Ne pas confondre BACKDRAFT et FLASHOVER
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1. Le volet obstruant la fen tre vient d tre ouvert les fum es sortent sous forte pression miques de l allumage les structures sont soumises une onde de surpression qui peut causer d importants d g ts et mettre en p ril la stabilit du b timent Le personnel est alors expos aux effets cumulatifs des br lures du blast de bles sures par projections et ou chutes de ma t riaux ad ar F Quelques dixi mes de seconde apr s la phase d ou verture du volet c est le boum fatal backdraft PRATIQUE 79 Comment peut on rep rer les signaux d alarme L observation des signes pr curseurs de l ventualit d une explosion de fum es concerne surtout l ext rieur du volume sinistr Une lecture qui n est pas de chevet Nous allons nous atteler la t che de ce que l on appelle la lecture du feu En pr sence d un espace clos il est pos sible d observer de l ext rieur que e les fum es sont grasses charg es e elles sortent par bouff es des inter stices avec une apparence de pulsation e elles peuvent sortir par le bas des portes e une particularit peut galement tre observ e dans de telles situations des fu m es ext rioris es peuvent tre r aspir es intervalles irr guliers le feu respire e les fum es sont de couleurs inhabi tuelles g n ralement fonc es en fonction Pour r sumer Voici un tableau comparatif des deux ph nom nes Car2. La composition chimique de cette couche d pend du type de feu des produits impliqu s dans la com bustion du taux de ventilation Les plages d inflammabilit du m lange gazeux composant la fum e varient en fonction des mati res impliqu es En effet il n est plus d actualit de consid rer les fum es et les gaz issus d un incendie comme de simples r sidus ou des sous produits de la combustion Ils forment un m lange combustible qui oc cupe tout le haut du volume au dessus des intervenants Je pense pour ma part qu il n est donc plus judicieux d appeler cette combinaison de produits gaz de combustion mais plut t gaz combus tibles Il est donc imp ratif d int grer la dan gerosit de cette couche de fum es et de gaz que la litt rature technique d crit comme tant comparable du carburant Le matelas de fum e v ritable couche inflammable s enrichit et devient au fil des minutes de plus en plus dangereux Nous ne devons pas non plus oublier que dans cette couche il y a la pr sence de Journal des sapeurs pompiers suisses 3 2004 monoxyde de carbone l ment particu li rement dangereux notamment sur le plan de la combustion car pour rappel il est inflammable 600 C d j La situation empire A pr sent nous nous trouvons dans la configuration suivante e le local dans lequel le feu se d veloppe depuis un moment poss de une ouver ture sur l ext rieur permettant la
3. nous savons que ce ph nom ne in tervient lorsque le sinistre est d couvert tardivement nuit week end etc Les situations pr sentant ces deux risques de ph nom nes sont difficiles identifier PRATIQUE 75 Elles peuvent se pr senter lors de dif f rentes phases de l intervention et tou cher plusieurs zones adjacentes d un m me b timent Les risques sont ainsi fonc tion du moment et du lieu de l interven tion Devant la dangerosit de ces deux ph nom nes thermiques dont l issue est tr s souvent fatale et afin de limiter les risques pour les intervenants il est n cessaire d apporter tous les l ments n cessaires l identification des risques ainsi que la conduite tenir en intervention Je vais essayer dans cet article de r pondre l identification de ces deux ph nom nes d accidents thermiques Je ne vais pas m tendre sur le d veloppement de l incendie car il nous faudrait plu sieurs parutions afin de tout traiter Les mani res de pr venir offensive ment et de combattre ces deux ph no m nes ne seront pas non plus abord es dans cet article D finitions Le flashover et le backdraft sont des ph nom nes thermiques totalement diff rents se produisant dans des conditions totalement dissemblables Le Flashover Aussi appel en fran ais embrasement g n ralis clair se produit dans un espace semi ouvert C est le passage instantan d une situation de
