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Les cahiers N°10.indd

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1. Poids des 6 premiers groupes 84 5 a E klesa ProBTP Autres Rep res Le champ concurrentiel des groupes gt Les groupes repr sentent 33 institutions de pr voyance 52 mutuelles ou unions de mutuelles et 19 soci t s d assurance Les autres activit s sont r alis es par des soci t s de gestion d pargne salariale ou de gestion d actifs et des soci t s de courtage 20 3 milliards d euros ont t collect s en 2011 au titre de la pr voyance et de l assurance dont 10 milliards pour les seules institutions de pr voyance La moiti des activit s des institutions de pr voyance est r alis e en compl mentaire sant l autre moiti correspond la couverture des risques incapacit invalidit 25 d c s 20 et retraite suppl mentaire 5 L entretien 3 Conf rence M tiers en mouvement La conf rence organis e en novembre dernier par l Observatoire des m tiers et des qualifications posait cette question La relation client sera t elle notre seul m tier demain L un des intervenants Michel Paillet consultant associ du cabinet Stravia nous livre son analyse Les groupes doivent trouver l eaquilibre entre deux temporalites omment expliquer l importance que prend la relation client aujourd hui M P Longtemps la surface de contact entre les entreprises et les clients a t tr s faible Dans les grandes soci t s in
2. gt Finaliser la convergence informatique sur la brique Prestations Les objectifs gt Passer le paiement des allocations d un rythme trimestriel un rythme mensuel au 1 janvier 2014 95 des allocations modifi es Le calendrier gt 11septembre 2012 lancement du projet mensualisation dans les groupes de protection sociale gt 2 janvier 2014 date du 1 paiement mensuel gt 30 mars 2014 bilan du projet Le projet mensualisation est d une ampleur in dite depuis le passage au r gime unique en 1999 Jean Jacques Marette directeur g n ral de l Agirc et de l Arrco Regards crois s Parcours Si leur parcours professionnel et leurs comp tences techniques les ont conduits assez naturellement devenir administrateurs de caisses de retraite compl mentaire Jean Michel Colombani CFDT et Chantal Belliard Medef rappellent de concert qu une r flexion urgente est mener pour ne pas risquer la rupture du syst me Jean Michel Colombani CFDT Donner de la visibilit au systeme Grenoblois depuis toujours Jean Michel Colombani 58 ans est administrateur CFDT de la caisse AG2R Retraite Agirc issue de la r cente fusion du groupe Pr malliance avec AG2R La Mondiale Iyaunan Jean Michel Colombani est devenu demandeur d emploi apr s trente cinq ann es d activit comme cadre financier dans une entreprise am ricaine fabricant du mat rie
3. 4 trimestre 2012 gt gt gt Droit et r glementation Salari s recrut s en Cas D Salari s travaillant l tranger ou dans un TOM non b n ficiaires d une extension cas A B ou Tous les salari s sans condition de nationalit except celle du pays o l activit est exerc e titulaires de droits inscrits leur compte ou cotisants la CFE ou r gime local de S curit sociale pour les TOM Preuve de l activit et des r mun rations Versement de l int gralit des cotisations donnant un certain nombre de points Attribution de droits en contrepartie situation m tropole ou dans un DOM Salari s Salari s employ s dans un vis e l tranger et envoy s l tranger Tous les salari s sans condition de nationalit Salari s fran ais except celle du pays o l activit est exerc e Salari s ayant la nationalit B n ficiaires titulaires de droits inscrits leur compte de l un des Etats de l Union europ enne AT a ou l Agirc application possible aux autres BIC ou cotisants la CFE nationalit s Secteurs d activit dans le champ d application professionnel des r gimes Arrco et Agirc Secteurs d activit Secteur public pour les non fonctionnaires EDS Entreprise situ e en France Salari
4. tablissements qui leur taient attach s Cela m a permis d tre en contact tr s t t avec les services tech niques de l Agirce et de l Arrco Elle se forge ainsi d embl e une comp tence et une exp rience bien utiles lorsqu elle rejoint la direction des ressources humaines du groupe Total au d partement pr voyance retraite et engagements sociaux Un service qui d finit et assure la mise en uvre de la politique du groupe en mati re de protection sociale pour le compte de ses 100 000 salari s Comment devient elle administrateur Arrco pris la succession d un coll gue la demande du Medef Mon exp rience professionnelle me conduisait assez natu rellement tre sollicit e pour la gestion de la retraite compl mentaire la fois sur les aspects techniques mais aussi politiques Dans un monde en acc l ration perma nente il y a des volutions n cessaires conduire par le dialogue Il faut donner des orientations mettre en place des plans d action les suivre les contr ler C est une fa on d aller jusqu au bout de ses respon sabilit s UNE EXPERTISE FINANCI RE Chantal Belliard participe aussi la com mission financi re de R uni Retraite Sala ri s Dans le cadre de mes fonctions de trustee ou de directeur g n ral selon le cas de trois importants dispositifs de retraite suppl mentaire et d une institution de pr voyance l entreprise d
5. Arrco l Assurance retraite la Mutualit sociale agricole MSA et le R gime social des ind pendants RSI ont conjointement organis en partenariat avec l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Inpes une journ e nationale interr gimes du bien vieillir 15 millions de personnes g es sont concern es par la pr vention de la perte d autonomie Gr ce aux informations dont elles disposent carri res revenus vuln rabilit sociale les caisses de retraite sont naturellement les mieux plac es pour assurer un ciblage efficace et r actif des actions de pr vention vers les publics confront s des v nements susceptibles de les fragiliser voire de les faire entrer dans la d pendance passage la retraite veuvage accident probl me de sant ou de Inscrite dans le cadre de l ann e europ enne 2012 du vieillissement actif et de la solidarit interg n rationnelle cette journ e du 9 novembre qui se d roulait au si ge de la Caisse centrale de la Mutualit sociale agricole CCMSA a t l occasion d affirmer le r le moteur des caisses de retraite dans la mise en place d une politique personnes ont b n fici en 2011 du plan d actions Agirc et Arrco pour les aidants familiaux 1 pa 4 E d 1 LS v lt ES E 2 7 _ a 2 w efficace de pr vention de la perte d autonomie bas e sur des coop
6. Un chantier communautaire qui ne r ussira qu avec l implication de tous explique Brigitte Filho directeur Retraite du groupe R unica UN R LE NATUREL Cette d marche communautaire est anim e par le sponsor qu est R unica et son pilote Brigitte Filho depuis septembre 2012 r le explique t elle consiste faire partager aux autres groupes l exp rience acquise par R unica sur la mise en place de la brique Prestations participer des groupes de travail et proposer des orientations avec la DPR direction du Produit retraite dans l objectif de faire converger les groupes vers des pratiques de gestion les plus harmonis es possibles Ce r le d licat de sponsor para t tomber sous le sens pour R unica qui tait pr curseur du d veloppement de la brique Prestations op rationnelle depuis novembre 2010 Au del de cette l gitimit naturelle il s agissait aussi pour R unica de poursuivre l aventure communautaire laquelle les quipes ont pris go t Nous avons une Nous avons une expertise m tier que nous souhaitons continuer mettre au service des autres Brigitte Filho directeur Retraite de R unica Le r le du sponsor gt Orienter et appuyer les d cisions m tiers aupr s du comit m tier et de la DPR gt Faire partaux autres groupes de l exp rience acquise sur la mise en place de la brique Prestations gt Proposer des orientations afin que tous
7. collectives et d grade profond ment les conditions de travail Au m me moment les enseignants protestent contre les mesures d aust rit dont ils sont eux m mes victimes Parall lement les entreprises du secteur priv se d sengagent et remplacent les r gimes de pensions d finies par des syst mes d pargne retraite dans lesquels le risque p se individuellement sur le salari Un risque qui a consid rablement augment avec la volatilit des march s financiers comme le montre la th se de David Le Bris Mathieu St Onge souligne le paradoxe du d veloppement d une sp culation exacerb e au d triment de la v ritable vocation des r gimes de retraite qui est de garantir la s curit du revenu des retrait s Des travaux d actualit qui se compl tent etsuge rent d autres interrogations La d rive financi re des fonds de pension ne traduit elle pas la pression du vieillissement combin e une croissance faible Un probl me qui concerne tous les r gimes de retraite quel 2 que soit leur mode de financement et qui n a pas de solution miracle comme le montrent les crises financi res r p tition 1 Rendements apr s inflation mais avant frais de gestion etimp ts eten reproduisant indice 2 Cette th se intitul e Les M tamorphoses du trust les fonds de pension am ricains entre protection et sp culation aabouti un ouvrage publi en 2006 aux ditions Odile Jacob sous
8. dispense de recherche d emploi en cas de ch mage de la fin des dispositifs de pr retraite ASFNE hors Cats et Caata et du durcissement des conditions d acc s aux d parts pour carri re longue Le nombre d entr es dans ces dispositifs a t de 71 600 en 2011 contre 275 000 en moyenne sur les ann es 2005 2007 Sur la p riode 2003 2011 le taux d emploi des hommes g s de 55 59 ans passe de 60 2 67 6 7 4 points FOCUS SUR LES 60 64 ANS En ce qui concerne les personnes g es de 60 64 ans leur taux d emploi augmente de 5 7 points passant de 13 2 en 2003 18 9 en 2011 Cette progression est quasi identique pour les hommes et les femmes leur taux d emploi passe respectivement de 14 5 20 4 5 9 points et de 12 17 4 5 4 points Cette situation s explique principalement par l allongement de la dur e des tudes qui retarde d autant effectif de la retraite et par les effets des r formes successives des retraites allongement de la dur e de cotisation et recul de l ge l gal de d part en retraite mais aussi lib ralisation du cumul emploi retraite instauration d une surcote EFFET DE LA D MOGRAPHIE SUR LE TAUX D ACTIVIT Entre 2003 et 2007 les premi res g n rations nombreuses du baby boom ont progressivement atteint 58 ans puis 60 ans Or les taux d emploi des seniors Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trim
9. merger le produit retraite gt Un projet communautaire 22 Regards crois s Donner de la confiance au syst me 24 RC mode d emploi Le site de l Agirc et de l Arrco se transforme 26 Droit et r glementation D tachement ou expatriation 28 Jurisprudence Les pensions vers es doivent elles tre restitu es 30 Enqu tes et analyses gt Deux travaux prim s sous le signe de la finance gt Zoom sur la nouvelle cartographie des groupes 34 L entretien Les groupes doivent trouver l quilibre entre deux temporalit s Focus sur la cartographie 2012 des groupes de protection sociale 32 N 10 4 TRIMESTRE 2012 LES CAHIERS DE LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE T l 01 71 72 12 00 Fax 01 44 67 61 23 WwWw agirc arrco fr wWww agirc fr Www arrco fr 16 18 rue Jules C sar 75592 Paris cedex 12 Directeur de la publication Jean Jacques Marette R dacteur en chef Catherine Favre R dacteurs en chef adjoints Anne Pascale Dicque Nathalie Reboul R daction Nathalie Reboul p 4 5 7 32 33 St phanie Graveline p 5 24 25 Caroline Lenormand p 6 Fr d rique Nortier Ribordy p 8 9 Jennifer Hom re p 10 11 Martine 12 13 Un dite 14 21 22 23 34 35 Laurence Nicolas et Betty Sanchez p 26 27 Sophie Michas 28 29 Arnauld d Yvoire p 30 31 Cr dits photos Istock p 1 15 GraphicO p 5 17 24 32 Gettyimages p
10. 4 7 9 13 16 19 21 27 29 31 Xavier Boymond p 11 Equivox p 11 V Colin p 22 23 Fotolia p 26 Xavier Renauld p 34 Conception et r alisation UN DITE Impression CIA Bourgogne D p t l gal Janvier 2013 No ISSN 2112 4841 ee Ve Les Cahiers de la retraite compl mentaire 10 4 trimestre 2012 P rennit des r gimes Une quation d licate r soudre 9 ann e 2012 se termine sur le constat de r sultats moyen et long termes pr occupants pour la p rennit de nos deux r gimes Des tudes r alis es l intention des partenaires sociaux dans le cadre de la r union Article 14 de l accord du 18 mars 2011 tablissent un diagnos tic qui suppose une action rapide pour les deux r gimes Le rapport du Cor qui o nous crivons ces lignes devrait tre remis au gouvernement confirmera la situation d grad e de l ensemble des syst mes de retraite Mais la diff rence de la plupart des r gimes obligatoires nous ne disposons d aucune ressource en provenance de fonds publics Les engagements pris envers les retrait s actuels et futurs toutes g n rations confondues reposent sur la volont et la responsabilit dont devront faire preuve les partenaires sociaux pour trouver les voies d un accord au terme duquel des mesures seront adopt es Pour y parvenir les partenaires sociaux ont dress un tat des lieux des diff
