Télécharger l`avis - Commission de la sécurité des
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1. tre class s dans la gane cat gorie intitul e Armes de tir de foire ou de salon et leurs munitions Ce classement en autorise la vente libre sauf pour les mineurs mais en interdit l usage le port et le transport sans motif l gitime Bien qu il n y soit question que des armes et objets ayant l apparence d une arme un mod le de d taupeur pyrotechnique m canique utilisant des cartouches grenaille et non des balles blanc le CANETAUPE commercialis par la soci t IRRIDIS a t d clar comme arme de 7 cat gorie par son fabricant D s lors qu ils tirent un projectile les d taupeurs pyrotechniques peuvent donc tre assimil s des armes avec toutes les restrictions de vente et d usage qui s y rapportent Pourtant il est av r comme on le verra plus loin qu un tir de poudre blanc bout portant peut causer des dommages particuli rement graves celui qui en est victime Le d cret n 90 153 du 16 f vrier 1990 modifi portant diverses dispositions relatives au r gime des produits explosifs et l arr t du 12 novembre 1991 fixant la liste des produits explosifs qui ne peuvent tre vendus import s export s transport s encartouch s d tenus ou employ s que s ils sont conformes un mod le agr cf article 2 du d cret Le d cret pr voit un agr ment de type pour un certain nombre de produits explosifs non contr l s par le mini2. les taupes ont t class es en France dans la cat gorie des esp ces nuisibles par l arr t du minist re de l agriculture du 31 juillet 2000 tablissant la liste des organismes nuisibles aux v g taux produits v g taux et autres objets soumis des mesures de lutte obligatoire Leur destruction est autoris e tout moment et sans d claration pr alable mais elle peut aussi tre rendue obligatoire certaines p riodes ou dans des p rim tres d termin s lorsque leur propagation peut pr senter un danger Les op rations de lutte peuvent tre men es des professionnels taupiers ind pendants ou entreprises de lutte contre diverses esp ces v g tales et animales nuisibles des agriculteurs isol s ou organis s en groupements de d fense contre les organismes nuisibles FREDON FREDEC ou en groupements de d fense sanitaires GDS des collectivit s territoriales ou des particuliers pour des raisons de s curit ou d esth tique II 2 1 La destruction de masse La destruction massive des taupes principalement par les exploitants agricoles se fait par utilisation de pi ges m caniques appel s fers taupes constitu s de deux branches m talliques plac es dans la galerie et qui se referment violemment sur le corps de l animal lorsque celui ci le touche Cette technique requiert une excellente connaissance du mode de vie de l animal et un travail de relev fr quent Il n existe aucun e
3. bout portant elles peuvent causer des blessures importantes par simple effet de souffle d autant plus grand que le tir est dirig par le canon de l appareil La commission s est interrog e sur la n cessit de voir ces engins d velopper une telle puissance de tir en regard de l objectif recherch II 3 Les tests ergonomiques Les tests avaient pour objet d valuer sur un panel de douze utilisateurs novices la capacit des consommateurs manipuler et utiliser correctement les d taupeurs pyrotechniques lors des op rations de montage de mise en place de d montage et de rangement ainsi que d appr cier leur perception des produits et des risques encourus Les principaux constats de ces tests sont les suivants la complexit de mise en oeuvre des d taupeurs pyrotechniques lectroniques ou m caniques est une source potentielle d accidents En effet le montage la mise en x 4 a place et le d montage d un d taupeur p tards ou cartouches n cessite que 20 5 x rar r A Un d c s a par exemple t constat sur le tournage d un film lors d une s ance de roulette russe ou l acteur est mort d une h morragie interne occasionn e par la d flagration du tir dans sa bo te cr nienne Commission de la S curit des Consommateurs 13 17 l op rateur effectue une suite d op rations simples mais dont l encha nement doit tre rigoureusement respect
4. caniques comme lectroniques ne sont pas inscrits dans le champ d application de ces d crets Pour M R directeur du Banc Officiel d Epreuve interrog par la Commission ceci s explique par la nouveaut des produits et par l ignorance de cette r glementation par la plupart des industriels En effet le Banc Officiel d Epreuve sollicit pour l homologation de deux d taupeurs pyrotechniques m caniques en 2001 et 2004 se d clare techniquement comp tent pour tester ce genre d appareils Par ailleurs sans avoir jamais t sollicit mais sur tude d un dossier qui lui a t transmis par la Commission M R estime le Banc Officiel d Epreuve comp tent pour homologuer les mod les d clenchement lectronique B R glementation relative aux explosifs Le d cret loi du 18 avril 1939 fixant le r gime des mat riels de guerre armes et munitions Ce texte et ses d crets d application notamment les d crets n 95 589 du 6 mai 1995 et n 98 1148 du 16 d cembre 1998 qui pr cisent par classement des armes en huit cat gories leurs r gles de commercialisation de d tention et d usage pr voient que les armes ne pouvant tirer de projectile balle ou grenaille tels que les pistolets d alarme et de starter de paint ball ou les pistolets balles en caoutchouc ainsi que les armes et objets ayant l apparence d une arme d une nergie sup rieure deux joules et leurs munitions doivent
