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ASSTSAS

1. les personnes dont les services ne sont pas requis doivent se tenir aussi loin que possible ou derri re un cran protecteur Es Eu 2o Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant a AY an ES n Er AEN Er A Gn MAn EN MAD En E M AB A AP Oa Eaa AA Tr D AR i x AN kad Se wr Er Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux Toute personne qui travaille avec des mati res radioactives dans un laboratoire de re cherche animale doit galement respecter toutes les recommandations relatives aux inter ventions radiologiques 5 2 3 7 6 2 Proc d s de nature th rapeutique Les appareils de radiographie les acc l rateurs lin ires ou les b tatrons n mettent pas de radiations moins qu ils ne soient en marche Les travailleurs et travailleuses peuvent donc entrer dans les salles de traitement sans crainte d tre expos s cependant ces personnes doivent quitter la pi ce avant que l quipement ne soit mis en marche Lorsque le cobalt ou le c sium radioctifs sont utilis s pour des traitements th rapeutiques un faible taux de radiation subsiste en tout temps Lorsque le traitement est compl t il faut respecter les mesures de pr vention suivantes la personne responsable de la radioprotection doit s assurer que tous les travailleurs et travailleuses connaissent les dangers potentiels et les moyens de r duire les expositions l quipement utilis
2. A E 48 4 A gt AR En PA 4 LT 2 x x es Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux De nombreuses tudes traitent des expositions humaines et animales aux rayonnements FR micro ondes La plupart d entre elles portent sur les effets thermiques de ce type de rayonnements sur les animaux Les rapports sur les effets humains consistent en une s rie d tudes cliniques et pid miologiques sur les liens entre les rayonnements FR et les l sions des yeux des syst mes nerveux central et de reproduction Aucun lien entre les rayonne ments FR et ces effets n a pu tre tabli de mani re d terminante L analyse de cette documentation d borde la port e de cet ouvrage 5 2 4 4 3 Normes et recommandations La norme d exposition d OSHA aux micro ondes est de 10 mW cm Tant PANSI que l ACGIH ont publi des directives applicables aux expositions professionnelles aux rayon nements FR micro ondes ANSI 1981 ACGIH 1986 Le Bureau of Radiological Health de la FDA a tabli une limite de 5 mW cm pour les fuites des fours micro ondes en cours d utilisation normale 21 CFR 1030 10 5 2 4 4 4 Surveillance environnementale Il faut v rifier les fuites possibles manant de l quipement de diathermie proximit des applicateurs avant chaque traitement V rifier les fours micro ondes au moins une fois par trois mois Les fuites se v rifient rapidement au moyen d un petit instrument ma
3. doit tre inspect afin de d celer les fuites au moins tous les six mois tenir des dossiers relatifs l utilisation l entretien et aux difficult s de fonction nement des appareils quiper les salles de traitement radiologiques d instruments de contr le des radiations et d un syst me d alarme en cas d niveaux lev s de radiations et s organiser de mani re ce que la porte d acc s la salle ne puisse tre ouverte durant un traitement o 5 2 3 7 7 Mesures de surveillance des laboratoires Il faut adopter les mesures suivantes afin de contr ler les expositions aux radiations dans les laboratoires NCRP 1976 tenir des dossiers pr cis quant aux mati res radioactives utilis es le personnel du laboratoire concern doit b n ficier d une formation qui lui permette sans danger de manipuler d utiliser et d liminer les mati res radioactives les travailleurs et travailleuses de laboratoire ne doivent pas manger boire fumer ou se maquiller dans le laboratoire les travailleurs et travailleuses doivent enlever tout v tement de protection y compris les sarraus avant de quitter le laboratoire la personne responsable de la radioprotection doit proc der des inspections p rio diques dont les r sultats doivent tre consign s au dossier en plus des inspections de la part de la personne responsable de la radioprotection le personnel de laboratoire doit inspecter les comptoirs planchers et
4. quipement de protection doit faire Pobjet d inspections annuelles afin de v rifier les fissures possibles dans le plomb et autres signes de d t riora tion Pour les expositions des niveaux lev s comme celles au cours de langiographie il est recommand de Porter un cran pour la thyro de et des verres de plomb 5 2 3 7 4 Mesures de contr le g n ral pour les expositions aux radiations Les mesures suivantes doivent tre prises pour r duire les expositions professionnelles aux radiations en milieu hospitalier e identifier clairement toute pi ce o des sources de radiation sont utilis es limiter l acc s ces pi ces au personnel autoris seulement e blinder toutes les mati res radioactives d limiter clairement les zones de contr le de contamination autour de toutes les sources possibles de radiation installer les contr les des rayons X de mani re pr venir l alimentation accidentelle de l unit es AT v rifier tous les appareils de radiographie avant Chaque utilisation et s assurer que les c nes et les filtres d irradiation secondaire sont en place e fermer les portes de la salle de radiographie lorsque l quipement est en marche Ca e quiper les salles de traitement d instruments de contr le des radiations de serrures qui g s enclenchent et de syst mes d alarme visuelle E e v rifier p riodiquement le calibrage du syst me des installations th rapeutiques la
5. une radiodermite et une diminution de l esp rance de vie attribuable au vieillissement acc l r Ainsi parmi les changements constat s signalons que le f tus d une femme enceinte expos e aux radiations peut mourir de leuc mie ou par suite d anomalies morphologiques du syst me nerveux Des modifications aux proportions habituelles du sexe ont t document es Les chercheurs ont not que la t te des f tus ayant re u des doses variant de 10 19 rems tait de plus petite taille les doses sup rieures 150 rems ont t associ s des troubles mentaux Beebe 1981 Meyer et Tonascia 1981 5 2 3 6 Normes etrecommandations La norme d OSHA pour les rayonnements ionisants 29 CFR 1910 96 vise prot ger les personnes qui ne sont pas r gies par la Nuclear Regulatory Commission NRC dans 10 CFR 20 Plusieurs autres organismes ont galement le pouvoir d tablir et d appliquer des normes et autres mesures de protection des travailleurs et travailleuses contre les expo sitions aux radiations Le tableau 5 4 page 194 r sume ces normes 4 Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux TABLEAU 5 4 STANDARDS D EXPOSITION AUX RAYONNEMENTS IONISANTS NATIONAL FEDERAL COUNCIL OF NUCLEAR TYPE DE NORME RADIATION RADIATION REGULATORY OSHA COUNCIL PROTECTION AND COMMIS
6. 1980 Gribbins et Marshall 1982 conflits interpersonnels infirmi re m decin infirmi re infirmi re et infirmi re infirmi re chef tat des connaissances maladies traitements et quipements complexes gestion du service probl mes de personnel nature des soins directs urgences t tentatives de prolongation de la vie morts subites et d c s de patients sp ciaux environnement physique Cdeipement bruyant ou qui fonctionne mal manque d espace et l sions physiques manques de gratifications administratives salaire avantages et possibilit s d avan cement 5 5 2 2 Service n onatal des soins intensifs Gribbins et Marshall 1982 ont galement tudi les facteurs de stress parmi les infirmi res du service n onatal des soins intensifs SNSD Au cours de plusieurs ann es de travail les infirmi res ont v cu diverses tapes de stress Au d part elles taient pr occup es par leur comp tence face aux exigences de leur nouvel emploi Par la suite elles se sont pos es des questions sur leur t che comme tel par exemple elles mettaient en doute la qualit de vie des survivants du SNST Enfin une fois qu elles eurent ma tris toutes les dimensions de leur profession elles sont devenues indiff rentes parce qu elles ne trouvaient pas suffisam ment de satisfaction tangible au travail Les infirmi res assign es au m me service durant trois ann es s taient constitu un certain nombre d
7. lles graves ou des probl mes de d g n rescence Des valuations exhaustives de la radiation mise par les TEV ainsi que des enqu tes sur la sant des utilisatrices ont indiqu que ces appareils ne semblent pas pr senter de dangers pour les op ratrices Pomroy et Noel 1984 ni pour le f tus des travailleuses enceintes NIOSH 19842 Cependant des tudes rapportent que des groupes de travailleuses sur TEV ont subi des avortements spontan s ou ont donn naissance des enfants pr sentant des anomalies cong nitales C est pourquoi il serait souhaitable que des enqu tes se poursuivent NIOSH 1984a Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant ME O Fe Ea T GE E A R a AEO o EON Aa LEN iE Doi A is Recommandations pour la Pr vention des dangers non infectieux 5 2 4 6 3 Recommandations NIOSH a publi les tudes faites sur l utilisation des TEV dans un rapport intitul Potential Health Effects of Video Display Terminals NIOSH 1981h dans ce document il met des recommandations sp cifiques pour l installation l entretien et l utilisiton des TEV NIOSH recommande les directives g n rales suivantes pour le travail sur TEV NIOSH 19842 conception des postes de travail les unit s de TEV les tables et les chaises des op ra de l op ratrice et doit bien soutenir le dos clairage contr ler les sources d blouissements par la position de l appareil
8. me de d fense naturel de l organisme la peau est prot g e par un rev tement dur et cireux par une couche de prot ines k ratine et l ext rieur par une couche compos e de cellules mortes qui contribuent pr venir la p n tration de produits chimiques dans les tissus et leur absorp tion par le sang 5 4 3 1 1 Irritation directe De nombreux produits chimiques sont des irritants d s qu ils entrent en contact avec la peau dermatite de contact en dissolvant les cellules adipeuses protectrices ou la couche de k ratine prot ines en d shydratant la peau ou en tuant les cellules de la peau Les sympt mes des dermatites de ce genre sont les suivants peau rouge d mangeaisons desquamation s cheresse ou crevasse Certains produits chimiques ne sont pas des irritants dans des conditions normales mais ils irriteront la peau qui a d j t endommag e par des coups de soleil des d mangeaisons de longues p riodes d immersion dans l eau ou autres facteurs Les goudrons huiles et solvants peuvent boucher les pores de la peau et les follicules pileux causant des points noirs des boutons et des folliculites Une dermatite de contact se diagnostique par l historique des contacts si les ant c dents de la personne d montrent qu elle a d j t en contact avec un produit chimique et par l am lioration ou la disparition des sympt mes quand le contact est arr t Des donn es provenant de la Californie ASPH NI
9. tre r duite en utilisant des enceintes et des crans Les panneaux anti son de l quipement aux ultra sons ne doivent pr senter aucune faille ou ouverture et doivent tre isol s du sol par des joints en caoutchouc Le personnel qui op re ou qui r pare tout quipement aux ultra sons doit pouvoir utiliser l quipement de protection ad quat choisi en fonction de la t che effectuer Ces quipements doivent prot ger contre les dangers d exposition des rayonnements sup rieurs 10 kHz ou des contacts avec des sources de rayonnements basse fr quence 5 2 4 6 Terminaux cran de visualisation 5 2 4 6 1 Localisation des dangers Les terminaux cran de visualiation TEV ont remplac rapidement les autres syst mes de traitement de textes et de traitement des donn es dans plusieurs services hospitaliers 9 2 4 6 2 Effets potentiels sur la sant Les travailleuses qui utilisent les TEV se plaignent souvent de divers maux La fatigue oculaire les douleurs au dos au cou et dans les bras les sympt mes destress sont reconnus g n ralement comme tant associ s au travail sur TEV Ces probl mes peuvent tre contr l s ou r duits en recourant des mesures ergonomiques comme l ajustement de la position de l cran et du clavier de la chaise de l clairage et de l blouissement du contraste des couleurs et par des pauses fr quentes Nous ignorons si l utilisation prolong e des TEV entra ne des dysfonctions visu
