Consulter le rapport final pour la mise en œuvre du projet AP1_117
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1. gt Tableau 1 sur les publics Restitution du porteur de projet Annexe 1 Public vis par l exp rimentation Nombre et caract ristiques des b n ficiaires et territoire d intervention Num ro du projet AP1117 B n ficiaires Reneteiaires r vus pour entr s P toute la B n ficiaires B n ficiaires B n ficiaires pendant entr s entr s entr s toute la dur e de P ja i i i Pin l ann e 1 l ann e 2 l ann e 3 dur e de l exp riment D ri l exp riment ation s ation Nombre de b n ficiaires directement touch s par l action Jeunes 60 0 25 40 65 Adultes 0 0 0 0 0 Nombre total de b n ficiaires 60 0 25 40 65 Nombre d abandons ou exclusions 0 0 0 0 0 ETE B n ficiaires B n ficiaires z pr vus pour entres toute la pendant i toute la dur e de y i dur e de l exp riment nA i l exp riment ation P ation Nombre de b n ficiaires directement touch s par l action l entr e du dispositif par caract ristiques 1 Jeunes Age Moins de 6 ans N ant 0 6 10 ans N ant 0 12 16 ans N ant 25 16 18 ans N ant 30 18 25 ans N ant 10 Autres pr ciser N ant 0 Autres pr ciser N ant 0 Situation El ves en pr l mentaire N ant 0 El ves en l mentaire N ant 0 Coll giens N ant 10 Lyc ens en LEGT N ant 0 Lyc ens en lyc e professionnel N ant 10 Jeunes apprentis en C2. pra k Action n 9 Action n 10 2 Lancement de l exp rimentation Septembre 2010 f vrier 2012 Action n 1 Finalisation quipe soins Dotation F Action n 2 Action n 3 Suite information r seau Suite mobilisation ressources Dotation F Dotation F Action n 4 Action n 5 Achats de mat riels non Action n 6 Am nagement des locaux Travail sur projet de service 5 2 2 Ext rieur Dir et quipe Am nageme nt Dotation CG Dotation FEJ Equipement Action n 7 Ateliers Equipe intervent Dotation CG Action n 8 Action n 10 Mobilisation des partenaires Lien ARS CG13 8 8 8 Dir et quipe Dir et quipe Dotation FEJ 3 Ach vement de l exp rimentation Action n 1 Action n 2 mars 2012 D cembre 2012 Coh rence quipe soins amp ducatif Suite information r seau Dir et quipe Equipe intervent Action n 3 Suite mobilisation ressources Equipe intervent Action n 4 Action n 5 Consultations psy et psychiatre Equipe mobile Psys Equipe intervent Action n 6 Groupe de pilotage B n voles Action n 7 Ateliers 6 ext ri Equipe intervent Action n 8 Action n 9 Mobilisation des partenaires Information r seau largi 1 Direction Dir et quipe Action n 10 Clarification des conventions et outils Direction 4 Ach vement
3. valuatives fr quentation fr quentation ivi hologique th rapeutique et Les jeunes et les quipes m me si l id e l su psychologique th rapeutiq es quip Sans compte rendu id e pas le 7 Consultations ps soignant diff remment contenu Suiv ducatif relationnel et cadrant es jeunes accompagn s DAS ompte rendu sau l id e pese 8 Entretiens ducatifs UIM PRUGA pag insertion dans projet indiv contenu Interventions de soutien aupr s des Les quipes ducatives d origine du x A pia ne F Les 2 en compte rendu oui D placements quipe mobile quipes sur site jeune Vis e artistique culturel i ei Les jeunes Les 2 en compte rendu oui Atelier photo th rapeutique voire occupationnelle Vis e artistique culturelle et j Les jeunes Les 2 en compte rendu oui Atelier danse th rapeutique voire occupationnelle re Vises artistique culturel et Les jeunes Les 2 en compte rendu oui Atelier vid o th rapeutique voire occupationnelle A Vises artistique culturel i a Les jeunes Les 2 en compte rendu oui Atelier sculpture th rapeutique voire occupationnelle Socialisation et d couverte Les jeunes Les 2 en compte rendu oui Camps transferts Socialisation et entretiens ducatifs L s jaunes Les 2 en compte rendu oui 29 sss edsenr Resados Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse Minist re de l Education Nationale de la Jeunesse et de la Vie Associative Direction de la Jeunesse de l Education
4. Accueil sur place et quipe mobile par une intervention conjointe soignante et ducative Territoire s d exp rimentation Territoire d Aix en Provence et grand bassin aixois incluant des zones urbaines sensibles Valeur ajout e du dispositif exp riment Travail de base en r seau Alliance de l ducatif et du soin Conforter les accompagnements o ils sont et cesser la circulation des patates chaudes Financement commun DDASS et CG93 Partenaires techniques op rationnels 1 H pital Montperrin Aix 4 maisons d enfants AEMO PJJ et ASE CG13 2 Idem plus l ADAP et les ITEP du secteur Partenaires financiers avec montant ARS PACA 13 350 000 et CG13 230 000 Dur e de l exp rimentation 1 Dur e initiale 24 mois 2 Dur e effective 33 mois LE PORTEUR DU PROJET Nom de la structure Relais RESADOS Type de structure Association loi 1901 L VALUATEUR DU PROJET Nom de la structure Soci t CRIP Type de structure Etablissement Priv d valuation Introduction PLAN DE LA NOTE DE RESTITUTION l Rappel des objectifs et du public vis par l exp rimentation A Objectifs de l exp rimentation Objectifs de l accompagnement ou de la prise en charge viter la marginalisation et l exclusion sociale qui peut caract riser les adolescents et jeunes majeurs qui ont eu des parcours chaotiques et ou des checs successifs pr v
5. Oui une partie des Oui tous les b n ficiaires directs sont inscrits et suivis par la ML b n ficiaires Oui une partie des b n ficiaires directs est inscrite et suivie par la ML directs est Non aucun b n ficiaire direct n est inscrit et suivi par la ML inscrite et suivie par la ML Communale une ou plusieurs communes dans un m me d partement D partementale un ou plusieurs d partements dans une m me r gion R gionale une seule r gion Inter r gionale 2 et 3 r gions Nationale plus de 3 r gions Oui la totalit de mon territoire d intervention est en quartiers politique de la ville Oui une partie de mon territoire d intervention est en quartiers politique de D partemental e Oui une partie de mon territoire la ville Non mon territoire d intervention n inclut pas de quartiers politique de la ville 2 2 Le Relais aujourd hui Analyse qualitative L ann e 2012 peut tre consid r e comme la premi re ann e de plein fonctionnement du Relais L quipe pluridisciplinaire est au complet et se compose ainsi 1 ETP directeur 7 ETP secr taire 0 2 ETP Comptable Equipe ducative 1 ETP ducateur sp cialis 1 ETP ducateur sp cialis 0 3 ETP Vacations Activit s Equipe soignante 3 ETP Infirmiers 1 ETP psychiatre 2 ETP psychologue d tach s par le CH Montperrin d Aix en Provence financ par l ARS l activit du Relais Resados s est intensif
6. Populaire et de la Vie Associative Mission d animation du Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse 95 avenue de France 75 650 Paris Cedex 13 T l phone 01 40 45 93 22 ttp www experimentation jeunes gouv fr 30
7. pr sent es l quipe du Relais depuis le d but de l exp rimentation 75 B ANNEE 2011 B ANNEE 2012 NOMBRE DE JEUNES PRIS EN CHARGE Nous observons une augmentation importante du nombres de jeunes accueillis durant l ann e 2012 Ne figure sur ce tableau que le nombre de jeunes effectivement pris en charge Il reste un diff rentiel de 10 jeunes par rapport au nombre de situations pr sent es Ce diff rentiel s explique de la mani re suivante L quipe du Relais est l coute et r pond toutes les sollicitations des partenaires en difficult cependant toutes les pr sentations ne donnent pas lieu une prise en charge effective de l adolescent concern e Certaines quipes ne souhaitent qu une aide et un soutien dans la r flexion au sujet d une situation d licate e Le Relais Resados ne correspond pas toujours aux besoins de certains adolescents qui nous sont pr sent s l quipe de Resados met alors en uvre sa mission de r seau et aide la mise en lien des partenaires plus adapt s notamment et sp cifiquement pour ce qui concerne l acc s aux soins hospitalisation Provenance des sollicitations 2 m MECS E PJJ AEMO ADDAP B H pital CMP m Familles Praticiens lib raux La plupart des sollicitations proviennent des Maison d Enfants Caract re Sociale Certains directeurs des MECS du territoire d interventions du Relais sont membres fondateurs d
8. rencontr es par l adolescent l quipe en charge de cet adolescent Il s agit bien d tre l tout en gardant une place de tiers Il s agit d tre dedans dehors l institution qui nous sollicite Il s agit d tre suffisamment pr sent pour comprendre mais de garder la distance n cessaire toute analyse Il s agit de se d gager d une implication institutionnelle trop forte pour tenter de diff rencier autant que faire se peut les difficult s propres au jeune de celles g n r es par son environnement Il s agit d tre capable de mettre en travail plusieurs psych s celle de l adolescent en premier lieu mais aussi celle des travailleurs sociaux en prise avec leurs propres difficult s ainsi que celles des membres de sa famille si possible 17 Les outils mis en place nous permettent donc de quantifier l activit du Relais dans son ensemble en tenant compte de ce qui est attendu en terme de file active par nos tutelles mais aussi d en d finir le contenu pour chacun des professionnels de l quipe Nous observons que le nombre d adolescents suivis n est pas forc ment en corr lation avec la charge de travail et ce pour plusieurs raisons e Les situations pour lesquelles nous sommes sollicit es ne rel vent pas toute d une prise en charge effective du jeune mais mobilisent tout de m me fortement l quipe dans ses missions d coute et de soutien ainsi que d valuation des situ
