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Magazine ulp.sciences n° 2 - janvier 2001

1. 0 si ge CANARDS 1 si ge 1 si ge AFGESAMICALES 10 si ges 11 si ges 1 si ge LA A 4 0 LA 1 C9 Sous r serve de l avis de la Commission de contr le des op rations lectorales de l ULP 4 ulp sciences n 2 janvier 2001 UE RUSSIE Tomsk A Baykal Partenariat avec l Universit Polytechnique de Tomsk E cr ant la mission Coop ration avec la Russie et d autres N ouveaux tats Ind pendants l U LP manifeste sa volont de devenir un acteur essentiel du partenariat scientifique liant la France cette r gion du monde Au regard des contacts scientifiques d j exis tants Novosibirsk Acad mie des Sciences russe biologie Saint P tersbourg Institut Steklov L Em e 7 k a me E La TA i Bi a F a k L Universit Polytechnique de Tomsk math matiques ou encore Doubno et Pouchino physique nucl aire l ULP souhaite conforter les d marches des laboratoires aupr s des bailleurs de fonds et stimuler de nouvelles collaborations C est dans ce contexte que l ULP a mis en place avec l Universit Polytechnique de Tomsk Sib rie dot e d un important capital scientifique dans le domaine de la physique nucl aire une coop ration pilote en s ap puyant sur la pratique de la langue et la connaissance culturelle du partenaire Un accord cadre de coop ra tion sera sign au d but de cette ann e Il pr voit notamment l laboration de
2. Bastien consacr aux femmes ayant eu recours l avortement l impossible du deuil des m res E H V Psychanalyse et libert Hommage Lucien Isra l ditions Arcanes Apertura 1999 Q ue devient le courant psychanalytique qui contribua des ann es 50 aux ann es 80 introduire dans la psychiatrie fortement marqu e par une conception organiciste des troubles mentaux une approche humaine bas e sur l coute de la parole du patient I semble qu apr s la disparition des Ma tres comme Lacan avec les querelles d coles et la remont e en puissance des th rapeutiques par psychotropes l embarcation psychanalytique ait aujourd hui du mal tenir son cap C est du moins ce qui ressort de la lecture de cet Hommage un rien nostalgique de la splendeur d une poque r volue rendu un homme qui avait comme credo d humaniser la m decine et de lutter contre le m pris dans lequel est encore largement tenue la maladie mentale Ch M M A signaler galement R flexions sur l histoire de la m decine Jean Schwartz Presses Universitaires de Strasbourg 2000 janvier 2001 n 2 ulp sciences 23 portrait Guy Ourisson Des chimistes plein les branches Devant le bureau de Guy Ourisson est plant un arbre sans corce ni feuille il est punais au mur D lav par le temps us force de regards il ne reste de lui qu une silhouette sombre Mais il p
3. tiques existantes Dans les ann es 80 nos essais se faisaient hors cadre l gal sur le volontaire sain raconte le professeur Christian Brandt cardiologue et m de cin d l gu du Centre d investigation cli nique des H pitaux universitaires de Strasbourg HUS Personnellement je n aurais pas continu sur cette voie sans la cr ation d une r glementation qui prot ge les sujets mais aussi les investi gateurs Chacun reconnait en outre que l obligation de r di ger les protocoles de les argu menter et de les discuter a globalement am lior la qua lit des recherches Faire une recherche implique n cessairement de prendre un risque de l valuer et de le mini miser et lorsqu elle n entraine Faire une recherche implique n cessairement de prendre un risque de l valuer et de le minimiser aucun b n fice direct pour le sujet qui s y pr te les questions thiques les plus redou tables se posent estime le professeur Pascal Bousquet pharmacologue et coordonnateur du Centre d investiga tion clinique des HUS Au nom de quelle thique puis je faire un geste invasif une per sonne saine qui n en tirera aucun b n fice pour sa sant De quel droit vais je demander un insuffisant r nal un consentement pour des essais sur un antibiotique dont il n a pas besoin par ailleurs Le l gislateur a tranch en faveur du d veloppement n cessaire de la recherche biom
4. uvre flexible et bon march Quant leur manque d exp rience et leur improductivit crit res g n ralement invo qu s pour ne pas les gratifier ils peuvent tre ais ment compens s par l attribution de t ches basiques et d int r ts limit s Afin de pr venir les d rapages l U LP a mis au point diff rents types de conventions de stage Au nombre de quatre elles permettent de d finir clai rement les droits et les devoirs de l tudiant l gard de son entreprise ou de son laboratoire d accueil O bligatoirement co sign par l entreprise ou le directeur de la structure d accueil l tudiant l enseignant responsable de son suivi et le directeur de l UFR concern e ce contrat fixe la dur e du stage et les r gles suivre en mati re de discipline de gratification de s curit d assurance et de couvertures sociales Le stagiaire ne peut pr tendre aucun salaire mais une gratification peut tre envisag e L opportunit et le montant de cette indemnit sont laiss s l appr ciation de l organisme d accueil L accent est mis aussi sur le caract re p dagogique et non productif du stage Le res ponsable de l tablissement d accueil s engage ne faire ex cuter par l tudiant que des travaux qui concourent sa formation professionnelle article 4 En cas de pro bl me l tudiant peut se retourner vers son enseignant tuteur et l informer des ventuelles difficult s rencontr es Si les c
5. 2001 Maintenance industrielle D p t des dossiers L IUT Louis Pasteur de avant le 9 mai 2001 Schiltigheim dirig par Bernard Pour tout renseignement Obrecht compte d sormais s adresser au service de scolarit 6 d partements G nie industriel de l IUT et maintenance GIM G nie T l 03 88 18 64 70 biologique GB Gestion des gt partir de fin janvier 2001 entreprises et des administrations T l 03 90 24 25 70 IUT le bon quilibre monde de l entreprise un stage d ex cution o l tudiant d couvre l entreprise un stage d application o il doit mener une mission avec la m me efficacit que celle que l on exigerait d un technicien dipl m et des projets r alis s l IUT en partenariat avec des industriels cela s ajoute une place importante laiss e aux professionnels dans les enseignements la fois pointu et polyvalent poss dant une bonne culture industrielle et rapidement op rationnel le DUTien est tr s recherch par les entreprises et ce quelles que soient les fili res la sortie de l arm e je n ai eu aucun probl me pour trouver un job en quinze jours j avais deux CDI un chez Alcatel et le second chez W rth M on choix s est dirig vers W rth une entreprise sp ciali s e dans les fixations industrielles raconte Fr d ric titulaire du DUT GIM depuis 1994 L IUT enseigne le savoir et le savoir faire indispensables un technicien de haut niveau mais il p
6. C EPA dirig e par Alain Muzet CNRS Simulateur de conduite CEPA CNRS 1 B Edelman Exp rimentation sur l homme une loi sacrificielle La Recherche n 235 1991 m Le CCPPRB d Alsace Cr en 1991 le Comit consultatif de protection des personnes dans la recherche biom dicale r unit une fois par mois ses 12 membres plusieurs m decins et pharmaciens une infirmi re un psychologue un juriste etc Il rend un avis sur tous les protocoles de recherche effectu s sur l homme dans la r gion Il value en particulier la qualit scientifique du projet l ad quation entre les objectifs poursuivis et les moyens mis en uvre ainsi que les modalit s d information et de recueil du consentement des sujets qui se pr tent la recherche S B janvier 2001 n 2 ulp sciences 9 RNE EENET 19 enbluIe 9 P9LPIUOLI 9U949U994 99 onbly19 gt Phase 1 premi re administration l homme d une nouvelle substance dose unique puis croissante et r p t e jusqu apparition de signes d intol rance ces recherches sans b n fice individuel concernent g n ralement des volontaires sains gt Phase 2 d termination des doses et des rythmes d administration n cessaires pour observer un effet positif escompt chez un petit nombre de malades souffrant d une affection particuli re gt Phase 3 d monstration de l activit th rapeutique partir d essais chez plusieurs centaines
7. Geist C G Eric Heilmann E H Shirin Khalili S K Fr d ric N audon Fr N W illy N eunlist W N Christophe Pichon C P Ludovic Turlin L T gt photographies Bernard Braesch sauf mention gt conception graphique et maquette TH S gt imprimeur Unal 67200 Strasbourg gt tirage 10 000 exemplaires gt n ISSN en cours gt n commission paritaire 0605 E 05543 Es aN LE ba D ii me Es rat R Er TAYE Osiris un r seau nasan aana I j JELE m issu PI I LL hi FLE Phases de pre pour la mise en place d O siris informatique m tropolitain haut d bit M en service au sein de l Universit Louis Pasteur la fin de l ann e 1988 vec 100 machines connect es le r seau O siris douze ans apr s compte plus de 13000 ordinateurs raccord s appartenant l ensemble de la communaut scien tifique strasbourgeoise ULP UMB URS CNRS IN SERM EN SAIS etc Depuis 1999 la migration du r seau O siris vers un r seau m tropolitain haut d bit r pond aux besoins des utilisateurs qui ne b n ficiaient pas des m mes conditions d acc s en termes de d bit et de performances suivant leur localisation g ographique partir de cette ann e O siris permettra d offrir un service uniforme l ensemble de la com munaut scientifique et de cr er la notion de campus universitaire unique l che lon d
8. chimie organique des substances naturelles UMR 7509 ULP CN RS 18 ulp sciences n2 janvier 2001 Pour cela des essais sur animaux sont effectu s car les tests in vitro c est dire sur les cellules sont inadap t s C ette quipe de chimistes nich e dans une clinique de dermatologie a mis au point un proc d permet tant d liminer un grand nombre de mol cules bien avant ces tests biologiques et ainsi de r duire l utilisa tion d animaux Pour p n trer dans l organisme et r agir avec des prot ines un allerg ne doit avoir des propri t s physico chimiques tr s particuli res L expertise des chimistes est ici primordiale car les propri t s d une mol cule de structure connue mais n existant pas encore peuvent tre valu es et injec t es dans un mod le math matique Le pouvoir sensi bilisant est alors accessible avant m me que ne soit synth tis le produit Ce mod le prend m me en compte les synergies possibles entre mol cules dans des m langes complexes comme le sont les parfums L int r t industriel est vident car le d veloppement d une mol cule co te cher et il est important de connaitre le plus t t possible des crit res comme son pouvoir sensibilisant Il est galement thique en dimi nuant d une mani re tr s sensible les tests sur animaux Tests in silico ou cribles virtuels cette approche pour rait s appliquer bien d autres domaines Fr N Chromatographie en couche mi
9. consultatif national d thique wwwccne ethique org Guide de ressources en bio thique de l INSERM www inserm fr ethique 8 ulp sciences n 2 janvier 2001 Douze ans apr s le vote de la loi Huriet qui r gdemente l exp rimentation humaine des m decins pharmacologues et chercheurs strasbourdeois font le point La volont du l gislateur tait de permettre les recherches sur l homme tout en assurant la protection des personnes qui s y pr tent Cet objectif est il atteint L vote de la loi Huriet avait d clen ch en son temps de violentes pol miques Pour certains elle signait l arr t de mort de la recherche clinique en multipliant les tracasseries administra tives et en bridant lescher cheurs d sormais soumis au jugement de non scientifiques dans les CC PPRB voir enca dr Pour d autres comme le juriste Bernard Edelman les nouvelles dispositions tradui saient la main mise de l in dustrie pharmaceutique sur le monde de la recherche m dicale l h pital devient progressive ment un espace conomique productif et le malade consentant un nouveau produit La loi r pondait en effet aux v ux des promoteurs de recherche industriels qui exigeaient depuis longtemps de pou voir faire des exp rimentations sur l homme sans rapport direct avec des soins jusque l illicites en France Douze ans plus tard les passions sont retomb es La loi a eu le m rite de moraliser et de d p naliser des pra