10. 3 pendant une p riode de 13 semaines L objectif fondamental des limites impos es par la NCRP est de pr venir les l sions comme les cataractes et l ryth me et de r duire le danger de cancer Une irradiation quivalente 5 rems par ann e pour le corps entier o pour certaines parties de l organisme humain permet une exposition profession nelle la vie durant sans atteindre un niveau causant des l sions Des limites particuli res existent pour les doses affectant diverses parties du corps comme la t te les bras les mains et le tronc De plus la dose limite pour le f tus d une femme expos e aux radiations dans le cadre de son travail est de 0 5 rem pendant toute la grossesse NCRP 1977 En vertu de la Federal Food Drug and Cosmetic Act et autres lois la US Food and Drug Administration FDA a le pouvoir de r glementer la fabrication et la distribution de produits pharmaceutiques radioactifs et de dispositifs m dicaux contenant des mati res radioactives La FDA partage ce pouvoir avec la Nuclear Regulatory Commission NRC qui a des pouvoirs similaires lorsque les m dicaments ou dispositifs contiennent des mati res r gies par l Afomic Energy Act Les deux organismes ont collabor l laboration des r glements Le National Center for Devices and Radiological Health de la FDA tablit les normes de rendement de base pour les appareils de radiologie et autres dispositifs lectro ASSTSAS Es ou Guide g n ral de pr
11. L ACGIH a labor les recommandations suivantes Dur e d exposition Radiation r elle par jour uW cm2 8hres 01 hres 0 2 2 hres 0 4 1 hre 0 8 30 min 1 7 15 min 3 3 10 min 5 5 min 10 1 min 50 30 sec 100 10 sec 300 1 sec 3 000 0 5 sec 6 000 0 1 sec 30 000 4 ES Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant 8 203 ASSTSAS Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux 5 2 4 1 4 Mesures de contr le des expositions La meilleure approche en mati re de pr vention contre les expositions aux rayonnements ultraviolets en milieu hospitalier y compris dans les pouponni res et les unit s n onatales des soins intensifs consiste offrir un programme de formation rigoureux et fournir des verres de protection aux personnes qui risquent d tre expos es Le port de verres fum s suffit habituellement pr venir tout dommage aux yeux Le peiongl peut utiliser gale ment des abris et des crans 5 2 4 2 Rayonnements visibles Les sources de rayonnements visibles en milieu hospitalier englobent l clairage incandes cent et fluorescent et les rayons lasers 5 2 4 2 1 clairage incandescent et fluorescent 5 2 4 2 1 1 Effeis potentiels sur la sant Une exposition constante aux blouissements provenant de l clairage des h pitaux peut causer une fatigue visuelle et des maux de t te Ces effets sont temporaires et n ont aucun effet p
12. autres secteurs de travail afin de d celer la pr sence de contaminants La personne responsable de la radioprotection doit tre consult e en cas de renversement de mati res radioactives Si des mati res radioactives sont utilis es lors de recherches animales tout fluide ou d chet doit tre manipul et limin comme s il s agissait de mati res radioactives 4 Re ee PE 4 NN 2 ns Tes Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant 8 2o Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux ASSTSAS 9 2 3 7 8 M thodologie suivre la suite du d c s d un patient dont le corps contient des doses th rapeutiques de mati res radioactives Le NCRP a labor une m thode pr cise applicable la manipulation de corps contenant des mati res radiaoctives NCRP 1970 Les m thodes suivantes s appliquent NCRP 1976 aviser imm diatement la personne responsable de la radioprotection du d c s d un tel patient le m decin traitant doit enlever les sources de brachyth rapie et les dispositifs radioac fs Un rapport sur la nature et le dosage des mati res radioactives utilis es doivent accom pagner le corps contacter la personne responsable de la radioprotection avant de pratiquer l autopsie d un corps contenant des mati res radioactives toute personne appel e collaborer une telle autopsie doit porter des v tements de protection mettre au
13. de programmes de gestion du stress services de consultations accessibles dans l imm diat et prodigu s par une source neutre flexibilit et innovation de la part des cadres afin de favoriser de nouveaux modes d organisation du travail personnel en nombre suffisant horaires de travail post raisonnables pour le personnel r sident qui allouent des p riodes de sommeil quotidiennes suffisantes th rapie de groupe pour les personnes ayant des probl mes professionnels difficiles dont celles qui traitent les patients atteints de cancer de maladies chroniques ou qui meurent t ches professionnelles et environnement organis s et efficaces reconnaissance des plaintes l gitimes concernant les m decins et les cadres arrogants et prise des d cisions n cessaires pour y donner suite approches individuelles tomme les exercices de relaxation et de r troaction pour soula ger les sympt mes de stress en attendant d en identifier et d en valuer les causes sessions de formation fr quentes durant les heures de travail et autres programmes visant am liorer les aptitudes et la confiance en soi plus de souplesse et une meilleure participation du personnel pour l tablissement des horaires si possible la semaine de travail de quatre jours 10 heures par jour rotation planifi e des assignations dans les services Koran et al 1983 ont tent d am liorer l environnement de travail dans un service des grands
14. du bien tre des autres et le manque de participation dans la prise de d cisions concernant les t ches un environnement de travail moins satisfaisant compos de charges physiques impor tantes niveaux de bruits lev s occasionnels temp ratures lev es d occasionnel fr quent et travail dangereux occasionnel Cette tude Hoiberg 1982 renforce les donn es existantes sur le stress des infirmi res et autres groupes professionnels vou s aux soins infirmiers directement aupr s des pa tients elle indique aussi que les emplois dans les services alimentaires dans les h pitaux devraient tre consid r s comme des professions o le niveau de stress est lev ASSTSAS EMI Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux ETS Services hospitaliers comportant du stress Le stress est particuli rement lev dans les servic s des soins intensifs les services des grands br l s les salles d urgence et les salles d op ration 5 5 2 1 Services des soins intensifs L un des services les plus stressants en milieu hospitalier est celui des soins intensifs SSI Plusieurs tudes portant sur les infirmi res de ces services indiquent que les facteurs suivants sont galement causes de stress Huckabay et Jagla 1979 Bailey et al 1980 Gribbins et Marshall 1982 e conflits interpersonnels infirmi re m decin infirmi r
15. infections secondaires survien ASSTSAS 213 Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant j i i l Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux nent particuli rement si les m thodes appropri es d hygi ne personnelle ne sont pas respect es NIOSH 1987a 544 Normes et recommandations Ni OSHA ni NIOSH n ont mis de r glements ou de recommandations concernant sp ci fiquement les dermatites EX Mesures de contr le des expositions Des mesures de pr caution relativement simples peuvent r duire consid rablement les dangers pour la peau notons entre autres les m thodes de travail et les mesures de contr le techniques qui limitent les expositions aux solvants l utilisation d quipement individuel de protection l utilisation de produits de remplacement moins irritants et Pim plantation d un bon programme d hygi ne Les mesures de contr le des dangers derma tologiques sont trait es de fa on d taill e dans le document intitul Proposed National Strategy for the Prevention of Occupational Dermatologic Conditions ASPH NIOSH 1988 STRESS Een Introduction Lors d un symposium tenu en 1986 sur les dix maladies et l sions professionnelles jug es les plus importantes les enqu teurs de NIOSH ont propos une bauche de strat gie nationale pour la pr vention des probl mes psychologiques ASPH NIOSH 1988 leur avis les probl
16. l s Koran et al 1983 ont tudi les probl mes de 37 travailleurs et travailleuses dans un service des grands br l s d un h pital g n ral de comt de 425 lits pour v rifier dans quelle mesure le stress au travail affectait leur moral et les soins aux patients Koran et al ont d crit les facteurs de stress motifs suivants e douleur des patients pendant le changement des pansements et le d bridement e comportement non coop ratif attitude hostile et de rejet de la part des patients cause des souffrances endur es pendant le d bridement exigences d raisonnables de la part des membres de la famille affol s traitement des troubles psychiatriques qui pr c dent ou qui accompagnent souvent les br lures graves ASSTSAS BE S A O O O SA 216 Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux ASSTSAS EMI Services hospitaliers comportant du stress Le stress est particuli rement lev dans les services des soins intensifs les services des grands br l s les salles d urgence et les salles d op ration 5 5 2 1 Services des soins intensifs L un des services les plus stressants en milieu hospitalier est celui des soins intensifs SSD Plusieurs tudes portant sur les infirmi res de ces services indiquent que les facteurs Suivants sont galement causes de stress Huckabay et Jagla 1979 Bailey et al
17. rayons X e toutes les techniciennes en radiologie doivent se tenir l int rieur d une cabine ou der ri re un cran protecteur e viter de devoir recourir une personne pour tenir ou pour ma triser un patient qui doit subir une radiograpie Si une telle intervention est n cessaire limiter le nombre de fois qu une m me personne ex cute cette t che Demander si possible un membre de la famille de s occuper du patient Une telle personne doit porter un tablier et des gants de protection et se placer dans une position qui r duira l exposition directe aux radiations e s il s agit d appareils de radiographie portatifs l op rateur ou l op ratrice doit se placer une distance minimale de six pieds du patient Toute personne qui assiste cette inter vention doit porter l quipement de protection requis Les proc dures de fluoroscopie et d angiographie n cessitent la pr sence d un certain nombre de personnes chacune d entre elles doit conna tre les principes de base en mati re de protection contre les radiations et doit prendre les mesures de pr caution suivantes NCRP 1976 utiliser les dispositifs de protection fournis avec l quipement rideaux de plomb pan neaux extensibles de protection et autres lorsque possible des boucliers de protection particuliers doivent tre install s lorsqu un certain nombre de patients doivent tre examin s simultan ment dans un m me lieu
