Home

Télécharger - La Documentation française

1. l origine du mouvement intercommunal donnant dans pour trois d entre eux les 50 comme l illustre le les ann es 1970 1980 naissance de nombreuses inter tableau ci dessous D partement R pondants o D partement R pondants es fe D partement R pondants ee e 53 8 50 00 38 8 18 60 52 3 1 54 90 3 50 00 21 18 18 59 6 1 54 93 50 00 56 4 18 18 02 3 0 71 86 8 36 36 76 8 18 18 64 3 0 71 29 7 30 43 91 2 18 18 65 3 0 71 42 7 30 43 62 8 17 78 22 4 0 00 26 6 30 00 ag 6 17 65 30 3 0 00 68 9 30 00 19 2 16 67 34 3 0 00 85 9 30 00 50 8 16 00 83 0 00 43 6 28 57 81 4 16 00 97 4 9 87 67 13 27 66 74 3 15 79 27 3 9 68 08 3 27 27 31 4 15 38 71 4 8 89 63 10 27 03 0 5 15 15 25 2 8 70 EZ Z 25934 33 4 14 29 46 Z 8 70 37 6 25 00 4il 3 14 29 7 2 8 70 44 6 25 00 45 14 29 58 2 8 00 69 6 25 00 87 3 14 29 53 3 7 89 78 l 25 00 2 6 13 95 12 2 7 69 12 8 2494 03 2 13 33 60 2 7 69 19 6 23 08 54 4 13 33 82 7 14 04 2 22 22 40 3 13 04 70 2 6 90 88 6 22 22 13 12 50 ES 2 6 90 80 6 21 43 23 2 12 50 51 3 5 77 89 6 2143 95 12 50 5 56 IO l 20 00 17 3 12 00 05 5 00 66 3 20 00 55 3 12 00 09 5 00 94 20 00 15 2 11 76 14 4 17 73 4 19 05 18 2 11 76 32 l 4 17 BREN ONAREN Io N Que peut donc d s lors signifier un
2. IG P mmm m mm ra rmm gt gt gt gt gt gt gt 2 gt gt gt gt gt SE gt G 2 DDD YU UE SSeS 50 EX k Ge gt Zei J m mmm m PCT ga Krk Z m memm FT A oe gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt gt SEES ZZZ JJ J JJJ TZS L G Q O E COOSA OOOOOOOOOOO OO 666666666 666 6666 O 0000000 0000 00000 7 4 OUVE ET DIVETTE FEURS EN FOREZ RAND LIEU AUTE MAURIENNE VANOISE wo m Z N mi CHAMPAGNE CONLINOISE COTE VERMEILLE D ME GRANDE VALL E DE LA aal TE SOMME HAUTE VALLEE DU SEREIN TE BRUCHE ONTAGNE THIERNOISE OYENNE MOSELLE EVERTE CAUDEBEC EN ROTONNE DE BOURBONNE Sp gt GES G zZ HARNY HOOZ ONDRIEU OSS LE C C C S GIO GIO GIO EGIO GIO RS ISSE NORMANDE VALL E D AULPS VALL E DE CLISSON LL E DE KAYSERSBERG UEBWILLER OZAY LRA Zeta ZO T gt wos JJJ U LION 2 D 23 2A Ae Cc LLEE DE LA PLAINE LLEE DE SAINT AMARIN LOMERATION SAINT LARGENTONNAIS L ARGONNE ARDENNAISE L AULNE MARITIME L AUXOIS SUD LAVALLONNNAIS EST DU DOUAISIS ETOILE DE LANGRES LE DE NOIRMOUTIER LE DE RE LOMAGNE GERSOISE L OR E D
3. veiller ce que cette d marche ne soit pas confondue avec un ventuel contr le a priori 5 1 5 Informer sur les sp cificit s des m tiers li s la mise en uvre de la volont touristique publique En corollaire il para t indispensable de compl ter l ac quisition de cette culture du tourisme par une informa tion sur les diff rents segments de m tiers li s la mise en uvre d une volont touristique publique 45 46 Cela contribuera donner aux lus une lecture plus claire des r les des organismes vocation touristique qu ils financent et qu ils consid rent parfois comme redondants Il para t en effet indispensable de distinguer les fonctions d agence de d veloppement celles de ma trise d ou vrage et celles d organisation de l information et de pr ciser les m tiers qui leurs sont li s La fonction d agence de d veloppement consiste fournir un ensemble d expertises techniques permettant partir de diagnostics partag s d accompa gner les acteurs pour faire merger des prospectives pour le territoire et de proposer les actions en d cou lant ainsi que leurs conditions de mise en uvre Elle n cessite le recours des techniciens chefs de projets d di s au d veloppement touristique issus notamment de formations universitaires sp cialis es en d veloppe ment touristique de niveau bac 4 et bac 5 La capacit pour les collectivit s de s duire de tels profils de pou
4. 4 4 UNE CAUSE MAJEURE LE DEFICIT DE CULTURE TOURISTIQUE porte sur la m connaissance des m canismes du tourisme est important chez tous les lus et ce qu il s agisse d lus urbains littoraux ou ruraux est bas sur des st r otypes le plus souvent fond s sur des mythes relatifs au d veloppement de l cono mie touristique et par cons quent sur les moyens mettre en uvre au regard de ces enjeux Les notions de destination et de clients sont tr s peu pr sentes dans les pr occupations des EPCI Les techniciens issus de la fonction publique territoriale en sont seulement pour une majorit acqu rir les fondements de cette culture 4 5 POUR LA MAJORIT DES EPCI LA COMPETENCE TOURISME C EST AMENAGER ET PROMOUVOIR ENTENDU AU SENS DE LA STIMULATION DE LA DEMANDE Et ce ind pendament de toute action de structuration organisation qualification de l offre La comp tence d am nagement semble plut t bien ma tris e par des EPCI qui sont dans leurs domaines classiques d intervention Ils s accordent sur quelques difficult s mais qui ne sont pas sp cifiques au tourisme longueur des proc dures de subventions n cessaire avance de tr sorerie difficult s de financer le fonction nement de ces quipements L intercommunalit touristique serait donc davantage de ma trise d ouvrage que de projet 4 6 FAIRE PARLER DE SON TERRITOIRE A TOUT PRIX Les lu
5. EI m m E MOUGE E LANCE E L UBAYE E LOIRE AUTHION D E S VRE AUTISE DC V Z RE CAUSSE ONTANER GLANE CDC DU 5 sist epee ete iele es sree PAYS DE INTERCOMMUNALE ON EST E ARTOIS LYS ANTONALE DE R BELLE D AGGLOMERATION ER SUD GOELO URBAINE DE BREST m a mos GE Z 2 gt s CH 0 lt sie pale Tm ELBEUF BOUCLE DE SEINE GERGOVIE VAL D ALLIER COMMUNAUTE LA HAUTE SAVOUREUSE LAVALLIERE LAMBALLE CO LEVAL DU GY PLAINE COMMUNE RANC D UZEGE ET PAYS DE CEZE RHONE VALLOIRE ROISSY PORTE DE FRANCE SAINT ETIENNE METROPOLE SANCY ARTENSE COMMUNAUTE SUD BOURIANE VAL D ARGENT VAL DE BRAYE VALENCIENNES METROPOLE MUNAUT 79 80 10 2 4 Questionnaire d enqu te aupr s des EPCI SECR TARIAT D TAT AU TOURISME ET Enqu te intercommunalit et tourisme CONSEIL NATIONAL DU TOURISME Monsieur le Pr sident Dans le cadre d une tude relative la comp tence touristique des intercommunalit s pour le compte du Conseil National du tourisme j ai le plaisir de vous adresser ci joint un bref questionnaire Je vous sais gr de bien vouloir contribuer l enrichissement de ce rapport par les r ponses que vos services voudront bien apporter Nous ne manquerons pas de mentionner votre collaboration ce rapport tout en garantissant la confidentialit des donn es
6. Multiplicit des op rateurs Mobilisation concertation des acteurs En we a a a emeng 0 00 5 00 10 00 15 00 20 00 25 00 30 00 Naturelle galement l analyse effectu e par les commu naut s de communes sur leur capacit financi re Elles d clarent ne rencontrer que peu de difficult s pour exercer leur comp tence de ma trise d ouvrage M me si la progressive rar faction des fonds de concours communautaires risque de peser sur les futurs dossiers d am nagement et de r alisation d quipements En revanche elles expriment de graves difficult s pour financer leur volont de d veloppement touristique et Principales difficult s rencontr es dans la mise en uvre de la comp tence s interrogent sur leur capacit financi re globale por ter cette comp tence sur le long terme En effet si les communaut s de communes sont conscientes du temps n cessaire la cr ation de dyna miques sur le territoire elles n arrivent pourtant pas faire face aux co ts de mise en r seau des acteurs notamment ceux li s au financement de l animation et de l ing nierie de proximit co ts qu elles avaient le plus souvent sous estim s 29 30 2 3 4 La comp tence promotion pl biscit e Sans distinction d espace ce sont 70 des EPCI qui d clarent avoir pris une comp tence en mati re de promotion 59 des communaut s de communes 78 des aggl
7. Un Loc eae 6 VAL DE VIMEU VERT Cee eee Coe ecee eee ee eee E E E E e e Ge E E ER GE EE GE E eC e ei e DONZIAIS TRE AIRE ET G E OU OC HE 00 000 00 0959 00 C0 00 00 0 0 0 0 0 0 EE 0 O0 0 9576 EI ENNOISES AUTE VALLEE D NTERDEPARTEM ER PLATEAU D NIVERNAIS D ESTUAIRE VOUVRILLON E PONTIVY UZAT AUVILLE E RICHELIEU E ROQUEFORT E SAILLANS NS LES BAINS gt THONGUE RE ET DU CRISTAL PAYS GENTIANE LLAIS HOUDANAIS AREUILLAIS N ANTAIS PAYS NEUFCH TELOIS ROCHOIS NAIS PAYS THIBERIEN PAYS VOUGLAISIEN BARR TEUR DES PONTS DE CE LLFURTH PAYS MANCEAU CCSN ONT VAL DE BLAISE VAL DE DROME L AILETTE VAL DE LINDRE VAL DE RANCURE VAL DE SOMME VAL D ESSONNE EUSE TRE NAUZE ET BESSEDE AUT JURA ARCADE AZERGUES ENTALE DES BARONNIES SLE MANOIRE EN PERIGORD LA PORTE NORMANDE LAURAGAIS REVEL ET SOREZOIS LE HORPS LASSAY LEMBRON VAL D ALLIER AUTS DU LYONNAIS LES VERTES VALLEES d PORTE D AUVERGNE DC MACONNAIS CHAROLAIS DC MAURIENNE GALIBIER ET MADON o gt TT LO D DE CHATEAU GONTIER PLAINE DE COURANCE E OUEST DE LA DOMBES RHONE ALPILLES DURANCE RIVE GAUCHE DE LA VIENNE RURALES DES 2 HELPES C C R2 H ET DADOU E NORD OUEST CHER ST AIGNA H O gt E 2
8. Conseil National du Tourisme Section Politiques Territoriales Touristiques Tourisme amp Intercommunalit Pr sidente Mme Marie Fran oise PEROL DUMONT D put e de la Haute Vienne Pr sident du groupe de travail Marc DORIA Directeur g n ral du Pays Touristique et de l Office de tourisme de Brest M tropole Oc ane Rapporteurs Karine DUPUY Directrice de la F d ration nationale des Pays d Accueil Touristique FNPAT SESSION 2004 2005 Richard LEWY Consultant PR AMBULE Tourisme amp Intercommunalit Les deux comit s interminist riels du 9 septembre 2003 et du 23 juillet 2004 ont consacr le tourisme comme activit conomique majeure de notre pays et ont ainsi rappel tous les acteurs et partenaires du tourisme fran ais limp rative obligation de conforter notre place de premi re destination mondiale Dans cette optique la qualit de l offre touristique demeure un enjeu primordial et seule une organisation rationnelle des territoires limitant la multiplicit des actions de promotion trop souvent d sordonn es permettra la mise en march d une destination France inscrite dans une logique de d veloppement durable Les collectivit s locales sont la cl de la r ussite de cette strat gie n cessairement volontariste qui impose de faire voluer une vision souvent trop administrative des territoires vers des logiques plus larges de destination en r ponse aux attentes du client touriste Dans
9. Troisi me partie Des l ments de r ponse 44 5 Recentrer la comp tence pour la cr dibiliser 5 1 DES OBJECTIFS STRAT GIQUES POUR PRECISER CONFORTER ET QUALIFIER LA RELATION DES EPCI A LEUR COMPETENCE TOURISME 5 1 1 Renforcer la culture touristique des lus sur les fondamentaux du tourisme Pour r duire le diff rentiel important entre l envie exprim e par les lus de faire du tourisme et leur degr de connaissance des m canismes de ce secteur Pour remettre le triptyque destination produit client au centre de l exercice de la comp tence tourisme Car si les lus d cideurs en mati re touristique ne s interro gent pas sur la vocation des quipements projet s la port e de ceux ci risque d tre limit e un apport en terme d infrastructure ne g n rant que peu de flux tou ristiques ll para t donc essentiel d apporter aux lus et techni ciens des EPCI des l ments fondamentaux sur cette approche En effet lorsqu on parle de d veloppement touristique territorial la question de fond est bien de savoir a quel moment un territoire rejoint la notion de destination et comment alors il s organise pour rencontrer ses client les L objectif est de permettre ces d cideurs intercom munaux d acqu rir une vison globale de la m thode d laboration de la strat gie de conduite du projet afin qu ils puissent laborer une telle politique et mesurer les efforts que cela implique n
10. mation d un niveau d expertise technique qui fait le plus souvent d faut aux intercommunalit s L int r t de s appuyer sur le pays c est galement de lier la politique touristique aux autres aspects de la charte de territoire et donc d en faire un enjeu plus partag et donc moins vuln rable Car en effet le recours un espace de projet structur n apporte pas pour autant la solution toutes les diffi cult s Plusieurs EPCI font en effet encore tat de ten sions entre acteurs alors qu ils s inscrivent depuis plus de 5 ans dans un bassin de structuration touristique L acquisition par les lus de l intercommunalit d une culture tourisme le choix par l EPCI d une comp tence resserr e et clairement formul e donc mieux connue et mieux assum e devrait galement conduire faire voluer les modes de repr sentation des EPCI l int rieur des structures charg es de l animation de ces bas sins afin qu elles y prennent toute leur place 5 1 9 Un imp ratif la coh rence avec les autres chelons La n cessit d aller plus loin dans la concertation inter chelons parait galement indispensable Peut on aller jusqu dire qu entre communes et sta tions class es EPCI Pays Conseil g n ral et Conseil r gional on devrait avoir une proc dure de concerta tion une sorte de co gouvernance du projet de d ve loppement touristique territorial qui aboutirait un projet de destination d fini
11. modes d emploi 6 1 DIX GRANDS PRINCIPES N S DE L EXP RIENCE COLLECTIVE Il convient en pr alable d admettre un principe fonda mental une strat gie touristique n est le r sultat ni d un empilement d actions ni d un empilement de structures ni enfin d un empilement de budgets Les collectivit s locales et territoriales agissant dans un cadre r glement et dans un souci de bon usage des deniers publics leur seule raison d agir est d avoir d fini en pr alable la notion d int r t g n ral Les EPCI n chappent pas cette r gle et celle ci doit cautionner en permanence l ensemble des actions d int r t communautaire en mati re de tourisme Toute strat gie touristique impose donc au pr alable l ensemble des acteurs publics concern s une r flexion sur l organisation de leur territoire au regard des potentialit s de l existant du degr de volont publique collective et donc des efforts que la collectivit est pr te engager Ni tout le territoire ni toutes les activit s ne sont destin es tre mises en tourisme Cela para t une vidence mais lorsque l chelle de tra vail est celle de l intercommunalit il convient de garder cette lapalissade touristique pr sente tout au long des d bats qui nourriront l laboration du projet touristique pour le territoire Le saupoudrage des quipements touristiques notam ment publics l chelle d un territoire sous pr texte d irrigation touris
12. vit s locales et territoriales d tiennent une comp tence en mati re de tourisme et que de nombreux textes non sp cifiquement d di s au tourisme ont des inci dences non n gligeables sur ce secteur Nous nous attacherons donc examiner la place de lintercommunalit dans ces interventions publiques 1 CE sect 23 janvier 1959 Cne d Huez AJDA 1959 II 65 concl Braibant CE ass mai 1959 Sieur Dauphin D 1959 jur P 315 1 2 INTERCOMMUNALITE VERS UNE COUVERTURE TOTALE DU TERRITOIRE 1 2 1 Vers une couverture nationale du territoire Si l on peut dater la naissance de l intercommunalit au 22 mars 1890 avec la loi de coop ration syndicale et son d veloppement partir de 1959 dans le cadre des formules juridiques existantes SIVU SIVOM districts communaut s urbaines syndicats mixtes la coop ra tion intercommunale pris un v ritable tournant avec la Loi du 6 f vrier 1992 sur l administration territoriale de la R publique la f d ration des moyens est per ue comme la voie la plus pertinente d organisation d un projet de d veloppement Entre 1992 et 1999 le nombre des groupements est multipli par six Ce succ s de l intercommunalit s ob serve cependant particuli rement en milieu rural et se d veloppe in galement sur le territoire La Loi Chev nement du 12 juillet 1999 relative au renforcement et la simplification de la coop ration intercommunale simplifie le
13. 5 1 7 Animer mobiliser et d velopper la concertation un v ritable d fi L enqu te a fait appara tre une difficult ma triser les outils qualifier les projets trouver des ressources techniques et financi res pour tout ce qui ne relevait pas de la sph re de l am nagement quipement Au premier rang de celles ci figurent les difficult s de mobilisation coordination concertation d acteurs ma nant de cultures diff rentes x Pour faire face cette absence de mobilisation ainsi qu aux tensions entre acteurs une animation perma nente de proximit pour faire merger une dynamique autour d un projet touristique para t n cessaire et indis pensable Spontan ment d ailleurs les EPCI ont identifi comme solution apporter pour r soudre leurs difficult s la mise en place d une m thodologie participative bas e sur la cr ation de comit s de pilotage de groupes de travail th matiques 40 des EPCI d clarent s orienter vers ce type de pratiques et s interrogent sur un lieu ainsi qu un mode de management de la coh rence ter ritoriale 5 1 8 La recherche de l espace de projet bassin de production et de structuration de l offre touristique Mais la mise en uvre de telles d marches et dynami ques l chelle d EPCI surtout ceux de l espace rural est elle envisageable Les EPCI eux m mes sont loin d tre convaincus Pr s de la moiti des EPCI expriment leur d sarroi face
14. Je vous remercie du concours apport par vos services et vous prie d agr er Monsieur le Pr sident l expression de ma haute consid ration Nom de P EPCI 2 Commune d implantation 3 Code Postal 4 Statut de l EPCI Q communaut de communes Q communaut d agglom ration A communaut urbaine 5 Combien de communes regroupez vous sur votre territoire 6 Parmi les comp tences transf r es par les communes PEPCI b n ficie t il un titre quelconque de la comp tence touristique Q Oui Q Non Si non aller la question 17 7 Si oui Quelle est la comp tence touristique transf r e pr ciser politique touristique et mise en uvre Office de tourisme promotion quipements 7015 Dans quel bloc Q Des comp tences obligatoires Q Des comp tences optionnelles Q Des comp tences facultatives 8 Est elle mise en uvre Q Oui Q Non 9 Si non pourquoi 10 Existe t il un office de tourisme intercommunal Q Oui Q Non Existe t il un ou plusieurs offices de tourisme ou syndicats d initiative sur le territoire Q Oui Q Non 12 Si oui combien 13 Existet il un service tourisme Q Oui Q Non 14 Quelles sont les priorit s intercommunales en mati re de tourisme 15 Quelles sont les principales difficult s rencontr
15. de la juridiction administrative les travaux qu il r alise sont des travaux publics Selon le principe de sp cialit l EPCI ne peut intervenir que dans le champ des comp tences qui lui ont t transf r es principe de sp cialit fonctionnelle et l int rieur de son p rim tre principe de sp cialit ter ritoriale Il n a donc pas la comp tence g n rale d une commune En tout tat de cause la commune conserve une voca tion g n rale sur son territoire tandis que l EPCI ob it au principe de sp cialit et ne peut agir en dehors des comp tences qui lui ont t attribu es L article L 521 1 du CGCT d finit le principe fondateur de l intercommunalit Le progr s de la coop ration intercommunale se fonde sur la libre volont des com munes d laborer des projets communs de d veloppe ment au sein de p rim tres de solidarit 3 1 2 Intercommunalit associative et f d rative Dans l intercommunalit associative syndicats ce sont les statuts approuv s par les conseils municipaux qui d finissent le champ et la nature des comp tences transf r es La loi laisse aux conseils municipaux toute libert pour se d terminer Dans les communaut s de communes communaut s d agglom ration communaut s urbaines les l gislateurs ont institu le syst me des blocs de comp tences et se sont born s mentionner l intitul g n rique de cha que groupe les conseils municipa
16. es dans le cadre de la mise en uvre de cette comp tence 16 Quelles solutions avez vous apport ces difficult s 17 Si non pourquoi 18 Comment est mise en uvre la comp tence touristique sur le territoire Q La comp tence est elle rest e d int r t communal Q La comp tence a t elle t transf r e une intercommunalit associative SIVOM SIVUT SIVU qui l exerce Q Elle t transf r e une structure largie Pays syndicat mixte communales ou intercommunales 19 VEPCI intervient il dans le financement des structures Q Non 20 Si oui a quel titre 21 La taxe de s jour lt N est instaur e sur le territoire par aucune des communes seulement Q Est instaur e sur le territoire par toutes ou certaines communes Q Est instaur e sur le territoire comme comp tence communautaire 10 2 5 Quelques missions d expertises ayant enrichi nos travaux Diagnostics de territoires Le Pays Rochefortais le Pays de l Osier la Communaut d agglom ration de Mantes en Yvelines la Communaut de communes du Pays Saulnois la Communaut d agglom ration d Angoul me le Pays D me Sancy la Communaut de communes du Grand Parc de Versailles le Pays de Barr Bernstein le Pays des Impressionnistes la CAMSA Mulhouse la Vall e de Kaysersberg la Communaut de communes du Pays de la Roche aux F es l OT
17. jour intercommunale Ce qu il faut retenir Des difficult s fixer l int r t communautaire placer la comp tence tourisme hors du sch ma r glementaire des blocs de comp tences et en md identifier les contours et les sp cificit s de cette comp tence l chelle communautaire dimensionner les outils n cessaires et leur financement Ces difficlut s ne semblent toutefois pas g ner l affirmation de la mise en uvre de ladite comp tence 2 3 UNE COMP TENCE TOURISME OUI MAIS POUR QUOI FAIRE 2 3 1 Communaut s urbaines et communaut s d agglom ration affirmer la ma trise publique Nous avons d j soulign la part importante d EPCI urbains ayant r pondu l enqu te L examen des r pon ses concernant le contenu de la comp tence et les dif ficult s rencontr es dans sa mise en uvre d montre un degr de pr occupation inattendu 2 3 1 1 Un degr d expertise important alli des outils performants inattendu d une part parce que l activit touristique des espaces urbains repose fortement sur les activit s de tourisme d affaire professionnel de chantiers de congr s selon les appellations paraissait l gitime d imaginer que dans ce domaine les EPCI s taient dot s depuis longtemps des quipements et outils de gestion n cessaires inattendu galement parce que les communaut s d ag glom ration sont g n ralement b
18. mais il ne faut pas oublier que c est aux acteurs seuls par leur capacit de cr ation d une cha ne de produc tion touristique de mettre en tourisme leurs services et prestations donc le territoire A cet gard rien ne s im pose par le haut Les communes et EPCI ne doivent pas chercher faire la place des acteurs Elles peuvent accompagner voir tenter de susci ter une dynamique aupr s des acteurs du territoire via des groupements de professionnels par exemple ou l enclencher par le biais d quipements publics voca tion touristique structurants puis lui donner cho tra vers des actions de communication institutionnelle qu elles engagent par ailleurs La notion de carence du priv est une notion accessoire Les EPCI encore davantage que les communes d autant que l exercice est complexe doivent clairement identifier ce qui rel ve de la mission d organisation de l information touristique sur territoire Les EPCI doivent galement avoir fix les limites de leur action en mati re de promotion touris tique d int r t g n ral La promotion devant s entendre tant dans la stimulation de la demande que dans la stimulation de l offre L EPCI doit imp rativement ma triser le contenu des actions de communication promotion tou ristique caract re institutionnel c est dire effectu es par ou pour le compte de la collectivit et ayant comme objectif de d velopper sa notori t Un enjeu essentiel pour
19. perspectives ouvertes par la Loi constitutionnelle du 28 mars sur l organisation d centralis e de la R publique nous apparaissent comme pouvant tre enrichies par le pr sent rapport Dans le cadre de leurs r unions les membres du groupe de travail se sont accord s sur un double objectif fournir un outil m thodologique aux EPCI et avoir une dimension prospective pour apporter un clairage aux travaux minist riels li s la d centralisation Sur cette base deux s ries de r flexions sont apparues La premi re li e l exercice de la comp tence tourisme par les EPCI cadre l gal mode organisationnel a permis d identifier les points suivants gt La n cessaire limitation du champ de travail la stricte notion d intercommunalit c est dire aux diff rentes formes de la coop ration intercommunale gt Un besoin important de pros lytisme sur la comp tence tourisme l chelle intercommunale gt La n cessit de d gager les points qui rel vent du cadre l gislatif et r glementaire gt L laboration d une bo te outils permettant de nourrir la r flexion et d apporter des r f rences techniques li es l organisation de la comp tence tourisme l chelle d un EPCI gt l absolue n cessit de tenir compte du besoin du touriste qui transcende les d coupages administratifs La seconde s rie de r flexions li e au contenu des politiques et strat gies de d veloppement touristi
20. rations et r ductions facultatives pour la taxe de s jour classique au r el ll faut savoir que le produit de la taxe de s jour n est obligatoirement affect l Office de Tourisme que dans le cas d un OMT en EPIC Quand l Office de Tourisme a un statut associatif il n y a pas obligation pour la col lectivit de lui verser le produit de la taxe de s jour mais obligation d affecter le produit de cette taxe des d penses destin es favoriser la fr quentation touristi que Cette obligation qui traduit bien le fait qu il s agit d une recette affect e et non d une recette int gr e dans le budget global de la collectivit trouve sa cons quence dans l obligation de pr senter l affectation de cette taxe en annexe du compte administratif 6 4 4 La taxe r elle et la taxe forfaitaire Taxe r elle Taxe forfaitaire Elle est tablie sur les personnes non domicili es sur la commune et non sujettes la taxe d habitation Art L2333 29 La p riode de perception est fix e par d lib ration de l assembl e d lib rante Art L2333 28 mElle est per ue sur les personnes h berg es par les loueurs les h teliers les propri taires ou les autres interm diaires charg s de la gestion des h bergements montant de la taxe de s jour doit appara tre dis tinctement en plus du prix de l h bergement sur la fac ture remise au client Les h bergeurs reversent ensuite au
21. s locales face l office de tourisme Nature Date Nom Contenu et observations L 23121992 Mouly Loi portant r partition des comp tences dans le domaine du tourisme L 03 01 1987 Loi relative l organisation r gionale du tourisme E 06 02 1992 ATR Joxe Loi relative l administration territoriale de la R publique C 14 05 1992 Circulaire relative a la cr ation des CDC L 04 02 1995 Pasqua Loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement du territoire L 25 06 1999 LOADDT Voynet Loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement durable du territoire et portant modification de la Loi n 95 115 du 4 f vrier 1995 d orientation pour l am nagement et le d veloppement du territoire L 12 07 1999 Chev nement Loi relative au renforcement et la simplification de la coop ration intercommunale L 13 07 1992 Loi fixant les conditions d exercice des activit s relatives l organisation et la vente de voyages ou de s jours D 15 06 1994 D cret pris en application de l article 31 de la Loi n 92 645 du 13 juillet 1992 fixant les conditions d exercice des activit s relatives l organisation et la vente de voyages ou de s jours C 15 03 2000 Circulaire fixant le r gime fiscal des offices de tourisme D 16 12 1998 D cret relatif au classement des offices de tourisme A 12 01 1999 Arr t du 12 janvier 1999 fixant les normes
22. tourisme et territoires commandit e par le Conseil G n ral de la Moselle la Caisse des d p ts et consignation la Gazette des Communes et l Association des D partements de France en avril 2003 mies travaux de la Conf rence Permanente du Tourisme Rural sur la r partition des missions entres les diff rents chelons territoriaux Plusieurs r seaux territoriaux ont galement men des travaux abordant cette th matique l ANMSCCT en liai son avec la DATAR sur intercommunalit et tourisme en 2001 la FNCDT dans son livre blanc la FNPAT travers l enqu te Pays Touristiques et d centralisation en 2003 LADCF qui avait r alis en 2002 un tat des lieux Tourisme et intercommunalit a engag en 2004 avec le cabinet de conseils KPMG secteur public Tourisme H tellerie Loisirs une tude sur l exercice par les com munaut s de la comp tence tourisme Cette tude pr sent e le 22 octobre 2004 Amiens l occasion de la convention annuelle de l ADCF repose sur deux volets d observation Le premier est le recensement des actions conduites par les communaut s via une enqu te men e aupr s des pr fectures sur les comp tences inscrites aux sta tuts des communaut s et d une enqu te d clarative envoy e aux communaut s sur les comp tences et les actions qu elles mettent en uvre Au 22 octobre 507 questionnaires ont t pris en compte formant un panel repr sentati
