de l approche syst mique D cloisonner les disciplines cr er des synergies entre les acteurs actualiser et enrichir les informations partir de l expertise de chaque organisation tels ont t s les d fis qui ont fond et jalonn la r alisation de cet outil Le jeu de la ficelle Th matique et contenu du jeu Les impacts cosyst miques de notre mod le alimentaire z u cours de ces derni res ann es l alimentation s est affirm e comme l un des th mes les plus porteurs d inqui tudes et d enjeux collectifs mais aussi des plus r v lateurs des exc s EX de notre mod le de d veloppement A l enjeu de la s curit alimentaire au Nord r pond celui de la souverainet alimentaire au Sud Notre mod le de soci t fond sur la surexploitation des ressources naturelles les changes in gaux et le protectionnisme agricole est au c ur m me des in galit s Nord Sud L alimentation se r v le un point de d part particuli rement pertinent et un th me mobilisateur pour initier une d marche ducative transversale d veil la citoyennet et la solidarit l envi ronnement et l ouverture aux relations Nord Sud Des th matiques telles que la solidarit la globalisation l cologie la c
21. les conditions de leur travail Mon but premier est de faire des b n fices pour mes actionnaires J in terviens partout dans le monde sans me soucier des populations ni de JE Du 2 LA PS ET IT A l environnement Mes gros b n fices servent en partie faire de la publicit qui m aide vendre tous mes pro duits Gr ce elle j arrive convaincre les gens de manger beaucoup de produits animaux m me si ce n est pas bon pour leur sant Elle m aide aussi vendre des produits exotiques toute l ann e Le pouvoir des compagnies multinationales Une multinationale entreprise qui poss de des filiales dans plusieurs pays a pour objectif premier de maxi miser ses profits Afin d atteindre une efficacit et une rentabilit comp titive elle d place ses op rations l o les co ts de production seront les moins lev s L implantation d une multinationale dans les pays en voie de d veloppement permet de payer des salaires largement inf rieurs ceux des pays industrialis s et de ne pas se soumettre aux lois de protection du tra vail et de l environnement Comment s int grer pour mieux controler Le pouvoir de ces entreprises augmente en s int grant de mani re verticale ou horizontale Quand une entreprise contr le tout le processus d un produit de sa production sa commercialisation l in t gration est dite verticale L entreprise Dole g re ses plantations
22. olib rales cherchent en priorit combattre l inflation pour cette raison Intrants l ments entrant dans la production d un bien En agriculture les engrais pesticides herbicides sont des intrants destin s am liorer la production Pour se procurer les devises n cessaires au remboursement de la dette les meilleurs intrants sont r serv s aux cultures d exportation au d triment des cultures vivri res essentielles pour les populations Lib ralisation des march s Action de rendre au march la fourniture de biens auparavant sous contr le public On parle d ou verture la concurrence qui peut tre plus ou moins grande selon le degr de lib ralisation Ce terme s applique galement l ensemble de mesures visant favoriser les changes commerciaux suppression des monopoles privatisation de nombreux op rateurs lev e des barri res comparti mentant les domaines d activit s Libre change Cette doctrine conomique applique les th ses lib rales aux changes internationaux et pr ne la sp cialisation internationale ainsi que la suppression de toute entrave aux changes Lobby Les lobbies sont des groupes de pression d int r ts priv s d fendant le plus souvent les int r ts de groupes industriels ou financiers On d compte quelque 40 000 lobbyistes Washington Mal d veloppement Ph nom ne commun au pays du Nord et du Sud qui exprime les effets dysfonctionnels du d ve loppement
23. quantit d eau douce puis e dans les lacs les rivi res les r servoirs d eau de pluie et dans la nappe phr a tique augmente sans cesse La diminution des ressources en eau pourrait provoquer terme des conflits na tionaux et internationaux majeurs dont le principal enjeu serait le contr le de l eau Utilisation de l eau dans le monde Les besoins en eau des tres humains et des animaux sont relativement faibles l homme boit en moyenne 4 litres d eau par jour Pourtant aujourd hui pour assouvir nos besoins nourriture industrie etc notre consommation peut atteindre les 5 000 litres d eau par personne et par jour C est le concept d eau virtuelle qui calcule la quantit d eau n cessaire la production de biens et services Ainsi les cultures vivri res et les cultures de fibres v g tales absorbent la plus grosse part de l eau douce pr lev e sur les sources naturelles soit 70 des pr l vements mondiaux En Afrique l agriculture principalement destin e l exportation et aux consommateurs les plus riches uti lise 88 des ressources en eau douce du continent Milieu des affaires et industrie Agriculture 70 Particuliers production vivri re 37 Sch ma publi par l Agence canadienne de d veloppement international Le jeu de la ficelle L eau Un bien commun pas une marchandise Le fait de consid rer l eau comme un simple bien conomique est u
24. quinoa Frapp e d interdit par les conquistadores elle n a cependant pas disparu Elle symbolise aux yeux de l as sociation la survie et la r sistance des peuples qui la cultivent Quinoa promeut une vision du d veloppement qui renonce l id e d un mod le unique applicable l ensemble de la plan te et valorise l ouverture aux innovations et propositions des soci t s du Nord ou du Sud L ONG d fend une coop ration de proximit fond e sur la r ciprocit et la reconnaissance de la vocation du Sud d finir avec le Nord un avenir commun viable Mission L association souhaite contribuer la construction de soci t s alternative s en M proposant des cl s de compr hension qui permettent une lecture critique des relations N S m suscitant une prise de conscience de la coresponsabilit de chacun dans le mod le dominant M valorisant et proposant des alternatives M renfor ant les capacit s de chacun s engager Objectif Quinoa se donne pour objectif d accompagner la compr hension des enjeux politiques sociaux conomiques culturels et environnementaux du monde contemporain afin de renforcer la capa cit des citoyens s engager individuellement et collectivement dans des alternatives de change ment social Dans un monde plus que jamais interd pendant Quinoa veut susciter chez tout un chacun un engagement citoyen et solidaire au quotidien Public et actions 1 Quinoa implique des volontaires dan
25. sil et l Argentine devenus plus comp titifs que les Etats Unis principalement cause des conditions de travail et de salaire d risoires des travailleurs L Europe est ainsi devenue peu peu d pendante de la pro duction de soja et a t amen e tre artificiellement exc dentaire en c r ales En important le soja par million de tonnes et par bateau et en soutenant l levage de b tail hors sol l Europe soutient la mise en place de m thodes de production agro industrielles intensives la d forestation massive des for ts tropicales et alimente des d s quilibres sociaux et cologiques au Br sil et en Argentine LE SAVIEZ VOUS Depuis le d but du 20 si cle la plan te a perdu pr s d un cinqui me de la couche arable de ses terres cultiv es Bien que la terre puisse se r g n rer par elle m me le taux d rosion des terres agricoles chaque ann e travers le monde est de 18 100 plus lev que la capacit qu a la terre de se renouveler L Europe utilise l quivalent de 7 fois sa superficie agricole dans les pays du Sud pour produire et importer de quoi nourrir son b tail e 75 des terres arables de l Union Europ enne servent cultiver du fourrage pour les ani maux En France tous les 6 ans c est l quivalent des surfaces cultiv es d un d partement qui dis para t Un paysan du Sud a besoin de 800 m pour se nourrir Un Nord Am ricain utilise
26. tales pour les volailles e de l ordre de 4 kg pour le porc e de7 10 kg pour les ruminants Traduit en surface de terres agricoles le nombre de m utiles pour la consommation bovine des belges est estim la surface totale de la Belgique soit 30 545 km 2 Du point de vue nerg tique la production de viande est donc un norme gaspillage des ressources alimentaires dont dispose l Homme La culture nourrit plus de personnes que l levage Une m me surface de terre cultivable permet de nourrir 5 10 fois plus de personnes si elle est consacr e la culture pommes de terre soja bl associ s des l gumes plut t qu l levage destin la production de viande et de lait Notre hyperconsommation d truit l environnement Les d jections des animaux haute teneur en nitrates se joignent aux r sidus des engrais chimiques utili s s pour produire leur fourrage et se retrouvent dans les cours d eau et dans les nappes phr atiques La destruction des milieux naturels et notamment de la for t amazonienne est l origine de la disparition directe ou indirecte d un grand nombre d esp ces connues et inconnues 1 des for ts dispara t chaque ann e depuis quarante ans notamment pour l extension des cultures L intensification des cultures et des modes d levages perturbe les cosyst mes agricoles et entra ne la perte de la biodiversit tant v g tale qu animale Les missions de gaz
27. D apr s le PNUE du fait d une l gislation mondiale en vigueur depuis plusieurs an n es la navigation n est plus responsable que de 10 environ de la pollution oc anique et la quantit de d chets a baiss de pr s de 90 depuis le milieu des ann es 80 Cependant une tude command e par le World Wildlife Fund WWF a d montr que la pollution volontaire par rejet des huiles de vidange et r si dus de fuel en M diterran e repr sentait encore en 2003 une moyenne de 1 million de tonnes ce qui re pr sente l quivalent du naufrage de 50 Erika par an LE SAVIEZ VOUS Quand vous prenez deux inspirations la premi re consomme l oxyg ne d gag par les plantes terrestres la seconde l oxyg ne fourni par le plancton v g tal de l oc an A l heure actuelle entre 20 et 40 du CO rejet par l homme est absorb par le phyto plancton marin Mais le r chauffement plan taire semble commencer nuire ces organismes dont les effectifs ont baiss de 80 depuis 1951 sur la c te Pacifique 70 des r cifs de coraux qui font vivre jusqu un million d esp ces de poissons ou d autres animaux et prot gent le littoral sont en voie de disparition Une gigantesque tude r alis e par 14 chercheurs internationaux et parue le 3 novembre 2006 dans la revue Science envisage dans son sc nario le plus pessimiste la st rilit des oc ans pour 2050 35 http oceans greenpeace org 36 ww
28. GAC permettent de promouvoir et de mettre en uvre des alternatives concr tes au mod le de l agro business Fiches th matiques Je suis Pedro Je suis le petit L o Je suis L o Belge et g de 3 jours Tr s heureux d tre venu au monde mais un peu angoiss D j dans le ventre de ma maman j ai t envahi de dr les de choses pesticides solvants mercure etc Pourtant les adultes devraient bien savoir que c est particuli rement dan gereux pour ma sant si fragile et que les anomalies cong nitales les cancers infantiles et les malformations g nitales se multiplient Qu on le veuille ou non nous sommes tous expos s aux pesticides et d autres produits toxiques Que ce soit via notre alimentation l air que nous respirons l eau que nous buvons ou bien notre habitat Depuis 3 g n rations nous sommes entour s de substances nocives dont certaines ont t interdites r cemment au Nord mais qui nous reviennent par les pays du Sud dont la l gislation est diff rente Pesticides neurotoxiques et maladies en hausse Les consommateurs et sp cialement les enfants courent non seulement des risques d effets dangereux via les r sidus de pesticides pr sents dans leur assiette mais aussi par une contamination plus g n ralis e Une tude a montr que les enfants hollandais de O 6 ans absorbent en moyenne 17 fois plus d quiva lents toxiques que ne le pr ne la norme de l Agence
29. Les grandes zones de la mort sont situ es dans le Golfe du Mexique la Baie de Chesapeake au large de la c te est des Etats Unis la Mer Noire et la Baltique et certaines parties de l Adriatique D autres sont apparues au large de l Am rique du Sud du Japon de la Chine de l Australie et de la Nouvelle Z lande Acidification des mers Il y a peu on ne soup onnait pas que le pH des oc ans puisse varier tant donn le volume colossal d eau qu ils repr sentent Pourtant une tude internationale publi e en 2005 dans la revue Nature et men e par une dizaine de laboratoires internationaux tire la sonnette d alarme Selon eux la croissance du taux de CO dans l atmosph re est en train de provoquer une acidification des mers telle que certains organismes squelette externe tels les coraux les mollusques ou les oursins ainsi que le phytoplancton ne pourront pas y subsister car ils auront besoin de trop d nergie pour maintenir leur squelette L oc an est en effet l un des plus grands r servoirs naturels de carbone sur terre il absorbe chaque ann e approximativement 1 3 du dioxyde de carbone CO mis de fa on exponentielle par les activit s humaines Les POP Parmi les 63 000 produits chimiques utilis s dans le monde 4 500 appartiennent la cat gorie la plus dan gereuse connue sous le nom de polluants organiques persistants POP Ces POP hautement toxiques ils incluent les
30. Manger c est manger MT Je suis Val rie une maman tr s occup e 2 Je cours toute la journ e entre le travail les enfants et la cuisine Dans mon frigo diff rents bistro d ners me facilitent la t che Les pr d coup s pr sal s pr aromatis s pr pic s pr m ch s pr press s pr dig r s pr liqu fi s pr vieillis pr pr pr pr par s Cartes d identit Je suis un grain de riz Je suis une des centaines de vari t s de riz disparues ces derni res d cennies J tais pourtant le fruit d un labeur d une cr ativit et d un dialogue avec la nature vieux de plusieurs si cles L amour des hommes pour moi tait tel qu ils m associaient moi et personne d autre leurs f tes religieuses J tais si sacr original savoureux qu ils me v n raient D ailleurs mon nom est associ l id e de paix de manger de partage Je suis L o un b b occidental Je suis L o Belge et g de 3 jours Tr s heureux d tre venu au monde mais un peu angoiss D j dans le ventre de ma maman j ai t envahi de dr les de choses pesticides solvants mercure etc Pourtant les adultes devraient bien savoir que c est particuli rement dangereux pour ma sant si fragile et que les anomalies cong nitales les cancers infantiles et les malformations g nitales se multiplient Je suis Marco futur papa Ma compagne et moi essayons d avoir un enfant depuis
31. PCB et le DDT sont fortement pr sents dans les oc ans Ils s accumulent dans tous les tis sus vivants surtout les graisses et se retrouvent par ce biais dans la cha ne alimentaire Les populations Inuit qui vivent dans l Arctique tr s loin des sources de ces polluants figurent pourtant parmi les peuples les plus contamin s de la plan te car ils d pendent de sources d alimentation marine riches en graisses et situ es haut dans les r seaux alimentaires comme les poissons et les phoques chaque tage du r seau alimentaire 34 D claration d Elizabeth Dowdeswell directrice ex cutive du Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE de 1993 1998 Le jeu de la ficelle la concentration des contaminants est multipli e par 10 Des tudes r centes tendent prouver que ces produits chimiques sont galement responsables de la difficult qu ont se reproduire certaines esp ces comme les ours polaires situ s tout en haut du r seau alimentaire Par ailleurs lorsque les poissons gras sont transform s en farines et en huiles de poisson pour l alimentation d autres animaux ils transmettent les POP aux Hommes via tout le syst me agro industriel Les activit s marines En 2002 le p trolier Prestige a fait naufrage au large des c tes de Galice par 3 500 m tres de fond avec 77 000 tonnes de fuel lourd dans ses cuves En 1999 c est l Erika qui ravageait les c tes bretonnes avec 20 000 tonnes de fuel
32. conomique comme l exclusion d une part croissante de la population l acc s in gal aux ressources et aux opportunit s l augmentation de la fracture sociale tant au Nord qu au Sud Le Ressources mal d veloppement exprime galement la perte de sens l affaiblissement de la capacit relever des d fis l atrophie de la cr ativit la crise d identit et le d sarroi Monoculture Culture d un seul produit De nombreux pays du Sud ont t amen s se sp cialiser dans la cul ture d une denr e destin e l exportation coton caf cacao arachide tabac etc pour se pro curer les devises permettant le remboursement de la dette Cette sp cialisation entra ne aussi l expansion des cultures de rentes qui rapportent de l argent au d triment des cultures vivri res qui permettent de se nourrir Moratoire Situation dans laquelle une dette est gel e par le cr ancier qui renonce en exiger le paiement dans les d lais convenus Cependant durant la p riode de moratoire les int r ts continuent de courir Un moratoire peut galement tre d cid par le d biteur comme ce fut le cas de la Russie en 1998 et de l Equateur en 1999 ONG Organisation Non Gouvernementale Se dit d une association de personnes qui n a pas de liens di rects avec les gouvernements ou ne d pend pas de ceux ci Elles peuvent parfois en respectant la libre expression tre li es certaines id ologies ou confessions Leurs champs
33. consid rablement sup rieures l aide publique au d veloppement octroy e par les pays du Nord au pays du Sud Des avanc es timides ont t faites tout d abord sous la forme d une prise de conscience de l ill gitimit de la dette aupr s des politiques qui ont mis en place des remises de dette malheureusement sou vent sous forme de moratoire et des annulations pour les pays les plus endett s Le FMI est aujourd hui en s v re crise de l gitimit les pays du Sud ne veulent plus faire appel lui pour ne pas avoir ensuite subir sa domination brutale Nombre d entre eux Br sil Argentine Indon sie etc ont m me rembours par an ticipation ce qu ils lui devaient pour se d barrasser de sa tutelle encombrante Si bien qu actuellement le FMI ne parvient plus couvrir ses frais de fonctionnement et que son existence m me est menac e D o une n cessaire r forme non pour insuffler un changement d mocratique prenant en compte l int r t des po pulations les plus pauvres mais pour assurer rien moins que sa survie et faire face une forte contestation travers la plan te LE SAVIEZ VOUS Pour 1 dollar emprunt en 1980 les pays du Sud en ont rembours 10 et en doivent encore 5 Les 12 pays les plus riches d tiennent 66 48 des droits de vote au FMI En 2005 le patrimoine cumul de tous les milliardaires stock de la dette des pays du Sud 2 600 Mrds Selon le Programme des
34. d puiser nos r serves Au jourd hui pr s de 80 des stocks de poissons sont menac s d extinction au risque terme de d r gler l cosyst me marin Que feront les 2 6 milliards de personnes pour qui je repr sente la principale ressource en prot ines Pour m attraper les flottes industrielles sortent la grosse artil lerie h licopt res satellites bateaux usines Ils rejettent 1 3 r des captures mortes car prises par erreur Dans les pays du Sud les eaux mal prot g es se voient ainsi a PS N pill es au d triment de la p che locale La surp che Les nouvelles techniques de p che bateaux de plus en plus gros chaluts rockhopper palangres mais aussi h licopt res et radars ont permis de capturer de plus en plus de poissons En un demi si cle la quantit de poissons p ch e chaque ann e est ainsi pass e de 20 92 millions de tonnes Au niveau mondial 52 des stocks de poissons sont exploit s leur maximum et 24 sont su rexploit s 1 3 de captures rejet es Les bateaux de p che sont g n ralement sp cialis s dans la capture et le traitement d un petit nombre d es p ces de poissons La plupart des autres animaux qui se font prendre malencontreusement dans les filets tels que c tac s requins dauphins tortues de mer oiseaux marins sont rejet s dans la mer bless s ou morts Selon l estimation de la FAO Food amp Agriculture Organisation c
35. de l agriculture et des affaires rurales Ontario 2004 4 WWF Suisse 5 Jean D narr Institut National de Recherche Agronomique de Toulouse Fiches th matiques Je suis Pedro Je suis une banane Je viens de nombreux pays d Am rique du Sud On me retrouve partout dans le monde dans tous les supermarch s Ce sont les grandes multi nationales qui me commercialisent On me cultive sur de tr s grands ter rains o l on utilise beaucoup de pesticides et d engrais chimiques Dans mes cultures on ne respecte ni l environnement ni les droits sociaux ni la sant des travailleurs Mais je suis belle et pas ch re Mangez moi La banane un commerce juteux Le bananier produit un fruit qui est consomm cru apr s maturation appel banane douce banane dessert ou banane de table Les bananes douces sont les fruits frais les plus produits et consomm s dans le monde tant l int rieur qu l ext rieur des tropiques Sur le plan du commerce mondial des fruits la banane oc cupe la premi re place en chiffres d affaires dus l exportation La banane plantain aliment de base La plus grande partie de la production de banane est r alis e par des millions de paysans sous les Tro piques Ils cultivent principalement la banane plantain sur des petites parcelles en utilisant peu ou pas de pesticides ni d engrais chimiques Cette production est destin e la consommation familiale et aux mar
36. de leur budget au remboursement de leur dette Mais ils ont souvent des difficult s le faire alors moi et mon amie la Banque Mondiale nous leur accordons un r chelonnement de leur dette en change d un petit Programme d Ajustement Structurel PAS Celui ci consiste en l application de diverses mesures d assainissement de l conomie et des finances publiques Pour cela j envisage par exemple la r duction de d penses dans les secteurs publics ou mieux encore la privatisation de ceux ci le blo cage des salaires Enfin ce genre de choses qui ne peuvent faire que du bien Le soutien aux cultures d exportation est souvent un passage oblig Ces cultures sont consi d r es comme tr s rentables et donc b n fiques pour les pays endett s Bien s r pour b n ficier des avantages financiers de ces cultures d exportation il faut un peu abandonner les cultures traditionnelles Je suis un groupement d achats solidaire Je permets des petits groupes de consommateurs de se procurer des produits bio ou artisanaux en direct du producteur un prix accessi ble aux petites bourses Je sers de trait d union entre citadins et ru raux entre consommateurs et paysans Je soutiens donc une agriculture de proximit Cartes d identit Je suis Monsanto Je suis une firme multinationale qui produit des semences des produits chimiques agricoles et des m dicaments Je suis d ailleurs le papa de l agent orange Un c l br
37. des programmes de d veloppement gr ce l Op ration 11 11 11 http www acodev be Acodev est la f d ration des associations de coop ration au d veloppement francophones bilingues et germanophones http www iteco be Centre de formation pour le d veloppement http www oxfamsol be Oxfam Solidarit est une ONG internationale de coop ration au d veloppement Annulation de la dette http www cadtm org Le Comit pour l annulation de la dette du Tiers Monde CADTM est un r seau interna tional constitu de membres et de comit s locaux bas s en Europe en Afrique en Am rique latine et en Asie Son travail principal l laboration d alternatives radicales visant la satisfaction universelle des besoins des libert s et des droits humains fondamentaux http www oid ido org L Observatoire international de la dette est n sous l impulsion du Comit pour l annula tion de la dette du Tiers Monde CADTM et des Economistes de gauche EDI Argentine le 28 janvier 2005 au Forum social mondial Porto Alegre au Br sil L Observatoire international de la dette est un outil d change de connaissances d analyses et de recherches sur la probl matique de la dette D veloppement durable http www info durable be Site mandat par le Service public f d ral de programmation du d veloppement du rable sensibilisation du grand public au d veloppement durable avec de nombreux dossiers th matiqu
38. entre les femmes et les hommes Notre champ d action privil gi les interactions Nord Sud M Indign s par les injustices de notre soci t nous envisageons notre monde radicalement au trement m Nous analysons les r sistances et les combats men s par les peuples pour le respect de leur dignit de leur identit de leurs ressources et pour qu ils puissent disposer d eux m mes et trouver l panouissement de leurs capacit s de d veloppement M Pour nous le d veloppement est un ensemble de droits qui doivent tre acquis par chaque citoyen de la plan te Il est la condition indispensable la paix m Dans l ensemble des droits sociaux conomiques politiques et culturels nous voulons ac cro tre avec d autres acteurs le caract re contraignant des droits sociaux et conomiques pour tous M Nous d fendons la priorit des int r ts publics sur les int r ts priv s m L conomie doit tre au service des gens et non le contraire Les autorit s publiques ont un r le d cisif jouer et une grande responsabilit dans la d fense de ces droits m Nos partenariats sont d termin s par des objectifs communs dans une optique progressiste t nous les soutenons dans leurs efforts m Nos projets sont un moyen que nous consid rons de mani re professionnelle comme un contrat entre les parties avec des droits et des obligations r ciproques m Nous offrons des alternatives d action m Nous mobilisons des sympathisan
39. et des collectifs Pedagogie ITECO rejoint les courants de p dagogie d adultes partisans de l apprentissage actif qui s loignent de l id e qu apprendre soit une simple transmission de connaissances L hypoth se de ces courants p dagogiques est qu on apprend mieux quand on devient un r el acteur de sa propre formation Dans cet esprit ITECO accorde un r le important aux exp riences et aux connaissances dont sont porteurs les participants aux formations Quatre p les constituent un sch ma p dagogique qui permet au participant de mieux analyser o il est situ dans la soci t de mieux percevoir com ment elle fonctionne la place qu il y occupe ce qu il peut y faire et avec qui Contact ITECO 2 rue Renkin 1030 Bruxelles T l 32 2 243 70 30 Fax 32 2 245 39 29 e mail iteco iteco be Site www iteco be Le r seau rise r seau intersyndical de sensibilisation l environnement csc fgtb Environnement Volet 1 information et sensibilisation Volet 2 actions sur le terrain Volet 3 appui technique Le projet RISE a vu le jour en 1996 Soutenu par la R gion wallonne il rassemble la FGTB et la CSC autour de plusieurs objectifs sensibiliser les travailleurs et leurs repr sentants l environ nement stimuler la concertation sociale en environnement dans les entreprises renforcer la ca pacit d intervention des d l gu s sur les questions environnementales Depuis 1996 la R gion wallon
40. gles de la concurrence qui ne profitent pourtant qu aux int r ts priv s des plus puissants de ce monde LE SAVIEZ VOUS Peu de gens aujourd hui d fendent cette grande hypocrisie on pr tend aider les pays en d veloppement alors qu on les force ouvrir leurs march s aux produits des pays industriels avanc s qui eux m mes continuent prot ger leurs propres march s Ces politiques sont de nature rendre les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres et plus fu rieux Lors de la conf rence minist rielle de Doha en 2005 les tats Unis avaient envoy 200 d l gu s alors que la Pologne n en avait envoy que 4 69 Joseph E Stiglitz in La grande d sillusion Fayard 2002 Joseph Eugene Stiglitz est un conomiste am ricain n le 9 f vrier 1943 qui re ut le Prix Nobel d co nomie en 2001 Il est aujourd hui l un des plus c l bres conomistes du courant des nouveaux keyn siens LAAT lt lt Le jeu de la ficelle Fiches th matiques e Je suis Vandana Je suis une multinationale ve suis Rosipel Je suis Monsanto e Je suis un grain ka Je produis norm ment et je suis pr sente dans de nombreux pays aussi MULTIGROS bien consommateurs que producteurs et gr ce moi les gens trouvent T LK du travail Je d cide de tout la quantit d engrais et de pesticides utilis s pour les AZ M P cultures le salaire des ouvriers
41. gr et y d truisent les co nomies locales Comment et pourquoi les pays producteurs peuvent ils exporter si bas prix Parce que leur terre et leur climat sont favorables lait de Nouvelle Z lande Parce qu avec leur terre leur climat de grandes exploitations terriennes l octroi de salaires de mi s re et la mise en place de conditions de travail pouvantables ils sont les champions toute cat gorie des bas prix viande soja et sucre du Br sil bl d Ukraine Parce que leurs gouvernements ont favoris et soutenu la production d un produit irrigation et aide la culture du riz en Tha lande et au Vietnam Parce ce que ce qu ils exportent est le surplus des ann es de trop bonne r colte riz chinois Parce qu ils revendent des produits qui n ont plus de valeur sur le march local croupions et aile de poulet industriel d Europe ou du Br sil Parce qu ils baissent artificiellement le prix des produits agricoles par des subsides aux exportations et que par cons quent ils exportent leurs produits un prix beaucoup plus comp titifs que leurs concurrents qui dans le cas des pays du Sud le FMI a interdit de subsidier leurs propres produits C est de la concurrence totalement d loyale Par cons quent le fait de supprimer le droit des pays de prot ger leurs march s et leurs secteurs agricoles a des effets d vastateurs Car ces importations agricoles bas prix d truisent les conomies ag
42. identit qu ils sont tous reli s les uns aux autres et qu ils visualisent et sentent physiquement gr ce la fi celle qui les relie les liens et les interactions entre eux Les tapes suivantes du jeu sont une phase de partage des motions de mise en vidence du sys t me et de ses r gles puis finalement une tape de construction d alternatives E Mode d emploi Animation du jeu les tapes Dur e 2 3 h variable en fonction des tapes 3 et 4 Nombre de participants 20 35 1 Le jeu de 45 min 1h A L animateur pr sente le jeu comme un exercice nous permettant d explorer le monde dans lequel nous vivons aujourd hui Il explique le d roulement du jeu et propose aux participants de jouer cha cun un r le li de pr s ou de loin l assiette moyenne du Belge L aspect jeu de r le peut tre plus ou moins accentu en fonction du public et des objectifs B Les participants sont invit s s installer en trois cercles concentriques le nombre de personnes par cercle est d termin par l animateur en fonction des cartes d identit qu il aura choisies au pr alable C L animateur distribue une carte d identit chaque participant selon leur place sur les trois cercles S il y a des l ments que les participants ne comprennent pas l animateur leur propose de poser de questions sur leur identit D l animateur invite une identit de l assiette se pr senter Puis dema
43. interdiction l importation res trictions quantitatives lourdeurs administratives politiques de change etc et de rendre les r gles transpa rentes et pr visibles Servir de cadre aux n gociations commerciales les accords sont r dig s et sign s par l ensemble des puis sances commerciales souvent apr s de longs d bats et controverses R gler les diff rends en cas de non respect des r gles par l un des pays membres ou de diff rend com mercial un processus de r glement permet de trancher la situation en se basant sur l interpr tation des ac cords En conclusion aucun pays membre de l OMC ne peut tablir de discrimination entre ses partenaires com merciaux Comme ses cons urs la Banque Mondiale BM et le Fonds Mon taire International FMI l Or ganisme Mondial du Commerce OMC vise une lib ralisation accrue de l conomie mondiale l ouverture des march s la plus large possible d pouillant les Etats d un maximum de pr rogatives au profit des en treprises multinationales 67 En janvier 2007 avec l accession du Vietnam l OMC compte 150 membres et une trentaine d observateurs Les observateurs peuvent tre des tats mais aussi des organisations internationales comme l ONU le FMI la BM la CNUCED la FAO l OMPI et l OCDE Notons que la Russie n est toujours pas mem bre elle fait face un refus des Etats Unis Le jeu de la ficelle Historique L OMC es
44. jeu de la ficelle Un peu beaucoup de multinationales dans vos Corn Flaxes Chaque jour des entreprises locales sont achet es par des g ants de l agro alimentaire Malgr qu elles soient pr sentes dans nos vies d s les premi res bouch es de la journ e il reste tr s difficile de savoir quelles compagnies nous avalons quotidiennement car les tiquettes ne nous renseignent pas sur ce sujet Vous mangez des Corn Flaxes des Rice Krispies ou des Sp cial K Vous tes alors en lien avec Kellog s dont le si ge social se situe au Michigan Vous buvez du Tropicana Pepsi le fabrique Du Minute Maid ou de l eau de Chaudfontaine C est Coca Cola Vous vous tes laiss tenter par un bon petit cho colat C te d Or Vous contribuez au chiffre d affaires du g ant tasunien Kraft Qui est qui l est bien difficile d identifier les entreprises derri re les marques connues En effet aucune loi ne les oblige pr ciser le lieu de leur si ge social Nous ne savons donc pas qui nous donnons notre ar gent quotidiennement Le monde des compagnies reste complexe des milliers d actions s ach tent et se vendent chaque jour Certaines entreprises font faillite d autres sont gob es par des concurrents ou en partie rachet es Et ces transactions ne sont pas toujours publiques Sous leurs aspects de concurrence les compagnies collaborent entre elles pour la fabrication et la commercialisation de prod
45. jeu destin de jeunes sans papiers r fugi s au Pays Basque M Cr ation d un jeu destin des volontaires qui s engagent dans un projet solidaire interna tional Cartes d identit 1 CERCLE DE L ASSIETTE Je suis l assiette belge Je suis l assiette statistique et moyenne Quelques mots pour mieux expliquer je comporte 138 g de l gumes frais par jour En fruits et l gumes les nutritionnistes conseillent plut t 500 g Sachez aussi qu en Belgique nous importons 60 de nos l gumes parfois de tr s loin Des tudes ont montr que le contenu de mon assiette fait parfois 2 000 2 500 Km avant d arriver chez vous Je n ai donc plus de saisons fraises en f vrier laitues tout l hiver Je suis tr s charg e en produits animaux plus de 600 g par jour viande fro mages et laitages compris Tout cela fait que je suis pleine de mau vaises graisses satur es Pr s de la 2 de la ration calorique quotidienne provient des graisses C est beaucoup trop Je suis une courgette du Kenya J ai besoin de grandes quantit s d eau pour pousser Je suis cultiv e par des paysans qui je ne profite pas En effet je suis export e vers les pays riches afin qu ils puissent manger des courgettes t comme hiver J ai fait 6 000 km avant d arriver dans vos assiettes J ai voyag en camion bateau avion Et peu importe que ce voyage m ait un peu d fra chie je suis toujours aussi belle Je suis une banane Je viens de nomb
46. la r gion CHIQUITA DOLE ET DEL MONTE VIOLENT LES DROITS HUMAINS Chiquita est connue pour ses violations r p t es des droits des travailleurs et son non respect des normes environnementales les plus l mentaires Le dernier scandale au centre duquel se trouve la Chiquita Brand a eu lieu en Colombie o il a t prouv que l entreprise payait depuis 1997 des paramilitaires pour liminer des dirigeants paysans et des syndica listes g nants Elle s est retir e du pays en 2004 et a t condamn e au d but du mois d avril 2006 une amende de 25 millions de dollars par une cour tatsunienne apr s avoir admis avoir pay 1 7 millions de dol lars aux Autod fenses Unies de Colombie en change de s curit Cependant Chiquita n est pas seule l origine de cette situation Dole Del Monte Fyffes bafouent les droits humains et sacrifient l environnement au nom du profit Sous la pression de l opinion internationale les multinationales du secteur ont finalement d cid de r agir Chiquita par exemple s engageait en 2001 respecter les conventions de l Organisation Internationale du Travail Quant Dole et Del Monte elles ont aussi commenc faire des progr s en obtenant des certifications en vironnementales pour certaines de leurs plantations Pourtant sur le terrain les progr s r els sont faibles ind pendance et exigence des organismes de certifi cation remis en cause normes environnement
47. mythes c est dire dans une culture Le r el est donc compris comme une narration un r cit situ historiquement et culturellement Le changement est con u comme une tentative d infl chissement de cette narration par le questionnement de ces mythes et rites en vue d une complexification du r cit Le changement r sulte d une co cr ation le r cit se d voile dans la rencontre d un autre r cit Pour compl ter l clairage d une situation nous prenons en compte l ensemble des croyances des per sonnes acteurs et observateurs et des mythes fondateurs des soci t s souvent implicites mais sous ja cents dans la fa on d envisager les choses On peut nommer cette approche cybern tique voyageuse et multiculturelle 123 Boucles de r troactions suites d actions induites par le syst me lui m me suite un changement ext rieur soit pour en maintenir la stabilit r troaction n gative soit pour amplifier le changement pouvant aller jusqu l explosion du syst me r troaction positive 124 Appel e galement seconde cybern tique 125 Dans une intention donn e et suivant des valeurs n goci es au sein du syst me Ressources D une approche l autre la souplesse pist mologique Les syst miciens proposent de faire preuve d une grande souplesse dans l utilisation de l une ou l autre pist mologie L adaptabilit et la sant d un syst me r sultant de cette capacit sauter d une pist
