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LEJEUNE Sarah - Université Paris 1 Panthéon

1. 28 1 Le syst me touristique une pluralit d acteurs et de logiques 4 29 2 Des interactions inscrites sur des territoires touristiques 31 3 Une m thode de recherche qualitative et hypoth tico inductive 0000nnn0onnnonnanoen0ennee 33 CHAPITRE II L EXP RIMENTATION DU TOURISME DURABLE EN FRANCE ENTRE INT R TS PARTICULIERS ET LOGIQUES D ACTION PUBLIQUE nn ssssrrenssnsssorssnssonseesssennese 36 L co engagement un facteur de diff renciation pour les professionnels du tourisme 37 1 Responsabilit soci tale et gestion environnementale des entreprises 37 2 Certifications environnementales et co labels du tourisme 4 59944995555 40 3 L co conception dans l h bergement touristique le cas de l h tellerie de plein air 45 B Des politiques touristiques int gr es aux projets territoriaux de d veloppement durable 48 1 La concertation des multiples acteurs du tourisme l chelle r gionale un d fi relev par la Br tagne a a are en 50 2 Des dispositifs visant un d veloppement touristique quitable et solidaire dans le d partement du Nordistes nie le
2. 53 3 L action publique en faveur du d veloppement durable du tourisme une question de comp tences territoriales 2 seen 57 1 Leviers et freins une dynamique de d veloppement touristique durable en France 58 1 Analyse SWOT du syst me touristique fran ais 58 2 Des atouts d veloppe oreren aaa nen th er es le 60 3 Des obstacles surmonter iii 61 CHAPITRE L MENTS DE R FLEXION POUR UNE SYNERGIE DES ACTEURS AUTOUR DU D VELOPPEMENT TOURISTIQUE DURABLE EN FRANCE 63 A Renforcer les capacit s du syst me touristique par la r flexion collective et le partenariat 64 1 La participation des habitants et des touristes tape primordiale pour une gouvernance des territoires touristiques in 54 4 54 9 64 2 Une coop ration multilat rale pour des politiques touristiques efficaces et coh rentes 67 3 Des obstacles r currents la coordination du syst me touristique 71 B Adapter les modes d action aux r alit s du secteur touristique et au contexte territorial 73 1 Des structures d appui aux initiatives publiques et priv es 73 2 Les Parcs Naturels R gionaux fran ais des laboratoires pour le d veloppement touristique durable ssss rar ed 77
3. M L En fait je dirais qu avec un SME on doit soi m me formuler ses objectifs Donc la Clef Verte ce n est pas trop a c est plus un label car on a une grille de crit res qui est ferm e pour chaque type d h bergement Donc ce n est pas tant l tablissement qui met en place ses propres objectifs et ses moyens d valuation etc comme avec ISO ou EMAS Cela dit on n est pas comme un label proprement parler car on essaie de prendre en compte la dynamique des gens et leur volont de poursuivre leur d marche C est dire que si la premi re ann e ils ont un niveau qui est bon mais avec quelques petites zones am liorer ils peuvent tr s bien obtenir la Clef Verte condition que l ann e suivante ils montrent souhaitent en conserver la Clef Verte en montrant des am liorations qu ils ont toujours des projets cologiques et qu ils r pondent nos nouveaux crit res Il y a des crit res imp ratifs et optionnels alors par exemple on va leur dire Cette ann e on va vous faire travailler sur le mat riel de bureau et la papeterie on a justement introduit quatre crit res orient s l dessus Donc chaque ann e on essaie de pousser les gens am liorer leur gestion et en ce sens on se rapproche un peu d une d marche de certification du management environnemental Il y a une dimension d valuation et d am lioration qui est prise en compte S L Je croyais que le fait de mener une politique environ
4. Progresser vers une culture partag e du tourisme durable en France 55555 555555555 55555 82 1 la base de la dynamique la professionnalisation des acteurs du tourisme 82 2 Principes et outils de l valuation des projets de tourisme durable 84 3 L change de savoir faire cl du d veloppement touristique durable 2 85 CONCLUSION ter a ne its a iE iaaa 87 BIBLIOGRAPHIE usine es ans teens 90 LISTE DES FIGURES danse tr en ein es ares ane canne secte sign tone set cases secte iso sels 93 ANNEXES anne ste 94 N B L universit Paris 1 Panth on Sorbonne n entend donner aucune approbation ou improbation aux opinions mises dans les m moires et th ses Ces opinions doivent tre consid r es comme propres leurs auteurs INTRODUCTION Dans un contexte de crise conomique mondiale tous les regards se tournent vers un mode croissance pr sent comme une solution d avenir le d veloppement durable Loin d tre une id e neuve ce concept a merg au d but des ann es 1970 et s est progressivement affirm au cours des ann es 1980 suite l identification de pro
5. 2 Extraits de plaquette de pr sentation d un appel projet sur le th me de l accessibilit du tourisme en Bretagne Figure III 3 Le projet fran ais 100 h tels solaires issu du partenariat Accor ADEME Figure 4 Localisation des 46 Parcs naturels r gionaux de France Figure Ill 5 Sch ma organisationnel du Forum de tourisme durable du PNR de Camargue 93 ANNEXE 1 ANNEXE 2 ANNEXE 3 ANNEXE 4 en France ANNEXE 5 TABLE DES ANNEXES D claration de Rio sur l environnement et le d veloppement 95 Charte du Tourisme durable sign e LANZArOte ssssssssssssoosssesossseeeoosseeooseseees 101 Extrait d une brochure promotionnelle du r seau Chouette Nature 0 105 Tableau comparatif de trois co labels applicables aux entreprises du tourisme 94 ANNEXE D claration de Rio sur l environnement et le d veloppement INTRODUCTION En 1972 la Conf rence des Nations Unies sur l environnement a adopt une s rie de principes pour une gestion cologiquement rationnelle de l environnement Cette D claration de Stockholm a plac les questions cologiques au rang des pr occupations internationales et a marqu le d but d un dialogue entre pays industrialis s et pays en d veloppement concernant le lien qui existe entre la croissance conomique la pollution de l indivis mondial l air l eau les oc ans et le bien tre des peuples da
6. Ensuite poursuivre la concertation avec le secteur priv est essentiel pour parvenir la d finition d axes de travail majeurs pour le d veloppement touristique du territoire et pour aboutir un plan d actions r aliste En effet des changes r p t s avec les prestataires touristiques ou leurs repr sentants permettent de valider ou de r orienter la strat gie touristique envisag e par les lus puis de mettre en place un programme d actions qui refl tent justement les besoins et capacit s des acteurs de terrain Ainsi la concertation vise une intervention plus efficace des collectivit s aupr s des professionnels du tourisme et une mise en uvre plus effective des objectifs de durabilit L accompagnement des entreprises engag es et innovantes La gouvernance des territoires est galement d finie comme un processus de mise en uvre des d cisions partir d un partenariat formel ou informel public priv Comme l a d montr le panorama des d marches priv es les entreprises touristiques s engagent volontairement dans l co gestion ou l co conception de leurs tablissements Pour tendre cette logique responsable un maximum de prestataires touristiques conforter les entreprises dans leur processus d am lioration continue et stimuler de nouveaux projets de tourisme durable les collectivit s doivent imp rativement proposer une aide financi re au secteur priv Comme dans le cas du d partemen
7. des PME du tourisme alors que l quilibre social et le respect des identit s culturelles locales sont des facteurs essentiels au d veloppement touristique durable des territoires De plus les politiques publiques et les syst mes de labellisation ne s appliquent pas encore l ensemble des acteurs priv s du tourisme Or il est indispensable d impliquer non seulement les h bergeurs mais galement les prestataires d activit s et les transporteurs dans le processus de d veloppement touristique durable en France C est avec l engagement des multiples acteurs 61 du tourisme qu il est possible de cr er des r seaux engag s dans le tourisme durable et de proposer une offre coh rente et lisible sur les territoires touristiques Par ailleurs le fait que le d veloppement durable soit encore consid r comme un effet de mode par de nombreux Fran ais est un v ritable frein au d veloppement touristique durable En effet les lus doivent convaincre les habitants et les professionnels du tourisme que le d veloppement durable du tourisme sur leur territoire est un projet r alisable et porteur d avenir et non seulement un slogan politique afin que leurs d cisions impulsent une r elle dynamique au sein du syst me d acteurs touristiques Enfin il est n cessaire de rappeler que les client les se m fient du green washing qui correspond l habillage marketing d une offre commerciale avec des d claration
8. quelle fr quence Quels sont les moyens de gestion et d valuation mis disposition Communication Aupr s des professionnels comment la communication sur cette strat gie a t elle t organis e Le tourisme durable est il envisag comme un nouvel axe de promotion au sein de la strat gie marketing de la destination Quels sont seront les canaux de communication exploit s 112 L INT GRATION DES PRINCIPES DE D VELOPPEMENT DURABLE DANS LE TOURISME Approche syst mique et territoriale des logiques d action fran aises En France la notion de d veloppement durable a commenc s installer dans le secteur du tourisme au cours des dix derni res ann es Cette volution se manifeste par le lancement de politiques de tourisme durable sur les territoires et par la multiplication d initiatives co responsables au sein des entreprises En vue de renforcer cet engagement et de coordonner les logiques d action publiques et priv es une approche syst mique et territoriale du d veloppement touristique est n cessaire En effet le tourisme implique la mise en relation de groupes d acteurs h t rog nes et interd pendants sur des territoires d accueil et de vie L tude de plusieurs cas r v le ainsi l importance de placer l coute la concertation et le partenariat au c ur de tout syst me touristique afin de cr er une synergie des acteurs autour du d veloppement durable des destinations fran aises Mots cl s
9. un tablissement que recoit il M L Ils ont tout de suite un dipl me Et partir de cette ann e ils vont recevoir une plaque automatiquement ce n tait pas encore le cas Et puis ils ont la possibilit de nous acheter des produits des petits et moyens panneaux de crit res des drapeaux Donc on essaie aussi de faire vivre un peu le programme par la vente de ces produits mais aussi de diffuser l image du label S L Et alors les tablissements labellis s sont ils satisfaits de ce que vous leur offrez ou est ce qu ils en demandent plus M L Il y a plusieurs types de laur ats Clef Verte Les premiers sont ceux qui taient l au d but et qui sont super motiv s par l environnement qui on n a rien appris qui veulent continuer aller plus loin Et la deuxi me cat gorie ce sont les gens qui avaient un tablissement qui n taient pas particuli rement engag es mais qui ce sont dit que l cologie a devenait important qui il faut expliquer les crit res et quels sont les enjeux derri re Ils sont plus difficiles au d marrage mais il s agit de notre cible d ducation l environnement l id e de sensibiliser un maximum de personnes Ceux l par contre on essaie de les faire venir vers nos crit res et sont moins press s que a monte Moi ce qui me fait dire que les gens sont satisfaits encore une fois il n y a pas d tude ce sont ceux qui postulent pour le renouvellement Pa
10. A L Oui de fa on parall le Et c est une fois qu il a t adopt qu on a commenc travailler vraiment sur la d finition de la politique les crit res les modalit s de financements etc S L Donc ce n est pas l Agenda 21 qui a suscit cette nouvelle politique A L Si forc ment a en d coule Mais notre r flexion n a pas t men e sp cifiquement dans ce cadre l En fait il y avait trois groupes de travail pour l Agenda 21 le D partement en tant que ma tre d ouvrage les actions internes au sein de l institution et puis les actions de financement comme le tourisme S L L Agenda 21 a t il impliqu une collaboration avec d autres services du Conseil G n ral A L Effectivement dans notre r flexion il y a eu d autres Directions qui ont t impliqu es notamment le service sp cifique Agenda 21 Mais on a eu essentiellement des partenaires ext rieurs 3 Les actions de l Agenda 21 li es au th me du tourisme S L Je vois que d s 2003 il est question du tourisme dans l Agenda 21 L action 11 Promouvoir l co citoyennet l ducation et la formation l environnement parle de d velopper l cotourisme et qu un des indicateurs d valuation est le nombre de visites des Espaces Naturels Sensibles du d partement La fr quentation de ces espaces correspond elle de l excursionnisme ou r ellement du tourisme A L Non je ne vois pas de consommation touristique
11. Dipl me de Paris 1 Panth on Sorbonne MASTER PROFESSIONNEL TOURISME 2 ann e Sp cialit D veloppement et Am nagement Touristique des Territoires Par Sarah LEJEUNE Sous la direction de Jean Pierre MARTINETTI Septembre 2010 LISTE DES OUTILS M THODOLOGIQUES DOCUMENT A Retranscription d entretien avec Marie Leplay of FE E ssoosssnssnesaaeeeeene 3 DOCUMENT B Compte rendu d entretien avec Fanny Kaufman Huttopia 10 DOCUMENT C Retranscription d entretien avec Aude Lef vre Conseil g n ral du Nord 14 DOCUMENT D Tableau d analyse compar e des politiques de d veloppement touristique de la Bretagne rise roir EE sn nt mens ner inc 25 DOCUMENT Retranscription d entretien avec Marie Leplay of FEEE Date dur e 4 mai 2010 45 mn Lieu Bureaux de l office fran ais de la Fondation pour l Education l Environnement en Europe of FEEE Paris Personne structure rencontr e Marie Leplay responsable du programme Clef Verte 1 L of FEEE et du programme Clef Verte Sarah Lejeune Pourriez vous me pr senter la Clef Verte ses origines son fonctionnement et me dire quel est votre r le Marie Leplay Je suis la responsable nationale de la Clef Verte je m occupe de la coordination du label partout en France Je suis galement en lien avec mes homologues trangers puisque la Clef Verte est i
12. Montr al et INRS Urbanisation 501 p STOCK M et al 2003 Les acteurs du tourisme in Le tourisme Acteurs lieux et enjeux Chapitre 5 Belin p 171 212 TARDIF J 2003 Ecotourisme et d veloppement durable VertigO La revue en sciences de l environnement vol 4 n 1 mai 2003 Montr al 11 p R f rences lectroniques THEYS J 2002 L approche territoriale du d veloppement durable condition d une prise en compte de sa dimension sociale D veloppement durable et territoires En ligne Dossier 1 Approches territoriales du D veloppement Durable mis en ligne le 23 septembre 2002 Consult le 22 mars 2010 URL http developpementdurable revues org index1475 html 91 ORGANISATION DES NATIONS UNIES 1992 D claration de Rio sur l Environnement et le D veloppement URL http www un org french events rio92 rio fp htm one consult le 8 04 2010 ANONYME 2009 Gouvernance strat gie indicateurs de d veloppement durable en France avril 2009 site de l Association Ad quations http www adequations org consult le 12 04 2010 ORGANISATION MONDIALE DU TOURISME 2000 Le tourisme international sur la voie de la reprise apr s une ann e 2009 exceptionnellement difficile mis en ligne le 18 janvier 2010 site de OMT http www unwto org consult le 15 04 2010 Comit 21 http www comite21 org qui sommes nous index html consult le 14 04 2010 Plate for
13. S L Pour en revenir au sch ma d partemental vous m avez dit avoir fait appel Fran ois Tourisme Consultants Sont ils intervenus dans l laboration A L Non que pour le dispositif d aide Pour le sch ma on s est fait accompagn par un autre bureau G o Syst me en 2005 S L Le CDT a aussi particip son laboration A L Il faisait partie du comit de pilotage mais c tait vraiment pilot ici S L Et il y avait donc autre sch ma avant celui ci 20 A L Oui qui datait de 1994 C tait un sch ma tr s classique et il n y avait pas du tout cette dimension de d veloppement durable S L Vous m avez dit que cette politique d partementale elle ne d coule pas particuli rement de l Agenda 21 A L L dedans l Agenda 21 a impuls le fait que les Directions devaient pour l laboration de nouveaux dispositifs ou politiques prendre en compte le d veloppement durable Et apr s effectivement on a orient le sch ma et tous les dispositifs qui en d coulent dans le sens du d veloppement durable Donc si il a impuls la r flexion mais a n a pas t uniquement dans ce cadre l S L Quel est le lien entre votre politique et la politique r gionale du tourisme Est ce qu elle en d cline une partie A L Non la r flexion pour ce sch ma a t entam e un peu avant la r flexion sur le sch ma r gional Donc a a un peu aliment le sch ma r gional sachant qu o
14. videmment de proposer un tourisme orient vers les principes du d veloppement durable et 16 respect des valeurs thiques En effet face des enjeux conomiques sociaux et environnementaux mais aussi en r ponse la sensibilisation croissante des touristes aux valeurs du d veloppement durable l industrie du tourisme fran ais se doit d voluer vers plus de durabilit Ainsi en septembre 2008 un an apr s le lancement du Grenelle de l environnement en France J L Borloo Minist re de l cologie de l nergie du D veloppement durable et de l Am nagement du Territoire a d clar au sujet du d veloppement durable du tourisme La France premi re destination touristique du monde doit devenir demain la premi re industrie touristique durable du monde Et nous avons les entreprises pour le faire les structures juridiques pour le faire le patrimoine naturel pour le faire Il ne nous reste plus qu avancer tous ensemble et au m me rythme Sous quelles formes cette recherche de durabilit se manifeste elle aujourd hui au sein du secteur touristique fran ais Quelle est l incidence des principes de d veloppement durable sur les relations public priv au sein du syst me touristique fran ais Quelles m thodes adopter pour une coordination des logiques d action et une synergie autour du processus de tourisme durable en France 1 Du d veloppement durable au tourisme durable concepts et enjeux 1 1 Le d
15. y 5 gt TL N Sa Sa CPS Dre 70 Ey a 2 4 Aa 5 53 29 ao Source PNUE ICLEI 2007 2 L analyse syst mique et territoriale appliqu e au tourisme La complexit du ph nom ne touristique n cessite une approche syst mique En effet que ce soit du point de vue de l offre ou de la demande du d veloppement ou de la r gulation le tourisme passe n cessairement par des acteurs Ils forment les composantes d un syst me humain structur au sein duquel ils entrent en action de mani re interd pendante dans l objectif de donner vie leur destination Il est donc n cessaire d identifier les diff rentes parties prenantes du syst me touristique global de la destination France avant d analyser leurs implications respectives dans le processus de tourisme durable et les jeux d acteurs qui en r sultent Par ailleurs un syst me d acteurs touristique n a aucune raison d tre s il n est pas associ une destination un territoire En effet except dans le cas d une offre hors sol le tourisme est un ph nom ne territorialis L industrie du tourisme et les syst mes qui la portent s inscrivent spatialement et transforment les territoires en destinations touristiques en tirant partie de leurs atouts culturels architecturaux paysagers ou encore climatiques Le tourisme n est donc pas un secteur d activit d localisable mais se caract rise par un fort ancrage ter
16. 4axes d action strat giques 1 Passer d une destination touristique classique une destination touristique durable 2 Pr server et valoriser notre h ritage 3 Assurer un d veloppement social et conomique continu et profitant tous 4 Organiser une gestion plus concert e et transversale du d veloppement touristique et des retomb es de l activit touristique et de loisirs Un plan de 23 actions regroup es en trois cat gories Actions n 1 n 14 proposant des volutions de la politique d partementale existante Actions n 15 n 18 confi es au CDT Actions n 19 n 23 proposant de nouvelles politiques d partementales r gionales nationales ou autres Dimension conomique Action n 1 Aider les h bergements pour tendre vers une politique de soutien au d veloppement durable Syst me d aide la transmission et la reprise des tablissements h tellerie Composition du plan d actions e 3 axes d action strat giques 1 Le r quilibrage territorial et saisonnier 16 actions 2 La modernisation de l offre et de ses services 23 actions 3 La nouvelle gouvernance 4 actions e Les cinq comit s de chantiers ont labor un total de 43 fiches actions qui d clinent ces 3 axes strat giques Dimension conomique Fiche action 12 Cr ation de p les touristiques en Bretagne int rieure Appel projets sur quelques destinations
17. A L Non Surtout que depuis quelques ann es on a des contraintes budg taires dans les d partements c est assez difficile Donc on est plut t en p riode de restriction budg taire mais qui pour l instant n a pas d impact sur les projets Parce qu il s agit d une politique plus qualitative qui demande un accompagnement plus long et une motivation plus importantes des porteurs on a un peu moins de projets Comme pour chaque changement de politique on a un peu moins de projets les premi res ann es a va certainement augmenter mais il s agit d une politique plus lourde qui demande une r elle implication ce qui fait que certains pr f rent parfois tout faire sans le D partement S L D apr s vous est ce que le d partement du Nord est une chelle de territoire appropri e pour mener une politique de tourisme durable 7 Est ce que le d partement est l chelle qui correspond A L C est le grand d bat A partir du moment o on a des relais pour les h bergements ruraux ce sont les labels les gens savent qui s adresser Alors je ne pense pas que de leur point vue a leur importe peu que ce soit le D partement la R gion ou la commune Ce qu ils recherchent c est un accompagnement et une aide financi re c est une motivation aussi On avait fait en 2002 une enqu te de satisfaction aupr s des porteurs de projets pour savoir si l aide du D partement avait t l l ment d clencheur et ils taien
18. Le Challenge Accessibilit et Tourisme est mis en uvre afin d encourager les initiatives en soutenant et communiquant sur des actions exemplaires Treize d entre elles apr s s lection du Jury r gional seront prim es 3 Nous devons plus que jamais mobiliser nos efforts en direction des quatre familles de handicap d finissant Le label Tourisme et Handicap Dans ce cadre tous les prestataires du tourisme se doivent de conduire leurs actions TOURISME amp HANDICAP vers la qualit et l excellence d une accessibilit pour tous Environ 20 millions de personnes en 2005 d clarent au moins une d ficience ou une difficult dans la vie quotidienne 4 N LA EN R ALIT L offre touristique doit r pondre une demande croissante de ce march actuellement loin d tre satisfaite Source www bretagne fr 70 3 Des obstacles r currents la coordination du syst me touristique En d pit de ces dispositifs de consultation des habitants et touristes de concertation avec les entreprises touristiques et de partenariat entre structures publiques charg es du tourisme la coordination reste difficile obtenir au sein du syst me touristique Effectivement la mise en relation d acteurs tr s divers tant dans leur nature leurs int r ts que leurs approches du tourisme et du d veloppement durable rend la construction d un consensus tr s complexe autour du
19. ennes Puis la d marche m thodologique choisie pour tudier leur application en France sera pr sent e Le deuxi me chapitre permettra ensuite de caract riser les logiques d action des entreprises touristiques et des collectivit s territoriales et d interroger l articulation entre secteurs public et priv du tourisme sur la base d tudes de cas et d entretiens Suite ce panorama des d marches fran aises en faveur du d veloppement durable du tourisme un troisi me chapitre proposera des l ments de r flexion pour l ensemble des acteurs touristiques Travaux de recherches exp riences fran aises et t moignages d acteurs seront alors mis profit pour l laboration de suggestions afin d voluer vers une efficacit et une coh rence des strat gies de tourisme durable en France CHAPITRE 1 L MERGENCE DU CONCEPT INSTITUTIONNEL DE D VELOPPEMENT DURABLE QUELS ENJEUX POUR LE SYST ME TOURISTIQUE FRAN AIS A Le tourisme durable principes et enjeux d un concept r cent vis e plan taire Apr s une pr sentation de la chronologie des concepts internationaux de d veloppement durable et de tourisme durable un cadre th orique g n ral 3 t fix pour ces travaux de recherche sur le d veloppement touristique durable en France 1 La lente conceptudalisation du d veloppement durable Le 19e si cle a vu merger l cologief en Europe qui a donn lieu de nombreux d bats sur la pr s
20. entretiens men s au mois d avril et mai 2010 laissent appara tre cette trame 8 Un raisonnement hypoth tico inductif Les trois techniques mises en uvre la recherche documentaire l analyse compar e et les entretiens se sont r v l es compl mentaires et indispensables la d marche de recherche de ce m moire En effet elles ont servi la collecte de donn es qualitatives cibl es et s lectionn es de mani re empirique mais relativement compl tes sur le sujet trait Afin de pr senter une synth se d une part sur les initiatives publiques et d autre part sur les d marches priv es de tourisme durable une matrice SWOT a par ailleurs t labor e Ces travaux proposent donc de suivre un raisonnement hypoth tico inductif La v rification ou l infirmation des hypoth ses ont pour point de d part des situations concr tes et observables qui d gagent un certain degr de g n ralit Cette m thodologie de recherche est pr sent e par Crozier et Friedberg 1992 comme la seule d marche adopter pour l analyse strat gique des syst mes d acteurs une d marche en somme qui se sert de l exp rience v cue des participants pour proposer et v rifier des hypoth ses de plus en plus g n rales sur les caract ristiques de l ensemble N anmoins les r sultats de ce m moire de recherche sont consid rer comme les bases d une r flexion poursuivre Le deuxi me chapitre de ce m moire expose en
21. insiste sur le fait que le tourisme durable implique des am nagements et une gestion adapt s et conformes aux crit res de durabilit Enfin la France ajoute que la participation des acteurs locaux vise ici concilier le d veloppement touristique avec les besoins et capacit s du territoire ce qui introduit la notion de seuils ne pas franchir Malgr un certain retard dans la fixation du concept qui a eu lieu quinze ans apr s les r flexions de Rio la France s est clairement positionn e au sein du cadre conceptuel du tourisme durable Loin d tre inconciliables les notions de d veloppement durable et de d veloppement touristique se sont donc rapproch es depuis une quinzaine d ann es Les multiples enjeux de l industrie touristique ont donn naissance un concept de tourisme durable qui constitue une nouvelle d marche de d veloppement et qui est de plus en plus revendiqu e En effet le tourisme est vu par les institutions internationales et fran aises comme un vecteur de d veloppement conomique mais aussi de progr s social et de protection de l ensemble du patrimoine naturel et culturel Le concept tant applicable toutes les formes de tourisme la durabilit de toutes les destinations touristiques est alors envisageable gr ce une gestion touristique r fl chie Cependant des pr cisions au sujet du tourisme durable tel qu il est d fini par les institutions doivent tre app
22. picerie de d pannage avec une vitrine qui pr sente les produits des commer ants des alentours et qui incite aller leur rendre visite Sinon on fait partie du tourisme de nature l cotourisme n est pas revendiqu chez nous Pouvez vous me d finir les composantes de votre offre Proposez vous seulement des h bergements ou bien aussi des prestations de transport des activit s sportives et des visites Oui on propose des activit s gratuites et payantes dans les campings Mais l acheminement est libre jusqu au camping D ailleurs la plupart des personnes viennent en voiture mais il y a une politique forte de zone sans voiture au sein des campings 10 2 Huttopia et les crit res de l cotourisme Quels types d espaces sont privil gi s pour vos implantations On choisit des r gions reconnues comme ayant un potentiel touristique mais pas des zones touristiques Huttopia s implante surtout sur le r tro littoral ou dans l arri re pays En fait il s agit surtout de coups de c urs Il n y a pas de crit res pr cis remplir mais la seule condition est que la collectivit soit le moteur du projet Que faites vous pour minimiser l impact des installations sur les cosyst mes et les ressources naturelles Nous avons des sites sur pilotis pour la partie construite qui repr sente une part minime c est dire qu il y a un maximum de 30 d h bergements locatifs chalets roulottes et tentes canadien
23. piliers classiques du d veloppement durable environnemental social et conomique Est ce un choix pour vous distinguer Et cette id e vient elle du Conseil G n ral ou du bureau d tudes A L Ce qui change effectivement c est le patrimonial Je pense que a vient d ici et pas du bureau et notamment de la responsable du service qui trouvait trop r ducteur l aspect environnement et qui sous l aspect patrimonial englobe l environnement mais aussi le b ti S L Ce patrimoine pr server et mettre en valeur dans le Nord de quoi s agit il 21 A L C est le b ti les paysages l environnement tout ce qui caract rise le d partement du Nord On parle aussi de patrimoine culturel Donc on a trouv que cette terminologie regroupait plus de choses que l environnement S L Pour la dimension thique il est parl de gouvernance Alors y a t il eu une concertation avec les acteurs du tourisme et les habitants du Nord pour l laboration de sch ma A L Pour les habitants non Mais pour les partenaires absolument Les professionnels du tourisme taient repr sent s il y avait les syndicats d h teliers et gestionnaires tous les labels taient repr sent s et les organismes de tourisme le CDT et les communaut s d agglo dot es d une politique touristique La concertation a eu lieu il y a eu des comit s de pilotage en amont et apr s il y eu une pr sentation du document aux t
24. s ou trop petits L OMT et les Nations Unies ont donc pr cis la notion d cotourisme en 2002 citation Consid rez vous que l offre d Huttopia y corresponde Peut tre mais nous revendiquons avant tout le c t nature On fait du tourisme de nature 12 Utilisez vous le concept d cotourisme dans votre communication Tr s peu car on ne veut pas utiliser de termes restrictifs En fait on ne fait pas de pub en g n ral on travaille uniquement sur la relation presse 4 Partenariat et communication Est ce que vous travaillez avec des tours op rateurs Tr s peu 95 des r servations sont faites directement par Internet ou par t l phone On utilise les T O pour l tranger car on a des client les hollandaises allemandes belges et anglaises On a aussi un partenariat avec Atalante pour le Canada mais a ne marche pas tr s bien Est ce qu Huttopia est pr sent sur des salons Non Depuis la cr ation d Huttopia comment votre offre a t elle volu Il y a seulement eu une hausse des capacit s d accueil ou bien aussi une diversification des produits Huttopia est une entreprise qui est bas sur l innovation donc il y a eu une diversification Quelle est la strat gie de d veloppement pour les ann es venir De continuer innover Il y aussi un service s minaire depuis 2 ans Huttopia a accueilli de nombreuses entreprises comme Nature amp D couvertes L Or al et la fondation de Ni
25. seulement de quelques ann es e Ces co labels sont des initiatives provenant d organismes tr s vari s ext rieurs la France et qui agissent selon des int r ts diff rents l Eco label europ en a t initi par la Commission Europ enne Green Globe 21 fait partie d un programme cr par une entreprise am ricaine EC3 Global en partenariat avec un Centre de recherche sur le tourisme durable australien STCRC la Clef Verte a t initi par une f d ration d h teliers danois puis d velopp par une ONG hollandaise FEEE agissant pour l ducation l environnement en Europe e Les syst mes d co labellisation visent principalement les entreprises de l h bergement touristique qui envisagent une gestion plus durable de leurs sites d exploitation et plus rarement les prestataires d activit s ou les transporteurs qui sont concern s par d autres d marches Par ailleurs les tours op rateurs et les agences de voyages disposent de labels de tourisme responsable ou solidaire 38 Sources www voyageons autrement com et www voyagespourlaplanete com 39 La retranscription de cet entretien se trouve dans le dossier d outils m thodologiques accompagnant ce m moire 43 e Les r f rentiels respecter pour l attribution des co labels se limitent une politique et ou des performances environnementales consommation d eau et d nergie production de d chets achats responsables sensib
26. veloppement durable mergence d un concept controvers En r ponse des r flexions men es d s les ann es 1970 sur les limites de la croissance mondiale et sur la conservation de la nature au plan mondial le rapport Brundtland nom du 1er ministre norv gien intitul Notre avenir tous en fran ais 8 fourni les fondements du concept de d veloppement durable en 1987 Ce document d montre la n cessit d inscrire ce nouveau mode de d veloppement dans l conomie mondiale en pr cisant les menaces qui p sent sur l environnement plan taire et les soci t s Mais surtout c est la suite de la publication du rapport en plus de vingt langues que l expression d veloppement durable est adopt e dans sa d finition la plus commune travers le monde 1 D apr s le Bilan 2009 de la Direction G n rale de la Comp titivit de l Industrie et des Services Un d veloppement qui r pond aux besoins du pr sent sans compromettre la capacit des g n rations futures r pondre leurs propres besoins Cependant 1992 est l ann e qui marque r ellement le d part d une diffusion du concept gr ce la conf rence internationale des Nations Unies tenue Rio appel e Sommet de la Terre Plus de 170 repr sentants de gouvernements y sont r unis et s engagent affronter trois grands probl mes plan taires le changement climatique la diversit biologique et la d sertification Par ailleur
27. Affiliation l OMT l Education l Environnement en Sp cifique aux entreprises du tourisme Europe FEEE membre de l OMT et des voyages Limit aux centres d h bergement touristique Zone 27 pays de l Union Europ enne Oc anie Asie Pacifique Am rique 14 pays travers le monde plus de d utilisation Centrale et Europe 900 labellis s tablissements Tous types d h bergements Toutes les entreprises du tourisme H bergements de plein air labellisables touristiques h bergement restauration activit s H tels depuis 2005 2003 ouverture du label aux services etc Meubl s de tourisme et chambres d h bergement touristique d h tes depuis 2007 2005 ouverture aux services de R sidences de tourisme et auberges de camping jeunesse depuis 2010 107 Exigences Un r f rentiel commun tous les e 13 principale exigence est de s engaer e Entre 99 et 119 crit res selon le type services touristiques r vis en 2009 dans un processus d am lioration d h bergement Respect obligatoire de la e Un r f rentiel contenant plus de 240 e types de crit res r glementation environnementale en crit res r partis en 16 cat gories Imp ratif doit tre satisfait vigueur e Application selon le type d activit la Crit res obligatoires localisation g ographique et en tenant Essentiel doit tre satisfait sous 2 ans 29 pour les h bergements 30 pour les compte des sp cificit s locales campin
28. Cette collaboration permet de progresser sur les points suivants Maintenance Identification d une solution pour viter les surchauffes en t Rendement Permettre le chauffage de la boucle d eau chaude de l h tel par le solaire Economie Diminuer les co ts en pr fabriquant la structure porteuse des panneaux Organisation Entreprise comme interlocuteur unique de Accor ce jour une dizaine d tablissements ont t quip s et une trentaine d autres sont en cours d tude La majorit des h tels sont r alis s selon une conception unique du syst me solaire Quelques uns permettront de mettre en uvre d autres technologies tubes sous vide syst me vidangeable Un affichage dans le hall des h tels indiquera en instantan e aux clients la production solaire cumul e Aspect financier Investissement La r alisation d un appel d offre pour 100 h tels a permis de diminuer le co t d investissement Toutefois cette r duction est limit e par la dispersion g ographique des h tels les diff rences entre h tels toitures plan masse et le temps de pose de l installation Le prix au m2 variera en fonction des h tels et devraient se situer en moyenne autour de 700 euros m2 Subventions de l ADEME Elles couvrent 40 de l investissement relatif l ensemble du syst me Economies d nergie Elles sont fonction de l ensoleillement Lyon la productivit est d environ 570
29. accor com 74 Figure 2 Le projet fran ais 100 h tels solaires issu du partenariat Accor ADEME BONNE PRATIQUE H tels cologiques Projet 100 h tels solaires 7 Pr sentation Dans le cadre de son programme de d veloppement durable Earth Guest le Groupe met en place le projet 100 h tels solaires L objectif est d quiper d ici 2010 une centaine d h tels dont un grand nombre d Etap Hotel et de Formule 1 Ces installations seront r alis es en France en partenariat avec l ADEME l Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie Une cinquantaine d h tels Accor sont d j quip s de panneaux solaires France Maroc Br sil Chine Australie Les 100 h tels s ajouteront ceux d j quip s Mise en uvre amp r sultats Les capteurs solaires interviendront pour produire l eau chaude sanitaire avec un taux de couverture moyen sur une ann e de 50 Les h tels concern s se r partissent sur plusieurs marques 47 F1 19 Etap Hotel 10 Ibis 16 Mercure 21 Novotel Si le principe du solaire thermique est simple son application n cessite la conception de solutions techniques adapt es choix des mat riaux syst mes de r gulation et r sistance des pompes de circulation Accor a instaur une collaboration efficace avec CLIPSOL une entreprise capable de r aliser l ensemble du syst me de production solaire
30. agit de l action publique une chelle territoriale tendue comme la r gion ou le d partement les r f rentiels d valuation ne peuvent pas r pondre tous les besoins Chaque acteur doit alors pouvoir d celer les forces et faiblesses des sous ensembles g ographiques qui composent son territoire s il veut cibler son action au plus pr s des enjeux locaux Apports et limites des indicateurs Une valuation partag e du d veloppement durable suppose une information de qualit accessible compr hensible par tous les acteurs impliqu s dans sa mise en uvre En effet la m thode et les outils d valuation doivent d passer le simple bilan quantitatif des actions men es mais doivent rester accessibles et identifiables 84 Indicateurs et tableaux de bord font partie des outils pouvant tre utilis s pour l valuation du tourisme durable Selon C ron amp Dubois 2000 un indicateur c est d abord une variable qui peut prendre un certain nombre de valeurs statistiques ou d tats qualitatifs selon les circonstances temporelles spatiales Cet indicateur sert donc d instrument de mesure soit dans l objectif d atteindre une certaine connaissance d une situation effectuer un diagnostic soit pour suivre une volution Afin d valuer le tourisme durable trois l ments peuvent ainsi tre pris en compte par des indicateurs la capacit de charge touristique du territoire ne pas d passer les perform
31. autour de ces espaces 16 S L Ensuite en 2005 l action 31 de l Agenda 21 est intitul Int grer le d veloppement durable dans le plan de formation des agents Il est question de promouvoir une culture citoyenne au sein de l institution Quel type de formation au d veloppement durable les agents de votre service ont ils re ue A L Ce n est pas li l Agenda 21 mais pour d finir notre politique on a fait travailler des bureaux d tude sp cialis s en d veloppement durable notamment Fran ois Tourisme Consultants En amont ils ont dispens s des formations au sein du service mais aussi tous les partenaires qui entraient en compte dans la mise en uvre de cette politique Sinon dans le cadre de l Agenda 21 il y a des actions comme 165 Caf s des pratiques des moments th me o on vient changer r guli rement sur le d veloppement durable Mais en termes de formation proprement parler je ne pense pas qu il y en ait eu 4 La politique d partementale de soutien aux h bergements touristiques durables S L partir de 2007 il y a cette action 86 D velopper une offre touristique r pondant aux exigences du d veloppement durable par la politique de soutien aux h bergements touristiques Je vois qu il s agit d une refonte de la politique touristique qu en tait il avant 2007 Est ce qu il y avait d j une politique de soutien A L Avant on avait d j des aides elles datent des an
32. cadre th orique de ce m moire de recherche Il sera donc admis que le tourisme durable ou d veloppement touristique durable est bas sur la vision tripolaire du d veloppement durable qui a t expos e lors de la conf rence de Rio il repose sur la mise en place d une conomie viable et quitable sur le respect des identit s socioculturelles et sur la protection de l environnement Cependant le tourisme durable est galement associ d autres notions et peut tre abord sous divers angles ce qui n cessite un positionnement clair avant de poursuivre la r flexion thique et tourisme durable D apr s l AFIT 2001 faire du d veloppement durable appliqu au tourisme implique de s appuyer sur les quilibres conomiques environnementaux sociaux et thiques La dimension thique est pr sent e comme indissociable des trois autres et comme le quatri me pilier de base du d veloppement durable L thique dans le tourisme sous entend alors le respect de principes tels que cr er un climat de confiance par la transparence faire preuve de solidarit envers les g n rations futures et les pays moins d velopp s d montrer une certaine tol rance envers tous les acteurs impliqu s assurer une gouvernance locale etc En effet il est indiscutable que la prise en compte de principes thiques comme ceux qui ont t adopt s par la D claration de Rio est essentielle la durabilit du d veloppement t
33. d veloppement durable mergence d un concept controvers 1 2 La transversalit du tourisme durable 2 L analyse syst mique et territoriale appliqu e au tourisme 3 L exp rimentation du d veloppement durable au sein du syst me touristique fran ais 3 1 L co engagement des professionnels premier pas vers le d veloppement touristique durable 3 2 L action publique en faveur du d veloppement durable du tourisme une question de volont politique 4 R flexion collective et partenariat fondements d une synergie des acteurs autour du tourisme durable 4 1 La participation des habitants et des touristes pour une gouvernance des territoires touristiques 4 2 Une coop ration public priv garante de la coh rence des politiques touristiques 4 3 Progresser vers une culture partag e du tourisme durable Avec pr s de 74 2 millions de touristes accueillis sur le territoire en 2009 la France est toujours la premi re destination touristique au monde en d pit d un recul de 9 pour l ensemble de l Europe fin 2009 Situ e devant les tats Unis et l Espagne elle reste une destination de choix pour le tourisme de proximit et de courts s jours mais aussi pour le tourisme de luxe Toutefois le secteur touristique fran ais doit affronter une concurrence internationale croissante et satisfaire une demande toujours plus exigeante Il s agit donc renouveler l offre fran aise et d am liorer l accueil et bien
34. d veloppement touristique durable de leur territoire Concertation et culture politique fran aise Par ailleurs Alban et Lewis 2005 52 ont d montr que l incompr hension et les conflits d acteurs peuvent persister au sein des d marches territoriales de concertation en raison de la culture politique fran aise Le d faut de coop ration est essentiellement d un probl me de culture qui alimente des comportements contraires aux exigences de la d marche participative Les auteurs distinguent ainsi quatre comportements qui constituent de r els obstacles la coordination des acteurs dans une perspective de gouvernance territoriale et qui peuvent indiscutablement s appliquer au syst me touristique La m fiance Pour un bon d roulement de la concertation les participants habitants et professionnels du tourisme sont sens s faire preuve d initiative et amener des propositions Or les acteurs d veloppent de fa on spontan e une m fiance vis vis des processus participatifs et dans une position d observateur passif et d attente de la d cision L individualisme La plupart des professionnels concern s aiment travailler seuls par leurs propres moyens ou sein de leur propre r seau Pour cette raison m me lorsqu elle est une obligation la concertation n intervient pas automatiquement dans leurs prises de d cisions chacun tant attach conserver son ind pendance d action L opportunisme la coo
35. de faire des interventions dans les CCI aupr s des professionnels qui n ont pas encore choisi leur label pour leur pr senter la Clef Verte S L Comment les choses vont se passer avec le programme RESPECT M L Il n y a pas eu l tablissement d un lien pr cis Simplement la Clef Verte est dans la bo te outils de RESPECT disposition des CCI sur l Intranet Donc pour la partie environnementale elles peuvent utiliser la Clef Verte Pour la partie sociale elles peuvent utiliser par exemple Tourisme amp Handicap S L Travaillez vous galement avec des collectivit s M L Oui On 8 des partenariats avec des Comit s D partementaux du Tourisme l Aisne l H rault et la Somme qui jouent un r le qui se rapproche de celui des CCI Ils veulent verdir un peu leur d partement alors il y a un petit accompagnement qui est fait S L J ai eu l occasion de rencontrer quelqu un au Conseil G n ral du Nord qui m a pr sent la politique de soutien aux h bergements touristiques du d partement Elle inclut des crit res environnementaux tr s pouss s et on m a clairement affirm qu ils ne trouvaient pas n cessaire de travailler avec des labels Quand aux CCI du Nord elles ne sont pas tr s actives dans de domaine Qu en pensez vous M L Ils n ont pas besoin des labels dans les faits Par contre on sent qu au niveau de l image une initiative uniquement d partementale bien qu elle soit tr s p
