échange info à utiliser - Préfecture de Vaucluse
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1. Monsieur Roger PELLENC Maire de Pertuis approuve et adopte la pr sente d claration d engagement sign e le 1 Octobre 2010 Signature Ville de Pertuis MINISTERE DE L INT RIEUR ET DES COLLECTIVITES TERRITORIALES CONVENTION DE PARTENARIAT PORTANT PARTAGE DE L INFORMATION ENTRE LA POLICE NATIONALE DE PERTUIS ET LA COMMUNE DE PERTUIS Entre les soussign s Le commissariat de Police de Pertuis Adresse Cours de la R publique BP 43 84122 Pertuis Cedex T l phone 04 90 09 30 30 Repr sent par Jean Pierre SOLA Directeur D partemental de la S curit Publique D une part Et La commune de Pertuis Adresse H tel de ville BP 37 84121 PERTUIS Cedex T l phone 04 90 79 02 74 Repr sent e par Monsieur Roger PELLENC Maire de Pertuis D autre part Pr ambule Conform ment aux textes en vigueur dont la loi du 5 mars 2007 la ville de Pertuis a agr Monsieur Patrick MICHEL chef de la Police Municipale de Pertuis en qualit de Correspondant Police Sa mission d interface entre la Police et la municipalit est d finie selon les termes ci apr s Vu l article L2211 1 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales Vu l article L2211 3 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales t convenu ce qui suit Article 1 Objet La pr sente convention a pour objet a d organiser le partenariat entre le commissariat de police de Pertuis et la commun2. 2 3 Rappeler les valeurs de la soci t et aider les victimes ot gea ieux les victimes des actes de d linquance et en am liora a En prot nt mi les victimes d tes de d lin D t en am liorant 1 pr vention des violences intrafamiliales D velopper les permanences d associations d aide aux victimes au sein des unit s de police et de gendarmerie Continuer faire financer l Association de M diation et d Aide aux Victimes A M A V par le Fonds Interminist riel de Pr vention de la D linquance F I P D Examiner la possibilit d intensifier le nombre de permanences de PAMAV au sein de l H tel de police d Avignon en vue d assurer terme une pr sence permanente ainsi qu une permanence hebdomadaire au sein de chaque commissariat de s curit publique du d partement B Int grer les CLSPD au groupe d partemental pr vention violences commission du Comit D partemental de Pr vention de la D linquance C D P D groupe pilot par la mission galit hommes femmes de la Direction d partementale de la coh sion sociale C Faire conna tre le magistrat r f rent d sign au sein du Parquet en mati re de violences conjugales D Engager les personnels agents d accueil des publics notamment participer aux modules de sensibilisation les m canismes de violences organis s sur le d partement via les sessions de formations annuelles cofinanc es par la D l gation R gionale aux Droits des Femmes e
3. Une commune a annonc qu elle souhaitait se doter d un CLSPD hors obligation l gale Le Thor 8 000 habitants Le d partement compte en outre deux CISPD conseil intercommunal de s curit et de pr vention de la d linquance la CoVe et les Sorgues du Comtat Ces diff rentes instances permettent d effectuer un travail de terrain de d velopper les partenariats d accro tre l implication des principaux acteurs bailleurs sociaux repr sentants de l ducation nationale soci t s de transports publics d am liorer la coordination entre les polices municipales et la police nationale ou la gendarmerie LETTRE OUVERTE de Bernard REYNES D put de la XV me circonscription des Bouches du Rh ne charg d une mission par le Premier Ministre aupr s du Ministre de l Int rieur sur la Pr vention de la D linquance Les Maires prennent la parole La s curit a t un des sujets forts de cet t Tant mieux il s agit d un enjeu majeur de notre soci t en termes de pr occupations de nos concitoyens De ce d bat indispensable il faut retenir l essentiel Il ne faudrait pas que les enjeux politiques avec leur lot de simplifications abusives r ductrices voire caricaturales alimentent une certaine confusion et nous renvoient un d bat pseudo id ologique pour masquer un affrontement partisan souvent loign des pr occupations des Maires sur le terrain des Maires et de leurs administr s Le d bat e
4. ANCE ET Di CO AUX KL D KF 3 A3 EENEG A E 24473 Wi Zei PRES Tin cam ii e KS _ Le P Be az CTIMES 2010 2012 PREFECTURE DU VAUCLUSE Avril 2010 1 ANALYSE DE LA SITUATION 1 1 Les statistiques de la d linquance L ann e 2009 s est caract ris e par une hausse des faits constat s dans le Vaucluse par rapport 2008 Cette hausse intervient apr s 5 ann es cons cutives de diminution globale enregistr e dans le d partement 2002 2007 et une premi re ann e de hausse 2008 2007 En 2009 la d linquance g n rale a augment de 2 09 et la d linquance de proximit a diminu de 0 66 par rapport 2008 Avec un taux de criminalit de 73 12 pour 1000 habitants le Vaucluse se classe au 8 rang national il tait de 66 79 o fin 2007 classant le d partement la 15 me place et de 69 27 o fin 2008 classant le Vaucluse la 11 me place Pour les 12 mois de l ann e l tude des diff rents d lits montre toutefois une volution contrast e par rapport la m me p riode de 2008 La d linquance conomique et financi re 7 77 les violences sexuelles 18 05 et les vols de v hicules 8 60 sont en nette diminution les cambriolages 17 52 les vols main arm e 34 62 et les violences physiques non crapuleuses 15 08 progressent
5. e recouper les informations et f d rer l activit des services mettre en commun les l ments de recherche et orienter les op rations d interpellation La d linquance des mineurs augment de 17 56 en 2009 Cette augmentation tait de 9 50 en 2008 par rapport 2007 En d linquance g n rale les mineurs repr sentent actuellement 19 10 des personnes mises en cause dans le d partement En d linquance de proximit ils repr sentent 38 10 des mis en cause Ces donn es placent le Vaucluse l g rement au dessus des r sultats nationaux 36 91 2 LES OBJECTIFS ET LES ACTIONS DU PLAN Les objectifs du Plan d partemental de pr vention de la d linquance pour le Vaucluse d coulent des ac tions et des moyens d finis dans le Plan national de pr vention de la d linquance et d aide aux victimes 2010 2012 transmis le 10 novembre 2009 par le Premier Ministre 2 1 Pr venir plus efficacement les actes de malveillance dans les lieux de la vie quotidienne En d veloppant la pr vention situationnelle gr ce prioritairement la vid o protection A D velopper la vid o protection Poursuivre son d veloppement voie publique pour les communes tablissements scolaires et tendre son d ploiement parties communes des immeubles commerces transports en commun et lieux de prise en charge des passagers B S curiser les tablissements scolaires Etablir les diagnostics s curit et les faire suivre d