48. p che la dynamite ou au cyanure d vastent galement l environnement sous marin Quelques faits En Alaska 55 des coraux d eau froide endommag s par un seul passage d un tel chalut ne se sont pas reconstitu s apr s un an Le jeu de la ficelle Dans des zones de p che intensive au large du sud de l Australie 90 des zones corallif res ne sont plus que de la roche nue Ces zones abritaient des poissons juv niles et d autres esp ces Ces pratiques sont non seulement d vastatrices pour les cosyst mes marins mais menacent galement la survie des petits p cheurs qui ne parviennent pas concurrencer les g ants Poissons d levages aquaculture une fausse solution la p che g Pour r pondre la demande croissante en poissons l aquaculture s est fortement d velopp e ces derni res ann es Plus de 20 des poissons et fruits de mer consomm s proviennent ainsi d levages Les poissons y sont entass s dans des cages et nourris de mani re maximiser leur croissance Des farines animales et des antibiotiques de croissance sont leur nourriture quotidienne Souvent pr sent e comme la solution aux probl mes de surexploitation des esp ces sauvages l aquaculture pourrait l tre si elle tait d velopp e de mani re plus cologique En effet ces levages industriels g n rent des nuisances importantes ils menacent des cosyst mes de grandes comme les fjords et les mangro
49. pays pauvres en g n ral les droits de douane sont une forme de subsides ne le sont pas Une belle d monstration des rapports de force au niveau du commerce international De plus l Europe et les Etats Unis se prot gent galement par l utilisation de normes sanitaires strictes sur les produits qu ils ne veulent pas voir rentrer sur leur sol Sources Via campesina CNCDTE et Plate forme de la souverainet alimentaire 107 Mouvement International Paysan www viacampesina org 108 Demain Le Monde Nourrir la plan te n a pas de prix 2006 CNCD www cncd be 109 Plate forme Souverainet alimentaire www pfsa be Er S gt IN 227 Fiches th matiques Je suis l assiette belge Je suis l assiette statistique et moyenne Quelques mots pour mieux ex pliquer je comporte 138 g de l gumes frais par jour En fruits et l gumes les nutritionnistes conseillent plut t 500 g Sachez aussi qu en Belgique nous importons 60 de nos l gumes parfois de tr s loin Des tudes ont montr que le contenu de mon assiette fait parfois 2 000 2 500 Km avant d arriver chez vous Je n ai donc plus de saisons fraises en f vrier laitues tout l hiver Je suis tr s charg e en produits animaux plus de 600 g par jour viande fromages et laitages compris Tout cela fait que je suis pleine de mauvaises graisses satur es Pr s de la de la ration calorique quoti dienne provient des graisses C est beaucoup trop
50. populations d au tre part de faire en sorte que dans le cadre des rapports de forces formels et informels elles puissent constituer des contre pouvoirs et revendiquer leurs droits face la logique dominante d exclusion de dualisation de la soci t et d exploitation Valeurs Solidarit Socialiste d fend les valeurs de solidarit de libert et d galit et lutte en faveur d un d veloppement bas sur la d mocratie et la justice sociale Vision L volution d une soci t est le produit des rapports sociaux Elle doit viser la juste r partition des pouvoirs et la redistribution quitable des richesses travers des m canismes de solidarit l int rieur et entre les soci t s Objectifs Solidarit Socialiste conform ment ses valeurs et sa vision veut contribuer modifier les rapports de force en faveur d un d veloppement respectueux des droits humains des richesses culturelles et de l environnement Ressources M Photo langage Citoyennet et participation des femmes au Nord et au Sud une co production Le Monde selon les femmes et Solidarit Socialiste Ce photo langage est un outil de r flexion et d animation autour de la participation ci toyenne destin un public de jeunes et d adultes Pour commander un photo langage contactez Perrine Crevecoeur au 02 505 40 80 E Dossier p dagogique L cole un droit qui donne des droits et La sant pour tous Un dossier p dagogiq
51. pr m ch s voire pr dig r s Je ne renonce rien pour vous plaire fraises en hiver asperges en t b uf argentin et kangourou australien Je parcours la plan te rien que pour mes chers clients et mes actionnaires mais que ceci reste entre nous Que sont ces quelques kilom tres en regard de tout ce qu il y a gagner Et plus je veille vous arroser de mes meilleurs promotions poulet 2 euros gigot d agneau 5 euros du kilo Ce n est pas beau tout a Le jeu de la ficelle 3 CERCLE DES IMPACTS Og nappe phr atique Je suis la nappe phr atique Je suis belge je ne me porte pas tr s bien les nitrates et autres polluants me rendent malade L en haut on n a pas l air de s en soucier Ils en redemandent tellement pour nourrir leurs terres appauvries que chaque ann e je suis un peu plus malade Je suis lair de la plan te Disponible pour tous les tres humains et les animaux vous me respirez un nombre incroyable de fois par jour Je me sens de plus en plus lourd opaque charg de gaz effet de serre de pesticides de m taux d acides Le chauffage et les industries sont principalement responsables de ma TT d gradation TERRE AGRICOLE Les transports y sont pour beaucoup un camion sur deux roule pour notre alimentation Je suis l eau douce Cela semble simple limpide mais c est devenu terriblement compliqu Je suis devenue un v ritable enjeu strat gi
52. s agit d aide li e je te pr te uniquement pour que tu m ach tes mes produits 3 Le troisi me acteur et non des moindre est la Banque Mondiale BM qui de 1968 1973 a incit les pays du Sud emprunter massivement pour moderniser et galvaniser leur appareil d exportation C est la part mul tilat rale de la dette Dans le cadre de la guerre froide il s agissait de contrecarrer l influence sovi tique en renfor ant les relations commerciales internationales et les positions strat giques des tats du Nord Cepen dant il faut savoir que ces pr ts ont pour la plupart servi financer des projets pharaoniques les fameux l phants blancs qui ne b n ficiaient pas du tout aux populations du Sud Joseph E Stieglitz cono miste en chef de la Banque Mondiale de 1997 1999 et prix Nobel d conomie a d clar propos de ces pr ts Dans de nombreux cas les pr ts taient destin s corrompre des gouvernements pendant la guerre froide Le probl me n tait pas alors de savoir si l argent favorisait le bien tre du pays mais s il conduisait une situation stable tant donn les r alit s g opolitiques mondiales 4 Le quatri me promoteur de la dette ce sont les gouvernements du Sud eux m mes Bon nombre de dicta tures taient en effet soutenues par l occident comme Mobutu au Za re Suharto en Indon sie la dictature br silienne puis plus tard les dictatures argentine et chilienne car elles
53. sans reconnaissance ni b n fices leur gard Pire les paysans qui souhaitent utiliser ces semences se trouvent contraints de les acheter Rice Tec Cette vari t de basmati tant devenue propri t priv e les paysans sont galement d poss d s du droit l gitime de conserver des grains semer la saison suivante Malheureusement des cas similaires se sont multipli s depuis que l OMC Organisation Mondiale du Com merce a reconnu le droit de breveter le vivant 71 Rapports annuels des compagnies disponibles sur leurs sites internet Voir aussi Banque Mondiale donn es et statistiques 2003 S gt Ne 227 A Fiches th matiques LE SAVIEZ VOUS Le pr sident directeur d Altira a re u pour l ann e 2001 23 416 230 dollars US en salaires et compensations soit l quivalent de 12 830 ann es de travail d un cueilleur de caf En mai 2003 la compagnie Pepsi a lanc un concours visant promouvoir ses chips Horton Elle offre les frais de scolarit futurs un nouveau n qui porterait le nom de sa marque Deux compagnies Cargill et Archer Daniels Mindland contr lent entre 70 et 80 du commerce international du grain En 1999 Philip Morris a fait don de 60 millions de dollars des organismes de bienfaisance Parall lement l entreprise a d pens 108 millions en publicit pour faire conna tre au monde sa g n rosit En 2000 Monsanto a brevet pas moins
54. seulement pr venir les risques de cancer de l estomac et des intestins mais galement diminuer les risques d autres formes de cancer telles que le cancer du sein du poumon de la prostate et de l ut rus LE SAVIEZ VOUS Remplacer 1 fois par semaine la viande du repas par des prot ines v g tales permet de r duire son empreinte cologique de 1 000 m par an Chaque vache de l Union Europ enne re oit deux euros de subsides par jour ce qui repr sente le revenu journalier de la moiti de la population mondiale Produire 1 kg de viande de veau repr sente l quivalent de 220 km de trajet en voiture 1 kg de viande de b uf repr sente l quivalent de 70 km de trajet en voiture 1 kg de bl repr sente quelques m tres Siles chinois mangeaient autant de viande que les occidentaux leurs levages absorberaient la moiti de la production mondiale de c r ales Une porcherie moyenne de 2 000 porcs consomme plus d lectricit qu un village de 2 000 ha bitants 27 R seau co consommation 28 Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie Ademe Jean Marc Jancovici 29 Alain Adriaens La plan te menac e par la famine Etopia Revue d cologie politique d cembre 2006 Se Le jeu de la ficelle Fiches th matiques Je suis le poisson de mer En 50 ans la quantit de poissons p ch s a t multipli e par 5 Ce qui a eu pour cons quence
55. surfaces les nappes phr atiques Les cultures intensives puisent les sols et l usage excessif de pesticides favorise l rosion Au bout de 30 ans les plantations ne sont plus assez productives Il faut alors d boiser pour cr er de nouvelles plantations et des conditions de travail souvent d plorables Les droits fondamentaux des travailleurs et les l gislations sociales sont rarement respect s absence de libert syndicale salaires de mis re heures suppl mentaires obligatoires non pay es contrats temporaires sans garantie de lendemain sont le quotidien de milliers de travailleurs Dans les exploitations modernes et hautement m canis es d Am rique latine aux mains des entreprises transnationales ou des grands propri taires les ouvriers per oivent peine 1 3 du prix final de la ba nane En Equateur o la libert syndicale est plus fortement r prim e que dans d autres pays latino am ricains un ouvrier d une plantation touche en moyenne 56 par mois Au Costa Rica le salaire mensuel monte 150 un salaire sensiblement plus lev mais qui reste nettement insuffisant pour garantir aux travailleurs des conditions de vie digness Les ouvriers des plantations travaillent dans des conditions extr mement difficiles parfois jusqu 12 ou 14 heures par jour Les heures de travail suppl mentaires obligatoires ne sont pas pay es De nombreux tra vailleurs des plantations sont engag s sous des contrats
56. th matiques locales et globales entre des enjeux au Nord et au Sud entre la consommation et ses impacts cologiques ou sociaux m Favoriser la construction d une pens e globale complexe et critique m Favoriser la construction d un regard critique sur le mod le de la soci t de consommation M Ouvrir des perspectives d actions alternatives au mod le actuel tant individuelles que col lectives m Favoriser la mise en projet d une cole d une association d un groupe de consommateurs ou de citoyens etc Qui est destin cet outil m Les formateurs trices animateurs trices du secteur associatif ducation au d veloppement ducation relative l environnement ducation la sant M Les formateurs trices de formateurs trices E Les enseignant e s du cycle secondaire et primaire M Toute personne impliqu e comme personne ressource dans un processus ducatif Pour quel public cible M Les l ves du cycle secondaire sup rieur et inf rieur M Les tudiants m Les adultes M Les enfants du cycle primaire partir de la 5 me version enfants des identit s Le jeu de la ficelle Descriptif du jeu L e jeu de la ficelle est un outil qui permet de visualiser et de mod liser les liens entre notre consommation alimentaire les l ments qui d terminent notre mode de consommation et les impacts de ce mod le Ces liens sont repr sent s par une ficelle reliant les diff rents ac teurs e
57. 51 Le Monde 9 mars 2006 52 S nat session du 15 10 2003 proposition de loi instituant un Fonds pour la promotion du d veloppement durable et publicit et D veloppement Durable l ments de r flexion dossier du R seau Eco Consommation 53 L Art d co consommer newsletter du R seau Eco Consommation n 22 janvier 2007 54 Chiffre du S nat session du 15 octobre 2003 proposition de loi instituant un Fonds pour la promotion du d veloppement durable in Patrick Viveret Cour des comptes France Le jeu de la ficelle Selon d autres sources ces derni res ann es l investissement publicitaire annuel a pes en moyenne 2 du PIB produit int rieur brut mondial soit 700 milliards d euros La publicit de l industrie agro alimentaire mondiale absorbe quant elle 40 milliards de dollars par an Les emplois c t de ces d penses vertigineuses le secteur de la publicit occupe aussi beaucoup de per sonnes en Belgique il occupe 9 000 emplois directs en agences centrales et maisons de production et 9 000 emplois indirects si on inclut le personnel des m dias qui d pendent des annonces publicitaires 8 Le co t pour les consommateurs on estime environ 200 euros par an et par personne le co t de la pu blicit dans le montant de nos achats La publicit une montagne de d chets La publicit engendre galement une pollution mat rielle norme qu il est difficile d estime
58. A Sa Identit s enfants Je suis un supermarch MO J ai tout Depuis le poulet industriel 1 euro le kilo qui dit mieux jusqu aux biscuits bio et beaucoup d autres ali ments Croyez ma publicit sur parole s il vous pla t car je n aime pas trop que vous mettiez le nez dans mes affaires Si mes produits ne sont pas chers c est parce que j oblige ceux qui me les apportent me les vendre des prix tr s bas Je les paye de moins en moins bien Et je fais la m me chose avec mes employ s Depuis que je suis l de nombreux piciers de vos quartiers ont du fermer Je suis l air vI G f C est moi l air de la plan te celui que vous respirez pour vivre Presque tous les tres vivants m utilisent pour vivre les arbres les humains les insectes les oiseaux les fleurs Mais depuis peu les activit s humaines me transfor ment de plus en plus vite Les voitures les camions les usines les maisons les levages tous de plus en plus nombreux rejettent du gaz carbonique et du m thane qui me rendent de plus en plus chaud sous l action du soleil De plus en plus chaud et donc de plus en plus charg en humidit au point que le climat est en train de changer lui aussi Je suis Toufik d Indon sie Ma famille et moi on cultive des cacaoyers Ces arbres donnent des f ves de cacao qui plus tard seront transform es en chocolat en Europe C est l argent de la r colte qui n
59. A chot encombrant d esprit critique Je construis ce monde prosp re de l abondance f Le r ve est accessible il suffit de l acheter de fiche propre J aide les multinationales vendre leurs produits Au fond je vous duque H H I PUB vous apprends que faire dans les situations difficiles de votre vie mals qui sont li es Avec moi vous prenez les bonnes r solutions je devrais m appeler in 2 A M formation communication ducation permanente N cette th matique La publicit n est pas seulement parole commerciale mais aussi parole politique parole sociale parole N morale discours id ologique toujours Elle est le langage dominant de la culture sans doute le syst me S d information le plus important de l histoire N Rappel du contenu de la carte d identit La publicit influence nos comportements La publicit est omnipr sente dans nos vies quotidiennes chaque jour nous subissons le matraquage publi citaire tout moment et en tout lieu la radio la t l vision via affichages publicitaires sur les aubettes de tram les bus dans les gares dans les m tros plus de 600 panneaux de 2 m dans les m tros bruxellois en rue au cin ma par le web par t l phone par courrier dans la presse crite sur les emballages des pro duits lors des manifestations culturelles et sportives chantillons pour b b dans les colis de la maternit les pack de rentr e scolaire les distri
60. Cola c est du cerveau humain disponible Rien n est plus difficile que d obtenir cette disponibilit S Le PNUD a compar les d penses mondiales n cessaires pour traiter les maux les plus inac ceptables de l humanit famine manque d acc s l eau potable absence de soins de base lutte contre les pid mies curables et les d penses annuelles de publicit Pour combattre l in dignit humaine il suffirait de quelques 80 milliards de dollars par an On d pense 5 10 fois plus annuellement pour les d penses publicitaires La sph re de la pub colonise tous les secteurs Ainsi en Belgique dans l ordre d croissant des d penses publicitaires annuelles en 2005 l Etat arrivait en seconde position avant Coca cola ou VW 55 Colloque publicit et empreinte cologique 15 d cembre 2006 56 Cette norme diff rence s explique par l absence de donn es claires concernant les budgets publicitaires On ne sait pas toujours ce qui est comptabilis On doit galement tenir compte des investissements marketing qui pr c dent la pub et qui ne sont pas n cessairement repris dans la comptabilisation des budgets publicitaires Ce montant de 1 000 milliards semble donc assez r aliste puisque les 250 ne concernent que la partie d clar e mais c est presque im prouvable 57 Philippe Bourseiller 365 gestes pour sauver la plan te La Martini re page du 8 novembre 58 ibid 59 Etude du CRIOC sur les pu
61. DE LA PRODUCTION INTENSIVE DE BANANE Un environnement qui se d grade D forestation rosion inondation perte de la biodiversit Les plantations commerciales de bananes s tendent sur des centaines voire des milliers d hectares L ex tension continue des plantations entra ne une destruction massive de la for t tropicale Elle contribue une rosion acc l r e des sols et la disparition des esp ces v g tales et animales De plus l irrigation des plan tations n cessite souvent la d viation des cours d eau augmentant ainsi le risque d inondations Pesticides et fongicides La culture commerciale de banane est connue pour son usage fr quent et excessif de fertilisants et de pes ticides En Am rique centrale sur une plantation de bananes intensive plus de 30 kg de pesticides actifs sont appliqu s par hectare C est plus de 10 fois la moyenne g n ralement utilis e en agriculture conven tionnelle dans les pays industrialis s Selon une analyse r alis e par le EARTH College 15 des fongicides dispers s par avion sur les plantations sont parpill s par le vent et se r pandent hors des plantations 40 de ces fongicides fi nissent sur le sol plut t que sur les plantes traiter et pr s de 35 sont lav s par la pluie Au total sur les millions de litres de fongicides d vers s chaque ann e sur les plantations 90 sont perdus Ces intrants chimiques polluent dangereusement les sols les eaux de
62. Des soutiens sp cifiques sont galement apport s pour stimuler des projets de terrain comme des cin clubs des f tes d associations 3 Le p le Formation Les Rencontres Ecologiques d Et constituent annuellement un moment ouvert tous convi vial et riche en rencontres contacts informations et formations en r sidentiel Borz e La Roche Un programme de formations en cours d ann es constitu par les Samedis d topia forma tions Kegeljan les Formations d centralis es et l Acad mie verte cole de formation de ca dres 4 Le p le Communication et Publications Des publications lectroniques recherche vulgarisation et interventions d actualit permet tent de communiquer sur des sujets a priori complexes et r pondre aux questions que se po sent les publics int ress s par l cologie politique Le tout est valoris via une newsletter La Revue Etopia publi e deux fois par an consacr e des dossiers th matiques approfondis sur des questions prospectives 5 Le p le Documentation et Archives Contact topia Centre d animation et de recherche en cologie politique Espace Kegeljan Av de Marlagne 52 5000 Namur T l 081 22 58 48 Fax 081 23 18 47 e mail Site www etopia be Le centre de documentation riche d un fonds documentaire de plus de 15 000 ouvrages et d abonnements une soixantaine de p riodiques r pond aux recherches des personnes res sources d E
63. Diminution des prix l exportation augmentation des prix l importation Monnaie Libre rapatriement des b n fices Prosp rit des multinationales Suppression des barri res douani res PA End Baisse de la taxation et du pouvoir des Etats Cr ation de zones franches Les cons quences de cette logique Tout l exportation Pour rembourser leur dette en devises trang res les pays du Sud sont contraints d exporter massivement leurs mati res premi res et leurs produits agricoles au d triment de leur pro pre production vivri re Ils n ont pas le droit de subsidier leur agriculture exigences des PAS au contraire des pays industrialis s et se trouvent galement face une situation totalement in quita ble sur les march s internationaux en ce qui concerne les barri res douani res Par ailleurs bon nom bre de pays d pendent d un seul produit export coton cacao et sont donc la merci totale de la moindre fluctuation des cours mondiaux Exemple du B nin en 2000 ses revenus d exportation d pendaient 84 du coton Aust rit budg taire et privatisations les Etats sont contraints de r duire les d penses sociales sa nitaires administratives scolaires Les Etats sont fragilis s perdent une grande partie de leur pouvoir et de leur souverainet La pauvret augmente Lib ralisation totale des march s les multinationales sont prosp res moins tax es ne sont plus soumis
64. Elles sont pass es de 8 millions de tonnes en 1980 pr s de 15 millions de tonnes en 2001 14 La Commission Europ enne aurait par ailleurs d cid de les soumettre des quotas d missions de CO2 apr s 2010 S 2 Ao va Fiches th matiques v Je suis un beau morceau de boeuf de poulet de mouton de porc Entier hach reconstitu ou ce que vous voulez J ai t produit dans des levages industriels qui cr ent quelques petits probl mes environnemen taux on ne sait que faire de mes flatulences et d jections Je consomme Je suis une for t tropicale beaucoup d eau 25 000 litres pour produire 100 g de b uf Aujourd hui je ne mange plus que des prot ines v g tales soja manioc c r ales pro duites intensivement par les pays du Sud Je mange aussi un peu de pois son mais il ne faut pas le dire Si je suis un b uf il me faut 7 10 kg de c r ales et de l gumineuses pour produire 1 kg de viande pour le porc ce rapport est de 4 kg pour 1 kg Le b tail des pays du Nord mange autant de c r ales que tous les habitants de l Inde et la Chine r unis Consommation ou hyper consommation de viande La consommation de viande ne cesse d augmenter si consommer de la viande est rest un acte marginal pendant des si cles c est aujourd hui une des plus importantes expressions de la richesse Dans les pays d velopp s la consommation de viande atteint en moyenne trente kilos par an et par habi
65. La fin du d veloppement naissance d une alternative Masp ro 1982 R dition Babel Paris France 1997 e Nicolas Ridoux La d croissance pour tous Parangon 2006 e Gilbert Rist Majid Rahnema et Gustavo Esteva Le Nord perdu Rep res pour l apr s d veloppement Edi tions d En Bas Lausanne Suisse 1992 e Gilbert Rist Le d veloppement histoire d une croyance occidentale Presses de Sciences Po Paris France 1996 e Wolfgang Sachs et Gustavo Esteva Les ruines du d veloppement Ecosoci t Montr al Canada 1996 Relations internationales e Damien Millet Eric Toussaint Cinquante questions cinquante r ponses sur la dette le FMI et la banque mondiale CADTM 2002 Ecologie e Elisabeth Bourguinat amp Jean Pierre Ribaut L arbre et la for t Du symbolisme culturel l agonie pro gramm e FPH 2000 e Ga lle Bouttier Gu rive Thierry Thouvenot Plan te attitude les gestes cologiques au quotidien e Edouard Goldsmith Le Tao de l cologie Une vision cologique du monde Editions du Rocher 2002 e Laure Waridel L envers de l assiette Ecosoci t 2003 Es Le jeu de la ficelle Ressources th matiques Fiche laitue e WWF Suisse e R seau Action Climat France Fiche banane e Frison E and Suzanne Sharrock The economic social and nutritional importance of banana in the world 1999 e Lire aussi Chiquita R v lations sur les pratiques d une multinationale Les magasins du monde
66. La l gislation limite l usage des bromures mais ils se retrouvent assez r guli rement dans les l gumes au del des normes permises La st rilisation est utilis e pour tuer orga nismes pathog nes n matodes et semences de mauvaises herbes qui peuvent tre pr sents dans le sol Une serre est un espace artificiel et confin et les maladies peuvent s y d velopper plus facilement qu en milieu naturel Dans un tel espace le sol remplit plus une fonction de substrat physique qu une fonction biologique Dans cette logique agricole il faut donc d autant plus le st riliser et l amender LE SAVIEZ VOUS En Ontario presque la moiti des serres sont construites avec du plastique Lorsque chaque ann e il faut remplacer ce mat riel ce sont 207 tonnes de plastique qui sont jet es au rebut La moiti des l gumes de serre produits en Ontario sont cultiv s sur de la laine de roche chaque fois qu on remplace ce mat riel il faut mettre au rebut l quivalent de 83 charges de camions semi remorque L impact global sur l environnement de la culture des l gumes de plein air est 9 fois moins im portant que celui sous serre ou hors sol Pour produire une tonne d engrais azot il faut 2 tonnes de p trole 1 R seau Action Climat France 2007 2 La quantit d nergie est de 80 M gajoules kg Etienne Bruneau Nature et Progr s groupe de travail miel du COPA COGECA 3 Minist re de l alimentation
67. Mondiale du Commerce OMC regroupe pr s de 150 tats membres qui repr sentent en viron 97 du commerce mondial Une trentaine d autres pays dont la Russie n gocient actuellement leur entr e dans l organisation L OMC se pr sente comme la seule organisation internationale qui s occupe des r gles r gissant le commerce entre les pays Elle est consid r e comme l organisation internationale la plus puissante ce jour et concen tre en son sein les trois pouvoirs l gislatif ex cutif et judiciaire elle dicte les lois les fait appliquer et in flige les peines en cas de non respect de ces r gles L OMC est avant tout un cadre de n gociation un lieu o les gouvernements membres se rendent pour es sayer de r soudre les probl mes commerciaux qui existent entre eux Deux grands principes Le traitement de la nation la plus favoris e si un pays membre de l OMC accorde une faveur sp ciale un autre pays par exemple la diminution du droit de douane ou l ouverture d un march il doit le faire pour tous les autres pays membres Le traitement national les produits import s admis sur le march et les produits de fabrication locale doi vent tre trait s de mani re gale Trois grands objectifs Favoriser autant que possible la libert des changes pour l OMC l objectif principal est de supprimer toutes les formes d obstacles au commerce droits de douane mesures d
68. Nations Unies pour le D veloppement le PNUD 80 Mrds investis chaque ann e pendant 10 ans suffiraient assurer toute l humanit l acc s aux services de base alimentation ducation sant Fiches th matiques G M Je suis De Santos un enfant br silien J ai 8 ans et je m appelle De Santos je vis au Br sil Je fais partie de ces enfants qui n ont pas assez manger Pourtant les terres agricoles ne manquent pas dans mon pays La plupart sont utilis es pour cultiver des c r ales et du soja Mais ce n est pas pour nous ces prot ines sont transport es vers les pays riches pour nourrir leur b tail Les cultures br siliennes servent entre autre nourrir 40 millions de porcs occidentaux Si toutes les c r ales et les l gumineuses du monde taient destin es l alimentation humaine on pourrait nourrir le double de la population mondiale Et j ai oubli de vous dire que dans mon pays chaque ann e 10 000 enfants meurent de mal nutrition J esp re ne pas faire partie de ceux l 80 des enfants souffrant de malnutrition vivent dans des pays dont l conomie a t r orient e vers l exportation 100 000 personnes meurent chaque jour de faim ou des suites imm diates de la faim La faim quelques chiffres La situation alimentaire et agricole mondiale est travers e par un double paradoxe Alors que la production agricole mondiale est sup rieure aux beso
69. Oxfam Bruxelles octobre 1998 Fiche viande e Jean Paul Besset Comment ne plus tre progressiste sans devenir r actionnaire Fayard 2006 e D Lecerf Manger autrement Institut Pasteur De Lille 1998 e Frances Moore Lapp Sans viande et sans regrets Robert Davies 2002 e Robert N gre L alimentation risque majeur Ellipses Marketing 1998 e Fiche Consommez moins de viande du r seau Eco consommation Fiche poisson e FAO www fao org secteur p che pour approfondir les questions e Site du WWF suisse www wwf ch oc ans et c tes et WWF Info Ecole 2 2005 Le poisson dans nos assiettes excellente synth se de la probl matique et id es de le ons e Le magazine de l ducation l environnement Symbioses n 71 Mer et littoral 2006 e Reportages voir La p che les poissons ont le mal de mer C est pas sorcier e M diath que de la Communaut fran aise TT6585 www lamediatheque be et La mer bout de force Emission Temps pr sent T S R 1999 TM5361 e SPF Environnement e www de noordzee be e Fondation Nicolas Hulot e Anne Marie Sacquet Atlas mondial du d veloppement durable Autrement 2002 Fiche nappe phr atique e L cologiste juin juillet ao t 2006 n 19 e Institut bruxellois de gestion de l environnement www ibgebim be e R seau id e www reseau idee be e Greenpeace wwWw greenpeace org e R seau d information environnementale en Bretagne www bre
70. a encore mon camion pour le retour en Belgique Je suis l assiette moyenne belge vi Je comporte un peu plus de 100 grammes de l gumes frais par jour Alors que l on conseille de manger 500 grammes de fruits et l gumes En Belgique la moiti des l gumes qui me composent viennent parfois de tr s loin En moyenne j ai fait 2 000 kilom tres avant d arriver devant vous Je n ai donc plus de saisons fraises laitues kiwis to mates ils sont tous disponibles tout au long de l ann e Je suis aussi tr s charg e en produits animaux un demi kilo par jour Bien s r pas que de la viande galement des fromages et des laitages Tout cela fait que je suis trop grasse Je suis un beau gros morceau de b uf V Je contiens beaucoup de graisses ce qui n est pas bon pour votre corps En grosses quantit s je deviens n faste pour votre sant Pour me nourrir l leveur me donne beaucoup de soja et de c r ales qui viennent souvent de tr s loin Il faut que je mange 7 10 kilos de c r ales pour pro duire un kilo de viande Le jeu de la ficelle Je suis une laitue v En hiver je suis cultiv e dans une serre bien chauff e Je suis toute belle on m asperge avec tellement de produits que je n ai pas la moindre t che ni la moin dre petite b te sur moi Pour me nourrir on me donne des engrais Pour me produire il faut un litre de p trole pour le chauffage de la s
71. agnement propose des pistes pour penser autrement notre rapport au monde et ouvrir des pers pectives d actions alternatives au mod le de soci t actuel nn Un outil p dagogique destin aux formateurs trices et animateurs trices du secteur associatif aux enseignant es des cycles sup rieur secondaire et primaire aux formateurs de formateurs Public adultes tudiants l ves du cycle secondaire sup rieur et enfants partir de 10 ans Jeu cr par Daniel Cauchy Produit et coordonn par Quinoa asbl Rencontre des Continents asbl et Solidarit Socialiste FC amp D R alis par Rencontre des Continents Quinoa et Solidarit Socialiste En partenariat avec le CNCD Oxfam Solidarit Etopia la FUGEA ITECO Le R seau Id e et Jeunesse et Sant Avec le soutien scientifique du Dr Gauthier Chapelle Illustrations Clarice www clarice illustrations be Avec le soutien du CGRI Commissariat G n ral aux Relations Internationales et du CNCD Centre National de Coop ration au d veloppement TA 1 11 11
72. ait soit tre consomm e par les hommes ou les animaux soit tre transform e en compost Mais la grande majorit sera d vers e dans des d charges Et co te cher aux travailleurs Partout dans le monde les travailleurs agricoles sont parmi les plus mal pay s et mal prot g s Les grands dis tributeurs utilisent leur position de force pour compresser au maximum les prix d achat tout en maintenant de hauts standards de qualit et en imposant de lourds cahiers de charges aux fournisseurs et sous traitants Cette situation emp che souvent les fournisseurs ou sous traitants de d velopper leur tour une politique environ nementale durable faute de moyens La pression s exerce galement sur le personnel des fournisseurs et sous traitants en raison de la baisse des prix dans le secteur agro alimentaire o les salaires ne sont d j pas particuli rement lev s et o les conditions de travail sont parfois difficiles notamment en raison du caract re saisonnier de certaines productions ali mentaires du travail pauses etc Cette situation touche galement le personnel des grandes enseignes qui paye les frais des op rations de ra tionalisation des co ts moins de personnel aux caisses vu la multiplication des technologiques de self scan ning et dans les rayons tiquetage lectronique automatisation des commandes etc Parall lement les employeurs font constamment pression pour obtenir l ouverture des magasins l
73. ales pas assez contraignantes Je suis une banane issue du commerce quitable Le jeu de la ficelle Fiches th matiques v Je suis une courgette du Kenya s warte o n AM un ananas du Ghana une fraise d Espagne la plan te J J ai besoin de grandes quantit s d eau pour pousser Je suis cultiv e par des paysans 7 gt quije ne profite pas En effet je suis export e vers les pays riches afin qu ils puis sent manger des courgettes t comme hiver J ai fait 6 000 km avant d arriver dans vos assiettes J ai voyag en camion bateau avion Et peu importe que ce voyage m ait un peu d fra chie je suis toujours aussi belle Combien de kilom tres a parcouru notre assiette En observant les tals des magasins on peut vite tirer la conclusion suivante les fruits et l gumes propo s s proviennent des 4 coins du monde Ananas du Ghana poires bio d Argentine fraises d Australie ha ricots du Kenya etc Les aliments voyagent de plus en plus sur de longues distances et les circuits se complexifient certains in gr dients font m me des allers retours entre plusieurs pays La crevette belge par exemple est envoy e au Maroc pour y tre d cortiqu e le prix de la main d uvre y tant plus avantageux et ensuite renvoy e en Belgique pour la vente Autre exemple les plats pr par s dont les diff rents ingr dients ont parcouru des milliers de km
74. am ricaine de protection de l environnement relative l exposition chronique A ces effets neurotoxiques s ajoutent ceux induits par d autres polluants tels que le plomb le mercure les PCBS les solvants On peut poser l hypoth se que leurs effets se combinent et donc se renforcent De nombreuses tudes scientifiques ont pu d montrer Le r le des pesticides dans le d veloppement d anomalies cong nitales et de cancers infantiles Le f tus peut tre contamin par le p re ou la m re lors d une exposition avant conception par transfert de r sidus via le sperme Le risque de maladies augmente chez les enfants habitant des zones rurales de culture intensive Les pesticides et biocides agricoles tant tr s volatiles ils p n trent dans les habitations situ es pour tant plusieurs km Les scientifiques s inqui tent par ailleurs de l augmentation des anomalies cong nitales et des cancers in fantiles Ils demandent que la sensibilit du f tus et du jeune enfant soit prise en compte lors de l estima tion de la toxicit d un pesticide Le f tus et l enfant sont particuli rement vuln rables Une exposition pr coce g n re des effets long terme Cancers en augmentation L humanit est expos e aujourd hui une pollution chimique diffuse caus e par de multiples substances toxiques dioxines PCB m taux lourds pesticides additifs alimentaires etc Un g
75. anne colloques conf rences animations scolaires M Pr sence lors de salons agricoles Libramont Tournai Mons Contact FUGEA asbl Rue Louis Pi rard 53 7040 BOUGNIES T l 32 0 65 335 503 Fax 32 0 65 335 503 e mail information fugea be Site www fugea be Le r seau JEUNESSE amp SANTE Animations formations d animateurs et de coordinateurs de centre de vacances promotion la sant animation des jeunes moins valides Jeunesse amp Sant est une organisation de jeunesse active dans l animation et la formation dont l une des missions principales est la promotion et l ducation la sant chez les jeunes Jeunesse amp Sante a pour missions M Le d veloppement d actions destination des enfants et des jeunes organisation d acti vit s de loisirs formation d animateurs M La promotion de la pr vention et de l ducation la sant chez les jeunes au travers de l en semble de ses activit s E Dans le domaine de la S curit sociale avec une priorit l assurance maladie invalidit la sauvegarde la valorisation des int r ts des jeunes et leur conscientisation ces aspects notamment l aide d informations sur leurs droits et devoirs Par ses choix Jeunesse amp Sant prend part la construction d une soci t juste et solidaire E J amp S veut offrir aux jeunes la possibilit d exp rimenter la participation et la responsabilit E J amp S veut leur per