10. de la structure d accueil Le Service Information Orientation Emploi SIOE offre son assistance aux tudiants dans leur d marche 14 ulp sciences n 2 janvier 2001 Stage en entreprise un dispositif bien encadr Late pr sent comme l tape ultime d une formation sup rieure le stage n entreprise permet l tudiant d acqu rir une premi re exp rience du monde du travail ainsi qu un minimum de r f rences D ans le meilleur des cas le stage permet de d boucher directement sur un premier emploi O bligation pour les uns opportunit pour les autres la multiplication des stages en entre prise peut toutefois conduire certaines d rives Jo l ancien tudiant en infor matique garde un souvenir amer de son stage de fin d tude Pendant quatre mois j ai d velopp l intranet d une importante soci t sp cialis e dans la gestion de l information Seule personne de l entreprise comp tente dans ce domaine j ai cr de toute pi ce un nouveau service Pourtant aucune gratification ne m a t propo s e Quant mes ventuels droits d auteur c est mon ma tre de stage le directeur de la communication qui en a b n fici Jean directeur d une soci t de service en informatique le confirme Pour certaines soci t s peu scrupuleuses les stages d tu diants en entreprise repr sentent un moyen de faire de substantielles conomies Studieux et motiv s les stagiaires forment une main d
11. de mes pr occupations concerne l uni dimensionnalit de notre vie et de notre culture la globalisation se pr sente trop comme un projet totalisant et uniforme avec risques de totalitarisme alors qu un autre projet celui de l universalit devrait s ouvrir la diversit et l autre Ch B janvier 2001 n 2 ulp sciences 7 DN ct 5 2i Q gD g ct s D F gD s D SF DN OQ e gD dossier L exp rimentation humai du droit a De l thique au droit L irruption du droit dans le champ de la bio thique la fin des ann es 80 marque une v ritable rupture par rapport la situation ant rieure Jusque l le contr le de l activit scientifique reposait sur des r gles de bonne conduite formul es par les scientifiques eux m mes ou des sages dont l autorit morale tait jug e suffisamment grande pour en imposer le respect la communaut scientifique Les partisans de l intervention du l gislateur sont oppos s ce syst me d autor gulation et consid rent que le droit a vocation r gir la recherche scientifique et ses applications Telle est finalement la voie suivie par le l gislateur fran ais dont la principale source d inspiration n est plus l thique m dicale mais la philosophie des droits de l homme Premi re loi sur l exp rimentation humaine en France la loi Huriet du 20 d cembre 1988 d finit un cadre p
12. e par l obtention d un visa et d un permis de s jour d un an mini mum Si cette obligation peut prendre des airs de simple formalit pour les tudiants trangers qui renouvellent une inscrip tion les choses se compli quent lors d une premi re inscription ou en cas d checs r p t s aux exa mens Lorsque le candidat postule une formation de premier cycle l universit il doit effec tuer une demande d admission pr alable DAP aupr s du service culturel de l am bassade de France de son pays au plus tard avant le 15 janvier de l ann e d inscription cette occasion il se soumet un test de langue fran aise niveau bac Apr s correc tion et analyse de son dossier par l U LP l tu diant voit sa DAP accept e ou refus e En cas d acceptation il doit prendre contact avec les ser vices de l ambassade et de la pr fecture afin d entamer toutes les d marches n ces saires l obtention de son visa et de son Am rique O 41 76 88 permis de s jour S il r pond favorablement tous les crit res retenus par l administra tion il peut enfin adresser une demande de dossier d inscription l ULP partir du second cycle les d marches tendent se simplifier L tudiant prend directement contact avec la scolarit de son UFR de rat tachement Si son parcours universitaire satisfait aux conditions p dagogiques d ad mission il peut s inscrire sans avoir effec tuer de DAP L
13. fr Sur le web Serveur de l quipe r seaux www r2 u strasbg fr Serveur du Groupe francophone d d exp rimentation d IPV6 http phoebe urec fr G6 Organisme en charge de la promotion du nouveau protocole Internet www ipv6forum com janvier 2001 n 2 ulp sciences 17 L outil informatique permet de visualiser et comparer les peptides modifi s par les allerg nes lors de leur pr sentation aux lymphocytes ae Comment devient on allergique Lors d une premi re rencontre entre un individu et un allerg ne celui ci p n tre dans l piderme et modifie des prot ines Ces prot ines deviennent des corps trangers pour le syst me immunitaire qui se met en devoir de les d truire ou de les bouter hors du corps Apr s cette phase dite de sensibilisation un nouveau contact provoquera immanquablement une r action violente de l organisme inflammation d me augmentation de la temp rature et d mangeaisons L allergie est une r action inappropri e car il n y en fait rien tuer ces substances trang res ne repr sentant pas un danger et si un individu devient sensible c est d finitif souligne Jean Pierre Lepoittevin Ces fragrances qui nous agressent Capt s par nos r cepteurs olfactifs les parfums nous enivrent Malheureusement ces mol cules volatiles et odorantes peuvent d clencher de toutes autres r actions des allergies
14. grandes communaut s enseigne ment recherche administration et tudiants Des sous r seaux virtuels sp cifiques des groupes th matiques ou particuliers seront propos s progressi vement Ainsi les laboratoires d analyses m dicales de l ULP sont d j raccord s un sous r seau s curis au sein d O siris permettant de transmettre les r sultats d analyses via ensuite le r seau hospitalier Parsec directement au pied du lit de chaque malade un r sultat d analyse toutes les 6 7 secondes 24h 24 Les r sul tats obtenus ont permis de planifier ce type de liaison dans la conception et la construction du nouvel h pital de Strasbourg S G V Neuro3D premi re start up la Facult de pharmacie L troite collaboration tablie entre les services centraux de l ULP la direction de la Facult de pharmacie et SEMIA Science Entreprise et March Incubateur d Alsace s est concr tis e par l installation de la start up N euro3D dans les locaux de la Facult de pharmacie destin s l incubation de soci t s innovantes N euro3D d veloppe des mol cules actives sur le syst me nerveux central destin es pr venir et traiter les maladies neurologiques pilepsie maladie de Parkinson psychiatriques d pression schizophr nie anxi t et la neuro d g n rescence maladie d Alzheimer Dirig par Charles W oler transfuge de l industrie pharmaceutique N euro3D b n ficie des comp tences
15. l uni versit ainsi que les boursiers du gouvernement Comme les tudiants fran ais ils sont tenus de suivre les cours dispens s dans le cadre de leur formation et doivent pour obtenir leur dipl me r ussir leurs examens de fin d ann e La seconde minoritaire regroupe les tu diants trangers accueillis dans le cadre de programmes d changes europ ens ou internationaux ERASMUS SO CRATES CREPUQ etc Ces tudiants sont inscrits sous un r gime parti culier et participent aux preuves ne portant que sur les mati res qu ils feront valider dans l universit de leur pays Leur s jour est limit 12 mois au maximum La s lection des candidats est laiss e la discr tion de leurs universit s d origine mais l ULP conserve un droit de regard sur les candida tures qu elle re oit Pour les tudiants trangers qui ne partici pent pas ces programmes d changes les ele gt Origine des 2200 tudiants trangers inscrits PULP en 1999 2000 Europe hors CE y DU 10 7 Union Europ nne 33 2 Afrique 39 6 L inscription universitaire est conditionn e par l obtention d un visa et d un permis de s jour Le candidat une formation de premier cycle doit galement effectuer une demande d admission pr alable Asie 124 d marches administratives sont plus com plexes En France toute inscription universi taire est conditionn
16. me semble tre une d rive vidente du syst me actuel peut tre exerc e gt St phane N av m decin chez Roche le recrutement des volontaires sains qui n est pas encadr en Angleterre L Entretien Recherche et industrie pharmaceutique dossier questions qd argent Longues et ch res les recherches sur le m dicament sont financ es quasi exclusivement par l industrie Les grands groupes pharmaceutiques se livrent une concurrence acharn e pour mettre sur le march des mol cules qui trouveront un public solvable Cet objectif peut il converger avec les pr occupations des chercheurs et des m decins rend la r alisation d essais beaucoup plus facile C ela explique que la majorit des essais europ ens se font dans ce pays La course au profit des industriels du secteur pharmaceutique constitue t elle un risque pour la s curit des essais gt Alain Muzet directeur de laboratoire au CN RS il me semble que l urgence de mettre sur le march de nouvelles mol cules est largement contrebalanc e chez les industriels par le risque d tre tenus pour responsables d accidents graves dans les protocoles ou plus tard oe e Le r le de financeur tenu par l industrie pharmaceutique pose t il un probl me d orientation des recherches gt Michel Patris psychiatre et psychanalyste aux HUS dans le domaine du m dicament l industrie pharmaceutique d cide seule avec ses imp ratifs et se
17. obtention d un visa et d un permis de s jour est automatique sauf pro bl mes diplomatiques particuliers Les choses sont encore plus faciles sur le plan adminis tratif pour les tudiants de troisi me cycle La renomm e de leur universit d origine et leurs r sultats pass s sont les principaux cri t res retenus pour leur inscription l ULP Q uant aux jeunes chercheurs qui effectuent un s jour post doctoral l ULP ils font par fois l objet de v ritables traitements de faveur Tr s pris s des laboratoires pour leur profil certains se voient m me sollicit s directement par l universit ce stade les conditions d inscription sont tel point all g es qu il n est pas rare de rencontrer des candidats ne sachant s exprimer qu en anglais L T sauf pour les tudiants issus de l Espace conomique europ en gt Les 10 nationalit s les plus repr sent es Es Luxembourg EM Maroc L Allemagne L Alg rie C 1 Roumanie C Tunisie En Gr ce C 1 Bulgarie Turquie C Italie 71 207 janvier 2001 n 2 ulp sciences 15 formation Stage de biochimie en entreprise Le Depulp ou l art de valoriser l universit Cr il ya plus En France lorsque les entreprises sont confront es des de 25ans probl mes de formation elles ne se tournent que tr s rare le D partement ment vers les universit s regrette Joseph Joly directeur d ducation du Depulp Une uni
18. ou milliers de malades le nouveau produit est compar des m dicaments d j existants ou des placebo gt Phase 4 une fois la commercialisation commenc e recherche de posologies nouvelles et tude des interactions effets secondaires avec des traitements associ s 10 ulp sciences n 2 janvier 2001 Consentement et aladie mentale Questions au Professeur M ichel Patris psychiatre et psychanalyste aux H pitaux universitaires de Strasbourg De la mol cule au m dicament Les essais de m dicaments sur l homme sont obligatoires avant toute d livrance d autorisation de mise sur le march AMM Leur m thode est tr s stricte et se d compose g n ralement en quatre phases Sans le consentement clair du patient aucune recherche n est envisageable Q uelle est la valeur de cet accord chez un malade mental gt Michel Patris Tout d pend de la conscience du m decin qui peut proposer un protocole irr prochable un CCPPRB et ne pas prendre dans la pratique le minimum de pr cautions d ontologiques ou morales Il est clair que l on peut obtenir chez un sujet psychotique un consentement sans qu il r alise les enjeux de la recherche laquelle il va se soumettre Beaucoup de malades per oivent l information qui leur est donn e sur la recherche travers le prisme de leur pathologie Un patient m lancolique qui s accable par auto accusation peut donner par exemple un consenteme