36. de gestion environnementale des entreprises touristiques fran aises se multiplient ainsi que les certifications et labels permettant leur reconnaissance et leur valorisation marketing La certification des SME Selon AFNOR la certification est une activit par laquelle un organisme reconnu ind pendant des parties en cause donne une assurance crite qu une organisation un processus un service un produit ou des comp tences professionnelles sont conformes des 32 La s rie ISO 14000 est la partie la plus visible des travaux de l ISO pour l environnement La norme ISO 14001 fait partie des normes d organisation 33 Source http ec europa eu environment emas index_en htm 40 exigences sp cifi es dans un r f rentiel 34 Il s agit donc d un processus de v rification du respect d un cahier des charges th matique par un organisme accr dit et encadr par les pouvoirs publics AFNOR en fait partie Dans le contexte d ISO 14001 2004 la certification se rapporte la d livrance d une assurance crite le certificat par un organisme ext rieur ind pendant apr s avoir audit toutes les tapes d un syst me de management 50 14001 environnemental et v rifi qu il est conforme aux exigences sp cifi es dans la norme Ce certificat est alors valable pour trois ans35 et constitue une r compense de l co engagement de l entreprise En g n ral il permet l entreprise d utiliser u
37. de l Agenda 21 programme d actions pour le d veloppement durable du Finist re adopt par le Conseil g n ral en juillet 2006 e du premier sch ma r gional du tourisme en cours de pr paration e des r sultats de l enqu te MORGOAT tourisme et excursionnisme men e dans le cadre d un partenariat Etat R gion et d partements bretons Conseils g n raux et Chambres de commerce et d industrie Source www finisteretourisme com 66 Les touristes des habitants int grer la r flexion Par ailleurs la construction d une dynamique visant la durabilit du d veloppement touristique ne peut se passer du point de vue des touristes Etant les acteurs de la demande touristique et des habitants temporaires des destinations qu ils visitent les touristes sont videmment inclure dans le dispositif de consultation D une part les touristes sont des consommateurs qui ont des avis et des attentes exprimer en ce qui concerne l offre touristique et de loisirs des territoires L accueil g n ral les satisfait il Comment valuent ils la qualit des prestations d h bergement et d activit s touristiques consomm s Souhaitent ils renouveler leur exp rience touristique sur ce territoire et pourquoi Selon quels aspects de l offre est am liorer Les remarques et propositions ainsi recueillies sont n cessaires pour orienter les volutions de l offre touristique du territoire en termes de qualit et de positionne
38. de recherche qualitative et hypoth tico inductive Ce m moire tente de d montrer que le rapprochement entre les secteurs priv s et publics du tourisme mais aussi entre les diff rents chelons territoriaux sont des l ments essentiels au processus de d veloppement touristique durable Il essaie aussi de d montrer ce que signifie forger une culture partag e du tourisme durable et quel en est l int r t Avec ces hypoth ses pr sentes l esprit plusieurs techniques de recherche qualitative ont t mobilis es Une recherche documentaire ouverte Les premi res recherches se sont bas es sur la lecture de documents Ainsi les l ments de construction du concept de tourisme durable et de cadrage aux niveaux international et europ en sont issus de rapports et publications officielles qui proviennent de divers organismes ou programmes des Nations Unies par exemple De m me le site Internet du Minist re fran ais du d veloppement durable a permis d avoir acc s divers documents de synth se au sujet de la politique de d veloppement durable men e actuellement par le gouvernement fran ais A partir de ces premi res donn es collect es le cadre th orique et le contexte des travaux ont pu tre fix s Puis une prospection aupr s des structures publiques en charge du tourisme a t r alis e par la consultation des sites Internet de l ensemble des Conseils g n raux et r gionaux de France mais aussi de leurs
39. de tourisme durable sur les territoires en France 50 Idem 62 CHAPITRE III L MENTS DE R FLEXION POUR UNE SYNERGIE DES ACTEURS AUTOUR DU D VELOPPEMENT TOURISTIQUE DURABLE EN FRANCE A Renforcer les capacit s du syst me touristique par la r flexion collective et le partenariat Le d veloppement durable du tourisme est un processus global qui concerne l ensemble des parties prenantes du syst me d acteurs touristique fran ais Etat collectivit s territoriales entreprises touristiques habitants touristes N anmoins les principaux porteurs de projets touristiques sont les collectivit s publiques qui d tiennent le pouvoir d cisionnel et les moyens n cessaires l laboration de strat gies touristiques coh rentes et la r alisation d actions durables sur les territoires Dans une logique de d veloppement durable les lus ont la responsabilit d organiser une r flexion commune afin d aboutir des politiques qui int grent la multiplicit d acteurs et d enjeux touristiques de leurs territoires D apr s un lu local lorsqu une collectivit s engage dans le d veloppement durable du tourisme il ne s agit plus tellement de d cider mais d organiser le processus collectif de construction des d cisions au service de l action 1 En effet le panorama des initiatives priv es et publiques pr sent dans le chapitre pr c dent conduit dire que la gouvernance des territoires touristiques
40. durabilit dans les investissements et le financement du d veloppement du tourisme Le principal r sultat de ce r seau est l tablissement d une norme commune et volontaire encourageant une plus grande durabilit dans les investissements touristiques 4 terme les orientations politiques sur le d veloppement durable du tourisme labor es par le GTI DTD sont destin es int grer le Plan cadre D cennal de programmes de consommation et de production durable examin par la Commission du d veloppement durable des Nations Unies Bien que fond sur des groupes de travail volontaires le processus de Marrakech a donc permis une coop ration internationale dans l objectif de traduire concr tement et efficacement le concept de tourisme durable Cela 3 galement constitu l occasion pour le gouvernement Fran ais de commencer manifester son engagement en faveur du d veloppement durable du tourisme 3 La construction d un cadre politique et juridique pour la mise en oeuvre d un d veloppement durable en France Malgr la multiplication des outils et initiatives aux niveaux europ en et international les questions de d veloppement durable et de durabilit dans et par le tourisme ont tard faire partie d une strat gie nationale effective en France Fin 1996 une premi re Strat gie nationale de d veloppement durable SNDD a t valid e sur la base des travaux d un organisme consultatif ind pendant plac
41. e Par exemple si on vise la qualit durable avec un nombre de crit res restreint pour un g te ils peuvent obtenir jusqu 16 500 euros Par chambre c est 4 500 euros sachant qu on limite cinq chambres l aide pour les g tes En fait a marche toujours avec un plafond de d penses pour eux et on subventionne toujours 30 S L Et jusqu maintenant combien de dossiers on t trait s A L Pour l instant on a une quinzaine de projet qui ont t subventionn s essentiellement des h bergements ruraux et quelques h bergement d h tellerie de plein air On a des h tels qui sont en cours d instruction mais qui n ont pas encore t sortis Actuellement on a entre 50 et 60 dossiers en cours d instruction S L Et combien de temps dure l instruction d un dossier A L Entre 1 an 1 an et demi 3 ans pour les gros projets S L J ai vu que vous aidiez pour des projets de construction est ce qu il s agit de personnes qui partent z ro ou de r novation d h bergements A L Non on paide pas pour le neuf Quand on parle de cr ation c est la cr ation de l h bergement touristique mais pas du b ti ce qui implique de lourds travaux de toute fa on mais c est de la r habilitation Et lorsqu on parle de r novation c est que l h bergement touristique existait d j et qu on le r nove 5 L laboration du Sch ma d partemental de d veloppement touristique durable 2005 2010
42. en compte les orientations r gionales notamment en termes d axes prioritaires et de planification des aides directes et indirectes aux entreprises Par ailleurs la contractualisation permet de faire de chaque acteur local un co partenaire du d veloppement touristique et d appr hender l action publique l chelle territoriale la plus pertinente celle des territoires de vie En effet le contrat de territoire est le point de rencontre entre la strat gie r gionale ou d partementale et la vision intercommunale ou communale du tourisme avec la mise en place de moyens financiers n cessaires la r alisation des projets et des actions au niveau local Il s agit d un outil privil gi pour rendre les collectivit s locales plus r actives et plus performantes en mati re de d veloppement touristique durable et leur confier des missions sp cifiques pour une coh rence des actions et projets men s sur le territoire 11 4 3 Progresser vers une culture partag e du tourisme durable Malgr l mergence de projets de d veloppement touristique durable en France il ne faut pas oublier que le d veloppement durable et le tourisme durable ne sont pas des notions absolues et que leur signification est encore floue pour les Fran ais L int gration de principes de durabilit dans les modes d action du syst me touristique n cessite donc au pr alable des efforts de construction d une culture partag e du tourisme durable La
43. entreprendre des actions de pla nification int gr es du developpement touris tique en partenariat avec les ONG et les popu lations locales pour contribuer au developpe ment durable 10 Reconnaissant l objectif de coh sion econo mique et sociale entre les peuples de la planete comme un des principes fondamentaux du d ve loppement durable il est urgent que soient mises en place des mesures permettant un partage plus quitable des benefices et des charges engendr s par le tourisme Cela implique un changement dans 165 modeles de consommation et l introduc tion de m thodes de fixation de prix permettant l int gration des co ts environnementaux Les gouvernements et les organisations multila t rales devraient donner priorite et renforcer les aides directes ou indirectes destin es aux pro jets touristiques contribuant 8 l am lioration de la qualit de l environnement Dans ce contexte convient d tudier l application harmonieuse au niveau international d instruments econo miques juridiques et fiscaux afin de garantir l u tilisation durable des ressources dans les activi tes touristiques 102 11 Les r gions vuln rables aujourd hui et 8 l avenir du point de vue de l environnement et de la culture doivent tre consid r es comme prioritaires pour la coop ration technique et les aides financi res en vue d un d veloppement touristique durable Les r gions particuli rement d grad es par des modeles
44. est le fruit d efforts permanents et il exige le contr le constant des effets de cette activit ce qui suppose l adoption chaque fois qu il y lieu des mesures pr ventives et ou correctrices n cessaires Le tourisme durable devrait aussi satisfaire au plus haut niveau possible les touristes et repr senter pour eux une exp rience utile en leur faisant prendre davantage conscience des probl mes de durabilit et en encourageant parmi eux les pratiques adapt es D finition simplifi e du Comit fran ais sur le tourisme durable juillet 2006 On entend par d veloppement du tourisme durable toute forme de d veloppement de cette activit touristique qui respecte pr serve et mette en valeur long terme les ressources naturelles culturelles et sociales d un territoire Le d veloppement du tourisme durable doit s inscrire dans une dynamique qui articule des modes de production et de consommation responsables tout en offrant aux populations qui vivent travaillent ou s journent sur cet espace des avantages socio conomiques quitablement r partis Ce d veloppement suppose un am nagement et une gestion int gr e des ressources ainsi que la participation des acteurs locaux afin de concilier sa mise en uvre avec les besoins et capacit s du territoire Source www veilleinfotourisme fr 16 3 Le choix d un cadre th orique transversal et discut La d finition du tourisme durable de l OMT constituera le
45. et biodiversit patrimoine culturel et naturel mondial gouvernance locale du tourisme durable Dans le cadre de cet engagement de la France dans le processus de Marrakech le Comit fran ais pour le d veloppement durable du tourisme a t form en mai 2006 avec les principaux partenaires fran ais concern s par le d veloppement durable du tourisme D apr s ODIT France 2007 ce comit national est compos de membres repr sentant les diff rents minist res et organismes publics comp tents des groupements d entreprises et associations de 23 Cf site du PNUE 25 professionnels du secteur des organisations non gouvernementales et il encourage des actions qui sont communes aux secteurs public et priv du tourisme Une partie de leurs travaux sur les bonnes pratiques de tourisme durable a ainsi t publi e en 2007 au sein du guide de savoir d ODIT France intitul Tourisme et d veloppement durable L exp rience fran aise Ainsi le Comit fran ais et l ensemble du GTI DTD ont men tout un programme de travail sur trois ans entre 2006 et 2009 Une campagne en ligne Passeport Vert visant sensibiliser les touristes internationaux au choix de vacances responsables a par exemple t men e Mais ce travail a surtout abouti des outils et recommandations et au soutien de projets tels que la cr ation d un R seau d Investissement et de financement durables dans le tourisme SIFT afin d int grer la
46. fran aises Le d veloppement de l cotourisme en France est il le fruit d une volont politique L objectif tait de traiter d une innovation qui r pond la sensibilit environnementale des touristes et qui s int gre dans un souci g n ral de d veloppement durable Cependant ce projet de m moire focalis sur l cotourisme ne constituait pas un choix pertinent Traiter d un march de niche ne m aurait pas permis d atteindre mon but cerner les enjeux actuels du d veloppement touristique dans les territoires fran ais Quant la port e pratique de la d marche elle aurait t limit e par une demande qui est encore faible Par ailleurs j envisageais d analyser les volutions de l cotourisme en France sous trois angles diff rents 1 son int gration aux politiques publiques du tourisme 2 la progression et la structuration de l offre cotouristique par ses prestataires 3 l extension spatiale des destinations cotouristiques Le d veloppement de ce plan ne s est pas r v l r alisable compte tenu du temps imparti la r alisation du m moire ainsi que du volume de donn es rassembler pour laborer un panorama complet l chelle nationale Ainsi la probl matique et les hypoth ses de recherche ont t r orient es et les outils m thodologiques ont t choisis plus modestement Le th me t largi au d veloppement du tourisme durable en France Il sera trait en termes d acte
47. gion les initiatives publiques et priv es dans le domaine du d veloppement de la promotion et de l information touristique e Le d partement doit cr er un Comit d partemental du tourisme CDT dont il choisit librement le r gime juridique Le CDT exerce son activit en harmonie avec les collectivit s territoriales et en partenariat avec les organismes int ress s au d veloppement du tourisme dans le d partement en prenant en compte les orientations d finies par le sch ma r gional La commune peut cr er un office de tourisme charg des missions d accueil et d information des touristes et de la promotion touristique locale Source www veilleinfotourisme fr Les principaux textes l gislatifs sont la loi n 92 1341 du 23 d cembre 1992 portant r partition des comp tences dans le domaine du tourisme la loi relative aux libert s et responsabilit s locales et la loi n 2002 276 du 27 f vrier 2002 relative la d mocratie de proximit 49 1 La concertation des multiples acteurs du tourisme l chelle r gionale un d fi relev par la Bretagne En 2004 le Conseil r gional de Bretagne a lanc son premier Sch ma r gional du tourisme afin d anticiper les volutions de l conomie touristique dans cette r gion o le tourisme repr sente pr s de 8 du PIB Vot en 2007 il s agit d une strat gie de d veloppement conomique et sociale qui tient en quatre documents distincts le Mode d emploi g
48. juridique du syst me touristique qui influence beaucoup le d veloppement du tourisme durable car les r gles qui r gissent les rapports de ces deux types d acteurs proc dent du droit public dans le premier cas du droit priv dans le deuxi me cas Toutefois deux types d acteurs se situent au c ur du syst me touristique local les touristes et les habitants Bien entendu le tourisme n existerait pas sans les touristes eux m mes qui se d placent choisissent leurs destinations et leurs prestataires de services touristiques Ils sont l origine de la demande qui fait fonctionner toute l industrie du tourisme et qui influence l offre mise sur le march Quant aux habitants des lieux touristiques leur r le d h te est prendre en consid ration car ils rencontrent in vitablement les touristes et les retiennent en les accueillant et en leur proposant des services de restauration d h bergement ou de divertissement En r alit touristes habitants et entreprises r ceptrices sont les composantes de base du syst me touristique et ce quelles que soient les destinations Un dernier groupe d acteurs les structures charg es de la protection environnementale font galement partie du syst me touristique au niveau local En effet de nombreuses destinations touristiques doivent compter avec les associations locales de protection de la nature ou de pr servation du patrimoine et parfois avec des ONG environnementales En Fra
49. la concertation des acteurs En ce sens les Parcs naturels r gionaux constituent de v ritables mod les d organisation territoriale porteurs de valeurs fortes et d innovations En effet ces territoires non administratifs sont g r s par des structures mixtes qui m nent des projets concert s de d veloppement conomique social et culturel Gr ce la forte adh sion des habitants et acteurs locaux ils deviennent des lieux d exp rience et d approfondissement de la d mocratie locale mais galement des laboratoires de tourisme durable Ainsi il semble que l change de savoir faire entre les divers acteurs du tourisme et entre chelles territoriales soit une cl du d veloppement touristique durable des destinations fran aises 89 BIBLIOGRAPHIE R f rences institutionnelles BRUNDTLAND 1987 Rapport de la Commission mondiale sur l environnement et le d veloppement de l ONU 318 p COMITE INTERMINISTERIEL POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE 2003 Strat gie nationale de d veloppement durable juin 2003 151 p COMISSARIAT GENERAL AU DEVELOPPEMENT DURABLE 2009 Strat gie nationale du d veloppement durable version provisoire f vrier 2009 45 p COMMISSION DES COMMUNAUT S EUROP ENNES 2007 Agenda pour un tourisme europ en comp titif et durable COM 2007 621 final 11 p CONFERENCE MONDIALE DU TOURISME DURABLE 1995 Charte de Tourisme durable Lanzarote 4 p NATIONS UNIES 2002 Rapport du Somme
50. le Conseil g n ral du Nord traduit sa d termination r partir les retomb es 47 Ces architectes appartiennent au Conseil d Architecture d urbanisme et d Environnement CAUE du d partement du Nord 55 conomiques du tourisme sur l ensemble du d partement et limiter leur concentration autour de la m tropole lilloise Cette politique fond e sur la notion de patrimoine naturel et culturel pr server mais galement sur l am lioration de la qualit de vie des habitants et des client les montre que le D partement aborde le d veloppement durable du tourisme comme une dynamique endog ne qui renforce l identit territoriale Ainsi d apr s Aude Lef vre du service Tourisme du Conseil g n ral cette d marche n a pas eu faire intervenir de certifications ou co labels sens s rendre l offre touristique du Nord plus attractive Le D partement du Nord s est donc engag dans des actions de d veloppement touristique durable en relation avec ses comp tences territoriales l action sociale et l am nagement rural Les deux politiques cit es impliquent une collaboration troite avec le secteur priv afin de cr er une offre touristique solidaire et co responsable l chelle du territoire d partemental Fiqure_II 5 Page d accueil du site Internet du Conseil g n ral du Nord d di l h bergement touristique durable durable BIENVENUE http www cg59 frhebergement touristique durable Vous
51. le d veloppement et sur l laboration des politiques touristiques et eux travaillent plus sur la mise en uvre de cette politique qui est d cid e ici au D partement sur la promotion et la commercialisation S L Donc le CDT s occupe du c t mise en uvre A L Effectivement ce n est pas comme a dans tous les d partements mais dans le Nord on a d cid de se doter d une politique touristique et d un service Tourisme qui travaille au d veloppement touristique S L Ce n est pas le cas dans tous les d partements A L Non 1 y a des d partements o il n y a pas de service Tourisme et o le CDT par exemple pilote les sch mas Ici le sch ma est fait en interne au D partement et le CDT met plut t en uvre cette politique qui est d cid e S L Pourriez vous me pr senter les caract ristiques du tourisme dans le Nord En ce qui concerne l offre et la fr quentation par exemple A L On a une fr quentation qui se caract rise surtout par des courts s jours On est dans une position au carrefour de l Angleterre de la Belgique et Paris qui n est pas tr s loin Donc on a une client le qui est surtout r gionale avec un pourcentage aussi d trangers des Belges Anglais N erlandais mais qui est plut t une client le de passage c est dire des courts s jours ou de l excursionnisme En termes d h bergement on a une offre assez importante d h bergements dits ruraux g te
52. le dispositif et en parlent mais on aimerait arriver les associer encore plus pour que le maximum d h teliers et de propri taires de camping soient au courant du dispositif car ils sont en contact direct avec les propri taires et exploitants Donc voil ils sont sensibilis s mais il faut qu on travaille vraiment un partenariat plus formel S L Et pour l instant ce n est pas le cas A L Non ce n est pas le cas Ils connaissent le dispositif et quand ils ont une demande je pense qu ils nous renvoient certains porteurs mais ce n est pas automatique S L Sachant que de leur c t il y a l Assembl e des Chambres Fran aises de Commerce et d Industrie qui est en train de d velopper le dispositif RESPECT qui consiste aussi de l accompagnement des h bergements touristiques pour faire du tourisme durable A L Oui ici ce ne sera pas n cessaire car tout est d j bien mis en uvre par le D partement Mais c est vrai qu on ne peut pas non plus subventionner tout le monde les porteurs de projets priv s sont subventionn es dans les communes de moins de 25 000 habitants Ce qui fait qu il y a toute une partie des h bergements dont on ne peut pas financer les projets Donc le D partement intervient en aide directe au priv dans le cadre de ses comp tences en am nagement rural Donc on aide par tous les h teliers tous les propri taires de camping toutes les chambres d h te Alors on travaille sur un do
53. leur permettent de se distinguer sur le march du tourisme et de capter de nouvelles client les sensibilis es au respect de l environnement et l cologie Par ailleurs les d marches qui ont t d crites donnent aux professionnels du tourisme la possibilit de r aliser des conomies consid rables et ainsi d augmenter leur rentabilit tout en les impliquant dans une gestion quilibr e de leurs sites d implantation et des ressources naturelles locales En g n rant des retomb es conomiques et en favorisant la protection du patrimoine naturel les SME et l co labellisation des entreprises ont donc leur place dans une dynamique de d veloppement durable du tourisme 44 3 L co conception dans l h bergement touristique le cas de l h tellerie de plein air Plus en amont on assiste en France la cr ation de nouveaux types d h bergements touristiques fond s sur des principes cologiques En effet le respect de crit res de gestion environnementale est pris en compte lors de la conception de sites et d installations notamment dans l h tellerie de plein air Le r seau de campings Huttopia Huttopia S A est le concepteur et l exploitant d une cha ne de 14 campings en France commercialis s sous les marques Huttopia et Campings Indigo En 1999 cette entreprise a t cr e sur la base d une philosophie de d couverte et de respect de l environnement L objectif des fondateurs tait de r
54. n ral le Document cadre le document de la Consultation et le Plan d action pour 2008 2010 Cette politique de d veloppement touristique durable est fond e sur les trois piliers classiques du d veloppement durable ce qui appara t dans le Document cadre Pour tre durable le d veloppement doit tre la fois cologiquement soutenable conomiquement efficace et socialement quitable Toutefois ce sch ma strat gique r sulte d une r flexion autour de cinq notions appel es ambitions constituant le cadre de r f rence pour la mise en place d un strat gie touristique durable en Bretagne l attractivit la comp titivit la solidarit l efficacit et l accessibilit Quant au Plan d actions d taill du sch ma il s appuie sur trois grands axes strat giques le r quilibrage territorial et saisonnier la modernisation de l offre et des services et une nouvelle gouvernance Afin de parvenir r aliser ces cinq ambitions d cliner ces trois axes d action strat gique et initier le d veloppement durable du tourisme la R gion Bretagne s est associ e tous les acteurs concern s l chelle r gionale chaque tape de cette d marche territoriale Une exp rience de travail participative et implicative Les divers documents du Sch ma r gional du tourisme r sultent d une r flexion collective sur le d veloppement touristique de la Bretagne En effet le Conseil r gional s est app
55. notamment qu on souligne leur droit souverain au d veloppement qu on reconnaisse que les pays industrialis s sont les principaux responsables des probl mes cologiques actuels et qu on tablisse que de nouvelles ressources et techniques sont n cessaires pour permettre aux pays en d veloppement de ne pas appliquer des modes de d veloppement aussi polluants que ceux des pays d velopp s La D claration de Rio n est pas juridiquement contraignante Toutefois il est vraisemblable que comme dans le cas des d clarations des Nations Unies sur les droits de l homme les gouvernements se sentiront moralement oblig s d adh rer ses principes 95 PR AMBULE La Conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement R unie Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992 R affinmant la D claration de 18 Conf rence des Nations Unies sur l environnement adopt e 8 Stockholm le 16 juin 1972 et cherchant en assurer le prolongement Dans le but d tablir un partenariat mondial sur une base nouvelle et quitable en cr ant des niveaux de coop ration nouveaux entre les Etats les secteurs clefs de la soci t et les peuples Oeuvrant en vue d accords internationaux qui respectent les int r ts de tous et prot gent l int grit du syst me mondial de l environnement et du d veloppement Reconnaissant que la Terre foyer de l humanit constitue un tout marqu par linterd pendance Proclame ce qui suit PRINC
56. ou d activit touristique qui respecte et pr serve long terme les ressources naturelles culturelles et sociales d un espace et qui contribue de mani re positive et quitable au d veloppement conomique et l panouissement des individus qui vivent travaillent ou s journent dans cet espace Une r flexion sous l angle du d veloppement durable dans quatre dimensions thique sociale conomique patrimoniale Le concept de tourisme durable Les cinq grandes ambitions qui sont au c ur du Sch ma r gional du tourisme de Bretagne partagent une strat gie commune le d veloppement durable qui les rend indissociables Pour tre durable le d veloppement doit tre la fois cologiquement soutenable conomiquement efficace et socialement quitable Les ambitions du Sch ma y concourent directement ou indirectement avec un gal niveau d importance e Aucune d finition du tourisme durable n appara t dans le sch ma mais le site Internet du CRT retranscrit celle de OMT 2004 et tablit une diff rence entre tourisme durable solidaire et cotourisme Probl matique et objectifs 3 questions de base Comment le tourisme peut il contribuer au d veloppement de notre d partement avec quels b n fices pour ses habitants Comment peut on aider les acteurs du tourisme maintenir leur niveau qualitatif tout en offrant un produit sp cifique s curis resp
57. parties int ress es entreprises habitants et touristes la contractualisation avec les professionnels du tourisme et le partenariat entre les chelles territoriales se sont r v l s tre des conditions essentielles la mise en place de strat gies concert es de d veloppement du tourisme durable sur les territoires Par ailleurs il est devenu vident que ce processus demande une ouverture du syst me touristique des acteurs publics dont les missions ne sont pas exclusivement touristiques mais qui assurent un soutien local des d marches publiques et priv es de d veloppement durable La formation des professionnels le conseil par des experts de terrain et les dispositifs d valuation sont enfin apparus comme des outils de construction d une culture partag e du tourisme durable en France Ces travaux offrent ainsi une r ponse aux trois hypoth ses de recherche Premi rement ils confirment le fait que les approches publiques et priv es du d veloppement touristique durable manquent encore de coordination N anmoins les exemples tudi s ont d montr que des efforts importants sont d ores et d j fournis par les collectivit s les structures consulaires des associations et des regroupements professionnels pour faire converger leurs int r ts et rendre leurs initiatives plus coh rentes entre elles Une dynamique de d cloisonnement au sein du syst me touristique fran ais est donc en cours et favorise la mise en place de
58. politique de soutien aux prestataires d activit s touristiques A L Dans ces politiques il y a un volet de l aide qui est consacr l am nagement de la zone touristique qui est situ e en compl ment de l h bergement C est donc vraiment li l h bergement et non pas un projet de loisirs Mais si l h telier ou le gestionnaire de camping par exemple souhaite proposer du loisir touristique en compl ment de son offre d h bergement c est tout fait possible de le soutenir Sinon on a une autre politique qui est le fonds de d veloppement touristique qui permet d intervenir sur les projets qui ne sont pas de l h bergement mais qui ne prend pas compte la dimension de d veloppement durable c est une ancienne politique qui n a pas ce niveau d exigence 17 S L Pour cette action dans l Agenda 21 il est question de cr er des produits touristiques qui valorisent la culture locale et la redistribution dans l conomie locale Qu est ce que cela signifie dans le cadre de cette politique A L Alors a peut concerner toutes les dimensions comme l architecture en valorisant dans la phase de construction le b ti de la r gion On avait d j une politique de l h bergement de Pays qui vise pr server le patrimoine b ti avec toute une typologie d h bergements accompagn e d un travail pour r pertorier ce patrimoine Mais lorsqu on parle de valoriser la culture locale pour l h berg
59. populations par exemple implique de leur offrir des possibilit s de progr s social gr ce au tourisme mais d pend galement de la gestion environnementale et des ressources locales qui impacte leur cadre de vie Quant aux questions de qualit de l emploi touristique et d quit sociale elles sont li es la viabilit conomique des entreprises qui elle m me est li e un environnement attractif pour des visiteurs Cette combinaison des objectifs et des dimensions du d veloppement durable 8 par ailleurs donn lieu un sch ma qui est d sormais utilis par les acteurs du tourisme durable cf Figure 1 3 Figure 1 3 Les douze objectifs et les trois dimensions du tourisme durable NEMENT ova at A C ST A ee FE PA te k FE Q ECO 7 A E a 2 Aa 2 6 D uola A 52 29 l 27 ww m 7 mn 2 5o 3 NO S LE gt y 5 D g FP ES SC ME S 2 2 27 CRT 24 D AY 4 DO S3 4 4 S30 a MWNOO 3 Noo 3 318 310 Source PNUE ICLEI 2007 18 Des angles de vue multiples mais incontournables Au del de ses trois dimensions et de ses douze objectifs la durabilit touristique sera galement abord e sous langle de ses parties prenantes ou acteurs cl s D u
60. pour des politiques touristiques qui incitent les professionnels agir pour plus de durabilit dans le tourisme et qui proposent un suivi de leurs d marches e La concertation avec les acteurs et la d mocratie participative s installent progressivement dans les processus de d cision publique ce qui favorise l laboration de sch mas de d veloppement touristique durable en ce sens qu ils recherchent un int r t mutuel ATOUT France s est empar du sujet de la mise en uvre d un tourisme durable en France et publie r guli rement des guides destination des acteurs publics et priv s Les professionnels de l h bergement touristique ont tendance se limiter des co initiatives par lesquelles ils limitent leurs impacts environnementaux et augmentent la rentabilit de leur activit mais n int grent pas la dimension socio culturelle du d veloppement durable dans leurs logiques Les politiques publiques du tourisme privil gient certains axes de d veloppement durable en fonction des comp tences des collectivit s territoriales qui les laborent Aujourd hui ces politiques manquent de connexions entre elles aux chelons r gional et d partemental OPPORTUNIT S MENACES Les touristes du march europ en sont favorables au d veloppement d une offre touristique durable Le Grenelle de l Environnement lanc en France a augment la sensibilit et l adh sion des client le
61. pr sent sans compromettre la capacit des g n rations futures r pondre leurs propres besoins Cependant 1992 est l ann e qui marque r ellement le d part d une diffusion du concept gr ce la conf rence internationale des Nations Unies tenue Rio appel e Sommet de la Terre Plus de 170 repr sentants de gouvernements y sont r unis et s engagent affronter trois grands probl mes plan taires le changement climatique la diversit biologique et la d sertification Par ailleurs ils adoptent la D claration de Rio sur l environnement et le d veloppement cf Annexe 1 qui d finit les droits et responsabilit s des Etats en la mati re sans pour autant rev tir de valeur juridique et qui tablit 16 champ du d veloppement durable au del de la d finition basique du rapport Brundtland En effet c est partir de 1992 qu une vision tridimensionnelle appara t indispensable pour concevoir l id e de durabilit qui ne peut se r duire la consommation prudente des ressources environnementales Le concept de d veloppement durable s articule ainsi autour de trois axes essentiels et indissociables e Economique il vise la rentabilit des activit s conomiques long terme et g n re une prosp rit tous les niveaux de la soci t e Socio culturel il contribue au bien tre des populations r partit les b n fices au sein des communaut s locales favorise le progr
62. projetez de r aliser ou de r nover un h bergement touristique le D partement du Nord vous accompagne afin de mieux r pondre aux enjeux du d veloppement durable Penser durable c est imaginer des structures d accueil touristiques plus respectueuses de l environnement plus saines plus conomes en ressources et plus agr ables vivre C est cr er des lieux de vacances accessibles tous C est aussi un levier sur le plan commercial en touchant de nouvelles dient les et en confortant son image Mode d emploi du site Source www cg59 fr 48 Cf retranscription de l entretien dans le dossier d outils m thodologiques 56 3 L action publique en faveur du d veloppement durable du tourisme une question de comp tences territoriales Les politiques touristiques men es par la Bretagne et le Nord mettent en vidence le r le grandissant de la r gion et du d partement dans le d veloppement durable du tourisme en France tandis que l tat ne sy engage pas formellement En effet sans se fonder syst matiquement sur la d finition du tourisme durable adopt e en France en 2006 les collectivit s publiques inscrivent progressivement les principes de Rio dans leurs strat gies territoriales y compris de d veloppement touristique D autres territoires fran ais ont r cemment labor des sch mas de d veloppement touristique marqu s par une ambition de durabilit tant dans leur processus d laboration que dans l
63. promotion et la diffusion de la Charte et veiller son ap plication optimale doit galement entrepren dre des activit s afin d en garantir la continuit detecter les situations critiques et encourager toutes les entit s publiques et priv es appliquer et 8 respecter les principes du tourisme durable 3 Le Comite doit favoriser la r alisation d tu des de projets et d actions de nature cr er des situations exemplaires pouvant servir de refe rence pour tout probl me majeur au niveau mon dial ceci constitue la meilleure mani re d ap pliquer la Charte et les principes du d veloppe ment durable 4 Ce Comite est charge d assurer la continuit et le suivi des accords de cette conf rence et a la responsabilit de la diffusion et de la pr sen tation de la Charte aupr s des acteurs du d ve loppement durable en mati re de tourisme y compris devant les repr sentants de l industrie touristique les organismes gouvernementaux les ONG les agences des Nations unies et au tres institutions internationales 104 ANNEXE 3 Extrait d une brochure promotionnelle du r seau Chouette Nature Bienvenue dans nos villages CHOUETTE NATURE Aujourd hui le d veloppement durable est l affaire de tous Tous les secteurs conomiques sont concern s et le tourisme plus particuli rement car ses impacts peuvent tre parfois n fastes pour notre plan te mission de gaz effet de serre gasp
64. risque d avoir des effets n fastes soudains sur l environnement de ces derniers La communaut internationale doit faire tout son possible pour aider les Etats sinistr s PRINCIPE 19 Les Etats doivent pr venir suffisamment l avance les Etats susceptibles d tre affect s et leur communiquer toutes informations pertinentes sur les activit s qui peuvent avoir des effets transfronti res s rieusement nocifs sur l environnement et mener des consultations avec ces Etats rapidement et de bonne foi PRINCIPE 20 Les femmes ont un r le vital dans la gestion de l environnement et le d veloppement Leur pleine participation est donc essentielle la r alisation d un d veloppement durable PRINCIPE 21 Il faut mobiliser la cr ativit les id aux et le courage des jeunes du monde entier afin de forger un partenariat mondial de mani re assurer un d veloppement durable et garantir chacun un avenir meilleur PRINCIPE 22 Les populations et communaut s autochtones et les autres collectivit s locales ont un r le vital jouer dans la gestion de l environnement et le d veloppement du fait de leurs connaissances du milieu et de leurs pratiques traditionnelles Les Etats devraient reconna tre leur identit leur culture et leurs int r ts leur accorder tout l appui n cessaire et leur permettre de participer efficacement la r alisation d un d veloppement durable PRINCIPE 23 L environnement et les ressources natur
65. sentant l ensemble des acteurs et espaces touristiques europ ens Ce groupe mis en place en f vrier 2005 a adopt un rapport final en f vrier 2007 qui identifie les lignes directrices de pratiques durables des entreprises et des touristes et qui fait des propositions concernant les actions mener par les Etats membres et par la Commission Europ enne Sur la base de ce rapport2 mais galement des r sultats d une consultation publique lanc e aupr s de tous les acteurs europ ens concern s un Agenda pour un tourisme europ en durable et comp titif a finalement t adopt et lanc officiellement en octobre 200721 Ainsi la Commission Europ enne a tabli cet Agenda comme un cadre d objectifs pour la mise en uvre des politiques et actions europ ennes de soutien dans le domaine du tourisme et dans tous les autres domaines ayant un impact sur le tourisme et sa durabilit tels que l am nagement du territoire les infrastructures et les services Les principes m thodologiques que la Commission invite tous les acteurs suivre pour atteindre l objectif dun tourisme comp titif et durable en Europe prennent en compte les ceux de la D claration de Rio cf Annexe 3 e Adopter une approche globale et int gr e e Planifier sur le long terme e un bon rythme de d veloppement e Faire intervenir toutes les parties int ress es principe de participation e Utiliser les meilleures connaissances dis
66. strat gies touristiques durables sur les territoires Ce m moire valide galement l hypoth se selon laquelle la r partition des comp tences territoriales influe sur la d finition des axes d action prioritaires en mati re d veloppement touristique Cependant les exemples de collectivit s trait s dans ce m moire montrent que le respect des principes de d veloppement durable correspond d sormais un cadre pour l laboration des politiques publiques du tourisme et qu il se traduit de plus en plus par des dispositifs de consultation Le partage de la comp tence tourisme et la variabilit des budgets des structures r gionales et d partementales ne constituent donc pas des obstacles au progr s des d marches publiques de d veloppement touristique durable en France En revanche l id e selon laquelle le tourisme durable est g n ralement confondu avec la gestion environnementale des entreprises touristiques a t infirm e En effet les entreprises 88 touristiques ayant recours des syst mes d co labellisation sont conscientes de s engager sur la voie du tourisme durable mais que leurs m thodes sont limit es Quant aux collectivit s elles visent impulser une dynamique territoriale transversale au del des aspects environnementaux de l activit touristique L instauration d une synergie autour du tourisme durable en France ne peut donc se passer d une gouvernance des territoires appuy e sur
67. tourisme car il a une incidence importante sur leur cadre de vie quotidien Pour que les politiques touristiques men es par les collectivit s r pondent aux crit res de d veloppement durable leur voie doit n cessairement tre prise en compte par une d mocratie participative Le processus de d mocratie participative est compl mentaire celui de la d mocratie repr sentative par laquelle les citoyens expriment leur volont en lisant des repr sentants qui ils d l guent leur pouvoir Conform ment la d claration de Rio le principe de participation est d fini comme un droit d acc s du public aux informations relatives l environnement et l am nagement de leur territoire mais aussi et surtout comme une association des habitants l laboration des d cisions concernant leur territoire La d mocratie participative pr sente trois facettes qui sont autant de facteurs de succ s pour les d marches publiques de d veloppement touristique durable e L information doit tre compr hensible et accessible au plus grand nombre Dans un premier temps la d mocratie participative permet aux habitants de prendre connaissance des dynamiques et des projets touristiques en cours sur leurs territoires assurant ainsi la transparence des politiques men es e La consultation consiste recueillir les avis Elle est galement essentielle car elle donne aux habitants la possibilit d exprimer leurs diverses opinions s
68. touristiques obsole tes et fort impact doivent aussi faire l objet d une attention particuli re 12 Le d veloppement des formes alternatives de tourisme respectant les principes du d veloppe ment durable ainsi que la diversification des pro duits touristiques constituent des facteurs de sta bilit 8 moyen comme long terme convient dans ce sens et en particulier dans le cas de nom breuses petites Iles et des zones cologiquement fragiles de favoriser et de renforcer de mani re active la coop ration r gionale 13 Les gouvernements l industrie les autorit s et les ONG comp tentes en mati re de tourisme doivent encourager et participer la cr ation de r seaux accessibles de recherche de diffu sion d information et de transfert de connais sances et de technologies appropri es en ma tiere de tourisme durable 14 La d finition d une politique en mati re de tourisme durable suppose le soutien et la pro motion de syst mes de gestion touristique com patibles avec l environnement d tudes de fai sabilit permettant la transformation du secteur tout comme la mise en uvre de projets de d monstration et le d veloppement de program mes de coop ration internationale 15 L industrie touristique en collaboration avec les organismes et les ONG dont les activites sont li es au tourisme doivent d finir le cadre sp ci fique de mise en uvre des actions actives et pr ventives pour un d ve