4. En plus de l observation des signes d alarme d crits plus haut il existe un moyen simple d valuation du danger en faisant une estimation du potentiel ner g tique pr sent dans la couche de fum es en partie haute du volume Cette estimation de temp rature s ef fectue en utilisant le principe de la vapo risation de l eau La projection d eau par impulsion ou vrir fermer au moyen du jet diffus c ne moyen r gl son d bit maximum entre 400 et 500 1 mn dans la couche de fum e permet de d terminer imm diate ment le risque si la temp rature est tr s lev e l eau se vaporise sans retomber le danger est imminent PRATIQUE 77 La pyrolyse est de plus en plus grande et rapide et les roll over sont toujours plus bas e si la temp rature est peu lev e l eau retombe en gouttes sans se vaporiser le risque est pr sent mais moins lev Le test du plafond doit tre r p t chaque tape de la progression de l quipe d attaque et chaque chan gement de volume La plus grande vigilance est naturellement de mise Une derni re remarque Bien que le flashover soit une des tapes du d veloppement normal d un incendie en milieu semi ouvert quand il survient lors de notre intervention je le qualifie rais d accident thermique Il y a une di zaine d ann es encore nous ne trouvions cette phase critique de survenance du flashover qu entre 20 et 30 minutes apr
5. Ne pas confondre BACKDRAFT et FLASHOVER E Lt Michel Bernard Officier d intervention au Service d Incen die et de Secours de la ville de Gen ve Pr ambule Tous deux faisant partie des accidents thermiques je pensais que tout avait t dit voire crit sur ces sujets Apparem ment il me semble que la nuance entre ces deux ph nom nes n a pas t correc tement comprise En effet suite la pa rution dans le JSPS de d cembre 03 de l article sur le flashover et son explica tion il me para t absolument n cessaire d apporter quelques corrections Loin de moi l id e de vouloir cr er une pol mique ni faire une bagarre de citadel le Au demeurant l article sur le caisson accident thermique est tr s int ressant mais l explication du flashover est erron e En effet le ph nom ne tel que d crit est un BACKDRAFT et non pas un FLASHOVER Quant qualifier le flashover de je ci te en bon fran ais saut de feu j ose sim plement esp rer que ce n est qu une tra duction mot mot de l allemand per mettez moi de corriger ce verbiage car nous appelons ce ph nom ne en bon fran ais embrasement g n ralis clair terme que nous avons en commun avec nos coll gues fran ais Il suffit de se rapporter aux crits cit s dans la bibliographie pour se rendre compte que la description qui a t faite dans cet article ne correspond en rien au flashover mais s apparente au backdraft J
6. act ristiques Local ou enveloppe b timentaire BACKDRAFT Explosion de fum es Espace clos FLASHOVER Embrasement g n ralis clair Espace semi ouvert Facteur d clenchant Apport d air oxyg ne Chaleur Fum es Tr s denses grasses Denses cr ant un matelas de fum es Sortant sous pression puls es Sortant facilement De couleurs inhabituelles jaun tres De couleurs classiques brun tres verd tres Flammes Aucune ou tr s rarement petites Visibles bien jaunes flammes bleues Vives petites flammes tr s visibles Lueurs color es Rouleaux de flammes Braises Chaleur Importante Importante et crasante R partie Provient du haut du volume sons Assourdis Nets Signes perceptibles sur les structures Fen tres noircies tr s chaudes Murs portes et volets chauds Vibrations des portes baies Ouvertures importantes alimentant le foyer en air frais et laissant sortir abondamment la fum e Type de feu Couvant Vif Risques majeurs pour les intervenants Blast Br lures Br lures Propagation Effondrement 3 2004 Journal des sapeurs pompiers suisses 80 PRATIQUE des mat riaux d compos s elles peuvent tre jaun tres brun tres ou verd tres par fois plus claires grises ou blanches e aucune flamme ou lumi re n est vi sible de l ext rieur seules des lueurs rouges de braises ou de petites flammes bleut es de combustion du CO peuvent tre aper ues e les vitres sont noi
