Lettre de l`ITSAP n°10
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1. Positive 100000 m e Negative L Province Municipality Figure 5 Zones de surveillance d A tumida en Italie 02 12 2014 Point rouge Foyer Point vert investigation sans d tection d A tumida Le cercle bleu d finit la zone de surveillance Les communes appartenant la zone de protection sont en rose rieur 150 ce qui correspond donc la possibilit de d tecter une pr va lence d infestation encore inf rieure 2 Il a t d cid d appliquer une pr valence limite diff rente dans les deux zones en raison de la pr sence av r e d A tumida dans la zone de protection pr valence limite de 5 compar e l absence suppos e d A tumida dans la zone de sur veillance La pr valence limite plus faible dans la zone de surveillance est donc plus protectrice elle per met une d tection plus sensible de cas potentiels d infestation De plus un programme de surveillance a t mis en place au niveau national pour pouvoir d tecter A tumida en dehors de la Calabre Par ailleurs des mesures de pro phylaxie sanitaire destruction des colonies et d sinfection du sol ont t mises en place dans les foyers touch s en vue d une radication ou afin de limiter la diffusion du col op t re dans d autres zones Du 16 au 18 septembre 2014 une quipe compos e d apiculteurs de biologistes et d agents des services v t rinaires italiens a visit cinq ruchers2. Pass DITO Progressivement le volet sanitaire du Plan de d veloppement durable de l apiculture s organise et prend forme De nouveaux outils se mettent en place pour permettre une compr hension des ph nom nes complexes que l on observe dans les ruchers et la mise en uvre de bonnes pratiques En premier lieu la remont e de donn es fiables constitue un enjeu majeur On peut saluer le fait que la proc dure que l on appelait auparavant surveillance des troubles des abeilles ait t modifi e pour prendre en compte les d populations quelles que soient leurs causes les mortalit s hivernales massives dans les ruchers comme on a pu le voir en Ari ge et dans les Pyr n es Orientales l hiver dernier Cette note de service d taille la cha ne d intervention qui doit se mettre en route d s lors qu un apiculteur est confront un ph nom ne anormal dans ses colonies D www itsap asso fr N 10 D cembre 2014 Ce dispositif est un des piliers de l observatoire des mortalit s et des alertes apicoles OMAA syst me d pid miosurveillance qui doit centraliser les donn es relatives la sant du cheptel Sa mise en place va n cessiter d tablir un r f rentiel des troubles et sympt mes qu un apiculteur peut rencontrer dans ses colonies L ITSAP Institut de l abeille s attaque ce chantier d s cet hiver avec l appui de la DGAL de l Anses et de la plateforme d pid miosurveillance en sant animale ESA Da
3. l instar de ce qui a t observ dans les pays o il a t d j introduit comme les tats Unis ou l Australie Des moyens de contr le traitement chimique des colonies pi geage des col opt res l int rieur des ruches ventuelle ment traitement des sols en cas de grosse infestation et de prophylaxie conservation des cadres au froid pour liminer les ufs ou les jeunes larves pr sents r colter et extraire rapidement le miel pour viter d atti rer des adultes seraient mettre en place dans les ruchers Les mesures de surveillance et les moyens de lutte demandent tre rapidement harmonis s et structur s entre les tats membres pour une ma trise rapide et efficace de ce danger Au vu des caract ristiques du cycle biologique du petit col opt re il est de plus fortement probable que les pays situ s dans les zones climat chaud de l Europe rencontreraient plus de difficult s dans le contr le de ce ravageur des abeilles que ceux ayant un climat plus froid Une vigilance est donc renforcer l chelle europ enne afin de per mettre une d tection pr coce du parasite en cas d introduction En France des enqu tes sont actuel lement conduites par les autori t s sanitaires afin de recenser les importations d Apid s issues de Calabre au cours des derniers mois notamment celles n ayant pas fait l objet de notification officielle et de r aliser des visites de contr le
4. 149 rue de Bercy 75595 PARIS CEDEX 12 T l 01 40 04 50 29 T l copie 01 40 04 51 48 Directeur de la publication Jean Yves FOIGNET R dactrice en chef Patricia ODOUNTAN Comit de r daction Fabrice ALLIER Benjamin BASSO Maxime BEGUIN Sophie CLUZEAU MOULAY Alexandre DANGL ANT Axel DECOURTYE C cile FERRUS Marine GOURRAT Julien VALLON Cyril VIDAU Mise en page IFIP Impression Centr Imprim Tirage 3 500 ex D p t l gal d cembre 2014 6 La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 12
5. abeille mellif re Le Conte et al Nous avons test l hypoth se que les stress subis par les abeilles mellif res peuvent modifier la com munication ph romonale entre les individus de la colonie et perturber la production des compos s ph romo naux Apr s avoir d montr l effet syner gique de l imidaclopride et de Nosema ceranae sur la survie des ouvri res nous avons montr que le parasite est capable d augmen ter consid rablement la produc tion d une ph romone de l ouvri re adulte l ol ate d thyle qui participe la r gulation du d veloppement comportemental des nourrices Des effets similaires ont t aussi obser v s chez les reines Nous avons ainsi mis en vidence les effets de stress sur la communi cation chimique la base des r gula tions sociales chez les abeilles R sApi R seau prototype de ruchers pour le diagnostic des colonies la mise en hivernage B ri et al Le projet R sApi a pour objectif de mieux comprendre les pertes de colo nies hivernales par une collaboration entre les acteurs de la fili re apicole apiculteurs professionnels techni ciens des ADA et scientifiques Pour cela 450 colonies sont suivies tat g n ral des colonies tat sani taire des ouvri res environnement tout au long de la saison Nos r sultats significatifs montrent que les colonies qui n ont pas sur v cu l hiver pr sentaient plus de virus BQCV Virus de