5. de la for t et aux syndicats professionnels agricoles De cr er et de diffuser aupr s des professionnels du secteur agricole des supports de pr vention les informant des risques li s l utilisation des d taupeurs pyrotechniques en particulier s ils sont modifi s fabriqu s par eux m mes pour leur propre compte ou d tourn s de leur usage initial 16 17 gt Aux consommateurs De lire attentivement et int gralement la notice technique des d taupeurs pyrotechniques de fa on en appr hender le principe de fonctionnement et le mode de d clenchement avant toute utilisation De respecter scrupuleusement la chronologie des consignes de s curit et d utilisation des d taupeurs pyrotechniques lectroniques et m caniques donn es par les fabricants dans leurs notices techniques et sur les emballages De r aliser le montage de l appareil pr s du lieu de pose apr s avoir appr hend le mode de d clenchement de l explosion De porter pour manipuler ces appareils des quipements de protection individuelle de nature pr venir les risques de blessures de br lures et de traumatismes auditifs dans l ventualit d une explosion inopin e de la charge D loigner les enfants du p rim tre de pose des d taupeurs pyrotechniques et de baliser ce p rim tre par des panneaux avertissant de la pr sence de pi ges De prendre des pr cautions pour le rangement des d taupeurs pyrotechniques
6. simplicit quant leur mode de fonctionnement sont en r alit des produits demandant une technologie avanc e ayant fait l objet de recherches et de d p ts de brevets pour ce qui concerne les explosifs les recherches ont t men es avec l appui d experts tant pour la composition et le dosage des poudres choisies pour leur innocuit et leur fusion instantan e que pour leur fabrication confi es des entreprises sp cialis es r guli rement contr l es par les donneurs d ordre les produits sont encore en phase d volution Pour les soci t s CAUSSADE et FAR OUEST le retour d exp rience des premi res ann es de commercialisation leur permet aujourd hui de travailler de nouvelles versions des appareils en d posant des brevets Les am liorations visent principalement augmenter le niveau de s curit des appareils au moyen de nouvelles fonctionnalit s g r es par l lectronique changement des composants nouvelles modalit s de transmission des signaux informations d livr es aux utilisateurs sur l tat de l appareil modifications des avertissements de s curit et les consignes d utilisation directement appos es sur les appareils modifications de l enveloppe des p tards pour minimiser les projections de mati re augmentation de la solidit m canique de la r sistance l humidit des pi ces composant les bo tiers et palpeurs et meil
7. tir des artifices de divertissement du groupe K4 Elle m ne en outre des actions d information et de pr vention sur l utilisation des artifices de divertissement 9 17 HI L EXAMEN DE LA DANGEROSITE DES PRODUITS Afin de d terminer la dangerosit des d taupeurs pyrotechniques la Commission a proc d aux op rations suivantes auditions de trois fabricants de ces engins les soci t s FAR OUEST CAUSSADE et UKAL FRANCE tests techniques confi s au Laboratoire national de m trologie et d essais pour tous les types de d taupeurs et l ANEIP pour les seuls d taupeurs pyrotechniques lectroniques tude d ergonomie par le Laboratoire national de m trologie et d essais afin de v rifier les modalit s r elles de perception et de mise en oeuvre des d taupeurs pyrotechniques lectroniques comme m caniques par les utilisateurs IIL 1 Auditions IIL 1 1 D taupeurs pyrotechniques lectroniques En ce qui concerne les d taupeurs pyrotechniques lectroniques il ressort des auditions que les accidents port s la connaissance des fabricants rel vent tous d une mauvaise manipulation des appareils Ils sont tr s peu nombreux et font l objet d un suivi dont les r sultats alimentent les travaux de recherche et d veloppement En cas de doute les produits signal s comme d fectueux par les clients font l objet d un change standard ces appareils d une apparente
8. 7 EX Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Commission de la S curit des Consommateurs Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org Paris le 15 juin 2006 AVIS RELATIF A LA SECURITE DES DETAUPEURS PYROTECHNIQUES LA COMMISSION DE LA SECURITE DES CONSOMMATEURS VU le code de la consommation notamment ses articles L 224 1 L 224 4 R 224 4 et R 224 7 R 224 12 VU les requ tes n 05 057 et 05 067 Consid rant que I LA SAISINE DE LA COMMISSION L 1 Les requ tes En juin et juillet 2005 la Commission a t saisie de deux accidents mettant en cause la s curit de d taupeurs pyrotechniques d clenchement lectronique Ces bo tiers lectriques auxquels est reli un p tard sont destin s liminer les taupes par explosion de la charge dans la galerie l animal mourant sous l effet de la d flagration Requ te n 05 057 Un utilisateur suite une mauvaise manipulation du produit TIP TAUPES de la soci t CAUSSADE d tonateur amorc dans une pi ce ferm e alors que le p tard tait l air libre a t br l l abdomen aux bras et aux jambes Quatre personnes pr sentes au moment de l incident ont subi un traumatisme sonore tr s violent avec douleurs acouph ne
9. Potentiellement le risque d explosion inopin existe toutes les tapes de la mise en service d s lors que les proc dures de s curit pr conis es par le fabricant ne sont pas respect es verrouillage du percuteur d pose des piles absence de chargement des cartouches ou de branchement des p tards Tous les utilisateurs n ont pas compris le principe de fonctionnement des d taupeurs Paradoxalement cette difficult les a conduits mobiliser leur attention sur la mise en oeuvre pas pas et les a amen s perdre la vision globale des processus de montage et d armement 11 utilisateurs sur 12 se sont mis plusieurs reprises en situation dangereuse et 11 galement ont d clench involontairement l explosion de la charge tant dans les phases de montage d montage que de mise en place de l appareil du fait de cette complexit bien que les produits soient destin s un usage ext rieur tous les utilisateurs sont susceptibles de monter le pi ge dans un lieu clos et couvert pour se familiariser avec le fonctionnement de l appareil et donc augmenter les risques de traumatisme auditif en cas d explosion une notice bien con ue et des consignes de s curit claires constituent un minimum indispensable Paradoxalement pour gagner en efficacit les notices ne devraient pas se limiter un descriptif chronologique des op rations de mise en oeuvre du d taupeur Une information g n rale sur le pr