69. une nouvelle approche du d veloppement et de la gestion du tourisme En effet le concept de tourisme durable n a pas t labor pour d finir un tat d quilibre atteindre mais comme un autre mode de d veloppement touristique qui entra ne un processus global d am lioration au sein des destinations Selon ODIT France 2006 le tourisme durable est un processus c est une fa on de faire de construire de collaborer de choisir ce qui implique une dynamique de progression vers une plus grande durabilit du tourisme Ainsi les institutions internationales puis europ ennes ont cherch lancer cette dynamique et rendre la th orie du tourisme durable plus concr te B Une application du d veloppement durable au tourisme instrumentalis e par les institutions et gouvernements Les organisations internationales PNUE PNUD OMT UNESCO ont jou un grand r le dans l mergence et la d finition du concept de d veloppement durable du tourisme mais aussi dans le cadrage des d marches nationales et locales de tourisme durable gr ce la construction d outils et de r seaux d experts Par ailleurs l Europe s est aussi positionn e partir des ann es 2000 en proposant une strat gie communautaire de tourisme durable Il semble n cessaire de rappeler ce cadre supranational avant d tudier le cadre strat gique de la France en mati re de d veloppement durable et de tourisme 1 L Agenda 21 princ
70. une nouvelle Strat gie Nationale de D veloppement Durable pour la p riode 2010 2013 ayant t adopt e en juillet dernier La mise en uvre effective de ce mode de d veloppement en France n cessite la participation active de tous les acteurs de la soci t civile de la sph re conomique et politique des associations et des citoyens Le secteur du tourisme qui repr sente un point fort de l conomie fran aise et qui regroupe une multitude d acteurs est enti rement concern par cette volution L ambition de ce m moire tait d apporter un clairage au sujet des effets induits par l application des principes de d veloppement durable sur les acteurs du secteur du tourisme et sur leurs strat gies en France La probl matique consistait pr cis ment d tecter quels modes de relation public priv et quelles m thodes d intervention sont aujourd hui privil gier pour cr er un ph nom ne de synergie autour du d veloppement touristique durable Afin d identifier les enjeux de la durabilit du secteur du tourisme les tapes de construction des concepts de d veloppement durable et de tourisme durable par les institutions depuis les ann es 1970 ont d abord t d taill es Cet expos chronologique et th orique a permis de jeter les bases de la r flexion de ce m moire le d veloppement touristique durable est un processus d volution global et transversal qui implique l ensemble des acteurs du tourisme e
71. valuation est devenue essentielle pour b tir des projets collectifs et les l gitimer aux yeux du public 2 Principes et outils de l valuation des projets de tourisme durable Le diagnostic et l valuation sont des moments importants dans la conduite de projets de d veloppement touristique durable En effet ils rev tent une dimension strat gique et prospective et font merger des enjeux transversaux qui donnent un sens l action De plus ils permettent de mobiliser l intelligence collective des acteurs du territoire et de les associer en continu au projet Les enjeux d une valuation partag e Dans un premier temps il faut que les acteurs engag s dans une d marche de d veloppement touristique durable s accordent sur ce qu ils attendent de leur projet et ce qu ils souhaitent valuer pour adapter les m thodes ces attentes L organisation de l valuation est alors cruciale car elle peut stimuler l apprentissage au sein du syst me touristique Il s agit effectivement d ouvrir des espaces de dialogue et d ajustement en permettant la rencontre entre acteurs qui d ordinaire n changent pas et en restituant ces acteurs un retour sur leurs propres pratiques L enjeu de l valuation pour les d marches territoriales de d veloppement durable du tourisme est donc fort Pourtant les collectivit s pourront d cider de retenir ou non les m thodes propos es par les acteurs du territoire De plus lorsqu il s
72. veloppement durable lachat de produits et services locaux etc En fonction du type d h bergement et du respect des crit res selon le niveau de durabilit vis le porteur de projet se voit accorder un financement plafonn qui correspond 30 des d penses engag es Une premi re subvention correspond aux missions d tudes qui doivent tre pr alablement r alis es et une seconde aux travaux sur la structure d h bergement Par ailleurs lorsque le b ti sur lequel un projet est envisag d tient une valeur patrimoniale la politique H bergement de Pays est mise en uvre et permet de majorer ces aides d partementales L objectif du Conseil g n ral est de faire conna tre ce dispositif d aides travers le d partement et d tendre la prise en compte des crit res de d veloppement durable aux porteurs de projets touristiques non subventionnables situ s dans des communes de plus de 25000 habitants par exemple Un site Internet public a donc t cr sous le nom de Guide de l h bergement touristique durable cf Figure IL5 Le cadre g n ral de cette politique d partementale ainsi que les tapes des projets et les cahiers des charges y sont expos s dans les d tails ce qui encourage tous les h bergeurs entrer dans cette dynamique de d veloppement durable du tourisme dans le Nord Par ce dispositif d accompagnement technique et financier des acteurs de l h bergement touristique rural
73. ALES ET EUROP ENNES TAT TRANSPORTEURS ET COLLECTIVIT S TERRITORIALES D CHELONS SUP RIEURS ENTREPRISES METTRICES C UR DE L ACTIVIT TOURISTIQUE Hq S Lejeune A Huet 2010 1 Le syst me touristique une pluralit d acteurs et de logiques La complexit du ph nom ne touristique n cessite une approche syst mique En effet que ce soit du point de vue de l offre ou de la demande du d veloppement ou de la r gulation le tourisme passe n cessairement par des acteurs Ils forment les composantes d un syst me humain structur au sein duquel ils entrent en action de mani re interd pendante dans l objectif de donner vie leur destination Il est donc n cessaire d identifier les diff rentes parties prenantes du syst me touristique global de la destination France avant d analyser leurs implications respectives dans le processus de tourisme durable et les jeux d acteurs qui en r sultent 29 Premi rement le syst me touristique peut tre caract ris par une dualit avec d une part la sph re publique et d autre part la sph re priv e Cazes 1992 En effet on distingue bien les acteurs publics du tourisme les administrations de l Etat et les collectivit s locales des acteurs priv s compos s d entreprises mettrices et r ceptrices producteurs de voyages agences de voyages transporteurs h bergeurs etc Cette premi re distinction refl te une vision
74. Cette charte reconna t galement que le tourisme tant un puissant instrument de d veloppement il peut et doit jouer un r le actif dans la strat gie de d veloppement durable Cependant les 18 principes et objectifs de ce texte qui sont ensuite adopt s par les Nations Unies ne fournissent pas de crit res d taill s dont le respect pourrait assurer le d veloppement touristique durable d un territoire donn En fait le tourisme durable est un concept qui est fix tardivement partir des ann es 2000 que ce soit au niveau international europ en ou fran ais Ce n est qu en 2004 qu une d finition officielle est publi e par OMT qui replace le tourisme durable au sein des trois piliers du d veloppement durable et apporte de nouveaux l ments n cessaires la construction et l appropriation du concept Tout d abord OMT pr cise que la satisfaction et la sensibilisation des touristes aux pratiques durables sont essentielles ce qui n avait pas t voqu jusqu ici par les discours officiels Mais surtout cette d finition insiste sur le fait que le tourisme durable n est ni une forme sp cifique de tourisme ni une nouvelle fili re de l industrie touristique car les principes et pratiques de durabilit sont applicables toutes les formes de tourisme et dans tous les types de destinations Cette pr cision est tr s importante car elle implique que le tourisme durable concerne la globalit du secteur d
75. Comit s du Tourisme En effet la plupart de ces organismes mettent en ligne leurs sch mas de d veloppement touristique Cette recherche a men cibler les cas de deux collectivit s ouvertement engag es dans une politique de tourisme durable deux chelles territoriales diff rentes le d partement du Nord et la r gion de Bretagne Enfin les syst mes de management environnemental et de labellisation durable dont disposent les entreprises du tourisme en France ont t identifi s et list s Cet inventaire s est aussi appuy sur l outil Internet en tapant les mots cl s label tourisme durable co label tourisme ou encore management environnemental tourisme dans un moteur de recherche La consultation de sites Internet mettant en avant l cotourisme et le tourisme durable ont 33 galement permis de cibler quelques cas de produits et de concepts d h bergements touristiques fran ais qui ont t mont s autour de crit res de d veloppement durable Un travail d analyse compar e Une fois la s lection de collectivit s territoriales effectu e le niveau de leur engagement dans le tourisme durable a t analys Il s agissait d identifier leurs priorit s en mati re de d veloppement touristique les mesures concr tes propos es et les moyens mobilis s pour la mise en uvre de leurs politiques Leurs documents de r f rence document cadre et plan d action 2008 2010 du Sch ma r gion
76. D veloppement durable tourisme durable territoire syst me d acteurs logique d action politique publique concertation partenariat synergie INTEGRATION OF SUSTAINABLE DEVELOPMENT PRINCIPLES IN TOURISM Systemic and territorial approach of action methods in France In France it has made ten years that the notion of sustainable development has begun to take hold in tourism sector This evolution stays in setting sustainable tourism policies up on territories as well as in increasing the number of eco reponsible initiatives within the companies In order to strengthen this commitment and coordinate the public and private actions a systemic and territorial approach of tourism development is needed Tourism indeed implies heterogeneous and interdependent actors to interact on life and tourist sites Studying several cases makes light of the several requirements generating synergy between all the actors over sustainable development in French tourism sites such as consultation processes and the establishment of partnerships Key words Sustainable development sustainable tourism territory actor system action method public policy consultation process partnership synergy UNIVERSIT DE PARIS 1 PANTH ON SORBONNE INSTITUT DE RECHERCHE ET D TUDES SUP RIEURES DU TOURISME Coordination des acteurs du tourisme fran ais et d veloppement durable les apports d une approche syst mique et partenariale Article bas sur u
77. IPE 1 Les tres humains sont au centre des pr occupations relatives au d veloppement durable lis ont droit une vie saine et productive en harmonie avec la nature PRINCIPE 2 Conform ment la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international les Etats ont ie droit souverain d exploiter leurs propres ressources selon leur politique d environnement et de d veloppement et 5 ont le devoir de faire en sorte que les activit s exerc es dans les limites de leur juridiction ou sous leur contr le ne causent pas de dommages l environnement dans d autres Etats ou dans des zones ne relevant d aucune juridiction nationale PRINCIPE 3 Le droit au d veloppement doit tre r alis de fa on satisfaire quitablement les besoins relatifs au d veloppement et l environnement des g n rations pr sentes et futures PRINCIPE 4 Pour parvenir un d veloppement durable la protection de l environnement doit faire partie int grante du processus de d veloppement et ne peut tre consid r e isol ment 96 PRINCIPE 5 Tous les Etats et tous les peuples doivent coop rer la t che essentielle de l limination de la pauvret qui constitue une condition indispensable du d veloppement durable afin de r duire les diff rences de niveaux de vie et de mieux r pondre aux besoins de la majorit des peuples du monde PRINCIPE 6 La situation et les besoins particuliers des pays en d veloppement en particu
78. KWh m2 an ce qui induit une conomie annuelle de 28 euros m2 Le temps de retour sur investissement reste donc sup rieur 15 ans en tenant compte des aides de l ADEME Perspectives Sensibilisation de nos clients au solaire thermique retour d exp riences partag avec l ADEME sur des syst mes innovants Direction D veloppement durable 2009 D gt ACCOR Source www accor com 75 Les Chambres de Commerce et d Industrie un r seau actif visant la comp titivit Les Chambres de Commerce et d Industrie CCI sont des tablissements publics administratifs de l tat r partis en r seau sur le territoire fran ais charg s de repr senter les int r ts g n raux du commerce de l industrie et des services de leur circonscription ainsi que de d velopper leur espace conomiques Pour l exercice de ces missions les CCI cr ent et g rent des centres de formalit s des entreprises et apportent celles ci tous les informations et conseils utiles leur d veloppement Elles peuvent galement cr er des dispositifs de conseil et d assistance aux entreprises Ainsi les conseillers Tourisme et nergie des CCI int grent progressivement un r le d expertise et d accompagnement des entreprises touristiques dans leurs d marches environnementales ou d co labellisation 70 des CCI ayant d clar tre actives en mati re de tourisme responsables Certaines CCI largissent leurs actions l chelle de leur terr
79. O aE aaea 1 CHAPITRE L MERGENCE DU CONCEPT INSTITUTIONNEL DE D VELOPPEMENT DURABLE QUELS ENJEUX POUR LE SYST ME TOURISTIQUE FRAN AIS 2 5 A Le tourisme durable principes et enjeux d un concept r cent vis e plan taire 6 1 La lente conceptualisation du d veloppement durable 44 5 5 4 6 2 Le tourisme vecteur de d veloppement durable oosnnnonnnnnennnnnnnnnsnnnnnsenennsenensseenensseeessse 11 3 Le choix d un cadre th orique transversal et discut 17 B Une application du d veloppement durable au tourisme instrumentalis e par les institutions et LOUVErFNEMENTS noces eme n ta ose sance sonne en se teen son ee ones ces conte seen goss 20 1 L Agenda 21 principal levier de d veloppement durable 4 4 5 20 2 L int gration du tourisme durable au processus de Marrakech 24 3 La construction d un cadre politique et juridique pour la mise en oeuvre d un d veloppement durable en France 44443 4 4 4 4 26 Le questionnement du d veloppement touristique durable la n cessit d une approche syst mique et territoriale 54e
80. Soutien l mergence de territoires touristiques d veloppement durable 32 Les subventions des aides aux projets de r habilitation et de r novation d h bergements touristiques h tels g tes chambres d h te et campings en fonction du respect d une grille de crit res de durabilit Le financement s l ve 30 des d penses avec un plafond fix pour chaque type d h bergement valuation Action n 14 valuer en permanence les interventions du D partement gt 2 valuations interm diaire en 2007 et finale en 2010 gt Construction d un dispositif d valuation qualitative les politiques mises en uvre r pondent elles aux enjeux du territoire et quantitative les r sultats obtenus permettent ils d atteindre les objectifs fix s gt Enqu te aupr s des porteurs de projets les politiques mises en uvre r pondent elles leurs attentes et s adressent elles la diversit des acteurs Cr ation d un Syst me d Information G ographique SIG pour le suivi des subventions octroy es Communication e Aupr s des professionnels Action n 13 Communiquer informer sensibiliser les gt D finition d un cahier des charges territoire d veloppement durable Appel projet aux territoires volontaires Op rations pilotes pour les PNR Soutien aux investissements des professionnels Actions de promotion pour les structure
81. UNIVERSIT DE PARIS 1 PANTH ON SORBONNE INSTITUT DE RECHERCHE ET D TUDES SUP RIEURES DU TOURISME L INT GRATION DES PRINCIPES DE D VELOPPEMENT DURABLE DANS LE TOURISME Approche syst mique et territoriale des logiques d action fran aises M moire pr sent pour l obtention du Dipl me de Paris 1 Panth on Sorbonne MASTER PROFESSIONNEL TOURISME 2 ann e Sp cialit D veloppement et Am nagement Touristique des Territoires Par Melle Sarah LEJEUNE Directeur du m moire M Jean Pierre MARTINETTI Membres du jury M Jean Pierre MARTINETTI Mme Maria GRAVARI BARBAS Septembre 2010 Avant propos L impact environnemental du tourisme tant de plus en plus interrog l chelle mondiale l cotourisme a fait son apparition la fin du 20e si cle Cette nouvelle forme de tourisme contribue la protection de l environnement et au bien tre conomique social et culturel des populations locales tout en permettant aux voyageurs de s ouvrir au monde Elle a m me donn lieu l Ann e Mondiale de l cotourisme organis e par les Nations Unies en 2002 Dans un premier temps mon questionnement et mes lectures exploratoires se sont donc port s sur le th me du d veloppement de l cotourisme en France Cette fili re touristique conna t elle un r el essor dans notre pays Si oui dans quelle mesure et travers quels types de produits Quelles sont les destinations cotouristiques
82. V ronique Brizon du r seau Rn2D53 l uniformatisation de la gestion du tourisme serait contre productive et inadapt e au mod le territorial fran ais qui pr sente une si grande diversit En effet il n existe pas de standard d organisation et de d veloppement touristique qui soit applicable partout en France ni de mod le unique garant de la durabilit du tourisme Comme l indique la publication d ODIT France 2006 le terrain commande dans le sens o les objectifs des politiques les modalit s d intervention publique et les projets touristiques mis en place sont le fruit de la configuration d acteurs du tourisme et de l ambiance territoriale De plus l application des principes de d veloppement durable dans le tourisme implique d int grer de nouveaux acteurs dans le syst me touristique et d adopter des m thodes de travail qui d passent le cadre des territoires administratifs 1 Des structures d appui aux initiatives publiques et priv es En termes de gestion environnementale les d marches des entreprises touristiques fran aises sont aujourd hui soutenues par deux groupes d acteurs publics incontournables l Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie ADEME et les chambres consulaires Le r le d expertise environnementale de l ADEME L ADEME est un tablissement public caract re industriel et commercial EPIC plac sous la tutelle de deux minist res qui participe la m
83. a trise des questions li es l environnement Cependant un engagement envers la conformit la l gislation et la r glementation applicables en mati re d environnement est exig cette conformit n tant pas v rifi e ainsi qu envers l am lioration continue laquelle le SME donne un cadre Le degr d application d pend ensuite de divers facteurs tels que la politique tablie par l organisme la nature de ses activit s produits et services sa localisation et les conditions dans lesquelles il fonctionne Eco Management and Audit Scheme 33 EMAS galement appel co audit est un dispositif europ en plus exigeant que la norme ISO 14001 effectif dans l Union Europ enne depuis 1995 Pour atteindre EMAS les entreprises ont besoin d tre en conformit avec la r glementation et de g rer un syst me de gestion de l environnement Plusieurs points suppl mentaires sont galement rendus obligatoires le respect de la r glementation environnementale et des objectifs d am lioration fix une v rification par l autorit publique et la participation des employ s Par ailleurs l entreprise est tenue de faire un rapport de l am lioration continue de ses performances environnementales par la publication d un communiqu externe formalis appel d claration environnementale 2 Certifications environnementales et co labels du tourisme Dans ce contexte international et europ en les d marches
84. a pas de frein particulier DOCUMENT 6 Compte rendu d entretien avec Fanny Kaufman Huttopia Date dur e 9 septembre 2009 45 minutes Lieu Si ge d Huttopia route du Chapoly 69290 St Genis les Olli res Personne structure rencontr e Fanny Kaufman Responsable du D veloppement chez Huttopia S A 1 Pr sentation d Huttopia S A Pouvez vous me pr senter l entreprise Huttopia et sa d marche Huttopia est une entreprise n e en 1999 cr par le couple C line et Philippe Bossanne cf d pliants et brochures de pr sentation Sa philosophie de base c est de trouver de beaux espaces naturels de s implanter sans ab mer le site tout a pour une client le familiale et leur proposer de se d tendre dans le respect et la d couverte de l environnement Huttopia cest 14 campings et deux r seaux Il y a 5 campings Huttopia implant s sur sites vierges avec des constructions en bois non trait et sur pilotis et 9 campings Indigo plus traditionnels qui sont une r habilitation de campings existants Au sein du tourisme sur quel march vous positionnez vous Nous faisons partie de l h tellerie de plein air Il y a les camping clubs et les campings r sidentiels mais nous faisons partie des campings nature qui est le mod le originel du camping Nos campings ont environ 200 emplacements qui sont plus grands que dans les autres campings et peu d limit s Il n y a pas de restaurant mais une
85. aire que des travaux ont t r alis s d s 2001 par les experts de l Agence Fran aise d Ing nierie du Tourisme AFIT 3 En effet un guide sur le pilotage du tourisme durable propose des outils strat giques qui visent faciliter l mergence de dynamiques territoriales par l action conjugu e des collectivit s et des entreprises sur les territoires Puis en 2007 la publication d ODIT France intitul e Tourisme et d veloppement durable L exp rience fran aise insiste sur la n cessit de s appuyer sur des politiques publiques mais galement sur une 2 D apr s le Bilan 2009 de la Direction G n rale de la Comp titivit de l Industrie et des Services 3 L AFIT est l Agence publique de d veloppement touristique de la France devenue ODIT France en 2005 puis ATOUT FRANCE en 2009 strat gie coh rente du secteur touristique qui a une responsabilit particuli re assumer dans 13 mise en uvre d actions concr tes sur les modes de consommation et de production durables et sur les retomb es socio conomiques en termes d emplois Le d veloppement du tourisme durable est donc devenu un chantier du gouvernement fran ais et du Minist re d l gu au Tourisme Mais qu en est il des 75 des collectivit s territoriales fran aises concern es par le tourisme et des entreprises du secteur Comment cette volont de parvenir un tourisme durable en France se traduit elle en concr tement Le processus de d cen
86. al du tourisme de Bretagne et le Sch ma de d veloppement touristique durable 2005 2010 du Nord ont donc fait l objet d une tude approfondie Dans cet objectif une grille de lecture cf Annexe 5 a t labor e en tenant compte du cadre conceptuel choisi et de la composition classique des sch mas de d veloppement touristique axes strat giques objectifs et plan d action ce qui a abouti un tableau de comparaison des deux cas27 Par ailleurs de nombreux documents ont t consult s au sujet des initiatives priv es en mati re de tourisme durable Les grilles de crit res et les guides de bonnes pratiques li s l attribution de labels de gestion environnementale dans le tourisme ont t examin s et synth tis s En revanche cette analyse ne s est pas appuy e sur une grille de lecture sp cifique ce qui aurait demand un temps consid rable et n entrait pas dans le cadre de ces travaux Des entretiens d acteurs strat giques Afin de compl ter cette analyse documentaire une enqu te a t men e aupr s des structures publiques et priv es impliqu es dans le tourisme durable Quatre personnes ressources ont ainsi accept un entretien e Fanny Kaufman est la premi re personne qui a accept un change lors d une visite au si ge d Huttopia S A le 9 septembre 2009 En tant que Responsable du d veloppement elle a apport un clairage concernant l histoire et la strat gie de positionnem
87. alyse compar e a montr que les priorit s d action des collectivit s dans le secteur du tourisme sont li es aux comp tences qui leurs sont propres qui conditionnent leurs ressources Effectivement en accord avec ses missions de d veloppement conomique et d am nagement du territoire la r gion Bretagne intervient aupr s des acteurs publics et priv s du tourisme de mani re augmenter la comp titivit de ce secteur conomique et cr er de nouveaux p les touristiques sur le territoire r gional en dehors du littoral Quant au d partement du Nord ses domaines d intervention tant notamment l action sociale et l aide l quipement rural ses politiques touristiques se tournent davantage vers les questions d accessibilit et d offre touristique en milieu rural Les sch mas de d veloppement touristiques r gionaux et d partementaux refl tent ainsi le partage des pouvoirs entre les chelons territoriaux qui a t institu par les lois de d centralisation Il convient n anmoins de rappeler que les politiques de d veloppement durable du tourisme sont surtout le reflet d une volont politique et d enjeux conomiques En effet de mani re g n rale les projets territoriaux de d veloppement durable qui se traduisent souvent par la mise en place d un Agenda 21 local n cessitent un portage politique fort pour aboutir une concr tisation Un engagement affirm des lus en faveur du d veloppement durable favo
88. ance est ainsi compos d une multiplicit d entreprises aux int r ts divers qui ne partagent pas la m me approche du d veloppement touristique durable L organisation du tourisme en France pose donc plusieurs questions Comment les op rateurs publics et priv s du tourisme fran ais collectivement et individuellement s approprient ils la th matique du tourisme durable Quelles sont leurs marges de man uvre et leurs modalit s d action pour faire voluer les activit s touristiques vers plus de durabilit 7 Les initiatives publiques et priv es sont elles coordonn es Quelle est l chelle d action pertinente pour impulser une dynamique de tourisme durable Ce questionnement implique de consid rer 4 Donn e d ODIT France 2007 5 Processus de d centralisation qui d bute avec les lois Deferre pass es en 1982 relative aux droits et libert s des communes des d partements et des r gions fran aises l articulation entre les politiques touristiques des collectivit s territoriales et les strat gies d entreprise Ce m moire tente ainsi de r pondre la probl matique suivante Quelle est l incidence des principes de d veloppement durable sur les relations public priv au sein du syst me touristique fran ais Quelles m thodes adopter pour une coordination des logiques d action et une synergie autour du processus de tourisme durable en France Trois hypoth ses de r ponse suivantes ont guid ces travaux d
89. ances des tablissements touristiques et l valuation des impacts du tourisme Les acteurs publics locaux ont besoin d indicateurs de d veloppement durable territoriaux adapt s pour conna tre les atouts handicaps et enjeux de leur territoire Ils s en servent galement pour illustrer la qualit des progr s d j r alis s ou pour appr cier la pertinence des actions engag es en mati re de tourisme N anmoins la mesure du d veloppement durable au moyen d indicateurs est une t che difficile et n cessite souvent un regard ext rieur sur le territoire et sur les r alit s du terrain Des consultants pour accompagner l valuation La construction d indicateurs de durabilit devant r sulter d un consensus entre les diverses parties prenantes du syst me touristique la pr sence d acteurs endossant la fonction d agent de m diation et d animation des changes est tout fait justifi e Ainsi de nombreuses structures publiques font appel des consultants qui d tiennent une exp rience de terrain dans le domaine des projets touristiques durables pour les accompagner au cours de cette phase importante Ces experts remplissent g n ralement le r le d accoucheur d une compr hension partag e du d veloppement durable parmi les acteurs du tourisme 3 L change de savoir faire cl du d veloppement touristique durable Les travaux conduits sur l exp rimentation du tourisme durable en France par l AFIT
90. artemental de d veloppement touristique qui a fait l objet d un bilan d tape en 2002 Il a t suivi d une actualisation pour la p riode 2003 2006 s inscrivant dans la continuit des objectifs majeurs de 1999 et proposant une vision largie plus transversale pour conforter et d velopper les partenariats de fa on faciliter l mergence d une dynamique territoriale par l action conjugu e des acteurs publics des entreprises et des associations Ce cadre s articule autour de quatre objectifs Objectif d velopper le tourisme en toutes saisons Objectif 2 valoriser les atouts et l identit du Finist re Objectif 3 renforcer la comp titivit des entreprises et les services la client le Objectif 4 affirmer le r le moteur du tourisme dans le d partement gt 2006 Bilan e Mise en place de conventions d objectifs tripartites entre le Conseil g n ral le Comit d partemental du tourisme et les acteurs touristiques Pays touristiques F d ration d partementale des offices de tourisme et syndicats d initiative e Mise en uvre des 55 actions du sch ma 51 se sont concr tis es et 4 actions r orient es ou annul es en raison notamment de l volution d un contexte touristique gt Jusqu en 2007 prolongation du sch ma a t d cid de prolonger la validit du sch ma jusqu 2007 afin d int grer dans le nouveau sch ma des l ments issus
91. aupr s du Premier ministre la Commission fran aise du d veloppement durable mais n a pas t appliqu e Puis une nouvelle strat gie a t arr t e par le gouvernement pour 2003 2008 actualis e en 2006 sous forme de principes et l ments 24 PNUE Questions fr quentes Le processus de Marrakech 2009 26 de diagnostics assortis d indicateurs d objectifs et de moyens de mise en uvre destination des services de l Etat Suite l laboration cette politique qui pr sente le tourisme comme une moyen de d velopper conomiquement les territoires ruraux le ministre d l gu au Tourisme L on Bertrand avait install un Comit permanent pour le d veloppement durable du tourisme sans pour autant d finir une strat gie sp cifique au tourisme En fait une nouvelle SNDD est actuellement en train d tre achev e par le Commissariat g n ral au d veloppement durable dont l objectif est de fournir un cadre de r f rence et d orientation pour l ensemble des acteurs priv s et publics en coh rence avec la strat gie des instances europ ennes et avec les engagements internationaux de la France Con ue comme un outil d information et de sensibilisation cette strat gie nationale sera pr sent e sous la forme d un document court fournissant des recommandations autour de neuf enjeux et onze indicateurs de d veloppement durable Cette r cente politique men e de d veloppement durable est la suite des en
92. aussi en amont de ce syst me touristique car leurs politiques orientent le d veloppement des transports aux niveaux national ou r gional ainsi que les d cisions des pouvoirs locaux en charge du tourisme e Les institutions europ ennes et internationales quant elles mettent des directives et des recommandations en mati re de tourisme et de d veloppement durable qui constituent un cadre pour les d cisions de tous les acteurs publics li s ce syst me touristique La nature des relations entre acteurs n est pas pr cis e sur ce sch ma car ce m moire se concentre sur les interactions entre secteurs public et priv qui impulsent la dynamique de tourisme durable Par ailleurs cette approche syst mique ne pr tend ni l exhaustivit ni l objectivit mais elle permettra de ne pas perdre de vue la multiplicit et la compl mentarit des op rateurs touristiques Deux territoires ont ainsi t s lectionn s pour analyser les d marches durables entreprises par les acteurs du tourisme aux chelles r gionale Bretagne et 32 d partementale Nord Auparavant plusieurs exemples d initiatives priv es visant distinguer les entreprises durables sur le march du tourisme seront trait s Enfin ce m moire interrogera la pertinence des projets et dispositifs mis en place par des tablissements publics ou appartenant des r seaux nationaux qui influent sur les entreprises touristiques 3 Une m thode
93. aux volutions des march s et de la demande Des mesures concr tes d incitation et de coordination des acteurs du tourisme Au del de cette d marche de consultation et de d cision concert e le Conseil R gional se sert largement de la contractualisation avec les acteurs publics et priv s du tourisme pour mettre en uvre son Sch ma r gional du tourisme e Dans le cadre de sa recherche d efficacit le Conseil r gional de Bretagne s appuie videmment sur les structures publiques en charge du tourisme sur les territoires bretons au niveau local offices de tourisme pays touristiques r seaux de professionnels du tourisme chambres consulaires Afin de formaliser des objectifs clairs de soutenir les efforts mis en uvre 51 pour les atteindre et d valuer les r sultats de leurs actions la R gion a mis en en place des conventions d objectifs avec ces diff rents types d acteurs Par exemple dans le cadre de ces conventions le Conseil R gional a renforc son partenariat avec la F d ration R gionale des Pays d Accueil Touristique FRPAT et les trente pays touristiques dans l objectif d aboutir des sch mas de d veloppement et de promotion touristique concert s La cr ation ou le renforcement de partenariats avec les chambres consulaires notamment les Chambres de Commerce et d Industrie qui accompagnent les professionnels du tourisme dans leurs d marches courantes est galement pr vu sous une forme conven
94. bl mes environnementaux et de d veloppement au niveau plan taire Aujourd hui les valeurs du d veloppement durable sont l origine d un foisonnement de projets nationaux r gionaux et l chelle locale En effet la croissance conomique est reconsid r e de mani re minimiser les impacts sur l environnement favoriser le progr s social et respecter les identit s culturelles dans un objectif global de durabilit Le d veloppement durable s installe ainsi dans les discours et programmes politiques s ins re dans les strat gies commerciales des entreprises tandis qu il occupe une place grandissante parmi les pr occupations de la soci t civile Le ph nom ne touristique quant lui a relativement bien r sist la crise conomique En 2009 les arriv es de touristes internationaux dans le monde ont chut de 4 pour se chiffrer 880 millions mais une croissance situ e entre 3 et 4 est pr vue pour 20101 Les valeurs du d veloppement durable sont elles donc appliquer au tourisme Les externalit s n gatives des activit s touristiques se trouvent au c ur de d bats au sujet de la compatibilit entre tourisme et d veloppement durable Par le trafic a rien et routier qu il g n re la construction d h bergements et les pratiques des visiteurs le tourisme a un impact direct sur l environnement Les missions de gaz effet de serre la consommation de ressources naturelles principaleme
95. breuses mettre en place un syst me de management environnemental sur leurs sites La responsabilit soci tale des entreprises RSE La prise en compte du d veloppement durable dans l entreprise renvoie une conception relative de responsabilit qui tait l ordre du jour lors du Sommet de la Terre de Johannesburg en 2002 La responsabilit sociale des entreprises ou RSE a galement fait l objet de discussions en France lors de la table ronde du Grenelle de l environnement consacr e la gouvernance30 Il est par ailleurs int ressant de pr ciser qu en 2010 le Minist re fran ais de l cologie de l nergie et du D veloppement Durable emploie le terme de responsabilit soci tale jug plus large et plus pertinent que responsabilit sociale Il l identifie comme un moyen privil gi de mettre en uvre la Strat gie nationale de d veloppement durable D apr s l ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l nergie la responsabilit sociale des entreprises est la d marche qui consiste rechercher une 29 En particulier la r glementation des cinq premiers livres du Code de l Environnement qui sont 1 Dispositions communes 2 Milieux physiques 3 Espaces naturels 4 Faune et flore 5 Pr vention des pollutions des risques et des nuisances 30 Cf site du MEDDM www developpement durable gouv fr 37 performance pas uniquement financi re mais aussi sociale et env
96. cation suivante C est un type de d veloppement qui pr voit des am liorations r elles de la qualit de la vie des hommes et en m me temps conserve la vitalit et la diversit de la Terre Le but est un 6 Le Petit Larousse illustr 2000 d finit l cologie ainsi Science qui tudie les relations des tres vivants avec leur environnement 7 Union Internationale de Conservation de la Nature le Programme des Nations Unies pour l Environnement et le World Wildlife Fund for Nature 6 d veloppement qui soit durable 4 ce jour cette notion para t utopique et pourtant elle est r alisable De plus en plus nombreux sont ceux qui sont convaincus que c est notre seule option rationnelle 8 Il faut attendre 1987 pour que cette r flexion re oive un cho avec le rapport Brundtland nom du 1er ministre norv gien rapporteur du projet de la Commission mondiale pour l environnement et le d veloppement intitul Notre avenir tous en fran ais Ce document est fondamental car il d montre la n cessit d inscrire le d veloppement durable dans l conomie mondiale en pr cisant les menaces qui p sent sur l environnement plan taire et les soci t s Mais surtout c est la suite de la publication du rapport en plus de vingt langues que l expression d veloppement durable est adopt e dans sa d finition la plus commune travers le monde Un d veloppement qui r pond aux besoins du
97. ce Nationale des Ch ques Vacances qui met en uvre la politique sociale du tourisme de l Etat au moyen de plusieurs programmes aupr s des salari s et publics d favoris s 46 Pr cis es dans les lois de D centralisation 54 galement tre soutenus les h bergements ruraux labellis s les g tes appartenant au r seau G tes de France par exemple ou encore les meubl s de tourisme Cl vacances les h tels les campings et les quipements de loisirs associ s ces h bergements Le dispositif d partemental propose au porteur de projet un accompagnement technique durant deux phases lors de la conception et de la r alisation de sa structure d accueil puis lors de son exploitation Cet accompagnement est assur par le service Tourisme du Conseil g n ral en collaboration avec des architectes et l Association des Paralys s de France sur la base de deux cahiers des charges associ s chaque phase du projet Il s agit de grilles d objectifs tr s pr cis qui diff rent selon le type d h bergement et proposent deux niveaux de durabilit atteindre Qualit durable ou Haute qualit durable Les crit res permettant d atteindre ces objectifs sont au nombre de 200 environ pour chaque cahier des charges et concernent des aspects compl mentaires tels que la qualit de l emploi la qualit paysag re des lieux d accueil la r duction des pollutions sur le chantier la sensibilisation des clients au d
98. colas Hulot en particulier Rambouillet 13 DOCUMENT Retranscription d entretien avec Aude Lef vre Conseil g n ral du Nord Date dur e 19 avril 2010 1 heure Lieu Forum de l H tel de D partement du Nord Lille Personne structure rencontr e Aude Lefevre charg e d tudes Tourisme la Direction du Sport du Tourisme et des Espaces Naturels du Conseil g n ral du Nord 1 Pr sentation de la structure et du contexte touristique S L Tout d abord combien tes vous ici au service Tourisme et comment tes vous organis s A L On est huit personnes Une responsable de service une adjointe qui est moi m me Un p le ing nierie avec deux charg s d tudes avec un charg d tudes qui a un profil plus juridique et Christophe qui a un profil plus tourisme Un p le investissement avec deux personnes qui s occupent d instruire toutes les demandes de subventions et d investissement notamment les aides aux h bergements touristiques durables et le fonds de d veloppement touristique pour les projets Un autre p le fonctionnement qui regroupe galement deux personnes qui suivent aussi des dossiers de demande de subventions mais pour le fonctionnement avec le fonds de promotion touristique S L Et vous travaillez en collaboration avec le CDT du Nord A L Oui on a un CDT qui est assez important qui compte une trentaine de personnes On travaille plus en amont sur
99. culture traditionnelle et la population locale Ces volutions annoncent une nouvelle place accord e la durabilit du tourisme au niveau mondial ainsi qu une reconnaissance accrue de la notion de tourisme durable Bien qu il s agisse d un des th mes d velopp s le secteur touristique ne constitue pas un chapitre au sein du Plan d actions du SMDD Il est alors question de promouvoir le d veloppement du tourisme durable pour accro tre les bienfaits des ressources touristiques au profit de la population des localit s d accueil tout en pr servant l int grit culturelle et environnementale de ces derni res et en am liorant la protection des zones cologiquement fragiles et des patrimoines naturels mais aussi afin de contribuer au renforcement des populations rurales et locales 15 Plus qu un respect de l environnement et des identit s socio culturelles locales les Nations Unies confient donc au tourisme durable une nouvelle responsabilit la protection et la gestion des ressources naturelles pour am liorer la qualit de vie des communaut s d accueil L officialisation tardive d un concept ouvert Ce n est qu en 2004 qu une d finition officielle est publi e par l OMT qui replace le tourisme durable au sein des trois piliers du d veloppement durable cf Figure 1 2 et apporte de nouveaux l ments n cessaires la construction et l appropriation du concept Tout d abord l OMT pr cise
100. cument qui va sortir sur les bonnes pratiques d exploitation et de fonctionnement de la structure une fois qu elle est ouverte ce qui va au del de ceux qu on aide C est comme le guide Internet il n est pas destin uniquement aux personnes qui peuvent tre subventionn es On veut ouvrir un maximum l accompagnement et la sensibilisation au d veloppement durable S L Quel est le budget du D partement pour ce dispositif A L On ne travaille pas comme a on a un budget Tourisme annuel d environ 7 millions d euros qui est une goutte d eau par rapport au budget d partemental et il nous permet de subventionner les porteurs de projet On a d financer en effet les missions confi es aux bureaux d tudes Mais pour la mise en uvre du dispositif cela se situe dans la continuit de ce 19 qu on faisait avant c est dire que l on vote un budget Tourisme et sur ces cr dits l on octroie des subventions Sachant qu avant on subventionnait un petit peu plus d h bergements et maintenant que dispositif a t adopt qui est un peu plus exigeant et un peu plus lourd on subventionne un peu moins de projets Et donc ce dispositif repr sente peu pr s 80 de notre budget total S L Par h bergement de combien d euros environ est cette aide Est ce que a d pend de la taille de la structure ou de son projet peut tre A L Pas de la taille mais du type d h bergement et de la politique vis
101. d laboration de la strat gie r gionale De juillet 2006 janvier 2007 la constitution du projet de sch ma s est donc bas e sur le diagnostic touristique complet de la Bretagne et sur l expression des attentes des touristes Puis partir de f vrier 2007 l ensemble des acteurs du tourisme breton a de nouveau t consult au sujet de la strat gie touristique envisag e avant la r daction finale du Sch ma r gional du tourisme et de son Plan d actions Conform ment aux principes de d veloppement durable notamment celui de participation le Conseil r gional de Bretagne ne s est donc pas content de consulter ses partenaires institutionnels et politiques mais l ensemble des groupes d acteurs li s au tourisme experts professionnels acteurs des transports de l environnement et de la culture habitants Le principe de satisfaction des touristes inclus dans la d finition du tourisme durable tablie en 2004 par l OMT a aussi t pris en compte au moyen de cette enqu te exceptionnelle concernant les attentes des visiteurs de la Bretagne En outre cette consultation g n rale n a pas seulement eu lieu en amont du sch ma L laboration et la finalisation du projet ont t assur es gr ce plusieurs pr sentations aux acteurs du tourisme afin de prendre en compte leur avis Depuis le vote de la strat gie finale en 2007 des phases d valuation r guli res permettent d adapter les actions du sch ma
102. d un tablissement l autre Il y a des tablissements o vous avez 80 de Hollandais et d autres 5 Donc la comparaison est difficile Pour ce qui est des campings je pense effectivement que a attire la client le trang re de Hollandais de Belges d Anglais Bon on n est pas implant s en Angleterre mais en Belgique et en Hollande oui Pour ce qui est des h tels c est un peu diff rent On a peu pr s 150 h tels de la cha ne B amp B par exemple avec une client le fran aise et conomique mais ils ont quand m me tous postul et veulent tous avoir le label Donc la distinction entre les Europ ens du Nord qui sont plus sensibles et les autres je pense qu elle n est plus tr s vraie mais a tend se rapprocher En France depuis deux ans il y a un tel battage sur les questions environnementales depuis le Grenelle I et aujourd hui ils lancent le Grenelle II que les gens en prennent de plus en plus conscience S L Pensez vous que les autres labels comme l colabel europ en ou Green Globe soient des concurrents en France M L On a des tablissements qui avaient la Clef Verte depuis tr s longtemps voire depuis 1998 et quand l colabel europ en est arriv ils ont postul Mais ils ont gard la Clef Verte quand m me grosso modo ils gardent leurs deux logos On a aussi c est vrai des tablissements qui nous disent pr f rer l colabel europ en a arrive Je pense qu il peut