6. les ruchers visiter sont d termin s par une s lection al atoire pour atteindre le nombre de 150 ruchers visit s au total ce qui correspond 95 de chances de d tecter une pr valence limite d infestation de 2 des ruchers de la zone Les colonies visit es dans ces ruchers sont s lec tionn es al atoirement pour d tecter le petit col opt re des ruches avec une pr valence limite de 2 et une probabilit de 95 soit un maximum de 149 colonies visit es par rucher c est dire la quasi totalit des colo nies du rucher dans la plupart des cas Actuellement on constate que le nombre de ruchers visit s dans la zone de surveillance est bien sup Cenad 02 12 2014 E i Vito N sullo lonio e Patrizi vera Chiaravalle jet Centrale istor Gagliato di icok 15 Coo B O E Riace cons gnano Ionica Malina a al one Positive _ 20000 m Negative L Province Municipality en Calabre 02 12 2014 Point rouge Foyer Point vert investigation sans d tection d A tumida Le cercle rouge d finit la zone de protection d un rayon de 20 km autour des foyers 3 Note de service DGAL SDSPA 2014 842 du 20 10 2014 Anses Anses 02 12 2014 Dr e NZA e Pd le 4 o peu e CATANZARO e K Ja e e p FO CEE i Wike o A e a m REGGIO DI CALABRIA PALERMO SIRACUSA al ee oo
7. 6 Mise en place de pi ges dans les ruchers situ s dans la zone de protection en Italie septembre 2014 Au 20 octobre 2014 A tumida avait t observ dans 46 ruchers qui ont tous t d truits par la suite Plu sieurs autres ruchers ont t exami n s 120 dans la zone de protection 96 dans la zone de surveillance et 116 en dehors de la zone de sur veillance Figures 4 et 5 ne r v lant pas la pr sence du petit col opt re de la ruche Des larves de col opt res ont t observ es dans trois ruchers indiquant que le cycle pid miologique d A tumida avait d marr Ces observations montrent que l infestation tait au 20 octobre 2014 encore concentr e dans une r gion limit e de Calabre L origine et la date pr sum e de l introduction d A tumida en Italie n ont pour le moment pas t d ter min es Des tudes g n tiques sont en cours afin d identifier l origine g o graphique de la souche introduite La Calabre est une r gion o l api culture est tr s d velopp e De nom breux apiculteurs y font transhumer leurs colonies pour l exploitation de certaines miell es agrumes ch tai gnier eucalyptus notamment Dans cette zone certains apiculteurs pro duisent des essaims des paquets d abeilles et des reines qui sont vendus dans d autres r gions d Italie et l tranger Anses 5 Un essaim est un ensemble d ouvri res avec une reine Un paquet
8. avec une trousse de Poras al tabli le mo gique aux piq res Je me prot ge et je prot ge les visiteurs des d emploi avec un piq res Je suis form la prophy axie et au diagnostic des mala je s it Jonie malade js reconna tre une col s nt un bilan de l tat sanitaire de f me nne form e technici Je r alise r guli si possible E il v t rinaire etc nee n exi joitation les cos k Je conserve Suea en cas de suspicion c intoncali contact die r glement e il lot Je sais reconnaitre les signes pr coces de gir rapidement et en cons quence laide d une perso Sant des je am colonies iji s Gitstdtaia Mars 2014 Guide des bonnes P ratiques apicoles SYNDICAT MATIOMAL C APICULTURE Partorg n 89 La Biodiversiti gi pratiques apicoles UES APICOLES SUR LES BONNES PRATIQ ur tures apicoles sanitaires v t rinaires de la recherche et de l administration ITSA en en Guide des bonnes 9 m www itsap asso fr Amea M ricaine AUi serait e ie mom e yel ueria reine U ate cippe e rer de camne ra mesure AN rech gave au P ons suit x si maraver jareine vob ormai Les sch mas suivants ont t r alis s en application de la r glementation fran aise du m dicament v t rinaire en date du 1 mars 2014 Ils sont susceptibles d voluer e et arenon IDENTIFICATION DES MAUVAI
9. d abeille est un ensemble d ouvri res sans reine La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 7 Les donn es concernant l pizootie en Italie m ritent d tre compl t es et finement analys es afin d valuer si une radication est encore possible ou sinon si l infestation peut tre confin e la r gion actuellement tou ch e Au regard des informations dis ponibles la diss mination en Calabre du petit col opt re appara t impor tante Tr s peu de foyers contenant des larves quatre foyers sur 46 ont t observ s laissant donc suppo ser que la population d A tumida est actuellement majoritairement sous la forme d adultes et de nymphes Si la forme de reproduction du col opt re l adulte ne trouvait aucun site pour se multiplier sa diffusion en serait largement r duite et sa popu lation diminuerait assez rapidement On pourrait donc envisager de couper le cycle pid miologique d A tumida en supprimant ses sites de repro duction Pour cela il faudrait d truire l ensemble des colonies d abeilles saines ou infest es situ es dans la zone de protection voire une par tie de la zone de surveillance ce qui n est pas envisageable en Calabre cause d videntes raisons d accepta bilit la fois humaine conomique et pratique L installation d A tumida en Europe induirait in luctablement des chan gements dans les pratiques api coles
10. en Italie sont r guli rement actualis es sur le site Internet de la Plateforme d pid miosurveillance en sant animale R f rences bibliographiques http plateforme esa fr D cret n 2012 845 du 30 juin 2012 relatif aux dispositions g n rales organisant la pr vention la surveillance et la lutte contre les dangers sanitaires de premi re et deuxi me cat gories e Lundie A E 1940 The small hive beetle Aethina tumida South African Department of Agriculture and Forestry Bulletin 220 e Murilhas A M 2004 Aethina tumida arrives in Portugal Will it be eradicated EurBee Newsletter 2 7 9 OIE 2014 Base de donn es du syst me mondial d information sanitaire WAHID http wwvw oie int wahis_2 public wahid php Wahidhome Home indexcontent newlang fr e Sch fer M O Pettis J S Ritter W Neumann P 2010 Simple Small Hive Beetle Diagnosis Am Bee J April 371 372 OIE 2013 Small hive beetle infestation Aethina tumida In Manual of standards for diagnostic tests and vaccines for terrestrial animals Paris http wwvw oie int international standard setting terrestrial manual access online La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 8 Conception d indicateurs pr coces de la qualit des reines d abeilles mellif res projet CIReine La qualit et la dur e de vie des reines sont des param tres mis en avant dans les enqu tes sur les pertes de cheptel Or il existe pe