76. ans parler du carburant des engins agricoles et du transport Le probl me c est que lorsqu on me br le je produis des gaz effet de serre Attention mes r serves s puisent Les premi res diminutions sont pr vues pour 2010 et la fin des r serves pour 2040 Sommes nous pr ts affronter cette situa tion Le jeu de la ficelle OM Je suis Georges agriculteur belge J ai 44 ans je suis un fermier bien de chez nous de la province du Luxembourg J ai une petite ferme J ai de plus en plus de difficult s joindre les deux bouts Je vends mes l gumes en fonction des saisons mais avec tous les pro duits exotiques que l on trouve toute l ann e dans les supermarch s les gens ach tent moins mes produits r gionaux qu auparavant Par exemple mes courgettes ne peuvent tre r colt es qu au d but de l automne Les gens qui en mangent tout le long de l ann e n en veulent plus ce moment l J essaie de garder la qualit de mes produits mais c est tr s dur G Je suis Pedro ouvrier agricole au Costa Rica Je m appelle Pedro Je suis devenu st rile parce que j ai t en contact avec un pesticide particulier le DCBP en travaillant dans les plantations de bananes Il faut dire qu en Am rique centrale nous utilisons des pesticides qui sont interdits aux Etats Unis et en Europe tellement ils sont dangereux pour la sant et l environnement J ai appris que plus de 25 millions de travailleurs agricoles sont e
77. asta E Les Carrefours du Monde Bolivie Afrique du Sud Mondiapolis Renseignements sur le site ou au n de tel suivant 02 501 67 12 M Le Club Basta groupe d action pour les jeunes d s 16 ans Renseignements 02 501 67 07 Contact Emmanuelle Krug Diane Quittelier Oxfam Solidarit Oxfam Solidarit Rue des Quatre vents 60 Rue des Quatre vents 60 1080 Bruxelles 1080 Bruxelles T l 02 501 67 11 T l 02 501 67 20 Fax 02 511 89 19 Fax 02 511 89 19 e mail emma krug oxfamsol be e mail dqu oxfamsol be site www oxfamsol be site www oxfamsol be Le r seau Le Centre National de Coop ration au D veloppement CNCD 11 11 11 est la coupole d une centaine d ONG et d organisations sociales francophones et germanophones de Belgique A travers nos actions nous visons l tablissement d un monde o des Etats de droit suffisamment financ s coop rent entre eux pour garantir la paix et le respect des droits fondamentaux de chacun Interpeler En tant que coordination le CNCD interpelle les instances politiques nationales et internationales sur leurs responsabilit s en mati re de coop ration au d veloppement et de solidarit internatio nale Par cette action politique le CNCD vise la fois le renforcement de la prise de conscience des causes r elles du mal d veloppement et la promotion de mesures qui favorisent des rapports entre les peuples bas s sur la justice et le respect des droits fondamentaux indi
78. au sol selon des crit res choisis au pr alable important superflu faisable pas faisable individuel collectif etc Lire des propo sitions d alternatives au groupe des participants et leur demander de se placer dans une des zones d finies sur le sol qui semble correspondre la proposition E Constituer des ateliers en sous groupes de propositions alternatives puis mise en commun de celles ci avec un mode de restitution diff rent par groupe dessin chant th tre slogan af fiches world caf etc E Impulser et appuyer la mise en projet alternatif du groupe de la classe Que pouvons nous faire dans notre groupe asbl classe mouvement Quelles sont les pistes d actions appropri es nos r alit s nos contextes Avec quels partenariats Quelles seraient les limites de notre action les facteurs facilitant les obstacles Avons nous besoin d une aide ventuelle Ce genre d initiatives existe t il d j i de vote Mode d emploi Pr cautions d usage Les fiches indispensables v Afin que le jeu soit dynamique et complet dans les liens et th matiques qu il propose voici les cartes d identit indispensables jouer v Cercle de l assiette assiette belge b uf courgette et laitue v Cercle des organisateurs publicit supermarch multinationale OMC v Cercle des impacts eau air for t tropicale p trole Wambe De Santos Val rie Georges Vandana Ro
79. be e Communiqu de presse du CRIOC combien de kilom tres contient une assiette avril 2006 e www observ be le site de l observatoire bruxellois de la consommation durable e Banque mondiale e Philippe Desbrosses L impasse alimentaire Fayard 2004 e PNUD et FAO in Besset p 284 e S Matendo Ph Lebailly B Duquesne Evolution de la consommation alimentaire en Belgique et en R gion wallonne Observation de la consommation alimentaire OCA Fiche publicit e Thierry Souccar et Isabelle Robard Sant mensonges et propagande Seuil avril 2004 e Publicit et D veloppement Durable l ments de r flexion dossier du R seau Eco Consommation e Site du RAP R sistance l Agression Publicitaire www antipub be e www respire asbl be site qui pr ne une consommation raisonnable et responsable et uvre pour lib rer l espace public de la publicit commerciale Fiche p trole e Site de Jean Marc Jancovici www manicore com e ASPO Belgique une association de chercheurs et professionnels int ress s par l tude du pic du p trole et du gaz et de ses cons quences pour l Humanit www aspo be peak html e Le blog de Pierre Ozer g ographe http pierreozer blog ever com et du Collectif Avion Rouge http avionrouge blogspot com Fiche FMI e Damien Millet La trag die de la dette d un colonialisme l autre Comit pour l Annulation de la Dette du Tiers Monde 2005 CADTM France e Rudopf H Strahm Pourquoi s
80. blicit s toutes bo tes juin 2006 60 Paru dans Le Monde du 11 juillet 2004 61 Patrick Viveret Reconsid rer la richesse Editions de l Aube 2005 h Fiches th matiques Je suis un groupement d achats solidaire Je permets des petits groupes de consommateurs de se procurer des pro duits bio ou artisanaux en direct du producteur un prix accessible aux pe tites bourses Je sers de trait d union entre citadins et ruraux entre consommateurs et paysans Je soutiens donc une agriculture de proximit Qu est ce qu un groupement d achats Il s agit d un groupe de personnes qui se r unissent r guli rement pour acheter ensemble des produits de qua lit directement aux producteurs et transformateurs locaux Les Groupes d achats communs GAC ou Groupes d achats solidaires GAS rassemblent plusieurs m nages qui se fournissent essentiellement en produits courants pain l gumes produits laitiers viande farine Comment a fonctionne Tout d abord les membres d finissent entre eux la liste des produits qu ils souhaitent acheter collectivement Ensuite ils rencontrent les producteurs avec qui ils ont envie de collaborer selon leurs crit res thiques et co logiques Producteurs et consommateurs se rencontrent alors afin de construire le partenariat et le mode de fonctionnement le plus ad quat pour chaque partie horaire prix juste livraisons aide pour des chantiers partage de
81. bres du sol L essor consid rable de l agriculture industrielle a entra n l extraction massive des nutriments contenus dans le sol Les plantes cultiv es se nourrissent de l azote du phosphore du potassium du calcium du ma gn sium et des oligo l ments comme le bore le cuivre le zinc ou le fer qui sont contenus dans le sol Ces nutriments sont ainsi extraits via les plantes parfois de mani re irr versible Les terres s appauvrissent l agri culture intensive requiert alors une reconstitution artificielle l aide de fertilisants min raux et chimiques Suivant ce sch ma infernal la production de millions de tonnes de soja continue de d grader chaque jour un peu plus le sol argentin Le pays exporte en effet chaque ann e pr s de 3 500 000 tonnes de nutriments contenus dans ces cultures d exportation et ce sans aucune contre partie la perte de ces nutriments n est m me pas prise en compte dans la comptabilit nationale Obligation d importer des engrais chimiques Seul un syst me mixte de culture et d levage alli la rotation de cultures permettrait au sol argentin du repos et une reconstitution naturelle La monoculture de soja au contraire ne peut tre durable elle exige l application de fertilisants externes qui ne sont pas suffisants pour permettre la r cup ration de sols Afin de conserver la teneur naturelle de nutriments dans le sol il faudrait acheter et appliquer des fertilisa
82. bures taient consid r es comme propri t de tous les humains une des sources principales de conflits entre les nations dispara trait et on peut supposer qu on ne se ferait pas la guerre pour le solaire 799 g de CO sont produits par kilom tre parcouru par avion pour une tonne de marchandise contre 13 g seulement lors d un transport maritime Les produits biologiques ne voyagent pas n cessairement moins que les autres Au rayon bio les poires peuvent venir d Argentine et les pommes du Chili Au m me prix que si elles ve naient de France En hiver faire pousser des roses au soleil d Ethiopie ou du Kenya est cologiquement parlant plus favorable que de les produire dans des serres clair es et chauff es en Hollande m me si on tient compte du transport par avion Ce n est par contre plus du tout vrai en t Il faut donc aussi tenir compte de la saison quand on ach te les fleurs Tout comme pour les fruits et les l gumes 86 La biomasse est l ensemble de la mati re organique d origine v g tale ou animale Les principales formes de l nergie de biomasse sont les biocarburants pour le transport produits essentiellement partir de c r ales de sucre d ol agineux et d huiles usag es le chauffage domestique aliment au bois et la combustion de bois et de d chets dans des centrales produisant de l lectricit de la chaleur ou les deux 87 Robin Maynard et Patricia Thomas in L cologiste Dos
83. buteurs de produits dans les coles etc Toutes les voies sont bonnes pour N attirer le client Pa La publicit est le fer de lance de la soci t de consommation dans laquelle nous vivons car le syst me co nomique capitaliste repose sur la recherche de profit par la production de biens et leur consommation Au pd cours du XX si cle la production de biens manufactur s n a cess d augmenter l offre s est diversifi e et aux biens mat riels sont venues s ajouter des prestations de services toujours plus vari es Notre syst me co F nomique repose sur la cr ation de nouveaux d sirs appel s besoins qui seront satisfaits par de nou veaux produits ou de nouveaux services La publicit permet de nous persuader que nous avons besoin de Argumen ta ire ces nouveaut s Elle nous incite surconsommer avec des in formations La publicit en chiffres Les d penses publicitaires des entreprises repr sentent un march conomique de taille gigantesque Ainsi des exp li ca tions en France en 2005 les entreprises fran aises ont d bours 31 8 milliards d euros pour leurs campagnes pu blicitaires et leurs op rations de m c nat ou de relations publiques En 2006 ces d penses ont encore pro des chiffres et des gress de 3 Ces d penses illustrent souvent le choix des firmes qui investissent dans le marketing et la publicit plut t que dans l am lioration des conditions de travail des employ s pour le bi
84. ch s locaux En effet la banane est aussi la base de l alimentation de millions de personnes en Afrique en Am rique latine et dans les Cara bes La banane douce pour l exportation La banane destin e l exportation est la banane douce Sa commercialisation repr sente une source vitale de revenus l exportation pour une quinzaine de pays La production de la banane dans le monde est r partie essentiellement entre trois groupes de pays les pays d Am rique latine les pays d Asie et les pays ACP Afrique Cara bes Pacifique Pr s de 80 de la production des bananes destin es l exportation sont produites sur d immenses plantations majoritairement en Am rique latine Ces plantations aux mains de multinationales ou des grands propri taires terriens s tendent sur des centaines voire des milliers d hectares Elles sont dot es d infrastructures co teuses qui facilitent la production canaux d irrigation routes qui pements d emballage On y cultive la banane de mani re intensive c est dire grands renforts de pesticides ou d engrais chimiques La main d uvre y est mal pay e et fortement exploit e On estime qu un ouvrier per oit entre 1 et 3 du prix final de la banane Dans les plantations les co ts de production sont tr s peu lev s Les pays exportateurs d Am rique Latine jouissent ainsi d un avantage concurrentiel ind niable sou vent aux d pens du respect des droits des tra
85. colo et d etopia Il est galement accessible au grand public Le centre d archives g re d une part les archives vivantes et d autre part des documents his toriques d Ecolo ou d associations de d fense de l environnement ou d actions sociales et cul turelles issues de mai 68 info etopia be Le r seau reseau Information et diffusion en ducation l environnement d veloppement durable eau changements climatiques nergie mobilit d chets bruit alimentation for t Le R seau ID e assure la circulation de l information et la promotion d changes d exp riences entre les diff rents acteurs de l ducation l environnement associations coles pouvoirs publics Le R seau ID e Information et Diffusion en ducation l environnement est n en 1989 Par son travail il tisse progressivement des liens entre tous les acteurs de l Education relative l en vironnement ErE enseignants de tous les niveaux animateurs formateurs parents co conseil lers Il veut favoriser les rencontres entre ces acteurs la r flexion sur les pratiques ainsi qu une meilleure circulation de l information Il valorise les projets et les outils p dagogiques les formations et les centres d ducation l envi ronnement Il assure galement des collaborations des contacts et des changes avec des r seaux similaires Outre son quipe de permanents le R seau ID e est aussi un r seau de plus de 100 o
86. comme vocation d influer les politiques des diff rents d cideurs politiques du ni veau local au niveau europ en et ceci en faveur d une agriculture paysanne durable La ligne po litique se base sur le concept de la Souverainet Alimentaire et de l autonomie du paysan au Sud comme au Nord et d Est en Ouest Les actions du FUGEA ont pour but la d fense et la promotion des diff rentes formes de l agriculture familiale durable Cette agriculture paysanne est au service de l Homme et de l environnement et non de l agrobusiness et de la grande distribution La F d ration Unie de Groupements d Eleveurs et d Agriculteurs FUGEA est une asbl qui travaille autour du concept d agriculture durable L objectif est de d velopper et promouvoir une agricul ture taille humaine source d emploi et de vie dans les campagnes respectueuse des hommes et de l environnement soucieuse de la qualit des produits De nombreuses sessions de formation de sensibilisation mais aussi de r flexion et de partage sont organis es Les activit s propos es s adressent un large public Au niveau des revendications sp cifiquement agricoles les th mes principaux sont m les aides une installation progressive en agriculture E la r mun ration du travail par les prix E le plafonnement des aides par exploitation et leur modulation selon des crit res d emploi de respect de l environnement et de qualit des produits E une r mun ration quitable de ce
87. communaut s de base ou des collectifs en p riph rie de notre syst me marchand Vision Rencontre des Continent a pour id al l mancipation socio conomique et culturelle des commu naut s humaines dans un monde fond sur les valeurs de solidarit d quit et de respect de la diversit Cette vision s inscrit dans le refus d une unification de la plan te sur des bases pure ment marchandes Elle valorise la rencontre interhumaine autour d actions d ducation et la mise en r seau d initiatives novatrices en faveur de soci t s plus solidaires frugales cologiques et conviviales Missions Rencontre des Continents poursuit une double d marche E au Sud le renforcement des associations partenaires et l appui aux initiatives mancipa trices formul es avec les communaut s qu elles accompagnent E au Nord la promotion d une citoyennet solidaire et la sensibilisation du grand public aux questions Nord Sud Objectifs Rencontre des Continents a pour objectif la mise en r seau d acteurs sociaux du Nord et du Sud individus associations ou collectifs inscrits dans une perspective d change d exp riences de savoirs et savoirs faire visant une plus grande autonomie face au syst me conomique dominant et sa logique d exclusion Actions Au Sud l action de RDC consiste toujours en un appui des structures locales travaillant l mancipation socio conomique et culturelle des communaut s cibles Son apport peut p
88. ction ITECO privil gie la formation de personnes relais for mateurs et animateurs professionnels de l action sociale de la coop ration au d veloppement coop rants gestionnaires de projets animateurs en ducation au d veloppement travailleurs so ciaux enseignants travailleurs de rue ducateurs personnel de centres d accueil Publications Les apprentissages issus des formations et des interventions p dagogiques d ITECO sont syst matis s travers la publication de la revue Antipodes quatre num ros par an la s rie outils p dagogiques et le site www iteco be Accompagnement p dagogique et valuation Centre de formation pour le d veloppement ITECO est aussi un organisme reconnu dans ses ca pacit s d accompagnement p dagogique et d valuation de projets de d veloppement et d du cation au d veloppement pp Le jeu de la ficelle Formations programm es et la demande Chaque ann e ont lieu quatre formations de base Ici ou ailleurs que faire un cycle Edu quer au d veloppement l autre fa on de coop rer destin aux animateurs d ONG et socio culturels un cycle Travail social en milieu interculturel un cycle de formation pour agents de d veloppement et des modules sur des outils p dagogiques et des m dias utilis s en ducation au d veloppement Au programme annuel de formations viennent s ajouter des formations or ganis es la demande des associations
89. ctualit internationale qui s lectionne des articles de quo tidiens de tr s nombreux pays http www transnationale org Site qui tudie plus de 10 000 grandes entreprises dans leur globalit les sites de production le croisement de leur actionnariat les r seaux d influence de leurs administrateurs l efficacit de leurs lob bies de leurs relations publiques et de leurs faiseurs d opinion les manipulations financi res les conditions de tra vail des employ s et le respect de l environnement http www imagine magazine com Imagine demain le monde est un magazine belge d cologie et de soci t qui pose un regard libre et non conformiste sur notre r alit A contre courant de la soci t marchande Imagine explore les voies d un autre mod le de d veloppement et cherche des alternatives positives pour r pondre aux grandes ques tions de soci t http www syfia info Syfia international est la principale agence de presse francophone sp cialis e sur les pays du Sud et particuli rement sur l Afrique Elle donne la priorit au terrain fait entendre les hommes et les femmes qui vivent dans ces pays et montre leur vie de tous les jours http www revuesilence net La revue Silence est publi e depuis 1982 Elle se veut un lien entre toutes celles et ceux qui pensent qu aujourd hui il est possible de vivre autrement sans accepter ce que les m dias et le pouvoir nous pr sentent comme une fatalit
90. d cennies La FUGEA fut m me l l ment d clencheur et cr a teur du mouvement paysan mondial La Via Campesina lors d une r union de la Fugea sur la grand place de Mons en 1996 Notre participation concr te au sein de la Plateforme Souverainet Alimentaire wallonne PFSA re groupant les 4 piliers consommateurs producteurs environnementalistes ONG de d veloppe ment nous permet de confronter notre opinion et position rurale d autres stakeholders afin de trouver une position soutenable pour tous Cette plateforme nous permet une visibilit non n gligeable au niveau national voire international Ressources m Le monde dans son assiette jeu relatif la probl matique de la Souverainet Alimentaire M Prise de conscience de notre r le dans la mise en place d une politique alimentaire et agri cole durable pour les pays du Nord comme ceux du Sud M Prise de conscience que notre politique de consommation actuelle comporte des enjeux importants en terme d conomie d nergie et que nos politiques agricoles p sent parfois lourdement sur les mod les agricoles du sud Sites int ressants E www fugea be E www accueilpaysan be Publications M Guide d installation en agriculture E Irradier nos aliments Non merci m P riodique Les Voix Paysannes Animations formations m Cycle de conf rences d bats We Feed The World E Animations relatives aux th matiques li es la d fense de l agriculture pays
91. d action varient Les ONG d aide d urgence n agissent videmment pas de la m me mani re que les ONG visant le d veloppement durable Tout comme il y a des ONG sp cialis es dans l envoi de coop rants et d au tres dans l ducation au d veloppement Organisme g n tiquement modifi OGM Organisme vivant v g tal ou animal sur lequel on a proc d une manipulation g n tique afin de modifier ses qualit s en g n ral afin de le rendre r sistant un herbicide ou un pesticide En 2000 les OGM couvraient plus de 40 millions d hectares concernant pour les trois quarts le soja et le ma s Les principaux pays producteurs taient les USA l Argentine et le Canada Les plantes g n tiquement modifi es sont en g n ral produites intensivement pour l alimentation du b tail des pays riches Pays du Sud Plus qu une donn e g ographique l expression vise des populations ayant leur propre mode de d veloppement mais qui sont soumises des relations de domination conomique culturelle et po litique dans leurs liens avec les pays industrialis s Post d veloppement Apr s d veloppement Le mouvement pour l apr s d veloppement est n dans les ann es 70 et regroupe divers types d organisations et d individus autour d une critique radicale du d veloppement la mode occi dentale c est dire entendu comme un mod le unique qui s appuie sur l id e de croissance de technique de progr s et qui serait de su
92. dans les en trailles de la Terre Je suis indispensable pour vous C est moi qui fais rouler les voitures et les camions Je chauffe vos maisons Avec moi on fait des plastiques des emballages Mais il y a un probl me chaque fois qu on me br le ou qu on m utilise je me transforme en gaz carbo nique qui va r chauffer l atmosph re et aussi en gaz toxiques dangereux pour votre sant Attention la fa on dont vous m utilisez les r serves de p trole dans le sol sont limit es il en reste juste pour So Le o Identit s enfants Je suis un grain de riz Je suis une des centaines de vari t s de riz disparues ces der ni res ann es CD J tais pourtant le fruit d un travail vieux de plusieurs si cles L amour que les Hommes me portaient tait tel qu ils m as i sociaient moi et personne d autre leurs grandes f tes re ligieuses Je suis maintenant remplac par quelques vari t s sans go t alors que nous tions des milliers E E E P TE A A E EA A E Je suis Jacques de Belgique J ai 45 ans je suis fermier bien de chez nous 0 G J ai de plus en plus difficile nouer les deux bouts Il faut que je produise toujours plus pour gagner moins Une grosse firme me propose d investir dans la produc tion industrielle de porcs j h site de toute fa on mon fils ne reprendra pas la ferme E AA EAA A A E ENAA LE ANAA 7 Je suis Pedro du Costa Rica Je suis un vieux paysa
93. de 349 vari t s agricoles et pharmaceutiques 72 Helena Norberg Hodge Quand le d veloppement cr e la pauvret Fayard 2002 73 Adbusters Corporate light mars avril 2001 n 34 p 38 Fo A ma A Le jeu de la ficelle Fiches th matiques e Je suis Vandana Je SUIS Georges Je suis un grain de riz agriculteur belge J ai 44 ans je suis un fermier bien de chez nous de la province du Luxem bourg J ai une petite ferme J ai de plus en plus de difficult s joindre les deux bouts Je vends mes l gumes en fonction des saisons mais avec tous les produits exotiques que l on trouve toute l ann e dans les supermarch s les gens ach tent moins mes produits r gionaux qu auparavant Par exemple mes courgettes ne peuvent tre r colt es qu au d but de l au tomne Les gens qui en mangent tout le long de l ann e n en veulent plus ce mo ment l J essaie de garder la qualit de mes produits mais c est tr s dur Quand le nombre d agriculteurs d cline En 2006 en Belgique pr s de 1 660 exploitations agricoles ont cess leurs activit s Chaque ann e des cen taines d agriculteurs mettent la cl sous le paillasson le secteur est en pleine r cession En Europe une ferme familiale dispara t toutes les 30 secondes Au fil des ans de plus en plus de paysans sont devenus fermiers puis agriculteurs ensuite producteurs et pour finir entrepreneurs ou exploitants agricoles
94. de surveiller la qualit mais ce n est pas facile e _ Si Je suis une nappe phr atique Es Je suis l eau qui s est infiltr e dans la terre Dao ys Quand je ressors de la terre je deviens source puis rivi re Lorsque les humains d versent des engrais chi miques et des pesticides sur le sol ceux ci descen dent jusqu moi Ces produits me rendent malade Puis on me pompe pour que vous ayez de l eau la maison A EET F Er PA Le jeu de la ficelle Je suis Pamela Je suis Anglaise et je souffre d ob sit O Il faut dire que je mange beaucoup de hambur o gers de chips de coca et de chocolat J adore les barres chocolat es s Et la t l est ma compagne de jeu pr f r e On me dit que je mange trop de graisses et de sucres que c est mauvais pour ma sant Moi je ne n aime pas le go t des l gumes Je suis l incin rateur C est moi qui br le vos d chets tous ceux que vous n avez pas tri s ou recycl s et que vous avez jet s directement la poubelle Il faut dire que pour certains on ne peut pas faire autrement Et il faut bien que ces d chets disparaissent mais le pro bl me c est que quand je les br le je d gage la fois des gaz effet de serre et des gaz dangereux pour votre sant et l environnement Tous ces gaz ensemble d r glent le climat polluent l air et attaquent vos pou mons Je suis le p trole M J ai dormi pendant des millions d ann es
95. du commerce quitable Ce label est octroy uniquement aux produits qui r pondent aux crit res internationaux du commerce quitable Ceux ci portent sur les conditions de production et les prix http www maya be Miel Maya applique les principes du commerce quitable pour le miel en provenance de pro ducteurs latino am ricains Les producteurs sont agr s par l organisation ind pendante Max Havelaar qui contr le la bonne application des crit res internationaux du commerce quitable Economie http www triodos be La Banque Triodos finance des entreprises des institutions et des projets valeur ajout e so ciale environnementale et culturelle gr ce aux moyens que lui confient des pargnants et des investisseurs d sireux d encourager le d veloppement des entreprises socialement responsables http www rfa be Le R seau du Financement Alternatif est un r seau pluraliste d associations sans but lucratif dont l objectif premier consiste d velopper et promouvoir l thique et la solidarit dans les rapports l argent la finance thique amp solidaire et en favoriser son panouissement Objectif concilier argent thique et solidarit afin de contribuer une soci t plus juste et plus humaine http www credal be Cr dal est une coop rative qui offre une pargne 100 thique et un placement 100 transparent Avec les fonds r colt s Cr dal propose ses clients partenaires a
96. e Cela conduirait une augmentation du nombre d hommes infertiles Chez nous le Pr Frank Comhaire de l Universit de Gand a d montr qu en Flandre dans les zones d agriculture intensive o on utilise des pesticides on observe une augmentation de fr quence des cas de st rilit Quand la faune se f minise Le ph nom ne d oestrog nisation et de f minisation li e l exposition aux pesticides organochlo r s n est pas propre l tre humain En effet dans un cosyst me comme la rivi re des Prairies au nord de Montr al des biologistes ont not une augmentation de 70 des femelles parmi les mollusques et les poissons Des travaux men s en Grande Bretagne sur plusieurs rivi res ont abouti au constat que la faune se f minise un probl me susceptible de perturber la reproduction Les chercheurs se sont aper us que plusieurs classes de produits chimiques miment l action d hormones ou bloquent celle de certains r cep teurs Le mode d action de ces substances et la cause pr cise de leur toxicit sont encore mal connus mais il semble que les pesticides organochlor s dont le bisph nol A les phtalates et les dioxines perturbent le fonc tionnement de notre syst me endocrinien un tel point que leur limination compl te fait aujourd hui l ob jet d un trait international auquel le Canada a adh r Les troubles de la f condit D apr s certaines tudes la conce
97. e de pr ter les fonds n cessaires qui permettent surtout de sauver les cr anciers du Nord Cependant le FMI pose certaines conditions aux pays du Sud qui sont contraints de se procurer n importe quel prix humain social cologique sanitaire les devises trang res n cessaires au remboursement de leur dette Ce sont les fameux Plans d Ajustement Structurels PAS 91 Damien Millet La trag die de la dette d un colonialisme l autre Comit pour l Annulation de la Dette du Tiers Monde CADTM France 92 Joseph E Stiglitz La grande d sillusion Fayard 2002 SR S gt Ea za Fiches th matiques Selon Damien Milet 3 la mise en place des PAS co ncide avec l apparition d une nouvelle colonisation cono mique m me plus besoin d entretenir une administration et une arm e coloniale sur place le m canisme de la dette se charge tout seul de g rer la d pendance Les PAS du FMI mettent les pays endett s genoux Blocage des salaires Diminution du pouvoir d achat Diminution des prestations sociales Moins de moyens pour les h pitaux les coles les institutions publiques et sociales Tout l exportation R duction des cultures vivri res destin es l alimentation d pendance par rapport la production de quelques produits d forestation exode rural Suppression des subventions alimentaires Hausse du prix de l alimentation Subventions D valuation de la monnaie
98. e association d ducation permanente reconnue et subventionn e par la Com munaut Fran aise pp Le jeu de la ficelle Cinq dynamiques cinq p les d activit s 1 Le p le Prospective Des s minaires anim s par un r seau de chercheurs associ s Un travail de brainstorming pour les cologistes Un Groupe Prospective qui organise des activit s publiques et produisent des publications avec le souci de cr dibiliser l cologie 2 Le p le D bats Les Rencontres des Nouveaux Mondes RdNM sont l v nement phare annuel visible et ou vert tous en particulier aux jeunes Quel monde voulons nous dans 20 ans Comment l imaginer O sont les anciens et les nouveaux mondes Pour quels sc narios d volution sommes nous pr ts nous engager Autant de questions qui alimentent ces rencontres De nouvelles dynamiques d animation de terrain sont explor es afin de cr er plus de conscience politique en ciblant les r gions ou sous r gions qui ont le moins acc s l cologie politique avec un fil conducteur le plaisir Des conf rences d bats rythment les changes Au menu Les Grandes Conf rences Ecologiques avec des invit s vedettes et des partenaires inter nationaux Les Bars D bats dans une dynamique plus informelle et plus jeune ancr s r gionalement sujets d actualit pol miques et formations Des locales topia dans une optique d ducation permanente sur le terrain
99. e dimanche dans un secteur o les horaires et temps de travail sont d j difficiles beaucoup de temps partiels heures d ouverture tardives prestations les dimanches d j en p riode de f te etc 48 www amisdelaterre be 49 Etude r alis e par Timothy Jones professeur l universit d Arizona et mandat e par le Minist re am ricain de l Agriculture Fiches th matiques e Je suis Val rie Je SUIS la publicit e Je suis Augusta Je m insinue partout chez vous en vous au plus profond de votre tre je vous transforme en consommateur pur purifi dirais je Purifi de tout d chet encombrant d esprit critique Je construis ce monde prosp re de l abondance Le r ve est accessible il suffit de l acheter J aide les multinationales vendre leurs produits Au fond je vous duque vous apprends que faire dans les situations difficiles de votre vie Avec moi vous prenez les bonnes r solutions je devrais m appeler in formation communication ducation permanente La publicit n est pas seulement parole commerciale mais aussi parole politique parole sociale parole morale discours id ologique toujours Elle est le langage dominant de la culture sans doute le syst me d information le plus important de l histoire La publicit influence nos comportements La publicit est omnipr sente dans nos vies quotidiennes Chaque jour nous subissons le matraquage pu bl
100. e herbicide utilis lors de la guerre au Vietnam et qui a encore aujourd hui des r percussions graves sur l environnement et les personnes Je suis f ru de nouvelles technologies et en particulier des OGM Organismes g n tiquement modifi s D ailleurs je produis des semences qui ont t g n tiquement modifi es pour produire leur propre insecticide et r sister mon herbicide La bonne affaire Non seulement les agriculteurs sont oblig s de m acheter chaque ann e des semences pour tre s rs qu elles aient les caract ristiques voulues mais en plus ils doivent acheter mon herbicide Bingo Bien s r mes herbicides insecticides fongicides d sherbants e polluent les sols et les eaux et se retrouvent dans la cha ne alimentaire e tuent des insectes utiles comme l abeille e rendent les plantes sauvages et des insectes r sistants aux produits utilis s e peuvent porter atteinte la sant des hommes Mais on ne peut faire d omelette dans casser d ufs le progr s a un prix Et le progr s c est moi Je suis votre supermarch pr f re Chez moi vous pouvez acheter tout ce que vous souhaitez et m me ce quoi vous n auriez pas pens Je veille satisfaire tous vos d sirs Je suis l pour faciliter votre vie Vous voulez moins cuisiner J ai tout pr vu plats pr par s pour tout ge fruits et l gumes d j lav s tartines pr par es biscuits et autres aliments d j portionn s pr cuits
101. e le m thane CH4 les gaz effet de serre 350 Chaleur et nergie Bruler du p trole met essentiellement du CO et des par dans l atmosph re a i ticules polluantes Ce CO suppl mentaire entra ne une augmentation de la concentration de gaz effet de serre L effetde s dans l atmosph re et par voie de cons quence des chan 1 serre gements climatiques aux cons quences d sastreuses pour l environnement et l humanit cons quences d autant plus graves pour les populations lorsqu elles sont pauvres Manger peut r chauffer l atmosph re L agriculture est responsable de l essentiel des missions des GES autres que le CO gt m thane et pro toxyde d azote pour l essentiel et la production la transformation l emballage le transport et la conserva tion des produits agricoles consomment une grande quantit de p trole L levage intensif est responsable de 18 des missions de gaz effet de serre d origine anthropique surtout cause du m thane produit par les bovins Jean Marc Jancovidi s est essay calculer combien de gaz effet de serre sont contenus dans tel ou tel aliment et aboutit au graphique approximatif ci dessous En effet L agriculture l exception des surfaces cultiv es en bio consomme des engrais et des pesticides de synth se qu il faut produire Les productions de l industrie agro alimentaire consomme de l nergie en direct La fabrication d
102. effet de serre Selon la FAO Food amp Agriculture Organisation l levage est responsable de pr s de 20 de l ef fet de serre d origine anthropiquel La production intensive de fourrage n cessite des engrais En se d composant les engrais azot s mettent du protoxyde d azote 300 fois plus r chauffant que le CO3 Par ailleurs les ruminants mettent du m thane un gaz 23 fois plus r chauffant que le CO cause de la fermentation des plantes dans leur syst me digestif e 95 de la production mondiale de graines de soja est consomm e par les animaux d levage Or l ali mentation au soja du b tail double leur rejet en m thane Produire 1 kg de veau c est mettre 48 kg d quivalent CO soit 70 fois plus que pour produire 1 kg de bl Produire de la viande consomme galement beaucoup d eau On conomise plus d eau en se privant d un beefsteak de 100 g issu de l levage intensif qu en se privant de douche pendant une ann e 25 000 litres d eau 21 D partement am ricain du commerce recensement agricole in L tat de la plan te magazine juillet ao t 2004 22 Pauline Gravel Le devoir novembre 2001 23 www novethic fr la fili re soja exc s et d rives de l agrobusiness 2001 24 Claude Aubert et Nicolas Le Berre Faut il tre v g tarien Pour la sant et la plan te Terre Vivante 2007 25 Consommation de viande un lourd tribu environnemental CRIOC p 66 2007 26 Organisat
103. emballages consomme une fraction significative des mat riaux de base que nous produisons acier aluminium plastiques etc Cette production de mat riaux est responsable de 70 80 des missions de l industrie Une partie des transports routiers de marchandises concerne les produits alimentaires A chaque fois que nous achetons des oranges espagnoles ou des raisins produits 500 km du lieu d achat nous achetons du m me coup leur transport Les grandes surfaces qui absorbent environ 80 du commerce de d tail de produits alimentaires sont souvent situ es en p riph rie de ville et nous nous y rendons donc en voiture Il faut de l lectricit pour conserver les surgel s chauffer le magasin l hiver et le climatiser l t Nos emballages finissent la poubelle et l encore nous avons des missions de gaz effet de serre pour le traitement de fin de vie Fiches th matiques kg quivalent carbone par kg de nourriture syst me conventionnel BCO2 MN20 MCH4 agneau de lait 100 km en voiture Que se passe t il quand on se met cultiver bio On vite l nergie fossile n cessaire la fabrication des engrais de synth se et des produits phytosanitaires mais il y a quand m me des missions de N20 li es l pandage des fumiers et autres apports d azote En faisant ce bilan Jean Marc Jancovici arrive cet autre graphique La conclusion Manger bio c est bon pour la sant
