Compte rendu du colloque
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1. P m g i y S W E u ymyr TERT Lt FF AL j DEA ali 5 TE j n FOUTU M gr E w NC a an i qr AT r ERRA Ph EA CS TMS ARE E TE PTE a D air w h ne Ti yE LS E AN l a VE A S sa X p n A sh a al 3 ps nl bn 4 Kl i Su i Taw y Ha 2 j j i er L y 2 VAE A RU d T Es Fe FE e AE rep HE pe Par P Ue Ni i DITO Une nouvelle fois le SIF REP a organis quelques semaines avant la Toussaint un colloque consacr aux questions fun raires Un rendez vous d autant plus Important aujourd hui que les enjeux li s la gestion et l entretien des cimeti res mais aussi leur place dans la ville o l information des familles et des associations sont davantage pris en compte Le Syndicat Intercommunal fun raire de la r gion parisienne contribue la sensibilisation des lus des techniciens et des agents municipaux afin qu ensemble nous explorions les nouvelles th matiques et les nouvelles contraintes du secteur que nous confrontions nos points de vue et que nous bauchions des solutions Consacr e au droit des usagers la premi re partie de ce colloque s appuyant sur les conclusions du rapport relatif la l gislation fun raire publi en 2012 par le D fenseur des droits s est ainsi int ress e aux contrats obs ques la gestion et l entretien des concessions et des espaces confessionnels Renforcer l information des familles exiger une plus grande transparence des2. laquelle le SIFUREP adh re a t cr e en 2008 avec une triple mission observer et mesurer la biodiversit en le de France mettre en r seau les diff rents acteurs r gionaux impliqu s afin notamment de promouvoir l change de bonnes pratiques expliquer et communiquer sur les enjeux de la pr servation de la biodiversit aupr s du grand public C est ainsi que Natureparif financ e 80 par la R gion aide les collectivit s locales appliquer une r glementation de plus en plus exigeante en mati re de d veloppement durable Elle met leur disposition des informations sur les aides financi res mobilisables et propose sur son site Internet des outils de communication destination du grand public exposition sur le z ro pesticide dans nos villes et nos villages et des professionnels Guide des alternatives au d sherbage chimique dans les communes Guide de la gestion diff renci e Plus d infos sur www natureparif fr Compte rendu du colloque du 9 octobre 2013 05 Pour mener 06 a bien l limination des pesticides un effort de formation et d information est n cessaire Mathieu Legrand Cimeti re des Joncherolles Pour la mener bien un effort de formation et d information est n cessaire D abord aupr s des person nels non seulement car c est leur activit qui est en priorit touch e a insist Mathieu Legrand conservateur du c
3. au SIFUREP la mise en uvre et le nettoyage du chantier le d montage des monuments le creusement des fosses pleine terre l exhumation des restes mortels la fourniture ventuelle des cercueils reliquaires o voliges le transport et linhumation des restes dans l ossuaire du cimeti re ou dans un autre cimeti re Une s rie de missions aussi d licates qu importantes Compte rendu du colloque du 9 octobre 2013 11 Aretenir Pr ciser et renforcer les droits des usagers Si Les conclusions du rapport du D fenseur des droits rappellent qu en droit fun raire la vigilance est de rigueur comme en t moignent les d lais l gaux de reprise des s pultures en terrain commun minimum de 5 ans elles plaident aussi en faveur d une plus grande capacit d volution de La loi pour une gestion plus souple des carr s confessionnels dans le respect de la la cit ou encore pour ouvrir le droit la thanatopraxie tous les d funts une id e soutenue par le Haut conseil en sant publique Ma tre mot du D fenseur des droits la transparence doit enfin s imposer dans le domaine fun raire pour clarifier les r gles qui r gissent les contrats obs ques et pour am liorer l information des familles concernant l acquisition la trans mission et la gestion des concessions Plus d infos sur www defenseurdesdroits fr Les cimeti res l heure du d veloppement durable Difficile mettre en uvre sur le plan te