18. selon le type de rayon laser utilis Les verres protecteurs doivent tre v rifi s r guli rement en cas de f lure du verre ou d une monture d t rior e Le port de gants de protection pour les mains est requis lorsqu il faut travailler sur la cible ou proximit de celle ci Il faut prendre un soin tr s m ticuleux pour que le rayon laser ne soit pas dirig sur quelque surface r fl chissante que ce soit Des mesures particuli res sont pr vues pour les rayons lasers au dioxyde de carbone cause des rayons invisibles qu ils mettent Dans tous les cas il faut viter de placer pr s du rayon tout tissu sec papier ou autre mati re inflammable NIOSH recommande qu une personne responsable de la protection contre les rayons lasers soit nomm e l o ceux ci sont largement utilis s Cette personne doit tre responsable de l laboration d un Programme de s curit ax sur les rayons lasers elle doit voir galement au bon entretien de l quipement 5 2 4 2 7 5 Surveillance m dicale Les personnes expos es aux rayons lasers doivent subir un examen p riodique des yeux et de la peau ASSTSAS Guide g n ral de pr vention Pour le personnel des services de sant ASSTSAS Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux 5 2 4 3 Rayonnements infrarouges 5 2 4 3 1 Localisation des dangers Tous les objets dont la temp rature est sup rieure au z ro absolu 273 C ou 459 67 F mettent de
19. un traitement de cat gorie B mati res radioactives inject es dans les cavit s du corps peuvent mettre des rayonnements gamma haute intensit ou porter un pansement ou un bandage contamin Ces derniers doivent tre chang s seule Es og Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant sf A be e MN ba e Ti EN D MS Eor Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux ment selon les directives du m decin traitant il faut porter des gants chirurgicaux pour manipuler de telles mati res Si les pansements sont tach s ou sanguinolents il faut les manipuler l aide de forceps ou de pinces et aviser imm diatement le m decin traitant et la personne responsable de la radioprotection NCRP 1976 Les personnes qui ont subi un traitement de cat gorie C mati res radioactives inject es dans des tumeurs peuvent mettre une quantit importante de radioactivit pendant un certain temps NCRP 19976 Dans ce cas il faut suivre les directives du NCRP pr sent es plus haut dans cette sous section Les personnes qui ont subi un traitement de cat gorie D rachyth rapie et sont munies de tubes radioactifs ou d aiguilles qui devront tre enlev es constituent le danger potentiel le plus important Le taux d exposition sera probablement consid rable quelques pieds de distance du patient et les tabliers et gants impr gn s de pl
20. 7b La corn e et le cristallin peuvent focaliser la lumi re d un rayon laser dont la longueur d onde est visible de telle sorte que l nergie lumineuse peut causer des l sions cause de sa plus forte concentration quand elle atteint la r tine Dans certains cas les dommages pi 204 Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant 4 la A ZAR AR A AN Le 4 ARa K a Ey 2 D D e Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux la r tine sont irr versibles La lumi re des rayons lasers ultraviolets peut galement causer des br lures aux tissus de surface et d naturer les prot ines Lorsque les rayons lasers atteignent la peau les effets potentiels varient ryth me am poules et br lures La gravit des dommages d pend de la longueur des ondes de la somme d nergie mise et de la dur e de l exposition tant donn que les rayons lasers utilisent des voltages aussi lev s que 15 000 volts ils pr sentent un danger d lectrocution 5 2 4 2 2 3 Normes et recommandations Aucune norme d OSHA n existe pour les expositions aux rayons lasers mais le Bureau of Radiological Health du U S Food and Drug Administration FDA r glemente leur perfor mance en vertu de 21 CFR 1040 Ce r glement doit tre consult lors de l utilisation des rayons lasers Selon les dispositions de ce r glement la FDA 2 identifi les quat
21. ASSTSAS Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux 5 2 8 4 Types et gravit des expositions aux radiations Les cons quences qui d coulent de sources de radiation externes sont enti rement diff rentes de celles qui proviennent de sources internes Les radiations peuvent p n trer dans l organismes la suite d une piq re ou d une lac ration accidentelle de la peau et par contact subs quent avec des mati res radioactives Une fois l int rieur du corps les radionucl ides peuvent tre absorb s tranform s par m tabolisation et se r pandre dans les tissus et les organes L importance des effets de radiation sur les organes et les tissus d pend de l nergie du type de radiation et de la dur e de leur pr sence dans le corps dur e de vie biologique et de la demie vie radioactive du radio isotope Mais le principal danger des sources de radiations internes r side dans l exposition des rayonnements continus des cellules La quantit de radiations externes re ue varie selon la quantit de radiation pr sente la dur e de l exposition et la distance de la personne par rapport la source ainsi que des crans entre la source et ces personnes Les effets des radiations des sources externes d pendent de l nergie moins que les particules alpha et b ta soient inhal es ou ing r es les dangers sont minimes puisque leur faible source d nergie ne p n tre pas les tissus ext rieurs Les radi
22. OSH 1988 indiquent que les cinq types de contaminants suivants sont responsables du plus grand nombre de r clamations d in demnisation pour l sions professionnelles savons d tergents et produits de nettoyage solvants poussi res de mati res solides en suspension produits alimentaires plastiques et r sines 5 4 3 1 2 Dermatite allergique de contact Certaines personnes d veloppent une sensibilisation aux produits chimiques des jours des mois voire m me des ann es apr s la premi re exposition Cette r action allergique ne se produit pas chez toutes les personnes venant en contact avec ces produits En voici les sympt mes rougeurs d mangeaisons ampoules craquement de la peau similaires aux r actions l herbe puce ou l herbe poux Ceux ci peuvent tre beaucoup plus graves que dans le cas de l irritation directe d crite la sous section pr c dente Pour diagnostiquer les cas de sensibilisation il faut obtenir les ant c dents de la personne concernant ses contacts avec les produits de sensibilisation ou proc der des tests cutan s ASSTSAS Riida a n ral de pr vention pour le personnel des services de sant Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux au cours desquels le m decin applique sur la peau une petite quantit du produit chimique qu on croit tre responsable de la sensibilisation pour observer la r action pendant 48 heures Les personne
23. SION 29 CFR 1910 96 MEASUREMENTS 10 CFR 20 NCRP N 39 5 rems an 3 rems trimestre sans d passer limite cumulative limite cumulative vie vie 5 N 18 rems 5 N 18 rems 5 N 18 rems 0 5 rems an 0 5 rems an corps entier 1 Adapt de ACGIH 1986 documentation sur les valeurs limites Cincinnati OH American Conference of Governmental Industrial Hygienists 2 Personnel des services de radiologie ou autres cat gories de professionnels hommes et femmes possiblement expos s aux rayonnements ionisants 3 N 18 ge de la personne moins 18 ans 5 rems an 8 rems trimestre sans d passer 5 rems an 3 rems trimestre sans d passer limite cumulative vie Limite cumulative 3 la vie durant S N 18 rems Population g n rale individu Personnel de radiologie Corps entier 3 rems trimestre 0 5 rems an Le National Council on Radiation Protection and Measurements NCRP a t cr par le Congr s en partie pour recueillir analyser laborer et divulguer les renseignements et les recommandations relatives aux mesures de la radiation aux quantit s permises et aux unit s En 1971 la NCRP recommandait des doses maximales permissibles quivalentes aux rayonnements ionisants durant une exposition professionnelle NCRP 1975 La dose annuelle permise pour une exposition totale du corps est de 5 rems par ann e avec une irradiation de
24. a manipulation des mati res radioactives est galement l une des t ches de la personne responsable de la radioprotection Il faut au d part implanter un programme intensif de formation qui comprend tous les renseignements sur l entretien de l quipement la surveil lance du personnel et la documentation Un programme ad quat de radioprotection peut r duire la majorit des expositions du personnel un taux bien inf rieur 0 5 rem par ann e Laughlin 1981 2 FL Guide g n rai de pr vention pour le personnel des services de sant 8 ias Recommandations bour la pr vention des dangers non infectieux 5 2 3 7 2 Conservation des dossiers Les dossiers ci dessous doivent tre conserv s e exposition personnelle aux irfadiations e inventaire des isotopes radioactifs registre de l arriv e et de la disposition des mati res radioactives rapports d enqu te relatifs aux radiations Les exigences de la Nuclear Regulatory Commission concernant la conservation apparais sent au 10 CFR 20 401 5 2 3 7 3 quipement de protection Aucune partie du corps ne doit tre directement expos e aux rayonnements S il y a risque d exposition d une partie du corps utiliser l quipement de protection appropri Les personnes dans le champ direct des rayonnements ou dans les secteurs o les niveaux d irradiation provenant de la diffusion sont lev s doivent porter des tabliers de plomb et des lunettes de protection Tout
25. a personne responsable de la radioprotection doit contr ler toutes les proc dures de D diagnostic et s assurer que les mati res radioactives y compris l urine ou les mati res h f cales radioactives sont trait es de mani re ad quate NCRP 1976 porter des gants l preuve de leau pendant la collecte ou le transfert d urine ou de k mati res f cales radioactives et pendant le nettoyage des bassines des urinoirs ou autres objets contamin s NCRP 1976 l urine et les mati res f cales de ces patients peuvent tre jet s dans les go ts sanitaires Stoner et al 1982 A p e les objets qui entrent en contact avec les liquides radioactifs seringues par exemple doivent tre consid r s comme tant radioactifs et mis au rebut en tenant compte de ce 4 facteur voir chapitre 6 page 243 Stoner et al 1982 p 3 E e lorsque de petites quantit s de gaz radioactifs sont administr s aux patients les gaz expir s doivent tre aspir s par un syst me de canalisation prot g dont la sortie est la situ e sur le toit de l difice une distance s curitaire de la prise d air du b timent X Stoner et al 1982 y E a S Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant 3 19 3 2 Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux 5 2 3 7 5 2 Proc d s th rapeutiques Les mesures de contr le de la radioactivit pendant les traiteme
26. ables les angoisses caus es par le d c s du patient Effets potentiels sur la sant Le stress est associ aux effets potentiels suivants perte d app tit ulc res troubles mentaux migraines troubles du sommeil instabilit motive perturbation de la vie so ciale et familiale et consommation accrue de cigarettes d alcool et de drogue Le stress peut galement influencer les attitudes et les comportements du personnel Voici quel ques cons quences n gatives souvent rapport es par le personnel hospitalier quant aux cons quences du stress difficult s de communication avec les patients gravement ma lades de maintien de relations harmonieuses avec les coll gues de travail et d valuation de la gravit d une urgence potentielle Causes de stress Les facteurs mentionn s couramment titre de causes de stress par toutes les cat gories de personnel hospitalier sont les suivantes NIOSH 1978c Huckabay et Jagla 1979 Bailey 1980 Gribbins et al 1982 Koran et al 1983 p nurie de personnel conflit et ambiguit par rapport aux r les ressources inad quates travail en des lieux peu familiers ambiance bruyante manque de contr le influence pouvoir et absence de participation la planificaion et la prise de d cisions manque de reconnaissance de la part de la direction sous utilisation des talents et aptitudes quarts de travail en rotation exposition des substances
