Lire la suite en pdf - Microfinance au Sénégal
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1. de microfinance au S n gal nombre de petites caisses de cr dit mutuel avaient fait leur apparition mais n avaient dans leurs activit s quotidiennes les moyens ni humains ni techniques encore moins financiers de produire de mani re correcte par exemple leurs propres tats financiers Ce qui constitue un vrai probl me pour ces institutions mais aus si pour les organes de contr le du secteur En dehors donc des grands r seaux d institu tions de microfinance point de salut Or tout le monde s accorde aujourd hui sur l utilit de ces petites mutuelles d pargne et de cr dit dans le travail d inclusion financi re des micro entrepreneurs et des populations aux revenus faibles C est ainsi que l ONG cana dienne D veloppement international Desjardins DID sp cialis e dans les services de microfinance en compagnie de l Agence canadienne pour le d veloppement internatio nal ACDI entrent alors en sc ne Et d cident d investir cinq millions de dollars canadiens dans un centre de traitement de donn es financi res enti rement informatis exclusive ment d di aux petites mutuelles de cr dit et d pargne Le CTISN Centre de traitement informatis du S n gal n dans ce contexte en avril 2009 grandit au fil des ans pour devenir aujourd hui un acteur de r f rence dans son c ur de m tier au S n gal ADE FAP de Gu diawaye a t la premi re caisse accueillie en octobre 2009 se souvient Yves Charland directe2. des moyens des caisses partenaires de CTISN il leur serait sans aucun doute impossible d tre m me de supporter titre individuel les frais financiers exig s par leur gestion Une certitude que confirme V ronique Bas s ne g rante de la mutuelle d pargne et de cr dit Adefep et secr taire g n rale du Comit des Utilisateurs CTISN Tout le monde conna t les co ts excessivement lev s de l informa tisation Nous n avons pas les moyens nous les petites SFD de nous procurer un logiciel et CTISN est venu r pondre notre pr occupation en nous pr sentant un logiciel r pondant aux normes de la Banque centrale des Etats de l Afrique de l Ouest BCEAO Transfert aux S n galais repositionnement strat gique Ces enjeux de l heure Aujourd hui le CTISN aborde un virage capital dans sa jeune histoire II est devenu GIE depuis un an D veloppement inter national Desjardins DID va se retirer de sa gestion dans six mois afin de passer le t moin aux experts s n galais Ainsi mi chemin son bilan est respectable en croire les t moi gnages des nombreux repr sentants des soixante sept SFD affili s au CTISN et pr sents lors de son Assembl e g n rale les 13 et 14 septembre derniers Saly D ailleurs le r seau de partenaires continue de s tendre de jour en jour Apr s que l exp rimentation du concept CTISN eut r ussi ainsi que son processus de transfert aux experts locaux l autre grand
3. Nous cr ons et offrons les meilleures Solutions pour les Services Financiers D centralis s e Centre de traitement informatis du S n gal CTISN cr par l Ong ca nadienne D veloppement international Desjardins DID et l Agence canadienne de d ve loppement ACDI pour assister les nombreuses et petites caisses d pargne et de cr dit en les do tant d un syst me d information et de gestion efficace est de venu aujourd hui une r f rence dans le secteur Unique en son genre au S n gal et dans la zone UEMOA Union conomique et mon taire ouest africaine il a d voil au cours de son Assem bl e g n rale ordinaire les 13 et 14 septembre derniers Saly ses projets de nouvelles offres de services transfert d argent mis sion de cartes bancaires pro duits de finances islamiques Les quelques difficult s que le CTISN a rencontr es dans son parcours ne l ont cependant pas emp ch d aligner des succ s expansion de son r seau de par tenaires diversification de ses offres de services transfert de sa gestion aux S n galais avant l ch ance fix e Centre de traitement informatis du S n gal CTISN L indispensable partenaire des Caisses d pargne et de cr dit C est une success story la p rennit de laquelle peu de monde n osait accorder du cr dit ses d buts tant le challenge tait nouveau au S n gal A la faveur du boom des institu tions