11. placement 8 repr sentants de l INRA C dric Alaux Constance B ri C lia Bordier Anne Dalmon Yves Le Conte Maryline Pioz Yannick Poquet Fabrice Requier et 2 repr sentants de l ITSAP Institut de l abeille Fabrice Allier Axel Decourtye Nous vous pr sentons dans la suite du texte un rapide descriptif de nos travaux restitu s ce colloque ainsi qu un retour sur des faits scienti fiques que nous avons jug s mar quants Restitution de nos travaux Parasitisme et stress immunitaire affectent l activit de vol des abeilles Alaux et al Au del des effets sur la physiologie et la survie des abeilles les para sites et les r ponses immunitaires peuvent affecter le comportement des individus Nous avons ainsi montr que les abeilles mellif res parasit es par Nosema ceranae ou stress es d un point de vue immunitaire r alisent moins de vols journaliers Cependant la dur e de ces vols change avec l ge avec une augmen tation chez les abeilles parasit es et une diminution chez celles pr sen tant un stress immunitaire Au final par rapport des abeilles saines les abeilles parasit es passent plus de temps en dehors de 6 La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 10 8 UMT PrADE la colonie alors que les abeilles pr sentant un stress immunitaire d ve loppent un tat l thargique en y s journant plus longtemps Communication chimique et sant de l
12. tous proches du premier foyer Dans ces cinq ruchers entre 20 et 50 des colonies ont t visi t es dans le but de d tecter la pr sence d A tumida Dans chacun des ruchers des pi ges ont t install s apr s les visites Ces pi ges per mettent de capturer les adultes du petit col opt re des ruches Sch fer et al 2010 Figure 6 Un second foyer a t d couvert le 17 septembre dans un rucher situ 2 km du premier foyer Sept col op t res adultes ont t mis en vidence lors de cette premi re inspection Le lendemain l ensemble des colonies du rucher n 41 a t visit De nou veaux col opt res adultes n 18 ont t collect s dans douze colo nies Contrairement au premier foyer aucune larve d A tumida n a t observ e dans ce rucher Au cours de cette deuxi me visite seulement deux pi ges col opt res sur les 27 install s ont permis de collecter des sp cimens adultes Il est donc crucial d inspecter visuellement les colonies pour une d tection optimale d A tumida Chaque cadre m rite d tre examin rapidement mais avec la plus grande attention En effet les col opt res adultes tant lucifuges ils se d placent tr s rapidement sur les cadres Les pi ges doivent tre laiss s en place pendant au moins deux jours afin d augmenter la proba bilit de d tection 4 Un foyer est un rucher o a t d tect A tumida dans au moins une colonie Figure
13. Des actions de sensibilisation de l ensemble des acteurs de la fili re ont t galement entreprises Ces actions m ritent d tre renforc es Il est important de rappeler que tout apiculteur professionnel ou amateur doit pr venir les services v t rinaires en cas de suspicion de d tection du petit col opt re des ruches Une pla quette de communication sur le petit col opt re est disponible en ligne sur le site Internet du LNR https www anses fr documents ANSES Ft Aethinatumida0113 pdf Contacts Marie Pierre Chauzat 1 2 marie pierre chauzat anses fr St phanie Franco 1 V ronique Duquesne 1 Marie Pierre Rivi re 1 Richard Thi ry 1 Fay al Meziani 3 Pascal Hendrikx 2 Magali Ribi re Chabert 1 Franco Mutinelli 4 1 Anses Unit de pathologie de l abeille Laboratoire national de r f rence sur les maladies des abeilles Laboratoire de r f rence de l Union europ enne pour la sant de l abeille Sophia Antipolis France 2 Anses Unit de coordination et d appui la surveillance Maisons Alfort France 3 Direction g n rale de l alimentation Sous direction de la sant et de la protection animale de la qualit et de la protection des v g taux Paris France 4 Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie Centro di referenza nazionale per l apicoltura Legnaro Padova Italie Des informations sanitaires concernant l volution de la situation pid miologique
14. SES PRATIQUES ET DES PRATIQUES RISQUE DANS LE gr leva TRAITEMENT CONTRE VARROA Apiguard ou Apilife Var pa AUTORIS en apiculture biologique o Thymovar et conventionnelle en nt y jai rer un P F i de apicutteut s M DICAMENT CONTRE EEE VARROA DISPOSANT D UNE AUTORISATION EN Apistan attention Apivar r le AUTORIS en apiculture M Avec ordonnance conventionnelle e p Sans ordonnance d INTERDIT M dicament qui n est pas Jestin aux al a A ivreroiT B M dicament contre Varroa non autoris en France Chehemts ivreroIT Bayvarol Folbex pe me CE Apiculture biologique a S AUTRE SUBSTANCE me A meronr CONTRE VARROA Acide oxsliqus _ Apiculture conantionneie PQ _ Ne C B Acide formique ou lactique thymol hors m CLL O m dicament AMM IN H Biotechniques pl geage dans le couvain m le plateaux grillag s sucre auromse giace techniques de J Er TE SE iian aee jer d anis camphre mod ra gaulth rie le v g taux sngtv lt f gt GDS Dn V T RINAIRES France i Y iens E it Conf d ration us Nos P yittne D veloppement Apicole Orlando Campolo Dossier Le petit col opt re des ruches A tumida a t d tect en Europe Italie Jusque l absent du territoire europ en la pr sence d Aethina tumida petit col opt re des ru
15. autorisation en amont pour pouvoir utiliser la mention euro p enne produit de montagne Elle peut tre utilis e d s lors qu on res pecte ses conditions d application Conditions d utilisation de cette mention europ enne Pour utiliser cette mention de qua lit facultative produit de mon tagne pour le miel le nectar et le pollen doivent avoir t collect s par les abeilles exclusivement dans des zones de montagne Le site d extrac tion et ou de mise en emballage du miel peut tre situ hors zone de montagne Les sp cificit s li es la production de miel de montagne ont donc t reconnues par la Commis sion europ enne En 2013 l ITSAP Institut de l abeille avait r dig un argumentaire technique visant ce que l utilisation de cette nouvelle mention soit possible pour le miel produit en zone de montagne qu il soit extrait en zone de montagne ou en zone de plaine Des contr les peuvent tre r alis s par les services des fraudes DGC CRF pour v rifier que les conditions d utilisation de cette mention sont bien respect es Dans ce cas il appartiendra l apiculteur utilisant cette mention de prouver qu il a res pect ces conditions La note d instruction technique de la DGPAAT de juillet 2014 recommande aux op rateurs qui souhaitent utiliser la mention facultative produit de montagne d en informer leur DRAAF d utiliser syst matique
16. ches a t notifi e dans le Sud de l Italie en Calabre le 5 septembre 2014 Des larves et des adultes d A tumida ont t mises en vidence dans un rucher de trois Article du 28 octobre 2014 colonies situ dans un verger de cl mentiniers proximit d un important port maritime international Figure 1 Le diagnostic morphologique a t r alis localement puis confirm par le Laboratoire national de r f rence LNR italien Padoue L identification a t galement confirm e par le Laboratoire de r f rence de l Union europ enne LR UE pour la Sant de l abeille au moyen de m thodes mol culaires Le petit col opt re des ruches Aethina tumida Murray 1867 Coleoptera Nitidulidae est un insecte originaire d Afrique sub saharienne Il a t identifi pour la premi re fois au Nigeria en 1867 Lundie 1940 l occasion d changes internationaux il a t introduit et s est install aux tats Unis en 1996 Des cas d introduc tions ont galement t recens s dans diff rentes r gions du Canada 2002 2006 et de 2008 2012 en gypte en 2000 sans avoir jamais t r identifi depuis en Austra lie pr s de Sydney 2002 et dans certains pays d Am rique centrale Mexique 2010 Cuba 2012 Sal vador 2013 Nicaragua 2014 OIE 2014 En Europe l unique cas d in troduction a t notifi par le Portugal en 2004 Murilhas 2004 o le foyer a t rapideme