103. d pit d un recul de 9 pour l ensemble de l Europe fin 2009 Situ e devant les tats unis et l Espagne elle reste une destination de choix pour le tourisme de proximit et de courts s jours mais aussi pour le tourisme de luxe Toutefois le secteur touristique fran ais doit affronter une concurrence internationale croissante et satisfaire une demande toujours plus exigeante Il s agit donc renouveler l offre fran aise et d am liorer l accueil et bien videmment de proposer un tourisme orient vers les principes du d veloppement durable et le respect des valeurs thiques Sous quelles formes cette nouvelle tendance du d veloppement durable se manifeste elle au sein du secteur touristique fran ais En septembre 2008 un an apr s le lancement du Grenelle de l environnement en France J L Borloo qui tait alors Ministre d Etat au Minist re de l Ecologie de l Energie du D veloppement durable et de l Am nagement du Territoire a d clar au sujet du d veloppement durable du tourisme La France premi re destination touristique du monde doit devenir demain la premi re industrie touristique durable du monde Et nous avons les entreprises pour le faire les structures juridiques pour le faire le patrimoine naturel pour le faire Il ne nous reste plus qu avancer tous ensemble et au m me rythme C est dans l objectif de positionner la France comme destination touristique durable et exempl
104. d tail les r sultats de cette m thodologie Il r pondra la question de la prise en compte actuelle des principes de durabilit par les acteurs priv s et publics du tourisme en France puis en propose une analyse critique 28 Cf dossier d outils m thodologiques 35 CHAPITRE II L EXP RIMENTATION DU TOURISME DURABLE EN FRANCE ENTRE INT R TS PARTICULIERS ET LOGIQUES D ACTION PUBLIQUE A L co engagement un facteur de diff renciation pour les professionnels du tourisme Le premier imp ratif des entreprises dans le tourisme comme dans les autres secteurs de l conomie est de demeurer comp titives Par cons quent comme pour les collectivit s il existe un v ritable int r t chez les professionnels du tourisme fran ais faire progresser leur activit vers plus de durabilit dans l objectif de s ins rer dans l volution actuelle de la demande touristique 1 Responsabilit soci tale et gestion environnementale des entreprises Depuis 2000 le respect du droit de l environnement est la premi re tape franchir pour les entreprises touristiques fran aises souhaitant s adapter aux nouvelles attentes des touristes en mati re d offre durable N anmoins les entreprises du tourisme ont tout int r t aller au del de la r glementation et confirmer leur engagement dans le d veloppement durable en particulier leur co engagement Par cons quent elles sont de plus en plus nom
105. de tourisme durable en fonction de leur approche conomique ou politique de l activit touristique D une part les professionnels du tourisme misent sur l co conception et la gestion environnementale de mani re augmenter la rentabilit de leurs tablissements et disposer d atouts marketing la certification ou la labellisation par exemple qui les distinguent sur le march du tourisme D autre part les collectivit s en charge du d veloppement touristique en particulier les r gions et d partements adaptent progressivement leurs politiques aux principes de d veloppement durable dans une logique de projet territorial et d action relevant de l int r t g n ral 1 Analyse SWOT du syst me touristique fran ais la suite de cet tat des lieux un bilan global du syst me touristique fran ais est donc propos Il prend la forme d une matrice SWOT cf Figure 11 6 qui rend compte des forces et opportunit s optimiser ainsi que des faiblesses et menaces minimiser dans une perspective de d veloppement durable et coordonn du tourisme en France 58 Figure II 6 Matrice d analyse SWOT du syst me touristique fran ais FORCES FAIBLESSES Les entreprises touristiques s engagent volontairement dans l application des principes de d veloppement durable qu elles voient comme un moyen d accro tre leur activit de mani re responsable Les collectivit s publiques optent progressivement
106. de de savoir faire 108 p ODIT FRANCE 2007 Eco gestion et co construction dans l h tellerie ditions ODIT France coll Ing nierie Touristique Mini guide 124 p Ouvrages et articles de recherche CERON J P DUBOIS G et RAOUL DUVAL J 1999 Th orie et pratique des indicateurs de d veloppement durable Le ons d une application au tourisme in G Loinger dir Les territoires du d veloppement 18 p CERON J P amp DUBOIS G 2000 Les indicateurs du tourisme durable Un outil manier avec discernement in Tourisme durable Cahier Espaces n 67 17 p CROZIER M FRIEDBERG E 1992 L acteur et le syst me Les contraintes de l action collective ditions du Seuil coll Points Essais 500 p GENDRON C amp REVERET J P 2000 Le d veloppement durable in conomies et Soci t s S rie F n 37 D veloppement I 9 2000 p 111 124 GRANIER G amp VEYRET Y 2006 Le point sur le d veloppement durable in D veloppement durable Quels enjeux g ographiques Documentation photographique dossier n 8053 La Documentation Fran aise p 1 16 KNAFOU R 2007 Tourisme et d veloppement durable chapitre 8 in VEYRET Y dir Le d veloppement durable Sedes p 178 206 LEQUIN M 2000 Gouvernance en cotourisme d veloppement durable d veloppement r gional et d mocratie participative Th se de doctorat en tudes urbaines universit du Qu bec
107. dynamique de d veloppement touristique des territoires fait surtout appel des lus des agents territoriaux et des professionnels issus de petites entreprises qui ne sont pas form s aux questions de d veloppement durable Afin d assurer la constructivit des changes entre acteurs et contribuer de r els changements en mati re de tourisme durable en France il est donc essentiel de professionnaliser les acteurs du tourisme Afin de fournir des outils de d veloppement durable aux acteurs des collectivit s territoriales des organismes locaux de tourisme des f d rations professionnelles aux distributeurs de voyages h bergeurs et prestataires d activit s touristiques des formations professionnelles sont organis es par des cabinets de conseil des groupes d experts du tourisme durable et les Chambres de Commerce et d Industrie locales Bien videment la formation du personnel est aussi un l ment important dans la r ussite du d veloppement durable du tourisme Certains responsables d entreprises touristiques prennent donc le temps de sensibiliser et former leurs salari s sur les pratiques de d veloppement durable d autant que cette dimension est parfois int gr e aux crit res d obtention d une co labellisation cf Clef Verte Il s agit par exemple de leur apporter des l ments concrets concernant l utilisation de produits d entretien dans le respect de l environnement Cependant les programmes de formation
108. e et de leur fournir des outils pour la mise en place de type 42 Source http ecocamps aquitaine fr Bordeaux Bruges html 47 de d marches environnementales le guide pratique co gestion et co construction dans l h tellerie a par ailleurs t publi par ATOUT FRANCE en 2007 Toutefois les politiques touristiques men es par les collectivit s territoriales fran aises constituent des instruments incontournables en mati re de pilotage des d marches et de coordination de l ensemble des acteurs du d veloppement durable du tourisme au sein des destinations B Des politiques touristiques int gr es aux projets territoriaux de d veloppement durable En France la r partition des comp tences territoriales implique tous les chelons territoriaux dans le d veloppement touristique l tat les r gions les d partements et les communes cf Figure II 4 Ainsi malgr le retard pris par le gouvernement fran ais dans le domaine du d veloppement durable du tourisme on observe un engagement progressif des collectivit s publiques depuis les ann es 2000 par exemple au travers des sch mas touristiques labor s aux niveaux r gional et d partemental Parmi ces territoires fran ais la R gion Bretagne et le D partement du Nord se d marquent par une action publique orient e vers la durabilit du secteur du tourisme Leurs deux sch mas de d veloppement touristique ont donc fait l objet d une lecture analyt
109. e la gestion des ressources naturelles et culturelles de tous ordres la pr servation du patrimoine b ti tant consid r e comme un axe essentiel de d veloppement durable de ce territoire Quatre enjeux strat giques ont ensuite t identifi s par le Conseil g n ral 1 passer d une destination touristique classique une destination touristique durable 2 pr server et valoriser notre h ritage 3 assurer un d veloppement social et conomique continu et profitant tous et 4 organiser une gestion plus concert e et transversale du d veloppement touristique et des retomb es de l activit touristique et de loisirs Le plan qui d cline ces enjeux 23 actions divis es selon les structures en charge de les appliquer laisse transpara tre deux priorit s d actions pour le d partement du Nord en mati re de d veloppement touristique L accessibilit du tourisme pour tous un axe d action prioritaire En premier lieu la question de l acc s aux loisirs et au tourisme appara t comme une priorit pour le Conseil g n ral En effet dans le Sch ma d partemental de d veloppement touristique durable trois actions distinctes y sont d di es e L action n 3 est intitul e Encourager l acc s au tourisme et aux loisirs pour tous Son objectif est de permettre tous les publics aux revenus modestes les familles les jeunes les handicap s etc de faire du tourisme dans la Nord Elle implique par
110. e qui doit tre transmis ainsi que sur les moyens d y parvenir 10 Pr sent s par Gendron amp Rev ret 2000 Figure 1 1 Extraits de la D claration de Rio sur l environnement et le d veloppement 1992 Principe 7 de responsabilit et de solidarit internationale Les Etats doivent coop rer dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver de prot ger et de r tablir la sant et l int grit de l cosyst me terrestre Etant donn la diversit des r les jou s dans la d gradation de l environnement mondial les Etats ont des responsabilit s communes mais diff renci es Les pays d velopp s admettent la responsabilit qui leur incombe dans l effort international en faveur du d veloppement durable compte tenu des pressions que leurs soci t s exercent sur l environnement mondial et des techniques et des ressources financi res dont ils disposent Principe 10 de participation La meilleure fa on de traiter des questions d environnement est d assurer la participation de tous les citoyens concern s au niveau qui convient Au niveau national chaque individu doit avoir d ment acc s aux informations relatives l environnement que d tiennent les autorit s publiques compris aux informations relatives aux substances et activit s dangereuses dans leurs collectivit s et avoir la possibilit de participer aux processus de d cisions Les Etats doivent faciliter et enc
111. e r f rence en mati re de consultation au regard des principes de la CETD Ce forum est compos des membres de la commission Tourisme durable et accueil du Parc largie diff rents professionnels tablissements d accueil et organismes institutionnels CDT et CRT Il inclut galement des habitants et des acteurs appartenant d autres secteurs d activit pouvant interagir avec le tourisme sur le territoire Ce forum a t pens pour int grer les acteurs socio conomiques le plus en amont possible des r flexions strat giques et pour r pondre aux besoins sp cifiques du territoire en termes de d veloppement et de gestion touristique C est pourquoi au cours de l ann e 2009 cette instance consultative a t pleinement associ e l laboration du Sch ma de tourisme durable 2010 2015 par de r unions de travail et des contributions crites qui ont permis aux diff rents acteurs du territoire d alimenter la strat gie du Parc et le programme d actions 61 Cf Cadre m thodologique du Sch ma de tourisme durable du Parc naturel r gional de Camargue 2010 2015 p 6 9 80 A terme le Parc souhaite que ce forum se r unisse au moins deux fois par an afin d accompagner dresser un bilan sur les avanc es des actions programm es et les probl mes rencontr s Par ailleurs le forum restera impliqu dans la mise en uvre de la CETD dans le cadre de la d marche Inter Parcs engag e au niveau r gional avec
112. e recherche La premi re est qu il existerait un cloisonnement entre les secteurs public et priv du tourisme et que cet obstacle doive n cessairement tre surmont pour une coordination des d marches fran aises en faveur du tourisme durable La seconde hypoth se est que le degr de prise en compte des probl matiques et des enjeux du tourisme durable varierait en fonction des pouvoirs d tenus par les collectivit s territoriales Mettre en coh rence les politiques d action publique en faveur de la durabilit du tourisme impliquerait une donc concertation entre les instances des diff rents niveaux administratifs Une derni re hypoth se consiste dire que de mani re g n rale la distinction entre d marches globales de tourisme durable et syst mes de gestion environnementale des entreprises touristiques serait confuse Il serait alors indispensable que les diff rents acteurs du syst me touristique s accordent sur une culture partag e du tourisme durable pour agir de mani re coh rente Le principal objectif de ces travaux est de proposer une vision synth tique des diff rents types d interventions r alis es en France en mati re de tourisme durable et de mettre en exergue quelques facteurs essentiels leur bonne coordination Dans un premier chapitre les enjeux du d veloppement durable et de tourisme durable seront expos s avant de pr ciser l ampleur de leur prise en compte par les institutions internationales et europ
113. ectueux de l environnement Comment faire du tourisme un v ritable enjeu de transversalit et mieux lier nos politiques e Ambition Faire voluer la politique touristique pour mieux accompagner le d veloppement touristique dans un contexte international europ en national et local d mergence de projets touristiques durables e Les trois piliers classiques du d veloppement durable sont voqu s comme le fondement de cette strat gie touristique environnemental conomique social Probl matique et objectifs e Le tourisme tant un enjeu majeur pour la r gion de Bretagne le Conseil G n ral souhaite l accompagner et le soutenir dans ses volutions dans le respect de valeurs l thique l ouverture la modernit et la solidarit 5 grandes ambitions 1 Renforcer l attractivit de la Bretagne en renfor ant son identit 2 Accro tre la comp titivit du tourisme breton pour cr er des emplois durables 3 Garantir la solidarit des territoires et des hommes 4 Contribuer l organisation des acteurs et des fili res pour accro tre notre efficacit 5 Ouvrir le territoire pour accro tre son accessibilit et favoriser la mobilit gt Cinq comit s de chantiers correspondant chaque ambition ont t mis en place pour l laboration du Plan d action 26 3 La traduction des principes de tourisme durable Composition du plan d actions
114. eil touristique ou de labellisation de leurs syst me de gestion environnementale se multiplient et sont largement soutenues par les collectivit s et organismes publics tels que l ADEME Le financement public des initiatives priv es co responsables constitue un premier pas vers la coordination des acteurs pour d velopper une offre touristique plus durable De plus avec des syst mes de subventions aux porteurs de projets du tourisme conditionn es au respect des principes et crit res de d veloppement durable les acteurs publics du tourisme initient et planifient le d veloppement durable du tourisme en collaboration troite avec le secteur priv Par ailleurs l implication croissante des acteurs et des habitants aux prises de d cision publiques gr ce la mise en place de dispositifs de consultation et de concertation par les collectivit s est le principal facteur favorisant l mergence de strat gies touristiques durables Les d marches participatives sont les seules garantir la prise en compte d un int r t mutuel sur les territoires Elles sont essentielles la mise en uvre d un d veloppement touristique qui apporte satisfaction aux touristes assure une qualit de vie aux habitants et am liore la comp titivit du secteur conomique du tourisme tout en r pondant des ambitions politiques Autrement dit le d cloisonnement qui s op re progressivement entre les acteurs du syst me touristique contribue au d
115. elles des peuples soumis oppression domination et occupation doivent tre prot g s 99 PRINCIPE 24 La guerre exerce une action intrins quement destructrice sur le d veloppement durable Les Etats doivent donc respecter le droit international relatif la protection de l environnement en temps de conflit arm et participer son d veloppement selon que de besoin PRINCIPE 25 La paix le d veloppement et la protection de l environnement sont interd pendants et indissociables PRINCIPE 26 Les Etats doivent r soudre pacifiquement tous leurs diff rends en mati re d environnement en employant des moyens appropri s conform ment la Charte des Nations Unies PRINCIPE 27 Les Etats et les peuples doivent coop rer de bonne foi et dans un esprit de solidarit l application des principes consacr s dans la pr sente D claration et au d veloppement du droit international dans le domaine du d veloppement durable 100 ANNEXE 2 Charte du Tourisme durable sign e Lanzarote Charte du tourisme durable gt Annexe 1 Les participants de la Conf rence mondiale du Tourisme durable r unis 8 Lanzarote 1165 Ca naries Espagne les 27 et 28 avril 1995 Conscients que le tourisme est un ph nom ne de port e mondiale qui r pond aux plus profondes aspirations de tous les peuples ainsi qu un im portant l ment de d veloppement social co nomique et politique pour de nombreux pays Reconnaissant
116. en Bretagne int rieure Fiche action 19 Soutien la transmission la modernisation et la cr ation d h bergements et d quipements touristiques Maintien des lits touristiques marchands et des quipements de loisirs Modernisation et cr ation Fiche action 20 Plans Qualit et Performance globale du tourisme breton Mise en uvre et largissement des crit res du Plan Qualit 27 Action n 2 Poursuivre la cr ation ou la r novation d am nagements et d quipements de loisirs touristiques Extension du Fonds de D veloppement Touristique priv aux projets situ s dans des communes de moins de 25000 habitants Action n 7 Optimiser le Fonds de Promotion Touristique pour mieux promouvoir le d partement Coordination du financement des actions de promotion touristique pour un quilibre entre les diff rents territoires du d partement Action n 10 Accompagner le d veloppement de la station du Val Joly pour organiser une offre durable Organisation du d veloppement touristique de la station du Val Joly pour assurer la p rennisation des quipements et des services Dimension socio culturelle Action n 3 Encourager l acc s au tourisme et aux loisirs pour tous gt Dispositif Bourse Solidarit Vacances et sensibilisation des prestataires touristiques pour favoriser l acc s des familles et publics d favoris s l offre
117. en place les conditions propices un change constructif entre les acteurs e En amont du temps doit tre consacr la pr paration de la concertation Durant cette phase il s agit de comprendre l tat de l opinion publique afin de pr parer un syst me de concertation qui int gre d j les th mes principaux de pr occupation des acteurs du tourisme e Puis le choix de la date de la concertation doit tre d cid en fonction de divers param tres En effet le bon moment est celui auquel un maximum d acteurs est disponible et lorsqu ils ont clairement l esprit les probl mes qui se posent eux apr s la haute saison touristique par exemple Le calendrier lectoral doit galement tre pris en compte e Enfin les divers dispositifs de concertation doivent tre mis en place sur une dur e qui permet de recueillir un maximum d avis ou lorsqu il s agit de r unions publiques et de rendez vous d acteurs tre r p t s une fr quence raisonnable pour que la r flexion progresse En plus d un renforcement des interactions au sein du syst me touristique fran ais la dynamique de d veloppement touristique durable n cessite une coop ration des acteurs publiques et priv s avec d autres r seaux d acteurs ainsi qu une adaptation des chelles de r flexion aux r alit s territoriales 72 B Adapter les modes d action aux r alit s du secteur touristique et au contexte territorial Selon
118. endron et Rev ret 2000 on distingue trois types d acception du concept de d veloppement durable conservatrice mod r e et progressiste La premi re acception con oit le d veloppement durable comme une croissance 8 et une rentabilit long terme Nombreux sont les opposants cette vision des choses qui ne remet pas assez en question les mod les de d veloppement conomique actuels de productivisme et de globalisation et qui limite les perspectives de protection de l environnement La deuxi me voit le d veloppement durable comme une simple harmonisation entre l conomie et l environnement mais leurs d tracteurs mettent l accent sur les liens plus troits qui existent entre conomie et soci t Enfin la conception la plus r pandue est celle de l intersection entre les logiques conomiques cologiques et sociales Beaucoup regrettent qu elle ne propose aucune alternative claire et qu ainsi que le d veloppement durable soit devenue une notion fourre tout utilis e par les autorit s et les entreprises pour l gitimer leurs projets ou d cisions dans de multiples circonstances Par ailleurs des chercheurs ont conduit des travaux sur la notion m me de durabilit ce qui a donn lieu deux paradigmes ou sc narios1t Le sc nario de durabilit faible d fendu par Hartwick en 1977 dans une approche n o classique de l conomie suppose le maintien d un capital constant de g n ration e
119. ent de cette cha ne de campings nature au milieu de l offre cotouristique et de tourisme vert en France e Aude Lef vre du Conseil G n ral du Nord a t rencontr e le 19 avril 2010 Lille Elle a alors accept de r pondre de nombreuses questions au sujet de la politique d partementale de d veloppement touristique durable 27 Cf dossier d outils m thodologiques 34 e Marie Leplay de l office fran ais de la Fondation pour l Education l Environnement en Europe of FEEE situ Paris a galement accept un rendez vous le 4 mai 2010 et s est exprim e au sujet de la labellisation environnementale des entreprises du tourisme en France e Sylvie Remangeon de l Assembl e des Chambres Fran aises de Commerce et d Industrie ACFCI a par ailleurs t contact e par t l phone Quelques r ponses ont t apport es concernant le r le que les services consulaires jouent actuellement dans la dynamique de tourisme durable en France Cette enqu te s est bas e sur des entretiens semi directifs en face face ou par t l phone ce qui a permis d tablir un contact direct et personnel avec les personnes interrog es De plus les discussions ouvertes qui ont t engag es ont amen recueillir des informations qualitatives relativement compl tes N anmoins un guide d entretien adapt chaque interlocutrice a t r alis pr alablement chaque interview Les comptes rendus des deux
120. entiel de lancer les appels publics suivants 1 La Conf rence recommande aux tats et aux gouvernements r gionaux d laborer d urgence des programmes d action pour un developpe ment durable au secteur du tourisme en accord avec les principes nonc s dans cette Charte 2 La Conf rence a d cide de soumettre la Charte du Tourisme durable au secr taire general des Na tions Unies afin qu elle soit prise en consid ra tion par les organismes et agences du systeme des Nations Unies ainsi que par les organisations internationales ayant des accords de coop ration avec les Nations Unies en vue de sa pr senta tion devant l Assembl e g n rale R solution sur le Comit de suivi Suite 18 Conf rence mondiale du Tourisme du rable et l adoption de la Charte mondiale du Tourisme durable et de par l importance des ac cords obtenus il convient d en assurer l avenir ll est vital d assurer la continuit de la ligne de travail et de favoriser la coop ration ici entam es 103 Afin de consolider le travail d ja realise il est ne cessaire d assurer un suivi et de veiller 8 l appli cation de cette Charte du Tourisme durable Dans ce sens les points suivants ont t adoptes 1 La cr ation d un Comit de suivi pour la Charte et son programme d action qui sera constitu des institutions et des agences internationales com posant le Comit organisateur de 18 Conf rence 2 Le Comite de suivi doit assurer la
121. entreprise et une communication transparente Les professionnels du tourisme qui en sont conscients s engagent donc volontairement dans ce type de d marche Pour eux les objectifs sont de r aliser des conomies consid rables d nergie de limiter leur consommation en eau de mieux g rer leurs d chets d utiliser des produits moins et de mani re g n rale de pr server leur environnement afin de p renniser l activit touristique locale Les approches normatives de la gestion environnementale Les d marches de SME sont d crites dans des normes internationales ISO 14001 et europ ennes EMAS applicables en France qui constituent des r f rentiels pour les entreprises du tourisme Dans ces normes figurent des l ments relatifs la mise en uvre d une politique environnementale sa d monstration et son valuation 39 La norme ISO 14001 a t r dig e par l Organisation Internationale de Normalisation ISO en 1996 et r vis e en 2004 32 ISO 14000 est le r f rentiel international reconnu pour 16 syst me de management environnemental qui est constitu de plusieurs normes qui insistent particuli rement sur la pr vention des pollutions l engagement public et l am lioration des performances Il d finit ainsi les lignes directrices pour la mise en place d un SME ISO 14001 2004 s applique tous les types d organismes quelles que soient leur taille et leur activit mais aussi quel que soit leur degr de m
122. entreprises mettrices et les transporteurs en revanche sont impliqu s de mani re indirecte dans ce syst me local car ils prescrivent et mettent en oeuvre le d placement des touristes jusqu la destination sans participer son animation Les administrations de l tat et les collectivit s sup rieures se trouvent aussi en amont de ce syst me touristique car leurs politiques orientent le d veloppement des transports aux niveaux national ou r gional ainsi que les d cisions des pouvoirs locaux en charge du tourisme e Les institutions europ ennes et internationales quant elles mettent des directives et des recommandations en mati re de tourisme et de d veloppement durable qui constituent un cadre pour les d cisions de tous les acteurs publics li s ce syst me touristique Figure 2 Le syst me touristique fran ais un jeu d acteurs territorialis INSTITUTIONS INTERNATIONALES ET EUROP ENNES TAT TRANSPORTEURS ET COLLECTIVIT S TERRITORIALES D CHELONS SUP RIEURS ENTREPRISES METTRICES C UR DE L ACTIVIT S S Lejeune A Huet 2010 3 L exp rimentation du d veloppement durable au sein du syst me touristique fran ais 3 1 L co engagement un premier pas vers le d veloppement touristique durable pour les professionnels Le premier imp ratif des entreprises dans le tourisme comme dans les autres secteurs de l conomie est de demeurer comp titive
123. ents d fendant le respect de l environnement ou des valeurs de solidarit L analyse des caract ristiques de trois colabels propos s en France l colabel europ en la Clef Verte et Green Globe 8 fait ressortir les points suivants e L co labellisation dans le tourisme est un ph nom ne tr s r cent en France e Les syst mes d co labellisation visent principalement les entreprises de l h bergement touristique qui envisagent une gestion plus durable de leurs sites d exploitation et plus rarement les prestataires d activit s ou les transporteurs qui sont concern s par d autres d marches e Les r f rentiels respecter pour l attribution des colabels se limitent une politique et ou des performances environnementales e Pour les professionnels de l h bergement touristique l co labellisation constitue un moyen de valoriser leurs d marches de gestion environnementale aupr s du grand public gr ce plusieurs modes de communication Le management environnemental s ins re d sormais dans les strat gies marketing des entreprises touristiques fran aises y compris les PME Les professionnels les approprient comme des outils de comp titivit car elles leur permettent de se distinguer sur le march du tourisme et de capter de nouvelles client les sensibilis es au respect de l environnement et l cologie Par ailleurs les d marches qui ont t d crites donnent aux professionnels du tourisme la pos
124. erformante reste peu visible S L Pensez vous que ce travail que vous commencez avec les CDT pourrait vraiment porter du fruit M L Oui je pense pour l image du d partement Le Finist re la Somme et l H rault sont les premiers d partements Clef Verte Et rien que du point de vue des professionnels il y a cette volont de verdir l offre S L La Clef Verte ne se revendique pas tourisme durable Mais d apr s vous au final est ce que ce genre de label et de d marche environnementale peut r ellement en arriver d velopper un tourisme durable en France M L Bien s r C est un instrument pour mettre en place une d marche durable Est ce qu on la Clef Verte doit prendre en compte des crit res sociaux et conomiques en plus des crit res environnementaux 7 C est une r flexion mais pour l instant ce n est pas le cas S L Est ce que vous pensez qu il aurait int r t travailler avec d autres labels comme Tourisme amp Handicap M L a pourrait tre une id e bien s r et ce partenariat existe d j avec le Pavillon Bleu Mais il n y aura pas un label pour chaque domaine ni pour tout couvrir Tourisme amp Handicap n est qu une partie du social S L Une derni re question est ce que le syst me Clef Verte doit faire face certaines difficult s propres la France Certains blocages Au niveau du respect de certains crit res par exemple M L Non il n y
125. erritoires S L Les territoires C est dire A L Les cinq territoires touristiques du d partement la Flandre C te d Opale C ur de Flandre Lille M tropole le Hainaut et l Avesnois S L Ces pays sont repr sent s par des structures A L Non pas au niveau du tourisme Sauf le Pays de Flandre S L En ce qui concerne la dimension sociale il est question d un travail en r seau Un r seau a t il t cr pour que cette politique soit mise en uvre A L Oui c est le r seau de professionnels dont parlait tout l heure Des r seaux existants comme les labels les professionnels de l h tellerie et de l h tellerie de plein air les CCI ils ont tous t mobilis s dans la mise en uvre de ce dispositif S L Sous la dimension conomique le sch ma parle d une int gration dans l conomie locale Alors quelle est la part du tourisme dans cette conomie A L Je ne saurais pas vous dire le CRT relance des tudes l dessus Mais on a plut t des donn es sur l emploi touristique avec l INSEE Mais en termes d implication dans l conomie g n rale c est assez difficile de r pondre S L Dans le cadre de ce sch ma travaillez vous en collaboration avec le service des Espaces Naturels Sensibles du Conseil G n ral A L Assez peu Ce service l travaille la pr servation des espaces naturels du d partement Il y aussi un volet animation valorisation puisque certains
126. erritoriales soit une cl du d veloppement touristique durable des destinations fran aises R f rences AFIT 2001 Piloter le tourisme durable dans les territoires et les entreprises premi re et deuxi me parties Guide de savoir faire Les Cahiers de l AFIT 127 p BRUNTLAND H 1987 Rapport de la Commission mondiale sur l environnement et le d veloppement de l ONU 318 p GENDRON C amp REVERET J P 2000 Le d veloppement durable in conomies et Soci t s S rie F n 37 D veloppement I 9 2000 p 111 124 ODIT FRANCE 2006 Le tourisme durable par l exp rience Le terrain commande ditions ODIT France coll Ing nierie Touristique Guide de savoir faire 80 p PNUE ICLEI 2003 Tourism and Local Agenda 21 The role of local authorities in sustainable tourism 61 p THEYS J 2002 L approche territoriale du d veloppement durable condition d une prise en compte de sa dimension sociale D veloppement durable et territoires En ligne Dossier 1 Approches territoriales du D veloppement Durable mis en ligne le 23 septembre 2002 13 UNIVERSIT DE PARIS 1 PANTH ON SORBONNE INSTITUT DE RECHERCHE ET D TUDES SUP RIEURES DU TOURISME DOSSIER D OUTILS M THODOLOGIQUES L INT GRATION DES PRINCIPES DE D VELOPPEMENT DURABLE DANS LE TOURISME Approche syst mique et territoriale des logiques d action fran aises M moire pr sent pour l obtention du
127. ervation des esp ces et des ressources naturelles au d but du 20e si cle Il s agissait d j de limiter les perturbations provoqu es par les activit s humaines sur l environnement plan taire Mais c est la prise de position du Club de Rome groupe de r flexion international compos de scientifiques d hommes d affaires et de politiques qui a constitu un tournant dans ce domaine En effet ils publient en 1972 le rapport Meadows ayant pour titre The limits to growth Halte la croissance 7 qui conclut de fa on alarmiste l impossibilit de maintenir une croissance mat rielle forte au risque d puiser toutes les ressources naturelles de la plan te Cette m me ann e une premi re conf rence internationale est organis e Stockholm par les Nations Unies au sujet des probl mes environnementaux de la plan te ce qui marque le d part d une prise de conscience internationale mergence d une notion internationale et textes fondateurs Dans la continuit UICN le PNUE et le WWF publient en 1980 un rapport intitul La strat gie mondiale de la conservation qui red finit l cologie et qui envisage que l ensemble des gouvernements entreprennent leurs propres strat gies nationales de conservation de la nature Mais le principal apport de cette publication a t de proposer en fran ais l expression d veloppement durable traduite de l anglais sustainable development et accompagn e de l expli
128. es en France comme ailleurs ce qui justifie la construction d une notion de tourisme durable dans la lign e des r flexions sur le d veloppement durable D apr s Knafou 2007 il s agirait alors d une application directe des principes du d veloppement durable au champ du tourisme Mais la difficult fixer ce premier concept a favoris l mergence d une notion large et mouvante du tourisme durable parmi les acteurs du tourisme Premi res r flexions autour du tourisme durable Bien qu il s agisse d un th me incontournable le tourisme ne fait pas partie des pr occupations majeures de la conf rence de Rio sur le d veloppement durable en 1992 N anmoins une r flexion sur la notion de tourisme durable est lanc e par les grandes institutions internationales d s la fin des ann es 1990 et s officialise partir des ann es 2000 Le premier pas vers une d finition du tourisme durable est accompli par le PNUE l OMT et l UNESCOZ3 qui se r unissent en 1995 Lanzarote Canaries et produisent une Charte du tourisme durable cf Annexe 2 constituant un appel aux pouvoirs publics tous les acteurs du tourisme et aux touristes travers le monde Elle reprend ainsi le triptyque du concept de d veloppement durable en l appliquant au tourisme Le d veloppement touristique doit reposer sur des crit res de durabilit il doit tre supportable long terme sur le plan cologique viable sur le p
129. es actions propos es les d partements de la Ni vre du Finist re et des Alpes de Haute Provence ou encore les r gions de Picardie ou du Rh ne Alpes Par ailleurs cette analyse compar e montre que les priorit s d action des collectivit s dans le secteur du tourisme sont li es aux comp tences qui leurs sont propres qui conditionnent leurs ressources Effectivement en accord avec ses missions de d veloppement conomique et d am nagement du territoire la R gion Bretagne intervient aupr s des acteurs publics et priv s du tourisme de mani re augmenter la comp titivit de ce secteur conomique et cr er de nouveaux p les touristiques sur le territoire r gional en dehors du littoral Quant au D partement du Nord ses domaines d intervention tant notamment l action sociale et l aide l quipement rural ses politiques touristiques se tournent davantage vers les questions d accessibilit et d offre touristique en milieu rural Les sch mas de d veloppement touristiques r gionaux et d partementaux refl tent ainsi le partage des pouvoirs entre les chelons territoriaux qui a t institu par les lois de d centralisation Il convient n anmoins de rappeler que les politiques de d veloppement durable du tourisme sont surtout le reflet d une volont politique et d enjeux conomiques En effet de mani re g n rale les projets territoriaux de d veloppement durable qui se traduisent souvent par la mi
130. es de presse et supports de communication Clef Vert est connu de nom par 15 des Fran ais Nombre de 56 h tels 3 h tels 236 campings labellis s en 6 g tes chambres d h te 6 villages de vacances 210 h tels France 2010 3 centres de plein air 3 r sidences de tourisme 3 villages de vacances 1 centre d affaires 16 campings 54 g tes et chambres d h tes Sources www ecolabels fr WWW voyageons autrement com wwWw francoistourismeconsultants com www laclefverte org 109 ANNEXE 5 Grille de lecture th matique des strat gies publiques d veloppement touristique durable Cette grille de lecture a t labor e afin de r aliser une analyse des politiques publiques de d veloppement du tourisme labor es par le d partement du Nord et la r gion de Bretagne Les diverses rubriques tiennent compte des l ments conceptuels et du contexte expos s en premi re partie de ce m moire principes de la D claration de Rio d finition du tourisme durable par OMT mise en place d un Agenda 21 local appliqu au tourisme Le compte rendu de cette analyse th matique se trouve sous forme de tableau comparatif dans le dossier de documents m thodologiques 1 Donn es de cadrage e combien de documents se compose cette strat gie e Quelest le s titre s de ce s document s e Quelle est la p riode concern e par cette politique 2 Approche du touris
131. es m canismes efficaces de Coop ration tous les niveaux local national r gional et international 5 La pr servation la protection et la mise en va leur de la richesse du patrimoine naturel et cul turel offrent un cadre privil gie pour la coope ration Cette approche implique que tous les responsables relevent ce veritable defi qu est novation culturelle technologique et profession nelle et concentrent leurs efforts pour cr er et mettre en uvre des instruments de planifica tion et de gestion integres 6 Les criteres de qualite visant assurer la pre servation de la destination touristique et le degre de satisfaction du touriste crit res definis de ma niere conjointe avec les populations locales et bases sur les principes du durable doi vem etre des objectifs prioritaires lors de la for mulation des strat gies et des projets touristiques 7 Pour participer au d veloppement durable le tourisme doit se baser sur l ventail de possi bilit s qu offre l conomie locale Les activit s touristiques doivent pleinement s int grer dans l conomie locale et contribuer de mani re po sitive au d veloppement conomique local 8 Toute option de d veloppement touristique doit avoir une incidence effective sur l am lio ration de la qualit de vie de la population et contribuer 8 l enrichissement socio culturel de chaque destination 9 Les gouvernements et les autorit s compe tentes doivent
132. es proteges Le tourisme tant un puissant instrument de d veloppement il peut et doit jouer un role actif dans la strategie de de veloppement durable Une bonne gestion du tou risme doit donc garantir le caractere durable des ressources dont cette activite depend 2 Le tourisme doit contribuer au d veloppement durable en s integrant dans le milieu naturel cul turel et humain il doit respecter les quilibres fragiles qui caract risent de nombreuses desti nations touristiques en particulier les petites tes et les zones ecologiquement fragiles Les inci dences du tourisme sur les ressources naturelles sur la biodiversit et sur 18 capacit d assimila tion des impacts et des d chets engendr s doi vent rester acceptables 3 L activit touristique doit considerer ses effets induits sur le patrimoine culturel et sur les ele ments les activit s et la dynamique taditionnels de chaque population locale La reconnaissance de ces facteurs locaux et le soutien de leur iden tite de leur culture et de leurs int r ts doivent etre des points de r f rence incontournables lors de la conception des strategies touristiques en par ticulier dans les pays en voie de d veloppement 4 La contribution active du tourisme au deve loppement durable n cessairement la solidarite le respect mutuel et la participation de tous les acteurs du secteur public et prive impliqu s dans le processus Cette concertation doit se baser sur d
133. es sont des consommateurs qui ont des avis et des attentes exprimer en ce qui concerne l offre touristique et de loisirs des territoires L accueil g n ral les satisfait il 7 Comment valuent ils la qualit des prestations d h bergement et d activit s touristiques consomm s Souhaitent ils renouveler leur exp rience touristique sur ce territoire et pourquoi Selon quels aspects de l offre est am liorer D autre part les touristes et excursionnistes habitent temporairement le territoire lors de leur visite ou s jour cette occasion ils deviennent des usagers des infrastructures et espaces de vie du territoire Les visiteurs donc exposer leur perception g n rale de l am nagement touristique du territoire L accessibilit du territoire et des sites touristiques est elle suffisante Quels sont les modes de transports qu ils privil gient et pourquoi Quelles sont les zones touristiques attractives du territoire et pourquoi D apr s eux de quelles infrastructures le territoire manque t il Bien qu elle soit longue et d licate mettre en place la d marche participative est donc une tape primordiale au d veloppement durable du tourisme sur les territoires Comme l a montr le cas de la r gion Bretagne une enqu te men e aupr s des visiteurs permet de recueillir des suggestions qui enrichissent la r flexion strat gique autour du d veloppement touristique C est ainsi que les habitants et les touriste
134. et cologiques du d veloppement durable S en abstraire serait inversement r duire ce dernier une politique intelligente de gestion conomique des ressources communes ou des risques Afin de cerner comment la prise en compte de la durabilit s introduit dans le syst me touristique une r flexion diff rentes chelles de territoires est donc n cessaire Cette approche syst mique et territoriale dans le cadre du tourisme durable a t synth tis e sur un sch ma qui repr sente les composantes endog nes du syst me de la destination touristique une chelle locale ainsi que les acteurs exog nes situ s une chelle sup rieure ou en amont de ce syst me e Touristes habitants et entreprises touristiques r ceptrices constituent ici le c ur du syst me touristique car c est autour de leur rencontre que s organisent les lieux touristiques e Les autorit s locales et les structures de protection de l environnement interviennent directement dans l organisation et la gestion durable du d veloppement touristique elles constituent des forces internes de la destination e Les entreprises mettrices et les transporteurs en revanche sont impliqu s de mani re indirecte dans ce syst me local car ils prescrivent et mettent en oeuvre le d placement des touristes jusqu la destination sans participer son animation Les administrations de l tat et les collectivit s sup rieures se trouvent
135. et agenda Ce qui a t demand au service c est de proposer des 15 axes de r flexion sous forme de fiches action Donc il y a des groupes qui se sont constitu s dans lesquels on r fl chissait aux actions qui pouvaient rentrer dans le cadre de cet Agenda 21 et prendre en compte les axes de d veloppement durable On avait d j en t te de faire voluer cette politique d aide aux h bergements touristiques donc on avait effectivement t propos une fiche action sur ce th me S L D s le d part en 2001 A L Non pas d s 2001 mais les groupes de travail se sont constitu s assez rapidement On r fl chissait aux actions qui pouvaient tre men es mais a n a pas abouti tout de suite D ailleurs la r flexion sur l volution de la politique li e aux h bergements n a pas t men e dans le cadre de l Agenda 21 C est forc ment li mais a a t vraiment pilot au service Tourisme en marge de cette d marche S L Donc au d part quand l Agenda 21 a commenc tre labor il n a pas tout de suite t question de red finir la politique touristique pour la rendre plus durable A L Non mais nous y avions d j pens auparavant C est vrai que notre r flexion sur l outil qui permettait de red finir toute la politique d partementale a t affin e ce moment l mais on avait commenc travailler sur un document d s 2002 2003 S L De fa on parall le l Agenda 21 alors
136. et la vision intercommunale ou communale du tourisme avec la mise en place de moyens financiers n cessaires la r alisation des projets et des actions au niveau local Il s agit d un outil privil gi pour rendre les collectivit s locales plus r actives et plus performantes en mati re de d veloppement touristique durable et leur confier des missions sp cifiques pour une coh rence des actions et projets men s sur le territoire Bien que la gouvernance soit progressivement adopt e comme le bon mode d administration des territoires en France la mise en place concert e de strat gies touristiques durables se heurte aujourd hui des obstacles que les collectivit s doivent d passer 69 Figure 2 Extraits de plaquette de pr sentation d un appel projet sur le th me de l accessibilit du tourisme en Bretagne DITION 2009 LE D FI c Cr er une offre touristique au LE CONSEIL R GIONAL DE BRETAGNE ORGANISE service des Publics en situation de handicap la 3 dition du Challenge Accessibilit amp Tourisme en Bretagne D velopper l accueil des touristes en situation de handicap est l un des grands d fis relever pour la Bretagne avec l ensemble des acteurs locaux Cette dynamique a pour ambition de positionner notre conomie touristique dans le cadre d un engagement de chacun reposant sur des valeurs de solidarit