19. par d cret le 1 janvier 1971 en tablissement public caract re scientifique et culturel Le 13 f vrier 1971 le Recteur Guyard installa le premier Conseil de l universit En 1971 qui avait t lu en janvier et le m me jour M O urisson tait WE us lu en qualit de pr sident de l universit L U LP comportait 14 unit s alors 14 unit s d enseignement et de recherche UER et d enseignement 4 coles ou instituts internes Les universit s nouvelles encore Ua marqu es par le d coupage de l Universit de Strasbourg UER et fond ici comme ailleurs sur d autres mobiles que sur le seul 4 coles ou principe de pluridisciplinarit ont eu r gler d s leur cr a Motel tion de difficiles probl mes de cohabitation li s en particulier l int gration l ULP des unit s de g ographie de psycholo gie et de sciences conomiques La loi Sauvage de juillet 1980 vot e dans le droit fil des orientations d fendues par Mme Saunier Se t alors ministre des universit s avait provoqu une vive r sistance du Conseil de l ULP qui avait refus d examiner les cons quences de cette loi et donc d laborer des statuts qui remettaient en cause les quilibres des pouvoirs au sein des Conseils Les statuts impos s par le Ministre n ont v cu qu une br ve p riode puisque la loi Hage du 9 novembre 1981 r tablis sait les dispositions de la loi Faure en supprimant de surcro t la r gle du quorum tudiant qui sanctionnait dep
20. projets concrets dans le domaine de la pollution nucl aire atmosph rique et de la protection des ressources en eau plusieurs mis sions r ciproques assorties d actions sp cifiques cours de physique subatomique s minaire sur la pollution de l environnement et la gestion des ressources natu relles ainsi qu un change d tudiants JJ F Contact J J Fried charg de mission Relations ULP Russie t l 01 40 81 23 04 jean jos fried equipement gouv fr I L histoire institutionnelle de l ULP d bute avec les v nements de mai 68 et la promulgation de la loi d orientation de l enseignement sup rieur du 12 novembre 1968 dite loi Faure Ce texte consacre deux principes fondamentaux la participation de tous les membres de la communaut universitaire l laboration des d cisions tous les niveaux l autonomie administrative financi re et p dagogique des tablissements Il faudra attendre les ann es 80 pour que s ouvre une nouvelle p riode de r forme L ULP a 30 ans A B A ULN f a aaa l difice universitaire qui datait pour l essentiel du premier Empire caract ris Strasbourg par l existence de sept facult s a laiss place en moins de deux ans trois universit s de plein exercice L Assembl e constitutive de l Universit de Strasbourg1 a labor puis adopt ses statuts le 14 novembre 1970 Elle se donnait le nom d Universit Louis Pasteur ULP L ULP tait rig e
21. tous les changements inter venus au sein de l organigramme de chaque entre prise Patience et diplomatie sont de rigueur car les entreprises n aiment pas communiquer ce type d in formations consid r es g n ralement comme confi dentielles Dernier outil en date au service des missionnaires du D epulp un site internet permettant la consultation en ligne des diff rents catalogues de formation De 50 nous sommes rapide ment pass s plus de 5000 connexions par mois indique A W estermeyer charg de mission en informatique l heure o les entreprises se ruent sur l internet le D epulp ne pouvait se permettre de faire l impasse sur ce nouvel outil d information et de promotion L T Le Depulp sur le web http depulp u strashg fr tudiants de l IUP G nie math matique et informatique Des r seaux en pleine croissance Recevoir sur votre t l phone portable un mail d alarme de votre lave linge Voil une situation bien banale dans un avenir proche si l on en croit les chercheurs en informatique Une chose est s re les r seaux informatiques constituent un domaine en pleine bullition en mati re de G l internet tous les ordinateurs ommuniquent entre eux car ils utilisent des r gles identiques pour dialoguer Celles ci sont r unies dans un protocole de communication appel IP Internet Protocol Chaque ordinateur est identifi par une adresse IP qui permet de le situer g o graphiqueme
22. un stagiaire pour consolider l lectro nique Ce petit avion de 4 m tres d enver gure a des atouts d un co t r duit par rap port ses homologues militaires il est le premier pouvoir mesurer le champ magn tique terrestre ce qui m me sur terre int resse le Bureau des tudes de recherche g ologiques et mini res BRGM En effet la grande pr cision de ses mesures permet au drone g ophysique de mesurer des anoma lies jusque l ignor es C est galement un moyen de faire des sondages g ologiques rapides et peu chers Enfin MB2 pourrait servir la recherche des quelques 700000 tonnes de bombes et mines non explos es qui polluent le sol fran ais Pour moins de 50000 F le prototype cela vaut le coup M E 1 Laboratoire de g ophysique et g ochimie de la lithosph re Institut de physique du globe UMR 7516 ULP CNRS Ecole et observatoire des sciences de la terre EO ST janvier 2001 n 2 ulp sciences 19 Cette image obtenue apr s une semaine de temps de pose du T lescope Hubble recense des objets de faible luminosit La vaste majorit des objets sont des galaxies tr s loign es mais cinq traces bleues ont boug lorsque l on compare cette image une image analogue prise deux ans plus tard sur la ligne sup rieure la position des objets en 1996 au dessous leur position deux ans plus tard Ces objets sont des toiles bleues tr s faibles qui appartiennent vraisemblablement a
23. 2000 Il est consultant scientifique pour de grands groupes industriels fran ais et internationaux dont ELF Hoffmann La Roche Rh ne Poulenc et la Compagnie G n rale des Eaux gt 1969 1971 Il dirige l Institut de chimie de Strasbourg gt 1971 1976 Il devient pr sident fondateur de l Universit Louis Pasteur gt 1981 1982 Directeur g n ral des enseignements sup rieurs et de la recherche au Minist re de l ducation nationale gt 1982 1993 Diff rents honneurs en France dont la L gion d Honneur et au Japon gt 1985 1989 Il prend la t te de l Institut de chimie des substances naturelles CN RS Gif sur Y vette gt 2000 Professeur de chimie m rite Pr sident de l Acad mie des sciences Pr sident de la Fondation nationale Alfred Kastler FnAK de l Acad mie des sciences n 2 15F 2 29 Le magazine de l Universit Louis Pasteur de Strasbourg trimestriel lt janvier 2001 L ULP a 30ans thique et A Stage en entreprise recherche biom dicale Des r seaux en pleine croissance ul UNIVERSIT LOUIS PASTEUR STRASBOURG
24. 996 cr ent l cole et observatoire des sciences de laTerre EO ST en remplacement de l cole et observatoire de physique du globe EO PG ainsi que la Facult des sciences de la vie en remplacement de l UFR des sciences de la vie et de laTerre Cette r organisation d importantes composantes r sulte d orientations scientifiques exprim es d s 1986 par le Comit national d valuation des universit s et destin es redonner davantage de lisibilit des p les scientifiques d excellence en sciences de la terre et en sciences biologiques Elle visait aussi mettre un terme la s paration historique Strasbourg entre g ologie et physique du globe et pr sentait l int r t pour les biologistes strasbourgeois h ritiers d une longue tradition de recherche de mieux identifier l activit d enseignement et de recherche en sciences biologiques L inauguration en 2002 de l Institut de science et d ing nierie supramol culaire ISIS le d veloppement important des formations professionnelles et technologiques qui sont aujourd hui dispens es dans plusieurs UFR et coles et sur plusieurs sites ainsi que les cons quences de la loi du 12 juillet 1999 sur l innovation et la recherche vont sans doute appeler moyen terme de nouvelles organisations et donc de nou velles adaptations statutaires On parle aujourd hui de bio thique Il existait autrefois un autre terme aux connotations plus lourdes pour d signer ce domaine de r fl
25. U n allerg ne est une substance susceptible de sti muler l organisme d velopper une hypersensi bilit son gard Longtemps en t te des allerg nes responsables de manifestations cutan es le nickel a c d sa place aux parfums Sont concern s les parfums classiques m langes complexes et d licats et toutes ces fragrances odeurs agr ables que l industrie distille savamment dans les produits m nagers Les sources d allerg nes sont donc tr s nombreuses et difficiles d tecter Les contacts peuvent tre quotidiens et sou vent involontaires Comment emp cher que de nou velles personnes ne deviennent sensibles Comment limiter les contacts entre allerg nes et individus sen sibles Tels sont les deux axes d un projet de recherche du 5 Programme cadre de recherche et de d velop pement europ en L quipe de Jean Pierre Lepoittevin du groupe de dermatochimie de l ULP en assure la coordination administrative et scientifique La pre mi re pr vention est de d couvrir la source de l al lergie Le patient est interrog sur ses habitudes et son environnement et des tests cutan s faibles doses d al lerg nes sont r alis s Le laboratoire participe la mise au point de tests plus adapt s aux mol cules la mode et largement diffus es Mais la pr vention la plus pr coce consiste exclure avant la mise sur le march tous les produits susceptibles d tre aller gisants Fr ei M 1 Laboratoire de
26. ce aujourd hui N on la parole appe lait les actes II fallait donner voir et toucher Mais comment rendre concr te une science dont la mati re essentielle est grise Les r ponses ont afflu En avril la Galerie d actualit scientifique 7 rue de l Universit a accueilli l exposition Sym trieS con ue et r alis e par les tudiants du DESS de Communication scientifique et technique de l ULP Colmar les l ves du lyc e Schongauer ont pr sent les premi res calculatrices m caniques fin avril C es op rations taient parrain es par le comit M aths2000 Alsace pr sid par Christian Kassel directeur de l IRMA et constitu de repr sen tants de l U LP de l IREM de l Acad mie de Strasbourg et de l Universit de Haute Alsace Multipliant actions et soutiens le comit a permis avec l aide de l IREM des coll giens et des lyc ens d Alsace et du Bade W urtemberg d exposer leurs travaux math matiques en juin l H tel du D partement Strasbourg Cette exposition baptis e Math u vu a rencontr un tel succ s qu elle a t reconduite Colmar pour la F te de la Science En Alsace le th me retenu mettait la En Alsace les op rations se sont multipli es science entre les mains du visiteur Les math maticiens se devaient de saisir cette occasion pour offrir une vision autre de leur discipline Ainsi Strasbourg Colmar et Mulhouse des activit s ludiques ont permis de toucher les ma
27. core le travail effectu Cela dit nous sommes progressivement l ch s pour tre compl tement autonomes la fin des deux ann es Tous les crit res semblent r unis pour suivre des tudes dans de bonnes conditions Les tudiants sont moins nombreux que dans les fili res classiques et l encadrement plus soutenu est souvent tr s appr ci D e plus la formation technique est enrichie par des cours th oriques et de fortes interactions avec le Pointu et polyvalent poss dant une bonne culture industrielle et rapidement op rationnel le DUTien est tr s recherch par les entreprises N s dans les ann es 60 les Instituts universitaires de technologe font toujours recette Il est vrai qu ils ont de quoi s duire le DUT dipl me de niveau bac 2 est l un des rares laisser le choix entre le monde de l entreprise et la poursuite d tudes C est sous l impulsion de MM Armbruster et Genevaux qu un IUT prend la place de l Ecole sup rieure de techniciens GEA Mesures physiques MP G nie lectrique et informatique industrielle GEII Services et r seaux de communication SRC Ces deux derniers d partements sont localis s Haguenau gt Candidatures Demande de dossier e sur minitel 3615 INTELUS DIUT 1 01F mn de Strasbourg ESTS en 1984 e sur internet Deux d partements sont alors www intelus u strasbg fr cr s Biologie appliqu e et du 1 janvier au 28 avril