104. en tre social la r f rences sur la r duction du temps de travail les valorisations salariales etc th matique abord e LE SAVIEZ VOUS m Patrick Le Lay PDG de TF1 en 2004 a d clar A la base le m tier de TF1 c est d aider Coca Un en cadr Cola par exemple vendre son produit pour qu un message publicitaire soit per u il faut que le cerveau du t l spectateur soit disponible Nos missions ont pour vocation de le ren pour trouver dre disponible c est dire le divertir de le d tendre pour le pr parer entre deux messages Ce que nous vendons Coca Cola c est du cerveau humain disponible Rien n est plus diffi rapidement cile que d obtenir cette disponibilit des chiffres des arguments PETO EDEA E ee Ei Payak I Demek p 28 et des anecdotes O Le jeu de la ficelle Fiches th matiques Je suis l air de la plan te Je suis la laitue En hiver je suis cultiv e dans une serre tr s chauff e Je suis toute belle on me pulv rise tellement de pesticides que je n ai plus la moindre tache ni la moindre petite b te sur moi On me nourrit d engrais solubles Entre transport chauffage de la serre pesticides et engrais il aura fallu un litre de p trole pour me produire et m apporter dans vos assiettes Des fruits et l gumes toute l ann e gr ce aux serres Pour pouvoir proposer une large gamme de fruits et l gumes t
105. er par la communication au sein du cou ple et la modification de leur interaction Jules et Henriette visitent Monsieur Constructiviste Celui ci essaye de comprendre les diverses tentatives de solution mobilis es par le couple et cherche ce que lui en tant que th rapeute va 126 Robert Neuburger 101 Le jeu de la ficelle pouvoir apporter de singulier ce moment pr cis de l volution du couple Il se fait que Jules et Henriette ont commenc leur danse d s lors l apparition de la question de l enfant elle m me engageant le couple dans un bouleversement devenir une famille Monsieur Constructiviste de vient l acteur t moin de ce moment de r organisation Il sait et partage avec le couple combien sa position est d licate et que sa propre pr f rence pour une vie en couple influencera s rement son jugement Cette fois ci le couple visite Madame Mythique Son attention la narration tant en termes de contenu que de structure sa curiosit et son tonnement face la singularit du couple les condui sent s tonner eux m mes de leur identit En fait Henriette est infirmi re et l axe de sa vie est d aider l autre Jules fut l enfant probl me de sa famille migr e de 1 g n ration perdue dans une soci t qu elle ne connaissait pas Leur couple a fond son identit dans une belle his toire de sauvetage Un r cit de sauvetage r ciproque se construit et permet chacun de com
106. erre le transport et l emballage Je suis une courgette du Kenya v On a utilis beaucoup d eau pour me faire pousser Je ne nourris pas les gens du Kenya car je suis envoy e vers les pays riches toute l ann e Je suis un produit exotique et les gens peuvent m acheter au supermarch en toute saison J ai fait 6 000 kilom tres avant d arriver dans vos assiettes J ai voyag en camion en bateau et m me en avion Je suis une crevette de Madagascar Je viens des c tes malgaches Particularit rose comme une fleur une fra cheur et un go t qui font saliver les Europ ens C est pour dire que je suis tr s demand e Les Malgaches doivent donc se passer de moi Je suis p ch e et trait e avec les moyens mo dernes Pour m attraper les chalutiers doivent aller pr s des plages et racler toute la vie des fonds marins Ensuite ils rejettent tout ce qu ils ne pourront pas vendre jusqu 9 kilos sur 10 de ce qu ils ont p ch mort pour rien Ensuite je suis conditionn e congel e et exp di e grand renfort de mazout dans vos supermarch s de Le se Identit s enfants Je suis une banane Je viens de nombreux pays d Am rique du Sud On me trouve dans tous les supermarch s du monde On me cultive sur de tr s grands terrains o on utilise beaucoup de pesticides et d engrais chimiques Avec mes s urs nous sommes pratiquement toutes commercialis es par seulement 3 multinationa
107. ers la population mondiale que pendant un mois pas plus La for t serait irr m diablement perdue le sol puis notre biodiversit vapor e Est ce que cela en vaut vraiment la peine D forestation massive en Argentine L Argentine produit une des plus grosses quantit s d aliments par habitant au monde Mais plus de la moi ti de la surface agricole y est cultiv e en soja notamment transg nique destin au b tail occidental et chi nois Ceci a plusieurs cons quences Il existe encore 40 millions d hectares de for ts naturelles en Argentine mais 30 000 hectares y sont d frich s par an Une partie de ces for ts s est d grad e et est devenue irr cup rable sous l effet de l exploi tation irrationnelle du bois L entreprise anglaise La Forestal a d grad de grandes surfaces en exploitant les richesses foresti res de la r gion du Chaco Lorsqu elle s est retir e il n est rest qu un espace naturel d vast ainsi que de nombreux villages laiss s l abandon et devenus pauvres Ces derni res ann es 1 000 6 000 hectares de for ts vierges ont t transform s par an en champs de soja L limination des for ts pour leur conversion en terres agricoles est permise par une politique de d placement de fronti res agricoles et est encourag e par des subventions l quipement et l achat de pro duits agrochimiques Milieux artificialis s et d s quili
108. es acc s l eau logement pauvret biodiversit etc http www groupeone be Groupe de recherche et d action sur le d veloppement durable et le d veloppement conomique local 107 Le jeu de la ficelle http www agora2T org Ce site est n du constat de l insuffisance sur Internet de l information francophone sur le d veloppement durable sujet essentiel pour la participation des acteurs francophones aux d bats internationaux L ob jectif principal est de donner acc s aux informations sur le d veloppement durable aux diff rents groupes concern s en facilitant les changes et l int gration des donn es http www ieb be Inter Environnement Bruxelles est une f d ration qui regroupe des associations et des comit s de quartiers qui veulent d fendre Bruxelles face aux destructions massives la construction du m tro l invasion des bureaux et des autoroutes urbaines Inter Environnement Bruxelles contribue au sauvetage du r seau de trams la mise en place de politiques de r novation de l habitat et la protection du patrimoine b ti et des espaces verts http www greenpeace org belgium fr Greenpeace est un groupe de pression international qui uvre pour la pro tection de l cosyst me Terre http www wwf be World Wildlife Fund WWF Belgique est une organisation internationale ind pendante de conservation de la nature et des processus cologiques http www nata
109. es mais aussi moins d inqui tudes pour ma sant Finies les allergies aux pesticides J ai aussi un tas de trucs en plus des b tes et des l gumes plus r sistants aux maladies et de meilleure qualit Je choisis ma fa on de conduire ma ferme J ai des chouettes contacts avec les consommateurs plus de contr les sur la qualit de ce que je produis et par fois aussi plus de difficult s vendre mes produits aa E E E E T A E A _ _ Je suis Ernesto du Chili J ai 35 ans Je ne poss de pas grand chose pas de terre une toute petite maison et je n ai pas assez d argent pour nourrir mes enfants correctement Je vis dans un grand port quand je ne suis pas sur un ba teau de p che Il faut dire que notre peuple p che beaucoup Savez vous que chaque Chilien envoie chaque jour 100 g de farine de poisson pour nourrir le b tail des pays riches Ici un enfant sur cinq est sous aliment T o4 2 Identit s enfants Je suis le climat MN J ai la fi vre Enfin j ai de plus en plus chaud Je change surtout sous l effet des gaz effet de serre Je provoque des temp tes et des raz de mar e de plus en plus souvent Avant les changements climatiques se produisaient sur des millions d ann es A pr sent va plus vite c est le progr s Seuls quelques millions d humains se plaignent d j Ceux qui risquent d tre noy s aux Pays Bas au Bengladesh ou Tuvalu Et ceux qui voient les s
110. es normes internationales en mati re de droits humains de protection sociale et environnementale de protection de la sant etc Une grande absente l OMC la soci t civile L absence de consultation de la soci t civile parti cipe l opacit des m canismes de l OMC A l heure o la majorit des institutions internationales ta blissent des syst mes de partenariat et ou de coop ration avec les ONG reconnaissant par l le caract re indispensable de leur participation en vue de la pleine et enti re r alisation des droits hu mains il est impensable que l OMC ne fasse aucune place la soci t civile m me simple titre consultatif La disproportion entre l influence dont disposent les multinationales et celle des ONG contribue grandement orienter l OMC vers une organisation centr e sur le seul profit de quelques grands groupes servant des int r ts priv s et le b n fice de pays riches A terme plus aucun pays ou r gion n aura encore le droit de tenir compte de ses sp cificit s de ses besoins et priorit s propres bas es sur les particularit s de sa soci t Des choix propres en mati re conomique ou fiscale une politique nationale en mati re de sant dans le secteur social sur l en vironnement ou sur les questions thiques seront consid r es comme un frein au libre march Qu il s agisse d un pays riche ou d un pays en voie de d veloppement tout le monde devra se sou mettre aux r
111. es aux barri res douani res et peuvent rapatrier librement leurs b n fices Les zones franches zones de non droit et de pr carisation extr me pour les travailleurs apparaissent un peu partout Tr s grande sp culation car si les risques d investissement sont lev s comme dans les pays forte ment endett s les taux d int r t sont galement lev s et par cons quent les b n fices des inves tisseurs peuvent l tre aussi Etant donn que les investissements sont garantis par le FMI qui fonctionne un peu comme un organisme assureur la sp culation et les risques d instabilit cono mique qu elle engendre pour les pays du Sud sont tr s lev s Le FMI fonctionnant en cheville avec la Banque Mondiale s appuie sur une logique macro conomique qui privil gie l aspect statistique sur l aspect humain Depuis 20 ans cette logique est rest e la m me mais la pauvret elle s est g n ralis e grande vitesse et la d pendance des pays du Sud s est consid rablement accrue 93 Damien Millet La trag die de la dette d un colonialisme l autre Comit pour l Annulation de la Dette du Tiers Monde CADTM France 94 Sch ma inspir de Rudopf H Strahm Pourquoi sont ils si pauvres A la Baconni re 1982 _ _ lt Le jeu de la ficelle Le FMI est une institution NON d mocratique Le FMI constitu depuis 2004 de 185 pays fonctionne avec le syst me des quotes parts aut
112. es prises fortuites repr sentent 1 3 des cap tures Un exemple Chaque ann e plus de 300 000 petits c tac s baleines dauphins marsouins meu rent de s tre emp tr s dans des filets de p che Les prises accessoires sont la plus grande cause de mortalit chez les petits c tac s poussant certaines esp ces au bord de l extinction Des m thodes de p che destructrices De nombreuses m thodes de p che d truisent des habitats sensibles comme les r cifs de coraux et les her biers sous marins o se reproduisent les poissons C est le cas du chalut de fond les chalutiers industriels ont vit pendant longtemps les r cifs de coraux et autres r gions rocailleuses de l oc an qui d chiraient leurs filets Mais l introduction de chaluts rockhopper dans les ann es 80 a tout chang les filets de ces bateaux sont en effet quip s de rouleaux ou de pneus en caoutchouc qui leur permettent de passer facilement sur toute surface in gale Les plus grands poss dent des rouleaux de 75 cm de diam tre et sont si puissants qu ils peuvent d placer des rochers de 25 tonnes La majeure partie des fonds oc aniques peut tre chalut e jusqu une profondeur de 2 000 m tres En chiffres un filet de 500 m tres de large tra n pendant une heure la vitesse d 1m sec d truit une surface correspondante 180 terrains de football D autres m thodes que ce soit la
113. es services elle a ainsi enjoint de nombreux pays du Sud privatiser le secteur de l eau Cette exigence li e aux politiques sans conditions de la BM et du FMI accro t encore la situation de d pendance et de suj tion des pays du Sud face aux lois in quitables d un march pour qui selon le principe de la raret l eau se convertit en or bleu Un droit fondamental L eau est essentielle toute forme de vie et l acc s l eau doit tre reconnu comme un droit humain C est le point de vue d une commission d expert de l ONU qui formulait dans un rapport fin 2002 Le droit de l Homme l eau est essentiel pour pouvoir mener une vie digne L eau doit tre consid r e comme un bien social et culturel et pas en premier lieu comme un bien conomique La mani re dont le droit l eau est r alis doit tre durable afin que les g n rations actuelles et futures puissent en jouir LE SAVIEZ VOUS Un nouveau n en Occident consomme 40 70 fois plus d eau qu un b b d un pays du Sud Il faut 9 litres d eau potable pour produire 1 litre de Coca Cola Actuellement 3 firmes fran aises d tiennent 40 du march mondial de l eau Le Kenya utilise 70 de son eau douce pour les cultures d exportation C est aussi le pour centage du cheptel d cim par la s cheresse qui y s vit depuis 10 ans La quantit d eau dis ponible par jour y est de 3 verres par personne En 1994 lorsque
114. es soci t s lois divines principes d terministes Relativiser la notion de progr s de d veloppement et d volution des soci t s et des individus Identifier les r seaux structurer hi rarchiser mod liser pour faire appara tre une interpr tation du fonctionnement du syst me consid r Mettre en vidence les flux les dynamiques les bou cles de r troaction Relativiser la pertinence du mod le labor en s interrogeant sur les changements dans le syst me la fois dans l espace si on change de soci t si on change d chelle et dans le temps explo ration du pass et projections dans le futur Montrer travers des exemples r els qu un syst me peut donner toutes les apparences de stabi lit et n anmoins basculer brusquement dans le d s quilibre Tenter de clarifier les pr suppos s qui nous traversent inconsciemment en faisant ce travail d interpr tation notre vision du monde de l homme de sa place dans le monde de ses rapports avec son environnement de ses rapports aux autres et la soci t La d marche du jeu de la ficelle privil gie l approche syst mique comme r f rence m thodologique de base Par sa lecture pluridimensionnelle des faits la syst mique permet de mieux penser l interd pen dance et la complexit des enjeux N S Mais au del de la m thode de travail l approche syst mique nous propose moins des connaissances sp cifiques qu une modification rad
115. esticides eaux de lavage produits de blanchiment du toit et de produits de nettoyage contaminent galement les eaux souterraines Le jeu de la ficelle Engrais solubles et chauffage quels impacts sur le milieu Du point de vue nerg tique les cultures sous serres chauff es consomment beaucoup d nergie fossile afin de maintenir des temp ratures de 16 21 C et sont l origine d missions de CO3 qui contribuent au r chauffement climatique Se pla ant en 3 position derri re les transports et l industrie l agriculture repr sente 20 des missions de gaz effets de serre l origine du r chauffement climatique L utilisation d engrais azot s depuis la production la consommation repr sente 53 des mis sions des gaz d origine agricole La culture de fruits et l gumes sous serre chauff e et le transport de ces m mes produits par avion sur une distance de 4 000 8 000 km n cessitent la m me quantit d nergie Tout le cycle de l eau est contamin les engrais par ruissellement se retrouvent dans les cours d eau Ensuite par percolation ils polluent les nappes phr atiques Des sols st rilis s Dans les serres les l gumes poussent notamment sur des sols st rilis s au bromure de m thyle redoutable des tructeur de la couche d ozone En effet il a t d montr qu entre 30 et 85 de la quantit totale de st rili sants pulv ris s au sol rejoint l atmosph re
116. et d autres animaux morts car pris par erreur 87 Le jeu de la ficelle Je suis la publicit O Je vous pousse acheter toujours plus Gr ce moi vous savez ce dont vous avez besoin et ce que vous devez faire de votre argent Ne me cherchez pas je suis partout la t l dans la rue au cin ma dans vos magazines pr f r s m me l cole Vous ne devez surtout pas r fl chir je m occupe de tout Pendant ce temps j aide mes amies les multinationales vendre leurs pro duits pa Je suis une multinationale O Je suis une grosse entreprise multinationale J ai des bureaux dans de nombreux pays l o les travailleurs co tent moins cher et o je ne dois pas respecter les m mes r gles qu en Europe CLIN i ANATEL Je produis beaucoup de choses des pesti PPT HLE cides pour prot ger les plantes des semences Fasa des m dicaments pour les humains et les ani p maux ainsi que toutes sortes d objets M me si vous ne me connaissez pas je suis votre table d s le petit d jeuner sous forme de c r ales et de jus de fruit C est moi qui d cide de la quantit d engrais et de pesticides utilis s sur les cultures et des conditions de travail salaire quipements Mon but n est pas de nourrir les gens mais surtout de gagner de l argent J en gagne d ailleurs beaucoup Je paye cher pour faire passer la t l vision mes annonces publicitaires aa a EN EAA T g3 gt
117. et est propri taire de diff rentes compagnies de transport de transformation et d emballage A partir de ses entrep ts elle assure la mise sur le march et finale ment la distribution travers le monde Lorsqu une entreprise devient propri taire de ses principaux concurrents et poss de ainsi une partie du mar ch d un produit donn l int gration est dite horizontale L entreprise Altria rebaptis e Philip Morris profite des ventes de diff rentes marques de caf et de chocolat Carte noire Maxim Maison du Caf etc Alors que ces marques n appartiennent qu une seule et m me compagnie le consommateur pense qu elles sont en concurrence ce qui permet de doper les ventes Le pouvoir des multinationales a fortement augment ces derni res d cennies via diff rentes strat gies Participation la construction des politiques d changes internationaux Pratique du lobbying aupr s des pouvoirs d cisionnels pour favoriser la lib ralisation des changes faciliter les transactions internationales et donner acc s de nouveaux march s 70 Le lobbying est une activit qui consiste proc der des interventions destin es influencer directement ou indirectement les processus d laboration d ap plication ou d interpr tation de mesures l gislatives normes r glements et plus g n ralement de toute intervention ou d cision des pouvoirs publics Le
118. fraises en hiver asperges en t b uf argentin et kangourou australien Je parcours la plan te rien que pour mes chers clients et mes actionnaires mais que ceci reste entre nous Que sont ces quelques kilom tres en regard de tout ce qu il y a gagner Et plus je veille vous arroser de mes meilleurs promotions poulet 2 euros gigot d agneau 5 euros du kilo Ce n est pas beau tout a Les volutions de la consommation alimentaire En Europe durant les 30 derni res ann es la quantit totale de nourriture consomm e est rest e relativement stable De 735 kg an personne dans les ann es 70 nous sommes pass s en l an 2000 770 kg an personne soit une augmentation de 5 en 30 ans Toutefois la fa on dont nous remplissons nos frigos a chang radicalement Les l gumes les fruits la viande et le poisson achet s localement en vrac ou la d coupe sont pr sent achet s en pr et sur emball en tout pr par plats pr par s l gumes ou fruits d j lav s ou coup s Et le temps consacr la pr paration des aliments a fortement diminu Les aliments sont pr sent disponibles toute l ann e importation culture en serre Un pouvoir d achat plus lev qu il y a 50 ans nous permet galement de consommer plus de viande qu au paravant La chute des prix de l alimentation En 1950 les m nages consacraient pr s de 50 de leur budget leur al
119. gique Education au d veloppement http www quinoa be Quinoa est une ONG belge d ducation au d veloppement microprojets d un mois dans un pays du Sud aupr s d un partenaire local publications animations en milieu scolaire et associatif formations etc http asmae org Association de coop ration et d ducation aux d veloppements http www oxfamsol be basta Le portail Basta est celui des Carrefours du Monde d Oxfam Solidarit ateliers o le public est plong dans les r alit s de la Bolivie de l Afrique du Sud et de la mondialisation http www scibelgium be Le Service Civil International est une organisation de volontariat dont l objectif est la pro motion de la paix des valeurs de solidarit et de respect de l homme et de son environnement par le biais du travail volontaire http www annoncerlacouleur be Annoncer la Couleur vise sensibiliser les jeunes partir de 12 ans la th ma tique des relations Nord Sud Pour ce faire nous travaillons autour de 3 axes campagnes th matiques annuelles outils p dagogiques et partenariat avec les acteurs de l ducation au d veloppement Coop ration au d veloppement http www cncd be Le Centre National de Coop ration au D veloppement CNCD Op ration 11 11 11 est une plate forme d ONG et d associations qui vise interpeller les pouvoirs publics et priv s sensibiliser le public aux enjeux internationaux et financer
120. gora be Natagora est le fruit du rapprochement entre deux associations Aves et R serves Natu relles RNOB qui oeuvrent pour le d veloppement de la nature et qui ont d cid de mettre en commun leurs moyens et ressources notamment en mati re de politique g n rale de conservation de la nature de communication et d du cation http www reseau idee be Le R seau Id e a pour objet l information et la diffusion en ducation l environnement http www envirodoc org EnviroDoc est un projet d changes franco belges sur l information la documentation et l valuation en mati re d ducation relative l environnement http www mondequibouge be Le webzine de l ducation vers un d veloppement durable http www empreintesasbl be L association a pour but d informer de sensibiliser de former de mobiliser et d in terpeller la jeunesse sur les valeurs et les enjeux de l cologie c est dire la vie des hommes et des femmes en so ci t en interaction avec leur environnement http www energies renouvelables org L observatoire des nergies renouvelables D croissance http www decroissance info Ce site est d di la d croissance et la simplicit volontaire Notre but est de pro poser une plateforme collaborative pour discuter et agir en faveur d un meilleur quilibre entre l homme et la nature http www apres developpement org R seau des Objecteurs de Croissance pour l Ap
121. icale de notre mani re de penser l occidentale L approche syst mique encourage une gymnastique de la pens e permettant de sor tir des solutions monolithiques et des sch mas de cause effet simplistes Ressources Biodiversit La diversit biologique ou biodiversit repr sente l ensemble des esp ces vivantes pr sentes sur la Terre plantes animaux micro organismes etc les communaut s form es par ces esp ces et les habitats dans lesquels ils vivent Cette biodiversit est aujourd hui gravement menac e par la d gradation des cosyst mes ainsi que par diverses pratiques humaines comme le brevetage du vi vant l agriculture extensive la pratique de la monoculture ou la production d organismes g n tiquement modifi s OGM Coop ration Coop ration vient du latin co operare faire ensemble Chez nous ce terme peut galement d si gner l ensemble de programmes mis en place par les pays industrialis s pour aider au d velop pement des pays du Sud Cultures vivri res Cultures destin es l alimentation des populations mil manioc riz etc l oppos des cultures destin es l exportation caf cacao th arachide sucre etc D croissance La d croissance est un concept politique conomique et social se pla ant l oppos du consen sus politique actuel selon lequel la croissance conomique est un bienfait Les partisans de la d croissance proposen
122. icitaire tout moment et en tout lieu la radio la t l vision via affichages publicitaires sur les aubettes de tram les bus dans les gares dans les m tros plus de 600 panneaux de 2 m dans les m tros bruxellois en rue au cin ma par le web par t l phone par courrier dans la presse crite sur les emballages des pro duits lors des manifestations culturelles et sportives chantillons pour b b dans les colis de la maternit les pack de rentr e scolaire les distributeurs de produits dans les coles etc Toutes les voies sont bonnes pour attirer le client La publicit est le fer de lance de la soci t de consommation dans laquelle nous vivons car le syst me co nomique capitaliste repose sur la recherche de profit par la production de biens et leur consommation Au cours du XX si cle la production de biens manufactur s n a cess d augmenter l offre s est diversifi e et aux biens mat riels sont venues s ajouter des prestations de services toujours plus vari es Notre syst me co nomique repose sur la cr ation de nouveaux d sirs appel s besoins qui seront satisfaits par de nou veaux produits ou de nouveaux services La publicit permet de nous persuader que nous avons besoin de ces nouveaut s Elle nous incite surconsommer La publicit en chiffres Les d penses publicitaires des entreprises repr sentent un march conomique de taille gigantesque Ainsi
123. ie dans les campagnes 75 En effet le fromage au lait cru contient des bact ries lactiques qui emp chent les bact ries pathog nes de se d velopper alors que le fromage pasteuris s appuie sur un milieu st rile susceptible d tre colonis par un pathog ne potentiel 76 Food and Agriculture Organization of the United Nations 77 Solange L vesque Pour la sauvegarde du patrimoine v g tal Le devoir 21 mars 2003 78 L agriculture dans l Union Europ enne Informations statistiques et conomiques 2000 Commission Europ enne janvier 2001 Bruxelles Fiches th matiques Je suis Marco Ma compagne et moi essayons d avoir un enfant depuis quelques ann es mais sans r sultat Les tests d montrent que mes spermatozo des ne sont pas assez nombreux Sans assistance m dicale il nous sera impossible de devenir parents J ai entendu dire que 20 des couples taient touch s par la st rilit Les pesticides perturbent la reproduction humaine Comment expliquer le fait que la st rilit masculine est en constante augmentation 15 20 des cou ples ont actuellement des probl mes de fertilit et doivent recourir l ins mination artificielle Des chercheurs de Harvard ont observ que des hommes expos s certains pesticides voient leur taux de testost rone diminuer Apr s une exposition diffuse il pourrait donc statistiquement y avoir un d clin du taux de testost rone parmi la population masculin
124. ie de l eau consomm e Bruxelles est aussi pomp e dans le Bois de la Cambre et la For t de Soignes Au regard d autres r gions du monde l ac c s une eau de qualit ne nous semble pas poser de probl me pourtant m me dans les r gions pluvieuses comme la n tre les dangers li s la pollution et la rar faction de l eau sont bien r els s cheresses contaminations intoxications catastrophes cologiques Comment en sommes nous arriv s l Cycle de l eau eaux de surface et eaux souterraines Dans un syst me cologique incluant l homme l eau atmosph rique les eaux de surface l eau du sol et les eaux souterraines sont reli es naturellement par le cycle hydrologique Ce qui signifie que la d gradation de l un de ces r servoirs aura in vitablement des r percussions sur les autres Depuis 20 ans le r seau aquif re se d grade de fa on inqui tante et tout le cycle de l eau qui contribue l alimentation des nappes souterraines est fortement pollu c est le cas des eaux fluviales des eaux atmo sph riques des eaux de ruissellement et des eaux us es rejet es sans puration Le r seau fluvial et les zones humides d Europe comptent parmi les milieux qui ont le plus souffert des activit s humaines 25 des cours d eau d Europe occidentale et m ridionale sont pollu s un niveau extr me et 50 des zones hu mides ont disparu au cours des 30 derni res ann es En Belgique
125. iles L agricul ture biologique g re la biodiversit dans le temps rotation des cultures et l espace cultures associ es Economiquement l organisme des Nations Unies consid re galement que l agriculture biologique rompt le cercle vicieux de l endettement pour l achat d intrants agricoles pesticides et engrais De m me les pay sans bio disposeraient de revenus plus importants tout en b n ficiant d une meilleure autosuffisance ali mentaire Diverses analyses sur l approvisionnement mondial sugg rent aujourd hui que l agriculture biologique et l agriculture paysanne ont le potentiel de satisfaire la demande alimentaire mondiale Par ce rapport de la FAO les Nations Unies prennent le contre pied des logiques des multinationales de la semence des in trants et des organismes g n tiquement modifi s Une premi re La souverainet alimentaire est une alternative La souverainet alimentaire consiste garantir aux Etats et aux populations le droit de d finir des poli tiques agricoles qui r pondent de mani re sp cifique aux enjeux conomiques sociaux environnemen taux et culturels de chaque r gion du monde Plus sp cifiquement elle d fend Le droit une alimentation de qualit culturellement appropri e Le droit des revenus d cents vivre de son activit agricole Le droit d acc s aux moyens de production terre eau semences cr dits Ce droit implique une r partition quitable des m
126. imentation A l heure actuelle cette part oscille entre 10 anciens tats de l Union Europ enne et 35 En Belgique cette part est de 12 2 Or nous ne mangeons pas moins et notre pouvoir d achat n a pas fortement volu Selon certaines tudes il stagnerait m me depuis 10 ans Par contre les aliments sont devenus tr s bon march En 1960 une personne devait travailler pendant 2 heures pour pouvoir acheter une poule r tir tandis qu en 1994 il ne fallait plus travailler que 14 minutes Les denr es alimentaires sont devenues moins ch res mais les pressions exerc es sur l environnement et sur le bien tre animal se sont accentu es pendant cette p riode Le co t de celles ci est assum par la soci t et n est pas int gr dans le prix des denr es alimentaires Une partie de cette baisse de prix est galement li e aux subsides agricoles octroy s par les Etats et la Communaut Europ enne Les supermarch s et les entreprises agro alimentaires contribuent cette volution Beaucoup de consom mateurs ont ainsi d sert les commerces locaux pour les grandes surfaces plus adapt es aux exigences du consommateur moderne press Le mod le de consommation soutenu par les supermarch s induit des cons quences environnementales et sociales En voici quelques unes La chute des prix co te cher au contribuable Une vache europ enne re oit en moyenne 2 euros de subsides par
127. ins alimentaires de la plan te pr s de 850 millions de personnes pr s d un tre sur sept souffrent de malnutrition dans le monde Sur ces 850 millions de malnutris pr s de 600 millions plus de 70 sont des agriculteurs ou des p cheurs c est dire ceux l m mes qui produisent l alimentation Bien qu il y ait suffisamment d alimentation produite pour nourrir la plan te en 2005 39 pays dont 25 pays africains taient en situation de crise alimentaire La faim un probl me de r partition Contrairement aux id es commun ment re ues seuls 10 des probl mes de malnutrition sont dus des ph nom nes tels que s cheresses inondations nuages de sauterelles guerres conflits La malnutrition est d abord un probl me de faiblesse de revenus Ce sont les paysans les p cheurs du Sud et leurs familles qui repr sentent la majorit des 3 milliards de personnes dans le monde pr s d un tre humain sur deux et qui survivent avec mois de 2 dollars par jour Tout simplement parce qu ils n ont pas suffisamment acc s la terre aux ressources aux march s locaux et donc aux revenus La faim est bel et bien l uvre de l homme Elle est l arme de destruction massive qui sert exploiter et broyer les peuples du Sud Les politiques agricoles actuelles accentuent les in galit s Aujourd hui les politiques agricoles mises sous pression par des accords internat
128. ion de l offre internationale entre pays producteurs et pays importateurs qui permet de garantir des prix justes aux producteurs et la s curit d approvisionnement pour les utilisateurs 104 www fao org organicag ofs docs_fr htm 105 Food and Agriculture Organization l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture 106 Voir galement notion de r volution doublement verte Michel Griffon Nourrir la plan te Odile Jacob 2006 5 Le jeu de la ficelle Des associations pour la souverainet Via Campesina La Via Campesina est un mouvement international de paysans de petits et moyens producteurs de sans terre de femmes et de jeunes du milieu rural de peuples indig nes et de travailleurs agricoles qui d fend les valeurs et les int r ts de base de ses membres issus de 56 pays d Asie d Afrique d Europe et des Am riques Via Campesina d fend Une production paysanne et familiale un mod le d agriculture paysanne et familiale bas sur la production durable avec des ressources locales en harmonie avec la culture et les traditions des com munaut s et dont la production est principalement destin e la consommation familiale et dont les exc dents peuvent tre vendus sur les march s locaux La souverainet alimentaire des peuples la souverainet et la durabilit alimentaires doivent tre prioritaires par rapport aux politiques commerciales Une production ali
129. ion des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture S 2 Fiches th matiques Notre hyperconsommation est nuisible la sant Qu en est il de la qualit de la viande Les normes actuelles en vigueur acceptent une quantit donn e de r sidus d antibiotiques dans la viande Cependant on conna t peu les effets long terme de ces r sidus m me en infime quantit sur la sant humaine Il est aujourd hui devenu tr s difficile d obtenir de la viande d levage saine air vici immobilisme stress m dicaments et alimentation trop riche constituent bien souvent les conditions d levage des animaux au jourd hui Des facteurs totalement contradictoires par rapport aux recommandations de base en mati re de sant D autre part et c est un ph nom ne r cent notre panier alimentaire contient beaucoup trop de graisses et de viande Cette consommation en exc s d s quilibre notre r gime alimentaire exc s de prot ines exc s de lipides et particuli rement d acides gras satur s sources du fameux mauvais cholest rol Tout cela contribue aux risques d accidents cardio vasculaires d ob sit de rhumatismes Plusieurs tudes ont montr en outre qu un rapport existe entre la consommation d une grande quantit de viande rouge et l augmentation du nombre de cancers du gros intestin Une alimentation quilibr e riche en l gumes et fruits frais c r ales compl tes et acides gras polyinsatur s peut non
130. ionaux OMCE r gionaux ALCA ou bilat raux de libre change des produits agricoles APE se basent sur la lib ralisation des march s et la mise en concurrence Ces politiques n olib rales dict es par les int r ts des firmes transna tionales et des grandes puissances permettent celles ci de contr ler le march mondialis de l alimenta tion Elles n ont en rien contribu radiquer la faim dans le monde mais au contraire elles ont accru la d pendance des populations envers les importations agricoles 95 L cologiste n 16 p 9 96 Dossier Imagine n 52 97 Jean Ziegler Dossier Imagine n 52 98 Organisation Mondiale du Commerce 99 Accord de Libre Echange des Am riques 100 Accord de partenariat conomique Le jeu de la ficelle Quels sont les effets de ces politiques agricoles le Importations bas prix en emp chant toujours plus les pays de se prot ger les r gles actuelles du com merce imposent aux pays moins industrialis s des importations de produits bas prix Ces importations peuvent tre les bienvenues si le pays ne les produit pas et qu il peut limiter l entr e du produit par des quotas par exemple dans le cas ou la production interne ne suffit pas remplir la demande locale Mais comme les droits de douane et les quotas sont accus s par l OMC d tre des freins au commerce de nombreux produits bas prix inondent les march s de ces pays contre leur
131. ions formations les th matiques de pr dilection sont __ St r otypes et repr sentations des autres cultures Aper u de l histoire des relations Nord Sud Approche critique des mod les de d veloppement fond s sur la croissance M canismes des relations Nord Sud la dette les migrations l change in gal etc Alternatives et innovations sociales cologiques culturelles scientifiques du Sud Approches des enjeux cologiques internationaux travers le contenu d une assiette jeu de la ficelle La gestion durable des ressources naturelles atelier cr atif de fabrication de jouets partir de mat riaux de r cup ration l image des jouets d enfants du Sud Contact Rencontre des Continents Rue Van Elewyck 35 1050 Bruxelles T l 02 734 23 24 e mail rencontre des continents tele2allin be Site www rdc org EE K Le r seau Quinoa ONG d ducation au d veloppement Interd pendances Nord Sud interculturalit solidarit consommation cologie alternatives Quinoa est une ONG d ducation au d veloppement Par ses actions de conscientisation et de sensibilisation aupr s de publics vari s l association veut contribuer une meilleure compr hension des m canismes qui r gissent les relations Nord Sud et ainsi participer au changement des repr sentations et des comportements Vision Le nom de l association fait r f rence une plante sacr e des Andes le
132. is import en Inde du porc US dans les Cara bes de la viande europ enne et br silienne en Afrique du soja br silien et argentin en Europe du riz tha landais en Afrique etc 102 Suppression de la r gulation de la stabilisation d un secteur mise en place par les institutions tatiques cf lexique 103 Cf fiche th matique Assiette statistique du belge Fiches th matiques La FAO pl biscite l agriculture Bio Lors de la Conf rence Internationale sur l agriculture biologique et la s curit alimentaire qui s est tenue Rome en mai 2007 la FAOTS a mis en vidence la n cessit de d finir aux niveaux mondial et local un nou veau paradigme de s curit alimentaire Il repose sur les d bouch s cr s par l agriculture biologique et permet de faire face aux probl mes consid rables qui se poseront au cours des 5 50 prochaines ann es croissance d mographique augmentation de la consommation niveaux records des prix du p trole d pendance des principaux intrants et du transport mondial des aliments par rapport aux combustibles fossiles diminution des approvisionnements en eau augmentation de la variabilit climatique pertes d emploi dans le secteur agricole perte de la biodiversit et des savoirs etc La FAO a d clar que la principale caract ristique de l agriculture biologique est qu elle s appuie sur des biens de production disponibles localement et qu elle a tr s peu recours aux carburants foss