7. apercevoir un petit meuble qui br le tout droite sans avoir t en contact avec le feu la temp rature ambiante atteint tr s brusquement les environs de 1000 C C est alors que l incendie localis dans une seule partie du volume se trans forme en un brasier consid rable risquant de pi ger mortellement les intervenants et les victimes d stabiliser le dispositif de lutte et de secours propager l incendie Apr s analyse des accidents li s ce ph nom ne il est prouv que la personne qui a t expos e ne s en sort que rare ment indemne Il faut galement savoir que l embrase ment g n ralis clair peut d j se pro duire partir de 500 C Comment peut on rep rer les signaux d alarme L imminence d un embrasement g n ra lis clair est affili aux signes d alarme suivants e le volume a des ouvertures qui per mettent l apport d air et la sortie de fu m es e le foyer est localis et produit des flammes claires e la couche de fum es se densifie et s paissit rapidement e la chaleur provenant de la couche de fum es est intense et crasante imposant de se baisser e des petites flammes apparaissent dans la couche de fum es suivies de rouleaux de flammes l interface fum es air Mais les rouleaux de flammes sont les signes annonciateurs de l embra sement g n ralis clair les plus d terminants Test du plafond
8. des hydrocar bon s courants hautement charg es en nergie e fum es jaunes pyrolyse des polym res nitr s et sulfur s traduction d une l va tion de temp rature importante e fum es blanches et froides pyrolyse de la mousse de latex non neutres peu vent pr senter certains dangers combus tibilit toxicit Journal des sapeurs pompiers suisses 3 2004 e ouverture d une porte dans un but de reconnaissance L arriv e triomphale de l air e En cas d ouverture de l espace une im portante quantit d air est aspir e pro duisant un bruit caract ristique rappelant un sifflement e Cet apport d oxyg ne va venir enrichir en comburant le m lange combustible du volume e En un instant ce m lange redescend en dessous de la LSI et se retrouve dans la zone d inflammabilit Le r sultat Il est instantan au contact des points d ignition braises ayant subsist dans l espace une violente explosion se pro duit le local s embrase et une boule de feu surgit dans l ouverture cr e Comme dans toute explosion un effet de souffle aggrave les cons quences ther Nous nous retrouvons alors par manque d air assez rapidement en limite sup rieure d inflammabilit LSI de la fu m e et des gaz combustibles La touche finale Elle peut survenir de diff rentes ma ni res Par exemple e une vitre c de sous l effet de la chaleur de la surpression ou de la dilatation
9. e me permets donc de r sumer bri vement l identification de ces deux dan gereux ph nom nes tant elle est cruciale pour notre s curit Quant la tactique et la technique d intervention avec de l eau attaque massive accompagn e ou non de la ventilation en pression positive je ne les aborderai pas dans cet article car ces domaines sont si vastes qu ils pour raient faire l objet eux seuls d articles d taill s Introduction La majorit des feux que nous rencon trons se produisent dans des b timents et plus pr cis ment dans des espaces clos ou semi ouverts De plus l av nement des nou velles technologies et techniques appliqu es aux b timents et au mobilier mat riaux syn th tiques influence passablement le d ve loppement de l incendie et sa violence En effet ces nouveaux mat riaux font qu un feu au d part sans grande impor tance prend assez rapidement une cer taine ampleur La quantit de fum e et la chaleur d gag e provoquent par convec tion et rayonnement un effet de pyrolyse d composition chimique sous la cha leur et ainsi nous avons un distillat de gaz combustibles pr t s enflammer et nous nous retrouvons assez rapidement face un risque de flashover Par contre pour le backdraft le mo ment propice au d clenchement de cet accident n a que peu vari mais il est plu t t tributaire de la composition des fu m es et des gaz combustibles Statistique ment