137. et le partenariat entre les acteurs diff rentes chelles sont des l ments essentiels au lancement d une dynamique globale de tourisme durable en France 1 La participation des habitants et des touristes tape primordiale pour une gouvernance des territoires touristiques La gouvernance locale renvoie un mode d administration territoriale qui n impose pas une situation d autorit mais qui fait intervenir tous les acteurs aux processus de d cision L objectif est de multiplier les points de vue de r soudre les conflits de faire converger les int r ts et de coordonner les actions sur le territoire Cette notion de gouvernance fait cho la d finition du tourisme durable fournie par l OMT 2004 Le d veloppement durable du tourisme requiert la participation en connaissance de cause de tous les acteurs concern s ainsi qu une forte direction politique pour assurer une large participation et l existence d un consensus Lorsqu il s agit de d cider de mener une politique 51 Cf citation de Thierry Burlot in ODIT France 2007 Le tourisme durable par l exp rience le terrain commande 64 touristique la gouvernance implique en premier lieu la participation des habitants du territoire mais fait galement appel la consultation des touristes et excursionnistes Assurer une d mocratie participative Les habitants constituent le premier groupe d acteurs impact par le d veloppement du
138. ets S L Pensez vous que a ne serait pas aussi efficace si c tait votre R gion qui faisait tout le travail que vous accomplissez au D partement mais l chelle de la r gion enti re A L Eh bien a d pend des moyens techniques et financiers qu on met derri re Par exemple le dispositif n est pas le m me dans le Pas de Calais il y a des disparit s au sein de la r gion S L Est ce que vous pensez que le fait que les autres d partements de votre R gion ou non n ont pas de politique de tourisme durable soit une question de financements de moyens techniques A L Non je pense que c est une question de volont Parce que le d veloppement durable on en parle depuis un moment maintenant mais je ne suis pas s re que ce soit rentr dans les m urs On en parle de plus en plus alors je pense vraiment que c est une question de volont et pas de moyens Une volont c est dire qu il y ait des techniciens impliqu s et surtout des politiques qui soient convaincus du bien fond du sujet 5 4 Et c tait donc le cas ici dans le Nord A L Oui car tr s t t on s est dot d un Agenda 21 Donc c est beaucoup plus facile 8 Questions suppl mentaires S L Que pensez vous des labels de tourisme durable comme la Clef Verte Avez vous galement eu l occasion de travailler avec eux A L Non on approche le tourisme durable sous un angle diff rent c est plus une d marche de pr
139. ette quipe d une trentaine de personnes en moyenne regroupe des comp tences de haut niveau en mati re d environnement et de gestion de l espace d am nagement de d veloppement conomique et touristique d animation culturelle et de valorisation du patrimoine d information et de sensibilisation du public Le syst me d acteurs des PNR int gre donc des experts qui garantissent la qualit du projet men sur le territoire Cette organisation fait des PNR des territoires d exp rimentation en mati re de gouvernance et de politique volontariste de d veloppement durable En effet pour r ussir mener un projet coh rent le syndicat mixte veille int grer toutes les composantes du territoire y compris institutionnelles et administratives et prendre en compte l ensemble des acteurs qui participent la structuration et la vie du territoire Sous cet angle syst mique et territorial les Parcs constituent de vrais laboratoires pour la mise en place d un d veloppement touristique durable des territoires en France De plus la qualit environnementale des sites en fait des destinations privil gi es des touristes fran ais et europ ens Ceci 8 amen plusieurs PNR laborer en compl ment de leur Charte de territoire un sch ma de d veloppement touristique durable 79 La mise en place d une strat gie de tourisme durable par le PNR de Camargue Le territoire du Parc naturel r gional de Camargue est si
140. eur a peut impliquer de travailler avec les acteurs locaux les organisateurs de manifestations touristiques inciter aller voir les mus es du coin En ce qui concerne la gastronomie pour les repas servis dans l h bergement a peut tre se fournir un maximum localement En termes de redistribution c est faire travailler des gens plut t du coin Voil ce qu on met derri re ce type de crit res S L J ai vu qu il y avait un cahier des charges respecter pour obtenir les aides Alors est ce que cette dimension redistribution en faisant travailler des personnes du coin fait partie des crit res A L Oui a en fait partie Il y en a un type d h bergement car ce ne sont pas les m mes crit res mais voil un exemple les cahiers des charges que doivent respecter les porteurs de projets pour tre subventionn s par le D partement Il y a 12 objectifs qui balayent toutes les dimensions du d veloppement durable du cadre de vie au chantier qui respecte l environnement On a d cid de d rouler tout le projet touristique de la r flexion jusqu aux travaux et chaque phase du projet on reprend les objectifs qui peuvent tre atteints avec au sein de chaque objectif des crit res qui sont tr s pr cis et exigeants Sachant qu on a deux niveaux de qualit dans les trois politiques la qualit durable et la haute qualit durable Pour ce dernier niveau il y a plus de crit res remplir mais la
141. exemple la sensibilisation des prestataires touristiques et des structures d accompagnement social associations et 44 Cf la retranscription de l entretien avec Aude Lefevre du Conseil G n ral du Nord au sein du dossier d outils m thodologiques 53 collectivit s au dispositif Bourse Solidarit Vacances mis en place par l ANCV45 et d accorder des aides financi res aux porteurs de projets touristiques condition qu ils soient conventionn s aupr s de ANCV e L action n 4 s intitule Offrir des territoires de libert en s appuyant notamment sur 16 label Tourisme et Handicap Il s agit ici de mener une politique d ouverture du tourisme aux personnes limit es par divers handicaps Le D partement propose ainsi de r aliser des audits de territoires volontaires au niveau des h bergements et des sites pour valuer leur accessibilit et des actions pour inciter l ensemble des porteurs de projets d h bergement ou d activit touristique rendre leurs quipements accessibles L objectif final est de cr er un r seau d offre labellis e Tourisme et Handicap l chelle d partementale e Le titre de l action n 8 est Repositionner les bases de loisirs et les parcs urbains existants pour les rendre accessibles tous Ici encore le Conseil G n ral traduit sa volont de rendre accessibles tous les espaces de loisirs du Nord qui sont fr quent s par les habitants nordistes les excursionnistes et le
142. flexions sont donc une voie poursuivre 4 R flexion collective et partenariat fondements d une synergie des acteurs autour du tourisme durable 4 1 La participation des habitants et des touristes pour une gouvernance des territoires touristiques La gouvernance locale renvoie un mode d administration territoriale qui n impose pas une situation d autorit mais qui fait intervenir tous les acteurs aux processus de d cision L objectif est de multiplier les points de vue de r soudre les conflits de faire converger les int r ts et de coordonner les actions sur le territoire Lorsqu il s agit de d cider de mener une politique touristique la gouvernance implique en premier lieu la participation des habitants du territoire qui constituent le premier groupe d acteurs impact par le d veloppement du tourisme car il a une incidence importante sur leur cadre de vie quotidien Pour que les politiques touristiques men es par les collectivit s r pondent aux crit res de d veloppement durable leur voie doit n cessairement tre prise en compte par une d mocratie participative Par ailleurs la construction d une dynamique visant la durabilit du d veloppement touristique ne peut se passer du point de vue des touristes tant les acteurs de la demande touristique et des habitants temporaires des destinations qu ils visitent les touristes sont videmment inclure dans le dispositif de consultation D une part les tourist
143. gagements qui ont progressivement t pris par la France En effet le pays s est dot d un ensemble d outils l gislatifs et r glementaires tels que la Loi d orientation pour l am nagement durable des territoires LOADDT 1999 la Loi sur la d mocratie de proximit 2002 les Lois sur l eau 2006 et surtout la loi Grenelle 1 2009 issue du Grenelle de l Environnement lanc en 2007 Plus r cemment en mai 2010 le projet de loi Grenelle 2 portant l engagement national pour l environnement a t adopt Ce dernier texte num re des dispositions pratiques visant la mise en uvre concr te de la loi Grenelle 1 et appliqu es six chantiers le b timent et l urbanisme les transports l nergie la biodiversit la sant et les d chets la gouvernance Le Grenelle et ses outils ont t mis en place pour que la France rattrape son retard en mati re de d veloppement durable f et exp rimente une croissance verte Les obligations de la loi Grenelle 2 impacteront les activit s touristiques qui sont transversales C est ce que montrent les th mes suivants abord s dans le texte de loi e La performance environnementale et nerg tique dans le b timent Des efforts sont fournir dans la conception et la r novation des h bergements et infrastructures touristiques e La diminution de la consommation d nergie par le secteur des transports et le soutien des mobilit s alternatives Un
144. gion de Bretagne Les politiques touristiques r sultant de ce sch ma et issues du Plan d actions r pondent ainsi un projet de d veloppement territorial partag et volutif marqu es par le respect de valeurs thiques tels que l coute et la tol rance De plus la R gion propose un accompagnement formel de l ensemble des acteurs qu elle a sollicit s et consult s pour ce projet de d veloppement touristique durable 52 2 Des dispositifs visant un d veloppement touristique quitable et solidaire dans le d partement du Nord partir de 2002 le Conseil g n ral du Nord a entrepris de d finir une nouvelle strat gie touristique pour le d partement la premi re ayant t appliqu e de 1994 2001 Un Sch ma d partemental de d veloppement touristique durable a donc t labor par son service Tourisme et adopt pour la p riode de 2005 201044 Conscient des volutions de la demande touristique ce document d signe le d veloppement durable comme la principale ambition pour le secteur du tourisme nordiste Il l aborde travers quatre dimensions thique sociale conomique et patrimoniale D s le d part la r flexion globale de ce sch ma se base donc sur une conception originale du tourisme durable qui correspond aux sp cificit s locales et l identit du d partement du Nord Par exemple la dimension patrimoniale ne se limite pas une prise en compte des aspects environnementaux Elle recouvr
145. glom ration dot es d une politique touristique 3 t sh bient es habitants Peu de relations avec le service des Espaces Naturels Sensibles du Le PNR fait galement partie des structures charg es de la protection de Conseil G n ral l environnement ayant particip ce sch ma Association des deux PNR du d partement Scarpe Escaut et Avesnois la r flexion sur le sch ma touristique Ces deux structures sont Divers modes d consultationavant la r daction devenues des relais du Conseil G n ral sur le territoire car ils Contribution crite des partenaires 25 au total connaissent le dispositif d aide aux h bergements touristiques durables 9 tables rondes 100 commer ants Enqu te TNS Sofres aupr s de 17 000 visiteurs Partenaires d action Sondage aupr s de 1 800 habitants e Action n 11 Favoriser la transversalit dans le tourisme partir Da nes S minaire de restitution et recueil des attentes 300 acteurs de projets collectifs Sensibilisation des acteurs des autres secteurs conomiques et soa Partenaires d action autres services d partementaux cette strat gie de d veloppement durable du tourisme et d veloppement d actions communes e Partenariat tabli avec de nombreux acteurs sur la base de 31 Action n 12 Poursuivre le partenariat avec les structures charg es du tourisme Partenariat co
146. gs e Actualisation des crit res selon les Optionnel pour aller plus loin Crit res optionnels normes internationales 61 pour les h bergements 67 pour les campings Champs du Consommation d nergie e 10 Protection de la nature et e Politique environnementale r f rentiel Consommation d eau Production de d chets Utilisation de produits d entretien biodiversit e 20 Responsabilit sociale e 70 Environnement e Gestion des d chets e Gestion de l eau e Gestion de l nergie e Achats responsables e Am nagement du cadre de vie e Sensibilisation l environnement Gestion en AFNOR Certification qui l Etat a e 2 organismes accr dit s comme e L office fran ais de la of FEEE France confi la gestion du label auditeurs pour la France associ de nombreux partenaires la Fran ois Tourisme Consultants et FNHPA pour les campings et l UMIH Mirabelle Durable pour les h tels Processus D p t d un dossier papier puis audit e 2 tapes initiales e Postuler sur Internet et remplir un d attribution Dur e du certificat 2 ans Un audit sur site tous les deux ans sans suivi technique 1 GG Benchmarked Bronze attribu apr s tablissement d une politique de d veloppement durable et vaulation des performances en termes de consommation 2 GG Certified Silver apr s audit in site ou out site portant sur la mise aux normes la strat gie mise en
147. habiliter ou de cr er des campings au sein d espaces naturels pr serv s sans porter atteinte aux sites et de sensibiliser les campeurs l environnement L co engagement au sein des campings Huttopia se traduit de plusieurs mani res e Les h bergements locatifs chalets roulottes et tentes canadiennes sont construits sur des mod les types et ne d passent pas 30 de l offre des campings Ils sont install s sur pilotis de mani re tre d mont s hors saison touristique cf Figure 11 3 Par ailleurs le camping est une zone o la circulation des voitures est tr s limit e e Pour une totale int gration paysag re les constructions accueil sanitaires chalets etc sont r alis es avec du bois provenant de for ts fran aises et non trait Des mat riaux naturels sont utilis s pour l isolation et les nergies renouvelables sont galement favoris es Par ailleurs les piscines filtration naturelle ne n cessitent pas l utilisation de chlore e Les clients sont sensibilis s l environnement du site et au patrimoine local par l organisation d activit s en partenariat avec des associations locales et l Office National des For ts Le personnel des campings les oriente galement vers les producteurs et restaurateurs locaux qui refl tent l identit culturelle locale 40 Cf compte rendu de l entretien r alis avec Fanny Kaufman au si ge d Huttopia S A dans le dossier d outils m thodologiq
148. ilisation du personnel l environnement Ils couvrent rarement des champs socio culturels mis part Green Globe dont 20 des crit res se rapportent la responsabilit sociale de l entreprise et jamais des champs conomiques Il ne s agit donc pas de labels de tourisme durable proprement parler e Certains organismes de labellisation requi rent que des performances soient atteintes sans proposer un accompagnement pr alable de l entreprise Eco label europ en d autres suivent l entreprise dans l laboration de sa politique environnementale et l am lioration de ses performances gr ce des outils d di s avant et apr s la labellisation Green Globe et d autres encore fournissent une aide technique suite la labellisation afin d encourager l entreprise aller plus loin Clef Verte e Pour les professionnels de l h bergement touristique l co labellisation constitue un moyen de formaliser leur co engagement Surtout il s agit de valoriser leurs d marches de gestion environnementale aupr s du grand public gr ce plusieurs modes de communication apposition de logos r f rencement sur Internet et dans des guides sp cifiques campagnes de presse et publicitaires etc Le management environnemental s ins re d sormais dans les strat gies marketing des entreprises touristiques fran aises y compris les PME Les professionnels les approprient comme des outils de comp titivit car elles
149. illage des ressources naturelles pollutions production des d chets Cap France un acteur engag en taveur tourisme durable Cap France l un des premiers organismes de tourisme associatif est depuis plus de 60 ans un v ritable acteur du d veloppement local et contribue un am nagement harmonieux de notre territoire Depuis 2000 Cap France s est r solument engag pour un d veloppement durable du tourisme respectueux de la nature et des hommes pes vacances autrement AVEC ie 1abet Choueile Nature En 2004 afin de concilier plaisirs des vacanciers et respect de l environnement Cap France a initi le label Chouette Nature d marche pionni re au sein du tourisme associatif Les villages labellis s Chouette Nature et leur personnel engagent des actions concr tes en faveur du tourisme plus responsable en adaptant leurs pratiques quotidiennes dy concilier 18 pr servation de l environnement et le plaisir des vacanciers I CHOUETTE NATURE OUI au tourisme RESPONSABLE Les engagements des villages Chouette Nature Les 40 villages vacances Chouette Nature sont soumis une charte de de 100 crit res afin de vous garantir des vacances de qualit et 100 nature W Des h bergements en harmonie avec leur environnement naturel 58 Des hommes et des femmes de conviction qui se mobilisent pour la W Des activit s de d couverte de la protection de l environnement cu
150. int grent encore rarement des modules sur le d veloppement durable du tourisme Enfin les travaux conduits sur l exp rimentation du tourisme durable en France par l AFIT puis par ODIT France au cours des dix derni res ann es ont permis de tirer une le on importante Ils mettent en vidence le fait qu il n existe pas un tourisme durable mais diverses mani res d exp rimenter le d veloppement durable du tourisme sur les territoires en termes d acteurs impliqu s d chelles d intervention d outils mobilis s de temps de projets etc Ainsi l volution du syst me touristique vers plus de durabilit doit videmment s appuyer sur la recherche de crit res et indicateurs pertinents qui permettent la reconnaissance des territoires touristiques durables Cependant un l ment essentiel dans le processus de d veloppement durable du tourisme fran ais est l change de savoir faire En effet le retour sur exp riences r ussies ou non permet diff rents territoires et acteurs de mutualiser leurs connaissances en mati re de d veloppement durable et de tourisme et de capitaliser sur des bonnes pratiques qui ont concr tement t test es sur le terrain Au del des dispositifs de gouvernance des territoires touristiques et du partenariat entre acteurs c est principalement gr ce un tel partage de savoir faire qu une culture partag e du tourisme durable pourra progressivement se b tir en France 12 Conc
151. ionaux tm fr 78 Un projet de territoire partag et coh rent Un PNR est cr l initiative de la R gion afin de remplir cinq grandes missions e La protection et la gestion du patrimoine naturel culturel et paysager e L am nagement du territoire 9 Le d veloppement conomique et social e L accueil l ducation et l information du public e L exp rimentation de nouvelles m thodes de gestion des territoires Sa gestion est assur e par un syndicat mixte qui regroupe toutes les collectivit s ayant approuv la Charte du Parc le contrat qui formalise juridiquement pour le territoire un projet qui est partag et soumis une enqu te publique Selon la FPNRF l organisme de gestion du PNR fonctionne dans le souci d une large concertation avec les partenaires locaux gr ce des commissions de travail et organes consultatifs permettant d associer des repr sentants associatifs des partenaires socio conomiques ou encore des organismes publics pour la d finition et la r alisation des programmes d actions du Parc De plus c est en accord avec le principe de transparence dans la prise de d cision que le programme d actions ainsi que le budget sont pr sent s et vot s annuellement en conseil syndical Par ailleurs une quipe pluridisciplinaire est charg e de mettre en uvre la Charte du Parc Elle propose anime et fait aboutir les actions men es directement par l organisme de gestion du Parc ou en partenariat C
152. ipal levier de d veloppement durable Le Sommet de Rio de 1992 a non seulement pos les fondements du concept de d veloppement durable l chelle mondiale il a galement engag les Etats coop rer dans ce sens en les dotant d un instrument d action publique l Agenda 211 Il s agit d un autre rapport associ la conf rence internationale qui fixe un programme d actions pour le 21 me si cle et visant un d veloppement durable au niveau global On trouve dans ce programme plus de 2500 recommandations pratiques touchant des domaines tr s vari s tels que la sant et le 19 Agenda 21 est la version anglaise d Action 21 20 logement la gestion des mers for ts et montagnes ainsi que des ressources naturelles les probl mes de pollution de l air et de d chets des domaines plus ou moins li s au tourisme D veloppement durable tourisme et Agenda 21 local Comme la D claration de Rio l Agenda 21 n est ni prescriptif ni juridiquement contraignant mais il constitue la r f rence fournie par les Nations Unies afin de mettre en uvre le d veloppement durable diff rents niveaux de territoire Dans le chapitre 28 de ce programme les collectivit s territoriales des Etats signataires sont ainsi invit es mettre en place un Agenda 21 leur chelle qui est alors appel Agenda 21 local Outre les services publics cela n cessite l implication des entreprises priv es et publiques des associations des
153. ique cf Annexe 5 dont les r sultats ont t regroup s dans un tableau comparatif 5 Ces strat gies ayant r cemment t mises en place par les deux collectivit s il ne s agit pas d valuer leur mise en uvre et leurs retomb es mais d tudier le processus d laboration de ces politiques et les principales modalit s d action propos es pour le d veloppement touristique durable des territoires en question 43 Cf dossier d outils m thodologiques 48 Figure _Il 4 R partition des comp tences touristiques et organisation territoriale en France Le Code du Tourisme fran ais r partit les comp tences territoriales dans le domaine du tourisme tablit le principe de concertation entre la commune le d partement et la r gion afin de faciliter la d finition d objectifs coh rents et de favoriser la coordination de leurs actions L Etat r glemente agr e et classe les quipements organismes et activit s touristiques assure la promotion du tourisme fran ais l tranger et au sein des organisations internationales comp tentes apporte galement son concours aux actions de d veloppement touristique des collectivit s territoriales e La r gion labore les objectifs moyen terme du d veloppement touristique r gional dans le cadre d un sch ma r gional de d veloppement du tourisme et des loisirs Le Conseil r gional doit cr er un Comit r gional du tourisme CRT pour coordonner dans la r
154. iques touristiques Ils sont donc de plus en plus nombreux s lectionner leurs destinations leurs modes de transport leurs types d h bergement ou encore leurs activit s sportives et r cr atives en fonction de leurs crit res de d veloppement durable Quant aux plus exigeants ils se r f rent des labels cologiques connus du grand public tels que l Ecolabel europ en afin de choisir des prestataires engag s et voyager de mani re plus responsable Le march du tourisme doit imp rativement r pondre cette volution de la demande mais aussi la pr c der par une offre innovante en mati re de tourisme durable Parall lement cette prise de conscience des touristes les professionnels du secteur du tourisme cherchent des pratiques plus durables car leur activit s appuie sur la qualit de l environnement naturel et du patrimoine Ils saisissent donc tout l int r t de s engager d velopper les destinations tout en pr servant un capital commun qu il soit cologique 12 Idem 12 ressources et paysages ou socioculturel Bien entendu les entreprises touristiques ont aussi compris qu en affichant une d marche co responsable ou de tourisme durable elles disposent d sormais d un v ritable avantage concurrentiel sur le march tout comme les destinations nationales ou r gionales dites vertes Ainsi le d veloppement du tourisme porte de r els enjeux cologiques sociaux et conomiqu
155. ironnementale 31 Elle se base sur des valeurs thiques et passe par le respect de toutes les parties prenantes de l activit de l entreprise employ s fournisseurs clients actionnaires de la communaut collectivit s locales associations de consommateurs ONG et de l environnement Une vision consensuelle peut tre adopt e en consid rant que le RSE est une notion de responsabilit qui concilie les int r ts publics et priv s cf Figure II 1 La prise en compte de la RSE pr sente l avantage d augmenter les performances commerciales et financi res d une entreprise Mais aujourd hui les principaux moteurs d une telle d marche sont la pression exerc e par la soci t civile et l anticipation des risques pour cette entreprise qu ils soient mat riels risques sanitaires sociaux environnementaux ou immat riels risques de r putation d image En ce qui concerne la pression m diatique sur ces sujets elle est forte pour les grandes entreprises du tourisme comme Accor mais les petites et moyennes entreprises PME seront certainement bient t concern es Figure II 1 Les domaines de la Responsabilit Soci tale des Entreprises Droits humains Ressources Engagement humaines soci tal Comportements sur les march s Environnement Gouvernement d entreprise Source Wwww vigeo com 31 Source http www2 ademe fr servlet KBaseShow sort 1 amp cid 96 amp m 3 amp catid 12393 38 Le s
156. ise en uvre des politiques publiques dans les domaines de l environnement de l nergie et du d veloppement durable Selon son site officiel54 l agence nationale met ses capacit s d expertise et de conseil disposition des entreprises des collectivit s locales des pouvoirs publics et du grand public et les aide financer des projets afin de progresser dans leurs d marches de d veloppement durable Son action couvre cinq domaines la gestion des d chets la pr servation des sols les conomies d nergie et les nergies renouvelables la qualit de l air la lutte contre le bruit L ADEME est un acteur de proximit qui participe la construction des politiques locales et contribue un d veloppement durable des territoires Elle s appuie sur un r seau de vingt 53 R seau national des destinations d partementales 54 www2 ademe fr 73 six d l gations r gionales et de trois repr sentations en outre mer pour mener une politique contractuelle forte dans le cadre des contrats de plan tat R gion Les services de l ADEME participent ainsi en partenariat avec les R gions au d veloppement touristique durable en France En effet les d l gations r gionales de l ADEME s associent aux services des Conseils R gionaux et mettent en place des dispositifs d accompagnement des collectivit s locales et entreprises dans leurs d marches de gestion environnementale transversales management environnemental et RSE
157. issus de petites entreprises qui ne sont pas form es aux questions de d veloppement durable Afin d assurer la constructivit des changes entre acteurs et contribuer de r els changements en mati re de tourisme durable en France il est donc essentiel de professionnaliser les acteurs du tourisme 82 La formation des acteurs responsabilit Afin de fournir des outils de d veloppement durable aux acteurs des collectivit s territoriales des organismes locaux de tourisme des f d rations professionnelles aux distributeurs de voyages h bergeurs et prestataires d activit s touristiques des formations professionnelles sont organis es par des cabinets de conseil des groupes d experts du tourisme durable et les CCI locales La Cit de la Culture et du Tourisme Durable CCTD fait partie des structures dispensant un programme de formation sur des th mes cl s auxquels les responsables du d veloppement touristique doivent tre initi s pour mener des d marches durables62 En effet la mise en tourisme du patrimoine et des sites la valorisation des m tiers de l accueil et la commercialisation de l offre touristique font partie des th mes essentiels que ces acteurs doivent ma triser pour un d veloppement touristique r fl chi des territoires Mais surtout ces professionnels manquent de connaissances et d exp rience en mati re de diagnostic territorial de d finition d une strat gie de d veloppement durable de mobili
158. itoire Une enqu te58 voque le cas de celle du Var qui avec le soutien de la r gion Provence Alpes C te d Azur et de ADEME propose depuis 2001 aux entreprises du tourisme un dispositif en trois tapes 1 une sensibilisation la d marche environnementale via la remise d un coguide 2 un accompagnement individuel en souscrivant au Pack Environnement diagnostic des consommations d eau et d nergie de la gestion des d chets etc suivi de la mise en uvre d un plan action remise d outils con us l chelle r gionale pour valoriser engagement de l entreprise et sensibiliser sa client le et 3 l animation d un Club Tourisme amp Environnement lieu d change et de partage Par ailleurs l Assembl e des Chambres Fran aises de Commerce et d Industrie ACFCI intervient au niveau national pour le d veloppement d un tourisme durable Fortes d un partenariat de plus de 15 ans l ACFCI et l ADEME s engagent par exemple dans un nouvel accord cadre pour la p riode 2009 2012 qui pr voit notamment le renforcement de la sensibilisation et de la formation des conseillers Tourisme afin de mieux encadrer et structurer les d marches de labellisation engag es par les professionnels du tourisme en France De plus l ACFCI a r cemment pr sent aux conseillers Tourisme des CCI le programme RESPECT Responsabilit Environnementale et Sociale pour des Entreprises Comp titives du Tourisme Il s agi
159. itoires touristiques passe par une association entre acteurs conomiques et collectivit s par des dispositifs de concertation et de contractualisation Par ailleurs le partenariat entre les structures d cisionnelles fonctionnant de multiples chelles de territoire contribue la coh rence des strat gies touristiques 67 La concertation avec le secteur priv dans une logique de projet Afin de mener des strat gies de d veloppement touristique durable les structures publiques en charge du tourisme doivent int grer la diversit des entreprises du tourisme dans leur prise de d cision En effet la construction d un d veloppement touristique durable fait entrer les acteurs publics et priv s du syst me touristique dans une logique de projet commun et demande une concertation r guli re Tout d abord la concertation entre les lus et les professionnels du tourisme est n cessaire pour disposer d un diagnostic partag du territoire Il s agit d identifier la multiplicit des repr sentations et des pratiques touristiques qui sont men es de conna tre les probl mes qui se posent aux professionnels de rep rer leurs attentes et ambitions et de cerner les moyens qu ils sont pr ts mobiliser dans le cadre du d veloppement durable du tourisme Sur la base de cet tat des lieux le plus exhaustif possible un diagnostic repr sentatif des enjeux du territoire peut tre labor et servir la r flexion collective
160. lan conomique et quitable sur le plan thique et social pour les populations locales Cette charte reconna t galement que le tourisme tant un puissant instrument de d veloppement il peut et doit jouer un r le actif dans la strat gie de d veloppement durable Cependant les 18 principes et objectifs de ce texte qui sont ensuite adopt s par les Nations Unies ne fournissent pas de crit res d taill s dont le respect pourrait assurer le d veloppement touristique durable d un territoire donn En fait le tourisme durable est un concept qui est fix tardivement partir des ann es 2000 que ce soit au niveau international europ en ou fran ais En 2002 le Sommet mondial pour le d veloppement durable SMDD est tenu Johannesburg dans l objectif d valuer la mise en uvre des principes de Rio par les 13 Organisation des Nations Unies pour l ducation la Science et le Culture 13 gouvernements les acteurs priv s et la soci t civile et pour renouveler les engagements internationaux La dimension culturelle est alors ajout e aux composantes essentielles du d veloppement durable De plus dans un document pr paratoire 4 de ce sommet l OMT rappelle que le tourisme est consid r comme l industrie la plus importante au monde et que les touristes s lectionnent leurs destinations avec un souci accru de l exp rience touristique et de sa qualit et un plus grand int r t pour l environnement la
161. les quatre autres PNR de la r gion Provence Alpes C te d Azur Alpilles Luberon Queyras et Verdon Le sch ma ci apr s Figure IIL 5 pr sente l organisation et le fonctionnement mis en place pour la constitution du forum et illustre notamment l articulation entre les diff rentes instances d cisionnelles et consultatives actuelles du Parc Fiqure_IIl 5 Sch ma organisationnel du Forum de tourisme durable du PNR de Camargue LEGITIMITE INSTANCE COMPOSITION Elus des communes des collectivit s et des tablissements publics consulaires membres du syndicat mixte Bureau Syndical D cision Elus des communes des collectivit s et des tablissements publics consulaires membres du syndicat mixte Comit Syndical Acteurs socio conomiques associations personnes qualifi es Consultation et propositions sur la politique g n rale du Parc Conseil de Parc Commission Tourisme largie divers acteurs du territoire Elus acteurs socio conomiques associations personnes qualifi es Consultation et propositions sur les actions Commissions tourisme Forum 99 tie Source Sch ma de tourisme durable du Parc naturel r gional de Camargue 2010 2015 81 Ainsi l expertise environnementale de l ADEME et l appui des CCI la comp titivit des entreprises du tourisme constituent des atouts int grer dans la dynamique de d veloppement touris
162. lier des pays les moins avanc s et des pays les plus vuln rables sur le plan de l environnement doivent se voir accorder une priorit sp ciale Les actions internationales entreprises en mati re d environnement et de d veloppement devraient galement prendre en consid ration les int r ts et les besoins de tous les pays PRINCIPE 7 Les Etats doivent coop rer dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver de prot ger et de r tablir la sant et l int grit de l cosyst me terrestre Etant donn la diversit des r les jou s dans la d gradation de l environnement mondial les Etats ont des responsabilit s communes mais diff renci es Les pays d velopp s admettent la responsabilit qui leur incombe dans l effort international en faveur du d veloppement durable compte tenu des pressions que leurs soci t s exercent sur l environnement mondial et des techniques et des ressources financi res dont ils disposent PRINCIPE 8 Afin de parvenir un d veloppement durable et une meilleure qualit de vie pour tous les peuples les Etats devraient r duire et liminer les modes de production et de consommation non viables et promouvoir des politiques d mographiques appropri es PRINCIPE 9 Les Etats devraient coop rer ou intensifier le renforcement des capacit s endog nes en mati re de d veloppement durable en am liorant la compr hension scientifique par des changes de connaissances scientifiques et
163. loppement touristique du rable lis doivent laborer des programmes afin de favoriser l application de ces mesures dans la pra tique lIs sont charg s d assurer le suivi des ac tions d informer des r sultats obtenus et d changer leurs exp riences 16 Le role et les effets sur l environnement du transport li au tourisme doivent faire l objet d une attention particuli re convient dans ce sens de cr er des instruments et de prendre des mesures afin de r duire la part des nergies et des ressources utilis es non renouvelables et d encourager les mesures visant recycler et r duire les d chets engendr s dans les installations touristiques 17 Afin que le tourisme soit une activit dura ble il est essentiel que les principaux acteurs intervenant dans les activit s touristiques les membres de l industrie en particulier adoptent et appliquent des codes de conduite favorisant la durabilit De tels codes de conduite peuvent etre des instruments efficaces pour le d velop pement d activit s touristiques responsables 18 Toutes les mesures n cessaires pour informer et favoriser la prise de conscience de l ensemble des parties intervenant dans l industrie touris tique qu elles soient locales nationales regio nales ou internationales sur le contenu et les ob jectifs de la Conf rence de Lanzarote doivent etre mises en uvre R solution finale La Conf rence mondiale du Tourisme durable considere ess
164. lture et des traditions r gionales W Une gestion cologique des d chets Y a Des repas base de produits locaux bio de saison quitables et aux go ts du terroir 58 co compensation des W Une journ e trajets des villages vacances et sans voiture chaque de la f d ration Cap France semaine durant les vacances Scolaires 58 Des animations d veil l cologie pour les enfants des randonn es nature pour les adultes wuww chouettenaiure com politique nerg tique et une gestion de l eau raisonn es Pete 10 Honce est membre du Ciut Xante Gagnonto de ADEME go 12131 Energie et partenaire de l associatior MAX HAVELAAR 106 ANNEXE 4 Tableau comparatif de trois co labels applicables aux entreprises du tourisme en France Nom ECO LABEL EUROP EN GREEN GLOBE 21 CLEF VERTE Logo R IF eu VE Ecolabel La Clef Verte Description Label officiel de gestion Programme de labellisation des Label de r compense des d marches environnementale syst mes de management de gestion environnementale Cr en 1992 par la Commission environnemental et social Initi au Danemark en 1994 et arriv Europ enne Cr en 1999 et g r par l organisme en France en 1998 Certification de 25 familles de produits Green Globe en Australie D velopp par la Fondation pour et services dans divers secteurs
165. lusion L engagement des institutions fran aises en faveur de l environnement et du d veloppement durable n a cess de se renforcer ces derni res ann es une nouvelle Strat gie Nationale de D veloppement Durable pour la p riode 2010 2013 ayant t adopt e en juillet dernier La mise en uvre effective de ce mode de d veloppement en France n cessite la participation active de tous les acteurs de la soci t civile de la sph re conomique et politique des associations et des citoyens Le secteur du tourisme qui repr sente un point fort de l conomie fran aise et qui regroupe une multitude d acteurs est enti rement concern par cette volution Or l instauration d une synergie autour du tourisme durable en France ne peut se passer d une gouvernance des territoires appuy e sur la concertation des acteurs En ce sens les Parcs naturels r gionaux constituent de v ritables mod les d organisation territoriale porteurs de valeurs fortes et d innovations En effet ces territoires non administratifs sont g r s par des structures mixtes qui m nent des projets concert s de d veloppement conomique social et culturel Gr ce la forte adh sion des habitants et acteurs locaux ils deviennent des lieux d exp rience et d approfondissement de la d mocratie locale mais galement des laboratoires de tourisme durable Ainsi il semble que l change de savoir faire entre les divers acteurs du tourisme et entre chelles t
166. me durable Le concept de tourisme durable e Comment le tourisme durable est il d fini e Dans combien de dimensions la durabilit du tourisme est elle approch e Lesquelles Probl matique et objectifs e Quel questionnement a t le d part de ce sch ma e Quelles sont les ambitions de cette strat gie 110 3 La traduction des principes de tourisme durable Composition du plan d actions e Quels sont les grands axes ou domaines d actions vis s par ce plan e Comment se d clinent ces axes Dimension conomique e Quelles sont les actions pr vues pour le maintien et ou la cr ation d emplois touristiques pour la comp titivit des entreprises touristiques la rentabilit long terme de l activit touristique sur le territoire redistribuer de mani re quitable les retomb es locales des activit s touristiques Dimension socio culturelle e Quelles sont les actions pr vues pour am liorer la qualit de vie des habitants du territoire respecter l identit culturelle locale Valoriser le patrimoine culturel local Dimension environnementale e Quelles sont les actions pr vues pour prot ger les ressources naturelles et la biodiversit du territoire limiter les impacts environnementaux des activit s touristiques sensibiliser les acteurs touristiques au respect de l environnement l application des principes de pr caution et de pollueur payeur Les touri
167. me pour le commerce quitable Le tourisme quitable URL http www commercequitable org tourisme consult le 1 05 2010 OMT Pourquoi le tourisme section propos de l OMT pages consult e le 14 05 2010 URL http www unwto org aboutwto why fr why php op 1 92 LISTE DES FIGURES Chapitre I Figure 1 1 Extraits de la D claration de Rio sur l environnement et le d veloppement 1992 Figure 1 2 La conceptualisation du tourisme durable par l OMT et la France Figure 1 3 Les douze objectifs et les trois dimensions du tourisme durable Figure 1 4 Tourisme et Agenda 21 local Figure 1 5 Les Task Forces du processus de Marrakech Figure 1 6 Le syst me touristique un jeu d acteurs territorialis Chapitre II Figure 11 1 Les domaines de la Responsabilit Soci tale des Entreprises Figure 11 2 Vers une certification ISO 14001 du label Chouette Nature Figure 2 Exemple de roulotte au camping Huttopia de Rambouillet Figure II 4 R partition des comp tences touristiques et organisation territoriale en France Figure 5 Page d accueil du site Internet du Conseil g n ral du Nord d di l h bergement touristique durable Figure Il 6 Matrice d analyse SWOT du syst me touristique fran ais Chapitre III Figure _Ill 1 Extraits du document destin aux participants d un forum participatif sur le d veloppement du tourisme dans le Finist re Figure
168. me qui r ponde aux attentes conomiques et aux exigences de la protection de l environnement et qui respecte non seulement la structure sociale et les caract res physiques de la destination mais aussi la population locale Consid rant comme prioritaires la protection et la consolidation de la dignit humaine des po pulations locales tout comme des touristes Conscients de la n cessit de cr er un partena riat entre les principaux acteurs qui participent cette activite afin de forger l espoir d un tou risme plus responsable vis vis de notre patri moine commun EN APPELLENT la communaut internationale et DEMANDENT en particulier aux gouverne ments aux pouvoirs publics aux d cideurs et aux professionnels du monde du tourisme aux associations et aux institutions publiques et pri v es dont les activit s sont li es au tourisme et aux touristes eux m mes d adopter les princi pes et les objectifs de cette D claration qui sont les suivants 101 1 Le d veloppement touristique doit reposer sur des criteres de durabilit il doit etre supporta ble 8 long terme sur le plan cologique viable sur le plan conomique et quitable sur le plan thique et social pour les populations locales Le d veloppement durable est un processus en cadre visant une gestion globale des ressources afin d en assurer la durabilit tout en permettant de pr server notre capital naturel et culturel y compris les espac
169. ment par exemple D autre part les touristes et excursionnistes habitent temporairement le territoire lors de leur visite ou s jour cette occasion ils deviennent des usagers des infrastructures et espaces de vie du territoire Les visiteurs donc exposer leur perception g n rale de l am nagement touristique du territoire L accessibilit du territoire et des sites touristiques est elle suffisante Quels sont les modes de transports qu ils privil gient et pourquoi Quelles sont les zones touristiques attractives du territoire et pourquoi D apr s eux de quelles infrastructures le territoire manque t il Les d cisions li es l am nagement du territoire doivent imp rativement se baser sur ce type de commentaires pour r pondre des besoins r els Bien qu elle soit longue et d licate mettre en place la d marche participative est donc une tape primordiale au d veloppement durable du tourisme sur les territoires Comme l a montr le cas de la r gion Bretagne une enqu te men e aupr s des visiteurs permet de recueillir des suggestions qui enrichissent la r flexion strat gique autour du d veloppement touristique C est ainsi que les habitants et les touristes peuvent conserver leur position au c ur du syst me d acteurs et de toute activit touristique 2 Une coop ration multilat rale pour des politiques touristiques efficaces et coh rentes En plus de la soci t civile la gouvernance des terr