4. diateur de la r publique la Haute Autorit de lutte contre les discriminations et pour l galit HALDEJ la Commission nationale de la d ontologie de la s curit et au D fenseur des enfants Charg de la protection et de la promotion des droits et des libert s il peut tre saisi gratuitement par tous les citoyens par courrier postal par Internet ou wa l un de ses 450 d l gu s r partis sur tout le territoire fran ais Plus de renseignements sur www defenseurdesdroits fr Plus directes encore les pr conisations du rapport relatives au r gime juridique des contrats obs ques ont quant elles d j permis de faire voluer la loi vers une plus grande transparence avec l affectation du capital d un contrat obs ques aux fun railles nouvelles modalit s de revalorisation du capital et le pr l vement de la somme n cessaire aux obs ques sur le compte bancaire du d funt uniquement par la personne ayant qualit de pourvoir aux fun railles C est enfin sur la pratique des soins de conservation thanatopraxie sur les personnes d c d es de pathologies infectieuses que la parole du D fenseur semble avoir t entendue suite ses appels pour une Information pr cise des familles et des professionnels de sant et pour l encadrement de cette activit par les pouvoirs publics un avis du Haut conseil en sant publique du 20 janvier 2013 a d ores et d j demand la lev
5. de reprise administrative des s pultures et d tudes pr op rationnelles d am nagement de cimeti res voir encadr s page suivante des conventions sp cifiques permettent aussi au SIFUREP d accompagner un adh rent de la centrale pour la passation d un march d assistance ma trise d ouvrage pour l am nagement d un cimeti re ou de lui fournir un mod le de cahier des charges pour la cr mation des restes de corps exhum s Quelles sont les communes pionni res Au moment du colloque 15 communes avaient adh r la centrale d achat du SIFUREP Antony Bobigny Bonneuil sur Marne Champigny sur Marne Courbevoie Drancy Fresnes Issy les Moulineaux La Garenne Colombes Levallois Perret Pierrefitte sur Seine Saint Denis Stains Suresnes et Villetaneuse M me si la liste des communes doit tre d finie au moment de l appel d offre de nouvelles consultations seront lanc es pour permettre de nouvelles communes de rejoindre la centrale d achat et ainsi b n ficier des march s Il n est donc pas trop tard Le Groupe de travail une structure qui anime et fait voluer la centrale d achat Du partage de nouvelles probl matiques en passant par l identification de nouveaux march s pr parer en commun jusqu aux changes et retours d exp rience entre professionnels la centrale d achat est un outil entre les mains de ses adherente Comment participer Les adh rents de la centrale d ac
6. e de l interdiction des soins de thanatopraxie aux d funts porteurs de maladies infectieuses sous certaines conditions Citons parmi celles ci la bonne information des familles la r alisation des actes dans des locaux sp cifiques et la formation des thanatopracteurs l hygi ne et la s curit Didactique et destin au grand public ce rapport utile aux lus et aux services communaux est consultable sur le site Internet du D fenseur des droits www defenseurdesdroits fr 7 La Commission Stasi est une commission fran aise de r flexion sur l application du principe de laicit mise en place le 3 juillet 2003 et pr sid e par Bernard Stasi m diateur de la R publique de 1998 2004 2 Loin 2013 672 du 26 juillet 2013 de s paration et de r gulation des activit s bancaires Transmission et gestion des concessions les r gles conna tre Parce qu elles ob issent des r gles sp cifiques les concessions fun raires confrontent particuliers et communes des questionnements r currents Fort de ce constat le D fenseur des droits en appelle une meilleure information des familles et des lus sur les grands principes de la l gislation fun raire En mati re d acquisition des concessions tout d abord pour limiter les contentieux qui dans une soci t marqu e par la recomposition des familles sont de plus en plus nombreux au moment m me de l inhumation le rapport du D fens