11. Les Cahiers de la retraite compl mentaire 10 4 trimestre 2012 Plus qu une disparition du m tier de gestionnaire il s agit de s incrire aujourd hui et demain dans une culture de service exigences et les contraintes des outils des processus ainsi que les cultures des collaborateurs S engager dans une telle d marche suppose de reconna tre au pr alable qu il est possible de construire des organisations performantes en prenant appui sur la culture professionnelle des collaborateurs Je tiens galement souligner que les collaborateurs dont la culture est essentiellement technique ou administrative disposent tr s souvent de comp tences techniques et comportementales que les clients savent appr cier le souci du travail bien fait un dossier bien carr des d lais respect s Des choses qui comptent autant sinon plus que des comportements dits de relation client parfois un peu st r otyp s et per us comme non authentiques par les clients Ce qu il faut faire advenir dans les prochaines ann es n est pas la disparition mais l extension du m tier de gestionnaire Un m tier augment dans lequel les comp tences traditionnelles trouvent dans la relation client un nouveau terrain de leur reconnaissance 1 Nouvelles technologies de l information et de la communication Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 L e
12. archives de la Biblioth que nationale d environ 200 000 valeurs Et qui permet d appr cier sur la dur e le rendement r el des actions leur volution et leur volatilit DES P RIODES CONTRAST ES Le rendement r el avant imp t des actions fran aises variation de prix dividendes sur la p riode 1854 2008 est faible peine 3 en moyenne arithm tique comparer plus de 8 aux tats Unis Mais cette moyenne recouvre des p riodes fortement contrast es Jusqu la Premi re Guerre mondiale le rendement est proche de 5 et la volatilit des cours est faible Il suffit de poss der des actions de trois ou quatre soci t s Deux travaux primes sous le signe de la finance gt De gauche droite Philippe Langlois pr sident du jury Arnauld d Yvoire secr taire g n ral de l Observatoire des Retraites David Le Bris et Georges Gallais Hamonno directeur de th se de David Le Bris pour obtenir un rendement r gulier Une stabilit impossible retrouver aujourd hui quelle que soit la diversification du portefeuille Les deux guerres mondiales sont financ es par l inflation c est dire par l euthanasie des rentiers selon la formule de Keynes Le r investissement des dividendes permet peine de maintenir la valeur r elle du capital Autrement dit l pargnant peut conserver son capital qu la condition de ne pas payer d imp t et de ne pas compte
13. est ais ment identifiable sur l ensemble du site ss Les informations li es l actualit sont en orange dans la rubrique la une L agenda et les informations faisant l objet d un focus sont en rose D AIN 7212 L Agire et l Arrco testent La sant en mouvement DE LYON 2012 Salons x 4 Le 11 Laure Apn pi isma be phase m re Dig om 1 4 mpeg EESTE 201 10 de le Gun Lt ee RETRAITE FRANCO PORTUGAISES Formation L IHEPS pr sente son 4 cycle LEFT matti ns Ehte de un baimes ton d teis lee trange di tarie Get de arabe A m b ton l tat PUF M di ial LN La sant bucco dentaire l honneur Lasari Jerta corpusari 4 TES menari ute 1 age Je 067 Gand ies I LONER pII GORE CONDI IOE SALON DES ENTREPRENEURS Entrepreneurs JOURN ES DINFOAMATION Lime prestidas te m re A Sie de larme tenta 4 DT ST TE Informatiq
14. le titre Les Fonds de pension entre protection sociale etsp culation financi re 3 Lucy apRoberts Les retraites aux tats Unis S curit sociale et fonds de pension La Dispute 2000 32 Enqu tes et analyses Retraite et assurance de personnes Le deuxi me rapport annuel sur les groupes paritaires de protection sociale a t approuve fin novembre 2012 par l Instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP Cette dition accompagne la mise jour de la cartographie des groupes troisi me du genre dont nous vous proposons quelques extraits Zoom sur la nouvelle cartographie des groupes sormais r alis e tous les ans la cartographie des groupes paritaires de protection sociale fournit une vision globale des activit s des groupes Elle mesure les poids relatifs dans les diff rents domaines d activit et compl te ainsi les outils d j existants au sein des f d rations Agirc et s agissant des activit s retraite et au sein du s agissant des activit s du champ concurrentiel La cartographie 2012 est marqu e par la mise en place de deux rapprochements de groupes celui d Humanis et de Novalis Taitbout en janvier 2012 pour former Humanis et celui de Mornay et D amp O en juillet 2012 pour devenir Klesia Ce qui porte 13 le nombre de groupes m tropolitains si l on tient compte de la fusion AG2R La Mondiale Pr malliance approuv e pour 20135 Le p rim t
15. les groupes convergent vers des pratiques de gestion communes gt Participer aux comit s de pilotage au sein des f d rations Un projet communautaire expertise m tier que nous souhaitons continuer mettre au service des autres pr cise Brigitte Filho UN ENJEU FORT DE COMMUNICATION Comme au niveau f d ral la communica tion est consid r e comme l un des princi paux challenges de l op ration et un facteur cl de succ s du projet Au del de l adaptation n cessaire du syst me d information poursuit Brigitte Filho la mensualisation entra ne un changement d habitudes qu il faut pr parer en fonction des profils de nos allocataires Les nouveaux retrait s ne seront pas perturb s au contraire des populations plus g es L objectif est de s adresser au plus grand nombre de personnes et surtout de se faire comprendre par tous sans oublier les autres acteurs tutelles Tr sor public qui ne feront pas l objet d une communication cibl e de la part des f d rations Il va falloir profiter de toutes les occasions pour les informer en amont des changements venir au moment de l envoi de l attestation fiscale mais aussi travers des courriels nos newsletters et nos publications UN CHALLENGE POUR LES GROUPES La modification des processus de gestion constitue l autre enjeu majeur de la r forme Certains processus auront des impacts sur notre organisation Concerna
16. mois six ans pour le compte de l entreprise qui l emploie Le salari d tach continue tre affili pendant la dur e de sa mission au r gime fran ais de S curit sociale et aux r gimes Arrco et dans les conditions pr vues soit par les r gle ments communautaires 883 2004 et 987 2009 soit par une convention bilat rale de S curit sociale soit encore par des dispositions d ordre interne lorsqu il n existe pas d accord de r ciprocit avec le pays o a lieu le d tachement gt Dur e du d tachement La dur e du maintien de la protection sociale fran aise varie selon le pays de d tachement Pays de l Espace conomique europ en ou Suisse un renouvelable un an Nouvelle Cal donie deux ans renouvelable deux ans En cas de d tachement gt Principe Un salari expatri est un salari qui est envoy l tranger pour une mission de longue dur e par son entreprise implant e en France ou qui estemploy par une entreprise implant e hors de France Il n est plus affili au r gime g n ral de la S curit sociale fran aise mais rel ve du r gime et de la l gislation du pays dans lequel il travaille Il peut adh rer sous certaines conditions l assurance maladie et vieillesse Polyn sie fran aise trois ans renouvelable trois ans Mayotte six mois Pays ayant conclu une convention bilat rale de S curit sociale la dur e est celle pr
17. rennit du syst me ne d pend que d eux a eu d autres p riodes difficiles par exemple lors du choc p trolier de 1973 Nos pr d cesseurs ont trouv des solutions Je suis confiant pour l avenir 1 La caisse AG2R Retraite Agircestissue de la fusion de PUGRC ex caisse Agirc du groupe AG2R et de la Capicaf ex caisse Agirc du groupe Pr malliance 2 La caisse AG2R Retraite Arrcoestissue de fusion de PUGRR Isica Arrco du groupeAG2R etde lIrsea Arrco du groupe Pr malliance Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 au syst me Chantal Belliard Medef Aller au bout de ses responsabilit s Repr sentante du Medef au sein du conseil d administration de l Arrco et de celui d une caisse deretraite Arrco Chantal Belliardest galement administratrice du GIE de moyens et de l asso ciation sommitale du groupe R unica Actuaire de formation Chantal Belliard est tr s vite confront e aux questions de retraite Consultante en avantages engage ments sociaux pendant pr s de quinze ans dans un cabinet international de conseil en ressources humaines elle est ainsi ame n e g rer l important dossier d int gra tion du r gime de retraite de la CPPOSS l Arrco et l Agirc Il concernait quelques centaines de milliers de personnes les salari s des organismes de S curit sociale et les salari s des
18. un emploi que leurs homologues europ ens l cart est de 2 7 points alors que c est l inverse pour les femmes 5 4 points 1 Allocations sp ciales du fonds national pour l emploi 2 Cessation d activit de certains travailleurs salari s 3 Cessations anticip es d activit pour les travailleurs de amiante 4 C estle taux d emploi qu auraitconnulaclasse d gesi lataille dechaque g n ration quilacompose taitidentique Sources Claude Minni Emploietch mage des 55 64ans en 2011 Paris minist re du Travail de l Emploi de la Formation professionnelle et du Dialogue social Dares Analyses N 049 juillet 2012 et Insee Enqu tes emploi 2003 2011 10 Le point sur Datacenter Agirc Arrco Deux ans seulement se sont coul s entre la d cision des instances informatiques de construire un nouveau centre de traitement informatique sur le site de Gradignan et la livraison en juin 2012 du Datacenter de l Agirc et de l Arrco Retour sur un projet phare rouage indispensable la gestion de la retraite compl mentaire Un outil strat gique au service de la retraite compl mentaire epuis quelques ann es la volont affirm e des partenaires sociaux et des pouvoirs publics est de r pondre au mieux aux attentes croissantes exprim es par les clients entreprises salari s et retrait s des r gimes de retraite Il s agit de leur d livrer une information globale et de s
19. 00 COTISANTS 56 000 RETRAIT S
20. EC 2 780 000 consanrs 869 000 RETRAIT S R GIME DES AGENTS PE ETAT IREGI EC CES PEMSIONS CN MILITAIRES RETRAITE ADDITIONNELLE DE LA FONCTION PUBLIQUE 2 112 000 COrTisANTs 2 022 000 RETRAIT S CNRACL 2 152 000 COTISANTS 861 000 RETRAIT S 4 600 000 COTISANTS 10 000 LIQUIDATIONS 4 081 RENTES VERS ES EN 2011 CANSSM DE NOTAIRES RATP SNCF h ENIM Rp L Etat EMPLOY S EDE FN ANCE COM DIE FRAN AIS PARE 477 000 ConsanTs 18 000 RETRAIT S MUTUALIT SOCIALE AGRICOLE 35 CAISSES D PARTEMENTALES O PLURI DEPARTEMENTALES 685 000 RETRAIT S GIME COMPL MENTAIRE 535 000 Rss 2608 000 RETRAIT S RSI 28 CAISSES R GIONALES INTERPROFESSIONNELLES 999 000 RETRAIT S R GIME COMPL MENTAIRE 999 000 c OTISANTS 49 000 RETRAITE 10 SECTIONS PROFESSIONNEL LES AOE Ai A PRPP a i CARMF CARCDSF ALIT m Cas Fii FAN l CARPI IH CARPY ARE C ABLE CIPAV ASCHITECTES ET ALTRES Ones LOMPL MENTAIRES 258 000 RETRAIT S 627 000 LOT SANTS 244 000 RETRAIT S REGIMES SUPPL MENTAIRES OBLIGA 24 000 COTISANTS TOURES 13 000 RETRAIT S CNBF 53 000 coTisANTs 13 000 RETRAIT S 53 000 COTISANTS CAVIMAC 15 0
21. PREMALLIANOE PRO NEUMICA Pei Agapita 2000 1 Appels times Lan 006 04 ioietan ioietan Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 L acc s par rubrique au contenu du site est conserv Conna tre et contacter sa caisse de retraite compl mentaire s informer sur l entretien information retraite EIR trouver le Cicas le plus proche de chez soi simuler le montant de sa retraite C est que permet en un clic l espace e Acc der aux services Le site www agirc arrco fr reste la figure de proue des sites Internet de l Agirc et de Les autres sites de la retraite compl mentaire sont mis en valeur par d filement en boucle et accessibles d s la page a Se Les rep res et les informations qui ont vocation demeurer visibles plus longtemps sur le site sont de couleur verte Droit et r glementation Activit salari e l tranger Les Fran ais qui partent travailler l tranger ne devraient pas tre soumis au Syst me de retraite fran ais Toutefois des mesures protectrices ont t adopt es Elles diff rent selon que le salari est d tach ou expatri D tachement ou expatriation En cas d expatriation gt Principe Le d tachement permet un salari du secteur priv quelle que soit sa nationalit de partir travailler l tranger de trois
22. Pour r ussir le projet mensualisation doit disposer d un environnement r glementaire adapt et stabilis une date coh rente avec le calendrier de bascule La direction des Affaires juridiques et r glementaires Agirc et Arrco a pr cis les questions sur lesquelles les partenaires sociaux se sont positionn s pour faire merger cet environnement Qui est concern par la mensualisation 9 article 12 de l accord du 18 mars 2011 stipule que les institutions Agirc et Arrco verseront les allocations mensuellement au plus tard compter du 1 janvier 2014 Une fois le principe pos restait encore d terminer quelles pensions taient concer n es par la r forme et quelles taient les exceptions au principe En d autres termes comment et jusqu o il s appliquerait dans les diff rentes situa tions Car le paiement des allocations n est l heure actuelle pas homog ne S il se fait d sormais majoritairement trimestriel lement terme choir c est dire en d but de trimestre dans certains cas le processus de paiement est toujours r alis terme chu en fonction de l poque laquelle la pension t liquid e Il peut aussi tre annuel ou prendre la forme d un versement unique en capital lorsque le montant de la retraite est inf rieur un certain nombre de points de retraite UN TRAVAIL INDISPENSABLE Entre mars et septembre 2011 les adapta tions r glement