4. a Pr sidente du Conseil d administration de CTISN et membre du Conseil d administration de la Caisse d pargne et de cr dit de Gor e CAPCIG Ce projet est une grosse fiert pour nous C est d abord une grosse fiert pour nous Ce projet financ par la coo p ration canadienne aurait d prendre fin en 2014 Mais apr s discus sion les promoteurs ont souhait op rer un transfert de sa gestion vers des S n galais avant m me la date de son ach vement Donc depuis septembre 2012 nous g rons nous m mes le projet nous facturons nous m mes directement au niveau des caisses d pargne et de cr dit des institutions de microfinance qui ne sont pas informatis es et qui n en ont pas les moyens d ailleurs Nous travaillons directement avec elles et y recrutons aussi directement Nous arrivons donc les convaincre de l utilit de nos services Un Groupement d int r t cono mique GIE a t mis en place reprenant les activit s du CTISN et notre ambition aujourd hui est de p renniser l action de ce GIE Aujourd hui l affluence des membres t moigne des grands pas accomplis YVES Charland Directeur du projet pour le compte de D veloppement international Desjardins DID Maintenant l entreprise a tout pour r ussir Le projet va s achever dans six mois Nous avons a donc mis sur pied la centrale l quipe du CTISN recrut le directeur g n ral demand l Assembl e g n rale d lire un Cons
5. d fi pour lui aujourd hui est d entamer son repositionnement strat gique dans le secteur travers l largissement de la gamme de produits et services offerts D abord il ne faut pas r duire le CTISN rappelle Karim Sow son directeur un simple logiciel C est plut t une plateforme de services explique Henriette Pina pr sidente de son Conseil d administration Un breux representants des SF D ex sa satisfaction l endroit d De plus en plus de partenaires rejoignent le CTISN Preuve que les services de CTISN sont efficaces et attractifs quinze 15 mutuelles d pargne et de cr dit l ont r cemment rejoint afin de ses services Mutuelle d pargne et de cr dit MEC Chambre de commerce d industrie et d agriculture de Kaolack MEC CCIAK APROFES TERANGA MECAT IMMEBIR de Foundiougne MECIF Ndangane FOP MECINDAF UNACOIS DEF de Keur Massar Fatoumata Rassoul MECFAR MEC de MPAL Fonds national des claireuses et claireurs du S n gal MEC FONEES Dynamics de Pout Promotion de la nature Popenguine MEC PRONAT PROPARC Agents du secteur Public et Parapublic MECAP SAO MEC SAO Camb r ne MEC Camb r ne Gorom MEC Gorom Sources Rapport du Conseil d Administration de CTINS un d s membres du CTISN en causet avec Ke a des caisse z Moment de d te Octobre 2013 Intelligences Magazine si CTISN CTISN Et pour l instant le premier ser vice que nous avon
6. dins sU AES Chanamden discussion avec la direction du GIE sont elles m mes en m me temps propri taires du GIE CTISN et clients Le GIE est l manation des caisses qui se sont regrour p es pour cr er CTISN II faut qu elles puissent porter les deux cas quettes Si le client veut baisser au maximum les co ts CTISN ne pourra donc plus fonctionner Comme solution la chert des tarifs V ronique Bass ne g rante de la mutuelle d pargne et de cr dit ADEFAP et secr taire g n rale du Comit des Utilisateurs pr conise de trouver d autres produits afin de pouvoir g n rer d autres b n fices qui aideraient les SFD dans leurs cotisations L quipe d informaticiens de CTISN em pl ine action Investissement de quarante quatre millions de f CFA pour mieux servir CTISN ne l sine pas sur les moyens pour investir dans des outils et syst mes permettant d am liorer l efficaci t et la s curit de sa centrale informatique high tech O il a d j mis 44 millions de f CFA en attendant 30 autres millions L acquisition de nouveaux serveurs 10 millions D une baie de stockage 25 millions D une protection incendie 4 millions D une Redondance de l information 5 millions Remplacement du Firewall venir 10 millions Sauvegarde externe venir 20 millions L Sources Rapport du Directeur du GIE C M REACTIONS DES MEMBRES DE CTISN Henriette Pin
7. eil d administration la gou vernance de l entreprise est cr e et c est cela qui est l aspect le plus important La client le de l entreprise est aujourd hui l ainsi que les partenaires Maintenant l entreprise a tout pour r ussir Donc le projet a travaill tr s fort mettre en place toute l infrastructure de sorte que le projet c de la place et que le CTISN prenne la rel ve et devienne p renne Je suis tr s optimiste Nous sommes extr mement fiers de voir qu une des cibles du projet c est dire la p rennisation du CTISN va tre r alis e En r alit nous avions de grandes craintes au sujet de sa p rennisation qui d pendait beaucoup de l accueil de nos partenaires les caisses d pargne et de cr dit participantes Et voir l assembl e g n rale d aujourd hui on s aper oit tr s bien que les caisses veulent rester avec le CTISN Elles veulent qu il r ussisse V ronique Bass ne G rante de la mutuelle d pargne et de cr dit ADEFEP et secr taire g n rale du Comit des Utilisateurs CTISN D veloppement international Desjardins DID et ACDI ont beaucoup fait pour le projet Je salue D veloppement international Desjardins DID et l ACDI qui nous accompagnent dans ce projet l et y ont beaucoup fait Ils ont pens sa p rennit en disant qu ils vont nous laisser voler de nos propres ailes Mais maintenant les SFD commencent s approprier l outil Le bilan est globalement
