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La boîte à outils de la communauté

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1. Outil 1 R unions de groupe R unions de groupe Description de l outil Une r union est un rassemblement de personnes qui se retrouvent pour une raison pr cise La r union peut inclure un grand nombre de personnes ou bien un nombre plus r duit moins de 10 afin de concentrer l attention sur un probl me ou un but particulier Lors des r unions un animateur encourage la communication dans les deux sens Les r unions de groupes centre d int r t plus restreint peuvent tre compos es de gens qui disposent de pr occupations communes les femmes les leveurs les pauvres et qui se sentent l aise pour discuter ensemble partager leurs probl mes et leurs objectifs Les r sultats des r unions restreintes peuvent tre pr sent s des r unions du groupe largi ce qui permet de donner une voix ceux qui sont incapables de prendre la parole dans une r union largie But de l outil e Donner et recevoir de l information e Discuter des questions pertinentes pour la communaut e Obtenir l accord de la communaut sur un sujet donn e Permettre d identifier les probl mes et les solutions e Planifier les activit s et r soudre les conflits e Valider les r sultats de l valuation et formuler des recommandations Avantages principaux On peut atteindre un grand nombre de personnes dans un temps relativement court 112 Les r unions sont souvent pour les membres des quipes de terrain la premi re occ
2. information collect e au stade initial des activit s afin de les orienter et de d crire le point de d part qui servira de r f rence pour mesurer les changements ult rieurs la poursuite par les membres de la communaut du d veloppement communautaire et forestier une fois qu il n y a pratiquement plus d appui ext rieur le r sultat entra n par une activit sp cifique ou par une s rie d activit s connexes mesure des progr s afin de d terminer si les objectifs d origine ont t atteints et s ils sont encore pertinents toute activit foresti re entreprise par les membres de la communaut pour en tirer des b n fices leurs yeux importants Indirects l ments de substitution ou de remplacement de ph nom nes qui ne peuvent pas tre mesur s directement ou de mani re pratique Par exemple une maison avec un toit de chaume ou de t le pourrait servir d indicateur indirect de pauvret Directs mesure de ph nom nes directement relies la question pos e Par exemple la mesure des rendements d une r colte constituerait un indicateur direct de la productivit d une culture Indicateurs clefs indicateurs directs ou indirects essentiels la r ponse aux questions pos es les personnes qui peuvent tre impliqu es dans une communaut pendant un certain temps mais qui ne s identifient pas la communaut en question ou que la communaut ne consid re pas comme membres les changements profon
3. Description de l outil Les marionnettes servent repr senter des personnages qui jouent une histoire d finie par les membres de la communaut Si on utilise les services d un groupe de marionnettistes professionnels de l ext rieur il faut obtenir l aide des membres de la communaut pour laborer le sujet But de l outil Les spectacles de marionnettes ont le m me but que le th tre populaire outil 19 mais tant donn que les gens ne per oivent pas les marionnettes comme de vraies personnes ils permettent fr quemment de traiter de situations d licates et d obtenir plus facilement un retour d information d un large auditoire Dans certaines cultures les spectacles de marionnettes sont tr s appr ci s en tant que forme de divertissements Ils peuvent toucher un large auditoire et provoquer un retour d information important Il s agit d un outil usage multiple On peut l utiliser pour le diagnostic pour la collecte de l information qualitative comme outil d animation et pour la pr sentation et la communication des r sultats 158 Mode d emploi Il est possible en se servant de l outil de mani re continue de provoquer un processus permanent de retour d information aupr s de l auditoire Ceci permet de renforcer l analyse de groupe 1 Il faut organiser des r unions entre les membres de la communaut les intervenants ext rieurs et la troupe de marionnettistes si c est le cas afin de d finir les th
4. R viser les questions Il faut r viser les questions qui ont t d finies avant la collecte de l information Pourquoi avait on besoin de telle information particuli re A quelle question devait il r pondre Quelle sorte de d cision doit on prendre en se basant sur celte information 79 R viser les questions Mais qualle C es atai la question exce f aM lente res 5 mter ssants ya beauco d informations dans cea livres y Il arrive fr quemment que les gens qui ont beaucoup travaill l organisation de la collecte des informations oublient une fois ces informations recueillies de regarder en arri re et de se rem morer les probl mes de fond et les questions clefs Il ne faut pas ignorer non plus les r sultats importants auxquels on ne s attendait pas Parfois en rassemblant l information on d couvre des questions majeures impr vues et pertinentes On peut en prendre note pour y revenir plus tard et les signaler lors de la pr sentation des r sultats Deuxi me tape 2 Organiser l information Les m canismes d organisation de l information en vue de l analyse varient selon les sch mas de pens e des gens Il est parfois pr f rable de ne pas imposer certaines fa ons de penser Ce qui n emp che pas de suivre une certaine logique e Ramasser ensemble tous les renseignements pertinents qui ont t recueillis e Si n cessaire classer l information en cat gories e Il peut
5. arwa ay La bo te a outils de la de la communaut ER communaut Cicyicalic auvi wt eiduation particpot s en foresees ais Es re W Diagnostic suivi et valuation participatifs en foresterie communautaire Concept m thodes et outils Table des mati res Pr par par D Arcy Davis Case Illustrations de Tony Grove Maquette de Carmen Apted ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE Rome 1992 Table des mati res Pr face D finitions Section 1 Le concept Chapitre 1 Saisir le concept 1 La Foresterie communautaire volue 2 Qu est ce que le DSEP 3 Les principes du DSEP 4 Les avantages du DSEP Chapitre huit Les outils et leur mode d emploi 1 Choix de l outil le mieux adapt la communaut 2 Caract ristiques des outils 3 M thodes d chantillonnage 4 La taille de l chantillon Outil 1 R unions de groupe Outil 2 Dessin et discussion Outil 3 Peintures murales et affiches Outil 4 Tableaux et pictogrammes autocollants Outil 5 Histoires compl ter Outil 6 S ries d affiches non class es Outil 7 Etudes de cas communautaires Outil 8 Rep rage historique Outil 9 Entretiens semi structur s Outil 10 Classement notation tri Outil 11 Diagnostic communautaire de l environnement Outil 12 Evaluation des taux de survie Outil 13 Recherche action participative Outil 14 Utilisation de cartes Outil 15 Registres personn
6. e les activit s de foresterie communautaire n cessitent fr quemment l implication et les apports des membres de la communaut e ce sont finalement les membres de la communaut qui r coltent les b n fices du projet et qui en assument une partie des co ts e une fois les intervenants ext rieurs partis c est la communaut qui d cide de continuer les activit s ou d y mettre un terme Il est donc dans l int r t des intervenants ext rieurs d aider les membres de la communaut effectuer une valuation efficace Une fois les r sultats de l valuation connus la communaut peut d cider de continuer les activit s de les modifier en partie ou en totalit de changer de strat gie de changer d objectifs ou de mettre fin aux activit s 63 Les membres de la communaut prennent la direction de l Evaluation participative 3 arores 1 sagt rae ont ils unis ta p pini re On raradamentt 3 emande i ella iro YRS rows ASIF de travailfdevans nae conlinger LES mieux Qu avant vons Peat J pe Les intervenants ext rieurs facilitent l Evaluation participative Les intervenants ext rieurs aident les membres de la communaut organiser et entreprendre l valuation Ils montrent la direction mais ils ne dirigent pas Ils peuvent aider la d finition d un centre d int r t d une id e ils peuvent fournir de l aide en intervenant lorsqu on a besoin d eux L Evaluation participative
7. fournir celte main d oeuvre volontaire Il faudra n gocier d s le d part une forme de compensation par exemple un salaire et peut tre des plants repiquer autour des maisons sous peine de voir les gens refuser de travailler la p pini re un moment critique Il faut d terminer les conditions n cessaires Le Diagnostic participatif permet de d terminer les conditions n cessaires c est dire les facteurs importants pour l ex cution fructueuse d une activit En se servant du DSEP les conditions n cessaires sont discut es et class es par ordre d importance pour chaque activit sp cifique Les informations sont ensuite collect es afin d tablir si les conditions n cessaires sont pr sentes ou possibles Cette information sert alors liminer les activit s qui ont le moins de chance de succ s Les conditions n cessaires sont les facteurs qui doivent exister pour permettre a une activit d avoir lieu Quoique certains facteurs soient plus importants que d autres ils doivent tous tre pr sents Par exemple les conditions n cessaires a la croissance des jeunes plants sont le sol l eau la graine et la lumi re Sans graine il ne peut pas y avoir de plant m me si tout le reste est disponible Les conditions n cessaires peuvent tre cr es Si les conditions n cessaires sont absentes d une communaut il se peut qu on puisse les cr er Si l activit choisie est une parcelle bois e villageoise la
8. l ment ou telle activit Quand on se sert de l outil avec diff rents groupes et quand on compare les r sultats on peut mettre le doigt sur les diff rences de perception entre les groupes par exemple entre les paysans propri taires et les paysans sans terre ou entre les membres de la communaut et intervenants ext rieurs But de l outil e Identifier les besoins et les priorit s e Observer les changements de pr f rence e Recueillir l information qualitative et quantitative e Comparer les pr f rences et les priorit s entre les groupes par exemple propri taires terriens paysans sans terre forestiers gens de la r gion e Animer la discussion cl l analyse 128 Avantages principaux Il s agit d outils flexibles auxquels on peut recourir dans une grande diversit de situations Ce sont des outils divertissants Les aspects classement cl tri encouragent les gens par la manipulation de canes ou d objets s impliquer et participer davantage au processus L aspect classement fournil des renseignements la fois sur les choix et sur les raisons des choix L aspect tri donne une perspective communautaire au sujet L aspect notation est un moyen efficace de quantifier les opinions Mode d emploi 1 D cider quel aspect de l outil classement notation ou tri sera le plus efficace dans la collecte des renseignements requis 2 Mettez au point l exercice et rassemblez le mat riel requis carte
9. auparavant Il se pourrait qu il y ait des le ons tirer de cette exp rience pour tout le monde En tant qu animateurs les intervenants ext rieurs discutent ouvertement de ce qu ils peuvent offrir la communaut Il peut s agir de ressources mat rielles dont la communaut ne dispose pas de plants ou de pelles Il peut s agir de conseils techniques et d organisation Ils peuvent galement faire savoir aux membres de la communaut qu il faut examiner avec beaucoup de pr cautions la d cision d accepter de modifier ou de rejeter des activit s pr vues Apr s tout ce sont eux qui ont potentiellement le plus perdre au cas o les activit s choueraient et le plus gagner si elles r ussissent Tous les objectifs sont examin s Afin de s assurer que dans la mesure du possible les d sirs et les besoins de chacun sont satisfaits le Diagnostic participatif prend en consid ration tous les objectifs pertinents Tous les objectifs sont identifi s et examin s ceux des membres de la communaut qui b n ficieront directement du projet ceux des personnes qui en b n ficieront indirectement 29 ainsi que les objectifs des intervenants ext rieurs Le Diagnostic participatif encourage le d bat sur tous ces objectifs ce qui permet d identifier ceux qui sont contradictoires et ceux qui sont compl mentaires M me si les acteurs internes et externes ont des objectifs divergents il est souvent possible de r aliser les ob
10. e Quels sont les nombreux l ments d Information qui pourraient ventuellement nous le faire savoir e Quels sont les l ments d Information moins nombreux les indicateurs clef qui nous le feront savoir coup s r Le choix de bons indicateurs r duira la quantit d Information qu il faudra collecter Quatri me tape 4 Choisir les indicateurs clef Pour d terminer les indicateurs directs ou indirects pour chaque question essayez d imaginer quels sont les indicateurs possibles Est ce que les indicateurs vont permettre de r pondre aux questions avec le degr de pr cision requis Inscrivez les indicateurs en face de chaque question 49 Cinqui me tape 5 Identifier les sources d information et les outils n cessaires Pour chaque donn e de base ou chaque question d cidez o se trouve l information requise et quelle est la meilleure mani re de l obtenir On peut se procurer certains l ments de sources secondaires par exemple une enqu te agricole r cente tandis que d autres devront tre collect s sp cifiquement Choisir les indicateurs clef origine outils utiliser L Lj sources d information indicateu clefs Il est possible que l on puisse r pondre plusieurs questions en se servant du m me outil de collecte de l information Voici certains outils qui peuvent tre utiles Outil2 Dessin et discussion Outil 4 Tableaux et pictogrammes autocollants OutilS Histoires comp
11. importantes 2 Il est recommande d avoir une certaine formation au th tre populaire L exp rience nous a montr qu une fois qu une id e a t pr sent e un groupe les gens se lancent dans le projet avec enthousiasme S il n y a pas de comp tences disponibles localement on peut recourir un groupe de th tre populaire ext rieur afin d effectuer la repr sentation 3 La r alisation de repr sentations th trales populaires passe par quatre tapes fondamentales Il faut cr er une atmosph re dans laquelle les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs puissent se sentir libres de parler ouvertement de probl mes p nibles difficiles ou tabou La plupart des gens commencent par explorer leur propre exp rience puis ils se mettent tudier l exp rience des autres Appr ciation de la situation L analyse se d roule par le biais de discussions entre les membres de la communaut les intervenants ext rieurs et les animateurs acteurs Dans ces Analyse du sujet discussions on examine l information concernant le sujet dans un contexte social conomique ou politique plus large Cette d marche permet d clairer les relations et les contradictions entre les diff rents probl mes Il s agit de transformer les sujets principaux en spectacles divertissants Le divertissement peut prendre la forme d une s rie d ateliers ou d une pi ce On peut structurer les activit s sous forme de divertissement de l
12. main parcelle test r paration Bare i 3 Fabriquez le nombre voulu de livrets et distribuez les aux b n ficiaires lors d une session de familiarisation 4 Il faut de la coh rence dans le suivi et l valuation de l utilit de l outil afin d encourager son usage continu cl syst matique 5 Organisez des rencontres p riodiques pour faire la synth se comparer les r sultats et en discuter Pr cautions prendre en se servant de l outil Les r sultats risquent d tre trop g n raux si l outil est utilis pour valuer des activit s et ou des techniques dont on se sert dans une r gion tendue On doit pr voir un espace dans le livret pour enregistrer les facteurs impr vus Il faut concevoir fabriquer et analyser le livret en tenant compte de l avis des membres de la communaut 147 Outil 16 Registre de la p pini re Registre de la p pini re Description de l outil Le registre est tenu soit par le comit communautaire de la p pini re soit par un repr sentant de la communaut soit par un employ salari de la p pini re Il permet de conserver les renseignements que les membres de la communaut consid rent importants Ceci peut comprendre la comptabilit des renseignements d ordre technique des pr f rences d esp ces des donn es sur la main d oeuvre etc But de l outil e Soutenir et am liorer la gestion de la p pini re e Conserver des renseignements pr cieux sur les tech
13. membres de la communaut Ces besoins peuvent englober de nombreuses consid rations diff rences de configuration parcelles bois es cultures en all es plantations en bordure des champs plantations mixtes arbres dispers s dans les champs etc variations dans les esp ces raisons de mortalit possibles conditions atmosph riques passage des animaux etc diff rences de site sec humide fertile non fertile etc 3 En choisissant votre plan d action d cidez COMMENT sera effectu le test Il y a un certain nombre d options a En distribuant les plants donnez chaque individu une carte sur laquelle est inscrit le nombre de plants distribu s par esp ce Demandez aux gens de ramener la carte lorsqu ils recevront les plants pour la saison prochaine avec inscrits les renseignements sur l tat des arbres Assurez vous de la validit de l information en effectuant au hasard la v rification d un certain nombre de cartes b L information sur la survie peut faire partie de l outil 15 Registres des agriculteurs Si c est le cas on peut se servir d un chantillon repr sentatif de ces registres pour d terminer les taux de survie de mani re globale c S il s agit de micro planification agricole on peut prendre un chantillon repr sentatif des exploitations et effectuer une tude qui porte sur un nombre limit d entre elles d S il n y a pas de traces du nombre de plants distribu s on peut dresser un i
14. pend de l importance de l implication de la communaut dans les divers stades planification conception du message enregistrement vid o ou tournage visionnement pr montage montage visionnement post montage pr sentation distribution aux groupes ext rieurs Rappelez vous que plus la communaut est impliqu e et donc plus elle participe plus vous devez accorder de temps la discussion communautaire et la contribution au processus de d cision Il faut pr ter une attention particuli re au degr de participation lorsqu on planifie les d penses et tablit un calendrier 6 Pensez avec attention l quipement dont vous avez besoin Il faut galement pr voir comment prendre soin des cassettes particuli rement dans des conditions o r gnent la poussi re l humidit la chaleur et ou le froid Pr cautions prendre en se servant de l outil Assurez vous que les participants ont suffisamment de temps pour r aliser le produit final d sir Il se peut que la production prenne plus de temps que pr vu et que les animateurs soient tent s de faire la plupart du travail r duisant ainsi les effets b n fiques de la participation 166 Il peut s av rer difficile de visionner des vid os devant un grand auditoire R f rences Byron N 1988 Learning from Farmers about their Trees bauche FAO Community Forestry Unit Forestry Department Rome Italie Bhasin K 1976 Participatory Training for Developm
15. qu on peut comparer d exploitation exploitation de communaut communaut ce qui aide l identification des priorit s de recherche ult rieures Il fournit dans un format constant des informations sp cifiques au site et la situation Mode d emploi 1 Les membres de la communaut d terminent d abord les raisons qui justifient l enregistrement de l information puis la m thode globale appropri e l objectif et la situation les cl ments mesurer ainsi que les crit res de mesure par exemple des sacs ou des kilos mesure du travail la demi journ e ou l heure 2 Les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs cr ent un livret qui servira de registre selon la situation une seule page ou un certain nombre de pages et qui r pondra 146 leurs besoins d information Une fois cr le livret est reproduit sur du papier robuste avec une reliure solide Si le niveau d alphab tisation est peu lev on peut remplacer les inscriptions crites par des dessins et les chiffres par des traits au crayon comme indiqu ci dessous Pour enregistrer le temps de travail l agriculteur fait un trait chaque fois qu il passe une demi journ e faire un travail pr cis Il peut alors comparer le temps pass dans la parcelle t moin celui pass dans la parcelle test Exemplaire de registre personnel de l agriculture 1989 09 20 feoocos registre de fr o Palin Q Co 0000 parcelle t
16. un num ro chaque m nage l exercice marche bien avec moins de 150 m nages Le nom de chaque m nage ainsi que le num ro ont t inscrits sur des cartes s par es Nous avons choisi certains membres de la communaut on peut obtenir des r sultats int ressants en choisissant un chantillon de la population et on peut faire l exercice en groupes s par s et nous leur avons demand de trier les canes dans trois paniers si le trieur ne sait pas lire on lit le nom inscrit sur la carte et on la lui donne pour qu il la place dans le panier de son choix Chaque trieur place la carte de chaque famille dans un des trois paniers qui correspondent des cat gories d termin es par les membres de la communaut les familles qui ont assez manger qui envoient leurs enfants l cole Panier num ro un et qui sont capables d aider les autres membres de leur famille de temps en temps les familles qui ont l air de pouvoir joindre les deux bouts qui Panier num ro disposent des aliments de premi re n cessit mais qui vivent tr s deux sobrement Ces familles ne re oivent de l aide de personne mais elles sont galement incapables d en donner Panier num ro les familles qui sont tr s pauvres qui n ont pas de quoi manger et trois s habiller d cemment et qui ont souvent besoin de l aide des autres On m lange les cartes de sorte que chaque trieur commence avec une pile choisie au hasard Les trieurs n ont pas le droit
17. ARS RER EUMARAEREREEREREE e automns hiver I Suc fice 300 feo o Fo revenu total de la vente das paniers de sisal 99 Lors de la pr sentation de diagrammes barres 1 Agencez les barres en montant ou en descendant de fa on rendre claire la lecture du diagramme 2 On peut disposer les barres horizontalement ou verticalement 3 On peut inscrire des mots dans les barres horizontales 4 On peut ombrer ou colorier les barres 5 On peut inscrire d s nombres pr cis en les espa ant sur certaines barres de mani re indiquer le nombre de cas sur lequel se base chaque r sultat 6 Expliquez les barres en bas et gauche du graphique 7 Un graphique barres peut tre facilement converti en symboles ou en dessins 8 Il est possible d exprimer un deuxi me r sultat en pla ant une deuxi me barre c t de la premi re Les diagrammes circulaires Les diagrammes circulaires permettent de pr senter l information des lins de comparaison en montrant les relations entre le tout et les parties Diagramme circulaire 36 vivants apr s 3 ans 47 morts la premi re ann e 17 morts la deuxi me ann e 100 Cartes Les cartes permettent aux gens de comprendre des relations relativement complexes Carte nee PAG terres s ches NE aa w 20 es AL 4 Hi ifo ho Ye e tow LS basses terres A vilage ti aie 80 77 EAS miS Kg Bi i
18. Les outils et leur mode d emploi 2 Caract ristiques des outils La liste suivante montre les caract ristiques principales des outils visuel oral crit Chaque point exprime la valeur de l outil pour la caract ristique en question Par exemple les r unions int ressantes dans tous les cas mais elles se situent surtout dans la cat gorie des outils oraux Oo A NM RS D eR 10 11 de 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 Outil R unions de groupe Dessin et discussion Peintures murales et affiches Tableaux et pictogrammes autocollants Histoires compl ter S ries d affiches non class es Etudes de cas communautaires Rep rage historique Entretiens semi structur s Classement notation tri Diagnostic communautaire l environnement Evaluation des taux de survie Recherche action participative Utilisation de cartes Registres des agriculteurs Registre de la p pini re Comptabilit communautaire Analyse P F O C Th tre populaire Spectacle de marionnettes R alisation de supports visuels sous la direction de la communaut R alisation d enregistrements sonores sous la direction de la communaut 23 3 R alisation de vid os sous la direction de la communaut M thodes d chantillonnage Visuel Oral Ecrit Lors de la collecte des informations il est important de choisir l chantillon g n ralement les individus dont on va obtenir l info
19. Les ouvrages marqu s d un ast risque seront disponibles au second semestre de 1992 Les ouvrages dont le titre est en anglais ne seront disponibles en francais qu en 1993 169
20. atmosph re plaisante et confortable Pr voir des casse cro te et des boissons s il y a lieu faire une br ve introduction et l adapter sp ciale ment l auditoire e noncer clairement le but de la r union lors de l introduction et le placer dans le contexte des v nements pass s pr sents et futurs e commencer et finir peu pr s aux heures pr vues e d buter avec les points de l ordre du jour les sujets les questions susceptibles de faire merger une entente ou un accord parmi les gens d opinion diff rente permettre aux opinions contradictoires de s exprimer et essayer d obtenir du groupe un d passement ou une acceptation des diff rences ma e r sumer les d bats souligner les d cisions qui ont t prises et identifier les tapes suivantes Confirmer la date et l emplacement de la r union suivante e essayer de conclure sur une note tr s positive Pr cautions prendre en se servant de l outil Attention aux ordres du jour cach s aux groupes qui voudraient utiliser la r union leurs propres fins L animateur doit savoir contourner la difficult en disant Ce n est pas le but de la r union il serait peut tre pr f rable d organiser une autre r union pour discuter de ce sujet 114 L animateur doit avoir suffisamment d autorit pour contenir l assembl e mais aussi suffisamment de doigt pour inclure dans la discussion autant de personnes que possible Il se pourrait que la communau
21. condition n cessaire la plus importante est la disponibilit en terres communales En leur absence on peut envisager d autres alternatives On peut louer des terres priv es et donner a leurs propri taires une partie du bois produit 2 Les avantages du diagnostic participatif Le d but d une relation propice a la participation Le Diagnostic participatif est souvent la premi re forme d interaction entre les intervenants ext rieurs et la communaut Il engendre une relation propice 3 la participation entre les deux parties Les premi res impressions sont importantes et elles servent de base pour l avenir 34 Implication de la communaut un stade pr liminaire Le Diagnostic participatif donne la communaut l occasion de d cider d s le d part si elle accepte le projet tel qu il est pr vu par les intervenants ext rieurs ou si elle veut des modifications Lorsque c est la communaut qui prend la premi re d cision il y a de meilleures chances pour qu elle reste engag e dans ce qui est apr s tout son projet La reconnaissance des objectifs fournit une base de n gociation La discussion de tous les objectifs pertinents permet d identifier les conflits potentiels et de les r soudre par la n gociation le plus t t possible avant qu ils ne compromettent le succ s des activit s Une exp rience instructive Le Diagnostic participatif donne tous l occasion de mieux comprendre le processus de d veloppement dans l
22. de distribuer les cartes ni de discuter du rang des familles de fa on ne pas laisser de rancune dans la communaut On additionne les scores et on les divise par le nombre de trieurs Dans l exemple ci dessous 5 trieurs ont obtenu les r sultats suivants 130 Outil de tri 10 40 30 30 20 60 20 45 27 38 180 107 213 36 21 43 Notation La notation est un moyen utile pour analyser les attitudes face aux probl mes ainsi que les perceptions face au changement Cet outil demande toutefois la ma trise d un certain degr de complexit de la part de la personne qui r pond pour qu elle arrive comprendre le syst me de notation des r ponses La notation marche mieux avec les personnes qui savent lire et avec celles qui ont davantage l habitude de structurer leurs r ponses Pour mettre au point un exercice de notation il faut cr er une s rie d nonc s Ces nonc s touchent aux divers aspects des activit s qu on veut noter ou du sujet de l esp ce des technologies Il ne devrait pas y avoir plus de 25 nonc s On cr e une chelle divis e en cinq cat gories afin de relever le degr d approbation ou de d sapprobation de l nonc de la part de la personne qui r pond Approuve fortement Approuve Pas d opinion D sapprouve D sapprouve fortement Codez les r ponses de 1 5 Attribuez un score lev aux opinions qui impliquent des changements En codant faites attention ga
23. des entretiens dirig s Dans un tel entretien les gens risquent de s interrompre les uns les autres de s aider mutuellement ou de ne pas parler leur tour Ils risquent de s loigner compl tement du sujet Les enqu teurs ont besoin de savoir ce qu ils font Pour un enqu teur la plus grande difficult est de ne pas poser de questions trop directives Parmi les autres probl mes signalons manque d coute r p tition de questions d j pos es difficult d appr ciation des r ponses et formulation de questions vagues ou manquant de sensibilit 127 Outil 10 Classement notation tri Classement notation tri Description de l outil Cet outil constitue un moyen simple et peu co teux d obtenir des renseignements sur les points suivants pourquoi les gens font ils tel ou tel choix ou ont ils telle ou telle opinion combien de membres de la communaut font tel ou tel choix ou ont telle ou telle opinion quels sont les choix qu ils font Par exemple l outil peut aider comprendre pourquoi les agriculteurs choisissent de planter certaines esp ces d arbres plut t que d autres Ou pourquoi le personnel des services forestiers d cide de promouvoir telle esp ce plut t que d autres On enregistre et on compare les r sultats et les raisons des choix Cet outil sert de guide la prise de d cision individuelle ou de groupe et il permet d identifier les crit res auxquels recourent les gens pour s lectionner tel
24. enregistrer d autres outils tels que le th tre populaire les spectacles de marionnettes et les histoires compl ter e Permet de transmettre les pr occupations de la communaut aux gouvernements nationaux aux organismes donateurs et toutes les personnes concern es Avantages principaux A la diff rence des dessins des diapositives ou des photographies la vid o int gre le mouvement et le son et peut donc tre interpr t e de mani re plus efficace Ces vid os sont r alis es dans la communaut ce qui permet aux membres de la communaut de faire conna tre leurs opinions sans tre intimid s par un d cor qui ne leur est pas familier Tout en am liorant le niveau de confiance de la communaut les vid os constituent un moyen d aider les intervenants ext rieurs comprendre les aspirations des membres de la communaut Ils peuvent aussi susciter un partage de l information entre communaut s et fournir des renseignements d valuation aux organismes donateurs et aux d cideurs Ces vid os permettent de collecter des renseignements sur des l ments difficiles comprendre par exemple la dynamique de groupe On peut les visionner fr quemment des fins d analyse Les vid os peuvent remplir plusieurs fonctions Elles permettent d enregistrer et d analyser les r unions de groupe l int raction entre les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs ainsi que les autres l ments de la dynamique c