10. feu localis un em brasement g n ralis des mat riaux com bustibles qui se trouvent dans la pi ce Le Backdraft Aussi appel en fran ais explosion de fu m es Ce sont des fum es surchauff es accumul es dans un volume clos qui ex plosent lors d un apport d air soudain Diff rences des conditions de surve nance des deux ph nom nes Le Flashover mode d emploi La situation de d part Le feu se d veloppe dans un volume semi ouvert e les changes entr es sorties existent e le feu est suffisamment aliment en air il se d veloppe et la quantit de fu m es produites augmente rapidement e les fum es s accumulent en partie hau te du volume et la chaleur provoque une augmentation de la production des gaz de distillation e les flammes sont vives car des chan ges s tablissent 3 2004 Journal des sapeurs pompiers suisses 76 PRATIQUE e les fum es et les gaz chauds sortent en partie haute alors que de l air frais entre en partie basse Notre feu est correctement ventil la quantit d air frais entrant dans le volu me n tant limit e que par la dimension des ouvertures Si le flux de gaz lib r est trop impor tant pour que la flamme puisse le br ler enti rement exc s de combustibles pour les capacit s de ventilation l atmo sph re du volume va voir sa concentra tion en combustible gaz suies augmen ter La couche de fum es augmente et se stratifie thermiquement
11. ivante il y avait un tel d veloppement de fu m e et de gaz chauds que ces derniers ont form une sorte de bouchon emp chant toute arriv e d air frais en suffisance par les ouvertures existantes La concentra tion de gaz combustibles est donc pass e au dessus de la LSE limite sup rieure d explosibilit Il s est certainement pro duit une amen e subite d air bris de vitre ou autre on est alors pass dans la limi te d explosibilit et c est l explosion Je voudrais quand m me vous rassurer ces faits sont assez rares et souvent mar ginaux Ceci tant dit ou plut t crit il faut garder l id e que lors de nos interven tions il n y a pas de certitudes ni de situa tions acquises En ce qui concerne la lecture du feu la situation doit en permanence tre r valu e et notre intervention corrig e si n cessaire Adresse de livraison Nom Le but de cet article tait de d montrer l importance que rev t la connaissance de ces deux dangereux ph nom nes et qu il est tr s important que dans l ins truction on porte une attention toute par ticuli re leur identification et leur d tection Ceci tant m me avec la meilleu re formation le risque z ro n existe pas mais on aura au moins tout fait pour le li miter J esp re qu en cela ce but aura t atteint et qu un large d bat s ouvrira au sein de vos corps respectifs afin de titiller la curiosit de tous quelque soit
12. la posi tion hi rarchique occup e au sein des in tervenants amp Bibliographie en respectant les diverses ortho graphes e Explosion de fum es Embrasement g n ra lis clair in Guide national de r f rence de la Direction de la D fense et de la S curit ci vile f vrier 2003 e BACK DRAFT et FLASH OVER par le colonel A Chinal in le Sapeur Pompier septembre 2003 e BACKDRAFT et FLASH OVER par les capitai nes Th Lefevre J F Roure J L Bally Ch Le Gouguec in Face aux risques septembre 1996 e FLASHOVER Mieux le comprendre pour mieux le prevenir et le combattre par Dufres ne de virel in le Sapeur Pompier juin 1998 e L explosion de fum es ou BACKDRAFT par F Desprez in Allo 18 mai 2003 Facture envoyer Rue NPA lieu Date Signature
13. les acteurs principaux qui r gissent la combustion et son expan sion le r le du monoxyde de carbone CO l inflammabilit de la couche de fu m es le taux de pyrolyse la temp rature d ignition des gaz issus de cette pyrolyse le rayonnement thermique depuis la couche de fum es et les parois D clenchement du ph nom ne A ce moment l ambiance gazeuse du vo lume est hautement inflammable et la chaleur maximale Des petites flammes apparaissent alors dans la couche de fum es pr s du plan neutre interface fum e air lorsque la temp rature d autoinflammation des gaz est atteinte Ces flammes vont rapidement s inten sifier pour former des rouleaux de flammes courant dans les fum es proches du plafond roll over La couche de fum es s paissit et le plan neutre s abaisse assez brutalement emplissant de combustibles gazeux hau tement inflammables la presque totalit de l espace sinistr Cette situation an nonce l imminence quelques secondes de l embrasement g n ralis clair les combustibles pr sents dans le local sur faces objets ayant t chauff s jusqu atteindre leur point d autoinflammation C est alors le passage brutal d un feu localis un feu g n ralis le volume se retrouve enti rement em bras pendant un tr s long moment Quelques secondes plus tard c est l em brasement g n ralis flashover et on peut