8. igences Magazine C ASSEMBL E G N RALE EXTRAORDINAIRE DU GIE Le 13 septembre 2013 uvre humaine n tant parfaite quelques critiques ont t mises par ces partenaires l endroit de certaines de ses prestations telles que le faible d bit de la connexion des caisses au serveur du CTISN le manque de formation des agents des SFD au logiciel mais aussi et surtout la chert des tarifs appli qu s aux caisses partenaires Mais en croire les responsables du CTISN cette perception r sulte au fond d un probl me de compr hension La tarification est jug e lev e mais on oublie qu elle rapporte beaucoup de revenus par ailleurs explique Yves Charland directeur de projet D veloppement internatio nal Desjardins DID Par exemple plusieurs institutions que nous avons informatis es il y a quelques ann es ont connu une croissance sans augmenter le nombre de leurs employ s Elles n ont donc pas aug ment leurs d penses au chapitre des employ s elles n ont augment leurs d penses qu en s informati sant Pour Henriette Pina il faut que les SFD partenaires arrivent s approprier pleinement l outil CTISN Les caisses oublient qu elles A la fin 2009 nous avions cinq mutuelles qui travaillaient avec nous quinze la fin 2010 Elles sont au jourd hui soixante sepi aujourd hui m cs Te nhNre D i A 41 du p ojet DID l veloppement international Desjar
9. positif Tout le monde conna t les co ts extr mement lev s induits par l informatisation et les petits SFD que nous sommes nous n avons pas les moyens de nous procurer un logi ciel et le CTISN est venu r pondre notre pr occupation en nous pr sentant un logiciel r pondant aux normes de la Banque centrale des Etats de l Afrique de l Ouest BCEAO II y a aussi beaucoup d innova tions concernant d autres logiciels comme STRATEGO qui nous donne temps et l heure tous les rapports dont nous avons besoin ll est tr s performant et nous aide professionnaliser le secteur et notre travail de tous les jours Nbre cumulatif de SFD informatis es Nbre cumulatif de sites informatis s Nbre d employ s form s l utilisation de l informatique Nbre de dirigeants form s la gestion financi re PNR Octobre 2013 Intelligences Magazine
10. s vendu est un service d informatisation Ensuite pour p renniser la rentabilit de l activit et profiter des opportuni t s qu offre le march Nous nous sommes rendus compte qu avec la mutualisation de nos forces nous repr sentons 160 000 membres Nous sommes donc un march int ressant pour beaucoup d autres services analyse Henriette Pina En mettant donc ensemble nos forces nous pouvons n gocier de meil leurs tarifs un certain nombre de services Ainsi des projets de ser vices de transfert d argent d mis sion de cartes bancaires pour les membres des SFD partenaires de mise en place de produits de finance islamique dans les caisses partenaires avec l Etat de mise en place d un syst me de transfert avec le pr financement des op rations sont dans le pipeline de CTISN Sur le mode d emploi de tout cela la pr sidente du Conseil d administra tion apporte des pr cisions mais en fait ce n est pas le CTISN qui va le faire ll n est l que pour faire la jonc tion entre l ensemble des caisses Donc tous les contrats seront sign s entre les caisses et les fournisseurs de produits Par exemple ce sera entre un SFD donn et une plate forme de transfert un SFD et une plateforme de mon tique et non pas le CTISN Si toutefois la ges tion de CTISN a t unanimement salu e par les diff rents repr sen tants des SFSD partenaires lors de l Assembl e g n rale aucune Intell
11. ur de projet D veloppement international Desjardins DID et un des p res fondateurs du CTISN Fin 2009 nous avions cinq mutuelles qui travaillaient avec nous quinze la fin de 2010 Elles sont aujourd hui soixante sept aujourd hui Struc Solutions informatiques propos es par CTISN Mode d emploi CTI offre aux institutions de microfinance trois logiciels informatiques de gestion SAF est le plus connu et le plus utilis 90 Suivi de STRATEGO qui fournit temps et l heure tous les rapports sollicit s en termes d utilisation 82 Vient enfin AMIO 55 Il fournit d autres services tels que des formations l intention des dirigeants et autres gestionnaires des SFD en gestion financi re interpr tation des rapports utilisation de STRATEGO Sources Enqu te r alis e par le bureau de sondages et d tudes de march s BDA H Les repr sentants des SFD A lors de l Assembl e g n rale ordinaire leS 13 et 14 Septembre derniers Saly ture pour le moment unique au S n gal et en zone UEMOA Union conomique et mon taire ouest africaine CTISN offre aujourd hui et de mani re mutualis e aux Syst mes financiers d centralis s SFD des services informatiques de gestion fiables et des conseils de qualit des co ts abordables Des prestations qui doivent permettre l am lioration du syst me d information des SFD ainsi que leur rentabilit Faut il pr ciser que sans la mutualisation
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