25. entretien et sur laquelle on peut prendre des notes voir ci dessous Description de l outil date te village enqu teur activit lantations mixtes bois s villageois But de l outil e Obtenir renseignements quantitatifs et qualitatifs d un chantillon de la population e Obtenir des renseignements d ordre g n ral sur des sujets pr cis e Se doter d une gamme d explications r pondant des questions sp cifiques Avantages principaux Technique moins indiscr te pour les personnes interrog e parce qu elle encourage la communication dans les deux sens Ces personnes peuvent poser des questions l enqu teur Ainsi cet outil peut servir pour la vulgarisation Confirme ce que l on conna t d j tout en permettant d apprendre Fr quemment l information obtenue lors des entretiens semi structur s fournit non seulement des r ponses mais aussi l explication des r ponses Dans le cadre d un entretien les individus sont plus facilement pr ts discuter de sujets d licats 126 Permet aux membres des quipes de terrain de faire la connaissance des membres de la communaut Les intervenants ext rieurs sont mieux plac s pour conduire les entretiens car ils sont per us comme tant plus objectifs R aliser des entretiens individuels et des entretiens de groupe permet d optimiser les deux techniques Mode d emploi 1 L animateur et ou l quipe pr voient un guide sembla
26. et les agents de terrain tirent le maximum de profit de l identification de 85 l information de sa collecte et de son analyse Mais la t che n est pas termin e tant qu on n a pas livr les r sultats l auditoire pr vu et tant qu on n a pas pris de d cisions On n glige trop souvent des r sultats valables fiables et d une importance vitale C est un gaspillage des ressources planification collecte et analyse de l information et on risque de prendre des d cisions importantes sans avoir les informations ad quates Il est important que les d cideurs obtiennent des informations pertinentes et qu ils les re oivent en temps voulu Il est galement important que les r sultats soient pr sent s de fa on compr hensible aux gens auxquels ils s adressent Importance de la pr sentation des r sultats quand avons nous besoin des r sultats 4 comment allons nous pr senter les r sultats a qui sont destin s les r sultats 2 2 Qui va recevoir les r sultats Il existe un grand nombre d usagers potentiels de l information La communaut doit d cider qui recevra les renseignements 86 A Les b n ficiaires du projet Les b n ficiaires du projet Les individus ou les groupes de la communaut qui ont particip directement au projet B La communaut La communaut Les membres de la communaut qui n ont pas particip directement qui ne vont peut tre pas b n fi
27. gens surmonter leurs craintes et renforcer leur confiance en eux e Inciter le public r fl chir aux probl mes de la communaut et chercher des r ponses Avantages principaux Cet outil a un but multiple Il peut servir au diagnostic l valuation et au suivi Il peut tre fr quemment utilis pendant la dur e du projet pour laborer une histoire On peut s en servir pour pr senter les r sultats de l analyse et pour demander un auditoire plus vaste de les v rifier On peut s en servir pour pr senter des informations d autres communaut s d autres d cideurs et ou toutes personnes impliqu es par le biais de vid os de pr sentations audiovisuelles ou d enregistrements sonores 154 Cet outil suscite un degr lev de participation de la communaut et ou des b n ficiaires en identifiant les pr occupations communautaires et en oeuvrant pour trouver des solutions Il permet de surmonter les craintes et renforce la confiance en soi Mode d emploi 1 On a besoin d un certain temps si l on veut r aliser une repr sentation relativement complexe Toutefois si la communaut a l habitude de cette forme de communication on peut le faire relativement vite et ais ment Les d penses sont minimes si on se sert de costumes et d accessoires disponibles sur place Si on effectue un enregistrement photographies diapositives vid os enregistrements sonores on peut avoir faire face des d penses plus
28. indicateurs ainsi que les crit res de mesure L information recueillie est utile aux agriculteurs individuellement et une fois synth tis e aux autres membres de la communaut et aux intervenants ext rieurs But de l outil e Juger si les activit s sont utiles pour l agriculteur nouvelles esp ces nouvelles m thodes de gestion etc e Faire des exp riences comparer les anciennes et les nouvelles pratiques e Fixer les futures priorit s de recherche et de d veloppement pour am liorer les techniques e Fournir un syst me d alarme rapide pour les nouvelles techniques qui n ont pas encore t test es localement Avantages principaux Les agriculteurs peuvent juger eux m mes partir de leurs propres sources d information les avantages et les inconv nients des activit s On peut modifier l outil pour s en servir dans une grande vari t d activit s foresti res telles que l agroforesterie les plantations mixtes les cultures fourrag res les parcelles bois es collectives et les petites entreprises de transformation des produits forestiers L outil permet de contr ler les intrants semences engrais outils main d oeuvre et les r sultats accroissement du rendement des r coltes production de perches de fourrage produits forestiers secondaires Il r v le quels sont les intrants et les r sultats que les agriculteurs consid rent importants L outil fournit des informations de recherche sur le terrain
29. l information Par exemple pour une lude de cas communautaire outil 7 sur la gestion d une for t naturelle des environs on pourrait pr senter l tude sous forme crite ou haute voix ou sous la forme d une pi ce jou e pour la communaut enregistr e en vid o et mont e pour tre distribu e un auditoire plus large Dans la mesure du possible il faudrait que les r sultats soient li s aux outils de collecte de l information qu on a utilis s les participants les connaissant bien Par exemple si vous vous servez de l outil Classement notation tri outil 10 en parall le avec des dessins sur cartes utilisez les m mes cartes lors de la pr sentation des r sultats 91 M thodes utilis es Les m thodes utilis es ont une incidence sur la pr sentation des r sultats Dans certains cas on peut simplement analyser les donn es de mani re grossi re afin de donner l information imm diatement et de la conserver pour un usage ult rieur Dans d autres cas on peut analyser les donn es et les int grer de mani re plus compl te R sultats du Diagnostic participatif Donn es de base R sultats du Suivi participatif R sultats de l Evaluation participative utilisation surtout imm diate mais devraient tre class s et conserv s pour un usage ult rieur peut tre ne pas pr senter sous forme finale avant leur incorporation aux r sultats de l valuation peuvent tre pr sent s la c
30. la carte ou la photographie ou les d calquer et les superposer sur la carte S1 l on se sert de cet outil des fins de suivi on peut inscrire les changements p riodiquement sur les cartes ou les photographies S1 l on se sert de cet outil des fins d valuation 1l serait tr s utile de comparer les cartes et ou les photographies intervalles r guliers 2 Si l on utilise des photographies a riennes ou des cartes on identifie d abord les sites topographiques familiers le nom local des lacs des rivi res des routes des b timents puis on identifie les autres zones en les comparant ceux ci On peut poser un calque sur une photographie a rienne afin de faire un croquis des zones importantes p turages communaux exploitations priv es for ts domaniales etc 144 3 On peut s organiser de diff rentes mani res Par exemple les gens peuvent dessiner individuellement ou en groupe leurs propres cartes de la communaut On peut les comparer et en faire la synth se sur une grande carte unique Ceci peut s av rer particuli rement utile si diff rents groupes d int r t de la communaut participent l effort dans la mesure o 1ls ont des impressions diff rentes de l utilisation du territoire Si les activit s ont des cons quences pour les divers groupes d int r t il faut prendre acte de toutes leurs impressions afin d entamer des n gociations fructueuses 4 Pour la micro planification les agriculteurs
31. mes cl s et d organiser le spectacle Apr s avoir identifi les messages et les th mes cl s transmettre on devrait d terminer la meilleure mani re de le faire Par exemple les marionnettes peuvent raconter une histoire ou jouer une pi ce Les marionnettistes ont besoin d une certaine dext rit manuelle ainsi que des aptitudes vocales et narratives Si ce sont des personnes locales il se peut qu il faille leur donner un entra nement et organiser des r p titions 2 Si les marionnettes et la sc ne ne sont pas disponibles fabriquez les vous m me II serait pr f rable de se servir de mat riaux locaux pour construire les marionnettes et la sc ne on peut se servir de calebasses pour les t tes des marionnettes pour la sc ne de tissu trouv sur place et de morceaux de bois et pour le syst me d clairage de vieilles bo tes de conserve Souvent toutefois ces mat riaux ne sont pas de bonne qualit et il faut donc en acheter 3 Choisissez les personnages et commencez crire le texte 4 Faites des r p titions avec un petit groupe qui Joue le r le de l auditoire 5 Montrez le spectacle de marionnettes au groupe largi Enregistrez les r actions de fa on pouvoir vous en servir plus tard pour toffer le message et l histoire Voir le th tre populaire outil 19 pour de plus amples suggestions Pr cautions prendre en se servant de l outil Les marionnettistes doivent faire face des r actions inatt
32. n a pas pour but de r pondre aux questions que se posent les intervenants ext rieurs Cependant dans de nombreux cas les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs peuvent se poser les m mes questions et trouver les r ponses gr ce cette valuation Les gouvernements et les organismes donateurs peuvent vouloir des renseignements tr s sp cifiques mais ils doivent savoir si les activit s sont pertinentes face aux probl mes per us par les membres de la communaut et si elles risquent de continuer lorsque les intervenants ext rieurs se seront retir s Des informations pour guider les d cisions de gestion Il ne faudrait pas consid rer que l Evaluation participative constitue un jugement final quant au succ s ou non des activit s L information devrait encourager les changements et les 64 ajustements que ce soit pendant la dur e des activit s pour les prochaines tapes ou pour les activit s futures Lors d une Evaluation participative les gens tirent de nombreux enseignements des choses qui ont march et des raisons de leur succ s Ils tirent un profil similaire des choses qui n ont pas bien march et des raisons de ces checs Lorsque les gens impliqu s effectuent l examen il y a de fortes chances qu ils prennent des mesures correctives parce que c est la communaut qui aura d couvert et compris ce qu il faut faire Par exemple une Evaluation participative effectu e mi parcours pourrait r
33. peut tre avantage comparer les types d information et leur valeur avant et apr s les Suivi participatif 59 4 Les tapes du suivi participatif Prenez le temps de pr parer et d organiser le suivi Cela permet aux gens de savoir pourquoi on le fait et comment s y prendre La premi re r union de planification du suivi voir Outil 1 R unions de groupe peut inclure tous ceux qui sont directement impliqu s dans les activit s ainsi que tout autre groupe int ress Elle doit tre centr e sur ceux qui sont directement impliqu s ou ceux qui ont t nomm s responsables du suivi par leurs groupes Pour planifier le suivi on peut se servir d un cadre de travail semblable celui utilis lors de la collecte des donn es de base et de l valuation participative Les tapes sont les suivantes Premi re tape 1 Discuter des raisons du suivi Revoir les avantages et les buts du suivi de sorte que les membres de la communaut puissent d cider d eux m mes si le suivi leur sera utile Deuxi me tape 2 R examinez les objectifs et les activit s Si le DSEP a t utilis depuis le d but les objectifs et les activit s des membres de la communaut auront t d termin s lors du diagnostic participatif Si on n a pas encore impliqu les membres de la communaut ceux ci ont maintenant l occasion de revoir les objectifs et les activit s tels que d finis par les intervenants ext rieurs et d en discuter Il faudra p
34. peuvent influer sur les activit s S il faut une organisation communautaire pour entreprendre les activit s il se pourrait qu il y ail un groupe existant qui puisse prendre en charge les responsabilit s suppl mentaires S il faut une nouvelle structure communautaire on peut prendre pour mod le une des organisations communautaires existantes qui a r ussi 38 Les conditions communautaires ne de nos organisations cam unautaires peut elle se char Il est possible que la communaut soit divis e classes castes politique d une mani re telle que certains groupes ne coop rent pas et qu ils soient m me franchement oppos s au projet s il leur semble qu ils ne b n ficieront pas des activit s La discussion des contraintes communautaires peut faire remonter la surface des questions tr s pineuses Il n est cependant pas n cessaire d affronter les questions pineuses ni de les r soudre Il faut simplement reconna tre leur existence de fa on en tenir compte dans la planification et les n gociations Troisi me tape 3 Identifiez les activit s Les activit s une fois d termin es sont inscrites dans la colonne de gauche colonne de gauche Identifiez les activit s 39 inscrivez les activit s possibles dans la conditions conditions mat rielles communautaires activit s identificati on possibles du probl me Plantations mixtes foyers am lior s
35. pr parer et planifier une Evaluation participative avec soin n est pas du temps perdu Ces pr cautions aident les gens comprendre pourquoi on effectue une valuation et comment s y prendre Il faudrait que la premi re r union de pr paration et de planification de l valuation soit ouverte tous les groupes concern s voir Outil 1 R unions de Groupe Cette r union peut inclure les b n ficiaires d autres membres de la communaut ainsi que des groupes de l ext rieur qui pourraient avoir un certain int r t au projet S il y a beaucoup de gens qui s int ressent l valuation on pourrait d l guer une partie des responsabilit s un petit groupe une quipe communautaire d valuation Mais lors de la premi re r union le groupe largi doit d abord discuter des raisons de l valuation et de ce qu il veut d couvrir et ce afin de guider l action de l quipe d valuation Premi re tape 1 R examiner les objectifs et les activit s Le groupe largi d cide des raisons de l valuation La r union permet une r vision des objectifs long terme et des objectifs court terme ainsi que des activit s choisies pour r aliser ces objectifs Si le DSEP a d j t utilis les objectifs et les activit s d finis l tape du Diagnostic participatif peuvent tre r examin s Dans le cas contraire on peut r examiner les objectifs d finis par les intervenants ext rieurs 71 R vision des objectif
36. probl me Il est particuli rement important que les deux parties s entendent sur la nature du probl me identifi que ce probl me soit prioritaire et que les activit s r pondent au probl me L identification du probl me est utile aussi bien aux membres de la communaut qu aux intervenants ext rieurs C est la base pour d terminer des objectifs qui serviront n gocier les options optimales L identification du probl me C est a notre pe ar Ae CPE Sl olution k y a t il des probl mes R las urgents 7 c est a la meilleure s s TESA 37 Les conditions mat rielles Certaines conditions importantes doivent tre r unies avant de pouvoir entreprendre certaines activit s Par exemple est ce qu il y a des terres de l eau ou des marches proximit Il est important que la communaut identifie les conditions mat rielles n cessaires aux activit s Les conditions mat rielles Les conditions communautaires Examinez les conditions socio conomiques n cessaires Est ce qu il y a des organisations communautaires qui peuvent entreprendre les activit s Est ce que la communaut dispose d une direction solide Est ce qu il y a suffisamment de main d oeuvre disponible dans la communaut De quelles aptitudes communautaires a t on besoin Existe t 1l des conditions sociales religieuses conomiques des classes des castes des conditions l gales voire politiques qui
37. prosp re il y a peu d information disponible sur comment faire Pour reprendre les propos d un des participants Je suis convaincu de la n cessit de la participation mais quand je rentre dans mon pays et dans les communaut s avec lesquelles je travaille je ne sais pas par o commencer Peu de temps apr s l atelier D Arcy Davis Case ing nieur forestier sp cialis e dans la participation populaire et membre de l quipe de l AFMEMP responsable des tudes de cas commen ait la r daction d un document conceptuel sur ce th me pour le compte du programme FTP Ce document a conduit un manuel de terrain qui a t labor sur la base de l exp rience des agents de terrain ainsi que des besoins qu ils ont exprim s lors de l atelier de l AFMEMP Un certain nombre de m thodes et d outils traditionnels de suivi et d valuation ont t adapt s afin d tre davantage orient s vers la participation La Bo te outils de la communaut en est le r sultat Le manuel est organis en trois sections La section 1 introduit le concept de base et les avantages d une nouvelle approche Cette section comprend galement des exercices de communication dans les deux sens l usage des membres des quipes de terrain La section 2 fournit les m thodes de formulation des besoins en information ainsi que les moyens d analyse et de pr sentation de celte information La section 3 d crit les outils de collecte de l information et offre
38. qu il est bien compris avant d y recourir Outil 12 Evaluation des taux de survie Evaluation des taux de survie Description de l outil Cet outil consiste compter et enregistrer le nombre d arbres morts et vivants apr s le repiquage Parmi les facteurs qui influent sur la survie on rel ve l esp ce le site la configuration l espacement les conditions atmosph riques les m thodes de culture la protection et la gestion Dans le cas d arbres vivants on peut noter la hauteur la circonf rence et l tat g n ral Dans le cas d arbres morts on peut noter les raisons possibles de la mort des plants 137 But de l outil e Fournir des renseignements sur le choix d esp ces et de sites corrects e Ajuster les pr visions de regarnis en fonction de la mortalit attendue e D terminer les raisons de mortalit des plants Avantages principaux L outil peut servir de signal d alarme rapide des probl mes sociaux et techniques On peut ajuster les pr visions de regarnis afin de respecter les objectifs de surfaces bois es optimales L outil peut servir d indicateur de l int r t de la communaut pour les arbres protection gestion arrosage Mode d emploi 1 D terminer en discutant avec les membres de la communaut POURQUOI il leur serait utile d effectuer un lest de survie et QUELS renseignements il leur faut 2 Concevez l valuation en tenant compte des besoins pr cis en information identifi s par les
39. que la partie omise cadre avec l histoire compl te Il faut un narrateur qui dispose de bonnes aptitudes la communication dans les deux sens Selon l importance de la discussion de groupe il faut pr voir jusqu deux heures pour raconter l histoire et remplir la partie manquante 2 Le narrateur doit tre capable de raconter l histoire d couler et de r pondre l analyse de la communaut 3 Il faut enregistrer l histoire et les r actions On peut se servir d un magn tophone quoiqu on estime fr quemment que les membres d une culture orale disposent d une excellente m moire Pr cautions prendre en se servant de l outil Il se peut qu il soit difficile de trouver un bon narrateur avec de bonnes aptitudes la communication dans les deux sens Il faudra peut tre recourir deux personnes une pour raconter l histoire et l autre pour encourager la discussion Outil 6 S ries d affiches non class es S ries d affiches non class es Description de l outil Cet outil consiste en une s rie d affiches dessin es d avance qui repr sentent des v nements locaux fr quemment inscrits sur une longue p riode Le groupe classe les affiches en s quences chronologiques afin de raconter l histoire telle qu elle s est pass e Les affiches 121 peuvent illustrer l histoire de la communaut ses probl mes ses croyances ses usages ses valeurs But de l outil e Faciliter la discussion e Permettre l enreg
40. que les autres ne sachent pas Les faiblesses sont les aspects n gatifs d une situation d une question ou d une personne donn e Les opportunit s sont les possibilit s de changement positif compte tenu des Opportunit s points forts et des faiblesses Les opportunit s sont ce qui permet de changer les choses pour les rendre meilleures 152 Les contraintes sont les l ments qui nous emp chent de concr tiser les Contraintes opportunit s Elles emp chent le changement Certaines contraintes peuvent tre surmont es d autres non valuation de la p pini re Su et Sujet valuation de la p pini re points forts opportunit s contraintes 5 En expliquant les quatre cat gories inscrivez les en t te des colonnes en haut de la page Laissez suffisamment de place pour ins rer les principaux points soulev s lors de la discussion comme l indique l exemple de la page pr c dente 6 Il y a deux fa ons d envisager l analyse P F O C selon la situation ou le sujet La premi re consiste examiner tout d abord tous les points forts puis toutes les faiblesses toutes les opportunit s et toutes les contraintes La deuxi me identifier chaque point fort puis chaque faiblesse correspondante et ainsi de suite Vous pouvez d terminer l approche la mieux adapt e chaque cas en faisant un petit test de l usage de l outil Pr cautions prendre en se servant de l outil Des questions d licates risque
41. qui offre leur avis les conditions de succ s des activit s la communaut ne sera pas forc ment d accord Il lui faudra d cider elle m me 27 Le Diagnostic participatif fournit aux membres de la communaut et aux intervenants ext rieurs un cadre qui leur permet de d terminer si les activit s propos es les int ressent s ils en ont besoin et s ils peuvent les assurer Le Diagnostic participatif lorsque les membres de la communaut sont l origine des activit s Il peut tre tr s utile de recourir au Diagnostic participatif lorsque les membres de la communaut contactent les intervenants ext rieurs pour leur demander d appuyer des activit s Ils peuvent ainsi obtenir confirmation du fait qu ils ont identifi les v ritables probl mes et les bonnes solutions Les intervenants ext rieurs peuvent aussi mieux comprendre les activit s propos es et les raisons du choix de la communaut Les intervenants ext rieurs peuvent tre l origine des activit s US HIT ECG Cassi un eS ou 7 probl me de f ES fourrage pour la b tail on manque de bois de peut on cultiver des esp ces pour le feu ei pour le fourrage din F gt A A Dien nous aide ley Une communaut est un groupe de personnes qui vivent fr quemment au m me endroit g ographique et qui s identifient comme appartenant au m me groupe Les gens d une communaut sont souvent a
42. s impliquant une petite entreprise foresti re peuvent inclure des rapports de caisse quotidiens et la v rification mensuelle des comptes Pour des activit s de reboisement il suffirait de tenir des dossiers pendant les p riodes de production en p pini re et les p riodes de repiquage avec une analyse la fin de chaque saison de culture Il faut s entendre sur les objectifs et les activit s Avant d entamer le suivi il faut que la communaut en comprenne bien la raison L information doit permettre de tenir tout le monde au courant des progr s ou de l absence de progr s par rapport aux objectifs et aux activit s pr vus Ce sont les membres de la communaut qui choisissent les crit res de mesure Lorsque ce sont eux qui choisissent les crit res de mesure kilogrammes grammes guntas sacs bo tes livres gerbes etc les membres de la communaut comprennent mieux l information El il est plus probable qu ils continueront le suivi l avenir 55 Ce sont les membres de la communaut qui choisissent les crit res de mesure Si les intervenants ext rieurs ont besoin d informations de ce genre ils peuvent traduire les crit res de mesure des membres de la communaut en des termes qu ils ont l habitude d utiliser Par exemple on peut convertir les guntas sacs gerbes en kilogrammes ou en livres Les progr s sont examin s par rapport aux objectifs et aux activit s S1 on leur fait confiance les membres de la co
43. s ou de l chec et ce du point de vue des membres de la communaut 7 Changer la vision au d veloppement communautaire Qui dit id es nouvelles dit changement En essayant tout d abord le DSEP dans une communaut donn e les agents de terrain peuvent tirer davantage de le ons de la d marche et apprendre la modifier ou l adapter aux besoins communautaires De plus ils r duisent les risques d avoir changer de strat gie d ensemble en cours de route Si les effets sont satisfaisants les quipes de terrain et les membres de la communaut pourront se pr valoir de l exp rience et la transmettre d autres Soyez patients Ne d missionnez pas si la d marche du DSEP ne donne pas les r sultats escompt s au bout de la premi re semaine On constate que certaines communaut s ont tendance s en remettre aux intervenants ext rieurs pour penser leur place surtout lorsqu elles appartiennent aux cultures o la prise de d cisions est de type du haut vers le bas ou si elles ont t expos es pendant longtemps des programmes de d veloppement g r s de l ext rieur Parfois ces communaut s manifestent peu d int r t ou peu de compr hension lorsqu on tente de les impliquer Habituellement pour accepter ou rejeter des id es nouvelles il faut les trier un niveau personnel On peut se r f rer d autres id es semblables ou bien notre propre exp rience et essayer d imaginer ce que ces id es nouvelles ap
44. sujets principaux en spectacles divertissants Le divertissement peut prendre la forme d une s rie d ateliers ou d une pi ce On peut structurer les activit s sous forme de divertissement de la mani re suivante En demandant aux gens de jouer le r le d un groupe ou d une communaut qui conna t mal leur situation puis de r fl chir sur les sentiments qui r sultent de l exp rience Par exemple on pourrait demander un groupe urbain de jouer le r le d un groupe rural ou on pourrait demander aux hommes de jouer le r le des femmes Quand les gens assument des r les auxquels 1ls sont peu familiers ils sont oblig s d apprendre et de d couvrir des exp riences et des sentiments nouveaux En int grant les nouveaux concepts et les nouvelles motions apprises dans des histoires ou des pi ces de th tre en incorporant les id es dans le r cit 156 d une pi ce ou en les remodelant par le biais d une discussion entre les acteurs et l auditoire La r flexion conduit les gens l tape suivante la plus importante la r p tition de la vie courante o on a l occasion de cr er une situation th trale dans laquelle la pratique des gens se modifie et de nouvelles formes de perception apparaissent On demande aux participants ou au public d intervenir pour r soudre un probl me ou une contradiction En r solvant la contradiction la pi ce atteint une nouvelle phase et se transforme en une pi ce nouvelle Celte nouv
45. terre les riches et les pauvres puis de comparer les dessins dans le cadre de r unions du groupe largi 7 On peut commencer l exercice en demandant chaque membre du groupe de faire son propre dessin pour l int grer ensuite un dessin plus grand fait par le groupe 8 Une fois le dessin fini si possible tout en discutant le groupe peut l analyser Qu a t on appris au sujet de la question d battre A t on d couvert des choses que l on ne savait pas auparavant Le groupe voit il les choses diff remment Il faudrait enregistrer les commentaires du groupe pour s y r f rer ult rieurement 116 Pr cautions prendre en se servant de l outil Les intervenants ext rieurs peuvent prouver des difficult s interpr ter les dessins On peut viter cet cueil en enregistrant l interpr tation du groupe De prime abord les gens peuvent se sentir mal l aise face au dessin pensant qu ils ne sont pas capables de produire une oeuvre d art Faites comprendre au groupe que le but de l exercice est de mieux comprendre la question et non pas de produire un chef d oeuvre Outil 3 Peintures murales et affiches Peintures murales et affiches Description de l outil Les peintures murales et les affiches sont de grands dessins semi permanents con us par la communaut et dessin s par un artiste Elles sont g n ralement plac es des endroits o les membres de la communaut peuvent les voir souvent But de l out
46. un certain nombre de bacs ou de balises strat giquement situ s de fa on pouvoir mesurer et enregistrer p riodiquement le mouvement du sol Parcelles Les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs s impliquent exp rimentales dans la d finition des priorit s de recherche et dans la r alisation des parcelles exp rimentales Ces parcelles peuvent se situer soit en un point central soit sur des exploitations individuelles Les parcelles centrales sont install es un endroit qui jouit d une visibilit locale importante Elles mettent l accent sur une recherche qui comporte un haut degr de risque pour l agriculteur Les parcelles individuelles sont install es sur l exploitation et ce sont les agriculteurs qui font les mesures et prennent des notes On additionne ensuite les r sultats de plusieurs parcelles et ou on les compare L information tir e de la recherche au niveau de l exploitation est souvent plus r aliste et plus utile parce qu elle traduit des situations d exploitation r elles parce qu elle illustre une vari t de sites parce qu elle est g r e de mani re plus r aliste en terme de main d oeuvre et parce qu elle peut promouvoir une meilleure interaction entre agriculteurs Par contre les registres sont confi s chaque agriculteur et il peut y avoir par cons quent des variations But de l outil e Tester localement les nouvelles technologies esp ces pratiques de conduite mesures de conserva
47. Bien que l accord unanime de la communaut ne soit pas toujours possible le DSEP encourage la coop ration gr ce l laboration d objectifs en commun au partage de l information et au d roulement public des n gociations On peut utiliser le DSEP dans toutes les activit s de foresterie communautaire La foresterie communautaire peut se r sumer en une seule activit ou en inclure plusieurs La diff rence entre la foresterie communautaire et d autres types d activit s foresti res r side dans le fait que les b n fices de la foresterie restent dans la communaut Ces b n fices peuvent profiter des individus aussi bien qu l ensemble de la communaut 17 La foresterie communautaire signifie Des entre prises de transformation ae pro uits de forat Des plantations mixtes UAn pis lai scalaire Des cuisini res bois conservation 26 5015 La gestion de la for t naturelle Planter en bordure des Des activit s agroforesti res 6 Quand peut d buter le DSEP Les quipes de terrain ont besoin de l aide des responsables Tout le monde souhaite et profitera d un d veloppement durable Mais les avis sont partag s quant aux moyens d y parvenir Les quipes qui introduisent le DSEP dans les communaut s ont besoin d avoir l appui des responsables ou d faut de l obtenir Il se peut qu il leur faille du temps pour assimiler la d marche d
48. Certains sujets pineux concernant le pass risquent de faire surface Si cela se produit l animateur peut passer la p riode suivante quitte revenir plus tard la question Le groupe ne devrait pas s enliser dans des d bats de fond sur les questions d licates Outil 9 Entretiens semi structur s Entretiens semi structur s Description de l outil Les entretiens semi structur s se d roulent dans un cadre relativement ouvert qui permet de discuter de sujets pr cis mais sur le ton de la conversation et sur le mode de la communication dans les deux sens Ces entretiens servent autant donner de l information qu en recevoir A la diff rence d un questionnaire o l on formule l avance des questions pr cises l entretien semi structur d bute par des questions ou des sujets g n raux On identifie d abord les sujets pertinents par exemple les fourneaux Les relations possibles entre ces sujets et des 125 questions telles que la disponibilit le co t et l efficacit servent alors de base des questions plus pr cises qui n ont pas besoin d tre pr par es l avance Les questions ne sont pas con ues et formul es l avance La plupart des questions apparaissent pendant l entretien ce qui permet l enqu teur et son interlocuteur d aborder les d tails et de discuter des probl mes d une mani re souple La technique est simple On peut utiliser une maquette qui sert de guide lors de l