170. mplant e dans 16 pays actuellement Quelle est la place du label au sein de notre structure En fait la structure s appelle la Fondation pour l Education l Environnement vous tes ici dans l office fran ais Notre association est repr sent e dans une soixantaine de pays travers le monde aujourd hui au d part c tait en Europe et puis a s est tendue aussi au Japon en Nouvelle Z lande au Kenya etc Cette association d veloppe diff rents programmes tous li s l ducation l environnement Certains programmes sont orient s vers le secteur touristique c est le cas de la Clef Verte ou encore du Pavillon Bleu Un autre programme destination des collectivit s par directement li au tourisme mais qui travaille sur les probl matiques de l nergie qui s appelle Energies d Avenir Et puis ensuite deux autres programmes qui sont destination du secteur scolaire Eco Ecole pour les coles primaires et coll ges et Jeunes Reporters pour l Environnement qui s adresse plus des coll giens et lyc ens Donc le fil conducteur de tous ces programmes l c est l ducation l environnement y compris pour le Clef Verte S L J ai vu que la Clef Verte avait t cr en 1994 au Danemark par une f d ration h teli re Savez vous si cette cr ation fait suite la conf rence de Rio de 1992 sur le d veloppement durable ou s il s agit tout simplement d une volont demande des h teliers M L Je
171. n tourisme durable De plus le tourisme provoque une concentration des touristes sur des espaces limit s et sur des p riodes restreintes et se base sur le contact entre le touriste et la soci t d accueil Le d veloppement d activit s touristiques est donc un facteur de pression situ l origine de profondes transformations des paysages des milieux du fonctionnement social des pratiques culturelles et des valeurs traditionnelles Ces rapports plus ou moins conflictuels sont de plus en plus d nonc s Marie Lequin 2000 professeur l universit du Qu bec d clare ainsi au sujet de la pression g n r e par le tourisme de masse type de tourisme caract ris par une concentration de lieux de vill giature sur un espace limit et populaire o s journe un nombre relativement important de touristes En raison de son volume il peut contribuer la d gradation des sols provoquer une certaine inflation conomique l chelle locale ainsi qu largir le foss culturel entre les communaut s locales et les visiteurs La mise en place d un tourisme conforme aux principes du d veloppement durable constitue donc un enjeu majeur l chelle mondiale d autant qu il s agit d un ph nom ne international en tr s forte croissance Par ailleurs le d veloppement durable devient une r elle pr occupation pour les touristes qui commencent int grer l impact environnemental de leurs trajets et de leurs prat
172. n tais pas l au moment de cette cr ation Mais je pense que c est plut t une volont des h teliers parce que a a t cr par une f d ration h teli re Le but global de ces f d rations l quivalent en France tant l UMIH c est d fendre les int r ts des professionnels et pour cela ils ont trouv qu il fallait am liorer la gestion environnementale dans les h tels Ils sont donc cr ce label Ce n tait pas une association cologiste qui aurait plus t en lien avec Rio Mais peut tre aussi qu un membre de la f d ration tait Rio S L J ai aussi pens que le Danemark tait en avance sur ces questions l M L Absolument c est au Danemark que a t cr et pas en Italie ou en Espagne ni m me en France Et effectivement ils avaient une v ritable sensibilisation un temps d avance S L Quand est ce que le label est arriv en France 7 M L En 1998 pour les campings Ensuite en 2005 en France on s est tendu aux h tels Depuis 2007 aux g tes et chambres d h tes Et cette ann e on ouvre aussi aux r sidences de tourisme et auberges de jeunesse S L Beaucoup de personnes aujourd hui associent la Clef Verte aux campings M L Eh oui pourtant on a change et communique l dessus 2 Le SME et la Clef Verte S L Le programme de la Clef Verte correspond un syst me de management environnemental SME au sein des exploitations est ce bien a
173. n tait sur des objectifs diff rents De notre c t on tait sur des actions concr tes sur la mise en uvre de dispositifs d action alors que le sch ma r gional est plus dans la r flexion prospective donc plus long terme Mais le sch ma r gional prend aussi en compte l aspect d veloppement durable S L Donc c est vous qui avez fait remonter les propositions A L Eh bien on avait commenc notre r flexion avant donc on avait des billes qu ils n avaient pas et on faisait partie du comit de pilotage S L Donc vous n avez pas attendu d avoir les grands axes fournis par la R gion A L Ah non pas du tout En plus l poque il y avait encore une politique touristique la R gion ce qui n est plus le cas actuellement Il y a toujours un service Tourisme mais qui n est plus qu une personne et ils ont arr t leur dispositif d aide l h bergement Avec les nouveaux contrats de projets tat R gion a va certainement bouger de nouveau mais l heure actuelle on est la seule collectivit qui aide les h bergements dans le Nord sachant que dans le Pas de Calais il y a aussi une aide l h bergement du D partement 6 Le Sch ma d partemental et les dimensions du d veloppement durable S L Ce qui a attir mon attention dans ce sch ma c est qu il vise le d veloppement durable dans quatre dimensions thique sociale conomique et patrimoniale Cela ne correspond aux trois
174. n es 90 une aide l h tellerie une l h tellerie de plein air et une aux h bergements ruraux Elles taient conditionn es par certains crit res taille de la commune type de porteur de projet nombre de chambres pour les h tels etc Il s agissait d aides sp cifiques pour chaque type d h bergement avec des plafonds un taux de subvention qui taient encadr es avec quelques crit res mais qui n taient pas tr s nombreux et qui n avaient pas du tout trait au d veloppement durable Donc dans la r flexion du sch ma le premi re action a t de proposer de refondre cette politique d aide l h bergement touristique Parce qu on s tait aper u que comme elles n avaient t labor es toutes au moment les exigences taient plus qualitatives pour les h bergements ruraux et pour l h tellerie ce n tait plus adapt l offre et pas tr s exigeant Donc on voulait remettre niveau nos aides et y introduire du d veloppement durable Il s agit donc bien de l action n 1 du sch ma o on d crit d j ce que pourra tre la future politique On ensuite lanc la r flexion avec FTC pour laborer une politique avec de nombreux crit res du d veloppement durable qui reprennent l ensemble des notions du d veloppement durable Et l on est sur un niveau de qualit et d exigences similaire pour les trois types d h bergements S L Cette politique concerne uniquement les h bergements ou avez vous aussi une
175. n g n ration peu importe sa composition et sa r partition entre le capital social cologique ressources naturelles et conomique richesse cr e l oppos la durabilit forte d fendue par Daly en 1990 se fonde sur l id e que le capital manufactur et le capital naturel sont compl mentaires mais rejette leur substituabilit et pose donc le maintien des ressources naturelles comme une condition incontournable En marge de ces deux coles de la durabilit certains font valoir combien il est absurde de devoir traduire en termes conomiques un l ment tel que l environnement pour s assurer qu il soit pris en compte dans les processus d cisionnels et rendre les politiques publiques efficaces Aujourd hui le d veloppement durable ne constitue toujours pas un concept clair car il n est pas d finitivement stabilis on parle m me aujourd hui de d veloppement viable et alimente toujours de nombreuses controverses Pour r sumer le d veloppement doit passer par la croissance conomique Mais la performance et la rentabilit doivent tre obtenues en pr servant les ressources naturelles afin que les g n rations futures puissent disposer des conditions n cessaires leur propre d veloppement Si tout le monde s accorde sur l id e d une transmission aux g n rations futures des moyens devant assurer leur bien tre des divergences importantes subsistent sur les contours et le contenu de c
176. n h tellerie de plein air une chelle r gionale mais aussi dans l objectif de constituer un exemple suivre en France Un investissement long terme Dans ces deux cas de l h tellerie de plein air il semble que la d marche d co conception n est pas envisag e sous le m me angle que l co labellisation En effet la soci t Huttopia r alise la promotion de son r seau l aide de campagnes de presse et par son site Internet qui affiche distinctement son concept de campingnature et en fait le principal axe de communication mais sans utiliser de termes tels que camping co con u ou cotourisme A Bordeaux le projet r pondait des besoins en mati re d offre touristique et des pr occupations environnementales et la conception d un camping HQE n a pas donn lieu une communication sp cifique que ce soit sur le site Internet du camping ou sur la brochure promotionnelle L co conception dans l h bergement touristique est donc davantage per ue comme investissement long terme par les professionnels qu en tant qu axe de communication aupr s des client les touristiques En augmentant leurs performances conomiques et en apportant une r ponse des exigences environnementales l co engagement des entreprises touristiques se r v le donc un premier pas vers le d veloppement touristique durable en France Dans l objectif de mobiliser les professionnels fran ais du tourism
177. n logo ISO 14001 qui varie en fonction de son organisme certificateur cf ci contre la marque AFAQ du groupe AFNOR Quant l enregistrement EMAS il peut tre accord une entreprise certifi e XX X ISO 14001 une fois qu elle a publi une d claration environnementale et l a fait v rifier par un organisme accr dit Pour les entreprises non certifi es la A r alisation d un audit externe est n cessaire afin de v rifier que toutes les EMAS tapes du SME ont t respect es Par la suite le demandeur adresse son dossier l ACFCI Assembl e des Chambres Fran aises de Commerce et d Industrie qui examine la recevabilit de la demande et transmet le dossier au comit EMAS36 Une fois enregistr e l entreprise peut apposer le logo EMA information valid e cf ci contre sur ses documents Pour le renouvellement la proc dure est identique celle 150 14001 Selon la taille de l entreprise le co t de certification ISO 14001 varie entre 5000 moins de 100 salari s et 20000 plus de 500 salari s le co t de suivi annuel tant de 1000 5000 pour les m mes crit res Pour l enregistrement EMAS le co t varie de 3 500 6 000 pour une entit d j certifi e ISO 14001 contre 6 000 9 000 en 2005 pour une entreprise sans SME certifi Bien qu il s agisse d un v ritable investissement les co ts de certification sont donc relativement lev s po
178. n m moire pr sent pour l obtention du Dipl me de Paris 1 Panth on Sorbonne MASTER PROFESSIONNEL TOURISME 2 ann e Sp cialit D veloppement et Am nagement Touristique des Territoires Par Melle Sarah LEJEUNE Directeur du m moire M Jean Pierre MARTINETTI Septembre 2010 R sum En France la notion de d veloppement durable a commenc s installer dans le secteur du tourisme au cours des dix derni res ann es Cette volution se manifeste par le lancement de politiques de tourisme durable sur les territoires et par la multiplication d initiatives co responsables au sein des entreprises En vue de renforcer cet engagement et de coordonner les logiques d action publiques et priv es une approche syst mique et territoriale du d veloppement touristique est n cessaire En effet le tourisme implique la mise en relation de groupes d acteurs h t rog nes et interd pendants sur des territoires d accueil et de vie L tude de plusieurs cas r v le ainsi l importance de placer l coute la concertation et le partenariat au c ur de tout syst me touristique afin de cr er une synergie des acteurs autour du d veloppement durable des destinations fran aises Mots cl s D veloppement durable tourisme durable territoire syst me d acteurs logique d action politique publique concertation partenariat synergie Plan 1 Du d veloppement durable au tourisme durable concepts et enjeux 1 1 Le
179. nce les syndicats mixtes qui g rent les Parcs naturels r gionaux PNR ou les tablissements publics qui g rent les Parcs nationaux constituent m me des r f rents en mati re de gestion durable du tourisme pour les autres acteurs touristiques Le syst me du tourisme fran ais quelle que soit l chelle consid r e fait donc intervenir une multiplicit d acteurs individuels et collectifs publics et priv s Ainsi l exemple de Stock et al 2003 ce m moire consid rera que mettre l acteur au centre de l analyse qu il s agisse des touristes des entrepreneurs des administrations etc est primordial si l on veut comprendre les logiques de fonctionnement du tourisme comme syst me Dans quel sens Le syst me touristique ne comporte pas seulement des march s ou des espaces mais surtout des acteurs avec des comp tences strat giques propres et qui agissent dans le cadre de leurs intentionnalit s selon des normes juridiques et sociales donn es Avec cette pluralit d acteurs il est vident que les int r ts d fendre sont divers voire divergents ce qui engendre plusieurs logiques d action au sein du syst me Par exemple les 30 collectivit s mettent en tourisme leurs territoires afin de b n ficier des retomb es sur le d veloppement conomique et social Du c t des entreprises il s agit plut t de rentabiliser individuellement leur activit par une fr quentation et une consommation
180. nda 21 europ en du tourisme durable que la Commission Europ enne a reconnu sa capacit d action en faveur de la durabilit du tourisme au sein des Etats membres de l Union Europ enne au moyen de politiques communautaires adapt es en mati re d environnement de transports d emploi ou encore de recherche Par ailleurs les pays europ ens et tout particuli rement la France ont aussi t amen s collaborer en faveur du tourisme durable dans le cadre du Processus de Marrakech 2 L int gration du tourisme durable au processus de Marrakech Dix ann es apr s la proposition de l Agenda 21 et en r ponse l appel du Sommet de Johannesburg en 2002 le PNUE a impuls une v ritable coop ration internationale pour le d veloppement durable En effet avec le d partement conomique et social des Nations Unies UNDESA le processus de Marrakech a t engag afin d aboutir un plan cadre d cennal de programmes ayant pour ambition le soutien des initiatives nationales et r gionales vers un passage des modes de production et de consommation durables L l ment de coop ration initi par ce processus est la cr ation de groupes de travail multipartites et volontaires repr sentant des pays d velopp s et en d veloppement appel s task forces L objectif de ces groupes est d laborer et tester des outils strat giques de consommation et de production durables mais galement de renforcer les capacit s le
181. ne part l activit touristique doit elle m me tre rentable constituer une source de revenus long terme pour tre qualifi e de durable par cons quent les entreprises touristiques sont les premi res tre engag es D autre part le secteur du tourisme doit contribuer au d veloppement durable des territoires en mettant en valeur le patrimoine local et en am liorant la qualit de vie ce qui suppose l implication des d cideurs politiques et des habitants Enfin le tourisme durable n cessite une sensibilisation et une participation active des touristes qui font vivre ce secteur Professionnels du tourisme destinations et touristes peuvent ainsi constituer les autres trois composantes l mentaires du tourisme durable elles forment le socle du concept elles en assurent le soutien et la r alisation effective Par ailleurs il est utile de pr ciser que la durabilit du tourisme peut aussi tre entendue de deux mani res temporelle et spatiale qui ne sont pas contradictoires D une part le tourisme est consid r comme durable proprement parler lorsque l activit conomique en elle m me reste rentable long terme et qu elle ne d cline pas D autre part on parle de durabilit du tourisme lorsque l activit touristique est soutenable en ce sens qu elle devient un v ritable facteur de d veloppement pour un territoire et de progr s pour sa population un moment donn Ce m moire ne se positionne
182. nementale et de mettre en place un SME aboutissait soit une labellisation soit une certification M L Pour moi le management environnemental c est ISO ou EMAS L colabel c est un label avec une grille ferm e et on n en d roge pas J entends par l que vous n avez pas le droit cette petite zone d ombre la premi re ann e et qui reste am liorer le label vient valider une d marche qui est vraiment aboutie Et par contre il n y a pas d volution derri re donc c est un peur diff rent dans ce sens l 3 Les crit res d obtention de la Clef Verte et le tourisme durable S L Les crit res d obtention du label couvrent des champs environnementaux Il n y a pas de crit res sociaux ou conomiques M L Non Le seul crit re qui se rapproche un peu du social c est la formation du personnel sur les questions environnementales Donc a ne va pas tr s loin S L Vous ne favorisez donc pas tout fait du tourisme durable M L Ah non on ne s autoproclame pas tourisme durable mais plut t tourisme vert Mais il y a le nouveau syst me des CCI qui a t mis en place par l ACFCI qui s appelle RESPECT et qui couvre les trois champs du d veloppement durable Et la Clef Verte en fait partie pour le champ environnemental 4 La valeur du label Clef Verte S L En ce qui concerne le label il doit tre renouvel une fois par an Pourquoi est il valable pour une dur e limi
183. nes On utilise de l isolation naturelle et du bois naturel non trait Il y a des lampes nergie solaire des petits frigos gaz Et nos piscines sont naturelles c est dire sans chlore Adaptez vous les campings au contexte local ou avez vous des mod les types pour vos constructions et programmes d activit s Il y a des mod les types de chalets roulottes et tentes qui sont uniques chez Huttopia Mais on adapte toujours les activit s au lieu Avant leur arriv e est ce que les touristes sont sensibilis s sur le respect du cadre naturel et de la population locale durant leur s jour Oui puisqu on leur propose des activit s de d couverte naturelle et culturelle locales Mais en fait ce sont les touristes qui sont demandeurs d informations dans ce domaine parce que c est ce qu ils recherchent Une fois sur place les touristes peuvent ils b n ficier d une interpr tation des paysages du milieu de l histoire locale par un guide professionnel Oui des randonn es sont organis es avec des guides Soit des visites sont organis s pour des groupes exclusivement du camping soit on oriente les touristes vers des guides externes Est ce que les employ s font partie de la population locale Oui En particulier les saisonniers qui connaissent bien le coin 11 Y a t il des saisonniers Sont ils choisis parmi les voisins du camping Oui cf question pr c dente Au final est ce que vos produits so
184. ns le monde entier En juin 1992 Rio de Janeiro Br sil la Conf rence des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement connue sous le nom de Sommet plan te Terre a adopt une d claration qui a fait progresser le concept des droits et des responsabilit s des pays dans le domaine de l environnement La D claration de Rio sur l environnement et le d veloppement t moigne de deux grandes pr occupations apparues pendant l intervalle de 20 ann es s parant ces deux conf rences la d t rioration de l environnement notamment de sa capacit entretenir la vie et l interd pendance de plus en plus manifeste entre le progr s conomique long terme et la n cessit d une protection de l environnement Au d but du processus de n gociation pr c dant le Sommet M Maurice Strong Secr taire g n ral de la Conf rence a imagin le concept de Charte de la Terre nonc des principes fondamentaux permettant un d veloppement durable sur la Terre La D claration de Rio qui a t adopt e par le Sommet tait un compromis entre la position des pays industrialis s et celle des pays en d veloppement A l origine les premiers souhaitaient que soit adopt e une br ve d claration r affirmant la D claration de Stockholm et soulignant la n cessit de prot ger la plan te Quant aux pays en d veloppement ils d siraient que leurs sujets de pr occupation propres soient voqu s de mani re plus d taill e
185. nt l eau douce les diverses pollutions sonore visuelle et production de d chets et les effets du tourisme sur le milieu physique urbanisation destruction d cosyst mes sont ainsi vis s De plus le tourisme n est pas toujours per u positivement pour les soci t s locales car il peut aussi devenir une source d rosion culturelle de standardisation ou m me d exploitation des populations Face ces divers enjeux conomiques sociaux et environnementaux mais aussi en r ponse la sensibilisation croissante des touristes aux valeurs du d veloppement durable l industrie du tourisme se doit d voluer vers plus de durabilit Telle tait la conclusion du Sommet mondial pour le d veloppement durable en 2002 mais aussi de plusieurs d clarations 11 Cf www veilleinfotourisme fr et chartes labor es au niveau international depuis une quinzaine d ann es Gouvernements et acteurs locaux ont ainsi t engag s collaborer de mani re tenter de ma triser les impacts n gatifs du tourisme dans le but de renforcer ses b n fices dans toutes les r gions du monde Le d veloppement d un tourisme durable concerne donc l ensemble du secteur et toutes les destinations y compris les leaders incontest s du tourisme mondial tels que la France En effet avec pr s de 74 2 millions de touristes accueillis sur le territoire en 20092 la France est toujours la premi re destination touristique au monde en
186. nt rentables Oui il s agit d une entreprise solide Nos activit s sont rentables au bout de 5 6 ans Il ya un fort investissement dans l ing nierie un travail est men avec des designers on est dans une phase de d veloppement tr s important en ce moment Est ce que les responsables des campings s engagent participer la protection des zones naturelles Oui c est indispensable 3 Huttopia et le tourisme durable Est ce qu Huttopia a d j tabli un partenariat avec un territoire un espaces prot g ou collectivit dans le cadre d un accord ou d une charte concernant le tourisme durable Beaucoup de nos sites se trouvent en for ts domaniales donc nous sommes en partenariat avec l ONF et nous respectons leur charte Saviez vous que 2002 a t l Ann e Internationale de l cotourisme lanc e par les Nations Unies Oui j en ai entendu parler Est ce qu Huttopia a particip des conf rences dans ce cadre L entreprise a t elle pris des engagements dans le domaine de l cotourisme Non car elle tait trop jeune encore l poque en 2002 En fait la tendance est d int grer dans les programmes municipaux et pr sidentiels un volet environnemental Et c est ce qui a constitu la porte ouverte des entreprises comme Huttopia On est contact s directement par les communes pour la r habilitation de campings municipaux mais il y a beaucoup de refus car souvent ils sont trop structur
187. nts e Dur e d laboration 3 ans Les tapes 2002 2003 r alisation d un atlas touristique par les services d partementaux bilan de la pr c dente politique touristique men e de 1994 2001 tude des client les laboration de la strat gie de positionnement et d action accompagn e de G o Syst me puis Pilotage e Conseil R gional de Bretagne Direction du Tourisme et des Patrimoines et CRTB qui s est appuy sur les cinq comit s de chantiers e Assistance du cabinet Cristal accompagnement de la d marche d laboration de la r daction du Plan d actions de la conception de la maquette du Sch ma e 3 tapes 1 2004 2006 tat des lieux partage du diagnostic et recueil des attentes 2 2006 laboration du projet de sch ma 3 2007 Vote et finalisation par des fiches actions 30 pr sentation aux territoires fin 2004 r ajustement du sch ma Participation Participation e 3 niveaux de concertation Pas de consultation des habitants 1 Les acteurs directs du tourisme experts professionnels e Concertation avec les partenaires syndicats de l h tellerie et de institutionnels locaux r gionaux et nationaux l h tellerie de plein air repr sentants de labels touristiques 2 Les acteurs indirects du tourisme dans les secteurs du organismes publics de tourisme CDT et communaut s transport de l environnement de la culture d ag
188. nventionnel avec les structures d partementales du tourisme OT Sl e Agenda 21 Lanc en 2001 puis 3 phases d laboration En 2007 il int gre la politique d aide aux h bergements qui faisait d j partie du sch ma de d veloppement touristique comme une nouvelle action de d veloppement durable conventions d objectifs sur la base des priorit s du sch ma Fiche action 33 Conventions d objectifs triennales avec la FRPAT la FROTSI et les pays touristiques Fiche action 34 Conventions d objectifs triennales avec les r seaux et fili res r gionaux Fiche action 35 Conventions d objectifs triennales avec les chambres consulaires Fiche action 37 Espace de travail R gion d partements gt Harmonisation des politiques d intervention de la R gion et des d partements Travail en commun sur les dossiers strat giques Agenda 21 Adopt en 2008 Le soutien au tourisme durable est inclus dans le programme d actions et le tableau d indicateurs De nouvelles actions li es au Sch ma r gional du tourisme sont introduites d but 2010 5 Mise en uvre et suivi Moyens mobilis s Le budget Tourisme du Conseil G n ral est d environ 7 millions d pour 2010 Le dispositif de subvention aux porteurs de projets durables repr sente peu pr s 80 de ce budget Moyens mobilis s Budget non communiqu e Fiche action 10
189. ogr s et d accompagnement plut t que de labellisation Les labels comme la Clef Verte ne sont pas assez complets Et puis un label est difficile imposer a n apporte pas de plus value car les touristes ne les connaissent pas C est pourquoi on a pas travaill avec eux et par exemple on a pas cherch labelliser les h bergements HQE S L Le sch ma d partemental du tourisme arrive son terme en 2010 Va t il tre renouvel A L Non ce n est pas pr vu car au final 5 ans est une ch ance tr s courte On va plut t travailler poursuivre cette politique d aide aux h bergements Et on r fl chit actuellement au soutien des infrastructures de loisirs et des manifestations dans l objectif de cr er des co manifestations 24 DOCUMENT D Tableau d analyse compar e des politiques de d veloppement touristique de la Bretagne et du Nord D PARTEMENT DU NORD R GION DE BRETAGNE 1 Donn es de cadrage e 1 document Sch ma d partemental de d veloppement touristique durable 2005 2010 e 4 documents distincts e Sch ma R gional du tourisme 1 Le Mode d emploi 2 Le Document cadre 3 La Consultation 4 Un Plan d actions 2008 2010 2 Approche du tourisme durable Le concept tourisme durable D finition du tourisme durable de la f d ration Europarc et du bureau d tudes G o Syst me 2002 Toute forme de d veloppement d am nagement
190. ois co labels propos s en France ont t regroup es au sein d un tableau cf Annexe 4 afin de visualiser les avantages et inconv nients de chacun d entre eux pour les entreprises touristiques e _ L Eco label europ en label officiel de gestion environnementale applicable des produits et services 37 Il s agit par exemple des marques Ecogite G tes Pandas Ethic Etapes Bienvenue la Ferme H tels au Naturel ou du label Tourisme amp Handicap 42 e Green Globe programme priv et international de labellisation des syst mes de management environnemental et social dans l ensemble des entreprises li es au tourisme et aux voyages e Clef Verte label international r compensant les d marches environnementales des h bergements touristiques YE colabe www ecolabel eu La Clef Verte Ce panorama s est bas sur les informations disponibles sur Internet 8 et sur un entretien men avec Marie Leplay l office fran ais de la Fondation pour l Education l Environnement en Europe au sujet du label Clef Verte Les conclusions pouvant tre tir es de cette br ve tude comparative sont les suivantes e _ L co labellisation dans le tourisme est un ph nom ne tr s r cent en France la Clef Verte est arriv e en France en 1998 l Eco label a t appliqu aux services d h bergements touristiques partir de 2003 et la pr sence du label Green Globe date
191. on n 16 Fiabiliser un acc s rapide et innovant l information a 5 vores marketing du CRT Action n 17 Assurer la commercialisation vocation veille commerciale et p dagogique de produits individuels et groupes Action n 18 Participer aux fonds mutualis s de promotion pour mieux communiquer et promouvoir le Nord gt Le tourisme durable n est pas envisag comme un axe de communication et de promotion touristique pour le d partement du Nord mais le CDT l envisage une fois que l offre durable sera tablie 34
192. organisations non gouvernementales des chercheurs et des citoyens autrement dit de chacun des acteurs de la soci t civile Dans de nombreux pays la d centralisation des pouvoirs publics exige que les collectivit s locales am liorent leurs capacit s mettre en uvre le d veloppement durable sur leurs territoires La mise en place d un Agenda 21 local peut alors constituer le d part d une strat gie globale incluant le d veloppement du tourisme durable C est pourquoi le PNUE et l ICLEI ont publi en 2003 un guide international sous le titre Tourism and Local Agenda 21 The role of local authorities in sustainable tourism Les d marches d Agenda 21 local y sont pr sent es comme les m canismes les plus efficaces que les collectivit s peuvent mettre en uvre afin de garantir la ma trise du tourisme et de ses impacts sur le long terme au sein des destinations touristiques En effet l Agenda 21 est une approche globale du d veloppement territorial qui lorsqu il est m thodiquement mis en place et rigoureusement mis en uvre cf Figure 1 4 peut impulser une v ritable dynamique de d veloppement durable du tourisme Ainsi l Agenda 21 qui a t labor l chelle internationale puis mis disposition des gouvernements et collectivit s l chelle locale est devenu le principal levier d action politique en mati re de d veloppement durable des destinations touristiques Il ne s agit pas n cessai
193. ort es avant d analyser les modalit s de son application 16 L cotourisme se distingue du tourisme durable en r pondant quatre principes 1 il contribue activement la protection du patrimoine naturel et culturel 2 il inclut les communaut s locales et indig nes dans sa planification son d veloppement et son exploitation et contribue son bien tre 3 il propose aux visiteurs une interpr tation de tous les types de patrimoine 4 il se pr te mieux la pratique du voyage individuel ainsi qu aux voyages organis s pour de petits groupes Tardif 2003 17 Sur son site Internet la Plate forme de Commerce quitable PFCE fournit cette d finition Le tourisme quitable est un ensemble d activit s de services touristiques propos par des op rateurs touristiques des voyageurs responsables et labor par les communaut s locales Les b n fices sociaux culturels et financiers de ces activit s doivent tre per us en grande partie localement et quitablement partag s entre les membres de la communaut Ces communaut s participent aussi leur gestion en limitant au maximum les interm diaires non concern s par cette forme de tourisme 15 Figure 1 2 La conceptualisation du tourisme durable par l OMT et la France D finition officielle de OMT ao t 2004 Les principes directeurs du d veloppement durable et les pratiques de gestion durable du tourisme sont applicables toutes les formes de tou
194. ou th matiques sur les cinq domaines voqu s Les actions ligibles sont principalement les aides la d cision pr diagnostic diagnostic suivi de l am lioration des performances environnementales ou des tapes de labellisation Quant aux aides financi res l investissement elles sont envisageables en fonction de la qualit du projet touristique en termes de b n fices environnementaux Ces derni res s adressent plus particuli rement aux PME et TPE du tourisme tels que les campings les h tels ind pendants ou encore les g tes ruraux et concernent principalement les questions d efficacit nerg tique et d nergies renouvelables avec l installation d un chauffe eau solaire par exemple Toutefois des accords cadres ont galement t pass s au niveau national avec des f d rations professionnelles comme l Union des m tiers et des Industries de l H tellerie et des grands groupes pour se d cliner localement Par exemple le groupe international Accor a conclu pour la France un partenariat avec l ADEME en 2005 qui s articule autour de six sujets le d veloppement des nergies renouvelables la ma trise de l nergie la pr vention et la gestion des d chets la coop ration internationale la sensibilisation et l co conception s Le principal projet consiste actuellement mettre en place cent h tels nergie solaire sur le territoire fran ais cf Figure II 3 55 Cf site du groupe Acccor www
195. ourager la sensibilisation et la participation du public en mettant les informations disposition de celui ci Un acc s effectif des actions judiciaires et administratives notamment des r parations et des recours doit tre assur Principe 15 de pr caution Pour prot ger l environnement des mesures de pr caution doivent tre largement appliqu es par les Etats selon leurs capacit s En cas de risque de dommages graves ou irr versibles l absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de pr texte pour remettre plus tard l adoption de mesures effectives visant pr venir la d gradation de l environnement Principe 16 du pollueur payeur Les autorit s nationales devraient s efforcer de promouvoir l internalisation des co ts de protection de l environnement et l utilisation d instruments conomiques en vertu du principe selon lequel c est le pollueur qui doit en principe assumer le co t de la pollution dans le souci de l int r t public et sans fausser le jeu du commerce international et de l investissement Source site Internet des Nations Unies 10 2 Le tourisme vecteur de d veloppement durable Derri re l instauration du d veloppement durable comme nouveau mode de pens e se trouve un v ritable d fi l chelle plan taire conjuguer progr s des soci t s croissance conomique quitable et pr servation de l environnement La majorit de
196. ouristique N anmoins en tant que propri t intrins que du tourisme durable l thique doit pr valoir et englober toute consid ration conomique environnementale ou sociale et non pas s y ajouter Ainsi ce m moire n abordera pas la question du respect de l thique dans le tourisme ce qui a par ailleurs d j fait l objet de travaux sp cifiques L articulation de douze objectifs Conform ment aux travaux pr sent s par le PNUE et ICLEI en 2007 le tourisme durable sera vu comme l articulation de douze objectifs plus ou moins reli s aux dimensions conomique socio culturelle et environnementale 1 Viabilit et comp titivit conomique des destinations et entreprises touristiques 2 Prosp rit conomique au niveau local 3 Qualit de l emploi touristique 4 quit sociale et conomique au sein des communaut s locales 5 Satisfaction des visiteurs 18 Conseil International pour les Initiatives cologiques Locales 17 6 Contr le local du tourisme 7 Bien tre et qualit de vie des communaut s locales 8 Richesse culturelle 9 Int grit physique des destinations 10 Diversit biologique 11 Utilisation rationnelle des ressources 12 Puret de l environnement Ces objectifs sont une preuve de la transversalit du concept et de la proximit des trois piliers de base entre eux ce qui requiert de se placer dans une approche globale du tourisme En effet s assurer du bien tre des
197. p ration entre les acteurs ne constitue souvent qu un ultime recours pour faire face une situation d urgence Ainsi en cas de n cessit les acteurs publics et priv s sont capables de coop ration par opportunisme Toujours dans cet esprit opportuniste on constate souvent un d tournement des objectifs premiers des concertations vers d autres int r ts financiers ou de pouvoir par exemple 52 ALBAN N amp LEWIS N 2005 L valuation des processus de concertation et de gouvernance du territoire sur le littoral aquitain VertigO Vol 6 n 3 d c 11 p 71 L ambition Les enjeux de pouvoir contribuent fortement l chec des concertations en cr ant des tensions entre les acteurs En effet en contradiction avec la philosophie de la d mocratie participative la cr dibilit et la l gitimit d un acteur est mesur e sa capacit de blocage Face de tels comportements la mise en place d une d marche de concertation ne peut pas tre imm diate et une volution du contexte politique du territoire est n cessaire pour aboutir une coop ration efficace des acteurs Une d marche qui exige du temps Les collectivit s sont conscientes que le d bat contradictoire peut nourrir la r flexion et contribuer au lancement d une dynamique de d veloppement touristique durable C est pourquoi il est essentiel de prendre en compte ces obstacles au dialogue et de prendre 16 temps n cessaire la mise
198. p rer pour promouvoir un syst me conomique international ouvert et favorable propre engendrer une croissance conomique et un d veloppement durable dans tous les pays qui permettrait de mieux lutter contre les probl mes de d gradation de l environnement Les mesures de politique commerciale motiv es par des consid rations relatives l environnement ne devraient pas constituer un moyen de discrimination arbitraire ou injustifiable ni une restriction d guis e aux changes internationaux Toute action unilat rale visant r soudre les grands probl mes cologiques au del de la juridiction du pays importateur devrait tre vit e Les mesures de lutte contre les probl mes cologiques transfronti res ou mondiaux devraient autant que possible tre fond es sur un consensus international PRINCIPE 13 Les Etats doivent laborer une l gislation nationale concernant la responsabilit de la pollution et d autres dommages l environnement et l indemnisation de leurs victimes 5 doivent aussi coop rer diligemment et plus r solument pour d velopper davantage le droit international concernant la responsabilit et l indemnisation en cas d effets n fastes de dommages caus s l environnement dans des zones situ es au del des limites de leur juridiction par des activit s men es dans les limites de leur juridiction ou sous leur contr le PRINCIPE 14 Les Etats devraient concerter efficacement leurs efforts pour d cou
199. place questionnaire re u par courrier avant avril e Recevoir une visite sur le site durant l t e R union du jury l automne qui attribue les labels et met des recommandations e Renouveler le label tous les ans au 108 les performances et la communication mois de mars e GG Certified Gold apr s 5 ans de SME Le label est renouveller chaque GG Certified Platinium apr s 10 ans de SME Apr s l adh sion au programme 1 tape suivi des performances par un syst me en ligne sur une p riode de temps non limit e re ann e Une visite de contr le et non un audit est r alis e tous les 3 ans Co ts selon la taille de l entreprise 1 ann e entre 1000 et 3450 2 ann e et pour chaque ann e de suivi entre 400 et 950 3 ann e et pour chaque ann e de renouvellement entre 800 et 2250 Par an entre 650 et 4500 Pour les nouveaux candidats entre 200 et 800 Pour le renouvellement entre 120 et 600 Valorisation Campagne publicitaire nationale Affichage des logos des diff rents Plaque avec le logo du label Parution dans le Guide du Routard du niveau de labellisation Panneaux et drapreaux en vente Tourisme Durable Affichage des performances Pr sence sur le site fran ais de la Clef Site Internet fran ais de l Eco label environnementales Verte Apposition du logo sur les documents Campagn
200. plus troits qui existent 2 BRUNTLAND H 1987 Rapport de la Commission mondiale sur l environnement et le d veloppement de l ONU 318 p 3 entre conomie et soci t Enfin la conception la plus r pandue est celle de l intersection entre les logiques conomiques cologiques et sociales Beaucoup regrettent qu elle ne propose aucune alternative claire et qu ainsi que le d veloppement durable soit devenue une notion fourre tout utilis e par les autorit s et les entreprises pour l gitimer leurs projets ou d cisions dans de multiples circonstances 1 2 La transversalit du tourisme durable Bien qu il s agisse d un th me incontournable le tourisme ne fait pas partie des pr occupations majeures de la conf rence de Rio sur le d veloppement durable en 1992 Le premier pas vers une d finition du tourisme durable est accompli par le PNUE l OMT et l UNESCO qui se r unissent en 1995 Lanzarote Canaries et produisent une Charte du tourisme durable constituant un appel aux pouvoirs publics tous les acteurs du tourisme et aux touristes travers le monde Elle reprend ainsi le triptyque du concept de d veloppement durable en l appliquant au tourisme Le d veloppement touristique doit reposer sur des crit res de durabilit il doit tre supportable long terme sur le plan cologique viable sur le plan conomique et quitable sur le plan thique et social pour les populations locales
201. ponibles e Minimiser et g rer les risques principe de pr caution e _ R percuter les effets sur les co ts principe du pollueur payeur e Le cas ch ant fixer des limites et les respecter e Proc der un contr le permanent Afin d inciter les acteurs produire du savoir en mati re de durabilit et de comp titivit du tourisme et le partager la Commission a d cid de soutenir activement des initiatives suivantes telles que 22 e l organisation de conf rences d tudes et la publication d un manuel sur l espace de professionnalisation du tourisme 201 ntitul Agir pour un tourisme europ en plus durable 21 Par la Communication de la Commission des Communaut s Europ ennes COM 2007 621 final Bruxelles 11 p 22 Source http europa eu legislation summaries enterprise industry 110132_fr htm 23 e la coop ration entre les universit s instituts de recherche observatoires publics et priv s l enseignement dans le domaine du tourisme et la formation transnationale e la formation d alliances entre diverses destinations le renforcement ou la cr ation de plateformes e l organisation du Forum europ en annuel du tourisme e l utilisation des rapports annuels des tats membres e la collecte et la fourniture de donn es statistiques et g ographiques et l activit d observatoires e 16 partage des bonnes pratiques avec les organisations internationales C est dans le cadre de cet Age
202. publication prochaine de ces donn es devrait accro tre la motivation des acteurs touristiques fran ais int grer les principes de durabilit dans leurs strat gies de d veloppement Le syst me touristique fran ais pr sente donc une certaine avance pour ce qui est de la rencontre des divers groupes d op rateurs touristiques et de leurs logiques d actions Face une demande croissante en mati re de produits et sites touristiques durables et dans un contexte g n ral d exp rimentation des principes du d veloppement durable dans le fonctionnement des territoires les mesures d incitation des acteurs touristiques et le d cloisonnement des r flexions sont donc une voie poursuivre 3 Des obstacles surmonter Cependant cette dynamique collective de d veloppement touristique durable frein e par certains facteurs qui doivent tre pris en consid ration D une part les initiatives actuelles des acteurs priv es du tourisme ne suffisent pas d velopper un tourisme durable en France En effet la prise en compte du d veloppement durable par les entreprises touristiques semble se restreindre l co engagement c est dire la r duction des pollutions et une meilleure gestion des ressources naturelles dans l objectif de pr server la qualit des sites touristiques et de r aliser des conomies Les consid rations socio culturelles sont rarement int gr es et formalis es dans les initiatives responsables
203. puis par ODIT France au cours des dix derni res ann es ont permis de tirer une le on importante Ils mettent en vidence le fait qu il n existe pas un tourisme durable mais diverses mani res d exp rimenter le d veloppement durable du tourisme sur les territoires en termes d acteurs impliqu s d chelles d intervention d outils mobilis s de temps de projets etc Ainsi l volution du syst me touristique vers plus de durabilit doit videmment s appuyer sur la recherche de crit res et indicateurs pertinents qui permettent la 85 reconnaissance des territoires touristiques durables Cependant un l ment essentiel dans le processus de d veloppement durable du tourisme fran ais est l change de savoir faire En effet le retour sur exp riences r ussies ou non permet diff rents territoires et acteurs de mutualiser leurs connaissances en mati re de d veloppement durable et de tourisme et de capitaliser sur des bonnes pratiques qui ont concr tement t test es sur le terrain Au del des dispositifs de gouvernance des territoires touristiques et du partenariat entre acteurs c est principalement gr ce un tel partage de savoir faire qu une culture partag e du tourisme durable pourra progressivement se b tir en France 86 CONCLUSION L engagement des institutions fran aises en faveur de l environnement et du d veloppement durable n a cess de se renforcer ces derni res ann es
204. que la satisfaction et la sensibilisation des touristes aux pratiques durables sont essentielles ce qui n avait pas t voqu jusqu ici par les discours officiels Mais surtout cette d finition insiste sur le fait que le tourisme durable n est ni une forme sp cifique de tourisme ni une nouvelle fili re de l industrie touristique car les principes et pratiques de durabilit sont applicables toutes les formes de tourisme et dans tous les types de destinations Cette pr cision est tr s importante car elle implique que le tourisme durable concerne la globalit du secteur du tourisme y compris le tourisme de masse le tourisme sportif ou encore le tourisme urbain Il ne s agit donc pas de r duire le tourisme durable aux pratiques 14 Cf Contributions de l OMT au Sommet mondial pour le d veloppement durable p 7 15 Cf le Rapport du Sommet mondial pour le d veloppement durable de Johannesburg p 42 43 14 du tourisme vert ou encore des march s de niche de l industrie touristique tels que l cotourismelf ou le tourisme quitable17 En 2006 la d finition qui est adopt e par le Comit fran ais sur le tourisme durable raccourcit celle de POMT mais elle 11 5 dans une dynamique qui articule des modes de production et de consommation responsables et pr cise que le d veloppement touristique doit s int grer l conomie du territoire touristique long terme De plus la d finition fran aise