9. se trouvent en situation de d crochage scolaire 0 d entres eux ceux de plus de 16 ans ont une activit professionnelle cela t moigne bien de la situation de grande souffrance de ses adolescents qui sont tous socialement en rupture Situation fin 2012 E Scolarit E D crochage scolaire E Absence total d activit en r orientation E Activit professionnelle ou d insertion Nous observons que fin 2012 0 des adolescents suivis par l quipe du Relais se trouvent en situation de d crochage scolaire Le d crochage scolaire est un sympt me flagrant de souffrance des adolescents La prise en compte de l activit scolaire o professionnelle des adolescents accueillis reste centrale pour l quipe du Relais Resados Il nous semble absolument n cessaire que la situation se clarifie m me en terme d arr t si besoin pour les plus de 16 ans ou de r orientation pour les autres afin qu il ne reste pas dans un entre deux et qu un projet puisse merger C est dans cette optique qu un travail de partenariat s tait mis en place d s l ouverture du Relais pour aboutir fin 2012 la signature d une convention de partenariat pour l valuation scolaire des adolescents pris en charge au Relais leur orientation ou r orientation i n rteur r Annexe 1 Public vis par l exp rimentation Nombre et caract ristiques des b n ficiaires et territoire d intervention Num ro du projet B n ficiai
10. 9 av du Petit Barth l my 13617 Aix en Provence Cedex 01 Mme Jacqueline Lillaz Cadre sup rieur Assistante Secteur 108 109 av du Petit Barth l my 13617 Aix en Provence Cedex 01 Mme Martine Petit Cadre de sant Secteur 108 109 av du Petit Barth l my 13617 Aix en Provence Cedex 01 Mr Richard Le Tellier Directeur G n ral des Foyers Delta Sud 55 rue C lony 13100 Aix en Provence Mme Sylvie Couget Directrice d A C T E 13 L Atrium B t B 4 av Marcel Pagnol 13090 Aix en Provence Mr Jean Claude Villani Directeur de l Eau Vive Le moulin du Pont 13111 Coudoux Mr Erick No l Damagnez Directeur de l Institut Fr d ric Corsy 19 av Marcel Pagnol 13090 Aix en Provence Mme Marianne Antun s Villaron Directrice ADP Mecs les Marcottes 323 Rue Denis Papin ZI Nord 13340 Rognac Mr Eric Riederer Directeur ADAP13 Pays d Aix 7 rue du Chemin de fer B timent 12 13090 Aix en Provence Mmes Anne Marie Diallo Muriel Vovan ou Laurence Ellena Inspecteurs Direction Adjointe de la Solidarit du p le Enfance Famille d Aix en Provence Conseil G n ral 13 13100 Aix en Provence Mr Alain Rochet PJJ Directeur PJJ CAE Relais du soleil 475 mont e d Avignon RN7 13090 Aix en Provence Mr Fran ois Jeanblanc Service Actions de pr vention Conseil g n ral 13 52 Avenue de Saint Just 13256 Marseille Cedex 20 Mme Aurore Borras Pourri re Psychologue Politique de la ville Mairie d Aix en Prov
11. FA N ant 0 tudiants du sup rieur N ant 0 Demandeurs d emploi N ant 0 Actifs occup s N ant 0 Totalement d scolaris s non inscrits N ant 30 Insertion professionnelle N ant 15 Niveau de formation Infra V N ant 15 Niveau V N ant 50 Niveau IV N ant 0 Niveau III N ant 0 Niveau III N ant 0 Niveau N ant 0 Sexe Filles N ant 26 Gar ons N ant 39 2 Adultes On ne peut pas dire que les adultes aient t b n ficiaires au m me titre que les jeunes pourtant une centaine d ducateurs sp cialis s ont pu b n ficier de soutien par l quipe du Relais Pri R alisation nitiale Autre information concernant les b n ficiaires directement touch s par l action l entr e du dispositif 1 Les jeunes b n ficiaires sont ils inscrits et suivis par la mission locale ML Oui une partie des Oui tous les b n ficiaires directs sont inscrits et suivis par la ML b n ficiaires Oui une partie des b n ficiaires directs est inscrite et suivie par la ML directs est Non aucun b n ficiaire direct n est inscrit et suivi par la ML inscrite et suivie par la ML Echelle et territoire d intervention de l action mise en place 1 L action que vous menez dans le cadre de cette exp rimentation est elle l chelle Communale une ou plusieurs communes dans un m me d partement D partementale un ou plusieurs d partements dans une m me r gion R gionale une seule r gion Inter r gionale 2 et 3 r gions Natio
12. Relais que de pouvoir proposer des activit s la demande d un jeune et uniquement pour lui accompagn d un membre de l quipe et parfois d un intervenant exterieur quand cela est pertinent Nous aurions pu classer les activit s en th rapeutiques ou non La th rapeutique du grec therapeuein soigner est la partie de la m decine qui tudie et applique le traitement des maladies Ce qui est th rapeutique a pour but de soigner Les adolescents accueillis souffrent mais ils ne sont pas pour autant malades au sens propre porteurs d une maladie mentale Ainsi donc se d roule une prise en charge au Relais Resados Le tout rythm par des r unions de synth se en interne et avec les acteurs sociaux et autres de l adolescent Alors comment se dessine la fin d un suivi au Relais Ici encore aucune r gle priori Il existe evidemment des situations o la fin d une prise en charge vient signer une nouvelle rupture du jeune qui bien souvent vient nous signifier son angoisse d abandon en la devan ant La mobilit et la souplesse du fonctionnement du Relais nous permettent toujours d insister aupr s du jeune de le relancer d aller l o il se trouve avant de prendre acte de cette s paration Dans ce cas de figure nous prenons toujours soin d crire une lettre personnalis e au jeune Cela nous semble tr s important de lui indiquer que nous restons son coute si besoin qu il peut nous recontacter quand il le
13. ais des particuliers et a mis en place un protocole de prise en charge qui comprenait un h bergement durant une semaine L adolescent bien qu loign de l tablissement MECS de placement a pu continuer son activit professionnelle et sa prise en charge au Relais qui comprenait en outre un suivi p dopsychiatrique un suivi psychologique et des activit s th rapeutiques en cours Deux ducateurs se relayaient pour assurer l accompagnement en dehors des heures d ouverture du Relais 9h 18h ainsi que pour les nuits Cette premi re exp rience fut une r ponse possible que Resados a pu mettre en uvre dans l objectif d viter les effets d l terent d un s jour de rupture loign g ographiquement en tenant compte des actes r pr hensibles pos s par le jeune et donc de la demande de distanciation des quipes de la MECS concern e L accompagnement par l quipe du Relais a permis de donner un autre sens ce qui tait v cu par l adolescent comme une simple sanction Cela a permis une pause dans le quotidien de l adolescent et des quipes ducatives de la MECS sans risquer de mettre en chec le projet d insertion Nous souhaitons voir ce type d intervention de Resados devenir un outil de travail et pouvoir l utiliser si besoin et de mani re exceptionnelle sur des periodes courtes A cet effet nous avons sollicit le Conseil G n ral afin d obtenir un agr ment 19 e _ L articulation du sanitair
14. ations e L quipe du Relais est souvent amen e coordonner et organiser l acc s aux soins m dicaux de certains de ces adolescents Dans tous les cas le temps n cessaire l ajustement du projet personnalis pour l adolescent ou l vocation de nouvelles pistes de travail est toujours pris Cela constitue une des missions du Relais que d tre l coute de chaque demande d tre r actif et disponible pour les professionnels de chaque institution partenaire Les probl mes rencontr s Ils sont principalement de deux ordres et concernent d une part les prises en charge elle m me et d autre part le fonctionnement du service Les deux sont intimement li s e Probl mes li s aux prises en charge Est il n cessaire d voquer ici combien les situations des adolescents accueillis par l quipe du Relais sont pr occupantes et g n rent aupr s de tous au del de l inqui tude de forts affects parfois oppos s souvent d stabilisants l quipe du Relais bien que pr par e ces rencontres n en reste pas moins expos e comme les autres professionnels en charge de ses adolescents des mouvements psychiques plus ou moins conscients Il nous fallait cr er un lieu et un temps suffisant pour apaiser les tensions se rappeler les enjeux et permettre que fassent jour les conflits internes de chacun face certains jeunes suivis C est cet effet qu un temps de supervision a t mis en place depuis o
15. ce partenaires directs B n vaes RS A EE Direction _ p Liens hopital MECS Direction __ Direction EE Direction Dotaton CG _JEquipement E a a a Salaires Equipe intervent ________JDotaton CG Salaires Dir a quipe 7 JDotaton FEJ Salaires ___Diret qipe _ _____ Dotaton FEJ JSalaires ___Diret quipe __________JOotaton FEJ Salaires Dir et quipe _______ JDotation FEJ _ Equipe inwrvent 1 JDotaton FEJ Salaires Equipe intervent ____ Dotation CG _JSaiaires D B E Action 0 Dotation FEJ a M ooo a a a es Consultations psy et psychiatre Action n 5 Equipe mobile B n voles Action n 7 Ateliers 6 ext ri Action n 8 Mobilisation _ des partenaires Action n 9 Salaires Direction 4 Ach vement de Fivaivation Les activit s sont toujours encadr es par 1 ou 2 membres de l quipe du Relais qui participent Suite information r seau Salaires Septembre 2010 f vrier 2012 xp rimentation Psys Dotation ARS Salaires Equipe intervent Equipe intervent Diredion 1 5 6 Dotaton CG Salaires D Satis Dotation CG __ Salaires Dotation FEJ Salaires 3 54 Travail sur projet de service 9 part enti re l activit propos e ce afin d viter tout sentiment pour le jeune d tre surveill observ Pour nous l activit propos e est bien plus qu un m diateur Elle est un so