23. 2 3 Liste des EPCI r pondant l enqu te AGGLOM RATION MONTARGOISE ET RIVES DU LOING ALLIER COMTE COMMUNAUTE ANGERS AGGLOMERATION ARDES COMMUNAUTE CA BELFORTAINE CA DE LA PLAINE CENTRALE DU VAL DE MARNE CA DE METZ METROPOLE CA DE POITIERS CA DU BASSIN D ARCACHON SUD CA DU BOULONNAIS CA DU CALAISIS CA DU CHOLETAIS 7 CA DU GRAND ANGOULEME CA DU GRAND ROANNE CA DU GRAND TARBES CA DU PAYS VIENNOIS CA DU PUY EN VELAY CA DU SICOVAL CA DU VAL DE FENSCH CA MAUBEUGE VAL DE SAMBRE CA PAYS VOIRONNAIS CA PERPIGNAN MEDITERRANEE CA RENNES M TROPOLE CA ROUENNAISE CA SARREGUEMINES CONFLUENCES CATROYENNE CACEM CENTRE DE LA MARTINIQUE CDC BAIE DU KERNIC CDC AUDE EN PYR N ES CDC GARONNE ET CANAL CDC PAYS DE LAPALISSE CDC TERROIRS D ANGILLON CDC VALL E DE L H RAULT CDC AMIKUZE CDC AU PAYS DE LA ROCHE AUX F ES CDC BEAUJOLAIS VAL DE SA NE CDC BEUVRAY VAL D ARROUX CDC BRIANCE ROSELLE CDC CANTON DE BOURG DE PEAGE CDC CANTON DE SAINT LAURENT DE CHAMOUSSET CDC CAPCIR HAUT CONFLENT CDC C UR DE COMBRAILLES CDC C UR DE MAURIENNE CDC C UR DE SAINTONGE CHARENTE ARNOULT CDC C UR DUVAR CDC C TE DE LUMI RE CDC D AVRANCHES CDC DE BAIS CDC DE BALBIGNY CDC DE BELLE ILE EN MER CDC DE BENEVENT GRAND BOURG CDC DE BERGERAC POURPRE CDC DE BISCHWILLER ET ENVIRONS CDC DE BITCHE ET ENVIRONS CDC DE CADOUIN CDC DE CONCARNEAU CORNOUAILLE
24. 3 La d finition de l int r t touristique communautaire n exercice quasi impossible sarosimani aen E 40 4 4 Une cause majeure le d ficit de culture touristique 4 5 Pour la majorit des EPCI la comp tence tourisme c est am nager et promouvoir entendu au sens de la stimulation de la demande 40 4 6 Faire parler de son territoire tout prix l 4 7 Le d sarroi face l ambition de conduire une v ritable politique touristique 41 4 9 Des outils inadapt s E 41 4 9 Des superpositions confuses entre les territoires administratifs et de projet 4 4 10 Cegu il faut HSCS 4 TROISI ME PARTIE DES ELEMENTS DE R PONSES 5 Recentrer la comp tence pour la cr dibiliser 44 5 1 Objectifs strat giques pour pr ciser conforter et qualifier la relation des EPCI leur comp tence tourisme SE SE 5 1 1 Renforcer la culture touristique des lus sur les due tourisme 44 5 1 2 Donner des cl s aux lus pour s accorder sur la vocation touristique du territoire 44 5 1 3 Inscrire le tourisme dans la prospective territoriale 5 1 4 Am liorer la connaissance du cadre r glementaire 5 1 5 Informer sur les sp cificit s des m tiers li s la mise en uvre de la volont touristique publique 5 1 6 Pour que les quipements touristiques soient r ellement structurants 5 1 7 Animer mobiliser et d velopper la con
25. Carry le Rouet l OT Roussillon l OT Pernes les Fontaines l OT Villefranche sur Mer la Communaut de communes du Pays de Lunel la Communaut de communes de Jarnac la Communaut de communes de Cognac la Communaut de communes Savines le Lac la ville d lssy les Moulineaux la ville d Auvers sur Oise le SMI Port J r me la Communaut de communes de Freyming Merlebach le Pays des toiles Mise en uvre de structures et de formations concer t es pour les Offices de Tourisme le Conseil R gional les Pays et CDC de Poitou Charentes de Provence Alpes C te d Azur de Corse d Alsace de Guyane d Ile de France et le Conseil g n ral du Haut Rhin Organisation de la comp tence touristique inter communale des offices de tourisme et CDC du Puy de D me de Poitou Charentes de Guyane Mise en uvre de la taxe de s jour communau taire CU Strasbourg CDC du d partement de la Seine Saint Denis D veloppement de strat gies touristiques Parc Naturel R gional du Lub ron Parc Naturel R gional du Vexin Fran ais Communaut de communes du Pays de la Roche aux F es Pays de Saverne Plaine et Plateau 2 Membres de droit ou conseillers techniques au CNT Merci de votre collaboration 10 3 LE GROUPE DE TRAVAIL 10 3 1 La liste des membres et calendrier des r unions Marc DORIA Directeur G n ral du Pays Touristique et de l Office de Tourisme de Brest M tropole Oc ane Karine DUPUY Directrice
26. Comit s R gionaux du Tourisme Mme MARAVAL JARRIER responsable du service juridique l Assembl e des D partements de France m M Jean Pierre MARTINETTI Directeur du Tourisme du Conseil G n ral de Haute Provence Directeur du Comit D partemental du Tourisme m M Christian NOUGUIER Charg de mission au Comit D partemental du Tourisme du Gard m Mme Nathalie PARENT Adjointe au Maire d Angers mM Arnaud TEZE Directeur du Comit D par temental du Tourisme d Anjou m Des lus et techniciens du Conseil G n ral du Haut Rhin dans le cadre d une mission d expertise sur l inter communalit et le tourisme cabinet RLC E Les lus de la Communaut Urbaine de Brest dans le cadre d une mission li e la cr ation d un Office de Tourisme Communautaire cabinets KPMG et FIDAL 10 2 2 Guide d entretien SECR TARIAT D TAT AU TOURISME CONSEIL NATIONAL DU TOURISME Guide d entretien Groupe de travail intercommunalit et tourisme Date et heure Pr sentation de l tude Les objectifs Les moyens a Le groupe de travail 2 Contact 3 Identification de l organisme 4 Sa relation la comp tence touristique des EPCI 5 La perception de la comp tence touristique niveaux et capacit d intervention perception de de l organisation de la comp tence face aux diff rents niveaux des collectivit s
27. France tra vers l auto administration d un questionnaire informati que adress aux 301 EPCI disposant cette date d une adresse lectronique courriel Le d tail des EPCI ayant r pondu figure galement en annexe 451 r ponses ont t trait es soit un taux de retour de 34 66 tr s lev pour ce type de consultation et prouvant bien l acuit de la probl matique pour ces acteurs du quotidien Au sein de ce large champ d investigations du Tourisme et de l intercommunalit les membres du groupe de travail ont d embl e affirm leur volont de se limiter la stricte notion d intercommunalit c est dire aux dif f rentes formes de la coop ration intercommunale De fa on coh rente le groupe de travail a exclu de son champ d investigation les stations et communes touris tiques ainsi que les parcs naturels r gionaux et les pays LOADDT qui ne rentraient pas dans le cadre initial du sujet Dans un premier temps le groupe de travail s est int ress au mode d exercice de cette comp tence Cela l a conduit s int resser aux probl matiques pos es par la d finition des politiques et strat gies de d veloppe ment touristique men es l chelle de territoires inter communaux Compte tenu de la proportion de communaut s de communes naturelles et r pondantes il est vident que cette probl matique concerne majoritairement des intercommunalit s situ es en milieu rural mais la sur pri
28. acteurs premiers de l intercommunalit qu l en semble de la communaut publique du tourisme En effet nous l avons constat et nous l affirmons tout au long de ce rapport la coh rence entre les actions et strat gies des diff rents chelons territoriaux est bien une condition indispensable tout d veloppement d une offre touristique globale durable lisible et visible l chelle d un territoire Premi re partie L tat des lieux faire merger 2 Intercommunalit et tourisme entre fascination et d sillusion r sultats des entretiens et enqu te L enqu te administr e par courriel et site d di durant 35 jours a t adress e aux EPCI identifi s par l ADCF et disposant d une adresse lectronique 310 d entre elles se sont av r es valides 451 r pondants ont retourn un questionnaire 397 taient exploitables 2 1 UN INT R T MAJEUR EXPRIM PAR TOUTES LES INTERCOMMU NALITES C est en effet le premier double constat issu tant des auditions que de l exploitation des r sultats de l en qu te tous les acteurs de l intercommunalit expri ment une tr s forte attente sur ce sujet et ce quel que soit le type de r gions et de territoires concern s de structure ou de r seau En t moigne la r activit des intercommunalit s inter rog es Le graphique ci dessous fait en effet appara tre un int r t spontan des EPCI avec 15 des r ponses enregistr es avant
29. action touristique publique Nous proposons qu une charte r gionale d finissant les enjeux touristiques les objectifs de d veloppement le mode d organisation territoriale retenu soit labor e dans chaque r gion par l ensemble des partenaires territoriaux concern s collectivit s locales leurs groupements les pays les d partements la r gion Y seraient galement associ s les repr sentants des formes d organisation territoriales touristiques institu es dans le cadre des pr c dents contrats de plan Proposition 11 privil gier la promotion des destinations Un EPCI est bien videmment totalement ma tre des d cisions prises dans le cadre de ses comp tences mais nous proposons que toute action de communication promotion d cid e par un EPCI s int gre pour b n ficier des co financements institutionnels dans une strat gie de destination Pr sentation synth tique du rapport tourisme et intercommunalit CNT 30 novembre 2004 6
30. autres m La clart la collectivit doit expliciter les raisons de son choix sans craindre le d bat autour de celui ci Limplication des acteurs touristiques le but n est pas d carter ceux ci mais de trouver la formule qui permet une meilleure efficience du service public Encore faut il prendre le temps et mettre les formes appropri es pour le leur faire savoir m La continuit du service public le changement de mode de gestion ne doit pas entra ner de cons quences imm diatement perceptibles pour l usager 53 6 3 OFFICE DE TOURISME INTER COMMUNAL MODE D EMPLOI Les politiques touristiques des collectivit s et offices de tourisme se professionnalisent Dor navant la promo tion l accueil et la fid lisation du touriste deviennent des enjeux majeurs pour les territoires touristiques La cr ation d un office de tourisme intercommunal ne souffre pas l improvisation La d finition d une strat gie sur les missions de l office de tourisme OT son posi tionnement par rapport la collectivit dont il d pend et aux op rateurs touristiques priv s et enfin sur le niveau de services et de prestations offrir la clien t le touristique est le pr alable indispensable La Loi du 13 ao t 2004 dans ses articles 3 5 confirme s il en tait besoin que la d cision d institution appar tient la collectivit et elle seule Elle se d termine galement sur le statut et le mode d organi
31. cadre du passage de la gestion int gr e une gestion d l gu e les diles doivent se gar der d une tendance souvent naturelle celle de vouloir d l guer tout en continuant d cider G rer le service public local du tourisme par la collec tivit locale implique les contraintes sp cifiques des col lectivit s locales diff rence entre ordonnateur et payeur r gles des march s publics statuts du person nel Il ne faut pas sous couvert de vouloir s en affran chir chercher refuge dans une pseudo gestion d l gu e Association dont les lus dominent les instances d li b ratives et ex cutives A contrario la gestion int gr e ne doit pas avoir pour unique raison celle de licencier les responsables d une association quelque peu oppo sants Les choix clairs doivent avoir pour objectif pre mier la pertinence du d veloppement touristique local La collectivit locale peut d l guer sa comp tence tou ristique reprend la Loi du 23 d cembre 1992 Comme aucune formule n est innocente dans un texte il faut comprendre que par d faut elle exerce cette comp tence Cependant comme il s agit d un service d int r t g n ral facultatif d faut de structure apte en assu mer la mise en uvre la collectivit peut ne rien faire Cette libert de choix doit s accompagner d un certain nombre de conditions toutes li es aux conditions d exercice d un service public local et entre
32. comme d int r t communal dans tous les autres cas ll ne faut jamais perdre de vue que cette fixation peut voluer dans le temps les statuts communautaires tant des outils au service d une politique 3 5 CE QU IL FAUT RETENIR 39 40 4 Les contextes humains et fonctionnels 4 1 UN EXTRAORDINAIRE ENGOUEMENT POUR LE TOURISME La volont des EPCI d intervenir en mati re de tou risme est croissante 4 2 LA COMP TENCE TOURISTIQUE COMMUNAUTAIRE ET SON CONTENU LE R GNE DE LA CONFUSION m Une difficile perception de la notion de comp tence m Des confusions sur la nature de la comp tence entre comp tence politique et comp tence des organismes locaux ainsi gue sur les conditions de la prise et de l exercice d une comp tence tourisme communautaire m La capacit intervenir se r sume souvent identi fier les moyens mettre en uvre m Une approche souvent exp rimentale interpr tative et tr s locale des textes 4 3 LA D FINITION DE VINTERET TOURISTIQUE COMMUNAUTAIRE UN EXERCICE QUASI IMPOSSIBLE m Le passage de la vision communale la vision inter communale est complexe surtout en milieu urbain et en zone littorale La formalisation des int r ts communautaires s la bore dans un cadre consensuel qui freine leur perti nence m Une difficult majeure l aspect s lectif du d veloppe ment touristique sur le p rim tre du territoire commu nautaire
33. communiquent sous un nom qui fait r f rence une destination tou ristique ou un terroir porteur d image Pour tous les autres EPCI l identification du territoire par les client les touristiques va tre complexe En effet 49 des EPCI ont un nom qui com porte une r f rence institutionnelle ou qui r sonne comme telle dont 47 la ville centre CDC de m 33 au Pays le pays mentionn n ayant le plus sou vent aucun lien avec le Pays Voynet CDC du Pays m 7 au canton CDC du canton de m 6 5 la r gion la r gion cit e n tant pas la r gion au sens territoire r gional CDC de la r gion de m 4 5 au d partement CDC de suivi du nom du d partement quand lui m me est une r f rence g ographique fleuve rivi re massif A l exception des EPCI urbains qui tout naturellement capitalisent sur la notori t de leur ville centre et des EPC littoraux qui font de m me autour de leur station le nom de ces EPCI t moigne souvent d une vision tr s administrative de l intercommunalit Promouvoir leur offre touristique pour ces EPCI est complexe dans la mesure o leur appellation d origine n a pas t construite autour de cette probl matique De plus s ils adoptent une autre signature pour les actions de communication touristique se posera le pro bl me de la capitalisation de ces actions 37 des EPCI ont eux choisi un nom qui com p
34. de classement des offices de tourisme L 07 07 1983 Loi relative aux soci t s d conomie mixte locales L 01 07 1901 Loi relative au contrat d association D 23 02 2001 D cret relatif aux r gies charg es de l exploitation d un service public et modifiant la partie r glementaire du Code g n ral des collectivit s territoriales E 10 09 2004 Interpr tation administrative des articles 3 7 de la Loi du 13 ao t C 21 12 2004 Interpr tation administrative des articles 3 7 de la Loi du 13 ao t L 13 ao t 2004 Libert s et responsabilit s Articles 3 7 modifiant la Loi du 23 12 1992 locales et les articles L2231 9 L2231 16 du CGCT Code du 20 d cembre 2004 Articles L133 1 L133 3 du Code Tourisme Articles 33 L133 10 Articles L134 5 et L134 6 L Loi A Arr t D D cret C Circulaire 10 Annexes 10 1 LE PANORAMA INTERCOMMUNAL 10 1 1 La carte des EPCI au janvier 2004 Communaut de communes fiscalte addticnielle ei Communate de communes TPU a u Communaut wrsaine Communaut d agglom ration Syndicat d agglom ration nouvelle S Zei fi age 7 d u LEUR b sin A 1 BASES Par e Se Ge Kabes tS G a gs BET At E eet SE a B os Shap x t 0 H Ze e Gei ve DS AV EE w Be Ze EN SS ZS Ze E x Gs TRS rs E E ei BS 2 Cartographie
35. de la F d ration Nationale des Pays d Accueil Touristiques Rapporteur Richard LEWY Consultant cabinet RLC Rapporteur V ronique DAVIDT charg d expertises touristiques Lille M tropole Communaut Urbaine Charles FILLIT Vice Pr sident de la F d ration Nationale des Comit s Officiels de F tes de France Consultant Pierre GAT avocat administrateur du CDT de l Anjou administrateur de l AFEST G raldine LEDUC Directrice de l Association Nationale des Maires des Stations Class es et des Communes Touristiques et Pierre GOEMAN charg de mission Raymond MASSIP Pr sident du Comit D partemental du Tourisme du Tarn et Garonne Pr sident de la F d ration Nationale des Services de R servation Loisirs Accueil Jean Pierre SERRA Pr sident de la F d ration Nationale des Comit s D partementaux du Tourisme Philippe VALETTE Directeur G n ral de Nausicaa Le groupe de travail s est r uni les 15 avril 2003 6 mai 2003 9 d cembre 2003 8 juin 2004 ll a par ailleurs t inform de mani re r guli re de l vo lution du rapport 8 82 10 4 REMERCIEMENTS Nous tenons remercier particuli rement Monsieur L on BERTRAND Ministre D l gu au Tourisme pour la confiance qu il nous a t moign e en nous chargeant de la r daction de ce rapport Monsieur Emmanuel FUSILLER Directeur adjoint du cabinet de M L on Bertrand pour sa disponibilit et son coute Le Conseil Nat
36. du 13 ao t 2004 La Loi du 23 d cembre 1992 portant r partition des comp tences par del le sens voqu plus haut du mot comp tence a donc avant tout d fini pour chacun des niveaux de collectivit les comp tences institutives des organes que la collectivit peut cr er pour l exer cice de l une ou l autre de ses capacit s intervenir Promotion pour le CRT Am nagement pour le CDT Accueil information promotion et animation pour l of fice de tourisme Les principes et inf rences de la loi pour les commu nes et leurs groupements La comp tence appartient aux communes 2 l exercice de la comp tence touristique est facultatif 3 La collectivit locale choisit librement le mode d exer cice de cette comp tence 4 La collectivit peut d cider la cr ation d un office de tourisme pour exercer cette comp tence Par ailleurs la Loi du 23 d cembre 1992 pr cise sans quivoque que hors la situation des stations class es si une commune d cide la cr ation d un organisme d nomm office de tourisme La nature juridique de cet organisme ainsi que les modalit s de son organisa tion sont d finies par le Conseil Municipal ou l instance d lib rante de l EPCI D o un premier choix G RER ou DELEGUER Les alin as 2 amp 3 de l article L 2231 10 modifi par la Loi du 13 ao t 2004 fixant les missions que la collec tivit peut transf rer un office de tourisme voquent l exerc
37. e par le territoire sur lequel elle est propos e d autre part parce que la transversalit de l conomie touristique fait qu elle est indissociable des secteurs d intervention publique li s l am nagement et au d veloppement des territoires En effet l conomie touristique suppose des quipe ments et am nagements dont la vocation n est pas uni quement touristique il faut r ellement pouvoir acc der un territoire pouvoir circuler sur ce territoire pouvoir utiliser des services commun ment dimensionn s pour les habitants afficher une politique fonci re pour viter les tensions avec les r sidents permanents du terri toire Les strat gies de d veloppement des prestataires tou ristiques et celles des collectivit s affichant des ambi tions touristiques s exercent donc conjointement sur des territoires et c est exclusivement ce prix qu elles peuvent esp rer pr tendre tre une destination Concernant l intervention des collectivit s leur mode et leurs capacit s d intervention ont t consacr s par la jurisprudence depuis 957 Toutefois la Loi n 83 8 du 7 janvier 1983 compl t e par la Loi n 83 663 du 22 juillet 1983 relative la r partition des comp tences entre les communes les d partements les r gions et l tat n a pas modifi cette situation L organisation territoriale du tourisme fix e par la Loi n 92 1341 du 23 d cembre 1992 portant r partition 1 Introducti
38. et de distribution des flux sur le territoire d acceptation de ces flux par les populations r sidentes de la mesure de leurs retomb es Par la prise en compte des probl matiques touristiques au sein des SCOT et donc l inscription du tourisme dans la prospective territoriale Mise en uvre int gration d un volet tourisme dans les SCOT Proposition 5 favoriser la coh rence des am nagements et quipements publics Pour prendre en compte le contexte de concurrence entre les territoires et leur donner tout leur sens en terme de structuration d une offre touristique Par l inscription des projets d am nagements et d quipements dans un cadre de planification plus large que celui de la seule intercommunalit celui des sch mas d partementaux et r gionaux du tourisme Mise en uvre l acc s de l EPCI aux dispositifs de soutiens publics serait conditionn son inscription pr alable dans un projet valid par le conseil g n ral et le conseil r gional concern s Proposition 6 engager un chantier national sur les questions du management et du marketing territorial du projet touristique Pour aider les territoires laborer leur positionnement marketing et adopter un mode de management adapt leur projet touristique Par l identification l analyse et la mod lisation des apports m thodologiques sur le positionnement touristique des territoires et la diffusion de cette expertise aux professionnels cha
39. fort taux de r ponse dans ce cas Les hypoth ses d interpr tation formul es ce stade de l enqu te sont doubles m ces r ponses seraient l expression d une certaine per plexit manant d EPCI s inscrivant depuis plus de 5 Source atlas de l intercommunalit ADCF 20 ans dans des logiques touristiques et s interrogeant sur les r sultats de leur action en mati re touristique parall lement et presque math matiquement du fait de cette anciennet de pratique on peut penser que les lus qui avaient fait merger ces mouvements de coo p ration et de solidarit intercommunale dans les ann es 1980 ont t remplac s par de nouvelles qui pes municipales ne b n ficiant pas forc ment de la m moire des politiques et dynamiques engag es depuis deux d cennies Cela nous permet d envisager une premi re th mati que de r flexion l information et la formation des lus municipaux d partementaux et r gionaux au tourisme c est dire la fois la r alit de l conomie touristi que ainsi qu ses enjeux pour les territoires aux m thodes et contenus des politiques publiques parais sent un enjeu majeur Autre facteur surprenant les EPCI situ s dans des r gions ayant mis en place des politiques tr s volonta ristes de d veloppement touristique se traduisant par des strat gies affirm es en terme d accompagnement la structuration des territoires notamment par le biais de dispositifs con
40. gislative et de pr occupations fortes exprim es par les acteurs des territoires Les changes du groupe de travail qui ont per mis ce rapport de voir le jour se sont donc d roul s dans un contexte tout la fois tr s mouvant et tr s riche Tr s mouvant parce que les ann es 2003 et 2004 ont en effet vu l laboration la discussion puis l adoption de tex tes l gislatifs majeurs ayant une incidence consid rable sur le sujet identifi par le Conseil National du Tourisme Loi constitutionnelle du 28 mars 2003 relative l or ganisation d centralis e de la R publique m Loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et respon sabilit s locales Tr s riche parce qu ainsi que les membres du groupe de travail l ont imm diatement constat les pr occupa tions des acteurs des territoires qu ils soient lus locaux ou partenaires institutionnels territoriaux du tourisme sont fortes Les travaux qui touchent cette question du rapport entre tourisme et collectivit s locales sont dans un pass r cent fort nombreux on peut ainsi citer sans pr tendre tre exhaustifs dans la cat gorie des rap ports tudes et enqu tes le rapport parlementaire du d put Jean Launay sur la place de l tat des collectivit s et des institutions ter ritoriales dans la politique du tourisme 2001 le rapport aupr s du CNT de Bernard Joly sur l tat et les acteurs du tourisme 2001 l enqu te sur
41. la collectivit est que l EPCI rende ces actions coh rentes avec sa strat gie globale de communication 7 de mise en march et promotion de l of fre de services touristiques soient le plus largement possible financ es par les entreprises concer n es En effet la promotion financ e par l EPCI de l acti vit de quelques entreprises priv es ne rel ve pas de sa mission de service public m me si les produits touristi ques institutionnels sont parall lement des supports de promotion du territoire ll convient de veiller ce que les actions R sum en 10 points S appuyer sur l int r t g n ral S imposer une r flexion pr alable Mesurer le degr d effort n cessaire laborer un plan marketing Privil gier l conomie mixte S obliger une promotion quitable Ne pas faire la place des acteurs Accompagner les acteurs Ma triser sa communication touristique S engager assurer un partage quitable des ressources touristiques 6 2 UN MODE D EMPLOI DE LA MISE EN UVRE DE LA COMPETENCE TOURISME Si la collectivit locale est libre de choisir le mode de gestion de la comp tence touristique qu elle estime le plus appropri il lui faut veiller une gestion tr s rigou reuse des modalit s de passage d une gestion l autre Les principaux aspects surveiller porteront sur la ges tion et le management des ressources humaines Toutefois dans le
42. le 3 rappel puis un rythme tr s sou tenu des r ponses R ponses dans le temps Jour 12 Jour 13 Jour 16 Jour 19 Jour 20 Jour 22 Jour 25 Jour 26 Jour 28 Jour 29 Jour 31 Jour 32 Jour 33 R ponses l enqu te dans le temps 2 1 1 Des r ponses manant de l ensemble du territoire m tropolitain Les r ponses l enqu te se ventilent en effet sur 20 des 22 r gions m tropolitaines et un DOM Leur r parti tion illustr e par la carte suivante montre galement que les EPCI situ s dans les r gions fortement touristi ques se sont largement exprim s 5 des 10 premi res r gions touristiques fran aises obtiennent les plus forts taux de r ponse EPCI ayant r pondu par r gion R pondants par r gion R partition en pourcentage Onc M de0 a1 de1 a2 C de2 43 E oe za 044 Wie 4 4 06 H Pius de 6 Carte des taux des r ponses l enqu te par r gion 4 R f rence atlas du tourisme ll est int ressant de constater que les EPCI ont r pondu massivement et ce quels que soient l anciennet ou le caract re r cent de l intercommunalit dans leur r gion Les r gions o le tourisme a bien souvent t communalit s associatives de type SIVOM et SIVU ont en effet r pondu de mani re importante Le pourcentage des r ponses par d partement atteint
43. ou avoir rencontr deux types de difficult s li s leur volont d agir en mati re touristique premi re difficult d ordre r glementaire est relative la difficult d identifier les contours de la comp tence tourisme Le bloc de comp tence tourisme n existant pas les EPCI ne savent pas toujours comment exprimer leur volont d action publique en la mati re et dans quel cadre r glementaire l inscrire C est ainsi que la comp tence tourisme est consid r e par 42 des EPCI comme une comp tence obligatoire en s en tenant majoritairement l expression contenue dans le bloc des comp tences conomiques fix par la Loi du 12 juillet 1999 par 19 comme une comp tence optionnelle et par 18 comme une comp tence facultative M Dans le bloc des comp tences obligatoires E Dans le bloc des comp tences facultatives E Dans le bloc des comp tences optionnelles NSP 14 des EPCI ayant r pondu l enqu te et disant b n ficier d une comp tence en mati re de tourisme n ont pas d termin dans quel bloc de comp tences allait s inscrire leur intervention en mati re de tourisme Cela signifie t il qu ils ne sont pas de fait comp tents en la mati re Pas obligatoirement car selon le type d actions men es les EPCI rattachent leur intervention en mati re de tourisme une comp tence environne ment d veloppement conomique voire am nagement comme nous le confirment l