133. jour L ensemble des subventions agricoles du Nord repr sente 350 milliards de dollars chaque ann e Entre 2000 et 2002 ces subventions et les aides directes la production ont repr sent 46 de la valeur de la production agricole dans les pays industrialis s Le jeu de la ficelle Les subventions l agriculture du Nord sont sup rieures au PIB produit int rieur brut de l Afrique subsaharienne Les contribuables fran ais paient l quivalent du tiers de leur budget nourriture l Etat afin qu il le reverse au syst me agro industriel via les subventions Une semaine de subventions agricoles dans les pays du Nord repr sente la totalit de l aide alimentaire annuelle octroy e aux pays en d veloppement Co te cher l environnement Les principaux impacts environnementaux des supermarch s proviennent du transport des mar chandises des d chets provenant des emballages et de la consommation d nergie dans les surfaces de vente Le transport d aliments pour la distribution notamment a augment de 33 de 1990 2000 dans l UE Or le transport est le deuxi me plus gros consommateur d nergie 35 lui seul et l un des plus gros pollueurs de l air Il faut savoir par exemple que les fruits tropicaux import s par avion consomment 30 fois plus d nergie au kilo que des pommes locales Un kg d ananas import s du Ghana quivaut 5 kg de rejets de CO3 Or 100 000 ananas son
134. l De Rosnay Le macroscope Seuil 1975 e Segal Lynn Le r ve de la r alit Seuil 1986 e Edgar Morin Introduction la pens e complexe ESF 1990 e Edgar Morin Pour sortir du XXe si cle Nathan 1981 e Edgar Morin 7erre Patrie Seuil 1993 e Robert N gre L alimentation risque majeur cologie syst mique Ellipses 1990 e Robert Neuburger Nouveaux couples Odile Jacob 1997 e Eric Schwarz La r volution des syst mes Delval 1988 e Paul Watzlawick Une logique de la communication Seuil 1972 e Paul Watzlawick La r alit de la r alit Seuil 1978 e Paul Watzlawick Changements Seuil 1988 e Paul Watzlawick L invention de la r alit Seuil 1988 e J J Wittezaele et Teresa Garcia A la recherche de l cole de Palo Alto Seuil 1992 e Arlette Yatchinovsky L approche syst mique ESF 1999 e Cahiers critiques de th rapie familiale Constructivisme et constructionnisme social De Boeck Universit s 1998 Apr s d veloppement et d croissance e Ivan Illich uvres compl tes vol 1 et 2 Fayard 2004 e Edward Goldsmith Ivan Illich Serge Latouche D faire le d veloppement refaire le monde Parangon 2003 e Serge Latouche Le pari de la D croissance Seuil 2007 e Serge Latouche L autre Afrique Entre don et march Albin Michel Paris 1998 e Serge Latouche D coloniser l imaginaire la pens e cr ative contre l conomie de l absurde Parangon 2005 e Fran ois Partant
135. l Indon sie a t frapp e par une longue s cheresse et que les puits des ha bitants se sont ass ch s chaque terrain de golf de Jakarta a n anmoins continu recevoir pour satisfaire les touristes amateurs de ce sport 1 000 m d eau par jour Al chelle plan taire 1 370 hectares de sol sont d sertifi s jamais toutes les heures ce qui fait 12 millions d hectares chaque ann e l quivalent de la moiti de la surface agricole de la France 38 www amisdelaterre org 39 En anglais GATS General Agreement on Trade in Services EE Fiches th matiques Je suis la terre agricole Je suis une for t tropicale dense et humide du Br sil d Indon sie du Congo Je suis une for t dite primaire et je ne suis pas n importe laquelle car ma diversit n a pas d gal un seul hectare soit 10 000 m2 peut contenir jusqu 200 essences foresti res diff rentes soit plus que toutes les es p ces belges r unies Mais l Homme me ronge car il a toujours besoin de davantage d espace Si la tendance actuelle se poursuit je suis vou e dispara tre Tout cela pour nourrir des bovins afin que les habitants des pays riches ac c dent leur ration quotidienne de produits animaux de plus de 600 g par jour Or il faut transformer un hectare de for t en p turage pour nourrir un bovin et obtenir 1 500 ham burgers Si on devait convertir tout le bassin amazonien en p turages on ne pourrait nourrir de hamburg
136. la disparition progressive des produits fermiers artisanaux Pour ceux qui transforment ou conditionnent eux m mes leurs produits le strict respect des normes d hygi ne europ ennes appliqu es au niveau belge par l AFSCA Agence F d rale pour la S curit de la Cha ne Alimentaire signifie souvent l abandon de leurs activi t s En effet cette application entra ne un surcro t de travail et des frais importants D s lors l agriculture n a souvent plus que le choix entre s agrandir pour amortir les co ts ou abandonner sa pro duction Les deux cas de figure impliquent l impossibilit de maintenir une agriculture paysanne durable pro posant des aliments de qualit et d une tra abilit ais e fili re courte par des proc d s respectueux de l homme et de son environnement 74 Arnaud Zacharie in Demain le Monde Campagne Souverainet alimentaire du CNCD 2007 Le jeu de la ficelle Par ailleurs la st rilisation des produits outrance favoris e par les normes en vigueur aboutit un affai blissement du syst me immunitaire des consommateurs Les produits artisanaux comme le fromage au lait cru am liorent la sant publique alors que les produits industriels lait UHT par ex nous rendent plus fai bles Notre patrimoine alimentaire en perdition Depuis plus de 100 000 ans des agriculteurs ont s lectionn des semences adapt es des climats des sols et des pratiques culturales diff ren
137. lations locales d importantes ressources alimentaires sans pour autant g n rer de l emploi puisqu il suf fit par exemple d une personne pour produire une tonne de crevettes Enfin et surtout pr s de 2 6 milliards de personnes d pendent aujourd hui du poisson comme principale source de prot ine animale Un chiffre qui va augmenter chaque ann e avec la croissance de la population particuli rement dans les pays en d veloppement La FAO estime que sans changement la s curit alimen taire mondiale est menac e court 2010 et moyen terme 32 L eutrophisation d signe entre autres la d gradation des milieux aquatiques par exc s de r sidus d engrais ou de nutriments Ce processus peut r sulter des pandages agricoles engrais riches en azote et phosphore ainsi que de l utilisation de produits lessiviels riches en polyphosphates Fiches th matiques Je suis la nappe phr atique Je suis belge je ne me porte pas tr s bien les nitrates et autres polluants me rendent malade L en haut on n a pas l air de s en soucier Ils en redemandent tellement pour nourrir leurs terres appauvries que chaque ann e je suis un peu plus malade D o vient l eau que nous consommons chaque jour quand nous arrosons les plantes ou quand nous nous brossons les dents En Belgique l eau qui sort de nos robinets provient des nappes aquif res ainsi que des eaux de surface comme la Meuse situ e en Wallonie Une petite part
138. les Une multinationale est une grosse entreprise qui se trouve dans plusieurs pays Ce sont ces grosses soci t s qui d cident de tout les paysans qui me culti vent n ont rien dire ils travaillent tr s dur n ont pas droit la gr ve et de viennent malades cause de tous les produits toxiques d vers s sur moi Mais je suis tr s belle et je suis la moins ch re PEO E __ S a Je suis une barre chocolat e Je contiens beaucoup de sucre On a utilis de la poudre de cacao pour me fabriquer venue d au del des mers Puis on y a ajout des co lorants et des conservateurs pour que vous puissiez me manger longtemps apr s m avoir achet e Je suis emball e dans du papier de l aluminium et du plastique L usine qui me fabrique fait partie d une multinationale qui me vendra dans le monde entier F E S E E E E A A S E A A AE AA A E E E A EL Je suis le poisson de mer On p che 5 fois plus de poisson qu il y a 50 ans Ce qui a puis les r serves des oc ans Aujourd hui pr s de 80 des stocks de poissons sont menac s d extinction Les mers risquent bien t t de ne plus abriter de vie ni de poissons m P I Que feront les 2 6 milliards de personnes pour qui je repr sente la principale ressource en prot ines Pour m attraper les bateaux industriels utilisent tout ce qu ils peuvent h li copt res satellites bateaux usines dynamite Ils rejettent un tiers de leur p che des poissons
139. les Ces mesures alli es d autres facteurs entra nent des cons quences catastrophiques sur le mode de vie des paysans du Sud beaucoup abandonnent les cul tures vivri res non subventionn es faute de pouvoir couler leur production sur les march s locaux Ils s endettent alors souvent consid rablement pour pratiquer les cultures de rente principalement destin es l exportation et d pendantes des fluctuations d un march mondial in quitable Nombre de paysans sont aussi contraints d abandonner les m tiers de la terre et s en vont tenter la chance en ville participant un exode rural toujours croissant Dans le m me temps les pays riches n en finissent pas de reporter leurs promesses d am liorer l acc s des pays pauvres aux march s Bien loin de r duire leurs propres politiques de subventions en faveur de leur agriculture ils les ont augment es 68 Le syst me GATT de 1947 restait un syst me politique et non une v ritable organisation internationale peu de structure un seul organe permanent le secr tariat Gen ve pas de personnalit juridique internationale des d rogations trop nombreuses qui finalement revenait pour les tats contractants on ne parlait pas d tats membres adh rer un GATT la carte en fonction de ses int r ts du moment et parfois s abstenir de respecter les principes directeurs au gr des orientations politiques et commerciales nationales Fiches th matiques Le
140. les et les partage quitablement entre tous les tres humains pr sents et venir Pour que notre plan te puisse satisfaire les besoins de nos enfants et de leurs enfants Ce site regorge d informations et de propositions concr tes Ressources http www respire asbl be L association pr ne une consommation raisonnable et responsable et uvrant pour lib rer l espace public de la publicit commerciale http www coprosain be Coprosain est une Coop rative de produits sains qui offre la garantie de consommer des produits fermiers sains et naturels de manger des denr es savoureuses o l on red couvre le go t des aliments de maintenir des petites fermes paysannes en activit s de garder de l emploi local dans nos r gions par le maintien de ces fermes et de la valorisation de ces produits chez nous et de maintenir des structures paysag res diversifi es et respectueuses de l environnement Et ainsi de contribuer au d veloppement d une agriculture durable et au bien tre de l Homme en lui procurant une alimentation saine http alliancepec free fr L association regroupe des organisations nationales d agriculteurs de consommateurs d environnementalistes ainsi que les Alliances d partementales et r gionales et fait partie du r seau europ en REPAS R seau Europ en Pour une Agriculture et une Alimentation Soutenables Ses objectifs sont de promouvoir une agri culture respectueuse de l environnement des territoi
141. linaire permettant de rassembler et d organiser les connaissances en vue d une plus grande efficacit de l action L approche syst mique est n e de la rencontre entre plusieurs disciplines dont la biologie la th orie de l information la cybern tique et la th orie des syst mes L approche syst mique s appuie sur la notion de syst me entendue comme un ensemble d l ments pr sen tant entre eux suffisamment d interrelations pour former un tout relativement coh rent et homo g ne Elle entend donc englober la totalit des l ments d un syst me ou d une r alit observ e ainsi que leurs interactions et leurs interd pendances Elle se distingue de l approche analytique qui tend isoler les composantes d un syst me pour les tudier s par ment Edgar Morin en France et Gre gory Bateson aux Etats Unis sont parmi les repr sentants les plus connus Taux d int r t Quand A pr te de l argent B B rembourse le montant pr t par A le capital mais aussi une somme suppl mentaire appel e int r t afin que A ait int r t effectuer cette op ration financi re Le taux d int r t plus ou moins lev sert d terminer l importance des int r ts Prenons un exem ple tr s simple Si A emprunte 100 millions de dollars sur 10 ans un taux d int r t fixe de 5 il va rembourser la premi re ann e un dixi me du capital emprunt initialement 10 millions de dol lars et5 du capital d soit 5 millions de dolla
142. lui 10 000 m pour subvenir son alimentation 40 Le General Agreement on Tarifs and Trade GATT en fran ais Accord g n ral sur les tarifs douaniers et le commerce anc tre de l Organisa tion Mondiale du Commerce OMC 41 L levage hors sol est un type d levage intensif qui utilise des aliments pour animaux issus de l industrie agroalimentaire et non des produits de l exploitation agricole dans lequel il est pratiqu Les animaux sont lev s dans des b timents o toutes les fonctions sont automatis es 42 La plan te n est pas vendre p 18 43 Laure Waridel L envers de l assiette cosoci t Enjeu Montr al 2003 p 57 44 Andr W ry L cologiste n 7 juin 2002 45 Erik Millstone et Tim Lang Atlas de l alimentation dans le Monde d Autrement 2003 p 34 46 Le Monde 14 mai 2005 47 Pierre Gevaert L avenir sera rural d Courrier du livre 1995 Fiches th matiques Je suis Val rie Je SUIS votre e Je suis Augusta supermarch pr f r Chez moi vous pouvez acheter tout ce que vous souhaitez et m me ce quoi vous n auriez pas pens Je veille satisfaire tous vos d sirs Je suis l pour faciliter votre vie Vous voulez moins cuisiner J ai tout pr vu plats pr par s pour tout ge fruits et l gumes d j lav s tartines pr par es biscuits et autres aliments d j portionn s pr cuits pr m ch s voire pr dig r s Je ne renonce rien pour vous plaire
143. m ostat c est dire quelque chose qui tend se maintenir l identique Un syst me est arborescent et cette arborescence relie les parties entre elles par ordre de complexit croissante Chaque partie du syst me tant un sous syst me qui peut tre soit un syst me part enti re soit une simple brique Qu est ce que l approche syst mique L approche syst mique est n e de la rencontre entre plusieurs disciplines dont la biologie la th o rie de l information la cybern tique et la th orie des syst mes I ne s agit pas d une science ou d une discipline mais d une pist mologie c est dire d une ma ni re de r fl chir comment nous savons comment nous fabriquons le r el C est donc la fois une mani re de penser et une m thodologie transdisciplinaire qui permet de rassembler et d organiser les connaissances en vue d une plus grande efficacit de l action L approche syst mique s appuie sur la notion de syst me entendue comme un ensemble d l ments pr sentant entre eux suffisamment d interrelations pour former un tout relativement coh rent et homog ne Elle entend donc englober la totalit des l ments d un syst me ou d une r alit observ e ainsi que leurs interactions et leurs interd pendances Elle se distingue de l approche analytique qui tend isoler les composantes d un syst me pour les tudier s par ment Elle entend galement int grer l observateur concepteur dan
144. mateur invite les participants identifier et d coder M leurs id es concernant le fonctionnement de ce syst me les gagnants et les perdants du syst me les relations de pouvoir au sein du syst me les liens avec la r alit v cue par les participants et leur place au sein du syst me en tant qu ac teur de celui ci RS mme Le jeu de la ficelle 4 Construction d alternatives Voir aussi le carnet d accompagnement L animateur invite les participants se positionner r fl chir leur r le au sein du syst me noncer les possibilit s de changement et d engagement individuels et collectifs Quelques id es m Diverses techniques et ou animations sont envisageables en fonction du contexte et des ob jectifs de l animateur m Demander aux participants d exprimer leurs propositions pour changer le syst me sous forme de pluie d id es Ecrire les propositions sur un support visuel M Les alternatives peuvent tre class es selon diff rents crit res alternatives individuelles et col lectives faciles mettre en place difficiles etc On peut galement demander aux participants de les classer eux m mes pour susciter le d bat m Faire crire par groupe de 2 3 ou 4 des cartes alternatives pour le jeu quelle assiette pour un monde durable et solidaire Rejouer le jeu avec ces nouvelles cartes crites par les partici pants M Une technique pour susciter le d bat d finir des zones
145. matique Oc an 81 CAP et Revue les dipl m s n 406 Printemps 2004 82 Cox 1996 83 Strohmer 1993 de Cock 1994 Garry 1996 85 Les phtalates sont un groupe de produits chimiques apparent s du point de vue de leur structure l acide organique connu sous le nom d acide phtalique Le jeu de la ficelle LE SAVIEZ VOUS L h pital fran ais Cochin Paris a observ une perte de la qualit biologique du sperme hu main de 2 par an et ce depuis 20 ans Fiches th matiques Je suis l air de la plan te Je suis le p trole Je suis tr s utile et m me indispensable depuis un si cle pour les tres hu mains Je chauffe les maisons je fais rouler les voitures je sers fabriquer les plas tiques et les emballages Je suis la base de produits d hygi ne et de lessive Plus encore l agriculture intensive des pays du Nord et d un nombre crois sant de pays du Sud d pend compl tement de moi Je suis indispensable pour la fabrication des engrais chimiques des pesti cides sans parler du carburant des engins agricoles et du transport Le probl me c est que lorsqu on me br le je produis des gaz effet de serre Attention mes r serves s puisent Les premi res diminutions sont pr vues pour 2010 et la fin des r serves pour 2040 Sommes nous pr ts af fronter cette situation Je suis l nergie parfaite l or noir comme on dit Facile transporter tr s facile
146. mentaire et des cha nes d approvisionnement d centralis es un mod le d centralis o la production la transformation la distribution et la consommation sont contr l es par les peuples les communaut s elles m mes et non par des entreprises transnationales t le Fian FIAN Food first Information and Action Network est une organisation internationale de d fense des Droits Humains qui promeut le droit fondamental qu a toute personne d tre l abri de la faim Elle d fend ac tivement le droit se nourrir partout o il est menac ou viol la demande des populations concern es FIAN attire l attention de l opinion publique et intervient aupr s des autorit s responsables FIAN travaille la demande des populations dont le droit se nourrir est viol et rappelle aux gouvernements leurs obligations en mati re de droits humains toujours en se basant sur des pactes ou conventions sign s et ratifi s par les Etats LE SAVIEZ VOUS Selon la FAO l agriculture mondiale dans l tat actuel du d veloppement de ses forces pro ductives pourrait nourrir sans probl me et surtout sans OGM 12 milliards d tres humains 40 millions de gens meurent de faim chaque ann e alors que l on produit 356 kg de c r ales par personne par an Les Etats Unis et l Union Europ enne ont fait ent riner par l OMC le fait que leurs subsides soient acceptables alors que ceux appliqu s par les
147. mettre de d velopper leurs capacit s d expression et de cr ativit m J amp S veut favoriser un esprit d ouverture de respect mutuel de tol rance de dialogue d en traide et de convivialit Une attention toute particuli re est accord e aux plus d munis aux moins valides La pr occupation de la sant et du bien tre des jeunes traverse l ensemble de nos actions Nous croyons que ces choix peuvent mener une soci t o chacun s panouit de la rencontre de l autre et de ses diff rences Jeunesse amp Sant organise et encadre m des plaines des stages et des s jours de vacances en Belgique et l tranger M des animations sportives des ateliers d expression et de cr ativit des activit s r cr atives m des activit s d ducation la sant l intention des jeunes quelle que soit leur apparte nance culturelle ou sociale 137 Le jeu de la ficelle Des partenariats et des collaborations sont recherch s afin de r pondre aux besoins de notre pu blic La Mutualit chr tienne est notre partenaire privil gi Pour assurer la qualit de ses actions J amp S organise la formation de ses animateurs et de ses cadres techniques d animation gestion de projets d marche d valuation travail en quipe connaissance du public etc Ceux ci participent activement l laboration l organisation et l valuation des actions travers des commissions des groupes de travail des quipe
148. mpoi sonn s par des pesticides chaque ann e et que 200 000 en meurent Lorsque nous travaillons dans les plantations des avions de la compa gnie je ne dirai pas le nom volent au dessus de nos t tes et pulv risent les terres de pesti cides Nous avons demand l entreprise de nous avertir de la date des pulv risations mais elle a refus et renvoy les contestataires Mon jeune fils est oblig de travailler avec moi Aurais je la joie de tenir un jour un petit fils dans mes bras W Je suis De Santos un enfant br silien J ai 8 ans et je m appelle De Santos je vis au Br sil Je fais partie de ces enfants qui n ont pas assez manger Pourtant les terres agricoles ne manquent pas dans mon pays La plu part sont utilis es pour cultiver des c r ales et du soja Mais ce n est pas pour nous ces prot ines sont transport es vers les pays riches pour nourrir leur b tail Les cultures br siliennes servent entre autre nourrir 40 millions de porcs occidentaux Si toutes les c r ales et les l gumineuses du monde taient destin es l alimentation hu maine on pourrait nourrir le double de la population mondiale Et j ai oubli de vous dire que dans mon pays chaque ann e 10 000 enfants meurent de mal nutrition J esp re ne pas faire partie de ceux l ic A Cartes d identit Je suis Bintou une maman nig rienne Je suis Nig rienne mon b b est mort Pourtant je lui ai donn des bi bero
149. mpulsion pour aller plus loin pour comprendre se mettre en action et construire un projet Dans cette perspective il est important que l ani mateur puisse s en approprier les contenus et mettre en place des dynamiques p dagogiques adapt es son contexte ses objectifs et son public Ce sera le cas surtout pour les tapes d analyse critique et de construction d alternatives se Le jeu de la ficelle Le jeu de la ficelle propose galement aux animateurs de modifier l outil de le r inventer concep tion d autres cartes d identit ajout d autres th mes et contenus ou insertion de documentation L outil un classeur qui peut tre enrichi selon les d couvertes et l actualit se veut inventif et vo lutif en fonction des besoins de celui qui l utilise Jeu de role Le jeu de r le n est pas un l ment indispensable certains se limitent une lecture de la carte d identit Cependant jouer son r le enrichit beaucoup l animation il favorise la participation des acteurs en leur offrant la possibilit d tre plus cr atifs d utiliser leurs connaissances sur la th ma tique afin d toffer leur personnage d exprimer leurs sentiments et d voquer les raisons pour lesquelles ils se sentent en lien avec les autres identit s du jeu D autre part le jeu de r le permet de mettre en vidence des informations pertinentes pour l ani mateur En effet la fa on dont les participants relient les identit s entre elle
150. n je travaille dans des cultures de banane Je ne peux plus avoir d enfants car j ai trop respir d un pesticide particulier en travaillant aux champs Il faut dire qu en Am rique Centrale nous utilisons des pesticides qui ont t interdits en Europe tellement ils sont dangereux pour la sant et l environnement J ai appris que plus de 25 millions de travailleurs agri coles sont empoisonn s par les pesticides chaque ann e Lorsque nous travaillons dans les cultures des avions de l entreprise volent au dessus de nous et aspergent de pesticides les bananes Je re ois alors tout sur moi Je suis mal pay je n ai pas d quipement de pro tection mais je n ai pas beaucoup le choix o Le jeu de la ficelle Je suis Augusta de Belgique M1 G Je vis dans un petit appartement en ville J essaye de m en sortir avec mon ch mage et ce n est pas marrant J essaye de tout payer le moins cher possible vous savez les pizzas sont 2 euros les lasagnes 4 euros le kilo la glace pas ch re non plus dans le supermarch d c t Vous avez compris Alors toutes ces complications sur les produits de luxe et bio pour moi c est de la blague la nourriture est d j assez ch re comme pee EENE E N AEAEE EE AN AANT Je suis Jose de France a ss Je suis un paysan bio J ai des tas de trucs en moins que les paysans habituels moins de terrains moins de machines moins de b tes moins de dett
151. n Ziegler L Empire de la honte p 299 121 Recommandations nutritionnelles pour la Belgique Conseil National de la Nutrition Minist re des affaires sociales 1996 S gt b va Fiches th matiques Un homme adulte d activit mod r e devrait ainsi manger par jour e 500 g de pain pomme de terre ou c r ales cuites e 400 500 g de l gumes e 350 g de fruits e 60 g de fromage e 80 g de viande ou poisson LE SAVIEZ VOUS D apr s l Unicef donner acc s l cole tous les enfants de 6 15 ans dans le monde co terait environ 7 milliards de dollars suppl mentaires par an C est moins que les d penses en cr me glac e annuelles des Europ ens Il est actuellement possible de produire des Surimi b tonnets la saveur de crabe avec des d chets de chair de poulet fluidifi s La Belgique est le 4 me plus gros mangeur du monde le premier tant les USA avec une moyenne de 3 650 calories par jour par personne Er a Le jeu de la ficelle Identit s enfants Je suis une crevette de la Mer du Nord Je suis plus rare qu avant mais on me trouve encore Je n habite pas tr s loin de chez vous mais j ai beau coup voyag pour rejoindre votre assiette P ch e la Mer du Nord je suis ensuite envoy e par la route jusqu au Maroc pour tre d cortiqu e C est que les travailleurs y co tent moins cher Et tant pis pour les kilom tres que fer
152. n interaction La mod lisation se construit en trois cercles concentriques Au d but du jeu les participants sont invit s se placer selon les trois cercles et re oivent chacun une identit qui correspond l un des trois cercles Les participants plac s dans le premier cercle de l assiette re oivent une carte d identit comme je suis le b uf je suis la laitue je suis la banane Ceux qui sont install s dans le second cercle des organisateurs re oivent des identit s du type je suis une multinationale je suis la publicit 2 Tandis que ceux du troisi me cercle des impacts re oivent des cartes comme je suis l oc an je suis un paysan belge je suis un enfant du Kenya impacts kS s 4 EEE s ag ORGANISATEURS ASSIETTE Sae Au cours de l animation les diff rents l ments des trois cercles vont progressivement tre mis en lien l aide d une ficelle pour former une grande toile complexe qui relie tous les participants entre eux Chaque participant lorsqu il a re u son identit dispose d un moment au cours de l animation pour exprimer qui il est et pourquoi il se sent en lien avec d autres l ments du cercle Ce moment repr sente une occasion d ajouter la dynamique du jeu de r le celle de l exercice de visualisation La premi re phase du jeu se termine lorsque tous les participants ont d clin et jou leur
153. nde Dans le cercle des or ganisateurs ou des impacts qui pense tre en lien avec cette identit de l assiette Et pourquoi E l animateur relie les participants au fur et mesure avec la ficelle chaque fois que l un d eux se pr sente Ainsi si le morceau de b uf d bute le jeu il pourra tre reli De Santos l eau la terre argentine jusqu ce que plus aucun participant ne l ve la main Ensuite une autre identit de l as siette se pr sente par exemple la courgette du Kenya pour se relier Wambe l eau au p trole Et ainsi de suite Lorsque tous les l ments de l assiette se sont pr sent s les identit s des cercles impacts et organisateurs peuvent aussi se relier entre elles F L animateur peut mailler le jeu d anecdotes ou de donn es relatives aux identit s cf fiches th matiques et inciter les participants exprimer pourquoi ils se sentent reli s les uns aux autres G Lorsque chacun s est exprim pour cl turer l exercice l animateur invite les participants tirer sur le fil qui les relie aux autres afin de sentir toutes les tensions et relations au sein du syst me 2 Expression du ressenti 10 min L animateur invite les participants exprimer ce qu ils ont ressenti pendant le jeu impuissance injustice d ni incompr hension culpabilit surprise 3 Analyse d codage politique et thique 20 30 min Voir aussi le carnet d accompagnement L ani
154. ne approche syst mique du syst me pro ductif agricole I milite pour de nouvelles politiques agricoles et place la viabilit conomique et l quit sociale au c ur de sa d marche Relocalisation de l conomie Favoriser les circuits de commercialisation courts faciliter l installation de petites structures agricoles taille humaine renoncer aux d serts de la monoculture Produire et consommer localement des denr es produites avec des m thodes non pr judiciables aux milieux naturels ou la sant pu blique sauvegarder la biodiversit comestible et sauvage concevoir des am nagements du terri toire garants de l int grit et de la beaut des paysages naturels et sociaux Autant de pistes qui permettraient de faire reculer une logique purement mercantile de r quilibrer la balance des rap ports Nord Sud et peut tre de renouer les liens fondamentaux qui unissent l Homme la Terre EE a Ressources A la d couverte de l approche syst mique Qu est ce qu un syst me p y D n syst me est un ensemble compos de multiples l ments en interaction qui a des ac itivit s change de la mati re de l nergie ou de l information avec son environnement et 7 _qui est capable de garder son identit au service d une finalit Il a donc des propri t s auto organisatrices Ce syst me est pens par quelqu un qui consid re int ressant de le consid rer comme tel Un syst me est galement un ho
155. ne conception r cente Depuis la vague n olib rale des ann es 80 le march est consid r comme l instrument id al pour une redistribution efficace des biens et des services il a peu peu remplac bon nombre de services publics g r s par l Etat Dans cette logique les Programmes d Ajustements Structurels PAS pr conis s par le Fonds Mon taire In ternational FMI et la Banque mondiale BM forcent les pays en voie de d veloppement privatiser leurs services d eau pour rembourser leur dette ext rieure Les services d eau tombent alors aux mains d entre prises transnationales qui disposent ainsi du monopole de la gestion et de la commercialisation de l eau Dans la majorit des cas de privatisation le prix de l eau augmente consid rablement Un exemple En 1997 la BM et le FMI ont exig la privatisation de l eau Manille capitale des Philippines Un consortium priv a emport le march R sultat le prix de l eau a flamb de 500 en cinq ans et repr sente aujourd hui 10 du revenu des m nages la population raccord e au r seau n a pas augment comme pr vu et les in vestissements ont t gel s Plus grave encore une pid mie de gastro ent rite et de chol ra s est d clar e en novembre 2003 dans le quartier de Tondo g r par le consortium L Europe n est pas en reste par rapport la logique du tout au march dans le cadre des n gociations de l AGCS Accord g n ral sur le commerce d
156. ne octroie aux ailes wallonnes de la FGTB et de la CSC une sub vention afin de d velopper conjointement le projet RISE R seau Intersyndical de Sensibilisation l Environnement Ce sont les instituts de formation des deux syndicats qui sont charg s de sa mise en uvre le CEPAG pour la FGTB et la FEC pour la CSC RISE poursuit trois objectifs principaux m Stimuler la concertation sociale en environnement dans les entreprises M Renforcer la capacit d intervention des d l gu s syndicaux sur ces questions m Sensibiliser les travailleurs et leurs repr sentants l environnement Diff rents outils ont t d velopp s au cours des ann es pour rencontrer ces objectifs m Des formations des s ances de sensibilisation des jeux des missions TV un forum inter syndical etc dans le cadre de l axe formation et sensibilisation m Des actions sur le terrain sous la forme d exp riences pilotes dans diff rentes entreprises ou dans des sous secteurs m Diff rentes brochures th matiques un guide pratique sur l environnement pour les d l gu s syndicaux un site Internet un service d aide une lettre d information lectronique etc dans le cadre de l appui technique aux d l gu s Rien que pour l ann e 2006 on value que 1717 personnes sont inscrites dans notre base de don n es et re oivent r guli rement des informations Newsletters brochures Ce sont principalement des d l gu s permanents et affili s
157. notre fa on d acheter Prenons comme exemple la multinationale Nestl qui englobe entre autres Kitkat Smarties Galak Nesquik Nescaf Maggi Buitoni Belle Napoli et After Eight Cette firme poss de d immenses fermes au Br sil consacr es exclusivement aux cultures d exportation Elle rach te aussi travers le monde des r seaux de distribution d eau 10 soci t s transcontinentales se partagent 90 des r seaux priv s Nestl est la plus importante d entre elle Les dix leaders mondiaux de l alimentation sont Nestl Kraft Unilever Conogra General Mills Pepsi Co Sara Lee Danone Heinz et Kellog s A travers la publicit les multinationales s invitent en permanence dans notre assiette nous pous sant consommer toujours plus leurs produits Quelques donn es pour une assiette quilibr e Selon les r gles classiques de di t tique il est conseill de consommer e 55 de glucides c r ales pain l gumes e 33 de lipides dont 1 3 d acides gras satur s et 2 3 d acides gras insatur s e 6 de prot ines v g tales et 6 de prot ines animales 116 La flaveur correspond l ensemble des sensations per ues lors du flairage ou de la mise en bouche de l aliment 117 Fabien Perucca G rard Pouradier Ed Roussay La bouffe d gout p 109 112 1999 118 Le ligueur Ob sit des enfants une maladie mondiale 2005 Dossier p dagogique 119 Voir aussi fiche th matique multinationale et publicit 120 Jea
158. ns de lait en poudre que fabrique une grande soci t europ enne Il para t que le budget des campagnes publicitaires de cette soci t est sup rieur au budget ordinaire de l OMS Organisation Mondiale de la Sant Il para t qu au Nord les gens ne savent plus que faire de leur lait Je ne comprends pas Je suis Wambe un enfant du Kenya J habite au Kenya et j ai douze ans J ai soif Quand je me l ve le matin je ne sais jamais si je vais trouver de l eau potable dans la journ e Pourtant il y a de l eau dans mon pays mais elle ne nous est pas accessible 70 de l eau est utilis e pour irriguer les cultures mara ch res qui pro duisent des fruits et l gumes courgettes haricots etc destin s l ex portation vers les Etats Unis et l Europe Je suis Vandana militante indienne Je suis Indienne et je lutte contre le vol de nos semences par les multi nationales Les semences sont la vie elles sont le cadeau du dialogue de nos peu ples avec la nature pendant des si cles Nous refusons de perdre ce pa trimoine Les multinationales viennent breveter nos semences et nous devons maintenant les acheter apr s qu elles aient t g n tiquement modi fi es ce qui nous rendra plus d pendants et donc plus pauvres Je suis Ernesto p cheur chilien Je vis en bordure d une grande ville du Chili mais je n ai rien ni mai son ni terre ni travail Mes enfants ont faim Notre peuple p che beaucoup mais chaque jo
159. nsibiliser les habitants des quartiers Elle se constitue afin de rendre visible la situation des Sans Papiers http www fedasil be L Agence f d rale pour l accueil des demandeurs d asile octroie une aide mat rielle aux de mandeurs d asile et organise directement ou avec ses partenaires un accueil et un accompagnement de qualit Fe dasil contribue la conception la pr paration et l ex cution de la politique d accueil Ecologie politique http www grappebelgique be Le Groupe de r flexion et d action pour une politique cologique a pour objectif de favoriser et de d velopper une prise de conscience et une connaissance des r alit s de la soci t de capacit s d ana lyse de choix et d valuation des attitudes de responsabilit et de participation active sociale conomique cultu relle et politique http www etopia be Etopia est le centre d animation et de recherche en cologie politique qui a multipli les fo rums et les formations sur des th mes cruciaux comme l avenir du climat et de la protection sociale ou la mise en uvre du d veloppement durable au plan local Echange de services gratuits http brusel be Le Service d Echange Local de Bruxelles regroupe une centaine de membres qui s changent b n volement des services baby sitting couture d m nagement cours de musique etc entre eux Agro cologie http www cirad fr Centre de coop ration international en recherche ag