49. G 75 an 47 100 nombre de cuisinieres vendues 100 utile ur l va pr 75 de 1990 1985 1944 1987 1988 anner 1985 1988 le suivi 2 Les avantages de l valuation participative Les membres de la communaut prennent de meilleures d cisions 67 L Evaluation participative permet d examiner les activit s une par une et en fonction de leurs objectifs Les membres de la communaut obtiennent ainsi des renseignements utiles et pertinents Cela les aide d cider si les objectifs et ou les activit s doivent rester les m mes ou changer Les membres de la communaut acqui rent des aptitudes nouvelles L Evaluation participative r v le des aptitudes communautaires qui avaient t sous valu es et ou permet de d velopper les aptitudes analytiques essentielles la prise de bonnes d cisions Elle permet galement aux membres de la communaut de mieux s organiser et d exprimer leurs pr occupations et leurs int r ts de mani re compr hensible Ceci renforce la communication dans les deux sens Les intervenants ext rieurs comprennent mieux les membres de la communaut Les intervenants ext rieurs tirent eux aussi des b n fices de l Evaluation participative car elle compl te et enrichit leurs propres valuations C est particuli rement le cas lorsque leurs objectifs sont l autosuffisance et la durabilit L Evaluation participative leur permet de savoir si la communaut risque de continuer le
50. Taux de survie des jeunes plants dans les bois s villageois et dans les plantations mixtes 00 l gende bois s villagenis plantations mixtes taux de survie 5 des jeunes plants dans les bois s ste ne villagaois at dans nii les plantations S06 g mixtes ARCA B s SL E A N a mols survie enregistr e apr s Diagrammes Les r sultats qui peuvent tre exprim s dans des tableaux ou des graphiques sont galement repr sentables sous forme de diagramme Les diagrammes sont des repr sentations visuelles qui comparent simultan ment divers l ments d information On peut souvent les lire plus facilement que les tableaux ou les graphiques Il y a diff rentes sortes de diagrammes les diagrammes verticaux et horizontaux les diagrammes barres les diagrammes circulaires les diagrammes sous forme de cartes Les diagrammes barres Les diagrammes barres verticales et horizontales sont utiles pour comparer simultan ment divers l ments d information La longueur de chaque barre indique la quantit repr sent e A la diff rence des histogrammes il y a des espaces entre les barres 98 Diagramme barres verticales J wo Sep revanu total de 4 oo la vente des x09 paniers de sisal zoo AE von ae a 8 pea a a 6 o o o RS DE DE CRC ss eete s ss ete pie dre de mes PE a CCC ICE BCIC RE CRC ea os at ee kee ee ee
51. a communaut lors des tudes qu effectuaient les intervenants ext rieurs pour aider la d finition des besoins de la communaut Les intervenants ext rieurs commen aient donc r aliser que les membres des communaut s avaient des connaissances importantes Les membres des communaut s arrivaient souvent expliquer pourquoi telle ou telle activit avait march ou chou Troisi me tape Les membres des communaut s participent la prise de d cisions avec l aide des intervenants ext rieurs Les membres des communaut s participent la prise de d cisions avec l aide des intervenants ext rieurs Les membres des communaut s identifient les probl mes et les solutions Ils tablissent les objectifs et les activit s suivent et valuent les progr s afin de voir s ils les ont r alis s et s ils sont toujours pertinents Les intervenants ext rieurs adoptent une d marche participative Ils encouragent les membres des communaut s identifier leurs propres besoins tablir leurs objectifs g rer suivre cl valuer les activit s Les r sultats sont prometteurs La d marche participative commence produire des r sultats encourageants Moyennant temps et exp rience cette d marche continuera produire des m thodes et des outils qui auront un potentiel consid rable pour un d veloppement durable La Bo te outils de la communaut pr sente plusieurs m thodes et outils susceptibles d a
52. a mani re suivante En demandant aux gens de jouer le r le d un groupe ou d une communaut qui conna t mal leur situation puis de r fl chir sur les sentiments qui r sultent de l exp rience Par exemple on pourrait demander un groupe urbain de jouer le r le d un groupe rural ou on pourrait demander aux hommes de jouer le r le des femmes Quand les gens assument des r les auxquels 1ls sont peu familiers ils sont oblig s d apprendre et de d couvrir des exp riences et des sentiments nouveaux R alisation En int grant les nouveaux concepts et les nouvelles motions apprises dans des histoires ou des pi ces de th tre en incorporant les id es dans le r cit d une pi ce ou en les remodelant par le biais d une discussion entre les 155 Organisation Appr ciation de la situation Analyse du sujet R alisation acteurs et l auditoire La r flexion conduit les gens l tape suivante la plus importante la r p tition de la vie courante o on a l occasion de cr er une situation th trale dans laquelle la pratique des gens se modifie et de nouvelles formes de perception apparaissent On demande aux participants ou au public d intervenir pour r soudre un probl me ou une contradiction En r solvant la contradiction la pi ce atteint une nouvelle phase et se transforme en une pi ce nouvelle Celte nouvelle pi ce peut contenir de nouvelles contradictions et de cette mani re le processus e
53. a quan ressources fo resteres existantes tit de bois de feu onsomm e par les m nages de bois de feu utilis e par les m nages Se Sah activit s installer des foyers am lior s ET ae objectif inm diat r duire la quantit combien de fourneaux ont t vendus en D autres m thodes contribuent l Evaluation participative Lors de l Evaluation participative une bonne partie des renseignements tir s du Diagnostic participatif des Donn es de base et du Suivi participatif peut servir Par exemple on peut se servir de l information tir e du Diagnostic participatif pour identifier les objectifs g n raux et initiaux et pour rafra chir la m moire de la communaut sur son analyse initiale des probl mes L information tir e des Donn es de base peut tre utile titre de comparaison par exemple la consommation domestique moyenne de bois de feu avant l introduction de nouveaux fourneaux 66 Information consommation domestique de bois de feu eee donn es de based 1990 valuation le nombre moyen de fagots utilis s dans chaque foyer est de 3 par semaine nouveau parl 50 femmes on peut compa rer Ca r suital aux donn es de 85 L information tir e du Suivi participatif indiquera la progression des tendances et les quantit s totales La progression des tendances et les quantit s totales en 1985 on a vendu 25 fnheauxk an G
54. activit une fois que le groupe largi a d cid ce qui est n cessaire Voici certains outils qui peuvent s av rer utiles selon le type d information requis Outil 2 Dessin et discussion Outil 4 Tableaux et pictogrammes autocollants Outil 6 S ries d affiches non class es Outil9 Entretiens semi structur s Outil 10 Classement notation tri Outil 15 Utilisation de cartes Collecte de l information a je crois que a va bian ma r oie lt lt Q ANNY 42 Huiti me tape 8 Analyse de l information De retour au groupe largi l animateur utilise le cadre de travail et les feuilles d information sur les activit s pour discuter des activit s et les examiner une par une Il tire un trait de gauche droite en face de chaque activit et il inscrit OK lorsque les conditions n cessaires sont pr sentes ou peuvent tre cr es et STOP lorsque les conditions n cessaires ne sont pas pr sentes ou ne peuvent pas tre cr es Les lignes o l on retrouve OK d un bout l autre de la page seront celles o les activit s auront toutes les conditions n cessaires requises pour un bon fonctionnement Analyse de l information s il n as pas possible de remplir la condition n cessaire inscrivez si la condition r cassaire existe tirez un trait travers la A activit s pour case at inscrive chaque cas identification conditions ES D EnS ArT faapa p adl
55. aire du territoire C est pourquoi il est utile la gestion et au suivi des zones foresti res communautaires et des bassins hydrographiques C est une m thode qui demande moins de temps que d autres outils de collecte de l information tant donn qu on peut identifier plusieurs interventions en se servant d un seul outil Les communaut s peuvent analyser souvent pour la premi re fois les liens les sch mas et les relations r ciproques dans l utilisation du territoire Les cartes peuvent servir d outil but multiple Elles peuvent tre utiles aussi bien pour l animation que pour le diagnostic l organisation le suivi la collecte des donn es de base et l valuation Mode d emploi 1 Pr sentez des groupes de 5 7 personnes les cartes et ou les photographies a riennes ainsi que le but de l exercice Ces petits groupes peuvent tre compos s de repr sentants des diff rents groupes de la communaut On peut galement faire r aliser les cartes par les diff rents groupes s par ment et comparer ensuite les r sultats Les photographes a riennes peuvent co ter cher supposer qu elles soient disponibles On peut se servir de cartes faites localement ou de cartes achet es ou bien la communaut peut dessiner elle m me les cartes voir outil 2 Dessin et discussion auquel cas les d penses restent minimes S1 l on utilise cet outil des fins de planification on peut dessiner les diff rentes activit s sur
56. an 3111215 A nen mixtes aaa ee prenez la feuille d information eur las plan ations mixtas semblent tre achvit s c est peut car las gens pe pas a en servir la gestion des bois s villageois a des chances de marcher mais il fa que les agriculteurs 6 organisent foyers am lior e estion des is s TE L information tir e du Diagnostic participatif s av rera utile l avenir Conservez la en lieu s r Chapitre trois Participation la collecte des donn es de base 1 Qu est ce que les donn es de base 2 Les avantages de ce processus 3 Les tapes du processus 43 1 Qu est ce que les donn es de base Ces donn es de base collect es de mani re participative permettent de d crire une situation donn e selon le point de vue des membres de la communaut Elles permettront galement l orientation des activit s et la mesure des changements en tant compar es des donn es du m me ordre collect es une date ult rieure L information est identifi e et collect e afin de d crire la situation pr sente en rapport avec les objectifs Par exemple si un des objectifs est l augmentation de la quantit de bois de feu dont dispose une communaut l information issue des donn es de base peut comprendre L tat actuel de l approvisionnement en bois de feu La source actuelle d approvisionnement en bois de feu locale et ou imp
57. ant une p riode de temps plus courte bien que les autres consid rent qu elle a particip part gale La communaut pourrait donc choisir d valuer la participation sur la base de la comp tence et de la qualit du travail plut t que sur celle du temps fourni La contribution en temps d un menuisier n est pas n cessairement consid r e gale celle d un simple manoeuvre La communaut pourrait estimer qu un leader qui assume davantage de responsabilit s a droit une part plus grande des b n fices Bien qu on puisse introduire le Suivi participatif tous les stades des activit s 1l est pr f rable de le faire le plus t t possible avant que les activit s entrent en vigueur C est ce stade que l on fait des pr paratifs pour d cider qui effectuera la collect des donn es et comment et quel moment se d roulera l analyse p riodique D s la mise en oeuvre lorsque les activit s ont d but commence le suivi On analyse les renseignements relev s par p riodes pr d termin es tous les jours toutes les semaines une fois par mois ou une fois par saison Il y a des avantages tirer de l introduction du Suivi participatif m me lorsque les activit s ont d j d marr Son introduction pourrait tre judicieuse si le Suivi en cours n apportait pas les r sultats escompt s ou bien si l information n tait pas utile au membres de la communaut ou encore si on essayant d autres formules du DSEP On aurait
58. ape Au cours des vingt derni res ann es la Foresterie communautaire est pass e par deux tapes particuli rement marqu es elle vient maintenant d entrer dans une troisi me phase Les intervenants ext rieurs prenaient presque toutes les d cisions Les intervenants ext rieurs prenaient presque toutes les d cisions Ils d cidaient quels taient les probl mes et comment les r soudre Ils concevaient les projets et en d finissaient les objectifs et les activit s Ils fournissaient les apports n cessaires g raient le projet puis contr laient et valuaient eux m mes les activit s afin de voir s ils avaient atteint leurs objectifs Les r sultats taient d cevants A la longue la communaut se d sint ressait du projet Elle ne poursuivait que tr s rarement les activit s apr s le d part des intervenants ext rieurs Il tait clair que l objectif de durabilit n tait pas atteint Deuxi me tape Les intervenants ext rieurs continuaient prendre la plupart des d cisions mais ils commen aient poser davantage de questions aux b n ficiaires 10 Les intervenants ext rieurs continuaient prendre la plupart des d cisions mais ils commencaient poser davantage de questions aux b n ficiaires Dans l ensemble le r le des intervenants ext rieurs tait le m me que lors de la premi re tape On notait cependant une compr hension nouvelle des pr f rences et des motivations de l
59. aphies qui se rattachent au sujet Si on s est servi de photographies pour la collecte de l information on peut les trier et les titrer de mani re souligner le message puis les exposer pour les pr senter un auditoire plus large Avant de commercer le programme de plantation il n y avait pas beaucoup d arbres dans la vall e 103 Nous avons d marr une p pini re avec plusieurs esp ces Les services forestiers nous ont consenti un petit pr t Nous avons vendu les plants nos propres membres pour pouvoir entretenir la p pini re 104 On peut ranger les photographies dans des albums pour les prot ger ce qui fournira une documentation visuelle la communaut On peut galement montrer ces albums d autres communaut s lors de visites entre agriculteurs 8 La pr sentation orale des r sultats Les pi ces de th tre les spectacles de marionnettes la narration les chants et les r unions sont autant de moyens qui peuvent s av rer utiles pour pr senter l information de mani re int ressante et compr hensible Dans une communaut o 1l existe une faible aptitude la lecture et ou une tradition de narration la pr sentation orale accompagn e d l ments visuels est probablement la meilleure mani re de pr senter les r sultats On peut meure en relief les pr sentations orales en les combinant des effets visuels Par exemple un spectacle de marionnettes dont les personnages expliquent l in
60. arer les r sultats sous une forme autre que celle qui lui est utile Si ce sont d autres personnes qui demandent les r sultats on ne peut pas le faire sans le consentement de la communaut Si la pr paration des r sultats pour d autres prend beaucoup de temps il faudra peut tre d dommager la communaut d une mani re ou d une autre A chaque fois que les r sultats quittent la communaut il faut le faire en respectant les propri taires de l information et en tenant compte de leur avis 90 Si ce sont les intervenants ext rieurs qui r clament l information il faut qu ils soient pr ts fournir les ressources n cessaires sa pr sentation et traduire les renseignements sous une forme compr hensible Par exemple supposons que les membres de la communaut choisissent de pr senter les r sultats sous la forme d une pi ce de th tre populaire Si d autres personnes ext rieures la communaut souhaitent avoir les r sultats on pourrait pr senter la pi ce dans les communaut s voisines les intervenants ext rieurs fournissant les moyens de transport Ou alors la pi ce pourrait tre film e sur vid o pour d autres pays les intervenants ext rieurs fournissant les ressources n cessaires Ou enfin on pourrait photographier la pi ce et en faire un enregistrement sonore afin de r aliser une pr sentation audiovisuelle avec diapositives ou vid o 3 O et quand a t on besoin des r sultats Il peut y avoir des
61. asion et la plus logique de rencontrer la communaut au complet Il se peut que ce soit ce moment l qu ils obtiennent la coh sion de la communaut ainsi que sa confiance Les r unions communautaires o tout le monde est invit permettent tous ceux qui veulent participer de le faire Les r unions centre d int r t plus restreint rassemblent ceux qui ont un probl me particulier ainsi que ceux qui ne peuvent pas prendre la parole aux r unions largies telles les femmes ou les groupes minoritaires ou ceux dont l implication est secondaire tels les leveurs nomades Les r unions r guli res en petit groupe peuvent susciter la discipline de groupe encourager l approche coop rative l identification et la r solution des probl mes tablir un forum pour les prises de d cision par consensus fournir un moyen pratique de d velopper les capacit s d cider en commun promouvoir des activit s et rendre possible le partage des exp riences Mode d emploi Il faut accorder beaucoup d attention la pr paration des r unions si l on veut s assurer de leur succ s Il faut susciter la communication dans les deux sens il faut que l int r t soit soutenu et que le travail avance Voici quelques tapes utiles la planification d une bonne r union 1 Ayez un but clair Sachez ce que la r union doit permettre d accomplir tant du point de vue des intervenants ext rieurs que de celui des membres de la commun
62. ation plus largies telles que des programmes radiophoniques sur la foresterie On peut combiner les enregistrements sonores aux diapositives aux dessins ou aux photographies On peut enregistrer des d clarations verbales d objectifs On peut se servir des langues locales et ou des dialectes et les traduire si n cessaire Il n y a pas besoin de savoir lire On peut couter les enregistrements plusieurs reprises afin d analyser les messages qu ils contiennent Mode d emploi 1 Assurez vous que l quipement d enregistrement et le savoir faire existent Selon le degr de qualit requis les enregistrements sonores pourraient n cessiter le recours des personnes qualifi es qui s occuperaient du montage sous la direction de la communaut Si on a besoin d un produit de haute qualit pour une diffusion radiophonique par exemple il est possible que le montage prenne du temps Au d part l achat d un magn tophone du mat riel de montage du microphone et des bandes pourrait repr senter une d pense importante mais ces quipements peuvent servir plusieurs communaut s L un des probl mes r side dans le fait que la communaut d pend des intervenants ext rieurs pour l quipement audio De toute fa on les gens ont surtout avantage r aliser et distribuer les enregistrements sonores plut t qu les conserver 163 2 Si on se sert de cet outil pour pr senter des r sultats il faut s assurer qu ils sont co
63. aut Description de l outil On peut enregistrer un message ou une histoire mis au point par la communaut pour une pr sentation interne des fins d analyse pour sa diffusion par des stations de radio locales pour l utiliser dans des communaut s voisines dans le cadre d changes entre agriculteurs et ou pour le pr senter d autres personnes concern es telles que des gouvernements nationaux ou des organismes donateurs 162 Ces enregistrements sonores peuvent contenir des entrevues de membres de la communaut une histoire racont e ou une pi ce de th tre ou un spectacle de marionnettes enregistr d j r alis par la communaut Il existe d autres options possibles pour utiliser cet outil par exemple combiner les enregistrements sonores avec des diapositives l occasion de pr sentations audio visuelles ou organiser le dialogue entre plusieurs communaut s But de l outil e Formuler un message pour pr senter des r sultats e Enregistrer des histoires ou des pi ces de th tre qui ont t cr es en se servant d autres outils e Contribuer la collecte de l information tir e des r unions des groupes de discutions th matiques des entretiens Avantages principaux Les communaut s qui disposent d une culture orale narration peuvent enregistrer l information pour l analyser et s en servir une date ult rieure donn es de base diagnostic valuation L outil est utile des fins d anim
64. aut Obtenez l approbation et l implication des leaders locaux Soyez conscient des coutumes et du protocole en vigueur dans le village 2 Pr parez un calendrier pour pouvoir v rifier jour par jour les pr paratifs 3 Pr voyez une date et un lieu de r union qui conviennent tous Tenez compte de la taille et de la composition du groupe Rappelez vous que les gens ont des obligations diff rentes que les femmes ne pourront peut tre pas tre pr sentes au m me moment que les hommes 4 Apr s avoir fix une date qui convienne au plus grand nombre pr venez les gens l avance 5 Si on attend des intervenants ext rieurs il faudra peut tre pr voir leur h bergement et leurs repas 6 Faites savoir la raison de la r union la communaut ou au groupe en posant des affiches en rendant visite aux gens chez eux en faisant passer des annonces publiques en vous servant de la radio du t l phone du bouche oreille 7 Si vous avez pr vu des attractions faites en sorte qu elles ne distraient pas les gens du but de la r union mais qu elles s int grent dans le sujet 8 Pr voyez et pr parez des fiches d information du mat riel distribuer Pr voyez une m thode de distribution 113 9 Si n cessaire pr voyez des groupes centre d int r t plus restreint ainsi que des m canismes de retour de l information 10 Planifiez une strat gie d encouragement des d bats Par exemple pr parez des questi
65. ble l exemple de la page pr c dente Inclure les sujets ou les questions soulever 2 D terminer la taille de l chantillon et la m thode d chantillonnage 3 Les enqu teurs peuvent effectuer un certain nombre d essais d entretiens entre eux et ou avec quelques membres de la communaut afin de se familiariser avec les questions et d obtenir un retour d information sur leurs aptitudes la communication dans les deux sens 4 Pendant l entretien ne prendre que des notes succinctes Tout de suite apr s revoir les notes pour les toffer 5 Analyser l information la fin de chaque journ e Ceci peut se faire avec le groupe ou l quipe charg e des entretiens 6 Discuter des r sultats d ensemble de l analyse avec des membres de la communaut afin de leur permettre de remettre en question les impressions des enqu teurs Ceci permet de rendre le processus plus participatif Pr cautions prendre en se servant de l outil Ces entretiens peuvent faire ressortir grande quantit de renseignements suppl mentaires Des r unions de l quipe aideront rep rer les similitudes dans les r ponses Dans les entretiens individuels assurez vous que la personne interrog e sait que la confidentialit de ses r ponses sera respect e et qu elle a confiance en cette promesse L enqu teur risque d avoir besoin d une certaine pratique avant de trouver la juste mesure entre la technique des entretiens non structur s et celle
66. ble Outil 18 Analyse des points forts faiblesses opportunit s et contraintes P F O C Analyse des Points forts Faiblesses Opportunit s et Contraintes P F O C Description de l outil Cet outil fournit un cadre de travail qui permet l analyse et ou l valuation des probl mes en groupe On se sert dans ce cadre de quatre cat gories Points forts Faiblesses Opportunit s et Contraintes afin d examiner de d finir et de discuter des probl mes But de l outil e Fournit un cadre pour analyser une situation donn e e Encourage la participation de nombreuses personnes e Facilite la discussion des solutions potentielles opportunit s et des contraintes Rassemble des renseignements d ordre qualitatif 151 Avantages principaux Les agents de terrain trouvent que l analyse P F O C est facile expliquer facile utiliser et facile comprendre par les communaut s Cet outil peut servir la collecte de l information et l analyse pour le diagnostic le suivi et l valuation Le meilleur aspect de l outil consiste en une reconnaissance du fait qu il y a normalement deux aspects toute question ou situation positif et n gatif et qu on encourage le d bat sur chacun d entre eux Ceci permet de poser des jalons pour des n gociations et des compromis L outil facilite les discussions ouvertes en profondeur franches et cibl es puisqu il faut parvenir un accord pour d finir en quoi consistent les p
67. ch ances qui limitent la mani re dont on peut pr senter les r sultats Il faudra peut tre renoncer des formes de pr sentation compliqu es si on a besoin des r sultats relativement rapidement afin de prendre une d cision 4 Comment pr senter les r sultats La fa on de pr senter les r sultats varie selon le type d information recueillie quantitative ou qualitative selon les outils de collecte de l information utilis s selon qu il s agit de r sultats du diagnostic du suivi de l valuation ou provenant de la collecte des donn es de base cl selon les ressources disponibles R sultats quantitatifs qualitatifs IT est plus facile de pr senter les r sultats quantitatifs nombres sous forme visuelle par exemple des tableaux ou des graphiques tandis que les r sultats qualitatifs descriptions se pr tent des pr sentations sous forme d histoires d tudes de cas ou de pi ces de th tre Lors de la pr sentation on peut int grer les deux types d information de fa on ce qu ils se compl tent et se soutiennent mutuellement Songez une histoire dans un journal t l vis L information quantitative les nombres se trouve fr quemment rapport e en m me temps que les citations ou les entrevues afin de transmettre le message efficacement Utilisation des outils de collecte de l information Il se peut que la fa on de transmettre les r sultats d pende troitement des outils qui ont servi la collecte de
68. cier directement des activit s mais qui risquent d tre tr s int ress s par ce qui se passe 87 C D autres communaut s D autres communaut s Les communaut s des alentours celles qui se situent l int rieur du pays ou m me celles qui sont l tranger peuvent toutes b n ficier des le ons et des exp riences des autres D Le personnel forestier Le personnel forestier a ne hs 4t Les agents de terrain les administrateurs de projet les directeurs nationaux et les employ s d autres secteurs ont tous int r t conna tre l exp rience de la communaut 88 E Les services forestiers nationaux Les services forestiers nationaux Les services forestiers nationaux s int ressent au d veloppement forestier communautaire dans leur pays Ils veulent savoir collectivement ou individuellement comment progressent les activit s foresti res F Les donateurs Les donateurs AU 2 a t a s Les agences gouvernementales les organisations non gouvernementales les ONG les bailleurs de fonds individuels et autres organismes de d veloppement qui travaillent dans des activit s similaires ou voisines seront int ress s 89 G Le grand public Le grand public H Les organismes de recherche Les organismes de recherche La pr sentation des r sultats varie selon les usagers Dans certains cas ce n est pas n cessairement la communaut qu il appartient de pr p
69. communaut peuvent ressentir le besoin de v rifier quelles sont les personnes qui participent aux activit s communautaires afin de distribuer quitablement les b n fices Dans de nombreux cas c est le travail volontaire des membres de la communaut qui permet de mener terme les activit s de foresterie communautaire Ceux qui travaillent gratuitement peuvent souhaiter une certaine forme de r compense Ils pourraient aussi d sirer des sanctions contre ceux qui ne participent pas au travail volontaire Par exemple ceux qui travaillent la p pini re volontairement pourraient recevoir des plants gratuits tandis que ceux qui ne participent pas seraient oblig s de les acheter Les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs observent ensemble la participation Bien que l observation de la participation soit importante pour tous 1l est vident que ce sont les membres de la communaut qui la d finissent et qui aident la mesurer ou qui aident les intervenants ext rieurs choisir les indicateurs Lorsque ce sont les membres de la communaut qui d terminent les indicateurs de participation 1l y a de plus grandes chances pour que leurs crit res soient mieux adapt s aux conditions locales que des indicateurs choisis par des intervenants ext rieurs Par exemple il n est pas toujours possible de mesurer la participation individuelle en terme d heures Il se peut qu une personne fournisse un travail sp cialis pend
70. crit une mani re d effectuer une certaine op ration un moment donn Chacune de ces activit s correspond au d veloppement d un arbre d j en place ou de toute une plantation Les m thodes du DSEP sont elles aussi distinctes selon ce que l on fait et quel moment on le fait Chaque m thode contribue l ensemble du syst me d information tout comme une 25 m thode d lagage contribue l ensemble de la plantation Les m thodes du DSEP sont les suivantes Le Diagnostic participatif Chapitre deux Participation la collecte des donn es de base Chapitre trois Le Suivi participatif Chapitre quatre L Evaluation participative Chapitre cinq Chaque chapitre d crit la m thode et ses usages principaux ses avantages puis les diff rentes tapes suivre Il est pr voir que les m thodes auront besoin d tre modifi es au cours de l exp rience sur le terrain en fonction des r actions de la communaut et des aptitudes existantes Les chapitres six cl sept introduisent quelques unes des fa ons d analyser l information et les r sultats obtenus Chapitre deux Le diagnostic participatif 1 Qu est ce que le diagnostic participatif 2 Les avantages du diagnostic participatif 3 Les tapes du diagnostic participatif 1 Qu est ce que le diagnostic participatif Le Diagnostic participatif est une m thode qui sert r pondre selon le point de vue des membres de la communaut aux questions suivantes quelles so
71. ctuer des observations et juger de la valeur des changements On effectue cette valuation en attribuant une valeur num rique chaque facteur de l environnement On d termine ainsi des scores Ce n est pas ce score qui est important mais la mani re dont les valeurs num riques d notent l importance d un facteur en comparaison un autre Les valeurs permettent galement de d celer quels sont les facteurs qu il faut surveiller de pr s But de l outil e Fournir des jugements de valeur syst matiques et coh rents comparables dans le temps e Pr dire dans la mesure du possible l impact positif et n gatif que pourraient avoir les activit s pr vues Une fois cela compris on peut effectuer des compromis si possible favorables aux personnes impliqu es e D celer o des probl mes d environnement risquent de se poser Avantages principaux Les Diagnostics communautaires de l environnement provoquent une prise de conscience de l impact potentiellement n gatif et positif des activit s 133 Ils fournissent des signaux d alarme lorsqu apparaissent des facteurs potentiellement n gatifs Mode d emploi 1 Discutez du but de l outil et de son mode d emploi lors d une r union avec les membres concern s de la communaut Fixez une d finition du terme environnement par exemple l environnement d une communaut est d fini par ses aspects sanitaires sociaux conomiques ainsi que pas son contexte g n ral culturel e