28. dicale l exception de certaines classes th rapeutiques potentiel lement tr s toxiques comme les chimioth rapies du cancer des tudes sur des volontaires sains sont r alis es dans la mesure o ce qui est devenu possible en 1988 est d sormais obligatoire pour la mise sur le march d un nouveau m dica ment poursuit le professeur Pascal Bousquet Si la n cessit de conduire des essais sur des personnes saines ou malades m me sans b n fice individuel direct semble une donn e acquise pour tous les acteurs de la recherche certaines pra tiques posent encore probl me comme les essais avec placebo sur des malades La v rit d un essai th rapeutique est celle de la collectivit qui prime sur M T ae l individu c est une promesse d avenir estime le Pr Jean Marie Danion psy chiatre aux HUS et membre du C C PPRB Lorsque l on veut montrer qu un nouveau m dicament est efficace on peut le comparer un m dicament de r f rence mais il faut tester un grand nombre de patients disons 300 pour le m dicament standard 300 pour le nouveau Au pire si le nouveau produit est inefficace 300 per sonnes ne seront pas trait es Si l essai se fait versus placebo 100 personnes suffisent pour assurer la d monstration Au mieux 50 personnes ne seront plus trait es mais au pire seules 100 personnes seront dans ce cas contre 300 dans le premier exemple Cela tant certains cher che
29. e 1902 de pharmacie 1920 2 Sous le r gime de la loi Faure quatre pr sidents se sont succ d s MM G O urisson 13 f vrier 1971 P Karli 9 juin 1975 F Marcoux 19 juin 1978 H Duranton 16 juin 1982 3 Sous le r gime de la loi Savary trois pr sidents se sont succ d s MM G Laustriat 21 mai 1987 A Schmitt 1 juin 1992 J Y M rindol 13 mai 1997 4 Unit s de formation et de recherche 6 Lulp sciences n 2 janvier 2001 Campus de l Esplanade gt gt gt de toute situation de crise modifier le contour de ses principales composantes Elle choisit simplement de requalifier les unit s d enseignement et de recherche exis tantes en UFR ce qui montre certains gards les difficult s qu prouvent les orga nisations se r former d elles m mes En mars 1986 au moment o s ouvre la premi re cohabitation l U LP proc de l lection des repr sentants des trois conseils universitaires alors que la proc dure de r vision des statuts des composantes avait t interrompue en raison de l examen par le Parlement d un nouveau projet de loi sur l enseignement sup rieur visant globalement r tablir le syst me facultaire Le retrait du projet l automne 1986 en raison d une forte opposition du monde tudiant qui portait d ailleurs sur d autres aspects du texte s lection pour le passage d un cycle d tudes l autre fixation des droits d inscription par les uni versit
30. e la Communaut urbaine de Strasbourg Des partenaires publics et priv s La dynamique cr e par ce projet universitaire a permis d associer des partenaires publics et priv s Alors que les tablissements fondateurs et partenaires d O siris utilisent des c bles communs H pitaux universitaires de Strasbourg CNRS IN SERM cole d Architecture EN G EES Rectorat BN US d autres institutions telles que la Communaut urbaine de Strasbourg ARTE ou le G az de Strasbourg ont pos leurs propres c bles dans l infrastructure commune Cette coordination exemplaire a d bouch sur la r alisation d un r seau m tropolitain de plus de 25km de c bles optiques un co t raisonnable Ce r seau franchira tout naturellement le Rhin gr ce a des fibres optiques pos es entre PULP et Kehl Il reliera alors les universit s du Rhin sup rieur regroup es au sein d EUCOR Et maintenant le t l phone Le r seau m tropolitain haut d bit est bas sur une nouvelle technologie dite ATM utilis e pour plusieurs raisons sa fiabilit sa disponibilit et la possibilit d affecter des portions du trafic des applications particuli res telles que la voix et le multim dia Au cours de l ann e 2001 Osiris pr sentera une caract ristique originale celle d assurer toutes les transmissions t l phoniques de l ULP De m me il permettra de garantir l int grit de toutes les demandes particuli res mises au sein du r seau par les trois
31. ent nouveau des rendez vous d di s aux math matiques applications industrielles probabilit s et statistiques topologie et constructions g om triques sont au programme des trois conf rences de ce cycle Mission culture scientifique et technique t l 03 88 52 80 80 gt partir de fin janvier 2001 03 90 24 06 14 science ouverte u strashg fr gt Du 12 janvier au 2 f vrier 2001 Un cycle de conf rences est organis par le D partement des sciences de l ducation sur le th me de la communication scientifique et technique noter l intervention de J J Henry producteur de l mission Archim de sur Arte le 12 janvier et celle de J M Levy Leblond professeur de physique le 19 janvier D partement des sciences de l ducation t l 03 88 52 80 96 gt partir de fin janvier 2001 03 90 24 06 24 gt Du 18 janvier au 5 avril 2001 L Universit du Temps Libre U 3a poursuit son cycle annuel de conf rences autour des arts et des sciences De L onard de Vinci aux fractales noter J M Lehn intervient le 16 mars Chimie et cr ation du mol culaire au supramol culaire Universit du Temps Libre t l 03 88 60 25 98 gt Du 1 au 15 f vrier 2001 L alimentation est au c ur de l actualit une th matique qui a retenu l attention des Conf rences du Jardin des sciences Aspects psychologiques ou probl mes de sant publique trois th mes fort loign s de la simple gastronomie s
32. erie centrale de la Facult de m decine T Vers une thique de l exp rimentation animale Nous r alisons des infarctus du myocarde chez des souris pour tudier le r le de certains r cepteurs dans cette maladie tr s fr guente dans les pays industrialis s indique Laurent Monassier enseignant chercheur la Facult de m decine de Strasbourg Ces recherches permet tront peut tre de trouver de nouveaux traitements pour les insuffisants cardiaques mais nous savons pr cise Laurent Monassier que la transposition l homme n est pas une certitude comme dans tout travail men dans un domaine inexplor D un point de vue moral je consid re l exp rimentation animale comme un mal n cessaire poursuit il C est pourquoi il me semble essentiel qu elle soit r alis e dans les meilleures conditions possibles Ici nos animaux sont anesth si s et re oivent des mor phiniques lorsqu ils manifestent des signes de souffrance Les laboratoires avec lesquels nous travaillons en r seau ont le m me souci En France tout chercheur d ment form n est pas tenu de soumettre ses protocoles de recherche des ins tances garantes du respect de l animal Dans la plupart des autres pays ce sont les protocoles qui sont autoris s et non les chercheurs et nous serons amen s changer estime Andr Bach chercheur au CN RS l origine d un groupe de r flexion sur l exp rimentation animale Pou
33. ermet gale ment de continuer ses tudes vers une cole d ing nieur ou un second cycle universitaire C est le cas de Karine qui apr s un DUT Mesures physiques obtenu en 1993 a choisi de s inscrire l IUP G nie des syst mes industriels avant d int grer SUPELEC Elle est d sormais ing nieur design chez Motorola Toulouse O livier aujourd hui ma tre de conf rences l U LP a lui aussi commenc par un DUT option G nie biologique avant de continuer sur la voie d une th se Cette p riode reste le meilleur souvenir de mes neuf ann es universitaires S il est sans doute plus difficile de poursuivre des tudes avec un dipl me finalit pro fessionnelle cette possibilit reste bien r elle L IUT un subtil cocktail Bon nombre d anciens gardent un sou venir inoubliable de leur passage l IUT savant dosage entre les cours et les f tes et v ritable passerelle vers le monde du travail ou de nouvelles tudes Fr N janvier 2001 n 2 ulp sciences 13 ss Rem I f I l T l ol i Mis en uvre par le SIO E un site web enti rement d di la recherche de stages et d emplois permet de faciliter les d marches des tudiants http ulp stage emploi u strashg fr Pour assurer le bon d roulement d un stage en entreprise la signature d une convention est n cessaire Elle d termine les droits et les obligations de l tudiant au sein
34. es est facilit e par la coh sion unissant les trois chercheurs Modeste G Ourisson attribue les succ s rencontr s pendant son mandat une suite de conjonctions favorables et l aide pr cieuse de M Guyard le recteur d alors De m me il souligne la collaboration efficace de M C Dillenseger son assistante admi nistrative depuis 1961 elle lui permet de papillonner selon son expression d une fonction et d un pays l autre Y N akatani assure quant lui la permanence scien tifique au laboratoire ll cl t ainsi l entretien ses derniers mots sont pour les autres Attitude typiquement ourissonesque me souffle t on Savant m lange d humilit de sens aigu de la d mocratie ou d altruisme le petit chimiste aime brouiller les pistes et glisse tout sourire L altruisme est le meilleur goisme V A 24 ulp sciences n 2 janvier 2001 en quelques gt 1926 N aissance de Guy O urisson le 26 mars Boulogne Billancourt gt 19 46 1950 L cole normale sup rieure le pr pare l agr gation des sciences physiques gt 1952 Ph D H arvard University gt 1954 Docteur s Sciences Paris gt 1954 2000 Il obtient une dizaine de prix scientifiques fran ais et une quinzaine de prix internationaux gt 1955 1958 Ma tre de Conf rences la Facult des sciences de Strasbourg gt 1958 1995 N omm Professeur puis Professeur m rite gt 1955
35. et de l expertise de Jean Jacques Bourguignon pharmaco chimiste directeur de recherche au CNRS et de Jean Paul Macher chef de service de psychiatrie Rouffach pr sident du Conseil scientifique de Forenap La premi re lev e de fonds d un montant de 50MF a t effectu e aupr s de Sofinnova Partners et d APAX Partners D eux brevets ont t d pos s trois projets sont actuellement en d veloppement dont deux au stade des tudes pharmacologiques PRE De gauche droite Philippe Ehret Charles Woler Jacques Bourguignon Christiane H eitz janvier 2001 n 2 ulp sciences 3 initiatives gt Ea RDA Moscou V Mise en s curit du patrimoine immobilier Depuis 5 ans des travaux de mise en s curit ont t r alis s notamment la Facult de m decine avec la r alisation du recoupement coupe feu entre les tages Un sch ma directeur de mise en s curit incendie de l ensemble du patrimoine de l universit a t labor au cours de l ann e 2000 dans le but d am liorer la s curit des personnes D un montant de 196 MF l ensemble des travaux ne devrait tre achev en 2006 D s 2001 ce programme devrait permettre l ULP de recevoir plusieurs avis favorables la poursuite de l exploitation d livr s par les commissions de s curit de T la Communaut urbaine de Pa i Strasbourg L TS C G Armoire de commande des portes coupe feu en Facult de m decine Un nou
36. exion la morale quoi correspond ce passage de la morale l thique Un simple changement de mot gt Jean Fran ois Collange La diff rence n est effectivement souvent que terminologique certains appellent thique ce que d autres appellent morale et inver sement Mais de fa on plus profonde deux l ments ont jou ici d une part le mot moral est apparu us moralisant et mora lisateur d autre part pour s en tenir la ter minologie de Paul Ric ur dans le champ de l action il a paru n cessaire de distinguer entre la vis e ou l exigence thique et les r glementations permettant de les rendre effectives Le plus souvent dans le langage courant on confond sans gravit les deux termes Dans la soci t contemporaine apr s 1968 notamment la morale devient suspecte aux yeux de certains N anmoins on comprend vite qu on ne peut se passer d imp ratifs et de r gles notamment dans le domaine biom dical o de nouvelles techniques se d veloppent rapidement Ainsi se construit progressivement le champ de la bio thique Jean Fran ois Collange professeur l Universit Marc Bloch de Strasbourg Le mot bio thique appara t la fin des ann es 60 mais ce mouvement de r flexion n a t il pas connu une p riode silencieuse de gestation qui dure au moins depuis la Deuxi me Guerre Mondiale Une premi re remise en question commence effectivement avec le proc s de Nurember