23. aires n cessaires ont t identifi es par la direction des Affaires juri diques et r glementaires et port es la connaissance des commissions paritaires qui ont valid un certain nombre d orien tations Il fallait r pondre ces nombreuses questions pour que les travaux de sp cifica tion informatique puissent tre lanc s indique Raphael Devilder directeur des Affaires r glementaires et juridiques Agirc et Arrco M me si tous les points n ont pas t soumis aux commissions fixation de la date de paiement des allocations gestion des fins de droits et des indus les d ci sions les plus structurantes pour la r forme ont t prises cette date UNE MENSUALISATION SYST MATIQUE L accord du 18 mars 2011 pr voit une mensualisation syst matique partir du 1 janvier 2014 Les partenaires sociaux ont consid r que outre les avantages d une mensualisation g n ralis e en termes de tr sorerie voir interview ci contre une mensualisation optionnelle telle qu elle tait pr vue par la loi de 2010 aurait compliqu la gestion administrative et fragilis un processus le versement des allocations particuli rement sensible explique Raphael Devilder Le m me souci d industrialisation et d homog n isation de la gestion du processus de paiement a conduit les commissions paritaires choisir d appliquer le principe toutes les allocations de droit direct et de
24. alliance ne r pondait plus aux normes de solvabilit en pr voyance Nous avions besoin de nous appuyer sur un groupe garantissant ces prestations et quisoiten phase avecnotre philosophie Comme Pr malliance AG2R a une forte pr sence locale Nous avons pu conserver une part de notre iden tit en gardantnotre implantation Grenoble devenue si ge social de la caisse AG2R Retraite Agire tandis que la caisse AG2R Retraite est bas e Paris Dor navant t te de liste CFDT etadministra teur pour six ans de la caisse AG2R Retraite Agirc Jean Michel Colombani pointe les avan tages de cette fusion Elle permet de mutua liser et de r duire les co ts de gestion Elle suscite aussi de nouvelles synergies et favorise la visibi lit aupr s des cotisants et des retrait s Les chantiers venir L accroissement du ch mage fragilise nos r gimes Face la baisse des r serves nous devons anticiper pour qu il n y ait pas de rupture Des r flexions s engagent pour l horizon 2018 Mais sur quels para m tres intervenir L ge de d part la retraite la dur e de cotisation Il faudra certaine ment envisager une r forme syst mique Cela passe par une fusion des r gimes Il faut d fendre l image du syst me aupr s des jeunes J ai t rugbyman Le sport a beaucoup de place dans ma vie et je passe du temps sur les stades Aux jeunes qui doutent je rappelle que la p
25. avail ne sont pas validables Les services pass s non plus hormis pour les cas C selon d cision des commissions paritaires de l Arrco et de l Agirc Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 28 Jurisprudence Allocataire pr sum absent Quand un d c s vient a tre judiciairement d clar interrompant ainsi une p riode de pr somption d absence il faut nous dit la Cour cassation caract riser la fraude des enfants du d funt pour que les institutions de retraite puissent valablement demander la restitution des pensions vers es Les pensions vers es doivent elles tre restitu es ar un arr t du 21 juin 2012 la Cour de cassation vient de pr ciser les conditions aremplir pour que les institutions de retraite compl mentaire demandent la restitution des arr rages de retraite en cas d absence d un allocataire Les articles 112 et suivants du Code civil r gissent le r gime juridique de l absence qui vise la situation d une personne ayant cess de para tre au lieu de son domicile ou de sa r sidence sans que l on ait eu de nouvelles Le juge des tutelles peut alors constater la pr somption d absence Au terme d un d lai de dix ans compter de cette d cision judiciaire l absence peut tre d clar e par les juges la requ te de toute partie int ress e partir de sa transcription le jugement d claratif d absence ent
26. ciairement d clar quelle que soit la date retenue pour le d c s Les juges d appel ont rendu une d cision favorable aux institutions de retraite en estimant que l article 119 pr cit visait assurer la s curit juridique des tiers de bonne foi auxquels ne peuvent tre assimil s les enfants du pr sum disparu Ils rel vent en outre que les enfants ont continu de percevoir en lieu et place de l allocataire des fonds dont ils savaient pertinemment qu il ne pouvait en avoir l usage La Cour de cassation casse cette d cision estimant que en se d terminant ainsi sans rechercher si les enfants du disparu n avaient pas per u de bonne foi les arr rages des pensions de retraite de leur p re pendant la p riode ant rieure au jugement d claratif de d c s la cour d appel a priv sa d cision de base l gale au regard de l article 119 du Code civil Ce faisant la Cour suit l argument des enfants du d funt pour lesquels dans le Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 silence de la loi l article 119 s applique autant aux droits acquis par les h ritiers du pr sum absent ignorants du d c s qu aux droits acquis par les tiers de bonne foi Elle donne galement raison aux enfants du d funt en faisant grief la cour d appel de ne pas avoir caract ris la fraude PROUVER LA MAUVAISE FOI La question du p rim tre de la disposition liti
27. damentale a g n ralis moment Miele point 2 sur votre future retraite l obligation d affilier un r gime de retraite compl mentaire les salari s des branches Con nt on d activit non repr sent es par les RSR organisations signataires de la convention collective nationale du 14 mars 1947 cr ation La partie Entretien explique Lien vers les sites de la de l Agirc et de l accord du 8 d cembre 1961 qui peut b n ficier de l EIR quand retraite compl mentaire cr ation de l Arrco tablissements financiers et Bourses de valeurs employeurs d employ s de maison concierges et gardiens d immeubles h tellerie activit s du spectacle etc Depuis cette date tous les salari s du secteur priv sans exception b n ficient de la retraite compl mentaire pourquoi et comment le demander La partie Information revient sur tous les l ments composant la carri re et les documents dont le salari doit disposer La partie Retraite pr cise les diff rents moyens d am liorer sa future retraite des salari s des tr s petites entreprises des actifs actifs occup s et ch meurs sont 1 9 salari s travaillent temps 10 en situation de pauvret mon taire 2010 le seuil partiel 11 7 sont en CDD et 7 5 ont 9 de pauvret mon taire est fix 964 euros par mois un emploi aid Chiffres au 31 12 2011 Les Cahiers de la ret
28. de paye charge pour les organismes sociaux de r cup rer ces donn es et de les utiliser chacun selon leurs besoins La simplification du bulletin de paye actuellement r flexion r flexion laquelle participe le comit facilitera partir de 2015 la gestion de la paye par les entreprises et la mise en application de la DSN Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 Comment se passe la mise en uvre pour les r gimes Agirc et Arrco S A Nous avons mis en place en 2012 une quipe projet compos e des groupes de protection sociale et de la direction du Produit retraite du GIE Agirc Arrco Ses r flexions portent sur les cons quences de la DSN pour les m tiers de 1 retraite compl mentaire comment s organiser Attribuera t on les points de retraite compl mentaire mensuellement Annuellement La DSN va aussi modifier notre relation avec les entreprises et les salari s Ces questions de fond impactent les m tiers et sont soumises pour certaines la d cision des partenaires sociaux la fin du premier trimestre 2013 nous devrons avoir une ligne claire Puis les travaux informatiques li s l Usine Retraite d buteront et nous pourrons accompagner les quipes qui g rent des DADS U et des Ducs A venir 13 Les premi res d clarations concern es La DSN vise rassembler l ensemble des formalit s administratives adress es par les e
29. des r gimes pour les ann es venir et de la capacit de ce projet faire merger le produit retraite compl mentaire comme un service unique et homog ne sa r ussite est d une importance primordiale pour les r gimes et pour les groupes de protection sociale Les Cahiers de la retraite compl mentaire 10 4 trimestre 2012 L enjeu 12 millions de retrait s seront concern s par le paiement mensuel Le contexte La loi du 9 novembre 2010 pr voit pour les allocataires des r gimes versant des prestations par trimestre choir la possibilit de demander le paiement mensuel des allocations partir de 2013 gt Dans l article 12 de l accord du 18 mars 2011 le principe de la mensualisation est r affirm et sa mise en uvre est fix e au 1 janvier 2014 Dans le planning de d ploiement de l Usine Retraite les groupes doivent d ployer la brique Prestations pour pouvoir passer en paiement mensuel Le produit retraite se e e integration du projet mensualisation se font dans un contexte complementaire rendu complexe par les nombreux rapprochements C est le service unique homog ne et visible rendu d institutions et ou de groupes aux particuliers et aux entreprises par l ensemble des institutions de retraite compl mentaire Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 L enjeu Comprendre
30. dustrielles qui existent encore aujourd hui moins de 5 des collaborateurs sont en contact direct avec le client Ce n est que relativement tardivement que l on a vu des entreprises des secteurs inverser cette tendance Prenons l exemple des grands r seaux de service des cha nes h teli res des loueurs de voitures Dans ce type d entreprises le collaborateur qui est embauch sait qu il entre dans une profession o la relation client est au c ur de son activit Ce n est pas la m me chose pour les m tiers de la retraite compl mentaire et de l assu rance de personnes L quation est bien diff rente pour toutes les entreprises qui avaient l origine une surface de contact faible avec le client et qui ont vu leur cha ne d activit modifi e en cours de route dans le sens d une plus grande exposition aux clients Les collaborateurs des groupes de protection sociale ont d couvert 20 ans un univers administratif et technique dans lequel le travail tait structur et r gul par des normes des r gles des proc dures Mais cette belle coh rence a subi plusieurs chocs au cours des derni res ann es tout d abord l informatisation de la gestion a modifi en profondeur de nombreux modes op ratoires Ensuite la diffusion des NTIC a multipli les contacts des collaborateurs non seulement en interne mais aussi l externe dans une relation moins codifi e et pl
31. ensualisation pour homog n iser le service de la retraite compl mentaire et s curiser le processus de paiement dont la fr quence va augmenter confirme Fr d ric Coutard directeur du Produit retraite et pilote f d ral du projet Concr tement la mensualisation conduit les groupes modifier leurs processus de gestion Cette volution pourra m me aller jusqu une r organisation du travail pour tenir compte de l acc l ration des mises jour des donn es contribuant au paiement Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 des retraites et au raccourcissement naturel des d lais de gestion et en particulier du traitement de l ch ance L organisation du travail doit voluer car le traitement des diff rents actes tels que les changements d adresse ne pourra plus attendre la fin du trimestre C est vers une gestion au fil de l eau qu il faut aller poursuit Fr d ric Coutard Sous l impulsion du groupe R unica sponsor du projet voir pages 20 21 les repr sentants de tous les groupes de protection sociale vont pouvoir changer au sein d un groupe de travail afin de faire voluer leurs pratiques et de les harmoniser Ces volutions feront l objet d un accom pagnement par le p le Accompagnement du changement et de la transformation Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 L enjeu 19 3
32. es Nomm secr taire g n ral du comit de normalisation des donn es sociales d claratives et de leurs changes Thierry Saint Aubin directeur de programme la direction du Produit retraite du GIE Agirc Arrco nous explique en quoi consiste la mission du comit notamment dans le contexte de la d claration sociale nominative DSN qui concernera tous les organismes sociaux en 2016 u est ce que le comit de normali sation des donn es sociales d claratives et de leurs changes T S A La loi Warsmann relative la simplification du droit et l all cement des d marches administratives vot e le 22 mars 2012 a instaur le principe de la d claration sociale nominative DSN C est la suite de cette loi que le comit de normalisation des donn es sociales d claratives et de leurs changes t cr en avril 2012 Le r le du comit est de d finir la norme applicable la d claration annuelle des donn es sociales DADS et la norme b tir pour la future La DSN doit faciliter la vie des entreprises d claration sociale nominative Le comit doit aussi statuer sur les proc dures d changes des donn es sociales d claratives Ses propositions sont soumises l approbation des ministres du Budget et de la S curit sociale sous la forme d un document d nomm cahier technique de la norme Comment fonctionne le comit S A Le comit de n