14. res et opaques car re couvertes de suies et chaudes e la chaleur est perceptible au toucher ainsi que par le rayonnement e les portes sont chaudes m me sur le bas e les huisseries et poign es de porte sont tr s chaudes au toucher e les sons sont amortis et aucun cr pite ment habituel aux feux libres n est per ceptible Tous ces signes traduisent une forte intensit thermique l int rieur du volume Ces signes sont particuli rement marqu s lorsque les feux sont d couverts tr s tar divement nuit week end etc Il faudra galement faire tr s attention aux pi ces borgnes par exemple dans un appartement une alc ve ou un r duit Pour conclure Nous avons voqu ici les param tres principaux pour reconna tre et diff ren cier ces deux ph nom nes d accidents ADMINISTRATION JSPS Journal des sapeurs pompiers suisses 3 2004 thermiques que sont le backdraft et le fla shover Mais ce ne sont que les grandes lignes En effet il faut malgr tout rester tr s vigilant vis vis de ces v nements La litt rature sp cialis e nous apprend que la survenance de ces accidents peut s av rer parfois radicalement diff rente que ce qui a t d crit ci dessus J en veux pour preuve lors d un incen die au P rou o tout portait croire que les intervenants taient en pr sence d un feu ventil Mais soudainement il se pro duit un backdraft L explication la plus plausible est la su
15. s le d but du feu Donc g n ralement nous ne rencontrions que tr s rarement ce ph nom ne car la situation avait soit totalement d g n r avant notre arriv e ou alors notre extinction avait d j d but Mais aujourd hui cette phase critique est descendue aux alentours d une dizai ne de minutes ceci tant d notamment aux progr s des techniques et la tech nologie appliqu e aux b timents et au mobilier Donc nous risquons de plus en 3 2004 Journal des sapeurs pompiers suisses 78 PRATIQUE plus de rencontrer un flashover car c est justement au moment o commence notre intervention que nous nous trou vons au pic du danger Le backdraft mode d emploi La situation de d part Le feu se d veloppe dans un espace clos e les changes entr es sorties sont quasi inexistants l apport d air frais est tr s faible g n rant une combustion tr s incompl te le feu s touffe les fum es et la chaleur produites par le foyer initial s vacuent difficile ment du volume e sous l effet de l accumulation des fu m es et de la chaleur une mise en pres sion du volume s op re Dans la phase de combustion qualifiable de fumig ne le volume impliqu se rem plit de fum es denses grasses de couleurs variables La couleur de ces fum es peut renseigner sur l inflammabilit et sur les compos s pr sents dans le volume e fum es noires pyrolyse
16. ventila tion du feu mais cette derni re s av re insuffisante pour vacuer la totalit de l nergie et des gaz combustibles e la pyrolyse des l ments combustibles pr sents dans le local ne cesse d augmen ter et cr e son tour du gaz combustible e la couche chaude de fum es et de gaz au plafond et les parois surchauff es mettent un rayonnement thermique convection Et a continue de chauffer L nergie ainsi d gag e accentue l action du foyer initial et augmente son tour la pyrolyse et la chaleur ambiante Une sor te de cercle infernal On assiste ainsi des changes ther miques et une mont e en temp rature par rayonnement et convection Les flux de rayonnement thermique avoisinent les 30 kW m 600 C A titre d exemple les combustibles cellulosiques peuvent s enflammer partir de 20 kW m2 Les diff rentes exp rimentations effec tu es avant la survenue de l embrasement g n ralis clair ont r v l la pr sence d une couche de fum es et de gaz dont la temp rature est comprise entre 500 C et 650 C Le feu continue se ventiler mais l vacuation de la chaleur reste insuffi sante Nous pouvons distin guer la pyrolyse des l ments au sol et un abaissement des fu m es La phase d instabilit est son apog e et peut voluer tout instant vers l em brasement brutal de la totalit des com bustibles du volume mobilier et fu m es Quels sont
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