37. g qui porte la connaissance du public les faits criminels de l exp rimentation humaine sous le National Socialisme Une deuxi me tape consiste en l affirmation progressive que le patient celui qui est passif et qui souffre est une personne digne et autonome La par ticipation importante des scientifiques et du corps m dical aux exactions et l exp ri mentation humaine dans les camps de concentration n a pas pu laisser indiff rent D o un premier mouvement d thicisation de la m decine et de la science La seconde vague interviendra apr s 1970 et l explosion des biotechnologies d j voqu e Quels sont les grands principes thiques que la recherche biom dicale devrait respecter aujourd hui L thique ne peut se r sumer en la procla mation de beaux principes d sincarn s elle se doit d tre adapt e au plus juste la situa tion qu elle prend en compte Il faut aussi que les chercheurs acceptent de se remettre en question d entrer dans une recherche critique La recherche doit s ouvrir au plura lisme et entrer dans un processus d thique communicationnelle ou de la discussion m urant l homme ronnement et son de s r actions diverses allant de peurs ancestrales Spoirs d mesur s Ces craintes et ces promesses s la forme d interrogations multiples auxquelles la tique a tent d apporter des r ponses Mais qu est ce thique Question Jean Fran ois Collange p
38. laquelle le r le des experts scientifiques demeure toujours un sujet controvers ric Heilmann R dacteur en chef gt Pour recevoir le magazine ulp sciences contactez le 03 88 45 46 53 et partir de fin janvier 2001 le 03 90 24 11 40 gt Pour envoyer vos suggestions au comit de r daction une adresse mail est votre disposition mag adm ulp u strashg fr gt Universit Louis Pasteur 4 rue Blaise Pascal 67000 Strasbourg 03 88 41 60 00 fax 03 88 60 75 50 gt partir de fin janvier 2001 t l 03 90 24 50 00 fax 03 90 24 50 01 site web www ulp u strasbg fr gt directeur de la publication Jean Yves M rindol gt r dacteur en chef Eric Heilmann gt coordination de la publication Agn s Villanueva gt contact de la r daction service de la communication de l ULP 4 rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex t l 03 88 45 46 53 gt partir de fin janvier 2001 t l 03 90 24 11 40 gt comit de r daction V ronique Andr Val rie Ansel Florence Beck Yann Bugeaud G rard Clady Jean Marc F lix Eric Heilmann Shirin Khalili Richard Kleinschmager Isabelle Kraus Jean Pierre Lepoittevin Gilbert Vicente Agn s Villanueva gt ont particip ce num ro V ronique Andr V A Christian Bonah Ch B Sylvie Boutaudou S B Guy Chouraqui G Ch Philippe Ehret Ph E Mathilde Elie M E Vincent Fochterl VF Jean Jos Fried J J F Serge Gillmeth S G Claude
39. n 2 15F 2 29 Le magazine de l Universit Louis Pasteur de Strasbourg trimestriel lt janvier 2001 L ULP a 30ans thique et A Stage en entreprise recherche biom dicale Des r seaux en pleine croissance ul UNIVERSIT LOUIS PASTEUR STRASBOURG sommaire Initiatives O siris un r seau informatique m tropolitain haut d bit 3 N euro3D premiere start up a la Facult de pharmacie 3 Partenariat avec l Universit polytechnique de Tomsk 4 Mise en s curit du patrimoine immobilier Un nouveau Vice pr sident tudiant Ren L ULP a 30 ans Dossier Ethique et recherche biom dicale 7 Interview de J F C ollange 1 L exp rimentation humaine a l preuve du droit 8 9 Consentement et maladie mentale 10 Recherche et industrie pharmaceutique questions d argent Jul Vers une thique de l exp rimentation animale 12 Formation IUT le bon quilibre 13 Stage en entreprise un dispositif bien encadr 14 Inscription des tudiants trangers mode d emploi 15 Le Depulp ou l art de valoriser l universit 16 Recherche Des r seaux en pleine croissance 17 Ces fragrances qui nous agressent 18 Un drone pour la g ophysique 19 Le myst re de la mati re noire galactique 20 Cuiture On pose 2000 AMM 21 Le Scorpion et l autorit de la science 22 gt Agenda culturel 22 23 gt Livres multim dia 23 gt Portrait Guy O urisson De
40. nce permettant de d terminer la composition d une fraction de parfum recherche Baai Ta E nl Eu MB2 un petit avion sans pilote appel dohe c dansle jargon militaire cest a solution Se f iginale qu ont trouv e Daniel Boulanger et Marc Munschy chercheursawlaboratoire de S g ophysique marine pour mesurer le champ magn tique terrestre lors dele eurs p rochaines Pea campen is l oc an indien D autres applications sont envisag es gaea ia arae F L 2 3 financiers apport s par des or 1es u F Pi antiques z et Hi 16e a ae h a FT SARL Hiatt Tr 7 r gH DE n LEE Mur a rt Eee ait m Wh s L p K 1 L Tic z p i r Ph a P Lee ra ri a VE pre s gt ml Fu Pr paration au d collage du prototype MB2 l a roclub de Brumath Un drone pour la g ophysique S terre la mesure du champ magn tique st relativement ais e mais sous la mer le probl me se corse et c est justement le champ magn tique des fonds sous marins qui int resse les deux g o physiciens Pour cette configuration aucune solution classique n est satisfaisante Le bateau ne permet pas le quadrillage serr d un secteur moins d y consacrer des mois L avion a trop peu d autonomie pour des campagnes autour des iles Kerguelen situ es au sud de l oc an indien 4000 kilom tres des c tes L h licopt re ne peut pas voler dans ces r gions o les rafales de vent peuvent atteindre 180km h Et de toute fa on ces trois sol
41. nivers C P V lo roue carr e Lyc e Schw de Bur a Cr dit photo Claire Dupuis IREM On pose 2000 AMM L affaire aurait pu passer inaper ue Souha it par l Union math matique internationale proclam en mai 1992 par l UNESCO an 2000 a t l Ann e mondiale des math matiques 00 Un nombre qui appelle le symbole Q uatre hiffres qui conduisent aux math matiques Le choix de l an 2000 comme Ann e mondiale des math matiques n y est sans doute pas tranger l U LP cette Ann e mondiale des math matiques AMM s est ouverte d s janvier Le cycle de conf rences du Jardin des Sciences donnait la parole aux math maticiens de l Institut de recherche math matique avanc e IRMA Montrant ainsi le dynamisme de la recherche math matique strasbourgeoise professeurs et chercheurs ont pr sent la nature des travaux actuels et d voil les passerelles avec leurs passions Des rencontres organis es notamment par l Institut de recherche pour l enseignement des math matiques IREM ont eu lieu au cours de l ann e ici autour de l histoire des maths l sur les calendriers ou encore avec Denis G ued Tout cela tait conforme aux buts de l AMM formu ler les d fis du X XF si cle et analyser les interactions entre les maths et la soci t Le troisi me objectif tait plus audacieux recadrer l image des maths aupr s du grand public Les mots suffisaient ils montrer ce qu est cette scien
42. ns enfin quelle attitude Bourdieu pr conise pour contrebalancer l autorit de la science cette id ologie qui habille de raison pure une pens e simplement conservatrice il est important d opposer des raisons des arguments des r futations des d monstrations et donc de faire du travail scientifique O n aurait pu esp rer qu il soit possible de transcender ou tout au moins d quilibrer la force de l id ologie de la science avec une probl ma tique et une m thodologie propres la sociologie Las on le voit trop nettement m me pour combattre le discours scientifique point de salut hors de la rh torique scienti fique elle m me Croyez bien que je le regrette et pourtant comme tous les natifs du Scorpion je ne Des objets g ants manipuler ont t con us crois pas l astrologie et je professe d tre scientifique 7 jours sur 7 sauf le par le mus e pour affiner certains aspects du dimanche sucre Cette exposition tout sucre va au devant des id es re ues et met fin aux G Ch repr sentations erron es d une hygi ne alimentaire id ale Pour tout public Mus e zoologique t l 03 88 35 85 18 gt partir de fin janvier 2001 03 90 24 04 90 22 ulp sciences n 2 janvier 2001 www strashourg com museezoo Conf rences gt Du 11 au 25 janvier 2001 En parall le l exposition Maths 2000 l H tel du D partement de Strasbourg les Conf rences du Jardin des sciences propos
43. nt dans le r seau plan taire La version actuelle de ce protocole IPv4 est condamn e tr s court terme car son architecture ne permet qu un nombre faible d adresses 2 puissance 32 c est dire moins de 5 milliards C est un peu comme avec le t l phone lorsqu il est pass dix chiffres sauf que ce n est pas une seule entreprise qui g re le r seau et que ce r seau est mondial souligne Jean Jacques Pansiot qui anime l quipe r seaux au sein du Laboratoire des sciences de l image de l informatique et de la t l d tection LSIIT L un des objectifs de cette quipe est pr cis ment d laborer en collaboration avec des groupes du monde entier publics et priv s les nouveaux standards qu uti liseront tous les logiciels pour dialoguer entre eux Actuellement en chantier la future version du protocole internet IPv6 pourra relier 2 puissance 128 machines et s affranchira de la localisation g ographique En d autres termes une adresse IP identifiera un qui pement quel que soit l endroit o il se trouve celui ci pourra donc tre mobile De plus tout ce qui poss de C est un peu comme avec le t l phone lorsqu il est pass dix chiffres sauf que ce n est pas une seule entreprise qui g re le r seau et que ce r seau est mondial recherche comme sur le march de l emploi un peu d intelligence lectronique aura son adresse IP D u frigo r parable dis tance la machine la
44. nt non pas clair mais inclus dans son d lire l inverse j ai rencontr une patiente qui tait d accord pour entrer dans un essai th rapeutique qui comparait deux neuroleptiques mais qui refusait de signer parce qu elle l avait d j fait l entr e L accord des malades stabilis s pose t il moins de probl mes Tout protocole qui se veut conforme des normes internationales implique un moment de wash out o l on arr te tout traitement avant de commencer le protocole Et de plus en plus pour avoir l agr ment aux USA il faut des essais versus placebo versus traitement de r f rence Si l on veut comparer un nouveau m dicament dans les schizophr nies stabilis es avec les traitements habituels il faudrait informer le patient que son tat peut s aggraver pendant cette p riode o il ne prendra rien et qu ensuite il prendra peut tre un m dicament inefficace et peut tre un placebo Il est rare qu on le fasse de fa on tr s claire car quel serait le malade qui accepterait un risque de rechute Comment dans ce cas redonner de la valeur au consentement M me s il s agit d un acte purement symbolique dans certains cas cela n invalide en rien l int r t de dire clairement au patient qu on lui propose d entrer dans un protocole d exp rimentation Tous les sujets d lirants ou non peuvent entendre cela mais c est insuffisant Q uand un malade souffre de troubles qui limitent son libre arbitre il devrait tre assis
45. ont pr sent s en lien avec l exposition sur le sucre du Mus e zoologique t en mars 2001 Pr parez vous f ter les neurosciences avec les Conf rences du Jardin des sciences l occasion de La semaine Internationale du Cerveau dition 2001 Mission culture scientifique et technique t l 03 88 52 80 80 gt partir de fin janvier 2001 03 90 24 06 14 science ouverte u strashg fr Spectacles gt Du 9 au 13 janvier 2001 L Idealista M agico au Maillon Th tre de Strasbourg la troupe italienne du Teatrino Clandestino nous propose une plong e dans ce XIXe si cle o le public se bousculait pour assister des exp riences d lectrostatique Une sc ne encadr e par les barreaux d une Cage de Faraday trois personnages celui qui commente l homme de science et la femme id ale qui r alisent des exp riences des bougies pour seul clairage et en face des spectateurs jumelles la main Art et science sont nouveau r unis pour quelques soir es Hautepierre 20h30 sauf le jeudi 19h30 et pour une apr s midi de rencontre l ULP le 10 janvier 2001 Renseignements et r servations au 03 88 27 61 71 81 ou sur le site www le maillon com gt Les nouveaux spectacles astronomiques du Plan tarium Au rythme du Soleil partir de 10 ans et Une oasis dans l espace partir de 14 ans con ue par le Plan tarium de Fribourg propos e galement en allemand Plan tari