44. par ailleurs la faiblesse des moyens dis ponibles pour mettre en uvre leur comp tence Par ailleurs la taxe de s jour intercommunale est davan tage mise en uvre lorsque la comp tence est consi d r e comme obligatoire En effet 54 des EPCI ayant instaur une taxe de s jour intercommunale ont plac leur action touristique dans le bloc des comp tences Instauration de la taxe de s jour obligatoires contre 21 dans les comp tences faculta tives et 19 dans les comp tences optionnelles Ces donn es tendent accentuer le sentiment de confusion r gnant sur ces questions de d finition de la comp tence de contenu et de mise en place des outils n cessaires sa mise en uvre 2 2 2 3 2 Un outil mieux ma tris par les EPCI urbains Pour les EPCI urbains qui int grent majoritairement leur action touristique aux comp tences obligatoires la taxe de s jour intercommunale est instaur e sans d lai et sans d bats Sa fixation et sa perception ne pr sentent pas de difficul t s notables certainement parce que les communaut s d agglom ration ont une pratique plus r guli re de ce type d outils dans d autres secteurs qui faisaient d j par 23 24 tie de leur comp tence comme par exemple le verse ment transport sans doute aussi parce qu il y a plus de distance entre la collectivit et les prestataires assujettis Pour les EPCI situ s dans les zones littorales la taxe de s jour est majo
45. pas de bloc de comp tences en mati re de tourisme cependant les collectivit s sont comp tentes dans cing grands types d interventions en vue de favoriser le d veloppement touristique la promotion et les aides la commerciali sation l accueillinformation les am nagements et quipements touristiques l ani mation les statistiques et tudes Cet alin a du texte voque l exercice total ou par tiel de ces capacit s intervenir C est incontestablement sur ce point que la ligne de partage entre int r ts commu naux et int r ts communautaires sera pr ciser Les missions dont le conseil municipal ou l organe d lib rant du groupement de communes peut charger l office de tourisme doivent relever d une proc dure de mise en concurrence et le cas ch ant d une proc dure de D l gation de Service Public D ailleurs la formulation choisie charg et non plus confier confirme cette position Il n est pas fait mention dans le nouveau texte de la conformit la Loi du 13 07 1992 Cela tient il au fait que le chantier de sa r forme est inachev L obligation de consultation reste l apanage des EPIC comme cela tait pr vu l an cien article L 2231 10 Toujours le maintien de la sp cificit des EPIC h rit e de l ancien article L 2231 10 Tr s probablement une incitation au d veloppement actuellement sous jacent des EPIC communautaires tout en m nageant l identit des organismes
46. pour ce qui rel ve de la promotion touristique on peut s interroger sur l objet r el de la promotion alors que l offre est rare ment replac e dans une destination touristique Cela tendrait dire que les EPCI se positionnent dans le champ de la communication institutionnelle dont 2 4 CE QU IL FAUT RETENIR l objet est de contribuer la notori t de l institution porteuse de la comp tence et non dans le champ du marketing touristique territorial qui consiste position ner construire puis promouvoir une offre touristique en fonction de client les pr alablement cibl es Deuxi me partie Chercher comprendre 34 3 Les contextes r glementaires 3 1 INTERCOMMUNALIT COMPETENCE ET TOURISME PRINCIPES ET DEFINITIONS ll convient en pr alable de noter que le domaine du droit relatif la d centralisation et la libre capacit des collectivit s s administrer est un droit tr s r cent plus r cent encore que le droit dit droit du tourisme 3 1 1 Qu est ce qu un EPCI Un tablissement public de coop ration est un tablis sement public administratif est dot de la personnalit morale et de l autono mie financi re il a donc ses propres moyens d action mil s administre librement et peut disposer de person nel propre dont il assume la gestion mses d cisions sont des d cisions administratives qui rel vent du contr le de l galit exerc par le pr fet et
47. s techniques Les accompagn es R centes dans leur pr occupation incitatif Les agglom rations se disent satisfaites des outils exis tants Service tourisme Taxe de s jour intercommu nale Office de Tourisme communautaire qu elles met tent en place tr s volontiers pour compl ter les res sources techniques qui existent d j 2 3 1 2 L enjeu faire exister et faire vivre un projet commun Cependant les difficult s ou du moins les interrogations restent tr s pr sentes elles portent principalement sur deux l ments la ligne de partage entre l action de l intercommuna lit et celle de la ville centre la transversalit du tourisme qui pour les communau t s d agglom ration les plus r centes para t presque insurmontable Pour apporter des solutions les communaut s d agglo m ration et communaut s urbaines s appuient sur la mise en uvre de d marches de projet C est le projet qui para t susceptible de cr er une dynamique sur le territoire Elles semblent donc s orienter vers des m thodologies de management d acteurs et en quelque sorte red couvrir les aspects transversaux et strat giques d une comp tence qu elles avaient g n ralement minimis e lors du transfert l intercommunalit 2 3 2 Un espace littoral encore fortement marqu par la perception communale 2 3 2 1 Trouver sa raison d agir entre station et pays Les r sultats concernant l espace littoral
48. s de communes regrou pant 28 403 communes et 24 5 millions d habitants 1 2 2 Le tourisme au c ur d une int gra tion accrue En 2003 028 EPCI regroupant 38 millions d habitants soit les trois quarts de la population en intercommuna lit ont opt pour la taxe professionnelle unique Cette tendance confirmant les progr s de l int gration fiscale associ e l intercommunalit se retrouve gale ment dans les comp tences choisies par les EPCI Quant au tourisme il n a pas chapp ce mouvement vers l intercommunalit puisqu en 2002 60 des inter communalit s avaient adopt la comp tence tourisme Le tourisme 2 m me t souvent l origine de la coo p ration intercommunale De tr s nombreux SIVU et SIVOM avaient un objet touristique et 73 9 des EPCI ayant la comp tence tourisme avaient t cr s entre 1992 et 1997 soit dans la premi re vague suivant les textes de la Loi ATR 1 3 DEUX OBJECTIFS APPORTER UN ECLAIRAGE AUX TRAVAUX MINISTERIELS EN COURS ET FOURNIR UNE BOITE A OUTILS 1 3 1 Le contexte des travaux Si de prime abord on a pu s interroger sur la n cessit de se pencher sur les liens entre tourisme et intercom munalit d s lors que le mouvement intercommunal va en s amplifiant et que le tourisme est au c ur de cette dynamique la probl matique pos e par le Conseil National du Tourisme en 2003 prend tout son sens Elle s exprime dans un contexte d actualit l
49. strat giques qui vont permettre de qualifier cette offre afin de la rendre attractive pour les publics cibles identifi s et sur les moyens mettre en uvre pour atteindre les objectifs fix s Cette approbation strat gique est indispensable pour que les diff rences de traitement entre les communes membres du territoire ne deviennent pas des freins l mergence d une mobilisation des acteurs autour d un projet partag et que les efforts notamment financiers demand s aux communes ne soient pas remis en cause p riodiquement 5 1 3 Inscrire le tourisme dans la prospective territoriale Les r ticences dont font tat de nombreux EPCI en mati re d adh sion des lus du territoire l action tou ristique nous conduisent penser que la sensibilisation aux enjeux du tourisme compte tenu de la transversa lit de celui ci doit galement concerner au del des lus directement en charge du secteur tourisme l en semble des maires ainsi que les adjoints int ress s notamment par le d veloppement conomique les transports l am nagement du territoire et les techni ciens des services impliqu s Car faute de constat partag les difficult s cit es par les EPCI d lus pas convaincus de l int r t du tourisme de manque de cr dibilit du tourisme de probl mes d dibilit du t d bl pour arriver d passer l int r t communal continue ront voir le jour Pour d velopper cette culture c
50. tourisme ainsi que dans ceux qui r alisent dans la limite de leurs comp tences des actions de protection et de gestion de leurs espaces naturels la taxe de s jour ou la taxe de s jour forfai taire peut tre institu e par d cision de l organe d lib rant dans les conditions pr vues l article L 2333 26 m Les communes membres d un tablissement public de coop ration intercommunale ayant institu la taxe de s jour ou la taxe de s jour forfaitaire ne peuvent percevoir celles ci m Dans les tablissements publics de coop ration intercommunale qui ont institu la taxe de s jour au titre des actions de protection et de gestion de leurs espaces naturels le produit de la taxe de s jour ou de la taxe de s jour forfaitaire peut tre affect sous r serve des dispositions de l article L 2231 14 aux d penses destin es favoriser la protection et la ges tion de leurs espaces naturels des fins touristiques Lorsque ces tablissements publics de coop ration intercommunale sont situ s dans leur int gralit ou en partie sur le territoire d un parc national ou d un parc naturel r gional g r par un tablissement public administratif le produit de la taxe peut tre revers par les tablissements publics de coop ration inter communale l organisme gestionnaire du parc dans le cadre d une convention Elle peut donc tre institu e par la quasi totalit des communes ou EPCI Ainsi depuis la Lo
51. touristique du territoire et notamment pour identifier quel moment un territoire rejoint la notion de destination et comment alors il s organise pour rencontrer ses client les En les aidant accepter qu l int rieur m me d un territoire on puisse avoir des degr s de vocation touristique galement tr s variable entre les communes membres En informant sur les sp cificit s des m tiers li s la mise en uvre de la volont touristique publique pour donner aux lus une lecture plus claire des r les des organismes vocation touristique qu ils financent et qu ils consid rent parfois comme redondants En faisant cesser l alibi touristique en acceptant qu en milieu rural les quipements les am nagements et les services cr s puissent tre avant tout destin s aux populations r sidentes plut t qu de rares client les touristiques En inscrivant le tourisme dans la prospective territoriale pour aborder les questions de ma trise et de distribution des flux sur le territoire d acceptation de ces flux par les populations r sidentes de la mesure de leurs retomb es Proposition 1 Une circulaire administrative Nous proposons la r alisation d une circulaire administrative qui comprendrait des l ments relatifs tant la nature de la comp tence tourisme des EPCI qu aux diff rents modes op ratoires existants Cette circulaire r alis e par les services de l Etat serait diffus e via les associations d lus ainsi q
52. transfert des comp ten ces doit entra ner le transfert des b timents repr sen tant des charges pr c demment li es l exercice des comp tences ll serait donc normal que les locaux de l Office de Tourisme soient transf r s la communaut de com munes qui en assurera la gestion et pourra les mettre par convention disposition de l Office de Tourisme intercommunal Des situations en d calage peuvent tre rencontr es en particulier quand la situation r sulte de pratiques ant rieures la Loi Chev nement ll faudra que les pratiques par n gociation locale se rapprochent de la situation pr vue par la Loi Chev nement La commission de transferts des charges est comp tente pour r gler ces situations QUESTION 7 Le retrait une association de la d l gation de comp tences fondant la gestion d un Office de Tourisme entra ne t il ipso facto la dissolution de l association Non il faut dissocier ce qui rel ve de la mission confi e par la collectivit et ce qui est de la responsabilit de l association et de ses membres les souscripteurs au contrat d association Donc en d autres termes distinguer le m tier d office de tourisme du statut de l organisme qui l exerce Seuls les membres peuvent selon les formes pr vues par les statuts d cider la dissolution de l association ou la pour suite de son activit en tenant compte de la d cision de la collectivit QUESTION 8 L
53. Direction gontrale des collactyites localas DESL Janvier 29 gt 73 74 10 1 2 L intercommunalit en quelques chiffres Evolution des groupements fiscalit propre de 1999 2004 Nombre de groupements 2500 1500 500 2000 2001 2002 Ann e G Fiscalit additionnelle 2003 2004 Nombre de communes regroup es de 1999 2004 Nombre de communes 2001 2002 Ann e TPU Fiscalit additionnelle 2003 2004 Population regroup e en millions d habitants de 1999 2004 Millions d habitants 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Ann e G Fiscalit additionnelle En millions d euros R partition du produit communes groupements par type de taxes WW Communes Taxes m nages BB Communes Taxe professionnelle DH Groupements Taxes m nages E Groupements Taxe professionnels BB Groupements Taxe professionnelle unique 1999 2000 2001 2002 2003 75 76 10 2 ENQU TE RENCONTRE ET ENTRETIENS 10 2 1 Liste des entretiens rencontres et contacts Personnalit s auditionn es dans le cadre du rapport M Philippe BOENNEC maire de Pornic Pr sident de la Communaut de Communes de Pornic Pr sident du Pays de Retz Atlantique M Yvon BONNOT Maire de Perros Guirec 29 Pr sident de l Association Nationale des Elus du Littoral Mme Yolande BOYER S natrice Maire de Ch teau
54. E BERCE BELINOIS L UFFRIED IRIBEL ET DU PLATEAU ONTESQUIEU PAIMPOL GO LO PARAY LE MONIAL PORNIC PORT J R ME LLENCOURT LLEE DE LA DORDOGNE Oo 66066 6666 OO AGO n avions nier sieste a ets etais visas rase GOO CH DC OU DC QU KT ET E ais is ere DC DC DC DC DC DC DE POUILLON DE QUILLEBEUF SUR SEINE DE ROCHEBARON A CHALENCO DE SAINT HILAIRE DU HARCOUET DE SELESTAT DE ST SAUVEUR E TESSY SUR VIRE E VALCEZARD E VALMONT EVALOUS AIN EVEGRE ET CHAMPAGNE DE YENNE D ERDRE ET GESVRES DES 2 SARRES DES 3 VALLEES DES ALPES MANCELLES DES AVALOIRS DES BALMES DAUPHINOISES DES BORDS DE VEYLE DES COLLINES DU PERCHE DES COTEAUX DE BEAUVILLE DES COTEAUX DE LA MARNE DES COTEAUX DU GIROU DES COTEAUX DU LAYO DES DEUX LAYS DES DEUX VALLEES DES FRANCHES COMMUNES DES MONTS D ORB D D D D ES PORTES D AUVERGNE ES PORTES DE L ENTRE DEUX ERS ES PORTES DU MAINE ES SUCS DES TROIS FRONTIERES DES VALL ES DE LATILLE ET DE LIGNO DES VALLONS D ANIZY DES VALS DE GARTEMPE ET REUSE S VILLAGES DE LA FOR T BASSIN DE GANNAT BASSIN DECAZEVILLE AUBIN BERNSTEIN ET DE NGERSBERG OCAGE MAYENNAIS SN ei ERGUES OLBEC ROUVELIEURES LELLES ARLIN IRSINGUE LAPLUME EN 5 EES gt eee ec CE rr 1e OP ONTDIDIER
55. ESPACES Intercommunalit et tourisme n gt 55 1998 Y CHARPPOZ et V GIRARD Projets de territoires participation de citoyens et marketing territorial XVI Journ e des IAE 2002 B COHEN BACRI Territoire en promotion 2003 Collectif G COLLETIS J P GILLY LEROUX B PEC QUEUR J PERRAT F RYCHEN J B ZIMMERMANN Construction territoriale et dynamiques productives in Revue Sciences de la Soci t n 48 octobre 1999 J P GILLY et B PECQUEUR R gionalisation des terri toires et dynamiques institutionnelles de proximit in J P GILLY et A TORRE Dynamiques de proximit l Harmattan 2000 V GIRARD Identit territoriale et Marketing Territorial application du concept de corporate mix Les 9 Ressources cahiers lyonnais de recherche en gestion n 16 avril 1999 p 147 172 V GIRARD Vers une d finition du marketing Territorial Actes du XIII congr s de l Association fran aise du marketing 1997 vol 2 p 1186 1212 V GIRARD Le marketing territorial quels fonde ments quelles d finitions quels concepts Actes des 2 rencontres villes management 1998 D HURON et J SPINDLER Le management public local Editions LGD 1998 S HUTEAU Le management public territorial Editions du Papyrus 2002 J P JAMBES Territoires apprenants esquisse pour le d veloppement local du XXI si cle L Harmattan 2001 B JOLY L tat et les acteurs du tourisme Con
56. En g n ral Dans les EPCI 6 Exercice de la ou des comp tences sur son territoire ou dans son environnement perception des textes mises en uvre exp rimentations moteurs et freins 7 Quel avis sur les modes d organisation actuels ceux du territoire comme ceux connus 8 Concr tement les principales difficult s rencontr es celles du territoire comme celles connues 9 La r alit conomique est elle privil gier ventuellement comment mieux l affirmer 0 Comment mieux affirmer la r alit des politiques de d veloppement touristiques Quels r les peuvent jouer les superpositions de comp tences dans la conciliation des logiques d am nagement du territoire et laboration d une offre touristique globale durable et pertinente l chelle d un territoire arguments Pourquoi comment 2 Les EPCI doivent ils se contenter de cr er les conditions du d veloppement de l conomie touristique aux demandes des client les 3 Doivent ils s impliquer au del et dans ce cas comment positionner ces territoires intercommunaux par rapport 4 Et si oui les EPCI ont ils la comp tence Les moyens Et la capacit pour aller au del et jusqu quelle limite mati re de tourisme 5 Conr tement quels pourraient tre vos besoins pour une gestion plus pertinente des capacit s intervenir en 6 Observations compl mentaires 77 10
57. I aux modes op ratoires existants aux r les de diff rents outils Mise en uvre r alisation par les services de l Etat et diffusion dans les services d concentr s et via les associa tions d lus Proposition 2 un module de formation Pour fournir des l ments sur les fondamentaux du tourisme et des cl s sur les notions de destination et donc de client les Par des apports m thodologiques sur les fondamentaux de l action touristique publique Mise en uvre laboration d un module de formation propos aux lus via leurs circuits traditionnels AMF ADCF et int gr au cursus de formation des cadres territoriaux dans le cadre de leur formation initiale dispens e par le CNFPT Proposition 3 des centres de ressources r gionalis s Pour fournir aux collectivit s locales et territoriales un ensemble de r f rences organisationnelles bonnes pratiques sur la th matique territoires et tourisme Par l identification l analyse et la diffusion d exp riences sur l organisation touristique des territoires et le contenu de l action touristique des collectivit s Mise en uvre les DRT pourraient se voir confier cette mission 49 50 Proposition 4 pour un volet tourisme dans les SCOT Pour inscrire v ritablement le tourisme au c ur des enjeux de territoires et remplir un r le p dagogique important destination des acteurs des territoires Pour aborder les questions de ma trise
58. I pouvant tre un sous ensemble de celle ci En cr ant une proc dure de concertation entre Communes EPCI Pays Conseil g n ral et Conseil r gional qui irait vers une co gouvernance des projets de d veloppement touristique territoriaux et aboutirait des projets de destinations d finissant pour chacune des collectivit s concern es la nature et le contenu de leur implication dans le projet En d finissant un positionnement marketing du territoire EPCI va pouvoir engager les actions d organisation et de structuration de l information touristique n cessaires En identifiant une strat gie de communication touristique sp cifique et coh rente avec la politique de communication institutionnelle de l EPCI En validant le contenu des actions de communication si elles sont labor es par un op rateur ext rieur Proposition 6 engager un chantier national sur les questions du management et du marketing territorial du projet touristique Nous proposons donc la constitution d un groupe de recherche rassemblant des chercheurs des consultants et des territoires test afin d identifier analyser et mod liser des apports m thodologiques sur le positionnement touristique des territoires Proposition 7 cr ation de comit s locaux du tourisme Nous proposons de cr er des Conseils Locaux du Tourisme lieux du management de la coh rence territoriale Ces organismes informels vocation consultative seraient compos s de repr sentant
59. IRE VERS UN MANAGEMENT TERRITORIAL Certes peu d autres comp tences demandent si l on veut leur donner un sens r el et que la dimension inter communale leur apporte une r elle bonification un effort si disproportionn l analyse initiale Et la tenta tion est grande apr s avoir r alis des efforts en terme d investissements pour cr er des quipements de s auto consid rer comme membre de la plan te tourisme Exercice d autant plus facile que la r alit de cette pro clamation est particuli rement complexe mesurer dans cette sph re du tourisme des territoires les contours m mes de l conomie touristique sont tou jours flous l activit conomique difficile chiffrer les outils de mesure de fr quentation territoriaux encore tr s d claratifs la culture de l valuation des politiques publiques touristiques territorialis es encore balbu tiante et que bien souvent la seule discussion publique se limite au montant de la subvention annuelle accor d e l office de tourisme Or comme nous l avons voqu pr c demment en mati re touristique l quation je poss de des quipe ments a caract re touristique qui sont d ailleurs le plus fr quemment des quipements sportifs culturels ou de loisirs destin s la population donc je suis une destina tion touristique n est pas si simple Un quipement n est pas une destination en soi sauf de rares exceptions et a contrario une destination est
60. La prise de comp tence tourisme 6 32 WOMEN Jee tege EES 6 4 La taxe de s jour intercommunale mode d emploi 6 4 1 A quoi peut tre affect e la taxe de s jour 6 4 2 Comment est elle fix e J N 6 4 3 Qui peut instituer la taxe 6 4 4 La taxe r elle et la taxe forfaitaire 7 Conclusions 7 1 Quels financements pour l action touristique publique 7 2 Tourisme et territoire vers un management territorial QUATRI ME PARTIE SOURCES DOCUMENTS ET M THODES 8 Glossaire et lexique des abr viations 9 Ressources 9 1 Bibliographie et ressources documentaires 9 2 Liste des centres de ressources avec liens 9 3 Fondements et pratiques en mati re de DSP 9 4 Textes de loi comment s avec liens 10 Annexes nn 10 1 Le panorama intercommunal 10 1 1 La carte des EPCI au I janvier 2004 10 1 2 Lintercommunalit en quelques chiffres 10 2 Enqu te rencontres et entretiens 10 2 1 Liste des entretiens rencontres et contacts 10 2 2 Guide d entretien 10 2 3 Liste des EPCI r pondant l enqu te 10 2 4 Questionnaire d enqu te aupr s des EPCI 10 2 5 Quelques missions d expertises ayant enrichi nos travaux 10 3 Ce groupedetravallisanssonenrannenenres inion 10 3 1 La liste des membres et le calendrier des r unions 10 4 Remerciements 60 60 63 64 65 65 66 67 LE CONTEXTE G N RAL Propos
61. ORTAGNE SUR DOS eh eher here eher late he her e fer oD ZZ OGO COOOOOOCOdOGOOOOOCOOCOOOOOOSOOOOOOOOOOOOCOOOO OOO OOOOOOOOO OO 00 00 00 DE 5656 666656960565665566556 66 2661651965656566605009096166666666666666 DC gt ee Se ae See eC ee eee eS Se 26 CANTON DE ROCHESERVI RE CANTON DE SOURDEVAL CANTON DE ST PIERRE EGLISE CANTON D OSSUN CARMAUSIN TRE ARGONNE ABLISIEN CHANOIS E N DES DAMES CHER LA LOIRE CIVRAISIE D UR DU POITOU FOLENTAIS DOULLENNAIS D COURONN GRAND RIED COMMINGES LANGEADOIS LARMONT LENCLOITRAIS LUSSA OIS BRETON NORD MONTMORILLONNAIS LLOIS NORD BASSE TERRE S AUDUNOIS S BARAQUEVILLOIS PAYS BIGOUDEN SUD PAYS BURIAUD S CALAISIE S CRE OIS DE B G DE BEAUREPAIRE DE B CHEREL DE BOURGUEIL DE BOUSSAC DE CEZE DE CHARLIEU DE CORPS DE GEX DE HANAU DE JEANNE DE LA PACAUDIERE DE LA ROCHE BERNARD DE DE L DE DE DE DE DE DE IARMOUTIER MAURE DE BRETAGNE AYENNE IRECOURT IEDERBRONN LES DE PADIRAC DE PAMIERS DE PHALSBOURG E REM E RIBE D D D D D D PAYS DE SALI D D D D D D PAYS DUVER PAYS GRANV SEAL TEUR D D EST DU D REVERM OUARSAIS LEUL UCYCOIS RIEUX TURSAN Leer
62. a Loi du 23 d cembrel 992 comme la Loi du 13 ao t 2004 pr voient que la collecti vit locale peut tout moment changer son choix de mode d exercice de sa comp tence tou risme or la proc dure de classement pr voit que celui ci est pris pour 5 ans Comment concilier ces deux approches Le classement est pris par le pr fet de d partement pour un d lai de 5 ans sous r serve que les conditions qui fondaient la d cision de classement soient mainte nues durant la dur e de validit de l agr ment Si les conditions naturelles d accueil changent le classe ment peut tre mis en cause De m me en cas de rupture de la convention entre la collectivit locale et l Office de Tourisme le fondement de la d cision de classement est remis en cause puisque cette convention est le premier document constitutif du dossier de demande de classement Le contr le de cette situation est de l attribution de la Direction D partementale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DDCCRF QUESTION 9 Un Office de Tourisme peut il rece voir la d l gation en mati re de tourisme de plu sieurs collectivit s locales une communaut de communes ayant la d l gation de comp tences en mati re de tourisme et une commune isol e par exemple Oui Si la Loi du 23 12 1992 a bien pr cis que la d l gation de la comp tence ne pouvait se faire que de la collec tivit locale vers un Office
63. a comp tence tourisme des collectivit s locales Les collectivit s sont comp tentes dans cinq grands domaines d interventions la promotion et les aides la commercialisation l accueil information les am nagements et quipements touristiques l animation les statistiques et tudes Les alin as 1 2 amp 3 l article L 2231 10 voquent l exercice total ou partiel de ces capacit s intervenir La comp tence tourisme des EPCI au m me titre que celles des autres collectivit s est donc une capacit instituer des organismes dont les missions constitutives s inscrivent dans au moins l un des 5 champs d intervention des collectivit s sans pr judice d une capacit exercer d autres missions d l gu es par la collectivit Pr sentation synth tique du rapport tourisme et intercommunalit CNT 30 novembre 2004 4 Tourisme et intercommunalit Pr conisations I Renforcer la culture touristique des lus En apportant aux lus et technciens des EPCI des lements sur les fondamentaux du tourisme r alit de l conomie touristique sur ses enjeux pour les territoires et sur la d clinaison de l action publique en la mati re En am liorant la connaissance du cadre r glementaire par la diffusion d une lecture harmonis e l chelle nationale de l ensemble des textes qui encadrent la comp tence tourisme des EPCI En donnant des cl s aux lus pour s accorder sur la vocation
64. a confusion LU approche des textes est souvent exp rimentale interpr tative et locale La d finition de l int r t touristique communautaire un exercice quasi impossible Le passage de la vision communale la vision intercommunale est complexe surtout en milieu urbain et en zone littorale Une cause majeure le d ficit de culture touristique Il est important chez la majorit des lus et des techniciense Il est bas sur des st r otypes le plus souvent fond s sur des mythes relatifs au d veloppement de l conomie touristique Pour la majorit des EPCI la comp tence tourisme c est am nager et promouvoir Et ce ind pendamment de toute action de structuration organisation qualification de l offre La comp tence am nagement est ma tris e par les EPCI qui sont dans leurs domaines classiques d intervention l intercommunalit Pr sentation synth tique du rapport tourisme et intercommunalit CNT 30 novembre 2004 3 Tourisme et intercommunalit touristique serait donc d avantage une intercommunalit de ma trise d ouvrage que de projet Par ailleurs les lus des EPCI sconsid rent la promotion comme valorisante et strat gique pour le territoire Le d sarroi face l ambition de conduire une v ritable politique touristique La sp cificit alli e la tr s grande transversalit du d veloppement touristique rend les EPCI d munis devant l absence d expertise qualifi e sur le territoire et devant les di