7. et un bureau d tude en VRD voirie r seaux divers l agence Composante Urbaine tablit un diagnostic global des sites d finit Les principaux enjeux de d veloppement du cimeti re identifie ses points forts et ses points faibles les objectifs atteindre et un calendrier de r alisation Dans un premier temps nous associons les lus les conservateurs les agents des services de l tat civil et des espaces verts insiste Christian Piel C est important pour avoir une bonne compr hension des enjeux et pour formuler des propositions adapt es aux besoins Une fois les enjeux identifi s et les orientations arr t es la soci t Composante Urbaine propose une m thodologie de mise en uvre et un phasage mais pour l instant ce march s arr te la conception pr cise Christian Piel On n a pas de mission de suivi de chantier Destin s am liorer les conditions d accueil des usagers et la qualit de l offre fun raire les chantiers propos s par les tudes de Composante Urbaine ont plus largement vocation valoriser le service public fun raire Conclusions de l tude APUR Les cimeti res sont des espaces publics singuliers car ils r pondent une double mission permettre le recueillement et garantir la d cence la s curit des lieux de s pulture Il convient de redonner place aux cimeti res dans la ville leur reconnaitre une valeur de lieu la fois de m moire et de
8. et des pratiques Il faut r aliser un audit des pratiques identifier les zones trait es avec des produits chimiques recenser l tat des rev tements des sols et valuer les risques de contamination des nappes a expliqu Sol ne Quilin ing nieure paysagiste l agence URBICUS qui accompagne le cimeti re des Jonche rolles Il faut ensuite E proc der une tude comparative des diff rentes m thodes de d sherbage sans pesti cides Sol ne Quilin Ing nieure paysagiste l agence URBICUS Nous avons commenc avec un d sherbage thermique vapeur a t moign de son c t David Geoffroy du service des espaces verts de la Ville de Grenoble Puis nous sommes pass s un d sherbage m canique Je crois qu il est Important d accepter qu on peut faire des erreurs et savoir se recaler Finalement on sest inscrit dans une logique non pas d enl vement d herbe mais d acceptation de celle ci Renoncer aux pesticides exige in fine d accepter les mauvaises herbes c est sans doute le point crucial sur lequel tous les intervenants se sont accord s Dans un pays marque par plusieurs si cles de jardins la Fran aise c est une petite r volution culturelle Renoncer aux pesticides exige in fine d accepter les mauvaises herbes David Geoffroy Natureparif une boussole pour les collectivit s locales Agence r gionale pour la nature et la biodiversit Natureparif
9. proc dures et la pr sence du service public dans le domaine fun raire demeurent les pr occupations des lus Dans un second temps a t abord e la biodiversit dans les cimeti res comment faire voluer les pratiques afin de respecter une r glementation qui limite fortement l utilisation des pesticides tout en satisfaisant les usagers Plusieurs acteurs qui exp rimentent de nouveaux modes de gestion de leurs cimeti res ont confront leurs pratiques C est enfin dans cet esprit de mutualisation des savoirs et des services qu ont t pr sentes les atouts et les r sultats de la centrale d achat coordonn e par le SIFUREP ce nouvel outil a vocation faciliter et am liorer la gestion des cimeti res Deux march s ont d j t attribu s la discussion reste ouverte pour largir cette offre en fonction des besoins et des attentes des acteurs de terrain Services fun raires Le passage au z ro phyto Inscrire le cimeti re SIFUREP le droit des usagers rappel a t il un co t 06 dans l histoire de la ville 10 par le D fenseur des droits 02 2009 2013 les le ons tir es Le march relatif aux reprises de l exp rience grenobloise 07 administratives de s pultures 10 Les cimeti res l heure du d veloppement durable 04 Centrale d achat r sultats des Conclusions de l tude APUR 11 Natureparif une boussole premiers march s et volutions 08 Le march relatif aux reprises pour les collectivit
10. recueillement de beaut et d motions les attentes des usagers sont fortes en mati re d accueil de calme et de qualit de l environnement chaque cimeti re tant particulier un projet d am nagement architectural urbain et paysager doit tre labor les enjeux de d veloppement durable doivent tre entrepris au niveau global et local z ro pesticide d simperm abilisation des sols r v ler valoriser et pr server les diff rentes formes de patrimoine social et architectural Le march relatif aux reprises administratives de s pultures un facilitateur pour les communes Attribu la soci t Rebillon Schmit Prevot pour le compte de 12 communes ce march constitue aux yeux de Philippe Caillarec directeur de l entreprise attributaire un v ritable facilitateur pour les communes tant la question des reprises est toujours difficile Parfois on tarde prendre les choses en main et tout se pr cipite quand le cimeti re est satur Philippe Caillarec Directeur de Rebillon Schmit Prevot Et en effet parce que les lus et Les conservateurs ne sont pas toujours l aise avec les questions de reprise de s pultures le march propos par la centrale d achat du SIFUREP march divis en trois lots correspondant aux d partements du 92 93 et 94 va permettre aux communes qui y souscrivent de d l guer comme l a d velopp Fanny Beck responsable du service juridique