6. Pour cela un travail tait indispensable non plus de la part du l gislateur mais du c t des Maires les lus locaux devant tre la man uvre concernant les modalit s pratiques d application des principes Un Collectif des Maires des Bouches du Rh ne et des d partements limitrophes Var Vaucluse Alpes de Haute Provence d horizons politiques divers s est donc constitu il y a 18 mois avec le soutien technique du Centre de Gestion des Bouches du Rh ne Son but cr er une v ritable boite outils la disposition des Maires qui souhaiteraient s engager dans la d marche et qui prendrait en compte les deux r ticences fondamentales des lus locaux savoir le risque d arbitraire avec la n cessit d entourer le Maire dans ses d cisions et le danger de n tre pas suffisamment garanti juridiquement Ensuite cr er des outils simples efficaces et pr ciser les conditions et les modalit s de leur utilisation Ces pr occupations attestent bien s il en tait besoin de l esprit de responsabilit qui anime ces Maires aucun d eux ne voulant jouer aux apprentis sorciers sur un sujet aussi complexe et qui requiert beaucoup de modestie Ils m ont fait l honneur de me proposer den tre le relais au niveau gouvernemental Ce v ritable kit l usage des Maires retenu l attention du Ministre de l Int rieur et le Premier Ministre ayant estim la copie duplicable l ensemble des Communes du territoire natio
7. allou e au d partement de Vaucluse tait pour l ann e 2009 de 219 384 Pour l ann e 2010 le montant de l enveloppe est de 212 384 LAPALUD COMPAGNIE DEPARTEMENT DE VAUCLUSE LAMOTTE DU RHONE ST ROMAN DE MALEGARDE MONDRAGON LAGARDE PAREOL COMPAGNIE SEH CARPENTRAS VILLES SUR AUZON TRAVAILLAN SERIGNAN DU COMTAT CAMARET SUR AIGUES CADEROUSSE DELINQUANCE DU PAPE CISPD CLSPD BLAUVAC BEDARRIDES MALEMORT DU COMTAT R VILLENEUVE LES lr AVIGNON 30 A J C ZPN LAGARDE D APT LES ANGLES 30 7 ZPN SAUMANE DE VAUCLUSE ST SATURNIN LES APT LE THOR DE GADAGNE BTPCL GORDES COMPAGNIE a ma COMPAGNIE APT ST MARTIN DE CASTILLON CISPD de la communaut de communes Ventoux Comtat Venaissin zone mixte OPPEDE VITROLLES EN LUBERON CISPD de la communaut de communes Les Sorgues du Comtat zone mixte PEYPIN D AIGUES LA BASTIDE DES JOURDANS CABRIERES CHEVAL BLANC D AIGUES CLSPD zone gendarmerie BTP BEAUMONT CLSPD zone police DE PERTUIS BTA CADENET LOURMARIN 7 Unit s gendarmerie i BTA Brigade Territoriale Autonome Ee SE Ge 0 habitants BTPCL Brigade Territoriale de Proximit Chef Lieu BTP Brigade Territoriale de Proximit ZPN zone police nationale MIR
8. de la R publique et se conformer ses instructions pour l exercice de ses missions en relation avec l autorit judiciaire Le Maire de Pertuis s engage garantir le respect de l obligation de ne divulguer en aucune fa on les informations transmises l autorit judiciaire l gard de tiers et ce conform ment l article 226 13 du code p nal Article 4 Conditions de transmission de l information Les informations vis es l article 2 ne seront communiqu es par le correspondant Municipalit Justice qu au Maire et son Adjoint la pr vention de la d linquance et la s curit Article 5 Dur e de la convention La pr sente convention est conclue pour une dur e de un an compter de sa prise d effet Elle est renouvelable par tacite reconduction sauf d nonciation par une partie avec un pr avis de trois mois Elle devient caduque d s la cessation de fonction du correspondant Municipalit Justice au sein de la commune de Pertuis La pr sente convention prendra effet le 1 octobre 2010 A AVIGNON Le Maire Le Procureur de la R publique Roger PELLENC Catherine CHAMPRENAULT PILA N D EPA A Libert Egalit Fraternit LIQUE FRAN AISE PUB MINISTERE DE L INT RIEUR D ER ET DES COLLECTIVITES TERRITORIALES RTE MIE NTAL D XJ PIRE V E NTION DE LA DE JLI QU
9. mission et Carpentras sous l gide du d l gu du Pr fet Elaborer une charte d change de donn es charte nationale venir C Faire laborer par chaque CLSPD une strat gie territoriale de s curit et de pr vention de la d linquance Elaborer galement une strat gie intercommunale Mettre en place une strat gie territoriale sp cifique aux zones de commerce et zones d activit conomique identifi es D D velopper les proc dures de pr vention de la d linquance en lien avec le Parquet Proposer des conventions pour les proc dures de rappel l ordre entre les Procureurs et les maires Favoriser les travaux d int r t g n ral et les mesures de r paration Inciter les parquets requ rir les mesures de contr le judiciaire et de sursis avec mise l preuve permettant d viter les contacts entre le d linquant et ses victimes et pr voir une information des maires Favoriser la pr vention de la r cidive gr ce aux groupes de travail sur la r insertion des sortants de prison dans les quartiers sous l gide du d l gu du Pr fet 3 EVALUATION MODALITES DE FINANCEMENT DU PLAN 3 1 Pilotage et suivi des actions Quatre instances de pilotage hebdomadaire lors de la r union de police mensuel lors de PEMS annuel lots du CDPD bi annuel lors de l animation du r seau des coordonnateurs Suivi au niveau local par les CLSPD CISPD approche territoriale r le des coordonnateurs
10. municipale quant aux mesures les plus appropri es engager cet effet la Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique rend des avis consultatifs pr alablement aux d cisions du Maire Article 3 Principe de confidentialit Lors de l examen des situations les membres de la Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique sont tenus personnellement au secret professionnel partag instaur par la loi du 5 mars 2007 et ce dans les conditions et les limites de la charte de d ontologie tablie par le collectif des Maires et valid e par la commission d thique et d valuation Les membres de la Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique s autorisent recevoir le t moignage d un tiers d s lors qu il dispose d informations de nature mieux appr hender la les situation s trait e s de fa on garantir une prise de d cision juste et proportionn e Celui ci est alors soumis au m me principe du secret partag qui l autorise communiquer et l oblige ne pas divulguer Article 4 Principe de riqueur proc durale La mise en uvre des pouvoirs par l autorit municipale exige le respect de r gles proc durales protectrices des droits et libert s des personnes Les r gles fixant les modalit s administratives et juridiques n cessaires l exercice des pouvoirs sont dict es dans des documents types labor s par le collectif des Maires et mis disposition
11. r cidive ou l aggravation de comportements d viants elle a une vocation beaucoup plus positive celle de pr parer des citoyens des valeurs collectives qui sont le socle de notre pacte r publicain C est un pacte ducatif construit dans une vision d avenir dans un projet de soci t et surtout pas une stigmatisation de notre jeunesse L Education Nationale ne doit pas tre seule aux avants postes pour assumer l enjeu majeur de nos dix prochaines ann es pr parer les g n rations futures les acteurs de demain Voil un contrat vivifiant pour notre d mocratie avec l institution communale qui doit tre au c ur de l exercice de la citoyennet Ville de Pertuis DECLARATION D ENGAGEMENT POUR LA MISE EN OEUVRE DES PREROGATIVES DU MAIRE EN MATIERE DE PREVENTION DE LA DELINQUANCE PREAMBULE La s curit est reconnue comme un bien commun qui d termine l exercice des autres libert s fondamentales Tout citoyen aspire pouvoir vivre dans un environnement urbain et social s r qui garantisse l expression des droits de chacun et contribue au maintien de la coh sion sociale entre tous Pour maintenir les conditions d un vivre ensemble qui respecte les individualit s tout en appelant la responsabilit de tous les maires doivent veiller la pr servation de la tranquillit publique et la pr vention des atteintes au cadre de vie Ils disposent cet effet de pouvoirs de police e
