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Magazine ulp.sciences n° 5 - octobre 2001

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1. L INS CURIT URBAINE le 6 novembre de 18h 20h la librairie Kl ber gt TRACES DE DROGUES PSYCHOPHARMACOLOGIE DE LA VIE le 24 novembre de 17h 19h la librairie Kl ber Savoir s en commun gt 03 90 24 07 66 savoirs u strashg fr Les Conf rences du Jardin des Sciences participent l v nement Savoir s en commun en approfondissant des th mes abord s dans les d bats Le cycle d octobre sera plus sp cialement consacr l environnement Mission culture scientifique et technique QUOTIDIENNE gt 03 90 24 06 14 7 http sci i fr le 14 novembre de 14h 16h au lyc e Louis p science ouverte u strasbg Pasteur gt Du 15 au 21 octobre 2001 Pour sa dixi me dition La F te de la Science s ouvre toutes les sciences Durant une semaine les chercheurs iront la rencontre du grand public qui pourra voir questionner et exp rimenter D ans tout le Bas Rhin La F te de la Science se d cline de multiples fa ons expositions conf rences ateliers portes ouvertes dans les mus es animations visites de laboratoires etc Rendez vous aussi sous le chapiteau place Kl ber du 19 au 21 octobre pour d couvrir des exp riences en direct des jeux et des manipulations La Boutique de Sciences coordination locale gt 03 88 22 32 19 Mus e zoologique gt 03 90 24 04 93 ou 03 90 24 04 88 www strasbourg com museezoo Erratum PIAMaI l attreyde assign gt amp
2. faire de gros efforts d adaptation en arrivant l universit L int gration n est pas aussi facile qu on le pense ils ont beaucoup de papiers remplir des soucis de logement des difficult s d adaptation p dagogique Ils avaient besoin d une structure o ils puissent exprimer ce qu ils ressentent et il fallait que leurs probl mes soient entendus et puissent remonter rapidement dans les diff rentes instances de l universit N otre association r pond ces besoins avec un certain succ s puisque nous avons compt jusqu 400 membres II nous est arriv d intervenir en dehors du cadre universitaire lorsque les ser vices de la Pr fecture ont commenc exiger des relev s bancaires ce qui exc de largement les limites d un contr le acceptable Mais notre activit principale concerne directement la scolarit des tudiants de troisi me cycle donnent b n volement des cours de soutien en math matiques en sciences conomiques en biologie et en m decine aux nouveaux arrivants en DEUG L ULP nous a soutenu dans cette action en nous proposant des salles et du mat riel p dagogique Gr ce une centaine d intervenants nous proposons 1200 heures de cours par an de novembre juin le samedi matin N ous avons m me vu certains tudiants fran ais venir les suivre N ous int grer en France ne nous fais pas oublier nos pays d origine C est ainsi que nous avons ouvert une salle de lecture au Cameroun dans l U
3. grande place donn e au partenariat avec les entreprises gt Anne Strasbach J ai commenc par assumer de petits postes l Amicale puis j y ai pris naturellement des responsabilit s parce que personne ne se bouscule pour passer des nuits r gler des probl mes de stocks ou d annales trier Je ne rechigne pas prendre ma part de travail et de responsabilit s Comme j avais fait mes preuves on m a logiquement propos de me pr senter sur une liste de l AFGES 1 UN EF ID Union nationale des tudiants de France ind pendante et d mocratique devenue aujourd hui l UN EF 2 AFGES Association f d rative g n rale des tudiants de Strasbourg 3 CEVU Conseil des tudes et de la vie universitaire 4 Bureau Equipe de direction de l ULP 6 ulp sciences n 5 octobre 2001 engager pour Repr sentants de tous les tudiants Malgr des taux de participation croissants aux lections certains lus parlent avec prudence de leur l gitimit et de leur r le de repr sentation qui ne va pas de soi gt G raldine Mercier Je me d finirais comme une porte parole petite port e mais l ensemble des lus peut pr tendre une certaine repr sentativit Le cha non manquant ce sont les changes avec les tudiants de base Personnellement je serais pour la g n ralisation des d l gu s d amphith tre avec lesquels on pourrait se r unir pour changer des id es et
4. tiers Pire les diffi cult s d adaptation seraient telles que passer le cap du DEUG ne serait pas assur pour un grand nombre d tudiants L universit inqui te Y entrer est devenu trop souvent la cons quence d un choix par d faut plut t que l aboutissement d une d marche volon taire et motiv e Le but de cette d marche est de d mystifier l universit en faisant directement appel l exp rience personnelle d tudiants de second cycle ayant la maturit n cessaire pour apporter un t moignage objectif aux lyc ens Mieux conna tre l universit C est pour casser cette image et faire vo luer les mentalit s que le SIO E de l ULP a mis en place une politique de communication cibl e destin e aux tablissements d ensei gnement secondaire Pour Marie Claude Dufour conseill re d orientation au SIO E le but de cette d marche est de d mystifier l universit en faisant directe ment appel l exp rience personnelle d tudiants de second cycle ayant la maturit n cessaire pour apporter un t moignage objectif aux lyc ens Avant la mise en uvre de ce programme pr cise Annie Ulrich charg e de mission premier cycle l inter vention dans les lyc es se limitait des d marches isol es et spon tan es ou des t moignages ponctuels d tudiants de premi re ann e invit s par leurs anciens professeurs principaux Au manque d exp rience et de recul de ces
5. toxicit chez l animal aucun sympt me ind sirable Etude de phase I concluante essais de non toxicit sur des volontaires sains Etude de phase Il en cours tude clinique r alis e sur une trentaine de patients grands fumeurs en France et cocainomanes aux Etats Unis Etude de phase III en pr paration tude clinique grande chelle r alis e sur plusieurs milliers de patients dans plusieurs pays Recherche de nouvelles indications th rapeutiques maladie de Parkinson schizophr nie Mise sur le march du m dicament pr vue entre 2008 et 2010 octobre 2001 n 5 ulp sciences 17 7 heures Atelier amp de 8 10 heures Salle de manips Une journ e ordinaire De la recherche scientifique le profane ne conna t g n ralement que les r sultats ou des mises en sc ne plus ou moins spectaculaires Pour d couvrir la vie quotidienne au sein d un laboratoire nous avons suivi le travail de quelques membres du Groupe surfaces interfaces GSI durant 24 heures Compte rendu On peut voir les atomes Le STM permet de visualiser directement les atomes de fer Ceux ci forment des flots de 2nm de diam tre regroup s en ligne droite Chaque petit point sur l lot central repr sente un atome 9x9nm 18 ulp sciences n 5 octobre 2001 7 heures Dans son atelier le technicien Georges Faullumel consulte le planning de la journ e avec son coll
6. tudiants la vie de l universit est souhait e par tous comme un l ment important de la vie d mocratique de l institution et comme une exp rience vivante de citoyennet D ans quelle mesure la pr sence de repr sentants tudiants dans les diff rentes instances de l universit a t elle clair les d cisions que vous avez eues prendre ou a t elle pes sur elles V Question Guy Ourisson ancien pr sident de ULP 1971 76 et Jean Yves M rindol pr sident actuel gt Guy Ourisson Les innombrables d bats qui avaient lieu apr s mai 68 sur la participation le concept d autonomie ou la s lection ont contribu donner beaucoup d entre nous les enseignants une vision renouvel e de leur m tier Malheureusement les repr sentants tudiants n ont pas pu s appuyer sur des r sultats convaincants aux lections marqu es par une forte abstention D ailleurs ils tenaient ne pas perdre trop de temps dans les conseils au d pens de la vie de leurs organisations g n ralement parisiennes Ceux l n ont gu re contribu faire avancer les grands dossiers de l ULP Le mythe du dipl me national dominait quelle que soit sa valeur marchande aux d pens des dipl mes locaux La notion de professionnalisation semblait r actionnaire celle de march de l emploi international vie universitaire CEVU labore le budget de l enseignement et organise les formations 40
7. Travail d archivage de sp cimens d toiles de mer ramen s d une exp dition allemande en mer de Chine la fin du XIX si cle Majestueuses les serres monumentales du jardin botanique avant leur destruction en 1963 Contact Constant Schohn gt 03 90 24 04 95 r Der le sort d une collection probablement vou e l oubli Constant Schohn photographe rattach au Muz e zoologique a entrepris de recher cher et de r pertorier le patrimoine photographique de l ULP riche plus d un titre Dans la deuxi me moiti du XIX si cle tout photo graphe est galement chimiste C hacun y va de sa trou vaille pour am liorer le r sultat escompt Et bien avant la d couverte des rayons X en 1895 des d tails imper ceptibles l il nu sont r v l s La photographie n est elle pas la r tine du scientifique mais une r tine bien sup rieure l il comme l affirme Jules Janssen 1824 1907 astronome et photographe La source d clairage et l adaptation de la sensibilit de l mulsion permettent d obtenir des r sultats bien sup rieurs au dessin encore lar gement utilis Technique artisa nale utilis e de 1847 jusqu au ce papier qui contiennent le compos sensible la lumi re le chlorure d argent sont successivement l albumine ou blanc d uf partir de 1850 le collo dion partir de 1865 puis la g latine partir de 1885 L ensemble est ensuite plac sous un ch ssis pr
8. aux gt TRACE DES AUTRES LE SENS DES FRONTI RES le 17 novembre de 17h 19h la librairie Kl ber Cycle L Homme et son environnement gt TRACES D ENVIRONNEMENT le 5 octobre de 18h 20h la librairie Kl ber gt TRACES URBAINES le 8 octobre de 18h 20h au TN S salle Hubert G ignoux Cycle L Homme pensant gt TRACE DE CROYANCES L INDIVIDUALISATION Photo Mus e zoologique gt TRACES DE RADIOACTIVIT DU CROIRE le 12 octobre de 18h 20h la librairie le 20 novembre de 18h 20h la librairie enfants durant les Kl ber Kl ber vacances de la Toussaint Cycle L Homme biologique gt TRA ABILIT ALIMENTAIRE le 16 octobre de 18h 20h au centre social et culturel Victor Schoelcher de Cronenbourg gt LES SENS LA TRACE CERVEAU ET MOTIONS le 20 octobre de 17h 19h au mus e d art moderne de Strasbourg gt TRACES LECTRONIQUES DE SAVOIR LA NUM RISATION DES COLLECTIONS PATRIMONIALES STRASBOURGEOISES TAT DE LA QUESTION DEMI JOURN E D TUDES le 21 novembre de 14h 18h au Palais universitaire gt TRACES LECTRONIQUES DE SAVOIR L DITION L RE DES M DIAS INTERACTIFS gt TRACES DE VIE QUEL STATUT POUR QUEL EMBRYON le 23 octobre de 18h 20h la m diath que de N eudorf gt UN ENFANT UNE TRACE le 24 octobre de 18h 20h au Maillon Hautepierre Cycle Une soci t humaine gt L INDIVIDU LA TRACE LA VID OSURVEILLANCE UNE R PONSE
9. c amp portrait Jean Marc F lix Du m tal au neurone itin raire d un passionn J ai un parcours universitaire classique les premiers mots un peu bourrus de Jean Marc F lix ne sont pas de bon augure Une demi heure apr s l ancien doyen de la Facult des sciences de la vie de PULP m explique tout sourire comment jeune homme il apprit limer avec des assiettes sous les bras Un scientifique ordinaire en somme du vivant ans la famille F lix on est depuis deux g n rations ouvrier ou contrema tre dans l industrie m tallurgique Pouss par ses parents J M F lix pr pare son CAP de tourneur sur m taux o on lui apprend entre autre le secret pour limer plat puis se dirige vers le baccalaur at maths et techniques sp cialit tournage Bon l ve quoique dissip il s en tire honorablement Et ses parents de lui r ver son avenir il sera ing nieur Arts et M tiers Mais entre temps il d couvre la bio logie lors de son ann e de terminale une r v lation un choc qui le d cide tour ner le dos l industrie Cap sur la Facult des sciences de Reims o il entame ses tudes universitaires Il h site faire m decine mais opte pour la physiologie animale Et il encha ne dipl me sur dipl me avec une id e en t te travailler