46. onventions permettent de garantir le bon d roulement des stages en prot geant l tudiant contre tout exc s elles n offrent aucune r elle garantie concernant le niveau d int r t p dagogique des t ches abord es C est l tudiant de prendre conscience de ses centres d in t r ts et de rechercher le stage le plus appropri ses besoins Pour l aider dans cette d marche le SIOE met sa disposition un lieu de ressources l Espace emploi sp cialis dans l information sur les entreprises le march de l emploi et la recherche de stages En compl ment de ces ser vices l tudiant peut b n ficier de conseils personnalis s et suivre des ateliers p dagogiques au cours des quels sont abord s les probl mes li s aux entretiens d embauches et la r daction de CV ou de lettres de motivation Article 8 le stagiaire ne peut pr tendre aucun salaire mais une gratification peut tre envisag e L T Liormation Pour acc der l enseignement sup rieur tous les tudiants trangers ne sont pas gaux Leurs conditions d admission diff rent selon leur pays d origine et leur niveau d tudes Et une premi re inscription rel ve souvent d un parcours du combattant Inscription des tudiants trangers mode d emploi D l administration universitaire il existe deux cat gories d tudiants tran gers La premi re regroupe les tudiants ayant pay leurs droits d inscription
47. orte au bout de chacune de ses branches une t te celle d un chercheur un enfant de Guy Ourisson Contact Centre de neurochimie 5 rue Blaise Pascal 67084 Strasbourg ourisson chimie u strashg fr E quarante ans d enseignement de la chimie l U LP G O urisson a assist les premiers pas de nombre d tudiants et dirig plus d une centaine de doctorants Parmi eux des noms qui contribuent au rayonnement de l universit dans le monde il cite Lehn son l ve le plus connu mais aussi Rohmer Milon Albrecht et d autres Des chercheurs moins illustres sont issus de sa p pini re il n en est pas moins fier car ce qui lui importe c est d avoir d marr ses rejetons et contribu ce qu ils aient une bonne vie scientifique Avec une joie toute paternelle il voque sa famille nombreuse parpill e aux quatre coins du globe Le r seau qu il a difi implique des chercheurs d une trentaine de nationalit s dont un fort contingent japonais li aux relations privil gi es tablies entre ce pays et l U LP C ar G O urisson d fend avec flamme une science sans fronti re Plus qu un concept un id al qu il pra tique activement la t te de la Fondation Kastler de l Acad mie des Sciences FnAK structure cr e afin d am liorer l accueil en France de chercheurs tran gers et de maintenir par la suite le contact avec eux G ographiques ou scientifiques les limites ne sont pas son fort D s ses d b
48. our le d roulement des recherches biom dicales c est dire les essais ou exp rimentations organis s et pratiqu s sur l tre humain en vue du d veloppement des connaissances biologiques ou m dicales Les recherches autoris es sont class es en deux cat gories les recherches avec b n fice individuel direct et les recherches sans b n fice individuel direct Q u elles portent sur des volontaires sains ou des personnes malades les recherches sans finalit th rapeutique sont ainsi l galis es La protection des personnes repose sur plusieurs principes n cessit d un cadre mat riel et humain garantissant la qualit des recherches et la s curit des personnes recueil du consentement libre clair et expr s des personnes qui se pr tent aux exp rimentations soumission pr alable des protocoles de recherche une commission de contr le CCPPRB possibilit de verser une indemnit ceux qui se pr tent des recherches sans b n fice individuel direct r gime sp cifique d indemnisation en cas de dommage sanctions p nales en cas de non respect de la loi Les trois lois dites de bio thique adopt es en juillet 1994 compl tent le dispositif juridique con u en 1988 Elles d finissent les principes g n raux auxquels doivent se soumettre les praticiens et les chercheurs notamment en mati re de pr l vement d organes et d assistance m dicale la procr ation E H Sur le web Comit
49. pelle l id ologie dominante est peut tre tenu aujourd hui par un certain usage de la math matique L encore l argument rend un son convain cant les v rit s arithm tiques par exemple frappent l imagination au point que certains gt Et jusqu au 22 avril 2001 philosophes y ont vu une preuve des attributs du divin et de l existence de l me Sans Sucres en corps La recherche en direct aller aussi loin dans le langage courant comme 2 et 2 font 4 tient lieu de mod le de au Mus e zoologique de Strasbourg rigueur et l arithm tique la reine des math matiques selon G auss a lanc une telle O PA Comprendre l impor tance du sucre dans le fonctionnement du corps humain suivre le parcours des glucides des v g taux nos cellules Retrouvez le go t de la d couverte dans un environ nement sans panneaux riche de silhouettes de totem maquettes de visuels au sol et de bornes interactives sur la v rit qu elle a pu avec G del se payer le luxe de d montrer sa propre incom pl tude Malheureusement le champ d application des v rit s absolues dont elle dis pose est singuli rement restreint dans le r el du fait des flous des arbitraires des opacit s inh rents tout ce qui touche la complexit humaine Peut on imaginer par exemple que les lois du march pr sentent la rigueur des lois de Newton Et pour tant qualifi es de lois elles en empruntent le poids Voyo
50. r obtenir des financements europ ens ou 12 ulp sciences n 2 janvier 2001 En France tout chercheur d ment form n est pas tenu de soumettre ses protocoles de recherche des instances garantes du respect de l animal pour publier dans des revues r put es l argumentation thique pourrait devenir indispensable lorsque l animal est impliqu explique t il Cette volution t moigne de l activit de puissants lobbies anti vivisectionnistes une centaine de d put s l Assembl e souligne Andr Bach Mais la respectable attention port e aux ani maux d rive parfois de fa on inqui tante Certains extr mistes de la cause animale pr conisent de pratiquer des exp riences sur les handicap s mentaux plut t que sur les grands singes consid r s comme plus sensibles la souffrance rappelle Philippe Chavot chercheur au GERSULP Aux USA ou en Grande Bretagne des essais sont pratiqu s directement sur l homme parce que la r gle mentation est moins contraignante que pour l animal d plore Pascal Bousquet coordi nateur du Centre d investigation clinique des HUS Une troisi me voie est elle possible pargnant l animal sans mettre l homme en danger Le grand public le croit estime Andr Bach alors que nous en sommes loin L valuation d un nouveau produit in vitro ou par mod li sation math matique permet d liminer rapidement les mol cules qui pr sentent trop d incon
51. rofesseur thique et doyen de la Facult de th ologie protestante Universit Marc Bloch et depuis 1996 membre du Comit F consultatif national d thique CCNE Ldossier cale ane ma trise croissante sur son festin les biotechnologies ont Parmi les grands principes g n ralement voqu s pour tre au fondement de la bio thique j insisterais plus particuli rement sur l int grit de la personne humaine Ce prin cipe vise contrecarrer les effets n fastes du morcellement des pratiques et des disci plines et prot ger l int grit et l int gralit de la personne On peut aussi voquer la n cessit du respect de la vuln rabilit Gu rir une personne malade consiste certes la rendre moins vuln rable Cependant le fantasme d invuln rabilit est extr mement dangereux I convient donc de soigner tout en veillant respecter la vuln rabilit de la personne Quelles sont les probl mes actuels les plus pr occupants de l thique La d mission et la d responsabilisation L attitude la plus r pandue aujourd hui conjugue des l ments h donistes et de r si gnation Face cette double tendance se situe la d marche thique qui renonce se d mettre S ajoute la question de la fracture sociale et du lien social Cette fracture existe entre les pays du nord et les pays du sud mais aussi entre ceux qui peuvent savoir et ceux qui ne peuvent pas acc der au savoir Une autre
52. s ouvrait une p riode d une dur e ind termin e qualifi e d exp rimentale au cours de laquelle les Universit s avaient latitude de fonctionner sur les disposi tions de la loi Faure ou de la loi Savary selon le degr d avancement de leurs travaux statutaires Ce n est donc en d finitive qu au d but de l ann e 1989 que le Conseil d administration a approuv par une s rie de d lib rations les statuts de ses 9 UFR 4 coles d ing nieurs de l O bservatoire et de l Institut de physique du globe ainsi que de l IUT Louis Pasteur cr en mars 1984 par transformation de l cole sup rieure de techniciens de Strasbourg Les ann es qui ont suivi sont mar qu es par la cr ation de trois nouvelles UFR l Institut professionnel des sciences et technologies IPST r sultant de la transformation de l Institut de promotion sup rieure de travail organisme interne de formation de la Facult de chimie et de l UFR des sciences physiques issues de la partition la demande de la communaut des chimistes de l UFR des sciences de la mati re La constitution de p les scientifiques d excellence Des projets scientifiques communs l cole de chimie EHICS et l cole d appli cation des hauts polym res EAHP soutenus par l int r t d un regroupement sur le site de C ronenbourg ont conduit la cr ation en septembre 1995 de l Ecole euro p enne de chimie polym res et mat riaux ECPM Enfin deux r glements de septembre 1
53. s objectifs Le choix des nouveaux m dicaments qui arrivent sur le march chappe compl tement aux cliniciens qui ont pratiqu les essais C ela signifie qu une mol cule int ressante sur le plan scientifique pourra tre mise au placard si elle n est pas int ressante en mati re de rendement gt Jean Marie Danion psychiatre aux HUS L industrie ne finance pas directement des tudes qui peuvent lui nuire l inverse nous n acceptons que celles qui entrent dans nos pr occupations Mais vendre notre expertise l industrie en tant prestataire de ser vice pour certaines tudes nous permet d en financer d autres S B Le docteur Pierre Desche directeur de l Institut de pharmacologie clinique du groupe Roche explique l int r t et les principes de son partenariat avec les quipes de recherche Quel est l int r t pour Roche d avoir un centre propre pour ses essais de phase 1 gt Pierre Desche C est une question de philoso phie d entreprise nous faisons confiance nos ressources surtout lorsque l enjeu est la d cision d arr ter ou de poursuivre le d veloppement d un m dicament Pourquoi alors vous installer au sein de l H pital civil Cela nous donne la possibilit de recruter des patients en col laboration avec les quipes hos pitalo universitaires Les tudes de pharmacologie clinique chez le patient prennent de plus en plus d importance elles permettent d avoir
54. s chimistes plein les branches Il faudra attendre la fin des ann es 80 pour que la premi re loi sur l exp rimentation humaine soit adopt e en France et avec elle le principe d un contr le de la recherche scientifique L adoption d un nouveau corpus de r gles en juillet 1994 consacrera l existence d un droit de la bio thique Le dossier de ce num ro 2 du magazine de l ULP donne la parole aux acteurs impliqu s aujourd hui dans la recherche biom dicale La confrontation des points de vue montre que l application de la loi a apport de nombreuses garanties aux personnes qui se pr tent des exp rimentations mais suscite galement de nouvelles interro gations En annon ant l automne dernier une r vision du dispositif l gislatif existant Lionel Jospin rappelle d ailleurs que le droit de la bio thique a vocation voluer Parmi les questions qui seront soumises prochainement au Parlement figure celle d autoriser ou non la recherche sur l embryon et le clonage humain Le premier ministre a pris soin de souligner l esprit dans lequel les d bats devraient se poursuivre la r flexion thique la r flexion scientifique et la r flexion politique doivent chacune trouver leur place sans que l une devienne l instrument de l autre Esp rons que cette prise de position puisse aussi concerner la gestion des politiques publiques s curit alimen taire protection de l environnement etc dans