12. s agit de jeunes majeurs s attachent conf rer prioritairement chaque mesure une vis e ducative et un caract re pr venant garantissent la juste proportionnalit entre le quantum de la mesure et la nature des faits commis veillent leur faisabilit dans un d lai raisonnable un professionnel reconnu et comp tent Article 6 principe d thique et d valuation Il est constitu au sein du Conseil D partemental de Pr vention de la D linquance a une commission d valuation compos e cinq lus membres du collectif des maires pour la mise en oeuvre de leurs pouvoirs en mati re de pr vention de la d linquance cinq repr sentants des institutions partenaires de la d marche e un repr sentant de l Inspection Acad mique e un repr sentant du Parquet e un repr sentant de la Direction D partementale de la S curit e un repr sentant du Groupement de Gendarmerie e un repr sentant du Conseil G n ral Les missions de la Commission d valuation sont d finies comme suit tudier dans chaque commune les conditions de faisabilit de l ensemble de la d marche pr conis e par le collectif des Maires configuration de la Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique conformit des documents pr sence des op rateurs proc der l valuation r guli re des conditions de mise en uvre de la d marche dans chaque commune sur la base du bilan d activit s semestriel prod
13. 9 par l tat Cet effort passe 1 3 millions d euros en 2010 gt L am nagement d espaces publics moins criminog nes L objectif est de rendre plus compliqu le passage Pacte en faisant perdre du temps aux d linquants A cet effet les programmes de r novation urbaine doivent tenir compte des imp ratifs s curitaires le plus en amont possible par exemple e am liorer l clairage public qui joue sur le sentiment d ins curit de la victime et d impunit du d linquant prot ger les commerces par des plots en b ton pour viter les voitures b liers interdire les coursives qui compliquent la surveillance gt Le rappel des valeurs de soci t et des r gles ducatives e responsabiliser les parents et aider la parentalit encourager la cr ation de Conseils pour les droits et devoirs des familles CDDP d velopper les brigades de protection de la famille e rep rer des situations individuelles et familiales risque gt lutte contre l absent isme scolaire gt P groupes de travail sp cifiques pour les mineurs au sein des CLSPD e d velopper le soutien scolaire programmes de r ussite ducative signature de contrats locaux d accompagnement la scolarit CLAS dispositifs relais Cavaillon dispositif d cole ouverte ancien coll ge Gi ra VV VW Le maire au centre du dispositif de coordination des acteurs locaux de la pr vention La loi du 5 mars 2007 re
14. ABEAU H gt CONTRATS INTERCOMMUNAUX ET CONTRATS LOCAUX DE SECURITE ET DE PREVENTION DE LA Edition janvier 2010 D I R PUBLIQUE FRAN AISE PR FET DE VAUCLUSE Communiqu de presse D linquance au mois d ao t 2010 Evolution sur un mois ao t 2010 rapport ao t 2009 A Ao t 2009 Ao t 2010 INDICATEURS PERMANENTS n Atteintes volontaires int grit GEES A INDICATEURS CIBLES D EVOLUTION DE LA DELINGUANCE 7 Vols par effraction des r sidences principales et secondaires Ph nom nes de type urbain violences d positaires de l autorit violences entre bandes et incendies de v hicules En ce qui concerne l activit des services Monsieur le Pr fet constate que les efforts r alis s par les forces de l ordre permettent d obtenir des r sultats tr s satisfaisants en mati re de lutte contre l usage de stup fiants 71 64 les recels 26 32 Evolution sur l ann e janvier ao t 2010 rapport s aux m mes mois de 2009 2009 2010 Evolution INDICATEURS PERMANENTS T INDICATEURS CIBLES D EVOLUTION DE LA DELINQUANCE Vols par effraction des r sidences principales et secondaires Les chiffres du mois d ao t restent stables en mati re d atteintes volontaires l int grit physique et d atteintes aux biens Le Pr fet se f licite du travail men par les forces de s curit dans le cadre du plan de l
15. C Maire de Pertuis D autre part Pr ambule Conform ment aux textes en vigueur et en accord avec le Parquet d Avignon la ville de Pertuis agr Monsieur Youcef LARKAT en qualit de Correspondant Municipalit Justice Sa mission d interface entre la Justice et la municipalit est d finie selon les termes ci apr s Vu l article L2211 1 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales Vu l article L2211 2 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales Vu l article L2211 3 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales Vu le code de bonne conduite dans la circulation de l information entre les Maires et le Minist re Public Vu l article 40 du code de proc dure p nale t convenu ce qui suit Article 1 Objet La pr sente convention a pour objet a b d organiser le partenariat entre le Parquet d Avignon et la commune de Pertuis en mati re de partage de l information de fixer les modalit s d change de l information en application aux articles L2211 2 L2211 3 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales Article 2 Modalit s de transmission des informations e Le Maire de Pertuis s engage signaler sans d lai au Procureur de la R publique les crimes ou les d lits dont il acquiert la connaissance dans l exercice de ses fonctions Les demandes de communication relatives des situations individuelles pr sent es par la commune de Pertuis en
16. CLSPD Suivi au niveau d partemental par les groupes de travail constitu s et sous commissions du CDPD approche th matique sous commission sur les d rives sectaires sous commission de lutte contre les toxicomanies sous commission de lutte contre les violences faites aux femmes sous commission de lutte contre la violence et les incivilit s dans le sport sous commission de lutte contre l ins curit dans les transports de voyageurs mission interminist rielle de s curit routi re pr fecture charg de mission pr vention de la d linquance Un outil le contrat local de s curit de nouvelle g n ration compl t par des conventions d objectifs 3 2 Indicateurs g n raux Evolution de la d linquance constat e par les services de polices et les unit s de gendarmerie Taux de variation de la d linquance des mineurs Taux de r alisation du FIPD et bilan des actions Nombre de r unions des CLSPD et CISPD dans l ann e Nombre de dispositifs mis en place notamment par les maires contenus dans la loi du 5 mars 2007 Nombre de CLS de nouvelle g n ration ou de conventions d objectifs conclus 3 3 Les sources de financement Chaque membre du CDPD finance dans le cadre g n ral de son budget et de ses comp tences des actions qui concourent la pr vention de la d linquance Pour ce qui concerne l Etat deux sources de financement d di s peuvent tre relev es Le Fonds in