16. ctobre 2012 au Relais Ce temps est compris dans le temps de travail de l quipe et un professionnel experiment exterieur l quipe a t recrut Il intervient 4 heures par mois raison de 2 h tous les quinze jours Il est arriv plusieurs reprises qu un adolescent plac en MECS posent des actes dans son lieu de vie tels que le maintien en ce lieu devient momentan ment o d finitivement impossible Le plus souvent un loignement du jeune est pr conis par l tablissement MECS concern et la seule possibilit est ce qui est appel le s jour de rupture ou de distanciation L tablissement fait alors appel diff rentes associations rendant possible cet loignement dans un d lai tr s bref et le jeune est accueilli dans une famille adh rente cette association Si cet loignement est souvent justifi et n cessaire il met souvent mal la continuit du projet personnalis du jeune en terme d insertion par exemple lorsque ce dernier est en stage chez un employeur ou en terme d accompagnement pluridisciplinaire comme c est le cas au Relais 18 Or les actes pos s ceux l m me qui ont entra n la demande de s jour de rupture sont des signes de souffrance importante de ces jeunes qui de fait ont besoin d un renforcement du suivi Ainsi nous avons t amen tentant par tous les moyens de maintenir le lien organiser des trajets importants pour des jeunes en s jour de distanciation
17. d sire Cela est galement important pour l quipe du Relais qui travaille de mani re tr s engag e et pour laquelle la fuite et l vitement d un jeune laisse un sentiment d chec D autres prises en charge prennent fin apr s une r orientation de l adolescent dans une structure hors d partement L loignement g ographique ne permet pas l quipe du Relais de poursuivre le travail engag de fa on op rante Cette r orientation est toujours pr visible et meme pr conis e par l quipe du Relais pour des adolescents vivant dans des MECS et pour lesquels des lieux de vie plus petits et plus contenants sont n cessaires Aucun lieu de vie de ce type n existant dans la r gion le d part pour d autres d partements est obligatoire Nous accompagnons alors le jeune vers ce nouveau lieu d h bergement si besoin nous cheminons avec lui afin que le d part soit per u comme une perspective de mieux tre Nous faisons lien avec le nouveau lieu de vie rencontrant et communiquant avec les accueillants sur la situation du jeune En aval quelques semaines apr s nous nous rendons chez le jeune pour lui dire au revoir 12 Dans le meilleur des cas la prise en charge s arr te parce que l adolescent va mieux et qu apr s un temps que nous appelerons de consolidation il peut pr sent se passer de nous Quelques fois il a pris go t la parole et au travail psychique nous l accompagnons alors vers des es
18. de l valuation 31 12 2012 28 gt Tableau 3 sur les outils d velopp s dans le cadre de l exp rimentation Restitution finale du porteur de projet Annexe 3 Liste des outils d velopp s dans le cadre de l exp rimentation Num ro du projet AP1 117 Format papier Transf rable Repas ducatifs personnalis s Nom de l outil Fonction Utilisateurs ou destinataires lectronique etc oui non R union projets sduipe Relais Travail e a probl matique t le TOR L quipe pluridisciplinaire du Relais Les 2 en compte rendu oui pluridisciplinaire de l action mener pour chacun Lieu de d charge des motions et l id e pas le PAN r h h PARR EE O Sans compte rendu Superisions d interpellation pour une vraie coh rence L quipe pluridisciplinaire du Relais contenu Articulation entre le demandeur de L quipe pluridisciplinaire du Relais et A PEE a j sun ane lt Les 2 en compte rendu oui Rencontres quipes d ori soutien et R sados les quipes d origine du jeune A Clarification du qui fait quoi Institutions utilisatrices et h pital Les 2 en compte rendu oui Conventions diverses Permettre la mise en uvre du repect Les professionnels et les jeunes 5 enconbierendu oui Outils 2002 2 du droit des usagers accompagn s p 5 z x Analyser quantitativement la Autorit s de contr le et Relais Les 2 en compte rendu oui 6 Fiches
19. e 22 68 suivis Sur l ensemble des journ es o il y a eu au moins 1 acte d effectu pour un jeune hors mois d ao t 441 actes il y a eu 98 suivis psychologiques Soit 22 22 Il y a environ 22 68 suivis par mois environ 1 5 suivis m diane par jeunes chaque mois Le nombre de suivi ducatif 178 suivis pour 14 jeunes sur 6 mois 13 Les jeunes ayant 16 ans ou plus ont un nombre de suivis psychologiques l g rement plus lev s mais sur l ensemble des suivis ducatifs on remarque que ce sont les jeunes de moins de 16 ans qui sont beaucoup plus suivis Au niveau d une analyse qualitative on pourra se questionner sur les raisons est ce par exemple parce que le travail est autoris partir de 16 que nombre de formation d bute cet ge donc les jeunes seraient peut tre plus occup s en dehors du relais que les jeunes de moins de 16 ans Quelques sp cificit s nous semblent devoir caract riser le projet e La collaboration infirmiers et ducateurs est riche de sens et de pratique e A la demande d une quipe l quipe mobile n intervient pas pour mais avec quant la probl matique de l ado Exemple Un ado est hospitalis dans un service de la psychiatrie adulte de fa on quasi syst matique un infirmier du Relais est pr sent pendant l hospitalisation un jeune termine sa prise en charge avec le Relais il revient dans sa structure d origine nous poursuivons l accompagnement le temps n ce
20. e et du social Qu est ce donc que cette articulation qu il nous faut r ussir En phon tique articuler permet l mission d une unit de son selon un ensemble de facteurs physiologiques et anatomiques Aurions nous l instar de la phon tique une unit de fonctionnement produire selon un ensemble de pratiques professionnelles bio psycho sociales Nous avons produire l unisson mais nous souffrons de troubles de l articulation Nous sommes tous d accord pour dire que les diff rents champs doivent tre l uvre dans la prise en charge des adolescents en grande difficult cependant ce n est pas chose facile En effet s agissant de diff rentes cultures on comprend bien l la probl matique La culture c est ce qui construit l identit ici professionnelle On peut s int resser ce que l autre fait l couter le tol rer mais la faire sienne n est absolument pas envisageable En phon tique il est possible de corriger certains troubles de l articulation par de la r ducation Pouvons nous envisager de nous soigner afin de parvenir articuler B Partenariats 1 Partenaires op rationnels Nom de la structure partenaire R le dans l exp rimentation MECS Saint Michel Utilisateurs fondateurs pilotes MECS L Eau Vive Utilisateurs fondateurs pilotes MECS Acte 13 Utilisateurs fondateurs pilotes MECS Delta sud Ut
21. elais Il s agit bien d une structure exp rimentale et nous partageons avec eux le fil de l exp rience Nous leur rapportons les l ments de terrain n cessaires afin d adapter au mieux avec eux des r ponses adapt es aux besoins dans le cadre du projet dont ils sont les financeurs pour partie Nous observons la m me attitude de la part des autres partenaires publics y compris de l h pital psychiatrique Montperrin dont nous connaissons les difficult s d accueil du c t de la prise en charge sp cifique des adolescents en souffrance Le Relais semble bien tre identifi par les partenaires comme une articulation entre le social et le sanitaire Aussi au quotidien le Relais devient un lieu o les quipes partir d une situation r elle viennent changer sur la continuit souhaitable et souhait e du parcours d un adolescent qui serait concern par une hospitalisation ses enjeux sa coh rence et la n cessit d un suivi moins morcel Etre plus efficace dans l aide apport e aux jeunes en difficult s passe in vitablement par une meilleure communication et connaissance des missions de chacun Le Relais Resados permet de faire le lien il est une passerelle un sas o acteurs de soins et acteurs sociaux peuvent se retrouver et se reconna tre chacun de leur place avec leurs comp tences respectives Au del des liens qui unissent Resados et leurs partenaires Resados est un faiseur de lien une entrepri
22. ence Derni res interventions e Maintien d un contact rapproch avec l ARS pour s assurer de la p rennisation des fonds allou s l H pital Montperrin et devant lui permettre de financer la mise disposition de tous les personnels de soin du Relais R sados e Suite de la r flexion sur le besoin ou non de places d h bergement d urgence pour tayer le dispositif d accueil de jour et l quipe mobile dans ses interventions e Finalisation de tous les outils 2002 2 des proc dures d valuation interne de la convention avec l h pital et de celles liant R sados aux institutions utilisatrices e Mise en uvre avec le psychiatre du P le i08 et notre p dopsychiatre des proc dures d intervention des ducateurs et des infirmiers du Relais au sein des services de psychiatrie adulte quand il peut arriver qu un jeune du Relais y soit accueilli e Progression de la coh rence de l quipe intra professionnelle notamment dans la collaboration entre les personnels ducatifs et de soin 22 lll Enseignements g n raux de l exp rimentation A Analyse du dispositif exp riment Le Relais est un outil tout neuf Nous n avions pas de mode d emploi pr alable et nous sommes souvent conduits utiliser la m thode des essais erreurs Ce que nous avons choisi de privil gier est la relation et les accompagnements sont souvent organis s autour de celle qui nous parait la plus utilisable pour qu u