160. nt dans le sol Les nitrates r pandus aujourd hui se retrouveront encore dans les nappes dans plusieurs dizaines d ann es Un exem ple Un d versement accidentel de 4 000 litres de t trachlorure de carbone survenu en Alsace en 1970 pass presque inaper u l poque entra na vingt ans plus tard une contamination de la nappe phr atique et d un puits creus sept kilom tres en aval Le cas alarmant de la Bretagne Depuis plus de 30 ans des nitrates d origine min rale ou les lisiers des levages sont massivement r pandus sur les sols bretons La Bretagne cumule 60 de la production porcine fran aise 40 de celle de volailles et 20 de la production bovine Ces millions d animaux produisent une pollution organique par les ni trates et les phosphates quivalente celle de 60 millions d habitants sans compter les pesticides les an tibiotiques les hormones et autres produits divers R sultat les captages d eau du nord de la Bretagne Le jeu de la ficelle affichent des taux de nitrates d passant consid rablement les normes en vigueur et devraient normalement tre ferm s On observe galement une eutrophisation des rivi res et la prolif ration des algues toxiques en bord de mer o certaines zones de p che ont d tre interdites pour cause de pollution massive LE SAVIEZ VOUS Les eaux souterraines repr sentent 60 des eaux d Europe Leur renouvellement total dure en m
161. ntration moyenne de spermatozo des dans le sperme a diminu de 50 entre 1938 et 1990 Le nombre de couples st riles est pass de 7 8 dans les ann es 50 environ 15 20 actuellement ce qui a entra n un recours croissant aux techniques de procr ation assist e Le pour centage de couples dont la st rilit est attribu e l homme est pass d environ de 10 25 On a gale ment constat une augmentation d un certain nombre d autres anomalies de l appareil reproducteur telles que l absence de descente des testicules dans le scrotum la cryptorchidie ou l ur tre trop court l hypospa dias Des exp riences r alis es en laboratoire et des certaines tudes pid miologiques ont tabli que les pes ticides taient une des causes du d clin de la fertilit c t d autres produits chimiques tels que les dioxines les PCB les phtalates etc Plusieurs de ces produits toxiques sont effectivement capables d interf rer dans le fonctionnement des hormones sexuelles En Europe tous les Ordres de M d cins ont sign en mai 2004 l Appel de Paris qui met clairement en lien les cas d infertilit et de cancer avec l utilisation de produits chi miques qui se retrouvent partout dans l environnement 79 L strog ne est responsable du d veloppement des caract res sexuels f minins 80 Les pesticides organochlor s font partie des POP les polluants organiques persistants Voir aussi la fiche th
162. ntre les l ments qui constituent ce syst me qu susciter un positionnement thique de la part de tout un chacun en quoi suis je concern responsable de cette situation et que puis je y changer L approche syst mique a orient non seulement les contenus mais galement tout le processus de r ali sation de l outil en conviant des acteurs de domaines tr s divers travailler ensemble sur des th matiques communes L approche syst mique est abord e plus en d tails dans le chapitre Ressources de la farde et dans le carnet d accompagnement du jeu Une Collaboration transdisciplinaire Pour d cloisonner les th matiques et les acteurs L e jeu est fond sur une d marche transdisciplinaire Il est con u pour relier diff rents processus d ducation ou de sensibilisation l attention de diff rents types de publics ducation formelle ducation permanente organisations de jeunesse monde associatif dans son ensemble et public plus large Cr initialement par Daniel Cauchy syst micien et formateur le jeu de la ficelle a t exp riment du rant pr s de dix ans avec diff rents publics alors qu il existait l tat de prototype Ce jeu de la ficelle est aujourd hui actualis enrichi et finalis gr ce aux apports de 11 organisations ap partenant des domaines d action tr s diversifi s formation coop ration au d veloppement recherche scientifique action syndicale promotion de la sant
163. nts in dustriels en vue de compenser la perte subie Le jeu de la ficelle D s quilibre des producteurs vivriers en Argentine La monoculture de soja a d plac d autres productions locales et r gionales et entra n la disparition de syst mes agricoles plus durables cologiquement et conomiquement comme la production de fruits de lait l horticulture ou l levage qui n cessitent plus de main d uvre moins de m thodes intensives et per mettent la conservation de l agriculture familiale Tout est parti d un accord commercial d s quilibr Les Etats Unis ont demand depuis 1962 l Europe de cesser de prot ger et de soutenir son agriculture dans le cadre des n gociations du GATT puis de l OMC De nombreuses n gociations ont suivi au cours des quelles les Etats Unis ont pouss la lib ralisation des march s europ ens alors que l Europe entendait conserver les grands axes de sa politique agricole commune PAC L Europe faisant progressivement le choix d une agriculture orient e vers l exportation internationale elle signe d but des ann es 90 les accords de Blair House qui lui permettent de conserver une certaine protec tion de ses march s en change d une ouverture totale de ses fronti res aux prot agineux A cette poque le premier producteur mondial de soja tait les Etats Unis A partir de ce moment l Europe a import son soja depuis les Etats Unis puis progressivement depuis le Br
164. ocialiste 2006 Contact Solidarit Socialiste FC amp D Rue Coenraets 68 1060 Bruxelles T l 32 0 2 505 40 70 Fax 32 0 2 512 88 16 Mail fcd solsoc be Site www solsoc be Le r seau Oxfam Solidarit Th matiques principales de travail la souverainet alimentaire droit des travailleurs acc s aux services sociaux de base droit l autod termination la souverainet et la d mocratie le genre solidaire Oxfam Solidarit d fend une autre mondialisation celle de la solidarit entre les peuples Nous soutenons dans 35 pays du Sud des organisations partenaires qui travaillent pour un v ritable changement social Oxfam Solidarit m ne au Nord des campagnes politiques pour d fendre les revendications du Sud Oxfam Solidarit noue de larges alliances avec d autres organisations non gouvernementales des syndicats dans notre pays et en Europe Oxfam Solidarit a d velopp galement tout un secteur seconde main L organisation m ne galement un travail d ducation au d velopement via les Carrefours du Monde des ateliers d immersion Vision et mission m Nous luttons contre l injustice qui est la source de la pauvret m Nous soutenons la r sistance de nos partenaires du Sud Nous cherchons changer les rapports de force Nord Sud dans le sens de la solidarit de la justice de la lib ration des peuples de la coexistence pacifique et de l galit des chances
165. on frigo Marrakech au Maroc pour y tre d cortiqu es puis reviennent pour la distribution en Europe Le Royaume Uni exporte ainsi 344 000 tonnes de lait mais en importe pour sa propre consommation pr s de 226 000 tonnes Notre assiette rien que pour son transport consomme donc beaucoup d nergie fossile 2 litres de p trole pour un kg d ananas du Ghana d autant plus que le transport doit tre rapide On estime par ailleurs que 60 70 de nos l gumes sont import s 3 Une assiette trop productrice de gaz effet de serre Avec le transport la production des engrais les stockages et l industrialisation notre alimentation consomme norm ment de calories fossiles On estime ainsi 8 calories fossiles l investissement de l agriculture pour pro duire 1 calorie alimentaire Pour des aliments tr s transform s par exemple une pizza surgel e l ensemble de la transformation va consommer jusqu 40 calories fossiles pour produire 1 calorie alimentaire Ce qui re vient dire que nous mangeons litt ralement du p trole 110 Voir aussi fiche th matique Viande 111 Atlas de l alimentation dans le monde p 35 112 Atlas de l alimentation dans le monde p 35 113 Pierre Gevaert L avenir sera rural p 170 114 Voir aussi fiche th matique courgette 115 Voir aussi fiche th matique p trole Le jeu de la ficelle 4 Une assiette industrialis e La part en produits natu
166. on met gale ment disposition des personnes int ress es divers manuels d animations Le centre doc est accessible sur demande l emprunt est possible et gratuit Sur demande des animations et des formations au d part M Quinoa collabore des actions long terme avec le milieu scolaire m L association collabore galement avec des groupes pr constitu s la demande de ceux ci dans le cadre d une pr paration au d part dans le Sud ou d une campagne de conscien tisation aupr s de publics particuliers M Quinoa propose toute personne int ress e des formations l usage de ses outils p da gogiques Contact Quinoa asbl ONG d ducation au d veloppement 73 rue Bosquet 1060 Bruxelles T l 02 537 56 04 Fax 02 537 96 61 e mail info quinoa be Site www quinoa be EE a Le r seau Ye RDNS SOCIALISTE Travail d cent et vie digne d mocratie et droits humains souverainet alimentaire et sant Solidarit Socialiste FC amp D est une ONG de coop ration au d veloppement active en Belgique francophone et dans une douzaine de pays du Sud en Afrique en Am rique latine et au Proche Orient Elle m ne en Belgique des actions de sensibilisation d ducation au d veloppement et de plai doyer politique Au Sud elle m ne des projets qui visent renforcer les actions des organisations partenaires et des populations locales afin d une part de r pondre aux besoins de base des
167. onsommation responsable la souverainet alimentaire ou la s curit alimentaire peuvent tre abord es partir d un acte quotidien qui touche chacun la consommation alimentaire Sous l clairage de l approche syst mique le contenu de notre assiette devient r v lateur des im pacts interactions et incidences de notre mod le de consommation sur l environnement la sant ou la sph re socio conomique La d marche de base du jeu de la ficelle consiste noncer les liens les impacts et implications de nos choix de consommation les repr senter par une ficelle reliant les diff rents acteurs en inter relation L activit se ponctue par une immense toile d araign e liant les l ments de l assiette di verses th matiques la qualit de l eau le Fonds Mon taire International la publicit la d forestation la malbouffe la faim etc Le jeu de la ficelle souhaite mettre en vidence l interd pendance des dimensions conomique so ciale culturelle environnementale et politique et plus loin l interd pendance de l ensemble des tres humains Ce jeu permet aussi un positionnement en termes thiques et politiques et ouvre la perspective d actions individuelles ou collectives K Pr ambule Objectifs du jeu E Faire prendre conscience des impacts de notre mod le alimentaire sur l environnement la sph re socio conomique et la sant M Renforcer les capacit s tablir des liens entre des
168. ont ils si pauvres A la Baconni re 1982 e Eric Toussaint Les chiffres de la dette en 2005 www cadtm org e Joseph E Stiglitz La grande d sillusion Fayard 2002 e Damien Millet Eric Toussaint Cinquante questions cinquante r ponses sur la dette le FMI et la banque mondiale 2002 CADTM Fiche assiette e Fabien Perucca G rard Pouradier Ed Roussay La bouffe d gout 1999 p109 112 e Le ligueur Ob sit des enfants une maladie mondiale 2005 Dossier p dagogique e Erik Millstone Atlas de L alimentation dans le monde 2002 e Crioc enqu te de consommation alimentaire 2004 Fiche De Santos e Mouvement International Paysan www viacampesina org e Demain Le Monde Nourrir la plan te n a pas de prix 2006 CNCD www cncd be e Plate forme Souverainet alimentaire www pfsa be 115 Le jeu de la ficelle Le r seau otre des y Contin ants enc Approche des relations Nord Sud autour de 3 axes E Culture et changements sociaux E Savoirs vernaculaires et cologie M Economie populaire et solidaire Le d fi de la mondialisation appelle aussi la construction d une culture de la r ciprocit entre le Nord et le Sud Les soci t s du Sud sont porteuses d un potentiel souvent m connu qui peut utilement questionner nos modes de pens e d organisation et de production Le pari est celui d un dialogue entre les savoirs formels acad miques et les savoirs populaires vernaculaires forg s par les
169. orts de force ou les performances conomiques Souverainet alimentaire En plus d tre assur d avoir de quoi se nourrir ce qu on appelle la s curit alimentaire la sou verainet alimentaire d fend le droit pour tout pays de d finir sa propre politique agricole en fonction de ses besoins et en concertation avec les petits paysans exploitants agricoles leveurs p cheurs petits producteurs et consommateurs Nombreux sont ceux qui pr nent la souverainet alimentaire comme seule solution pour r soudre les probl mes de faim de changements clima tiques l puisement des ressources naturelles et la destruction de la diversit des soci t s hu maines Agro cologie Elle a pour vocation de redonner sa place la paysannerie dans les rapports sociaux et d inver ser la logique de la r volution agricole de faire de l agriculture une activit parfaitement com patible avec les cosyst mes En th orie et en pratique l agro cologie remet fondamentalement en cause le mod le de l agriculture industrielle et de sa course folle vers une logique de produc tion minemment destructrice Elle valorise des pratiques et des syst mes mill naires qui marient ing niosit quilibre cologique biodiversit et autosuffisance alimentaire La reconnaissance des savoirs et savoir faire paysans est au c ur de sa r flexion Ce mouvement pr ne la R volution doublement verte fond e sur l cologie scientifique u
170. ose que nous sortirons nos soci t s o qu elles se trouvent sur la plan te des multiples impasses dans lesquelles les plonge un mode de d veloppement irrespectueux des personnes des g n rations futures et des ressources natu relles L cologie politique a l ambition de r pondre dans leur globalit et dans la dur e ces nouveaux d fis etopia est un instrument pour cette ambition r inventer un avenir commun etopia Centre d animation et de recherche en cologie politique Statut Asbl Objet social de l association Centre d animation et de recherche en cologie politique Domaine d action Action sociale Consommation responsable Culture Droits de l homme paix Economie solidaire Education jeunesse Environnement Militance Participation aux d bats du politique Sant Soli darit s inter nationales Activites L objectif d topia est double la r flexion prospective et la contagion culturelle de l cologie po litique Elle organise des activit s d ducation permanente mais travaille galement pour Ecolo Elle organise des forums des s minaires des conf rences des formations et annuellement les Rencontres des Nouveaux Mondes et les Rencontres Ecologiques d Et Elle publie des documents lectroniques et une revue de r flexion cologiste topia Elle dispose d une centre de documentation ouvert au public ainsi que le Centre d archives du mouvement cologiste etopia_ asbl est un
171. ou aux langoustines d Ecosse pluch es en Tha lande un steak de b uf argentin des frites pommes de terre bio fran aises de la salade venue de serres espagnoles du Cabernet Sauvignon chilien et californien une salade de fruits exotiques pour faire chic poires Nashi de Cor e mangues papayes figues melon charentais du Br sil fraises d Isra l ananas d Am rique centrale cerises d Argentine kiwis de Nouvelle Z lande et caramboles de Malaisie La distance totale parcourue par tous ces produits est de 209 000 km soit plus de cinq tours du monde avec les missions de 41 3 kg de CO3 Cela quivaut aux missions de CO d un v hicule ordinaire parcourant la distance de 258 km soit approximativement 15 litres d essence En Angleterre pr s de 10 millions de tonnes de CO sont mises lors du transport de produits alimentaires C est autant que l industrie lourde l Un exemple de la quantit de p trole consomm e pour le transport alimentaire 1 kg d haricots cultiv s localement 0 1 litre de p trole 1 kg d haricots venant d Espagne 2 fois plus 1 kg d haricots du Kenya en avion 48 fois plus 10 Defra The Validity of Food Miles as an Indicator of Sustainable Development 2005 11 E Millstone amp Tim Lang The atlas of food who eats what where and why 2003 12 Etude de l Observatoire bruxellois de la consommation durable www observ be 13
172. ous permet de vivre Mais le prix du cacao a beaucoup baiss et nous ne recevons plus assez d argent pour nourrir toute la famille Dans le prix de ta barre de chocolat la plus grande partie de l argent revient la multinationale aux transporteurs et aux supermarch s pas moi ni ma famille Le jeu de la ficelle D Je suis le sol Je suis la terre de la Plan te n e du mariage de l eau des LES mm roches r duites en poussi res et des tres vivants a On me cultive tellement que je deviens de plus en plus pauvre et fragile Pour pouvoir faire pousser en moi les plantes qui vous nourrissent les agricul teurs utilisent alors plus d engrais chimiques pour me rendre plus riche pen E E E EEA E EN E EET Je suis De Santos du Bresil 7 J ai 12 ans et je n ai pas assez manger Pourtant il y a beaucoup de terres cultivables dans mon pays On y fait pousser du soja et des c r ales Mais ce n est pas pour nous nourrir Ces c r ales sont transport es vers les pays d Eu rope et les Etats Unis pour donner manger au b tail vaches porcs etc Si toutes ces c r ales taient destin es l alimentation des humains on pour rait donner manger la population enti re de la terre Pourtant chaque jour dans le monde entier 12 000 enfants de moins de 5 ans meurent de faim Ds Je suis l eau M1 Celle des calottes glaciaires celle des mers et des oc ans l Je ne suis plus au
173. oute l ann e on recourt aux importations et la production sous serre production sous tunnel plastique en serre chauff e ou non Certains fruits et l gumes de nos assiettes ont donc t cultiv s en pleine terre en saison d autres proviennent de culture hors sol et hors saison C est le cas par exemple des fraises d s fin mars le march propose des fraises belges cultiv es sous serre chauff e en mai arrivent les fraises cultiv es sous tunnel plastique et en juin les fruits de pleine terre En 2002 25 000 tonnes de fraises ont t produites sous serres chauff es ou sous tunnel plastique contre 15 000 tonnes en pleine terre En Belgique les l gumes et fruits les plus cultiv s sous serre sont les laitues pomm es cette vari t a sup plant les dizaines d autres dans nos supermarch s poivrons tomates concombres salade de bl hari cots raisins Les serres produisent norm ment de d chets Les trois composantes qui produisent beaucoup de d chets sont les d bris v g taux les substrats de culture et les mati res plastiques Quelques chiffres Une serre qui produit 400 tonnes de tomates par an Perd par lessivage 7 5 tonnes de sels fertilisants et 4 000 m d eau d irrigation Utilise tous les 18 mois 114 m de laine de roche N cessite tous les trois ans un recouvrement raison de 4 tonnes de plastique par hectare De plus l utilisation des engrais p
174. oyenne 5 000 ans 80 des eaux de surface et 57 des eaux souterraines fran aises sont contamin es par des pesticides Deux substances dangereuses un narcotique et un pesticide interdites depuis 20 ans en Eu e rope et aux Etats Unis ont t retrouv es par Greenpeace dans l eau d une source la fron ti re franco suisse Les Pays Bas la Belgique et la France sont parmi les plus gros utilisateurs de pesticides dans le monde avec les Etats Unis Dans l eau pollu e du Potomac le fleuve qui traverse la ville de Washington DC et alimente ses habitants des poissons m les mutent ils deviennent hermaphrodites et st riles Fiches th matiques Je suis l air de la plan te b r Je suis l ocean Je suis l eau des mers et des oc ans Je ne suis plus aussi limpide qu au trefois Je me r chauffe et m acidifie Les cours d eau et les gouts se d versent en moi Les produits chimiques qu ils transportent me polluent et rendent malades mes habitants pois sons c tac s et flore marine dont un grand nombre est d j en voie d ex tinction Lorsqu une partie de mon eau s vapore des nuages se forment et se d placent vers les terres En se transformant en pluie l eau r colte toutes les poussi res polluantes qui flottent dans l atmosph re et les ram ne au sol Les quantit s croissantes de polluants d vers s chaque jour dans les oc ans repr sentent une bombe bio
175. oyens de production entre les paysans Le droit de prot ger et de r glementer la production et le commerce agricole L engagement d adopter des politiques qui ne menacent pas la souverainet alimentaire d autres pays En clair la souverainet c est quoi La souverainet alimentaire n est pas la s curit alimentaire La s curit alimentaire ne s int resse qu aux quantit s d aliments disponibles La s curit alimentaire peut tre garantie en important la totalit des aliments La souverainet alimentaire d fend elle la priorit donn e aux march s locaux La souverainet alimentaire rentre en contradiction avec les projets politiques visant la lib ralisation et la volont de r guler l agriculture et le commerce par le march La souverainet alimentaire d fend au contraire le droit de favoriser et de soutenir l agriculture familiale durable de pr server les ressources naturelles eau for ts sols etc la sant des consommateurs la biodiversit l emploi agricole en nombre suffisant et dignement r mun r La souverainet alimentaire n est pas le repli sur soi le commerce international a sa raison d tre quand il n est pas l objectif prioritaire de l agriculture et qu il ne n glige pas les besoins des popula tions locales Pour les produits destin s essentiellement l exportation comme c est le cas des pro duits tropicaux la souverainet alimentaire d fend le principe d une gest
176. pays tr s fortement urbanis le goudronnage des terres est tr s important routes maisons centres commerciaux sites industriels etc De ce fait les eaux pluviales sont vacu es par les gouts et les rivi res vers la mer et n alimentent que tr s peu les eaux souterraines La Belgique est un pays qui exploite intensivement les nappes souterraines pour l alimentation et la distribution en eaux potables car les eaux de surface sont pollu es massivement Cons quence les nappes phr atiques ne se r approvisionnent que tr s lentement Origines des contaminations Les origines sont diverses mais toujours li es l action de l Homme elles sont li es la gestion des d chets centres d enfouissement technique d potoirs sites industriels aux activit s domestiques rejets de pein ture utilisation de pesticides aux industries d versements directs ou indirects dans les nappes souterraines et aux accidents d versements d hydrocarbures comme le mazout ou de produits toxiques Cependant ce sont principalement les nitrates contenus dans les engrais chimiques et les pesticides apport s par l agri culture qui sont l origine de la pollution diffuse des nappes phr atiques D ailleurs les zones les plus tou ch es sont celles o l on retrouve la plus forte activit agricole Lorsque les nitrates sont en exc s dans les sols nus en hiver ils sont lessiv s par les eaux de pluie et percolent tr s lenteme
177. pe de Recherche et d Action des Cyclistes Quotidiens GRACQ milite avant tout en faveur du v lo comme v ritable mode de d placement Il ne s occupe donc pas de comp tition cycliste ni sur route ni en tout terrain Le GRACQ organise des circuits et des v nements dans un but essentiellement ducatif et de sen sibilisation http www taxistop be Taxistop consiste r aliser des projets am liorant notamment l utilisation des moyens de transport A ce titre Taxistop propose de mettre en r seau des personnes qui sollicitent des services de co voiturage en Belgique et l tranger Habitat http www habiter autrement org Articles de fond adresses utiles exemples de projets d habitat alternatif etc http www apere org L AP RE est une association ind pendante qui travaille pour le d veloppement des nergies renouvelables ER dans un contexte d utilisation rationnelle de l nergie URE et d volution soutenable des activi t s humaines Syst mique http www systemique org Institut de documentation de ressources et d tudes en syst mique http www afscet asso fr Association pour la Pens e Complexe http www systemique levillage org Site francophone sur la syst mique base de donn es Ressources Bibliographie g n rale Syst mique e Gregory Bateson Vers une cologie de l esprit tomes 1 et 2 Seuil 1977 e Gregory Bateson Une unit sacr e Seuil 1996 e Jo
178. permettaient de stabiliser les alliances strat giques du Nord Les fonds octroy s en pr ts ont souvent t d tourn s et r investis dans les banques occidentales sans b n ficier aux populations c est ce qu on appelle la dette odieuse La crise de la dette Plusieurs facteurs concomitants vont provoquer une crise sans pr c dents L augmentation brutale des taux d int r ts provoqu e sciemment par les banques du Nord dans le but d organiser le sauvetage des conomies occidentales apr s la r cession des ann es 70 Certains pays en dett s vont voir passer leurs taux de remboursement de 4 20 et doivent rembourser trois cinq fois plus d int r ts Les prix des mati res premi res et des produits agricoles dont l exportation a t encourag e jusqu la surproduction par le Nord s effondre sur les cours mondiaux Les pays endett s se retrouvent donc avec moins de revenus une d pendance accrue l exportation des quelques produits et une dette qui n en finit pas de s alourdir En 1982 le Mexique se d clare en faillite et ne peut plus rembourser ses d biteurs le Br sil et l Argentine sui vent peu apr s C est la crise de la dette t l entr e en sc ne du FMI La crise est grave Les pays du Sud devraient emprunter encore plus pour rembourser leur dette mais plus per sonne ne veut pr ter des pays qui ne peuvent plus rembourser Le FMI est alors leur seul recours il accept
179. plexifier sa narration et celle de leur couple Madame Mythique partage sa perplexit mais aussi son plaisir co construire une nouvelle belle histoire de radeau sur l oc an d cha n C est pro mis elle en descendra au prochain lot Quelques id es fortes de l approche syst mique I n y a pas d approche meilleure que les autres Il conviendra cependant de choisir l approche la plus ad quate en fonction de la situation rencontr e Les r ponses inadapt es engendrent des impasses Ainsi le plus souvent des solutions lin aires sont propos es alors que la situation est tr s complexe Veiller explorer le sujet globalement en identifiant les multiples aspects et facteurs qui inter viennent Mettre en vidence les diff rents acteurs en jeu la diversit de leurs points de vue de leurs int r ts ou de leurs besoins Tenir compte de nos nombreuses incertitudes sur le plan des connaissances et de l infinie com plexit des syst mes qui marquent les limites de notre puissance les comprendre les pr voir et les influencer Avoir l esprit qu il n y a pas toujours de solution un probl me donn Rechercher quelles peuvent tre les relations entre les diff rents aspects facteurs ou acteurs du syst me et identifier la nature de ces relations Inviter la prudence et au doute par rapport aux affirmations scientifiques et aux dogma tismes de tous bords lois de la nature et d
180. pr caires d une dur e moyenne de trois mois sans garantie de prolongation L usage intensif et excessif de pesticides dans les plantations entra ne des r percussions graves sur la sant des travailleurs Survolant les plantations des avions pulv risent fr quemment des produits toxiques alors que les ouvriers sont encore dans les bananeraies Les cons quences en mati re de sant sont multiples cancers de la peau et de l estomac affections des voies respiratoires st rilit invalidit malformations chez les nouveau n s Les femmes passent plus de 10 heures par jour les mains nues plong es dans des r servoirs remplis de produits chimiques utilis s pour nettoyer les bananes avant l exportation Les travailleurs ne re 7 Escuella de Agricultura de la Region Tropical Humeda 8 US LEAP Newsletter d cembre 2000 Fiches th matiques oivent que tr s peu d informations sur les risques sanitaires li s la manipulation de ces produits les v te ments de protection sont souvent inexistants ou inadapt s Afin d touffer toute revendication les grandes compagnies cherchent briser les mouvements syndicaux Bien souvent elles offrent un salaire moins lev aux syndicalistes qu aux travailleurs non syndiqu s ou leur r servent les travaux les plus p nibles Les ouvriers syndicalistes sont parfois renvoy s et inscrits sur la liste noire afin de les emp cher de retrouver du travail dans d autres plantations de
181. que et commercial objet de tensions de proc s voir de guerres Dans le monde on utilise 70 de l eau disponible pour irriguer les cul tures principalement pour l exportation Je suis la terre agricole On me malm ne et me surexploite tellement que je ne sais plus me re nouveler Mon taux d rosion est de 18 100 fois sup rieur ma capacit de re nouvellement Au cours des 50 derni res ann es pr s de deux milliards d hectares de terres agricoles se sont d t rior s dans le monde Certains humains ont besoin de grandes surfaces pour se nourrir Les gens du Nord utilisent 10 000 m2 par habitant alors que certains pays d Asie seulement 800 Est ce que la terre pourra encore produire assez pour notre consommation de Le oo A Cartes d identit Je suis l oc an M Je suis l eau des mers et des oc ans Je ne suis plus aussi limpide qu au trefois L Je me r chauffe et m acidifie AA Les cours d eau et les gouts se d versent en moi Les produits chimiques gr qu ils transportent me polluent et rendent malades mes habitants pois sons c tac s et flore marine dont un grand nombre est d j en voie d extinction Lorsqu une partie de mon eau s vapore des nuages se forment et se d OC AN placent vers les terres En se transformant en pluie l eau r colte toutes les poussi res polluantes qui flottent dans l atmosph re et les ram ne au sol Je suis une for t tropicale dense et h
182. quelques an n es mais sans r sultat Les tests d montrent que mes spermatozo des ne sont pas assez nombreux Sans assistance m dicale il nous sera impossible de devenir parents J ai entendu dire que 20 des couples taient touch s par la st rilit Le jeu de la ficelle Fiches th matiques Comment utiliser les fiches th matiques M es fiches th matiques contiennent des informations et de la documentation sur les th mes abord s par le jeu de la ficelle Cependant si toutes les fiches th matiques sont en lien avec une ou plusieurs identit s toutes les identit s ne poss dent pas n cessairement leur fiche th matique propre Ainsi la fiche th matique banane est en lien direct avec l identit banane mais claire galement les aspects abord s par l identit de Pedro ouvrier au Costa Rica Si la fiche se r f re une identit indispensable jouer elle sera marqu e d un signe qui permet de la rep rer rapidement Place de la fiche Identit Th matique principale de la fiche par rapport aux indispensable en lien avec la carte d identit correspondante trois cercles 4 SR Fiches th matiques Om Jouitla publicit Jeans Val re j Jui Ga T Cartes d identit Je m insinue partout chez vous en vous au plus profond de votre tre je vous transforme en consommateur pur purifi dirais je Purifi de tout d qui n ont pas B
183. r notamment les ressources utilis es et les pollutions engendr es pour produire toutes ces publicit s et les gaspillages induits par cette incitation la surconsommation Si l on consid re le seul secteur des toutes bo tes en Belgique les m nages recevraient en moyenne 39 kg de publicit par an soit 172 000 tonnes de d chets En R gion wallonne on estime la quantit des toutes bo tes 69 000 tonnes par an soit 40 des papiers cartons collect s en R gion wallonne Et une pollution mentale Si elle a colonis tout l espace ext rieur rappelons que son but n est autre que de s approprier nos espaces int rieurs et notre langage Car la publicit a besoin afin d imposer le monde paradisiaque qui fera na tre le d sir et le r ve dans l ima ginaire collectif d affaiblir les capacit s de raisonner de penser et d analyser C est donc en travaillant les cerveaux d s le plus jeune ge qu elle s assure l appauvrissement des intelli gences et des consciences LE SAVIEZ VOUS Patrick Le Lay PDG de TF1 en 2004 a d clar A la base le m tier de TF1 c est d aider Coca Cola par exemple vendre son produit pour qu un message publicitaire soit per u il faut que le cerveau du t l spectateur soit disponible Nos missions ont pour vocation de le rendre disponible c est dire le divertir de le d tendre pour le pr parer entre deux mes sages Ce que nous vendons Coca
184. r s D veloppement RO CADE http decroissance org L Institut d tudes conomiques et sociales pour la d croissance soutenable a pour vocation de cr er un centre d tudes de ressources et de diffusion de toutes informations et publications dans le domaine de la d croissance conomique th orique et appliqu e dans le but de promouvoir des politiques publiques soutenables dans les pays d passant leurs pr l vements cologiques prenant en compte la finitude de notre plan te r int grant le param tre cologique dans le domaine conomique Consommation responsable http www oivo crioc org Le Centre de Recherche et d Information des Organisations de Consommateurs a pour objet d apporter une aide technique aux organisations de consommateurs de valoriser la fonction de consommation et le promouvoir la protection des consommateurs http www natpro be Nature et Progr s est une association europ enne d agriculture biologique qui sensibilise la consommation responsable dans l alimentation l habitat et le jardin http www ecover be Ecover est une entreprise belge qui fabrique des produits de nettoyage cologique http www ecoconso be Le R seau Eco consommation vise encourager des comportements de consommation plus respectueux de l environnement et de la sant L co consommation s inscrit dans l objectif d un d veloppe ment durable c est dire qui respecte les ressources naturel
185. r textures fondantes Flavex Colloid Proteins une mixture unique pour toutes les viandes vendues pr cuites permet quelle que soit la saveur demand e d emp cher l apparition de moisissures d am liorer la texture d affermir la consistance de r guler la viscosit de stabiliser les mulsions d huile d encapsuler les flaveurs d imiter la graisse 117 5 Une assiette peu quilibr e nutritionnellement Nous mangeons trop de gras trop de sucres rapides et pas assez de fibres pr sentes dans les l gumes les fruits les c r ales et les l gumineuses Comme disent certains nutritionnistes nous consommons trop de ca lories vides c est dire d pourvues de vitamines de sels ou d oligo l ments indispensables notre sant Cette surconsommation de calories n est pas sans effets elle entra ne une v ritable pid mie d ob sit l abaissement de l ge d apparition du diab te et l augmentation de maladies cardio vasculaires Ainsi certaines r gions de Belgique le Hainaut notamment comptent 1 enfant sur 4 en exc s pond ral ou ob seT 8 Les graisses et les sucres tant les ingr dients de base les moins chers sur le march les popula tions conomiquement les plus faibles en sont les plus consommatrices 6 Une assiette r gie par les multinationales De plus en plus de produits sont issus des fili res des multinationales de plus en plus tentaculaires Celles ci via la publicit influencent
186. rand nombre de ces subs tances sont des perturbateurs hormonaux pouvant tre canc rig nes mutag nes ou r protoxiques ce qui signifie qu ils sont soup onn s de provoquer des cancers des malformations cong nitales ou d augmenter la st rilit Alors que les pouvoirs publics tardent reconna tre ces maladies de l environnement afin de prendre les dis positions qui s imposent pour l gif rer le nombre de cancers est en constante augmentation en France il a augment de 63 entre 1978 et 2001 Le tabagisme ne peut tout expliquer puisqu il ne concerne qu un quart des malades 62 Have we lost our heads Neurotoxic residues harmful to the developing brain of our children in Inter Environnement Wallonie revue Environnement n 63 2000 63 Les PCB ou polychlorobiph nyls sont des d riv s chimiques chlor s qui d gagent des dioxines dans certaines conditions Ils persistent dans l environnement et sont sujet la bioaccumulation Le jeu de la ficelle Parmi les plus fortes hausses citons une augmentation de 271 des cas de cancers de la prostate et de 97 pour les cancers du sein Allergies asthmes maladies respiratoires Les allergies sont des maladies multifactorielles qui r sultent tant d une pr disposition g n tique que de fac teurs en rapport avec l environnement et par l m me l alimentation De nombreuses tudes montrent une augmentation des pathologies allergiques
187. ration r gionale et coordonne en principe les activit s sur place de l ensemble des programmes op rationnels des Nations unies Le PNUD s ap puie g n ralement sur un savoir faire et des techniques occidentales mais parmi son contingent d experts un tiers est originaire du Sud Le PNUD publie annuellement un rapport sur le d velop pement humain qui classe notamment les pays selon l indicateur de d veloppement humain IDH Soci t civile Par opposition la classe politique c est l ensemble des citoyens qui n appartiennent pas au monde politique Ce terme d signe un vaste panel d individus mouvements associations regroupements collectifs qui s auto organisent et revendiquent une place et un r le dans la soci t Ce terme est en g n ral utilis pour parler du r veil de la conscience critique des individus de la participation ci toyenne et des mouvements qui en d coulent Sp culation Activit consistant rechercher des gains sous forme de plus value en pariant sur la valeur future des biens et des actifs financiers ou mon taires La sp culation g n re un divorce entre la sph re fi nanci re et la sph re productive Les march s des changes constituent le principal lieu de sp cula tion Stock de la dette Montant total des dettes int r ts plus capital Syst mique approche syst mique I ne s agit pas d une science d une th orie ou d une discipline nouvelle mais d une m thodologie transdiscip