65. autaire sans que pour autant il s applique express ment au tourisme ou qu il soit express ment formul Dans notre enqu te plus de 75 des EPCI d clarent avoir des difficult s pour d finir l int r t communautaire et attribuent cette mauvaise d finition comme nous le verrons par la suite la responsabilit des difficult s ren contr es dans la mise en uvre des actions et projets Le questionnement amont sur la nature de la comp tence tourisme communautaire savoir si elle est constitu e par la somme des politiques touristiques des communes ou si elle a une r alit propre semble peu pr sent Autre constat frappant li la d finition du contenu de cette comp tence tourisme jamais le mot ou la notion de destination touristique n appara t et ce dans aucune des r ponses 21 22 ll nous appartiendra de pr ciser si cela signifie que les EPCI ne se consid rent pas comme telles et donc qu ils s int grent de facto dans des strat gies de destinations port es par d autres inscrivant ainsi davantage leur action dans une logique d quipements d am nage ments et de gestion qui correspond la culture d une intercommunalit de moyens plus que de projets ou alors tout simplement si ils ne prennent pas la mesure de l importance de cette probl matique en mati re d intervention touristique publique 2 2 2 Une mise en uvre syst matique mais parfois chaotique 2 2 2 1 Une comp tence r ellement e
66. ce contexte il appara t n cessaire de mieux pr ciser les champs et les modes d intervention de chacun Ce rapport vise fournir l ensemble des acteurs publics un clairage sur la r alit de l action touristique des intercommunalit s qui couvrent d sormais la quasi totalit du territoire Je remercie les rapporteurs pour la qualit du travail r alis et je ne manquerai pas la lumi re des recommandations pr sent es de contribuer la mise en coh rence des strat gies des diff rents chelons territoriaux pour le d veloppement d une offre touristique globale durable et lisible l chelle d un territoire L on BERTRAND SOMMAIRE Le contexte g n ral nca dunes 1 Introduction nn 1 1 Economie touristique et action publique 1 2 Intercommunalit vers une couverture totale du territoire 1 2 1 Vers une couverture nationale du territoire 1 2 2 Le tourisme au c ur d une int gration accrue 1 3 Deux objectifs apporter un clairage aux travaux minist riels en cours et fournir une bo te outils une 1 3 1 Le contexte des travaux 1 3 2 La m thode PREMIERE PARTIE L TAT DES LIEUX FAIRE MERGER 2 Intercommunalit et tourisme entre fascination et d sillusion r sultats des entretiens et enqu te 2 1 Un int r t majeur exprim par toutes les intercommunalit s 2 1 1 Des r ponses manant de l ensemble du territoire m trop
67. certation un v ritable d fi 5 1 8 La recherche de l espace de projet bassin de production et de structuration de l offre touristique 5 1 9 Un imp ratif la coh rence avec les autres chelons 5 1 10 Pour un r el marketing touristique de chaque territoire 5 1 11 Du positionnement la strat gie de communication 5 2 Onze propositions op rationnelles Proposition une circulaire administrative Proposition 2 un module de formation Proposition 3 des centres de ressources r gionalis s Proposition 4 pour un volet tourisme dans les SCOT Proposition 5 favoriser la coh rence des am nagements et t quipement publics Proposition 6 engager un chantier national sur les questions du management et du marketing territorial du projet touristique 50 Proposition 7 cr ation de conseils comit s locaux du tourisme 50 Proposition 8 encourager la structuration des territoires Proposition 9 une bonification la coh rence Proposition 10 la charte r gionale pour une co gouvernance de l action touristique publique Proposition privil gier la promotion des destinations 5 3 C qu il ET 5 6 La comp tence touristique modes d emploi 52 6 1 Dix grands principes n s de exp rience collective 52 6 2 Un mode d emploi de la mise en uvre de la comp tence touristique D3 6 3 Office de Tourisme intercommunal mode d emploi 6 3 1
68. conform ment l article L 5211 5 du CGCT qui dispose que Les contrats sont ex cut s dans les conditions ant rieures jusqu leur ch ance sauf 55 56 accord des parties La substitution de personne morale aux contrats conclus par les communes n entrafne aucun droit r siliation ou indemnisation pour le cocontractant La commune qui transf re cette comp tence informe les cocontractants de cette substitution QUESTION 3 Les communes peuvent elles encore financer les OT de leur commune Pas pour les activit s reconnues d int r t communau taire En revanche elles peuvent financer les offices pour toutes autres missions relevant de leur comp tence sur le territoire de la commune QUESTION 4 Et les Syndicats d Initiative SI La m me situation s applique au subventionnement des SI QUESTION 5 Est ce qu une commune peut d ve lopper des actions en mati re d accueil et d infor mation touristique quand la comp tence tou risme a t transf r e la communaut de com munes Oui compter du janvier 2005 et sous couvert d ins tituer un office de tourisme communal QUESTION 6 Un Office de Tourisme intercommu nal est conventionn et subventionn par la com munaut de communes mais exerce son activit dans des locaux propri t d une des communes Avec qui doit il passer la convention de mise dis position des locaux Depuis la Loi Chev nement le
69. courager la structuration des territoires Pour viter des logiques de d veloppement trop souvent uniquement bas es sur la cr ation d quipements Par la priorit donn e au contenu touristique du projet par rapport la nature de l outil utilis Par l ad quation entre le territoire administratif et la notion de destination touristique l EPCI pouvant tre un sous ensemble de celle ci Mise en uvre syst matiser l inscription de l action des EPCI au sein de bassins de production et de structuration de l offre touristique territoriale qui soient des destinations touristiques o des sous ensembles de ces destinations Ces espaces de production pour exister devront tre dot s des capacit s techniques d animation permanente de projet et d une marge de man uvre financi re suffisante Proposition 9 une bonification la coh rence Pour viter des ph nom nes de saupoudrage et de dispersion de l effort public Par l incitation ce que les EPCI surtout en milieu rural ne portent pas seuls leur projet et s inscrivent dans une d marche de structuration territoriale de l offre avec leurs partenaires Communes Pays D partement R gion Mise en uvre bonification de la DGF Proposition 10 la charte r gionale pour une co gouvernance de l action touristique publique Pour que des projets de destinations d finissant pour chacune des collectivit s concern es la nature et le contenu de leur implication da
70. ction communautaire Elles renvoient la complexit autant qu la transver salit de la sph re touristique ou la mise en place d une dynamique de projet sur un territoire Ces difficult s paraissent somme toute assez naturelles dans des intercommunalit s plus familiaris es avec la cr ation et la gestion d outils intercommunaux qu avec l animation de d marches de projet territorialis es Sur le plan m thodologique il est frappant de constater quel point la volont d action des communaut s de communes se heurte aux logiques d acteurs sur le ter ritoire La volont des lus de prendre ou de reprendre la mai trise d une politique publique touristique se heurte ainsi des tensions sur les territoires entre les volont s communales et intercommunales entre les volont s publiques et priv es entre les diff rents op rateurs touristiques une absence de lisibilit du r le des diff rents orga nismes concern s de pr s ou de loin par le tourisme voir des positionnements concurrentiels de ceux ci des strat gies d observation quand ce n est pas de m fiance r sultant des m connaissances entre acteurs Mune difficult fondamentale mettre en commun mutualiser les ressources savoir faire et bonnes prati ques lt Probl mes financiers priorit s Difficult s li es aux OT Manque de moyens et ressources Absence de strat gie Capacit financi re limit e
71. curit Publique et relative la Loi du 12 07 1999 Elle pr cise entre autres aux pr fets la n cessit de veiller ce que les EPCI int grent dans leurs statuts la notion d int r t communau taire 3 3 LA COMP TENCE TOURISME LA CAPACIT INSTITUER DES ORGANISMES Ainsi la capacit intervenir en mati re de tourisme pour les collectivit s locales d coule des Lois de d centralisa tion mais ne constitue pas un bloc de comp tences 3 3 1 Les cinq champs d intervention en mati re de tourisme La vocation des collectivit s intervenir en mati re de tourisme a t consacr e par la jurisprudence depuis 1959 Toutefois la Loi n 83 8 du 7 janvier 1983 compl t e par la Loi n 83 663 du 22 juillet 1983 relative la r partition des comp tences entre les communes les d partements les r gions et l tat n a pas modifi cette situation n y a pas de bloc de comp tences en mati re de tourisme cependant les collectivit s sont comp tentes dans cinq grands types d interventions en vue de favoriser le d veloppement touristique la promotion et les aides la commercialisation l accueil information E les am nagements et quipements touristiques E l animation m les statistiques et tudes C est incontestablement sur ce point que la ligne de partage entre int r ts communaux et int r ts commu nautaires sera pr ciser 3 3 2 La Loi du 23 d cembre 1992 et la Loi
72. de Tourisme elle n a pas dit que l Office de Tourisme ne pouvait recevoir la d l ga tion que d une seule collectivit La Loi du 13 ao t 2004 n a rien chang ce principe Cela est donc possible et d ailleurs de nombreux Offices de Tourisme sont les outils communs choisis par plusieurs collectivit s Il faut toutefois tre attentif pour permettre une telle d l gation d tre op rante dans la dur e et en particu lier recueillir l accord de toutes les collectivit s concer n es sur la r partition des si ges attribu s aux collecti vit s dans l instance d lib rative et sur la part de finan cement que chacun attribue autant que sur la conduite de la politique de promotion QUESTION 10 Un EPCI peut il instituer un office de tourisme s il n a pas la comp tence touristique Oui compter du janvier 2005 et sous couvert d instituer un office de tourisme intercommunal 6 4 LA TAXE DE S JOUR INTERCOMMUNALE MODE D EMPLOI Les articles L 2333 26 L 2333 57 du CGCT d termi nent les conditions de mise en uvre de la taxe de s jour et les modalit s de sa gestion sur le territoire communal ou communautaire 6 4 1 A quoi peut tre affect e la taxe de s jour L article L 2333 26 pr cise Sous r serve de l appli cation des dispositions de l article L 2231 14 le produit de la taxe de s jour ou de la taxe de s jour forfaitaire est affect aux d penses destin es favoriser la f
73. de la ma trise d ouvrage de l offre N anmoins la faible marge de man uvre financi re notamment des EPCI ruraux alli e un resserrement du volume des fonds publics partenariaux vont dans les prochaines ann es rendre le montage des plans de financements des quipements certainement plus com plexes entra nant vraisemblablement des r gles et conditions d ligibilit plus s lectives ll para t galement fondamental de rappeler que si sur un territoire un prestataire priv est libre dans les limi tes du droit en vigueur de mener bien le projet qu il veut les acteurs publics doivent se fixer des r gles rela tives la nature des quipements r aliser et faire vivre sur le territoire En l occurrence compte tenu du contexte de concur rence entre les territoires il ne para t pas possible d en visager un am nagement ou un quipement sans que celui ci s inscrive dans un cadre de planification plus large que la seule intercommunalit D autant que la comp tence des collectivit s en terme de tourisme tant une comp tence partag e et le res tant tr s vraisemblablement des proc dures et disposi tifs existent d j aux autres chelons territoriaux Les sch mas d partementaux et r gionaux du tourisme doivent ainsi int grer pleinement la dimension inter communale Les services des d partements et des r gions ont donc une mission d impulsion d accompa gnement et de cadrage vidente
74. dress e aux Pr fets relative Loi du 12 juillet 1999 m Circulaire du Ministre de l Int rieur du 10 septembre 2004 adress e aux Pr fets et relative l entr e en appli cation de la Loi n 2004 809 du 13 ao t 2004 relative aux libert s et responsabilit s locales 9 2 LISTE DES PRINCIPAUX CENTRES DE RESSOURCES AVEC LIENS Assembl e des communaut s de France http www intercommunalites com Vie publique fr http www vie publique fr decouverte_instit instit instit_3_5 0 ot bm La lettre de l intercommunalit http www territorial fr presse lic index php Espace intercommunalit du minist re de l conomie et des finances http www colloc minefi gouv fr Maire info http www maire info com articles rubriques asp param 6 Les collectivit s locales http wwvw interieur gouv fr rubriques c c _collectivites_locales Les textes fondamentaux http www legifrance gouv fr Intercommunalit tourisme http www intercommunalite tourisme info R seau territorial Courrier des maires http reseau territorial fr actu index php reseau int http www courrierdesmaires com intercommunalite 9 3 FONDEMENTS ET PRATIQUES EN MATI RE DE DSP Les fondements en mati re de d l gation de service public sont inscrits dans la Loi n 93 122 du 29 janvier 1993 rela tive la pr vention de la corruption et la transparence de la vie conomique et des proc dures publi
75. e la mesure de leurs retomb es apporterait un clai rage certain sur la r alit de ce secteur 5 1 4 Am liorer la connaissance du cadre r glementaire On l a constat tout au long de l enqu te et des audi tions le plus grand flou r gne sur l appr ciation de la comp tence tourisme des EPCI et ce quels que soient la taille la situation le type des EPCI l unique r f rence partag e par tous est celle la Loi n 92 1341 du 23 d cembre 1992 Or les lectures qui en sont faites sont le plus souvent fluctuantes impr ci ses voire entrant en contradiction avec d autres textes ou r glementations Il para t donc indispensable de diffuser une lecture har monis e l chelle nationale de l ensemble des textes qui interviennent pour encadrer la prise de comp tence tourisme par un EPCI ll est tout aussi n cessaire que les services d concentr s de l Etat puissent tenir des discours harmonis s et qu ils soient en harmonie avec l expression du niveau national La Loi du 13 ao t 2004 devrait tre l occasion pour les pr fets de mettre Un uvre une d marche dans laquelle les services d concentr s de l tat affirme raient une position d interlocuteurs privil gi s des EPCI afin m dharmoniser les discours m de limiter les interpr tations issues des rumeurs et des mythes d offrir un vrai service d aide la structuration des comp tences ll convient toutefois dans cette hypoth se
76. e les territoires il ne para t pas possible d envisager un am nagement ou un quipement sans que celui ci s inscrive dans un cadre de planification plus large que la seule intercommunalit Les sch mas d partementaux et r gionaux du tourisme doivent ainsi int grer pleinement la dimension intercommunale Les services des d partements et des r gions ont donc une mission d impulsion d accompagnement et de cadrage vidente Proposition 5 Favoriser la coh rence des am nagements et quipements publics Nous proposons que pour la cr ation d un projet d am nagement quipement l acc s de l EPCI aux dispositifs de soutiens publics soit conditionn l inscription pr alable dans un projet valid par le conseil g n ral et le conseil r gional concern Pr sentation synth tique du rapport tourisme et intercommunalit CNT 30 novembre 2004 5 Tourisme et intercommunalit III Ins rer les EPCI dans de v ritables projets de destinations En identifiant un lieu ainsi qu un mode de management de la coh rence territoriale Pour faire face aux difficult s de mobilisation de coordination et de concertation des acteurs l espace du pays peut faire merger la dynamique territoriale que les EPCI trouvent si complexe faire exister En donnant priorit au contenu touristique du projet par rapport la nature de l outil utilis par l ad quation entre le territoire administratif et la notion de destination touristique l EPC
77. e prend la forme d un tablisse ment public industriel et commercial les dispositions des articles L 2231 11 L 2231 15 lui sont applicables ARTICLE 7 LE FINANCEMENT DES ACTIONS DE PROMOTION EN FAVEUR DU TOURISME 2 lecture texte d finitif Commentaire Article 7 L article L 2333 54 du Code g n ral des collectivit s territoria les est ainsi modifi Avant le premier alin a il est ajout un alin a ainsi r dig Dans les communes qui r alisent des actions de promotion en faveur du tourisme le conseil municipal peut instituer un pr l vement sur le pro duit brut des jeux dans les casinos 2 est compl t par un alin a ainsi r dig Les communes peuvent par convention reverser tout ou partie du pr l vement au groupement de communes ou au syndicat mixte dont elles sont membres lorsqu il r a lise des actions de promotion en faveur du tourisme Cette r daction tente un compromis entre ce qui rel ve toujours de la comp tence communale le casino et ce qui peut relever de la comp tence intercommunale la promotion touristique Mais cette formulation traduit bien l ambigu t de la r dac tion puisque c est la r alisation par la commune des actions de promotion qui fonde le droit au pr l vement et donc que cela suppose qu elle d tienne cette comp tence elle se trouve ainsi autoris e transf rer des sommes par conventions pour l exercice des comp t
78. en uvre de la politique du tourisme au plan local et des pro grammes locaux de d veloppement touristique notamment dans les domaines de l laboration des servi ces touristiques de l exploitation d installations touristiques et de loi sirs des tudes de l animation des loisirs de l organisation de f tes et de manifestations culturelles Il peut tre autoris commercia liser des prestations de services touristiques Il peut tre consult sur des pro jets d quipements collectifs touris tiques Cette consultation est obli gatoire lorsque l office de tourisme est constitu sous la forme d un tablissement public industriel et commercial L office de tourisme constitu sous la forme d un tablissement public industriel et commercial peut en ce qui concerne l accueil et l informa tion d l guer tout ou partie de cette mission aux organisations existantes qui y concourent L office de tourisme soumet son rapport financier annuel au conseil municipal ou l organe d lib rant de groupement de collectivit s ter ritoriales La vocation des collectivit s intervenir en mati re de tourisme a t consacr e par la jurisprudence depuis 1959 Toutefois la Loi n 83 8 du 7 janvier 1983 compl t e par la Loi n 83 663 du 22 juillet 1983 relative la r partition des comp tences entre les communes les d partements les r gions et l tat n a pas modifi cette situation Il n y a
79. ences qu elle d tient ce qui est contraire aux principes m me de la loi Notons par ailleurs qu ici le syndicat mixte est cit explicitement ARTICLE 7 SUITE LE FINANCEMENT DE L EXERCICE INTERCOMMUNAL DE LA COMPETENCE TOURISME 2 lecture texte d finitif Commentaire Article 7 ll Apr s l article L 5211 21 du m me code il est ins r un article L 5211 21 1 ainsi r dig Art L 5211 21 1 Les tablisse ments publics de coop ration inter communale fiscalit propre qui exercent la comp tence tourisme peuvent instituer le pr l vement direct sur le produit brut des jeux dans les conditions fix es l article L 2333 54 sauf opposition de la commune si ge d un casino r gi par la Loi du 15 juin 1907 r glementant le jeu dans les cercles et les casinos des stations baln aires thermales et climatiques Ils peuvent par conven tion reverser tout ou partie du pr l vement cette commune La pr cision de fiscalit propre montre aussi le caract re de compromis d une telle r daction Que se passe t il Dour les EPCI qui d tiennent la comp tence sans avoir de fiscalit propre Le dossier parlementaire et l historique des textes relatifs la coop ration intercommunale sont accessibles au lien ci dessous http www assemblee nationale fr histoire decentralisation asp 71 72 Les principaux textes qui cadrent la comp tence touristique des collectivit
80. enir pour les collectivit s d finies et celles venir 3 2 2 Les Lois du 6 f vrier 1992 amp 12 juillet 1999 La Loi du 6 f vrier 1992 relative l administration ter ritoriale de la R publique dispose que l administration territoriale de la R publique est assur e par les collec tivit s territoriales et les services d concentr s de l tat Elle relance la coop ration intercommunale en cr ant la communaut de communes et la commu naut de villes Elle favorise l exercice de la d mocratie locale La Loi d orientation pour l am nagement et le d velop pement du territoire du 5 f vrier 1995 reconna t les pays qui fond s sur la libre adh sion des collectivit s mettent en uvre des projets de d veloppement mais ne constituent pas un nouvel chelon d administration locale La Loi d orientation pour l am nagement et le d velop pement durable du territoire du 25 juin 1999 pr cise les formes de constitution et d organisation des pays La Loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et la simplification de la coop ration intercommunale pro pose enfin une nouvelle architecture institutionnelle de lintercommunalit en particulier en milieu urbain et 35 36 pr voit de nouvelles dispositions fiscales et financi res L tat actuel de la doctrine administrative repose sur la circulaire du 05 juillet 2001 parue au Bulletin Officiel du Minist re de l Int rieur et de la S
81. ent conomique ll a t conduit aborder les incidences de la superpo sition ou non des territoires administratifs et des terri toires du projet touristique Et par cons quent exami ner les liens souvent complexes entre des logiques d am nagement du territoire qui pr dominent depuis plus de 20 ans en mati re de d veloppement touristi que et une approche plus professionnelle mais tr s embryonnaire li e au marketing territorial Cela l a conduit replacer les EPCI dans la cha ne d in tervention publique en mati re de tourisme et se pencher sur le fonctionnement de ces co comp tences crois es Conscient d s le d but des travaux de l impossibilit de proposer un mod le d organisation territoriale compte tenu de la sp cificit de chaque territoire et de la diver sit des strat gies et modes d organisation des autres acteurs territoriaux le groupe de travail 2 labor des propositions bas es sur trois fondamentaux indiscu tables n cessaire mutualisation des moyens humains techniques financiers E la prime au projet global pour lutter contre l miette ment et l absence de lisibilit Mune r f rence constante la notion de destination touristique Les conclusions ici pr sent es sont le fruit de travaux qui ont privil gi l analyse pragmatique des situations de terrain tout en se voulant proposer une vision prospec tive pour apporter un clairage compl mentaire tant aux
82. ert s et responsabilit s locales in D mocratie Locale lettre d information de la Direction G n rale des Collectivit s Locales n 99 septembre 2004 Observatoire de l intercommunalit Assembl e Des Communaut s de France 2004 Pays Touristiques et d centralisation enqu te de la F d ration Nationale des Pays d Accueil Touristiques mars 2003 Pr ciser et clarifier les missions de d veloppement touristique des acteurs touristiques in bilan de trois ann es d activit s et perspectives Conf rence Perma nente du Tourisme Rural mai 2004 Quelle place pour les communes touristiques dans l in tercommunalit enqu te r alis e par l Association Nationale des Maires des Stations Class es et Communes Touristiques 2004 Tourisme et Territoires enqu te commandit e par le Conseil G n ral de la Moselle la Caisse des d p ts et consignations la Gazette des Communes et l Association des D partements de France avril 2003 Tourisme et Territoires livre blanc de la F d ration Nationale des Comit s D partementaux du Tourisme 2003 Tourisme et intercommunalit Association nationale des Maires des Stations Class es et des communes tou ristiques et la DATAR 2001 Circulaires m Circulaire du Ministre de l Int rieur du 14 mai 1994 adress e aux Pr fets relative Loi du 6 f vrier 1992 m Circulaire du Ministre de l Int rieur du 5 juillet 2001 a
83. es relations presse mailing site Internet pr sence dans des salons Pour cela il est essentiel qu l chelle de chaque bassin de structuration de l offre touristique un interlocuteur unique puisse fournir un ensemble de donn es homo g nes contr l es qualitativement qui s int greront dans la strat gie de destination L EPCI peut parfois notamment en milieu urbain ainsi qu en espace littoral concevoir et conduire sa propre strat gie de communication ce qui demande des moyens consid rables pour figurer de fa on satisfai sante dans le paysage touristique ll est donc essentiel que les messages de la communi cation touristique soient valid s par l EPCI s ils sont la bor s par un op rateur ext rieur et qu ils soient coh rents avec le plan de communication institutionnelle de TESCH L EPCI devra galement rendre ces actions coh rentes avec les actions de promotion impliquant le territoire mais non ma tris par l EPCI comme par exemple les actions de promotion d un quipement important communiquant sous sa marque Tout le challenge de l EPCI sera d avoir cr une dynamique territoriale suf fisamment forte pour que cet quipement ait un int r t int grer une r f rence son ancrage territorial par exemple une signature un logo ll est essentiel galement que l EPCI et l ensemble des collectivit s locales et territoriales parties prenantes va luent les actions de promotion touristiq
84. es donn es issues de l en qu te men e par l ADCF galement r v lateur du d sarroi des EPCI 20 EPCI ont fragment leur comp tence tourisme pour l inscrire dans deux ou trois blocs de comp tences diff rents Toutes les combinaisons possibles entre ces cas de figu res se retrouvent dans l enqu te parfois la comp tence tourisme est int gr e la fois aux comp tences obliga toires et aux comp tences optionnelles ou facultatives sans lien apparent entre le type de comp tence et le contenu de la susdite S ajoute cette perplexit une certaine confusion sur la fa on m me d appr hender le terme de comp tence avec notamment de nombreuses erreurs pour identifier ce qui rel ve de la capacit de la collectivit interve nir et ce qui est relatif la comp tence au sens savoir faire des organismes locaux de tourisme dont principa lement l office de tourisme Les blocs de comp tences dans lesquels s inscrit le tourisme Cela conduit parfois les EPCI assimiler leur capacit intervenir en mati re de tourisme la seule identifica tion des moyens mettre en uvre Analyse parfois par tag e par les services charg s du contr le de l galit La seconde difficult est d ordre conceptuelle elle porte sur la d finition du caract re intercommunal de la comp tence D apr s l enqu te r alis e par l ADCF seuls 40 des EPCI ayant la comp tence tourisme ont affirm un int r t commun
85. es existantes R gie EPIC SEML ou association La pr sence commune des repr sentants de la collectivit et des repr sentants profes sionnels n tant plus requise un bureau municipal pourrait tre d sign comme OT autant qu une agence de voyage apr s mise en concurrence Il est par ailleurs noter dans le cadre associatif que cette suppression rend caduque la pr sence l gale de membres de droit l instance d lib rative Il est craindre cet gard une appr ciation plus stricte des principes de la gestion de fait dans le cas d une pr sence trop active d lus l instance d lib rative de l as sociation 6 l article L 2231 11 et au premier alin a de l article L 2231 13 les mots office du tou risme sont remplac s par les mots office de tourisme Une simple modification s mantique d harmonisation A noter que l incompatibilit entre la fonction de directeur de I EPIC et celle de conseiller municipal devrait dans le cas d un EPCI s appliquer pour toutes les com munes adh rentes de cet EPCI 7 article L 2231 12 est ainsi r dig Art L 2231 12 Les membres repr sentant la collectivit d tien nent la majorit des si ges du comit de direction de l office de tourisme 8 L article L 2231 14 est ainsi modifi a la fin du 4 les mots ou la fraction de commune sont rem plac s par les mots les commu nes ou f