23. enir l appauvrissement psychique prot ger si besoin le jeune par la s paration la contenance ducative et l aider revitaliser son projet acc der un mieux tre b Clarifier la probl matique adolescente par un travail d observation clinique et de mise en commun d exp riences c Soutenir et enrichir les activit s des intervenants partenaires ou des familles en charge des adolescents les plus en souffrance et et jeunes majeurs au sein du Relais R sados Cela se fonde sur un travail d change de r flexion de mise en commun entre l quipe r f rente la famille et l quipe d accueil Ce type de travail partenarial souligne l importance du lien que chaque partie s engage cultiver afin d offrir l adolescent et au jeune majeur un parcours le plus favorable son panouissement Aider ainsi au r pit des familles et des institutions afin de leur permettre de souffler et de prendre le recul et la distance n cessaires l accueil du jeune en leur sein Cf quipe volante intervenant aupr s des quipes ducatives de MECS leur sollicitation ou au sein d un service de psychiatrie pendant la dur e de l accueil d un adolescent Objectifs op rationnels Permettre que le jeune accepte le cadre et la r alit et acc de ainsi l autonomie Prot ger la capacit de r verie et d insouciance qui fonde l adolescence Favoriser ll onqu te delso etl acceptationide s
24. ertains actes Lorsqu on consid re les journ es act es pour la totalit des jeunes celles ci sont cumul es Concernant les contacts t l phoniques ils ont t consid r s comme acte important et comptabiliser du fait qu ils n cessitent du temps pour le personnel qui sont rarement limit s un seul qui permettent une coordination entre les diff rentes quipes et ou services ce qui est une mission essentielle de R sados Les donn es ont t recueillies sur la base des dossiers des jeunes et du d compte r alis pour le Conseil G n ral sur la pr sence des jeunes Concernant le recueil des donn es dans les dossiers il a t effectu une comparaison syst matique entre les rapports de suivis et les relev s d activit s hebdomadaire Les suivis psychologiques et ducatifs ont fait ensuite l objet d un d compte s par partir des donn es recueillies dans les dossiers Il en est de m me pour le relev des activit s int rieures ext rieures et des repas Le d compte des d placements et r unions sp cifiques a t r alis quant lui partir du document pr vu pour le Conseil G n ral Il sera int ressant par la suite de diff rencier les prises en charge collectives avec le nombre de jeunes et de professionnels et les prises en charge individuelles Les suivis psychologiques Le nombre de suivi psychologique 98 suivis pour les 22 jeunes sur 6 mois Pour 1 mois Une moyenne d
25. es engag s de fait dans ce travail Aussi si nous voulons qu il aboutisse et que nos pratique s en trouvent chang es de mani re durable alors nous pouvons consid rer que le Relais Resados est engag dans un processus long et durable mais perp tuellement remis en question 23 B Enseignements et conditions de transf rabilit du dispositif 1 Public vis Cat gorie des b n ficiaires Les adolescents et jeunes majeurs 12 21 ans pr sentant de grandes difficult s sociales en souffrance psychique s v re ne n cessitant pas une hospitalisation syst matique en milieu psychiatrique qui entra nent un dysfonctionnement adaptatif grave et qui requi rent la compl mentarit temporaire d un accompagnement ducatif et soignant sp cifique Ils sont souvent per us comme les ambulatoires des institutions sociales Ce public nous semble bien apr s l exp rimentation celui qui doit au premier chef b n ficier de structures type Relais R sados Origine des jeunes accueillis Adolescent e s et jeunes majeur e s venant des institutions partenaires de R sados et adress e s par les professionnels sur l accord de l autorit comp tente administrative ou judiciaire Adolescent e s et jeunes majeur e s connaissant apr s de multiples passages dans les diff rentes structures existantes une situation de rupture Contact par les juges des enfants DGAS ITEP SIOE AEMO etc Adolescent e s
26. et jeunes majeur e s accompagn e s ou non de leurs familles et relevant soit de l accueil de jour soit de l h bergement temporaire distanci en fonction de la probl matique du jeune Adolescent e s et jeunes majeur e s ayant des difficult s complexes durables ou qui mergent de l adolescence pour lesquels il est n cessaire de faire une valuation en ambulatoire Education nationale Tranche d ge Adolescents des deux sexes de 12 21 ans Les bornes d ges classiques qui se situent entre 12 et 18 ans ne prennent pas suffisamment en compte les besoins sp cifiques des populations d adolescents en grande difficult surtout l approche de la majorit Ce public nous apparait comme tant tout fait celui qui ne pouvant plus b n ficier des autres prestations de la protection de l enfance doit pouvoir b n ficier de celles ci qui sans le rejeter permettent de retisser des relations d allier ducatif et soin de maintenir un fil rouge par l engagement des institutions d origine 2 Actions men es dans le cadre du dispositif test Voir pages 10 18 3 Partenariats coordination d acteurs et gouvernance Porteur Membres du r seau R sados Une grosse partie du travail de R sados jusqu au 31 12 2012 a t de r activer le r seau d institutions adh rentes et de professionnels qui ne demandaient qu l tre afin qu ils se trouvent tous pr ts maintenir un vrai fonctionnement collaborati
27. eut l exp rimenter comme soutien son travail Nous conventionnons ces changes pour les clarifier pour mettre mieux en lumi re la coh rence de l ensemble et le qui fait quoi Mais le r seau doit tre nourri et activ en permanence les professionnels remobilis s les diff rences accept es les logiques comprises et admises les temporalit s les cultures partag es Nos outils privil gi s Accueil Diagnostic psychiatrique ou psychologique Camps transferts divers Consultation psychiatrique ou psychologique Conseil coute et accompagnement ducatif Cellule de crise et interventions quipe mobile Activit s de jour et ateliers Entretiens ducatifs Information des quipes partenaires R unions projet personnalis supervision CIC 14 Qui participent largement Identification des probl matiques et des besoins Continuit de la prise en charge Etablissements R sados Coh rence des r ponses Etablissements R sados Profils des jeunes conformes la cible Adh sion des jeunes au diagnostic et l orientation Solutions trouv es aux probl matiques Esquisse de modification positive dans les repr sentations D claration d intention d entamer une d marche de soins Demande d informations compl mentaires Sollicitation de rendez vous individuels suppl mentaires Nous sommes pr ts rencontrer toute quipe qui souhaiterait travailler sur tel ou te
28. experimentation de mod les nouveaux de fonctionnement au service d une clinique originale et audacieuse Des mots tels que clinique ou soin ou encore action th rapeutique ont une raisonnance qui peut tre assez diff rente selon que l on est infirmier ou ducateur Nous pouvons m me aller jusqu dire que ces mots rev tent une signification parfois diff rente au sein d une m me discipline selon les th ories auxquelles on se r f re selon ses propres convictions et postures professionnelles Ces concepts l sont autant de visions qui ne peuvent se superpos es au risque d en tre incoh rentes et doivent donc faire l objet de clarification et de formalisation A d faut ils peuvent devenir une v ritable entrave la mise en uvre de la structure Cela tant il nous faut trouver un quilibre entre les temps de reflexion et les temps d action Ne pas s enliser dans des questionnements sans fin au d triment des temps prises en charge des adolescents et des autres missions du Relais mais tre capable de constuire ensemble un langage commun qui permette chacun des professionnels de comprendre et d tre compris au del du Relais lui m me avec l ensemble des partenaires C est une t che tr s ambitieuse que de vouloir cr er un socle commun de r f rence une conceptualisation commune afin d enfin savoir de quoi l on parle quand on se parle Cela ne se fait pas un jour et nous somm
29. f Les autres partenaires priv s qui taient pr ts depuis longtemps la mise en uvre ont tous t rencontr s en permanence pour mettre en uvre l effectivit de l intervention de l quipe mobile et l accueil de jour Autres MECS du territoire quipes d AEMO et SIOE quipes de l ADAP ITEP partenaires structures de la PJJ sur Aix etc Services de psychiatrie adulte Le r seau de partenaires directs s est toff Le Relais Resados tait attendu par les partenaires comme un outil une aide un soutien Le d marrage de la structure a g n r un vif int r t de leur part et le d sir de participer de mani re active l laboration de cet outil Chacun des partenaires s est mobilis pour se positionner tel un chercheur dans le cadre d une recherche action Bien qu tant tr s complet dans l criture et comme tout projet exp rimental il nous faut nous questionner au quotidien sur la mise en uvre de ce qui fut pens en amont Cet investissement des partenaires a pour effet non seulement d affiner les contours du projet lui m me m me mais galement de remettre en route des questionnements au sein des institutions partenaires La pluridisciplinarit d j l uvre dans les structures ducatives celle d cloisonn e du Relais ont un effet dynamisant et de r engagement 24 professionnel aupr s de chaque acteur dans la prise en charge des jeunes en grande difficult Plus qu un s