27. adioactives Contrairement aux rayons X les mati res radioactives sont susceptibles d tre utilis es partout dans l h pital Ils se retrouvent dans les laboratoires ou l o les patients sont examin s ou soign s Des mesures pr ventives s imposent lors de l utilisation de mati res radioactives non seulement pour pr venir toute exposition inutile aux radiations mais aussi pour emp cher que ces mati res viennent en contact avec la peau ou p n trent dans l organisme par le truchement de coupures ou de l sions Afin de prot ger les travailleurs et travailleuses contre les radionucl ides il faut tenir compte des mesures de manipulation requises et v rifier les pratiques en usage dans les laboratoires Cette partie contient des ep gt renseignements qui visent minimiser les expositions aux radiations durant les diagnostics les th rapies ou les exp riences en laboratoire 5 2 3 7 5 1 Les proc dures de diagnostic Les proc dures de diagnostic permettent de d terminer la forme et le fonctionnement d un organe La plupart des proc dures comportent l utilisation de petites quantit s de mati res J radioactives dont la dur e de demi vie est br ve Ainsi les patients expos s de telles mati res ne pr sentent qu un faible danger d exposition pour les personnes pr sentes Le d personnel qui traite les patients recevant des mati res radioactives doivent respecter les d mesures de pr vention suivantes l
28. articuli rement affect s puisque les effets d une surexposi tion ne se manifestent pas imm diatement mais entre six et huit heures apr s l exposition M me si dans la plupart des cas la conjonctivite qui en r sulte peut tre tr s douloureuse elle n est que temporaire Une exposition long terme d nu e de protection peut causer une perte de vision partielle un vieillissement acc l r de la peau et un risque accru de cancer de la peau NIOSH 1977b 5 2 4 1 3 Normes et recommandations OSHA n a pas fix de normes pour les expositions aux rayons ultraviolets par contre elle a mis des recommandations pour la lumi re ultraviolette situ e entre 200 et 400 nanom tres nm sur la bande spectrale Quant la bande spectrale allant de 315 400 nm NIOSH recommande que la dose totale de rayonnements ultraviolets pouvant atteindre la peau ou des yeux non prot g s fond soit sur des donn es de mesures ou d missions ne doit pas tre sup rieure 1 0 milliwatt mW cm pour des p riodes sup rieures 1 000 secondes pour les expositions inf rieures 1 000 secondes l nergie radiante totale ne doit pas d passer 1 000 mW sec cm 1 0 joule cm NIOSH 1973b Quant la partie de la bande spectrale de 200 315 nm la dose totale de rayonnements permis sur la peau ou les yeux non prot g s ne doit pas d passer les niveaux pr vus au document de NIOSH qui traitent des rayonnements ultraviolets NIOSH 1973b
29. ations aux rayons gamma s att nuent rapidement Les personnes assign es aux services de radiologie dans les h pitaux re oivent une dose de radiation annuelle moyenne qui varie entre 260 et 540 mrems Douze pour cent du personnel dentaire est expos en moyenne annuellement 41 mrems et 98 subit une exposition de moins de 500 mrems 0 5 rem National Research Council 1980 Les techniciens et techniciennes en m decine nucl aire qui sont associ s de nombreux proc d s au cours d une seule journ e de travail peuvent tre plus expos s que les personnes qui manipulent des mati res radioactives Ainsi les personnes qui participent des tudes cardiovasculaires nucl aires peuvent tre expos es une dose de 2 5 mrems hre Syed et al 1982 Des recherches ont d montr que des produits pharmaceutiques radioactifs ont contamin les mains les poignets le sarrau et l urine du personnel d laboratoire Nishiyama et al 1980 L angiographie exige des pr cautions particuli res Les expositions constat es au cours de ces proc d s varient de 1 10 mrems l int rieur d un tablier de plomb les expositions des yeux ont atteint jusqu 57 mrems Santen et al 1975 Kan et al 1976 Rueter 1978 9 2 3 5 Effets potentiels sur la sant Les radiations provoquent des effets graves ainsi que des l sions long terme La gravit des atteintes d pend des organes et des tissus qui ont t irradi s En
30. br l s en offrant au personnel infirmier la possibilit de donner leur avis par rapport leur environnement professionnel et en aidant ces personnes se servir des renseignements obtenus pour proposer et implanter des changements En utilisant les r sultats d enqu tes et au moyen d une s rie de rencontres entre le personnel et un psychiatre des am liorations importantes au niveau du moral du personel ont t obser v es et la qualit des soins infirmiers semble s tre am lior e Koran et al 1983 estiment que ces am liorations se sont produites parce que les membres du personnel ont t invit s analyser leur environnement de travail en distinguant les l ments jug s stressants de ceux qui ne l taient pas ont mis l accent sur les caract ristiques de l environnement de travail qui sont souvent n glig es comme la formulation claire des attentes au travail ont tent d amorcer des changements dans quelques secteurs la fois plut t que de s attaquer simultan ment l ensemble ont accru leur implication mesure qu ils ont commenc travailler ensemble pour effectuer les changements a ont commenc manifester de l int r t non seulement pour leurs propres patients mais pour l ensemble des patients et du personnel ASSTSAS Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant BR RTE 5 8 1 Recommandations pour la pr vention des dangers non inf
31. c s de la personne dans les 24 heures 5 2 3 5 2 Effets chroniques Les preuves continuent de s accumuler l effet que de faibles niveaux d irradiations peuvent causer des dommages biologiques Les chercheurs ne s entendent pas sur ce que constitue un niveau d irradiation dangereux mais leur avis toute forme d irradiation aussi faible soit elle agit sur l organisme Les travailleurs et travailleuses doivent donc viter toute exposition aux radiations Des variables comme l ge le sexe le tabagisme les ant c dents g n tiques l tat de sant le r gime alimentaire et l tat endocrinien peuvent modifier les effets des rayonnements ionisants Les rayonnements ionisants peuvent provoquer des modifications au plan g n tique et des chromosomes ils peuvent galement retarder ou intervenir dans la division des cellules et dans les processus m taboliques Les cellules qui normalement se divisent rapidement tissus qui forment le sang la peau les gonades et le cristallin par exemple sont habituel lement plus affect s que les cellules qui se divisent plus lentement os glandes endocrines et syst me nerveux par exemple D autres effets somatiques des irradiations comprennent plusieurs types de cancers leuc mie my lo de cancer des os de la peau et de la glande thyro de chez les enfants une fibrose des poumons et des reins un paississement de la corn e cataractes l an mie aplasique la st rilit
32. des milieux de travail Le guide labor par l ASSTSAS cet effet regroupe les plus r centes informations disponibles sur les moyens de pr vention reconnus comme efficaces compte tenu de l tat actuel des connaissances Rappelons comme le souligne la conclusion de ce guide que tout travail impliquant les antin oplasiques comporte des dangers pouvant affecter la sant d une personne La solution la plus efficace demeure le remplacement des produits cytotoxiques par des produits inoffensifs pour les manipulateurs ou l utilisation de protocole m dical n incluant pas le recours ces produits dangereux pour gu rir un cancer Dangers physiques Comme pour les dangers chimiques c est le R glement sur la qualit du milieu de travail qui pr cise les normes qu b coises pour les contraintes thermiques et le bruit Elles sont similaires celles des tats Unis Les rayonnements ionisants sont r glement s par le r glement d application de la Loi sur le contr le de l nergie atomique du Canada La Commission de contr le de l nergie atomique CC A a publi en juillet 1991 un document de consultation pour r viser la baisse les normes concernant les doses maximales admissibles pour les travailleurs sous rayonnement et pour le public Le guide de pr vention Laboratoire de biologie m dicale publi par l ASSTSAS en janvier 1992 fait le point sur les dangers reli s l utilisation des radio isotopes et les mes
33. des pharyngites des gastrites des troubles menstruels des dermatites des troubles nerveux des foulures et des entorses des contusions et des crasements NIOSH 1978a 5 5 4 6 Facteurs ergonomiques Le stress peut galement tre caus par des facteurs ergonomiques tels un mobilier mal con u un clairage insuffisant un quipement d ficient et par l obligation de soulever des patients lourds 5 5 4 7 Changements technologiques Au cours des cinq derni res ann es les changements technologiques ont contribu large ment au stress du personel hospitalier L introduction des terminaux cran de visualisation dans les bureaux les changements rapides des protocoles de m dication lessor de nouveaux proc d s et l apparition de nouveaux quipements peuvent tre l origine de frustrations du personnel qui ne b n ficie pas d une formation ad quate ni du temps requis pour s adapter ces changements Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux Comment faire face coping au stress Voici certaines m thodes qui ont contribu r duire le stress du personnel hospitalier et l insatisfaction au travail Huckabay et Jagla 1979 Bailey et al 1980 Koran et al 1983 r unions et discusions r guli res du personnel pour communiquer les sentiments obtenir des appuis et partager des id es innovatrices implantation
34. e infirmi re et infirmi re infirmi re chef e tat des connaissances maladies traitements et quipements complexes gestion du service probl mes de personnel e nature des soins directs urgences tentatives de prolongation de la vie morts subites et d c s de patients sp ciaux e environnement physique quipement bruyant ou qui fonctionne mal manque d espace et l sions physiques e manques de gratifications administratives salaire avantages et possibilit s d avan cement 5 5 2 2 Service n onatal des soins intensifs Gribbins et Marshall 1982 ont galement tudi les facteurs de stress parmi les infirmi res du service n onatal des soins intensifs SNSI Au cours de plusieurs ann es de travail les infirmi res ont v cu diverses tapes de stress Au d part elles taient pr occup es par leur comp tence face aux exigences de leur nouvel emploi Par la suite elles se sont pos es des questions sur leur t che comme tel par exemple elles mettaient en doute la qualit de vie des survivants du SNSD Enfin une fois qu elles eurent ma tris toutes les dimensions de leur profession elles sont devenues indiff rentes parce qu elles ne trouvaient pas suffisam ment de satisfaction tangible au travail Les infirmi res assign es au m me service durant trois ann es s taient constitu un certain nombre de m canismes de d fense comme l humour et la tol rance 5 5 2 3 Services des grands br