17. demni sation des pertes conomiques au niveau des exploitations castan i coles La r flexion se poursuivra pour tendre l effort de lutte sur les zones non cultiv es afin de limiter l impact sur la fili re apicole Plus d informations sur www cynips chataigne ardeche com Cr ation d une mention de qualit facultative produit de montagne au niveau europ en Changement de r glementation En 2013 une nouvelle mention de qualit facultative Produit de mon tagne a t introduite au niveau europ en par le r glement UE n 1151 20121 Ses conditions d uti lisation sont pr cis es par le r gle ment d application UE n 665 2014 paru en mars 2014 Une note d ins truction technique a galement t publi e par la DGPAAT en juillet 2014 afin d expliciter aux op rateurs des diff rentes fili res les conditions d utilisation de cette mention euro p enne Cette mention europ enne produit de montagne est applicable au miel La fili re apicole est actuelle ment dans l attente de pr cisions de la part des administrations afin de savoir si cette mention est ga lement utilisable pour les autres produits de la ruche gel e royale et pollen notamment La r glementation fran aise qui exis tait depuis 2005 pour une mention valorisante montagne pour le miel n est donc plus valable Prin cipal changement pour le miel il n est plus n cessaire de faire une demande d
18. e pond entre mille et deux mille ufs en grappe l int rieur de la ruche dans les fissures du bois ou directement dans les cellules du cou vain d abeille Le stade larvaire dure de 8 29 jours Les larves Figure 2 sont omnivores et creusent dans les cadres la recherche de nourri ture Arriv es maturit les larves quittent la ruche et s enterrent dans le sol g n ralement une profon Figure 2 Larve d Aethina tumida mise en vidence le 5 septembre dans le premier foyer d couvert longueur environ 1cm deur de 1 30 cm et moins de 20 m tres de la colonie pour entrer en nymphose Un sol meuble et humide et une temp rature d au moins 10 C sont n cessaires pour permettre la larve d achever son cycle de d ve loppement La larve est n anmoins capable de survivre dans le sol une temp rature inf rieure 10 C pen dant quelques semaines Les col opt res adultes Figure 3 mergent du sol entre 2 12 semaines en fonction de la temp rature et de la nature du sol OIE 2013 Selon les donn es publi es dans diff rentes conditions exp rimentales le cycle complet de l uf l adulte mature sexuellement ponte de la femelle varie de 22 jours quatre mois et demi Figure 3 Aethina tumida forme adulte longueur 6 7 mm Les adultes peuvent voler plusieurs kilom tres pour infester de nouvelles colonies h tes Ils peuvent survivre jusqu neuf jours sa
19. emi re fois A tumida en Italie le 5 septembre 2014 a t d truit et le sol environnant le rucher a t trait l aide d insecticides Au cours des semaines qui ont suivi cette pre mi re d tection d autres foyers ont t d couverts Les autorit s italiennes ont d ter min deux zones pour proc der au recensement et l inspection des colonies d abeilles Dans la zone dite de protection de 20 km autour des deux premiers foyers une inspection syst matique de tous les ruchers pr sents est conduite Figure 4 Dans la zone dite de surveillance de 100 km autour des foyers une sur veillance est mise en place reposant sur la visite cibl e de ruchers jug s risque ruchers ayant transhum en Calabre au cours des mois pr c dents notamment Aucun rucher correspondant cette d finition n a t identifi par cette enqu te pid miologique Les ruchers inspecter ont donc t choisis par une s lec tion al atoire Figure 5 Dans la zone de protection tous les ruchers sont inspect s et le nombre de colonies inspecter par rucher a t d ter min de fa on d tecter la pr sence du col opt re avec une pr valence limite de 5 et une probabilit de 95 l heure actuelle tous les ruchers dans la zone de protection ont t visit s au moins une fois Dans certains cas les ruchers ont t contr l s deux fois Dans la zone de surveillance
20. ence pour la sant des abeilles Il est important de coordonner les messages qui seront diffus s aupr s du public apicole pour viter que chacun aille la p che aux solutions artisanales et risqu es pour les colonies ou manque de vigilance quant la provenance du cheptel qu il ach te Il faut aussi rappeler que ce parasite est un danger sanitaire de cat gorie 1 donc du ressort de l tat Pour que les apiculteurs d clarent les ventuelles contaminations il faut les sensibiliser S et surtout mettre en place un niveau d indemnisation correct Les visites de L actu de la fili re 2 sorties d hivernage seront cruciales Le cynips du ch taigner un nouveau p ril pour la fili re Apicole 2 Le cynips du ch taignier constitue lui aussi un danger pour la fili re apicole Pr sent depuis quelques ann es il frappe la ch taigneraie fran aise cultiv e e Cr ation d une mention de qualit facultative produit et foresti re La production de miel de ch taignier est aujourd hui menac e D Neo EU NES O dc Les producteurs de ch taignes ont su s organiser pour mettre en place un j plan de lutte La fili re apicole doit s associer ce combat et collaborer avec L actu de l ITSAP 4 les acteurs de la lutte pour enrayer ce fl au Nouvelle publication le Guide des bonnes pratiques S OP MEE SN Da ne nd 4 Suite cette nouvelle ann e catastrophique pour la majorit des exploitations beaucoup s interrogen