205. que le tourisme de par son carac tere ambivalent puisqu il peut contribuer de ma ni re positive au d veloppement socio 6cono mique et culturel mais aussi la d t rioration de l environnement et la perte de l identit locale doit tre abord dans une perspective globale Conscients que les ressources sur lesquelles se base le tourisme sont fragiles et que la demande pour une meilleure qualit de l environnement est croissante Reconnaissant que le tourisme offre la possibi lite de voyager et de conna tre d autres cultures et que le d veloppement du tourisme peut fa voriser le rapprochement et la paix entre les peu ples cr ant une conscience respectueuse de la diversit des cultures et des modes de vie Rappelant la D claration universelle des Droits de l Homme adopt e par l Assembl e gen rale des Nations Unies et les nombreuses declara tions des Nations Unies tout comme les conven tions r gionales sur le tourisme l environnement la pr servation du patrimoine culturel et le de veloppement durable S inspirant des principes nonc s dans 18 De claration de Rio sur l Environnement et le De veloppement ainsi que des recommandations de l Agenda 21 Rappelant les d clarations pr alables en mati re de tourisme comme la D claration de Manille sur le Tourisme mondial la D claration de La Haye la Charte du Tourisme et le Code du Touriste Reconnaissant la n cessit de d velopper un tou ris
206. quinzaine d ann es Mais au del des trois dimensions classiques conomique sociale et environnementale 16 tourisme durable est pr sent par le PNUE et l ICLEI comme l articulation de douze objectifs transversaux ce qui requiert de se placer dans une approche globale du tourisme En effet s assurer du bien tre des populations par exemple implique de leur offrir des possibilit s de progr s social gr ce au tourisme mais d pend galement de la gestion environnementale et des ressources locales qui impacte leur cadre de vie Quant aux questions de qualit de l emploi touristique et d quit sociale elles sont li es la viabilit conomique des entreprises qui elle m me est li e un environnement attractif pour des visiteurs Cette combinaison des objectifs et des dimensions du d veloppement durable a par ailleurs donn lieu un sch ma qui est d sormais utilis par les acteurs du tourisme durable cf Figure 1 Figure 1 Les douze objectifs et les trois dimensions du tourisme durable et DE Vi ete IAS puf MENT cou tirg Le p eZ 2 1 le AS Ko OF 4 PES SL ee Fe SE oO EC LS Aa ET O on 3 w g m i w P AA 02 7 AA SE 6 x AS
207. ra pas dans le d bat sur la durabilit appliqu e au tourisme mais c est principalement dans une approche spatiale que cette notion sera utilis e Par ailleurs Knafou 2007 souligne que les conceptions varient en fonction du niveau de d veloppement conomique Dans les pays riches la prise en compte de l environnement serait pr pond rante dans le d veloppement du tourisme durable Pour les pays pauvres o le tourisme international est relativement faible la durabilit passerait surtout par un tourisme quitable et solidaire afin d assurer une participation des populations locales aux b n fices conomiques Enfin au sein les grands pays en d veloppement le tourisme durable demanderait de faire face des d fis de nature environnementale dont la prise de conscience est encore faible En ce qui concerne la France il serait donc important de veiller ce que le volet environnement ne domine pas les d marches de d veloppement touristique durable Le concept de tourisme durable pr sente donc de multiples facettes il concerne les trois dimensions environnementale conomique socioculturelle du d veloppement durable toutes les formes de tourisme baln aire sportif urbain etc et tous les types d acteurs du tourisme entreprises pouvoirs publics habitants touristes le tout dans un respect de valeurs thiques 19 Cette transversalit am nera donc consid rer le tourisme durable comme
208. rager ou pr venir les d placements et les transferts dans d autres Etats de toutes activit s et substances qui provoquent une grave d t rioration de l environnement ou dont on a constat qu elles taient nocives pour la sant de l homme PRINCIPE 15 Pour prot ger l environnement des mesures de pr caution doivent tre largement appliqu es par les Etats selon leurs capacit s En cas de risque de dommages graves ou irr versibles l absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de pr texte pour remettre plus tard l adoption de mesures effectives visant pr venir la d gradation de l environnement PRINCIPE 16 Les autorit s nationales devraient s efforcer de promouvoir l internalisation des co ts de protection de l environnement et l utilisation d instruments conomiques en vertu du principe selon lequel c est le pollueur qui doit en principe assumer le co t de la pollution dans le souci de l int r t public et sans fausser le jeu du commerce international et de l investissement 98 PRINCIPE 17 Une tude d impact sur l environnement en tant qu instrument national doit tre entreprise dans le cas des activit s envisag es qui risquent d avoir des effets nocifs importants sur l environnement et d pendent de la d cision d une autorit nationale comp tente PRINCIPE 18 Les Etats doivent notifier imm diatement aux autres Etats toute catastrophe naturelle ou toute autre situation d urgence qui
209. rce que c est nouveau des frais ils montrent leurs efforts etc Depuis quatre ans le taux de renouvellement avoisine les 90 donc je me dis que les gens ne doivent pas tre trop m contents de la prestation S L Et les personnes qui postulent pour la premi re fois o ont elles entendu parler de la Clef Verte M L Dans le cadre de d marches engag es par des CCI par des territoires par des cha nes d h tels ou de campings a peut tre aussi par la presse professionnelle Aussi sur Internet on ne met pas trop longtemps pour nous trouver en g n ral On a aussi des partenariats avec des f d rations professionnelles qui diffusent le label aupr s de leurs membres 6 La Clef Verte parmi les initiatives de tourisme durable en France S L Vous m avez parl de votre participation au programme de l ACFCI En g n ral travaillez vous en partenariat avec des organismes locaux comme les CCI M L Bien s r On a un partenariat national avec l ACFCI sign l ann e derni re mais on travaillait localement avec des CCI depuis longtemps Cela tend d velopper leur travail de relais entre la Clef Verte et les entreprises Dans le cadre de RESPECT et m me avant car la d marche RESPECT a t lanc e en juillet 2009 on travaillait avec les CCI qui taient demandeuses d outils pour accompagner les tablissements et leur dire Cette ann e on va travailler sur le champ environnemental ceux qui sont int re
210. rement de d velopper une strat gie sp cifique de tourisme durable mais d ins rer les activit s touristiques de mani re transversale au d veloppement global des destinations en adh rant aux principes de durabilit Toutefois ce type de d marche peut aussi tre mise en place dans l objectif d une application directe et exclusive au secteur du tourisme 21 Figure 1 4 Tourisme et Agenda 21 local Les cinq tapes de mise en place du programme 1 Constitution d un comit Agenda 21 et ou de groupes de travail 2 Consultation des acteurs et analyse des principaux probl mes locaux 3 Identification des objectifs et proposition d actions pour le territoire 4 Int gration de ces objectifs et actions dans le Plan d action de l Agenda 21 local 5 Ex cution du plan d action avec l implication de tous les acteurs concern s Les trois conditions de r ussite e Etablir des structures efficaces pour assurer la participation des multiples acteurs dans l orientation du secteur du tourisme mais aussi dans le d veloppement et la gestion du tourisme e Elaborer une strat gie de tourisme durable au sein d une strat gie plus large de d veloppement durable qui refl te les points de vue des diverses parties prenantes et qui int gre le tourisme aux autres fonctions du territoire e Identifier et appliquer une s rie d actions en accord avec la strat gie ayant pour but la durabilit conomique sociale et environnemen
211. rise ainsi la mise en place de politiques touristiques durables De plus la variabilit du poids conomique du tourisme sur les territoires fran ais est un facteur qui d termine l implication des collectivit s dans le d veloppement touristique durable C est ainsi que la r gion Bretagne a d cid de lancer une dynamique de d veloppement durable du tourisme dans le cadre de son Agenda 21 bien que la consultation et la participation de l ensemble des op rateurs du tourisme l chelle r gionale ait n cessit le d ploiement de moyens techniques consid rables et plusieurs ann es de travail collectif Ainsi lorsque les lus et les structures territoriales sont convaincus du bien fond et de l int r t d une politique de d veloppement touristique durable et que les acteurs priv s du tourisme disposent de relais pour l accompagnement de leurs projets la question de l chelle d intervention pertinente r gionale d partementale ou locale n en est plus une Le syst me touristique fran ais pr sente donc une certaine avance pour ce qui est de la rencontre des divers groupes d op rateurs touristiques et de leurs logiques d actions Face une demande croissante en mati re de produits et sites touristiques durables et dans un contexte g n ral d exp rimentation des principes du d veloppement durable dans le fonctionnement des territoires les mesures d incitation des acteurs touristiques et le d cloisonnement des r
212. risme dans tous les types de destination y compris au tourisme de masse et aux divers cr neaux touristiques Les principes de durabilit concernent les aspects environnemental conomique et socioculturel du d veloppement du tourisme Pour garantir sur le long terme la durabilit de ce dernier il faut parvenir au bon quilibre entre ces trois aspects Par cons quent le tourisme durable doit 1 exploiter de fa on optimale les ressources de l environnement qui constitue un l ment cl de la mise en valeur touristique en pr servant les processus cologiques essentiels et en aidant sauvegarder les ressources naturelles et la biodiversit 2 respecter l authenticit socioculturelle des communaut s d accueil conserver leurs atouts culturels b ti et vivant et leurs valeurs traditionnelles et contribuer l entente et la tol rance interculturelles 3 assurer une activit conomique viable sur le long terme offrant toutes les parties prenantes des avantages socio conomiques quitablement r partis notamment des emplois stables des possibilit s de b n fices et des services sociaux pour les communaut s d accueil et contribuant ainsi la r duction de la pauvret Le d veloppement durable du tourisme requiert la participation en connaissance de cause de tous les acteurs concern s ainsi qu une forte direction politique pour assurer une large participation et l existence d un consensus Le tourisme durable
213. ritorial En r alit il est n cessaire de prendre en compte la dimension territoriale dans toutes les strat gies de d veloppement durable D apr s J Theys 2002 c est essentiellement l chelle des territoires que pourront tre construites d mocratiquement les articulations indispensables entre les dimensions sociales et cologiques du d veloppement durable S en abstraire serait inversement r duire ce dernier une politique intelligente de gestion conomique des ressources communes ou des risques Afin de cerner comment la prise en compte de la durabilit s introduit dans le syst me touristique une r flexion diff rentes chelles de territoires est donc n cessaire Cette approche syst mique et territoriale dans le cadre du tourisme durable 8 t synth tis e sur un sch ma cf Figure 2 Il repr sente les composantes endog nes du syst me touristique fran ais une chelle locale ainsi que les acteurs exog nes situ s une chelle sup rieure ou en amont de ce syst me e Touristes habitants et entreprises touristiques r ceptrices constituent ici le c ur du syst me touristique car c est autour de leur rencontre que s organisent les lieux touristiques e Les autorit s locales et les structures de protection de l environnement interviennent directement dans l organisation et la gestion durable du d veloppement touristique elles constituent des forces internes de la destination e Les
214. roissance verte a t lanc en 2009 dans le cadre duquel le Comit de fili re Tourisme a fourni des pr conisations pour faciliter l volution des m tiers et emplois du tourisme durable Il sugg re que les gestes durables soient introduits au sein de toutes les formations de tourisme de France que les classements touristiques soient revus vers plus de durabilit ou encore que la recherche sur le tourisme durable soit renforc e Ainsi avec deux lois et une strat gie nationale de d veloppement durable 2009 2013 le Grenelle de l Environnement a donc produit un nouveau cadre politique et juridique propice au d veloppement du tourisme durable en France Mais cela reste un projet complexe car le tourisme est port par des syst mes d acteurs multiples et diff rentes chelles de territoire C Le questionnement du d veloppement touristique durable la n cessit d une approche syst mique et territoriale Compte tenu des enjeux actuels de durabilit que portent les activit s touristiques de quelles mani res les acteurs du tourisme fran ais s approprient ils l id e d un tourisme durable leur chelle Cette question sera abord e dans une approche syst mique et territoriale cf Figure 1 6 et en suivant un raisonnement d ductif partir de lectures d entretiens avec des acteurs et d observations 28 Figure 1 6 Le syst me touristique un jeu d acteurs territorialis INSTITUTIONS INTERNATION
215. rve une mobilisation g n rale autour des enjeux du d veloppement durable du tourisme malgr les obstacles voqu s pr c demment Un territoire qui d passe les limites administratives Il existe 46 Parcs naturels r gionaux PNR r partis sur toute la France cf Figure 111 4 ce qui englobe pr s de 4000 communes 21 r gions et 69 d partements soit 13 du territoire fran ais Selon la FPNRF un PNR est un territoire rural habit reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysag re mais fragile qui s organise autour d un projet concert de d veloppement durable fond sur la protection et la valorisation de son patrimoine 60 En effet le territoire d un PNR repr sente une entit naturelle et paysag re remarquable d un int r t reconnu au niveau national et qui s appuie aussi sur une identit forte Son p rim tre n est donc pas fix par rapport des limites administratives mais il est n goci entre la ou les r gion s les d partements intercommunalit s et communes concern s 59 F d ration Nationale des Parcs Naturels R gionaux de France 60 FPNRF Argumentaire 50 questions r ponses sur les Parcs naturels r gionaux mis jour f vrier 2008 66 p 77 Figure 4 Localisation des 46 Parcs naturels r gionaux de France Parcs naturels ss r gionaux de France Source www www parcs naturels reg
216. s Le d veloppement touristique durable n cessite des comp tences qui sont aujourd hui partag es entre plusieurs entit s diverses chelles r gion d partement communes Cette imbrication des pouvoirs donne lieu de multiples strat gies territoriales qui se recoupent et se compl tent Afin de garantir la coh rence l efficacit et la p rennit de l action publique en mati re de d veloppement touristique la mise en place de partenariats contractuels entre collectivit s et structures publiques charg es du tourisme devient alors une n cessit L articulation des politiques touristiques r gionales et d partementales est un premier pas vers un d veloppement touristique durable En effet le sch ma r gional de d veloppement du tourisme est le moyen l gitime de la R gion pour fixer les modalit s et les conditions de mise en uvre des objectifs touristiques d finis au plan r gional Le sch ma d partemental doit prendre en compte les orientations r gionales notamment en termes d axes prioritaires et de planification des aides directes et indirectes aux entreprises Par ailleurs la contractualisation permet de faire de chaque acteur local un co partenaire du d veloppement touristique et d appr hender l action publique l chelle territoriale la plus pertinente celle des territoires de vie En effet le contrat de territoire est le point de rencontre entre la strat gie r gionale ou d partementale
217. s Par cons quent comme pour les collectivit s il existe un v ritable int r t chez les professionnels du tourisme fran ais faire progresser leur activit vers plus de durabilit dans l objectif de s ins rer dans l volution actuelle de la demande touristique Ainsi d s pr sent de plus en plus de prestataires touristiques manifestent leur engagement pour le d veloppement durable et agissent dans le cadre de leur co responsabilit Les h bergeurs plus particuli rement s impliquent ainsi dans des d marches de gestion ou management environnemental Les syst mes de management environnemental SME sont d crits dans des normes internationales ISO 14001 et europ ennes EMAS applicables en France qui constituent des r f rentiels pour les entreprises du tourisme Dans ces normes figurent des l ments relatifs la mise en uvre d une politique environnementale sa d monstration et son valuation Les entreprises qui les appliquent peuvent se faire certifier par un organisme d audit et ainsi recevoir un label officiel Par ailleurs diff rents colabels appliqu s au tourisme dits labels de tourisme durable tort traduisent l engagement des professionnels de l h bergement touristique dans une gestion environnementale de leurs tablissements Ceux ci viennent compl ter les chartes et marques de qualit qui existent dans le secteur ainsi que les marques de r seaux d h bergem
218. s appliquer gr ce un change de connaissances et de bonnes pratiques entre territoires et acteurs Ainsi ces groupes soutiennent l ex cution de projets concrets autour de sept th mes sp cifiques un pays de r f rence tant mandat par le PNUE et l UNDESA pour assumer une mission de pilotage au sein de chacun d eux cf Figure 1 5 24 Figure 1 5 Les Task Forces du processus de Marrakech Centr s Am nagement et construction durables Finlande Tourisme durable France sur les Produits durables Modes de vie Royaume Uni durables Su de Education la consommation Durable Italie Achats publics Durables Suisse Coop ration avec l Afrique Allemagne Outils politiques et Centr sur Probl matiques de programmes une r gion comportement social Source PNUE Ainsi le gouvernement fran ais a souhait initier et pr sider le Groupe de travail international sur le th me du d veloppement du tourisme durable GTI DTD Son objectif est alors 1 d encourager la mise en uvre d actions qui promeuvent le tourisme durable par l laboration d outils de soutien et 2 de pr senter de nouvelles initiatives et de soutenir les initiatives existantes susceptibles d inciter d autres pays reproduire les projets pilotes et les bonnes pratiques dans d autres pays 23 Le GTI DTD 8 alors ax son travail sur quatre priorit s tourisme et changement climatique tourisme
219. s apporte une coh sion sociale et respecte les diff rentes cultures 8 Cf site du PNUE www unep org 9 BRUNTLAND H 1987 Rapport de la Commission mondiale sur l environnement et le d veloppement de l ONU 318 p 7 e Environnemental il valorise et pr serve le cadre de vie des populations g re les ressources naturelles et limite les pollutions En r sum le d veloppement durable implique qu aucune croissance n est possible long terme sans tre conomiquement efficace et socialement quitable le tout dans un environnement vivable pour tous Plus qu une question d accroissement conomique qui pr serve la nature et sauvegarde les ressources disponibles sur la plan te ce mode de d veloppement n cessite une r flexion sur les in galit s socio spatiales et 16 respect des populations Par ailleurs la D claration de Rio comprend 27 finalit s et principes qui pr cisent la notion de d veloppement durable et constituent des r f rences pour l action Les principes de solidarit internationale de responsabilit de participation de pr caution et de pollueur payeur font partie des plus connus d entre eux cf Figure 1 1 Il s agit de valeurs fortes et universelles qui concourent au d veloppement durable des soci t s et que tous les Etats signataires de la d claration sont engag s mettre en uvre Un concept non stabilis et controvers En ce qui concerne la France les r flexions
220. s des habitants des professionnels du tourisme ainsi que les lus au respect de l environnement L Agenda 21 local est un outil d action adopt par un nombre croissant de collectivit s en France diverses chelles de territoires Le d veloppement durable est un concept encore m connu et per u comme un slogan politique par les Fran ais Le green washing inspire une certaine m fiance aux client les touristiques Le tourisme durable est une notion transversale subjective et volutive qu il est impossible de normaliser et de garantir au moyen d un label officiel Le projet de r forme des collectivit s locales risque de limiter la clause g n rale de comp tence qui fait aujourd hui du tourisme une comp tence partag e par la R gion et le D partement 59 2 Des atouts d velopper En consid rant les logiques d action des secteurs priv s et publics du syst me touristique fran ais on peut voir appara tre des processus qui favorisent la mise en place d une dynamique de d veloppement touristique durable en France En effet de nouvelles interactions s tablissent dans le cadre du tourisme durable Le premier l ment ressortant de cette analyse est que les professionnels du secteur priv du tourisme sont conscients de la n cessit de faire voluer leur offre vers plus de durabilit Les d marches co engag es qu il s agisse d co conception de structures d accu
221. s et chambres d h tes qui sont amen s beaucoup se d velopper On a galement le label G te de France qui enregistre des taux d occupation assez lev s on arrive facilement 70 80 d occupation ce qui n est pas le cas partout en France Pour les h tels aussi on a des bons taux de fr quentation principalement sur la m tropole lilloise qui est le c ur du tourisme r gional de par sa taille et son positionnement on est une heure de Paris et de la gare de Londres Donc le trafic est facilit par le r seau ferroviaire et l a roport Lille est une ville qui conna t beaucoup de tourisme d affaires et qui est aussi connue comme ville de congr s Il y aussi de l agr ment car c est une ville qui a une offre culturelle avec pas mal de mus es sur la m tropole S L Et au del de la m tropole y a t il un tourisme vert A L On est un d partement assez long qui se caract rise par des territoires qui ont chacun leur particularit car a va de la c te jusqu l Avesnois Dans le sud du d partement c est un tourisme tr s vert car c est la campagne il y a beaucoup de bocages C est l qu a t implant e la station touristique du Val Joly qui a t cr e autour d un lac qui est encore en train de se d velopper et qui est le c ur de ce territoire Elle a ouvert en 2008 Sinon on a une partie littorale qui n est pas tr s importante mais qui existe tout de m me Et puis des
222. s ils adoptent la D claration de Rio sur l environnement et le d veloppement qui d finit les droits et responsabilit s des tats en la mati re sans pour autant rev tir de valeur juridique et qui tablit 16 champ du d veloppement durable au del de 13 d finition basique du rapport Brundtland En effet c est partir de 1992 qu une vision tridimensionnelle appara t indispensable pour concevoir l id e de durabilit qui ne peut se r duire la consommation prudente des ressources environnementales Le concept de d veloppement durable s articule ainsi autour de trois axes essentiels et indissociables conomique il vise la rentabilit des activit s conomiques long terme et g n re une prosp rit tous les niveaux de la soci t e Socio culturel il contribue au bien tre des populations r partit les b n fices au sein des communaut s locales favorise le progr s apporte une coh sion sociale et respecte les diff rentes cultures e Environnemental il valorise et pr serve le cadre de vie des populations g re les ressources naturelles et limite les pollutions En r sum le d veloppement durable implique qu aucune croissance n est possible long terme sans tre conomiquement efficace et socialement quitable le tout dans un environnement vivable pour tous Plus qu une question d accroissement conomique qui pr serve la nature et sauvegarde les ressources disponibles sur la plan
223. s aux vacances Sensibilisation des entreprises aux ch ques vacances Conventionnement des fili res et r seaux pour des formules adapt es des client les sp cifiques familles modestes jeunes seniors Fiche action 31 D veloppement de l offre Tourisme et Handicap gt Aide l adaptation des h bergements pour l accueil des handicap s 29 et Syndicats d Initiative OT SI en repositionnant et simplifiant la politique actuelle gt Renforcement et diversification de l aide l am nagement des lieux d accueil des OT SI du d partement Action n 9 Poursuivre le sch ma d partemental de signalisation touristique Renforcement de la signalisation des p les touristiques majeurs extension d autres sites et aux quipements labellis s Appel projets territoriaux pour la cr ation de cha nes d accessibilit Strat gie concert e de promotion de la Bretagne accessible e Aucune action ne pr voit l implication des touristes la d marche de d veloppement durable 4 M thodologie d laboration Pilotage Conseil G n ral du Nord Direction du Sport du Tourisme et des Espaces Naturels l aide de deux instances un comit technique avec le CDT un comit de pilotage parfois largi aux partenaires ext rieurs e Accompagnement par 3 bureaux d tudes Tam s Consultant G o Syst me et Fran ois Tourisme Consulta
224. s d co engagement non fond es ou l auto labellisation cologique des entreprises et de leurs produits Le syst me touristique fran ais doit accro tre les garanties qui permettent de reconna tre les prestations touristiques respectueuses des principes de d veloppement durable par exemple au moyen de la certification environnementale des entreprises et des sites Toutefois il est impossible d envisager un label de tourisme durable car cette notion est volutive et bas e sur des crit res subjectifs et n est donc pas normalisable l chelle de la France enti re Enfin bien que la demande des touristes europ ens pour une offre touristique plus durable en France soit r elle les chiffres d ATOUT FRANCE prouvent que cette tendance se traduit rarement par des actes d achat effectifs En effet seuls 4 des Fran ais disent avoir achet une offre relevant du tourisme durable ou responsable contre 17 des Allemands et des Britanniques venant en France Parmi les produits consomm s par ces touristes 17 correspondent des h bergements s engageant dans le respect de l environnement et 15 des modes de transport respectueux de l environnementst Au terme de ce panorama g n ral des initiatives de d veloppement touristique durable mises en uvre par le syst me touristique fran ais quelques enseignements peuvent tre tir s quant aux modalit s d actions permettant d impulser et de piloter une dynamique
225. s dans l article Le camping nature Un concept r inventer Les Cahiers Espaces n 95 nov 2007 p 82 86 46 N anmoins les quipements de ce camping quatre toiles ont t structur s de mani re int grer le milieu et limiter les impacts environnementaux Selon une d marche HQE Haute Qualit Environnementale des mat riaux cologiques ont t utilis s pour construire les b timents et les travaux ont t r alis s sur un chantier faibles nuisances Une centrale photovolta que a t install e pour alimenter l clairage public et chauffer l eau des sanitaires l eau de pluie est r cup r e pour l arrosage et la piscine le tri s lectif des d chets est galement organis et les produits d entretien sont biologiques Ce camping a donc enti rement t con u afin de privil gier les b n fices sur l environnement La cr ation de 200 emplacements qui correspond la premi re tape du projet a n cessit un investissement de 7 millions dont 1 2 millions d di s l environnement 42 Ce camping faisant partie des cinq sites pilotes engag s dans le projet Ecocamps exp riment par la r gion Aquitaine une subvention plafonn e 340 000 a t accord e par le Conseil R gional ainsi qu un soutien financier de la part de l Europe et l ADEME Le camping Bordeaux Lac est un projet qui a t r alis dans une volont de contribuer au d veloppement durable du tourisme e
226. s et territoires durables Fiche action 27 D veloppement des outils financiers pour des projets structurants ou innovants d int r t r gional gt Prospection et mobilisation des investisseurs publics et priv s potentiels valuation e Fiche action 38 Comit de suivi et d valuation du Sch ma gt Cr ation d un comit issu des comit s de chantiers pour le suivi et l valuation annuelle de la mise en uvre du sch ma e Dispositif d valuation non pr cis Communication e Aupr s des professionnels Fiche action 11 Sensibilisation des acteurs du tourisme au d veloppement durable Plan de sensibilisation sur la th matique du d veloppement durable Mise en place d une charte de bonne conduite avec les fili res 33 professionnels intervenant sur les espaces naturels Coordination de tous les services du Conseil G n ral concern s Service Tourisme Direction de l Information et de la Communication CDT par des r unions un s minaire etc Promotion Fiche action 2 Nouvelle strat gie marketing et nouveau plan e Promotion Re marketing du CRT Action n 15 D finir une nouvelle strat gie marketing en affinant la gt laboration du plan marketing Mise en place de produits r flexion men e dans le cadre du sch ma x re touristiques innovants le tourisme durable appara t dans la strat gie Acti
227. s peuvent conserver leur position au c ur du syst me d acteurs et de toute activit touristique 10 4 2 Une coop ration public priv garante de la coh rence des politiques touristiques Afin de mener des strat gies de d veloppement touristique durable les structures publiques en charge du tourisme doivent int grer la diversit des entreprises du tourisme dans leur prise de d cision En effet la construction d un d veloppement touristique durable fait entrer les acteurs publics et priv s du syst me touristique dans une logique de projet commun et demande une concertation r guli re Tout d abord la concertation entre les lus et les professionnels du tourisme est n cessaire pour disposer d un diagnostic partag du territoire Il s agit d identifier la multiplicit des repr sentations et des pratiques touristiques qui sont men es de conna tre les probl mes qui se posent aux professionnels de rep rer leurs attentes et ambitions et de cerner les moyens qu ils sont pr ts mobiliser dans le cadre du d veloppement durable du tourisme Sur la base de cet tat des lieux le plus exhaustif possible un diagnostic repr sentatif des enjeux du territoire peut tre labor et servir la r flexion collective Par la suite la concertation avec le secteur priv est essentielle pour parvenir la d finition d axes de travail majeurs pour le d veloppement touristique du territoire et pour aboutir un plan d ac
228. s secteurs de l conomie doivent ainsi mener une r flexion de fond sur leurs modes de production afin de prendre en compte les trois piliers du d veloppement durable le tourisme n y chappant pas vrai dire le secteur touristique entretient une relation complexe avec les territoires car il est la fois un facteur de d veloppement et une source de nuisances fortes Pourtant il faut attendre le d but des ann es 2000 pour que le tourisme durable fasse l objet de r flexions gouvernementales Les multiples enjeux d un d veloppement touristique durable Dans leur publication Vers un tourisme durable Guide l usage des d cideurs le PNUE et l OMT 2006 insistent sur la relation particuli re qui existe entre tourisme et d veloppement durable En effet trois l ments les m nent consid rer le tourisme comme un secteur dont la durabilit est face de v ritables d fis e Le tourisme implique de multiples interactions de mani re directe ou indirecte entre les visiteurs les communaut s d accueil et leur environnement local e Les pratiques touristiques permettent une sensibilisation des visiteurs et des h tes aux probl mes environnementaux et aux diff rences socioculturelles e Le secteur du tourisme est d pendant de la qualit de l environnement et de l accueil au sein des destinations Ainsi le tourisme peut tre l origine de retomb es locales tr s positives en cr ant des emplois en
229. s touristes en am liorant la desserte de transports publics et en multipliant les acc s adapt s aux handicap s Ainsi en accord avec les larges comp tences attribu es aux d partements en mati re d action socialet6 le Conseil g n ral du Nord oriente le d veloppement touristique dans le sens d une ouverture du tourisme un maximum de classes sociales et de publics Ces actions ont enti rement leur place dans cette strat gie de d veloppement touristique car elles offrent l opportunit aux acteurs publics et priv s du tourisme de faire preuve de solidarit envers les plus d favoris s et de rendre l accueil touristique plus quitable sur leur territoire Une politique d accompagnement des h bergements vers la durabilit N anmoins la principale volution de la politique d partementale correspond la refonte de son dispositif d aides l investissement destin rendre les h bergements touristiques durables Le D partement du Nord intervient ainsi aupr s du secteur priv dans le cadre de ses comp tences en am nagement rural Les b n ficiaires de cette politique peuvent tre des particuliers des entreprises priv es ou des associations situ s sur des communes de moins de 25 000 habitants ainsi que des collectivit s communes et intercommunalit s qui s engagent dans la cr ation ou la r novation d un h bergement touristique la construction est exclue Plusieurs types de projets peuvent 45 L Agen
230. sation des acteurs et de conduite de projet Une formation de qualit dans ces domaines pourra contribuer au passage des acteurs du tourisme en mode d veloppement durable La formation du personnel Bien videment la formation du personnel est aussi un l ment important dans la r ussite du d veloppement durable du tourisme Certains responsables d entreprises touristiques prennent donc le temps de sensibiliser et former leurs salari s sur les pratiques de d veloppement durable d autant que cette dimension est parfois int gr e aux crit res d obtention d une co labellisation cf Clef Verte Il s agit par exemple de leur apporter des l ments concrets concernant l utilisation de produits d entretien dans le respect de l environnement Cependant les programmes de formation int grent encore rarement des modules sur le d veloppement durable du tourisme Afin de former le personnel des entreprises et faciliter les d marches d co labellisation la CCTD a galement mis en place un programme de formation distance ou e learning Ce syst me est particuli rement innovant car il offre la possibilit aux responsables et aux salari s de se former en ligne dans des temps non contraints sur la mise en place de strat gies de d veloppement durable et leur valuation 62 Cf www cctd eu 83 Outre la formation des diff rents acteurs du tourisme au d veloppement durable la mise en place de dispositifs d
231. se en place d un Agenda 21 local n cessitent un portage politique fort pour aboutir une concr tisation Un engagement affirm des lus en faveur du d veloppement durable favorise ainsi la mise en place de politiques touristiques durables De plus la variabilit du poids conomique du tourisme sur les territoires fran ais est un facteur qui d termine l implication des collectivit s dans le d veloppement touristique durable C est ainsi que la R gion Bretagne a d cid de lancer une dynamique de d veloppement durable du tourisme dans le cadre de son Agenda 21 bien que la consultation et la participation de l ensemble des op rateurs du 57 tourisme l chelle r gionale ait n cessit le d ploiement de moyens techniques consid rables et plusieurs ann es de travail collectif Ainsi lorsque les lus et les structures territoriales sont convaincus du bien fond et de l int r t d une politique de d veloppement touristique durable et que les acteurs priv s du tourisme disposent de relais pour l accompagnement de leurs projets la question de l chelle d intervention pertinente r gionale d partementale ou locale n en est plus une C Leviers et freins une dynamique de d veloppement touristique durable en France Les donn es recueillies et les observations r alis es m nent la conclusion que les acteurs priv s et publics du tourisme exp rimentent les principes de d veloppement durable et
232. sibilit de r aliser des conomies consid rables et ainsi d augmenter leur rentabilit tout en les impliquant dans une gestion quilibr e de leurs sites d implantation et des ressources naturelles locales En g n rant des retomb es conomiques et en favorisant la protection du patrimoine naturel les SME et l co labellisation des entreprises constituent donc un atout du syst me touristique fran ais dans son volution vers plus de durabilit 3 2 L action publique en faveur du d veloppement durable du tourisme une question de volont politique L analyse des politiques touristiques men es par la Bretagne et le Nord 8 mis en vidence le r le grandissant de la r gion et du d partement dans le d veloppement durable du tourisme en France tandis que l tat ne s y engage pas formellement En effet sans se fonder syst matiquement sur la d finition du tourisme durable adopt e en France en 2006 les collectivit s publiques inscrivent progressivement les principes de Rio dans leurs strat gies 8 territoriales y compris de d veloppement touristique D autres territoires fran ais ont r cemment labor des sch mas de d veloppement touristique marqu s par une ambition de durabilit tant dans leur processus d laboration que dans les actions propos es les d partements de la Ni vre du Finist re et des Alpes de Haute Provence ou encore les r gions de Picardie ou du Rh ne Alpes Par ailleurs cette an
233. sites sont ouverts et am nag s pour recevoir du public Il ya quelques personnes qui travaillent effectivement l animation de ces sites et qui organisent ce qu on appelle les rendez vous Nature Ceci tant ce n est pas le c ur de leur mission puisqu ils travaillent vraiment la pr servation de ces espaces Et dans service il y a la cellule P D IPR qui travaille l am nagement des chemins de promenade et de randonn e mais c est un peu part S L Il y a deux Parcs Naturels R gionaux dans votre d partement Scarpe Escaut et Avesnois Etes vous amen s travailler avec eux sachant qu ils sont tous deux signataires de la Charte europ enne du tourisme durable dans les espaces prot g s 22 A L Les deux parcs ont t associ s la r flexion de notre politique Et eux nous associent leurs r flexions dans le cadre de la signature de cette charte Ils travaillent aussi beaucoup au d veloppement des G tes Panda ce qui est compl mentaire Ils sont au courant du dispositif et peuvent tre des relais sur le territoire ils peuvent nous renvoyer les porteurs de projets d h bergement Donc c est surtout de cette mani re qu on travaille avec eux car ils ont t sensibilis s et connaissent le dispositif 7 chelle territoriale et politiques publiques de tourisme durable S L Est ce que ce changement de politique a signifi une hausse du budget accord au tourisme par le D partement
234. ss s pourront mettre en place une d marche ce qui pourra aboutir un label Et c est l que le c t marketing d apposition d un logo devient int ressant comme une r compense une distinction une finalit Les CCI ne font pas de choix et proposent les deux l colabel europ en et la Clef Verte parce qu ils se recoupent un peu Pour nous il s agit de relais locaux qui viennent accompagner les tablissements sur le terrain ce qu on n est pas en mesure de faire un accompagnement au quotidien une r union tous les mois dans tous les d partements S L Donc les CCI les orientaient d j vers vous pour prendre connaissance des crit res etc M L Voil Donc on s occupe de r ceptionner les candidatures de traiter les questionnaires comme pour les autres candidatures On sait quand il y a une d marche engag e par la CCI bien souvent on est en relation Lorsqu il y a une question laquelle personne ne sait r pondre des crit res ambigus la personne r f rente de la CCI nous contacte pour nous demander de les clairer S L Ce sont donc les conseillers des CCI qui assurent le suivi M L L accompagnement jusqu au renvoi du questionnaire Nous quand on les re oit qui traitons les candidatures qui r ceptionnons les pi ces justificatives et qui les pr sentons au jury Donc c est cela qu on a concr tis dans le cadre du partenariat Mais ce qu on fait souvent aussi c est qu on propose
235. ssionnels Et pendant les dix premi res ann es les gens ne connaissaient pas la Clef Verte Aussi parce qu on avait 120 campings 10 h tels et 10 chambres d h tes on n avait pas une offre qui permettait d avoir certaine promotion Aujourd hui on a un panel d tablissements qui nous permet plus facilement d tre pr sents sur diff rents supports m me si on n a toujours pas beaucoup de budget pour ces actions l Alors quand j ai vu que 15 connaissaient la Clef Verte de nom 81 trouv que c tait un bon r sultat vu d o on partait il y a deux ou trois ans Apr s on n a pas men une tude aupr s des gestionnaires pour savoir combien a leur rapporte de clients en plus quel pourcentage on n en 8 pas ressenti 16 besoin en fait Les professionnels adh rent notre action on 8 de plus en plus de candidats chaque ann e donc 8 pas besoin de r aliser une tude pour prouver quoi que ce soit en fin de compte SL En fait la question principale est de savoir si les touristes choisissent vraiment leur destination en fonction d un label quel qu il soit M me si vous n avez pas r alis d tude est ce que vous pensez que les clients sensibles ce label en France soient surtout des touristes venant de pays o il y a une plus grande sensibilisation l environnement Est ce que vous ne pensez pas que le label a plus d impact sur ces touristes trangers que sur les Fran ais M L C est tr s diff rent
236. stes e La satisfaction des visiteurs fait elle partie des priorit s du sch ma e Les touristes handicap s sont ils pris en compte e Comment les touristes sont ils impliqu s dans le processus de d veloppement durable du tourisme 111 4 M thodologie d laboration Pilotage Par quelle s structure s cette politique touristique est elle pilot e Cette d marche a t elle t accompagn e par un ou plusieurs organismel s priv s Si oui le s quel s Quelles ont t les principales tapes d laboration Participation Les habitants du territoire ont ils t consult s Dans quelle mesure les autres collectivit s territoriales concern es ont elles t impliqu es Les associations et structures locales de protection de l environnement ont elles aussi particip Partenaires d action Qui sont les partenaires de cette politique touristique En quoi consiste ce s partenariat s Un Agenda 21 a t il t labor par la collectivit Si oui le sch ma est il li cet Agenda Mise en uvre et suivi Moyens mobilis s Quel est le budget pr vu pour l ensemble de la politique Pour ses diff rents axes d action Quels sont les outils financiers propos s qui s adressent ils Un accompagnement technique des entreprises du tourisme est il pr vu valuation Un contr le de la mise en uvre du tourisme durable sur le territoire est il pr vu Si oui qui en est charg
237. subvention est major e Mais vous verrez il y a des crit res qui sont plus du bon sens c est des choses que les gens peuvent faire naturellement comme viter les investissements lourds donc c est aussi une bo te id e pour les porteurs de projets S L Ces crit res concernent donc m me la construction A L Oui il y a un volet de crit res qui s applique la phase d investissement aux travaux Et un autre concerne la fonctionnement et l exploitation de la structure une fois ouverte il s agit des bonnes pratiques de fonctionnement et d exploitation S L En plus de cela est ce que les exploitants re oivent des conseils sp cifiques Est ce qu ils b n ficient d un accompagnement technique ou de formations A L Dans le cadre du dispositif d aide l h bergement touristique durable mais a existait aussi avec l ancienne politique on travaille en collaboration avec le C A U E le Conseil d Architecture d Urbanisme et d Environnement du d partement du Nord On le missionne pour faire un diagnostic du b ti et qui va faire ses pr conisations dans le but du d veloppement touristique du b ti et qui va orienter le projet sur l aspect architectural et d environnement paysager sur la qualit ou haute qualit durable selon la typologie S L Le C A U E pourriez vous me pr ciser comment il fonctionne A L Le D partement lui verse une subvention Mais il y a des architectes conseil qui peuvent a
238. sur le d veloppement durable d butent effectivement avec la pr paration du Sommet de Rio car le d bat lanc par le club de Rome dans les ann es 1970 a peu marqu la vie politique fran aise Au d but des ann es 1990 l implication de la France se limite alors des r flexions et des actions de sensibilisation sur la ma trise de l eau Par ailleurs des h sitations au niveau de la traduction fran aise du concept de d veloppement durable qui est pr sent dans le rapport Brundtland ont introduit quelques malentendus et donnent encore lieu des d bats aujourd hui Une premi re dition en fran ais du rapport Brundtland en 1987 traduit sustainable development en d veloppement durable Or les deux ditions suivantes r alis es au Qu bec en 1988 89 le traduisent en d veloppement soutenable la demande des auteurs Finalement le terme soutenable en fran ais tant tr s loign du sens du terme anglais sustainable c est l expression d veloppement durable propos e par UICN en 1980 et dans la premi re traduction fran aise du rapport qui est pr f r e et qui s est largement r pandue dans le monde francophone et la litt rature Toutefois la d nomination du concept et sa signification restent sans cesse en d bat En effet les possibilit s d interpr tation sont multiples et les positions exprim es sont tr s diverses et plus ou moins contradictoires Ainsi d apr s G