33. esoins et ne r pondait plus l exigence de plus en plus forte de continuit de service en d coulant Les f d rations Agirc et Arrco apr s valuation des sc narios alternatifs ont d cid de construire leur propre Datacenter soulignant ainsi leur d termination ma triser pleinement la gestion des bases de donn es nationales UN DATACENTER L TAT DE L ART Avoir son propre Datacenter garantit le contr le complet de l infrastructure des informations des quipements des Mais c est aussi la possibilit d anticiper les besoins futurs C est la raison pour laquelle il a t pens avec Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 une r serve de surface et de puissance lui per mettant de faire face aux enjeux des prochaines d cennies Le b timent a t con u l tat de l art la fois en termes d architecture d implan tation des espaces de production d lectricit ou de froid de s curit et de fiabilit des archi tectures et des applications est constitu de deux plateaux totalement ind pendants Chacun dispose de ses propres cha nes techniques doubl es l alimentant en lectricit et en climatisation La continuit de service est ainsi garantie en cas de sinistre Avec 3 700 m de surface au sol pour 800 m de salles informatiques le Datacenter estnon seulement s curis mais galement volutif tant en terme
34. estre 2012 Tendances 09 progresse fortement en 2011 d croissent sensiblement d s 55 ans voir graphique Si pr s de 75 des personnes g es de 55 ans sont en emploi elles ne sont d j plus que 50 59 ans dans cette situation La baisse s acc l re entre 59 et 60 ans avec les d parts la retraite moins 19 points entre les deux ges 60 ans il n y a plus que 31 des personnes tre pr sentes dans l emploi et 12 65 ans L arriv e de g n rations plus nombreuses dans les classes d ge o les taux d emploi sont plus faibles a ainsi exerc un effet m canique la baisse sur le taux d emploi des seniors dans la tranche d ge 50 64 ans sans que cela refl te un changement de comportement chaque ge Cet effet de la d mographie s est estomp en 2011 la g n ration 1946 premi re g n ration du baby boom a atteint 65 ans et est donc sortie Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 LL de la tranche d ge des 55 64 ans alors que les g n rations suivantes sont de tailles sensiblement quivalentes celle n e en 1946 Une fois corrig cet effet de structure d mographique le taux d emploi sous jacent des personnes g es de 55 64 ans a progress de 8 5 points entre 2003 et 2011 passant de 32 9 41 4 SITUATION FRAN AISE PAR RAPPORT L EUROPE En 2011 le taux d emploi des 55 64 ans en France es
35. gieuse rev t donc une importance consid rable si l instar de la cour d appel on consid re que l article 119 vise les seuls tiers de bonne foi alors les enfants du d funt ne peuvent se pr valoir d avoir acquis les droits sans fraude et donc conserver les pensions vers es avant le jugement d claratif de d c s Dans l hypoth se inverse retenue par la Haute Cour o les enfants sont trait s Jurisprudence 29 Les institutions de retraite devront en cas de contestation disposer de solides arguments pour rouver la mauvaise oi des enfants du d funt et ainsi r cup rer les sommes ind ment vers es comme des tiers alors ils peuvent si les droits ont t acquis sans fraude en conserver le b n fice Les institutions doivent alors renoncer demander le remboursement des sommes En l esp ce l introduction par la compagne du d funt d une action en d claration judiciaire du d c s a permis aux institutions de retraite de limiter le montant de l indu qui au lieu de porter sur une p riode de dix ans comme dans le cadre classique de l absence t circonscrit une p riode de trois ans Pour leur part les enfants de l allocataire s taient oppos s la constatation du d c s de leur p re dont le corps n a jamais t retrouv L arr t de la Cour de cassation s il ne cl t pas le contentieux puisque l affaire est renvoy e une autre cour d appel
36. groupe AG2R La Mondiale le choixa t fait d yassocier Pr malliance dans la mesure o toutes les assembl es g n rales ontapprouv les fusions entre les deuxentit s avantle 1 juillet 2012 m mesila date d effet des fusions a t fix e au 1 janvier 2013 4 Voir le M mento de l administrateur n 94 p 3 5 Incluant les cotisations AGFF Association pour la gestion du fonds de financement de l Agircet de appel es aupr s des entreprises pour l ensemble des salari s cotisant aux caisses de retraite Agirc et Arrco Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 Graphique 2 Poids des groupes en termes d encaissements en Retraite compl mentaire et champ concurrentiel 148 190 8 5 10 3 e 10 6 77 Poids des 3 premiers groupes 55 8 Poids des 6 premiers groupes 85 2 52 2 des effectifs des groupes se consacrent l activit retraite compl mentaire 47 8 des effectifs se consacrent aux autres activit s 16 groupes 16 institutions Agirc 25 institutions Arrco au 31 juillet 2012 27 650 salari s en quivalent temps plein dans la branche au 31 d cembre 2011 17 2 entre 2000 et 2011 Graphique 3 Poids des groupes termes de frais de gestion en Retraite compl mentaire et champ concurrentiel 14 6 221 8 5 L AS 16 4 Poids des 3 premiers groupes 60
37. hilippe Goubeault directeur financier Agirc et Arrco Les impacts financiers de la mensualisation Qu attend on sur le plan financier de la mensualisation P G Le mode de fonctionnement actuel avec des allocations majoritairement pay es l avance et des cotisations recouvr es terme chu s accompagne d un besoin de fonds de roulement en constante progression correspond six mois d activit soit environ 33 34 milliards d euros Avec la mensualisation le fonds de roulement n cessaire diminuera de 10 milliards d euros Comment seront utilis s les actifs ainsi lib r s P G Nous allons pouvoir les apporter aux r serves plac es moyen terme qui seront appel es tre mobilis es dans les ann es venir pour compl ter le financement des op rations de retraite Nos ressources augmenteront en effet faiblement jusqu en 2020 tandis que nos charges continueront de progresser sensiblement sous l effet de la d mographie et d ventuelles charges suppl mentaires Quels sont les autres effets G La mensualisation va galement r duire le besoin d alimentation annuelle du fonds de roulement ce qui quivaut chaque ann e diminuer de 500 millions d euros les charges techniques des r gimes Enfin le troisi me effet plus marginal et difficilement quantifiable tient au fait que les actifs sortis du fonds de roulement seront globalement mieux r mun r s puisqu ils seront plac s
38. implifier les proc dures administratives Ces volutions passent par de grands chantiers nationaux L am lioration continue du droit l information la mensualisation des allocations en 2014 et la d claration sociale nominative d ici 2016 en sont des exemples significatifs L Agirc et l Arrco doivent r pondre ces enjeux et relever dans le m me temps le d fi qu elles se sont lanc offrir un produit retraite compl mentaire visible et homog ne Autant d objectifs qui supposent de pouvoir s appuyer sur une informatique d excellence C est dans ce contexte que les conseils d administration de l Agirc et de l Arrco ont valid en mars 2010 la construction d un Datacenter sur le site informatique de gt Le Datacenter Agirc Arrco de Gradignan a t inaugur le 30 novembre 2012 par Michel Labardin maire de Gradignan Philippe Vivien pr sident du groupe de travail informatique Agirc et Jean Louis le DATA CENTER Agirc Arrco Le Vendredi 30 novembre d 130 Deroussen pr sident de la commision informatique Arrco Gradignan une mani re d affirmer leur volont de ma triser pleinement les millions d informations d tenues transformant par l m me ce site en un v ritable coffre fort de la retraite compl mentaire DES ENJEUX STRAT GIQUES Le site pr c dent n tait plus en mesure de faire face la croissance des b
39. inistrateur n 97 Le point sur 11 Le Syst me d information retraite compl mentaire en chiffres gt Concernant les individus 440 millions de p riodes d affiliation 46 6 millions de cotisants 750 dossiers de liquidation ouverts en moyenne par an sur la plate forme retraite compl mentaire 411154 demandes de relev de situation individuelle en ligne RIS e au 5 novembre 2012 La retraite compl mentaire Agirc Arrco compte 18 5 millions de cotisants et 11 3 millions de retrait s gt Concernant les entreprises 10 v nements journaliers en provenance de l Insee 92 taux de d mat rialisation des DADS U d clarations automatis es des donn es sociales unifi es campagne salaires 2010 r alis e en janvier 2011 48 de DUCS d clarations unifi es de cotisations sociales d mat rialis es au 3 trimestre 2011 et 40 des paiements d mat rialis s LE DATA CENTER AGIRC ARRCO RENE TEL Une nouvelle plaquette vient de para tre dans la collection les EsSentijels de la DSI RC Ce voyage au c ur du Datacenter reprend dans le d tail l tat de l art de cette construction Distribu e lors de l inauguration du 30 novembre puis aux administrateurs des groupes de protection sociale elle est disponible sur simple demande aupr s de la DSI Retraite Compl mentaire venir Simplifications administrativ
40. ique les quipes de conduite du changement jouent un r le fondamental La matin e s est poursuivie avec le t moignage des collaborateurs du groupe R unica qui se sont appuy s sur un r seau de managers les chos de PUR pour communiquer de fa on homog ne aupr s des gestionnaires lors du d ploiement de la brique Droits La r ussite de ce d ploiement repose d ailleurs en grande partie sur cette bonne pratique Autre temps fort tr s appr ci les dialogues retours d exp rience en direct des gestionnaires et des managers des groupes pr curseurs et pilotes Les participants ont pu poser leurs questions sur l utilisation de en gestion courante sur les difficult s rencontr es sur les impacts en termes d organisation Les r ponses qui ont t apport es seront pr cieuses pour les groupes qui d ploieront prochainement l Usine Retraite Les groupes Humanis Klesia et AG2R La Mondiale ont anim de fa on ludique la pl ni re de l apr s midi sur la th matique du processus entreprise L occasion de montrer quel point le mode de d coupage d un processus de gestion peut varier d un groupe l autre et comment l arriv e de impliquait que l on s approprie des pratiques et un langage communs tous Des moments de convivialit sont venus ponctuer cette journ e gr ce la troupe de th tre emmen e par Lionel du groupe Humanis Trois com die
41. l m dicochirurgical L occasion de consacrer plus de temps ses diff rents engagements Engagement politique d abord forg dans l effervescence du mouvement tudiant des ann es 1970 engagement syndical ensuite Se syndiquer est devenu une vidence quand mon patron de l poque m a demand d aller contre manifester face des op rateurs en gr ve dans mon entreprise J ai refus et cela m a convaincu d adh rer la CFDT Enfin engagement comme administrateur de la retraite compl mentaire J ai t sollicit par mon syndicat lors du renouvelle ment d un mandat d administrateur en 2002 Mon pr d cesseur a pris le temps de me former il aid acqu rir la culture du paritarisme qui privil gie le dialogue Financier de formation les dossiers traiter ne l effraient pas J ai vraiment endoss des responsabilit s partir de 2008 en tant que chef de file CFDT de la Capicaf caisse Agirc du groupe Pr malliance Grenoble et admi nistrateur de l association sommitale du groupe Jusqu la fusion avec AG2R La Mondiale fin 2012 il est aussi adminis Donner de la confianc trateur de la caisse Arrco de Pr malliance Irsea et membre de la commission de coor dination de l action sociale de l Arrco et de la commission sociale de l Agirc UNE FUSION N CESSAIRE ET R USSIE Ou est ce qui a rendu n cessaire la fusion de Pr malliance avec AG2R Pr m
42. l mentaire n 6 p 12 13 interview d Elisabeth Humbert Bottin directrice du Gip MDS L enjeu Comprendre La mensualisation des pensions va toucher des millions de retrait s dans leur vie quotidienne et donner une nouvelle visibilit au service de la retraite compl mentaire Par ses enjeux financiers et la sensibilit du processus de versement des allocations elle constitue un projet majeur pour tous les acteurs de la retraite compl mentaire Versement des retraites demain paiement mensuel fficiellement lanc automne dernier le projet de mensualisation du versement des allocations va changer concr tement le quotidien de 12 millions de retrait s qui ne seront plus pay s trimestriellement mais chaque mois partir du l janvier 2014 La r forme r pond une demande ancienne des associations de retrait s en calant le rythme des versements dans la continuit du versement des salaires sur celui de la retraite de base Elle renforce les r serves financi res des r gimes dans un contexte de d ficits venir Elle n cessite en revanche d importantes adaptations tant r glementaires que techniques et pose de nombreux d fis en termes de communication Le projet mensualisation est d une ampleur in dite depuis le passage au r gime unique Arrco en 1999 rappelle Jean Jacques Marette directeur g n ral de l Agirc et de l Arrco Compte tenu des conditions financi res tendues