10. Protocole des tests de projection Pair libre papier Kraft de 1m de large tendu une distance de 0 50 m de l appareil Pour tous les types d explosifs les projections de mati re enveloppe des p tards et les traces de br lures constat es sur les papiers kraft t moins d passent la zone des 0 50 m Pour les p tards l ANE IP qui a proc d galement des explosions Pair libre confirme le caract re violent de la d tonation et a relev des projections plus de cinq m tres du point d explosion Ces projections ont occasionn des d chirures du papier kraft de 0 5 7 cm de long dans toutes les directions pour les p tards mais dans une zone tr s limit e de 20 cm de diam tre hauteur de l explosion pour les cartouches blanc Cette concentration du tir appara t comme particuli rement dangereuse Les traces de br lures restent en revanche peu nombreuses et peu tendues Elles n ont pas entra n de combustion ou d inflammation du papier kraft Pour les d taupeurs pyrotechniques lectroniques ce constat est coh rent avec les conclusions rendues par l INERIS sur les produits Eradic le D taupeur et TIP TAUPES sur la base d un protocole de test similaire nous attirons l attention sur le danger des projections faible distance occasionn es par le fonctionnement de l appareil Pour les cartouches elles confirment le danger des munitions blanc car tir es
11. apr s leur usage notamment en les pla ant hors de port e des enfants loin d une source de chaleur et en s parant les appareils de leurs cartouches ADOPTE AU COURS DE LA SEANCE DU 15 JUIN 2006 SUR LE RAPPORT DE M LUC MACHARD ASSISTE DE MME BERTILLE ROCHE APAIRE Avec la collaboration de Mme Muriel GRISOT Conseill re Technique de la Commission conform ment l article R 224 4 du Code de la consommation 17 17
12. aupeurs pyrotechniques m caniques utilisant une cartouche blanc ou charg e propuls e par l action m canique d un ressort venant percuter l amorce de la cartouche ins r e dans un canon et commun ment d nomm s fusils taupes II LA LUTTE CONTRES LES TAUPES EN FRANCE IL 1 Les taupes et leurs nuisances La taupe talpa europaea est un mammif re insectivore vivant sous terre qui se nourrit exclusivement de vers de terre et de larves d insectes Elle les chasse en creusant un r seau de galeries qui peut atteindre plusieurs centaines de m tres carr s et dont les plus superficielles se situent 15 20 cm sous la surface du sol Les d blais rejet s en surface constituent les taupini res Ayant un mode de vie solitaire une vie courte et ne produisant qu une port e de trois quatre petits par an les taupes ne pullulent pas mais elles sont actives toute l ann e en particulier en p riodes humides o la nourriture abonde Particuli rement voraces elles colonisent tout r seau de galerie devenu vacant Malgr son int r t non n gligeable au sein de l cosyst me la taupe par ses galeries et ses taupini res cause un certain nombre de pr judices Essentiellement esth tiques quand les taupini res mergent sur les pelouses et jardins cultiv s ils deviennent pr occupants quand les taupes colonisent le sol des parcs de loisirs des terrains de sports risques de blessures des promeneurs o
13. dBC Lin dBC Lin P tards de divertissement P tards pour d taupeur Cartouches pour d taupeur Les p tards pour d taupeurs pyrotechniques lectroniques sont les plus bruyants Ceci est d autant plus pr occupant qu en cas de mauvaise manipulation la distance par rapport l explosion a de grandes probabilit s de se produire moins d un m tre de l usager Le risque mesur l air libre serait encore plus important dans un lieu clos Recalcul s en terme de distances minimales de s curit respecter par rapport au point d explosion pour viter un traumatisme auditif dangereux les r sultats sont les suivants Produits test s Distance minimale moyenne de 7 T s curit P tards de divertissement P tards pour d taupeur Cartouches pour d taupeur Compte tenu de leur caract ristiques puissance fr quences la distance moyenne de s curit est importante gt 5 m Elle est m me quasiment le double pour les p tards par rapport aux artifices de divertissement Le risque de traumatisme auditif li dans une situation d utilisation du produit l explosion Pair libre d une cartouche blanc ou d un p tard pour d taupeur est donc av r 1 8 Mesure de bruit pond r e selon la sensibilit de l oreille humaine au niveau et la fr quence des bruits 1 Chiffres moyens Commission de la S curit des Consommateurs 12 17 IIL 2 2 Projections
14. de leur responsabilit civile professionnelle par les assureurs d s qu un incident survient lors de l utilisation d un produit qu elles commercialisent Depuis qu il a inscrit ce produit son catalogue en 2003 UKAL ELEVAGE n a jamais t confront ce genre de mise en cause pour ce qui concerne la s curit trois points peuvent tre soulign s ces d taupeurs sont destin s des agriculteurs familiers des engins techniques et non des utilisateurs novices Ils sont relativement simples dans leur conception leur aspect et leur marquage la plupart du temps la r sistance m canique des appareils est bien sup rieure la puissance d velopp e par leurs cartouches les cartouches sont sp cifiques aux appareils On ne peut ni les modifier ni leur en substituer d autres charg es Leur fabrication est confi e une entreprise experte en ce domaine HI 2 Les tests techniques Les tests men s par la Commission avaient pour objet de mesurer les risques encourus par les utilisateurs notamment en cas de d clenchement intempestif de l appareil Pair libre br lures projections et traumatisme auditif Pour qualifier ce niveau de risque ont t prises comme r f rences les conditions requises aux termes du d cret n 90 897 de mars 1990 relatif la classification des artifices de divertissement pour le classement des produits dans le groupe K1 Artifices qui ne pr senten