72. cuisini res distribu es dans la communaut entre 1985 et 1989 Analyse et pr sentation des r sultats cuisini res distribu es dans la communaut entre 1985 et 1989 49 44 eae em ee eee 0 a Pp n bo i465 Bi 87 g gal FF CUISINIERES Les chapitres six et sept traitent de l analyse de l information et de sa pr sentation 62 Chapitre cinq L valuation participative 1 Qu est ce que l valuation participative 2 Les avantages de l valuation participative 3 Les tapes de l valuation participative 1 Qu est ce que l valuation participative L Evaluation participative est l occasion pour les membres de la communaut comme pour les intervenants ext rieurs de s arr ter pour r fl chir au pass afin de prendre des d cisions pour l avenir Les intervenants ext rieurs encouragent activement les membres de la communaut prendre la responsabilit et le contr le des l ments suivants Les membres de la communaut prennent la direction de l valuation participative e l organisation de ce qu il faut valuer e comment effectuer l valuation e la r alisation de l valuation e l analyse de l information et la pr sentation des r sultats de l valuation De toute fa on les membres de la communaut effectuent des valuations de mani re intuitive et informelle la lumi re de leurs propres objectifs et ou de ceux du groupe Ce pour diverses raisons
73. de pointage Les fiches de pointage servent r sumer des donn es telles que la production les statistiques de survie les ventes des p pini res Il faut apporter une attention particuli re aux l ments d information qui mis de pair permettent de r pondre aux questions pos es initialement La fiche de pointage est un outil particuli rement utile lorsque le niveau d alphab tisation n est pas tr s lev On peut se servir de croquis et ou de symboles pour repr senter les l ments analys s La pr paration des fiches de pointage en r union ou en groupe permet de faire ressortir les tendances L analyse quantitative de l information 82 calculez la moyenne en additionnant ho rizontalement questions Ress et en divisant par le fe alt a4 hb nombre de cases nombre de personnes dans le m na cultiv es rob Pb EEE eee arbres TE 160 25 19050 77 les renseignements obtenus chaque entretien sont inscrits dans les cases Les fiches r capitulatives Les fiches r capitulatives peuvent servir exposer les donn es une par une afin de montrer clairement les diff rences entre chaque l ment d information Cette m thode est particuli rement utile pour analyser les renseignements tir s des entretiens Les fiches r capitulatives 83 Cinqui me tape 5 Analyse qualitative de l information L analyse qualitative descriptive est un processus cr atif et cri
74. donn es de base Discutez ensemble des avantages qu elles procurent Si le groupe d cide de continuer que veut il savoir Veut il mesurer les progr s ou obtenir des renseignements sur une question pr cise 46 Discuter du but de la collecte des donn es de base comment s y prendra Deuxi me tape 2 Revoir les objectifs et les activit s S1 on collecte des donn es de base dans le but de pouvoir mesurer le changement une date ult rieure on sera alors capable de revoir les objectifs et les activit s Ceux ci ont peut tre t fix s lors du Diagnostic participatif Si ce n est pas le cas on peut revoir les objectifs et les activit s d finis par les intervenants ext rieurs et en discuter S1 on collecte ces donn es dans le but d obtenir des renseignements sp cifiques sur une nouvelle activit ou cause d un probl me il peut tre utile de r examiner les questions importantes 47 Revoir les objectifs et les activit s comment savoir si nous quels sont i avons atteint nos nos objectifs Troisi me tape 3 D finir les questions importantes Une fois fix le but de la collecte des donn es de base le groupe doit d cider du type d informations n cessaires On peut en discuter en groupe puis d finir une liste de priorit s s il y a trop de questions Si le groupe est important il peut d cider un moment donn de d l guer la responsabilit a une quipe restreinte Les i
75. ds par exemple en termes conomiques et sociaux attribuables au projet ou au programme Membres de la communaut M thode Objectifs g n raux Objectifs imm diats Participation Programme Projet Qualitatif Quantitatif R sultats Suivi Syst me d Information Vulgarisation Les personnes qui s identifient et appartiennent une communaut et ou qui entretiennent une relation de d pendance par rapport cette communaut mani re de planifier d organiser et d ex cuter une activit ou un ensemble d activit s ce que l on esp re r aliser long terme gr ce au projet ou au programme Les objectifs g n raux sont souvent tr s larges par exemple l am lioration de la qualit de la vie rurale les r alisations sp cifiques qui une fois achev es permettront d atteindre les objectifs d ensemble Les objectifs imm diats sont fr quemment plus palpables que les objectifs d ensemble Par exemple augmenter la production de la r colte de 25 l implication active des membres de la communaut et des intervenants ext rieurs dans toutes les d cisions lices aux objectifs et aux activit s ainsi que dans les activit s m mes L objectif primordial de la participation est l encouragement de l autod termination de la communaut et donc l tablissement d un d veloppement durable l organisation des ressources mat rielles des personnes et de la main d oeuvre pour des objectifs
76. e des activit s ce pays manque de bois de feu F un fonds da dut il 50 0005 u travai dans le sud on va Commencer des plantations Re een A KA Y Une des qui est souvent laiss e aux quipes de terrain est le choix de la communaut avec laquelle on entreprendra les activit s Par exemple il peut y avoir dans une r gion donn e un grand nombre de communaut s susceptibles d accueillir ces activit s Mais les quipes de terrain peuvent se heurter des contraintes telles que le manque de v hicule et de personnel de terrain qualifi ce qui rend difficile l acc s ces communaut s En outre les quipes doivent prendre en consid ration les communaut s confront es au probl me auquel les activit s sont cens es faire face mais aussi les conditions mat rielles et communautaires n cessaires au succ s Si c est aux quipes de terrain qu il appartient de choisir les communaut s elles pourront gr ce une modification de la m thode du Diagnostic participatif d crite dans ce chapitre d cider avec quelles communaut s travailler Le Diagnostic participatif lorsque la communaut et les intervenants ext rieurs sont l origine des activit s En foresterie communautaire ce sont les membres de la communaut qui fournissent une bonne partie des apports tels que la main d oeuvre le mat riel et la gestion Bien que les intervenants ext rieurs aient choisi la communaut
77. e nous enseignions d autres et celle fin on nous a form la communication sens unique Un exercice o vous prenez avec vos coll gues le r le du professeur et de l l ve peut constituer un moyen particuli rement efficace de compr hension de la diff rence entre la communication sens unique et la communication dans les deux sens Choisissez un professeur et d cidez d un sujet de cours Essayez de trouver un sujet qui soit plus familier aux l ves qu au professeur Les l ves n ont pas le droit de participer au cours Au bout d un certain temps cinq ou dix minutes interrompez le cours et discutez entre vous de ce que l on ressent en tant qu l ve lorsqu on est au courant d un sujet mais sans avoir droit au chapitre Discutez de ce que l on ressent en tant que professeur tout en sachant que les l ves ont quelque chose dire mais n ont pas le droit de parler Essayez ensuite de reprendre l exercice en red finissant les r les le professeur encourageant cette fois ci les l ves Exercice de communication INY RY uan Mugu YNAD On nN 6 A H 0 07 oP oy t A Ve Exercice d cout Est ce que vous communiquez bien Etes vous davantage l aise en tant qu auditeur ou en tant qu orateur Est ce que vous posez des questions qui d montrent que vous comprenez ce qui a t dit et que vous souhaitez davantage d information 22 Bien que notre formation nous ait so
78. ect Est ce que le projet procure procurera davantage ou moins de biens nourriture bois de feu eau etc Eau p turages arbres etc Est ce que le projet a limin liminera l usage collectif de certaines de ces ressources Est ce qu il limite limitera l acc s ces ressources Comment les avantages sont ils seront ils distribu s Qui profite profitera de ces activit s Avec quel degr d quit les avantages sont ils seront ils partag s 4 Il faut effectuer deux types d op rations diff rentes OBSERVATIONS et CALCULS 5 Testez d abord le mat riel en petit groupe afin de r gler les probl mes et de familiariser l animateur l outil 136 6 Faites l exercice en posant pour chaque cat gorie la question fondamentale Quelle influence l activit pr vue va t elle avoir sur Les r ponses constituent les affectations de valeurs expos es plus haut 7 On peut se servir r guli rement de cet outil pendant la dur e du projet pour surveiller les volutions des facteurs de l environnement Pr cautions prendre en se servant de l outil Cet outil ne fournil pas de mesures exactes math matiquement pr cises mais plut t des jugements syst matiques et coh rents qui peuvent se comparer d une p riode l autre Pr voyez de la place pour les nouvelles cat gories et les nouvelles questions qui pourraient appara tre pendant l exercice Il s agit d un outil relativement compliqu Soyez s r
79. ela vous permettra de disposer plus tard de renseignements pr cieux Tenez vous en aux chantillons et aux m thodes d chantillonnage pr s lectionn s afin de limiter le biais statistique et de vous assurer de la fiabilit des r sultats Outil 13 Recherche action participative Recherche action participative sD EN HAE ip ve a fet X LT us at fre SSSR TT yi 140 Description de l outil La Recherche action participative consiste en un cycle continu o membres de la communaut et intervenants ext rieurs d cident ensemble des recherches qu ils ont besoin d effectuer o ils planifient la recherche ce qu il faut mesurer et comment et o ils rassemblent l information n cessaire Cette information est alors traduite en terme d applications pratiques ou utilis e des fins d identification de nouvelles id es de recherche Vous trouverez ci dessous trois exemples de Recherche action participative A la base de ces exemples se trouve une mesure coh rente comparative et ou syst matique qui r v le les effets de l activit ou de l intervention Rendements Les agriculteurs effectuent des mesures et en prennent note On peut leur fournir un carnet s pare ou une section part dans le Registre personnel de l agriculteur outil 15 Bacs de Il s agit d une structure physique con ue pour enregistrer les effets des s dimentation activit s qui pourraient avoir des cons quences sur la stabilit du sol On installe
80. elle pi ce peut contenir de nouvelles contradictions et de cette mani re le processus est permanent Toutes ces tapes peuvent se d rouler dans le cadre naturel Elles ne n cessitent pas de salle de th tre au sens traditionnel ni de tous les ornements du th tre le texte les d cors les costumes et l clairage Organisation Un des l ments importants du th tre populaire est la constitution d un petit groupe de personnes capables de bien travailler ensemble et de comprendre la communaut Ce groupe prend la responsabilit du d veloppement des moyens qui permettront la communaut de participer l analyse et au processus de d cision qui est au centre du travail Le groupe s assure que les animateurs et les auteurs restent proches des sentiments des groupes avec lesquels ils travaillent et vice versa Pr cautions prendre en se servant de l outil Il peut tre difficile d enregistrer le processus et son r sultat particuli rement s il y a beaucoup de r actions de la part du public On peut se servir d enregistrements sonores de photographies ou de vid os Les acteurs doivent tre capables de cr er rapidement partir des r ponses de l auditoire La valeur de l exercice en tant que divertissement ne doit pas clipser sa valeur instructive 157 Outil 20 Spectacles de marionnettes Spectacles de marionnettes a MVD UL Y N US thy 5 y Li Q p pr se EDE F phe u de e
81. els des agriculteurs Outil 16 Registre de la p pini re Outil 17 Comptabilit communautaire Outil 18 Analyse des points forts faiblesses opportunit s et contraintes P F O C Outil 19 Th tre populaire Outil 20 Spectacles de marionnettes Outil 21 R alisation de supports visuels sous la direction de la communaut Outil 22 R alisation d enregistrements sonores sous la direction de la communaut Outil 23 R alisation de vid os sous la direction de la communaut R f rences Pr face En juin 1988 dans la petite ville de Kisumu sur les rives du lac Victoria au Kenya tenu un atelier sur le suivi et l valuation participatifs Parrain par le programme Arbres for ts et communaut s rurales de la FAO Programme FTP CARE International et la Fondation Ford l v nement a attir des participants de nombreux pays Au cours de l ann e pr c dant cet atelier une quipe de chercheurs avait effectu des tudes de cas types sur les syst mes d information de six projets forestiers en Afrique Orientale Les r sultats de l atelier ainsi que les tudes de cas ont t publi s dans les Compte rendu de l Atelier national sur les m thodes de suivi et d valuation en agroforesterie AFMEMP Les agents de terrain qui ont suivi cet atelier ont exprim la pr occupation suivante bien que la participation soit maintenant consid r e comme un l ment essentiel d une foresterie socio communautaire durable et
82. embres de la communaut et les intervenants ext rieurs planifient ensemble le d roulement de l analyse On s assure ainsi que l information est compl te valable et compr hensible On peut inclure l analyse dans la collecte de l information Il se peut que l analyse ait t d j commenc e ou m me termin e selon les outils de collecte de l information qu on a utilis s Par exemple supposons qu on ail choisi l outil Classement notation tri Outil 10 pour r pondre la question quelles sont les esp ces d arbres que les agriculteurs pr f rent planter avec les cultures En se servant de cet outil on obtient une liste de dix esp ces des plus appr ci es aux moins d sirables Ces renseignements sont d j analys s Il suffit donc de les comparer d autres renseignements par exemple les esp ces que les agriculteurs ont command es la p pini re communautaire L analyse partielle L quipe qui a la responsabilit de l analyse peut lors de la pr sentation des r sultats au groupe largi exposer avec efficacit les renseignements sous une forme partiellement analys e Les avantages de l analyse partielle sont les suivants e le groupe largi a l occasion de participer l analyse e les r sultats sont confirm s par davantage de personnes et sont donc plus fiables e le processus d analyse est compris d un plus grand nombre de personnes 2 Les tapes de l analyse de l information Premi re tape 1
83. end du jugement personnel des gens qui sont au march de ceux qui veulent bien parler L information peut donc tre biais e 110 4 La taille de l chantillon Outil 1 R unions de groupe Outil 2 Dessin et discussion Outil 3 Peintures murales et affiches Outil 4 Tableaux et pictogrammes autocollants Outil 5 Histoires compl ter Outil 6 S ries d affiches non class es Outil 7 Etudes de cas communautaires Outil 8 Rep rage historique Outil 9 Entretiens semi structur s Outil 10 Classement notation tri Outil 11 Diagnostic communautaire de l environnement Outil 12 Evaluation des taux de survie Outil 13 Recherche action participative Outil 14 Utilisation de cartes Outil 15 Registres personnels des agriculteurs Outil 16 Registre de la p pini re Outil 17 Comptabilit communautaire Outil 18 Analyse des points forts faiblesses opportunit s et contraintes P F O C Outil 19 Th tre populaire Outil 20 Spectacles de marionnettes Outil 21 R alisation de supports visuels sous la direction de la communaut Outil 22 R alisation d enregistrements sonores sous la direction de la communaut Outil 23 R alisation de vid os sous la direction de la communaut Le tableau suivant pourra vous aider d cider de la taille de l chantillon dont vous avez besoin Population totale Echantillon sugg r Pourcentage 100 15 15 200 20 10 500 50 10 1000 50 5 111
84. endues et souvent d licates Il peut s av rer difficile d enregistrer les r actions pour un usage ult rieur On peut utiliser un magn tophone ou demander certaines personnes de prendre des notes Assurez vous que les messages sujets sont pertinents pour la communaut il y a l exemple d une troupe de marionnettistes qui encourageait un groupe de paysans sans terre planter des arbres sur leurs exploitations Le probl me est moindre lorsque ce sont les membres de la communaut qui d cident des sujets et des messages 159 Outil 21 R alisation de supports visuels sous la direction de la communaut R alisation de supports visuels sous la direction de la communaut Description de l outil Cet outil comprend les dessins les photographies et ou les diapositives qui sont r alis s sous la direction des membres de la communaut But de l outil e Centrer et stimuler l analyse de groupe e Etayer les r sultats crits et les rendre plus int ressants e Observer le changement avec le temps et enregistrer les v nements Avantages principaux Il permet d am liorer la cr dibilit et l int r t des rapports crits Cet outil permet de mettre en relief d analyser et de pr senter l information tir e des donn es de base du suivi et de l valuation Mode d emploi 1 Les repr sentations visuelles peuvent tre r alis es facilement et bas prix en se servant du savoir faire disponible sur place par exem
85. ent Report of the Freedom from Hunger Campaign Action for Development Regional Change Agents Programme FAO Regional Office for Asia and the Pacific RAPA Bangkok Thailande Bhasin K 1979 Breaking Barriers A South Asian Experience of the Freedom from Huger Campaign Action for Developement FAO Regional Office for Asia and the Pacific RAPA Bangkok Thailande mars mai 1978 Chambers R 1983 Rural Development Putting the Last First Longman Londres Angleterre Chambers R 1986 Shortcut Methods in Social Information Gathering for Rural Development Projects In Rapid Rural Appraisal Khon Kaen University Bangkok Thailande Davis Case D J 1987 Factors to Consider When Deciding on Appropriate Participatory Monitoring and Evaluation Tools Presentation at AFMEMP Regional Workshop ILCS Kimusu Kenya mai Falconer J 1987 Forestry Extension A Review of the Key Issues Overseas Development Institute Social Forestry Network Paper 4E juin FAO 1986 Report on the Use of Theatre Puppets Mime Story telling as a Forestry Extension Tool Field Document No 20 Government of the Republic of Sudan GCP 033 SUD NET to FAO Rome Italie FAO 1987 Permanent Self Evaluation The Latin American Experience In Ossandon C J Ideas in Action FFHC AFD Vol 165 1987 3 FAO Rome Italy Feuerstein M 1986 Partners in Evaluation Evaluating Development and Community Programmes with Participants Teaching Aids at L
86. entiel en ayant une personne qui encourage et soutient constamment les participants Outil 8 Rep rage historique Rep rage historique Description de l outil Cet outil permet de documenter l histoire de la communaut ou celle du groupe b n ficiaire Ceci peut se faire soit par le dessin soit par l criture soit par l usage de symboles On tablit une chronologie avec des intervalles de cinq ou dix ans en remontant dans le temps aussi loin que le permet la m moire collective La chronologie prend pour centre d int r t un sujet sp cifique tel que la gestion des ressources naturelles ou collectives ou bien la croissance du village et ses effets sur l environnement imm diat But de l outil e Stimuler la discussion pour comprendre pourquoi et comment a surgi le probl me e Fournir la communaut une explication sur les racines du probl me 124 Avantages principaux La compr hension de l origine d un probl me peut permettre aux membres de la communaut et aux intervenants ext rieurs de repartir z ro de prendre un nouveau d part pour d velopper les activit s Cr er un axe chronologique que l on peut suivre avec des intervalles de cinq ou dix ans et faire remplir les v nements manquants en discussion de groupe Accorder suffisamment de temps la discussion de chaque tape et s assurer de l enregistrement de toutes les questions pertinentes Pr cautions prendre en se servant de l outil
87. envisag es planifier les activit s et identifier les contraintes Identifier les besoins en recherche Si on ne sait pas quelle information est requise et ou si l information n est pas disponible on peut identifier les questions qui doivent faire l objet d tudes La recherche peut tre effectu e soit par les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs voir Outil 13 soit sur demande par des organismes de recherche locaux 3 Les tapes du processus Les donn es de base peuvent tre collect es par l ensemble de la communaut ou par le groupe b n ficiaire Cela d pend de la taille de la communaut et de ses int r ts S il s agit d un groupe communautaire tendu il peut tre pr f rable qu un nombre restreint de personnes une quipe ait la responsabilit de la collecte des donn es Cette quipe sera guid e par le groupe largi auquel elle pr sentera les r sultats Le r le d animation des intervenants ext rieurs doit tre discut Ils ont g n ralement acc s l information des march s urbains des biblioth ques ainsi qu aux sources provenant du gouvernement et des autres organismes ce qui peut s av rer utile pour les communaut s Un cadre de travail est utilis afin d organiser la collecte et l analyse de l information Voici les diff rentes tapes Premi re tape 1 Discuter du but de la collecte des donn es de base D crivez au groupe les informations que peuvent fournir les
88. equel ils se sont engag s La base de futures r f rences Les renseignements tir s du Diagnostic participatif peuvent compl ter les donn es de base et l information servant l valuation 3 Les tapes du diagnostic participatif Les intervenants ext rieurs et les membres de la communaut devront d abord discuter du but et des avantages du Diagnostic participatif et pr parer une r union initiale s ils d cident d aller de l avant Le Diagnostic participatif peut d buter par une r union communautaire voir Outil 1 R unions de groupe Invitez les membres de la communaut int ress s les b n ficiaires pr vus ainsi que les personnes qui pourraient tre affect es par le projet telles que des leveurs nomades ou des communaut s en aval La dur e requise pour effectuer un Diagnostic participatif varie selon les communaut s Il est possible qu une longue r union soit n cessaire pour la premi re analyse suivie d une action en plus petit comit pour collecter l information et finalement une autre r union du groupe largi pour effectuer une analyse finale en fonction des nouveaux renseignements Dans les communaut s plus petites il se peut que les participants fournissent suffisamment de renseignements auquel cas le Diagnostic participatif peut tre achev en une seule r union Prenez tout le temps n cessaire et n essayez pas de pr cipiter les choses Nous vous pr sentons maintenant le cadre de travail pour
89. er de mani re plus efficace aux objectifs et de les harmoniser davantage aux besoins v ritables de la communaut et ses priorit s Le point de d part de la d marche participative L Evaluation participative peut permettre le d marrage de la d marche participative dans les communaut s o les gens n ont pas l habitude de la participation On pourrait en incluant les coliers dans le processus non seulement aider la communaut collecter de l information mais aussi aider les enfants acqu rir des aptitudes l analyse ainsi que de l exp rience 69 Les l ves de l cole peuvent collecter l Information et acqui rent des connaissances sur la for t on a compt les arbres qui taient plus grands que nous 6p ces de la foret esp ces et compt tous On peut recourir l Evaluation participative Parce que c est ce qu on a planifi On peut d cider d avance de recourir l Evaluation participative certaines dates pr cises tout au long des activit s On peut le faire mi parcours ou apr s chaque saison de repiquage selon le moment que choisit la communaut pour s arr ter et examiner les r sultats Parce qu il y a une crise L Evaluation participative permet d viter les crises potentielles en laissant aux gens l occasion de discuter des questions importantes Par exemple supposons que le groupe des paysans sans terre utilise traditionnellement un terrain collectif pour ramas
90. es Branch Organisation Internationale du Travail Gen ve Suisse 168 Uphoff N 1987 Participatory Evaluation of Parlicipatory Development A Scheme for Measuring and monitoring Local Capacity Being Introduced in Sri Lanka Paper prepared for PPP workshop Ghana on Participatory Monitoring and Evaluation FAO Rome Italie Weber F 1988 Notes on Survival Presentation of the AFMEMP Regional Workshop Kimusu Kenya mai Windey M A 1974 Do Villages Have a Future Village Reconstruction Organization brochure Hyderabad Inde Publications sur la foresterie communautaire Notes sur la foresterie communautaire 1 Foresterie et s curit alimentaire des m nages une analyse des aspects socio conomiques 2 Foresterie communautaire diagnostic suivi et valuation participatifs 3 Rapid appraisal 4 L leveur et ses d cisions dans la gestion des ressources naturelles en zones arides et semi arides de l Afrique 5 Diagnostic rapide des droits foncier et propri t de l arbre et de la terre 6 The major signifiance of minor forest products the local use and value of forests in the West African humid forest zone 7 Foresterie communautaire un examen de dix ans d activit Manuels de terrain 1 Directives pour la planification le suivi et l valuation des programmes de diffusion de fourneaux 2 La boite a outils de la communaut 3 Guidelines for integrating nutrition concerns into forestry projects
91. estion des vis s villageois Quatri me tapes 4 Identifiez les conditions n cessaires dans chaque cat gorie et pour chaque activit Discutez de toutes les conditions n cessaires dans chaque cat gorie et pour chaque activit et faites en une liste Identifiez les conditions n cessaires dans chaque cat gorie et pour chaque activit es discutez des conditions n cessaires dans chaque cat gorie et faes en une liste identification conditions conditions activit s da p prie mat rielles communautaire pos ssibles plant ations mixtes foyers am lior s eshon es bois s villageois 40 Cinqui me tape 5 Classez les conditions n cessaires Demandez au groupe de discuter pour choisir la condition n cessaire la plus importante la premi re dans chaque cat gorie et pour chaque activit Puis choisissez la condition n cessaire suivante la deuxi me par ordre d importance puis la troisi me et ainsi de suite Omettez celles que le groupe ne consid re pas comme importantes Classez les conditions n cessaires activit s possibles identification du probl me pas assez cle fruits plantations mixtes classez les conditions n cessaires importantes 4a besoin de bois de feu foyers p nurie de bois de feu 2 am lior s Ce mod le de cadre de travail devrait vous permettre d orienter la discussion et de tr
92. et de voir clairement les tendances 96 Nombre de plants repiqu s en association avec des cultures 1983 1988 nombre de plants 1983 1984 1985 1986 1987 1988 ann e Les graphiques servent aussi montrer simultan ment des r sultats diff rents ou des ensembles de donn es Nombre de plants repiqu s 1983 1988 nombre de plants l gende ae en association plant mixtes oIses villageois 1983 1984 1985 1986 1987 1988 ann e Quand vous pr sentez un graphique 1 Remplissez le graphique de mani re ce que le lecteur per oive une succession logique 2 Inscrivez les chiffres de l chelle horizontale au bas de la page de fa on ne pas 3 Inscrivez les chiffres de l chelle verticale gauche du graphique 4 Restez simple utilisez le moins de ligne possible 5 Placez le point z ro en bas gauche de l chelle verticale 6 Marquez des augmentations intervalles gaux sur les chelles pour refl ter les unit s de valeurs gales 7 Montrez clairement les divisions et les unit s de l chelle 8 tracez une ligne droite pour relier chaque point afin de guider de lecteur 97 Histogrammes L histogramme permet de repr senter de mani re efficace des donn es num riques limit es et pr cises L chelle horizontale montre la caract ristique particuli re que l on veut pr senter tandis que l chelle verticale montre la fr quence de cette m me caract ristique
93. et des outils qui n encouragent pas cette m me participation 1 Nouveau e les intervenants ext rieurs incitent les membres des communaut s trouver concept leurs propres r ponses e les intervenants ext rieurs sont sollicit s pour r pondre aux besoins identifi s par les membres des communaut s e les acteurs internes et externes se consid rent comme partenaires e les b n ficiaires sont ceux qui mettent ex cution le projet et qui le g rent 2 Nouvelles e les acteurs internes et externes d terminent de concert la nature de m thodes l Information n cessaire e l analyse et le retour d information sont con us de mani re encourager l initiative des membres des communaut s et donc garantir leur compr hension e une plus grande compr hension du projet est possible parce que les gens ont une vision d ensemble 3 Nouveaux la communication dans les deux sens est encourag e outils e une gamme d outils possibles permet de choisir ceux qui sont le mieux adapt s la communaut e les modes traditionnels de collecte de l information sont pris en consid ration et ou essay s avant l introduction des outils 3 Les principes du DSEP Le DSEP est fond sur un certain nombre de principes de base qui vous aideront comprendre sa d marche Les outils sont choisis en fonction de la communaut Le DSEP d c le l outil ad quat pour chaque communaut individuellement Les intervenants ext rieu
94. eut tre recourir au diagnostic participatif si les objectifs des membres de la communaut et ceux des intervenants ext rieurs sont radicalement diff rents Troisi me tape 3 Formuler les questions li es au suivi Apr s avoir fait la r vision des objectifs et des activit s discutez des renseignements dont vous avez besoin pour savoir si les activit s se d roulent comme il faut Concentrez vous sur les questions suivantes Que veut on savoir et Quels sont les l ments a suivre qui nous permettront de trouver ce que nous cherchons L animateur peut inscrire ou dessiner sur de grandes feuilles de papier ou sur un tableau les questions li es au suivi que suscitent chaque objectif et chaque activit Il devrait y avoir un accord au sein du groupe sur chaque question lice au suivi S il y a beaucoup de questions rangez les par ordre d importance Discuter des raisons du suivi Quatri me tape 4 D finir les indicateurs directs et indirects D terminez pour chaque question les indicateurs directs et ou indirects qui permettront de r pondre aux questions lices au suivi Pour la description des indicateurs voir au chapitre 3 60 Cinqui me tape 5 D cider des outils de collecte de l information dont on a besoin Il faut choisir l outil de collecte de l information le plus appropri chaque indicateur clef ou chaque question pos e Rappelez vous qu un seul outil peut servir obtenir des renseignements qui
95. exemple une zone particuli rement s che caract ris e par des conditions de croissance pr caires et une autre dot e d un sol fertile et de pr cipitations plus abondantes pourraient former deux sous chantillons diff rents On se sert d une m thode d chantillonnage au hasard l int rieur de chaque sous groupe L chantillonnage au hasard multi tapes On s lectionne des chantillons par la m thode de l chantillonnage au hasard mais des moments diff rents Par exemple on consid re dans une premi re tape une certaine de fermes On tablit au hasard un chantillon de ces 100 fermes disons 15 Supposons que l tape suivante soit le repiquage des plants Sur ces 15 fermes on a repiqu 15000 plants Il serait possible de prendre un chantillon de 750 plants ou 5 ou bien de 50 plants repiqu s dans chacune des 15 fermes On peut choisir une m thode diff rente pour chaque ferme qui fait partie de l enqu te un plant tous les dix plants dans le champ de fa on introduire le moins de biais possible dans le choix des plants nui seront examin s L chantillonnage par quotas On fixe un certain nombre d chantillons personnes m nages plants ou quota La personne responsable de l information va chercher les donn es et s arr te lorsqu elle a atteint son quota Par exemple elle va au march et elle parle aux gens qui acceptent de lui r pondre jusqu ce que le quota voulu soit obtenu Cette m thode d p