21. es tech niques actuels Faits scientifiques marquants LARN interf rent pour lutter contre Varroa La d couverte des ARN acide ribonu cl ique interf rents impliqu s dans la d gradation des ARN messagers et ainsi la diminution des prot ines correspondantes a t nob lis e en 2006 En sant animale ce proc d peut tre utilis pour affecter la pro lif ration de parasites ou d agents infectieux La soci t Beeologics d veloppe une m thode pour cr er des ARN interf rents sp cifiques au varroa Les premiers r sultats en conditions contr l es indiquent une augmentation de la mortalit du var roa sans effet apparent sur la survie des abeilles Ils ont aussi cibl cer tains virus et obtenu une r duction en charges virales de ces virus Sauvegarde de la biodiversit des abeilles La session pl ni re de V L Imperatriz Fonseca sur la diversit des abeilles sauvages n otropicales et le service de pollinisation associ a r v l l ur gence de lutter contre la d gradation des habitats Ses travaux tudient l cophysiologie des abeilles et leur distribution spatiale en fonction des changements globaux Aujourd hui les niches cologiques de certaines abeilles sauvages surtout celles r coltant le pollen sur peu d esp ces v g tales se trouvent tre dramati quement r duites par la d foresta tion ou par la comp tition avec des esp ces invasives comme Bombus terrestr
22. ez 1 Centre technique interprofessionnel des fruits et l gumes 2 F d rations r gionales de d fense contre les organismes Nuisibles Le cynips du ch taignier un nouveau p ril pour la fili re apicole Un ravageur r cemment introduit Le cynips est un petit insecte de la famille des hym nopt res Originaire d Asie il est pr sent en Italie depuis 2002 Il a t signal en 2005 dans les Alpes Maritimes et s est tendu dans le Sud Est de la France et en Corse Il est aujourd hui pr sent dans tous les bassins de produc tion de ch taignes fran ais La lutte contre ce ravageur est obligatoire La femelle d pose ses ufs dans les bourgeons de ch taignier fin juin d but juillet Les premiers stades larvaires passent l hiver dans les bourgeons ce stade il est tr s difficile de d tecter l infestation Au printemps on observe la formation de galles vertes parfois teint es de rose dans lesquelles les larves vont se d velopper et se nymphoser Cet insecte est inf od aux ch tai gniers Castanea crenata C dentata C mollissima C sativa C seguinii et leurs hybrides Sur les arbres atta qu s la perte de r colte atteint les 80 pendant plusieurs ann es les fruits restant sur l arbre tant le plus souvent v reux Les arbres sont affaiblis mais ne meurent pas direc tement M me si on peut noter des diff rences de sensibilit entre vari t s la totalit de celles pr sen
23. is import en Am rique du sud pour la pollinisation dirig e Les mod les d velopp s permettent de pr dire long terme l impact du r chauffement climatique sur la dis tribution des abeilles sauvages l chelle d un pays ou d un continent Le mod le dont tout le monde parle Le fonctionnement d une colonie d abeilles tant tr s complexe la mod lisation math matique qui vise l criture sous une forme abr g e d une r alit plus complexe et d taill e occupe un pan entier de la recherche en apidologie Certains types de mod les individu centr s sont bas s sur le principe que la mul titude d interactions individuelles au sein de la colonie s associent pour donner une action globale et collec tive qui am liore les performances du groupe Le mod le appel BEEHAVE mis disposition de la communaut occupe le devant de la sc ne scien tifique Toutefois ce mod le n a pas encore t valid par la confrontation de ses sorties avec des donn es r elles issues du terrain BEEHAVE d crit le d veloppement d une colo nie d apr s ses relations avec l en vironnement Il a t tout d abord calibr pour pr dire l impact de Var roa mais d autres applications ont t montr es au colloque Horn et al Rumkee et al Le projet Risqapi de UMT vise notamment la calibra tion de BEEHAVE pour int grer l effet d une exposition aux pesticides terme la m
24. la cellule royale noire avant leur mise en hivernage Les colonies mortes ou non valeurs la sortie de l hiver ont galement connu un parcours moins riche en ressources alimentaires et plus ris qu en termes d exposition aux pes ticides Abeilles et syst mes agricoles c r aliers de l tude des processus cologiques la conception de syst mes de cultures plus favorables aux abeilles Decourtye et al Dans une plaine c r ali re comme celle de la zone atelier Plaine et Val de S vre l abeille mellif re et l api culture sont aujourd hui tributaires de deux cultures ol agineuses le colza et le tournesol Quant aux abeilles sauvages elles sont pr s de 200 esp ces s ali menter principalement dans les prai ries les bordures de routes et de champs Les mesures agro cologiques pro pos es consistent r duire l usage des pesticides pour assurer la qua lit de ces ressources alimentaires tout en r gularisant l apport en nectar et en pollen dans le temps La culture de plantes telles que la luzerne install es plus durablement dans les syst mes agricoles pr sente le triple avantage de convenir de nombreuses esp ces d abeilles de n cessiter peu de fertilisants et de pesticides et de permettre une commercialisation de fourrages ou de graines Mais ces mesures propos es induisent une r duction de la marge conomique chez l agriculteur com par e celle des itin rair
25. ment la mention compl te produit de montagne sur l tiquetage des produits et leur publicit Un guide de lecture est en cours de r daction par les administrations DGPAAT et DGCCRF Il aura pour objet de faciliter la lecture des textes r glementaires et de pr ciser les conditions d utilisation de cette men tion Contact cecile ferrus itsap asso fr Pour plus d informations sur www itsap asso fr 1 R glement UE n 1151 2012 DU PARLEMENT EUROP EN ET DU CONSEIL du 21 novembre 2012 relatif aux syst mes de qualit applicables aux produits agricoles et aux denr es alimentaires 2 R glement technique national Montagne relatif au miel RTN Montagne et articles du Code rural et de la p che maritime 3 Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes 4 Direction g n rale des politiques agricole agroalimentaire et des territoires 5 Direction r gionale de l alimentation de l agriculture et de la for t La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 3 ADAPI L actu de l ITSAP Nouvelle publication le Guide des bonnes pratiques apicoles L ITSAP Institut de l abeille publie le Guide des bonnes pratiques apicoles fruit d une d marche collective des struc Un travail concert de la fili re apicole Ce guide est le r sultat de la colla boration entre de nombreuses struc tures apicoles qui ont travaill de conce
26. ns eau ni nour 1 Chez les insectes une g n ration est le temps qu il faut pour accomplir un cycle de d veloppement de l uf l adulte reproducteur La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 5 Anses Anses 2 La colonie d abeilles est l ensemble des abeilles la reine les ouvri res et les m les lev es dans une ruche Les ruches sont rassembl es dans un endroit unique appel rucher riture jusqu 50 jours dans des cadres usag s et plusieurs mois dans des fruits par ex pommes bananes La diss mination du petit col opt re des ruches est favoris e par les mouvements d abeilles de colonies d essaims de cire ou de mat riel apicole Les mouvements de terre par ex commercialisation de plantes en pots de fruits ou d h tes occasionnels comme les bourdons Bombus spp peuvent ga lement constituer des voies de dis s mination Une maladie r glement e en France et Europe En raison du risque d introduction de cette parasitose exotique sur le territoire communautaire et des dommages occasionn s dans les ruchers l infestation par le petit col opt re des ruches est class e comme danger sanitaire de cat gorie 1 en France D cret n 2012 845 du 30 juin 2012 Cela suppose la mise en place de mesures de police sani taire d s la phase de suspicion de la maladie mise en place de zones de restriction et de surveillance interdic tion de mo
27. ns le cadre du dispositif Exp rimentation de FranceAgriMer l ITSAP et les ADA vont d poser une fiche affaiblissements pour suivre des colonies afin d tablir des m thodes d identification de profils de colonies symptomatiques Le bon fonctionnement de ces outils repose sur l organisation tous les chelons des diff rents acteurs Un r seau de v t rinaires apicoles est en train de se constituer Or en r gion ce jour trop peu de sections apicoles ont r ussi se mettre en place au sein des OVS et se doter d un technicien sanitaire Cet chelon du terrain o chacun a sa place est pourtant primordial pour la r ussite de la gestion sanitaire du cheptel Cette structuration du sanitaire est d autant plus importante que de nouveaux dangers menacent la fili re apicole La pr sence du petit col opt re des ruches Aethina tumida a t authentifi e dans le sud de l Italie fin ao t voir le dossier de cette lettre et depuis on ne cesse de d couvrir de nouveaux foyers Malgr l interdiction de mouvement de cheptel entre le p rim tre atteint et la France son arriv e sur le territoire fran ais semble in luctable si tant est qu il ne soit pas d j l Il est donc essentiel de mettre profit la p riode hivernale pour permettre la fili re de se pr parer Une formation des techniciens de nos ADA des OVS des services d concentr s de l tat va tre organis e avec l Anses Laboratoire national de r f r
28. nt d truit s agis sait de larves et d ufs pr sents Figure 1 Morceau de couvain infes t de larves d Aethina tumida pro venant d un des nuclei pr sent dans le premier foyer Un nucl us est une petite colonie d abeilles de quelques milliers d individus contenus g n ra lement dans une ruchette Le clich a t pris le 5 septembre 2014 dans des cages reines import es du Texas La destruction tr s pr coce des colonies concern es avait permis d viter la propagation de ce parasite Depuis aucun nouveau cas de d tection d A tumida n avait t d clar en Europe Des pertes de production dans les ruchers infest s Le col opt re peut se multiplier abon damment dans les colonies infes t es o il se nourrit du couvain du miel et du pain d abeille Dans cer tains cas l infestation peut conduire la destruction des cadres Les excr ments du col opt re entra nent la d gradation et la fermentation du miel Des infestations importantes peuvent entra ner la mortalit de la colonie ou la d sertion des abeilles Aux tats Unis l arriv e du petit col opt re des ruches a occasionn des pertes de production importantes dans les ruchers Une capacit de diss mination importante A tumida peut effectuer plusieurs g n rations par an 1 6 selon les conditions environnementales principalement en fonction du climat et de la composition des sols Une femell
29. od lisation permettra de caract riser l effet en cascade de stress multiples sur la dynamique d une colonie Contact Axel Decourtye axel decourtye itsap asso fr Les actes du colloque seront bient t disponibles aupr s de eurbee2014 gadeeventos es La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 11 2e Journ e de l Anses Journ e technique levage s lection R Ont iique sur la sant des abeilles ADARA ITSAP DUES 9 d cembre 2014 Paris 75 27 janvier 2014 Lyon 69 www anses fr www itsap asso fr e Journ e nationale du d veloppement apicole 3e Journ es de la recherche apicole ADA France du 4 au 5 f vrier 2015 Paris 75 21 janvier 2014 Fabr gues 34 elodie colombo adafrance org lt Inscriptions ouvertes sur www itsap asso fr RECHERCHE APICOLE x Analyses pathologiques et toxicologiques des fiches techniques de pr l vement bient t disponibles L ITSAP Institut de l abeille met disposition de la fili re apicole d but 2015 des fiches techniques de protocole de pr l vement des matrices apicoles La qualit d un chantillon est fondamentale car elle conditionne la fois la faisabilit d une analyse la validit du r sultat et ainsi que la pertinence de son interpr tation C est pourquoi apr s la mise en ligne de l annuaire des laboratoires d analyses sur le site de l ITSAP Institut de l abeille des fiches techni
30. ques d taillant les proc dures de pr l vement d chantillons seront prochainement mises disposition Ces fiches sont destin es fournir un support aux apiculteurs tech niciens et ing nieurs d institut technique ou de recherche agents des services v t rinaires ou des services de l tat qui souhaitent r aliser des pr l vements des fins d analyses toxicologiques ou pathologiques Elles concernent les pr l vements de miel de pollen de pain d abeille de cire d abeilles et de couvain Plus concr tement ces fiches conseillent les utilisateurs sur le mat riel adapt au pr l vement de chacune de ces matrices et les orientent vers la proc dure recommand e pour l obtention d chantillons de qualit Des indications sur la quantit d chantillon pr lever ainsi que sur les conditions de stockage et de transfert vers les laboratoires prestataires sont aussi pr sent es sur chacune des fiches techniques Associ la parution des fiches techniques un mod le de fiche comm morative de pr l vement sera galement propos afin de faciliter la tra abilit des chantillons par les utilisateurs Ces fiches seront t l chargeables sur www itsap asso fr Contact Cyril Vidau cyril vidau itsap asso fr jollement D barrasser r guli rement la tame du miel et des d bris de cire l aide d eau chaude et d un chiffon Institut technique et scientifique de l apiculture et de la pollinisation
31. rces aji assu Pour objecti imenta igin mine 1 que r serves sed pallierun Mai HET jure 2 Vo tgn es d marrage g 2USSI utilis pop 2ntes pour pans d Pollen o onna run svii Tage de Ja sa r stim passer l h ude core Saison oue uler le d iver ou a z en pen N Vue de prons Vvelonna uction al TESTEZ VOUS DOMAINE Administratif r sentes autour du rut Je connais les ressources alimentaires p ison pendant la sai i d rive J ai organis mon rucher de fa on limiter la Je r alise au moins deux vis hiver et une en sortie d UE les colonies pour Jai pr vu des ressources suffisantes pour et la sortie d hivernage sites compl tes des colonies une e n utilise pas mon propi ir ou seulement mon pi j utili ss de miel pour nourrir non M a unies saines sans spores de loque am ricaine prophylaxi Je ne pose pas les hausses terre et je les prot ge lors de les hau j y transport pour viter de les souiller en particulier avec dela n pour limiter le risque de contaminatio an Je renouvelle un tiers un quart des cires pa dres issues d uement les cires des Ca F se reae puis damari le mat riel issu le eee Peones flamme eau de Javel soude S at fausse teigne je n uti Pe de la fausse teigne jour prot ger les cadres b tis ni de produits antimite qui peuvent paradichlorobenz ne Ets trousse de premi Je visite les m
32. rt pour r aliser un guide pour tous les apiculteurs qu ils soient exp riment s en cours d installation ou en formation Cet ouvrage consti tue galement un socle sur lequel pourront s appuyer les formateurs des ruchers coles les enseignants dans les tablissements dispensant des formations apicoles ou les tech niciens en appui aux exploitations Un guide accessible tous les apiculteurs Voulu comme un outil facile d utili sation ce guide se pr sente sous la forme d un classeur D coup en une quarantaine de fiches il permet de rep rer facilement les id es retenir ce qui est impos par la loi ou ce qui est conseill Tous les apiculteurs professionnels pluriactifs de loisir trouveront r u nies dans ce classeur les bonnes pra tiques n cessaires la gestion d un cheptel apiaire et d une miellerie Partenaires du projet EE Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE FranceAgriMer MINIST RE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FOR T La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 4 Adapter le noy l apiculteur Choisir un P riode G Si l on nourri gt ON nourrit au mi limiter les ris U miel Utiliser s i Su de Coloni IS nourri olonies saj des Spores de loai rrir avec S saines et S Sceptble de contans P age Ne z POURQUOI Le nourri lonies i lla g n ral lement i OU
33. stimer les relations entre les indica teurs potentiels et les performances des colonies Valeur pr dictive des indicateurs cr s Lorsque ces deux t ches auront t r alis es la derni re tape de ce projet sera de tester l int r t de ces variables activit d une reine dyna mique d une colonie etc pour la pr diction de la valeur d une reine Le lien entre l activit d une reine telle que capt e par l outil mis au point et les performances de sa colonie sera plus particuli rement tudi Le cas ch ant des versions sim plifi es mais fournissant les infor mations n cessaires pourront tre d velopp es afin d tre largement diffus es Contact Benjamin Basso benjamin basso itsap asso fr Organisme chef de file ITSAP Institut de l abeille Dur e du projet 01 01 2015 30 06 2018 Partenaires INRA Toulouse GenPhyse INRA Le Magneraud Unit Exp rimentale d Entomologie La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 9 J Regnault Retours sur le colloque L UMT PrADE tait largement repr sent e au colloque d Eurbee European Association for Bee Research sixi me du nom qui a eu lieu du 9 au 11 septembre Murcia en Espagne Ce colloque r unit tous les deux ans la communaut scientifique europ enne en apidologie qui s associent quelques chercheurs d autres continents invit s Une dizaine de membres de l UMT ont fait le d
34. t sur leur syst me d exploitation L ITSAP Dossier 5 et les ADA construisent les outils pour tablir des r f rences et accompagner au plus pr s les apiculteurs Pour cela nous avons besoin d une implication e Le petit col opt re des ruches A tumida durable des apiculteurs dans ces projets pour mettre en place ces nouveaux a t d tect en Europe Italie 5 aegade do Focus 9 C est un enjeu pour chacun et pour tous e Conception d indicateurs pr coces de la qualit des Vous souhaitant de bonnes f tes de fin d ann e j esp re vous voir nombreux reines d abeilles mellif res projet CIReine s 9 l Assembl e g n rale de l institut ainsi qu aux Journ es de la recherche apicole en f vrier 2015 UMT PrADE 10 Jean Yves FOIGNET Retours sur le colloque Eurbee ssessssssssrnnsnererrsnnn 10 Pr sident de l ITSAP Institut de l abeille Avec le concours financier Agenda Outils 12 de FranceAgriMer et du CASDAR Analyses pathologiques et toxicologiques des fiches techniques de pr l vement Ado gt EX b Dientot disponibles RER a 12 FranceAgriMer R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FOR T www itsap asso fr L actu de la fili re CTIFL B Hennion Sources AOP Farine de ch taigne de Corse Syndicat National des Producteurs de Ch taignes Syndicat AOC Miel de Corse ADA France LNPV de Montferrier sur L
35. tes sur le territoire sont sensibles au cynips Quel impact pour la ch taigneraie fran aise La ch taigneraie foresti re fran aise n est pas utilis e pour la r colte de fruit Elle a une superficie estim e 1 million d hectares et constitue la 3 essence foresti re fran aise apr s les ch nes et le fr ne La ch taigneraie cultiv e repr sente 1 de cette surface soit 10 O00 ha Selon les estimations le cynips engendrera une perte de 80 de la r colte en ch taignes pendant plu sieurs ann es 5 10 ans selon l in tensit de la lutte biologique mise en place mettant en p ril l existence m me de l activit de production de La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 2 ch taignes alors que cette produc tion tr s ancr e sur des territoires d favoris s a un impact significatif sur l emploi local L apiculture victime collat rale Le miel de ch taignier est le deu xi me miel monofloral apr s le miel d acacia produit en France Selon les r gions la production du miel de ch taignier repr senterait entre 15 et 30 du miel produit avec une moyenne nationale autour de 22 Dans certaines r gions Rh ne Alpes Languedoc Roussillon Corse la quasi totalit des apiculteurs pro duisent du miel de ch taignier Selon les chiffres d ADA France 65 des apiculteurs professionnels pro duisent du miel de ch taignier r gu li rement Le ch taignier en
36. tion de miel de ch taignier est pr voir sur une p riode de 6 10 ans Comment lutter Il n existe aucun moyen de lutte chimique Seule la lutte biologique est possible avec l utilisation de Torymus sinensis micro hym nopt re pr dateur naturel du cynips originaire lui aussi de Chine Des travaux de recherche et de mise en uvre de la lutte biologique contre ce ravageur sont men s depuis 2011 par l INRA PACA et par le CTIFL Actuellement on ne sait pas lever cet hyperparasite Il faut r colter des galles s ches sur des sites o il a t introduit S en suit une phase d mergence d identification et de sexage en laboratoire avant de l cher les individus sur les sites infest s En France un comit de pilotage national a t mis en place pour orga niser la lutte collective Il regroupe les syndicats castan icoles les ser vices de l tat direction g n rale de l alimentation services r gionaux de l alimentation direction de la sant des for ts des chercheurs de l INRA de Sophia Antipolis le CTIFLt les FREDON des r gions concern es les stations exp rimentales frui ti res les repr sentants des p pini ristes et les chambres d agriculture des d partements producteurs de ch taignes La profession apicole devrait y tre prochainement repr sent e par ADA France La priorit de ce comit est de mettre en place la lutte biologique et de rechercher des solutions d in
37. tre dans la com position de miels polyfloraux tr s importants en termes de volumes produits le miel de montagne et le miel de for t Outre l importance co nomique du miel de ch taignier les ch taigneraies sont aussi des zones refuge pour les abeilles entre deux miell es de culture En plus de la production de nectar abondante le ch taignier permet d assurer des r serves suffisantes en pollen et ain si le bon tat sanitaire des ruches En Corse premi re r gion touch e par le cynips depuis deux ans la baisse de production en miel de ch taigneraie atteint en moyenne 54 en Haute Corse d partement o les premiers foyers ont t d couverts et 36 en Corse du Sud entre 2012 et 2014 D apr s le Syndicat AOC Miel de Corse Mele di Corsica jusqu en 2012 le miel de ch taigneraie repr sentait entre 30 et 50 du chiffre d affaires de l apicul teur insulaire C tait une r colte pr visible qui assurait un revenu s r de l ann e aux exploitations Avec cette baisse de la production les jeunes ins tall s 25 apiculteurs install s depuis moins de 8 ans consid r s comme tant en phase d installation entre autres vont au devant de grandes dif ficult s financi res ne leur permettant pas les remboursements des pr ts d investissements Le risque est grand qu ils ne survivent pas une perte totale de cette miell e En l tat actuel une baisse significa tive de la produc
38. u de r f rences pour quantifier la qualit par manque d indicateurs pr coces et non destructifs Pour r pondre cette probl matique l ITSAP Institut de l abeille a d pos un projet l appel projet CASDAR Recherche technologique 2014 Objectifs Ce projet vise rechercher des indi cateurs pr coces et non invasifs de la qualit des reines Il comporte 2 volets principaux e d velopper un outil exp rimental d enregistrement de l activit des reines dans la ruche e tester la pertinence de diff rents indicateurs pour estimer la qualit d une reine activit de la reine poids polyandrie dynamique de colonie A terme ce travail pourrait aboutir la conception d outils peu co teux et simples d utilisation pour valuer la qualit des reines sans avoir les sacrifier Mise au point d un syst me d enregistrement automatique de l activit des reines d abeilles L quipe lectronique du laboratoire GenPhyse de l INRA de Toulouse partenaire de ce projet a d velop p e de nombreux outils de mesure automatique du comportement ani mal consommation d placement production laiti re tri pour les esp ces de rente classiques C est donc logiquement ces ing nieurs qui ont en charge la mise au point d un syst me d enregistrement automa tique de l activit d une reine dans sa colonie via un dispositif lectro nique La premi re tape consistera trou
39. uvements La maladie est par ailleurs r glement e l chelle europ enne par le r glement CE 1398 2003 de la Commission du 5 ao t 2003 modifiant l annexe A de la directive qui inclut A tumida Ce para site fait galement partie de la liste des maladies d claration de l OIE OIE 2013 Le r glement UE 206 2010 impose un examen syst matique en labora toire des cages de transport et des abeilles accompagnatrices dans le cadre des importations de reines d abeilles et de bourdons en prove nance de pays tiers La note de ser vice DGAL SDSPA SDASEI N2012 8128 du 20 juin 2012 pr cise les modalit s des contr les sanitaires effectuer dans le contexte fran ais Un r seau de laboratoires a t ga lement agr par la DGAL pour la d tection d A tumida dans ce cadre Le Laboratoire national de r f rence LNR pour les Maladies des abeilles Anses Sophia Antipolis est respon sable de l identification des sp ci mens qui ont t d tect s Enfin La lettre de l ITSAP N 10 d cembre 2014 Page 6 8 Dossier dans le contexte pid miologique actuel li la r cente d couverte du parasite en Italie des mesures sp ci fiques de contr les ont t d clin es dans le cadre du renforcement de la vigilance vis vis de ce danger sani taires Point sur la situation pid miologique en Italie et risque de diss mination en Europe Le rucher o a t d tect pour la pr
40. ver un format et une techno logie de puce lectronique adapt e l identification d une reine durant toute sa vie sans perturber son com portement Celle ci obtenue il faudra mettre au point les antennes et les lecteurs associ s qui permettront de tester la pr sence et de faire le suivi de l activit la reine dans la ruche en enregistrant ses d placements sans aucunement perturber le fonctionne ment de la colonie Il demeure videmment une incerti tude technologique sur la pr cision de la mesure qui sera obtenue mais celle ci Sera assur ment une innova tion permettant de mieux connaitre le fonctionnement d une colonie Estimation des relations entre des indicateurs potentiels de qualit d une reine et les performances de la colonie Les indicateurs test s seront la mesure de la dynamique de popula tion d une colonie via l outil ColEval un suivi pr cis du poids de sa reine et sa polyandrie abord e via des analyses mol culaires sur un groupe d ouvri res issues de la colonie Les performances de la colonie seront celles utilis es classiquement pour d finir la valeur d une colonie produc tion comportement douceur tenue au cadre essaimage r sistance aux maladies et sa dur e de vie Les colonies de la station de contr le de performance de l ITSAP Institut de l abeille seront donc suivies sur l en semble de ces param tres dans la station exp rimentale d Avignon pour e
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