15. ent d livr par le minist re de l industrie Il d finit un classement des produits en quatre groupes en fonction de la quantit de substances pyrotechniques contenues des risques g n r s et en fixe les conditions de vente et d utilisation K1 risques minimes La vente est autoris e aux mineurs de plus de huit ans K2 ou K3 selon le dosage de mati res pyrotechnique risques mineurs Le maniement requiert quelques pr cautions La vente est interdite aux mineurs K4 l utilisation doit se faire sous la responsabilit d un artificier qualifi La vente est interdite aux mineurs et aux artificiers non qualifi s 16 La division de risque concerne la nature des effets de leur explosion ou de leur combustion le groupe de compatibilit identifie les risques suppl mentaires qu ils g n rent lorsqu ils sont en pr sence de mati res ou d objets appartenant d autres groupes 8 17 Enfin ce d cret impose un marquage des produits pr cisant les conditions de vente et d utilisation et garantissant leur tra abilit Ce texte ne s applique pas aux d taupeurs pyrotechniques lectroniques qui ont une vocation utilitaire N anmoins pour l Association nationale et europ enne d instruction pyrotechnique ANEIP et les professionnels auditionn s les d taupeurs pyrotechniques lectroniques fonctionnent avec des p tards assimilables par leur taille la quantit et la composition des poud
16. ient b n ficier au titre de cette directive d un marquage CE et tre mis sur le march europ en On remarquera cependant que l annexe n 1 de la directive ne pr voit pour les autres articles pyrotechniques dont rel veraient les d taupeurs que deux cat gories de classement et ce contrairement au d cret n 90 897 qui en distingue 4 soit la cat gorie 1 pour les articles pyrotechniques qui ne pr sentent qu un risque faible la cat gorie 2 pour ceux destin s tre manipul s uniquement par des personnes ayant des connaissances particuli res Il para t souhaitable qu une autre cat gorie soit cr e pour prendre en compte tous les engins qui tout en ne demandant pas de comp tences sp cifiques de mise en oeuvre exigent n anmoins une grande rigueur de manipulation car ils pr sentent un risque r el en cas de d clenchement inopin En effet il est craindre que les d taupeurs et autres engins similaires soient class s dans la cat gorie 1 ce qui laisserait penser aux consommateurs que leur explosion est sans danger et ne les inciterait pas prendre les pr cautions indispensables de manipulation qui leur incombent notamment la lecture du mode d emploi et le suivi des proc dures 17 L ANEIP qui a particip aux travaux de r daction du d cret n 90 897 b n ficie d un agr ment des minist res de l industrie et de l int rieur pour d livrer la formation de qualification au
17. il 1988 relatif aux conditions g n rales de d livrance et d emploi des pr parations destin es la lutte contre les souris et les rats rats noirs et surmulots 4 17 II 2 2 La destruction occasionnelle Elle est le fait de particuliers qui souhaitent traiter des surfaces r duites de terrain et se d barrasser de quelques animaux isol s A cet effet ils trouvent dans le commerce de d tail et dans les grandes surfaces sp cialis es un certain nombre de produits les diffuseurs d ultrasons destin s loigner les taupes des terrains prot ger Leur action s tend sur des surfaces de 100 1000 m selon la configuration du terrain et la puissance du signal Un ph nom ne d accoutumance des taupes peut tre constat qui implique de changer r guli rement les fr quences utilis es de 300 500 Hz Ces produits sans danger pour l homme et pour l environnement ne font l objet d aucune r glementation les substances chimiques agissant comme r pulsifs ou intoxicants Ces produits beaucoup moins concentr s que les produits r serv s aux professionnels sont en vente libre dans le commerce de gros et de d tail Ils rel vent des dispositions des articles L 253 1 et suivants du code rural relatifs la mise sur le march des produits phytosanitaires et antiparasitaires usage agricole La r glementation pr voit une proc dure d homologation et d tiquetage sp cifiques des produi
18. incipe de fonctionnement de l appareil le temps de pose les modalit s et le rythme des contr les de son d clenchement ainsi que sur les risques encourus en cas de mauvaise utilisation permettraient de restituer au consommateur cette vision globale du produit qui lui fait d faut et dont l absence peut entra ner des accidents la facilit intrins que des op rations de branchement du p tard ou de chargement des cartouches d armement et de d sarmement contribue de fa on significative la r duction des d clenchements inopin s Ainsi les consommateurs ont ils jug peu facile de devoir brancher le p tard une fois l appareil plant en terre et ont eu tendance ne pas le faire d autres ont eu des probl mes de force physique pour armer les d taupeurs m caniques ou enclencher leur syst me de s curit la forme g n rale du produit est importante car elle facilite ou non sa prise en mains lors de la mise en oeuvre contribue un sentiment de s curit ou d inqui tude si l appareil ressemble une arme et pour les enfants sa confusion avec un jouet l apparence de l appareil est un facteur indirect de s curit poids mat riaux couleur inscriptions Elle contribue en effet donner l utilisateur une certaine confiance dans la qualit du produit qui diminue son stress et donc ses erreurs d inattention lors de la mise en oeuvre Un juste quilibre est trouver ca