96. exp rience aux membres de la communaut 149 Outil 17 Comptabilit communautaire Comptabilit communautaire Description de l outil Cet outil utilise les techniques de base de la comptabilit simple re us colonnes d bits cr dits etc pour enregistrer et suivre les renseignements financiers But de l outil e Suivre les finances des petites entreprises de transformation de produits forestiers e Rendre des comptes la communaut e Aider l valuation des revenus d penses Avantages principaux Cet outil aide les membres de la communaut d celer rapidement les probl mes financiers Il aide les membres de la communaut en leur fournissant une information qui sert de base aux d cisions de gestion financi re Il d veloppe et ou renforce les aptitudes des b n ficiaires tenir des comptes Mode d emploi 1 R unir les membres de la communaut pour discuter des renseignements dont ils ont besoin pour identifier les revenus et d penses probables l origine des renseignements et la personne qui sera responsable des comptes 150 2 Mettez au point un syst me de comptabilit qui fournisse ais ment les renseignements requis 3 Maintenez la liaison avec les gens et aidez les tenir les comptes courants dresser les bilans et faire rapport des r sultats la communaut Pr cautions prendre en se servant de l outil Les activit s comptables doivent rester aussi simples que possi
97. foresterie communautaire il peut s adapter d autres domaines tels que la sant la gestion des bassins hydrographiques l irrigation l agriculture la p che et les projets qui int grent foresterie et nutrition La d marche du DSEP est utilisable dans la plupart des communaut s dans la plupart des pays et pour une large gamme d activit s Les modalit s du DSEP diff rent selon les cultures Certaines cultures disposent de syst mes politiques religieux et culturels qui se pr tent bien la d marche participative Il pourra donc tre relativement facile d y introduire le DSEP D autres par contre sont davantage du type du haut vers le bas avec des r gles strictes quant l interaction entre les individus et entre les groupes Il pourrait s av rer plus difficile d introduire les m thodes participatives dans ce type de situation ce qui pourrait alors exiger des membres des communaut s ainsi que des intervenants ext rieurs davantage de temps et un engagement plus profond Il peut y avoir galement de grandes variations au sein d une culture donn e Ce qui reste alors en commun aux diff rentes communaut s pourrait tre le d sir d influer sur le processus du d veloppements de poursuivre l am lioration de la situation avec ou sans l aide des intervenants ext rieurs Les communaut s sont rarement des groupes harmonieux Elles sont souvent le th tre de ressentiments profonds de rancunes et d hostilit s d clar es
98. formation en se servant d un diagramme barres Les pr sentations par crit par exemple les tudes de cas peuvent tre restructur es et pr sent es sous la forme de pi ce de th tre ou de spectacle de marionnettes Les pr sentations orales peuvent tre enregistr es et photographi es Ceci permet de pr senter les r sultats d autres communaut s pour faire de l animation ou d autres groupes concern s Les pr sentations vid o combinant l aspect oral et l aspect visuel constituent un excellent moyen de pr senter des r sultats La pr sentation orale des r sultats r je peux planter es arbres d omb autour de ma e une petite pa rcelle bois e Sar mes teres 105 Il faut pr senter les r sultats d une fa on que l auditoire juge e utile opportune et pertinente e int ressante divertissante e bien adapt e compr hensible 106 Section 3 Les outils Chapitre huit Les outils et leur mode d emploi Les outils du DSEP sont des instruments qui permettent de collecter de synth tiser et d analyser l information de mani re appropri e et participative Ces outils doivent tre utilis s avec une certaine ouverture d esprit Ils devront peut tre tre adapt s et repenses en fonction de chaque situation Consid rez les comme des id es d velopper pour r pondre la r alit du terrain Exp rimentez les afin de d terminer quels sont ceux qui marchent et qu
99. gmentant la production de fourrage dans la communaut Les paysans sans terre pourraient r aliser leurs propres objectifs gr ce ce qu ils plantent et gr ce l entretien des brise vent par la coupe s lective De cette mani re la protection contre le vent reste permanente tout en fournissant une source de bois de feu constante et la possibilit de ramasser le fourrage et de le vendre 30 M me avec des objectifs diff rents da best da fan mambres ds la com mannu hi paysans propriktaires sons Jarra Intarvanant obndfictatres ext rieur Une bonne communication une bonne information et de l imagination peuvent d boucher sur des n gociations fructueuses 31 Au bout du compte tout le monde en profite Le DSEP s appuie sur les aptitudes existantes dans la communaut Au fil des ann es les communaut s d veloppent leurs propres formules pour faire face aux probl mes La plupart du temps ces formules marchent bien Mais parfois lorsque de nouveaux probl mes inattendus apparaissent ou que la structure sociale communautaire s effondre la communaut est incapable de se d brouiller toute seule C est ce moment qu une intervention ext rieure peut permettre de jeter un regard nouveau sur la situation Quand ne pas s en m ler quand la discussion va bien 32 Quand intervenir quand les disputes durent longtemps De nouvelles comp tences peuvent tre introduites Par exemple
100. i se pr tent davantage la participation Combinez les outils de diverses mani res Par exemple servez vous des jeux de l outil Classement notation tri pour rendre les enqu tes plus int ressantes Combinez une Etude de cas avec le Th tre populaire ou un Spectacle de marionnettes Plusieurs outils oeuvrent individuellement la collecte et l analyse de l information tout en contribuant au d veloppement des aptitudes la communication Dessin et discussion est un bon exemple d outil de ce genre D autres outils ont une port e plus sp cifique par exemple l Evaluation des taux de survie Ayant t d velopp par la communaut et pour elle chaque outil peut galement servir d instrument d animation et d apprentissage Soyez souple Si un outil ne marche pas bien remettez le en question ou sugg rez en un autre Le choix du meilleur outil pour une situation donn e est une tape importante Afin de vous aider arr ter votre choix sur les outils opportuns partir d une large gamme de possibilit s nous vous proposons dans le chapitre huit quelques tuyaux pour d terminer les outils que la communaut risque d appr cier le plus Nous incluons galement une liste des principales caract ristiques de ces outils ainsi que quelques m thodes d essai Le chapitre huit pr sente les outils de mani re encourager la cr ativit et la souplesse Les descriptions qui suivent sont br ves tant donn que les ada
101. iciaires seuls ou alors de d l guer la responsabilit de l valuation une quipe d valuation C est au groupe largi qu il devrait appartenir de d cider de la composition de l quipe d valuation lors de la premi re r union Si l on sait que certains groupes minoritaires ne seront pas repr sent s l animateur pourrait sugg rer la participation de porte paroles de ces groupes au sein de l quipe d valuation L quipe d valuation peut comprendre des b n ficiaires des personnes qui les activit s risquent de nuire des membres de la communaut ainsi que tout autre groupe affect par le projet Le groupe largi d cide galement qui recevra les r sultats de l valuation et quelle date ils devraient tre pr ts Ceci d pend de qui aura besoin de l information pour prendre les d cisions et du moment o on devra d cider Cinqui me tape 5 Identifier les indicateurs directs et indirects On choisit des indicateurs directs et indirects pour formuler les questions qui serviront l valuation partir des questions d finies lors de la premi re r union 74 Le chapitre 3 contient une description des indicateurs directs et indirects Sixi me tape 6 Identifier les sources d information pour les questions qui serviront l valuation Pour chaque question et indicateur l quipe d valuation d termine si l information est disponible ou non et comment l obtenir Il se peut que certains renseigne
102. ide de la dur e approximative de chaque t che et du moment de son accomplissement D cider du moment de la collecte de l information Huiti me tape 8 D cider qui va effectuer la collecte de l information Lorsqu on conna t les dates pr cises la dur e et les aptitudes requises on peut d l guer les t ches s des individus ou de petits groupes de travail Neuvi me tape 9 D cider que faire de l information Selon le but fix l information peut tre soit analys e et conserv e soit analys e et expos e soit analys e de mani re sommaire et conserv e D cider que faire de l information 52 G resu Ga analyse A Sources personnes question a d information Sra pa Cpe a origina fuite utiliser er Les chapitres sept cl huit d crivent comment analyser l information et comment la pr senter L information ainsi obtenue peut s av rer utile a l avenir Conservez la en lieu s r Chapitre quatre Le suivi participatif 1 Qu est ce que le suivi participatif 2 Les avantages du suivi participatif 3 Le suivi de la participation de la population 4 Les tapes du suivi participatif 1 Qu est ce que le suivi participatif Le Suivi participatif est l enregistrement m thodique et l analyse p riodique de l information qui a t s lectionn e et enregistr e par les membres de la communaut avec l aide des intervenants ext rieurs Le Suivi participatif permet de mesurer les progr s L
103. ider les quipes de terrain et les communaut s approfondir cette troisi me tape 11 2 Qu est ce que le DSEP Le Diagnostic Suivi et Evaluation Participatifs DSEP est un syst me d information cr atif et adaptable bas essentiellement sur les besoins en information des membres des communaut s Il est bas sur le point de vue des b n ficiaires Pour prendre des d cisions les membres des communaut s ont besoin d une bonne information Le DSEP favorise l closion d un syst me d information qui correspond ce qu ils ont besoin de savoir Cependant le DSEP part galement du principe qu en essayant de faire face de mani re active leurs probl mes les gens ne disposent pas n cessairement d une connaissance et d une compr hension parfaites de leur situation politique conomique ou sociale Le d veloppement efficace ne consiste pas simplement poser des questions aux gens il s agit davantage d un processus qui les aide formuler leurs propres questions La d marche du DSEP ne suppose pas que le point de vue des membres des communaut s est uniforme mais elle permet d encourager par les renseignements qu elle fournit les n gociations entre points de vue conflictuels Le DSEP tablit le lien entre l information et la prise de d cision Pour prendre de bonnes d cisions il faut disposer de renseignements jour pertinents compr hensibles et exacts Le DSEP fournit l information n cessaire aux d c
104. ideurs communautaires qui doivent en b n ficier Les quipes de terrain sont galement amen es prendre des d cisions qui concernent la communaut Les besoins en information de la communaut et ceux des membres des quipes de terrain peuvent s av rer tr s semblables surtout lorsque les deux parties ont pour objectif des changements visant am liorer la condition de la communaut Le DSEP peut galement tre utile aux d cideurs nationaux et internationaux Il peut leur fournir une analyse qui correspond aux r alit s de la communaut Le DSEP offre une vision d ensemble Le DSEP permet d analyser l information tant quantitative que qualitative fournissant ainsi des renseignements plus complets pour servir de base aux d cisions Fr quemment les syst mes d information se concentrent exclusivement sur les chiffres l information quantitative Mais eux seuls les chiffres ne donnent qu une image incompl te de ce qui se passe vraiment dans la communaut Dans l exemple qui suit les valuateurs ne disposaient que de renseignements quantitatifs et c est sur celle base que les d cisions ont t prises S ils avaient eu leur disposition la v ritable histoire derri re les chiffres 1ls auraient pu effectuer une valuation diff rente 12 V ritable histoire derri re les chiffres Dans una Communauts lag d cisions TR sont prises par des gens de l axteriaur Hagudi 3 ans plap ard pa ans one A
105. ifficile d en parler A la fin de la journ e peut tre en rentrant du travail prenez le temps de r fl chir aux conversations que vous avez eues avec les gens Croyez vous qu elles se sont bien d roul es Qu auriez vous pu faire de mieux Si vous travaillez avec des coll gues demandez leur leur opinion Faites la m me chose pour eux Demandez aux gens de la communaut comment vous vous en sortez Vous pouvez leur demander de faire l Analyse P F O C de voire performance Outil 18 11 s agit d un excellent exercice pour reconna tre A LA FOIS vos forces et vos faiblesses 24 Exercice de r flexion soi comment men Suis lan ta je sori aujourd hui avais l air de fies Etre au courant des diff rents types de communication apprendre a couler et savoir comment vous vous en sortez telles sont les premi res tapes de la communication dans les deux sens Section 2 Les m thodes Chapitre deux Le diagnostic participatif Chapitre trois Participation la collecte des donn es de base Chapitre quatre Le suivi participatif Chapitre cing L valuation participative Chapitre six Analyse de l information Chapitre sept Pr sentation des r sultats Une m thode est une mani re de planifier d organiser et d entreprendre une activit ou un ensemble d activit s En foresterie nous sommes habitu s certaines m thodes planter laguer claircir r colter Chacune de ces m thodes d
106. il e Cr er des d clarations d intention de nature visuelle e D velopper des messages d animation communautaire e Pr senter des images du pass du pr sent et de l avenir afin de stimuler l inspiration Avantages principaux La communaut s implique tout en donnant des instructions l artiste Les peintures murales et ou les affiches sont des rappels constants qui servent stimuler les activit s et ou changer les attitudes 117 Lorsqu elles sont bien plac es les affiches et les peintures murales peuvent contribuer au suivi et l valuation La pr sence d un artiste dans le village peut inciter l int r t et l engagement communautaires Mode d emploi 1 Cet outil poss de de nombreuses caract ristiques de l outil Dessin et discussion en particulier la mani re dont la communaut s engage en donnant des directives l artiste dans la discussion collective et l analyse 2 La communaut doit s entendre sur le contenu des peintures murales sur leur pr sentation et leur emplacement surtout si elles sont expos es en publie 3 Lorsqu on l engage l artiste doit comprendre le but de l exercice et accepter d tre dirig par la communaut C est la communaut qui dirige l artiste chaque tape de la r alisation de la peinture murale ou de l affiche 4 Afin de donner de bonnes directives l artiste la communaut peut effectuer un premier dessin avec lui voir l outil Dessin et discussion Ceci
107. ires en dessous de sites o il n y a eu aucune intervention On enfonce fermement dans le sol des b tons portant des mesures Balises entaill es ou peintes en aval de champs similaires avec et sans intervention On note les mesures pr lev es sur ces b tons gradues Quelque Soit ce qu on recherche il faudrait avoir une parcelle test et ne l s une parcelle t moin qui sont si possible semblables dans tous les exp rimentales FRA de aspects sauf un facteur celui qui fait l objet de la recherche Ils ont pour but de mesurer les effets d une intervention culture en all es brise vent plantations le long des champs etc sur le rendement des r coltes et ou de mesurer les r sultats d une Rendements intervention perches fourrage bois de feu etc Les superficies ot l on effectue les mesures devraient tre am nag es de fa on ce qu elles soient le plus semblables possible 3 Les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs con oivent ensemble le mat riel n cessaire Il peut s agir d une carte ou d un carnet part ou bien d une mention sp ciale dans le Registre personnel de l agriculteur 4 Les membres de la communaut cl intervenants ext rieurs partagent l information tir e de la Recherche action participative et ils l analysent ensemble Les r sultats servent soit 142 changer les pratiques existantes soit ne pas changer les pratiques existantes et ou d cider de recherches u
108. istrement d archives chronologiques illustr es de l histoire du village Avantages principaux On encourage la discussion de groupe tout en mettant les affiches en ordre On peut demander plusieurs groupes communautaires d essayer cet outil puis on peut comparer les diff rences dans l ordre choisi Cet outil est particuli rement utile dans les communaut s dont la culture est orientation visuelle Mode d emploi 1 Expliquez au groupe le but de l exercice 2 Montrez toutes les affiches au groupe et ouvrez la discussion pour d terminer comment chacune d entre elles s applique au cas de la communaut 3 Si on effectue le classement en petit groupe les membres peuvent mettre eux m mes les affiches en ordre S il s agit d un groupe important on peut d cider en commun de la position des affiches expos es devant tout le monde 4 On peut retirer une ou plusieurs affiches puis les r introduire temporairement pour permettre de d cider de leur importance et encourager des r actions du m me type que celles enregistr es dans le cas de l outil 5 Histoires compl ter Outil 7 Etudes de cas communautaires Etudes de cas communautaires 122 Description de l outil L tude de cas communautaire est la description et l analyse d une situation ou d un probl me donn effectu es en collaboration entre les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs de mani re refl ter les aspirations de la communau
109. ivi re la communaut un certain point et nous en sortons a un autre Avec un peu de chance nous aurons laiss derri re nous quelque chose de positif et de non p rissable dans cette communaut C est cela le d veloppement durable 20 C est cela le d veloppement durable A m Psa e AMAR UNE LT IE Pre re AS m Participation signifie avoir des partenaires Derri re le DSEP se trouve l id e que les b n ficiaires et les intervenants ext rieurs se consid rent comme partenaires gaux dans le d veloppement que ni les uns ni les autres ne disposent d un pouvoir de contr le sup rieure Ils r alisent que chacun apporte de mani re unique un l ment que l autre ne poss de pas Ils reconnaissent la valeur de la bo te Participation signifie avoir des partenaires Mee Nim 8 Le DSEP se fonde sur la communication dans les deux sens Vous trouverez dans les pages suivantes trois exercices suivre avec vos coll gues un exercice de communication un exercice d coute et un exercice de r flexion sur soi Cela vous aidera am liorer vos aptitudes la communication dans les deux sens Exercice de communication R fl chissez votre formation en mati re de communication Avez vous t forme pour recevoir une information sp cifique enseigner ensuite d autres 21 Que nous soyons forestier agronome ou animateur on nous a enseign certains sujets On s attend souvent ce qu
110. jectifs de tout le monde gr ce de l g res modifications Dans l exemple suivant o les intervenants ext rieurs ont propos la plantation de parcelles bois es communautaires il y a trois ensembles d objectifs consid rer Les objectifs des intervenants Maintenir une source d approvisionnement durable ext rieurs en bois de feu pour les paysans sans terre Les objectifs des membres de la R duire l rosion olienne des sols Obtenir communaut propri taires terriens davantage de fourrage pour leur b tail Les objectifs des membres de la Continuer ramasser du bois de feu dans les communaut paysans sans terre environs Ces objectifs sont ils contradictoires Si les intervenants ext rieurs r alisent leurs objectifs cela veut il dire que ceux des membres de la communaut qui sont propri taires terriens ne seront pas r alis s Peut on faire quelque chose pour r aliser au moins en partie tous les objectifs Il est possible de faire face des objectifs contradictoires Une des solutions pourrait tre de changer d activit Au lieu de r aliser des parcelles bois es communautaires les paysans sans terre pourraient planter des esp ces fourrag res et productrices de bois de feu en bordure des terres priv es La modification des activit s permettrait de r aliser les objectifs des membres de la communaut qui sont propri taires terriens en installant des brise vent pour r duire l rosion des sols et en au
111. l ter Outil9 Entretiens semi structur s Outil 10 Classement notation tri Outil 14 Utilisation de cartes Sixi me tape 6 D cider des aptitudes et de la main d oeuvre n cessaires Le processus participatif de collecte des donn es de base peut n cessiter l aide de personnes disposant d aptitudes sp cifiques telles des techniques d entretien des aptitudes 50 math matiques des aptitudes artistiques et ou des aptitudes en art dramatique Il faut aussi que ces gens puissent fournir une certaine quantit de travail et de temps Le groupe ou une petite quipe doit d cider quelles sont les aptitudes et la main d oeuvre les ressources disponibles au sein de la communaut et quelles sont les ressources ext rieures qui lui sont accessibles On peut se poser les questions suivantes De quelles ressources avons nous besoin Quelles ressources avons nous ou pouvons nous d velopper Quelles autres ressources nous faut il chercher D cider des aptitudes et de la main d oeuvre n cessaires Septi me tape 7 D cider du moment de la collecte de l information Pour d terminer le moment de la collecte des donn es 1l faut prendre en consid ration des facteurs tels que les imp ratifs saisonniers les semis et les r coltes les f tes religieuses la disponibilit des quipes de terrain et la demande en main d oeuvre dans la communaut 51 Pour chaque indicateur clef ou chaque donn e de base le groupe d c
112. lant dans le cas de plusieurs esp ces croissance rapide Les arbres tiquet s ont tendance perdre leurs tiquettes Si on s inqui te de la pr cision de l chantillon il faudra peut tre recourir aux statistiques de base Demandez de l aide avant de commencer l enqu te si vous avez besoin d un haut degr de confiance dans les donn es ou et si vous ne vous sentez pas s r du processus d analyse statistique 7 Il est important de d cider QUAND choisir les chantillons Il y a quatre p riodes distinctes o l on peut v rifier l tat des arbres D finissez la p riode pendant laquelle auront lieu les tudes et veillez ce qu elle soit respect e a On fait une v rification initiale peu de temps apr s le repiquage principalement pour valuer la qualit du repiquage et les pratiques de manipulation Celle d marche est particuli rement utile pour faire une estimation de ce qu il faut repiquer nouveau claircir ou regarnir La v rification initiale NE PERMET PAS d valuer les taux de survie ult rieurs b L tude doit tre effectu e la disparition d un facteur inhibant par exemple la s cheresse la pluie les animaux nuisibles le p turage et ou le gel L chantillonnage ce moment l permet d obtenir d excellents renseignements sur le bon d roulement des activit s sur l apparition de probl mes concernant les esp ces le site et la protection Ces renseignements peuvent servir centrer les effo
113. le diagnostic au travers des tapes qui suivent Nous y reviendrons plus fond la derni re page du chapitre 35 Premi re tape 1 Fixer les objectifs des membres de la communaut et des intervenants ext rieurs Les deux parties ont des objectifs en commun Les intervenants ext rieurs expliquent clairement ce qu ils peuvent et ce qu ils ne peuvent pas faire Les responsabilit s doivent tre claires le projet peut fournir as Samancas dus bacs at des consails mchniques el nouS nous fournirons la terre at la main d osuvre Il est possible que les membres de la communaut prennent du temps pour discuter et d terminer leurs probl mes et les solutions afin d tablir leurs propres objectifs Ils devront clairement comprendre leur responsabilit et quels apports fournir Que les activit s aient t d termin es par la communaut ou par les intervenants ext rieurs ce seront les membres de la communaut qui devront identifier leurs propres objectifs Voici quelques outils utiles cette fin Outil 2 Dessin et discussion Outil 4 Tableaux et pictogrammes autocollants Outil 5 Histoires compl ter Outil 6 S ries d affiches non class es 36 Deuxi me tape 2 D crivez trois cat gories Tracez le cadre de travail pour le diagnostic sur une grande feuille de papier et expliquez expliquez et 3 inscrivez CA6 tais catdgovias mien Rica du probl me mat rielles Identification du
114. les Pour prendre de meilleures d cisions il faut de bons renseignements au bon moment 4 Les avantages du DSEP Donner le pouvoir aux membres de la communaut Le DSEP fournit aux membres des communaut s le soutien et l encouragement n cessaires la prise de d cisions qui affectent leur environnement ce qui les incite s engager r solument a prendre d autres d cisions En outre ils peuvent tablir des contacts importants avec ceux qui sont en dehors de leur communaut et chercher conseil de ce fait de leur c t L objectif de durabilit a de meilleures chances d tre r alis puisque les b n ficiaires d veloppent les aptitudes les contacts et la confiance en eux dont ils ont besoin pour continuer apr s le d part des intervenants ext rieurs Fournir des garde fous au d veloppement Cc sont les membres de la communaut qui prennent les plus gros risques non seulement parce qu ils investissent leur temps et leur travail mais surtout parce que ce sont eux qui ont le plus perdre ou gagner Le DSEP leur donne l occasion d valuer les risques ainsi que les co ts et les avantages Ils sont ainsi mieux pr par s lorsqu il leur faut d cider si les activit s en question leur permettent le type de d veloppement qu ils souhaitent 15 Fournir une information pertinente La collecte et l analyse de l information s effectuent au niveau de la communaut et donc l information est disponible lorsqu il est temps de
115. les cultures de type visuel Les probl mes d cel s peuvent d clencher des discussions de groupe S1 on se sert souvent de cet outil on peut observer les besoins de la communaut en v rifiant si les probl mes sont identifi s de fa on coh rente et class s de mani re identique Mode d emploi 1 L animateur doit se pr parer l exercice en ayant les pictogrammes qui illustrent les sujets potentiellement d licats De plus il faudrait du mat riel en r serve pour permettre la r alisation de pictogrammes repr sentant les probl mes ou les solutions avanc s par le groupe Les pictogrammes doivent comporter une large gamme de solutions possibles On pourrait garder en r serve quelques solutions inad quates pour permettre au groupe de manifester son d saccord avec ces solutions pr tablies 2 L animateur doit savoir que cet outil peut limiter la spontan it et la communication dans les deux sens moins de s en servir de mani re laisser de nombreux choix au groupe 3 Introduisez l exercice et ses objectifs en petit groupe 6 10 personnes 4 Les gens doivent s impliquer concr tement dans la confection des pictogrammes autocollants et dans le choix de leur emplacement en fonction des priorit s Ceci encourage la participation 5 La discussion doit permettre d identifier les sujets probl mes et de les classer puis d identifier les solutions possibles 119 6 Pour pouvoir s y r f rer ult rieure
116. long de cette route et tournez gauche Ces gens l seront certainement plus l aise avec des outils crits Dans un autre contexte culturel on pourrait r pondre Allez au marche du village et quand vous verrez la boutique du marchand de charbon prenez la route c t jusqu ce que vous arriviez un arbre pench avec une grande branche qui pend Il y a deux routes cet endroit Prenez celle qui est deux pistes Les gens de cette communaut pr f reront les outils qui utilisent la narration et les pi ces de th tre Observer Les gens ont ils des livres et des revues chez eux Y a t il des tableaux qui d corent les maisons Est ce qu ils se servent de symboles pour d corer leur mat riel Ce genre d observations vous fournira des indices sur le type de communication crite orale ou visuelle en vigueur dans la communaut Poser des questions Demandez comment l information est transmise dans la communaut Uniquement de bouche oreille Y a t il des journaux Des affiches R fl chir Pensez aux efforts d animation de la communaut qui ont le mieux march ou le moins bien par le pass La connaissance des m thodes de communication utilis es dans une communaut permet aux personnes qui travaillent sur le terrain de faire une premi re s lection des outils qui ont des 108 chances d tre accept s Les membres de la communaut peuvent ensuite effectuer leur choix partir de celte liste
117. lt rieures Pr cautions prendre en se servant de l outil L attention accord e aux agriculteurs choisis pourrait les inciter s occuper davantage des parcelles test d sherbage arrosage que des parcelles t moin ce qui falsifierait l information Il faut prendre en consid ration tout autre facteur qui pourrait influencer la recherche par exemple des pr cipitations exceptionnelles une ann e pourraient entra ner une rosion importante l usage de meilleures semences pourrait am liorer les r coltes les ann es o les terres sont laiss es en jach re pourraient affecter la productivit Les r sultats long terme augmentent la pr cision et il ne faudrait pas prendre de d cision sur la base de r sultats de quelques ann es seulement Outil 14 Utilisation de cartes Utilisation de cartes Description de l outil Pour cet outil on utilise des cartes achet es des cartes r alis es par le groupe et ou des photographies a riennes afin d aider la planification de l utilisation du territoire communautaire et de suivre les changements dans son utilisation 143 But de l outil e Observer les changements dans l utilisation du territoire e Aider les membres de la communaut planifier et concevoir leurs activit s e Evaluer par comparaison les changements dans l utilisation du territoire Avantages principaux Cet outil peut fournir une large vue d ensemble de l volution de l utilisation communaut
118. ment il faut conserver les r sultats de la composition finale sur le tableau autocollant On peut le faire en prenant une photographie ou en dessinant le tableau au complet Pr cautions prendre en se servant de l outil Les tableaux et pictogrammes autocollants peuvent limiter la spontan it et la communication dans les deux sens moins de les aborder de mani re laisser des choix au groupe Outil 5 Histoires compl ter Histoires compl ter D MDOP Dp CRETE a Description de l outil Dans une Histoire compl ter on laisse de c t le d but le milieu ou la fin d une histoire donn e L auditoire discute de ce qui aurait pu arriver dans la partie de l histoire d lib r ment omise Normalement au d but on raconte l histoire d un probl me au milieu l histoire d une solution et la fin l histoire d un r sultat But de l outil e Faciliter la discussion au sein d un groupe e D celer les probl mes et ou les solutions Avantages principaux Cet outil peut tre particuli rement utile aupr s des groupes analphab tes ou faible aptitude la lecture mais disposant d une riche tradition orale ou de nombreuses fables populaires 120 Cet outil peut se combiner une pi ce de th tre ou un spectacle de marionnettes C est un outil dynamique pour susciter une bonne participation de groupe Mode d emploi 1 Il faut concevoir l ensemble de l histoire avant de la raconter afin