55. s travailleurs est tr s grande Elle produit une forme de d moralisation Et une des raisons de sa force c est qu elle est d tenue par des gens qui ont tous l air d accord entre eux le consensus est en g n ral un signe de v rit Ce premier point est de prime abord un solide atout Rares sont les domaines de la pens e o l on peut se pr valoir de l una exp rimente nimit et si un responsable politique peut affirmer il est scientifiquement d montr que 1l se met en situation de faire taire toute dissension Mais c est faire peu de cas all des d saccords observ s lors de toute expertise ou des controverses qui ont fait avan Pa uT E p q gt partir de fin janvier 2001 03 90 24 24 50 cer ou parfois stagner la science Et c est surtout oublier que les constructions de Sur le web la science acceptent d tre remises en cause que cela constitue m me un crit re de astro u strasbg fr O bs does f F ue ac PLANETARIUM planetarium html scientificit et qu il est tout a l honneur des scientifiques de faire tat de leurs d bats internes nn py gt Du 18 janvier au 25 f vrier 2001 Bourdieu poursuit en ajoutant un l ment C est aussi qu elle repose sur les instruments Maths 2000 l H tel du d partement du Bas apparemment les plus puissants dont dispose aujourd hui la pens e en particulier les math Rhin de Strasbourg voir encadr page 21 matiques Le r le de ce que l on ap
56. situ es une distance de l ordre de 3000 ann es lumi re dans le halo de notre Galaxie Pour confirmer l existence de cette popu lation R Ibata et ses collaborateurs ont utilis des plaques photographiques d archives prises sur plusieurs dizaines m e d ann es par d tection crois e des masse totale la mati re noire Plus tard dans les galaxies elles m mes des arguments dyna miques analogues indiqueront la pr sence de mati re noire Ces observations ne disent cependant rien sur la nature de cette mati re noire Dans notre Galaxie il est vraisemblable qu elle soit en partie constitu e des restes de la premi re g n ration d toiles Comme le fera le soleil la majorit des toiles terminent leur vo lution apr s avoir puis tout leur combustible nucl aire Les vestiges des toiles appel s naines blanches se refroidissent progressivement en perdant leur brillance Apr s quelques milliards d ann es ils deviennent presque totalement invisibles Jusqu pr sent l effort des astronomes avait port sur la recherche de cette population de tr s faible lumino sit en supposant ces toiles rougies par l ge Or les derni res th ories d volution stellaire montrent que les naines blanches g es bleuissent en raison de l opacit mol culaire de l hydrog ne dans les atmo sph res refroidies R cemment des astres bleus extr mement peu lumi neux et se d pla ant rapidement sur le ciel ont
57. t identifi s par Rodrigo Ibata de l Observatoire de Strasbourg l aide du T lescope Spatial en comparant les clich s tr s longue pose obtenus deux ans 20 ulp sciences n 2 janvier 2001 homologues proches de cette population de naines blanches ils ont identifi 3 objets situ s 100 ann es lumi re environ L analyse de leur spectre montre que ces naines blanches ont atteint leur stade ultime d volution et qu elles refroidissent depuis 12 milliards d ann es ce qui suppose qu elles se sont teintes avant m me que laVoie Lact e ne soit totale ment form e Si ces chantillons sont repr sentatifs la masse les vitesses et la densit de la population correspondante d toiles suffiraient pour rendre compte d une fraction significative de la masse dyna mique manquante dans notre Galaxie Ces observa tions ont des implications astro physiques inattendues elles montrent que la mani re dont les toiles se forment a chang au cours de l histoire de la Galaxie et supposent un sur enrichissement en l ments lourds du milieu interstellaire partir de la masse perdue par les prog niteurs des naines blanches N anmoins ces naines blanches ne semblent constituer que 10 20 de la mati re noire de notre Galaxie et sans doute moins aux chelles des grandes structures de l Univers Ces d couvertes ne r solvent donc qu une partie du myst re concernant la nature de pr s de 90 de la masse de notre U
58. t par un tiers de son choix comme c est le cas en Suisse Pour ceux qui entrent dans un essai on pourrait tr s bien demander un proche de la famille de lire le protocole et de donner son avis D autres pr cautions vous semblent elles n cessaires On est encore loin de s parer m decin traitant et investigateur Une m me personne peut soigner un malade et lui demander son consentement pour entrer dans un essai Dans mon service je suis responsable de mes patients et je suis en m me temps investigateur principal pour nombre de recherches Cette situation qui est habituelle en France devrait tre proscrite parce que le m decin traitant peut tre tent de faire pression sur un malade qu il conna t bien pour le faire entrer dans un essai qu il souhaite r aliser S B l indemnisation des volontaires peut elle devenir un moyen d acheter des cobayes bon march gt Christian Brandt m decin d l gu du Centre d investigation clinique des HUS malgr un plafond d indemnisation fix 25000 francs maximum sur une p riode de 12 mois et la cr ation d un fichier national qui dissuade les volontaires professionnels nous craignons une d rive vers la r mun ration gt Pascal Bousquet coordonnateur du Centre d investigation clinique des HUS en donnant de l argent aux volontaires au del de l indemnisation des frais et des contraintes directement li es la participation la recherche une pression qui
59. t Centresciences Loin des chiffres des signes et des formules Maths 2000 incite pratiquer les math matiques avec plaisir et fait d couvrir les probl matiques actuelles travers douze th mes Des tables rondes hebdomadaires sont propos es aux visiteurs de l exposition Parmi les th mes venir maths et arts maths et cit Pour tout public partir de 12 ans Entr e libre rte pitii a ha Contact H tel du D partement t l 03 88 76 67 67 www cg67 fr gt Entendre des maths En parall le les conf rences du Jardin des sciences sont consacr es aux math matiques consulter l agenda p 23 janvier 2001 n 2 up sciences 21 agenda culturel 2001 Expositions Le Scorpion et Seau janvier 2001 9 o M anip s la science l autorit de sur Plan tarium de Strasbourg la science ue lectricit des ph nom nes magn tiques la o la science tire t elle son autorit Dans son introduction aux tats g n raux vitesse du son du mouvement social Paris 23 novembre 1996 Pierre Bourdieu l analyse ainsi Manips exposition con ue et r alis e par ii l AMUSS Association Cr dit photo z Amuss Myria D el Vecchio pour les Mus es des Sciences de Strasbourg est un laboratoire vivant des sciences o chacun manipule joue et La force de l autorit scientifique qui s exerce sur le mouvement social et jusqu au fond des consciences de
60. tence Dominique Schaefli chimie mat riaux Isabelle Strasshach pharmacie biologie Fabienne Hulard professions de sant Arnaud Westermeyer informatique r seaux 16 ulp sciences n 2 janvier 2001 Une universit qui ne fait pas l effort d aller au devant des industriels n a aucune chance de valoriser son offre d enseignement permanent cateurs sont positifs le processus de cr ation d un nouveau produit de formation peut tre amorc Commence alors pour les charg s de mission une v ritable course de fond Leur catalogue de formation la main ils partent la rencontre des entreprises afin de leur pr senter les diff rentes formations pasteu riennes Pour s aider dans cette prospection grande chelle chaque charg de mission s appuie sur les informations contenues dans la base de donn es client du D epulp Riche de pr s de 70 000 r f rences cette base est l un des l ments cl s de la strat gie marketing du d partement Utilis pour optimiser le d marchage et pour cibler l envoi des cata logues papier ce fichier ne souffre aucun retard d actualisation Les entreprises sont en perp tuelles muta tions Noms services adresses organes de direction tout change tr s rapidement explique J Joly Cet important travail de remise jour est effectu par les charg s de mission eux m mes En contact r gulier avec leurs clients ils essaient de rep rer
61. ths du bout des doigts O bjectif repris par l exposition Pythagore tout est nombre r ali s e par Centresciences le centre de culture scienti fique et technique d Orl ans qui proposait de d couvrir la g om trie et l arithm tique du savant grec grace des jeux et des puzzles Deux mois durant la Mission culture scientifique et technique de l ULP a assur son itin rance dans la Communaut urbaine de Strasbourg La Maison du jeune citoyen de Schiltigheim le Centre social et culturel Victor Sch lcher de Cronenbourg et des coles l mentaires ont ainsi permis aux maths de sortir des murs qui les confinent habituellement L an 2000 s est achev Mais l AMM se prolonge Strasbourg voir encadr L exposition et les conf rences de ce d but d ann e montreront encore que l on peut aussi faire des maths avec les ramifications du cer veau les oreilles les yeux et les doigts CQ FD V F Exposition Pythagore tout est nombre cole l mentaire Jacques Sturm Cr dit photo Vincent Fochterl Contact Comit Maths2000 Alsace http science ouverte u strasbg fr math2000 irma math u strasbg fr gt La dynamique Lux n e des QE manifestations de l an 2000 se poursuit Strasbourg gt Voir amp toucher des maths partir du 18 janvier l H tel du D partement du Bas Rhin accueille Maths 2000 exposition con ue et r alis e par la Cit des sciences et de lindustrie e
62. u halo de notre Galaxie Cette image du t lescope Hubble montre une paire de galaxies spirales NGC 3314 qui apparaissent align es par le plus grand des hasards permettant la spirale vue de face de se d tacher admirablement sur le fond d une autre galaxie La mati re visible et lumineuse des galaxies ne repr sente qu une fraction de leur masse totale Cr dit N ASA H ubble Heritage ST ScI AURA D les ann es 1930 Fred Zwicky avait montr que le mouvement des Aa ciii Le myst re de la mati re noire galactique De quoi est fait l Univers En partie de mati re lumineuse mais aussi de mati re noire dont les astronomes ignorent jusqu la nature La recherche de cette mati re vient de franchir une tape une quipe strashbourgeoise a montr que dans le halo de notre Galaxie une partie de la mati re noire est constitu e de naines blanches des toiles tr s peu lumineuses d intervalle voir photo Leur mouve LE ment apparent important implique que galaxies au sein des amas de galaxies ne ER R peut s expliquer partir de la seule pr Erao LES sence de mati re dans les objets lumi Skaka E neux Autrement dit pour d crire en LL EEE termes de m canique c leste les vitesses kkn LEE 1 mesur es des galaxies on doit supposer la pr sence dans les amas d une mati re act e ne soi invisible repr sentant jusqu 90 de la RSS CUE LAN PUIS ces objets sont bien des toiles
63. uis 1975 l absent isme des tudiants lors des lections universitaires La loi Savary l preuve de la cohabitation La promulgation de la loi Savary du 26 janvier 1984 sur l enseignement sup rieur a principalement conduit l ULP am nager les statuts issus de la loi Faure en cr ant trois Conseils universitaires les Conseils d administration scientifique et des tudes et de la vie universitaire qui lorsqu ils se r unissent en Congr s au moins tous les cinq ans proc dent l acte de toute premi re importance qu est l lection du futur pr sident de l ULP Enfin la composition du Bureau de l universit quipe de direction son mode de d signation et son r le vont constituer une innovation majeure dans le fonctionnement de l universit m me si les constituants de l poque n en percevaient pas alors toute la port e La m me ann e l U LP est requa lifi e en tablissement public caract re scientifique culturel et professionnel d cret du 17 juillet 1984 En revanche l universit a renonc malgr quelques propositions int ressantes et alors que la possibilit lui tait offerte d agir en dehors gt gt gt janvier 2001 n 2 ulp sciences 5 rep res AAi OEE rinpa rE ECOLO E pannan T arii Onn LR IT II 8 CS 1 Facult s de droit et des sciences politiques 1802 de m decine 1803 des lettres 1809 des sciences 1810 de th ologie protestante 1818 de th ologie catholiqu