19. l ainsi que par celles relatives aux articles pyrotechniques Consid rant les cat gories de classement des articles pyrotechniques non assimil s des artifices de divertissement d finis dans la proposition de directive du Parlement europ en et du Conseil relative la mise sur le march d articles pyrotechniques Consid rant le caract re complexe de la mise en oeuvre des d taupeurs pyrotechniques pour des utilisateurs non professionnels et les risques encourus en cas d explosion l air libre alors qu ils sont destin s exploser sous terre Consid rant les mesures d am lioration possibles des produits et de leurs notices d utilisation et celles d j mises en oeuvre par les concepteurs et fabricants Consid rant que le laps de temps qui s coule entre la pose du d taupeur et l explosion de la charge entra ne des risques notamment pour les enfants et les personnes non averties qui seraient tent s de manipuler un appareil en position de fonctionnement Consid rant les risques li s au stockage des d taupeurs pyrotechniques et de leurs cartouches au domicile des utilisateurs EMET L AVIS SUIVANT La Commission de la S curit des Consommateurs recommande gt Aux pouvoirs publics D interdire la commercialisation de d taupeurs pyrotechniques m caniques utilisant des cartouches avec projectiles D inclure les d taupeurs pyrotechniques m caniques tirant des cartouches blanc dans
20. le champ d application de la r glementation relative aux armes feu en mati re d homologation de classement de d tention et de transport De soumettre r glementairement et de fa on expresse les d taupeurs pyrotechniques lectroniques dans l attente de l adoption de la directive relative la mise sur le march d articles pyrotechniques et de sa transposition en droit fran ais un dispositif d agr ment pr alable permettant d en contr ler les 15 17 conditions de vente d utilisation et d informer sans ambigu t le consommateur sur la dangerosit potentielle des produits qu il acquiert D intervenir dans les meilleurs d lais aupr s des autorit s europ ennes pour demander la modification de la proposition de directive relative aux articles pyrotechniques afin de cr er pour les articles autres que ceux de divertissement une cat gorie interm diaire Celle ci permettrait de qualifier les articles qui tout en ne demandant pas de comp tences sp cifiques de mise en oeuvre exigent n anmoins une grande rigueur de manipulation car ils pr sentent un risque r el en cas de d clenchement inopin gt Aux professionnels De r duire la puissance sonore des d taupeurs pyrotechniques m caniques et lectroniques au minimum utile la destruction des animaux et en tout tat de cause en de des seuils de dangerosit commun ment admis pour les personnes De poursuivre leurs effort
21. leure ergonomie g n rale les fabricants sont conscients des difficult s de mise en oeuvre que peuvent rencontrer les utilisateurs Un effort tout particulier en ce sens a t fait pour la 10 17 r daction des notices et la conception des emballages Un des fabricants dite et diffuse en outre sur les lieux de vente une cassette vid o montrant les diff rentes phases de mise en oeuvre de l appareil compte tenu du caract re innovant de leurs produits les concepteurs et fabricants ont regrett de ne pouvoir s appuvyer sur des obligations r glementaires en mati re de marquage et de contr les de s curit et s y d clarent favorables IIL 1 2 D taupeurs pyrotechniques m caniques La soci t UKAL ELEVAGE est repr sentative des centrales d achat et coop ratives agricoles qui diffusent aupr s des agriculteurs du mat riel professionnel et notamment des pi ges et produits d radication des nuisibles Il ressort de son audition que dans le r seau professionnel agricole le nombre de d taupeurs pyrotechniques m caniques vendus est tr s faible par rapport aux fers taupes pour UKAL ELEVAGE 1500 contre 30 000 fers vendus annuellement les accidents seraient peu nombreux et essentiellement dus des erreurs de manipulation A l appui de ce constat il est rappel que les coop ratives agricoles qui vendent des produits aux professionnels sont souvent mises en cause au titre
22. losive ou le d taupeur lui m me dans la galerie brancher la charge et l armer L explosion se d clenche lorsque la taupe vient reboucher la taupini re pour pr server l tanch it de son habitat La terre repouss e heurte alors un d clencheur ou palpeur qui commande lectroniquement ou m caniquement ressort le d part de la charge Conditions d utilisation des d taupeurs palpeur Le Arriv e de l animal gt explosif Appareil m canique Appareil lectronique Bien que destin s liminer des esp ces nuisibles les d taupeurs pyrotechniques ne rel vent ni des articles L 253 1 et suivants du code rural ni de la r glementation sur le pi geage De m me ils restent exclus de la plupart des r glementations encadrant la commercialisation et l usage des armes des explosifs ou des articles pyrotechniques Leur mise sur le march rel ve dans ces conditions de la seule obligation g n rale de s curit A R glementation relative aux armes feu Les d crets n 60 12 du 12 janvier 1960 et n 81 117 du 29 janvier 1981 soumettant preuve obligatoire les armes feu portatives et leurs cartouches Fond s sur la d cision de la Commission Internationale Permanente pour l Epreuve des Armes Feu Portatives CIP des tubes r ducteurs et des appareils charge explosive les d crets mentionn s ci dessus pr voient l homologation par passage au Banc Officiel d Epreuve de Saint Etien