43. let 1951 le taux d emploi des seniors augment de 1 8 point en une seule ann e Et cette progression se v rifie tous les ges entre 55 et 64 ans FOCUS SUR LES 55 59 ANS Le taux d emploi des personnes g es de 55 59 ans augmente de pr s de 10 points entre 2003 et 2011 passant de 54 2 64 Cette augmentation provient principalement de l emploi f minin le taux d emploi des femmes dans cette tranche d ge progresse de 12 3 points il passe de 48 3 60 6 Cela s explique par l arriv e progressive ces ges des g n rations de femmes travaillant en plus grand nombre par rapport leurs a n es Le taux d emploi des hommes de cette tranche d ge a d abord baiss de 1 6 point entre 2003 et 2007 sous l effet de la mise en place des retraites anticip es pour carri re longue mesure dont les hommes sont les principaux b n ficiaires Puis il a Taux d emploi des 55 64 ans 80 70 60 50 40 30 20 10 0 55 56 i 57 ans i 2003 Source Insee enqu tes emploi de 2003 et 2011 58 ans 59 ans 60 lt 2003 ensemble 2011 61 ans 62 lt i 63 ans i 64 ans 2011 ensemble Champ personnes vivant en m nage France m tropolitaine ge atteint la date de l enqu te de nouveau progress avec le rel vement de l ge minimal pour b n ficier d une
44. mation par un courrier traditionnel n est pas pour autant cart e mais il sera r serv des populations sp cifiques et des partenaires D autres actions sont elles pr vues C F Ce fil d information pr vu tout au long de l ann e est essentiel mais ne sera pas suffisant pour tre certain que tous les int ress s aient eu ou lu l information La probl matique est double Elle tient la diversit des publics les allocataires qui per oivent des retraites directes ou des pensions de r version les tiers qui g rent le patrimoine de personnes parfois tr s g es les aidants les institutionnels partenaires Elle tient aussi notre capacit a sensibiliser plusieurs fois ces nombreux publics Il nous para t donc important d envisager un dispositif compl mentaire afin de concilier ces deux imp ratifs Celui ci sera soumis l approbation des instances en juin L enjeu Comprendre La mensualisation qui touche au paiement des allocations est un projet extremement sensible pour les groupes qui se doivent de r ussir Pr curseur sur la brique Prestations R unica a naturellement accepte d en tre le sponsor ace aux enjeux de la r forme de leur processus de paiement les groupes de protection sociale en fonction de leurs propres contraintes de calendrier rapprochement d institutions d ploiement de l Usine Retraite s approprient progressivement le projet mensualisation
45. moyen terme L enjeu Comprendre Le pilotage f d ral et l accompagnement du projet mensualisation ont t confi s a la direction du Produit retraite DPR Un choix logique puisque la mensualisation passe entre autres par l homog n isation et la s curisation du processus de paiement des allocations e premier travail de la direction du Produit retraite a consist Adapter la brique Prestations La mensualisation dans la brique Prestations de l Usine Retraite qui op re le versement des allocations s appuie sur deux traitements informatiques gt un traitement de bascule qui va permettre de passer les allocataires b n ficiant d une allocation terme chu vers le terme choir et d affecter le rythme mensuel au stock des dossiers des allocataires vis s par la mensualisation gt une adaptation de la gestion de la brique Prestations aux nouvelles r gles relevant du paiement mensuel nouvelle p riodicit sur les nouveaux dossiers et les dossiers r vis s prise en compte de la fin du mois civil de l v nement dans la gestion des fins de droit mise en uvre de la mensualisation la demande identifier et formaliser les conditions de r ussite du projet et structurer un plan d accompagnement permettant de cadencer toutes les actions mener Un r le de coordination assur par Jean Claude Guichard chef de projet Mensualisation la DPR Tous les sujets so
46. nan ant des d penses de long terme ils taient traditionnellement investis en produits de type obligations rendement faible mais s r et tr s peu en actions UNE GESTION FINANCI RE PLUS RISQU E Le choc p trolier de 1973 a entra n le Canada dans une profonde r cession marqu e par l inflation le ch mage et l endettement des tats Les fonds de pension s engagent alors dans une gestion financi re beaucoup plus risqu e notamment en Investissant en actions Les capitaux accumul s par les salari s et Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 1 j Enqu tes et analyses 31 12 C est la rentabilit moyenne des actions fran aises durant les ann es 1980 et 1990 Le choc p trolier de 1973 a entra n le Canada dans une profonde r cession marqu e par l inflation le ch mage et l endettement des Etats leurs employeurs repr sentent une masse consid rable g r e par un tr s petit nombre d acteurs Dix gestionnaires financiers concentrent la moiti des fonds Les fonds deviennent sp culatifs recherchant le rendement et les plus values et mettant la pression sur les entreprises Teachers le fonds de pension gestion paritaire des enseignants de l Ontario en fournit une illustration extr me en 1995 Ayant pris la majorit de Maple Leaf Foods une firme de l agroalimentaire il nomme une direction qui remet en cause les conventions
47. ns ont interpr t non sans humour une mise en situation de bascule vers et se sont gliss s dans la peau de membres d une cellule d assistance au d marrage En conclusion Thierry Dim glio directeur g n ral du GIE Alcara insist sur l importance de fluidifier les changes entre les gestionnaires des groupes la ma trise d ouvrage et la ma trise d uvre du GIE Alcara Le dialogue entre informaticiens et gestionnaires est l une des cl s de la r ussite de l Usine Retraite 1 L EntrACT remplace le Market Place Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 Parc m dicosocial et sanitaire Une orientation affirm e vers l accueil des personnes non autonomes En 2011 le parc m dicosocial et sanitaire en propri t Agirc et Arrco compte 67 tablissements Les 59 tablissements m dicosociaux du parc repr sentent une capacit d accueil de 5 909 places en diminution de 1 32 gt 24 des places contre 36 en 2006 sont destin es l h bergement de personnes retrait es autonomes gt 76 contre 63 en 2006 sont d di es l h bergement de personnes retrait es perte d autonomie L orientation du parc vers l accueil de personnes non autonomes s affirme clairement Pr s de 75 des tablissements sont de type Ehpad tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes l ge moyen des entrants est de 86 an
48. nt identifi s et les travaux ont t lanc s cet t En septembre les chefs de projet Mensualisation ont t d sign s dans les groupes de protection sociale UNE CONTRAINTE DE TEMPS Dans cette d marche la gestion du temps est une priorit pour que toutes les conditions de r ussite soient r unies au 1 janvier 2014 Elle s impose notamment pour le d ploie ment de la brique Prestations de l Usine Retraite Celle ci devra en effet tre op ra tionnelle suffisamment t t dans tous les groupes de protection sociale pour que les applicatifs mensualisation puissent tre mis en uvre et test s temps Il faut tenir compte du planning de chaque groupe dans le d ploiement de la brique Prestations et limiter les risques pouvant peser sur le projet explique Jean Claude Guichard Une gestion des risques qui d ailleurs conduit l unit D ploiement viter toutes les op rations de rapprochement d institu tions sur la fin de l ann e 2013 Faire merger le produit Il faut profiter de la mensualisation our homog n iser e service de la retraite compl mentaire et s curiser le processus de paiement Fr d ric Coutard directeur du Produit retraite DES PROCESSUS FAIRE VOLUER L adaptation des processus de gestion est l autre sujet embl matique du plan d accompagnement tant il illustre les opportunit s et les risques associ s au projet Il faut profiter de la m
49. nt l activit Les Cahiers de la retraite compl mentaire 10 4 trimestre 2012 Sur ce projet la pression est grande C est un projet visible qui compte tenu des populations concern es ne tol rera pas le moindre d rapage Brigitte Filho directeur Retraite de R unica Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 Ri 95 c est le pourcentage de retrait s qui devra tre atteint par le plan de communication Mensualisation ri majeure qui consiste traiter un d c s nous devons tenir compte du raccourcissement du cycle et r agir vite pour enregistrer au plus t t l information dans notre applicatif de gestion Cela impacte donc le pilotage et la gestion des priorit s des activit s de gestion des allocataires Une volution qui devra se faire en progressant en termes d efficience dans un contexte de baisse des dotations de gestion de 2 Sur ce projet la pression est grande C est un projet visible qui compte tenu des populations concern es ne tol rera pas le moindre d rapage Il en va de la l gitimit des partenaires sociaux qui nous ont fait confiance Nous devons donc tre les meilleurs possibles et viser l excellence L enjeu Ce qu il faut retenir Les enjeux gt R pondre aux attentes des retrait s gt Lib rer des actifs financiers pour pallier des d ficits venir
50. ntreprises aux organismes de protection sociale et remplacer progressivement d ici 2016 une trentaine de d clarations sociales existantes D s 2013 trois d clarations devraient ainsi dispara tre peu peu gt la d claration de salaires pour le versement des indemnit s journali res maladie DSIJ pour la Cnam et la MSA gt l attestation employeur AE pour P le emploi gt d claration mensuelle de mouvements de main d uvre DMMO pour la Dares Dans quel tat d esprit chacun des acteurs accueille t il l arriv e de cette nouvelle d cla ration S A Tout le monde est impliqu voire enthousiaste parfois Le nouveau gouvernement a approuv la DSN et plus personne ne doute de sa mise en uvre La nomination de Jean Louis B hl nous a mis en ordre de bataille La DSN est par essence communautaire nos s minaires le prouvent et les avanc es sont l Le prochain s minaire pr vu en mars 2013 enclenchera la phase 2 du projet qui nous concerne nous Agirc et Arrco directement 1 Du d put Jean Luc Warsmann alors pr sident dela Commission des lois constitutionnelles de la l gislation et de l administration g n rale de la R publique 2 La norme 4DS a t mise en place en 2012 3 Article 52 la loi Warsmann 4 Laconception dela phase 1 concernait prioritairement la Cnam P le emploi la Cnaf et PAcoss En savoir gt Lire Les Cahiers de la Retraite Comp
51. ntretien 35 Pascal Mogavero directeur de relation client sroupe Malakoff M d ric Une sp cialisation des sites pour capitaliser sur les comp tences mn Chez Malakoff M d ric nous avons bas la relation client surtrois niveaux d interlocution Premier niveau les outils de self care espaces clients Internet et applications mobiles d ploy s ces derni res ann es Ils permettent nos clients de g rer l ensemble de leurs probl matiques sur les crans et interfaces qu ils utilisent quotidiennement et naturellement Deuxi me niveau le centre de contact et de gestion front office et ses diff rents canaux le face a face le t l phone la visioconf rence y compris en langue des signes les r seaux sociaux sur lesquels nos experts changent publiquement en ligne avec nos clients Enfin les centres de gestion back office c est dire les quipes de gestion sp cialis es qui traitent les questions les plus complexes La relation client est en perp tuelle transformation Il y a encore deux ans l accueil t l phonique de Malakoff M d ric tait d centralis et r parti sur nos 14 sites Nous avons revu cette organisation en partenariat avec les collaborateurs et les partenaires sociaux pour mettre en place une meilleure sp cialisation de nos sites et constituer une quipe front office unique et centralis e Ainsi des gestionnaires volontaires ont volu vers une activit de front office Il
52. omentan e par l interm diaire d une plate forme de services Ce dispositif pr sente un triple avantage l optimisation des co ts une coh rence d information aupr s des personnes g es et surtout une accessibilit simplifi e et accrue des prestations communes de l action sociale y compris pour les partenaires La prestation Bien chez moi int grera ce dispositif au deuxi me trimestre 2013 EN SAVOIR Sur les actions communes lire les Cahiers de la Retraite Compl mentaire n 5 dossier Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 Tendances Emploi des 55 64 ans Depuis 2003 le taux d emploi des 55 64 ans a progress de 3 5 points pour atteindre 44 4 en 2011 reste cependant inf rieur 5 9 points au taux d emploi moyen de cette tranche d ge dans l Union europ enne 27 Le taux d emploi des seniors n 2011 44 4 des personnes g es de 55 64 ans vivant en France m tropolitaine sont en activit 47 2 des hommes et 41 8 des femmes leur taux d emploi est de 41 5 et leur taux de ch mage est de 2 9 Depuis 2003 le taux d emploi des 55 64 ans a progress de 3 5 points voir graphique Ce mouvement s est renforc avec l entr e en vigueur au second semestre 2011 de la r forme des retraites de 2010 qui a maintenu plus tardivement sur le march du travail les personnes n es compter du 1 juil