64. um t l 03 88 21 20 44 gt partir de fin janvier 2001 03 90 24 24 50 Ateliers En plus des activit s destin es aux enfants les Mercredis du Mus e zoologique ou les ateliers scientifiques le Mus e Zoologique s adresse directement aux enseignants Projets suivre Les M atin es du M us e sont n s pour les guider b tir un projet li la d couverte de l environnement et des sciences naturelles Mus e zoologique t l 03 88 35 85 18 gt partir de fin janvier 2001 03 90 24 04 90 www strashourg com museezoo cuture lTivres multim dia V M lancolie entre souffrance et culture Textes r unis par Dominique Weil Presses Universitaires de Strasbourg 2000 crits principalement par des jeunes chercheurs les essais r unis dans cet ouvrage interrogent au regard de la m lancolie conceptualis e par la psychanalyse la r alit contemporaine de la d pression Ce mal du si cle semble se d velopper en r action aux cassures et aux violences impos es aux destin es individuelles Emigration guerre marginalit d pendance aux drogues Q ue viennent masquer les expressions de ce mal tre L ouvrage explore cette question en tudiant la marque de la m lancolie qui est l uvre dans les manifestations d pressives O n rel vera en particulier l article de M Bertrand consacr aux personnes ayant v cu le g nocide rwandais l enfant qui pleurait avec son ventre et celui de D
65. une pre mi re id e de l efficacit sur un petit nombre de volontaires rigoureusement s lectionn s C est une garantie de plus avant de lancer les essais de phases 2 et 3 qui p sent tr s lourd au plan financier Q uel est le principe de ces collaborations N ous passons une convention avec l investigateur principal qui est le chef du service hospitalier Lui et son quipe per oivent des honoraires en fonction du nombre de sujets recrut s selon le protocole N ous avons galement une convention de surco t avec l administration hospitali re qui nous demande un d dommage ment pour le personnel et le mat riel En dernier lieu le volontaire malade per oit une indemnisation puisqu il s agit de recherches sans b n fice direct Des tudes sur l ob sit et le cancer ont d ja t r alis es d autres sont en projet sur le sida Elles se d roulent toujours dans notre centre chez des malades ambulatoires S B janvier 2001 n 2 ulp sciences 11 CRIE ERP ENTREPRENEUR 9 P9LPIUOLI 9U949U994 99 onbly19 ESTA R alisation d un protocole exp rimental chez la souris Laboratoire de neurobiologie et pharmacologie cardio vasculaire dirig e par le professeur Pascal Bousquet Facult de m decine Si l utilisation de l animal est une n cessit pour la m decine exp rimentale humaine elle suscite toujours des r actions contrast es Jacques Knobloch responsable de l animal
66. urs demeurent oppos s aux essais avec placebo consid rant que les per sonnes incluses dans de tels essais ne b n ficieront pas toujours du meilleur traitement possible En d finitive il appartient au CCPPRB local de peser dans chacun des proto coles propos s quels risques sont acceptables en fonction des b n fices escompt s principe de proportionna lit Le professeur Philippe Wolff chi rurgien de transplantation l h pital de H autepierre est le pr sident actuel du ne l preuve F comit alsacien D s que les risques sont difficiles valuer ou s il y a pr somption de s quelles possibles en particulier sur des volontaires sains nous sommes tr s r ser v s Chez le patient psychiatrique ou dans les recherches sur la st rilit nous sommes particuli rement attentifs la qualit du consentement Une dizaine de nouveaux dossiers parvient chaque mois au CCPPRB et moins d un sur dix obtient un avis d favorable Pour le professeur Wolff le principal atout du comit par rapport d autres instances de contr le r side dans son caract re pluridiscipli naire La pr sence de non scientifiques permet de pond rer l enthousiasme de ceux qui pourraient tre tent s de minimi ser les risques devant une avanc e qui leur semble r volutionnaire C est une garantie importante conclut il S B dossier tude sur le sommeil Centre d tudes de physiologie appliqu e
67. utions sont beaucoup trop ch res Alors qu un petit avion t l guid qui serait catapult d un bateau et balaier ait une bande de 20 kilom tres 120km h est une id e bien plus s duisante Pourquoi mesurer le champ magn tique terrestre Le champ magn tique terrestre varie au cours du temps il a m me connu des inver sions compl tes pendant certaines p riodes g ologiques Toutes ces variations restent imprim es dans les roches de l corce terrestre les roches chaudes des dorsales en refroidissant gardent en m moire la valeur du champ magn tique de l instant auquel elles se sont mises en place Elles portent l empreinte magn tique d une poque Les mesures du champ magn tique racontent donc une partie de l histoire de notre plan te Ainsi ces mesures ont permis de confirmer la th orie de la d rive des conti nents nonc e par Alfred W egener en 1915 Trois ann es de pers v rance Les deux chercheurs aid s de Martin Berhnart le pr sident de l a roclub de Brumath travaillent depuis trois ans la mise au point de l lectronique embarqu e et au montage de l avion sans pilote Si l appareil vole d j tout n est pas encore r gl en particulier la tr s d licate question de l ap pontage Mais l avion miniature progresse avec les encouragements du Commissariat l nergie atomique CEA qui finance le projet hauteur de 500000F et l octroi d une bourse par l AN VAR qui permettra de payer
68. uts il refuse de se restreindre son domaine de chimiste organicien et se plait travailler aux fronti res Jonglant entre chimie organique et physique il flirte volontiers avec la botanique la g ologie ou la biologie cellulaire C ar il en est convaincu la contribution de plusieurs champs scien tifiques est n cessaire pour r soudre les grands probl mes du X X l si cle La col laboration interdisciplinaire est selon lui une r alit vivace l ULP elle explique peut tre son attachement au campus strasbourgeois et son retour au bercail apr s moult p riples am ricains anglais japonais su dois etc Un sens de la collectivit enracin en lui que Maresquelle doyen de la Facult des sciences conforte en 1955 Vous ne serez propri taire de rien Des richesses vous seront confi es elles sont collec tives mu G O urisson se souvient il vient d tre nomm professeur l universit il 29 ans Il ignore encore qu il aura l occasion de pr ner largement cette thique collective quelques ann es plus tard En 1971 G Laustriat et A Chaumont le pres sent de candidater la pr sidence de la jeune universit Louis Pasteur Ses deux vice pr sidents issus respectivement de la Facult de pharmacie et de m decine constituent avec lui un noyau dur l origine de la r ussite de l U LP dont le d mar rage est ponctu d tapes d licates Ainsi l int gration de la Facult de sciences co nomiqu
69. v nients mais la confrontation l organisme vivant reste incontournable S B L animalerie centrale de la Facult de m decine 20 degr s pour les lapins 22 pour les rats et 23 pour les souris un air r guli rement renouvel et des cages propres Jacques Knobloch responsable d une des animaleries de l ULP veille ce que ses pensionnaires issus d levages sp cialis s soient bien nourris et manipul s avec soin Les besoins de chaque esp ce sont respect s en accord avec la r glementation en vigueur depuis novembre 1987 explique t il Un mod le animal est d autant plus int ressant que l on peut produire des lots homog nes par s lection ou manipulation g n tique M ais les tudes faites travers le monde sur telle lign e de rats ne sont r ellement comparables que si tous les animaux vivent dans des conditions d hygi ne et d alimentation semblables Apr s deux ans de formation les tudiants de l IUT sont capables d int grer rapidement le monde industriel Mais la poursuite des tudes est toujours possible A un DUT G nie industriel et maintenance GIM acquis en 1999 S bastien a d j exerc ses talents en Angleterre en Pologne et en Espagne D e retour en Alsace il est technicien m thodes chez Alcatel Illkirch depuis le 1 septembre 2000 L IUT est une bonne transition entre le lyc e et le monde du travail les cours sont intensifs et les profs suivent en
70. veau Vice pr sident tudiant E cr ant d s 1984 la fonction du Vice pr sident tudiant l ULP fait figure de pionni re en mati re de citoyennet par l importance donn e la repr senta tion tudiante Le prochain Congr s assembl e des trois grands Conseils CA CEVU CS lira en janvier 2001 le neuvi meVice pr sident tudiant de l U LP II si ge au Bureau aux conseils et commissions de l universit au m me titre que les autres vice pr sidents Repr sentant de tous les tudiants il est l interlocuteur du Pr sident Au sein du Bureau de la vie tudiante le Vice pr sident travaille en collaboration avec le charg de mission et le responsable administratif afin d assurer le fonction nement et le d veloppement de nouveaux secteurs Il coordonne l action des lus tudiants soutient les projets d animation par le biais du Forum des associations et participe la mise en place de la politique d tablissement en mati re de vie tu diante Il est mandat pour une dur e de deux ans comme l ensemble des 34 lus tudiants des trois conseils SK gt R sultats du scrutin des 5 et 6 d cembre 2000 CA Conseil CEVU Conseil CS Conseil d administration des tudes et scientifique de la vie universitaire N bre de si ges pourvoir 15 16 3 Taux de participation 21 39 21 46 12 41 Inscrits 15752 15752 3 936 Votants 4 314 4 325 491 ADDAL 1 si ge UN EF ID 4 si ges 4 si ges 1 si ge UNI
71. ver envoyant un mail vous signalant que le linge est attendu par l IP 3ffe 2900 007b 4000 qui d sire le s cher les r seaux n ont pas fini de changer nos habitudes Avant m me l explosion pr visible des r seaux domestiques et des maisons intelligentes les besoins actuels en terme d emplois ont t anticip s par l U LP Cr en 1997 pour former des ing nieurs maitres en r seaux informatiques de niveau bac 4 l IUP G nie math matique et informatique est venu s appuyer sur des comp tences d j pr sentes l universit notamment le Centre r seau communication CRC qui g re le r seau O siris L IU P recrute essentiellement ses tudiants sur dossier partir de DEUG MIAS de DUT informatique ou de BTS La premi re promotion est sortie l an dernier Et d s octobre plus de la moiti des dipl m s ne poursuivant pas leurs tudes avait trouv un emploi Fr N recherche StartX leur petite entreprise Cr e l initiative de quelques IU Piens StartX est une association de droit local qui permet principalement aux 2 et 3 ann es de IUP G nie math matique et informatique de proposer des services aux entreprises de la r gion construction de site web et charte graphique laboration de bases de donn es site web dynamique etc StartX existe officiellement depuis juin 1999 et a pour objectif de se transformer en junior entreprise StartX http startx u strasbg
72. versit qui ne fait pas l effort d aller permanente de PULP au devant des industriels n a aucune chance de valoriser son offre d enseignement permanent N otre r le est d atti Depulp a fer les entreprises vers l U LP en d clinant pour mission de son potentiel d enseignement en pro promouvoir et de duits de formation Mais si frapper aux valoriser les portes des directions des ressources formations pour humaines est une chose proposer ad Sara az des services r pondant des besoins ultes l universit O i r els en est une autre En r gle g ne Mais comment ale les entreprises arrivent plus facilement exprimer leur r pondre aux attentes difficult s qu d finir leurs besoins constate J Joly et aux nouveaux L identification et l analyse des probl mes nous permet par besoins des recoupement d effectuer un ciblage pr cis des attentes et entreprises en des tendances du march Lorsqu une tendance com mati re de MENCE Se dessiner de mani re tr s nette un audit interne est lanc au sein de l universit afin de faire un formation tat des lieux du potentiel d enseignement disponible Ce travail est supervis par l un des quatre charg s de mission du Depulp en fonction de son domaine de comp tence voir encadr Si tous les indi gt Les 4 charg s de mission Ils ont pour mission d valuer le potentiel d enseignement disponible l universit en fonction de leur domaine de comp

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