23. ncadrement de la commercialisation et de l utilisation de ces pi ges de substances chimiques sous forme de compos s gazeux ou de poudre de pastilles et de granul s g n rant des gaz au contact de l humidit de la terre L usage de certains de ces produits selon leur dosage et leur concentration est soumis une r glementation Ainsi l usage du gaz PH 3 est il r serv par les arr t s du minist re de l agriculture du 4 ao t 1986 et du 10 octobre 1988 aux professionnels b n ficiant d un agr ment d livr par les Directions r gionales de l agriculture et de la for t pour la destruction des esp ces nuisibles sous r serve qu ils aient suivi un stage de formation sp cifique Diff rents mod les de fers taupes Microorganismes omnipr sents dans la terre inoffensifs pour la sant humaine 7 Ce texte est distinct de la liste nationale du d cret n 88 940 du 30 septembre 1988 fixant la liste des animaux susceptibles d tre class s nuisibles 8 F d ration R gionale de D fense contre les Organismes Nuisibles et F d ration R gionale de D fense contre les Ennemis des Cultures Les groupes de d fense sanitaire souvent organis s sous forme de coop ratives assurent la gestion collective des actions sanitaires des exploitants et leveurs agricoles 10 L usage de la strychnine ou mort aux rats a t interdite par l arr t du 15 avril 1999 modifiant l arr t du 26 avr
24. ne de toutes les armes de poing et par extension de divers appareils pyrotechniques pistolets de carri re starters sportifs pistolets d alarme en mer etc ainsi que de leurs cartouches Ce passage permet de v rifier la r sistance du canon de l appareil par des tirs de cartouches dites de surpression sup rieures aux charges normales de service les syst mes de s curit int gr s le calibre de l appareil l existence de cartouches d di es avec impossibilit de leur substituer d autres munitions la qualit de la notice d utilisation et le mode de mise en oeuvre pour mesurer les risques de d clenchement intempestif 1 La Convention Internationale Permanente des armes feu portatives CIP du 15 juillet 1914 pour la reconnaissance r ciproque des poin ons d preuve des armes feu a t ratifi e par la France le 14 mai 1926 Elle dispense les armes rev tues de nos poin ons d preuve de subir de nouveau des preuves similaires dans les pays o elles sont export es et adh rant la CIP 7 Le Banc Officiel d Epreuve de Saint Etienne est un laboratoire qui effectue les op rations de contr le avant mise sur le march des armes Le passage par ce service unique en France est obligatoire depuis 1960 5 Sous forme d homologation d un prototype homologation de type Commission de la S curit des Consommateurs 6 17 Les d taupeurs pyrotechniques m
25. ne dizaine de mod les seraient aujourd hui commercialis s canetaupe tue taupe taupe gun mine anti campagnol 3 A Enqu te permanente sur les accidents de la vie courante 2 17 lectronique l ing nieur lectronicien qui r alisait les tests de connexion croyant utiliser des p tards factices a branch les fils d un des appareils sur l alimentation lectrique piles et a d clench une d tonation alors qu il tenait le p tard dans ses mains La d flagration a eu lieu pr s de sa t te dans son laboratoire Il a t victime de plaies et de br lures aux doigts d un traumatisme auditif avec perte de l acuit auditive confirm e par un audiogramme qui ont n cessit un arr t de travail d une dur e de trois semaines et g n r des acouph nes et une perte auditive persistant trois mois apr s les faits Si l origine de cet accident ne peut tre assimil celles des accidents d crits dans les deux requ tes cet exemple reste significatif des cons quences d une erreur de manipulation de ces engins Dans ces conditions la Commission a donc d cid lors de sa s ance pl ni re du 15 septembre 2005 d instruire un projet d avis sur la s curit de l ensemble des d taupeurs l origine des accidents recens s soit les d taupeurs pyrotechniques fonctionnant avec un p tard introduit dans la galerie de la taupe et d clench par un dispositif lectronique piles les d t
26. r elle ne doit pas non plus tre trop rassurante et faire oublier les dangers de ces appareils le rep rage visuel des diff rentes parties des appareils et des diff rents tats de l appareil est indispensable d sactiv arm en s curit arm en fonctionnement ayant fonctionn les consignes de rangement sont insuffisantes La plupart des consommateurs rangeraient ce produit sur tag re sans pr caution particuli re piles et p tards ou cartouches proximit de l appareil Ils n ont en particulier pas conscience alors que les notices le pr cisent des risques d explosion spontan e du fait de la pr sence d appareils lectriques de sources de chaleur etc 1 Et ils sont apparus comme tels pour les consommateurs sollicit s pour l ANEIP et pour PINERIS pour les d taupeurs p tards 14 17 SUR LA BASE DE CES DONNEES Consid rant les accidents r currents li s des erreurs de manipulation des d taupeurs pyrotechniques lectroniques et m caniques Consid rant que la mise en uvre de la directive biocides en interdisant certains produits chimiques utilis s comme taupicides est susceptible d entra ner un d veloppement de la vente de ces produits aux particuliers Consid rant l absence de prise en compte des d taupeurs pyrotechniques par les r glementations fran aises relatives aux armes feu et leurs munitions aux explosifs usage civi