17. K A4 galsi Fracermici R PUBLIQUE FRAN AISE PR FET DE VAUCLUSE Visite de Bernard REYNES d put maire de Ch teaurenard et de Philippe DE LAGUNE pr fet secr taire g n ral du Comit Interminist riel de Pr vention de la D linquance Dossier de presse vendredi 1er octobre 2010 Contacts presse Pr fecture BCI Josiane Haas Falanga 04 88 17 80 40 et Karine Costes 04 88 17 80 41 josiane haas vaucluse gouv fr karine costes vaucluse gouv fr Sommaire gt Mise en oeuvre des nouveaux pouvoirs des maires en mati re de pr vention de la d linquance L volution de la d linquance en Vaucluse La mise en oeuvre des mesures de pr vention de la d linquance Le maire au centre du dispositif de coordination des acteurs locaux de la pr vention gt Lettre ouverte de Bernard REYNES d put de la 15 me circonscription des Bouches du Rh ne charg d une mission par le Premier Ministre aupr s du Ministre de l Int rieur sur la pr vention de la d linquance gt Exemples de bonnes pratiques D claration d engagement de Roger PELLENC maire de Pertuis pour la mise en oeuvre des pr rogatives du maire en mati re de pr vention de la d linquance Convention de partenariat portant partage de l information entre la police nationale de Pertuis et la commune de Pertuis Convention de partenariat portant partage de l information entre le Parquet d Avignon et la Ville de
18. Pertuis Annexes Plan d partemental de pr vention de la d linquance et d aide aux victimes 2010 2012 Cartographie des contrats intercommunaux et contrats locaux de s curit et de pr vention de la d linquance Communiqu de presse de septembre 2010 les chiffres de la d linquance au mois d ao t ES b e Fraternit Libert galiut R PUBLIQUE FRAN AISE PREFET DE VAUCLUSE Mise en oeuvre des nouveaux pouvoirs des maires en mati re de pr vention de la d linquance L volution de la d linquance en Vaucluse tendance la diminution du nombre de crimes et de d lits Evolution de la d linquance sur l ann e 2010 depuis le 1er janvier septembre 2010 gt baisse des atteintes aux biens de 8 35 passage de 18 137 faits 16 623 faits gt baisse des atteintes aux personnes de 3 66 passage de 2626 faits 2 530 faits Evolution de la d linquance sur l ann e glissante depuis le 1er septembre 2009 gt baisse des atteintes aux biens de 9 passage de 19 341 faits 17 628 faits gt Baisse des atteintes aux personnes de 6 passage de 109 faits 2 919 faits Le Vaucluse a enregistr de bons r sultats sur des ph nom nes auxquels nos concitoyens sont tr s sensibles e cambriolages leur nombre baiss de 10 en ann e glissante passage de 3 777 faits 3 384 vols de v hicule ils sont en l g re baisse 2 7 sur l ann e glissante passag
19. application des articles L2211 2 et L2211 3 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales seront satisfaites apr s accord du Procureur de la R publique ou du magistrat d l gu par lui et pourront porter sur les suites donn es aux crimes et d lits signal s par le Maire au Procureur de la R publique les mesures ou d cisions de justice p nales dont la communication est n cessaire la mise en oeuvre d actions de pr vention de suivi et de soutien engag es ou coordonn es par l autorit municipale les classements sans suite mesures alternatives aux poursuites ou poursuites lorsque ces d cisions concernent des infractions causant un trouble l ordre public commises sur le territoire de la commune de Pertuis les jugements devenus d finitifs ou appels interjet s lorsque ces d cisions concernent des infractions causant un trouble l ordre public commises sur le territoire de la commune de Pertuis ou signal es par lui Article 3 Respect du secret de l information La commune de Pertuis s engage pr senter l agr ment du Procureur de la R publique un correspondant Municipalit Justice d sign par la municipalit sur la base d un profil de candidat pr alablement d fini d un commun accord Au moment de son agr ment le correspondant Municipalit Justice s engagera respecter le secret professionnel ne communiquer aucune information nominative sans l accord pr alable du Procureur
20. armerie et Police La Justice ensuite et d abord les Procureurs de la R publique l Education Nationale par le relais des Recteurs Inspecteurs d Acad mie et Chefs d Etablissements scolaires Evidemment 3 Ministres jouent mon sens un r le fondamental le Ministre de l Int rieur le Garde des Sceaux le Ministre de l Education Nationale Leur engagement aupr s des Communes est bien un enjeu majeur pour faire vivre le dispositif Cette v ritable mise en r seau serait incompl te si les Conseils G n raux acteurs et financeurs essentiels dans le champ du social ainsi que les travailleurs sociaux qui en d pendent n taient pas associ s la d marche Les comp tences l expertise et l exp rience de ces professionnels apportent des r ponses ou relaient l lu municipal Le positionnement de l Association des D partements de France doit tre clarifi Clairement le Maire n a pas vocation tre un sh rif un juge ou un enseignant il n a pas les comp tences d une assistante sociale Il doit pour autant compter sur un partenariat solide et m me formalis pour assumer ses pr rogatives Je suis favorable l laboration de conventions type avec chacun des partenaires des acteurs de la pr vention Elles seraient les meilleurs garants d un engagement r ciproque et clarifieraient par l m me les responsabilit s de chacun en vitant la confusion des genres Il s agit donc bien de la not
21. de l autorit municipale Ces r gles s imposent au Maire ainsi qu aux membres de la Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique toutes les tapes d instruction de d cision et de suivi des mesures Aucun des documents produits ou exploit s en vue de l analyse des situations ne pourra tre conserv au del d un d lai fix par la commission d thique et d valuation l autorit municipale s engageant faire proc der leur destruction l ch ance pr vue Article 5 Principes de proportionnalit et d quit Au regard de la nature des actes port s sa connaissance et en fonction de la personnalit des individus et des caract ristiques propres chaque situation la Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique peut proposer l autorit municipale l une des trois mesures suivantes celles ci n tant pas exclusives les unes des autres le rappel l ordre transaction le conseil et le soutien la fonction ducative et parentale Pour chacune des mesures prescrites dans leurs avis consultatifs les membres de la Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique s assurent que les documents produits r pondent aux exigences proc durales fix es par le collectif des Maires recueillent dans la mesure du possible l adh sion des personnes d tentrices de l autorit parentale syst matiquement lorsque des mineurs sont en cause et ventuellement s il