239. t e un an et non pas deux ou trois ans M L D abord c est une obligation au niveau international Donc on fait une v rification papier tous les ans un renouvellement non pas administratif mais documentaire C est dire qu on demande de r pondre aux nouveaux crit res et de nous transmettre leurs projets chaque ann e Et tous les trois ans il y a une visite de contr le S L Si je comprends bien tous les ans c est une question de confiance en les tablissements M L C est une question de confiance Alors quand le jury a un doute ou qu un candidat n est pas tr s dynamique on va le voir pendant l t Mais c est tous trois ans parce qu on consid re aussi qu il faut laisser un petit peu de temps aux gens pour mettre en place des choses Et puis faire une visite tous les ans reviendrait tr s cher on a 500 tablissements en France donc pour aller constater les m mes choses avec un l ger changement c est pas forc ment pertinent non plus S L Vous pr sentez le label Clef Verte comme un vecteur de promotion touristique fort Avez vous men une tude ce sujet pour conna tre sa notori t aupr s des touristes M L On n a pas men d tude Par contre Atout France est en train de r aliser une tude qui dit que la Clef Verte est connue de nom par 15 des Fran ais Ce qui nous a heureusement surpris Il y a eu un virage car cela fait douze ans qu on travaille avec les profe
240. t d une bo te outils destin e au pr diagnostic des entreprises touristiques 56 Cf www pme gouv fr 57 Cf l Interconsulaire n 105 avril 2009 revue nationale des CCI 58 Idem 76 qui vise mesurer leurs marges de progr s sur chacun des axes de d veloppement durable du tourisme afin de les orienter ensuite vers une d marche appropri e le syst me de labellisation Clef Verte ayant t associ cette r flexion De par leurs missions d accompagnement et ou de financement l ADEME et le r seau des CCI sont des structures publiques auxquelles les collectivit s ont donc tout int r t s associer Leur expertise permet de renforcer les capacit s du syst me touristique fran ais construire un d veloppement touristique durable De plus cette dynamique ne doit pas se cantonner aux limites administratives mais doit laisser merger des groupes d acteurs et projets de territoire des chelles pertinentes 2 Les Parcs Naturels R gionaux fran ais des laboratoires pour le d veloppement touristique durable Bien que les collectivit s telles que les r gions et les d partements soient dot es des comp tences n cessaires pour tablir des strat gies de d veloppement touristique sur leurs territoires la plupart des projets de tourisme durable fran ais sont men s une chelle locale celle des territoires de vie C est 16 cas de certains Parcs naturels r gionaux au sein desquels on obse
241. t du Nord un syst me de subventions li au respect d un cahier des charges pr cis concernant les dimensions environnementale sociale et conomique du d veloppement durable est un moyen d inciter les entreprises s engager dans une d marche de tourisme durable accompagn e d une labellisation ou non En amont et tout au long de leur d marche les professionnels doivent galement pouvoir b n ficier d un accompagnement technique adapt Ainsi les collectivit s participent aux investissements 68 touristiques r alis s par le secteur priv pour atteindre les objectifs de durabilit qui ont t fix s dans la strat gie de d veloppement touristique De plus le changement et l innovation touristique sur les territoires peuvent tre stimul s par le lancement de d fis aux entreprises touristiques En effet en proc dant par des appels projets ou des concours sur des th matiques correspondant au plan d action strat gique les collectivit s telles que la r gion Bretagne cf Figure IIL2 favorisent l mergence de nouveaux acteurs et d initiatives innovantes en mati re de tourisme durable L objectif est alors de distinguer les entreprises s lectionn es par un prix et de les soutenir par une aide financi re mais galement de les int grer un r seau de prestataires impliqu s dans la durabilit du tourisme sur le territoire afin de structurer l offre Le partenariat entre chelles territoriale
242. t mondial pour le d veloppement durable Johannesburg Afrique du Sud 195 p OMT Barom tre du tourisme mondial volume 8 n 1 janvier 2010 8 p ORGANISATION MONDIALE DU TOURISME 2009 From Davos to Copenhagen and beyond advancing tourism s response to climate change 29 p ORGANISATION MONDIALE DU TOURISME 2002 Contributions de OMT au Sommet mondial pour le d veloppement durable 61 p PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L ENVIRONNEMENT et ORGANISATION MONDIALE DU TOURISME 2006 Vers un tourisme durable Guide l usage des d cideurs 238 p PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L ENVIRONNEMENT amp CONSEIL INTERNATIONAL POUR LES INITIATIVES ECOLOGIQUES LOCALES 2003 Tourism and Local Agenda 21 The role of local authorities in sustainable tourism 61 p PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L ENVIRONNEMENT 2009 Questions fr quentes Le processus de Marrakech 23 p tudes et rapports AGENCE FRAN AISE DE L INGENIERIE TOURISTIQUE 2001 Piloter le tourisme durable dans les territoires et les entreprises premi re et deuxi me parties Guide de savoir faire Les Cahiers de l AFIT 127 p 90 ODIT FRANCE 2006 Le tourisme durable par l exp rience Le terrain commande ditions ODIT France coll Ing nierie Touristique Guide de savoir faire 80 p ODIT FRANCE 2007 Tourisme et d veloppement durable L exp rience fran aise ditions ODIT France coll Ing nierie Touristique Gui
243. t peut concerner toutes les destinations De plus le premier chapitre a d montr l utilit d aborder le secteur touristique fran ais comme un syst me d acteurs territorialis pour cerner l incidence du d veloppement durable sur sa configuration et sur sa dynamique interne Puis la pr sentation de cas concrets a men une caract risation des logiques d action publiques et priv es au sein de ce syst me touristique dans une perspective de d veloppement durable D une part on a observ que les entreprises du tourisme r ceptif principalement les h bergeurs accordent la priorit aux outils de management environnemental et d co labellisation qu ils consid rent comme des atouts marketing aupr s des client les touristiques ou qu elles s engagent dans l co conception en vue de r aliser un investissement financier long terme D autre part on a constat que les politiques touristiques men es par les collectivit s fran aises sont principalement le reflet d une volont politique et d enjeux 87 conomiques mais qu elles int grent les trois dimensions du d veloppement durable conomique sociale et environnementale La derni re partie de ces travaux a consist tirer des enseignements de l exp rimentation actuelle du d veloppement durable dans le tourisme en France en termes de conduite de projets et de m canismes d intervention publique Tout d abord la consultation de l ensemble des
244. t satisfaits de l accompagnement Donc de leur point de vue je ne pense pas que l chelle soit importante S L Mais en ce qui concerne l laboration de la politique et la mise en uvre A L Fondamentalement pour les touristes et les professionnels du tourisme je ne pense pas que a ait tellement d importance Mais aujourd hui il ny a pas de politique touristique l chelle de la R gion et heureusement qu il y en a une au D partement S L Je me demande aussi si ce n est pas plus efficace lorsqu il y a une politique r gionale d clin e ensuite par les d partements A L Peut tre A l poque o la politique r gionale touristique existait encore avec une aide l h bergement on s tait entendu avec la R gion pour ne pas intervenir sur les m mes territoires Ils intervenaient dans les communes de plus de 25 000 habitants et c est vrai que a peut tre un peu d routant pour un porteur de projet S L a veut dire qu actuellement dans les communes de plus de 25 habitants il n y a plus d aides du tout 23 A L Non il n y en a plus C est r glement on intervient avec laval de la R gion dans des domaines de comp tences sp cifiques Alors demain avec la territorialisation peut tre pas la suppression des d partements mais des comp tences qui seront compl tement redistribu es a peut changer Mais l important je pense que c est d accompagner les porteurs de proj
245. tale du tourisme sur le territoire Source PNUE amp ICLEI 2003 Un Agenda 21 pour le tourisme durable en Europe Le tourisme durable devient progressivement une priorit pour la Commission Europ enne qui a d cid de cr er un groupe de r flexion d di la promotion de la protection de l environnement et du d veloppement durable en mati re de tourisme d s 1999 D apr s la Direction du Tourisme ce groupe 8 eu pour mandat de d finir la durabilit en mati re de tourisme d identifier les strat gies pertinentes diff rentes chelles pour promouvoir le d veloppement durable du tourisme d valuer la contribution existante et potentielle relevant des politiques et programmes communautaires et de proposer des recommandations pour une meilleure utilisation des instruments et programmes communautaires Cela a donn lieu un diagnostic de la situation relative la protection de l environnement et au d veloppement durable du tourisme dans les pays de l Union europ enne ainsi qu au rapport Vers un Agenda 21 europ en du Tourisme juin 2001 qui pr sente les enjeux d un d veloppement touristique durable en Europe et propose les grands principes et objectifs d un Agenda 21 communautaire 22 En 2003 un processus d Agenda 21 pour le tourisme durable en Europe est donc lanc en s appuyant sur les propositions et recommandations du Tourism Sustainability Group constitu d experts repr
246. te ce mode de d veloppement n cessite une r flexion sur les in galit s socio spatiales et 16 respect des populations En ce qui concerne la France les r flexions sur le d veloppement durable d butent avec la pr paration du Sommet de Rio Au d but des ann es 1990 l implication de la France se limite alors des r flexions et des actions de sensibilisation sur la ma trise de l eau Par ailleurs des h sitations au niveau de la traduction fran aise du concept de d veloppement durable qui est pr sent dans le rapport Brundtland ont introduit quelques malentendus et donnent encore lieu des d bats aujourd hui En effet les possibilit s d interpr tation sont multiples et les positions exprim es sont tr s diverses et plus ou moins contradictoires D apr s Gendron et Rev ret 2000 on distingue trois types d acception du concept de d veloppement durable conservatrice mod r e et progressiste La premi re acception con oit le d veloppement durable comme une croissance et une rentabilit long terme Nombreux sont les opposants cette vision des choses qui ne remet pas assez en question les mod les de d veloppement conomique actuels de productivisme et de globalisation et qui limite les perspectives de protection de l environnement La deuxi me voit le d veloppement durable comme une simple harmonisation entre l conomie et l environnement mais leurs d tracteurs mettent l accent sur les liens
247. techniques et en facilitant la mise au point l adaptation la diffusion et le transfert de techniques y compris de techniques nouvelles et novatrices PRINCIPE 10 La meilleure fa on de traiter les questions d environnement est d assurer la participation de tous les citoyens concern s au niveau qui convient Au niveau national chaque individu doit avoir d ment acc s aux informations relatives l environnement que d tiennent les autorit s publiques y compris aux informations relatives aux substances et activit s dangereuses dans leurs collectivit s et avoir la possibilit de participer aux processus de prise de d cision Les Etats doivent faciliter et encourager la sensibilisation et la participation du public en mettant les informations la disposition de celui ci Un acc s effectif des actions judiciaires et administratives notamment des r parations et des recours doit tre assur 97 PRINCIPE 11 Les Etats doivent promulguer des mesures l gislatives efficaces en mati re d environnement Les normes cologiques et les objectifs et priorit s pour la gestion de l environnement devraient tre adapt s la situation en mati re d environnement et de d veloppement laquelle ils s appliquent Les normes appliqu es par certains pays peuvent ne pas convenir d autres pays en particulier des pays en d veloppement et leur imposer un co t conomique et social injustifi PRINCIPE 12 Les Etats devraient coo
248. tination cotouristique la fran aise Acquisition de sites remarquables et ouverture progressive au public am nagement de sites d interpr tation am lioration de l offre nature et randonn e encouragement au recours aux transports collectifs et aux liaisons douces p destre et v lo Les touristes Action n 4 Offrir des territoires de libert en s appuyant notamment sur le label Tourisme et Handicap gt Cr ation d un r seau volontaire d h bergements et de sites touristiques labellis s Tourisme et Handicap suite un audit du territoire Action n 5 Structurer et professionnaliser les Offices de Tourisme naturels gt Politique d ouverture au public des espaces remarquables Sensibilisation des collectivit s Chartes de bonnes conduites avec certaines fili res Promotion des sites et espaces naturels de la r gion Soutien la valorisation touristique des PNR Fiche action 8 Op rations pilotes favorisant les d placements alternatifs la voiture Appel projet pour la mise en place de d marches globales de gestion des flux dans les stations et sites touristiques Les touristes e La volont de satisfaire les touristes tout particuli rement les nouvelles client les transpara t dans les Fiches action des chantiers Attractivit et Solidarit e Fiche action 30 Soutien aux d marches innovantes en mati re d acc
249. tionnelle et autour de priorit s telles que le Plan Qualit la transmission des entreprises touristiques ou encore le d veloppement du tourisme rural e Par ailleurs afin d inciter les collectivit s et professionnels du tourisme mener des projets en accord avec les actions strat gique du Sch ma r gional du tourisme et rendre la Bretagne plus attractive pour les visiteurs un syst me d appels projets a t lanc par le Conseil R gional autour de quatre th mes D veloppement de l offre tourisme et handicap cha nes d accessibilit Cr ation de p les touristiques en Bretagne int rieure Emergence de territoires volontaires pour un tourisme de d veloppement durable Pour l innovation touristique en Bretagne Ces quatre th matiques ont t ouvertes pour appuyer financi rement les porteurs de projets publics et priv s dans leurs initiatives visant proposer une offre touristique solidaire et innovante sur les territoires bretons A titre d exemple pour le d veloppement touristique de la Bretagne int rieure l aide de la R gion est plafonn e 150 000 par projet pour un taux d aide allant jusqu 50 des d penses engag es par le porteur Cette exp rience de travail transversale appuy e sur une d marche de participation pouss e et chelonn e dans le temps constitue la principale caract ristique de la d marche de d veloppement touristique durable de la r
250. tions r aliste En effet des changes r p t s avec les prestataires touristiques ou leurs repr sentants permettent de valider ou de r orienter la strat gie touristique envisag e par les lus puis de mettre en place un programme d actions qui refl tent justement les besoins et capacit s des acteurs de terrain Ainsi la concertation vise une intervention plus efficace des collectivit s aupr s des professionnels du tourisme et une mise en uvre plus effective des objectifs de durabilit Le d veloppement touristique durable n cessite des comp tences qui sont aujourd hui partag es entre plusieurs entit s diverses chelles r gion d partement communes Cette imbrication des pouvoirs donne lieu de multiples strat gies territoriales qui se recoupent et se compl tent Afin de garantir la coh rence l efficacit et la p rennit de l action publique en mati re de d veloppement touristique la mise en place de partenariats contractuels entre collectivit s et structures publiques charg es du tourisme devient alors une n cessit L articulation des politiques touristiques r gionales et d partementales est un premier pas vers un d veloppement touristique durable En effet le sch ma r gional de d veloppement du tourisme est le moyen l gitime de la R gion pour fixer les modalit s et les conditions de mise en uvre des objectifs touristiques d finis au plan r gional Le sch ma d partemental doit prendre
251. tique en France Par ailleurs l exp rience r ussie des PNR en mati re de gouvernance de territoires et de projet partag est instaurer comme mod le pour tout syst me d acteurs engag dans le tourisme durable L ouverture du syst me touristique de nouveaux acteurs et une r flexion men e une chelle de territoire pertinente sont donc des facteurs d terminants pour l volution du tourisme fran ais vers plus de durabilit C Progresser vers une culture partag e du tourisme durable en France Malgr l mergence de projets de d veloppement touristique durable en France il ne faut pas oublier que le d veloppement durable et le tourisme durable ne sont pas des notions absolues et que leur signification est encore floue pour les Fran ais L int gration de principes de durabilit dans les modes d action du syst me touristique n cessite donc au pr alable des efforts de construction d une culture partag e du tourisme durable 1 la base de la dynamique la professionnalisation des acteurs du tourisme Aujourd hui les grandes entreprises du tourisme comptent fr quemment des responsables du d veloppement durable qui pilotent la strat gie d veloppement durable d finie avec la direction et qui sont charg s de la formation du personnel dans ce domaine Cependant la dynamique de d veloppement touristique des territoires fait surtout appel des lus des agents territoriaux et des professionnels
252. toire En effet except dans le cas d une offre hors sol le tourisme est un ph nom ne territorialis L industrie du tourisme et les syst mes qui la portent s inscrivent spatialement et transforment les territoires en destinations touristiques en tirant partie de leurs atouts culturels architecturaux paysagers ou encore climatiques Le tourisme n est donc pas un secteur d activit d localisable mais se caract rise par un fort ancrage territorial Le syst me touristique fran ais sera donc appr hend comme un ensemble d acteurs dont les r les et les initiatives r sultent du cadre g ographique territorial et administratif propre la France En effet le territoire fran ais est d coup en entit s de tailles vari es et hi rarchis es 26 r gions et 100 d partements mais aussi plus de 36 000 communes C est au regard de ces diff rentes chelles de territoire que seront analys es les d marches de tourisme durable des acteurs que sont les collectivit s locales L entreprise touristique quant elle sera pr sent e comme le niveau d action le plus local au sein du syst me touristique 31 En r alit il est n cessaire de prendre en compte la dimension territoriale dans toutes les strat gies de d veloppement durable D apr s J Theys 2002 c est essentiellement l chelle des territoires que pourront tre construites d mocratiquement les articulations indispensables entre les dimensions sociales
253. tourisme de proximit et l utilisation de modes de transports moins consommateurs tels que le train doivent tre privil gi s 25 COMITE INTERMINISTERIEL POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE 2003 Strat gie nationale de d veloppement durable juin 2003 151 p 26 Selon Jean Louis Borloo cf www developpement durable gouv fr 27 e La r duction et le recyclage des d chets De nouveaux modes de consommation et de gestion des entreprises touristiques et tout particuli rement dans l h tellerie doivent s tendre pour limiter la production de d chets par le tourisme e L encadrement des labels de d veloppement durable et de la certification environnementale La responsabilit environnementale des entreprises doit s tendre aux PME Petites et Moyennes Entreprises qui caract risent le secteur du tourisme e Le d veloppement d une co communication Les entreprises touristiques et les collectivit s sont charg es d informer leurs client les et leurs citoyens sur les co gestes et les labels de tourisme durable existants Bien que le tourisme n ait pas t identifi comme un secteur d activit devant se pr parer mutation lourde cette nouvelle loi constitue l occasion de construire un tourisme durable en France car elle demande aux professionnels du tourisme fran ais d apprendre de nouveaux comportements En effet un Plan national de mobilisation pour le d veloppement des m tiers li s la c
254. touristique du d partement Conditionnement des aides aux porteurs de projets touristiques un conventionnement aupr s de l ANCV Tourisme Fiche action 22 Actions favorisant l acc s aux emplois touristiques Op ration concernant l emploi touristique saisonnier cr ation d un Passeport emploi tourisme Fiche action 24 Cr ation d un fonds r gional de soutien aux projets innovants gt Appel projets individuels et collectifs innovants et respectueux de l environnement et soutien par un fonds sp cifique Dimension socio culturelle Fiche action 4 Valorisation touristique du patrimoine Soutien aux op rations de restauration d entretien et de m diation du patrimoine Soutien des dispositifs d accueil l ann e en milieu rural Fiche action 5 Valorisation touristique des v nements culturels et sportifs bretons gt Conception d v nements culturels vocation touristique Promotion des grands festivals bretons Dimension environnementale Fiche action 6 Protection et valorisation des sites et espaces 28 Action n 8 Repositionner les bases de loisirs et les parcs urbains existants pour les rendre accessibles tous Extension de la politique touristique aux parcs urbains pour am liorer le cadre de vie des habitants du Nord Dimension environnementale Action n 6 Positionner le Nord comme une des
255. touristiques maximales Quant aux habitants ils souhaitent profiter de retomb es locales positives sans subir les nuisances caus es par les touristes De surcro t les acteurs doivent prendre en compte des l ments externes dans leur fonctionnement les instances supranationales voqu es pr c demment qui mettent en place des politiques ou mettent des directives ainsi que les autres secteurs de l conomie Il ne s agit donc pas de se contenter d un inventaire des diff rents acteurs susceptibles d intervenir dans le tourisme durable en France mais d identifier de quelle mani re leurs interactions peuvent participer une dynamique commune le d veloppement touristique durable de leur territoire Dans cet objectif ce m moire s attachera comprendre les enjeux et logiques d action des deux principaux types d acteurs intervenant dans le tourisme fran ais les collectivit s territoriales et les entreprises Il cherchera galement caract riser le r le des tablissements para publics qui viennent appuyer les entreprises du tourisme dans leurs d marches durables et qui se trouvent ainsi impliqu s dans ce syst me touristique Par ailleurs cette analyse consid rera tous les syst mes touristiques comme tant territorialis s 2 Desinteractions inscrites sur des territoires touristiques Un syst me d acteurs touristique n a aucune raison d tre s il n est pas associ une destination un terri
256. tralisation engag en France a fait du tourisme une comp tence partag e entre les diff rents niveaux de son appareil institutionnel L Etat assure des missions d observation et de r glementation gr ce des services centraux de promotion et d ing nierie touristique par l interm diaire du groupement public ATOUT FRANCE Quant aux collectivit s locales elles jouent un r le majeur dans l organisation et am nagement touristique mais galement dans la promotion et l observation touristique de leurs territoires En cons quence de cette administration d centralis e l action publique en mati re de tourisme correspond la strat gie nationale du tourisme aux sch mas touristiques labor s aux chelles r gionale et d partementale ainsi qu aux politiques touristiques men es localement Pour ce qui est de l industrie du tourisme on observe une grande h t rog n it interne du secteur Une premi re distinction est r aliser entre les entreprises de la distribution touristique tour op rateurs agences de voyages et les prestataires de services touristiques transporteurs h bergeurs agences r ceptives fournisseurs de services divers De surcro t chacune des fili res de l offre touristique est compos e d une grande diversit d entreprises titre d exemple l h bergement marchand inclut les h tels les r sidences de tourisme les campings les chambres d h tes etc Le secteur priv du tourisme en Fr
257. tu dans le delta du Rh ne et se caract rise par une grande richesse cologique En 2003 l laboration d une premi re strat gie de tourisme durable avait permis de pr ciser l intervention du Parc en la mati re en concertation avec les acteurs locaux les professionnels et les organismes institutionnels du tourisme Une nouvelle r flexion a t initi e en 2006 et achev e en 2010 avec ces m mes partenaires afin d identifier les orientations futures du tourisme en Camarguesft Cette d marche s inscrit dans le cadre de la r vision de la Charte du Parc qui portera sur la p riode 2010 2022 mais galement en vue d appliquer les principes de la Charte Europ enne du Tourisme Durable CETD dans les espaces prot g s Dans cette perspective le PNR et les acteurs du territoire se sont efforc s d tablir une strat gie qui prenne en compte un tat des lieux de l activit touristique Elle repose sur les missions du Parc et de ses partenaires et leur offre une orientation commune en mati re de tourisme durable Pour la r alisation de ce sch ma touristique le Parc a su tirer profit des instances de concertation tablies dans le cadre de la r vision de sa Charte En effet afin d inscrire l laboration de sa nouvelle strat gie touristique dans une d marche de d veloppement durable fond e sur une vision partag e des acteurs locaux le PNR a choisi d instaurer et de p renniser un Forum de tourisme durable outil d
258. u tourisme y compris le tourisme de masse le tourisme sportif ou encore le tourisme urbain Il ne s agit donc pas de r duire le tourisme durable aux pratiques du tourisme vert ou encore des march s de niche de l industrie touristique tels que l cotourisme ou le tourisme quitable En 2006 la d finition qui est adopt e par le Comit fran ais sur le tourisme durable raccourcit celle de POMT mais elle 11 5 dans une dynamique qui articule des modes de production et de consommation responsables et pr cise que le d veloppement touristique doit s int grer l conomie du territoire touristique long terme De plus la d finition fran aise 3 Organisation des Nations Unies pour l ducation la Science et le Culture insiste sur le fait que le tourisme durable implique des am nagements et une gestion adapt s et conformes aux crit res de durabilit Enfin la France ajoute que la participation des acteurs locaux vise ici concilier le d veloppement touristique avec les besoins et capacit s du territoire ce qui introduit la notion de seuils ne pas franchir Malgr un certain retard dans la fixation du concept qui a eu lieu quinze ans apr s les r flexions de Rio la France s est clairement positionn e au sein du cadre conceptuel du tourisme durable Loin d tre inconciliables les notions de d veloppement durable et de d veloppement touristique se sont donc rapproch es depuis une
259. ues 45 Figure 2 Exemple de roulotte au camping Huttopia de Rambouillet Photo 5 Leieune 2009 Les campings Huttopia ont t con us de mani re proposer une offre d h bergement de qualit et innovante sur le march de l h tellerie de plein air qui correspond aux nouvelles attentes des touristes s journant en France Quant aux activit s propos es elles sont clairement p dagogiques il s agit de sensibiliser l environnement Ainsi ce nouveau concept de camping nature s est rapidement positionn sur les march s de l cotourisme et des campings moyen haut de gamme Aujourd hui en plein d veloppement Huttopia S A attend une croissance de 20 pour 2010 ce qui montre que l co conception dans l h bergement est un axe de d veloppement touristique exploiter en France Le camping de Bordeaux Lac A Bordeaux un camping enti rement co con u et co g r a ouvert en 2008 Le projet a t propos par plusieurs collectivit s sur une zone en friche de 13 5 ha pour pallier l absence d quipements d h tellerie de plein air de taille significative sur l agglom ration bordelaise Positionn au sein d une zone naturelle d int r t cologique et faunistique proximit imm diate de la r serve naturelle nationale et du site Natura 2000 des Marais de Bruges ce camping se trouve dans un environnement tr s sensible 41 Les fondements de ce concept sont pr cis
260. uette Nature est certifi ISO 14001 de niveau 2 sur 3 Il s agit du premier label touristique certifi ISO 14001 en France l objectif tant d obtenir la certification compl te en 2010 Dans le cas de ce groupe d h bergements touristiques la certification du syst me de management environnemental qui a t engag e vient conforter un positionnement fort sur le march du tourisme durable cf Annexe 3 Source www chouettenature com Les co labels des h bergements touristiques Un label est un signe de reconnaissance officiel des pouvoirs publics attribu apr s v rification du respect d un cahier des charges tabli par ces m mes pouvoirs publics Cependant la notion de label est souvent utilis e pour d signer une marque collective cr e par une association ou une entreprise Dans ce cas il ne s agit pas d une garantie officielle de qualit car l attribution du label est plus ou moins stricte en termes de crit res respecter C est ainsi que diff rents co labels appliqu s au tourisme dits labels de tourisme durable tort traduisent l engagement des professionnels de l h bergement touristique dans une gestion environnementale de leurs tablissements Ceux ci viennent compl ter les chartes et marques de qualit qui existent dans le secteur ainsi que les marques de r seaux d h bergements d fendant le respect de l environnement ou des valeurs de solidarit 37 Les caract ristiques de tr
261. ur les entreprises du tourisme Les grandes groupes tels Accor ou Cap France cf Figure II 2 ont les moyens d engager ce type de d marche officielle tandis que les PME de l h bergement se dirigent davantage vers des syst mes de labellisation priv s 34 Cf www afnor org 35 La premi re ann e l audit est complet tandis que les audits de suivi annuels les deux ann es suivantes sont des proc dures l g res Lors de la quatri me ann e un nouvel audit complet est requis et le cycle reprend sur trois ans 36 Le comit EMAS est un groupe d experts constitu d industriels d associations de protection de l environnement de personnalit s reconnues en mati res d environnement et de repr sentants des administrations 41 Figure II 2 Vers une certification ISO 14001 du label Chouette Nature Cap France l un des premiers groupes fran ais de tourisme associatif a initi le label Chouette Nature en 2004 afin de conjuguer satisfaction des vacanciers et tourisme durable Les 48 relais labellis s Chouette Nature et leur personnel se sont ainsi engag s dans des actions concr tes en faveur d un tourisme plus responsable en adaptant leurs pratiques quotidiennes aux principes du d veloppement durable En 2007 Cap France a d marr une d marche de certification de management environnemental concernant ce label c est dire sur l ensemble de ses relais et son comit de pilotage Ainsi depuis septembre 2008 Cho
262. ur les projets ou politiques touristiques en gestation puis de soumettre leurs propositions aux structures de d cision Ainsi mettre en place un dispositif de consultation par une enqu te publique des rendez vous participatifs ou un forum en ligne m ne identifier les int r ts individuels et les attentes de la population en mati re de d veloppement touristique cf Figure 111 1 e La concertation sert construire une r flexion collective Les r unions publiques de concertation permettent la mise en place d un d bat constructif autour des enjeux identifi s par les uns et les autres qu ils soient divergents ou convergents et d esquisser collectivement des solutions aux conflits La concertation avec les habitants et ou leurs repr sentants nourrit ainsi la r flexion par l change et contribue faire merger une vision commune du tourisme durable 65 Figure IIL 1 Extraits de document destin aux participants d un forum participatif sur le d veloppement du tourisme dans le Finist re QUEL D VELOPPEMENT DU TOURISME DEMAIN EN FINIST RE rendez vous participatif rendez vous participatif rendez vous participatif 13 mai 2008 Quimper EzE Consan GeneraL 809 me ECHANGER ENSEMBLE AUTOUR DU SCH MA D PARTEMENTAL DE D VELOPPEMENT TOURISTIQUE gt 1999 un premier sch ma du tourisme en Finist re 1999 a vu l adoption du premier sch ma d p
263. ures elles sont salari es ou b n voles Il s agit des partenaires des professionnels de minist res des experts aussi Il y 8 des experts du tourisme certains sont sp cialis s sur le camping il y a Fran ois Tourisme Consultants On 8 des guides de campings qui sont galement membres du jury a fait un moment qu ils ne peuvent pas mais on avait le Comit de liaison des nergies renouvelables pour toutes les questions d nergie Donc il y a une quinzaine de personnes S L J ai vu que les co ts taient limit s et plafonn s pour la Clef Verte alors que d autres labels sont vraiment co teux A quoi est ce que c est d A l audit M L Oui c est nous qui organisons les audits On recrute des ambassadeurs qui vont faire une tourn e durant l t Cette ann e on recrute une dizaine de personnes sur toute la France qui vont se charger chacun d un secteur avec la liste des sites visiter C est dire qu on a internalis les visites mais aussi on les a mutualis es avec un autre programme qui fait aussi des visites c est la Pavillon Bleu qui concerne les plages et les ports de plaisance Donc si on envoie quelqu un en Bretagne il va visiter tous les sites Clef Verte et Pavillon Bleu de Bretagne Donc cela nous permet d avoir des co ts d audit relativement raisonnables Car en effet s il faut compter le prix de l audit en plus les prix montent tr s vite S L Ensuite quand vous attribuez le label
264. urs et de strat gies publiques et priv es dans le cadre d une volution du syst me touristique vers plus de durabilit Bien videmment ces travaux n ont pas pour ambition de fournir la bonne marche suivre aux acteurs identifi s mais il s agit d clairer leurs enjeux et leurs r les potentiels dans le lancement d une dynamique fran aise de d veloppement touristique durable Remerciements Je tiens remercier sinc rement toutes les personnes qui m ont entour e et qui ont particip de pr s ou de loin la r alisation de ce m moire Jean Pierre MARTINETTI pour sa direction ses orientations et sa compr hension galement pour avoir accept d examiner ce travail Marie LEPLAY de l office fran ais de la F d ration pour l ducation l Environnement en Europe Aude LEFEVRE du Conseil G n ral du Nord et Fanny KAUFMAN de la soci t Huttopia pour avoir bien voulu me recevoir en entretien Fran ois DESBOS pour sa disponibilit la pertinence de ses commentaires et ses conseils avis s Alexandre qui m a apport un soutien tr s pr cieux sur les plans technique et moral jusqu l ach vement de ce m moire Martina qui m a soutenue durant la phase finale de r daction par ses encouragements et sa bonne humeur Karine Alex et France Marie qui m ont accord du temps et qui ont aussi contribu la r ussite de ces travaux Sommaire INTRODUCTION coireanna iienaa EEEE EEEE EEE
265. ussi travailler pour les particuliers Alors ils nous font un rapport de visite qui nous sert 18 instruire le dossier Et en m me temps on d clenche aussi une visite de l Association des Paralys s de France qui va faire le diagnostic d accessibilit de l h bergement et ses pr conisations Donc voil les deux partenaires qui interviennent tout de suite Apr s on a une personne au sein de la Direction qui est architecte et qui va suivre le porteur de projet tout au long de la r alisation de ses travaux qui va l accompagner techniquement S L Cette politique vous am ne t elle aussi travailler avec les Chambres de Commerce et d Industrie qui ont aussi un service Tourisme et qui ont aussi ce r le d accompagnement des porteurs de projets A L Ils ont t associ s l laboration du dispositif ils taient pr sents aux formations ils ont aussi t associ s la pr sentation du dispositif avec les modalit s Aujourd hui pour les h bergements ruraux on ne travaille qu avec les h bergements labellis s G tes de France Cl vacances Accueil Paysan et Bienvenue la Ferme pour les fermes auberges donc on a un interlocuteur dans la phase d instruction et ce qui permet d orienter les porteurs de projets qui le souhaite vers notre service Pour les h tels et les campings on n a pas cette interface qui permettrait de les toucher alors on a fait un travail de sensibilisation dans les CCI Donc ils connaissant
266. uy sur un dispositif de concertation tr s large durant trois ans Entre juillet 2004 et mai 2006 une premi re phase d tat des lieux et de diagnostic global du tourisme en Bretagne pr alable l laboration du sch ma a t assur e par plusieurs structures rattach es la R gion Elles se sont appuy es sur diverses m thodes de consultation ou d enqu te 25 contributions crites ont t recueillies de la part des principaux partenaires institutionnels et professionnels de la R gion Bretagne e 500 acteurs ont t consult s pour la r alisation de neuf focus sur les fili res touristiques tourisme littoral int rieur en ville de sant de proximit de niche et d autres th matiques lus institutions demande 50 e 100 commer ants des stations touristiques du littoral et de l arri re pays breton ont t regroup s autour de neuf tables rondes afin de recueillir leurs perceptions et attentes e Un sondage aupr s d un chantillon de 1800 habitants bretons a galement permis de recueillir 3000 suggestions au sujet du tourisme dans la r gion e Pour compl ter cet tat des lieux un dispositif d enqu te in dit aupr s d excursionnistes et de touristes a t mis en place en 2005 par l Observatoire r gional du tourisme ORTB en partenariat avec la TNS Sofres Les r ponses des 17000 visiteurs ont permis de mieux cerner la demande touristique et ont permis d orienter les travaux
267. valorisant les ressources naturelles et culturelles en favorisant les changes interculturels A l inverse il peut aussi constituer un facteur de d s quilibres et globaux et c est ce constat qui a contribu l mergence de la notion de tourisme durable L industrie du tourisme est fond e sur le d placement d individus vers des destinations de s jour 880 millions d arriv es internationales de visiteurs ont ainsi t estim es par OMT pour l ann e 200911 Ces migrations touristiques impliquent l utilisation de modes de transports tels que l automobile et l avion r ducteur par excellence de l espace temps qui occasionnent une grande consommation de p trole une source d nergie non renouvelable De plus le tourisme international est l origine d un peu moins de 5 des missions mondiales de gaz 11 Cf site de OMT www unwto org 11 effet de serre GES soit 1 3 milliards de tonnes par an les trois quarts provenant du transport de touristes 40 d l a rien et 32 d aux transports routiers Ainsi l occasion de la conf rence de Davos sur le changement climatique et le tourisme tenue en 2007 l OMT a estim que si la croissance du tourisme se poursuit les missions de GES du secteur augmenteront de 130 d ici 203512 La question des transports est donc 16 t moin des rapports ambigus que le tourisme entretient avec l environnement et impose des efforts pour la construction d u
268. veloppement durable des destinations fran aises Des opportunit s se pr sentent galement au syst me fran ais du tourisme qui devraient l inciter voluer vers plus de durabilit En effet une s rie d tudes a r cemment t lanc e par ATOUT FRANCE afin de mesurer la sensibilit des client les europ ennes de la France m tropolitaine et d outre mer aux co initiatives des op rateurs touristiques ou des responsables de destination4 Elle a permis d arriver aux chiffres suivants qui encouragent entreprendre des initiatives pour le d veloppement d un tourisme plus durable en France 49 Enqu te quantitative ATOUT FRANCE GMV Conseil r alis e en 2009 1 500 enqu tes sur les march s France Grande Bretagne Allemagne 500 personnes ayant d j r alis des vacances en France par march 60 88 de la client le fran aise trouve la d marche tourisme durable int ressante e 86 des clients fran ais sont pr ts adopter un comportement d co consommateur sur leur lieu de s jour e 56 de la client le fran aise se dit pr te privil gier un h bergement disposant d un colabel 60 des clients fran ais britanniques et allemands per oivent le caract re durable comme un plus valeur gale de prestation e 10 des clients fran ais britanniques et allemands consid rent le caract re durable comme un l ment de choix int grer comme crit re essentiel La
269. villes moyennes dans le territoire de Flandre qui se caract risent par des manifestations touristiques c est la gastronomie la f te Et entre la m tropole et l Avesnois on a le Hainaut qui marche plut t sur de l offre culturelle avec des villes moyennes comme Valenciennes Douai ou Cambrai qui ont des mus es et des monuments S L Est ce que vous avez un pic de fr quentation lors de la Braderie de Lille en septembre Et s agit il vraiment de tourisme ou bien que d excursionnisme A L C est sur un week end comme c est tr s connu a draine norm ment de monde Mais je ne suis pas s re que les gens restent plusieurs jours pour la braderie Sachant qu elle ne ferme pas la nuit je ne crois pas qu en termes de consommation d h bergement ce soit significatif En plus on aussi un tourisme qui se caract rise par de l h bergement chez des parents ou amis 2 L agenda 21 du d partement du Nord et le service Tourisme du Conseil G n ral S L J ai consult l Agenda 21 du d partement du Nord et j ai vu qu il y avait eu plusieurs phases dans sa r alisation partir de 2001 avec trois ditions tous les deux ans Est ce que le service Tourisme du Conseil G n ral a t impliqu dans l laboration de cet Agenda 21 et partir de quand D s la premi re phase de r flexion A L On a une cellule Agenda 21 au D partement qui regroupe quatre ou cinq personnes qui ont travaill l laboration de c
270. y avoir concurrence entre les deux mais encore une fois l approche est diff rente Nous on va essayer de les accompagner et les tirer vers une d marche environnementale aboutie et l colabel va arriver sur cette d marche aboutie pour valider En cela c est un peu diff rent et je pense que les personnes le savent Et puis la Clef verte est implant e dans seize pays travers le monde les Japonais connaissent la Clef Verte en Am rique a commence arriver aussi ce n est pas seulement europ en et le tourisme non plus C est peut tre aussi pour a que certains essaient de cumuler les deux Et puis je pense aussi qu aux yeux du grand public il y a de la place pour les deux 5 Le contact avec les tablissements labellis s S L Apr s l obtention du label effectuez vous un suivi des tablissements Peuvent ils se tourner vers votre structure pour obtenir de l aide en cas de probl me ou est ce seulement le r le des CCI M L Cela d pend pour quoi Par exemple si un tablissement choisit de lancer la formation du personnel il va plus facilement se tourner vers un organisme de formation ou une CCI 51 8 une question pr cise et technique par exemple quand un camping me demande conseil pour choisir un type de robinet j essaie de les orienter un peu C est quelque chose qu on fait un peu en parall le de la Clef Verte S L De qui se compose le jury M L Ce sont des personnes qui repr sentent des struct
271. yst me de management environnemental D s pr sent de plus en plus de prestataires touristiques manifestent leur engagement pour le d veloppement durable et agissent dans le cadre de leur co responsabilit Les h bergeurs qui correspondent pour la plupart des PME s impliquent ainsi dans des d marches de gestion ou management environnemental Le management environnemental se r f re une d marche structur e de gestion et de planification qu une organisation entreprise ou collectivit met en uvre afin de s organiser de mani re mesurer r duire et ma triser les impacts de son activit sur l environnement Elle peut mener la mise en place d un syst me de management environnemental SME qui correspond alors un processus rigoureux et syst matique de recensement et d am lioration de ses performances environnementales de mani re permanente En effet le SME se d compose ainsi 1 Examen des effets environnementaux notables que l organisation peut influencer et g rer 2 laboration d une politique et d un programme avec notamment des objectifs en mati re de traitement des effets notables identifi s 3 Mise en place d un syst me de gestion pour internaliser les mesures de contr le et des audits p riodiques Les avantages de la mise en place d un SME pour les entreprises sont multiples Ils concernent notamment la ma trise des co ts et d chets la valorisation de l image de l

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