30. i e et s affine au fil du temps Pour autant nous restons dans le questionnement permanent concernant les sp cificit s et am lioration du service Les partenariats en place se sont encore am lior s et ont gagn en confiance ce qui permet un travail encore plus approfondi concernant la problematique de l articulation entre travail du sanitaire et travail du social Comment articuler le donner du soin avec le travail de prendre soin Comment harmoniser le travail du psychisme avec le principe de r alit social de l adolescent comment faire se superposer le temps psychique et le temps social mais aussi comment collaborer dans la coh rence avec les diff rents professionnels engag s aupr s de l adolescent eux m mes soumis aux impond rables de fonctionnement de l institution ou de l tablissement auxquels ils sont rattach s Etant donn e la diversit des partenaires nous sollicitant mettre en place des protocoles et des r gles de fonctionnement aussi bien administratifs que de terrain communes tous est une tache ardue Par exemple l criture d une convention unique de partenariat n a pas t possible Nous avons donc pu crire une trame de convention partenariale qui reste d cliner selon la nature de la structure partenaire Il en va de meme pour la fr quence des rencontres de synth se clinique que nous tenons avoir avec les quipes en charge des adolescents que nous suivons et ce afin d optimise
31. ilisateurs fondateurs pilotes H pital psychiatrique Aix Utilisateurs fondateurs pilotes PJJ Utilisateurs fondateurs pilotes ASE CG13 Utilisateurs fondateurs pilotes MECS les Marcottes Utilisateurs Education nationale Utilisateurs CMPP Pertuis Utilisateurs ADDAP 13 Utilisateurs pilotes AEMO Utilisateurs 20 Parents Utilisateurs 2 Partenaires financiers Part de ces financements dans le budget total de Financements Pa 5 l exp rimentation hors valuation en Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse 16 sur 33 mois ARS Paca 50 sur 33 mois Cofinancements ext rieurs la structure CG 13 32 sur 33 mois Autofinancement 2 sur 33 mois 21 C Pilotage de l exp rimentation Mme Anne Marie Poyet Pr sidente Directrice URIOPSS PACA 54 rue Paradis 13001 Marseille Mme Yannick Reig Secr taire Psychologue Celony 390 Chemin du Puy du Roy 13090 Aix en Provence Mme Fran oise Finon Psychiatre Maison du coq Montaiguet 289 chemin Plaine du Montaiguet 13590 Meyreuil Ma tre Andr e Milliet Avocate 3 rue Roux de Brignoles 13006 Marseille Mr Jean Marie Carlier Tr sorier Retrait 20 Lotissement le Pigeonnier 13560 S nas Mme H l ne Thalmann Directrice H pital Montperrin 109 av du Petit Barth l my 13617 Aix en Provence Cedex 01 Mr Yves Rousselot Vice Pr sident Chef de service hospitalier Secteur 108 10
32. imple lieu d accueil et de prise en charge des jeunes le Relais semble galement par son travail de lien fort et de r seau qui en sont les fondements m me pouvoir s inscrire dans la perspective d un catalyseur de r flexion et de re motivation Il est vident et essentiel que les relations avec les partenaires soient ainsi bas es sur la confiance et le respect mutuel aussi ce travail commenc s est vu renforc au fil du temps et des exp riences partag es sur le terrain AU niveau quantitatif le nombre de partenaire s est densifi et bien qu ayant eu moins de temps consacrer la communication le bouche oreille fonctionne tr s bien et les premiers contacts avec des nouveaux partenaires se font tr s souvent par une sollicitation pour la prise en charge imm diate d un adolescent Porteur Partenaires publics Quant aux partenaires publics outre ARS et le Conseil G n ral ils ont t souvent rencontr s par R sados pour tayer le d marrage de la structure exp rimentale Relais R sados Il s agit de la PJJ direction Aixoise de l h pital psychiatrique qui int gre R sados dans son projet institutionnel et de la ville d Aix en Provence Nous rencontrons le Conseil G n ral 13 r guli rement Outre les consid rations li es au financement du projet le Conseil G n ral se positionne comme un r el partenaire et ce titre s engage dans la r flexion avec l ensemble des partenaires du R
33. in et notre outil n est pas seulement ce que l activit nous permet d observer dans le comportement du jeune ou dans sa production notre outil c est le lien cr et g n r par la proximit d un adolescent et d un adulte professionnel faisant ensemble oubliant tout en le sachant l assym trie de la relation La pr sence d un ou deux professionnels du Relais permet galement l intervenant de s adonner totalement son activit et surtout la rencontre avec l adolescent en minimisant ses craintes de voir l un ou l autre d border du cadre Rappelons ici que tous les intervenants au Relais s ils sont interress s par le travail avec ce type de population ne sont pas des soignants au sens propre du terme Disons qu ils sont des soigneurs de par leur art 11 ou leur pratique et que la gu rison ou tout du moins le pansement des adolescents s op rerait de surcro t Activit s propos es au Relais Elle sont de deux types Groupales Elles permettent entre autre l quipe d observer l adolescent en lien avec ses pairs et l adolescent d entrer en relation avec d autres adolescents pris en charge l tayage pair par pair tant essentiel l adolescence D un point de vue purement conomique cela permet de faire profiter plusieurs jeunes de la venue d un intervenant ext rieur sp cialiste dans son domaine Individuelles C est l une des sp cificit s du
34. l outil Et la Famille Nous savons bien qu il est impossible d envisager la souffrance des adolescents sans tenir compte de l environnement familiale et de ses probl matiques M me si les th ories diff rent ce sujet et que certaines s y attachent beaucoup plus que d autres aucune ne fait l impasse sur la composante familiale Les deux ann es d experience au Relais font tat d une r alit assez sombre La majorit des adolescents pris en charge sont plac s dans des MECS et pour la plupart d entre eux la famille est d faillante Il n est pas question ici de porter des jugements de valeur mais de connaitre l histoire de vie de ces jeunes afin d en mieux comprendre les carences et les symptomes qu ils donnent voir en terme de souffrance et ou de passages l acte ou plut t par l acte Les adolescents plac s sont souvent sous mesure Aide Sociale l Enfance Cela complexifie grandement les prises en charge de ces jeunes par les instituions auxquelles ils sont confi s et nous n chappons pas la r gle Ce qui est peut etre un peu diff rent c est que nous n intervenons jamais sous l injonction d un juge Nous sommes plut t des sous traitants sollicit s par des acteurs sociaux en cas de grandes difficult s Nous n avons jamais eu d embl e des demandes de parents eux m mes sauf dans un cas tr s pr cis o la famille nous a t adress par un m decin lib ral ayant con
35. minist re ducatig natio jeunes vie associa E fonas d exp rimentation pour la jeunesse R TUDLIQUE FRAN AISE Resados LE RELAIS RESADOS ASSOCIATION RESADOS NOTE DE RESTITUTION FINALE DU PORTEUR DE PROJET Minist re de l ducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse 95 avenue de France 75650 Paris cedex 13 http Wwww experimentation jeunes gouv fr Th matique Pr venir les ruptures AP1 N 117 INTRODUCTION Ce projet a t financ par le Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse dans le cadre de l appel projets n 1 lanc en avril 2009 par le Minist re charg de la jeunesse Th me ASE PJJ jeunes sous main de justice Le Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse est destin favoriser la r ussite scolaire des l ves et am liorer l insertion sociale et professionnelle des jeunes de moins de vingt cinq ans Il a pour ambition de tester de nouvelles politiques de jeunesse gr ce la m thodologie de l exp rimentation sociale A cette fin il impulse et soutient des initiatives innovantes sur diff rents territoires et selon des modalit s variables et rigoureusement valu es Les conclusions des valuations externes guideront les r flexions nationales et locales sur de possibles g n ralisations ou extensions de dispositifs d autres territoires Le contenu de cette note n engage que ses auteurs e