22. degr d implication rel vent uniquement des lus locaux C est une position de principe mais elle est essentielle si nous voulons cr er un climat de confiance avec les Communes garant d une approche plus sereine sur un sujet d j particuli rement difficile complexe d licat et sensible 2 Plus qu un choix il s agit d un engagement du Maire mais pas seulement L engagement du Maire doit d abord s inscrire dans une d marche de rigueur proc durale de respect des libert s fondamentales et de la d ontologie indispensable pour trouver les r ponses adapt es Il est essentiel que celui ci se sente parfaitement l abri de tout risque d arbitraire et que l thique soit parfaitement respect e Mais la recherche de r ponses rapides adapt es personnalis es et proportionn es caract re fortement p dagogique et si n cessaire dissuasif pour viter la r cidive ou l escalade dans un parcours qui commence par le risque de d socialisation l incivisme et la pr d linquance impose au Maire de rompre son isolement en s entourant d avis comp tents pour l aider la d cision C est aussi l engagement de l ensemble des partenaires institutionnels ou associatifs qui doivent accompagner l lu de terrain C est une condition sine qua non de la pertinence du dispositif et de son efficacit L Etat d abord dans ses diff rentes composantes en premier lieu ses repr sentants Pr fets et Sous Pr fets Gend
23. des personnes dans un processus de d socialisation et ou d viter la r it ration de comportements de nature porter atteinte la tranquillit publique Article 2 Principe de coll gialit Pour viter tout risque de d cision arbitraire et apporter celle ci la garantie juridique n cessaire l autorit municipale se dote d une Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique dont elle accepte la composition et les missions telles que pr alablement fix es par le collectif des Maires et valid es par la commission d thique et d valuation rattach e au Conseil D partemental de Pr vention de la D linquance Cf infra Chaque Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique est compos e des personnalit s suivantes maire ou son repr sentant lu le r f rent Parquet le commissaire de police ou le commandant de brigade de Gendarmerie le chef de la police municipale le chef d tablissement scolaire du 2 degr le r f rent social municipal le coordonnateur de la Cellule La Cellule de Citoyennet et de Tranquillit Publique a vocation se r unir p riodiquement dans la double perspective part d tablir un tat des lieux actualis de la d linquance et de l ins curit sur le territoire communal d autre part de proc der l examen des situations individuelles dont elle est saisie en vue de pr parer les d cisions de l autorit
24. e de Pertuis en mati re de partage de l information et de coop ration b de fixer les modalit s d change de l information en application aux articles L2211 1 et L2211 3 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales Article 2 Dispositions g n rales 1 Modalit s d change en temps r el a Mise en place de proc dures de communication faisant appel aux NTIC nouvelles technologies d information et de communication Adoption d un syst me de liaison rapide Les changes par voie de mails auront lieu dans les conditions suivantes utilisation du r seau s curis par la Police Nationale utilisation par le correspondant Police Nationale d ment agr la pr sente convention d un PC prot g par un mot de passe o Les communications t l phoniques seront tablies au moyen des num ros de t l phones portables suivants Police Nationale __ Police Municipale __ r quisition de Police Nationale la commune de Pertuis s engage fournir les extractions d images enregistr es au moyen du syst me de vid oprotection de la commune b Am lioration des proc dures d change d informations De la Police Municipale vers la Police Nationale o Envoi syst matique d extraits de main courante et de rapports d information l v nement portant sur des faits sensibles observ s par les agents v hicules et comportements suspects cas d atteinte
25. e de 1992 faits 1938 faits enregistr s La d linquance prenant des formes nouvelles l effort doit tre accentu dans la lutte contre e les vols main arm e 45 passage de 61 89 faits depuis le d but de l ann e les infractions la l gislation sur les stup fiants 13 passage de 944 faits 1067 faits depuis le d but de l ann e L volution de la d linquance n cessite une adaptation constante des outils pour la faire baisser durablement c est l objet du renforcement des moyens de pr vention La mise en uvre des mesures de pr vention de la d linquance Les politiques de pr vention de la d linquance visent principalement 3 objectifs anticiper les risques e dissuader le passage l acte e viter la r cidive Elles s appuient sur une s rie d outils qui s inspirent de la pr vention situationnelle ensemble des mesures qui visent limiter le passage l acte en modifiant les circonstances et l environnement dans lesquels les d lits pourraient tre commis gt La vid o protection outil de dissuasion et d interpellation L objectif est de dissuader le passage l acte mais aussi de retrouver les auteurs de d lits L Etat encourage les projets d investissement pour quiper les communes de syst mes de videosurveillance performants reli s aux services de police et de gendarmerie travers le FIPD ce sont pr s de 400 000 euros de subventions qui ont t accord es en 200
26. e dispositions sp cifiques pour les tablissements scolaires dans la suite de ceux r alis s pour le coll ge Raspail Carpentras le lyc e Robert Schumann et le coll ge Anselme Mathieu Avignon Aborder le sujet au sein des Etats Majors de S curit E M S d velopper la formation la gestion de crise et la s curit des personnels exploiter la pr sence d un r f rent s curit par tablissement Cr er au sein du bureau tat major de la Direction D partementale de la S curit Publique D D S P un poste de coordonnateur des r f rents s curit de l cole charg de coordonner les actions de ces derniers interlocuteur privil gi des instances d partementales de l Education nationale Mettre en place des op rations de contr le aux abords des tablissements scolaires et dans les transports scolaires coordonn es sur l ensemble du d partement en lien avec l Equipe Mobile Acad mique de S curit 5 Faire conna tre les r f rents s ret aux communes et valoriser leur action compte rendu de leur action tous les trimestres Formation d un nouveau r f rent s ret au sein de la D D S P en vue d actions de pr vention tant en direction des tablissements commerciaux que publics notamment scolaires C Pr venir et lutter contre les cambriolages Poursuivre l action de la Cellule anti cambriolage C A C et POp ration Tranquillit Vacances O T V r cemment tendue t