188. rcro t applicable l ensemble de la plan te Les objectifs du mouvement sont concevoir promouvoir des r sistances et des dissidences la soci t de crois sance et de d veloppement conomique travailler renforcer la coh rence th orique et pratique des initiatives alternatives mettre en uvre de v ritables soci t s autonomes et conviviales et lut ter pour la d colonisation de l imaginaire conomiste dominant Produit int rieur brut PIB Le PIB traduit la richesse totale produite sur un territoire donn estim e par la somme des valeurs ajout es la valeur ajout e tant l cart entre le chiffre d affaires d une soci t et les valeurs d achat de toutes les mati res premi res produits semi finis et services utilis s dans le cadre de l exploita tion de la soci t Produit national brut PNB Le PNB traduit la richesse produite par une nation par opposition un territoire donn Il com prend les revenus des citoyens de cette nation vivant l tranger Programme des Nations unies pour le d veloppement PNUD Cr en 1965 et bas New York le PNUD est le principal organe d assistance technique de l ONU 105 Le jeu de la ficelle Il aide sans restriction politique les pays en d veloppement se doter de services administratifs et techniques de base forme des cadres cherche r pondre certains besoins essentiels des po pulations prend l initiative de programmes de coop
189. re possible Mais il est urgent de renverser la vapeur L alimentation repr sente 30 de notre empreinte cologique Pour la r duire il existe une multitude de gestes quotidiens tout simples penser nos achats favoriser les labels cologiques recycler r duire les emballages acheter des produits frais de saison et locaux acheter selon nos besoins L co consommation c est changer quelques habitudes pour recr er un mode et un mod le de vie qui soient en quili bre avec les richesses que nous offre la plan te Consommation quitable Il existe une autre mani re de faire du commerce une autre mani re de consommer Depuis quelques ann es le commerce quitable s impose comme une alternative efficace pour r duire les in galit s et redonner l homme sa place dans les changes commerciaux internationaux Il est fond sur diff rents principes assurer une juste r mun ration du travail des producteurs et arti sans garantir le respect des droits fondamentaux des personnes instaurer des relations durables entre partenaires conomiques favoriser la pr servation de l environnement et proposer aux consommateurs des produits de qualit Er Le jeu de la ficelle Des pistes explorer let soutenir toyens nous avons un pouvoir d action et d influence sur une soci t qui n est pas seu C hacun notre chelle comme consommateurs mais aussi collectivement en tant que ci lement r gie par des rapp
190. rels c est dire non transform s baisse d ann e en ann e On estime en effet que 2 000 4 000 additifs chimiques sont pr sents dans notre alimentation exhausteurs de go t d aci dit de texture conservateurs flaveurs encapsul es dulcorants colorants anti oxyg ne anti moussant catalyseurs clarifiants stabilisateurs de coloration agents de surg lation anti agglom rants humectants mo dificateurs de cristallisation etc Ainsi aux divers r sidus chimiques de l agriculture d j pr sents dans notre alimentation dans laquelle on trouve des traces de pesticides fongicides et herbicides s ajoute l armada des mol cules de la chimie ali mentaire Qui sait par exemple que certains morceaux de poivrons dans des brochettes pizza ou au tres pr parations proviennent en fait de la bouillie pr d coup e de d chets de poivrons accommod e d algues Et que cette bouillie contient galement du sucre de la g latine des additifs chimiques tels le E401 le E341 le E407 le E141 colorant pour le poivron vert ou le E120 colorant pour le poivron rouge II vous faut obtenir une odeur de poulet r ti ou de friture L hexanal 2 4 decadi nal y pourvoira Pour une odeur de viande cuite rien ne vaut la solotone dim thyl hydroxoxyfuranone Les oragals de la gamme A sont des prot ines thermog lifiantes destin es aux textures tranchables ou tartinables UCCS est un ami don de ma s cireux froid pou
191. rement dit sur le principe anti d mocratique de 1 1 voix comme une entreprise capita n liste La quote part n est pas libre elle S est calcul e en fonction de l impor tance conomique et g opolitique d un pays Elle doit tre pay e en dol lars en euro en yen en livre ou en or Cette quote part d termine l in fluence qu aura ou non un pays au sein du FMI en termes de nombre de Voix Les d s quilibres entre pays riches et pauvres y sont par cons quent fla grants et la r partition des droits de vote totalement injuste Les 10 principales quotes parts du FMI 6 3 6 1 5 0 5 0 JL LL 3 3 3 3 3 0 3 0 28 i 2 2 2 t 3 5 La pi v G 5 z D Par ailleurs il faut 85 des voix pour faire voter une motion importante Etant donn que les Etats Unis d tiennent 17 5 des voix au sein de l institution ils ont donc le droit de veto absolu et d cident galement quels pays ont le droit d accro tre ou non leur pouvoir Ce sont en fait eux qui r gissent le fonctionnement global de cette institution pas vraiment internationale Des alternatives sont en marche De nombreuses campagnes internationales militent pour l annulation inconditionnelle de la dette des pays du Sud arguant que les sommes rembours es sont vraiment d risoires par rapport d autres d penses comme celles de la pub ou de l armement et que par ailleurs les sommes rembours es annuellement sont
192. rendre diff rentes formes pp Le jeu de la ficelle Apport formatif ou p dagogique accompagnement et formation animation de groupes etc Mise en r seau des partenaires en vue d changes d exp riences et d un renforcement mu tuel Soutien logistique prestations de services communication r alisations graphiques etc Soutien mat riel appui financier achat de mat riel ou de biens d quipement Au Nord diff rents types d actions de sensibilisation pour un public vari sont propos es M Animations ou formations pour enfants adolescents ou adultes M Conf rences d bats campagnes th matiques v nements culturels M Production d outils p dagogiques M Participation des publications M Pr paration aux voyages d immersion dans le Sud E Ressources m Outils p dagogiques disponibles Jeu de la ficelle m Sites int ressants site de Rencontre des Continents en construction www bamako cul ture org Publications L Afrique en regards Editions Filigrane apper u de l histoire de la photogra phie en Afrique r le de l image dans les mouvements socio politiques ou comme forme d expression artistique m Centre de documentation livres consulter sur place ou emprunter sur les th mes sui vants tudes postcoloniales d croissance th ories critiques de la mondialisation les savoirs endog nes critique de la technique l conomie de march versus don et contre don etc E Animat
193. res des hommes et de favoriser le d veloppement des produc tions de qualit refl tant la diversit des terroirs et la vari t des savoir faire http alliancepec free fr Webamap index php Les AMAP Associations pour le Maintien d une Agriculture Pay sanne sont des partenariats de proximit entre un groupe de consommateurs et une ferme souvent situ e en zone p ri urbaine se d veloppant partir de la vente directe par souscription des produits de cette derni re Elles sont adap t es tout type de production et particuli rement celle des fruits et l gumes http www observ be Site de l Observatoire Bruxellois de la Consommation Durable divis en deux parties r fl chir et agir Ce portail reprend beaucoup d informations tr s pratiques sur l alimentation la consommation d eau le mode de d placement etc Commerce quitable http www madeindignity be Oxfam Magasins du monde a la volont de construire une force de changement face des entreprises multinationales pour les contraindre agir pour le bien commun C est aussi une force d in terpellation face aux pouvoirs politiques pour favoriser un d veloppement durable social et solidaire Oxfam Ma gasins du monde qui s inscrit dans le mouvement altermondialiste pose un regard critique sur les multinationales au d part de 7 angles d analyse http www maxhavelaar com Max Havelaar est une organisation ind pendante qui g re le label
194. reux pays d Am rique du Sud On me retrouve partout dans le monde dans tous les supermarch s Ce sont les grandes multinationales qui me commercialisent On me cultive sur de tr s grands terrains o l on utilise beaucoup de pesticides et d en grais chimiques Dans mes cultures on ne respecte ni l environne ment ni les droits sociaux ni la sant des travailleurs Mais je suis belle et pas ch re Mangez moi Je suis la laitue En hiver je suis cultiv e dans une serre tr s chauff e Je suis toute belle on me pulv rise tellement de pesticides que je n ai plus la moindre tache ni la moindre petite b te sur moi On me nourrit d engrais solubles Entre transport chauffage de la serre pesticides et engrais il aura fallu un litre de p trole pour me produire et m ap porter dans vos assiettes Le jeu de la ficelle Je suis un beau morceau de b uf Entier hach reconstitu ou ce que vous voulez J ai t produit dans des levages industriels qui cr ent quelques petits probl mes environ nementaux on ne sait que faire de mes flatulences et d jections Je consomme beaucoup d eau 25 000 litres pour produire 100 g de b uf Aujourd hui je ne mange plus que des prot ines v g tales soja manioc c r ales produites intensivement par les pays du Sud Je mange aussi un peu de poisson mais il ne faut pas le dire Si je suis un b uf il me faut 7 10 kg de c r ales et de l gumineuses pour produire 1 kg de
195. rganisations et personnes actives en ErE qui se sont engag es respecter la Charte du R seau ID e Celle ci d finit l ErE comme un choix de soci t ancr au c ur des pr occupations mondiales et participant pleinement aux changements qui vont dans le sens d un monde plus sain plus solidaire et plus quitable au Nord comme au Sud aujourd hui comme demain Le R seau ID e et ses membres s accordent ainsi privil gier l ensemble des valeurs STAR d finies par Louis Goffin la Solidarit la Tol rance l Autonomie et la Responsabilit Le R seau ID e con oit l ErE selon 3 perspectives compl mentaires 1 une perspective environnementale visant pr server restaurer et am liorer la qualit de l environnement support la vie et la qualit de vie 2 une perspective ducative visant favoriser le d veloppement optimal des personnes et des groupes sociaux travers leur relation l environnement 3 une perspective p dagogique perspective centr e sur le processus visant promouvoir le d veloppement d une ducation plus adapt e la r alit du monde et aux besoins des so ci t s contemporaines dont la transformation sociale elle m me L ErE promeut ainsi une ouverture sur le milieu de vie une p dagogie interdisciplinaire l implication active des apprenants l apprentissage coop ratif l approche exp rientielle de la r alit le recours la d marche de r solution de probl mes
196. ricoles lo cales 2e Disparition de l agriculture familiale l agriculture familiale est victime de la course au prix les plus bas qui b n ficient aux firmes agroalimentaires et la grande distribution L agriculture industrielle s acca pare les ressources terre eau semences Rien qu en Europe une ferme familiale dispara t toutes les 30 secondes Pauvret et malnutrition dans le Sud priv s de soutien face la concurrence des exportations bas prix et des monocultures d exportation les paysans du Sud se retrouvent sans terre sans ressources et sont condamn s l exode et l migration D t rioration de l environnement la d r gulation impos e l agriculture entra ne d importants d g ts environnementaux pollution des sols d forestation d gradation des eaux et de la biodiversit etc D t rioration de la qualit de l alimentation les crises sanitaires et la malbouffe au Nord sont les pendants de la malnutrition au Sud Les consommateurs des pays riches ne b n ficient gu re des bas prix agricoles car les grandes surfaces ne les r percutent que faiblement dans les prix de vente La qualit se d t riore galement cause des pratiques de l agro industrie qui manipule les produits et les esprits avec des additifs des exhausteurs de go ts des colorants l ajout inconsid r de graisses de sel et de sucre ou d dulcorants 101 C est le cas du lait europ en et n oz landa
197. risques li s aux cultures Les partenariats tablis les membres centralisent et envoient leurs commandes selon une fr quence propre chaque groupe Le jour o les commandes arrivent les membres du GAC organisent une permanence pour distribuer entre eux les produits C est aussi l occasion de se rencontrer d changer recettes infos id es ou de partager un bon repas Le groupe est autog r par les membres qui participent librement selon leurs dis ponibilit s Les diff rentes t ches sont r parties entre les membres du GAC r ception des produits comptabilit com mandes accueil des nouveaux membres contacts avec les agriculteurs etc Le bon fonctionnement du GAC repose sur l engagement et la participation de ses membres en fonction de leurs disponibilit s et envies L agriculture biologique de taille r duite est celle qui r pond le mieux aux crit res des GAC une agriculture paysanne chelle humaine soutenable respectueuse de l environnement qui offre des produits de qua lit et favorise l autonomie et la qualit de vie des producteurs Quels sont les avantages des GAC Pour le producteur Obtenir la reconnaissance et la valorisation de son travail recevoir un prix plus juste augmenter son au tonomie par rapport la distribution agro industrielle qui lui impose des conditions de vente et de pro ductions d favorables Entretenir une relation de solidarit
198. ronomique pour le d veloppement Le Cirad et ses partenaires d veloppent des solutions alternatives aux syst mes de cultures conventionnels dans les pays du sud Il anime un r seau d agro cologie http www pierrerabhi org Blog de Pierre Rabhi et http www mouvement th org l association a pour objet d impulser un mouvement international autour des valeurs et alternatives d crites dans la Charte pour la terre et l humanisme Le mouvement tend devenir une plateforme d changes et d inspiration pour tous ceux qui aspirent un nouveau projet de soci t repla ant l humain et la nature au centre de nos pr occupations http www permaculturefrancophone org Ce site a t cr dans un souci de fournir au public francophone plus d informations sur la permaculture http www permaculture be Le site tr s informatif de Steve Read de l Acad mie Bretonne de permaculture 111 Le jeu de a ficelle _ _ _ _ _ _ http wwwcariassociation org Le CARI est une association but non lucratif bas e en France Essentiellement ap pliqu au milieu rural le CARI traite de probl matiques de d veloppement au Nord comme au Sud et s appuie sur des pratiques li es l agro cologie Souverainet alimentaire http www fugea be F d ration Unie de Groupements d Eleveurs et d Agriculteurs mouvement paysan et de jeunesse http www saveurspaysanne
199. rs donc en tout 15 millions de dollars La seconde ann e il rembourse encore un dixi me du capital initial mais les 5 ne portent plus que sur 90 millions de dollars restants dus soit 4 5 millions de dollars donc en tout 14 5 millions de dollars Et ainsi de suite jusqu la dixi me ann e o il rembourse les derniers 10 millions de dollars et5 de ces 10 millions de dollars restants soit 0 5 millions de dollars donc en tout 10 5 millions de dollars Sur 10 ans le remboursement total s l vera 127 5 millions de dollars En g n ral le rembourse ment du capital ne se fait pas en tranches gales Les premi res ann es le remboursement porte sur tout sur les int r ts et la part du capital rembours cro t au fil des ans Ainsi en cas d arr t des remboursements le capital restant d est plus lev Le taux d int r t nominal est le taux auquel l emprunt est contract Le taux d int r t r el est le taux nominal diminu du taux d inflation Zone franche Zone g ographiquement circonscrite dans laquelle les industriels qui produisent pour l exportation n ont pas payer de droits sur les facteurs de production qu ils importent et laquelle ne sont pas applicables souvent certains l ments de r glementation nationale Ressources Sites Web pour un monde responsable et solidaire Moteur de recherche http www googecolo com Moteur de recherche Google avec chaque jour un conseil colo
200. s La solution est complexe et va d pendre de notre capacit jouer sur plusieurs facteurs On pose l hypoth se selon la quelle l v nement A influence B lequel exerce son tour une influence sur A Il n existe pas v ritable ment de commencement ou de fin dans l influence r ciproque Un changement se fera en tentant de modifier les boucles interactives au sein du syst me 3 L approche constructiviste En plus des principes de l approche circulaire nous allons galement tenir compte de deux l ments com pl mentaires e de l volution du syst me li e la variable temps e de la modification du syst me du fait m me de notre pr sence dans le syst me en tant qu observateur Le r el n existe pas en soi Il est con u par un observateur qui de ce fait est co cr ateur du r el il devient syst me observant La notion de cause s estompe Le changement r sulte d une implication de l observateur qui tente par essai erreur des strat gies d amplifications et des modalit s d interactions afin que le syst me doive se r organiser 4 L approche mythique Les syst mes humains les familles les institutions les nations s instaurent et s organisent en fonction de mythes fondateurs et de rites par exemple le mythe de l abondance mat rielle et le rite de la prome nade au centre commercial temple de la modernit marchande Le syst me observant est lui m me pris dans cette danse rites
201. s per oivent leur place au sein du syst me et jouent leur personnage en ajoutant des l ments personnels sont des ap ports importants pour enrichir la phase d analyse et de construction d alternatives Au cours de ces phases l animateur pourra exploiter au maximum les informations et donc les acquis du groupe qui auront surgi lors de la premi re tape du jeu Je suis une courgette du Kenya Mode d emploi Variantes du jeu Relations de pouvoir aid Pour symboliser les relations de pouvoir dans le jeu on peut Demander aux participants de s asseoir en fonction de la perception de leur position M Position de force de domination la personne se met debout E Position moyenne la personne s assied sur sa chaise m Position d inf riorit la personne s assied par terre A la fin de l animation l animateur demande tous les participants d inverser leur position tous ceux qui sont assis se l vent et ceux qui sont debout s assoient par terre afin de symboliser le ren versement possible de ces relations de pouvoir L animateur peut aussi passer plusieurs fois par certaines identit s qui d tiennent plus de pou voir Il reliera ainsi plusieurs fois la ficelle au poignet de la multinationale du supermarch de l OMC ou de la publicit On peut alors observer que ceux ayant le plus de ficelles en mains d tiennent le pouvoir au sein du syst me Fiches blanches L animateur ajoute quelques cartes vierge
202. s aides entre exploitations M le respect du principe de pr caution dans la diffusion des nouvelles technologies A travers nos actions et revendications nous sommes perp tuellement en contact et l coute des agriculteurs Nous veillons les informer des nouvelles normes notamment environnementales et leur apporter les informations n cessaires lors des d marches administratives Dans le secteur de la communication nous publions un p riodique bimensuel Les Voix Pay sannes Le contenu de celui ci se veut objectif et critique et prend du recul sur l actualit vu sa p riodicit Lors du dernier num ro des sujets tels que la grippe aviaire la r union minist rielle de l OMC la lutte int gr e dans les cultures ou encore les mesures agri environnementales ont t trait s cf annexe 4 Enfin nous avons d velopp une expertise et constitu de la sorte un r seau de paysans en Wal lonie Ces agriculteurs ont d velopp des syst mes d exploitation taille humaine En effet nous comptons aussi bien des leveurs que des producteurs c r aliers ou encore des mara chers 135 Le jeu de la ficelle A l heure actuelle la FUGEA compte plus de 2400 adh rents r partis travers les diverses provinces de la R gion wallonne Ces derniers re oivent notre revue Voix Paysannes De plus nous participons concr tement au sein de r seaux internationaux CPE Via Campesina depuis leur cr ation deux trois
203. s be Coordination paysanne et artisanale qui regroupe producteurs et consommateurs au niveau national http www viacampesina org Mouvement international de paysans de petits et moyens producteurs de sans terre de femmes et de jeunes du milieu rural de peuples indig nes et de travailleurs agricoles http www pfsa be Plate forme souverainet alimentaire coordination compos e d associations de d veloppement d agriculteurs de consommateurs de protection de l environnement Leur mot d ordre Le droit pour chaque Etat de choisir librement ce qu il va produire acheter importer et consom mer http www haricots org Le d but des haricots est une association ayant pour but la protection de l environnement Le but est de sensibiliser le citoyen sur la probl matique de la pollution et des d rives du syst me industriel L asso ciation a d fini le th me de l alimentation comme une de ses priorit s Le principal axe d action est de contribuer recr er le lien entre les consommateurs et les agriculteurs locaux producteurs de denr es saines pour la sant l en vironnement et la soci t des prix justes Mobilit http www provelo org Pro V lo est n e de la volont de plusieurs cyclistes de mettre en commun leurs comp tences en vue de conseiller les autorit s en mati re d am nagements cyclables et d organiser des v nements de promotion de l usage du v lo http www gracq org Le Grou
204. s dans le jeu et demande aux participants d inventer eux m mes d autres identit s M Pour permettre aux participants d voquer leur place au sein du syst me m Pour ouvrir le jeu l enrichir du contexte de vie des participants ou des l ments donn es informations qui leur sont connus M Pour permettre un plus grand nombre de participants de jouer si le nombre d identit s tait insuffisant Jeu alternatif Pour mettre en place l tape de construction des alternatives ou pour approfondir un atelier de r flexion sur ce th me on demande aux participants de r diger des alternatives pour les trois cer cles consommation responsable et co consommation organisateurs alternatifs impacts positifs et on rejoue le jeu avec les cartes qu ils ont cr es Le jeu de la ficelle Ce qui a d j t fait autour du jeu Mise en projet M Cr ation d une pi ce de th tre sur l alimentation par des classes de sixi me primaire m Mise en place d un petit magasin bio dans une cole primaire m Organisation d une collation bio locale et quitable dans une cole primaire M Changements dans les menus d une cantine scolaire utilisation de produits bio locaux et de saison M Cours de cuisine cologique M Cr ation d un groupement d achats collectifs GAC Cr ation d autres versions du jeu m Cr ation d un jeu de la ficelle pour des familles de paysans indig nes au Guatemala M Elaboration d un
205. s des projets internationaux les sensibilisant aux inter d pendances N S et l interculturalit e Le jeu de la ficelle 2 L association vise renforcer les dynamiques de partenariat tant au Nord qu au Sud des fins de valorisation de pratiques et d change de savoirs 3 Quinoa souhaite renforcer les capacit s des acteurs ducatifs et ou associatifs mettre en place des activit s de sensibilisation qui int grent une lecture critique des relations N S ou des projets alternatifs ax s sur la solidarit Ressources A emprunter des outils p dagogiques jeu de la ficelle jeu des portraits atelier jouet des publications des expositions photographiques des documentaires A lire des publications M Cuba Especial de Martin van der Belen M moire et futur des r fugi s palestiniens Livret de photos Terre et libert Raconte moi la r bellion des Indiens zapatistes du Comit Chiapas Tr sors cach s de Nebaj P n lan Diho et d autres lieux de Michel Luntumbue A visiter le centre de documentation Quinoa dispose d une biblioth que actualis e fr quemment et ax e sur des th matiques concer nant de pr s ou de loin les centres d int r t de l association et l ducation au d veloppement en g n ral les in galit s N S et l interculturalit Economie politique sociologie anthropologie cultures sont les th matiques centrales du centre de documentation L associati
206. s grand bien de tous de supprimer les obstacles l pa nouissement conomique du march mondial exit les taxes l importation les quotas fi nies les r glementations bureaucratiques encombrantes en mati re de droits sociaux et de protection de l environnement Le jeu de la ficelle Je m appelle PAC Hello je suis PAC Politique Agricole Commune j appartiens la fa mille Europe et j ai un fils nomm dumping Dans ma famille nous pratiquons depuis longtemps l agriculture in tensive Nous sommes notamment de grands producteurs de viande bovine Attention pas comme notre cousin le cow boy nous c est sans hormones A cette fin nous importons beaucoup de prot ines v g tales des pays du Sud C est gentil de notre part ils ne produisent que pour nous Et comme je produis plus que je ne consomme avec l accord de l OMC j exporte mes produits largement subsidi s vers ces m mes pays du Sud Ce qui permet de leur vendre ma viande moins ch re que celle qu ils produisent Autre avantage cela permet aux petits agriculteurs du Sud de ne plus se casser le dos nour rir leur famille mais de profiter des joies des bidonvilles et des merveilles de la ville Je suis le F M I Je suis le Fonds Mon taire International j aide les Etats en bon p re de famille Ce sont surtout les plus pauvres qui ont besoin de mes services En effet ils sont souvent tr s endett s Ces Etats doivent consacrer une partie importante
207. s la mod lisation du syst me on parlera d s lors de syst me observant Que faire avec la syst mique Rien moins que tenter de comprendre et de mod liser le fonctionnement des syst mes vivants et de notre action en leur sein Notre compr hension des syst mes vivants et du r le que nous pou vons y jouer seront guid s par notre thique 122 Gregory Bateson M Le jeu de la ficelle ann atf Les Quatre pist mologies 1 L approche lin aire Dans cette approche le r el est envisag comme objectif mais parcellis d coup en morceaux Elle consid re qu un probl me donn il y a une cause ant rieure bien pr cise Dans cette approche nous recherchons une solution simple et imm diate un effet correspond une cause hypoth se selon laquelle un v nement est premier et qu un v nement B est d termin par l existence de A Si A influence B la r ciproque n appara t pas Rechercher un changement c est agir sur une cause con ue comme la cause 2 L approche circulaire Lorsqu un probl me se pose nous explorons son contexte afin d identifier et de d crire les diff rents l ments du syst me dans lequel il s inscrit Nous tentons de comprendre les relations entre les divers l ments les boucles de r troaction et les m canismes de r gulation Les m mes cons quences peuvent avoir plusieurs causes et les m mes causes peuvent avoir des effets diff rent
208. s li s au commerce L OMC et les produits agricoles L agriculture est de loin le secteur le plus prot g du commerce international Alors que plus de la moiti de la population des pays du Sud travaille dans ce secteur contre moins de 10 dans les pays industrialis s l OMC continue de tol rer de la part des pays riches des mesures qui rel vent directement du protection nisme Plut t tonnant quand on sait que l organisation exige l ouverture de la totalit des march s Ainsi dans le domaine agricole l organisation tol re que les pays riches interviennent directement sur les mar ch s en offrant d importantes subventions leurs agriculteurs subventions qui b n ficient principalement aux grosses exploitations Encourag s par ces subventions les agriculteurs produisent des surplus qui seront vendus sur les march s mondiaux Et avec l aide de subventions suppl mentaires on assiste des pratiques de dumping les produits import s sont vendus un prix inf rieur ceux pratiqu s sur le march natio nal parfois m me un prix inf rieur au prix de revient Par cette offre bon march ils font chuter les cours mondiaux Agricultures du Sud Les petits agriculteurs des pays du Sud auxquels les gouvernements n ont pas les moyens d accorder d im portantes subventions doivent directement faire face cette concurrence d loyale Cet tat de fait a des cons quences directes sur leurs revenus d j tr s faib
209. s p dagogiques des structures de d cision des fonctions de repr sentation Des lieux et des moments de convivialit r unissant les animateurs permettent de consolider l ac tion et le mouvement D couvrez l ensemble de nos outils et de nos formations en surfant sur le site www jeunesseetsante be Contact Jeunesse amp Sant asbl Chauss e de Haecht 579 BP 40 1031 Bruxelles T l 02 246 49 81 e mail j amp s mc be Site www jeunesseetsante be FO dd A m e 1 e Le JEU de la ficell un outil pour d jouer votre assiette Le jeu de la ficelle est un jeu interactif qui permet de repr senter par une ficelle les liens implications et impacts de nos choix de consommation Il offre un clairage sur les relations entre le contenu de l assiette moyenne du Belge et diverses probl matiques comme la qualit de l eau la dette ext rieure d un pays du Sud la malnutri tion le r chauffement climatique ou les conditions de travail d un ou vrier au Costa Rica A partir de la th matique de l alimentation le jeu r v le des liens indissociables entre les sph res conomique sociale environnemen tale et politique de notre soci t Il souligne galement l interd pendance entre les diff rentes populations de la plan te face au ph nom ne de la globalisation et du tout au march En compl ment du classeur qui pr sente des informations pratiques pour animer le jeu un carnet d accomp
210. s pays qui consacrent des terres la culture de plantes pour biocarburants on a d j constat une hausse du prix de la nourriture Au Br sil suite un accord conclu d but 2007 avec les Etats Unis des milliers d hectares de for t tropicale ont t s d truits pour la culture du soja et du sucre des tin s aux biocarburants In fine les conomies d nergie isolation organisation efficace du territoire de la mobilit du commerce constituent la principale alternative au p trole I nous reste peu de temps 20 ans pour nous adapter et chaque goutte de p trole consomm e manquera pour nous y aider La vraie question est donc allons nous choisir ou subir ces changements qui sont in luctables LE SAVIEZ VOUS Si chaque chinois consommait la m me quantit de p trole qu un am ricain d aujourd hui la Chine aurait besoin de 80 millions de barils jour c est dire la production mondiale actuelle Remplir le r servoir d un 4X4 avec 94 5 litres d thanol pur n cessite environ 204 kg de ma s soit suffisamment de calories pour nourrir une personne pendant un an En mati re de boulimie p troli re la Belgique n a pas de le ons donner Historiquement elle a toujours h berg un grand nombre d industries lourdes m tallurgie sid rurgie particuli rement polluantes De plus ses maisons sont parmi les plus mal isol es d Europe Siles r serves d hydrocar
211. s principales critiques Beaucoup contestent le caract re d mocratique de l OMC en avan ant que son mode de fonction nement favorise les pays les plus puissants Europe tats Unis Japon et Canada capables de mener de front des dizaines de dossiers simultan s Les d cisions se prenant en suivant le principe du qui ne dit mot consent les petits pays qui ne disposent que d un seul repr sentant pour g rer tous les dossiers seraient donc la plupart du temps consentants malgr eux L in galit d influence patente entre les pays les plus riches et les autres En effet demander des pays l conomie fragile d ouvrir leurs march s de mani re asym trique fait d abord le jeu des int r ts des grandes puissances et des multinationales en particulier sans la lib ralisation faible valeur ajout e qui sont les domaines o les pays les moins d velopp s seraient les plus performants en permettant aux pays d velopp s de maintenir notamment des subventions pour l agriculture Une justice limit e on peut s interroger sur le r el pouvoir de r torsion des petits pays en cas d ar bitrage favorable rendu par l organe de r glement des diff rends En effet quelles mesures de r tor sion le Mali pourrait il prendre l gard des Etats Unis s il gagnait une plainte contre les subventions de coton par exemple L OMC ferait du commerce une valeur supr me qui serait la source d un conflit de droits avec d
212. s sujets Th matiques comme l acc s l eau la sant l ducation etc ou transver saux comme la dette du tiers monde ou les objectifs du mill naire pour le d veloppement Exemple La malette p dagogique Souverainet alimentaire Cette valise p dagogique offre un ensemble d activit s et de mat riel destin s sensibiliser les jeunes la th matique de la Souve rainet alimentaire De nombreux documents p dagogiques cinq courts m trages et leur exploi tations un jeu de l oie ainsi que le DVD du film Une p che d enfer Contact 02 250 12 60 alain demuelenaere cncd be Un centre de documentation Le centre de documentation comprend plus de 3 000 ouvrages et re oit r guli rement environ 50 p riodiques et newsletters La majorit des documents sont en langue fran aise Contact 02 250 12 35 valerie brixhe cncd be Publications Les Cahiers de la coop ration internationale diverses ouvrages aux ditions Luc Pire un Guide de campagne 11 11 11 Demain Le Monde sp cial 11 11 11 brochures th matiques etc Pour plus d infos www cncd be Contact CNCD 11 11 11 9 quai du Commerce 1000 Bruxelles Belgium T l 32 0 2 250 12 30 Fax 32 0 2 250 12 63 e mail cncd cncd be Site www cncd be EE Le r seau etopia centre d animation et de recherche en cologie politique FAIRE AVANCER LE PROJET DE SOCIETE ECOLOGISTE Ce n est pas en faisant toujours un peu plus de la m me ch
213. sbl entreprise d conomie sociale des cr dits taux r duits et du conseil en gestion Aux ind pendants exclus du cr dit bancaire Cr dal propose des cr dits de lancement de d veloppement et un suivi adapt http www saw b be Solidarit des alternatives wallonnes et bruxelloises est une f d ration d conomie sociale plu raliste Elle f d re plus de 100 membres dont 8 f d rations sectorielles tant en Wallonie qu Bruxelles Sa mission est de soutenir le d veloppement d une conomie centr e sur le respect de l humain et de l environnement Les 300 entreprises qu elle repr sente proposent des r ponses concr tes et innovantes aux enjeux de notre soci t et le d veloppement d emplois de qualit 109 Le jeu de la ficelle Paix et droits humains http www amnestyinternational be Mouvement mondial de personnes qui luttent pour les droits humains L as sociation intervient au nom des victimes de violations de ces droits en se basant sur une recherche impartiale et sur le droit international http www liguedh be La Ligue des Droits de l Homme a pour objectifs de promouvoir les principes d galit de libert de solidarit et d humanisme ainsi que les droits fondamentaux des hommes et des femmes de combattre l injustice et les discriminations sous toutes les formes de veiller au respect des droits humains de TOUS de don ner les moyens chacun e de devenir des citoyen ne s critiques e
214. sibel Les autres cartes du jeu sont ajout es en fonction des objectifs de l animateur et du nombre de participants Remarque lorsque les participants sont moins de 20 il est possible d utiliser uniquement la carte assiette belge pour le premier cercle ou qu un seul participant re oive plusieurs cartes d identit de l assiette Partage du ressenti La premi re phase du jeu est parfois v cue difficilement par les participants frustration culpabilit co l re impuissance d ni Diverses motions peuvent merger Il est par cons quent essentiel de consa crer un moment r serv exclusivement au partage du ressenti de chacun Cette phase permet aux participants de s exprimer en dehors de leur identit dans le jeu d apaiser les tensions qui peuvent sur gir et de partager leurs sentiments avec le groupe C est une phase de d cantation de distanciation mo tionnelle indispensable pour passer l tape de r flexion et d analyse Lecture politique et thique Pr tez attention ne pas directement passer l tape construction d alternatives sans approfondir l tape de lecture politique Il est important de tenter de comprendre la logique et les rouages du syst me qui s organise autour de notre assiette Un jeu r inventer Le jeu de la ficelle n est pas un jeu cl sur porte que l animateur peut mobiliser de A Z en suivant pas pas des consignes tr s cadr es Ce jeu se veut davantage une i
215. sier sant n 22 juin 2007 C Fiches th matiques Je suis le F M I Je suis le Fonds Mon taire International j aide les Etats en bon p re de fa mille Ce sont surtout les plus pauvres qui ont besoin de mes services En effet ils sont souvent tr s endett s Ces Etats doivent consacrer une partie importante de leur budget au remboursement de leur dette Mais ils ont souvent des difficult s le faire alors moi et mon amie la Banque Mondiale nous leur accordons un r chelonnement de leur dette en change d un petit Programme d Ajustement Structurel PAS Celui ci consiste en l application de diverses mesures d assainissement de l co nomie et des finances publiques Pour cela j envisage par exemple la r duction de d penses dans les sec teurs publics ou mieux encore la privatisation de ceux ci le blocage des salaires Enfin ce genre de choses qui ne peuvent faire que du bien Le soutien aux cultures d exportation est souvent un passage oblig Ces cultures sont consid r es comme tr s rentables et donc b n fiques pour les pays endett s Bien s r pour b n ficier des avantages financiers de ces cultures d exportation il faut un peu abandonner les cultures traditionnelles Cr en 1944 afin de garantir la stabilit du syst me mon taire international apr s la grande d pression des ann es 30 le Fonds Mon taire International est depuis les ann es 80 le curateur et le percepteur de la dette ex