27. res utilis es et les effets produits aux artifices de divertissement Ces produits nouveaux et encore peu utilis s pourraient donc par analogie tre soumis un m me type d agr ment par le minist re de l industrie La proposition de directive du Parlement europ en et du Conseil relative la mise sur le march d articles pyrotechniques document E 2986 Le d cret n 90 897 du 1 octobre 1990 devrait terme tre remplac par la transposition en droit fran ais de la directive E 2986 relative la mise sur le march d articles pyrotechniques proposition en cours d approbation au niveau europ en Contrairement au d cret pr cit cette directive s appliquerait aux d taupeurs pyrotechniques puisqu elle concerne Tout article contenant des substances ou un m lange de substances con ues pour produire de la chaleur de la lumi re des sons des gaz de la fum e ou une combinaison de ces effets par une r action chimique exothermique autoentretenue que ce soit des fins de divertissement ou d autres fins Cette directive vise assurer la libre circulation dans l Union Europ enne des articles pyrotechniques par la simplification et l harmonisation des proc dures d approbation nationales tout en garantissant leur conformit des exigences essentielles de s curit Seuls les produits ayant pass avec succ s des tests de conformit effectu s par un organisme notifi pourra
28. s et g ne auditive persistante Requ te n 05 067 Un utilisateur reconnaissant lui aussi une mauvaise utilisation d un produit Eradic le D taupeur de la soci t FAROUEST branchement du d tonateur lair libre puis transport de l appareil jusqu la taupini re a t victime suite l explosion de la charge hors de la taupini re d un traumatisme auditif n cessitant la consultation d un m decin ORL Il a saisi la CSC s interrogeant sur l insuffisance des dispositifs de s curit de l appareil I 2 L accidentologie Les d taupeurs pyrotechniques sont commercialis s depuis une trentaine d ann es Ils d rivent d appareils plus anciens et plus rustiques armement et d clenchement m caniques commun ment d nomm s fusils taupes et vendus dans le r seau des centrales d achat et des coop ratives agricoles Ces appareils fonctionnent pour la plupart avec des cartouches blanc sans projectile Au moins l un d entre eux est assimil une arme de 7 cat gorie puisqu il contient des cartouches grenaille de calibre 9 mm plomb n 6 12 Ces fusils taupes m caniques sont apparemment les plus accidentog nes l Institut de Veille Sanitaire a d nombr sur la p riode 1999 2003 une vingtaine d accidents li s l utilisation de d taupeurs Plus de la moiti sont cons cutifs l explosion d un d taupeur pyrotechnique m canique ou fu
29. s pour limiter le nombre et la port e des projections de mati re et de particules de poudre incandescente lors des explosions celles ci ne contribuant pas l efficacit des d taupeurs pyrotechniques De poursuivre leurs efforts d am lioration de la s curit d usage des d taupeurs pyrotechniques lectroniques dans le sens d une simplification et d une r duction du nombre des op rations de montage et de mise en tat de fonctionnement des appareils De pr voir une mise en s curit par d faut des d taupeurs pyrotechniques et une temporisation de d clenchement permettant l utilisateur soit de s loigner de la zone de risque soit d annuler une op ration dangereuse lors de la mise en place De r diger les notices de telle sorte que le principe de fonctionnement de l appareil et le mode de d clenchement de l explosion soient compr hensibles d s les premi res lignes D attirer l attention des utilisateurs sur le danger de l armement des produits dans un espace clos et couvert D am liorer sur leur lieu de pose la signal tique des d taupeurs en mati re de danger tant pour les utilisateurs que pour les tiers De pr ciser les modalit s de rangement et de conservation des produits en vue d viter les risques d explosion ou d utilisation par des personnes non averties gt Aux chambres d agriculture aux directions d partementales et r gionales de l agriculture et
30. sil taupes Les accidents enregistr s dans la base EPAC touchent en g n ral les membres sup rieurs plaies la main dans plus de 60 des cas Ils sont en g n ral graves deux amputations deux fractures et conduisent des hospitalisations dans 75 des cas cause inconnue 20 br lure 5 coup de fusil explosion 10 produits d taupeurs chimiques m caniques 5 60 la F d ration Europ enne des Services d Urgences Mains FESUM enregistre pour sa part r guli rement des accidents cons cutifs l utilisation de fusils taupes Ainsi un article paru dans les actes du congr s de la chirurgie de la main en 2004 fait il mention de dix cas de l sions de la main trait s par le CHU de Limoges suite l utilisation d un mod le de fusil taupes grenaille Tous les patients ont t victimes de l explosion de la cartouche bout portant avec atteinte des doigts et de la paume entra nant des plaies traversantes des pertes de substance osseuse des fractures Le Dr B sp cialiste de la pr vention au sein de la FESUM souligne dans ce domaine les dangers li s galement aux engins invent s par des particuliers pour leur usage personnel et de l utilisation des armes feu Par ailleurs lors des tests techniques r alis s par le Laboratoire national de m trologie et d essais LNE sur les d taupeurs pyrotechniques d clenchement 1 2 f Marque d pos e 2 FAR x Iia ETIE U
31. st re de la d fense L arr t fixe la liste de ces produits qui comprend des substances explosives et les dispositifs en permettant la mise feu Les d taupeurs pyrotechniques ne sont pas express ment cit s dans ce texte Par ailleurs si les poudres et explosifs agricoles sont bien list s les d tonateurs lectriques et accessoires pyrotechniques ne le sont que pour leurs utilisation dans le cadre d activit s restreintes sautage noyage Ainsi que les armes air comprim ou gaz dont l nergie est comprise entre deux et dix joules 15 Alors qu il vise par exemple les dispositifs de type airbags automobiles 7 17 La directive 93 15 CEE du 5 avril 1993 relative l harmonisation des dispositions concernant la mise sur le march et le contr le des explosifs usage civil Cette directive d finit la notion d explosifs par r f rence aux recommandations des Nations unies relatives au transport des marchandises dangereuses Elle ne s applique ni aux explosifs usage militaire ou de police ni aux articles pyrotechniques Ceux ci ne sont donc pas soumis l agr ment pr alable et au marquage CE pr vu par ce texte pour en autoriser la commercialisation et la libre circulation dans l Union Europ enne L accord europ en relatif au transport international des marchandises dangereuses par route ADR bas sur la directive europ enne n 94 55 du 21 novembre 1994 Depuis le 17 jan