10. cliniques voir encadr apporteront certainement leurs lots de surprises le professeur Camille W ermuth et son quipe du labora toire de Pharmacochimie de la communication cellu laire l origine de cette d couverte sont confiants quant l avenir de ce produit Pour bien comprendre l effet du BP 897 plongeons dans les m andres du cerveau o op rent les neuro m diateurs Ces derniers sont des mol cules qui assu rent la transmission des informations nerveuses Ces informations sont v hicul es de neurones en neurones par l interm diaire de mol cules r cepteurs Chaque neurom diateur ne pouvant se fixer que sur un ou plu sieurs r cepteurs sp cifiques Suivant le neurom dia teur et les r cepteurs sollicit s l ensemble de ce circuit aboutit la cr ation d une sensation comme la douleur la peur ou encore le plaisir Le Professeur Camille Wermuth et ses collaborateurs Andr Mann et Fabrice Garrido La dopamine est un de ces neurom diateurs qui agit dans une r gion particuli re du cerveau appel e le noyau accumbens La prise d un produit qui induit une d pendance comme la coca ne la nicotine l h ro ne ou l alcool augmente artificiellement la quantit de dopa mine La fixation de cette dopamine sur des r cepteurs sp cifiques D3 situ s dans cette r gion du cer veau est associ e une sensation plus intense du plaisir En se fixant plus efficacement sur ces r cepteurs le BP 897 mime
11. concerne un groupe il sait trouver son lu Mais il s agit aussi de rendre compte en retour de ce qui se fait dans les conseils Formellement peu de choses existent dans ce domaine mais une r flexion s amorce chez les lus Un autre axe consiste aider les associations au plan financier en leur versant une subvention annuelle ou un coup de pouce ponctuel autour d un projet sp cifique N ous r fl chissons aussi mieux valoriser l engagement D ans le d cret de 1997 qui r git les tudes universitaires l article 16 stipule que les tudiants qui s investissent dans l universit doivent tre reconnus pour cet effort au m me titre que les tudiants salari s handicap s ou sportifs de haut niveau D ans cet ordre d id e nous avons cr des enseignements d ouverture comme celui qui s intitule Connaissance de l universit sp cialement d di s aux tudiants qui prennent des responsabilit s N ous travaillons aussi des modalit s d am nagement des tudes S B 1 AFEV Association de la fondation tudiante pour la ville impliqu s universit Les tudiants p sent ils sur les d cisions qui se prennent l universit Guy O urisson Jean Yves M rindol va Le Conseil d administration est le parlement de l universit Il d termine les orientations politiques et vote le budget Les lus tudiants repr sentent un quart de ses membres a participation des
12. de ses membres sont des lus tudiants Lexique Le Conseil des tudes et de la ou m me seulement europ en tait rejet e Malgr ces critiques j ai toujours appr ci que la pr sence de d l gu s tudiants moralise les d bats et emp che d utiliser des phrases creuses comme les tudiants pensent que pour d fendre une position personnelle Les tudiants ont t finalement peu nombreux s impliquer Mais dans quelques cas pr cis r organisation de la Facult des sciences conomiques cr ation des options du DEUG remise en ordre des activit s sportives leur appui a t d cisif gt Jean Yves M rindol La participation d un vice pr sident tudiant au sein du bureau de l universit a des cons quences directes sur le traitement des dossiers que nous examinons chaque semaine Ses interventions nous conduisent ne jamais oublier le point de vue la politique de recherche et r partit les budgets correspondants Seuls les tudiants de troisi me cycle y sont lecteurs et ligibles Le Conseil scientifique labore des tudiants J ai galement pu mesurer le poids de la pr sence tudiante sur des d cisions relatives l organisation des examens ou aux droits facultatifs que per oit l universit pour certains cursus Un autre exemple concret concerne l accueil des tudiants trangers notamment ceux qui ne viennent pas l ULP dans le cadre d un
13. familier la course du Soleil la Lune et ses phases Au fil des si cles il a appris mieux connaitre notre monde Mais qu en est il des autres plan tes Les progr s technologiques ont ouvert la voie aux explorateurs des temps modernes Notre monde autres mondes est une exposition pour partir la d couverte de notre plan te du syst me solaire et de l univers A noter le mur d images qui permet de connaitre en temps r el la position de la Terre Plan tarium gt 03 90 24 24 50 gt planetarium fr fm gt Jusqu au 28 octobre 2001 Archives de gr s l Alsace il y a 240 millions d ann es au ch teau du Lichtenberg Cette exposition pr sente des chantillons uniques de fossiles fig s dans les gr s des Vosges Ce patrimoine r gional provenant de la collection de Grauvogel et Gall tait jusqu pr sent inconnu du grand public Ch teau du Lichtenberg gt 03 88 89 98 72 Tous les jours de 10h 18h sauf lundi matin visites guid es sur rendez vous gt www cg67 fr gt Jusqu au 31 d cembre 2001 Je touche tu vois nous d couvrons les animaux au Mus e zoologique de Strasbourg Poissons amphibiens reptiles oiseaux ou mammif res en parcourant des doigts et des yeux les cailles de la carpe les plumes de la chouette et les m choires du crocodile le visiteur peut comprendre les caract ristiques des cinq classes de la famille des vert br s Particuli rement destin e aux enfants d ficients v
14. gue Bernard Muller D epuis plusieurs jours Georges travaille la r alisation d un four qui sera mont sur la manip de Christine Boeglin jeune charg e de recherches au CNRS Les plans de l objet ont t labor s en concertation avec elle afin de correspondre exactement ses attentes Au GSI souligne Georges les techniciens ne sont pas de simples ex cutants ils participent la conception des objets Souvent les chercheurs ont une id e en t te qui n est pas directement r alisable A nous de les aider la concr tiser Georges ce matin va commencer par d grossir la pi ce c est dire d couper l aide d une scie ruban un cube en inox aux dimensions requises 8 heures Christine et son doctorant Stefan Stanescu se rendent dans la salle de manip et lancent le processus de pr paration d un chantillon Ils pourront l examiner gr ce au microscope effet tunnel ST M en fin d apr s midi si tout se passe bien L objectif de Stefan est d obtenir une cristallisation correcte d un film mince d oxyde de nickel qu il fait cro tre sur un substrat de cuivre recouvert de cobalt L oxyde de nickel a des propri t s magn tiques que l on pourrait mettre directement en relation avec la structure des cristaux si j arrivais cristalliser l oxyde Le probl me c est que l on sait tr s bien produire des cristaux d oxyde de nickel en volume mais pas sous forme de film explique Stefan L tude de c
15. intervenants venait parfois s ajouter une vision tr s personnelle plus ou moins condi tionn e par le spectre des premiers partiels de DEUG Avec l appui du rectorat et en relation avec les autres universit s d Alsace le SIO E a mis en place un syst me d information permet tant aux proviseurs d organiser au sein de leurs tablissements des s ances de pr sen tation et de d couverte th matique sur l uni versit Accompagnant une circulaire incitative du recteur deux fiches actions invitent les proviseurs et les conseillers d orientation prendre contact avec le SIO E En fonction des attentes et des sp cificit s de chaque ta i formation ti forcer les passerelles blissement un cahier des charges personna lis est r dig Apr s validation de ce contrat une ou plusieurs interventions sont r alis es par des tudiants de second cycle Selon le cas ils peuvent tre accompagn s par un enseignant ou un conseiller du SIO E Ces s ances durent de une heure une heure et demie Le SIO E insiste aupr s de l tablissement pour qu elles soient syst ma tiquement pr c d es par une pr paration des lyc ens sous forme de questionnaire visant faire merger leurs repr sentations l gard de l enseignement universitaire L ge et la qualit des intervenants tudiants tuteurs ou responsables d associations permettent d tablir un dialogue privil gi avec les lyc ens Pro
16. m mes probl mes que vous employez les m mes expressions et que vous partagez en commun le m me monde Dans ce sens les activit s militantes quelle que soit leur nature qui impliquent des d marches des prises de parole dans des groupes des t ches d organisation de revendication pr senter aux enseignants ou l administration constituent des l ments essentiels de l affiliation l enseignement sup rieur En consacrant ce dossier de rentr e la citoyennet tudiante l quipe de r daction a voulu souligner l importance de ces activit s nos plus jeunes lecteurs apprentis tudiants et saluer par l m me le travail d j r alis par tous ceux qui se sont engag s activement dans la vie de notre collectivit ric Heilmann R dacteur en chef Alain Coulon Le m tier d tudiant PUF 1997 gt Universit Louis Pasteur 4 rue Blaise Pascal 67000 Strasbourg t l 03 90 24 50 00 fax 03 90 24 50 01 site web www ulp u strasbg fr gt directeur de la publication Jean Yves M rindol gt r dacteur en chef Eric Heilmann gt coordination de la publication Agn s Villanueva gt contact de la r daction service de la communication de l ULP 4 rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex t l 03 90 24 11 40 gt comit de r daction V ronique Andr Val rie Ansel Florence Beck G rard C lady Daniel Egret Eric Heilmann Shirin Khalili Richard Kleinschmager Isabelle K
17. plus tard lorsqu il a t possible d en image 4 Les nanotubes ont des propri t s m caniques exceptionnelles dix fois plus r sistants que l acier et dix fois plus l gers image 5 fabriquer en quantit s plus importantes Le prix N obel de chimie est venu couronner leurs travaux en 1996 Aujourd hui les fuller nes se sont fait voler la vedette par de longs tubes ferm s chaque extr mit s par des moiti s de ballons les nanotubes Ils ont t d cou verts au d but des ann es 90 gr ce une nouvelle m thode de production de fulle r nes l arc lectrique Elle consiste vaporiser dans une atmosph re d h lium deux lectrodes de graphite reli es un poste souder Un proc d la port e de n importe qui pr cise T Ebbesen Et d ajouter c tait l effervescence tous les labos produisaient et d crivaient les propri t s des nanotubes les conf rences duraient tard dans la nuit et se succ daient un rythme effr n Les nanotubes sont des sous produits compl tement inattendus de cette exp rience Ils peuvent faire un microm tre de long et leur diam tre varient en fonc tion du nombre de cylindres concentriques les consti tuant L industrie de l lectronique est tr s int ress e par leurs propri t s car ils sont soit semi conducteurs soit m talliques Les propri t s m caniques sont elles aussi exceptionnelles les nanotubes sont dix fois plus r s
18. programme d change Ce sont les lus tudiants et le BVE qui nous ont fait prendre conscience qu il fallait progresser sur ce point N ous y avons travaill pour am liorer nos ser vices d s cette rentr e Les tudiants ont d fendu galement la n cessit de soutenir les d marches du Crous pour am liorer son parc de logement Ils ont eu gain de cause puisque la plupart de ces demandes sont inscrites au contrat de plan Etat R gion 2000 2006 S B Le vice pr sident tudiant est lu par l assembl e des trois conseils II si ge au Bureau de l universit et participe chaque semaine l laboration de sa politique g n rale Il est membre de droit des trois conseils octobre 2001 n 5 ulp sciences 9 SU9401L19 SIuelpn1 DE N dossier ai k Pierre Paul Bayemi Contacts AFEV 11 bd de laVictoire 67000 Strasbourg gt 03 88 37 05 62 Association des tudiants africains de Strasbourg 35 rue Oberlin 67000 Strasbourg I tudiant et citoyen du monde Passer une partie de sa vie sur un campus n emp che pas d embrasser d autres horizons L AFEV et l Association des tudiants africains font rimer citoyennet tudiante et solidarit au del des fronti res ou des milieux sociaux V Pierre Paul Bayemi fondateur et pr sident d honneur de l Association des tudiants africains Les tudiants qui arrivent de C te d Ivoire du Cameroun ou du S n gal ont
19. qu elle se fait communs tous les l ves et organis s suivant une liste th matique de contenus Mais ces programmes sont d termin s de haut en bas par les connaissances qui seront n cessaires aux futurs chercheurs et non par les besoins de la majorit des jeunes qui ne m neront pas des tudes sup rieures scientifiques Plus de libert et d autonomie des enseignants et des l ves en fonction de leurs int r ts serait s rement utile O n pourrait par exemple organiser les cours partir de th mes correspondant des ph nom nes naturels ou des objets artificiels c est dire partir du monde tel qu il existe I serait assez excitant de construire une ann e de cours de physique en prenant comme point d ancrage l arc en ciel ou l ampoule lectrique Une autre id e re ue est que l on ne doit enseigner que des th ories vraies ou consid r es comme telles Pourtant l essentiel du travail scientifique consiste d busquer l erreur Il serait s rement int ressant de pr senter plus souvent des th ories fausses c l bres ou marginales telle celle de la Terre creuse que j voquais pr c demment Enfin on a souvent tendance confondre modernit et contemporan it O n veut trop rapidement int grer dans l enseignement les avanc es r centes au risque de les montrer sous leur forme la plus archa que Lorsqu on sort un diamant de la mine il est encore prisonnier de sa gangue II faut un lon
20. qu il va trouver Il doit en g n ral reformuler son probl me pour pouvoir le r soudre Et avant d utiliser des outils th oriques formalis s th or mes lois physiques etc il tente de dessiner le contour de la solution l aide d arguments qualitatifs g n raux Cette d marche qui rel ve d une sorte d intuition scientifique n est malheureusement pas enseign e De plus les cours sont d coup s en champs disciplinaires trop stricts et les donn es des probl mes ainsi fix es l avance Ceci ne favorise pas l esprit critique des tudiants En t moigne leur difficult mobiliser leurs savoirs pour valuer des id es non conventionnelles I m arrive par exemple de proposer en licence de physique une th orie publi e de la Terre creuse d apr s laquelle notre plan te serait une gigantesque coquille vide habit e par un petit soleil qui rayonne de l int rieur ce qui expliquerait les soucoupes volantes comme dues des intra terrestres Je constate que les tudiants par viennent fort mal invalider une telle th orie aberrante l aide des arguments rationnels dont ils disposent pourtant Comment d velopper l esprit critique dans l enseignement des sciences Il existe un certain nombre d id es re ues dont il faudrait att nuer le poids Tout d abord l id e de programmes scolaires 12 ulp sciences n 5 octobre 2001 Photo Jasques Ssssier Gallimard tre enseign e telle
21. que l ignorance est n cessaire et sans limite Mais comme mon propos tend rejoindre Pierre D ac auteur de cette formule que Robert Escarpit proposait de graver au fron ton des universit s Ceux qui ne savent pas grand chose en savent toujours autant que ceux qui n en savent pas plus qu eux je suis tent de poursuivre cette logique jus qu en ses cons quences extr mes Je propose de restituer l ignorance sa dimen sion r elle d envisager sereinement de renommer nos Facult s de Sciences qui deviendraient de mani re bien plus fondamentale des Facult s des Ignorances d li vrant des th ses s Ignorances I conviendrait seulement de d limiter pr cis ment le champ des Ignorances Humaines de celui des Ignorances Exactes et dans ce der nier domaine de faire la d licate distinction entre les Ignorances Pures tout fait th r es et les Ignorances A ppliqu es totalement redoutables Enfin si on veut bien se rem morer que votre serviteur comme tous les natifs du Scorpion ne croit pas l astrologie on ne s tonnera pas que dans le firmament des th ses celle r cemment soutenue par l astrologue lisabeth Teissier soit tenue par lui comme le plus grand des astres G CH 22 ulp sciences n 5 octobre 2001 Expositions gt Jusqu au 21 octobre 2001 Notre monde autres mondes au Plan tarium de Strasbourg Pour se repr senter la Terre l homme observe depuis l aube des temps ce qui lui est
22. rale en France et en Europe Aupr s des lyc ens ils ont une image moins valorisante que les classes pr paratoires ou les formations courtes comme les BTS ou les DUT L organisation de l universit leur para t assez floue la for mation peu encadr e et le taux d chec lev Il est vrai que le saut est grand entre le lyc e et le monde universitaire C est souvent l poque o souffle un vent de libert qui pousse parfois le nouvel tudiant loin de la cellule familiale sur une le inconnue o les douceurs sont nettement mieux fl ch es que les projets professionnels construire Une r flexion a donc t lanc e l ULP d but 2000 afin de proposer des mesures dans le cadre du plan quadriennal 2001 2004 Trois axes ont t d finis augmenter les taux de r ussite favoriser l accueil l in t gration et l orientation des tudiants et am liorer la lisibilit des diff rents cursus Cette derni re pr coni sation est essentiellement contenue dans le regroupe ment des 10 options composant le DEUG pr c dent en 6 mentions conformes aux directives officielles voir encadr Par un choix de modules optionnels l tu diant composera donc lui m me une partie de son menu d enseignements C est dire que la simplification des cursus ne sera effective qu apr s des efforts impor tants d informations aupr s des tudiants Pour am liorer les taux de r ussite l universit a mis en place un contr le continu dura
23. sur le syst me nerveux I obtient brillamment son DES de Sciences naturelles poursuit avec un DEA de Chimie structurale continue par un doctorat de 3 cycle et conclut ses ann es d tude par un doctorat s Sciences naturelles et pour subvenir ses besoins il est tour tour ma tre d internat technicien puis assistant dans un labo ratoire universitaire Rien ne l y pr destine mais force d un travail acharn il devient neurophysiologiste MG par sa passion du vivant il ne se plaint pas de l effort investi II me parle en riant de virus contract sans doute l cole primaire M N oirel un instituteur novateur y inculque ses l ves l exp rimentation dans les sciences un premier pas dans ces chemins de traverse emprunt s des ann es plus tard Son r cit marque aussi une volont ind fectible un signe de fabrique du temp rament ardennais que je connais bien et pour cause Au d but des ann es 1960 W atson et Crick proposent le mod le aujourd hui si familier de la double h lice d ADN la base m me de l h r dit l aventure du vivant d bute Transmission des caract res g n tiques synth se prot ique ou communication cellulaire J M F lix est intaris sable il a v cu les grandes heures de la biologie depuis 1965 L tude et la mod li sation des r seaux de communication entre les cellules les organes et les organismes repr sentent selon lui l avenir de la biologie En tant que doy
24. te Le dialogue engag avec nos coll gues des lyc es se poursuivra la rentr e pour tablir des passerelles entre les programmes du secondaire et ceux de la facult Je proposer ai aussi que les th matiques qui mergeront de ces rencontres alimentent dans le premier cycle des travaux en groupe encadr s par les seniors en s inspirant des conf rences de m thode pour r duire le hiatus entre th orie et enjeux r els que vous voquez Au del de ces r formes l originalit de notre DEUG doit tre affirm e il associe troitement l conomie et la gestion il offre plus de perspectives dans le choix des d bouch s que les formations pr par es dans les IUT ou les pr pas aux coles de commerce nous de le faire savoir Et je compte sur une plus forte mobilisation de notre communaut pour assurer la promotion de ce dipl me et des autres formations de la facult E H octobre 2001 n 5 ulp sciences 13 P L r formation orientation Lyc es universit s ren Informer et dialoguer pour mieux faire tomber les pr jug s voici l une des missions du Service Information Orientation Emploi SIOE de PULP Pour y parvenir il a labor une offre d intervention dans les tablissements d enseignement secondaire portant sur deux th mes Le premier mieux conna tre l universit a l objectif de faire voluer les repr sentations des lyc ens Le s
25. tu diants explique H erv Jaume responsable des salles de res sources informatiques de l ULP Le bureau Nomade est un ensemble de serveurs dont le but premier est d offrir un acc s sim plifi l internet des outils de bureautique et des logiciels scientifiques Chaque tudiant poss de son propre bureau virtuel dans lequel il peut stocker des donn es personnelles Il peut le consulter depuis 17 salles de ressources de l ULP ou partir de n importe quel ordinateur connect internet D epuis septembre 2 000 3 000 tudiants utilisent leur bureau lls pourront b n ficier la rentr e 2001 de l installation du bureau Nomade dans quatre nouvelles salles de ressources Il ne reste qu changer les vieux terminaux pour pro fiter pleinement de celui ci C G amp L C Contact herve jaume ulpmm u strasbg fr I gt rencontres universit s soci t ur leur trenti me anniversaire les trois universit s de Strasbourg Robert Schuman Marc Bloch et Louis Pasteur ont d cid de se r unir pour offrir au public une s rie de tables rondes o seront d battues des questions li es aux rap ports science et soci t Le th me f d rateur retenu cette ann e est celui de la trace Plac s sous l gide d un chercheur sp cialiste du domaine concern les d bats aborderont ainsi des sujets comme la tra abilit alimentaire les traces lec troniques ou encore les traces de radioactivit O uve
26. 9 Il d croche son DEA de Chimie structurale gt 1970 1976 tape suivante le doctorat de 3 cycle de Sciences biologiques puis le doctorat s Sciences naturelles gt De 1965 1976 Il exerce parall lement ses tudes les fonctions de collaborateur technique assistant et maitre assistant gt 1977 1985 Il effectue ses travaux post doctorat l U niversit de Reims en collaboration avec C Billat et P Mayeux Il y est nomm professeur en 1985 gt 1986 Il est nomm professeur l ULP Il int gre l unit de P Richard et P Feltz gt 1989 1996 Il est directeur adjoint de l UFR des Sciences de laVie et de laTerre de l ULP charg de l enseignement il contribue diversifier les formations et les cursus en cr ant de nouvelles fili res gt 1997 2001 En tant que doyen de la Facult des sciences de la vie il a pour objectif de proposer aux tudiants des structures qui permettent la r alisation de leurs projets professionnels Autre condition ces cursus doivent tre adapt s au monde industriel II met en place le D ESS Analyses Biologiques et Chimiques 1997 labore un projet d IUP Technologies avanc es des Sciences du Vivant Les D ESS Substances naturelles v g tales et Imagerie biologique voient le jour
27. aison que la p dagogie est m pris e dans nos facult s Trop d enseignants exp riment s d sertent le premier cycle par d sint r t ou manque de disponibilit O r former et captiver les tudiants qui arrivent la facult concevoir Un cours qui suppose un va et vient constant entre la th orie et la r alit conomique politique et sociale exige du temps de la motivation mais aussi un Savoir faire auquel certains enseignants les jeunes recrus en particulier ne sont pas pr par s un th sard on demande de faire son travail de recherche son exp rience en terme d enseignement est limit e Et quand vient le temps du recrutement supposer que l exigence soit pos e nous n avons aucune garantie quant sa qualit d enseignant Vous l avez compris comme d autres coll gues je d plore que la p dagogie n ait aucune place dans les proc dures de recrutement et d avancement des enseignants chercheurs Depuis un an au moins pour les candidats locaux la commission de recrutement se pr occupe davantage de la mani re dont les charg s de TD sont per us par les tudiants en terme de disponibilit notamment Par ailleurs nous allons travailler une meilleure articulation entre les cours et les TD remettre l accent sur les tudes de cas dans les cours qui permettront une meilleure accroche dans la r alit une lecture th orique des enjeux et des rapports de force existant dans l conomie concr
28. anniversaire les trois universit s strasbourgeoises Universit s Robert Schuman Marc Bloch et Louis Pasteur proposent quatre cycles de tables rondes f d r es autour du concept de traces L Homme et son environnement L Homme biologique Une soci t humaine et L Homme pensant Au programme de cette nouvelle initiative des questions sciences soci t effet de serre radioactivit s curit alimentaire statut de l embryon recherche des origines vid osur veillance dopage croyances etc Ces moments de r flexion impliquent des enseignants chercheurs des trois Universit s mais aussi des membres de la vie associative culturelle conomique et politique Les tables rondes offrent la possibilit tous ceux qui le souhaitent d entamer une r flexion et de d battre en toute convivialit dans des lieux familiers D es aspects soulev s dans p p a e jen g ES TIE tal ILES Plan tarium gt 03 90 24 24 50 gt planetarium fr fm o C upa Wi Ateliers gt La rentr e au Mus e zoologique de les d bats feront l objet de conf rences sp cialis es conf rences du Jardin des Sciences Strasbourg de visites de spectacles ou d v nements culturels prolongements naturels des rencontres Les Ateliers scientifiques li s gt Les grandes dates de Savoir s en commun l exposition Je touche tu vois nous d couvrons les animaux se poursuivent noter d autres activit s destin es
29. assa ge au sens ethnologique du terme il faut passer du statut d l ve celui d tudiant Cette observation est formul e par Alain Coulon sociologue de l ducation qui soutient une id e forte la r ussite univer sitaire ne se r sume pas une affaire de dons intellectuels ou d h ritage social mais passe par l apprentissage du m tier d tudiant L exercice est difficile Et vous serez nombreux tudiants fraichement d barqu s PULP ces jours ci en faire l exp rience Passez le cap Tel pourrait tre le mot d ordre de cette rentr e D abord pour d passer le temps de l tranget au cours duquel il faut entrer dans un univers inconnu et oublier le monde familier que vous venez de quitter C est le temps des ruptures avec le milieu familial et un certain mode de vie Rupture aussi avec des pratiques p dagogiques rencontr es au lyc e Puis viendra le temps de l apprentissage n cessaire pour trouver ses rep res la biblioth que savoir identifier le travail faire s approprier de nouveaux contenus etc Bref pour apprendre les rudiments du travail intellectuel Enfin viendra le temps de l affiliation intellectuelle mais aussi sociale comme le souligne justement Alain Coulon Etre tudiant implique galement de nouer des contacts d tablir des dialogues de mener des activit s avec les autres tudiants qui vous permettent de reconnaitre que vous rencontrez les
30. ches par leur ge les tu diants b n ficient d une r elle coute Ce climat d attention et de confiance leur permet en se r f rant leur propre exp rience de faire une pr sentation vivante et attirante de l environnement universitaire Au cours de ces r unions l accent est mis sur les diff rents types de formations ainsi que sur les nouveaux d bouch s offerts par l uni versit A une poque o de plus en plus d entreprises appr hendent la d finition de leurs postes en terme de comp tences et non plus simplement de dipl mes ou de savoir faire professionnels les qualit s de flexibilit d organisation et d autonomie propres au syst me universitaire sont de plus en plus recherch es Si la peur de l avenir est une constante chez les lyc ens la crainte de l ind pendance et de l chec li au manque d encadrement reste omnipr sente Par le biais d un discours opti miste mais r aliste les tudiants abordent les questions li es aux techniques d organisation et aux m thodologies de travail Ils peuvent ainsi affiner un mode d emploi de l universit et apporter des conseils pour y r ussir Apr s chaque s ance un second audit est r alis Les r sultats sont compar s avec ceux de la premi re enqu te Cette analyse permet de mettre clairement en vidence un changement dans l imaginaire et les repr sentations lyc ennes Ces rencontres sont donc l occasion de clarifier certaines zones d omb
31. cient qui n ignore que son omni science m me nous invitent leur mani re r examiner ce d bat Pour commencer peut il exister d autre rep re de l envergure d un savoir que la limite qui en borne l tendue La fronti re de la science est tr s clairement l igno rance et peut tre m me la mesure du savoir est elle ins parable de l valuation du non savoir qui le cerne Tout scientifique s rieux per oit avec un r alisme aigu les limitations de son domaine les failles les arbitraires les simplifications Il prouve profond ment l tendue de son ignorance lorsqu il est confront aux questions les plus simples qui sont parfois les plus fondamentales Vis vis des questionnements radicaux sur les postulats de la science l attitude agnostique est bien souvent le seul refuge vitant la tentation h g monique d un scientisme d tenteur de toutes les cl s Je suis donc pr t d tourner la c l bre formule de Rabelais en Science sans conscience de son ignorance n est que ruine de l me Les progr s scientifiques sont ce prix puisque pr tendre tout savoir ne serait ce que localement ne peut que blo quer le progr s scientifique L antique pr cepte socratique Je ne sais qu une chose c est que je ne sais rien antith se s rieuse du paradoxe plaisant propos plus haut est sa place m me dans la science du X X l si cle En r sum j admettrai que la science est contingente et contingent e alors
32. coque dor Le syst me immunitaire des insectes serait il plus effi cace que celui de l homme Non et il est abusif de faire cette comparaison souligne Jules Hoffmann II est plus juste de parler de deux syst mes adapt s des situa tions diff rentes qui pr sentent n anmoins des simili tudes flagrantes De quoi nous renseigner sur les origines communes de notre immunit avec celle du monde vivant animal et v g tal Fr Z 1 Directeur de l unit propre de recherche CN RS R ponse immunitaire et d veloppement chez les insectes Images num riques fournies par le Professeur Wermuth La dopamine s accroche au r cepteur D3 en arri re plan par trois liaisons chimiques repr sent es en pointill s Avec trois points d attaches suppl mentaires le BP 897 pr sente plus d affinit au r cepteur D 3 que la dopamine Lrecherche BP 89 7 une mol cule contre la d pendance aux drogues Apr s plus de quinze ans de recherches le BP 897 pourrait devenir un m dicament plus performant que ses pr decesseurs dans la lutte contre la d pendance aux drogues L BP 897 diminue nettement le comportement de recherche compulsive de drogue chez des rats d pendants la coca ne Et contrairement certains traitements de substitution comme la m thadone il n induit pas une nouvelle d pendance Les rats ne cher chent pas s auto administrer du BP 897 lorsqu ils en ont la possibilit Si les tests
33. diaire de l hemolymphe l quivalent du sang De plus leur tactique d attaque est particuli rement efficace Les peptides antimicro biens interviennent sur l ensemble de la membrane cytoplasmique des agresseurs Ils la d sorganisent ou y forment des canaux C e qui revient trouer la bac t rie qui se vide et meurt Cette action des peptides sur l ensemble de la mem brane l inverse des antibiotiques conventionnels qui agissent sur un point pr cis du m tabolisme diminue nettement le risque de voir appara tre des individus r sistants U n atout de taille pour le d veloppement de nouvelles familles d antibiotiques quand on sait que la garnison actuelle commence s essoufler devant l ap parition de nouveaux pathog nes r sistants Cr e sous l impulsion de Jules Hoffmann la soci t de biotechnologie Entomed se charge d exploiter les d couvertes de peptides susceptibles de devenir des 16 ulp sciences n 5 octobre 2001 Test antibact rien m dicaments efficaces pour l homme Une de ces mol cules devrait prochainement entrer dans une phase d tude clinique Elle devrait permettre de trai ter des infections fongiques graves en milieu hospita lier qui affectent les patients immunod prim s apr s une transplantation de moelle osseuse ou d organes par exemple Un autre de ces peptides l tude pour rait parer la r sistance actuelle aux antibiotiques conventionnels d une bact rie un staphylo
34. dre Grenoble Mais cette incertitude est le lot quotidien des patients travailleurs de la preuve C A R 12 4 7 1 Le terme manip est polys mique il d signe la fois le dispositif mat riel la salle o il se trouve et le fait de l utiliser pour mener bien une exp rimentation Dans notre cas le dispositif mat riel est constitu de deux parties distinctes l une o l on pr pare l chantillon et l autre o se trouve le STM le tout sous vide 2 Le STM pour Scanning Tunneling Microscope est un microscope bas sur le principe quantique de l effet tunnel permet d tudier la surface des chantillons l chelle atomique un nanom tre soit un millioni me de millim tre image 1 image 2 Il existe des recherches qui semblent plus ludiques que d autres Des pliages de tubes d un diam tre de quelques milliardi mes de m tres et des mol cules appel es ballons de football sont parfois les ingr dients indispensables au travail des chercheurs Du carbone 60 aux nanotubes image 3 vant la fin des ann es 80 on ne connaissait que deux formes de carbone pur Le diamant en forme de cube transparent et isolant et le graphite succession de feuillets superpos s noir et conducteur La th orie avait bien la possibilit de pr voir d autres formes de carbone comme l icosa dre tronqu plus commun ment appel ballon de football mais personne ne l avait jamais rencont
35. e d cision voil de quoi les moustiller gt Renaud Pierron Avant de devenir VP tudiant j tais pr sident de l Amicale des sciences qui a la taille et les soucis d une PME C est une charge importante mais compatible avec les tudes M on mandat de vice pr sident tudiant a chang la donne et j ai d mettre mes tudes entre parenth ses On m avait pr venu que le travail serait intense j ai d couvert qu il tait passionnant Envisager court et long terme les cons quences d une d cision c est intellectuellement tr s excitant l ULP contrairement d autres universit s tout est organis pour donner au vice pr sident de v ritables missions Bien entendu la position de VP est tr s expos e puisqu on repr sente les tudiants tout en tant solidaire du bureau de l Universit M ais cela fait partie du jeu et il en vaut la chandelle gt Maximilien Muller J aime les bonnes ambiances de travail et surtout j ai envie de comprendre le syst me dans lequel j entre Je me suis retrouv grand lecteur au Conseil acad mique de la vie lyc enne pour les m mes raisons M on premier mouvement n est pas de revendiquer mais de comprendre ce qui est possible de faire et de travailler sur du concret La pr sence des tudiants au CA est modeste nous cherchons surtout avoir des claircissements pour comprendre les enjeux des d cisions qui se prennent d autant que de nombreux suj
36. e dans son bureau tablit une fiche d activit individuelle relative aux trois derni res ann es Il n y a pas de journ e type dans mon m tier Aujourd hui j ai d r diger plusieurs rapports mais d autres moments je vais maniper beaucoup plus Au synchrotron de Grenoble je maniperai 18 heures par jour L chantillon de Stefan est enfin pr t Il va l examiner gr ce au STM II est heureux C est la premi re fois en quinze jours que je vais pouvoir obtenir des images de mon chantillon y a eu tellement d al as dans sa pr paration Je ne sais pas pour autant si ces images seront exploitables mais a fait plaisir Avec le concours de Christine il prendra des images jusqu 20 heures C est en effet le meilleur moment de la journ e il y a moins de vibrations dans le b timent O r le STM est extr mement sensible ces derni res dues aux portes qui claquent aux voitures qui passent etc Mais comme le souligne Idriss C hado un autre doctorant I ne faut pas abandonner au premier accroc en STM sinon on ne fait rien Je prends souvent des images pendant 2 heures sans succ s et c est la derni re qui est la bonne alors que je n y crois plus 20 heures Les portes du GSI se referment sur le bruit incessant des pompes vide Stefan ne sait pas encore s il parviendra obtenir des images significatives durant cette derni re semaine qu il va passer dans le laboratoire avant de se ren
37. e genre de mat riau devrait permettre terme la miniaturisation des transistors et des composants lectroniques La matin e va tre consacr e la pr paration du substrat par Stefan II faut d abord le nettoyer par bombardement ionique puis v rifier sa propret Ces op rations qui prendront deux heures se d roulent dans un b ti sous ultravide afin d viter la pr sence d impuret s Pendant ce temps Christine pour sa part s attelle la r daction d un article pour la revue Surface Science 10 heures Pause caf C est un moment privil gi pour des chercheurs qui travaillent souvent de fa on solitaire dans leur bureau ou sur leur manip Aujourd hui la coupure g n rale de courant de la veille retient l attention de tous Christine commente Ce type d incident est heureusement rare mais peut avoir des cons quences d sastreuses Les appareillages sont fragiles amp 10 heures 15 Stefan annonce Christine que le substrat de cuivre est propre et qu il va proc der l vaporation du cobalt II s assurera ensuite que le d p t de cobalt a l paisseur requise Q uand on sait que cette paisseur correspond six couches atomiques on mesure le degr de pr cision de l entreprise II va de plus falloir compter avec un probl me cela fait plusieurs jours que la mesure du vide dans l enceinte de la manip n est pas assez fiable Christine confie les manips sous ultravide sont tr s contraignant
38. e nommer c cropine Les insectes incubateurs de nouveaux antibiotiques Les organismes vivants ont tous d velopp des syst mes de d fenses contre les microorganismes Si le syst me immunitaire des insectes peut para tre moins complexe que le n tre certains fantassins de cette arm e biologique sont des combattants in gal s Drosocine C cropine D fencine Structure tridimensionnelle de trois peptides antimicrobiens parmi les 200 qui ont d ja t identifi s chez les insectes drosocine c cropine d fensine s les ann es 20 la r sistance des insectes aux bact ries est d crite comme spectaculaire Il a n anmoins fallu attendre les ann es 80 et le d velop pement de techniques adapt es pour identifier les prin cipaux responsables de cette r ponse immunitaire inn e voir encadr Ce sont de petites prot ines ou peptides qui sont synth tis s par les cellules du corps gras des insectes l quivalent fonctionnel du foie des mammif res Ces petites mol cules sont actives contre une large vari t s de germes Certaines agissent sur les bact ries d autres sur les champignons et les levures N otre organisme produit galement des peptides anti microbiens qui ne se trouvent et n agissent que dans des zones pr cises notamment dans la salive les reins et le sexe En revanche chez les insectes en cas d at taque microbienne les peptides se retrouvent dans tout l organisme par l interm
39. econd rencontre autour d une discipline se concentre sp cifiquement sur la pr sentation d une seule UFR le choix du th me abord tant laiss l initiative du chef d tablissement 14 f ulp sciences n 5 octobre 2001 De plusieurs ann es en lien avec les autres universit s alsaciennes le SIO E menait avec les enseignants de l U LP diverses actions visant favoriser l orientation des lyc ens vers les formations universitaires Journ es des universit s rencontres avec les proviseurs les professeurs principaux les conseillers d orientation etc Mais le contexte qui tait celui d une croissance r guli re des effec tifs voire m me de grande affluence vers l universit a consid rablement chang ces derni res ann es Si le nombre des inscriptions l U LP autour de 16500 tudiants s est sta bilis depuis 2 ans la tendance nationale est la baisse des effectifs dans les disciplines scientifiques Plusieurs raisons peuvent tre invoqu es pour expliquer ce ph nom ne La m connaissance des atouts de l universit par les lyc ens en est probablement l un des facteurs principaux Prisonni re de clich s r ducteurs et suran n s l institution souffre d un d ficit d image Pour beaucoup de futurs bacheliers l univer sit appara t comme une entit opaque et impersonnelle Per us comme trop th o riques les enseignements ne semblent pas pr parer de vrais m
40. en de la Facult des sciences de la vie il participe la cr ation dans le cadre du G nop le de Strasbourg l IU P Technologies avanc es des sciences du vivant qui forme des bio informaticiens et des sp cialistes de la biologie int gr e II regrette un peu que ce nouvel pisode de l histoire de la biologie se fasse sans lui mais me confie t il il se tiendra au courant Sa fonction lui permet aussi d initier des transformations impor tantes dans l enseignement de la biologie l U LP am nageant de nouveaux D ESS instaurant des cours obligatoires d thique et d histoire des sciences en DEUG Car on ne pourra pas l avenir faire son m tier de chercheur sans aborder ces ques tions Il ne pr tend pas avoir r volutionn son domaine mais il estime avoir pass le flambeau Pendant plus de trente ans il a form avec fougue des biologistes deve nus professeurs techniciens ing nieurs d tude ou de recherche ou enseignants chercheurs L homme produit trois millions de globules rouges par seconde s merveille J M F lix alors quoi de plus naturel pour un physiologiste que de produire du sang neuf V A 24 ulp sciences n 5 octobre 2001 en quelques dates gt 10 janvier 1942 Jean Marc F lix na t Gernelle dans les Ardennes gt 1961 Il obtient son baccalaur at Lille gt 1967 Il passe sont DES de Sciences naturelles l Universit de Reims gt 196
41. ent une approche conomique o la formalisation math matique tient lieu de crit re d terminant D autres non Ces positionnements pist mologiques nous conduisent videmment laborer des contenus d enseignement forts diff rents La richesse de la science conomique tient cette diversit des approches nous de veiller maintenir une formation qui conjugue l acquisition d outils analytiques avec une culture conomique n cessaire une ducation citoyenne Les p titionnaires voquent galement une d connexion croissante entre les th ories abstraites enseign es et les enjeux r els de l conomie contemporaine De quelle fa on les enseignants de votre facult ont ils r agi cette grogne tudiante Peu d enseignants et d tudiants ont r agi comme si les acteurs pr f raient tre spectateurs C est pourquoi j ai pris l initiative d organiser une assembl e des enseignants en f vrier puis en avril dernier En mai nous avons rencontr nos coll gues du secondaire et l Amicale a fait circuler un questionnaire aupr s des tudiants de licence Il ressort clairement de ces discussions que les probl mes pos s sont de deux ordres pist mologique je viens d en parler et p dagogique Liormation En effet pour transmettre aux tudiants toute la richesse des d veloppements r cents des Sciences conomiques et de Gestion il faut des qualit s p dagogiques Jacques G n reux affirme avec r
42. es bien que nous ayons des pompes vide performantes Maintenir un vide quivalent un vide interstellaire est tr s difficile Parce qu elle a recherch syst matiquement d ventuelles fuites les jours pr c dents Christine en conclut que c est la jauge la mesure et non la qualit du vide dans l enceinte de la manip Lrecherche 10 heures Pause caf amp 14 heures Salle de r union 20 heures Examen au STM dans un laboratoire qui doit tre d fectueuse Cela n aura sans doute aucune incidence sur l exp rience du jour La fin de matin e sera encore consacr e un travail d criture la r daction d une demande de bourse r gionale pour Stefan 14 heures Apr s la pause repas Georges qui a fini de d grossir sa pi ce en inox l installe sur la fraiseuse et y perce une s rie de trous Cela lui prendra tout l apr s midi car il s agit d un travail de pr cision Christine se rend une r union destin e la pr paration d un colloque qui aura lieu dans les locaux de l IPCMS dans quelques mois Q uant Stefan il va d poser sur son substrat un fin film d oxyde de nickel par vaporation 16 heures Christine discute avec Georges l atelier pour savoir quel stade est par venue la r alisation du four Si tout se passe comme pr vu il devrait tre op rationnel dans trois semaines 16 heures 30 Georges a fini sa journ e ll ach vera le fraisage de la pi ce le lendemain Christin
43. esse et expos la lumi re du soleil Plus de 8000 pi ces utilis es en min ralogie en zoo logie en physique ou en astronomie ont t retrou v es Et Constant Schohn se r jouit de rencontrer de nouvelles personnes qui pourraient l amener un sous sol d amphith atre oubli ou un comble aban donn Car le temps de vie de ces uvres est compt la pollution de l air et les conditions de stockages tant leurs principaux ennemis La poussi re la chaleur l hu midit les bois et les colles utilis s pour fabriquer les boites de rangements sont autant de facteurs de d gradation Chaque pi ce pr sente des traces de vie souligne Constant Schohn Sur le verre se forment des Une premi re d but du X X si cle le papier microbulles l mulsion des photographies se d chire et sentati noircissement direct donne une le travail de restauration devient de plus en plus pr lon Sur papier d finition des gris impressionnante important Gr ce aux travaux de recherche et de restauration de ces photographies le ser vice de la communication pr pare une nouvelle dition dans la collection Images de l Universit Louis Pasteur portraits de lieux d objets et d ambiances d une science red couvrir Publication pr vue en fin d ann e 2001 et bien meilleure celle des papiers photographiques actuels Apr s obtention d un n gatif sur une plaque de verre enduite de sels d argent les p
44. est de longue date celui de PULP U ne enqu te citoyennet lanc e par Renaud Pierron pendant son mandat de vice pr sident tudiant et r alis e en juin dernier montre que politique universitaire et engagement individuel des tudiants sont intimement li s Un questionnaire a t envoy quatre vingt pr sidents d universit s II s agissait de mettre en relation la politique en faveur de la citoyennet la participation tudiante aux lections et les pr rogatives du VP tudiant Les r sultats ont largement confirm mon intuition indique Renaud Pierron Les universit s qui jouent le jeu des lections celles qui donnent aux VP de r els moyens d action obtiennent une participation forte aux lections tudiantes alors que les autres ne d passent pas 15 II y a une relation vidente de cause effet et il semble que l initiative vienne clairement de l universit Quand les tudiants sont r ellement cout s ils r pondent Autre le on de l enqu te tous les pr sidents ne se passionnent pas pour ces questions 30 seulement des questionnaires ont t retourn s V Questions Photis Nobelis charg de mission au Bureau de la vie tudiante Comment d finissez vous la notion de citoyennet tudiante gt Photis Nobelis Pour moi la citoyennet englobe tout ce qui ne concerne pas directement les tudes et les dipl mes et qui pr pare l tudiant tre actif dans le monde dans leq
45. etings que les cours Le rapport b n fice risque de l engagement semble nettement favorable gt Claudio Gomez Certains tudiants trouvent dans la vie de l association un pr texte pour ne pas se plonger dans leurs cours mais ce ne sont pas ceux qui s engagent fond Les responsabilit s que j ai prises au BVE puis comme lu tudiant et amicaliste n ont pas t pr judiciables mes tudes Elles m ont appris g rer mon temps pour faire plusieurs choses de front Sur le plan professionnel j ai tir un b n fice de mon activit puisque j ai rencontr mon employeur actuel en m occupant du service job du BVE gt Sabine Ehrhardt Je crois que le principal travail d un tudiant la premi re ann e ce ne sont pas les tudes en elle m me II faut s int grer trouver ses rep res et des motivations pour s accrocher Et dans ce domaine l association est d une grande aide A la caf t ria on peut rencontrer des tudiants plus avanc s discuter des cursus C est aussi un lieu de rencontre avec les professeurs o l on peut d battre et peut tre trouver sa voie Un Conseil d Administration l ULP Vice pr sident tudiant un cas part Renaud Pierron qui vient d achever son mandat de vice pr sident tudiant et Maximilien Muller qui le remplace partagent une curiosit aff t e pour le dessous des cartes Comprendre les enjeux de politique publique qui se cachent derri re chaqu
46. ets nous d passent sans nous concerner directement M ais je travaille d arrache pied sur les dossiers pour tre rapidement au point et pouvoir participer davantage S B dossier gt Syamak Aghababai tudiant en m decine pr sident de l UN EF Strasbourg est lu son conseil d UFR et au CA gt Sabine Ehrhardt tudiante en psychologie est vice pr sidente de l amicale de sa facult gt Claudio Gomez ancien tudiant lu au CEVU et au CA directeur d une agence d int rim en Allemagne gt Samantha Jacquet tudiante en biologie est lue son conseil d UFR et au CEVU gt G raldine Mercier tudiante l IUP de sciences et technologie avanc e des sciences du vivant lue au conseil de son UFR tr sori re de l amicale des sciences gt Maximilien Muller tudiant en psychologie est vice pr sident tudiant et lu au CA gt Renaud Pierron ancien vice pr sident tudiant lu au CA gt Anne Strasbach tudiante en psychologie est lue au CA gt Jean Charles Vescovo tudiant en sciences de l ducation lu au CA octobre 2001 n 5 ulp sciences 7 SU940119 SIiuelpn1 Photis N obelis dossier CAE En Des tudiants a int resse Quand des tudiants sont pr ts s engager encore faut il qu ils trouvent un environnement favorable qui rende possible et valorise leur implication Ce souci
47. g travail de pr paration pour r v ler sa beaut en est de m me pour une d couverte scientifique Au surplus la modernit peut se retrouver dans des connaissances anciennes Comme en art le pass de la science m rite d tre r interpr t la lumi re de notre savoir actuel Le futur ant rieur pourrait ainsi en transformer en pass post rieur et ouvrir sur l avenir A C B amp S G Contact jmll unice fr l L conomie une science autiste Sign e l an dernier par des tudiants de l cole normale sup rieure une p tition demandait plus de pluralisme et moins de math matiques dans l enseignement de l conomie N ous ne voulons plus faire semblant d tudier cette science autiste qu on essaie de nous enseigner pouvait on lire Depuis le texte a circul et suscit de nombreuses r actions Point de vue de Francis Kern doyen de la Facult des sciences conomiques et de gestion 1 Cf De la science conomique l conomie humaine in L conomie politique n 9 2001 p 221 L abus des math matiques d nonc dans la p tition vrai ou faux d bat gt Francis Kern Les tudiants contestataires n ont jamais refus d utiliser les math matiques Aucune discipline scientifique ne peut tre maltris e sans elles Le v ritable probl me est celui de la pluralit des explications Certaines th ories comme les mod les dits n oclassiques d velopp
48. ion PUF 1997 gt Alain Coulon Le m tier d tudiant L entr e dans la vie universitaire PUF 1997 ses acteurs Pourquoi certains tudiants s inves tissent ils dans la vie universitaire Le taux de participation une association est de 12 3 selon les enqu tes de l O bservatoire de la vie tudiante comme dans le reste de la population fran aise J ai tudi un chantillon de 600 tudiants actifs 64 d entre eux s investissent dans plusieurs associations et 20 4 sont galement lus dans les instances de l universit Dans 60 des cas ils ont t parrain s par un ami ou un tudiant de la fili re Les activit s affiches forums apportent 20 des membres la d marche volontaire 14 seulement Leur motivation essentielle est la volont de s int grer dans l tablissement et de rencontrer des tudiants La dimension altruiste partager sa passion pour une activit d fendre des valeurs r agir un probl me social vient ensuite La d marche utilitaire compl ter sa formation par d autres comp tences reste tr s minoritaire Se faire lire dans les conseils n est jamais un objectif mais le r sultat d un entra nement A travers l association les tudiants font connaissance avec les rouages de l universit et lorsqu il faut trouver des volontaires pour les listes ils se pr sentent gt Questions Val rie Becquet sociologue au Groupe d tudes et de recherche sur les mouveme
49. istants que l acier et dix fois plus l gers Et le plus trange c est qu ils ne cassent pas Lorsque qu un tube est pli en plusieurs morceaux les liaisons entre atomes restent intactes et le r seau cristallin peut reprendre sa forme initiale Le co t de fabrication est encore trop lev pour que ces nanotubes remplacent le silicium des ordinateurs ou les fibres de carbone des raquettes de tennis Il est n cessaire de trouver un domaine d application o ce surco t n est pas un frein leur utilisation et petit petit faire de ces nouveaux mat riaux des produits de grande consommation Fr N Images 1 et 2 Fuller ne C 60 et Fuller ne C 70 Des agr gats de masse 720 et 840 respectivement compos es de 60 et 70 atomes un atome de carbone p se 12 moles taient pr sents en quantit s importantes et semblaient extr mement stables Image 3 Formes cristallines du carbone De haut en bas diamant C 60 nanotube et feuillets de graphite Images 4 et 5 1 tape Tube de carbone pli Tube de carbone rel ch et non d form Source Thomas Ebbesen 20 ulp sciences n 5 octobre 2001 cutture Patrimoine scientifique sur verre V ritables t moins d une science pass e la d couverte de n gatifs et de photographies r alis s entre 1850 et 1890 racontent une nouvelle histoire de l ULP La derni re trace de cet appareil de mesure un photom tre il de chat est cette photographie
50. isuels Je touche tu vois nous d couvrons les animaux s adresse galement tous les publics Mus e zoologique gt 03 90 24 04 85 www strashourg com museezoo gt D s le 8 octobre 2001 Les OGM en questions tin rance dans la CUS Les OGM Q ui sont ils Comment les fabrique t on Pourquoi font ils peur Pourquoi soul vent ils de nouveaux espoirs L exposition Les OGM INRA Sciences ressources en questions r pond aux interrogations suscit es par l entr e en sc ne des O GM Elle traite des applications actuelles et futures des biotechnologies et de leurs retomb es dans les domaines de l environnement de l alimentation et de la sant Premier rendez vous du 8 au 19 octobre au Centre social et culturel Victor Sch lcher de Cronenbourg Entr e libre Pour les autres dates contactez nous Mission culture scientifique et technique gt 03 90 24 06 14 http science ouverte u strashg fr Projet du site web cutture v nements Spectacles gt Et toujours au Plan tarium de Strasbourg Trois spectacles astronomiques pour d couvrir la Terre et le syst me solaire Au rythme du Soleil O asis dans l espace existe aussi en allemand et La plan te aux mille regards propos galement en allemand et en anglais une version pour les malentendants sera disponible d s la rentr e gt D octobre novembre 2001 Savoir s en commun rencontres universit s societ Pour leur trenti me
51. l effet de la dopamine sans pour autant pro voquer l excitation suscit e par la prise de drogue Elle court cicuite en quelque sorte l information plaisir Pour synth tiser le BP 897 Camille W ermuth avec ses collaborateurs Andr Mann et Fabrice Garrido est parti du sulpiride une mol cule qui agit indistinctement sur deux r cepteurs de la dopamine D 2 et D3 Un tra vail syst matique de plusieurs ann es riche en rebon dissement a alors d but a fallu d cortiquer assembler diff remment divers constituants tordre redresser cette mol cule pour en synth tiser une autre sp cifique au r cepteur D3 de la dopamine C est apr s plusieurs centaines d essais gr ce au rem placement forc et fortuit d un produit de synth se manquant l appel dans le stock du laboratoire par un autre disponible que la meilleure piste s est dessin e Le BP 987 devait tre caract ris peu de temps apr s Pour Camille W ermuth il ne s agit pas de hasard mais plut t d une longue obstination Il conc de galement que certaines actions du BP 897 restent inexpliqu es N anmoins en s attaquant au fondement du ph no m ne de la d pendance ce m dicament pourrait inhi ber le comportement de d pendance aux drogues et m me diminuer les risques de rechute Toutefois celui cine pourra tre qu un adjuvant l ensemble d un pro gramme de d sintoxication Fr Z VE De la mol cule au m dicament Etude pr alable de la
52. n 5 15F 2 29 Le magazine de l Universit Louis Pasteur de Strasbourg trimestriel octobre 2001 La r forme du DEUG Sciences et technologies Dossier Les insectes incubat x ennast Etudlants citoyens Patrimoine scientifique sur verre ul UNIVERSIT LOUIS PASTEUR STRASBOURG sommaire Initiatives Savoir s en commun Le bureau N omade Le 3 Forum franco allemand Agenda 2001 2002 navigation multim dia Rep res Contrat d tablissement des projets sur 4 ans Dossier Etudiants citoyens Interview de V Becquet S engager pour la collectivit Des tudiants impliqu s a int resse l universit 8 Etudiant et citoyen du monde 10 Formation La r forme du DEUG Sciences et technologies 11 La science peut elle tre enseign e telle qu elle se fait 12 L conomie une science autiste 13 Lyc es universit s renforcer les passerelles 14 Recherche Les insectes incubateurs de nouveaux antibiotiques 16 BP 897 une mol cule contre la d pendance aux drogues 17 Une journ e ordinaire dans un laboratoire 18 Du carbone 60 aux nanotubes 20 Culture Patrimoine scientifique sur verre Apprendre le m tier d tudiant signifie qu il faut apprendre le devenir faute de quoi on est limin ou on s auto limine parce qu on reste tranger ce nouveau monde L entr e dans la vie universitaire est comme un p
53. n nouveau programme de formation des professeurs principaux et des conseillers d orientation de l Acad mie est donc en cours d laboration Son objectif est de les sensibiliser l insertion professionnelle des dipl m s de l universit en apportant un clairage sur les d bouch s offerts et de sus citer des changes sur les pratiques p dago giques En d finitive en montrant aux bacheliers qu ils se formeront l universit un niveau lev de comp tences et de connaissance qui leur permettra ensuite d occuper des postes hautement qualifi s dans les entreprises les plus diverses l universit souhaite remettre en cause bon nombre d id es re ues L enjeu pour l ULP n est pas tant de remplir tout prix ses amphith tres que d attirer des can didats confiants motiv s et port s par un r el d sir de r ussite professionnelle Faire changer les mentalit s n est pas chose simple Pour aboutir une telle action ne peut s envi sager sans la participation active de l en semble des acteurs de l enseignement universitaire L op ration s duction saura t elle tre mutuelle et r ciproque L T Contact SIOE gt T l 03 90 24 11 50 sioe adm ulp u strashg fr octobre 2001 n 5 ulp sciences 15 Comme le premier peptide antimicrobien a t caract ris partir des nymphes du papillon de nuit Hyalophora cecropia son d couvreur Hans Boman de l Universit de Stockholm a propos de l
54. niversit de Yaound II Elle est dot e en ouvrages gr ce l Universit Louis Pasteur l Universit Marc Bloch et de nombreux enseignants solidaires 10 ulp sciences n 5 octobre 2001 V G rald Klein d l gu r gional de l Association de la fondation tudiante pour la ville En tant qu tudiant qui b n ficie d un enseignement sup rieur il me semblait logique de m int resser aux jeunes qui sont en d licatesse avec la scolarit et qui pour des raisons sociales n acc deront peut tre jamais l universit Cette d marche m a amen faire de l accompagnement scolaire mais elle n est pas tr s originale N ous r unissons l AFEV plus de 500 tudiants b n voles sur le site de Strasbourg La plupart d entre eux consacrent deux heures par semaine des s ances au domicile d un enfant en difficult N ous avons cibl les quartiers d favoris s et nous travaillons avec les collectivit s locales et des enseignants pour apporter notre aide ceux qui en ont le plus besoin L accompagnement est une exp rience toujours tr s enrichissante person nellement et parfois utile dans le cadre d un cursus Les tudiants qui pr parent l IUFM par exemple acqui rent une exp rience qui peut leur servir L id e qu il y ait un b n fice annexe cette d marche de solidarit ne me d plait pas Cela permet de sortir de la logique de la charit D un autre point de vue certains tudiants fo
55. nt connaissance avec des quartiers et des populations qu ils n auraient pas eu l occasion de rencontrer dans d autres circonstances Le contact avec les parents fait tomber bien des pr jug s sur leur pr tendue d mission on s aper oit que la plupart d entre eux sont tr s soucieux de l avenir de leur enfant terme j esp re que ce genre de confrontation aura des r percussions et qu petite chelle nous participons renforcer le lien social Si les tudiants qui font de l accompagnement deviennent cadres ils auront peut tre c ur de refuser la discrimination l embauche l encontre des jeunes de certains quartiers S B LE CIRE L Cle PETELE ETETE ERSERKIE ES TANF wE Lformatior La r forme du DEUG Sciences et technologies Le DEUG Sciences et technologies de PULP va conna tre d s cette rentr e des modifications importantes dans son organisation Moins de mentions une transition plus douce pour l tudiant et une aide la d couverte de son projet professionnel en sont les grandes lignes ae Les 6 mentions du DEUG Sciences et technologes gt Math matiques informatique et applications aux sciences gt Math matiques appliqu es et sciences sociales gt Sciences de la mati re gt Sciences de la Terre et de l Univers gt Sciences et technologies pour l ing nieur gt Sciences de la vie es D EUG scientifiques connaissent une d saffection g n
56. nt le premier semestre compos pour partie de cours int gr s En clair un enseignant assurera les cours et les travaux dirig s pour un groupe de 40 l ves au maximum Objectif des relations enseignants tudiants de meilleure qualit gr ce une identification mutuelle plus forte impliquant une meilleure communication et donc des enseignements plus productifs Cette orga nisation posera sans doute des probl mes techniques Augmenter les taux de r ussite favoriser l accueil l int gration et l orientation des tudiants am liorer la lisibilit des diff rents cursus importants Trouver un nombre suffisant de salles et cr er des emplois du temps coh rents sont les plus visibles surtout que les nombres exacts d tudiants par fili re et par modules ne seront connus que le jour de la rentr e D autres difficult s risquent de surgir dans cette nouvelle organisation qui implique de mobiliser un nombre suffi sant d enseignants pouvant s investir dans ces cours La cr ation d une quipe p da gogique forte et motiv e est donc indispensable pour faire de cette r forme une r ussite Q ue faire de son passage l universit Peu d tudiants le savent avant d y p n trer Il est tr s difficile de d ter miner quel moment se dessine un projet profes sionnel Mais cette r forme doit permettre de d marrer au plus t t le chemin personnel de chacun vers un m tier qui aura t choisi Transition
57. nts tudiants et auteur d une th se intitul e Fondements et dimensions de la participation associative des tudiants l universit mars 2001 M embre d une association militant syndical lu tudiant s agit il du m me engagement Sur le plan du public concern des raisons et des modalit s de l engagement il y a une grande proximit et les objectifs affich s se rapprochent Les associations qui ne faisaient que du service d veloppent d sormais des pratiques revendicatives et se pr sentent aux lections De leur c t les syndicats outre leur vocation de revendication mettent en place des services en direction des tudiants Bien entendu les tudiants n ont pas conscience de ces convergences ils vivent dans des syst mes de repr sentations tr s oppos s o les syndicalistes stigmatisent les corporations sectaires pendant que les asso ciatifs leur reprochent de ne penser qu la politique Chacun d fend son territoire et sa l gitimit d intervention mais la fa on dont ils vivent leur engagement ce qu ils y apprennent les r percussions sur les tudes sont tr s semblables S B octobre 2001 n 5 ulp sciences 5 dossier SU940119 SIueLpnI Les tudiants engag s dans une activit collective r cusent l exception des syndicalistes le terme de militants Le souvenir de leurs a n s de 68 qui sondg aient s rieusement d truire l universit bas
58. ons ou d emplois sera ponctu par une s rie de d bats et de r unions portant sur les r alit s sociales et conomiques actuelles des deux pays L T Contact gt 03 88 60 89 38 I L T Contact gt 03 90 24 07 66 savoirs u strashg fr V Agenda 2001 2002 navigation multim dia Depuis 11 ans le Bureau de la vie tudiante r alise l agenda de l U LP Publi 22 000 exemplaires et offert l ensemble des tudiants personnels et enseignants ce guide d accueil et d information est avant tout un outil de travail qui a fait ses preuves aupr s des membres de notre communaut universitaire Pour les tudiants l agenda a la particularit d tre accompagn cette ann e d une carte de visite multim dia compatible avec les syst mes PC et Macintosh munis d un lecteur de CD Rom Ce nouveau support propose des informations en lien avec l Internet donnant acc s aux tr s nombreux sites web de l universit ainsi qu une s lection d outils pratiques et de sites importants pour bien vivre ses tudes Strasbourg S K octobre 2001 n 5 ulp sciences 3 ET n Res i WHHHA H pepeg HHHRTE EEA i H FAITS US m mj Ea p a t LaTour de chimie de l Institut Le Bel l Esplanade Le contrat d tablissement des projets pour 4 ans Apr s plusieurs mois de pr paration PULP N otre universit est marqu e par la tr s grande diversit de ses activit
59. plus douce cours modulables dot s d une ouverture plus grande contacts et informations qui se veulent plus riches le challenge est ambitieux I repose sur la moti vation des enseignants comme sur celle des tudiants pour donner mieux voir l universit mieux l utili ser pour mieux la quitter Fr N octobre 2001 n 5 ulp sciences 11 formation La science peut elle 1 Jean Marc L vy Leblond est professeur de physique et d pist mologie l universit de Nice Il est galement directeur des collections scientifiques des Editions du Seuil et de la revue Alliage Il travaille la mise en culture de la science Il a publi notamment La pierre de touche La science l essai Edition Gallimard Folio Essais 1996 En d but d ann e Jean Marc L vy Leblond donnait une conf rence sur le th me de l enseignement des sciences dans le cadre d un d bat organis par le D partement des sciences de l ducation ULP II a r pondu quelques questions de la r daction Quelles sont les diff rences qui existent entre la science que l on apprend l cole et celle qui se pratique dans les laboratoires gt Jean Marc L vy Leblond peu pr s la m me qu entre un cours d ducation sexuelle et une nuit d amour Pour ne prendre qu un aspect lorsque l enseignant pose des questions il en conna t les r ponses alors que le chercheur ne sait pas ce
60. r T homas Ebbesen directeur du laboratoire des nanostructures l Institut de science et d ing nierie supramol cu laires ISIS tait alors chercheur au labo ratoire de recherche fondamental de N EC au Japon et a eu cette chance La premi re manifestation de l existence des fuller nes fut le r sultat d une rencontre entre deux chercheurs H Kroto et R Smalley raconteT homas Ebbesen Le premier est sp cialiste de la chimie interstellaire le second menait des recherches sur les propri t s du carbone en phase vapeur La manipulation consistait vaporiser du gra phite l aide d un laser et tudier la composition du gaz ainsi produit avec un spectrom tre de masse cet appareil sert d terminer la masse de l chantillon analys En se refroidissant les vapeurs de carbone s or ganisaient spontan ment en petits agr gats sorte de flocons de carbone Deux masses se distinguaient nettement les masses 720 et 840 Apr s plusieurs jours de d coupages et de collages les deux chercheurs arrivent la conclusion qu ils sont en pr sence de structures form es d hexagones et de pentagones La premi re devait poss der 60 atomes et 32 faces et avoir la forme exacte d un ballon de foot ball la seconde devait tre plus aplatie avec ses 10 atomes de carbone suppl mentaires Les preuves irr futables de l existence de ces footba l nes appel s par la suite fuller nes ne sont venues que quelques ann es
61. raus Florence Lagarde St phane L a Elodie Leininger Yannick Schwartz Gilbert Vicente Agn s Villanueva gt Le Scorpion et les Ignorances 22 gt Agenda culturel 22 gt Portrait Jean Marc F lix 24 Du m tal au neurone itin raire d un passionn du vivant gt ont particip la r daction de ce num ro V ronique Andr V A Anne Camille Bouilli A C B Sylvie Boutaudou S B Deborah Boxberger D B Laura Chamley L C Guy Chouraqui G CH Sabine Gorr S G Claire de Guillebon C G Eric Heilmann E H Shirin Khalili S K Jean Yves M rindol J Y M Fr d ric N audon Fr N Catherine Allamel Raffin C A R Ludovic Turlin L T Fr d ric Zinck Fr Z gt remerciement sp cial pour le dossier M W illy N eunlist gt photographies Bernard Braesch sauf mention gt conception graphique et maquette THS gt imprimeur Unal 67200 Strasbourg gt tirage 10 000 exemplaires gt n ISSN ISSN 1624 8791 gt n commission paritaire 0605 E 05543 ulp sciences D Ron partir du site web de l ULP la rubrique p riodiques et revues http www ulp u strasbg fr actualites actualites html gt Pour envoyer vos suggestions au comit de r daction une adresse mail est votre disposition mag adm ulp u strasbg fr Lnitiatives Savoir s en commun Projet d affiche Le bureau Nomade MA L int r t du bureau Nomade C est de simplifier la vie des
62. re et de faire tomber de nombreux pr jug s Retrouver la confiance par le dialogue Parall lement cette approche les respon sables d tablissement ont d sormais la pos sibilit d associer plus activement leurs l ves la r alit de la vie tudiante En permettant des classes de lyc e d tre accueillies sur le campus les universit s tentent de mettre directement en contact les lyc ens avec les enseignants chercheurs Ces rencontres sont organis es sous forme de participations des cours magistraux de visites de laboratoires ou de conf rences traitant des diff rents parcours et d bouch s professionnels Parce qu ils sont en prise directe avec le monde de la recherche et celui de l entreprise les ensei gnants chercheurs apportent une dimension professionnelle qui r pond directement aux interrogations lyc ennes en mati re d avenir et d orientations Selon Marie C laude Dufour pour tre encore plus efficaces ces initiatives doivent tre coupl es a un travail cibl en direction des professeurs principaux Les repr sentations de l univer sit par les lyc ens sont souvent troitement li es celles de leurs enseignants O r pour certains d entre eux l image de l universit les renvoie directement leurs propres ann es d tudes Ce d calage est d autant plus marqu que le monde de l enseignement universitaire a subi d importants change ments depuis ces dix derni res ann es U
63. reuves posi tives sont obtenues par contact direct avec ce n gatif Les liants de Aujourd hui les travaux de ces pionniers d un regard nouveau qui conserve la m moire sortent de l oubli Souhaitons que la volont de conservation de ces fonds permette cette histoire d une technique d une science mais aussi d un lieu d tre visible aux yeux de tOUS Fr Z octobre 2001 n 5 ulp sciences 21 ET Le Scorpion et les Ignorances e portrait lapidaire Il tait d une ignorance encyclop dique ne saurait tre consi d r comme un oxymore Q uant l aphorisme Il joignait un tel degr de science une si grande modestie que la seule chose qu il ignor t tait qu il savait tout vous admet trez sans doute qu il ne puisse s appliquer s rieusement quelque personne r elle que ce soit Mais si ces deux cas limites ont quelque pertinence c est qu il s y noue un lien dia lectique entre deux entit s trop fr quemment per ues comme antith tiques la science et l ignorance Cette exclusion mutuelle des deux concepts contredit les le ons de l histoire qui enseigne que des savoirs populaires voire m me des superstitions ont pu servir de terreau des savoirs authentiques alors que les tenants d une science dogmatique bas e sur des parcelles de vrai se sont r v l s capables de figer temporairement toute progression vers des v rit s plus larges L ignorant encyclop dique aussi bien que l omnis
64. rs de la vie universitaire s accordent sur l id e que le milieu tudiant n est pas uniforme mais contrast L envie d tre un citoyen actif dans le cadre de sa facult ou au del avec les pr rogatives et les contraintes que cela suppose ne concerne qu une minorit d tudiants et d finit une mani re d tre singuli re Pourtant les tudiants qui s engagent donnent une universit une bonne part de son ambiance et ce qui la distingue des autres son identit Portrait de PULP travers quelques uns de Les tudiants sont souvent d crits comme apolitiques peu engag s souscrivez vous ce point de vue gt Val rie Becquet Cette image provient d une repr sentation des ann es 60 comme un ge d or Mais les donn es qui pourraient tayer l id e d un engagement massif cette poque n existent pas Il faut donc relativiser et ne pas confondre la d ferlante dans les rues en mai 68 avec les animateurs du mouvement tr s minoritaires Rien ne permet de montrer que les tudiants s investissent moins qu avant O n peut dire en revanche qu ils ne pratiquent pas un militantisme qui se ferait l encontre de la vie priv e et des tudes M me si leur implication est importante elle est ma tris e distanci e et r visable tout moment avec une pr f rence pour l action directe A lire gt Christian Le Bart et Pierre Merle La citoyennet tudiante int gration participation mobilisat
65. rts tous ces d bats seront dans certains cas prolong s par des conf rences sp cialis es des spectacles ou des visites guid es afin d approfondir les th mes abord s En proposant des chercheurs d universit s diff rentes de se r unir autour de sujets d tude communs et en int grant aux discussions des acteurs de la vie culturelle conomique ou politique cette initiative est une occasion unique d aborder de mani re transdisciplinaire quelques unes des grandes questions qui animent aujour d hui notre soci t Les tables rondes sont propos es partir du mois d octobre jusque fin novembre 2001 cf l agenda culturel dans des lieux accessibles tous Le public est invit participer aux d bats L entr e est libre V Le 3 Forum franco allemand Pour sa troisi me dition le forum franco allemand ouvrira ses portes au parc des expositions de Strasbourg les 9 et 10 novembre 2001 Lieu de rencontre privil gi entre les tudiants le monde de l enseignement sup rieur bilingue et celui de l entreprise le forum se veut la fois un salon de recrutement et un espace d information Sur pr s de 11200 m tres carr s les jeunes dipl m s les tudiants en fin de cursus et les lyc ens futurs bacheliers pourront partir la rencontre des entreprises qui recrutent ou des structures d enseignement qui proposent des cursus bilingues franco allemands Ce forum consacr la recherche de formati
66. s La recherche sera soutenue travers 76 unit s 20 quipes d accueil 43 avec le CNRS 12 avec l IN SERM et une Colmar avec l IN RA et 4 de nos f d rations qui seront cofinanc es par nos partenaires Tous les doctorants de l U LP plus de 1800 DEA compris sont inscrits dans 7 coles doctorales Les actions inter universitaires progressent multim dia coll ge doctoral europ en maison inter universiatire des sciences de l Homme d Alsace services aux tudiants relations internationales Les volets anticipation et autonomie du contrat permettront de soutenir l ins tallation l U LP de nouveaux universitaires le minist re versant 1 MF an ce titre l mergence de nouvelles quipes de recherche en particulier dans les structures f d ratives et le transfert vers les entreprises des r sultats de la recherche Ceci passe par une valorisation des m tiers et des comp tences de nos personnels d o l importance accord e la formation et la politique sociale Enfin notre univer sit devrait avancer tr s progressivement vers plus d autonomie A titre d exemple l U LP sera dot e des ressources lui permettant de recruter 15 post doc par an sans passer par les d marches nationales Nous esp rons galement que l universit pourra s engager sur la voie de la pleine propri t de son patrimoine immobilier Jean Yves M rindol Pr sident de PULP JT dossier La plupart des observateu
67. s due s appr te signer son nouveau contrat avec le l importance de la recherche de la culture scientifique et des liens avec le Minist re de l ducation nationale Les axes Monde conomique Les cons quences en sont visibles si l ULP est 43 sur les 87 principaux sont organis s autour de trois universit s fran aises pour le nombre d tudiants elle est 6 pour le nombre i E d quipes de recherche 17 pour le nombre d enseignants chercheurs et 1 pour chapitres rayonnement anticipation et budget Comme le contrat tient compte de ces sp cificit s il est un l ment cru autonomie cial de la vie de l U LP Les ressources que nous obtenons ainsi autour de 114 MF an probablement pour 2001 2004 sont deux fois sup rieures celles qui proviennent des dotations norm es autour de 56 MF an alors que les autres universit s ont souvent une proportion inverse TE f Les priorit s de PULP pour 2001 2004 Le chapitre rayonnement pr sente une r forme des D EUG pour am liorer l ac cueil et l int gration des nouveaux tudiants N ous renforcerons les travaux pra tiques l valuation de nos formations et les actions d information vers les lyc ens Les technologies de l information et de la communication seront utilis es dans tous les domaines enseignement documentation services aux tudiants et nous conti nuerons d velopper la formation continue dipl mante et la validation des acquis professionnel
68. savoir vraiment ce qui se passe Une action efficace Les opinions sont nettement tranch es entre les lus de la liste AFGES majoritaires dans les diff rents conseils qui estiment tre associ s aux d cisions et ceux minoritaires de la liste UNEF ID plus critiques gt Jean Charles Vescovo Comme lu au CA j ai peu l occasion de participer A l laboration des d cisions en amont ce qui implique que je n ai souvent avec les autres lus UN EF ID qu une seule possibilit d expression m opposer au moment des votes gt Samantha Jacquet Je ne pars pas dans l id e de revendiquer quelque chose de pr cis mais j ai envie d tre associ e aux d cisions Au CEVU notre point de vue est utile notamment lorsqu il a t question des nouveaux DEUG Une grande libert de choix en arrivant du lyc e c est bien M ais nous avons rappel qu un nouvel arrivant l universit ne sait rien des mati res enseign es et qu il faut le guider la collectivit gt G raldine Mercier Notre pouvoir d action comme lus est peu connu des tudiants mais il est r el Au conseil d UFR on peut discuter de probl mes collectifs comme la conservation des notes par exemple ou d brouiller certaines situations individuelles Et les tudes dans tout cela La r alit est loin des st r otypes de l amicaliste pilier de caf t ria ou du syndicaliste qui fr quente davantage les me
69. tion de l litisme les laisse pantois Pourtant ils se d pensent souvent sans compter et sans esp rer de reconnaissance Le souci de la collectivit les anime m me s ils pr f rent d crire leur motivation sous des termes plus vagues faire avancer la machine comme pour banaliser une activit dont ils assument sans sourciller les contraintes Citoyens Un bien grand mot disent ils Mais comment qualifier autrement leur investissement quotidien Et quel sens lui donnent ils Comment me suis je engag e Attir s par un groupe sympathique ou mus par l envie de changer quelques aspects de la vie tudiante certains passent de l aide ponctuelle la prise de responsabilit s gt G raldine Mercier J ai beaucoup souffert de l ambiance de concours pendant mes premi res A ann es de pharmacie Besan on On m a r veill e par t l phone en pleine nuit pendant les partiels pour me d stabiliser En arrivant ici j avais vraiment envie de d fendre des id es de solidarit et d entraide d ailleurs j ai toujours eu une fibre sociale gt Syamak A ghababai Je me situe politiquement tr s gauche et je me suis reconnu dans le discours de l UNEF ID au moment des lections universitaire en 1998 J adh rais en particulier aux revendications faites en faveur des tudiants trangers et des boursiers et la notion de d fense du service public contre une trop
70. uel il devra s int grer C ela passe par le fait d tre lecteur de participer une association de s impliquer dans la communaut de l universit Ceux qui ont acquis une exp rience d engagement s impliqueront plus facilement ensuite dans leur entreprise dans leur quartier dans des associations ext rieures l universit Le pont est d j jet grace l activit de certaines associations qui ont une forte orientation sociale en s int ressant comme l A FEV l accompagnement scolaire dans des quartiers d favoris s de Strasbourg 8 ulp sciences n 5 octobre 2001 Q uels sont les moyens que se donne l universit pour favoriser cette citoyennet De gros efforts ont t r alis s pour que les listes candidates aux lections disposent de moyens mat riels affiches droit de tirage pour mener une v ritable campagne L organisation d un vote sur deux jours a eu un r le d cisif dans l augmentation du taux de participation Pour les grands conseils il est pass de 13 5 en 1996 27 en 1998 et 2000 Ce score place l ULP dans le peloton de t te des universit s fran aises N ous tenons aussi former les lus dans leur r le de repr sentation en les encourageant cr er un vrai rapport d mocratique avec leurs lecteurs Pour ce qui est de faire remonter les questions qui apparaissent cela fonctionne assez bien Q uand un tudiant rencontre un probl me et surtout si cela

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