86. es politiques d accueil et de promotion La politique de marque et d identit touristique du territoire Donc de ne pas l englober sous un vocable g n rique d en pr ciser les contours de fixer la nature des inter ventions communautaires Depuis la Loi du 13 ao t et compter du janvier 2005 il ne devrait sauf avis contraires tre n cessaire de pr ciser la mise en uvre d un office de tourisme D finir ensuite et pour chacun des domaines d inter vention si c est voulu l int r t communautaire en mati re touristique En terme d espace d intervention En terme de domaines d intervention 3 4 2 La d finition de l int r t commu nautaire est une d l gation de comp tence qui tient du principe pas de com p tence sans texte La notion d int r t communautaire introduite par le l gis lateur conduit fixer la ligne de partage entre les comp tences de la communaut et celles des communes tout en offrant une certaine souplesse Chaque conseil com munautaire d lib re pour pr ciser cette notion l aide de ses propres crit res aspect g ographique utilit commu nautaire et poids de la d pense par exemple Les enjeux de ces d finitions sont loin d tre n gligeables L int r t communautaire traduit la limite des actions qui seront la charge des groupements et par la suite le niveau de transfert de charges effectu par les commu nes Il s agit donc de pr ciser commen
87. euls 15 5 des EPCI communiquent sous un nom faisant r f rence une destination touristique ou un terroir porteur d image Pour tous les autres EPCI l indentification du territoire par les client les touristiques va tre complexe A l exception des EPCI urbains qui tout naturellement capitalisent sur la notori t de leur ville centre et des EPCI littoraux qui font de m me autour de leur station le nom des EPCI t moigne souvent d une vision tr s administrative de l intercommunalit On peut s interroger sur la valeur ajout e des appellations choisies par les EPCI pour communiquer quand 37 des EPCI ont un nom qui comporte une r f rence totalement inconnue l ext rieur du p rim tre de l EPCI et 28 5 des EPCI ont un nom faisant r f rence une composante g ographique de leur paysage Ces appellations construites autour d une dynamique visant rendre les lus et habitants porteurs d une identit partag e sont au mieux valables dans un contexte de loisirs de proximit Les EPCI semblent donc s inscrire dans des logiques de communication institutionnelle dont l objet est de contribuer la notori t de l institution et non dans le champs du marketing touristique territorial qui consiste positionner puis promouvoir une offre touristique en fonction de client les pr alablement cibl es Communaut s urbaines et communaut s d agglom ration affirmer la ma trise publique Les communaut s d agglom ration
88. eurs touristiques d j tr s structur s au sein de leur activit entreprise ou fili re ainsi qu la pr exis tence d outils performants l chelon communal ainsi qu celui du pays Les seuls EPCI ne faisant pas mention de difficult s sont ceux ayant t con us autour de projets d quipement et d am nagement Quant aux solutions envisag es elles vont toutes vers une recherche d outils m thodologiques pour rendre le travail l chelon inte communautaire plus vident 2 3 3 Espace rural des EPCI la recherche d un accompagnement Pour ce qui est des communaut s de communes CdC situ es en espace rural l analyse fait appara tre des contenus de comp tences vari s mais permettant quand m me d identifier quatre types d intervention publique Les am nageurs 57 5 des CdC disent en effet exercer une comp tence que l on pourrait qualifier de ma trise d ouvrage 27 28 Les d veloppeurs Les offreurs Les am nageurs Les promoteurs Parmi eux 3 par l am nagement la cr ation de sites ou qui pements touristiques m 26 5 pour la gestion et l exploitation des sites et quipements Les offreurs 22 1 des CdC disent avoir pris la comp tence tou risme pour d velopper une offre touristique autour de fili res la randonn e arrive tr s largement en t te avec plus de 55 des mentions suivie par l h bergement avec 20 des mentions et la va
89. existants A noter l int r t de la formule reprise de la Loi de 1964 qui permet un office de tourisme constitu sous statut d EPIC de d l guer tout ou partie des missions d ac cueil et d information une organisation existante Cette formulation permet un office intercommunal de confier le service d accueil et d information sur tout ou par tie de son territoire et donc de le r mun rer une association qui assurait au pr alable cette fonction Il faut a contrario noter que cette possibilit int ressante n est pas ouverte aux offices de tourisme r gis par un autre statut L obligation porte sur le rapport financier justificatif de l usage des fonds publics Il convient de pr voir galement dans une relation normale de d l gataire d l guant un rapport qualitatif et quantitatif exhaustif des missions dont l office est charg Il convient de remarquer qu en cette fin d article le groupement de communes est devenu groupement de collectivit s territoriales faut il y voir une faille qui permettrait d envisager la cr ation d offices de tourisme l chelle d un syndicat mixte Un PNR par exemple 69 70 ARTICLE 5 2 lecture texte d finitif Commentaire Enfin la suppression du second alin a du II de l article 10 relatif la composition de l instance d lib rative ne limite plus les statuts juridiques de l office de tourisme aux quatre principales structur
90. f Si tel est le cas il ne devrait pas y avoir possi bilit de r aliser des actions de commercialisation pour les quelles le caract re industriel et commercial est ind niable 9 4 TEXTES DE LOI COMMENTES AVEC LIENS La Loi du 13 ao t 2004 Les tableaux suivants pr sentent le texte et un commentaire de la Loi ainsi que la perception chaud de la circulaire du 10 septembre 2004 ARTICLE 3 2 lecture texte d finitif Commentaire L article 10 de la Loi n 92 1341 du 23 d cembre 1992 portant r partition des comp tences dans le domaine du tourisme est ainsi r dig Il n y a plus de modification de la Loi dans l esprit du transfert de comp tences entre l tat et la R gion en particulier mais une simple modification de l article 10 de la Loi du 23 12 1992 Art 10 Une commune ou un tablissement public de coop ra tion intercommunale peut par d lib ration du conseil municipal ou de l organe d lib rant insti tuer un organisme charg de la promotion du tourisme d nomm office de tourisme dans les conditions pr vues aux arti cles L 2231 9 L 2231 16 du Code g n ral des collectivit s territoriales La capacit des communes ou de leurs groupements instituer un organisme charg de la promotion du tourisme sort de la Loi du 23 d cembre 1992 dite Loi Mouly pour tre codifi e dans le cadre du CGCT L absence de reprise de la formule fixant la limite des comp te
91. f des vari t s g ographiques des sta tuts juridiques des tailles d mographiques Le deuxi me volet est constitu par des entretiens t l phoniques aupr s d une cinquantaine de communaut s r alis s au cours de l t 2004 Ces entretiens ont per mis de rendre compte des organisations choisies par les communaut s pour exercer leur comp tence et des modalit s d laboration des strat gies touristiques L actualit la richesse et la diversit de ces tudes et tra vaux ont conduit les membres du groupe de travail fixer deux objectifs ce rapport m d une part l laboration d l ments prospectifs per mettant d apporter une contribution aux travaux minis t riels en cours m d autre part des l ments m thodologiques destin s aux acteurs publics des territoires portant sur la culture et les conditions de d veloppement de l conomie tou ristique 1 3 2 La m thode En terme m thodologique le groupe de travail men une s rie d auditions aupr s des minist res des admi nistrations d tat et administrations territoriales concer n es des f d rations d acteurs territoriaux sp cifiques au tourisme et g n ralistes des repr sentants natio naux d op rateurs touristiques territoriaux La liste des interview s figure en annexe Ces auditions ont t compl t es par une enqu te quantitative et qualitative men e aupr s des EPCI adh rents l Assembl e des Communaut s de
92. fficult s de sensibilisation de mobilisation de concertation et de coop ration entre les acteurs du territoire Des outils inadapt s Les outils organisationnels et financiers pr vus pour faciliter la mise en uvre de la comp tence n apportent pas une r duction significative des difficult s rencontr es Des superpositions confuses entre les territoires administratifs et de projets Le syndrome du mille feuille gt n du co exercice de la comp tence tourisme par les diff rentes collectivit s complexifie l approche des EPCI Un EPCI sur deux regarde vers un territoire largi pour trouver l chelle d intervention pertinente Trois besoins majeurs Expliciter la comp tence touristique communautaire Faire partager les bases d une culture touristique tous les acteurs communautaires Ins rer la comp tence tourisme des EPCI dans le syst me touristique territorial Intercommunalit comp tence et tourisme quelques d finitions L EPCI est r gi par deux principes la sp cialit et l exclusivit Le principe de sp cialit l EPCI ne peut intervenir que dans le champ des comp tences qui lui ont t transf r es principe de sp cialit fonctionnelle et l int rieur de son p rim tre principe de sp cialit territoriale Le principe d exclusivit la cr ation de l EPCI emporte dessaisissement imm diat et total des communes pour les comp tences transf r es La d termination des co
93. h riti res de structures intercommunales plus anciennes maitrisent les enjeux du d veloppement touristique Elles expriment un besoin de mise en commun de bonnes pratiques Les communaut s d agglom ration qui d couvrent la comp tence tourisme tentent de l appr hender de fa on m thodique comme elles le font avec leurs autres domaines de comp tences Plus de 50 des Communaut s d agglom ration font ainsi tat de sch ma ou projet de d veloppement touristique en cours d laboration Les agglom rations se disent satisfaites des outils existants OTI Taxe de s jour notamment qu elles mettent en place tr s volontiers pour compl ter leurs outils d expertise et de planification Leurs interrogations portent d avantage sur la ligne de partage entre l action de l intercommunalit et celle de la ville centre et sur la transversalit du tourisme qu elles avaient g n ralement minimis e Pr sentation synth tique du rapport tourisme et intercommunalit CNT 30 novembre 2004 2 Tourisme et intercommunalit Un espace littoral encore fortement marqu par une perception communale Les EPCI concern s sont pour la plupart des EPCI de cr ation r cente intervenant sur des territoires forte vocation touristique et ou l action publique est d j ancienne Ces EPCI qui sont 60 avoir pris une comp tence autour d un projet global expriment un certain d sarroi quant au positionnement de leur intervention face des politi
94. hamp de ce que la com mune souhaite transf rer si une comp tence est trans f r e a un EPCI d une mani re floue ou g n rale le ris que est que soient transf r es des attributions dont la commune n entendait pas en fait se d faire d autre part si les statuts sont obscurs ou ambigus des conflits de comp tences pourront na tre et il ne sera pas toujours ais de savoir qui des communes ou de l EPCI a la comp tence juridique pour intervenir dans tel ou tel domaine Ce que l on appelle comp tence est somme toute une capacit intervenir dans un certain nombre de domai nes Cette l gitimit s exon re de l autorisation pr ala ble de l tat et permet le bon usage de l argent public C est entre autres cette d termination des comp ten ces qui rend complexe la gestion du tourisme l chelle intercommunale En effet la d termination des comp tences pour les EPCI est organis e de mani re diff rente selon la nature du groupement 3 2 1 Les interf rences des Lois du 2 mars 1983 et des 7 janvier amp 22 juillet 1983 La probl matique qui nous occupe trouve ses racines dans la d centralisation L article 72 de la Constitution num re les cat gories de collectivit s territoriales existantes communes d partements territoires d ou tre mer et pr cise que toute autre cat gorie de col lectivit territoriale est cr e par la loi Les Lois de d centralisation vont avoi
95. i dique des engagements financiers des structures pr existantes Autant de d penses nouvelles que le nouvel office intercommunal devra prendre en compte et qui n cessitera si l EPCI est dot du r gime fiscal de la TPU de r unir la commission locale d valuation des trans ferts de charges 5 La convention d objectifs Elle s impose pour au moins deux raisons Le financement associatif par la collectivit m Le d cret de classement du 16 d cembre 1998 qui limpose comme premier crit re du classement La convention doit fixer des objectifs clairs identifiables et les moyens d en valuer l atteinte en fin de p riode 6 3 2 LOTI en dix questions QUESTION I Quelle est la formulation du trans fert de comp tences de la commune la commu naut de communes ou la communaut d agglo m ration La formulation doit s orienter dans la recherche d une d finition de l int r t communautaire et poser sans ambigu t ce qui est transf r et ce qui ne l est pas QUESTION 2 Que se passe t il si des conventions de gestion d quipements par exemple existent quand la comp tence ou un OT est transf r PEPCI la date du transfert les conventions liant chaque OT sa commune sont int gralement transf r es la Communaut de Communes CDC qui les g re Par exemple le futur office de tourisme intercommunal sera tenu de reprendre le contrat de D l gation de Service Public DSP
96. i du 12 juillet 1999 tout tablissement public de coop ration intercommunale r alisant des actions de protection et de gestion de leur espace natu rel a la comp tence pour instaurer la taxe de s jour sur l ensemble de son territoire Ceci entra nant l impossibi lit pour une commune du groupement de percevoir la taxe de s jour son profit De plus il n y a plus depuis cette Loi de facult pour une commune membre de l EPCI de s opposer la d cision prise la majorit sim ple par l instance d lib rante de celui ci Principe CES DISPOSITIONS PERMETTENT DE D FINIR LES QUATRE PRINCIPALES CONDITIONS QUI POURRAIENT PERMETTRE UN EPCI DE D CIDER D INSTITUER A TITRE COMMUNAU TAIRE LA TAXE DE S JOUR Etre rig en station class e B n ficier de l une des dotations pr vues l arti ele IL 52 24 cu CEET m R aliser des actions de promotion en faveur du tourisme m R aliser dans la limite de ses comp tences des actions de protection et de gestion de l espace naturel La d lib ration institutive doit pr ciser Le r gime de la taxe r el ou forfait par nature d h bergement h tels meubl s campings m La ou les p riodes de perception m Les tarifs par jour et par personne par cat gorie d h bergement degr de confort exprim en toiles pis etc dans le cadre des fourchettes d finies par la Loi Les d cisions relatives aux exon
97. ice total ou partiel de ces capacit s intervenir plus clairement que dans la Loi laquelle elle se substi tue Principaux commentaires en annexe 3 4 LA COOP RATION INTER COMMUNALE CONFRONT E DEPUIS 1982 LA CARENCE DU BLOC DE COMP TENCE TOURISME En l absence de bloc de comp tence il appartient donc aux communes d un groupement de d finir ce qu elles attendent de l exercice communautaire de l activit touris tique d une part ce qu elles entendent transf rer comme capacit exercer et ce qu elles entendent conserver d autre part C est cet ensemble qui va permettre de d fi nir l int r t communautaire en mati re touristique La Cour des Comptes a relev dans l analyse de la ges tion des EPCI que dans un certain nombre de cas et bien qu elles ne disposent plus d une base l gale pour intervenir les communes continuent exercer en totalit ou en partie une comp tence transf r e un EPCI l inverse l volution de son fonctionnement conduit par fois un EPCI exercer sans titre irr guli rement et par fois concurremment avec une collectivit une mission bien plus tendue Il arrive enfin parfois que l EPCI n exerce pas les comp tences qui lui ont t transf r es Ces cas illustrent pour la Cour la n cessit de mieux d finir d s la constitution de l EPCI les comp tences qui lui sont transf r es par les communes et de s assurer de leur exercice effectif 3 4 1 La d f
98. icipal ou de l organe d lib rant instituer un organisme charg de la promotion du tourisme d nomm office de tourisme dont le statut juridique et les modalit s d organisation sont d termin s par le conseil municipal ou l organe d lib rant Lorsque cet organisme prend la forme d un tablissement public industriel et commercial les dispo sitions des articles L 231 11 L 2231 15 lui sont applicables 5 L article L 2231 10 est ainsi r dig Art L 2231 10 l office de tou risme assure les missions d accueil et d information des touristes ainsi que de promotion touristique de la commune ou du groupement de communes en coh rence avec le comit d partemental et le comit r gional du tourisme Il contribue coordonner les inter ventions des divers partenaires du d veloppement touristique local Le conseil municipal ou l organe d lib rant de l EPCI peut d cider cela signifie a contrario qu il peut ne pas d cider La cr ation d un office de tourisme communal ou intercommunal n est donc nullement obligatoire son institution est facultative Par contre en l absence de d cision nul ne peut sa place cr er un office de tou risme Le conseil municipal ou l organe d lib rant de EPCI d termine la nature juridique de l office de tourisme ainsi que les modalit s de son organisation Sans quivoque possible ce choix revient aux politiques Les EPIC ne sont plus l a
99. ien dot es au sein de leurs services en outils et moyens d expertise de plani fication de prospective qu elles appliquent d j aux autres domaines de comp tences Cela voudrait il dire que la comp tence touristique d s lors qu elle d passe le d veloppement et la gestion d une activit de type tourisme d affaire de congr s est d licate appr hender dans le cadre d une agglom ra tion ou d une communaut urbaine Et dans ce cas est il alors possible d identifier ce qui r siste des quipes techniques et administratives soli des et compl tes Un premier clairage est apport par l anciennet du lien entre structure publique et tourisme Seules les communaut s d agglom ration h riti res de structures intercommunales plus anciennes Districts urbains notamment qui s taient d j engag es de fa on volontariste dans le d veloppement touristique semblent ma triser les enjeux li s ce d veloppement et les outils n cessaires Elles expriment quand m me et ce comme tous les autres EPCI le regret d une absence non de mod les car elles ont bien per u qu il n en existait pas mais de r f rences communes d une mise en commun de bon nes pratiques Les communaut s d agglom ration tant r centes d couvrent pour la majorit d entre elles la comp tence tourisme et tentent de l appr hender de fa on m thodique comme elles le font avec les autres domai nes de comp tences en utilisant notam
100. imp rativement d passer la sem piternelle liste la Pr vert allant pour les territoires ruraux de la cr ation de g tes ruraux la r alisation d un r seau d itin raires de randonn e la r novation du petit patrimoine b ti et au soutien aux fili res p che cheval ou eau vive Les m mes pour tous Ces actions sont certes indispensables car constitutives de l offre minimum de tout territoire mais elles ne peu vent en aucun cas se substituer une r flexion sur le positionnement marketing du territoire Cette r flexion doit sch matiquement se construire partir des trois questions ci dessous m Qu est ce qui dans les paysages le patrimoine b ti la culture les savoir faire l ambiance de mon territoire fait que ses habitants ne le quitteraient pour rien au monde m Dans cet ensemble de ressources naturelles patrimo niales culturelles quelles sont celles qui peuvent avoir du sens pour des personnes ext rieures ce territoire m Ces ressources sont elles uniques au monde ou bien pr sentes dans plusieurs lieux territoires mais particu li rement coh rentes pr serv es et mises en valeur ou alors relativement banales voire constitutives de tout espace similaire Pour cela les EPCI semblent manquer cruellement de mati re et d expertise de haut niveau sur les questions relatives au positionnement marketing des territoires Ce positionnement peut exister l chelle de l EPCI notamment en es
101. inition de l int r t communautaire ll d termine la ligne de partage entre ce qui au titre de l exercice d une comp tence rel ve de la structure intercommunale et ce qui reste aux communes L article 164 de la Loi du 13 ao t 2004 pr cise que les EPCI existants la date d entr e en vigueur de la pr sente Loi et qui n auraient pas proc d la reconnais sance de l int r t communautaire n cessaire l exercice d une comp tence transf r e disposent d un d lai d un an compter de l entr e en vigueur de la Loi pour y proc der A d faut l int gralit de la comp tence est transf r e l tablissement public Le repr sentant de l tat proc de alors la modification des statuts de l tablissement public a Qu est ce que l int r t communautaire Les articles L 5216 5 L 5215 5 et L 5214 5 du Code g n ral des collectivit s territoriales CGCT pr cisent que les lus ont la facult de d terminer la majorit des deux tiers du conseil communautaire CA et CU et des communes membres CC l int r t communau taire d une comp tence b Comment le d finir dans le cadre de la comp tence touristique Pour sortir du champ pr vu par la Loi dans le bloc de comp tences conomiques il convient m D affirmer dans un premier temps la comp tence communautaire en mati re touristique Le tourisme et son impact conomique d veloppe ment soutien aux acteurs L
102. ion aux besoins La pr sence des outils pr vus pour faciliter la mise en uvre de la comp tence qu il s agisse du service tou risme et ou de l Office de tourisme intercommunal n apporte pas une r duction significative des difficult s rencontr es 4 9 DES SUPERPOSITIONS CONFU SES ENTRE LES TERRITOIRES ADMI NISTRATIFS ET DE PROJET Le syndrome du mille feuille n du co exercice de la comp tence tourisme par les diff rentes collectivit s complexifie l approche des EPCI Les EPCI disent souffrir de l absence de lisibilit du r le des diff rents organismes voire de la concurrence des organismes entre eux lls sont plus d un sur deux regarder vers un territoire largi pour trouver l chelle d intervention pertinente Les stimulations ext rieures celles du d partement et de la r gion dont le r le para t priori important sont tr s peu pr sentes 4 10 CE QU IL FAUT RETENIR Trois besoins majeurs I Expliciter la comp tence touristique com munautaire et les moyens de la mettre en ceuvre et faire partager les bases d une culture touristique tous les acteurs communautaires 2 Valoriser ce qui existe certes mais faire en pr alable reconna tre l impact conomique li notion de destination 3 Coordonner la comp tence tourisme des EPCI dans le syst me touristique territorial et faire du Pays f d rateur d EPCI l espace du projet touristique coh rent 41
103. ional du Tourisme Madame Chantal LAMBERT Secr taire G n rale Madame Christiane VERLET Secr taire G n rale Adjointe et Madame Jocelyne KAMARA charg e de mission qui nous a assist avec amiti et professionnalisme tout au long de notre mission L Assembl e des Communaut s de France et son Pr sident Monsieur Marc CENSI qui a mis notre dis position son fichier et nous a apport son aide dans le d roulement de ce rapport L quipe de la F d ration Nationale des Pays Touristiques et notamment Mademoiselle Anne BERNARD celle du cabinet Richard Lewy Consultant et plus parti culi rement Mademoiselle Claire RANAIVO et Monsieur Guillaume JAOUEN pour leur soutien logis tique efficace Madame Evelyne FERRY pour le temps qu elle a bien voulu nous consacrer et la m thodologie qu elle nous a inspir e L quipe de la Direction du Tourisme de la Communaut Urbaine de Brest et en particulier Madame Anne Marie ROLLAND Et tous ceux qui nous ont consacr du temps pour nous permettre de mener bien ce rapport Achev d imprimer sur les presses Y Masson Paris sous le num ro 55109 Tourisme et intercommunalit Introduction Les strat gies de d veloppement des entreprises touristiques et celles des collectivit s locales affichant des ambitions touristiques s exercent conjointement sur des territoires Tous les chelons de collectivit s locales et territoriales sont concern s Le th me
104. ironnement dans les communes de montagne au sens de la Loi n 85 30 du 9 janvier 1985 relative au d ve loppement et la protection de la montagne dans les communes qui r alisent des actions de promotion en faveur du tourisme et dans celles qui r alisent des actions de protection et de gestion de leurs espaces naturels le conseil municipal peut instituer pour chaque nature d h bergement titre on reux soit une taxe de s jour per ue dans les conditions pr vues aux articles L 2333 30 L 2333 40 et L 2564 1 soit une taxe de s jour forfaitaire per ue dans les conditions pr vues aux articles L 2333 41 L 2333 46 Les natures d h bergement sont fix es par d cret en Conseil d tat Les d lib rations prises en application du premier alin a pr cisent les natures d h bergement auxquelles s appli quent les taxes Pour les EPCI l article L 5211 21 fixe les conditions d ligibilit et les modes de d cision Article L 5211 21 du Code g n ral des collectivi t s territoriales Loi n 99 586 du 12 juillet 1999 art 43 Journal Officiel du 13 juillet 1999 Loi n 99 586 du 12 juillet 1999 art 39 90 Journal Officiel du 13 juillet 1999 Dans les tablissements publics de coop ration intercommunale rig s en stations class es dans ceux b n ficiant de l une des dotations pr vues l article 57 58 L 5211 24 dans ceux qui r alisent des actions de pro motion en faveur du
105. l implication et l investissement n cessaires l mer gence d une telle dynamique ainsi qu sa p rennisation sur le territoire 23 des EPCI disent m me spontan ment chercher une solution vers un largissement territorial Celui ci est abord soit sous l angle d un partenariat intercommunautaire soit par l int gration du projet tou ristique de l EPCI un chelle per ue comme plus per tinente Les EPCI se tournant dans ce cas soit vers des modes d organisations sp cifiques au tourisme de type Pays Touristique ou P les touristiques ou vers des terri toires de projets de type Pays LOADDT Les EPCI semblent consid rer l espace du pays int res sant notamment parce qu il constitue l espace de projet le lieu de la concertation de la mobilisation des acteurs La naissance de la dynamique territoriale que les EPCI trouvent longue accompagner et co teuse financer car elle n cessite une animation de proximit perma nente dot e de capacit s en terme de management de projet trouve dans le pays un territoire de d veloppe ment moins soumis aux relations de proximit Or les pays sont pour l instant absents des textes rela tifs au tourisme Faut il les int grer dans les textes exis tants comme base spatiale de l conomie touristique ll n y a pas toujours ad quation entre le territoire du pays et la notion de destination touristique en revanche il est certain que le pays dispose d une capacit d ani
106. la taxe de s jour est instaur e par toutes ou partie des communes membres de l EPCI notamment pour les EPCI situ s en zone littorale 54 des EPCI concern s par la comp tence tourisme se privent donc d une ressource tout en signalant par ailleurs la faiblesse de leurs moyens financiers La taxe de s jour intercommunale est mieux ma tris e par les EPCI urbains pour lesquels sa fixation et sa perception ne pr sentent pas de difficult s notables En espace rural la taxe de s jour semble un outil peu utilis Des difficult s placer la comp tence tourisme dans le sch ma classique des blocs de comp tences a identifier les sp cificit s de cette comp tence l chelle communautaire dimensionner les outils n cessaires qui ne semblent pas g ner la mise en uvre de la comp tence Une comp tence tourisme pour quoi faire La comp tence promotion pl biscit e par tous Sans distinction d espace 70 00 des EPCI d clarent avoir pris une comp tence en mati re de promotion 59 des Communaut s de Communes 78 des Communaut s d agglom rations et Communaut s urbaines 83 pour les EPCI de l espace littoral Ces chiffres sont corrobor s par l enqu te men e par l ADCF en 2004 Parmi les actions on retrouve toute la palette des outils de la communication institutionnelle avec une large part accord e l dition de supports papiers plaquette de promotion programmes de manifestations Or s