35. e m canismes de d fense comme humour et la tol rance 5 5 2 3 Services des grands br l s Koran et al 1983 ont tudi les probl mes de 37 travailleurs et travailleuses dans un service des grands br l s d un h pital g n ral de comt de 425 lits pour v rifier dans quelle mesure le stress au travail affectait leur moral et les soins aux patients Koran et al ont d crit les facteurs de stress motifs suivants douleur des patients pendant le changement des pansements et le d bridement comportement non coop ratif attitude hostile et de rejet de la part des patients cause des souffrances endur es pendant le d bridement exigences d raisonnables de la part des membres de la famille affol s traitement des troubles psychiatriques qui pr c dent ou qui accompagnent souvent les br lures graves PR RS DR Guide g n rai de pr vention pour le personnel des services de sant e d E QN i Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux e probl mes communs aux membres du personnel d autres unit s de soins intensifs y compris le soul vement des patients lourds l exposition aux corps mutil s les conflits avec les administrateurs sur des questions relatives au personnel et aux horaires le manque de soutien motif de la part des m decins les inqui tudes d coulant de la possibilit que surviennent des erreurs in vit
36. econdaires sans autorisation il faut demander aux patients de prendre soin d eux m mes dans la mesure du possible ces malades peuvent recevoir des visiteurs la condition que ceux ci se tiennent une distance minimale de six pieds du patient Les visites ne doivent pas d passer une heure les femmes enceintes et les enfants ne devraient pas tre admis ne pas assigner de travailleuses enceintes aux soins de routine des patients radioactifs la personne responsable de la radioprotection et le m decin traitant doivent r soudre tout probl me relatif la manipulation ou l limination des v tements ou des instruments contamin s Les patients qui ont subi un traitement de cat gorie A mati res radioactives administr es par voie orale peuvent entre autres contaminer la lingerie les v tements les ustensiles et la peau Dans un tel cas la personne responsable de la radioprotection doit en tre avis e imm diatement Les directives concernant les soins infirmiers doivent comporter des indi cations particuli res applicables la manipulation de Purine du vomi des excr tions ou autres fluides corporels Apr s un traitement de cat gorie Purine des patients peut tre recueillie au cours des 24 48 heures suivantes afin de v rifier toute pr sence de radioac tivit Si Purine n est pas pr lev e la personne peut utiliser les installations sanitaires ordinaires NCRP 1976 Les personnes qui ont subi
37. ectieux UR LA SITUATION AU QU BEC La situation au Qu bec quant aux dangers non infectieux en milieu hospitalier se compare celle des tats Unis La r glementation et la normalisation en ce domaine sont plus d velopp es que dans celui des dangers reli s l utilisation des mati res infectieuses Dangers chimiques C est le R glement sur la qualit du milieu de travail R R Q 1981 c S 2 1 r 15 et modifications qui pr cise au Qu bec les normes d exposition aux contaminants chimiques les m thodes de contr le et les quipements de protection Ce r glement continu et modifi sous l emprise de la LSST est actuellement en r vision devant la CSST Il est pr visible que la plupart des niveaux d exposition soient revus la baisse suivant en cela la tendance observ e aux tats Unis et dans la Communaut conomique europ enne De plus le SIMDUT voir le point 3 5 2 page 122 r git les l ments d information et de formation requis en regard de la pr sence des mati res chimiques dangereuses utilis es au travail 5 8 1 1 Amiante Actuellement les concentrations admissibles d amiante en nombre de fibres respirables cm sont r glement es en fonction des types d amiante Ainsi pour les types Crocidolites et Amosite et pour les produits contenant l une ou l autre de ces mati res l utilisation est interdite sauf si leur remplacement n est pas raisonnable et pratiquement r alisable Dans de tels cas le
38. es B graisses d tergents synth tiques adoucisseurs d eau CE 4 savons fruits acides pices sucres et jus de l gumes pan Entretien sanitaire Bact ries d tergents synth tiques d sinfectants B Lv plantes d int rieur produits polir cires savons B solvants gants de caoutchouc et bact ricides S Buanderies alcalis bact ricides agents de blanchiment d ter kE gents synth tiques enzymes fibre de verre fongi cides chaleur humidit produits de polissage optique et savons t f i LS Soins infirmiers anesth siants locaux antibiotiques antiseptiques bact ries d tergents synth tiques d sinfectants oxyde d thyl ne gants de caoutchouc savons m dicaments champignons et humidit GJ ls LT ni o a D RG Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux EEEN Effets potentiels sur la sant Les produits chimiques peuvent irriter la peau directement ou causer une sensibilisation allergique Les contaminants physiques peuvent aussi endommager la peau une peau qui a d j t endommag e par des contaminants chimiques ou physiques est vuln rable aux infections 5 4 3 1 Effets des contaminants chimiques Les r actions de la peau dermatites sont les probl mes de sant au travail les plus courants Elles sont aussi les plus faciles pr venir Syst
39. es chlorures d ammonium de 10 mg m pour la concentration moyenne et de 20mg m pour la concentration maximale et pour l ammoniaque elle est respectivement de 20ppm 18mg m et de 35 ppm 27mg m Pour le benz ne la norme est de 10 ppm 30mg m3 et est en r vision actuellement Pour le mercure elle est de 0 05 mg m3 pour la concentration moyenne et de 0 15 pour la concentration maximale Pour les gaz anesth siants les standards d exposition permis au Qu bec sont plus lev s que ceux qui sont recommand s par NIOSH Ces standards sont en r vision actuellement L ASSTSAS a publi des guides portant sur le formald hyde l oxyde d thyl ne et le protoxyde d azote Ces guides r guli rement mis jour pr sentent les propri t s et les utilisations de ces produits dangereux dans les secteurs de la sant au Qu bec les recommandations pratiques pour les contr ler la source de m me que les mesures de pr vention que l employeur devrait mettre en oeuvre ASSTSAS ER Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux ASSTSAS 5 8 1 3 M dicaments antin oplasiques Bien que non r gis de fa on sp cifique par un r glement d cr t en vertu de la LSST les m dicaments antin oplasiques cause des dangers associ s leur manipulation font l objet d interventions fr quentes de l ASSTSAS aupr s
40. g n ral les effets des expositions aux radiations sont cumulatifs 9 2 3 5 1 Effets aigus Les expositions aux rayonnements ionisants sont habituellement localis es et peuvent causer un ryth me ou une radiodermite Le syndrome de radiation aig e survient rare ment Dans un tel cas l irradiation totale du corps doit d passer 100 roentgens durant une tr s br ve p riode Ce syndrome est accompagn habituellement de naus es de vomisse ments de diarrh es d un tat de faiblesse et de choc Apr s une p riode de latence de 2 14 jours les sympt mes de fi vre et de malaises apparaissent et souvent aussi des l sions h morragiques de la peau D s la troisi me semaine il y a d pilation Des ulc res internes et externes peuvent appara tre sur tout le corps ainsi qu une diarrh e sanguinolente La 192 Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant ra A NX Pat Pa AS AE 4 E Fa Fes a EN En de Pas Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux mort peut tre induite par une grave d pression de la moelle osseuse si le niveau d expo sition est lev Si la personne survit au stade toxique elle se r tablit habituellement d s la cinqui me ou sixi me semaine et sera compl tement remise apr s une longue convales cence NIOSH 19774 Une dose tr s lev e de radiation peut produire un d me c r bral en quelques minutes suivie du d
41. hnologistes m dicaux et dentaires et chez les femmes pour les infirmi res Le TMP pour les suicides tait aussi lev chez les chiropraticiens et v t rinaires NIOSH 1983c Hoiberg 1982 a examin les dossiers de maladies et de stress professionnels chez les recrues masculines de race blanche de la marine et a trouv que le personnel des can tines et des h pitaux taient plus souvent hospitalis s pour des maladies dues au stress que celui des autres groupes professionnels de la marine Elle a signal aussi que le taux d hospitalisation augmentait avec le nombre d ann es de service Les personnes qui en taient leur deuxi me p riode d enr lement pr sentaient un taux d hospitalisation pour maladies dues au stress de quelque cinq fois sup rieur celui des personnes qui en taient leur premi re p riode de service militaire Les personnes qui comptaient plus de vingt ans de service taient hospitalis es deux fois plus souvent que celles qui n en n avaient que dix Les taux d hospitalisation pour les n vroses troubles situationnels passagers hypertension et ulc res taient sup rieurs ceux de six autres causes d hos pitalisation dues au stress Hoiberg 1982 a signal que les facteurs suivants contri buaient au stress v cu par le personnel des cantines et des h pitaux faible statut professionnel caract ristiques professionnelles moins favorables comme la charge de travail la respon sabilit
42. hysiologique connu 5 2 4 2 1 2 Normes et recommandations Ni OSHA ni NIOSH n ont mis de recommandations pour les ExpOSIHONS aux radiations visibles 5 2 4 2 1 3 Mesures de contr le des expositions Les blouissements des sources de rayonnements visibles peuvent tre r duits par linstal lation d quipements de filtres ou d crans les pauses r guli res sont aussi une bonne fa on de pr venir la fatigue visuelle 5 2 4 2 2 Rayons lasers Les rayons lasers ou amplificateurs de rayonnements lumineux mettent des radiations lectromagn tiques de types UV IR ou du spectre visible La longueur d ondes et la fr quence de la lumi re mises d pendent du spectre utilis Dans le domaine biom dical le rayon laser sert en microchirurgie il est galement utilis pour mesurer les immu noglobulines et autres composantes du sang Les rayons lasers sont de plus en plus utilis s en chirurgie 5 2 4 2 2 1 Localisation du danger Les rayons lasers sont utilis s dans les services de radiologie o ils servent positionner les patients qui subissent des radiographies et dans les services de chirurgie o ils ont de multiples applications 5 2 4 2 2 2 Effets potentiels sur la sant et dangers pour la s curit Les rayons lasers sont dangereux parce qu ils mettent de grandes quantit s d nergie lumineuse sur une petite surface Les yeux et la peau sont les organes les plus menac s par les rayons lasers NIOSH 197
43. ide de dosim tres aux cristaux de fluorure de lithium ne permettre l acc s qu aux Patients et au personnel d exp rience dans la salle o des p unit s de radiographie portatives et des isotopes radioactifs sont utilis s avertir au pr a lable les travailleurs et travailleuses proximit et leur accorder un d lai suffisant avant la prise de radiographies au moyen d appareils portatifs e identifier clairement les patients qui ont re u des implants radioactifs ou autres trai tements de radiologie th rapeutique respecter les directives applicables la d contamination en cas d chec des mesures de contr le mm mm Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant PR T Ww Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux y gt les personnes expos es directement au champ de rayonnement ou qui se retrouvent dans une zone o les niveaux de radiations diffuses sont lev s doivent porter des tabliers de gt plomb des gants et des lunettes de protection e v rifier l quipement de protection une fois par ann e afin de d celer les fissures dans y le plomb x e utiliser un cran de protection de la thyro de et des verres de plomb pour les expositions y lev es comme dans le cas de l angiographie e pr venir l exposition des travailleuses enceintes aux irradiations 5 2 3 7 5 Mesures de contr le des mati res r