53. omptes participent de l quilibre global des finances de la France et il appartient aux partenaires sociaux de contri buer l effort collectif de r duction du d ficit public 2012 se cl ture donc avec cette note un peu solen nelle 2013 s ouvre de fa on volontariste avec la perspec tive d un accord et des efforts qu il nous faudra fournir La solidarit entre ceux qui re oivent une retraite et ceux qui la leur versent va exercer pleinement ses effets Depuis l origine des r gimes les signataires ont toujours eu le souci de la p rennisation du syst me m me dans les moments les plus difficiles comme au d but des ann es 1990 Gageons que les mois venir n cessiteront beaucoup de p dagogie et de persuasion pour informer nos conci toyens et les rassurer Nous y parviendrons soyons en convain cus La rigueur s impose tous elle a cette vertu de rendre chacun plus mature et capable d en admettre les effets Philippe Pihet Pr sident de l Arrco Philippe Vivien Pr sident de l Agirc ess Philippe Pihet 04 Actualites Bien vieillir Des coop rations interr gimes pour prevenir la perte d autonomie Les r gimes de retraite s engagent ensemble dans la pr vention de la perte d autonomie des personnes g es et le font savoir en novembre dernier tait organis e la journ e nationale interr gimes du bien vieillir premi re du genre 9 novembre 2012 l Agirc l
54. ormalisation est pr sid par Jean Louis B hl ancien directeur de l Acoss Il regroupe 27 organismes de protection sociale et administrations tous Composition du coll ge Le coll ge ma trise d ouvrage du projet DSN est compos de 12 membres le pr sident du comit de normalisation des donn es sociales d claratives et de leurs changes les repr sentants de la S curit sociale des finances publiques de l administration et de la fonction publique de l Institut national de la statistique et des tudes conomiques de la Caisse nationale de l assurance vieillesse de l Agence centrale des organismes de S curit sociale de la Caisse nationale de l assurance maladie de la Caisse centrale de la Mutualit sociale agricole de l Agirc et de l Arrco de la F d ration fran aise des soci t s d assurance du Ctip et du Gip Modernisation des d clarations sociales concern s par les changes d mat rialis s des donn es sociales Il se r unit au moins une fois par an en formation pl ni re et soumet les propositions de normes d changes Ces propositions sont examin es par le coll ge lire l encadr qui d cide des principes directeurs de la norme statue sur les demandes d volution de la norme dirige le bureau technique qui r alise le cahier technique etc C est ce m me coll ge qui m a d sign comme secr taire g n ral pour un mandat de deux ans renouvelable Ma fonction est d organiser les tra
55. oter et g rer 1 Ee 4 trimestre 2012 de la Retraite UUCTS M DIM N SA Lun MAR MER Jeu VE 2 3 4 5 5 16 17 18 19 13 14 1 5 26 20 21 22 23 24 27 28 29 30 31 L enjeu Versement des retraites demain le paiement mensuel veni La DSN doit faciliter la vie des entreprises 3 Sommaire N 10 10 Le Datacenter Agirc Arrco de Gradignan a t inaugur le 30 novembre 2012 04 Actualit s gt Des coop rations interr gimes pour pr venir la perte d autonomie gt G n ralisation de la retraite compl mentaire 40 ans d j Information des actifs Un site d di l entretien information retraite gt Conduite du changement Les quipes des groupes r unies pour l entr Act Parc m dicosocial et sanitaire Une orientation affirm e vers l accueil des personnes non autonomes gt Action sociale Optimiser l acc s trois prestations communes Agirc et Arrco 08 Tendances Le taux d emploi des seniors progresse fortement en 2011 10 Le point sur Un outil strat gique au service de la retraite compl mentaire 12 venir La DSN doit faciliter la vie des entreprises La mensualisation des pensions constitue un projet majeur pour tous les acteurs de la retraite compl mentaire 14 L enjeu Versement des retraites demain le paiement mensuel gt Qui est concern par la mensualisation gt Faire
56. page 5 est accessible d s la page d accueil En bonne place galement la une de la nouvelle version du site le portail qui permet aux actifs et aux retrait s d acc der l ensemble des services de leur groupe de protection sociale en ne s identifiant qu une seule fois Enfin une foire aux questions FAO ga lement t int gr e au site de l Agirc et de l Arrco se transforme Twitter un an 1000 abonn s En septembre 2012 le compte Twitter de l Agirc et de soufflait sa premi re bougie en compagnie de ses 1 000 abonn s Cet outil de microblogage permet de partager quotidiennement des actualit s mais aussi des communiqu s de presse des rendez vous conf rences et des informations pratiques I apporte aussi des r ponses des questions que chacun pourrait tre amen se poser comment conna tre mon compte de points Quelle est ma caisse de retraite Que dois je d clarer aux imp ts en tant que retrait En savoir http twitter com agircarrco Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 Nouvelle pr sentation du site Agirc Arrco CE La rubrique Les plus consult s permet aux internautes qui d couvrent le site mais galement aux habitu s d acc der rapidement aux informations les plus fr quemment recherch es De couleur violette elle
57. questions Catherine Favre directrice de la communication Agirc et Arrco Saisir toutes les occasions d informer les retraites La mensualisation va modifier les habitudes de 12 millions de retrait s mais aussi des gestionnaires et de nombreux tiers Un sujet qui touche un large public et n cessite avant tout de la p dagogie Comment pr voyez vous d agir aupr s des retrait s C F I faut saisir toutes les occasions d informer les retrait s et leur entourage et ce d s le d but de l ann e 2013 Un premier plan d action a t labor qui pr voit des messages ins rer dans les attestations fiscales des travaux sur des argumentaires pour les agents d accueil et les conseillers notamment des lettres types et des documents de gestion des flyers des affiches et des articles dans les revues des groupes adress es aux retrait s et dans les sites Internet Est il envisag d adresser lettre chaque retrait C F C est ce qui a d ja t en partie r alis avec le message adress aux retrait s actuels avec l attestation fiscale Les personnes qui prendront leur retraite en 2013 auront cette information dans leur dossier Un mailing aupr s de 12 millions de personnes outre son co t exorbitant ne touche le retrait qu une seule fois de surcro t n atteint pas l entourage qui est un relais indispensable notamment aupr s des personnes tr s g es Bien entendu l infor
58. r version sans consid ration de la date de liquidation initiale En d autres termes seront concern s par la mensualisation les nouvelles liquidations compter du 1 janvier 2014 mais aussi le stock des liquidations en cours cette date La mensualisation g n ralis e Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 va en outre permettre d harmoniser les pratiques Il a en effet t d cid que tous les allocataires de l Agirc et de l Arrco seront l avenir pay s mensuellement terme choir c est dire d avance alors que 660 000 allocataires Agirc sont encore concern s par le paiement trimestriel terme chu Cela n entra nera bien entendu aucune modification du niveau annuel de leurs ressources PETITES RETRAITES ET ALLOCATAIRES R SIDANT L TRANGER L harmonisation ne sera toutefois pas totale Certaines situations continueront justifier un versement annuel ou en une seule fois Pour ces deux derni res situations il s agit de pensions inf rieures un certain nombre de points de retraite pour lesquelles un service r gulier ou infra annuel ne serait pas raisonnable Pour le r gime Arrco le paiement se fait annuellement si le nombre de points qu il s agisse de droits directs ou de r version est compris entre 101 et 199 points et par versement unique s il est inf rieur ou gal 100 points Pour le r gime Agirc un ve
59. r sur son pargne pour vivre Les Trente Glorieuses ne sont gu re plus favorables En revanche les ann es 1980 et 1990 sont exceptionnelles avec une rentabilit moyenne de 12 En comparaison des actions les emprunts d tat offrent une rentabilit plus faible et souvent n gative La th se rec le des surprises Ainsi d s le si cle ce sont les activit s de service qui fournissent l essentiel de la capitalisation boursi re transports distribution de l nergie banques alors que part de l industrie demeure constamment inf rieure 10 Autre constat la Bourse baisse sous les gouvernements de droite et remonte quand la gauche est au pouvoir Un comportement qui s explique par le fait qu elle anticipe les changements et baisse avant le retour de la gauche au pouvoir HEURS MALHEURS DE L PARGNE L volution des rendements financiers claire celle des retraites Les rentiers c est dire le plus souvent les actifs qui avaient pargn pour leurs vieux jours ont t ruin s au XX si cle et sont morts pauvres l excep tion de ceux qui ont pu b n ficier des r gimes collectifs de retraite Ces r gimes con us l origine en capitalisation ou en mixte r partition capitalisation ont d renoncer la capitalisation Ils ont en revanche profit de l essor du salariat Il leur est parfois reproch de ne pas avoir constitu des r serves dans leur p riode fa
60. ra ne toutes les cons quences que le d c s de l absent aurait eues s il avait t tabli Se pose d s lors la question du sort de la pension de l allocataire absent au cours de cette p riode de dix ans Selon une jurisprudence d sormais bien tablie la personne qui a disparu et a t pr sum e absente par le juge des tutelles doit tre tenue pour vivante en sorte que jusqu au jugement d claratif d absence l organisme d sign pour la repr senter doit continuer percevoir les arr rages de la pension Civ 2 20 sept 2005 En application de cette jurisprudence les r gimes Agirc et Arrco maintiennent donc le service de la pension des allocataires absents Les arr rages sont vers s la personne d sign e par le juge pour repr senter l absent Au terme de la p riode de dix ans les institutions de retraite ont int r t demander au juge la d claration d absence afin de mettre un terme au versement de la pension LE LITIGE Dans l esp ce soumise la Cour de cassation un jugement avait constat la pr somption d absence en novembre 1999 et d sign la fille de l allocataire absent comme repr sentante l gale D s lors les institutions de retraite Agirc et Arrco ont poursuivi le versement des arr rages de retraite la repr sentante ainsi nomm e Avant le terme des dix ans un second jugement intervient en septembre 2002 pour d clarer le d c s Peut tre judiciai
61. raite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 Actualites Conduite du Changement __ Les quipes des groupes reunies pour l Entr ACT La r union annuelle des quipes de conduite du changement des groupes nouvellement baptis e Entr ACT s est d roul e le 25 octobre dernier Ce nouveau format a donn la part belle aux t moignages et tout particuli rement aux retours d exp rience en direct des quipes de gestion our la troisi me ann e cons cutive les quipes de conduite du changement des groupes se sont retrouv es l occasion de l Entr ACT d di cette ann e aux phases de d marrage et post d marrage de l Usine Retraite UR Malgr des ch ances tendues en raison des d ploiements des briques de UR par les groupes de la vague 2 pr vus la fin de cette ann e pr s de 150 participants avaient fait le d placement sur le lieu de la rencontre la Plaine Saint Denis C est Jean Jacques Marette directeur g n ral de l Agirc et de l Arrco qui introduit cette journ e en soulignant la n cessit pour les f d rations et les groupes de tendre davantage vers un fonctionnement collectif dans l esprit du Travailler ensemble qui permis la construction de PUR Des chantiers communautaires viennent d ailleurs d tre lanc s sur ce mode comme la mensualisation des allocations ou la d claration sociale nominative DSN Dans cette dynam
62. rations interr gimes L occasion aussi de valoriser les nombreuses actions d j entreprises pour parvenir am liorer la qualit de vie des retrait s et des personnes g es Rappelons que le 20 juillet 2012 Agirc l Arrco et la Cnav ont sign une convention visant renforcer la coordination de leur offre de service d action sociale et qu une d marche analogue est en pr paration avec la MSA e Un partenariat avec l Inpes gt Les r gimes compl mentaires l Assurance retraite la Mutualit sociale agricole et le R gime social des ind pendants ont mis en place en 2011 un partenariat avec l Institut de pr vention et d ducation pour la sant Inpes L objectif D velopper collectivement des programmes et des actions de pr vention destin s favoriser un vieillissement en pleine autonomie et r fl chir aux leviers privil gier pour d multiplier l efficacit des politiques de pr vention de la perte d autonomie 30 5 par rapport 2010 086 euros gt Au terme de cette premi re ann e de partenariat l Inpes a publi les premiers r sultats de ses travaux consign s dans le rapport Bien vieillir tome 1 Ce document constitue une premi re analyse de l existant concepts du bien vieillir donn es de sant des personnes g es de 55 85 ans recensement des interventions efficaces pour pr venir la perte d autonomie etc Le tome 2 traitera des interventions s