36. n travail puisse se faire au del des comp tences propres de chacun au moins dans un premier temps Cela peut tonner mais nous tentons de faire diff rent de ce qui existe d j et qui n a malheureusement pas fonctionn avec les adolescents qui finissent par nous tre adress s De ce fait l identit professionnelle est d j mise mal aussi il devient naturel de se r fugier dans ce qui nous rassure d une appartenance un champ m dical ou ducatif certains moments et ou de tenter d incriminer inconciemment ou pas l ducatif ou le th rapeutique lorsque cela ne se passe pas bien avec un adolescent Le Relais Resados est un th tre o se joue au quotidien en interne mais aussi en externe avec les partenaires ces sc nes o l enjeu reste bien videmment la r ussite dans l am lioration de l tat et de la situation des adolescents accueillis Nous pensions pouvoir par notre seul souhait ardent parvenir viter les cueils bien connus des probl mes institutionnels li s la pluridisciplinarit mais le fait est qu ils semblent s imposer qu ils doivent se vivre notre insu qu ils nous faillent les exp rimenter m me douloureusement avant de pouvoir les analyser et les traiter L envie de d passer les clivages la posture volontaire de chercheurs que le Relais s est engag respecter nous permettrons de ne pas nous laisser happer par ces difficult s et d avancer dans l
37. naissance de notre existence et ne pouvant plus pour des raisons de grande mise en danger continuer suivre le jeune son cabinet Nous ne sommes pas soumis au DIPC existant Le DIPC est un document d j tabli par l tablissement d h bergement du jeune Nous travaillons actuellement un document avenant qui figurerait dans le DIPC d origine et qui serait sign par les parents l entr e du jeune mineur Comme toute structure de soins nous sommes n anmoins soumis l autorisation des responsables l gaux de l adolescent qui restent la plupart du temps un des parents ou les deux Jusqu ce jour c est l Aide Sociale l Enfance que nous informons syst matiquement de tout d but de prise en charge au Relais qui est en charge d obtenir l autorisation des parents 15 Cette question r gl e reste celle de la place donner aux parents et de mani re plus g n rale la famille de l adolescent dans la prise en charge de leur enfant On peut d ores et d j inverser l nonciation de la probl matique et se demander quelle place ces derniers veulent ils prendre ou bien encore quelle place l adolescent est il en capacit de leur accorder au sein d un lieu que nous lui d dions Parce que c est bien de cela dont il s agit comment faire pour amener un adolescent investir un lieu de soin investir des liens de confiance et un suivi m me innovant et sa mesure tout en y convoquant ses
38. nale plus de 3 r gions 2 Votre territoire d intervention inclut il des quartiers politique de la ville Oui la totalit de mon territoire d intervention est en quartiers politique D partemental e de la ville Oui une partie Oui une partie de mon territoire d intervention est en quartiers politique de mot de la ville territoire Non mon territoire d intervention n inclut pas de quartiers politique de la ville 27 gt Tableau Num ro du projet 2 sur les actions Restitution finale du porteur de projet Annexe 2 Calendrier de d roulement de l exp rimentation Actions mises en uvre Description synth tique de chaque action Sp cifique au caract re exp rimental du projet oui non Dur e en mois Ressources humaines mobilis es Effectifs Type de personnel concern qualifications Ressources mat rielles mobilis es Achats Prestations de services Autre pr ciser 1 Pr paration du projet Action n 1 Action n 2 Janvier 2010 Septembre 2010 Recrutement direction Recrutement quipe directe et mise dispo B n voles 0 5 Direction Action n 3 Action n 4 Information r seau Mobilisation ressources FEJ ARS amp CG13 Direction Action n 5 Localisation Direction Action n 6 Action n 7 Action n 8 N gociations de d marrage Rassurance partenaires directs Liens hopital MECS Direction
39. nc prendre en compte dans le temps de travail de chacun En dehors de ces rencontres de visu travaillant au plus pr s des venements de r alit l quipe se doit de rester en lien quasi permanent avec les partenaires et surtout les quipes des lieux de vie des jeunes l ou se vit son quotidien Aussi le temps pass au t l phone pour transmettre et se tenir inform des ventuels probl mes rencontr s des v nements ind sirables concernant le jeune ou pour coordonner les actions tient une place cons quente Il s agit bien pour le Relais de remplir sa mission d accompagnement des quipes en m me temps que de l adolescent confi et de travailler avec en partage en tenant compte de tous les l ments du r el des positions subjectives qu ils g n rent et des postures qui en d coulent de parvenir les analyser et d en faire retour aux quipes ducatives partenaires I nous faut pr ciser l que les adolescents pour lesquels nous sommes sollicit s sont dits en crise et donc en grande souffrance et en grande fragilit aussi les passages l acte sont fr quents auto et ou h t ro agressif mise en danger de lui m me et ou d autrui recherche des limites et doivent tre nonc s afin d tre repris avec l adolescent par l quipe du Relais dans le but d tre conscientis s par le jeune Il s agit bien pour le Relais de travailler au plus pr s des difficult s
40. o m me valorisation personnelle comme acteur compt sur ses ressources restauration narcissique maturation individuelle Mais aussi Alliance du soin et de l ducatif notamment par le travail de coop ration d une quipe pluridisciplinaire Ex intervention ducateur infirmier psychologue psychiatre etc Fonctionnement global reposant essentiellement sur un travail partenarial en r seau plus que sur une quelconque d charge des institutions adh rentes Ex Equipe mobile de soutien aupr s des familles des institutions adh rentes des accueillants familiaux des institutions partenaires des services de psychiatrie plus particuli rement concern s par l accueil ponctuel d un ou deux adolescents etc et ce pour ce qui concerne les jeunes les plus en difficult b n ficiant ponctuellement ou plus long terme d une mesure d assistance ducative mais mettant en chec ou en difficult les structures d accueil ou d accompagnement traditionnelles Nous avons la volont de rendre ce choix de travail d finitivement effectif par la poursuite de la sensibilisation des professionnels et afin que ces derniers per oivent mieux que ce soutien r ciproque est l inverse d une disqualification de chacun B b n ficiaires de l exp rimentation analyse quantitative et qualitative Nombre total de jeunes accueillis depuis le d but de l exp rimentation 65 Nombre de situations de jeunes
41. paces de parole p rennes de type CMP ou praticiens lib raux pour qu il continue d avancer dans la conscientisation de ses difficult s et de ses fragilit s Dans tous les cas il est toujours envisag et verbalis aux quipes partenaires ainsi qu aux adolescents et leur famille que s il est n cessaire nous nous mobiliserons nouveau autour de la situation Rien n est jamais d fintif et nous savons la fragilit de ces jeunes que nous autorisons flancher de nouveau parce que cela est humain C est l aussi notre mission ne pas vouloir qu ils aillent bien tous prix mais tre pr sent quand cela ne va pas sans remettre en question leur valeur ou la confiance en leur capacit de r silience Prise en charge les journ es act es par les infirmi res et ducateurs activit s ext rieures int rieures d ateliers les repas partag s les d placements quipe mobile les r unions les suivis psychologiques Sous le terme les journ es act es il y a toutes les actions ayant donn lieu un crit contact t l phonique sp cifique r union d placement sp cifique prise en charge Qu il y ait pour un m me jeune un crit ou plusieurs sur une journ e celle ci est comptabilis e comme 1 seule journ e act e L ensemble de ces actions a t r uni sous cette appellation journ es act es car il tait parfois difficile dans la comparaison des donn es de pr ciser la nature exacte de c
42. parents desquels il est s par par une mesure de placement Comment alors que nous sommes sollicit s en cas de crise du jeune et que nos missions rel vent avant tout de l apaisement introduire toute la violence g n r e par une probl matique familiale a gue Partant du postulat rappel plus haut que rien n est possible sans prendre en compte le contexte familial et donc sans la participation des parents quand ils sont pr sents quel moment ces rencontres sont elles souhaitables Quelles sont nos obligations l gales et morales d information sur le suivi de leur enfant aux parents Il existe des situations pr cises qui rel vent du champ m dico l gal pour lesquelles une rencontre est incontournable il s agit d obtenir des autorisations pour la construction d un dossier MDPH par exemple ou bien encore pour la prescription d un traitement m dicamenteux par le m decin psychiatre du Relais Mais en dehors de ces situations quand comment et quels objectifs pour une des rencontres avec les parents d un adolescents suivi Doit on recevoir les parents seuls ou en pr sence du jeune seulement Toutes ces questions sont pr sentes dans l esprit de chaque professionnel de l quipe du Relais et l aussi nous sommes dans l obligation de reconna tre qu tablir une r gle pour tous un protocole dans ce domaine serait d l t re Une des sp cificit s du Relais tant le sur mesure nous tenton