44. ions des radiations et les ant c dents quant la reproduction Le guide r glementaire de la NRC intitul Instruction Concerning Prenatal Radiation Exposure peut servir l valution des dangers potentiels pour les travailleuses qui veulent devenir enceintes NRC 1975 Rayonnements non ionisants L nergie produite par les rayonnements non ionisants est insuffisante pour ioniser les atomes mais elle vibre et agit sur les mol cules et produit de la chaleur Ce type de radiation est class par fr quence en unit de hertz H2 Les types de rayonnements non ionisants qui suivent peuvent tre pr sents dans l environnement hospitalier rayons EE LAS n nim ds La 202 Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant EN AN 4 AR AR h AP AY AP 417 LB vb AN A x E n Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux ultraviolets UV rayons visibles y compris les rayons lasers rayons infrarouges GR les radiofr quences RF micro ondes et ultrasons 5 2 4 1 Rayonnements ultraviolets 5 2 4 1 1 Localisation des dangers Les lampes germicides certains traitements dermatologiques les incubateurs dans les pouponni res et certains filtres air peuvent mettre des rayonnements ultraviolets 5 2 4 1 2 Effets potentiels sur la sant Une surexposition peut causer des br lures de la peau expos e et des troubles oculaires graves Les yeux peuvent tre p
45. meilleurs moyens de r duire les doses de rayons X externes et des ravons gamma consistent limiter la dur e d exposition augmenter la distance de la source d exposition entourer celle ci d crans compos s de mat riaux protecteurs et viter toute exposition inutile Les connaissances acquises des quipements am lior s ainsi qu une r duction des expositions ont contribu largement diminuer les dangers encourus par le personnel des services de radiologie 5 2 3 7 1 Responsable de la radioprotection Un programme int gr sous la direction d une personne responsable de la radioprotection est n cessaire afin de r duire les risques d exposition du personnel Ce cadre est respon sable de la s curit relative tous les aspects de la radioprotection dans l h pital et doit tre disponible ou accessible sur appel en tout temps Son num ro de t l phone doit tre affich Partout o des mati res radioactives sont manipul es L une des t ches de cette personne consiste exercer une surveillance du personnel et des patients afin que les limites d exposition aux radiations ne soient pas exc d es Cette personne doit donc laborer un programme de radioprotection pour le personnel et les patients et voir l implantation des mesures de contr le appropri es NCRP 1976 Elle doit galement tenir un inventaire et contr ler l arriv e et la sortie des mati res radioactives utilis es dans h pital La formation l
46. mes cliniques suivants taient attribuables au stress au travail e probl mes affectifs comme l anxi t la d pression et l insatisfaction au travail e comportement ou mode de vie m sadapt s e toxicomanies et alcoolisme Les valuations fond es sur les donn es obtenues du National Institute of Mental Health indiquent qu environ 25 de la population am ricaine g e de 25 44 ans principal groupe d ge des travailleurs et travailleuses ont prouv des probl mes psychologiques ASPH NIOSH 1988 De par sa nature le travail en milieu hospitalier suscite des situations qui sont parmi les plus stressantes de tous les milieux de travail Les travailleurs et travailleuses font face constamment des personnes souffrant de maladies ou ayant subi des accidents qui peuvent tre mortels en plus ils sont soumis des probl mes de surcharge de travail de manque de personnel des horaires serr s la paperasserie administrative l utili sation d quipements compliqu s ou qui fonctionnent mal aux rapports complexes reli s la hi rarchisation de l autorit et des comp tences des patients d pendants et exi geants et au d c s de patients Tous ces facteurs contribuent au stress du personnel hospitalier En plus la grande taille et la bureaucratisation de bon nombre d h pitaux peuvent tre des facteurs contribuant d personnaliser l environnement et faire en sorte que les travailleurs e
47. ns les milieux des services de sant que des services sociaux Le programme d intervention de l ASSTSAS devrait tre disponible en 1993 EE ET 240 Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant
48. nts varient selon le proc d radioactif utilis NCRP 1976 Cat gorie A Traitements au cours desquels des mati res radioactives sont ad ministr es par voie orale i Cat gorie B Traitements au cours desquels des mati res radioactives sont in ject es dans les cavit s du corps Cat gorie C Traitements au cours desquels des mati res radioactives sont in ject es dans les tumeurs pour y demeurer en permanence Cat gorie D Traitements d irradiation des distances allant jusqu quelques centim tres brachyth rapie Les travailleurs et travailleuses qui doivent soigner les patients ayant subi l un d ces traitements doivent disposer d un feuillet d instructions particuli res quant aux soins prodiguer voir NCRP 1970 pour plus de renseignements Ces personnes doivent respecter les directives suivantes pour le traitement de patients qui ont t trait s avec des mati res radioactives NCRP 1976 la personne responsable de la radioprotection doit tablir les limites de temps que toute personne peut consacrer au patient une tiquette portant la mention mesures de pr cautions contre la radioactivit doit tre attach e au patient au chariot et au lit les travailleurs et travailleuses doivent entrer dans la chambre du patient pour accomplir les t ches normales relatives aux soins infirmiers mais ne doivent pas passer plus de temps pour visiter ces personnes ou accomplir des services personnels s
49. nuel 5 2 4 4 5 Mesures de contr le des expositions Tout endroit o les expositions aux rayonnements FR micro ondes d passent les niveaux permissibles doit tre consid r comme un lieu qui pr sente des dangers Ces endroits doivent tre identifi s clairement l aide d enseignes d avertissement Des serrures qui s enclenchent emp chent tout acc s non autoris Les mesures de protection de base comprennent les crans ou enceintes isol es pour l quipement L quipement individuel de protection peut tre utilis par exemple des tabliers abdominaux des surv tements et des casques treillis m tallique Bien que des lunettes de protection sp ciales aient t d velopp s celles ci peuvent ne pas offrir une protection suffisante 5 2 4 5 Ultrasons 9 2 4 5 1 Localisation des dangers Les ultrasons sont les vibrations m caniques d un m dium lastique produit sous forme d alternance compression et expansion Les vibrations peuvent tre produites par un son continu ou implus sous forme de vibrations interrompues La m decine utilise les ultra sons dans certaines proc dures th rapeutiques chirurgicales et de diagnostic 9 2 4 5 2 Effets potentiels sur la sant Bien que les expositions aux ultrasons ne semblent pas pr senter de danger pour la sant humaine une exposition aux hautes fr quences audibles qui d passent les 10 kHz peut causer un syndrome avec naus es maux de t te tintements d oreilles doule
50. nus Voici une liste de ces contaminants Yager 1973 contaminants biologiques virus de la rub ole cytom galovirus virus de l h patite B contaminants chimiques oxyde d thyl ne solvants organiques produits pharmaceutiques gaz anesth siants antibiotiques 4 m dicaments cytotoxiques contaminants physiques rayonnements ionisants Effets des expositions Il a t valu que pr s de quatre millions de travailleuses d h pitaux sont susceptibles d tre expos es des dangers d ordre g n tique Kooker 1987 Beckman et Brent 1986 et Scharden 1985 ont compil une liste de contaminants t ratog nes pr sents dans l environnement hospitalier Malgr la pr sence dans ces milieux de contaminants ayant des effets t ratog nes reconnus chez les humains aucune preuve vidente n a d montr que les conditions de travail dans les h pitaux sont la cause d un taux plus lev d anomalies cong nitales chez les enfants du personnel hospitalier Ainsi bien que le cytom galovirus soit reconnu comme un contaminant t ratog ne le personnel des Pouponni res et des services de p diatrie expos ne semble pas courir un plus grand risque d anomalies cong nitales induites par ce virus US Congress 1985 Certaines tudes ont d montr qu il existe un lien plus g n ral entre le travail en milieu hospitalier ou dans les laboratoires en g n ral et un plus grand dange
51. omb offrent virtuellement aucune protection contre les rayons gamma haute intensit Le NCRP a labor des directives qui doivent tre appliqu es dans ces cas NCRP 1976 les infirmi res qui assistent souvent les m decins lors de l implantation de tubes ou d aiguilles radioactifs doivent tre class es comme travailleurs expos s la radiation Ces personnes doivent porter des dosim tres si elles risquent d tre expos es au quart de la dose permissible pour cette cat gorie de travailleurs et de travailleuses les produits radioactifs doivent tre livr es la salle d op ration dans des contenants prot g s par du plomb par une personne responsable de la manipulation et de l limi nation des mati res radioactives personne ne doit se tenir plus pr s qu il n est n cessaire des mati res radioactives soit avant ou apr s qu elles ont t introduites dans le corps du patient toute personne qui assiste le patient apr s l intervention doit se tenir aussi loin de lui que possible Il se peut que les personnes qui sont appel es fr quemment aider de tels patients doivent tre d sign es comme des travailleurs et travailleuses expos s la radia tion le personnel non hospitalier ne doit pas tre autoris utiliser les ascenseurs au moment o de tels patients s y trouvent les radiographies de ces patients doivent tre prises aussi rapidement que possible afin d viter toute exposition des a
52. onnements FR micro ondes sont utilis s dans plusieurs proc d s en milieu hos Pitalier chaleur en diathermie th rapie pour les cas de cancer d gel d organes refrig r s lors de transplantations st rilisation des ampoules et inhibition enzymatique des tissus chez les animaux de laboratoire Les fours micro ondes servent aussi la cuisson des aliments 5 2 4 4 2 Effets potentiels sur la sant Les rayonnements FR micro ondes peuvent tre l origine de troubles biologiques cause de l effet thermique intratissulaire profond NIOSH 19790 Cet effet thermique peut alt rer les cellules produisant ainsi des l sions importantes Il y a aussi les dangers des effets non thermiques Les cons quences de ce type de rayonnement englobent les troubles immuno logiques neurologiques et de comportement Les effets de ce type de radiation caus s par la chaleur ont t largement document s chez les animaux par contre les preuves sont incompl tes et contest es en ce qui concerne les effets produits sans qu il y ait augmentation de la temp rature des tissus Les effets thermiques sont directement Proportionnels la charge ou l intensit du courant Lorsque la chaleur g n r e par l nergie absorb e est trop importante pour tre mise dans l envi ronnement la temp rature du corps s l ve graduellement et peut causer un stress thermi que Guide g n rai de pr vention pour le personnel des services de sant