63. re du rapport porte sur 19 entit s identifi es 13 groupes plus une institution Arrco en m tropole trois groupes plus deux institutions Arrco dans les DOM UNE CONCENTRATION PLUS FORTE EN ASSURANCE DE PERSONNES QU EN RETRAITE COMPL MENTAIRE Les trois premiers groupes dans l activit retraite compl mentaire repr sentent 53 2 de l ensemble Agirc Arrco ils couvrent dans le m me temps 66 9 du champ concurrentiel recens voir graph 1 Les six premiers groupes parmi lesquels figurent les deux nouveaux acteurs Humanis et Klesia repr sentent 84 4 de l activit retraite compl mentaire voir graph 1 En 2010 2011 la part des six premiers tait de 73 28 Le poids des encaissements et des prestations le nombre des cotisants et celui des allocataires sont pris en compte dans la formule qui permet de mesurer l activit strictement retraite compl mentaire des groupes au sein de l ensemble Agirc Arrco POIDS RELATIF DE CHACUN DES GROUPES EN FONCTION DES ENCAISSEMENTS Les encaissements des groupes font ressortir sur le plan national une pond ration de 76 pour la retraite compl mentaire et de 24 pour les activit s du champ concurrentiel pr voyance et autres activit s combin es en 2009 la r partition tait de 80 1 et 19 9 7 en 2010 de 80 et 20 En termes d encaissement tous secteurs confondus les trois premiers groupes repr sentent 55 8 de la to
64. rement d clar pr cise l article 88 du Code civil le d c s de tout Fran ais disparu dans des circonstances de nature mettre sa vie en danger lorsque son corps n a pu tre retrouv La d claration du d c s ouvre la succession la date laquelle il est fix Le jugement d claratif ayant retenu comme date de d c s le 11 juin 1999 les institutions de retraite ont en cons quence demand au repr sentant l gal le remboursement des sommes vers es Le litige est n de la contestation par les enfants du d funt de la restitution des arr rages consid r s comme indus par les institutions de retraite D o le questionnement sur le bien fond de l action des institutions Doit on analyser la situation au regard des dispositions sur l absence et donc maintenir les arr rages ou bien consid rer dans le cadre des dispositions sur la disparition que les pensions doivent tre restitu es puisque c est la date du d c s telle que fix e par le jugement d claratif qui doit tre retenue Les institutions de retraite ont fait pr valoir Les Cahiers de la retraite compl mentaire 10 4 trimestre 2012 cette seconde voie laquelle les enfants du d funt ont oppos l article 119 du Code civil Selon cette disposition les droits acquis sans fraude sur le fondement de la pr somption d absence ne sont pas remis en cause lorsque le d c s de labsent vient tre tabli ou judi
65. rentes mesures possibles et de leurs im pacts financiers et sociaux Ils se sont assign un premier objectif consistant adopter des dispositions pr servant l quilibre court terme la n gociation s est ainsi enga g e le 22 novembre dernier Indispensables certes les mesures de court terme ne pourront qu tre transitoires tant la situation conomique et financi re fragilis l qui libre de l difice Le manque recevoir de cotisations li une conjoncture qui demeure morose face des charges en hausse cr e les conditions d une situation insoute nable moyen et long termes dito 03 Les partenaires sociaux ont pr vu de s engager dans une seconde phase de n gociations Il s agira de mettre pro fit le travail de mise plat r alis en 2012 pour cr er les conditions d un quilibre p renne et de s interroger sur l architecture des r gimes Au final l accord dans ses deux phases devra per mettre d quilibrer le syst me au prix d efforts partag s entre entreprises salari s et retrait s C est aussi cela l qui t interg n rationnelle avec en arri re plan la n cessit de maintenir un rendement suffisamment attrayant pour que les salari s nous conservent leur confiance Nous attendons beaucoup des r unions venir et de leurs conclu sions Responsables devant les salari s nous le sommes aussi devant la nation toute enti re De par la loi nos c
66. rev t n anmoins une port e incontestable D sormais dans pareilles circonstances si les institutions de retraite prennent l initiative de r p ter lindu elles devront en cas de contestation disposer de solides arguments pour prouver la mauvaise foi des enfants du d funt et ainsi r cup rer les sommes ind ment vers es 1 Sommes vers es au titre de la pension de retraite 2 R clamer le remboursement des sommes vers es 30 Enqu tes et analyses Prix de l Observatoire des Retraites La th se d conomie de David Le Bris et le m moire de sociologie de Mathieu St Onge ont t r compens s en 2012 par l Observatoire des Retraites Focus sur ces deux travaux armi les travaux tous d excellente qualit re us pour le prix 2012 de l Observatoire des Retraites le jury en a retenu deux consacr s l un et l autre aux ph nom nes financiers La th se d conomie de David Le Bris de l universit d Orl ans porte sur les actions fran aises depuis 1854 Le m moire de sociologie de Mathieu St Onge de l universit du Qu bec Montr al d crit la m tamorphose des fonds de pension canadiens dans le contexte de financiarisation du capitalisme UN TRAVAIL DE B N DICTIN La th se de David Le Bris s appuie sur la reconstitution d un indice de la Bourse de Paris depuis 1854 quivalent du CAC 40 cr en 1988 Un travail qui a n cessit la collecte manuelle dans les
67. rsement unique est pr vu si le montant des droits est inf rieur une somme quivalant 500 points Agirc 54 12 par trimestre en 2012 Les partenaires sociaux ont choisi de maintenir ces seuils m me si Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 660 000 C est le nombre allocataires Agirc encore concern s par le paiement trimestriel terme chu la mensualisation conduira par d finition verser des allocations trois fois inf rieures aux allocations trimestrielles L autre exception au principe concerne les versements d allocations l tranger qui resteront trimestriels Cette d rogation a t souhait e par les groupes qui ont fait valoir que pour les paiements l tranger les co ts de gestion bancaire allaient peser de fa on trop importante sur le montant des pensions pour envisager un paiement mensuel Il a donc t d fini une zone de mensualisation constitu e globalement des pays europ ens et des collectivit s d outre mer au sein de laquelle les co ts bancaires sont limit s Les paiements effectu s en dehors de cette zone restent trimestriels Lexique TT Terme choir gt Une somme pay e terme choir est vers e au d but de la p riode pour laquelle elle est due Terme chu gt Une somme pay e terme chu est vers e la fin de la p riode pour laquelle elle est due L enjeu 3 questions P
68. s titre individuel souscrivant l engagement Accord du salari sur son Accord du salari affiliation sur son affiliation Institution de l entreprise LES situ e en France CRE Ircafex CRE Ircafex CRE Ircafex comp tente ou CRE Ircafex Accord des salari s sauf accord Respect des dispositions r glementaires interprofessionnel ou accord de branche Conditions Arrco et Agirc Respect des dispositions r glementaires d application Versement des cotisations par l entreprise Arrco et Agirc N par le salari Versement des cotisations par l entreprise Date d effet 1 janvier de l ann e au cours de laquelle la demande est pr sent e Cotisations Arrco Taux de cotisation 6 T1 16 2 AGFF 2 T1 2 20 2 et taux Agirc Taux de cotisation 16 24 TB TC AGFF 2 20 TB 0 06 TA TB 0 35 TA TB TC Salaire per u en France Salaire pour un emploi quivalent et avantages des primes et avantages en nature donnant Salaire per u sur le territoire Salaire et avantages en nature cotisations en nature pr vus au contrat un certain nombre d expatriation de points Validation des services Attribution de droits en contrepartie a post rieurs des cotisations per ues pp 8 des cotisations per ues l adh sion 3 Cf article Taux et calculs Retraite Compl mentaire Agirc Arrco n 25 p 21 22 4 Les p riodes de ch mage ou d incapacit de tr
69. s quipes dans ces transformations et sur le positionnement du management T RETRAITE EN FRANCE R partition SALARI S Ouvriers et employ s de l agriculture Cadres de l agriculture Cadres de l industrie du commerce et des services Ouvriers et employ s de l industrie du Commerce des services Salari s d entreprises statut particulier Salari s non titulaires du ir public et para public Fonctionnaires civils et militaires Agents de la fonction publique arrite riale et hosp ita li Autres secteurs public blic et divers N eNEY T ES Exploitants agricoles Artisans commercants gt et industriels Profes Minist re des cultes ET LA CAISSE DE S CURIT SOCIALE MAYOTTE 518 000 COTISANTS 999 000 COTISANTS soli darit des g n rations et des prof essions i R GIMES DE BASE MUTUALIT SOCIALE AGRICOLE 35 CAISSES D PARTEMENTALES PLURI CDEPARTEMENTALES AGIRC 6 INSTITUTIONS 665 000 COTISANTS 2 522 000 RETRAIT S ARRCO 25 INSTITUTIONS REGIME G N RAL DE LA S CURIT SOCIALE 4 000 000 COTISANTS 1 645 000 RETRAIT S 8 240 000 COTISANTS 1 650 000 RETRAIT S G R PAR LA CNAV 5 CARSAT 4 CGSS MARTINIQUE GUADELOUPE GUYANE R UNION CRPNPAC PERSONNEL NAVIGANT AVIATION CIVILE 31 000 COTISANTS 18 000 RETRAIT S 17 800 000 consanTs 3 100 000 RETRAIT S IRCANT
70. s celui des r sidents de 88 ans Par ailleurs 3 tablissements pour personnes en situation de handicap dot s d une capacit de 907 places compl tent le parc m dicosocial Le parc sanitaire est quant lui constitu de 5 tablissements vocation g riatrique Leur capacit totale est de 958 places une capacit identique celle de l exercice pr c dent Actualites 07 Action sociale Optimiser l acc s trois prestations communes Agirc et Ces derni res ann es l Agirc et l Arrco ont mis en place des actions communes l ensemble des institutions de retraite compl mentaire destin es am liorer la qualit de vie de leurs allocataires g s et ou fragilis s et parmi elles Sortir plus Aide domicile momentan e et Bien chez moi ce jour il existe autant de portes d entr e Agirc et Arrco pour les personnes g es qu il y a d actions propos es sur chaque territoire La diversit des canaux d information risque de nuire la coh rence de l ensemble et la question de l optimisation des ressources se pose Les f d rations ont d cid une organisation plus simple et plus efficace et mis en place un nouveau dispositif op rationnel au 1 janvier 2013 Un num ro d appel unique 0 810 360 560 permet l allocataire d acc der dans un premier temps deux des prestations propos es Sortir plus et Aide domicile m
71. s apportent tout leur bagage technique et r glementaire nos quipes front office et traitent ainsi la plupart des demandes de nos clients de bout en bout Olivier Steffsenn directeur de la fili re Particuliers direction Retraite groupe Humanis Construire une relation durable La mise en place dans le groupe Humanis de l entretien information retraite EIR illustre la mani re dont la relation avec nos clients volue et doit s adapter C est une tape compl tement nouvelle qui s ouvre devant nous Avec l EIR nous allons au dela de la simple information Nous intervenons davantage en conseil nous personnalisons l information et donnons au client les l ments qui vont lui permettre de prendre une d cision Cette nouvelle fa on de percevoir la relation client n cessite de passer d une vue statique une vue plus dynamique Quand on re oit un client qui a 45 ans se projette avec lui sur vingt ans Nous construisons une relation qui s inscrit dans la dur e De fa on plus g n rale la relation client repose sur une bonne connaissance du client dans sa globalit mais aussi dans sa diversit Pour bien comprendre ses attentes nous devons nous appuyer sur l expertise de nos quipes la ma trise de nos outils et en amont sur le renforcement de nos activit s de contr le et de v rification des donn es II est galement tr s important de s interroger sur la mani re dont nous accompagnons no
72. s de quantit de machines h ber g es qu en termes de puissance Une souplesse non n gligeable pour les ann es venir Les contraintes nerg tiques d un tel b ti ment ont galement t envisag es Deux cri t res principaux ont pr sid sa construction une haute disponibilit des applications infor matiques et l efficacit nerg tique afin de Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 minimiser la facture et l empreinte carbone de son activit Le Datacenter est par ailleurs en mesure de produire localement l nergie indispensable aux machines gr ce un groupe lectrog ne il dispose de sept jours d auto nomie pleine puissance La s curit des personnes des infrastruc tures et du site est une pr occupation quoti dienne syst me de d tection et d extinction d incendie surveillance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 syst me anti intrusion supervision technique centralis e et remont e automatique des alarmes Rien n a t laiss au hasard M me s il s agit avant tout d un ouvrage technique les aspects environnementaux ont t plac s au c ur du projet d s sa conception L architecture du Datacenter b n ficie ainsi d un traitement v g talis s int grant pleinement dans l environnement verdoyant du site de Gradignan 1 Le Datacenter a t officiellement inaugur le 30 novembre 2012 Lire le M mento de l adm