27. fficult s au quotidien d un Maire difficult s qui sont d ailleurs le vivier o na t et prosp re le sentiment d ins curit et qui concernent les troubles la tranquillit publique Les charges de travail d un Procureur d un gendarme ou d un policier les rendent peu disponibles pour r gler des probl mes de voisinage comme les nuisances sonores les invectives ou toute d gradation de biens publics tags feux de poubelles saccage d espaces verts par exemple La convocation solennelle par le Maire pour un rappel solennel l ordre est d j une r ponse et peut arr ter temps une spirale dangereuse Si ce n est pas suffisant et c est une pr rogative aussi nouvelle que consid rable il pourra infliger en liaison avec le Parquet une sanction condition bien s r d tre dans le registre du contraventionnel des peines de travail non r mun r au service de la collectivit pour la r paration condition que ces peines aient autant un caract re p dagogique que d exemplarit Certes les probl mes ne sont pas de la m me gravit que ceux de la d linquance mais n oublions pas que 80 du sentiment d ins curit na t des troubles la tranquilit publique et si le couple r pression sanction se doit d tre ferme et sans concession il atteste toujours de l chec de la pr vention N oublions pas non plus et c est peut tre le plus important que la pr vention n a pas pour seule finalit d viter la
28. ion de double engagement celui du Maire et celui de ses partenaires 3 La mise en r seau n est pas le seul rempart pour viter au Maire tout risque d arbitraire La politique municipale de pr vention de la d linquance doit s inscrire dans la coh rence qui seule peut garantir une quit des r ponses donn es nos concitoyens sur l ensemble du territoire national Le Plan National de Pr vention de la D linquance et d Aide aux Victimes 2010 2012 tel qu il a t arr t par le Premier Ministre en est le fil conducteur Sa d clinaison par les Plans D partementaux de Pr vention de la D linquance en assure une application territorialis e Enfin les Conseils Locaux de S curit et de Pr vention de la D linquance en sont la traduction adapt e la r alit communale Les principes et les conditions d application de la Loi de pr vention de Mars 2007 m ritent d tre d crypt s et mis en perspective c est pour cela qu elle n a pas t suffisamment appliqu e par les Maires Il y a eu peut tre un d ficit p dagogique Il y avait certainement le besoin de traduire la Loi en termes op rationnels et au niveau communal pour que les Maires puissent se l approprier le Plan National de Pr vention de D linquance et d Aide aux Victimes y contribue de mani re d terminante De fait entre l intention clairement affich e par la Loi et l application sur le terrain il manquait un v ritable mode d emploi
29. l int grit physique o Envoi quotidien par la Police Municipale du planning des patrouilles de nuit avec n de t l phone des agents concern s et parcours programm s tablissement de points contact la faveur du planning de patrouille de la Police Nationale o Toute information non consign e sur main courante ou sur rapport d information et susceptible d int resser la Police Nationale dans le cadre de ses activit s 2 Modalit s d change en diff r De la Police Gendarmerie Nationale vers la Police Municipale o Information en temps r el du correspondant Police Nationale s agissant des faits susceptibles de troubler l ordre article 1 de la loi du 5 mars 2007 relative la pr vention de la d linquance modifiant l article 2211 3 du code g n ral des collectivit s locales notamment les faits graves les faits pr sentant un caract re r p titif et les faits portant atteinte au patrimoine communal o Envoi quotidien par mail des principaux faits constat s l chelle du commissariat de Police Dans le cadre des r unions hebdomadaires mensuelles de coordination dans le cadre du CLSPD ou du CISPD seront chang es les informations suivantes informations d ordre g n ral volution de la d linquance concernant les faits commis sur le territoire de la commune de Pertuis transmission la Police Nationale du rapport d activit de la Police Municipale dans lequel seront ins
30. lative la pr vention de la d linquance ne confie pas la responsabilit des forces de l ordre aux maires mais replace le maire au c ur du dispositif de s curit locale e 1 anime la politique de pr vention de la d linquance art L2211 4 du CGCT e il en coordonne la mise en uvre art L2211 4 du CGCT Cette loi donne aux maires des moyens d actions travers un financement d di le fonds interminist riel de pr vention de la d linquance FIPD e l information du maire il peut demander aux autorit s comp tentes les renseignements utiles en ce qui concerne l absent isme scolaire les infractions Procureur et services de l ordre et les familles en difficult coordonnateur et travailleurs sociaux e la remont e d information le maire peut faire remonter les attentes de la population qu il est le mieux m me de conna tre e le partenariat avec les familles le maire peut s impliquer par des proc dures de rappel l ordre CDDP contrat de responsabilit parentale La loi du 5 mars 2007 pr voit la cr ation de CLSPD conseil local de s curit et de pr vention de la d linquance dans toutes les communes de plus de 10 000 habitants et celles dot es de zones urbaines sensibles ZUS Les 10 communes du d partement qui en ont l obligation l gale sont dot es d un CLSPD Apt Avignon Boll ne Cavaillon L Isle sur la Sorgue Le Pontet Orange Pertuis Sorgues Valr as
31. milles et aux maires Travailler en lien avec la Commission d partementale de suivi des l ves absent istes et avec le Groupe de travail d partemental sur les conseils de discipline B Responsabiliser les parents D velopper le soutien la parentalit Encourager la cr ation de Conseils des droits et devoirs des familles 2 C D D F existent d j Cr er un Comit d partemental la parentalit d cret venir pour le Comit national Proposer aux C L S P D la cr ation de groupes de travail sp cifiques pour les mineurs C Mettre en place puis d ployer les brigades de protection de la famille D velopper les structures existantes dans la police nationale D finir un dispositif dans la gendarmerie D D velopper les actions de soutien scolaire et d animation socio culturelle des quartiers Travailler dans le cadre des Programmes de R ussite Educative P R E et des Parcours personnalis s de Pr vention des Ruptures Scolaires en lien avec le M diateur de r ussite scolaire Encourager la signature de Contrats locaux d accompagnement scolaire C L A S Pr venir la consommation de produits illicites ou dangereux gr ce aux Comit s d ducation la sant et la citoyennet 5 Prendre en charge certains l ves gr ce l extension des Dispositifs Relais tel que celui de Cavaillon et du dispositif d Ecole ouverte p rennisation de l action engag e par l ancien coll ge Gi ra