53. parall le Pour les t ches exigeant surtout un travail l cran l intensit lumineuse doit tre plus faible que lorsqu une personne travaille avec l cran et une copie papier pour ce genre de t che il se peut qu un clairage d appoint soit n cessaire en plus de l clairage normal de bureau r gimes de travail le travail continu sur TEV doit tre interrompu de temps autre par des pauses ou par l ex cution d autres t ches ne causant pas de fatigue visuelle ou de la charge de travail visuelle mentale et musculaire augmente examens de la vue les travailleurs et travailleuses sur TEV doivent subir des examens de la vue avant d entreprendre tout travail sur TEV et p riodiquement par la suite pour s assurer que leur vision est bien adapt e ce type de travail ASSTSAS ES Guide g n ral de pr vention Pour le personnel des services de sant ES EEE EEE Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux Introduction ASSTSAS N t Les mesures d identification des contaminants mutag nes et t ratog nes de contr le des expositions professionnelles et de surveillance m dicale des personnes expos es sont galement trait es sous chacun de ces contaminants au chapitre 4 page 125 et dans les autres sous sections du pr sent chapitre 5 page 149 Le personnel des soins de sant peut tre expos de nombreux contaminants ayant des effets mutag nes ou t ratog nes recon
54. ps que les mati res radioactives sont en place de m me des soins du p rin e ne doivent pas tre prodigu s aux patientes du service de gyn cologie seuls les m decins traitants ou leurs d l gu s doivent changer les pansements ou bandes couvrant le site d insertion Entreposer les pansements dans un lieu s r en attendant qu ils soient limin s aucune mesure pr ventive particuli re n est requise pour le vomi les crachats l urine les f ces ou les ustensiles pour manger lorsqu une source de mati re radioactive est enlev e celle ci doit tre retourn e la personne responsable de l limination 5 2 3 7 6 Surveillance des proc d s radiologiques 5 2 3 7 6 1 Proc dures de diagnostic Avant d utiliser un appareil de radiographie la personne responsable de la radioprotection doit prendre les mesures suivantes NCRP 1976 proc der une enqu te compl te sur les radiations afin de s assurer que les murs et autr s crans prot gent suffisamment e voir ce que l quipement corresponde aux exigences r glementaires et soit op ra tionnel gt inspecter tous les planchers et chambres avoisinants d signer des zones de radiation dont l acc s est restreint Voici les directives g n rales relatives aux proc d s de radiographie y compris les mam mographies et les radiographies dentaires NCRP 1976 seuls les patients ont acc s aux secteurs non prot g s lors de l mission de
55. r mun r s s est n anmoins accru Le respect des obligations financi res et la menace possible du ch mage peuvent tre des causes profondes de stress surtout pour les personnes dont l emploi est l unique soutien financier de la famille 5 5 4 4 Manque d autonomie La frustration li e l absence de pouvoir d cisionnel est un facteur significatif de stress Les infirmi res se sentent parfois d valoris es lorsque leurs observations et leurs recommada tions relatives aux soins requis par un patient sont ignor es ou annul es d autorit 5 5 4 5 Horaires de travail Le travail post surtout en rotation peut aggraver les effets du stress Une tude de NIOSH sur les effets du travail post en rotation soulignait qu environ 25 de 1 219 infirmi res qui ont fait l objet de cette tude travaillaient r guli rement sur des quarts en rotation Elles ont r v l avoir eu recours la consultation pour des probl mes de sant beaucoup plus souvent que les infirmi res qui travaillaient sur des quarts r guliers NIOSH 1978a Un plus grand nombre d infirmi res qui travaillent sur des quarts en rotation ont indiqu qu elles s absentaient du travail cause d infections respiratoires aig es de troubles gastri ques et intestinaux de maux de t te rhumes et influenza Les infirmi res assign es des quarts de travail en rotation consultaient aussi un m decin plus souvent cause de ces probl mes et en plus des otites
56. r de troubles g n tiques surtout les risques d avortement spontan Ainsi une relation a t tablie entre les avortements spontan s et les anomalies cong nitales chez les travailleuses des Salles d op ration expos s aux d chets de gaz anesth siants une relation semblable a aussi t sugg r e dans le cas des pouses des travailleurs expos s NIOSH 19772 L exposition aux agents de st rilisation surtout l oxyde d thyl ne a galement t reli e laugmentation du nombre d avortements spontan s Hemminki et al 1982 ainsi qu aux anomalies chromosomiques des lymphocytes circulants Hogstedt et al 1983 Laurent et al 1984 Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant ENN D A A a A M a a y p cia amp Recommandations pour la pr vention des dangers non infectie RE E EEEE introduction Les l sions et maladies de la peau comptent pour une grande part de toutes les l et maladies professionnelles ASPH NIOSH 1988 Les l sions cutan es signal e milieu hospitalier comportent les coupures lac rations piq res raflures et br lure maladies de la peau comprennent les dermatites les sensibilisations allergiques les i tions comme l herp s et le cancer de la peau En 1984 les maladies de la peau c taient pour plus de 34 de toutes les maladies professionnelles chroniques aux i Unis De tous les travailleurs et travailleuses qui d veloppent une dermati
57. re cat gories de rayons lasers que Stoner et al ont r sum 1982 comme suit i Cat gorie 1 Rayons lasers incapables de causer une dose de radiation dangereuse Ils sont exempts de mesures de contr le Cat gorie 2 Rayons lasers qui peuvent tre vus mais dans des conditions qui font l objet d un contr le rigoureux Ils doivent Porter une tiquette d avertissement Cat gorie 3 Rayons lasers exigeant des mesures de contr le pour viter qu on ne les voit afin de pr venir les troubles oculaires subs quents Cat gorie 4 Rayons lasers qui doivent tre contr l s afin de pr venir toute l sion aux yeux et la peau De plus PANSI publie des directives pour l utilisation s curitaire des rayons lasers ANSI 1973 et l ACGIH a publi des recommandations pour les expositions professionnelles aux radiations des rayons lasers ACGIH 1986 5 2 4 2 2 4 Mesures de contr le des expositions Le meilleur moyen de protection est l utilisation d quipement de protection efficace pour les yeux et d crans contre les rayons haute intensit d nergie Afin de choisir les protecteurs oculaires ad quats il faut s assurer que les caract ristiques filtrantes du verre conviennent au rayon laser utilis Les verres protecteurs doivent tre mont s sur des montures de grosses lunettes de telle sorte que les yeux sont prot g es par le c t et par le devant Chaque paire de lunettes doit tre clairement identifi e
58. rebut les tissus et fluides pr lev s lors d une autopsie de ce genre comme s il s agissait de mati res radioactives 5 2 3 8 Surveillance environnementale Toute personne expos e des sources de rayonnements ionisants doit porter un dosim tre Deux types de dosim tres existent pour contr ler les expositions aux rayonnements ionisants les dosim tres film sensible et les dosim tres thermoluminescence Les deux sont acceptables mais le dosim tre thermoluminescence est de plus en plus utilis cause du mode d emploi relativement simple de ce proc d Le port d un dosim tre film sous un tablier et un autre au dessus du tablier au niveau du col permet d valuer l exposition du corps et celle de la t te et du cou Les d tecteurs de poche chambre d ionisation port s et lus quotidiennement ne sont pas acceptables en ce qui a trait au respect des r glements Tout programme dosim trique doit comporter l analyse r guli re des donn es et leur inscription aux dossiers l information du personnel quant aux r sultats de la mesure de leur exposition des laboratoires qui disposent de programmes ad quats de contr le de la qualit 5 2 3 9 Surveillance m dicale Toute personne expos e aux radiations doit tre examin e avant son affectation et par la suite en cours d emploi les examens doivent comporter une analyse des globules san guines des plaquettes un examen des yeux les ant c dents d exposit
59. s rayonnements infrarouges qui augmentent en fonction de la temp rature de l objet Chez les humains et les animaux les dangers importants des rayonnements infra rouges sont le r sultat d une augmentation de la temp rautre des tissus absorbants NIOSH 1977b Il peut y avoir exposition ce type de rayonnements en milieu hospitalier pendant Futilisation d quipement chauffant ou r chauffant dans les cuisines et durant des interven tions l aide de rayons laser ou de thermographie 9 2 4 3 2 Effets potentiels sur la sant Voici les risques associ s aux Expositions aux rayonnements infrarouges br lures graves de la peau vasodilatation accrue des capillaires et augmentation de la pigmentation qui peut continuer pendant quelques temps Une exposition continue peut provoquer des troubles oculaires L usage de sources de radiations intenses et compactes peuvent provo quer des l sions une fraction de seconde avant que la douleur n apparaisse 5 2 4 3 3 Normes et recommandations Ni OSHA ni NIOSH n ont mis de normes ou de standards pour les expositions profession nelles aux rayonnements infrarouges 5 2 4 3 4 Mesures de contr le des expositions Il faut fournir des lunettes de protection munies des bons filtres l o des rayonnements infrarouges sont pr sents Les crans et les enceintes permettent aussi de contr ler les expositions 5 2 4 4 Rayonnements FR micro ondes 5 2 4 4 1 Localisation des dangers Les ray
60. s sensibilis es un produit chimique continueront habituellement avoir des r actions graves moins de cesser tout contact en substituant au produit sensibilisant un autre produit chimique ou en transf rant la personne un autre poste Voici une liste des produits allerg nes les plus utilis s ASPH NIOSH 1988 compos s du m tal inorganique compos s inorganiques de nickel de chrome de co balt d or de mercure par exemple acc l rateurs de caoutchouc et produits antioxydants provenant de fuites des gants de caoutchouc comme ceux de la famille des thirams les dithiocarbamates les compos s de mercaptan et les d riv s du ph nyl nediamine para r sines plastiques comme les poxy les ph nols et les acryliques les colorants organiques comme ceux utilis s dans les solutions servant au d ve loppement des films couleur les pr parations des trousses de premiers soins comme la n omycine le th m rosal et la benzoca ne les produits chimiques commun ment utilis s dans les laboratoire comme le ph nol et le formald hyde 5 4 3 2 Effets des contaminants physiques La peau peut tre endommag e de diverses mani res y compris les traumatismes m caniques coupures lac rations raflures piq res par exemple les br lures caus es par des contaminants physiques lectricit chaleur ou rayonne ments ultraviolets les br lures chimiques Bien qu aucune donn e sp cifique n exis
61. t travailleuses se sentent seuls fatigu s irrit s impuissants et 2 DE lt 3 gt lt 214 Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant LEA t iy 7 z9 L ne sdl Ta y DU Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux frustr s Le poids de ces sentiments est souvent subi par les coll gues de travail les patients ou la famille m me du travailieur ou de la travailleuse Ces sentiments peuvent galement s exprimer sous forme d apathie de perte de confiance en soi d isolement ou d absent isme L incapacit de reconna tre et de traiter les causes de stress peut conduire la fatigue professionnelle ou au burn out c est dire que la personne continue de travailler mais devient inefficace i En 1977 les enqu teurs de NIOSH ont publi une tude sur les admissions Ph pital pour raison de probl mes de sant mentale parmi 130 grandes cat gories profession nelles Des 22 professions comptant les taux d admission les plus lev s six se classaient dans la cat gorie des soins de sant technologistes m dicaux infirmi res auxiliaires techniciens et techniciennes de laboratoire m dical pr pos s aux b n ficiaires infirmi res et aides dentaires Colligan et al 1977 Une autre tude soulignait que le taux de mortalit proportionnelle TMP dans les cas de suicides tait lev chez les hommes pour les dentistes m decins tec