73. ste Mais le rendement des emprunts d tat placements oblig s pour les institutions tait alors n gatif et celui des actions proche de z ro La capitalisation a connu son tour des ann es 1980 et 1990 tr s favorables qui ont g n r des anticipations tr s optimistes pour les fonds de pension lesquels sont aujourd hui eux aussi en difhcult C est pr cis ment leur comportement qui constitue le sujet tude du m moire de Mathieu St Onge Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 LA M TAMORPHOSE DES FONDS DE PENSION Mathieu St Onge s appuie notamment sur les travaux de Sabine Montagne qui avait obtenu le prix 2004 de l Observatoire des Retraites et de Lucy apRoberts chercheuse l Institut de recherches conomiques et sociales Il retrace le d veloppement des fonds de pension c est dire des retraites d entreprise au Canada Ces r gimes com pl tent pour la quasi totalit des salari s du secteur public et pour une moiti de ceux du secteur priv une pension de base tr s modeste 115 se sont surtout d velopp s pendant les Trente Glorieuses en offrant des prestations d finies c est dire des pen sions refl tant la dur e de carri re et le niveau de salaire atteint Ils sont n cessairement financ s en capitalisation de fa on pouvoir payer les rentes quelle que soit l volution des entreprises qui les ont cr s Fi
74. t inf rieur de 5 9 points au taux d emploi moyen de cette tranche d ge dans l Union europ enne 27 En cause le taux d emploi des 60 64 ans en France inf rieur de 12 4 points la moyenne europ enne L cart atteint m me 18 6 points pour le taux d emploi des hommes alors qu il est de gt Le taux d emploi mesure le nombre de personnes d une tranche d ge ayant un emploi salari ou ind pendant par rapport au nombre total de personnes de ces ges gt Le taux d activit mesure le nombre de personnes actives ayant un emploi ou la recherche d un emploi c est dire au ch mage indemnis ou non inscrites P le Emploi ou non par rapport au nombre total de personnes de la m me tranche d ge Le taux de ch mage mesure le nombre de personnes la recherche d un emploi par rapport au nombre de personnes actives et non au nombre total de personnes de la tranche d ge Pour mesurer l importance r elle du ch mage dans une tranche d ge il faut parler de la part du ch mage et non du taux La part du ch mage mesure bien le nombre de personnes au ch mage par rapport au nombre total de personnes dans la tranche d ge 7 1 points pour le taux d emploi des femmes En revanche le taux d emploi des 55 59 ans vivant en France est sup rieur de 1 5 point la moyenne de l Union europ enne 27 Pour cette tranche d ge les hommes vivant en France occupent moins souvent
75. talit des encaissements et les six premiers 85 2 voir graph 2 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 Graphique 1 Poids des groupes dans l ensemble Agirc Arrco en Retraite compl mentaire Poids des 3 premiers groupes 53 2 Poids des 6 premiers groupes 84 4 Humanis EM AG2R La Mondiale Pr malliance Malakoff M d ric M R unic POIDS RELATIF DE CHACUN DES GROUPES EN FONCTION DES FRAIS DE GESTION Si l on compare globalement les frais de gestion 45 r sultent de l activit retraite compl mentaire et 55 des activit s concurrentielles dont 40 au titre des institutions de pr voyance voir graph 3 Pour information en 2009 les taux taient respectivement de 49 7 et 50 3 en 2010 ils taient l quilibre 50 50 Ces chiffres illustrent les conomies r alis es dans le cadre de la convergence informatique et des regroupements d institutions de retraite compl mentaire mais t moignent aussi du d veloppement des activit s concurrentielles des groupes 1 La cartographie des groupes de protection sociale est conjointement r alis e par les quipes des f d rations AgircetArrcoet celles du Ctip enlien avec les directions des groupes Les donn es sont arr t es au 31 d cembre 2011 2 Afin de disposer d un rapportactualis l organisation des groupes est appr ci e la date du 1 juillet 2012 3 Pourle
76. u groupe Total France et l tranger j ai acquis au fil des ans une expertise dans les domaines de ges tion financi re et de gestion administrative des r gimes de retraite de type prestations d finies et cotisations d finies et des r gimes de pr voyance Des connaissances fort utiles dans de mes mandats Quels sont aujourd hui les enjeux pour l Agirc et l Arrco Le sujet prioritaire est de r ussir le d ploiement de l Usine Retraite Nous devons aussi renforcer la fiabilit des donn es sur l historique des cotisants Il est par ailleurs n cessaire de ma triser les co ts avec une exigence de qualit tous les niveaux Subsiste encore un grand d bat dans nos institutions sur la notion de client Ce qui est paradoxal car les institutions Regards crois s sont par nature tourn es vers le service aux entreprises aux salari s et aux retrait s Chantal Belliard pointe aussi deux exigences pour les organes de gouvernance des insti tutions de retraite compl mentaire trouver la rel ve et renforcer la pr sence des femmes En ce qui concerne le groupe R unica son grand d fi sera de r ussir son rappro chement avec un autre groupe de protec tion sociale de mani re atteindre la taille critique en assurance de personnes ce titre la formation des administrateurs de sommitales est une bonne chose Cela permet notamment d appr hender le volet de l ass
77. ue Toujours plus de services 7 vous h gogr 59 74 OR otre On she rimel 73 8 rs li FEREOMARGER LA BROCMUNE COMPRENDRE SA RETRAITE ot tetes 00 rte aie shot Qu rt eate pr s 1 8 start of Peas gare PC et ot tome of homers A 1283 Sn Zu LA CEE matty Que stars birres ol Ernest et ol 4 ot ata LE RELEVE DE SITUATION 190 Oct evier 37270 nists prinese s INDIVIDUELLE staps pau w 204 LEZ CU NE 10106 Li ur RC mode d emploi Constant perma Catts tes de geston pous WA ee organe et tes mutima Des roges Ar de gourem ers e pi iout ORAN Dec S A jse 18 millions DE SALARIES DU SECTEUR PRIV Aux TALHE El ARKO les gages PIRE ONGEA ACER LA MORTALE APICOL PAG AUDIENS OTY CORR DDO UMANS OAC FEN MP AUTO LOUE MOMIE lt
78. ur les d terminants socio environnementaux et comportera une analyse des actions collectives des caisses de retraite C est le montant mensuel du plafond de la S curit sociale pour l ann e 2013 1 8 par rapport 2012 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 Actualit s 05 En bref Information des actifs Un site d di l entretien information retraite La loi du 9 novembre 2010 permet aux actifs g s de 45 ans et plus de b n ficier d un entretien information retraite EIR Cet entretien est l occasion de faire le point sur sa carri re avec un conseiller retraite de clarifier avec lui des points r glementaires et d obtenir une simulation du montant de sa future pension L Arrco et l Agirc ont d velopp un minisite d informations pratiques sur l entretien information retraite Il est accessible cette adresse http entretien information agirc arrco fr ou via un lien sur le site Internet www agirc arrco fr Lien qui permet d acc der Informations sur le relev de situation au site agirc arrco fr individuelle RIS destin es aux moins de 45 ans ete cette ga G n ralisation de la retraite compl mentaire Fou 40 ans deja Comment a marche e ENTRETIEN uarante ans se sont coul s depuis la publication de la loi n 72 1223 du 29 d cembre 4 1972 Cette loi fon
79. urance de personnes on est l dans le domaine concurrentiel avec des autorit s de contr le et de tutelle ainsi que des r gles de solvabilit d finies au niveau europ en Il vaut mieux aujourd hui tre un admi nistrateur averti 1 Institution Arrco du groupe R unica 2 Administrateur Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 RC mode d emploi Internet Les f d rations Agirc et Arrco ont revu la pr sentation de leur site Internet et mettent la disposition des internautes un nouveau module d information sur l entretien information retraite EIR Le site ouvelle page d accueil nouvelle maquette acc s facilit aux informations les plus consult es la pr sentation du site Internet www agirc arrco fr t enti rement repens e avec comme objectif de rendre l information plus attractive et plus p dagogique La nouvelle version du site est l occasion d adopter les normes de codage HTML les plus r centes passage du XHTML au HTMLS qui permettent d am liorer l accessibilit et d int grer des fonctionnalit s suppl mentaires Avec le nouveau moteur de recherche les images et les fichiers PDF sont pris en compte et les documents sont mieux index s Une fa on de pouvoir offrir aux internautes la r ponse la plus compl te possible leur requ te Le module d information sur l entretien information retraite EIR voir
80. us impr visible celle de la relation client Quelle est la principale difficult M P Les groupes sont confront s une double temporalit la premi re celle de leurs collaborateurs des cultures professionnelles qui voluent sur des rythmes lents et longs La seconde plus rapide et parfois plus brutale li e la diffusion des technologies et l irruption du client dans ces modes d organisation Les entreprises doivent ainsi g rer un double agenda et trouver l quilibre entre ces deux temporalit s g Parcours gt Michel Paillet est depuis 2007 consultant associ du cabinet Stravia conseil en strat gie et management apr s un parcours professionnel en entreprise comme responsable des Op rations directeur commercial et directeur du D veloppement des Ressources Humaines Il intervient plus particuli rement sur les enjeux de transformation des processus et d accompagnement du changement Quelle est la place de l change avec le client dans nos m tiers traditionnellement plus orien t s vers les techniques et le r glementaire M P Au fond cette question interpelle les responsables d organisation sur la mani re dont ils veulent construire un pont entre ces deux temporalit s Cette question du rapprochement de ces deux temps ne va pas de soi Une organisation rationnelle c est une organisation qui r ussit concilier les logiques et les attentes des clients les
81. vaux du comit de veiller la mise en uvre des d cisions du coll ge d informer sur le calendrier Un comit des usagers sera par ailleurs constitu Il comprendra des repr sentants des entreprises des diteurs des logiciels de paye et du conseil sup rieur de l ordre des experts comptables Il proposera aussi des volutions de la norme Concernant les changes de donn es sociales o en est le projet DSN T S A En 2013 la DSN se substituera trois premi res d clarations lire l encadr les entreprises qui le souhaitent et qui seront quip es d un logiciel de paye sp cifique Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10 4 trimestre 2012 En 2016 la DSN deviendra obligatoire et remplacera l ensemble des d clarations sociales existantes Thierry Saint Aubin directeur de programme la direction du Produit retraite du GIE Agirc Arrco pourront alors produire une DSN Puis en 2016 la DSN deviendra obligatoire et remplacera l ensemble des d clarations sociales existantes et notamment pour l Agirc et l Arrco la d claration automatis e des donn es sociales unifi e DADS U et la d claration unifi e de cotisations sociales Ducs La DSN telle qu elle est voulue doit faciliter la vie des entreprises Celles ci transmettront mensuellement en une seule fois et vers un point d entr e unique g r par l Acoss les donn es qui rel vent du processus
82. vue par la convention gt Validation des p riodes de d tachement Les droits retraite compl mentaire sont acquis dans les m mes conditions que pour les salari s travaillant en France gt D marches C est employeur de faire les d marches et d tablir la demande de d tachement aupr s de la S curit sociale en France dans le cadre d accords bilat raux de S curit sociale Si un accord existe les cotisations sociales ne sont vers es qu en France En mati re de retraite compl mentaire les cotisations sont vers es aux institutions auxquelles les salari s sont assujettis au titre de leur activit habituelle volontaire par l interm diaire de la Caisse des Fran ais l tranger CFE gt R glementation Agircet Arrcoapplicable depuis le 1 janvier 2000 Le salari expatri a la possibilit d acqu rir des droits retraite compl mentaire en proc dant par l interm diaire de son employeur ou titre individuel une adh sion facultative dans le cadre d une extension territo riale cas B C et D 1 Wallis et Futuna Polyn sie fran aise tats membres de l Espace conomique europ en Suisse Mayotte autres tats trangers except la principaut de Monaco 2 Y compris les d partements d outre mer Saint Barth lemy Saint Martin Saint Pierre et Miquelon Nouvelle Cal donie principaut de Monaco Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 10

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