32. n mati re de bon ordre tranquillit s curit et salubrit publics art L 2212 5 CGCT qu ils exercent dans la proximit et de fa on compl mentaire ceux d tenus par les autorit s r galiennes La loi du 5 mars 2007 renforce encore le r le des Maires en ce domaine en leur confiant dor navant l animation et la mise en uvre de la politique de pr vention de la d linquance sur leur territoire communal art L2211 4 et 5 du CGCT faisant ainsi de l autorit municipale l acteur cl de la pr vention aux c t s des autorit s r galiennes et avec la participation active de l ensemble des forces vives de la soci t civile Toutefois si les maires disposent de la possibilit d agir de fa on adapt e proportionn e et personnalis e titre pr ventif ou en r ponse aux troubles la tranquillit publique et aux actes d incivisme commis sur leur territoire l exercice de ces pr rogatives impose de reconna tre d adh rer et de respecter un certain nombre de principes protecteurs des libert s individuelles ci apr s num r s ENONCE DES PRINCIPES Article 1 Finalit L exercice par l autorit municipale des pouvoirs pr vus par la loi du 5 mars 2007 relative la pr vention de la d linquance ne doit tre envisag que dans les cas express ment dict s par celle ci L intervention de l autorit municipale doit exclusivement tre motiv e par la volont de pr venir l inscription durable
33. nal m a confi la t che de rencontrer les Maires autant pour leur proposer notre d marche que pour l enrichir au vu d autres exp riences locales ayant fait leurs preuves Le Pr fet Philippe de LAGUNE Secr taire G n ral du Comit Interminist riel de la Pr vention de la D linquance m accompagne dans cette mission et assure le relais avec les Pr fets des R gions PACA Auvergne et Bretagne territoires choisis pour leur diversit pour optimiser ces rencontres La mission se terminant en d cembre 2010 un rapport sera remis et peut tre quelques propositions de Lois pour enrichir la d marche seront d pos es La cl de la r ussite de toute politique de pr vention passe par la proximit Le Maire est un acteur incontournable pour proposer des r ponses personnalis es et non de principe ou anonymes car il conna t sa population et doit lui rendre des comptes Sa connaissance des familles de leurs enfants de la r alit des situations sur le terrain lui assure la capacit si on lui en donne les moyens d agir concr tement en vitant les amalgames entre difficult s sociales incivisme et pr d linquance S il peut tre une force d appoint aux travailleurs sociaux et aux milieux associatifs en termes de soutien la parentalit il est des espaces de grande vacuit dans notre soci t o la puissance publique ne donne plus de r ponse ce qui est le pire Prenons deux exemples parfaitement symboliques de di
34. ntre le tout r pressif et le tout pr ventif est d pass et ne r pond pas aux sollicitations que les administr s adressent aux maires sur le terrain S il faut absolument sortir de cette dualit pour au contraire harmoniser et articuler ces deux approches qui sont sur le registre tr s clair de l amont et de l aval il est indispensable de rappeler le r le de chacun La lutte contre l ins curit rel ve bien des missions r galiennes de l Etat la r ponse p nale est l affaire de la Justice la pr vention de d linquance est un des domaines de comp tences des Maires C est bien l esprit de la Loi de Mars 2007 qui fait de l lu local l animateur le coordinateur voire m me l inspirateur de la pr vention Etait il judicieux d installer le Maire au c ur du dispositif Cela ne fait aucun doute dans mon esprit mais de nombreuses conditions 1 Le choix d une politique locale doit tre fait par le Maire Nous devons rester sur le registre de la libre administration des Communes le Maire tant comptable de ses d cisions et de ses actions devant ses administr s approuv es ou sanctionn es par le suffrage de ses lecteurs D autre part la disparit des situations sur le territoire national impose des solutions adapt es suivant la typologie des territoires dont seul le Maire est juge et responsable C est ainsi qu en l occurrence la Loi s impose tous mais que les modalit s d application et le
35. outes les p riodes de vacances scolaires et accompagn e de campagnes de communication Pr venir les d gradations dans les lieux d habitation les zones d activit conomiques les chantiers et les commerces D S appuyer sur les programmes de r novation urbaine et de gestion urbaine de proximit Poursuivre et d velopper les commissions de pr vention situationnelle telles que celles qui ont lieu entre les bailleurs et les forces de l ordre avant le commencement d un programme de r novation urbaine ou la construction d un nouveau centre commercial sous l gide du sous pr fet charg de mission et du directeur de cabinet du Pr fet Prendre en consid ration et former les personnels des diff rents services qui assurent la gestion urbaine de proximit G U P dans le domaine de la pr vention de la d linquance E Permettre le fonctionnement d un circuit d information D velopper l change d informations entre les maires le Conseil g n ral le Parquet et la pr fecture par exemple au sein des Conseils Locaux de S curit et de Pr vention de la D linquance C L S P D 2 2 Mieux pr venir la d linquance des mineurs et responsabiliser les parents En am liorant le rep rage des situations individuelles et familiales d une part et les dispositifs de soutien aux parents d autre part A D velopper des mesures de lutte contre l absent isme scolaire Encourager un signalement syst matique aux fa
36. r es de nouvelles rubriques plus affin es rubrique conflits de voisinage avec distinction selon les motifs priv e diff rends familiaux conjugaux ou cadre de vie non respect des r gles d urbanisme nuisances sonores o rubrique faits susceptibles d une suite judiciaire rubrique a occupation intempestive et g nante des espaces publics 3 Nouvelles modalit s de coop ration a Cellule de citoyennet et de tranquillit publique Le Commissaire de Police Commandant de Brigade ou son repr sentant s engage participer aux r unions organis es autour d tudes de cas selon un rythme p riodique 6 semaines b Rappel l ordre solennel En vue de donner un caract re solennel la proc dure de rappel l ordre le Commissaire de Police ou son repr sentant s engage participer si n cessaire aux rappels l ordre prononc s par le Maire La proc dure sera activ e sauf en cas d urgence en moyenne une fois par trimestre de mani re viter le risque de banalisation de la d marche par les individus concern s et les familles Article 3 Respect du secret de l information Les correspondant Police s engage respecter le secret professionnel ne communiquer des tiers autres que l autorit municipale aucune information nominative sans l accord pr alable du commissaire commandant de brigade Article 4 Conditions de transmission de l information Les informa