119. ments ne soient disponibles que sous une forme non analys e et qu il faille faire des efforts pour les interpr ter D autres renseignements ne seront peut tre pas directement disponibles et il faudra aller les chercher soi m me Il se peut que l information requise soit d j disponible dans les r sultats du diagnostic et ou du suivi et dans les Donn es de base Identifier les sources d information pour les questions qui serviront l valuation S1 l information n est pas directement disponible on peut d cider d utiliser des outils de collecte de l information pour trouver ce que l on cherche Rappelez vous qu on peut se servir d un seul outil pour obtenir des renseignements sur plusieurs aspects Voici quelques outils qui peuvent servir aux Evaluations participatives Outil7 Etudes de cas communautaires Outil9 Entretiens semi structur s Outil 10 Classement notation tri Outil 11 Diagnostic communautaire de l environnement Outil 12 Evaluation des taux de survie des plants Outil 15 Registre personnel de l agriculteur 75 Outil 16 Registre de la p pini re Outil 17 Comptabilit communautaire Outil 18 Analyse P F O C Le choix des outils d pend de l information requise Si on s est d j servi d un des outils de collecte de l information on peut s en servir nouveau pour actualiser les renseignements et d celer les changements Septi me tape 7 D finir les aptitudes et la main d oeuvre requises pour l ob
120. mmunaut sont capables de combiner l information qualitative descriptive avec l information quantitative num rique ce qui permet une analyse plus compl te Par exemple supposons qu on prenne pour objectif la r duction de l rosion des sols par le vent et qu on choisisse comme activit l installation de 400 kilom tres de brise vent Les renseignements tir s du suivi au cours de la premi re ann e pourraient indiquer qu on a install comme pr vu 100 kilom tres de brise vent autour des champs des agriculteurs Cette information est importante et utile Elle d montre que les activit s se d roulent conform ment au plan initial Mais ces renseignements ne suffisent peut tre pas si l on omet de prendre en consid ration l objectif de r duction de l rosion des sols Les agriculteurs souffrent peut tre d un accroissement de l rosion des sols dans les champs qui se trouvent en dehors des brise vent Cette derni re information peut nous amener nous demander si les brise vent tels qu on les con oit constituent une activit ad quate ou s il ne faudrait pas les modifier d une mani re ou d une autre Il se pourrait qu on soit oblig de faire une valuation plus t t que pr vu 56 Les progr s sont examin s par rapport aux objectifs et aux activit s eme r duire l rs sion du sal Avant de planter 300 km de brise vent de plus il faut r pondre a certaines questions majeures et modifier les activit s et ou le
121. mpatibles avec ce mode de pr sentation Ils doivent tre de nature orale plut t que visuelle 3 Si on se sert de cet outil pour enregistrer des d bats il faut faire savoir clairement tout le monde que l v nement est enregistr Pr cautions prendre en se servant de l outil Il se peut que les enregistrements sonores soient une nouveaut dans les communaut s Il est important de s assurer que les gens comprennent clairement le but de l enregistrement et qu ils savent qu on les enregistre Outil 23 R alisation de vid os sous la direction de la communaut R alisation de vid os sous la direction de la communaut SOOO ALATA P yy SAAS aii AIME Description de l outil La r alisation de vid os ou de films sous la direction de la communaut implique cette derni re dans tous les aspects d cider de l histoire qui doit tre racont e choisir les images et s assurer que la vid o repr sente fid lement la communaut Avec de l quipement et l aide d un animateur on peut r aliser une vid o ou une s rie de vid os ou des films des fins sp cifiques valuation animation collecte de l information analyse des probl mes La vid o peut tre utilis e l int rieur de la communaut et galement diffus e l ext rieur But de l outil e Donne un pouvoir la population locale e Permet l analyse le suivi et l valuation d une situation donn e ou d un ensemble d activit s 164 e Permet d
122. ndicateurs directs et indirects Les indicateurs sont des l ments d information directement reli s a ce que l on mesure Par exemple si l on cherche des informations sur le rendement des r coltes on mesure la production Les indicateurs indirects sont des l ments d information essentiels que l on choisit parmi un grand nombre d l ments potentiels d information afin de servir de substituts ou d approximation lorsque les questions pos es ne permettent pas de r ponse facilement quantifiable Par exemple au lieu d un indicateur direct du revenu les membres de la communaut peut 48 choisir les l ments suivants comme indicateurs indirects de pauvret e les personnes sont pauvres si elles sont oblig es de travailler pour d autres e les personnes sont riches si elles peuvent se permettre d embaucher de la main d oeuvre Les indicateurs clef sont des l ments d information essentiels qui facilitent la compr hension Les indicateurs peuvent se comparer des panneaux routiers Les panneaux rouliers fournissent des renseignements au voyageur sur la distance qui le s pare d une ville donn e Le voyageur peut ainsi estimer le temps qu il lui faudra pour s y rendre Les indicateurs directs et indirects g MA Le choix des indicateurs peut prendre un certain temps mais l exp rience nous montre que ce n est pas du temps perdu Il faut trouver la r ponse trois questions importantes e Que voulons nous savoir
123. nion de quelques personnes Il est important de pr senter des faits et des informations v rifi es par des membres de la communaut qui n ont pas particip au processus de collecte et d analyse Essayez de brosser un tableau de la situation qui soit le plus fid le possible Les r sultats doivent arriver temps Pour atteindre ceux qui prennent les d cisions il faut pr senter les r sultats dans les temps afin de leur fournir l information avant qu ils ne prennent les d cisions finales Les r sultats doivent arriver temps Les r sultats doivent tre bas s sur la participation C est la communaut de d cider ce qu il faut communiquer aux autres parties concern es et comment le faire Ce qu elle dit est sa propre histoire et l effet en sera d autant plus puissant que les gens pourront raconter les choses leur fa on Et bien s r il devrait galement y avoir de la place pour la version du personnel du projet 93 Les r sultats doivent tre pr sent s sous une forme adapt e l auditoire Il y a trois fa ons principales de pr senter les r sultats Par crit Oralement Visuellement Rapports Pi ces de Th tre Photographies Etudes de Cas Enregistrements Sonores Dessins Bulletins Communautaires Enregistrements Vid o Enregistrements Vid o Pr sentations Audiovisuelles Pr sentations audiovisuelles Histoires racont es Bandes Dessin es Repr sentations Graphiques Repr sentations Graphiques Repr sen
124. niques nouvelles de culture en p pini re et de contr le des maladies sur l origine des semences etc Rester au courant de la distribution des plants repiquer pour un suivi ult rieur Garder les comptes des d penses Avantages principaux Cet outil aide les membres de la communaut ma triser les m thodes de culture en p pini re nouvelles ou pas encore test es Il permet de d celer les besoins en recherche de la p pini re Il contribue l tablissement de techniques efficaces de culture en p pini re 148 Mode d emploi 1 R unir les membres de la communaut et ou le comit de la p pini re pour discuter des renseignements rassembler et pour choisir la personne responsable de la tenue du registre 2 Cr ez le registre en fonction des besoins en information sur lesquels on s est entendu Vous trouverez ci dessous un exemple de registre de p pini re Exemple de registre de p pini re dessier de distribution nom de I i date fiaienew co ts co ts des op rations SSS co ts des op rations SSS s ratons ori A EA Lo n maind oeuvre SY Lo n maind oeuvre SY 3 Fournissez un suivi et offrez votre aide selon les besoins 4 Tenez p riodiquement des r unions largies afin qu il y ait un v ritable retour d information vers la communaut Pr cautions prendre en se servant de l outil Les intervenants ext rieurs devraient faire attention ne pas imposer leur propre
125. nt d appara tre L animateur peut alors changer de sujet quitte revenir plus tard la question pineuse Ceci permet d viter les probl mes Certains membres du groupe risquent d accaparer le d bat L animateur peut demander certaines personnes d exprimer leur avis ou bien on peut faire l exercice en petits groupes Il peut s av rer difficile de faire la synth se de la discussion en quelques mots L animateur doit toujours v rifier si l auditoire est d accord avec le rapport pr sent 153 Outil 19 Th tre populaire Th tre populaire Description de l outil Cet outil permet de d velopper la prise de conscience gr ce l utilisation de moyens d expression locaux tels que la danse le chant le th tre et le mime Le th tre populaire diff re du th tre traditionnel dans la mesure o au lieu de refl ter et d imiter la culture il illustre les contradictions et laisse au public des questions sans r ponse sur lesquelles il peut r fl chir et esp re t on chercher des solutions Le th tre populaire n a pas pour objectif la production de chefs d oeuvre c est un outil qui sert mieux comprendre une situation donn e But de l outil e Exprimer les sentiments raconter une histoire ou mettre en relief les pr occupations de la communaut propos d une question donn e e Utiliser le potentiel d ext riorisation du th tre pour faire une sorte de r p tition de la vie courante aider les
126. nt les activit s qui sont n cessaires et qui peuvent tre appuy es est ce que les b n ficiaires acceptent les activit s propos es par les intervenants ext rieurs est ce que les activit s envisag es sont pertinentes et r alisables Avec l aide des intervenants ext rieurs les membres de la communaut identifient les conditions n cessaires la r alisation des activit s Ils collectent galement les donn es essentielles qui leur permettront de d terminer si leur communaut dispose de ces conditions ou peut les cr er Gr ce un cadre de travail pour le diagnostic chaque activit est examin e en terme de conditions n cessaires et celles qui ne sont pas r alisables sont limin es Les intervenants ext rieurs ont peut tre d j pris certaines d cisions 2 Il arrive souvent que des activit s soient planifi es alors que certaines d cisions ont d j t prises sans apport ni contribution de la communaut Ainsi il se peut que e les probl mes et leurs solutions aient t d finis par des intervenants ext rieurs 26 e le financement ait d j t fix e le gouvernement national ou local ait n goci avec les intervenants ext rieurs ou dans certains cas ait lui m me pris l initiative du projet e que l on ail d limit une r gion au sein du pays et que les quipes de terrain aient re u un r le sp cifique pr d termin Les intervenants ext rieurs peuvent tre l origin
127. nventaire tel quel et organiser l tude de la survie des plants partir de cette information e Pour les petites communaut s on peut cr er des cartes qui indiquent les foyers qui ont re u des plants les esp ces plant es et le taux de survie des arbres Ces cartes peuvent servir de base de comparaison 138 f Des parcelles de d monstration des surfaces d limit es de plants repiqu s peuvent servir de points de rep re du comportement des plants lorsqu on leur donne une protection optimale 4 Lorsque l on choisit la taille de l chantillon de l enqu te on peut se servir de la r gle d chantillonnage empirique suivante Population totale Taille de l chantillon 100 15 15 200 20 10 500 50 10 1000 50 5 5 On dispose de plusieurs options pour choisir la m thode d chantillonnage dont un chantillon repr sentatif un chantillon au hasard un chantillon par strate ou une combinaison des trois Les m thodes d chantillonnage sont d crites au d but du chapitre huit 6 Une fois l chantillon choisi on doit d terminer s il est pr f rable d avoir un chantillon permanent revenir aux m mes arbres chaque ann e ou temporaire compter venir aux m mes arbres chaque ann e ou temporaire compter uniquement les arbres plant s pendant la derni re saison Les chantillons permanents ont caus par le pass beaucoup d ennuis parce qu il est tr s difficile de d terminer l ge d un p
128. objectif premier du Suivi participatif est de fournir des informations pendant la dur e du projet de sorte qu on puisse effectuer si n cessaire des ajustements et ou des modifications 53 Voyage en autobus d une communaut une autre ee r a pannaan ndique gu il ne Sin que 20 de SA presque couch o we Sera avant la nui jar mr VP Prenons l exemple d un voyage en autobus d une communaut a une autre Lorsqu il leur est possible de regarder par les fen tres les passagers peuvent observer leur progression en regardant le paysage en mouvement en d chiffrant les panneaux rouliers et en surveillant le mouvement du soleil dans le ciel En observant ce genre de renseignements ils peuvent d terminer si l autobus se dirige dans la bonne direction Tous les passagers de l autobus connaissent leur destination et d cident comment mesurer leur progression 4 At NET MANS Du Ale Sommes N 7 nous ata i ia A hbsoluman rir A AT S Nea Ki VN RAN N La participation au suivi signifie que tous les passagers de l autobus connaissent leur destination et d cident comment mesurer leur progression Mais supposons qu un orage emp che les passagers de voir travers les fen tres Le bus se d placerait mais les passagers ne poudraient pas savoir s ils sont sur la bonne roule ou s ils se dirigent dans la bonne direction C est ce qui se passerait s il n y avait pas de s
129. oints forts et les faiblesses Cc qui semble une force l un peut para tre une faiblesse un autre Il encourage la r flexion sur la cr ation d opportunit s l examen des points forts et des faiblesses et les contraintes que cela repr sente Cet outil permet de discuter de TOUTES les id es lices une question donn e Utilis de fa on r guli re cet outil permet d enregistrer les changements d attitude et de perception Mode d emploi 1 Il faut peu pr s deux heures pour expliquer l outil aux participants faire l exercice analyser et synth tiser l information 2 Le mat riel dont on a besoin consiste en une grande feuille de papier et de gros stylos ou bien de la craie et un tableau 3 Expliquez le but de l outil D cidez d un sujet ou d une situation discuter Les sujets ou les situations peuvent tre vagues ou pr cis L analyse P F O C peut traiter de presque tous les sujets condition qu ils soient expos s de mani re claire et compr hensible 4 Expliquez les cat gories aux participants En voici la description Les points forts sont les l ments qui ont bien march les choses que vous tes fiers de raconter d autres les choses dont vous aimez vous vanter Les points forts sont les meilleurs aspects d une situation d une question ou d une personne donn e Points forts Les faiblesses sont les l ments qui n ont pas tr s bien march les choses que Faiblesses vous pr f reriez
130. ommunaut et que nous aurons le plaisir de recevoir vos commentaires que vous pouvez adresser l Unit de foresterie communautaire D partement des forets FAO Via delle Terme di Caracalla Rome 00100 Italie Marilyn W Hoskins Fonctionnaire forestier principal Foresterie communautaire Service de la planification et des institutions foresti res D finitions Activit s Apports B n ficiaires Communaut Communication dans les deux sens Diagnostic Donn es de base Durabilit Effets Evaluation Foresterie communautaire Indicateurs Intervenants ext rieurs Impact t ches sp cifiques dans le cadre d un projet ou d un programme Exemple d activit s p pini res communautaires foresterie paysanne foyers am lior s les ressources telles le temps la main d oeuvre et le mat riel n cessaires la r alisation des activit s les personnes qui b n ficient directement des activit s du projet Le terme la communaut d crit ceux qui en b n ficient directement et indirectement groupe de personnes qui vivent au m me endroit et qui partagent fr quemment des buts communs des r gles sociales communes et ou ont des liens familiaux communs interaction entre les personnes qui permet aux deux partenaires de contribuer part gale identification et analyse des probl mes et solutions qui vont former par la suite la base d un projet d un programme ou d une activit
131. ommunaut sur une base mensuelle saisonni re et ou annuelle Peuvent tre galement incorpor s aux r sultats de l valuation en g n ral pr sentation des valuations sous forme d histoires compl tes avec les parties incorpor es au tout et avec la fois l information qualitative et l information quantitative Lorsque vous comptez utiliser les r sultats plus tard conservez les toujours en lieu s r l abri du soleil de l eau de l humidit cl des animaux nuisibles Faites une deuxi me copie et gardez la ailleurs Servez vous de mat riel de qualit Un endroit s r 92 Ressources disponibles Le savoir faire des gens le temps disponible consacr la pr paration de la pr sentation l acc s aux ressources telles que les appareils photo les magn tophones et le papier tout cela joue un r le important dans la mani re de pr senter les r sultats 5 Directives pour la pr sentation des r sultats Les r sultats doivent tre int ressants Utilisez une forme de communication qui attire l attention de l auditoire Les r sultats doivent tre compr hensibles Communiquez dans la langue de l auditoire auquel vous vous adressez Il ne s agit pas uniquement de parler arabe wolof fran ais ou cr ole mais aussi d viter le jargon Servez vous dans la mesure du possible de mois que tout le monde comprend Les r sultats doivent tre convaincants Les r sultats ne doivent pas se limiter l opi
132. ommunautaire On peut observer les activit s telles que le repiquage la r alisation de la p pini re la distribution des plants et les r examiner fr quemment afin de mieux comprendre les divers aspects des int ractions humaines De nature orale et visuelle plut t qu crite les vid os offrent de nombreux avantages aux populations analphab tes ou faiblement alphab tis es La pr sentation des r sultats du diagnostic et de l valuation participatifs th tre populaire histoires spectacles de marionnettes peut tre enregistr e sur vid o pour une diffusion plus large Mode d emploi 1 Si on a recourt la vid o pour communiquer avec d autres les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs collaborent afin de d terminer quelle est l information qu il faut transmettre qui la transmettre et comment la transmettre Il est important que la communaut comprenne clairement le message transmettre avant de r aliser le film La vid o est une forme de communication qui ne devrait tre utilis e que si elle constitue la meilleure mani re de communiquer 2 Si on a recourt la vid o pour l analyse il est important que la personne qui dirige la cam ra sache ce qui est analys 3 Avant de choisir cet outil il faut avoir sa disposition les l ments suivants 165 Il existe de nombreux formats vid o Certains sont davantage con us en fonction des usagers et donc plus accessibles aux personnes
133. ons cl s arr tez la projection des diapositives ou du film en plein milieu pour lancer la discussion demandez aux membres de la communaut d inventer leur propre fin Pensez toujours la communication DANS LES DEUX SENS et aux moyens d adapter en cons quence les outils d animation pr vus pour la communication sens unique On peut choisir pour animateur une personne de la communaut par exemple un enseignant ou un leader local qui a l exp rience des r unions N oubliez pas qu il peut y avoir des membres de la communaut les femmes pur exemple qui ne peuvent ou ne veulent pas prendre la parole Il est possible d organiser des r unions s par es pour ces personnes puis de rapporter leurs points de vue lors de r unions largies 11 Attendez vous ce qu il y ait beaucoup de gens au d but mais que les pr sences d clinent au fur et mesure jusqu ce qu il ne reste plus que ceux qui sont sp cialement int ress s ou impliqu s D habitude on peut se contenter de r unions restreintes pour s occuper des activit s tandis que les r unions largies serviront informer p riodiquement la communaut toute enti re Si la participation aux r unions se modifie brutalement essayez d en trouver la cause Quand on joue le r le d animateur d une r union il est important de e pr parer et v rifier bien avant la r union les accessoires visuels et sonores les prises de courant ou le g n rateur e s assurer d une
134. ormation n cessaire au d marrage d activit s Les donn es de base peuvent fournir des renseignements suppl mentaires sur un projet donn Par exemple on peut avoir besoin d une lude de march pour une nouvelle activit qui consiste recueillir des produits forestiers et les vendre 2 Les avantages de ce processus La communaut peut constater les changements La communaut discute et convient des moyens de mesurer et d observer les changements 45 C est un moyen d obtenir des renseignements lorsqu on en a besoin Lorsque la communaut a besoin d un renseignement sp cifique sur une activit ou un projet d activit ce processus lui permet de s organiser et de l obtenir Compl ter les tudes r alis es par les intervenants ext rieurs Les tudes r alis es par les intervenants ext rieurs peuvent tre on reuses et difficiles interpr ter Ce processus peut compl ter et enrichir ces tudes tout en permettant la comparaison entre la perception des membres de la communaut et celle des intervenants ext rieurs L information est utile aux membres de la communaut et aux intervenants ext rieurs Les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs tant tous deux impliqu s dans la collecte et l analyse des donn es de base l exp rience est instructive pour les deux groupes Il est possible de comprendre l information et de l utiliser pour confirmer l identification des probl mes et les solutions
135. ortation La consommation de bois de feu du m nage L un des buts est d tablir les crit res de mesure des changements Ces donn es de base permettent aux membres de la communaut de mesurer et d valuer les changements de conditions sp cifiques en permettant d s le d part une compr hension commune de la mani re de mesurer ces changements L un des buts est d tablir les crit res de mesure des changements 1 L un des buts est d tablir les crit res de mesure des changements 2 L un des buts est d tablir les crit res de mesure des changements 3 44 Supposez que vous voulez mesurer les changements dans une famille On peut d cider que le meilleur moyen est d enregistrer le nombre d enfants et leur croissance Pour mesurer les changements dans la famille on peut inclure une photographie de la famille au commencement et une s rie de photographies ou de dessins au fil des ans La photographie du d but correspond la donn e de base tandis que les autres montrent les changements dans le temps Imaginons un projet de foresterie dont l objectif est de planter des arbres dans une cour d cole On peut relever le nombre d arbres dans la cour de l cole et leur croissance La mesure des changements peut donc consister en une s rie de dessins de la cour avant la plantation des arbres puis chaque ann e pendant la dur e du projet La mesure de changement avant la plantation des arbres Fournir l inf
136. otographe peut recevoir des instructions et ou travailler avec les membres de la communaut afin de prendre les photos ou les diapositives qu ils ont choisis Ces images permettent de mettre en relief leur histoire d observer les activit s ou de raconter leur histoire l occasion d une pr sentation audio visuelle Les membres de la communaut devront discuter des photographies diapositives et les s lectionner 3 Assurez vous que l quipement et les aptitudes existent L usage d un appareil photo peut co ter cher pellicule d veloppement projecteur etc et dans certains pays il est difficile de faire d velopper une pellicule 4 D cidez apr s discussion du but des supports visuels 5 Construisez un plan de production des repr sentations visuelles QUOI OU QUI QUAND COMMENT Prenez en consid ration les ressources disponibles Procurez vous le mat riel n cessaire papier articles de dessin panneaux pellicule 6 Si n cessaire engagez un artiste ou un photographe et ou organisez le concours scolaire Assurez vous qu il existe des ressources pour ces services 7 R alisez les repr sentations visuelles La production peut tre faite en une seule fois ou bien si elle sert au suivi en plusieurs tapes Si la production est pisodique il est important de rester coh rent Par exemple si vous prenez une photographie du village chaque ann e prenez la toujours du m me endroit 8 Ensuite le groupe analyse
137. ouver le moyen d organiser l information Toutefois 1l est possible que la formule ne marche pas dans toutes les communaut s Elle est peut tre trop compliqu e ou tout simplement elle ne correspond pas la fa on dont certaines personnes organisent leurs pens es Les agents de terrain peuvent d abord tester ce mod le entre eux Si a marche c est dire si cela contribue la compr hension ils peuvent ensuite demander quelques personnes de la communaut de l essayer et de leur faire part de leurs r actions LEA Si le cadre de travail passe le test de ces deux preuves il y a de meilleures chances qu il soit utile un groupe plus large Si a ne marche pas essayez d imaginer ce qui irait mieux Sixi me tape 6 Identification de l information requise Pour chaque activit pr vue il faut examiner les conditions n cessaires et identifier les informations requises pour savoir si elles existent Pour cela on peut se servir de feuilles d information sur les activit s voir ci dessous pour chaque activit pr vue 41 Identification de l information requise Septi me tapes 7 Collecte de l information Les personnes qui participent la r union disposent peut tre de l information requise Certaines personnes peuvent fournir l information et le groupe confirmer sa validit ou sa v racit S1 l on a besoin d une collecte suppl mentaire d informations on peut d signer des quipes pour chaque
138. ow Cost St Albans Royaume Uni French D 1984 Monitoring Across the Grain In Monitoring and Evaluation of Participatory Forestry Projects FAO Forestry Paper No 60 FAO Rome Italie Friere P 1973 Research Methods In Studies in Adult Education Institute of Adult Education University of Dar es Salaam Dar es Salaam Tanzanie Gianotten V 1986 Methodological Notes for Evaluation Experiences and Results Freedom From Hunger Campaign Action for Development Rome Italie Hoskins M 1982 Social Forestry in West Africa Myths and Realities Paper presented at American Association for the Advancement of Science Washington D C E U 167 Hoskins M 1986 Participatory Action Research Information Gathering Methods bauche The East West Centre Hawa E U ILEIA 1988 Participatory Technology Development in Sustainable Agriculture Proceedings of the Information Centre for Low External Inputs and Sustainable Agriculture Leusden Pays Bas avril Morse R Tingsabadh C Vidyarthi V 1984 People s Institutions for Forest and Fuelwood Evaluations in India and Thailand East West Centre Resource Systems Institute Hawai E U Oakley P Marsden D 1984 Approaches to Participation in Rural Development International Labour Organization Gen ve Suisse 91 pp Oakley P 1988 Participation in Evaluation In Community Development Journal 23 1 1 58 Special Issue Pietro D S Ed 1983 Evalua
139. p 4 f nn K TS NE tS hs s NI montagnes w T jy survie 35 YY NT A AN collines RER rts p M A Les pictogrammes Les pictogrammes sont des dessins ou des symboles qui illustrent l information Ils peuvent tre utilises dans les diagrammes barres Pictogrammes 101 pictog rammes HS OS SSS SS DD SB OE OYE BESS Les bandes dessin es 3 10 30 des m nages ont raga des plants 6 10 60 des m nages ont re u das plants 5 10 50 des m nages ont re u des plants Les bandes dessin es peuvent constituer une fa on extr mement efficace de pr senter l information en particulier lorsque cette derni re est de nature descriptive En g n ral l auditoire a l habitude des bandes dessin es La production de bonnes bandes dessin es r clame un savoir faire certain mais l effort en vaut la peine car les gens se rappellent souvent ce qui est int ressant et amusant Les femmes sont contentes d avoir des arbres pour l ombre dans le village PES rat 4 FU n avr D WHE GY PN KADNA VE i z x ay nf are rad LE R Mec eae 1H CS ati af A b i F NYE SOS z AS CANED q Foo 102 Les leveurs n taient pas contents qu on ait cl tur une partie de la for t sans leur dire 19 090 pO 0 T E 8 do to OA 00 000 BOBO RON NES LARAP o M0 LOT a PA 06 ET Te ST GS NY Les photographies Toute pr sentation peut tre mise en valeur par de bonnes photogr
140. par le passe le chef de la communaut a peut tre attribu des terrains des individus condition qu ils s en servent pour l agriculture les terres tant rares Mais la politique du gouvernement national a chang et maintenant les terres sont vendues aux individus Parmi les nouveaux propri taires il y a des trangers la communaut Ils ne cultivent pas leurs terres et par cons quent il n y a pas assez de nourriture pour la communaut La mani re traditionnelle de faire face celle situation ne manche plus et il est temps d explorer de nouvelles fa ons de faire et des strat gies qui puissent permettre de soumettre au gouvernement des options r alistes Quand intervenir quand les membres de la communaut sont court d id e 33 Une base pour r gler les conflits Le Diagnostic participatif permet d identifier par la discussion des activit s pr vues les conflits potentiels qui peuvent tre r gl s avant de devenir de v ritables probl mes Par exemple une des activit s pr vues pourrait consister en une p pini re communautaire qui produirait des esp ces d arbres qui fixent l azote et que l on peut planter en association avec des cultures agricoles Ces esp ces ne seront utiles qu ceux qui poss dent des terres La strat gie propos e implique que la communaut fournisse la main d oeuvre de la p pini re sur une base volontaire Toutefois il est fort probable que l on forcera les paysans sans terre
141. par ses r actions l auditeur critiquait l orateur Est ce que ses r actions visaient soutenir l orateur Est ce que ses r actions appelaient d autres l ments d information Est ce que l auditeur avait l air de s ennuyer La r action la plus efficace est celle o l orateur per oit que l auditeur s int resse lui en tant que personne qu il a une compr hension ad quate de ce qui s est dit et qu il l encourage continuer d velopper sa pens e et explorer davantage le sujet Changez les r les jusqu ce que tout le monde ail eu l occasion d tre orateur 23 Exercice d cout 3 FPE Exercice de r flexion soi Comment avez vous communiqu aujourd hui Avez vous eu l impression que les gens avaient plaisir parler avec vous Avez vous parl autant que vous avez cout Qu avez vous appris Comment auriez vous pu mieux communiquer Il faut du temps pour d velopper une bonne communication dans les deux sens Vous pouvez y arriver en encourageant la r flexion continue en vous demandant et en demandant ceux qui vous entourent de vous valuer demandez leur d tre critique Pr voyez un moment lors des r unions d agents de terrain pour parler des exp riences dans le domaine de la communication Discutez des exemples de communication qui ont march et de ceux qui n ont pas march Nous apprenons souvent davantage de nos erreurs m me s il est parfois plus d