107. le r le des diff rents outils sem ble floue notamment entre un service tourisme au sein de la collectivit et un office de tourisme En effet les situations refl tent souvent la confusion entre m les EPCI qui ont cr un office de tourisme intercom munal ceux qui ont mis en place un service tourisme au sein de Ainsi 22 75 des EPCI ont choisi la fois de cr er un service tourisme interne l EPCI et d instituer un office de tourisme intercommunal Pour les EPCI ayant d cid d instituer un Office de Tourisme intercommunal il semblerait que cette d ci sion ne soit pas clairement explicit e sur le territoire puisque pour 21 96 des EPCI concern s des Offices de Tourisme communaux cohabitent avec l Office de Tourisme intercommunal ce qui au moins jusqu au 31 d cembre 2004 tait impossible Un ou plusieurs OT sur le territoire 40 65 Un office de tourisme intercommunal et un seul Office de Tourisme Intercommunal et Offices de Tourisme communaux La aussi la disparit des approches est source d interro gation Cela est il r v lateur d une inad quation entre la comp tence politique du groupement et les outils tels qu ils sont pr vus dans le cadre r glementaire Faut il y voir une mauvaise valuation des besoins li s l laboration et la mise en uvre de la comp tence Et par cons quent up manque de vision des outils mettre en uvre Ou alor
108. lin 29 Vice Pr sidente de la F d ration Nationale des Pays d Accueil Touristiques m M Philippe BROIX Directeur de l Office de Tourisme d Angers mM Loic CHATEAU Directeur d tudes Secteur Public KPMG M Michel CLAUDE Directeur de la F d ration Nationale des Offices de Tourisme Syndicats d Initiative m M Fabrice COTTE Directeur de l Office de Tourisme du Pays de Loches et de la Touraine du Sud m M Philippe DELIVET Conseiller Technique aupr s du cabinet de M Patrick Devedjian Ministre D l gu aux libert s locales aupr s du Ministre de l Int rieur de la s curit int rieure et des libert s locales m M L once DEPREZ D put Maire du Touquet Paris Plage dans le cadre de ses interventions lors des s ances du CNT m M Emmanuel FUSILLER Directeur adjoint du cabinet de M L on Bertrand Ministre D l gu au Tourisme aupr s du ministre de l Equipement des Transports de l Am nagement du Territoire du Tourisme et de la Mer m M Philippe GALLI sous Directeur des finances loca les et de l action conomique la Direction G n rale des Collectivit s Locales Minist re de l Int rieur M Maurice GIRO D put Maire de Cavaillon 84 mM Etienne LENGEREAU Conseiller Technique aupr s du cabinet de M Jean Paul DELEVOYE Ministre de la Fonction Publique de la R forme de l Etat et de l Am nagement du Territoire m M Louis LUCCHINI Pr sident de la F d ration Nationale des
109. loin d tre un agr gat d quipements Cr er des quipe ments am nagements sur un territoire n est pas suffi sant pour constituer une offre touristique identifi e par ticularis e Car il ne faut pas oublier que le choix d une destination touristique rel ve de la sph re du d sir d sir d change de d couverte de pratiques sportives ou de loisirs voire de retraite de soins m dicaux d immersion dans un cadre ou environnement apaisant tonique calme parfois m me d un non environnement ou d un environnement du rien Ce choix ne peut faire l impasse sur les liens rencontres voir conflits d usages entre populations touristiques et populations r sidentes du territoire Ce choix majeur fonde l intention du visiteur de s y rendre donc d y consommer ll faut donc que ces derni res soient pr par es ces rencontres ces co usages et qu elles les consid rent sinon comme souhait s du moins comme accept s Or aujourd hui si certains territoires se sont engag s depuis des ann es dans des dynamiques associant lus locaux prestataires et b n voles issus du monde asso ciatif celles ci restent bien souvent encore trop peu dot es en terme de moyens Elles ont certes plac l humain au c ur du fait touristi que public mais elles peinent d passer l empirisme du seul contact humain au profit du pragmatisme du d ve loppement ll est sans doute temps que les EPCI et autres chelons territoriaux accepten
110. lorisation du patrimoine 18 Les promoteurs 59 des CdC disent avoir pris une comp tence pour faire de la promotion dont m 2 exercent cette comp tence directement m 38 la confient un Office de Tourisme Les d veloppeurs 30 des CdC disent avoir pris une comp tence large de politique touristique projet global d veloppe ment touristique Toutes les autres comp tences choisies repr sentent moins de 10 des nominations La repr sentation gra phique montre les superpositions 2 3 3 1 Une priorit l am nagement La priorit donn e aux am nagements appara t tr s logique En effet en espace rural la taille souvent r duite des communes et leur faible marge de man uvre finan ci re les conduisent rechercher la mutualisation pour supporter le poids financier de la r alisation d quipe ments ou d am nagements Et cela d autant qu il est plus ais de d cider du financement de tels investissements que de celui de l ing nierie n cessaire de l animation ou de la mise en r seau 2 3 3 2 L attrait de la promotion ll para t essentiel de noter que cette comp tence est spontan ment dissoci e de l accueil et de l information par les EPCI qui y font r f rence Quant cette comp tence en terme de promotion elle appara t pour nombre de ces communaut s de com munes comme le moyen principal de faire parler du ter ritoire l ext rieur On semble se situer da
111. lors de la r union de la section des Politiques Territoriales Touristiques du 12 mars 2003 le sujet du rapport intercommunalit et tourisme se situe dans un contexte tout fait d actualit En effet dans la logique des Lois du 25 juin 1999 d orientation pour l am nagement et le d veloppement durable du territoire du 12 juillet 1999 relative au renforcement et la simplification de la coop ration intercommunale et du 13 d cembre 2000 relative la solida rit et au renouvellement urbain l intercommunalit se trouve un tournant notamment en ce qui concerne son rapport avec le monde du tourisme En effet face une logique tr s encadr e juridiquement celle de l intercommunalit il appara t tr s rapidement que les relations avec le monde du tourisme sont d une grande complexit et font l objet des interpr tations les plus diverses Par ailleurs ce rapport se situe un moment cl de l histoire du tourisme fran ais avec notamment la promulgation de la Loi du 13 ao t 2004 relative aux libert s et aux responsabilit s locales qui par son article 3 modifie l article 10 de la Loi du 22 d cembre 1992 et codifie d sormais les missions des offices de tourisme dans le cadre plus large du Code g n ral des collectivit s territoriales CGCT Cette modification l gislative importante d finissant les offices de tourisme comme tant charg s de la promotion ce terme devant tre vu dans son acceptation la plus large et les
112. lt Tourisme et intercommunalit gt prend tout son sens avec lt l intercommunalisation gt croissante du territoire ainsi qu avec l ensemble des textes et d bats li s la seconde d centralisation Au 1 janvier 2004 il existait en effet 2 461 groupements de communes fiscalit propre regroupant 82 de la population Le tourisme n a pas chapp a ce mouvement puisqu en 2002 60 des intercommunalit s avaient adopt la comp tence tourisme Au sein du large champ d investigations lt Tourisme et intercommunalit gt le groupe de travail s est limit a analyser les relations entre EPCI et Tourisme Il a fix deux objectifs ce rapport d une part l laboration d l ments prospectifs permettant d apporter une contribution aux travaux minist riels en cours d autre part des l ments m thodologiques destin es aux acteurs publics des territoires portant sur la culture et les conditions de d veloppement de l conomie touristique En terme m thodologique le groupe de travail a men une s rie d auditions aupr s des Minist res des administrations d tat et administrations territoriales concern es des f d rations d acteurs territoriaux sp cifiques au tourisme et g n ralistes des repr sentants nationaux d op rateurs touristiques territoriaux Ces auditions ont t compl t es par une enqu te quantitative et qualitative men e aupr s des EPCI adh rents l Assembl e des Communaut s de France
113. ment des outils de planification de prospection Plus de 50 des communaut s d agglom ration font ainsi tat de sch mas ou projets de d veloppement touristique en cours d laboration Ceux ci sont le plus souvent tr s complets puisqu ils int grent la quasi totalit des fonctions de la cha ne du d veloppement touristique mais ne font aucune men tion contrairement aux autres sch mas de d veloppe ment sectoriels transports logement environnement des documents de planification d j existant l chelle de l agglom ration 25 26 Pour aller plus loin dans l analyse nous nous avons distingu 5 types de positionnement des intercommunalit s urbaines face la comp tence tourisme Discours Les oblig es S engagent reculons dans une comp tence qu elles jugent tr s secondaire Souvent pour r soudre un dossier ou b n ficier d opportunit s financi res be Dynamisme Ont succ d intercommunale La notion de projet global existe en partie int grante de la dynamique de d veloppement de marketing territorial sont maitris es Les aventuri res Font le pari du d veloppement touristique avec une approche transversale Un bon niveau d expertise mais d couvrent la culture du tourisme touristique elles sadosse nt a un cadre r gional ou d partemental fortement Suivisme gt une autre forme de coop ration les m thodes de management et Capacit
114. mmunale et le projet de Pays ou de P le Touristique Quant aux EPCI qui ont choisi une comp tence resser r e autour de l accueil l information et la promotion il peut galement para tre curieux que dans des zones forte vocation touristique l intercommunalit soit v cue uniquement comme un outil de gestion de l accueil de l information et de la promotion Notamment pour ce qui concerne de v ritables desti nations touristiques telles que les les o on aurait pu penser que la faible dimension du territoire alli e la forte identit permettait d envisager une r flexion glo bale sur le d veloppement touristique 2 3 2 2 Des territoires complexes structurer Deux types de difficult s principales sont identifi s par les EPCI littoraux pour la mise en uvre de la com p tence tourisme m Le premier concerne le difficile d passement de logi ques communales encore tr s marqu es C est le cas notamment de communes et stations tou ristiques tr s forte vocation et notori t touristique La cons quence la plus visible de ce type de difficult s est la quasi impossibilit de mettre en place un Office de Tourisme l chelon communautaire 72 de ces EPCI littoraux n ont en effet pas d Office de Tourisme Communautaire m Le second concerne la difficult mettre en place une dynamique l chelon du territoire Cela est d en grande partie la multiplicit d acteurs et d op rat
115. mmunication touristique tr s construite Seules 38 de CdC se sentent concern es par la structuration de la fonction accueil et information Ce chiffre assez faible para t quelque peu contradictoire avec les multiples r f rences que font les Communaut s de Communes la loi de d cembre 1992 Des difficult s multiples Dour une mise en uvre complexe 25 des EPCI citent comme premi re difficult le manque de mobilisation les difficult s de coordination de concertation entre acteurs locaux et 15 la multiplicit des op rateurs sur un m me territoire Ces difficult s paraissent somme toute assez naturelles dans des intercommunalit s plus familiaris es avec la cr ation et la gestion d outils intercommunaux qu avec l animation de d marches de projet transversales Si les CDC exercent ais ment leur comp tence de ma trise d ouvrage elles rencontrent des difficult s pour financer leur volont de d veloppement touristique et s interrogent sur leur capacit financi re porter cette comp tence sur le long terme Elles n arrivent notamment pas faire face aux co ts de mise en r seau des acteurs animation et ing nierie de proximit Elles font galement tat de difficult s de financement des actions de promotion touristique Synth se g n rale des constats issus de l enqu te et des auditions Un extraordinaire engouement pour le tourisme La comp tence touristique communautaire et son contenu le r gne de l
116. mp tences des EPCI Les comp tences transf r es l EPCI doivent tre d crites pr cis ment dans ses statuts lors de sa cr ation ou lors d une modification statutaire Leur d termination s op re de mani re diff rente suivant la cat gorie de groupements Pour les communaut s de communes les conseils municipaux doivent d finir le contenu des comp tences transf r es au sein de chacun des groupes obligatoires et optionnels La loi impose la communaut d agglom ration l exercice de sept blocs de comp tences dont trois sur option parmi les cinq propos s par l article L 5216 5 du CGCT Pour les communaut s urbaines le l gislateur num re de mani re pr cise les comp tences communautaires et en fixe la liste avec une possibilit d extension sur d cision des conseils municipaux et du conseil de communaut Il n existe pas de bloc de comp tences en mati re de tourisme La comp tence tourisme devra donc tre int gr e dans les blocs de comp tence existants ou d finie comme une comp tence facultative Tourisme et int r t communautaire La comp tence tourisme d un EPCI n est pas la somme ni la moyenne des comp tences des communes membres Elle repose sur la d finition de l int r t communautaire en mati re d action publique touristique L int r t communautaire traduit la limite des actions qui seront la charge des groupements et par la suite le niveau de transfert de charges effectu par les communes L
117. nces telle que pr 0566 au V de l article 10 de la Loi du 23 12 1992 ancien article L 166 1 du Code des communes peut laisser penser que Le tourisme n est toujours pas un bloc de comp tences Les instances d lib ratives des EPCI disposent a priori des m mes comp tences que les conseils municibaux en mati re de cr ation d un office de tourisme Par ail leurs la fonction institutive d un office de tourisme communal ou intercommunal devient la promotion du tourisme 67 68 2 lecture texte d finitif Commentaire Questions Est ce que les EPCI peuvent se dispenser de lavis des communes pour cr er un office de tourisme intercommunal OUI si les communes ont transf r leur comp tence l EPCI est libre de choisir les modalit s d exercice de cette comp tence transf r e et m me de ne rien faire pour mettre en uvre cette comp tence transf r e D ailleurs la possibilit de d lib ration en sens contraire qui sera ouverte aux commu nes pour la cr ation par la structure intercommunale d une taxe sur les casinos cf plus loin n est pas pr vue pour la cr ation d un office de tourisme intercommunal Quelles limites la promotion DU TOURISME ARTICLE 5 2 lecture texte d finitif Commentaire 4 L article L 2231 9 est ainsi r dig Art L 2231 9 Une commune ou un groupement de communes peut bar d lib ration du conseil mun
118. ncontres discussions aupr s de tr s nom breux confr res experts partenaires et acteurs du fait touristique public une question se pose Contrairement la complexit que la diversit de situation l empile ment d l ments r glementaires et l empirisme ambiant ont dessin l exercice de la comp tence touristique l chelle intercommunale n est il pas plus simple qu il n y para t 7 1 QUELS FINANCEMENTS POUR L ACTION TOURISTIQUE PUBLIQUE Dans le cadre de la d centralisation acte l on note une redistribution des comp tences et par la m me des sources de financement S y ajoute la fin annonc e d un grand nombre de cr dits europ ens qui ont largement contribu dans le pass notamment en milieu rural financer des projets et programmes de d veloppement dont l int r t touristique n tait pas toujours av r La volont des collectivit s locales de rationaliser leur participation la fois en terme de moyens mais aussi d espace d intervention jointe une difficult du monde associatif se positionner par rapport cette nouvelle donne vient accentuer cette probable mutation ll convient de s y pr parer et d envisager avec l ensemble des acteurs concern s les cl s futures du d veloppement touristique La r actualisation de sch mas d partemen taux et r gionaux du tourisme doit tre une occasion de reposer les questions strat giques qui permettront de s accorder sur l origine et la r par
119. ns le projet soient labor s dans chaque r gion Par la cr ation d une proc dure de concertation entre Communes EPCI Pays Conseil g n ral et Conseil r gional qui irait Vers une co gouvernance des projets de d veloppement touristiques territoriaux Mise en uvre laboration dans chaque r gion par l ensemble des partenaires territoriaux concern s collectivi t s locales leurs groupements les pays les d partements la r gion d une charte r gionale d finissant les enjeux touristiques les objectifs de d veloppement le mode d organisation territoriale retenu Nb Cette proposition a d j t formul e par plusieurs r seaux touristiques FNCDT CPTR Proposition privil gier la promotion des destinations Pour rationaliser et renforcer l impact des actions de promotion touristique Par l int gration des actions d cid es par un EPCI dans de v ritables plans de communication par destination touristique i uvre en conditionnant l acc s aux co financements institutionnels des actions de communication Mise en ceuvre dit fi t titut Is d ct d t promotion leur inscription dans une strat gie de destination 5 3 CE QU IL FAUT RETENIR C est que E d une part il n y a pas de mod le d organisation territoriale et m d autre part le contenu du projet touristique doit primer sur la nature de Foul utilis 5I 52 6 La comp tence touristique communautaire
120. olitain 2 1 2 Des r ponses manant de tous types d EPCI 2 2 Un socle d interrogations partag es M 2 2 1 Une difficile perception de la notion ES ee tourisme 2 2 2 Une mise en uvre syst matique mais parfois chaotique 2 2 2 1 Une comp tence r ellement exerc e 2 2 2 2 Des outils op rationnels encore peu d velopp s 2 2 2 3 Un outil financier mal ma tris la taxe de s jour intercommunale 2 2 2 3 1 Un outil peu utilis m tue 2 2 2 9 Un outil mieux ma tris par les RES 2 3 Une comp tence tourisme oui mais pour quoi faire e 2 3 1 Communaut s urbaines et d agglom ration affirmer la ma trise pereng 2 3 1 1 Un degr d expertise important alli des outils performants 2 3 1 2 L enjeu faire exister et faire vivre un projet commun l 2 3 2 Un espace littoral encore fortement marqu par la Dern Gre 2 3 2 1 Trouver sa raison d agir entre station et pays 2 322 Des territoires complexes structurer 2 3 3 Espace rural des EPCI la recherche d un accompagnement 2 3 3 1 Une priorit l am nagement 2 3 3 2 l attrait de la promotion roi 2 3 3 3 l accueil et l information des aude dex structuration 2 3 3 4 Quelques volont s de s inscrire dans une d marche globale 2 3 3 5 Des difficult s multiples pour une mise en uvre complexe 2 3 4 La comp tence promotion pl biscit e 2 3 5 La communication une pri
121. ollective touristique l inscription de la question touristique dans la prospec tive territoriale para t souhaitable Or aujourd hui tous les EPCI ont laborer des SCOT sch ma de coh rence territoriale L int gration des enjeux touristiques aux SCOT para t indispensable pour cr dibiliser les enjeux li s au tourisme et les int grer a la vision globale du territoire Le Sch ma de coh rence territoriale cr par la Loi solidarit et renouvellement urbain n 2000 1208 du 13 d cembre 2000 est un outil essentiel d am nage ment du territoire outil de conception et de mise en uvre d une planification intercommunale il se construit autour d un projet d am nagement et de d veloppement durable Il sert de cadre de r f rence pour les diff rentes politiques sectorielles et doit en assurer la coh rence s appuie sur un diagnostic et une r flexion prospective et se construit par la confrontation des visions qui s ex priment avant de converger vers un projet commun le projet d am nagement et de d veloppement durable Le sch ma de coh rence territoriale permet ensuite de d cliner ce projet en orientations g n rales qui s impo seront aux plans locaux d urbanisme L int gration de la probl matique touristique dans les SCOT en abordant les questions de ma trise des flux sur le territoire d acceptation de ces flux par les popu lations r sidentes de leur distribution sur le territoire d
122. om rations et 83 pour les EPCI de l es pace littoral Ces chiffres sont corrobor s par l enqu te men e par l ADCF en 2004 qui fait appara tre 68 d EPCI menant des actions de communication promotion Parmi les actions on retrouve toute la palette des outils de la communication institutionnelle avec une large part accord e l dition de supports papiers plaquette de promotion programmes de manifestations 2 3 5 La communication une priorit brouill e par le n cessaire consensus La d nomination des EPCI n a pas t l origine imagi n e dans l esprit d une communication touristique Elle a en revanche d faire l objet d pres n gociations entre les communes pour satisfaire aux exigences des sentiments identitaires En cons quence et en l absence de signature touristique les EPCI investissent en com munication touristique sur des appellations peu parlan tes aux client les avec comme corollaire la difficile mesure d un impact sur la fr quentation M Autre M Salons E Plaquette de promotion D Progrommation de manifestations Presse PQR M Presse sp cialis e M Presse nationale Site Internet R partition des actions de communication des EPCI Source enqu te ADCF 2004 Les appellations sous lesquelles les EPCI communiquent ne sont que dans cas sur 6 environ un outil au service du concept de destination touristique Seuls 15 5 des EPCI
123. omme ils collectent la TVA pour le compte de l tat Son rendement pourrait tre largement am lior en particulier si les mairies qui l ont institu manifestaient une r elle volont qu elle soit per ue son plein poten tiel et demandaient au percepteur de faire preuve pour la collecte de cet imp t de la m me volont que celle qu il manifeste pour la collecte d autres imp ts Limplication de l Office de Tourisme dans la collecte en particulier par la v rification entre la coh rence des d clarations faites par les h bergeurs et les donn es qu il d tient sur la fr quentation touristique contribue un meilleur rendement de la taxe de s jour mais peut introduire une difficult dans la relation entre l Office de Tourisme et les professionnels qu il a mission de coor donner m Le r gime au r el doit tre privil gi m Pour plus de simplicit la taxe doit tre per ue l ann e m Son reversement la collectivit doit tre organis des ch ances r guli res Introduire un maximum de transparence en mati re de gestion et d affectation de la taxe de s jour Mettre en uvre une gestion rigoureuse de la taxe Elle est l une des taxes les moins bien recouvr es car la responsabilit de son recouvrement incombe la col lectivit qui l a institu e et non pas aux services fiscaux 59 60 7 Conclusions Arriv s au terme d une ann e d enqu te recherche auditions re
124. omp tences fortes en terme d am na gement et de d veloppement ne peut pas laisser le fait touristique hors du projet global du territoire d autre part la reconnaissance du tourisme comme secteur conomique impose aux agglom rations de cr er les conditions de son d veloppement C est vraisemblablement la m me approche qui 2 conduit des intercommunalit s littorales qu on pourrait penser plus averties en mati re d intervention touristi que publique r pondre l enqu te 6 Source tat de l intercommunalit ADCF 2004 7 Source Atlas 2003 des communaut s et des pays ADCF Pour ce qui est de la taille des EPCI ayant r pondu l enqu te ils regroupent en moyenne 14 2 communes ce qui est l g rement sup rieur la moyenne nationale des EPCI qui en regroupent 137 Enfin dernier l ment notable concernant l chantillon des EPCI ce sont des EPCI concern s par la comp tence qui ont r pondu puisque ils sont 83 04 b n ficier de la comp tence tourisme contre 60 a l chelle nationale Ce qu il faut retenir Tous les EPCI quels que soient leur statut leur anciennet leur situation g ographique leurs moyens s interrogent avec une forte acuit sur leur comp tence en mati re de tourisme et son exercice 2 2 UN SOCLE D INTERROGATIONS PARTAGEES 2 2 1 Une difficile perception de la notion de comp tence tourisme La plupart des EPCI d clare spontan ment rencontrer
125. on des comp tences dans le domaine du tourisme reprend les capacit s intervenir de chacune des col lectivit s La r alit des actions entreprises en faveur du tourisme sur le terrain montre bien que chacune des collectivit s interview es s inscrit effectivement dans les m mes domaines La Loi d finit galement pour l chelon d partemental ainsi que pour l chelon local et par extension pour l chelon intercommunal l organisme qui peut tre charg par la collectivit concern e de la mise en uvre de ladite comp tence comit d partemental du tourisme ou office de tourisme Pour ce dernier la Loi du 13 ao t 2004 dans ses articles 3 5 pr cise les modalit s de son institution et l tendue de ses missions conform ment aux dispositions des articles L 2231 9 L 2231 16 du CGCT Parall lement la dynamique territoriale nationale avait t r organis e par les dispositions des Lois 99 533 du 25 juin 1999 Loi d orientation pour l am nagement et de d veloppement durable du terri toire m n 99 586 du 12 juillet 1999 Loi relative au renforce ment et la simplification de la coop ration intercom munale et n 2000 1208 du 13 d cembre 2000 Loi relative la solidarit et au renouvellement urbain la mixit de la sph re touristique alliant entreprena riat priv et intervention publique s ajoute donc la plu ralit de cette derni re puisque l ensemble des collecti
126. on et la suppression des financements crois s 2 Les dispositions juridiques Le tableau pr c dent montre la pluralit des formes juridiques Il est donc primordial de s interroger sur les niveaux de d l gation ou d int gration souhait s A l vi dence en modifiant les conditions de majorit dans les comit s de direction des EPIC le l gislateur a souhait pr ciser qu il existe des structures o les lus d cident et d autres o ils d l guent H serait prudent l avenir de marquer ces volont s et de choisir le statut le plus adapt 3 Le param tre social Les employ s sont ils r gis par un contrat de travail relevant du statut de la fonction publique territoriale d agent contractuel de droit public de droit priv ou par un contrat de travail aid contrat emploi conso lid Les conditions de reprise du personnel par le futur OT intercommunal si les offices communaux ne subsistent pas diff reront en fonction de la nature du contrat automaticit pour les uns n gociation au cas par cas pour les autres 4 Les aspects budg taires Le classement envisag de l office de tourisme induit par nature un niveau budg taire en fonction des para m tres impos s par le dit classement 140 000 pour un 2 450 000 pour un 3 Par ailleurs si l institution de l office s accompagne d un dessaisissement des comp tences par les communes la plus grande vigilance pr vaudra donc sur la nature jur
127. orit par le n cessaire consensus 2 4 C QU il ET DEUXI ME PARTIE CHERCHER COMPRENDRE 33 3 Les contextes r glementaires 34 3 1 Intercommunalit comp tence et tourisme principes et d finitions a 34 3 1 1 Qu est ce qu un EPCI e 3 1 2 Intercommunalit associative et f d rative nn 34 3 2 La comp tence des collectivit s 10cales 34 3 2 1 Les interf rences des Lois du 2 mars 1983 et des 7 janvier et 22 juillet 1983 35 9 2 2 Les Lois d f vrier 1992 et IZ juillet 1999 3 3 La comp tence tourisme la capacit instituer des organismes 36 3 3 1 Les cinq champs d intervention en mati re de tourisme SO 3 3 2 La Loi du 23 d cembre 1992 et la Loi du 13 ao t 2004 36 3 4 La coop ration intercommunale confront e depuis 1982 la carence du bloc de comp tence tourisme 8 4 1 La d finition de l int r t communautaire 3 4 2 La d finition de l int r t communautaire est une d l gation de comp tence qui tient du principe Pas de comp tence sans texte 37 3 4 3 D finir l int r t communautaire est une entreprise complexe au plan des cons quences fonctionnelles et juridiques 37 39 Ce QU E 4 Les contextes humains et fonctionnels 40 4 1 Un extraordinaire engouement pour le tourisme 40 4 2 La comp tence touristique communautaire et son contenu le r gne de la confusion 40 4