37. sensiblement D une mani re g n rale les atteintes aux biens se maintiennent 1 24 ainsi que les infractions conomiques et financi res 3 33 cette ann e alors qu elles avaient augment de 34 69 entre 2008 2007 et les atteintes l int grit physiques sont en hausse 11 11 alors qu elles repr sentaient 6 48 fin 2008 2007 L ann e 2009 fait appara tre les volutions suivantes En d linquance g n rale 2 58 pour la police et 1 41 pour la gendarmerie En d linquance de proximit 0 80 pour la police et 0 48 pour la gendarmerie 1 2 L activit des forces de l ordre dans la lutte contre la d linquance Les services de police et de gendarmerie restent tr s mobilis s dans la lutte contre la d linquance 2997 infractions non apparentes r v l es par l activit des services TRAS en 2009 contre 2 837 en 2008 5 64 1 155 infractions la l gislation sur les stup fiants ILS contre 1 124 Pan dernier 2 76 Les IRAS 2009 sont toujours en augmentation 5 64 par rapport 2008 et le taux d lucidation au 31 d cembre 2009 est de 35 en d linquance g n rale et de 15 en d linquance de proximit 1 3Les formes particuli res de d linquances L ann e 2009 fait tat d une hausse des cambriolages 17 52 5 112 faits entre le 1er janvier et le 31 d cembre 2009 Une cellule anti cambriolage a t mise en place le 15 octobre 2009 regroupant policiers et gendarmes et destin
38. t l Egalit de la r gion Provence Alpes C te d Azur et le FIPD E Contribuer localement aux campagnes de communication nationales sur les diff rentes formes de violence destination des victimes des victimes collat rales comme les enfants et des auteurs 2 4 Dynamiser les partenariats locaux tels que la loi sur la s curit de mars 2007 relative la pr vention de la d linquance les a pr vus A Syst matiser les groupes de travail et d change d information vocation territoriales ou th matique au sein des CLSPD Cibler les CLS transports en commun Activer avec la participation de la D D S P le groupe de travail S curit dans les transports cr le 23 07 09 qui permettrait l officialisation des changes d information entre les services de police et les divers transporteurs la mise en place de dispositifs sp cifiques d alerte et d une proc dure particuli re simplifiant la d marche de d p t de plainte Cr er un poste de d l gu la coh sion police population dans le cadre du Plan Espoir Banlieues applicable au quartier Monclar Avignon B Favoriser l change de donn es nominatives avec les travailleurs sociaux autour du maire D velopper et harmoniser les groupes locaux de traitement de la d linquance exemple Cavaillon sous l gide de Mme le Procureur et Carpentras et les cellules de veille exemple Avignon pour le quartier Monclar sous l gide du sous pr fet charg de
39. terminist riel de pr vention de la d linquance F I P D Mis en place en 2007 le FIPD pour but de financer la r alisation d actions dans le cadre des plans de pr vention de la d linquance d finis l article L 2215 2 du code g n ral des collectivit s territoriales et dans le cadre de la contractualisation mise en uvre entre PEtat et les collectivit s territoriales en mati re de politique de la ville d finie au dernier alin a de Particle L 121 14 du code de l action sociale et des familles Le montant total de l enveloppe allou e au d partement de Vaucluse en 2009 tait de 648 208 dont 91 278 au titre du Plan de relance Pour l ann e 2010 le montant de l enveloppe est de 188 284 hors vid oprotection En effet suite un changement de proc dure les dossiers de vid oprotection seront instruits et trait s tout au long de l ann e la s lection tant op r e niveau national par le Cabinet du Minist re de l Int rieur de l Outre mer et des Collectivit s territoriales Les cr dits de la mission interminist rielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie M I L D T Ces cr dits interminist riels sont destin s coordonner l action des minist res concern s par la lutte contre les drogues et la toxicomanie Ils sont allou s aux actions d cid es par le comit de pilotage du plan d partemental de lutte contre le tabac la drogue et la toxicomanie Le montant total de l enveloppe
40. tions vis es l article 2 seront communiqu es par le correspondant Police au Maire de la commune de Pertuis et son adjoint d l gu la s curit et au coordinateur de la politique locale de pr vention de la d linquance et de lutte contre l ins curit Article 5 Dur e de la convention La pr sente convention est conclue pour une dur e de un an compter de sa prise d effet Elle est renouvelable par tacite reconduction sauf d nonciation par une partie avec un pr avis de trois mois Elle devient caduque d s la cessation de fonction du correspondant Police au sein de la collectivit territoriale La pr sente convention prendra effet le 1 Octobre 2010 A AVIGNON Le Maire Le Directeur D partemental de la S curit Publique Roger PELLENC Jean Pierre SOLA D gahat R ruuLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE LA JUSTICE Ville de Pertuis CONVENTION DE PARTENARIAT PORTANT PARTAGE DE L INFORMATION ENTRE LE PARQUET D AVIGNON ET LA VILLE DE PERTUIS Entre les soussign s Parquet d Avignon Adresse Tribunal de Grande Instance 2 boulevard Limbert 84078 AVIGNON Cedex 9 T l phone 04 32 74 75 19 Repr sent par Madame Catherine CHAMPRENAULT Procureur la R publique D une part Et La commune de Pertuis Adresse H tel de ville BP 37 84121 PERTUIS Cedex T l phone 04 90 79 02 74 Repr sent e par Monsieur Roger PELLEN
41. uit par chaque cellule de citoyennet et de tranquillit publique proposer les ajustements organisationnels ou op rationnels n cessaires de garantir la formation en continu des acteurs impliqu s b une commission d thique compos e des personnalit s suivantes les Pr sidents des TGI du d partement pr sidence tournante un repr sentant de l ordre des avocats un repr sentant du m diateur de la R publique un universitaire un repr sentant de l URIOPSS un repr sentant de la f d ration d partementale des Centres Communaux d Action Sociale Sur la base des bilans d valuation qui lui sont communiqu s par la commission d valuation la commission d thique r unie deux fois par an a pour missions de veiller dans la mise en oeuvre de la loi la bonne application des r gles d thique et au respect des grands principes du droit protecteur des libert s fondamentales des citoyens garantir l harmonisation des pratiques sur l ensemble du territoire d partemental L autorit municipale accepte de soumettre sa propre d marche l expertise de la commission d thique et d valuation et s engage pour ce faire lui transmettre chaque ann e un bilan d activit Celle ci pourra galement tre Saisie par l autorit municipale en tant que de besoin Tout manquement constat l un de ces principes pourra entra ner la perte du label octroy par le collectif des Maire ENGAGEMENT
42. utte contre le trafic de stup fiants Sur l ann e les indicateurs sont toujours au vert La lutte contre les cambriolages a permis de voir le nombre de vols par effraction des r sidences principales et secondaires baisser de plus de 10 en comparaison avec 2009 Contacts presse Josiane HAAS FALANGA T l 04 88 17 80 40 Karine COSTES T l 04 88 17 80 41 Communiqu diffus le 28 septembre 2010
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