43. plusieurs centaines de kilometres d Aix en Provence Nous pensons que si ces moments de distanciation ne sont pas accompagn s par des professionnels ils peuvent au mieux ne servir rien au pire aggraver une situation d j explosive Malheureusement comme nous l avions pressenti cette tentative fut vaine et bien qu ayant t jusqu au bout de notre d marche d accompagnement les impond rables administratifs ne nous permettant pas de rester aupr s du jeune plus d une journ e notre prise en charge a du s arr ter et les v nements qui ont suivi ont eu et auront des cons quences lourdes dans le d roulement de sa vie actuelle et future Apr s cette experience douloureuse pour l quipe du Relais et nous trouvant nouveau confront une situation similaire il nous est apparu essentiel de mettre tout en uvre pour viter un loignement g ographique trop important de l adolescent concern L accompagnement de cet adolescent au Relais nous semblait tre un moment charni re et l arr t m me momentan du suivi aurait t d l t re De plus l adolescent parvenait enfin tenir un engagement au niveau professionnel et un d part aurait mis un terme au contrat Il nous fallait tre r actif Apr s avoir obtenu l accord des autorit s de tutelle de l adolescent ainsi que l accord des parents l quipe du Relais a lou un appartement meubl suffisamment proche du lieu de stage du jeune et du Rel
44. pouvoir plus que de leur impuissance les aider peut durer quelques semaines Rien n est possible sans que nous parvenions rencontrer ce jeune dans ce qu il est autant que dans ce que nous sommes Puis vient le temps de l observation et de l valuation pluridisciplinaire Durant ce temps l quipe du Relais organise et adapte avec le jeune ses venues selon ses disponibilit s Elle va tenter de r parer ce que l on pourrait appeler une panne de d sir lui proposant des espaces de cr ation et de parole psychologue p dopsychiatre des activit s sportives des sorties culturelles et ou ludiques l invitant partager des moments intimes durant lesquels seul avec un professionnel du soin et ou de l ducatif il pourra son rythme conscientiser et prendre un peu de recul avec lui m me et son environnement quotidien Ce temps d observation a une dur e d un deux mois C est le temps minimum n cessaire pour permettre l quipe du Relais de r colter suffisamment d indices qui permettent ensuite de d gager la ou les probl matiques du jeune d en d finir les axes de travail et de proposer un projet personalis de prise en charge global toujours en coh rence et en accord avec les quipes en charge de ce jeune et nous ayant sollicit Parfois apr s ce temps d observation et d valuation il nous appara t que l adolescent doit tre orient vers une structure de soins purs H pital L quipe va alo
45. r pondre des besoins sp cifiques une structure qui vient suppl er et soutenir d autres structures qui atteindraient de par une volution soci tale et une probl matique de sant publique des adolescents s aggravant ses limites Tout en ayant c ur de d cloisonner les pratiques professionnelles et de favoriser les changes nous tentons de redonner chacun des acteurs ducatifs des outils permettant de retrouver son identit professionnelle propre laissant d autres ce qui ne lui incombe pas permettant la d culpabilisation du je n y arrive plus reclarifiant les postures en cr ant du tiers l ou tout se m lange et se confond Ainsi l quipe du Relais remplit son r le de tiers entre l adolescent qui lui est confi et l quipe de la structure laquelle il est rattach e La dur e des prises en charge est variable mais elle n est que tr s rarement inf rieure 9 mois Etre pris en charge par l quipe du Relais n a pas souvent de sens en premi re instance pour les adolescent qui ne comprennent pas pourquoi on s inqui te pour eux La rencontre est toujours une tape d licate et d elle d pend la qualit du travail qui sera effectu Il est indispensable de ne rien pr cipiter et de ne rien forcer aussi ce temps de rencontre de mise l preuve que nous impose tous les coups l adolescent l expression de sa non envie de devoir g rer l angoisse des autres et de leur im
46. r la coh rence des suivis Les adolescents que nous prenons en charge b n ficient souvent de suivis multiples concomittants MECS PJJ Conseil G n ral Relais Resados ou encore AEMO MDS Relais Resados Nous remarquons que bien souvent les diff rents professionnels de chaque institution ont du mal tant donn leur charge de travail entre autre se rencontrer pour voquer ensemble dans le meme temps l volution de la situation du jeune Le Relais est une petite structure l quipe forme une entit et une unit que nous avons souhait concern par TOUS les adolescents ainsi chacun a le souci de TOUS les jeunes pris en charge vitant la cr ation d une r f rence suppl mentaire pour le jeune mais aussi et surtout cr ant une dynamique et une mulation entre les professionnels qui s interpellent partagent et changent au quotidien suivant l volution presque au jour le jour des adolescents Cette r activit peut etre consid r e comme un outil de travail pour les partenaires qui g rent bien souvent des groupes de jeunes beaucoup plus importants ne leur permettant pas toujours de percevoir l ou a ne va pas et au del du pourquoi de comprendre le comment Bien videmment pour la plupart de nos partenaires la prise en charge des adolescents en individuel reste tr s peu envisageable et elle est un des outils principaux dans les suivis du Relais Nous d crivons bien l une structure venant
47. res B n ficiaires entr s pendant toute la dur e de l exp rimentat ion ion Jeunes ooo S A o a 4 Adultes oo d 0 i 0 ___Nombre total de b n ficiaires 60 25 40 65 Nombre d abandons ou excluslons o o o 0o pr vus pour toute la dur e de B n ficiaires B n ficiaires B n ficiaires entr s l ann e entr s l ann e entr s l ann e B n ficiaires B n ficiaires pr vus pour entr s toute la dur e pendant toute de la dur e de l exp rimentat l exp rimentat ion ge Moins de 6 ans 6 10 ans 12 16 ans 16 18 ans 18 25 ans Autres pr ciser Autres pr ciser Situation El ves en pr l mentaire El ves en l mentaire Coll giens Lyc ens en LEGT Lyc ens en lyc e professionnel Jeunes apprentis en CFA tudiants du sup rieur Demandeurs d emploi Actifs occup s Totalement d scolaris s non inscrits __ Insertion professionnelle Niveau de formation Infra V Niveau V Niveau IV Niveau III Niveau Il Niveau 2 Adultes On ne peut pas dire que les adultes aient t b n ficiaires au m me titre que les jeunes pourtant une centaine d ducateurs sp cialis s Pr vision initiale par l action l entr e du dis par la mission locale ML R alisation 1 Les jeunes b n ficiaires sont ils inscrits et suivis
48. rs cr er une passerelle entre le Relais et l h pital et accompagne l adolescent et parfois sa famille avec tact vers une structure sanitaire Il est toujours beaucoup plus facile de se laisser amener vers lorsque l on a confiance De plus le partenariat entre Resados et l h pital Montperrin am liore la 10 qualit des accueils pr par s en amont et rend ces moments toujours moins douloureux et agressifs pour les adolescents Le temps de la prise en charge effective est galement variable mais n est jamais inf rieur 6 mois L quipe du Relais met en uvre avec l adolescent son projet personnalis C est le temps des consultations avec le psychiatre le psychologue C est le temps des rencontres avec des artistes des sportifs qui viennent animer des activit s durant chacune 2 3 mois maximum Il nous semble important de favoriser le changement et la nouveaut pour ces adolescents en qu te d identification Leur fournir diff rents supports fait partie de nos pr occupations ll D roulement de l exp rimentation A Actions mises en uvre Restitution finale du porteur de projet ent Num ro du projet __AP1 117 Type de personnel Prestations qualifications casernes Salaire Direction _ Salaire Direction 1 Pr paration du projet Recrutement direction B n voles B n voles 57 r 59 Janvier 2010 Septembre 2010 Direction Loyer _ A E Rassuran
49. s avons constater que les deux taient interd pendantes et pouvaient se r aliser sur un m me tableau que nous avons joint en annexe En effet l analyse de l activit des diff rents membres de l quipe du Relais d pend de mani re tr s logique du nombre de jeunes accueillis certes mais aussi de la sp cificit des situations de ces jeunes en lien avec les missions pour lesquelles le Relais a t cr Il nous a fallu recenser toutes les actions que nous menions dans le cadre de la prise en charge d un adolescent Qu il s agisse de sa venue effective dans notre tablissement ou d un accompagnement l ext rieur Il nous parait important de tenir compte de la multiplicit des partenaires acteurs dans la prise en charge de l adolescent afin de comprendre le nombre parfois lev de r unions organis es en vue d voquer l volution de la situation avec chacun d entre eux et sous forme de synth se avec l ensemble de ces acteurs de fa on garder cette coh rence dans le projet de vie du jeune Cette coh rence peut tre mise mal du fait de la tendance au clivage m canisme tr s souvent l uvre dans le psychisme des adolescents mais aussi par un manque de communication et de transmission des diff rents acteurs Si l quipe de Resados est mobile dans un esprit d aller vers les jeunes c est dans le m me esprit qu elle se rend chez les partenaires Les nombreux d placements de l quipe sont do