128. orte une r f rence totalement inconnue l ext rieur du p rim tre de l EPCI L aussi l laboration de la strat gie de promotion touristique va tre complexe dans la mesure o ces EPCI sont souvent tr s fiers de l appellation qui a t retenue Ces appellations s tant le plus souvent construites autour d une dynamique visant rendre les lus et habitants porteurs d une identit partag e Mais cette appellation a rarement t imagin e pour tre per ue l ext rieur du territoire de l EPCI Elle est au mieux valable dans un contexte de tourisme d hyper proximit 28 5 des EPCI ont un nom faisant r f rence un l ment g ographique de leur paysage Val vall e plaine plateau rive bassin mont montagne causse coteau estuaire lacs Ces appellations sont dans la majorit a faible valeur ajout e en mati re de communication dans la mesure ou elles ne pr cisent pas non plus le positionnement du territoire 3 des EPCI ont un nom faisant r f rence a un personnage ou a un monument historique et signent leur communication d un sigle Ke institutionnelle Inconnue Paysage Destination terroir a Personnage monument Sigle R partition des r f rences D passent 100 car dans les noms compos s plusieurs r f rences interviennent 31 Lorsque les EPCI notamment ruraux font tat de diffi cult s li es un manque de moyens
129. otamment en terme de moyens financiers 5 1 2 Donner des cl s aux lus pour s accorder sur la vocation touristique du territoire Un apport de m thode semble galement indispensa ble en direction des lus afin de leur fournir des l ments qui leur permettront de positionner leur volont et leur ambition touristique ll faut savoir reconna tre qu il y a des territoires pr sen tant des niveaux de vocation touristique diff rents Il faut accepter qu l int rieur m me d un territoire on puisse avoir des degr s de vocation touristique gale ment tr s variables entre les communes membres ll faut faire cesser l alibi touristique en acceptant le fait qu en milieu rural les quipements les am nagements et les services cr s puissent tre avant tout destin s aux populations r sidentes plut t qu de rares client les touristiques Avant toute action il est donc n cessaire que les prin cipaux prescripteurs en mati re de politique touristi que c est dire l ensemble des lus d cisionnaires de chaque commune membre de l EPCI s accordent sur le degr de vocation touristique du territoire dans son ensemble et des diff rentes parties du territoire Celle ci doit galement tre valu e en situant le terri toire par rapport d autres territoires ayant cibl les m mes client les le tourisme tant un univers extr mement concurrentiel Ensuite les lus doivent s accorder sur les choix
130. pace urbain et sur le littoral En milieu rural il n cessitera une chelle territoriale souvent plus vaste ne respectant pas toujours les fronti res adminis tratives l EPCI repr sentant alors un chelon de struc turation de l offre de proximit C est ce positionnement exprim en terme de marke ting territorial qui va permettre de travailler l labora tion d une offre touristique replac e dans la logique des attentes des types ou segments de client les vis s Cela pourrait se traduire par la mise en place au m me titre que les sch mas r gionaux et d partementaux du tourisme d un sch ma territorial du tourisme pour que la structuration de l offre touristique s appr hende sous l angle de la durabilit qu elle articule valorisation des ressources du territoire implication des populations r sidentes et engagement des prestataires touristiques 5 1 11 Du positionnement la strat gie de communication Lorsque le positionnement marketing du territoire est d fini et l offre touristique correspondante structur e l EPCI va pouvoir engager en coh rence avec la strat gie de communication d cid e l chelle de la destina tion les actions d organisation et de structuration de l information touristique n cessaires ll s agit pour l EPCI de s int grer une gamme d action de promotion de la destination qui vont utiliser l ensem ble des supports existants plaquettes de pr sentation guides pratiqu
131. panage des seules stations class es et des communes lit torales et il devient possible d instituer l galement un office de tourisme intercom munal avec le statut d EPIC Le statut de l office de tourisme est ainsi dissoci de sa fonction constitutive Lorsqu il est rig en EPIC les articles L 2231 11 15 lui sont applicables La comp tence du conseil municipal ou de l organe d lib rant de l EPCI dans la constitution de l EPIC semble suppl er celle du repr sentant de l tat lequel tait pr vu dans un texte de loi datant de 1964 c est dire largement ant rieur aux premi res lois de d centralisation Le nouveau texte unifie pour les missions ce qui relevait au pr alable de deux textes diff rents l un de 1964 pour les EPIC l autre de 1992 pour les autres structures L office de tourisme assure les missions d accueil d information des touristes et de promotion touristique de la commune Les trois missions reprises de la Loi du 23 12 92 ne sont plus constitutives de l office de tourisme L office de tourisme contribue assurer la coordination en mati re de d veloppe ment touristique La formulation montre bien qu il s agit l d une mission que l office de tourisme n assure pas toujours seul 2 lecture texte d finitif Commentaire Il peut tre charg par le conseil municipal ou l organe d lib rant du groupement de communes de tout ou partie de l laboration et de la mise
132. par le biais d un questionnaire informatique adress 1301 EPCI disposant d une adresse mail 451 r ponses ont t trait es soit un taux de retour de 34 66 tr s lev pour ce type de consultation Le rapport s articule autour d une analyse de ce qu est la comp tence tourisme des EPCI puis du mode d exercice de cette comp tence et des difficult s identifi es Le groupe de travail a labor des propositions bas es sur trois fondamentaux indiscutables la n cessaire mutualisation des moyens humains techniques et financiers la prime au projet global pour lutter contres l miettement et l absence de lisibilit une r f rence constante la notion de destination touristique Les enseignements du terrain Un socle d interrogations partag es 451 r ponses manant 79 d EPCI ruraux 14 d EPCI urbains et a 7 d EPCI littoraux Des EPCI regroupant en moyenne 14 2 communes moyenne nationale 13 83 04 des EPCI ayant r pondu b n ficient de la comp tence tourisme contre 60 l chelle nationale Un constat les EPCI quelque soit leur statut leur anciennet leur situation g ographique leurs moyens s interrogent sur leur comp tence en mati re de tourisme Une notion de comp tence tourisme difficile appr hender Une difficult d ordre r glementaire relative la difficult d identifier les contours de la comp tence tourisme ainsi que sa classification parmi les comp
133. paysage intercommunal les structures fiscalit propre sont ramen es trois for mes de groupements communaut s d agglom ration de communes et communaut s urbaines Aujourd hui lintercommunalisation du territoire semble irr versible l tat des lieux de l intercommunalit au janvier 2004 confirme une progression vers la couver ture totale du territoire il existe en effet a cette date 2461 groupements de communes fiscalit propre regroupant plus de 50 millions d habitants 101 nouveaux tablissements publics de coop ration intercommunale EPCI fiscalit propre ont ainsi t cr s en 2003 Ces 2 461 EPCI regroupent 31 424 communes et 5 mil lions d habitants soit 82 de la population 9 points par rapport 2002 plusieurs r gions approchant de la couverture totale de leur territoire Pays de la Loire 98 2 des communes Haute Normandie 98 2 Basse Normandie 97 2 Nord Pas de Calais 99 Le d veloppement des communaut s d agglom ration qui sont aujourd hui 155 r unissant 2 632 communes et pr s de 20 millions d habitants soit 39 de la popula tion totale a constitu l volution majeure des ces deux 2 Source DGCL 3 Source ADCF derni res ann es Le nombre de communaut s urbai nes 14 reste inchang regroupant 355 communes et 6 2 millions d habitants 6 syndicats d agglom ration nouvelle regroupent 34 communes et 346 000 habi tants Les 2 286 communaut
134. pe ment et qui de ce fait rend plus impalpable l int r t communautaire et les d finitions de politiques touristi ques coh rentes qu il sous tend a Qui d finit l int r t communautaire Il doit tre d fini par les acteurs eux m mes dans ou hors les blocs de comp tences pr vus par la loi Paradoxalement la circulaire du 05 072001 a pos le principe selon lequel l int r t communautaire devrait tre fix par arr t pr fectoral or le pr fet n est pas comp tent pour immiscer l tat dans ce qui rel ve de la seule comp tence des acteurs par ailleurs une telle fixation rendrait tr s complexe l volution de l int r t communautaire ind pendamment du d veloppement de la vie du groupement De plus cette position ne s ac commode que peu des textes des articles L 5214 16 amp L 5216 5 du CGCT b Existe t il des m thodes Un crit re objectif avant tout Les acteurs communautaires ont pu souhaiter avant tout privil gier un l ment objectif et quantifiable A partir de l la communaut intervient pour l am nage ment de zones d activit s touristiques sup rieures 30 ha et elle apporte des aides visant soutenir un programme de plus de 3 logements sociaux par op ra teur et par op ration ou encore L accueil est consi d r d int r t communautaire au del de 50 000 visi teurs par an Ce type de syst me peut m me conduire la mise en uvre de grilles m
135. pondu en fonction de l espace rural ou urbain dont ils ressortent sachant que pour les 3 inter communalit s porteuses de r elles stations la probl matique commune rel ve de la promotion et de la coordination des OT communaux qu ils rassemblent Rural H Littoral B Urbain Montagne R pondants par espace touristique 20 La ventilation des r ponses fait appara tre une sur repr sentation de l espace urbain qui ne p se que 6 des EPCI l chelon national mais 14 de notre chantillon 350 300 250 g 100 50 0 Communaut d agglom ration Communaut de communes ou communaut urbaine Statut des EPCI r pondants Elle est confirm e par la r partition des r ponses entre communaut s d agglom ration communaut s urbaines et communaut s de communes Autant la part importante de r ponses manant de l es pace rural tait pr visible compte tenu de l importance accord e au tourisme dans le d veloppement des terri toires ruraux autant ce nombre lev de r ponses ma nant d agglom rations confirme la dimension nationale HU de la probl matique tourisme et intercommunalit Cette pr occupation marqu e pour le tourisme de l es pace urbain para t en effet coh rente avec la nouveaut de domaine d intervention pour les communaut s d ag glom ration en effet d une part une agglom ration b n ficiant de c
136. que l chelle de territoires intercommunaux a fait merger le questionnement suivant gt Comment mieux affirmer la r alit conomique des politiques de d veloppement touristiques gt Comment g rer la non superposition des territoires administratifs et des territoires de projet gt Comment concilier logiques d am nagement du territoire et laboration d une offre touristique globale durable et pertinente l chelle d un territoire Sur la base de ces r flexions la probl matique 2 t d finie ainsi Les EPCI doivent ils se contenter de cr er les conditions du d veloppement de l conomie touristique Dans ce cas il convient d identifier par l observation quels peuvent tre les freins cet accompagnement 2 Doivent ils s impliquer au del et dans ce cas comment positionner ces territoires intercommunaux par rapport aux demandes des client les Les EPCI doivent ils donc se limiter g rer le d veloppement touristique sur leur territoire Et si non les EPCI ont ils la comp tence les moyens et la capacit pour aller au del et jusqu quelle limite Marc DORIA Pr sident du groupe de travail 1 1 CONOMIE TOURISTIQUE ET ACTION PUBLIQUE L conomie touristique est ind niablement une cono mie de services reposant comme telle sur l initiative priv e mais elle est galement intimement li e aux probl matiques territoriales D une part parce que l offre touristique est typ
137. ques Cette Loi dite SAPIN renforce consid rablement le contr le sur les modalit s de d l gation du service public Elle s inscrit dans une volont de transparence et de lutte contre la corruption Bien que le calendrier de discussion des deux lois soit tr s voisin il n y a eu aucune coordination avec le texte issu de la Loi dite MOULY du 23 d cembre 1992 D o de nombreuses difficult s dans la mise en uvre de cette loi non con ue pour eux par les offices de tourisme et les communes ou EPCI qui ont souhait s y inscrire Le but de la loi est la transparence La collectivit publique qui met en place une d l gation de service public peut Dresser la liste des candidats admis pr senter une offre apr s examen de leurs r f rences et de leurs capa cit s respecter les principes du service public continuit et galit des usagers m Choisir sur d autres crit res que le prix m N gocier librement partir des propositions Mais il y a obligation de publicit La dur e normale hors les cas d investissements lourds est de trois ans C est bien l Assembl e d lib rante qui adopte le choix du d l gataire bour une commune le conseil municipal La loi pr voit que les march s des soci t s d conomie mixte rel vent des conditions g n rales des march s publics La question se pose de savoir si un office de tou risme peut tre qualifi d un service public caract re administrati
138. ques communales ou des p rim tres d intervention d j structur s De fa on tr s inattendue 80 des EPCI ayant pris une comp tence large replacent d eux m me cette comp tence dans un cadre territorial largi 25 des EPCI d crivent une comp tence r duite l accueil l information et la promotion Le d passement de logiques communales encore tr s marqu es para t encore d licat 72 de ces EPCI littoraux n ont pas d OTI La cr ation d une dynamique l chelon de l EPCI para t galement complexe Les seuls EPCI ne faisant pas mention de difficult s sont ceux ayant t con us autour de projets d quipement et d am nagement Quant aux solutions envisag es elles vont toutes vers une recherche d outils m thodologiques pour rendre le travail l chelon inter communautaire plus vident Espace rural des EPCI la recherche d un accompagnement 79 6 des Communaut s de communes CdC d clarent exercer une comp tence am nagement 59 des CdC disent faire de la promotion 72 l exer ant directement 38 la confiant un Office de Tourisme 30 des CdC disent avoir une comp tence large de politique touristique La recherche de la mutualisation pour supporter le poids financier de la r alisation d quipements ou d am nagements para t vidente Pour ce qui est de la promotion on semble se situer davantage dans une logique d affichage d existence de la structure que dans une strat gie de co
139. r quentation touristique de la commune 6 4 2 Comment est elle fix e Article L 2333 29 Loi n 2001 1275 du 28 d cembre 2001 art 101 1 1 Journal Officiel du 29 d cembre 2001 Le tarif de la taxe de s jour est fix pour chaque nature et pour chaque cat gorie d h bergement par personne et par nuit e de s jour Il est arr t par d lib ration du conseil municipal confor m ment un bar me tabli par d cret sur la base du clas sement officiel des h bergements et installations accueil lant les personnes vis es l article L 2333 29 Le tarif ne peut tre inf rieur 0 2 euro ni sup rieur 1 5 euro par personne et par nuit e 6 4 3 Qui peut instituer la taxe Le pr ambule de la Section 6 taxes particuli res aux stations sous section taxe de s jour et taxe de s jour forfaitaire est sur ce point tr s explicite en repre nant Loi n 2001 1275 du 28 d cembre 2001 art 100 Journal Officiel du 29 d cembre 2001 Ordonnance n 2003 1212 du 18 d cembre 2003 art 3 VIII XXI Journal Officiel du 20 d cembre 2003 Dans les stations class es dans les communes qui b n fi cient de la dotation suppl mentaire aux communes et groupements touristiques ou thermaux et la dotation par ticuli re aux communes touristiques dans les conditions fix es au second alin a de l article L 2333 27 dans les communes littorales au sens de l article L 321 2 du Code de l env
140. r pour effet de cr er une nouvelle cat gorie de collectivit s locales les r gions Vot e en premi re lecture l Assembl e nationale d s le mois d ao t 1981 la loi promulgu e le 2 mars 1982 a pour titre loi relative aux droits et libert s des com munes des d partements et des r gions Les tutelles administratives et financi res de l tat sur les actes des collectivit s territoriales sont supprim es au profit d un contr le de l galit a posteriori exerc par les pr fets et les tribunaux administratifs Les actes des collectivit s territoriales sont ex cutoires de plein droit En ce qui concerne le contr le financier la Loi du 10 juillet 1982 charge les chambres r gionales des comptes nouvelle cat gorie de juridictions du juge ment des comptes du contr le des actes budg taires et de l examen de la gestion des collectivit s et des tablis sements publics locaux La Loi du 2 mars 1982 est compl t e par plusieurs tex tes importants dont les Lois des 7 janvier 1983 et 22 juillet 1983 relatives la r partition des comp ten ces entre les collectivit s locales et l tat Cette l gislation permet entre autre E la red finition des droits et des libert s des collectivi t s territoriales au travers de la transformation du contr le de leurs actes par l Etat E la reconnaissance de l action conomique des collec tivit s locales Ces textes introduisent la capacit interv
141. ractions de commune int ress es ou sur le territoire du grou pement de communes b la fin du 6 les mots sta tion class e sont remplac s par les mots commune les commu nes ou fractions de commune int ress es ou sur le territoire du grou pement de communes c Au dernier alin a le mot peut est remplac par les mots ou les conseils municipaux int ress s peuvent et les mots office du tourisme sont rempla c s par les mots office de tou risme La volont politique de donner aux lus un r le pr pond rant est ici affirm e sans quivoque Il convient d attendre sur ce point le d cret modifiant les articles R 2231 35 R 2231 57 du CGCT Toutefois la maftrise de la collectivit prend ici plus de poids mais pourquoi faire de l EPIC une r gie autonome bis Cette modification met en coh rence les textes sur la taxe de s jour et le tr s fort d veloppement de l intercommunalit en facilitant l instauration par la groupement de communes de la taxe de s jour Mais elle le fait sans toucher aux privil ges dont b n ficient les EPIC par rapport aux autres formes juridiques adopt es pour les offi ces de tourisme En effet malgr la codification de l office de tourisme seuls les EPIC restent b n ficiaires dans la constitution de leur budget des dispositions des points 4 5 et 6 Rappel article L 2231 9 Lorsque cet organism
142. receveur muni cipal les montants r colt s Dans le syst me forfaitaire la taxe est tablie sur les logeurs et non plus sur les personnes h berg es m Le montant de la taxe de s jour n appara t plus sur la facture du client m Cette formule diff re galement dans sa conception puisqu elle est assise sur la totalit de la p riode d ou verture de l h bergement et sur sa capacit d accueil m L ensemble des h bergements est concern et le maire ou le pr sident de la CUS d termine par arr t les bar mes applicables aux villas et aux autres installa tions d h bergement m Un syst me de coefficient pond re la capacit d ac cueil et la fr quentation de chaque tablissement Taxe r elle Taxe forfaitaire les les les les est per ue directement sur l usager et reste donc indolore pour les contri buables permet un meilleur ren n cessite plus de per sonnel att nu l g re ment par la mise en uvre de l informatique recouvrement recouvrement facile met les acteurs appa remment sur un pied d galit rendement faible constitue une charge dans la comptabilit des contribuables h bergeurs dement permet une r elle ob servation conomique Quelques principes respecter Il s agit d une taxe pay e par les visiteurs que les h ber geurs collectent pour le compte de la commune c
143. rg s du d veloppement touristique territorial consultants chefs de projets cadres des collectivit s territoriales Mise en uvre constitution d un groupe de recherche rassemblant des chercheurs universitaires pluri disciplinaires des consultants et des territoires test Proposition 7 cr ation de conseils comit s locaux du tourisme Pour faire face aux difficult s de mobilisation de coordination et de concertation des acteurs Par l identification d un lieu ainsi que d un mode de management de la coh rence territoriale Mise en uvre cr ation de Conseils Locaux du Tourisme lieux du management de la coh rence territoriale Ces organismes informels vocation consultative seraient compos s de repr sentants des collectivit s de techniciens manant des institutions et organismes partenaires de professionnels des fili res et de responsables associatifs Ils seraient des lieux d information d expression des objectifs en mati re de d veloppement touristique de pr sentation et de d bat des orientations strat giques des collectivit s de travail pour la finalisation de strat gies d op ration et d actions communes Nb Cette proposition n a pas pour objectif d inciter la cr ation d un chelon suppl mentaire En milieu rural par exemple l chelle du pays semble tre d une dimension significative le conseil de d veloppement pourrait tout fait abriter ce conseil local du tourisme Proposition 8 en
144. ritairement per ue sur le territoire de l EPCI par les communes quand bien m me celles ci ont transf r tout ou partie de leur comp tence l EPCI En espace rural la taxe de s jour semble un outil peu utilis Est ce d au faible nombre de prestataires touristiques potentiellement concern s d ven tuelles difficult s de recouvrement de cette taxe Faut il chercher une autre explication ces chiffres que l aspect comminatoire du mot obligatoire rendant vidente la mise en place de la taxe de s jour inter communale en donnant aux textes la capacit de r duire n ant les r ticences communales Et l inverse que lorsque l action touristique a t iden tifi e comme une comp tence additionnelle facultative l EPCI recule devant la mise en place d un outil financier mal connu mal ma tris peu productif complexe de mise en uvre et donc difficile expliquer et l gitimer Ajoutant une interrogation suppl mentaire la diversit des outils mis en place dans le cadre de l instauration d une taxe de s jour communautaire est importante Tous les cas de figures sont ainsi repr sent s y compris des EPCI qui ont instaur une taxe de s jour mais qui ne disposent ni d un Service tourisme ni d un Office de Tourisme Intercommunal E OTI E OT et service tourisme Ni OTI ni service tourisme Service tourisme Outils mis en place par les EPCI ayant instaur une taxe de s
145. s des collectivit s de techniciens manant des institutions et organismes partenaires de professionnels des fili res et de responsables associatifs Ces Conseils Locaux du Tourisme seraient des lieux d information sur le contexte conomique d expression des enjeux attentes objectifs en mati re de d veloppement touristique pour le territoire de pr sentation et de d bat des orientations strat giques des collectivit s de travail pour la finalisation de strat gies d op ration et d actions communes En milieu rural il faudra favoriser les chelles intercommunautaire pour leur conf rer une dimension significative Proposition 8 encourager la structuration des territoires Nous proposons de syst matiser l inscription de l action des EPCI au sein de bassins de production et de structuration de l offre touristique territoriale qui soient des destinations touristiques o des sous ensembles de ces destinations Ces espaces de production pour exister devront tre dot s des capacit s techniques d animation permanente de projet et d une marge de manoeuvre financi re suffisante Proposition 9 une bonification la coh rence Nous proposons que lorsqu un EPCI a d lib r ment choisi de s inscrire dans une d marche de structuration territoriale de l offre avec ses partenaires Communes Pays D partement R gion sa DGF puisse tre bonifi e Proposition 10 la charte r gionale pour une co gouvernance de l
146. s des EPCI souhaitent conserver ou renforcer leur main mise sur la promotion communication qui est per ue comme valorisante et strat gique pour le terri toire Cependant ils en maitrisent rarement les grands princi pes d autant que les EPCI ont le plus souvent t cr s dans une logique interne au territoire et non dans une logique de positionnement vers l ext rieur La notion de destination touristique est gu re pr sente Cette carence notable dans les CDC du milieu rural n existe pratiquement pas en espace littoral ou dans les EPCI stations de montage elle est occasionnelle dans l es pace urbain 4 7 LE D SARROI FACE L AMBITION DE CONDUIRE UNE VERITABLE POLITIQUE TOURISTIQUE La sp cificit alli e a la tr s grande transversalit du d veloppement touristique rend les EPCI d munis devant l absence d expertise qualifi e sur le territoire miles difficult s de sensibilisation mobilisation de concertation et de coop ration entre les acteurs du territoire Les m fiances respectives r sultant des m connaissan ces entre acteurs les tensions sur les territoires entre les volont s sont autant de facteurs devant lesquels les EPCI expriment leur impuissance 4 8 DES OUTILS INADAPT S La faiblesse des moyens financiers disponibles est une pr occupation tr s forte chez les EPCI de l espace rural La taxe de s jour est si faiblement mise en uvre que l on peut s interroger sur son ad quat
147. s un manque de conviction dans l engagement politique Pour affiner l analyse il nous appartiendra d tudier le contenu donn par les EPCI cette comp tence tourisme et les difficult s qu ils rencontrent dans la mise en uvre de cette comp tence Cela devrait nous permettre d identifier le lien entre le choix des outils mis en place et la nature de l intervention touristique r 2 2 2 3 Un outil financier mal ma tris la taxe de s jour intercommunale 2 2 2 3 1 Un outil peu utilis Lattitude des EPCI face la taxe de s jour intercommu nale qui est l outil financier li la comp tence tourisme renforce l impression d incoh rence dans la mise en uvre de la comp tence E Est instaur e sur le territoire par toutes o certaines communes seulement Est instaur e sur le territoire comme comp tence communautaire E N est instaur e sur le territoire par aucune des communes En effet seuls 23 des EPCI d clarant mettre en uvre la comp tence ont instaur une taxe de s jour communautaire Ce faible pourcentage est effective ment surprenant Plus surprenant encore pour 24 des EPCI qui met tent en uvre une comp tence tourisme communau taire la taxe de s jour est instaur e par toutes ou par tie des communes membres de l EPCI galement tr s tonnant le fait que 54 des EPCI concer n s par la comp tence tourisme se privent d une ressour ce tout en signalant