11. David Geoffroy Il faut que cette volution ne soit pas per ue comme un abandon mais comme une volution esth tique promouvoir L exp rience de Grenoble prouve quel point David Geoffroy Service des espaces verts D i de la Ville de Grenoble la transition doit se faire de maniere JARDIN DES PLANTES DE GRENOBLE 2007 progressive pour ne pas brusquer le public ni m me les services municipaux Au d but nous voulions obtenir le m me r sultat qu avec les produits chimiques confie David Geoffroy mais ce n est pas possible Nous devons nous m mes accepter le temps n cessaire aux volutions et Le d calage entre ce qu on Imaginait et ce qu on obtient E A Aei TL pe ee EE sd Fr W 3i P ri Les exemples de Grenoble mais aussi des cimeti res de Versailles et de Cherbourg Octeville prouvent que les pratiques et les mentalit s finissent par changer Il n y a pas de solution miracle a conclu Jonathan Flandin Il faut savoir s organiser communiquer et accepter la pousse spontan e 2009 2013 les le ons tir es de l exp rience grenobloise La Ville de Grenoble s est fix e comme objectif en 2009 de r duire de 80 en 3 ans l emploi de produits d sherbants sur les cimeti res grenoblois et de la Tronche Second objectif atteindre le z ro pesticides en 5 ans et ce gr ce au soutien de l agence de l eau Rh ne M diterran e Corse qui a contribu l acqu
12. SIFUREP a cr une centrale d achat adapt e aux besoins sp cifiques des gestionnaires de cimeti res Respect des r gles d urbanisme prise en compte des dispositifs d hydrologie urbaine plan d entretien des espaces paysagers la gestion des cimeti res au del des questions strictement fun raires est de plus en plus complexe C est pourquoi le SIF REP a cr une centrale d achat qui peut passer pour le compte des communes et des syndicats intercommunaux g rant des cimeti res des march s publics dans le domaine fun raire C est un outil utile pour des collectivit s qui ont de plus en plus besoin d expertise a d embl e expliqu Catherine Dumas directrice adjointe du SIFUREP La centrale d achat mode d emploi Quels avantages pour les adh rents La centrale d achat a vocation faciliter le travail de passation des march s publics em pour les adh rents a indiqu Fanny Beck responsable du ser vice juridique du SIFUREP Elle va leur permettre de gagner du temps mals aussi gr ce la mutua lisation des services de mieux ma triser les co ts Fanny Beck Responsable du service juridique du SIFUREP l expertise du SIFUREP assure galement aux collectivit s qui adh rent la centrale d achat la garantie de disposer de prestations adapt es leurs besoins de conseils juridi ques et techniques Enfin la formule du march bon de commande voir encadr ci d
13. abilitation des espaces ext rieurs qui comprenait une dimension de gestion du v g tal a ainsi expliqu Mathieu Legrand conservateur du cimeti re des Joncherolles D s 2011 nous avons r alis un diagnostic des espaces ext rieurs a pr cis Sol ne Quilin ing nieure paysagiste URBICUS Cela nous a permis de planifier des r am nagements ainsi que la r duction de l utilisation des produits phytosanitaires Afin d atteindre cet objectif un march d entretien des espaces verts a t pass pour que les campagnes de d sherbage de tontes et de tailles soient sous trait es Si les premiers retours d exp rience font tat d un d marrage chaotique avec de nombreuses plaintes d usagers a reconnu Sol ne Quilin nous avons pr cis avec l entreprise attributaire du march les m thodes utiliser et nous lui avons demand de diff rencier ses techniques de d sherbage suivant les types de surface Bien qu encore au stade du d marrage cette exp rience permet de mesurer les difficult s rencontr es et d identifier les principaux leviers d am lioration Besoin de p dagogie JARDIN DES PLANTES DE GRENOBLE DE 1900 rat i Le VE 4 H i Si un r el effort de p dagogie est accompli it e EEE NE l volution des mentalit s sera plus facile DE ipi RAY M Er Si les Usagers comprennent les enjeux de Rs K la suppression des pesticides ils tol reront mieux la pr sence d herbe a ainsi jug