142. peut lui servir de premi re bauche Pr cautions prendre en se servant de l outil Cet outil n est pas adapt aux cultures non visuelles La communaut doit donner son accord sur l emplacement et le contenu des peintures murales Les mat riaux peinture et surface de support doivent tre extr mement durables Outil 4 Tableaux et pictogrammes autocollants Tableaux et pictogrammes autocollants 118 Description de l outil Les pictogrammes autocollants sont des dessins repr sentant les diff rents probl mes de la communaut le feu la pauvret l rosion des sols la s cheresse l augmentation de la population etc Ils peuvent tre class s en s rie ou par ordre de priorit dans n importe quelle s quence sur une surface adh sive le tableau Les tableaux d peignent alors les probl mes collectifs ainsi que les solutions envisag es collectivement Les gens discutent de chaque pictogramme et de son emplacement ou priorit sur le tableau But de l outil e soulever les probl mes les soumettre la discussion et les classer par ordre de priorit e identifier et soumettre la discussion les solutions communautaires appropri es Avantages principaux Dans les communaut s o certains sujets sont trop d licats pour en discuter ou m me les nommer ouvertement cet outil peut s av rer particuli rement utile puisqu il permet de d celer les probl mes Cet outil est particuli rement utile dans
143. peuvent faire des cartes s par ment pour la planification le suivi et ou l valuation qui seront ensuite combin es en une carte plus grande de la communaut 5 Il est important de se servir de cartes ou de papier de qualit et de les garder en lieu s r pour s y r f rer ult rieurement Pr cautions prendre en se servant de l outil Les photographies a riennes sont parfois difficiles obtenir et co tent cher Elles peuvent tre galement difficiles lire et interpr ter La comparaison de cartes individuelles peut parfois faire ressortir des probl mes d adaptation ou le refus de reconna tre la propri t pr cise d un terrain Des conflits peuvent appara tre lorsqu on expose des in galit s ou lorsqu on ranime de vieilles querelles On a besoin d un chantillon repr sentatif de la communaut afin de valider les impressions g n rales S1 le groupe au complet r alise ou commente la carte 1l se peut qu un individu domine le d bat ou qu il prenne la direction du dessin Outil 15 Registres personnels des agriculteurs Registres personnels des agriculteurs 145 Description de l outil Les membres de la communaut ou les intervenants ext rieurs peuvent cr er un livret registre pour chaque exploitation Il contiendra des proc dures simples de suivi afin de r pondre aux besoins d information d un secteur et d une situation sp cifique Ce sont les membres de la communaut qui choisissent les
144. ple les dessins Les photographies et les diapositives sont sensiblement plus on reuses On peut envisager le recours un photographe professionnel qui aurait l exp rience des m thodes de participation 160 2 Il y a un certain nombre d options disponibles pour produire ces supports visuels En voici quelques unes Un artiste local travaillant avec les membres de la communaut et dirig par eux peut produire une s rie de dessins Le processus int ractif entre l artiste et la communaut permet de produire des dessins qui sont dans la mesure du possible l expression de la perception des membres de la communaut Les coliers peuvent constituer un pr cieux atout dans la production de dessins Ils ont aussi des avantages tirer de leur participation au niveau de l ducation et de l animation Par exemple on peut organiser un concours de dessins sur les sujets suivants A quoi ressemblait noire village quand mon grand p re tait enfant A quoi ressemblait mon village quand ma m re tait enfant A quoi ressemble notre village maintenant A quoi pourrait ressembler mon village quand je serai vieux Pr cautions prendre en se servant de l outil 1 Les coliers peuvent consulter des groupes d ge diff rents pour se faire une id e de ce qu il faut dessiner et ces personnes peuvent confirmer les interpr tations des enfants On peut aussi demander un artiste local de travailler avec les coliers 2 Un ph
145. portent de plus On peut r agir de fa on tr s diff rente aux id es nouvelles 19 Il faut les trier un niveau personnel 2 Suis Sur Que Ga ne vas pas marcher Are pour voir cn que a va donner Il n est pas facile de changer Parfois cela veut dire abandonner une situation de confort par exemple une strat gie de d veloppement communautaire d j d finie m me si l on sait qu elle ne marche pas tr s bien Il peut sembler pr f rable de se cantonner dans une situation de confort plut t que de risquer l inconnu Accepter les id es nouvelles et le changement voil en quoi consiste le d veloppement Pour certaines communaut s le risque de l inconnu peut tre aussi difficile que pour nous Nous sommes tous pareils les gens d une communaut se sentent l aise dans l tat de chose existant m me s il ne marche pas bien Le DSEP permet d clairer le d veloppement sous un jour nouveau En r gle g n rale nous consid rons que les communaut s participent NOS activit s Car jusqu pr sent les intervenants ext rieurs d cidaient des activit s entreprendre Le DSEP a une perspective diff rente les intervenants ext rieurs participent aux activit s de la communaut Essayez de concevoir la communaut comme une rivi re qui coule sans arr t Elle coule depuis des g n rations et elle n arr tera pas de couler En tant qu intervenant ext rieur nous entrons dans le courant de cette r
146. pparent s par le sang ou le mariage Il leur arrive de tous appartenir au m me groupe religieux ou politique la m me classe ou la m me caste Toutefois bien que les communaut s aient de nombreuses choses en commun elles sont tr s complexes et 1l ne faudrait pas les consid rer comme des groupes homog nes Elles peuvent abriter des conflits 28 Les communaut s ne sont pas toujours harmonieuses Il se peut que les femmes soient consid r es de mani re tr s diff rente des hommes et qu elles aient des r gles de comportement diff rentes Les communaut s sont souvent compos es de groupes sp cifiques tels que les paysans sans terre et les propri taires terriens les riches et les pauvres les immigrants r cents et les anciens habitants Les changements introduits peuvent affecter un certain nombre de groupes d int r t distincts qui appartiennent une communaut Fr quemment les fa ons dont les communaut s r pondent aux probl mes et aux crises sont lices aux relations de parent de religion et de structure politique Au fil des g n rations les membres de la communaut ont tiss des liens puissants Selon les sujets une communaut peut se retrouver unie ou divis e dans ses fa ons de penser et dans ses actions Les intervenants ext rieurs facilitent le Diagnostic participatif Il peut arriver qu un diagnostic r alis par une personne de l int rieur soit quelque chose qui n avait jamais t tent
147. prendre les d cisions Une information pertinente permet d identifier et de corriger les probl mes potentiels le plus t t possible Fournir une information exacte et compr hensible Avec le DSEP les membres de la communaut produisent et confirment eux m mes l information et ils en sont responsables entre eux Ce syst me permet de s assurer de l exactitude et de la fiabilit des donn es Les membres de la communaut comprennent l information du DSEP parce que ce sont eux qui ont d fini le type de renseignements qu il leur fallait et comment les analyser et les pr senter Fournir une information co t r duit Quand les intervenants ext rieurs suivent et valuent les activit s les co ts sont souvent tr s lev s m me si l impact de ces activit s n est pas toujours bien compris Le DSEP permet aux communaut s de faire conna tre aux intervenants ext rieurs leur propre analyse des activit s Les co ts sont alors r duits puisque seule l information strictement n cessaire est recherch e collect e et analys e B n ficier aux membres des communaut s comme aux intervenants ext rieurs Ceux qui prennent les d cisions qu ils soient de l int rieur ou de l ext rieur disposent tous deux de bonnes informations Les membres de la communaut qui souhaitent b n ficier directement des activit s peuvent distinguer clairement les co ts et les avantages Et ceux qui risquent d en b n ficier ou d en p lir indirectemen
148. ptations des outils sont famili res aux agents de terrain Il existe des textes m thodologiques au sujet d un certain nombre de ces outils et les pages qui suivent ne pr tendent pas se substituer des modes d emploi plus d taill s sur la s lection et la taille des chantillons ou la conception de la recherche Cette description met l accent sur l adaptation possible ou d j r alis e de ces outils pour renforcer la participation locale Nous esp rons que vous appr cierez ces outils et que le DSEP constituera pour tous une exp rience d apprentissage stimulante et dynamique 107 Chapitre huit Les outils et leur mode d emploi 1 Choix de l outil le mieux adapt la communaut 2 Caract ristiques des outils 3 M thodes d chantillonnage 4 La taille de l chantillon 1 Choix de l outil le mieux adapt la communaut Regarder et couter Observez comment pensent les membres de la communaut et comment ils changent l information Cela vous fournira des indices pour choisir l outil le plus adapt Par exemple demandez un certain nombre de personnes comment aller au village voisin et observez la fa on dont ils transmettent l information Dans certains contextes culturels les gens traceront une carte sur le sol Ceci pourrait vouloir dire que ce sont les outils visuels qui risquent d tre les mieux accept s Dans d autres cas les gens donneront des instructions du genre continuez pendant 17 kilom tres le
149. quelques suggestions pour le choix des outils Ce manuel tant destin des quipes de terrain situ es dans divers pays du monde l illustrateur a opt pour des dessins simples de sorte que les diff rences telles que la nationalit la culture l habillement et la race ne posent aucun probl me Dans ces illustrations on peut distinguer trois cat gories de personnes Les membres de la communaut Les membres de la communaut ils se distinguent par la texture grossi re de leurs v tements Les intervenants ext rieurs Les intervenants ext rieurs visiteurs fr quents sont les membres des quipes de terrain qui se rendent fr quemment dans les communaut s Ils ont la m me apparence que les membres des communaut s mais la texture de leurs v tements n est pas visible Les intervenants ext rieurs 4 Les intervenants ext rieurs visiteurs occasionnels sont ceux qui ne se rendent que rarement dans les communaut s On les reconna t leurs lunettes de soleil et leurs bloc notes Les id es nouvelles mettent du temps prendre racine Nous vous invitons donc faire preuve de flexibilit d adaptation de cr ativit et d esprit critique en utilisant ce manuel de terrain Faites nous part de vos exp riences ainsi qu aux autres afin que nous puissions continuer laborer ensemble cette nouvelle approche Nous esp rons que vous appr cierez l utilisation de la Bo te outils de la c
150. qui n ont pas beaucoup de connaissances techniques Lorsque vous choisissez votre quipement il faudrait tenir compte des points suivants e cherchez obtenir le meilleur avis technique possible e servez vous du format le plus fr quent dans la r gion L quipement vid o e veillez cc que votre syst me soit compatible avec l quipement de visionnement disponible e prenez en consid ration la qualit requise l quipement professionnel est plus difficile utiliser mais il est de meilleure qualit que la vid o de consommation courante qui est d usage facile e si la communaut participe au montage tenez compte des difficult s de fonctionnement et d acc s l quipement L animateur doit tre parfaitement au courant des m thodes La formation la participatives cl des techniques de communication dans les deux sens Il vid o doit y avoir une libre circulation des id es entre la communaut et la personne charg e de filmer Les co ts peuvent tre relativement lev s mais parfois ils en valent la peine si l on consid re les b n fices potentiels co t principal sera celui Le co t de la vid o des animateurs vid o Ceux ci travaillent souvent avec leur propre quipement D finissez le niveau de qualit qu il vous faut afin de d terminer les co ts 4 D terminez o quand et comment le produit final sera visionn 5 Adoptez un plan et un calendrier pour chaque tape de la r alisation Ceci d
151. r leurs propres objectifs suivre et valuer les activit s entreprises La d marche du DSEP met l accent sur la relation entre les b n ficiaires et l quipe de terrain et entre les b n ficiaires et la communaut Elle se d veloppe gr ce une communication dans les deux sens partir de messages clairs et d un engagement conjoint pour une action qui marche du point de vue de la communaut Le DSEP repose sur la combinaison de trois composantes interd pendantes le CONCEPT les METHODES et les OUTILS Bien qu il ne soit pas toujours possible dans chaque projet d entreprendre de front l ensemble de la d marche du DSEP il est n anmoins possible de recourir certaines activit s titre exp rimental afin de v rifier son efficacit Essayez le concept adaptez le jonglez avec les id es expos es dans ce manuel et observez les r sultats Il est possible de b tir un d veloppement durable sur les fondements du DSEP surtout si l on tente l exp rience dans un esprit d aventure et de cr ativit la hauteur des nouvelles fa ons de penser Chapitre 1 Saisir le concept 1 La Foresterie communautaire volue 2 Qu est ce que le DSEP 3 Les principes du DSEP 4 Les avantages du DSEP 5 Ou peut on recourir au DSEP 6 Quand peut d buter le DSEP 7 Changer la vision au d veloppement communautaire 8 Le DSEP se fonde sur la communication dans les deux sens 1 La Foresterie communautaire volue Premi re t
152. r pondent plusieurs questions Voici certains outils de collecte de l information qui peuvent servir au Suivi participatif Outil 11 Diagnostic communautaire de l environnement Outil 12 Evaluation des taux de survie des plants Outil 15 Registre personnel de l agriculteur Outil 16 Registre de la p pini re Outil 17 Comptabilit communautaire Sixi me tape 6 D cider qui va effectuer le suivi Pour r aliser le suivi des personnes poss dant des aptitudes sp cifiques telles que la comptabilit ou le calcul peuvent tre n cessaires Il faut galement que les gens disposent de temps Il faut donc identifier ceux qui disposent des aptitudes et du temps n cessaires Il se peut qu il faille les d dommager de leurs efforts Cela peut se faire par le biais d un poste r mun r la p pini re ou par l octroi de plants gratuits produits par la p pini re aux membres de la communaut charg s du suivi D cider qui va effectuer le suivi 61 Septi me tape 7 Analyse et pr sentation des r sultats Il est important d analyser l information certains moments pr cis pendant la dur e des activit s On peut discuter de cette analyse en r unissant la communaut ou par le biais d affiches ou de bulletins communautaires La communaut pourra ainsi savoir si les activit s progressent au rythme pr vu ou s il faut effectuer des changements ou des modifications Analyse et pr sentation des r sultats nombre total de
153. r conduite sont ad quats 57 Utilisation efficace des ressources Le Suivi participatif permet de d celer les ressources n cessaires la production d un r sultat donn ou la possibilit d une distribution diff rente des ressources n cessaires afin d obtenir un meilleur r sultat Brosser un tableau complet du projet Lorsque ce sont les membres de la communaut qui r alisent le suivi ils examinent les r sultats en fonction des exp riences du pass En maintenant une vision d ensemble on optimise tous les avantages du suivi Une base d information pour les valuations futures Les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs peuvent profiter ensemble de la base d information tablie gr ce au Suivi participatif qui fournit une information r aliste tout en soulignant les tendances Parfois les choses empirent avant de s arranger Essayez de ne pas renoncer trop vite ce qui n a pas l air de marcher tout de suite Parfois ce sont les objectifs qui sont irr alistes et qu il faut remettre en question Rappelez vous qu il faut penser la fois aux effets court terme et aux effets long terme 3 Le suivi de la participation de la population Les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs ont tous deux la facult de mener le suivi mais chacun peut le faire pour des raisons tr s diff rentes Les intervenants ext rieurs peuvent souhaiter une repr sentation gale des membres de la communa
154. rder le m me ordre pour chaque r ponse approuve gauche d sapprouve droite Votre code peut toutefois varier selon la question Faites un test pr alable avec le formulaire pour vous assurer que les nonc s sont clairs Eliminez les nonc s qui sont excessifs ou ambigus 131 Additionnez les points attribu s chaque nonc et divisez par le nombre de r ponses de l l ment Par exemple 40 personnes ayant r pondu l nonc ci dessous le score moyen de l nonc s levait 4 1 Ce qui indiquait que la plupart des gens approuvaient ou approuvaient fortement les nonces Effectuez des recherches plus approfondies pour les l ments affichant plus de 3 5 afin de d celer quels sont les probl mes et comment les r soudre Outil de notation nonc les arbres ne devraient pas pousser pr s des rizi res d sapprouve Co d e fo riement 7 1 r sultat score 165 nombre de personnes 40 ayant re pend ta score moyen 165 40 4 1 3 Qu il s agisse de classer de noter ou de trier choisissez un chantillon qui soit repr sentatif de la communaut ou du groupe dont on cherche obtenir des informations Voir au d but du chapitre huit pour de plus amples renseignements sur la taille de l chantillon et la m thode d chantillonnage 4 Pr parez des formulaires pour enregistrer les r ponses Il faut une quipe d au moins deux personnes une pour l animation l autre pour l enregis
155. rmation qui permet d obtenir les donn es les plus exactes 109 S il faut fournir des renseignements statistiquement valables et non pas une estimation vue de nez il est pr f rable d utiliser des m thodes d chantillonnage L chantillonnage syst matique On donne un num ro chaque personne maison ou plant etc Puis on choisit comme chantillon une personne une maison un arbre sur cinq sur dix etc jusqu ce qu on ait un chantillon de la taille requise L chantillonnage simple au hasard Lorsqu il existe des dossiers ou des listes de personnes m nages ou plants on peut en s lectionner un certain nombre selon la m thode de l chantillon simple pr lev au hasard Donnez un num ro chaque cl ment Mettez tous les num ros dans un panier et choisissez les un par un sans regarder jusqu ce que vous ayez un chantillon de la taille requise Ce type d chantillonnage garantit l objectivit des r sultats L chantillonnage au hasard par strates On s lectionne des groupes ou strates de populations personnes m nages ou plants par exemple agriculteurs avec et sans terre grands et petits m nages plants d arbres fruits et bois de feu On traite alors chaque groupe ou strate en cas s par et on d finit un chantillon dans chaque cas L chantillonnage par sous groupe On choisit les personnes m nages ou plants non plus sur une base individuelle mais par sous groupes Par
156. rs aident la les communaut a choisir sa cible Ils facilitent les choses mais ne les dirigent pas Une attitude de partenaires Les acteurs internes et externes contribuent tous deux au d veloppement communautaire L information essentielle Le DSEP d c le les l ments d Information qu il faut conna tre plut t que ceux qu on aimerait conna tre Ceci permet d viter un engorgement du syst me d information par des renseignements inutiles 14 La communication dans les deux sens et des messages clairs Le DSEP a pour base un concept des m thodes et des outils qui encouragent la clart dans la communication entre les intervenants ext rieurs et les membres de la communaut Mieux vaut une information qu une information parfaite Il suffit souvent de conna tre les tendances plut t que d avoir une information statistiquement exacte Les d cideurs ont plus fr quemment besoin de donn es montrant tendances fournies temps plut t que de renseignements pr cis livr s en retard Il faut s appuyer sur le savoir faire existant de la communaut Le DSEP b tit l difice partir des aptitudes qui existent dans la communaut C est la communaut qui a le dernier mot lors de l valuation Puisque c est la communaut et elle seule qui d cide de la poursuite ou de la fin du projet c est elle qui est ultime et le plus important Les gens qui prennent les d cisions ont besoin d informations pertinentes fiables et uti
157. rts de vulgarisation sur les domaines qui posent probl me 139 c L tude peut tre effectu e au stade de la croissance libre c est dire lorsqu on a pass les limites de croissance critiques Cette enqu te permet d estimer l implantation d finitive des arbres Les limites critiques de croissance d pendent de facteurs locaux tels que la hauteur maximale atteinte par les animaux qui broutent ou la hauteur maximum des esp ces concurrentes d L tude peut tre effectu e apr s les op rations d claircissement lorsqu on a atteint le stock sur pied optimal Pr cautions prendre en se servant de l outil Certaines m thodes d chantillonnage donnent une estimation assez bonne du taux de survie sans tre statistiquement valides L important est d obtenir des renseignements utiles et relativement fiables L lude de la survie doit tre entreprise une fois disparu le FACTEUR LIMITANT On peut la r aliser apr s la saison s che apr s le passage des troupeaux ou apr s un probl me saisonnier tel que le vent et l eau On n obtiendra pas de donn es fiables si on effectue les mesures avant v rification initiale bien qu une v rification ce moment l puisse fournir des renseignements utiles en ce qui concerne les pr visions de regarnis Ces tudes sont utiles en tant qu outil de gestion et non pas en tant qu indicateur du succ s des activit s Soyez coh rent et syst matique en effectuant les mesures c
158. s quences sur le d bit Est ce qu elles ont auront des cons quences sur les crues inondations Est ce qu elles ont auront des cons quences sur le volume d eau qui s coule Sa qualit son taux de renouvellement Est ce que le projet modifie modifiera a modifi sa composition chimique Est ce que la v g tation a t sera r duite mauvais ou augment e bien Est ce que la r g n ration naturelle a t sera affect e Est ce qu il y a il y a eu des pressions sup rieures ou moindres sur les arbres les buissons l herbe etc Est ce que le projet augmente augmentera ou diminue diminuera la fertilit du sol Aux endroits o les surfaces sont seront affect es par le projet est ce qu une meilleure utilisation du territoire entra ne entra nera des r sultats favorables ou d favorables Questions fondamentales portant sur les changements favorables ou d favorables la faune la p che aux caract ristiques physiques Les gens ont ils auront ils davantage de nourriture Nourriture en saison s che Un r gime alimentaire plus complet Est ce que le projet a cr cr era davantage d eaux stagnantes Est ce que le projet a augment augmentera le volume d eau courante Questions fondamentales portant sur les produits chimiques toxiques l exposition aux maladies v hicul es par les animaux etc Est ce que le rendement de la production agricole par t te cultures vivri res ou commerciales est sera aff
159. s activit s une fois qu ils seront partis Les Evaluations participatives procurent galement des avantages aux agents de terrain en leur fournissant un soutien dans la d marche participative Ils peuvent ainsi viter l cueil des filtres des int r ts personnels qui pourraient exister Ils peuvent atteindre les d cideurs de haut niveau leur communiquer les aspirations de la communaut et leur permettre une compr hension plus profonde du d veloppement de la communaut Circulation de l Information lorsque l valuation est r alis e par les intervenants ext rieurs donateurs REA la communaut quipe de errain 68 Circulation possible de l Information avec participation l valuation LS donateurs Me A Communaut uipe e terrain La communication entre membres de la communaut est renforc e L Evaluation participative peut servir l animation locale les r sultats tant pr sent s a d autres communaut s qui connaissent des probl mes similaires De cette fa on les connaissances sont transmises entre communaut s L information peut servir la gestion continue du projet L information tir e des Evaluations participatives peut servir identifier les points forts et les points faibles des activit s Si on a l intention de continuer les activit s ou d en transf rer la responsabilit la communaut l information peut servir modifier les activit s afin de les adapt
160. s autant aux membres de la communaut qu aux intervenats ext rieurs Mode d emploi 1 Chaque tude de cas doit comprendre un sujet ou un th me central Il faut placer ces sujets ou ces th mes dans le contexte et en avoir une claire compr hension afin de s assurer qu ils suscitent l attention Il est facile de s garer lorsque d autres probl mes importants apparaissent 2 Bien que ce soient les quipes de terrain qui guident et encouragent le processus de d veloppement des tudes de cas il faut d signer un membre de la communaut ou plusieurs pour assumer la responsabilit de la collecte de l information et pour obtenir la validation de l tude de cas par le reste de la communaut 3 Les intervenants ext rieurs peuvent obtenir des renseignements de grande valeur partir des dossiers gouvernementaux ou des march s urbains mais ces sources ne sont peut tre pas 123 facilement accessibles la communaut Ils peuvent alors traduire l information de fa on la rendre utile aux membres de la communaut 4 Il faut choisir tr s t t la m thode de pr sentation de l tude de cas l tape de la collecte de l information et de son analyse 5 En effectuant l lude de cas on peut se servir d autres outils de collecte de l information Pr cautions prendre en se servant de l outil L tude de cas risque de prendre du temps et l enthousiasme initial risque de s mousser On peut viter ce probl me pot
161. s dessin es formulaires paniers etc Vous trouverez ci dessous des exemples d utilisation de cet outil Classement Une suggestion consiste faire des cartes avec des dessins que les gens peuvent classer du premier au dernier choix Il n est g n ralement pas recommand d essayer de classer plus de 6 l ments la fois Une s rie de cartes dessin es pourrait repr senter six esp ces d arbres locaux On demande aux participants de classer les cartes Chaque fois qu ils effectuent un choix ou qu ils ont fini de classer une s rie on leur demande pourquoi ils ont fait ce choix Outils de classement ce amp BUGS outils de classement Lorsque vous faites des comparaisons par paires la personne doit choisir entre deux l ments commencez par les l ments les plus semblables par exemple les cartes avec deux vari t s d acacia Exemple Si vous ne pouviez avoir que l un de ces arbres lequel choisiriez 129 vous La question suivante pourrait tre Pouvez vous me dire pourquoi vous avez choisi cet arbre Continuez jusqu la fin de la s rie de comparaisons tout en laissant aux participants le temps de placer les cartes de leur choix l emplacement voulu Tri Nous avons trouv un bon exemple d outil de tri dans une communaut qui avait besoin de renseignements sur les conditions conomiques des m nages Nous avons dress une liste de tous les m nages une centaine au total et nous avons affect
162. s et des activit s ce que nous voulons faire 1985 1990 objectif global conserver les ressources foresti res existantes c tait un de nos objectifs quand on a commenc ily a 5 ans je m en souviens objectif imm diat r duire d un tiers la consommation de bois de 3 1 fourneaux am lior s dans ere m en Sou viens et toi ere Deuxi me tape 2 R examiner les raisons de l valuation Apr s la r vision des objectifs et des activit s on peut orienter la discussion vers les questions suivantes Pourquoi faisons nous une valuation ou Que voulons nous savoir 72 Pourquoi faisons nous une valuation Troisi me tape 3 D finir les questions qui serviront l valuation L animateur peut crire ou dessiner les questions qui serviront l valuation sur de grandes feuilles de papier ou sur un tableau Le groupe devrait donner son accord chaque question S il y a beaucoup de questions par objectif et par activit on peut les classer par ordre d importance Que voulons nous savoir Les questions qui serviront l valuation 73 Quatri me tape 4 D cider qui va effectuer l valuation D cidez lors de la r union du groupe largi qui va faire l valuation et qui seront destin s les r sultats On peut d cider d inclure soit l ensemble de la communaut surtout si elle est peu nombreuse soit les b n f
163. s objectifs en cons quence On peut viter un d sastre potentiel et le transformer en succ s 2 Les avantages du suivi participatif Fournir une vision d ensemble Le Suivi participatif fournit une vision d ensemble en permanence ce qui permet a la communaut de d terminer si les activit s avancent comme pr vu Elle l aide galement a d celer si les activit s s loignent des objectifs fix s ce qui permet d effectuer des ajustement a temps Identifier les probl mes et chercher des solutions temps Le Suivi participatif fournit un syst me d alarme pr ventif qui permet de d celer les probl mes relativement t t On peut alors chercher des solutions avant qu ils ne prennent des proportions incontr l es Ceci est particuli rement important dans le cas de techniques nouvelles qui pourraient avoir des effets n gatifs une fois introduites Maintenir des standards de qualit Par un retour d information continu pendant la dur e des activit s on s assure d une qualit suffisante l obtention de bons r sultats Par exemple on peut effectuer des tests sur la survie des plants dans les mois qui suivent le repiquage sur le terrain ce qui permet de savoir si les stocks de la p pini re sont de bonne qualit et ou si le repiquage et la manutention des plants se d roulent normalement En effectuant les tests de survie a la fin de la p riode critique de survie il est possible de d terminer si la protection des plants et leu
164. s r sultats Les m thodes visuelles permettent de pr senter certains r sultats de mani re claire et concise On peut s en servir pour les rapports crits les journaux les diapositives les feuilles d information distribuer aux r unions les affiches les graphiques accrocher au mur Les m thodes visuelles contribuent la pr sentation rapide de l information Elles rendent plus int ressants les rapports crits elles mettent en relief les points importants et elles donnent une vision d ensemble dans un espace r duit Il existe plusieurs formes possibles de pr sentation visuelle des r sultats tableaux graphiques histogrammes diagrammes barres horizontales et verticales diagrammes circulaires cartes pictogrammes et bandes dessin es Le choix d pend de la nature de l information pr senter et de l auditoire vis Choisissez la m thode la mieux adapt e votre but Par exemple les graphiques expriment mieux les tendances que les tableaux Par contre les diagrammes barres sont plus parlants lorsqu on compare des diff rences entre donn es similaires 95 Tableaux On appelle tableau l organisation de l information et sa pr sentation sous forme de listes dispos es de mani re montrer les relations entre les donn es Dans un tableau on peu inscrire des mots aussi bien que des chiffres Le tableau permet de pr senter des activit s et des rapports de progression C est aussi un moyen facile d expo
165. sement Neuvi me tape 9 D cider qui va effectuer la collecte de l information Lorsqu on conna t les dates pr cises la dur e et les aptitudes requises on peut d l guer les t ches des individus ou de petits groupes de travail Dixi me tape 10 Analyser et pr senter les r sultats Lorsque toutes ces t ches sont termin es il faut analyser l information et en faire une synth se pour la pr sentation Il se peut qu une partie de l information soit d j analys e Dans ce cas l il suffit de la mettre au bon endroit dans la pr sentation De nombreux outils de collecte de l information tels les ludes de cas ou le th tre populaire se pr tent mieux certains types de pr sentation Les chapitres six et sept traitent de l analyse et de la pr sentation des r sultats Cadre de travail pour l valuation gt radis R sulta Moment TE tgubes fet adi SR Fours Dates ee Sogo ee Ne asics soto tise rant U balise temps Jefe 77 Chapitre six Analyse de l information 1 Qu est ce que l analyse 2 Les tapes de l analyse de l information 1 Qu est ce que l analyse L analyse est l examen de l information trier additionner comparer pour mieux comprendre les relations entre le tout et les parties Les parties AO SZ Fruits von wap tat P n PARE Feuilles Le tout 78 Les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs collaborent Les m