148. sation Les statuts possibles sont repr sent s dans le tableau suivant La capacit des communes et de leurs groupements instituer un office de tourisme est d finie aux termes des articles L 2231 10 L 2231 16 du CGCT Repris par les articles L 133 1 L 133 3 du Code du Tourisme d lib rante du groupement peut d cider de Cette capacit intervenir se d finit comme un service public local facultatif que le Conseil municipal ou l instance Le mettre en uvre et s engager dans la promotion du tourisme Ne pas le mettre en uvre 54 Par application de la loi la collectivit doit par d cision de l instance d lib rante d terminer le statut et le mode d organisation de l office de ee Ne pas SE Watgen S Ge Favoriser l accueil tourisme Ainsi elle doit choisir d exercer elle m me ou d l guer a favoriser Go e S sur le territoire us la comp tence touristique Elle peut galement d terminer dans les deux l accueil cas l association des acteurs locaux du tourisme aux d cisions Pour l exercice int gr de Pour l exercice d l gu de GE SE S Initiative Initiative priv e la comp tence tourisme la comp tence tourisme Rien i de la collectivit et citoyenne quatre statuts possibles cinq statuts possibles Bureau ou
149. se est venue du nombre de communaut s d agglo m ration et de communaut s de communes de zones touristiques littorales partageant la m me perplexit face au champ du tourisme Les r sultats de l enqu te adress e aux EPCI ont t segment s pour ce qui concerne les aspects li s au contenu de la comp tence tourisme son mode de mise en uvre ainsi qu aux difficult s identifi es selon les quatre types d espaces littoral urbain montagne et rural Le groupe de travail s est ensuite pench dans la deuxi me partie du rapport sur l analyse de la comp tence tourisme des tablissements publics de coop ra tion intercommunale EPCI Il a jug indispensable de repr ciser la notion juridique de comp tence des col ectivit s et s est interrog sur la d finition de la comp tence touristique et sur la d clinaison de celle ci chelle d un EPCI La troisi me partie prospective nous conduit nous interroger sur des aspects plus transversaux li s l ana yse des limites de l action publique en mati re de tou risme son degr de pertinence au degr d effort n cessaire pour d clencher la motivation touristique Le groupe de travail s est donc interrog sur la percep tion de la r alit conomique des politiques de d ve loppement touristique ainsi que sur les sp cificit s du d veloppement touristique par rapport aux savoir faire plus classiques existant dans le domaine du d veloppe m
150. seil National du Tourisme 2001 T LAMARCHE Territoire d veloppement exog ne d veloppement endog ne et h t ronomie Forum de la r gulation 2003 communication J LAUNAY La place de l tat des collectivit s et des institutions territoriales dans la politique du tourisme Conseil National du Tourisme 2001 R LE SAOUT Lintercommunalit logiques nationales et enjeux locaux collection espaces et territoires Presses Universitaires de Rennes 1997 G LOINGER J C NEMERY dir Recomposition et d veloppement des territoires enjeux conomiques processus acteurs l Harmattan 2001 G LOINGER J C NEMERY dir Construire la dyna mique des territoires Acteurs institutions citoyennet active l Harmattan 1997 287 p J L PECQUEUX Tourisme et collectivit s territoriales SOFIAC 1999 D SPERLING Le marketing territorial Milan media 1291 65 D SPERLING Le marketing des territoires et des col lectivit s locales tendances et applications Midia 1995 PTEISSERENC Les politiques de d veloppement local Economica 2002 L TEXIER Une clarification de l offre d implantation en marketing territorial produit de ville et offre de terri toire in Revue d conomie r gionale et urbaine 1999 n 5 p 1021 1036 Etudes r alis es par ou pour des collectivit s Intercommunalit et tourisme KPMG et Assembl e Des Communaut s de France 2004 La loi Lib
151. service Les r gies L conomie sociale WEN S le commerciales communautaire d initiative du tourisme tablissement La r gie Public carac La SEML directe t re industriel La SA ou la SARL et commercial La r gie is E SPA SA La Le e R gie Association l autonomie mixte L association a SCIC directe locale financi re La r gie dot e d une personnalit SPIC SEML SARL morale SPIC ou SPA 6 3 1 La prise de comp tence tourisme Si l article 10 de la Loi n 92 1341 du 23 d cembre 1992 stipule que le conseil municipal peut par d lib ration d cider la cr ation d un organisme d nomm office de tourisme la Loi du 13 ao t a introduit cette capacit pour les groupements de communes sans le pr alable du transfert de comp tence ll devient admissible que la cr ation d un office de tourisme intercommunal ne soit plus compter du janvier 2005 soumis transfert de comp tence dans les limites d un exercice tel qu il est d fini l article L 2231 10 du CGCT Toutefois la d cision d institution suppose l examen des conditions de faisabilit l Le territoire Les dispositions de la Loi du 13 ao t entra ne sur le ter ritoire la ma trise de la cohabitation ventuelle entre office de tourisme intercommunal et offices de tou risme communaux subsistants D finir donc les limites d exercice des missions respectives s impose de m me que l identificati
152. sme serait il donc le r v lateur du d fi majeur pour l intercommunalit de demain Par la mise en tourisme des territoires intercommu naux comment passer de territoires de coop ration administrative en territoires de vie et d envie en utilisant au mieux les concepts du management territorial et dans une logique de d veloppement durable 6 Quatri me partie Sources documents et m thodes 8 Glossaire et lexique des abr viations ADCF Assembl e des communaut s de France ANMSCCT Association nationale des maires des stations class es et des communes touristiques CA Communaut d agglom ration Cdc Communaut de communes CDR Contrat de d veloppement rural CDT Comit d partemental du tourisme CGCT Code g n ral des collectivit s territoriales CRT Comit r gional du tourisme CU Communaut urbaine DATAR D l gation l am nagement du territoire DGF Dotation globale de fonctionnement DSP D l gation de service public EPCI tablissement public de coop ration intercommunale EPIC tablissement public caract re industriel et commercial FNCDT F d ration nationale de comit s d partementaux du tourisme FNOTSI F d ration nationale des offices de tourisme et syndicats d initiative FNCRT F d ration nationale des comit s r gionaux de tourisme Gestion de fait D lit constitu par une erreur relative au mode de gestion des fonds p
153. sont marqu s par une surrepr sentation des r gions atlantiques et notamment la Bretagne qui rassemble 50 des r pon ses Les EPCI concern s sont pour la plupart des EPCI de cr ation r cente intervenant sur des territoires forte Vocation touristique et o l action publique est d j ancienne Ces EPCI expriment un certain d sarroi quant au posi tionnement de leur intervention face des politiques communales extr mement structur es celles des sta tions ainsi qu des p rim tres d intervention plus larges d j organis s Ce d sarroi se traduit dans la diversit des contenus et des formes donn es cette comp tence 65 des EPCI ont rattach la comp tence tourisme aux comp tences obligatoires 34 aux comp tences optionnelles et aux comp tences facultatives L analyse des contenus donn s la comp tence fait appara tre des l ments surprenants 60 des EPCI d clarent avoir pris une comp tence large autour d un projet global alors que 25 des EPCI d crivent une comp tence r duite l accueil l informa tion et la promotion De fa on tr s inattendue 80 des EPCI ayant pris une comp tence large replacent d eux m mes cette com p tence dans un cadre territorial largi qu il s agisse d un Pays Touristique ou d un P le touristique semblant de ce fait d signer cet chelon comme le plus propice Ces EPCI expriment une difficult de trouver la place de l EPCI entre l action co
154. ssant pour chacune des col lectivit s concern es la nature et le contenu de leur implication dans le projet Nous le croyons car cela donnerait une nouvelle dimen sion aux traditionnels projets de d veloppement local des EPCI trop souvent repli s sur leur propre territoire insuf fisamment ouverts sur les logiques du marketing territorial et faible impact au regard du montant des fonds investis 5 1 10 Pour un r el marketing touristique de chaque territoire Aujourd hui quelques mythes relatifs au d veloppe ment touristique des territoires commencent s effon 47 48 drer notamment celui d un gal potentiel de d velop pement de l conomie touristique dans tous les territoi res Le pragmatisme succ de l incantation Mais encore trop souvent le d veloppement touristique d un territoire est appr hend par les lus partir du kilom trage de sentiers de randonn es de la pr sence de tel ou tel quipement du nombre de lits touristiques cr er ou r nover Trop rarement la question du positionnement du terri toire dans le contexte extr mement concurrentiel du tourisme est abord e Or il est essentiel avant de s en gager dans une politique o dans des actions touristi ques de quantifier et de qualifier les potentiels de d ve loppement des territoires Pour cela il faut certes r aliser des inventaires et diag nostics sur les ressources patrimoniales du territoire mais ceux ci doivent
155. t qu en mati re touristique la mati re premi re soit certes une mati re premi re humaine r sidente et non r sidente et qu ils consacrent leur effort les int grer leur projet de d veloppe ment Cela implique de reconna tre que la construction de l offre touristique du territoire est bas e sur la construction d un espace commun de vie bas sur des valeurs partag es et donc que l action publique touris tique territorialis e peut emprunter aux principes du management tant pour cr er une culture de territoire que pour d finir les circuits de d cision et les int grer la fois au syst me territorial de l EPCI et au syst me touristique global Et l un des vrais d fis des collectivit s sera justement cette capacit de permettre aux populations de s ap proprier le d veloppement touristique en tant qu outil de d veloppement conomique et social du territoire et non pas uniquement comme une activit pr datrice ll est temps aussi que les collectivit s acceptent de conventionner entre elles pour que chacun se retrouve dans son vrai c ur de m tier et ne fasse pas la place des autres En d pit de la loi portant r partition des comp tences il n en demeure pas moins qu un grand nombre d orga nismes vocation touristique sans que leurs missions soient pr cis ment cadr es de mati re l gislative ou conventionnelle vient compliquer le discours touristi que de l ensemble des acteurs publics Le touri
156. t s effectue la subs titution des t ches de l chelon communal vers le niveau intercommunal et quelle est sa traduction financi re 3 4 3 D finir l int r t communautaire est une entreprise complexe au plan des cons quences fonctionnelles et juridiques Cette notion a t introduite par la Loi du 6 f vrier 992 d orientation pour l administration territoriale de la R publique La d finition de l int r t communautaire autrement dit la d finition de ce qui va relever de la comp tence des structures intercommunales est une entreprise com plexe et donc difficile mais plus compliqu e encore quand il s agit de comp tence tou ristique 37 38 C est une entreprise complexe au plan des cons quen ces fonctionnelles et juridiques parce que trop pr cis l int r t communautaire dans son applica tion rel vera plus de la lettre que de l esprit et ne permettra pas aux structures de mettre des projets en perspective donc sera un frein leur volution en regard des attentes du territoire E trop vague large impr cis ou mal d fini il se perdra en discussions byzantines qui auront des r percus sions juridiques et financi res souvent lourdes dans leur cons quences sur la mobilisation des lus et des acteurs La comp tence touristique couvre pour sa part un ensemble de secteurs aux contours et aux missions relevant plus souvent de l intangible que de l qui
157. tences obligatoires optionnelles et facultatives Une confusion sur le terme de comp tence entre ce qui rel ve de la comp tence de la collectivit intervenir et ce qui est relatif la mise en oeuvre des organismes locaux de tourisme Une difficult d ordre conceptuelle portant sur la d finition du caract re intercommunal de la comp tence Plus de 75 des EPCI d clarent avoir des difficult s pour d finir l int r t communautaire Une absence quasi totale de la probl matique de destination touristique Une mise en uvre syst matique mais parfois chaotique 90 00 des EPCI d clarent mettre en uvre cette comp tence 34 de ces EPCI n ont ni service tourisme ni office de tourisme intercommunal 43 25 des EPCI ont mis en place un outil d di la mise en uvre de cette comp tence 22 75 des EPCI ont cr un office de tourisme intercommunal OTI 20 5 un service tourisme au sein de l EPCI 22 75 un service tourisme et un OTI Mais pour 21 96 des EPCI ayant mis en place un OTI des Offices de Tourisme communaux continuent exister Pr sentation synth tique du rapport tourisme et intercommunalit CNT 30 novembre 2004 1 Tourisme et intercommunalit Un outil financier mal ma tris la taxe de s jour Seuls 23 des EPCI d clarant mettre en uvre la comp tence ont instaur une taxe de s jour communautaire Pour 24 des EPCI qui mettent en uvre une comp tence tourisme
158. tique de celui ci est le plus souvent contradictoire avec l mergence d une offre touristique coh rente et suffisamment compl te pour devenir o faire partie d une destination touristique Compte tenu de cette in galit des cellules territoriales face au fait touristique savoir va luer l impact du tourisme l chelle d une inter communalit pour en faire un partage quitable entre toutes les composantes des collectivit s est indispensa ble Cet accord pr alable de l ensemble des acteurs publics est le seul garant de la p rennit de l engage ment des collectivit s et donc notamment de la r gula rit des financements publics accord s la politique touristique Oui Une politique touristique v ritable co te cher et donc cela signifie que chaque action doit tre examin e valid e et tudi e partir de ratios de type co t efficacit et ce afin de juger de sa pertinence en terme d effet levier Cela implique effectivement que l ensemble des acteurs publics l chelle du territoire se soit pr alablement accord sur les objectifs en mati re touristique pour le territoire et le degr d effort financier public correspon dant Cela s applique tout particuli rement aux actions de communication touristique qui chappent le plus souvent toute valuation Les communes et EPCI peuvent agir pour met tre des l ments patrimoniaux en valeur elles peuvent galement assurer leur mise en public
159. tition des cr dits Et si la taxe de s jour finangait enfin le d ve loppement touristique La Loi du 13 ao t a consacr le financement intercom munal par pr l vement sur le produit des jeux mais n a pas propos le toilettage de la taxe de s jour tel qu il apparaissait en premi re lecture Faut il y voir enfin le pr alable une r flexion en profondeur pour que la taxe chappe enfin la querelle laquelle elle est confront e depuis des ann es financement de la fr quentation ou de l accueil La taxe de s jour s av re rait elle devenir un vrai moyen de financer globalement le d veloppement touristique local Il suffirait de peu de chose pour que sa perception organis e permette de sortir de la d pendance aux dotations m Un vrai imp t pour lequel les services du Tr sor soient habilit s engager le recouvrement dans les situations de d faut de paiement sans attendre la d li vrance d un titre de la collectivit m Une sortie de la taxe de la Loi de finance pour la fixa tion de son montant si c est effectivement un imp t local Un montant de perception d fini par la collectivit qui y puise les ressources du financement de son tou risme dans une logique de loi de march ll serait sur ce point urgent de mettre cette question en chantier pour viter que cet imp t qui n en est pas un ne poursuive sa vie chaotique et demi productive 7 2 TOURISME ET TERRITO
160. tractuels ont galement massivement r pondu comme en Rh ne Alpes et Pays de Loire alors m me que l on aurait pu penser que le caract re ancien de cet accompagnement leur aurait apport une cer taine s r nit par rapport au fait touristique Or ces EPCI partagent les m mes interrogations que les EPCI r cemment cr s qui expriment de fortes interrogations sur la place et le contenu de l action tou ristique publique l chelle de l intercommunalit face au fameux mille feuille territorial Une seconde th matique de r flexion merge ici celle de la d limitation du champ d intervention des EPCI par rapport celui des autres chelons territoriaux 2 1 2 Des r ponses manant de tous types d EPCI Le premier fait marquant de cette enqu te provient en effet de la ventilation des r ponses par type d espaces ll nous est en effet apparu int ressant de distinguer les r ponses manant de l espace urbain de l espace rural de l espace littoral Pour classifier ces espaces nous avons op r le choix m thodologique suivant celui d int grer l espace urbain outre les commu naut s d agglom ration et communaut s urbaines des communaut s de communes dont le caract re urbain tait affirm celui de consid rer comme faisant partie de l espace littoral les communaut s de communes ayant au moins une commune littorale celui de traiter les espaces montagne dans lesquels 7 EPCI ont r
161. u l ensemble des Pr fets de R gions et sous pr fets tourisme Proposition 2 Un module de formation Nous proposons l laboration d un module de formation qui servirait de support la formation des lus ainsi qu celle des cadres de l intercommunalit Il aurait pour objectif de fournir un corpus commun sur les grands fondamentaux de l action touristique publique Ce module serait propos aux lus via leurs circuits traditionnels et il devrait tre int gr au cursus de formation des attach s territoriaux dans le cadre de leur formation initiale dispens e par le CNFPT Proposition 3 Des centres de ressources r gionalis s Nous proposons que soient cr s dans chaque r gion des centres de ressources en mati re de r f rences organisationnelles sur la th matique lt territoires et tourisme Les correspondants territoriaux tourisme qui devraient tre mis en place au sein des SGAR pourraient se voir confier cette mission Proposition 4 Pour un volet tourisme dans les SCOT La prise en compte des probl matiques touristiques au sein des SCOT nous semblerait de nature inscrire v ritablement le tourisme au c ur des enjeux de territoires et donc remplir un r le p dagogique important destination des acteurs des territoires 11 Pour une comp tence am nagement valoris e L espace de l intercommunalit s affirme comme l espace de la ma trise d ouvrage Compte tenu du contexte de concurrence entr
162. ublics et notamment la confusion en ordonnateur et payeur OT Office du tourisme OTI Office de tourisme intercommunal OTSI Office de tourisme syndicat d initiative PAT Pays Touristique POS Plan d occupation des sols SCOT Sch ma de Coh rence territoriale SIVOM Syndicat intercommunal vocation multiple SIVU Syndicat intercommunal vocation unique SIVUT Syndicat intercommunal vocation unique touristique Transfert de comp tences Acte de dessaisissement par une collectivit de ses comp tences au profit d une autre 9 1 BIBLIOGRAPHIE ET RESSOURCES DOCUMENTAIRES N BABEY Territoires et tourisme d centraliser la ges tion de l image in bulletin de la soci t neuch teloise de g ographie n 44 p 19 34 A BAILLY Dir B GUESNIER 8 JHP PAELINCK A SALLEZ Strat gies spatiales comprendre et ma tri ser l espace Reclus 1995 p 51 59 A BARTOLI Le management dans les organisations publiques Dunod 1997 J BEAUCHARD La bataille du territoire mutation spatiale et am nagement du territoire l Harmattan 2000 G BENKO Marketing et Territoire in Entre la m tropo lisation et le village global PU du Qu bec 1999 p 79 122 M C BERNARD GELABERT L intercommunalit Libraire g n rale de droit et de jurisprudence 1996 M CASTEIGTS Le design organisationnel territorial 3 Colloque du GREFIGE La m tamorphose des orga nisations 2002 CAHIERS
163. ue en s interro geant notamment sur les co ts de chacun des outils et en tudiant leurs ratios co t eflicacit Souvent les actions de communication touristique chappent toute valua tion et faute de moyens et d expertise technique les outils et supports retenus ne sont pas toujours en ad quation avec les cibles et objectifs du territoire Dans un monde touristique en constante volution tr s concurrentiel et n cessitant une connaissance fine des client les et des produits il est vital de comprendre qu on ne peut faire du tourisme aujourd hui avec les outils du pass et qu on doit imp rativement optimiser l usage des techniques du marketing et des nouvelles technologies la communication Cela n cessite de la part des universit s et autres orga nismes de formation d inventer des passerelles entre les formations dominante am nagement d veloppe ment local et les formations en marketing territorial et en sciences de la communication 5 2 ONZE PROPOSITIONS OP RATIONNELLES Ces propositions visent principalement renforcer la culture touristique des lus et des cadres des EPCI m qualifier la comp tence am nagement ins rer les EPCI dans de v ritables projets de destinations Proposition une circulation administrative Pour une lecture harmonis e des textes qui encadrent la comp tence tourisme des EPCI Par des l ments relatifs la nature de la comp tence tourisme des EPC
164. ulticrit res Un projet c est mieux Pour viter de trop quantifier a priori les interven tions d autres communaut s privil gient la force et la coh rence du projet d ensemble Dans ce cadre deviennent d int r t communautaire les op rations d terminantes pour l quilibre socio conomique de l agglom ration ou pour la solidarit entre les commu nes et les quipements qui correspondent un besoin d agglom ration et r pondent un objectif de la m tro pole retenu au titre d un axe strat gique de rayonne ment ou de d veloppement Tout d pend alors de la force du partenariat avec le besoin d viter toute confusion des int r ts int r t communautaire com mun syndical territorial Le pragmatisme s impose Certains acteurs communautaires mettent enfin la prio rit sur les capacit s a agir de la communaut Il s agit alors de r pondre des questions pratiques de quels personnels pourra t on disposer dans quel tat sont les quipements transf rer quelles d penses nouvelles fau dra t il engager et dispose t on vraiment d un consensus et d un mode op ratoire avec les communes d faut de syst me parfait le dernier mot revient peut tre cette communaut qui face un probl me insoluble a d fini la voirie d int r t communautaire l ac cueil par la signalisation et l acc s comme relevant des quipements communautaires et consid re l accueil
165. ux devant ensuite d fi nir pr cis ment le contenu des comp tences transf r es au sein de chacun des groupes obligatoires et optionnels Les conseils municipaux disposent par ail leurs d une grande libert dans la fixation et l tendue des comp tences d volues la communaut de com munes 3 2 LA COMP TENCE DES COLLECTIVIT S LOCALES S agissant de la nature des comp tences transf r es elles doivent soit pouvoir s inscrire et tre rattach es aux groupes d termin s par le l gislateur soit tre d termin es par la fixation d un int r t communau taire Dans les blocs le l gislateur num re de mani re pr cise les comp tences communautaires et en fixe la liste avec une possibilit d extension sur d cision des conseils municipaux et du conseil de communaut L EPCI n a donc que des comp tences d attribution que la commune peut ou doit lui transf rer En corollaire des ces principes une commune ne peut appartenir plus d un tablissement public de coop ra tion intercommunale fiscalit propre pas plus qu elle ne peut transf rer deux fois la m me comp tence L institution de l EPCI entra ne le dessaisissement imm diat et total des communes pour les comp tences transf r es Les comp tences transf r es l EPCI doivent tre d crites pr cis ment dans ses statuts lors de sa cr ation ou lors d une modification statutaire Il s agit d une part de ma triser le c
166. vantage dans une logique d affi chage d existence de la structure que dans une strat gie de communication touristique tr s construite 2 3 3 3 L accueil et l information des outils de structuration Seules 38 des communaut s de communes se sen tent concern es par la structuration de la fonction accueil et information Ce chiffre para t tr s faible et quelque peu contradictoire avec les multiples r f ren ces que font les communaut s de communes l arti cle 10 de la Loi du 23 d cembre 1992 modifi e 2 3 3 4 Quelques volont s de s inscrire dans une d marche globale Le choix des d veloppeurs d montre que 30 des communaut s de communes ont conscience de l exis tence d un syst me territorial touristique espace de production structuration animation et d veloppement 2 3 3 5 Des difficult s multiples pour une mise en uvre complexe Les difficult s exprim es spontan ment par les commu naut s de communes dans la mise en uvre de leur comp tence tourisme sont multiples Les deux premi res difficult s cit es sont d une part le manque de mobilisation les difficult s de coordination de concertation entre acteurs locaux acteurs publics prestataires priv s et population ainsi que les conflits de pouvoir entre acteurs et d autre part la multiplicit des op rateurs sur un m me territoire alli e souvent la difficult de trouver la ligne de partage entre action communale et a
167. voir leur proposer un cadre d emploi satisfaisant sup pose une r elle volution des pratiques actuelles des collectivit s en mati re de gestion et de management de ces ressources humaines La fonction de ma trise d ouvrage est li e la r a lisation des tudes et la conduite de l ensemble des t ches li es la cr ation la modernisation la gestion d quipements et am nagements vocation touristique Cette fonction fait appel des savoir faire techniques d j pr sents dans la majorit des collectivit s locales La fonction d organisation de l information est indispensable pour E La mise en connaissance de l offre touristique La coordination de celle ci m L organisation de son accessibilit Elle doit tre coordonn e la politique de communication car elle constitue un l ment ind niable de la strat gie d at tractivit et donc de promotion du territoire Elle n cessite une bonne connaissance des m canismes et outils de la gestion et du traitement des informations de la communi cation publique et de la communication d entreprise 5 1 6 Pour que les quipements touristiques soient r ellement structurants La capacit des EPCI mener bien des op rations de ma trise d ouvrage li es des projets d am nagement et ou de cr ation d quipements notamment dans le domaine touristique est clairement apparue L espace de l intercommunalit s affirmerait donc comme l es pace
168. xerc e Curieusement et en d pit des difficult s rencontr es pour d limiter les contours de la comp tence tourisme et identifier les sp cificit s de son contenu l chelle communautaire 90 des EPCI d clarent mettre en uvre cette comp tence Pourtant lorsqu on examine la ventilation des r ponses on constate que la comp tence est moins mise en uvre quand elle est obligatoire que quand elle est optionnelle ou facultative Cela tendrait a signifier que m quand l EPCI situe le tourisme dans le cadre d une comp tence obligatoire cela signifie que sa politique touristique n est pas forc ment d finie m quand l EPCI choisit de situer le tourisme dans le cadre d une des comp tences optionnelles cela signifie qu il sait un peu plus pr cis ment quelle forme va pren dre son action en mati re de tourisme m quand l EPCI d cide de faire du tourisme une com p tence facultative donc additionnelle cela signifie qu il se situe dans une v ritable d marche touristique plus construite 2 2 2 2 Des outils op rationnels encore peu d velopp s En effet 34 des EPCI ayant pris la comp tence tourisme et d clarant la mettre en uvre n ont ni service tourisme ni office de tourisme intercommunal on peut d s lors s in terroger sur la r alit de l action de la collectivit 43 92 des EPCI ont mis en place un outil d di la mise en uvre de cette comp tence Mais pour ces EPCI la distinction sur

Télécharger - La Documentation française

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

T&eacute;l&eacute;charger - La Documentation fran&ccedil;aise

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Télécharger - La Documentation française