14. austive les quipes du D fenseur des droits ont cout et dialogu avec une grande diversit d acteurs Puis ils ont r dig un rapport qui tant t rappelle les proc dures suivre tant t formule des recommandations pour faire voluer une l gislation quelque fois inadapt e En mati re d inhu mation en terrain commun nous avons par exemple voulu rappeler la r gle du d lai minimal de 5 ans a indiqu Bernard Dreyfus d l gu g n ral la m diation avec les services publics Mais nous avons aussi incit les maires prendre syst matiquement un arr t pour la reprise des s pultures en terrain commun Bernard Dreyfus D l gu g n ral La m diation avec les services publics Concernant l implantation des carr s confessionnels dans les cimeti res le rapport du D fenseur des droits reprend d abord son compte le constat formul en 2003 par la commission Stasi selon laquelle la la cit ne peut servir d alibi aux autorit s municipales pour refuser que des tombes soient orient es dans les cimeti res Il recommande ensuite de construire des propositions de r forme respectueuses des personnes dans le cadre de la loi et du respect du principe constitutionnel de la cit Le D fenseur des droits quel est son r le comment le saisir Suite la r forme de 2011 le D fenseur des droits centralise les attributions qui revenaient auparavant au M
15. chnique l limination des pesticides se heurte aussi au scepticisme des usagers qui ne sont pas toujours pr ts accepter que les all es des cimeti res ne soient pas impeccables Au del de l volution des pratiques qui est n cessaire pour que les quipes d entretien se convertissent au z ro phyto c est aussi toute une entreprise d information de sensibilisation et de p dagogie qu il faut mener aupr s des familles pour qu elles mesurent les dangers pour la sant et l environnement des produits phytosanitaires Une fois conscient des enjeux du d veloppement durable y compris au sein des cimeti res le public s habituera de nouvelles normes d esth tique paysag re Telles sont les le ons tir es par les intervenants au colloque qui ont fait part de leur exp rience plus ou moins r cente de suppression des pesticides pour l entretien de leurs cimeti res Plus d infos sur www sifurep com et www natureparif fr SIFUREP Ue SYNDICAT INTERCOMMUNAL FUN RAIRE DE LA R GION PARISIENNE Directrice de publication Carinne Juste Comit de r daction Catherine Dumas Isabelle Friedmann milie Derouen Myriam Vailleau Conception et r alisation www tempsreel info Cr dits photos milie Derouen Didier Fournet Jean Luc Vallet APUR photo page 7 Hippolyte M ller Coll Mus e dauphinois Impression LE REVEREND certifi ImprimVert garantit la gestion des d chets dangereux en f
16. essous offre aux adh rents une grande souplesse et une grande libert d utilisation Toutes les collectivit s et les EPCI d le de France qui souhaitent adh rer la centrale d achat du SIFUREP doivent signer au Syndicat une convention d adh sion qui d finit les missions et obligations des deux parties prenantes le SIFUREP et l adh rent L adh sion n cessite une d lib ration de l assembl e d lib rante pour approuver la convention d adh sion Une participation forfaitaire aux frais de gestion de la centrale d achat sera demand e chaque ann e aux adh rents elle a t fix e 900 euros pour l ann e 2012 ainsi qu une participation additionnelle de 450 euros au titre de chaque consultation pour laquelle la collectivit s est engag e Les march s attribu s par la centrale d achat en juin 2013 sont des march s bon de commande sans minimum ni maximum conclu pour une dur e de deux ans Pendant cette dur e les adh rents tablissent des bons de commande en fonction de leurs besoins et selon le bordereau de prix unitaires Le prestataire facture directement la collectivit Pour tout renseignement compl mentaire n h sitez pas joindre Val rie Bailly responsable de la centrale d achat du SIFUREP 01 44 74 31 91 et vhailly sifurep com 1 tablissement public de coop ration intercommunale Si pour l instant la commission d appel d offre du 26 juin 2013 a attribu deux march s en mati re
17. eur des droits invite les communes faire signer les contrats fun raires par deux titulaires ce qui largit le droit linhumation la famille des deux conjoints a expliqu Bernard Dreyfus d l gu g n ral la m diation avec les services publics Les questions relatives la dur e des concessions et leur entretien exigent aussi plus de communication si les h ritiers doivent tre mieux inform s de la dur e du contrat de concession dont ils sont les b n ficiaires ils doivent aussi savoir qu ils sont tenus d entretenir leur concession et de demander l autorisation de la mairie pour les gros travaux faute de quoi celle ci peut faire l objet d une reprise pour abandon Y compris les concessions dites perp tuelles Charg de la protection et de la promotion des droits et des libert s le D fenseur des droits peut tre saisi gratuitement par tous les citoyens Compte rendu du colloque du 9 octobre 2013 03 Les cimeti res a l heure du developpement durable Dangereux pour la sant et pour l environnement les pesticides sont aujourd hui montr s du doigt Si bien que de nombreux textes de loi europ ens et nationaux en r glementent d sormais l utilisation tant en milieu agricole qu urbain Pour l entretien de leurs espaces verts et de leurs cimeti res les villes et les syndicats intercommunaux doivent donc prendre en compte de nouvelles contraintes Les chan
18. ges qui ont eu lieu pendant le colloque du SIFUREP ont montr qu au del des pratiques ce sont aussi les mentalit s qu il convient de faire voluer pour que les cimeti res se mettent l heure du d veloppement durable Le passage au z ro phyto a t il un co t Des conomies en produits chimiques d un c t estim es 30 000 euros pour la ville de Grenoble une progression du temps pass entretenir les espaces verts de l autre le z ro phyto a t il un co t Pour les participants au colloque la suppression des pesticides suppose avant tout un red ploiement des moyens la gestion diff renci e des espaces se traduit en effet par une augmentation du temps de d sherbage sur certains secteurs mais par sa r duction l o on accepte la v g tation spontan e A Versailles le z ro pesticide s est fait co ts constants a assur Jonathan Flandin charg de mission cologie urbaine Natureparif Ni Les budgets d investissement ni les budgets de fonctionnement n ont augment c est le red ploiement des quipes qui a assur l quilibre Sans compter que les conseils r gionaux et g n raux ainsi que les agences de l eau attribuent des aides aux collectivit s qui s engagent dans une d marche de gestion durable de leurs espaces verts Rar faction des nergies fossiles explosion des missions de gaz effets de serre multiplication des pollutions atmosph riques et
19. hat sont automatiquement inscrits et les villes qui le souhaitent peuvent galement y participer Et maintenant Convaincu de l utilit de cette centrale d achat et de sa l gitimit proposer des services sur d autres th matiques que les premiers march s pass s le SIFUREP a mis en place un groupe de travail pour d terminer avec les collectivit s les sujets sur lesquels elles aimeraient b n ficier de l expertise du SIF REP et des avantages li s la mutua lisation des moyens Vous avez peut tre d autres besoins en mati re d entretien des espaces verts de gestion des d chets ou encore de gardiennage a ainsi interrog Val rie Bailly respon sable de la centrale d achat et du d velop pement au SIFUREP Nous voulons avancer ensemble sur l identi fication des th mes qui vous int ressent et d velopper ainsi la centrale d achat Une initiative qui ne fait Val rie Bailly Responsable de la centrale donc que commencer d achat et du d veloppement au SIFUREP Nous voulons avancer ensemble sur l identification des th mes qui vous int ressent Val rie Bailly Compte rendu du colloque du 9 octobre 2013 09 Nous privil gions une approche globale des cimeti res Christian Piel 10 Le march relatif aux tudes pr op rationnelles Attribu la soci t Composante Urbaine pour le compte de 7 communes le march d tudes pr op rationnelles d a
20. ili res agr es Imprim sur papier certifi ESC garantissant un impact r duit sur l environnement Centrale d achat bilan et perspectives Cr e en r ponse aux besoins sp cifiques des collectivit s qui ont la responsabilit de g rer les cimeti res la centrale d achat du SIF REP met la disposition de ses adh rents l expertise du Syndicat en mati re fun raire tant sur le plan juridique que technique Via les deux march s publics qu elle a d j attribu s relatifs aux reprises administratives de s pultures et aux tudes pr op ra tionnelles d am nagement de cimeti res la centrale d achat garantit ses adh rents les atouts de la mutualisation proc dures simplifi es conomies d chelle s curit Gr ce aux r flexions d un groupe de travail anim par le SIF REP l offre de services propos s par la centrale est appel e s toffer en fonction des besoins des collectivit s Plus d infos aupr s de Val rie Bailly responsable de la centrale d achat et du d veloppement au SIF REP vhailly sifurep com MIXTE Papier issu d sources raapaneables FSC C008949 FSC AAAS Quorinver T
21. ime ti re des Joncherolles mais aussi parce qu ils sont en relation Mathieu Legrand Conservateur du cimeti re directe avec le public PP des Joncherolles C est ensuite un effort de sensibilisation du public qu il faut engager Nous sommes pass s au z ro phyto en 1988 a t moign Philippe Lutaud maire adjoint de Clamart et nous avons enregistr beaucoup de r clamations On est tous d accord sur le z ro phyto a rench ri Jacques Ladreyt conservateur du cimeti re de Noisy le Sec mais le probl me tient la relation aux usagers qui sont habitu s avoir des cimeti res propres il va falloir attendre une ou deux g n rations pour une acceptation de cette pousse le z ro pesticide au c ur d une op ration globale de r novation Tr s r cente la suppression des produits phytosanitaires au cimeti re des Joncherolles janvier 2013 s inscrit dans une d marche plus globale de r novation de ses espaces Suite une tude de l APUR r alis e en 2010 le syndicat intercommunal qui g re le cimeti re des Joncherolles a souhait valoriser le patrimoine artistique floristique et faunistique de ce lieu aux qualit s environnementales reconnues Un recensement a donc t effectu 1973 arbres dont 15000 thuyas en haies et 45 esp ces v g tales ont ainsi t recens s sur les 17 5 hectares composant le cimeti re Nous avons confi en 2011 une mission l agence URBICUS pour la r h
22. isition Il faut que de nouveaux mat riels et au financement de campagnes de sensibilisation cette volution a a demand plus de temps que ce que nous avions estim a jug David Geoffroy ne soit pas du service des espaces verts de Grenoble mais ce que nous avons r ussi je ne l aurais per ue comme jamais imagin au commencement un abandon Malgr les r ticences de certains usagers l exemple grenoblois montre que les mais nie mentalit s peuvent voluer Nous n avons d ailleurs pas enregistr tant de plaintes r que a indique David Geoffroy Une vingtaine de courriers ont t adress s en mairie une evolution pour 37 000 concessions esthetique a Gestion diff renci e des diff rents espaces plan de d sherbage alternatif identification promouvoir gt des bons outils et volution des mentalit s vers l acceptation du verdissement David Geoffroy les efforts r alis s sont aujourd hui couronn s de succ s un renouveau de la biodiversit a pu tre mesur dans les secteurs o les pesticides ont disparu Compte rendu du colloque du 9 octobre 2013 07 lt lt 08 C est un outil utile pour des collectivit s qui ont de plus en plus besoin d expertise Catherine Dumas Centrale d achat resultats des premiers marches et volutions Prenant en compte les conclusions de l tude APUR de 2010 invitant les villes mener une r flexion globale sur leurs cimeti res Le
23. m na gement de cimeti res est modulable en fonction des besoins et des moyens des collectivit s Tour d horizon des plans d accompagnement possibles Am nagement d un site cin raire et d un corridor paysager Champigny des carr s militaires Suresnes r flexion globale d am nagement Villetaneuse les premiers exemples d utilisation du march d tudes pr op rationnelles illustrent la diversit des usages possibles Il peut s agir d une tude d ensemble ou d une tude ponctuelle a d ailleurs insist Christian Piel directeur de Composante Urbaine soci t attributaire du march Nous pouvons aussi travailler sur des th matiques particuli res identifi es avec les collectivit s Inscrire le cimeti re dans l histoire de la ville Consid rant dans l esprit des conclusions de l tude de APUR de 2010 que les cimeti res ne sont pas uniquement des espaces li s la mort mais aussi des lieux de culture et de promenade les recommandations d am nagement de l agence Composante Urbaine visent r inscrire les cimeti res au c ur des villes Comme le pr ne l tude de APUR nous proposons un sch ma de gestion globale des lieux dont l objectif est de qualifier les espaces des cimeti res et de renforcer leur identit et leur relation la ville a ainsi soulign Christian Piel le directeur de l agence Composante Urbaine la carte Typologie des sols tude des plan
24. s locales 05 La centrale d achat mode d emploi 08 MMS a T Cimeti re des Joncherolles Le march relatif le z ro pesticide au c ur d une 2 T retenir 12 op ration globale de r novation I i tudes pr op rationnelles 10 gt SYNDICAT INTERCOMMUNAL FUN RAIRE lt lt 02 Construire des propositions de r forme respectueuses des personnes dans le cadre de la loiet du respect du principe constitutionnel de la cit Bernard Dreyfus Services fun raires le droit des usagers rappel par le D fenseur des droits R guli rement sollicit par des citoyens des agents publics et des lus sur les questions de soins aux d funts de transmission et d entretien des concessions fun raires d inhumation en terrain commun d implantation des carr s confessionnels ou encore de r gime juridique des contrats obs ques le D fenseur des droits s est int ress en 2012 l ensemble de ces th matiques Leur examen a donn lieu la r daction d un rapport relatif la l gislation fun raire Quelles en sont les conclusions et quels pourraient en tre demain les prolongements Avec 500 000 d c s chaque ann e qui repr sentent autant de situations parti culi res et de choix respecter comme le souligne d embl e le rapport du D fenseur des droits de nombreuses questions se posent aux familles aux services fun raires et aux lus Pour les aborder de mani re exh
25. souterraines pronostics alarmistes sur les changements climatiques venir bien que plan taires les cons quences de l activit humaine appellent des solutions avant tout locales Nombreuses sont les collectivit s territoriales qui en ont pris conscience et qui amorcent de nouvelles pratiques Ce qui se traduit en mati re d entretien des espaces verts et des cimeti res par une r duction voire par la suppression de l utilisation des pesticides Une volution parfois difficile comme en t moigne la cartographie de l usage des pesticides en Ile de France d voil e lors du colloque du SIFUREP Plus de 50 des collectivit s utilisent encore des pesticides pour l entre tien de leur voirie de leurs terrains de sport ou de leurs cime ti res a comment Jonathan Flandin charg de mission cologie urbaine Natureparif Jonathan Flandin Charg de mission cologie urbaine Natureparif Pourquoi l limination des pesticides pose t elle probl me Du cimeti re des Joncherolles Villetaneuse qui a supprim depuis le 1 janvier 2013 utilisation de tout produit ayant des risques phytosanitaires l exp rience grenobloise qui b n ficie de plusieurs ann es de recul les t moignages des participants au colloque du SIF REP ont permis de cerner les principaux obstacles franchir Sur le plan technique la transition suppose tout d abord un effort sur le plan de l organisation
26. tations gestion des eaux d veloppement de l offre fun raire et cin raire l offre de services se fait en effet la carte en fonction des probl matiques propres chaque cimeti re Le SIFUREP et Composante Urbaine rencontrent la collectivit et tudient avec elle ses attentes explique Val rie Bailly Composante Urbaine tablit ensuite un devis pour l tude deman d e Dans la continuit des con clusions de LAPUR nous privil gions une approche globale des cimeti res et nous proposons un phasage des op ra tions qui nous Christian Piel semblent utiles Directeur de Composante ngique Christian Piel Urbaine 1 Atelier Parisien d Urbanisme Le r le social des cimeti res dans les villes Citant l exemple allemand Olivier Gehin journaliste Fun raire magazine est intervenu lors du colloque pour mettre en avant le r le des communes dans la gestion et l animation des cimeti res dont la fonction sociale est valoris e outre Rhin L achat d une concession en Allemagne est plus cher car l usager a expliqu le journaliste doit r gler par avance l entretien de sa concession ce qui fait doubler la facture Une pr caution qui garantit la qualit de l entretien des cimeti res consid r s comme des lieux de recueillement mais aussi comme des lieux de vie En faisant appel aux comp tences d urba nistes des sp cialistes de l cologie et de lhydrologie urbaines
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