216. ssi claire qu avant Les fleuves les gouts et tout ce qu ils transportent comme produits chimiques se retrouvent en moi J empoisonne peu peu les poissons mais surtout ceux qui les mangent les phoques les dauphins et vous les HORMIS Hommes Comme vous le savez une partie de mon eau retourne vers la terre En effet quand l eau s vapore cela forme des nuages qui arroseront ensuite les continents et leur sol Dans les nuages dans la pluie et finalement dans le sol il reste toujours des pol luants Je suis aussi l eau de la mer Et je suis touch e par le r chauffement du climat car les glaces des p les fondent et mon niveau monte de plus en plus S gt IN 71 A Identit s enfants Je suis Wambe du Kenya Pal Gi J ai 8 ans Quand je me l ve le matin j ai peur de ne pas trouver boire dans la journ e Pourtant il y a de l eau dans mon pays mais elle n est pas pour nous 70 de l eau au Kenya est utilis e pour arroser les cultures Surtout les cultures de fleurs et de l gumes comme les haricots ou les courgettes pour les Europ ens EE E E E E N ET ne Je suis Georgette de Belgique v G Je suis une agricultrice de chez nous Ka J ai de plus en plus de mal faire vivre ma famille Je vends mes l gumes en fonction des saisons Avec tous ces produits qui viennent de loin et qu on trouve toute l ann e les gens ne veulent plus acheter les miens J essaye de produire peu
217. sur tout Une belle blonde un beau brun gt D marche objectale lin aire Une personne avec qui vous pouvez communiquer tre en relation gt D marche circulaire La personne avec laquelle vous pouvez fonder un projet tre en confiance pour le chemin de la vie gt D marche constructiviste La certitude absolue qu un hasard qui d ailleurs n en tait pas un vous a jet irr m diablement dans les bras de l un de l autre gt Approche fondatrice mythique Bien videment pour vous ce fut un peu de tout et pourtant S il est difficile de se classer soi m me par rapport l une ou l autre logique on les distingue bien plus facilement lorsqu il s agit d interpr ter notre environnement ou nos proches La petite histoire de Jules et Henriette Jules est alcoolique et son pouse Henriette est d pressive Ils consultent Monsieur Lin aire Celui ci pose son diagnostic la d pression de madame est la cause du tourment du couple Il hospitalise Henriette pour soigner sa d pression con ue comme la cause vidente des difficult s de Monsieur Imaginez la cause et la solution trouv es si le cou ple consultait Madame Lin aire plut t f ministe M me couple mais qui consulte Madame Circulaire Celle ci con oit le probl me comme caus par la r troaction suivante Jules boit parce qu Henriette est d pressive et vice et versa Cela forme une danse que Madame Circulaire va tenter de soign
218. t rieure des pays les plus pauvres Pour situer le r le actuel du FMI dans les rouages com plexes des relations internationales il faut comprendre les m canismes de l endettement des pays du Sud En effet selon un principe bien connu celui qui contracte une dette le cr diteur est tenu de rembourser terme celui qui la lui a octroy e le cr ancier ou d biteur selon certaines conditions et le plus souvent avec int r ts Quoi de plus normal Il est d s lors logique que les pays endett s remboursent leur dette leurs d biteurs du Nord non Alors pourquoi tant de voix s l vent elles un peu partout clamant que la dette est un instrument de domination qu elle est odieuse ill gitime et que les pays du Sud ne doivent rien leurs cr diteurs Et puis surtout quel est le r le du FMI dans tout a La dette l escalade infernale En 1973 le stock de la dette total des pays endett s s l ve 113 milliards de dollars Mrd En 2005 la dette se monte 2 600 milliard 2 600 Mrd 895 Mrd M 626 B CEET 404 345 _275 Par ailleurs il faut savoir que les pays endett s ont d j rembours 10 fois leur dette de 1980 mais la doi vent encore 5 fois 88 La dette ext rieure publique d un pays est contract e par les Etats ou les organismes publics et est garantie par l Etat Elle se distingue de la dette ext rieure priv e qui n est pas garantie par l Etat et dont l emprunte
219. t 7 des chan tillons d passent les limites maximales en r sidus r glementaires Selon la commission europ enne 99 des produits chimiques commercialis s n ont pas fait l objet des tests n cessaires leur approbation 64 Institut national de veille sanitaire 2003 www invs sante fr 65 ONE Office de la Naissance et de l Enfance 66 Monitoring of Pesticides Residues in Products of plant Origin in the EU SANCO 1999 Report SR SI gt BEA va Fiches th matiques Je suis la Je suis l O M C Organisation Mondiale du Commerce L Organisation Mondiale du Commerce Je suis une organisation internatio nale qui regroupe actuellement pr s de 150 Etats mais une trentaine de nou veaux frappent aussi ma porte Mon p re est le GATT Accord G n ral sur le Commerce et les Tarifs douaniers et ma m re est la guerre commerciale Le FMI Fonds Mon taire International et la Banque Mondiale sont mes amis Nous avons un m me r ve instaurer la plus grande libert possible en ma ti re de circulation internationale des marchandises des services et des capi taux Je pr conise donc pour le plus grand bien de tous de supprimer les obsta cles l panouissement conomique du march mondial exit les taxes l importation les quo tas finies les r glementations bureaucratiques encombrantes en mati re de droits sociaux et de protection de l environnement Qui suis je L Organisation
220. t de lui substituer une diminution de la consommation et de la production afin de respecter le climat l cosyst me et les tres humains La d croissance n est pas consid r e par ses d fenseurs comme un dogme politique ni un mod le conomique Ainsi pour Paul Ari s Ce n est pas une id ologie ni un mod le conomique de plus c est d abord un mot obus pour pul v riser la pens e conomiste dominante De la m me fa on Serge Latouche consid re qu il s agit d une trouvaille rh torique heureuse et pr f re le terme d a croissance comme on parle d a th isme D r gulation Litt ralement action de soustraire une activit certaines r gles qui en encadrent normalement l exercice Fond e sur le principe du libre change et de la libre concurrence la d r gulation des march s consiste supprimer la r gulation d un secteur mise en place par les institutions tatiques en vue de le stabiliser Cette pratique pr conis e par les grandes institutions internationales comme la Banque Mondiale ou le FMI d mant le les r glements issus de l autorit publique Etats gou vernements etc D veloppement Le d veloppement est un terme g n rique utilis dans diverses actions mises en place dans ce qu on appelle la solidarit internationale Envisag en g n ral comme une dynamique positive la no tion de d veloppement est aussi intrins quement le fruit d une vision lin aire de l volu
221. t import s chaque semaine en Bel gique Le Belge parcourt en moyenne 2 500 km par an pour faire ses courses La standardisation voulue par les supermarch s p se aussi sur l environnement en effet les su permarch s et les consommateurs appr cient des produits calibr s m me forme taille couleur Une tude des Amis de la Terre montre qu une bonne partie des fruits et l gumes sont jet s parce qu ils n ont pas le calibre standard Cette standardisation implique l utilisation massive de pesticides nuisibles pour la sant et l environnement et une perte de la biodiversit consid rable l chelle mondiale Pour assurer de hauts rendements et produire des aliments r sistants au transport de belle pr sen tation etc 75 des vari t s cultiv es autrefois ont t limin es en moins de 100 ans La gamme de produits offerts en supermarch s est largie si en 1960 une picerie proposait 2 000 produits diff rents maintenant un supermarch en propose plus de 15 000 Gaspillage alimentaire les supermarch s jettent norm ment de nourriture soit le jour m me de leur date de p remption soit avant pour faire de la place dans les talages Ainsi aux Etats Unis 90 100 millions de dollars sont gaspill s annuellement en nourriture En Grande Bretagne 17 millions de tonnes d aliments quivalent quelques 28 millions d eu ros sont jet es chaque ann e Et 25 de cette nourriture pourr
222. t n e le 1 janvier 1995 mais le syst me commercial qu elle repr sente a presque un demi si cle de plus En 1947 l Accord g n ral sur les tarifs douaniers et le commerce GATT General Agreement on Ta riffs and Trade tablissait les r gles du syst me afin d harmoniser les politiques douani res des parties si gnataires Ce qui n tait la base qu un accord a rapidement donn naissance une organisation internationale officieuse existant de fait et aussi d nomm e officieusement GATT qui a volu au fil des ans travers plusieurs cycles de n gociation Fonctionnement L OMC fonctionne selon le mode un pays une voix mais les d l gu s des pays du Sud ne font pas le poids face aux tonnes de documents tudier l arm e de fonctionnaires avocats etc des pays du Nord Les d cisions se prennent entre les plus puissants Toutefois dans la lign e des mouvements de contestation de Seattle en novembre 1999 la conf rence de Cancun Mexique de septembre 2003 a t marqu e par la r sistance d un groupe de 22 pays mergents du Sud qui se sont alli s en la circonstance pour mener la conf rence l chec face l intransigeance des pays du Nord L OMC s est aussi dot e d un pouvoir judiciaire l Organe de r glement des diff rends ORD aupr s du quel les pays qui s estiment l s s peuvent porter plainte Au sein de l organisation existent divers accords concernant l ensemble des domaine
223. t responsables et de permettre au citoyen de pas ser du statut d objet de droit celui de sujet de droit et enfin celui d acteur de ses droits http www cnapd be La Coordination Nationale d Action pour la Paix et la D mocratie CNAPD a pour objectif de sensibiliser l opinion publique et de mobiliser contre la guerre pour la s curit et la solidarit internationale pour la d mocratie contre les exclusions et les in galit s http www justicepaix be Actives dans de nombreux pays sur tous les continents les Commissions Justice et Paix m nent un travail d tude d ducation et de lobbying politique autour de questions li es aux droits humains au d veloppement et la paix que ce soit au niveau national europ en ou international http www icrainternational org Mouvement de solidarit avec les peuples autochtones Apolitique et non confes sionnelle totalement ind pendante ICRA s articule autour de 3 axes d fense des droits des peuples autochtones programmes de terrain action pour la sauvegarde des cultures http www fian be FIAN est l organisation internationale des Droits Humains qui promeut le droit fondamental qu a toute personne d tre l abri de la faim M dias http www monde diplomatique fr Mensuel fran ais d actualit internationale et d articles de fonds crits par des personnes tr s sp cialis es http www courrierinternational com Hebdomadaire d a
224. tagne environnement org e Centre d information sur l eau www cieau com e Les eaux glac es du calcul go ste site de Marc Laim www eauxglacees com Fiche oc an e Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE www unep org e Greenpeace wWwww greenpeace org e Portail fran ais d information et de communication environnementale www notre planete info e Dossiers de l UNESCO www unesco org e World Wildlife Fund WWF www panda org e Greenpeace wWwww greenpeace org Fiche eau douce e Association pour le contrat mondial de l eau www acme eau com e Alternative World Water Forum www fame2005 org e L eau droit humain www mondialisation be ROME_EAU htm e Water not for Sale www waternotforsale org Ressources e Ressource centre on alternatives to privatisation www waterjustice org e Portail alternatif sur l eau http eau apinc org Fiche terre agricole Walter Pengul ing nieur agronome Universit de Buenos Aires in L cologiste n 14 d c 2002 e Andr W ry in L cologiste 2001 e Erik Millstone Atlas de L alimentation dans le monde 2002 Fiche supermarch e Alimentation et environnement Manger sans croquer la terre Test Achats n 503 novembre 2006 e Nicolas Coupain La distribution en Belgique trente ans de mutations Edition Racines 2005 e l thique du secteur de la distribution petits prix grands pr textes Test Achats n 504 d cembre 2006 e http www amisdelaterre
225. tant En Belgique elle est de 270 g par jour par habitant soit trois fois ce que recommandent les nutritionnistes 80 100 g par jour Le petit tableau ci dessous montre comment la consommation de viande par personne et par an a aug ment depuis les ann es 1960 dans diff rents pays Europe De 56 89 kilos USA De 89 124 kilos Chine De 4 54 kilos Japon De 8 42 kilos Br sil De 28 79 kilos Hyperproduction Nous sommes bien loin aujourd hui de l image bucolique du poulet qui picore dans la basse cour ou du b uf qui broute dans les champs les levages industriels sont devenus de v ritables usines viande Les ani maux y sont trait s comme des unit s de production Ils sont entass s dans des b timents g n ralement sans fen tres et leur mobilit est limit e afin qu ils perdent le moins possible d nergie L objectif des usines consiste engraisser les animaux le plus rapidement possible et moindre co t Pour ce faire hormones m di caments pr ventifs et antibiotiques sont parfois rajout s la nourriture La majorit des animaux d levage intensif ne mettront les pattes dehors que pour se rendre l abattoir Notre hyperconsommation affame le Sud Plus du tiers de la production mondiale de grains sert nourrir du b tail plut t que des gens Si toutes ces c r ales taient directement destin es l alimentation humaine on pourrait nourrir pr s du do
226. tes Chaque vari t est le r sultat d une richesse mill naire garante d une grande diversit g n tique Chaque vari t refl te elle seule une culture H las cette biodiversit s appauvrit inexorablement La FAO estime que 75 des vari t s agricoles cultiv es dans le monde ont disparu depuis 190077 La baisse des prix agricoles ne profite pas aux consommateurs Alors que depuis 30 ans les prix agricoles ont baiss de 40 ceux pay s par les consommateurs pour leur alimentation sont rest s stables Ce sont donc les interm diaires comme les entreprises agroalimentaires et de distribution qui apparaissent comme les principaux b n ficiaires de cette baisse des prix Le prix des mati res premi res ne repr sente en moyenne que 10 du prix d achat des produits agricoles europ ens et il n existe aucune transparence sur les 90 restant du prix pay par les consommateurs Ainsi on constate que la variation des co ts de production et de transport ne se r percute sur les consommateurs que quand les co ts augmentent et rarement quand ils baissent Les diminutions de co ts de production ne b n ficient ainsi ni aux agriculteurs ni aux consommateurs mais bien toute la cha ne des interm diaires Si les consommateurs ne b n ficient pas non plus de la baisse des prix c est qu ils la financent via la TVA chacun de leurs achats En effet cette baisse des prix n est possible que gr ce aux aides directes vers es aux
227. tion des soci t s elle classifie les soci t s et pays sur une chelle ascendante dont le sommet serait les pays occidentaux sommet que tout pays se doit d atteindre D veloppement durable soutenable Vise la satisfaction des besoins pr sents sans compromettre la capacit des g n rations futures sa tisfaire les leurs Il est le fruit d un partenariat bas sur la r ciprocit entre les acteurs sociaux de la plan te en vue d obtenir plus de justice au Nord comme au Sud D finitions tir es du glossaire du Comit pour l Annulation de la Dette du Tiers Monde www cadtm org 103 Le jeu de la ficelle Dumping Dans les pays industrialis s de nombreuses marchandises b n ficient de subsides la production Les marchandises ainsi subsidi es sont donc produites moindre co t et vendues moins cher voire perte Lorsque ces produits sont export s dans des pays du Sud ils exercent une concurrence to talement d loyale par rapport aux produits locaux non subsidi s qui sont vendus plus chers Cette pratique appel e dumping d stabilise profond ment les march s locaux des pays du Sud Epist mologie L pist mologie d signe l tude de la connaissance Commun ment c est la r flexion sur la r par tition des sciences en disciplines mais c est aussi la r flexion sur ce qu est le savoir sur les moyens d y acc der les modes de pens e et l examen de l histoire des sciences FAO Food and Agricult
228. tion de la personne du consommateur et du citoyen et d en combattre les nuisances humaines sociales et environnementales Particuli rement parmi ces derni res l association a pour objet de lutter contre l affi chage d gradant le paysage et le cadre de vie les pollutions et gaspillages induits notamment par les prospectus l apologie du gaspillage et des consommations d nergie et d agir en faveur du respect et de l application de la l gislation relative aux publicit s enseignes et pr enseignes http www bioeco org Un site d infos d id es d id aux modestement de partage Nous souhaitons au gr de ces pages permettre au visiteur de trouver quantit d infos Sur des sujets qui concernent la vie humaine et natu relle dans son ensemble avec un appui important sur son respect dans une vision large et compr hensive du monde Migrations sans papiers http udep blogspirit com Union pour la D fense des Sans Papiers http www cire irisnet be Coordination et Initiatives pour et avec les R fugi s et trangers est une structure de coordination pluraliste pour r fl chir et agir de fa on concert e sur des questions li es la probl matique des de mandeurs d asile des r fugi s et des trangers avec ou sans titre de s jour http www assembleedesvoisins be L Assembl e des Voisins se constitue afin de prendre publiquement position sur la question des Sans papiers leur apporter un soutien et se
229. ts pour appuyer notre lutte et nous mettons les gens en mouvement dans des actions concr tes Notre travail est plus qu un m tier c est pour cela que des b n voles sont en permanence as soci s toutes nos actions pp Le jeu de la ficelle m Nous contribuons la construction d un mouvement mondial en faveur d une mondialisation et d un d veloppement solidaire m Nous faisons pression sur les d cideurs politiques et conomiques Nous nous consid rons comme un carrefour de diff rentes alliances entre personnes comi t s organisations et mouvement du Sud et du Nord Nous tirons notre l gitimit de nos objectifs de travail de notre exp rience de nos relations solides avec nos partenaires du sou tien significatif et constant du public de la transparence par rapports nos objectifs de notre fonctionnement interne de nos m thodes d actions et de nos r sultats Actions m Nous soutenons des partenaires dans plus de 30 pays du Sud m Nous organisons des campagnes dans le Nord campagne de pointe lobbying information grand public via publications m Nous offrons des outils d ducation au d veloppement principalement les Carrefours du Monde m Nous d veloppons un secteur second main v tements meubles brocante ordinateurs livres Ressources M Nos publications le Globo les cahiers th me Info au 02 501 67 62 E Notre site web www oxfamsol be Notre site jeune www oxfamsol be b
230. u r chauffement climatique combustion de p trole et de gaz Emission d oxyde d azote et de dioxyde de soufre qui contribuent la formation des pluies acides Epuisement des r serves de p trole de gaz et d uranium Augmentation du trafic routier destruction d habitats naturels par les travaux d infrastructure acci dents de la route I n y a pas que des impacts environnementaux La sant humaine est galement concern e selon l organisation mondiale de la sant la pollution li e aux transports provoque chaque ann e 500 000 morts et 4 5 millions de bronchites chroniques Le prix des produits ne tient pas compte du co t r el des dommages caus s l environnement et la sant humaine 9 PIME Provinciaal Instituut voor Milieu Educatie Le jeu de la ficelle Le tableau ci apr s montre la quantit de CO produite par le transport d une tonne d aliments sur une distance d un kilom tre Transports d 1 tonne d aliment sur 1 km Grammes de CO mis Bateau 15 30 g Train 308g Voiture 168 186 g 210 1 430 g 570 1 580 a Camion Avion L avion est de loin le plus gros metteur de CO devant le camion la voiture le train et le bateau En effet malgr qu un seul pourcent des produits soit transport par avion cette part repr sente elle seule 11 du CO rejet par les transports alimentaires Le bateau quant lui est responsable de 12 du CO rejet po
231. uble de la population actuelle Quelques chiffres L Europe utilise l quivalent de sept fois sa superficie agricole dans les terres du Sud pour produire de quoi nourrir son b tail 75 des terres arables de l Union Europ enne servent cultiver du fourrage pour les animaux 18 Les hormones sont interdites en Europe depuis 1988 mais encore autoris es aux Etats Unis 19 Jacques Dufresne in L agriculture l heure de la complexit l Agora juin juillet 2001 vol 8 n 3 20 John Robbins Diet for a new America Walpole 1987 Le jeu de la ficelle Alors que 22 4 millions d hectares de terre aux Etats Unis produisent du foin pour les animaux d le vage seuls 1 6 hectares le sont pour la production de l gumes destin e l alimentation humaine Le Br sil est le pays qui exporte le plus de viande alors que 25 de sa population n a pas les moyens d en manger une fois par semaine La culture du soja pour nourrir notre b tail supplante les cultures vivri res du Sud Les pays d Am rique latine produisent 44 du soja mondial Actuellement le soja monopolise 47 des surfaces cultiv es en grain du Br sil Gaspillage de calories v g tales Il faut en moyenne 7 calories d origine v g tales pour produire 1 calorie animale sous forme de viande de lait ou d uf Pour produire 1 kg de prot ines animales sous forme de viande il faut environ 2 3 kg de prot ines v g
232. ue destination des enseignants de l enseignement primaire sup rieur 121 Le jeu de la ficelle CD et secondaire inf rieur compos d articles de fonds sur la th matique de l acc s la sant et l ducation et de fiches p dagogiques exploitables directement en classe Disponible gratuitement aupr s de Perrine Crevecoeur 02 505 40 80 ou pcrevecoeur sol soc be Valise p dagogique Une valise compos e de diff rentes ressources dossiers p dagogiques ressources m tho dologiques articles de presse cassette vid o jeux livres d image sur la th matique de l acc s aux droits sociaux et plus sp cifiquement sur le Burkina Faso et le S n gal desti nation des enseignants et l ves de la 3 me la 6 me primaire Disponible en pr t aupr s de G raldine Georges 02 505 40 83 ou ggeorges solsoc be Nos oignons au Nica la probl matique de la souverainet alimentaire et des in galit s au Ni caragua travers notamment les projets des partenaires de Solidarit Socialiste Publications m Alter Egaux bimestriel d information voir http www solsoc be article61 html m Le Croco publication lectronique mensuelle voir http croco solsoc be M G rons la ville nous m mes Hors s rie de Politique n HS3 septembre 2005 Objectifs du Mill naire pour le D veloppement Points de vue critiques du Sud Alternatives Sud Editions Syllepse une coproduction CETRI et Solidarit S
233. uits Par exemple en 2007 Philipp Morris vendait des produits Del Monte par le biais d une filiale nomm e Nabisco Ainsi notre alimentation d pend d une poign e de grosses firmes li es par des accords non publics Est il encore question dans ce contexte de libre march et de v ritable concurrence PIB et revenus des compagnies Des compagnies g n rent des revenus annuels sup rieurs au PIB produit int rieur brut de certains pays du Sud PIB en millions Compagnie Ventes annuelles en 2002 de dollars US en millions de dollars US Bangladesh Philipp Morris B nin Nestl Guatemala Unilever N pal Kellogs Le brevetage du vivant et l exemple de Rice Tec en Inde Certaines compagnies s approprient le patrimoine ancestral de communaut s du Sud pour en tirer profit Des vari t s anciennes cultiv es par les paysans depuis des si cles et faisant partie des cultures locales ou re pr sentant un moyen de subsistance pour eux sont ainsi vol es par des multinationales agro alimentaires Ainsi Rice Tec a chantillonn 22 vari t s de riz basmati de la r gion du Punjab en Inde Dans les labora toires de l entreprise des scientifiques ont isol une s rie de g nes qui m lang s d autres ont g n r une nouvelle vari t de riz qui a t brevet e ensuite comme leur propre invention Le savoir faire des paysans du Punjab qui croisent les esp ces de riz depuis des g n rations a donc t uti lis
234. umide Je suis une for t dite primaire et je ne suis pas n importe laquelle car ma diversit n a pas d gal un seul hectare soit 10 000 m peut contenir jusqu 200 essences foresti res diff rentes soit plus que toutes les es p ces belges r unies Mais l homme me ronge car il a toujours besoin de davantage d espace Si la tendance actuelle se poursuit je suis vou e dispara tre Tout cela pour nourrir des bovins afin que les habitants des pays riches for t tropicale acc dent leur ration quotidienne de produits animaux de plus de 600 g par jour Or il faut transformer un hectare de for t en p turage pour nourrir un bovin et obtenir 1 500 hamburgers Si on devait convertir tout le bassin amazonien en p turages on ne pourrait nour rir de hamburgers la population mondiale que pendant un mois pas plus La for t serait irr m diablement perdue le sol puis notre biodiversit vapor e Est ce que cela en vaut vraiment la peine Je suis le p trole Je suis tr s utile et m me indispensable depuis un si cle pour les tres hu mains Je chauffe les maisons je fais rouler les voitures je sers fabriquer les plastiques et les emballages Je suis la base de produits d hygi ne et de lessive Plus encore l agriculture intensive des pays du Nord et d un nombre crois sant de pays du Sud d pend compl tement de moi Je suis indispensable pour la fabrication des engrais chimiques des pesti cides s
235. ur 65 de marchandises transport es Or de nombreuses denr es pr sentes sur le march belge ont t transport es par avion C est le cas par exemple des homards vivants provenant des Etats Unis des raisins et des fraises d Australie du poisson frais d Afrique des haricots du Kenya En Belgique les missions de CO g n r es par le transport routier ont quasiment doubl de 1980 2001 Ces missions repr sentent environ 20 du total des missions na tionales Entre 1970 et 2001 le transport des marchandises a tripl dans l Union Europ enne Ces transports ali mentaires sont une source d mission de GES Gaz effet de serre de plus en plus importante Mais comme les GES dus aux transports maritimes et a riens ne figurent pas dans le protocole de Kyoto ils ne sont donc pas repris dans les inventaires nationaux et aucune mesure n est prise pour les r duire 4 Plus d exportations moins de nourriture En augmentant la quantit de nourriture produite pour l exportation un pays se rend non seulement d pendant des prix mondiaux pour son revenu mais met en danger galement son approvisionnement do mestique et sa s curit alimentaire Un exemple Au Kenya la production de l gumes pour l exportation a augment entre 1969 et 1999 de 61 tandis que les l gumes consomm s par ses habitants ont dimi nu de 28 LE SAVIEZ VOUS Au menu de No l un velout d asperges du P r
236. ur chaque Chilien ex porte 100 g de prot ines animales pour le b tail des pays du Nord Ici un enfant sur cinq est sous aliment Le jeu de la ficelle Je suis Kalaya paysanne tha landaise Ici la vie est dure Il para t que j ai moins de pouvoir d achat qu un chien des pays du Nord qui est mieux nourri que moi Pourtant chaque jour chaque Tha landais fournit 400 calories alimen taires aux pays riches pour nourrir leurs animaux Je suis Rosibel activiste du Salvador Je suis coordinatrice du mouvement des femmes salvadoriennes Mon combat pour plus de justice et de meilleures conditions de travail est tr s difficile Notre r gion est un paradis pour les investisseurs des pays riches Nos tr s bas salaires et nos conditions de travail nous mettent en concurrence avec vos travailleurs Je voudrais unifier nos combats Un produit tr s bon march chez vous repr sente beaucoup de b n fices pour une multinationale beaucoup de ch mage chez vous et de l exploitation chez nous Je suis Augusta citoyenne belge J habite un petit appartement en ville J essaie de m en sortir avec mes allocations sociales mais ce n est pas marrant Alors moi j ach te des pizzas 2 chez des lasagnes 3 chez la glace est 1 chez Et pour moi toutes ces histoires de vaches folles dioxines et pesticides c est de la blague La nourriture est d j assez ch re comme a et le bio c est pour les riches
237. ur est un organisme priv 89 Montant total des dettes capital emprunt plus int r ts 90 Eric Toussaint Les chiffres de la dette en 2005 www cadtm org Le jeu de la ficelle Les promoteurs de la dette La trag die de la dette est la cons quence de choix g opolitiques bien pr cis Surtout elle est un puissant m canisme de subordination des pays du Sud un nouveau colonialisme en somme Depuis les ann es 60 jusqu aujourd hui divers acteurs ont particip l endettement colossal des pays du Sud 1 Le premier acteur est priv dans les ann es 60 et 70 les banques du Nord regorgent en effet d argent plac soit pour la reconstruction de l Europe d apr s guerre les eurodollars soit par les producteurs de p trole les p trodollars Suite l afflux de dollars en Occident et afin d viter les risques d inflation les banques occi dentales pratiquent alors des pr ts taux extr mement bas vers les pays du Sud C est la part priv e de la dette 2 C est dans les ann es 70 qu intervient le deuxi me promoteur de l endettement des pays du Sud Suite la r cession caus e par les deux grands chocs p troliers de 1973 et 1979 et dans le but de relancer leur cono mie les Etats du Nord pr tent aux Etats du Sud afin d ouvrir de nouveaux march s d augmenter le pouvoir d achat des pays du Sud et de vendre les marchandises des pays du Nord C est la part bilat rale de la dette Le plus souvent il
238. ure Organization organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agri culture sp cialis e dans l aide au d veloppement et charg e d am liorer le niveau de vie l tat nu tritionnel et la productivit agricole Intervient notamment en cas de famine de crise alimentaire et agricole Globalisation Mondialisation Ces deux notions souvent utilis es indiff remment visent l largissement la plan te enti re de la circulation des produits et des capitaux l largissement ne s appliquant pas la libre circulation des personnes Elle n est pas un ph nom ne r cent mais les progr s en mati re de transports et de communications lui ont donn une ampleur nouvelle Elle est essentiellement lib rale l argent priv peut circuler librement et tre investi l o il promet une rentabilit maximale Dans les ann es 1990 de multiples associations ont commenc se concerter pour s opposer non pas la mon dialisation en tant que telle jug e in luctable mais la mani re dont celle ci se d veloppe sans pr occupations sociales et environnementales Inflation Hausse cumulative de l ensemble des prix par exemple une hausse du prix du p trole entra nant terme un r ajustement des salaires la hausse puis la hausse d autres prix etc L inflation im plique une perte de valeur de l argent puisqu au fil du temps il faut un montant sup rieur pour se procurer une marchandise donn e Les politiques n
239. vailleurs et de l environnement Les trois s urs de la banane sur le march mondial Le march mondial de la banane g n re d immenses profits Il rev t d s lors une importance consi d rable aux yeux de quelques multinationales Sur le march mondial de l exportation de la banane 5 multinationales se partagent 75 du march Ensemble Chiquita Dole et Del Monte connues comme les trois s urs totalisent pr s de 60 du march mondial de la banane et 43 du mar ch europ en Leur position sur le march leur conf re un pouvoir norme celui d influencer les prix et dans une certaine mesure les r gles du jeu Ces multinationales poss dent d immenses plantations des syst mes complets de traitement et de conditionnement des bateaux sp ciaux avec r frig ration des quipements pour le m rissement et la distribution des bananes dans les pays consommateurs De la plantation au port du port au su permarch ces compagnies contr lent toutes les tapes Une telle int gration verticale leur permet d atteindre des conomies d chelles consid rables et une position hautement concurrentielle sur le march Les petits producteurs des pays ACP ne sont pas en mesure de faire face la concurrence de ces g ants de la banane 6 Rapport FAO Frison E and Suzanne Sharrock The economic social and nutritional importance of banana in the world 1999 Le jeu de la ficelle LE PRIX
240. ves puisqu ils sont am nag s le long des c tes Les mangroves bordent 8 des c tes mondiales et un quart du littoral tro pical V ritables cosyst mes forestiers ils sont indispensables la bonne marche de la p che tropicale et la stabilisation du littoral Leur tendue a consid rablement diminu sous la pression hu maine la moiti a disparu depuis les ann es 80 Cette disparition a t incrimin e dans l importance des d g ts des r cents tsunamis L levage de poissons produit une norme quantit de d chets d jections et autres r sidus s accu mulent touffant les fonds marins et deviennent sources de pollution et d eutrophisation En Ecosse l ensemble des fermes d levage de saumons rejette par jour autant de d jections que les 600 000 ha bitants d Edimbourg La plupart des esp ces sont carnivores et nourries de grandes quantit s de poissons sauvages Pour 1 kg de saumon de bar ou de daurade d levage il faut 4 kg de farine de poissons sauvages hareng sardine ou maquereau Ce chiffre passe 15 20 kg pour 1 kg de thon rouge Surle plan de la sant les poissons vivant dans un espace tr s r duit sont sujets diverses infections et re oivent fr quemment des antibiotiques Les poissons recevant ces traitements sont alors porteurs de germes contaminants pour les poissons sauvages L installation d levages dans les eaux riveraines de pays du Sud fait perdre l acc s des popu
241. viande pour le porc ce rapport est de 4 kg pour 1 kg Le b tail des pays du Nord mange autant de c r ales que tous les habitants de l Inde et la Chine r unis Je suis le poisson de mer En 50 ans la quantit de poissons p ch s a t multipli e par 5 Ce qui a eu pour cons quence d puiser nos r serves Au jourd hui pr s de 80 des stocks de poissons sont me nac s d extinction au risque terme de d r gler l cosyst me marin Que feront les 2 6 milliards de personnes pour qui je re pr sente la principale ressource en prot ines Pour m attraper les flottes industrielles sortent la grosse artillerie h licopt res satellites bateaux usines Ils rejet tent 1 3 des captures mortes car prises par erreur Dans les pays du Sud les eaux mal prot g es se voient ainsi pill es au d triment de la p che locale ER Cartes d identit 2 CERCLE DES ORGANISATEURS Je suis la publicit Je m insinue partout chez vous en vous au plus profond de votre tre je vous transforme en consommateur pur purifi dirais je Purifi de tout d chet encombrant d esprit critique Je construis ce monde prosp re de l abondance Le r ve est accessible il suffit de l acheter J aide les multinationales vendre leurs produits Au fond je vous duque vous apprends que faire dans les situations difficiles de votre vie Avec moi vous prenez les bonnes r solutions je devrais m appeler information
242. viduels et collectifs Sensibiliser L ducation au d veloppement vise un changement de valeurs et d attitudes tant sur le plan in dividuel que collectif en vue d aboutir un changement de soci t En tant que coordination le CNCD assure la promotion de campagnes de sensibilisation d infor mation et de mobilisation de la population avec les organisations membres Ces campagnes tour nent autour de th mes comme les relations Nord Sud l acc s aux droits conomiques et sociaux la souverainet alimentaire l engagement des citoyens face aux lections ou l abolition de la dette du Tiers monde Elles s appuient sur des outils d information d animation ou de plaidoyer politique et sur l organi sation d v nements Financer Gr ce l Op ration 11 11 11 le CNCD finance des programmes d actions et des projets de d veloppement en Afrique Am rique latine Moyen orient et Asie Imagin s et r alis s par les asso ciations du Sud ces projets pr sent s par des organisations actives en Communaut Wallonie Bruxelles mettent en uvre des formules souvent cr atives pour trouver des solutions durables des probl matiques v cues au quotidien surtout dans les domaines de la sant de l ducation ou de l organisation communautaire gp Le jeu de la ficelle Des outils pour expliquer le monde autrement Le CNCD 11 11 11 propose des jeux des expos des brochures des ouvrages pour tous les ges et sur tous le
243. w wwf fr s_informer nos_missions oceans_et_cotes programme_aires_marines_protegees_amp S p IN 227 Fiches th matiques Je suis Wambe Je suis l eau douce Cela semble simple limpide mais c est devenu terriblement compliqu Je suis devenue un v ritable enjeu strat gique et commercial objet de ten sions de proc s voir de guerres Dans le monde on utilise 70 de l eau disponible pour irriguer les cultures principalement pour l exportation Eau douce ou potable L eau recouvre environ 71 de la superficie de la plan te Cependant 97 de ce volume a une teneur en sel trop lev e pour tre consomm e et dans les 3 restants l eau douce est en grande partie stock e sous forme de glaces ou dans les nappes phr atiques Ainsi la partie la plus accessible de notre r servoir d eau douce se limite aux 0 3 des eaux terrestres Selon les pr visions de la Banque Mondiale d ici 2035 trois milliards de personnes pourraient vivre dans des zones en proie des p nuries d eau surtout en Afrique au Moyen Orient et en Asie du Sud Aujourd hui d j un milliard de personnes travers le monde n ont pas acc s l eau potable alors que 80 des ma ladies dont souffrent les habitants des pays en d veloppement sont dues une eau insalubre et des ser vices d assainissement m diocres Avec la hausse croissante de la population mondiale et l augmentation constante de la consommation la

Mise en page 1

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents