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MAI 2011, Jeunes et moins jeunes
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1. L ACIU SIEI SCOPE Travail Qualit Partage Rigueur Respect Simplicit L aD ee JEUNES ET MOINS JEUNES ne Une entreprise Ils s expriment On dit que je n ai pas d exp rience approfondie On nous confie un travail que les autres ne veulent pas ex cuter Les jugements de valeur venus du haut Ils pr tendent savoir faire des tas de choses Ils font la t te parce qu ils consid rent le travail peu int ressant Ils n acceptent ni le r glement ni les conseils Vraiment ils ne sont pas pr par s au travail Ils sont tellement diff rents de ce qu on tait S I E I Soci t Internationale d Etudes et d interventions 5 Boulevard de Magenta 75010 PARIS T l 00 33 1 42 40 67 36 Fax 00 33 1 42 40 53 70 E mail contact siei fr www siei fr La question des jeunes au travail n cessite une volont d examiner les difficult s sans pr jug l encadrement tant directement concern Etudions les points sur lesquels nous pouvons agir Diff rences oui mais sans jugement sans critique Expliquons la par certains faits Les conditions de vie voluent parents absents la plus grande partie de la journ e une formation acquise souvent en dehors de la famille Une impression d ind
2. c l r pour qui tout est possible ou presque e G n ration du respect de l enfant de l enfant roi e Confiance et optimisme en qu te de d veloppement personnel e Volont de travailler moins et mieux e Exigence du respect de leurs droits e Volont d ind pendance m l e un besoin d approbation
3. ion professionnelle d bute le jour o le jeune entre pour la premi re fois de sa vie au bureau l atelier Ghislaine Protat et Andr Raffort L quipe S I E I TROIS G N RATIONS AU TRAVAIL D apr s G n ration Y mode d emploi Daniel Ollivier et Catherine Tanguy Ed De Boeck 2008 N s entre 1945 et 1965 CONTEXTE D EDUCATION e G n ration qui a b n fici de la croissance du plein emploi et de la libert sexuelle e G n ration qui a invent la soci t de consommation et croit en la r ussite sociale ATTITUDES EN e Recherche de la RESULTANT r ussite professionnelle e Attrait pour l expression collective e Respect des institutions et loyaut envers l entreprise et la hi rarchie G n ration N s entre 1965 et 1980 e G n ration marqu e par la crise conomique l effondrement des valeurs le choc de la r volution technologique e G n ration de la d sillusion marqu e par la remise en cause du progr s l ascenseur social en panne mais aussi le sida Tchernobyl e Scepticisme vis vis du futur e Individualisme e M fiance l gard des organisations et des Institutions e D sir d quilibre entre la vie priv e et la vie professionnelle N s entre 1980 et 1995 e G n ration marqu e par la mondialisation l effondrement du mur de Berlin etc e G n ration des technologies de l information et du progr s technologique ac
4. pendance na t alors Le temps o l information se faisait l cole et en famille est r volu Les informations viennent essentiellement de l ext rieur radio T V presse SMS e mail r seaux internet et la rue elle m me La famille l cole ne sont plus cr dit es de capacit s valorisantes mais apparaissent comme des institutions contraignantes Le d veloppement des bandes de copains rel ve d une recherche de confort Les conflits avec les adultes trouvent leur origine dans cette ouverture l information qui les rend plus autonomes et sans g n raliser le confort dont ils b n ficient est sup rieur celui connu de leurs parents d o le risque de ne plus tre sur la m me longueur d onde La publicit les incite se voir originaux sp cifiques libres Cette situation de consommateur peut les conduire penser que le travail n est pas l unique valeur poursuivre Mais ils d chantent quand l tat de consommateur se substitue celui de producteur Et vient donc l heure de produire Le premier emploi prend la forme d une sorte de lib ration l gard des contraintes ant rieures tre galit avec l adulte subvenir ses d penses en d charger la famille Mais ici les d ceptions fleurissent premier heurt avec la r alit On est oblig de prendre ce qui vient Quelques constats e d saffection pour le travail manuel e conviction que le savoir surpa
5. sse le savoir faire e intoxication par la panoplie du dipl me Ces divers l ments entra nent parfois le jeune r agir par apathie ou contestation ignorant que l on passe du connu l tude l inconnu le m tier L entreprise lieu structur fait perdre souvent l illusoire notion de libert e L entreprise est pik e Importance d une attitude d accueil de terrain de r alit s compr hension de la part de l encadrement parfois loign es o r e On ne consid re pas un Jeune comme un des concepts simple num ro LE il lui e Le suivi du travail doit tre assur en y appa rtient de joignant un package p dagogique g g preparer KUE e Les finalit s du travail expliqu es la place la vie active mais de la t che dans le processus veillant alors l int r t comment R LE D ACCUEIL R LE DE CONSEIL R LE DE FORMATEUR Ces comportements nous les moins jeunes aurions aim les trouver lors de notre entr e dans notre premier emploi m lange de crainte d espoir de d ceptions aussi Pour surmonter le mal l aise ventuel s attacher aux points suivants e Possibilit s de carri re mais sans promesse ferme e Mobilit interne si le premier emploi occup pose quelques difficult s e Canaux de formation e Confiance et estime Et surtout pas de g n ralisation Ils sont tous G rons les tels qu ils sont d bordants de vie parfois turbulents La vraie format
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