62. te 20 perdent une moyenne de onze jours de travail chaque ann e Dans le secteur de vices qui comprend les soins de sant pr s de 8 000 cas de dermatites ont t sig au Bureau of Labor Statistics en 1984 un taux d incidence de 5 cas par 10 000 emp temps plein ASPH NIOSH 1988 BEREA Localisation des dangers Le personnel de tous les services hospitaliers peut pr senter des probl mes de la f cependant les travailleurs les plus touch s sont le personnel de l entretien sanitaire l entretien m canique les pr pos es aux b n ficiaires et les auxiliaires Dan un h 60 du personnel souffrant de dermatites professionnelles des mains taient des liaires et des pr pos s l entretien sanitaire m me si ces deux cat gories ne comp que pour 17 du personnel hospitalier Dahlquist et Fregart 1970 La moiti de sonnes pr sentant une dermatite en taient atteintes depuis six mois ou plus i A a CA AS NE La publication de NIOSH intitul e Occupational Diseases A Guide to Their Recog NIOSH 1977d pr sente une liste compl te des irritants professionnels et des d allergies cutan es Voici une liste de quelques unes des causes les plus fr quen Flia probl mes de peau par service hospitalier fi TEN i y k 1 De 5 Y i r Ra Cat gorie de personnel Causes fr quentes des irritations cutan es LR Services alimentaires Chaleur humidit Candida levure bact ri
63. te sur les l sions de la peau du personnel hos Pitalier celles du Bureau of Labor Statistics de 1983 indiquent que pr s de 10 de toutes les r clamations pour l sion professionnelle de la peau dans 30 tats faisant rapport provenaient des cuisiniers et du personnel des services alimentaires ASPH NIOSH 1988 5 4 3 3 Cancer de la peau Les liens entre le cancer de la peau et les rayonnements ultraviolets ont t clairement d montr s La relation entre ce cancer et l exposition d autres contaminants est moins bien document e cependant les chercheurs ont mis en cause les rayonnements ionisants et les m dicaments antin oplasiques D autres preuves indiquent qu il peut y avoir une transformation maligne des cellules endommag es par suite de dermatites allergiques et chroniques de contact ASPH NIOSH 1988 5 4 3 4 Effets des contaminants biologiques Plusieurs micro organismes peuvent endommager la peau les bact ries les champi gnons les virus et les parasites entre autres L herp s simplex est le type d infection de la peau que l on rencontre le plus chez les dentistes les m decins et le personnel infir mier En 1985 quelque 5 des demandes de r parations pour maladie de la peau se rapportaient des infections primaires de la peau Les agents biologiques peuvent ga lement causer des infections secondaires de la peau quand celle ci a d j t endomma g e par des contaminants chimiques ou physiques Les
64. toxiques exposition des patients infectieux Les autres facteurs de stress importants sont la sp cialisation professionnelle la discrimi nation les probl mes financiers le manque d autononie les horaires de travail les fac teurs ergonomiques et les changements technologiques Il sera question bri vement de ces facteurs dans les sous sections qui suivent eA n 217 ASSTSAS Guide g n ra de pr vention pour le personnel des services de sant ASSTSAS 2 Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux 18 5 5 4 1 Sp cialisation des emplois La sp cialisation accrue des emplois restreint la possibilit pour les travailleurs et travail leuses d occuper des postes sup rieurs dans la hi rarchie de l h pital Les emplois sp cialis s sont stressants et entra nent un taux plus lev de l sions professionnelles telles les entorses lombaires et les dermatites 5 5 4 2 Discrimination Malgr des tendances r centes en sens contraire les femmes et les membres de groupes minoritaires sont toujours confin s des postes subalternes en milieu hospitalier 5 5 4 3 Probl mes financiers Les probl mes financiers personnels constituent une source importante de stress pour un grand nombre de travailleurs et de travailleuses d h pitaux Bien que les salaires aient augment au cours des dix derni res ann es l cart salarial entre les postes les mieux r mun r s et les moins
65. ur concentration moyenne admissible est de 0 2 fibres respirables cm et leur concentration maximale admissible est de 1 fibre respirable cm Dans le cas des autres formes d amiante Chrysolite Tremolite Anthophylite et Actinolite la concentration moyenne admissible est de 1 fibre respirable cm et la concentration maximale admissible de 5 fibres respirables cm La concentration admissible de recirculation de poussi res respirables est de 0 1 mg m Soulignons de plus que le code de s curit pour les travaux de construction R R Q 1981 c S 2 1 r 6 et modifications comporte une section sp cifique sur les travaux susceptibles d mettre de la poussi re d amiante Ce r glement d taille les mesures de contr le que l employeur doit mettre en oeuvre les m thodes de travail qui doivent tre respect es et les quipements de protection qui doivent tre fournis sans frais aux travailleurs 5 8 1 2 D sinfectants chimiques fr on mercure solvants gaz anesth siants Les normes au Qu bec avant la r vision en cours sont similaires celles d OSHA telles que rapport es dans le pr sent chapitre pour l alcool isopropylique le chlore l iode le ph nol le fluotrichlorom thane le dichlorodifluorom thane le xyl ne le m thacrylate de m thyle Pour le formald hyde la concentration actuellement permise en r vision est de 2 ppm 3mg m Pour l ald hyde glutarique activ e ou non la norme est de 0 25 mg m Pour l
66. ures de pr vention qui doivent tre respect es De plus lASSTSAS rend disponible sa client le un guide sur la Radiologie diagnostique Soulignons que ce document est actuellement en r vision et fera l objet d une nouvelle publica tion d s que les nouvelles normes de la CCEA seront disponibles Pour les radiations non ionisantes l ACNOR a publi en 1991 une norme destin e d finir tous les aspects de sant et de s curit reli s l utilisation des lasers m dicaux CAN CSA 2386 M91 Par ailleurs l Association des physiciens et ing nieurs biom dicaux a rendu disponible en mai 1991 un guide de s curit d utilisation des lasers pour application m dicale Ce manuel traite des lasers chirurgicaux au CO et au Nd Y A6 des lasers ophtalmiques l argon et au Nd YA6 et des lasers colorants pour th rapie photodynamique Danger pour la peau L ASSTSAS a publi en 1986 un court guide sur les dermatoses Ce guide actuellement en r vision sera disponible dans une nouvelle version en 1993 Il traitera de fa on beaucoup plus d taill e des causes de dermatose en milieu de sant et abordera de fa on sp cifique les mesures mettre en oeuvre selon la nature des agents chimiques physiques ou biologiques en cause o Stress Comme nous l avons soulign au point 3 5 5 page 123 les repr sentants patronaux et syndi caux qui dirigent l ASSTSAS sont pr occup s par la probl matique du stress tant da
67. urs tourdis sements et fatigue Une perte temporaire d audition et des d placements du seuil auditif peuvent appara tre lors d une expositi n aux ultrasons haute fr quence Les rayonnements des ultrasons basse fr quence peuvent causer des effets localis s quand une personne touche des parties de mati res trait es aux ultrasons Les mains sont souvent impliqu es aux endroits o les effets des ultrasons agissent avec le plus de force Une exposition des sources importantes d ultrasons peut causer des l sions aux syst mes nerveux p riph rique et vasculaire aux points de contact Les vibrations des ultrasons dans aaa o a i a amaa Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant ASSTSAS Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux Pair peuvent influer sur le syst me nerveux central et sur d autres syst mes et organes lorsqu ils traversent l oreille et autres voies extra auditives 5 2 4 5 3 Normes et recommandations OSHA et NIOSH ne proposent aucune norme ou recommandation pour les ultrasons L ACGTH a propos les TLV suivantes pour les expositions aux rayonnements ultra sonores CACGIH 1987 fr quence moyenne d une niveau de bande 1 3 bande 1 3 d octave kHz d octave en dB re 20 mpa 10 80 12 5 80 16 80 20 105 25 110 31 5 115 40 115 50 115 5 2 4 5 4 Mesures de contr le des expositions L exposition aux vibrations des ultrasons peut
68. utres personnes dans le secteur et tout obscurcissement de la pellicule du rayon X ces patients doivent demeurer dans leur chambre moins d avis contraire la lingerie les v tements et les bassines doivent tre inspect s r guli rement pour d celer la pr sence de tubes ou d aiguilles radioactives qui auraient pu se d tacher du patient si le pansement original du patient sous quelque forme que ce soit semble d fait le m decin traitant doit tre inform et il faut proc der une inspection de la chambre afin de v rifier la pr sence de tubes d aiguilles ou de dispositifs utilis s lors du traitement si une capsule une aiguille ou un autre dispositif radioactif se d place ou tombe le ramasser soigneusement l aide de forceps et le placer dans un contenant dans la cham bre du patient I faut communiquer imm diatement avec la personne responsable de la radioprotection et le m decin traitant les travailleurs et travailleuses doivent limiter le temps pass avec ces patients aux seuls soins infirmiers n cessaires La personne responsable de la radioprotection doit d ter miner un horaire de travail et les assignations aux soins infirmiers de mani re r duire les dangers d exposition ASSTSAS Guide g n ral de pr vention pour le personnel des services de sant se ASSTSAS Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux les bains au lit doivent tre omis aussi longtem
69. vention pour le personnel des services de sant LA 74 lt 2 KZ La SE ee Eee vuar ksd Recommandations pour la pr vention des dangers non infectieux niques mettant des rayonnements fabriqu s depuis 1974 Les standards visent ce que l mission de radiation soit la plus faible possible pourvu que les r gles de fonctionnement de l appareil soient respect es La FDA met galement des recommandations pour l utilisation des appareils de radio graphie et autres metteurs de rayonnements de plus elle organise des sessions de formation et offre sa collaboration aux tats Le Chapitre 10 du Code of Federal Regulations contient les r glements de la NRC sur les sources d isotopes 10 CFR Parties 20 et 34 et le Chapitre 21 traite des r glements de la FDA relatifs aux appareils de radiographie 21 CFR Parties 1000 et 1050 Nombre d tats ont conclu des ententes avec le gouvernement f d ral en vertu desquelles ils assument la responsabilit de l application des r glements relatifs aux sources de radiations La JCAHO exige que tout h pital qui dispose d quipement de radiologie ait son emploi ou titre de consultant un m decin sp cialis en sant du travail QCAH 1979 5 2 3 7 Mesures de contr le des expositions Le niveau de protection n cessaire pour une source particuli re de rayons X ou de rayons gamma est proportionn e l nergie mise et la dur e d utilisation Parmeggiani 1983 Les

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