166. ser du bois de feu et faire pa tre le b tail Sans consulter ce groupe les autres membres de la communaut ont d cid d entreprendre des activit s de cl turer cette parcelle collective et d y planter des arbres Le groupe des paysans sans terre casse les cl tures et laisse pa tre ses animaux d truisant du m me coup les jeunes plants L Evaluation participative peut inciter les gens se r unir et discuter ensemble du probl me afin de n gocier une solution Parce qu un probl me est devenu flagrant On peut se rendre compte de l existence de certains probl mes par exemple un manque d int r t g n ral de la part de la communaut l gard des activit s Le Suivi participatif peut fournir un compl ment d information qui aide les gens d terminer s il y a un probl me et ou comment y rem dier Si la participation est r cente Une Evaluation participative peut permettre de comprendre pourquoi un projet ne marche pas bien Les r sultats de l Evaluation participative peuvent servir de point de d part une d marche bas e davantage sur la participation Si le projet ne s est pas d roul dans un esprit 70 de participation on peut recourir des intervenants ext rieurs qui ont l exp rience de la d marche de l Evaluation participative et qui pourront ainsi sensibiliser et former les quipes de terrain ce qui rendra l valuation plus facile 3 Les tapes de l valuation participative Le temps pass
167. ser le taux de survie par esp ce des jeunes plants Les tableaux les plus efficaces sont ceux qui ne montrent que quelques l ments d information la fois Trop d information pourrait embrouiller lecteur titre distribution des semences 1984 1988 Titre Distribution des semences 1984 1988 1984 1985 1986 1987 1988 foyers 425 700 1250 500 2600 fermes 900 12340 3720 1800 4050 coles 300 660 720 200 550 communaut 50 400 12950 11230 Les personnes peu aptes la lecture peuvent facilement interpr ter les tableaux si l on utilise des symboles et ou des dessins Cette m thode permet aux gens de visualiser l information de la comprendre et de s en souvenir titre distribution des semences 1984 1988 Lors de pr sentation d un tableau 1 Donnez un titre complet au tableau 2 Remplissez enti rement le tableau aussi bien l int rieur qu l ext rieur du cadre ou de la case 3 Si vous vous servez de symboles expliquez les 4 Inscrivez les sources d information o quand comment l information a t obtenue 5 Mentionnez le jour le mois et l ann e Graphiques Les graphiques organisent visuellement les l ments d information pour montrer les relations et tablir des comparaisons Cette m thode permet de repr senter des r sultats de mani re claire et efficace dans un espace r duit Les graphiques peuvent montrer s il y a eu des changements et quel moment ils se sont produits ce qui perm
168. sp cifiques et explicites Un programme ou un projet peut tre cr e et contr l par les membres de la communaut seuls ou avec les intervenants ext rieurs toute information descriptive traduisant de la qualit toute information num rique traduisant de la quantit les r sultats mesurables de activit s enregistrement syst matique et analyse p riodique de l information l organisation la collecte l analyse et la pr sentation de l information transfert d id es et de technologies au travers d un moyen d information ou par le dialogue Le terme vulgarisation implique g n ralement un transfert de connaissance sens unique de l ext rieur vers l int rieur Mais dans un processus participatif vulgarisation s entend dans le sens d une transmission des connaissances dans les deux sens Il est important de s entendre sur le sens des mots et des id es Et fa pour vous est ce une parcelle bois e Section 1 Le concept Chapitre 1 Saisir le concept Le Diagnostic Suivi Evaluation Participatifs DSEP est un concept qui propose des id es nouvelles et prometteuses pour un d veloppement durable et ad quat de la foresterie communautaire Le DSEP bouscule l approche traditionnelle du d veloppement du haut vers le bas et propose une approche du bas vers le haut Il permet d encourager de soutenir et de renforcer les aptitudes existantes dans les communaut s pour identifier leurs propres besoins fixe
169. st permanent Toutes ces tapes peuvent se d rouler dans le cadre naturel Elles ne n cessitent pas de salle de th tre au sens traditionnel ni de tous les ornements du th tre le texte les d cors les costumes et l clairage Un des l ments importants du th tre populaire est la constitution d un petit groupe de personnes capables de bien travailler ensemble et de comprendre la communaut Ce groupe prend la responsabilit du d veloppement des moyens qui permettront la communaut de participer l analyse et au processus de d cision qui est au centre du travail Le groupe s assure que les animateurs et les auteurs restent proches des sentiments des groupes avec lesquels 1ls travaillent et vice versa Il faut cr er une atmosph re dans laquelle les membres de la communaut et les intervenants ext rieurs puissent se sentir libres de parler ouvertement de probl mes p nibles difficiles ou tabou La plupart des gens commencent par explorer leur propre exp rience puis ils se mettent tudier l exp rience des autres L analyse se d roule par le biais de discussions entre les membres de la communaut les intervenants ext rieurs et les animateurs acteurs Dans ces discussions on examine l information concernant le sujet dans un contexte social conomique ou politique plus large Cette d marche permet d clairer les relations et les contradictions entre les diff rents probl mes Il s agit de transformer les
170. t Lors de la collecte de l information et de son analyse il est possible de se pencher sur le contexte culturel les relations entre les sexes les relations conomiques les aspects sociaux et ou environnementaux d une situation ou d un probl me particulier La pr sentation peut prendre la forme de dessins de pi ces de th tre populaire de chants d histoires de photographies de pr sentations audio visuelles ou de vid os La communaut devrait pr senter l lude de cas sous la forme qui lui convient le mieux But de l outil e Accro tre le degr de connaissance et de compr hension d une situation communautaire donn e e Fournir des renseignements pour le DSEP Avantages principaux Lorsqu elles sont crites dans la langue locale on peut reprendre les tudes de cas souvent appel s monographies dans des textes de lecture pour les coles de la r gion Ceci augmente le degr de fiert des gens face aux r alisations locales et leur implication dans les activit s La r alisation d une tude de cas permet d encourager un d bat centr et elle constitue un outil efficace pour renforcer l autosuffisance Tout en effectuant l tude de cas les membres de la communaut doivent analyser les raisons des changements ainsi que les cons quences possibles Les tudes de cas encouragent une r flexion compl te et la prise de conscience de la complexit des situations r elles Les informations fournies sont utile
171. t ou le groupe veuille transformer l animateur en expert et s en remettre lui pour faire les questions et les r ponses D veloppez des m thodes qui encouragent la participation Outil 2 Dessin et discussion Dessin et discussion Description de l outil L outil Dessin et discussion est particuli rement utile dans les cultures forte tradition visuelle Les dessins sont produits soit en commun soit individuellement et ils servent de point de d part des discussions Lorsqu un dessin est le r sultat des efforts de plusieurs personnes la discussion peut avoir pour centre l importance relative des divers l ments qu il contient Lorsque ce sont des individus qui r alisent les dessins on peut les comparer ou en discuter en groupe But de l outil e Identifier une question ou un probl me e Evaluer la perception d une situation donn e par la communaut tout en fournissant un point de comparaison pour une date ult rieure pour l valuation e D velopper l analyse de groupe e Renforcer le lien entre la pens e et l action 115 e Promouvoir la discussion lorsqu il faut faire des rapprochements red finir le cadre concentrer nouveau les d bats e Fournir une d claration d objectif visuelle Avantages principaux Les gens qui vivent dans des communaut s o il y a des barri res de classe ou de langue ou bien ceux qui ne sont pas des orateurs accomplis arrivent souvent exprimer plus facilement le
172. t peuvent galement jauger les co ts et avantages de leur soutien Les intervenants ext rieurs peuvent r pondre plus facilement aux besoins v ritables de la communaut Identifier les besoins en recherche de la communaut Il est possible d identifier les besoins en recherche imm diats cl prioritaires des membres de la communaut d s qu ils ont d cid quel type d information rev t la plus grande importance leurs yeux Les organismes de recherche ext rieurs ou la communaut elle m me peuvent alors r pondre ces besoins Les quipes de terrain peuvent jouer un r le important dans la pr sentation aux instituts de recherche des questions identifi es par la communaut ainsi que dans la transmission des r sultats de cette recherche la communaut Fournir un lien direct entre la communaut et les d cideurs ext rieurs Le DSEP permet de brosser un tableau r aliste de la communaut en incluant des renseignements quantitatifs et qualitatifs Ceci r duit les possibilit s de mauvaise communication entre la communaut et les d cideurs ext rieurs Fournir une nouvelle fa on de voir les vieux probl mes Le DSEP peut doter la communaut de nouvelles aptitudes analytiques qui permettent d clairer d un jour nouveau de vieux probl mes de d couvrir de nouvelles solutions 16 5 O peut on recourir au DSEP Le domaine n est pas n cessairement la foresterie Bien que le DSEP ait t con u dans le secteur de la
173. t physique 2 Inscrivez les valeurs attribu es sous forme d un tableau de fa on ce qu elles soient facilement lisibles L affectation des valeurs peut s effectuer de la mani re suivante Effet tr s positif clair et d finitif 2 Effet partiel mais mod r ment positif 1 Pas d effet hors sujet pas d impact 0 Effet partiel mais mod r ment n gatif 1 Effet tr s sp cifique ou largement n gatif 2 3 Pr sentez la feuille de travail du Diagnostic communautaire de l environnement dont nous fournissons un chantillon ci dessous Incluez galement une description des diff rentes cat gories Cadre de travail pour le diagnostic communautaire de l environnement Cat gorie Scor Ajustements Scor Impacts positifs et Cou Lon Sco e e n gatifs rt g re non ajus ter ter tota ajus t me me 1 te Importa Populati Superfi enti rem enti rem nce on cie ent ent relative la eau 1b eau de surface lc eau nappes souter raines 2a v g tation composition 2b v g tation densit 134 ee politique gouvernemen tale services Voici quelques cat gories on peut discuter Eau de surface Eau de la nappe souterraine V g tation Sols Autres Alimentation Maladie Autres Productivit agricole Volume des biens et services Ressources collectives Le projet et l quit D bit crues et rendements Est ce que les activit s du projet ont auront des con
174. tations Graphiques 6 Pr sentation crite des r sultats Si on d cide de pr senter les r sultats sous forme de rapport crit d tude de cas ou de bulletin communautaire il faut prendre en consid ration un certain nombre de facteurs On peut se servir de l tude de cas communautaire dans le cadre d un programme scolaire ou dans des cours d alphab tisation pour adultes Une telle lude pourrait faire partie des lectures conseill es localement Lorsque vous pr sentez des r sultats par crit a Une fois le th me choisi n en changez pas b Identifiez votre auditoire puis utilisez un langage imaginatif racontez des histoires li es aux pratiques locales des choses qui maintiennent l attention du lecteur c Rep rez les obstacles la communication qui pourraient exister entre l auteur et le lecteur et essayez de les surmonter langage jargon sujets d licats d Incluez des dialogues des citations des illustrations Quand vous d crivez des gens veillez ce qu ils soient des personnages mobiles des d cideurs actifs des gens qui posent des questions qui adoptent des nouveaut s qui les partagent Vous pouvez galement rehausser l int r t des r sultats crits gr ce des rapports d activit s accompagn s de dessins ou de photographies e Soyez bref et facile lire R digez des phrases courtes et crivez clairement 94 Pr sentation crite des r sultats 7 La pr sentation visuelle de
175. tention de l information On a besoin de personnes qui disposent d aptitudes sp cifiques telles des techniques d entretien des aptitudes math matiques des aptitudes artistiques et ou des aptitudes en art dramatique Il faut aussi que ces gens soient capables de fournir une certaine quantit de travail et disposent de temps L quipe d valuation doit d terminer quelles sont les aptitudes et les ressources qui lui sont accessibles Elle peut se poser les questions suivantes De quelles ressources a t on besoin Quelles ressources avons nous ou quelles ressources pouvons nous d velopper Quelles autres ressources nous faut il aller chercher D finir les aptitudes et la main d oeuvre requises pour l obtention de l information 76 Huiti me tape 8 D cider du moment de la collecte de l information et de son analyse Il est important de s assurer que l information est collect e et analys e en respectant les ch ances donn es l quipe d valuation de sorte que les d cideurs puissent avoir les r sultats temps Pour d terminer le moment des valuations 1l faut prendre en consid ration des facteurs tels que les imp ratifs saisonniers les semis et les r coltes les f tes religieuses la disponibilit des quipes de terrain et les exigences en main d oeuvre de la communaut Pour chaque outil utilis l quipe d valuation d cide de la dur e approximative de chaque t che et du moment de son accomplis
176. tion Sourcebook for Private and Voluntary Organizations American Council for Voluntary Agencies for Foreign Service New York E U Rahman A 1984 Grassroots Participation and Self Reliance Oxford amp IBH Press New Dehli Inde Rocheleau D 1988 Landscape and Place in Agroforestry Planning and Evaluation Using Maps Pictures Memories and Projections Presentation at AFMEMP Regional Workshop Kimusu Kenya mai Rugh J 1985 Self Evaluation Ideas for Participatory Evaluation of Rural Development Community Projects World Neighbours Oklahoma City E U Sandford D 1989 A Note on the Use of Aerial Photography for Land Use Planning in a Settlement Site in Ethiopia In Rapid Rural Appraisal Notes No 6 The International Institute for Environment and Development Londres Angleterre juin Speich A 1988 Pakistan Social Forestry A Socio Ecological Contribution to the Pakistan German Integrated Rural Development Programme IRDP Mardan District Consultants Report UICN Gland Suisse Steele S 1981 Quantitiative and Qualitative Approaches in Programme Evaluation bauche North Carolina State University E U juillet Stephens A 1988 Participatory Monitoring and Evaluation Handbook for Field Workers FAO Regional Office for Asia and the Pacific RAPA Bangkok Tha lande Tilakaratna S 1988 The Animator in Participatory Rural Development Concepts and Practice bauche Rural Employment Polici
177. tion des sols etc e D terminer l efficacit des interventions apr s le repiquage des arbres e Encourager et renforcer les aptitudes de recherche locales 141 Avantages principaux On identifie la recherche adapt e aux besoins r els de l agriculteur Les travaux peuvent tre poursuivis ensuite par des organismes de recherche ext rieurs Cet outil permet d encourager et de renforcer la recherche locale existante Les agriculteurs prennent conscience des changements positifs ou n gatifs qu apporte la modification d anciennes pratiques La Recherche action participative r duit les risques associ s la promotion et l adoption grande chelle de nouvelles technologies qui n ont pas t test es localement Mode d emploi 1 Organisez une r union avec les membres concern s de la communaut afin de discuter des points suivants quelles sont les interventions et les pratiques de conduite qu on veut tester de quelles m thodes veut on se servir par exemple parcelle test t moin ou rendements avant et apr s traitement quels sont les crit res et les m thodes de mesure Voici quelques exemples On peut creuser de petits fosses de taille uniforme consolid s avec des mat riaux solides Ces bacs ainsi cr es sont situ s an aval des Bacs de champs o il y a eu une intervention foresti re par exemple des s dimentation arbres plant s le long des courbes de niveau ainsi que dans des endroits simila
178. tique La fa on dont l information a t recueillie d termine g n ralement la meilleure mani re de l analyser Par exemple supposons qu on ail fait des dessins de la communaut au d but mi parcours et la fin du projet On peut effectuer l analyse en pr sentant la s rie de dessins plusieurs personnes et en leur demandant e de confirmer la validit des dessins sont ils vraiment repr sentatifs et sinon pourquoi e noter les diff rences tr s bon bon pas tr s bon Analyse qualitative de l information Sixi me tape 6 Int grer l information L quipe qui a t choisie pour recueillir et analyser l information peut rassembler les diff rents l ments de l analyse de fa on d crire l ensemble de la situation On peut galement pr senter une analyse partielle au groupe largi pour qu il la compl te 84 Int grer l information mu UNE ae SRE 4 Chapitre sept Pr sentation des r sultats 1 Importance de la pr sentation des r sultats 2 Qui va recevoir les r sultats 3 O et quand a t on besoin des r sultats 4 Comment pr senter les r sultats 5 Directives pour la pr sentation des r sultats 6 Pr sentation crite des r sultats 7 La pr sentation visuelle des r sultats 8 La pr sentation orale des r sultats 1 Importance de la pr sentation des r sultats En concentrant son attention sur la communaut le DSEP permet de s assurer que la communaut
179. trement des r ponses Elles doivent avoir une connaissance pratique de l outil 5 Expliquez le fonctionnement de l outil individuellement ou au groupe Tenez vous en des choix directs et assurez vous que les gens comprennent ce qu on attend d eux 6 R sumez les r sultats de fa on facilement compr hensible Vous pouvez utiliser les fiches de pointage d crites au chapitre Six 7 Exposez les r sultats la communaut ou au groupe Pr cautions prendre en se servant de l outil Il est important de tester l outil Les gens qui devront faire les choix doivent comprendre clairement les objets concrets qui leur seront pr sent s cartes avec dessins ou avec textes Essayez l outil avec beaucoup d attention et liminez les choix et les m thodes qui ne semblent pas clairs 132 Il peut s av rer difficile d enregistrer les r ponses surtout dans un exercice de groupe si on demande aux gens d expliquer les raisons de leur choix Les r sultats tant de nature subjective les conclusions ne pourront peut tre pas s appliquer d autres domaines Outil 11 Diagnostic communautaire de l environnement Diagnostic communautaire de l environnement Description de l outil Le Diagnostic communautaire de l environnement sert collecter des renseignements afin d analyser les effets des activit s planifi es et ou termin es sur l environnement L outil fournit un cadre dans lequel les membres de la communaut peuvent effe
180. trie et ou juge les repr sentations visuelles Il se pr pare les exposer ou il les entrepose pour un usage ult rieur 161 9 Quelle que soit la forme de repr sentation choisie assurez vous d avoir du mat riel robuste On peut plastifier les dessins d cole ou les faire sur du tissu ranger les photographies On peut transposer les diapositives sur de la pellicule plus durable Pr cautions prendre en se servant de l outil Il faut impliquer les membres de la communaut dans la r alisation des supports visuels Ils doivent diriger l artiste ou le photographe et ou d finir les sujets des concours de dessin scolaires Il faut toutefois respecter la libert artistique Veillez ce qu on sache que les photographies diapositives appartiennent la communaut Les supports visuels ne sont pas toujours le meilleur moyen d exprimer clairement les id es Il se peut qu il faille replacer les images dans le contexte Les membres de la communaut peuvent fournir ce contexte par le biais d explications sous une forme verbale ou enregistr e Si l on utilise les services d un artiste local ou d un photographe il faut peut tre pr voir un entra nement aux m thodes d coute participatives Pour travailler avec des coliers il se peut qu il faille aussi un animateur organisateur Outil 22 R alisation d enregistrements sonores sous la direction de la communaut R alisation d enregistrements sonores sous la direction de la commun
181. u DSEP et enclencher le dialogue avec les communaut s ce qui entre parfois en conflit avec les ch ances les plans de travail voire les objectifs dont ils sont souvent responsables Il faudra alors peut tre modifier ces ch ances ces plans de travail ou ventuellement ces objectifs pour permettre la d marche du DSEP de s imposer Si vous croyez en l utilit de la d marche du DSEP pour les communaut s avec lesquelles vous travaillez discutez en avec vos sup rieurs et essayez d obtenir leur appui On peut introduire le DSEP tout moment L id al est d introduire le DSEP des le d but du programme du projet ou des activit s Il est toutefois possible d en tirer profit n importe quelle tape 18 Moment M thode utilis e Au d but Introduit d s le d but le DSEP procure un effet b n fique e Diagnostic optimal gr ce la participation des membres de la communaut d s la premi re heure la planification et la conception e Participation la collecte des donn es de base A mi Introduit mi chemin le DSEP peut permettre de e Diagnostic chemin comprendre pourquoi certaines activit s ne marchent pas e Collecte des comme pr vu et donc de les modifier ou de les interrompre donn es de base e Suivi e Evaluation A la fin Introduit la fin le DSEP peut faciliter le passage la phase Evaluation suivante ou vers les activit s futures grace l identification des raisons du succ
182. uivi S il n y a que le chauffeur qui sait o va l autobus et qui mesure sa progression sans en parler aux passagers nous sommes dans le cas d un suivi sans participation ou non participatif Fournir des informations aux d cideurs Les activit s peuvent tre suivies en enregistrant des informations quotidiennes hebdomadaires mensuelles ou saisonni res ainsi qu en prenant le temps de s arr ter et d analyser l information observ e Le retour d information est alors important et imm diat Ce processus peut tre poursuivi lors des valuations Par exemple une coop rative communautaire qui distribue du charbon de bois pourrait suivre les ventes mensuelles pendant toute une ann e On poudrait ainsi s apercevoir que les ventes sont faibles pendant trois mois par an On se rendrait alors compte que cette p riode de trois mois correspond la saison des pluies lorsque les transports posent probl me En se servant de ces renseignements la communaut poudrait d cider de transporter le charbon de bois et de l entreposer pr s du march avant la saison des pluies L information est analys e p riodiquement Le Suivi participatif ne consiste pas uniquement tenir des dossiers mais aussi s arr ter certains moments pr cis pour analyser l information additionner discuter int grer Le moment o il faut s arr ter et analyser d pendra de la nature des activit s et ou de leur saisonnalit Par exemple certaines activit
183. urs opinions et leurs sentiments au travers du dessin Gr ce aux l ments visuels qu ils ont cr s eux m mes les individus peuvent concevoir une analyse cl la d velopper en commun ce qui approfondit l identit de groupe Les d penses sont relativement minimes Si l on se sert de mat riel de qualit les dessins produits peuvent servir pour une comparaison une date ult rieure Cet outil peut aider la planification un niveau macro la communaut ou micro l exploitation agricole On peut s en servir pour effectuer une analyse comparative entre les dessins r alis s l occasion de la collecte des donn es de base et ceux des valuations Mode d emploi 1 Rassembler le mat riel papier tissu bois quipement de dessin 2 Introduire l id e au groupe en expliquant clairement le but ou l int r t de l exercice 3 Expliquer que le but principal n est pas de produire des oeuvres d art mais de provoquer la discussion sur un sujet donn 4 Laisser voluer la dynamique de groupe Fr quemment il s agit simplement de donner chacun acc s au mat riel de dessin et de laisser les gens s en servir 5 Les discussions de groupe focalis es sur l emplacement et la taille des objets fournissent souvent des indications sur l importance relative des questions 6 Il peut tre utile d effectuer cet exercice en groupes s par s par exemple les hommes et les femmes les propri taires terriens et les paysans sans
184. ut dans le processus de d cision tandis que les membres de la communaut s int ressent peut tre une distribution gale des co ts et b n fices Les intervenants ext rieurs observent la participation Fr quemment l objectif des intervenants ext rieurs est la participation de tous parce qu ils souhaitent une repr sentation gale de tous les membres et de tous les groupes qui composent la communaut Ils peuvent vouloir s assurer en r alisant le Suivi participatif que tous les membres concern s de la communaut sont repr sent s lorsqu on prend des d cisions sur les activit s La participation est un processus qui se d veloppe au fur et mesure que les activit s progressent C est pourquoi on peut relever avec le temps des changements notables dans les besoins en information sur la participation Par exemple on ne peut pas toujours prendre comme indicateur efficace de participation la hausse ou la baisse des pr sences aux r unions Il est possible que les gens assistent en grand nombre et avec enthousiasme aux r unions o l on pr sente pour la premi re fois les activit s Mais une fois que les groupes et les comit s ont pris en charge le processus de d cision la communaut n a plus d autre besoin que celui d tre tenue au courant Il se peut donc que la participation aux r unions d cline surtout si les choses vont bien 58 Les membres la communaut observent la participation Les membres de la
185. utre COMMUNAUTE EEE tout le monde partcipe la SAyons arise de d cision if Ts A d iff ranten 3 ans plus tard au F 5 moment de l valuatipn D apr s las apport r naula 40 000 arbeas ont kih plant s FLA las il phillaures Qua ford cas l gqumas dans a p plal re Le projat est un chec Le DSEP c est faire des exp riences Chaque communaut est unique Il faut donc une information diff rente et diff rentes mani res de traiter cette information Il n y a pas de formule magique aucun d information bas sur le DSEP n est identique un autre Bien qu il existe de nombreux exemples de succ s dans l utilisation des id es des m thodes et des outils pr sent s dans la Bo te a outils de la communaut jusqu pr sent ces l ments n ont jamais t rassembl s en un tout De surcro t l application des m thodes participatives n a pas cl tent e dans toutes les cultures En saisissant l approche adopt e par la Bo te outils de la communaut filtrez la au travers de votre propre exp rience Soyez critique mais constructif Si n cessaire songez l adapter votre situation Les trois aspects du DSEP Les id es les m thodes et les outils agissent de concert en se soutenant mutuellement Le DSEP n est pas tr s efficace si l on introduit les nouvelles m thodes et le aux outils sans le 13 concept ou bien si l on introduit le concept de participation avec des m thodes
186. uvent pr par prendre la parole nous avons rarement appris couter Savoir couter demande aussi de la formation Et pour se servir du DSEP il est important de bien savoir pr ter l oreille Comment nous entra ner couter et r pondre de mani re s assurer que les autres arrivent leurs propres d cisions et atteignent leurs propres conclusions Choisissez avec vos coll gues un sujet de discussion o les avis risquent fort de diff rer R digez un plaidoyer vigoureux en faveur de chacun des deux points de vue Par exemple Je pense que les femmes ne devraient pas tre ing nieurs forestiers Je pense que les femmes sont aussi capables que les hommes tre ing nieurs forestiers ou bien Je pense que les sp cialistes trangers du d veloppement ne pourront jamais vraiment comprendre noire situation Je pense que les sp cialistes trangers du d veloppement comprennent mieux que nous noire situation Divisez vous en groupes de trois Deux personnes vont discuter du sujet L une d elles sera l orateur quelle que soit la position qu elle choisisse de d fendre la deuxi me personne sera l auditeur c est dire que son r le consistera uniquement comprendre le point de vue de l orateur El la troisi me personne sera un critique charg e d observer l orateur et l auditeur Arr tez la conversation au bout de cinq minutes et demandez au critique d valuer la s ance Est ce que
187. v ler que les fourneaux bois efficaces ne sont utiles qu ceux qui sont oblig s d acheter le bois de feu On pourrait se servir de cette information la prochaine tape afin d offrir une alternative moins co teuse ceux qui ramassent le bois par exemple la construction de murets autour des foyers trois pierres traditionnels Des informations pour guider les d cisions de gestion PIANOS CON RE Mri Il faut examiner de pair les activit s et les objectifs Lors d une Evaluation participative il faut consid rer non seulement l objectif global les objectifs imm diats mais aussi leur pertinence et l efficacit des activit s Par exemple l objectif global peut tre la conservation des ressources foresti res existantes et l objectif imm diat la r duction de la consommation de bois de feu par les m nages Supposons qu on ait essay de r pondre ces objectifs en introduisant des fourneaux combustion efficace L valuation peut fournir des renseignements sur par exemple le nombre de fourneaux utilis s ce moment ainsi que la quantit de bois de feu pargn e Ces renseignements indiqueront aux gens s ils ont atteint leur objectif de r duction de la consommation domestique de bois de feu 65 L valuation est effectu e par rapport aux objectifs initiaux r qu est il arriv nos for ts ce que l on veut faire 1985 1990 AvOnS nOUuS objectif global Conserver les r duit l
188. y avoir des renseignements qui ont d j t analys s d autres qui ont t analys s partiellement d autres qu il faut encore analyser 80 Troisi me tape 3 D cider comment analyser l information L analyse peut tre une simple addition des chiffres et un calcul de la moyenne ou alors une comparaison des renseignements afin d examiner les relations qui peuvent exister entre les diff rents l ments 17 406 26 317 302 125 25 12 10 391 L analyse peut aussi permettre de d celer certaines similitudes Ces fruits poussent tous deux sous des climats chauds Ces fruits poussent tous deux sous des climats chauds On peut souligner des contrastes dans l information en mettant deux l ments en opposition de mani re faire ressortir les diff rences Un de ces fruits est doux l autre est acide L un est rond l autre est long lAn de ces fruits est doux l autre est acide L un est rond l autre est long On peut tablir des relations entre les diff rents l ments de l information 81 Fruits comestibles ces deux fruits sont comestibles ces deux fruits sont comestiblas Quatri me tape 4 L analyse quantitative de l information Il est probable que l on calculera l information quantitative les nombres la main ou l aide de machines calculer Il existe deux mani res tr s simples d analyser l information les fiches de pointage et les fiches r capitulatives Les fiches

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