50. s d valuer chaque situation et de r pondre au cas par cas aux questions nonc es plus haut tout en respectant un cadre l gislatif r glementaire dont les contenus sont parfois ambigus et peuvent laisser place diff rentes interpr tations aux nuances tr s subtiles Nous voyons bien ici encore combien l articulation entre le champ du soin et celui du social peut tre complexe et que les logiques voire les cultures de travail peuvent chacune se distinguer et g n rer des points d achoppements Une structure comme celle du Relais y est confront au quotidien et ne peut faire l conomie de nombreux temps de r flexion La richesse de l quipe pluridisciplinaire ainsi que ses nombreux liens avec de multiples partenaires est propice ce travail de pens e et met en uvre de mani re concr te des possibles r ponses avan ant prudemment et valuant en temps r el l effet des hypoth ses ainsi exp riment es Les outils d valuation mis en place Le corollaire de la mise en uvre de toute structure exp rimentale est la mise en uvre concomitante d outils d valuation quantitatifs et qualitatifs ainsi que d outils de fonctionnement et de pilotage de l exp rimentation Les outils quantitatifs Ils sont de deux ordres Analyse de l activit en terme de fr quentation et de missions Analyse des ressources humaines 16 Nous avons souhait mener les deux analyses s parement dans un premier temps puis nou
51. se de construction de ponts un lieu de recherches ou des cultures professionnelles diff rentes et quelques fois rivales s apprennent se comprennent et s enrichissent au profit des adolescents en grande difficult Pourtant nous travaillons actuellement pour formaliser les modes de collaborations et notamment pour les partenaires publics et priv s qui sont amen s tre engag s comme administrateurs dans la structure et en m me temps comme utilisateurs de cette m me structure Une vigilance particuli re est n cessaire pour viter les conflits de loyaut et les confusions toujours possibles Pour autant l id e m me de faire reposer la gestion du Relais sur un r seau institutionnel et professionnel nous semble toujours aussi souhaitable et source de collaborations de coop rations nouvelles indispensables aux interventions aupr s de ces adolescents en tr s grande difficult 25 4 Impacts sur la structure La seule fa on de ne pas courir le risque d emboliser la structure parce qu elle devient une structure poubelle pour adolescents qui g ne les institutions et dont elles tentent de se d barrasser rapidement et massivement c est bien qu elle repose sur une structure partenariale qui oblige les partenaires demeurer engag s dans la prise en charge m me quand le jeune peut tre accompagn par le Relais Cet impact nous semble toujours aussi fort et condition d une vraie prise en comp
52. ssaire e _ ls agit donc bien d tre avec pour permettre de prendre le temps de prendre un peu de recul luxes que les prises en charge habituelles ne nous permettent pas toujours Il ne s agit donc pas de se substituer pas plus de donner des le ons e Il s agit d un service exp rimental qui serait impossible sans l existence du r seau initial entretenu parce que terme cette souffrance psychique souvent aigue ne peut se supporter seuls parce qu tre accompagn s nous rend plus forts et capables de contenir mieux qu on ne le supposait parce que la confiance s tablissant les partenaires parviennent maintenant s appeler avant la crise voire pour l viter L existence du Relais R sados ce titre joue parfois un r le de s curit Au moins s il y a difficult on sera aid s mais on n appelle pas De m me certaines des institutions partenaires en viennent accepter d accueillir tel jeune en grande difficult essentiellement parce qu elles savent qu elles pourront tre soutenues en cas de probl me e De nouvelles fa ons de travailler se font jour Etre capable de reconna tre ses failles se remettre en cause accepter de devenir compl mentaires accepter d tre accompagn s interpeler avant la crise en pr vention e Dor navant l adh sion R sados se conna tre se reconna tre mutualiser est inscrite dans chaque projet institutionnel et chaque salari p
53. t ne saurait en aucun cas engager le Minist re Minist re de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative Secr tariat d tat charg de la jeunesse et de la vie associative Direction de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative Mission d animation du Fonds d exp rimentations pour la jeunesse 95 avenue de France 75 650 Paris Cedex 13 T l phone 01 40 45 93 22 Pour plus d informations sur l valuation du projet vous pouvez consulter le rapport d valuation remis au Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse par l valuateur du projet sur le site http www experimentation jeunes gouv fr La E fi FICHE SYNTH TIQUE DU PROJET Cette fiche doit tenir en une seule page et tre remplie en utilisant le cadre suivant THEMATIQUE Num ro du projet AP1 117 d avril 2009 ASE PJJ jeunes sous main de justice LE DISPOSITIF EXPERIMENTE Titre Le Relais R sados Objectifs initiaux Mutualiser les ressources pour accompagner et soutenir autant les professionnels que les adolescents en grande difficult en joignant soin et ducatif Public s cible s Adolescents 12 21 ans en grande souffrance psychosociale Nombre total des jeunes pris en charge 65 Descriptif synth tique du dispositif exp riment Accueil s quentiel de jour avec suivi pluridisciplinaire du jeune et de sa famille si n cessaire soutien aux quipes d j en charge de ces jeunes
54. te de ces jeunes Conclusion Si l on tente un parall le entre la constuction de l identit du sujet l adolescence et la constuction d un lieu d accueil lui tant destin on peut facilement en conclure que finalement il existe des similitudes Comment avancer dans le processus de construction quand on ne souhaite pas s identifier ce ceux qui existent d j comment tre diff rent sans renier les fondements de son existence Rappelons galement que le financement du Relais s appuie sur deux institutions l une relevant du secteur sanitaire et l autre du secteur social Cela complexifie la coh sion d une quipe dont les statuts administratifs ne sont pas les m mes et l organisation du suivi des ressources humaines diff rente une partie tant des personnels mis disposition par l h pital l autre salari e directement par le Relais chacune des parties d pendant de conventions collectives diff rentes Nous nous trouvons dans une configuration particuli re de gestion et d organisation qui implique un management sans cesse questionn les uns n ayant pas les m mes habitudes que les autres Au del d une articulation entre les diff rents champs sanitaire et social il nous faut trouver une nouvelle fa on difficile mais passionnante d envisager la prise en charge des adolescents en grande souffrance en nous inspirant bien videmment de ce qui existe d j Il nous faut galement trou
55. u relais et donc en connaissent l existence et les missions Le travail de r seau toujours en cours permet l augmentation et la diversification des usagers du Relais N anmoins ces chiffres montrent quel point les lieux de vie MECS sont en demande nous laissant penser que les situations des adolescents plac s se d gradent et que nous r pondons un besoin bien affirm de soutien dans le suivi de ces adolescents 2 1 Statistiques descriptives En 2011 nous avions pris en charge une majorit de filles la tendance s est invers e en 2012 sans que nous puissions l expliquer R partition par ge E 12 14 ans m 14 16 ans E 16 18 ans E 18 21 ans La r partition par ge indique une pr dominance des 16 18 ans Nous pouvons expliquer cela par l inqui tude des quipes ducatives nous sollicitant l approche de la majorit des adolescents concern s En effet l ge limite de prise en charge par l aide sociale l enfance est 18 ans m me si dans certaines r gions elles peuvent se poursuivre jusqu 21 ans sous r serve qu un projet coh rent d insertion soit propos par le jeune Scolarit activit professionnelle ou d insertion lors de la pr sentation de la situation de l adolescent E Scolarit E d crochage scolaire E Absence totale d activit en r orientation m Activit professionnelle ou d insertion Nous observons que 40 des jeunes qui nous sont pr sent s
56. ver de nouvelles strat gies de travail entre professionnels tant du point de vue th oriques qu organisationnelles Nous consid rons donc que les probl mes rencontr s sont la mati re qui nous permet d avancer de m me que la cr ation du Relais d coule directement d un manque et d un besoin de prises en charge sp cifiques et innovantes pour un public d adolescents en grande difficult nous pensons que les quelques probl mes rencontr s dans sa mise en uvre nous obligent penser le sens profond de notre entreprise nous amenant reconsid rer nos certitudes et enrichir nos pratiques professionnelles Nous sommes totalement dispos s soutenir et accompagner toute exp rience qui voudrait transf rer tout ou partie de cette exp rimentation qui si elle n avait et soutenue par le Fonds d exp rimentation pour la jeunesse n aurait s rement jamais vu le jour et qui va maintenant se p renniser avec l intervention normale mais encore exp rimentalement compl mentaire de l ARS et du conseil g n ral Merci au FEJ d avoir t le facilitateur et l aiguillon qui a permis chacun des partenaires de prendre sa place et de jouer son r le en d passant les pr jug s ou les habitudes L action va se p renniser c est une chance pour ces jeunes Nous sommes pr ts aussi faciliter et soutenir tout souhait de transf rabilit de ce dispositif 26 Annexes obligatoires joindre au fichier
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