32. t qu un risque minime et le seuil de danger acoustique d fini par le code du travail sur la base de la directive 2003 10 CE articles R 232 8 et suivants Dans ces conditions pour ne pas tre qualifi de dangereux l explosion d un d taupeur pyrotechnique devrait mettre un bruit inf rieur 160 dB Lin 1m pour les artifices de divertissement et 135 dB Lin sur une seule explosion si l on prend comme r f rence le code du travail avoir une puissance telle que les projections perforantes soient limit es un rayon de 0 50 m autour du centre de l explosion 11 17 Outre les produits Eradic le D taupeur et TIP TAUPES la Commission a test pour r f rence deux artifices de divertissement du groupe K1 petits p tards m che et deux fusils taupes m caniques le TUE TAUPE ou MOLE KILLER commercialis par la soci t UKAL ELEVAGE le TAUPE GUN commercialis par la soci t DEPLA et qui a fait l objet l initiative de son cr ateur d une homologation par le banc Officiel d Epreuves de Saint Etienne HI 2 1 Mesure du bruit Pour l ensemble des explosifs la mesure du bruit recalcul e 1 m tre et 4 m tres reste dans la limite de la classification en classe K1 160 dB Lin voire m me en classe K2 163 dB Lin mais d passe celle fix e par le code du travail 135 dB Lin Produits test s A 1 m tre en A 4 m tres en
33. ts comprenant ces substances que d livre le minist re de l agriculture On trouve dans cette cat gorie l azote amoniacale l alphachloralose les phosphures d aluminium de calcium de mangan se etc Cependant la directive europ enne 91 414 CEE relative au contr le des produits phytopharmaceutiques commun ment appel e directive biocides visant harmoniser au niveau europ en l valuation des risques pour la sant et pour l environnement des produits de protection des plantes utilis s en agriculture pr voit l valuation en quatre phases de l ensemble des substances actives existantes sur le march La derni re phase qui impose aux fabricants une nouvelle d marche d homologation de leurs produits concerne les rodonticides avicides et les molluscicides et doit s achever le 31 ao t 2006 Elle pourrait conduire soit des restrictions encore plus grandes de l usage de certaines substances aujourd hui utilis es comme taupicides soit leur interdiction dans le but de pr server l environnement notamment de l alphachloralose Dans ce contexte l usage des proc d s de destruction m canique pourrait se d velopper les d taupeurs pyrotechniques lectroniques ou m caniques objets du pr sent avis Fusils taupes et munitions d taupeurs lectroniques 5 17 Pour les utiliser apr s montage de l appareil il faut araser une taupini re et introduire la charge exp
34. u des joueurs ou des exploitations agricoles car elles peuvent alors tre l origine de pertes conomiques non n gligeables En effet la taupe n attaque pas directement les plantations mais ses galeries ouvrent la voie aux autres rongeurs destructeurs de r coltes en particulier les campagnols terrestres Elles laissent nu sous la terre les racines qui s chent alors et meurent Enfin en s y d pla ant la taupe peut galement propager des maladies v g tales Les taupini res constituent des obstacles suffisants pour que les animaux p turant se blessent en tr buchant dessus ou que les outils de coupe leur contact se d saff tent et se cassent Enfin et c est la raison majeure de la lutte actuelle contre ces animaux avec la pratique de l ensilage les agriculteurs ne peuvent se permettre de ramasser de l herbe souill e de terre Lors du stockage il se produit alors un 4 A titre de r f rence on estime qu une galerie peut s tendre de 500 3 000 m selon la nature du sol et de sa richesse en nourriture Tels les campagnols terrestres appel s aussi rats taupiers 3 17 d veloppement de bact ries butyriques qui g chent la r colte Lorsque cette nourriture est malgr tout consomm e par les animaux elle peut les rendre malades ou alt rer la qualit du lait et des produits d riv s II 2 Les proc d s d radication des taupes et leur r glementation Pour ces diverses raisons
35. vier 1997 le transport des objets explosibles et des mati res pyrotechniques en France est soumis l accord europ en relatif au transport international des marchandises dangereuses par route pour les transports Les d taupeurs pyrotechniques y sont soumis car ils entrent dans la classe 1 des marchandises dangereuses en tant qu objets fabriqu s en vue de produire un effet pratique par explosion ou pyrotechnique Ils sont de ce fait soumis un examen par l INERIS qui en d termine la division de risque et le groupe de compatibilit au transport Sur la base de ce texte les deux mod les de d taupeurs pyrotechniques lectroniques actuellement commercialis s par les soci t s FAR OUEST et CAUSSADE ainsi que leurs munitions ont t class s par l INERIS dans la division 1 4 c est dire qu ils ne pr senteraient au niveau du transport que des dangers mineurs effet r duit en cas de mise feu et en groupe de compatibilit ils ont t class s S c est dire que leur conditionnement limite tout effet dangereux li une explosion inopin e Cette classification est malheureusement sans incidence sur l usage que peuvent faire les consommateurs du produit C R glementation relative aux articles pyrotechniques Le d cret n 90 897 du 1 octobre 1990 modifi portant r glementation des artifices de divertissement Ce d cret impose un agr ment pr alable aux artifices de divertissem
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