Home

LA REMEDIATION FACE A L`HETEROGENEITE

1. erreurs en s aidant de leur manuel et de leur classeur en priorit ou d ouvrages disponibles au Centre de Documentation et d Information Cette correction sera relev e et pourra rapporter un voire deux points en plus sur leur copie Il me para t normal que l l ve soit r compens s il s est investi dans son travail 2 Rem dier aux probl mes d ordre sociologique Les probl mes d ordre sociologiques sont difficilement contr lables par l enseignant qui ne peut pas vraiment influencer l environnement social dans lequel un l ve volue Cependant afin de mettre tout le monde sur un pied d galit j essaie d inciter un maximum ceux qui n ont pas acc s Internet aller en priorit au Centre de Documentation et d informations pour recueillir les informations n cessaires en vue d un expos ou d une recherche pour un point pr cis de civilisation Des centaines d ouvrages ainsi que des dictionnaires sont galement la disposition des l ves De plus la documentaliste est en mesure de les guider dans leurs recherches et de les duquer a la culture livresque Aussi j encourage les l ves qui manquent de m thodes de travail a assister l aide au devoirs qui est organis e au coll ge L A T P E Aide au Travail Personnel de l El ve o des professeurs sont pr sents pour r pondre a leurs attentes et pour les inciter travailler pendant une heure sans interruption ce qu ils ne feraient pas forc ment ch
2. et des autres par contre qui sont plut t dits auditifs et qui exigent le passage par la parole Je dirais ce sujet qu il ne faut pas s enfermer dans une conception trop bipolaire et que de toute mani re ces deux strat gies de perception et de traitement des informations sont souvent combin es II faut donc Philippe MEIRIEU L cole mode d emploi ESF Editeur 1985 p 114 A de la GARANDERIE les profils p dagogiques Le Centurion Paris 1980 viter de faire une distinction trop nette entre auditif et le visuel comme si un l ve ne pouvait saisir et traiter une information que par le seul canal auditif ou le seul canal visuel La solution la plus appropri e pour satisfaire tout le monde serait de varier au maximum les supports pour faire en sorte que chaque type d intelligence soit sollicit Les l ves n cessitent un guidage un sc nario p dagogique des degr s diff rents En effet certains ne pourraient pas concevoir un apprentissage sans que leur activit intellectuelle soit encadr e voire dirig e et puis d autres en revanche seront davantage autonomes et ind pendants Or si l on examine les situations d apprentissage selon le degr de guidage qu elles comportent il est incontestable que malgr son apparence directive la situation impositive collective est tr s peu guid e Il est vrai que les consignes que j nonce en classe demeurent assez magistral
3. adolescent d une de mes classes de cinqui me avec qui jusqu maintenant tout dialogue s est av r st rile Les probl mes qui lui sont pos s sont trop loin de sa r alit et du monde virtuel qu il c toie chaque jour au travers des jeux vid os et autres missions de t l r alit De plus il n a pas conscience de ses moyens de r ussite Sa motivation scolaire s est puis e et ses mauvaises notes font maintenant partie du paysage ces derni res n ayant plus aucune influence sur lui Il ne per oit que ce qui n est pas appris Son regard est focalis sur ses checs Ses ressources latentes sont submerg es ni es par ses difficult s L l ve en difficult est tr s souvent aussi un l ve qui a perdu le d sir d apprendre Sans cette dimension d sirante l acte d apprentissage devient m canique Pour que ce d sir puisse na tre et se d velopper l enseignant doit reconna tre l l ve un espace investir L apprenant devra pouvoir s aventurer sur une terre inconnue avec confiance sans crainte que l erreur soit une faute et avec l intime conviction que l aide apport e par l enseignant sera adapt e ses besoins Le professeur devra rep rer les intentions et les difficult s de l l ve faire adh rer l enfant aux contraintes de la t che ajuster la t che aux possibilit s de l l ve et enfin valuer le travail demand pour ensuite mettre en place des strat gies de rem diation Marcel Postic d
4. les l ves les plus rapides lors d un travail en autonomie peuvent aider ceux qui butent sur certains obstacles d autres peuvent reformuler les consignes de l enseignant si la t che effectuer na pas t comprise dans le cadre d un travail individuel un l ve pourra expliquer son raisonnement sa d marche celui ou celle qui prouve des difficult s L individualisation L une des plus importantes constatations que l on ait faites de nos jours en mati re d ducation est que le chef de l instruction r side dans son individualisation la m thode 22 d acquisition du savoir s adaptant a chaque individu son langage sa personnalit En F A 16 somme il faudrait donner chaque enfant un maitre Cette citation de Gartner montre que dans l id al il faudrait un professeur par l ve ce qui rel ve de la chim re Pourtant l enseignant pourra accorder plus de temps certains l ves pris individuellement pour les aider parvenir surmonter une ou des difficult s Pour qu un apprenant soit pr t accepter un travail suppl mentaire il faut que ce dernier soit anim d un d sir d apprendre A partir de ce moment une sorte de contrat p dagogique pour reprendre l expression de Meirieu est pass entre l enseignant et enseign En effet le professeur s engage de son c t a d ployer d autres strat gies que celles utilis es en classe enti re pour atteindre les
5. objectifs dict s par les programmes officiels L l ve lui s engage suivre les instructions du professeur et effectuer les t ches demand es Un l ve qui demande de l aide qui tend visiblement une perche pour pouvoir s en sortir n cessite un certain accompagnement Il est du devoir du professeur de remettre l l ve dans le droit chemin en tentant de combler ses lacunes et de rectifier ses erreurs Les t ches donn es par le professeur vont pr senter une nouvelle vision des savoirs peut tre plus motivante et compr hensive pour l l ve Lorsque je donne du travail individuel j essaie de guider l l ve un maximum tant donn que la plupart du temps il manque de rep res Pour les plus lents j insiste sur la gestion du temps de travail il faut absolument qu ils parviennent travailler en temps limit Le probl me est qu ils font souvent un blocage sur ce qu ils ne connaissent pas et ne pensent pas se raccrocher en priorit ce qu ils maitrisent d o un sentiment de panique qui les conduit dans bien des cas a quelques d ceptions quant leur note Je vais aussi prendre le temps et m appliquer reprendre les consignes pour que l l ve prenne conscience de l importance de ces derni res En effet pour moi des consignes bien comprises c est d j un quart du travail de fait 18 A Gartner Kohler Riessman Des enfants enseignent aux enfants Epi 1973 p 25 23 Les activit s que j
6. rer des choix et d finir des strat gies N est ce pas l l essentiel de l enseignant du p dagogue et de l ducateur qui sommeillent en lui enseigner c est faire des choix Face l l ve en difficult le p dagogue est soumis un v ritable d fi comment va t il comment pourra t il int grer ces difficult s dans sa relation p dagogique Son action sera p rilleuse il devra individualiser sans isoler comprendre sans tout admettre reconna tre les difficult s ou les lacunes sans fermer les yeux sur ce qui est d j acquis et esp rer que rien n est jamais perdu 16 Ill CAS PRATIQUES ET CONCRETS DE REMEDIATION Comme tout autre enseignant j ai t forc de constater l h t rog n it des l ves et jai d faire le tri parmi les r ponses p dagogiques pour pallier certains probl mes des l ves si r ponse il y a 1 Rem dier aux probl mes d ordre cognitif La rem diation est une phase que l on pourrait d nommer comme terminale dans la d marche p dagogique d un professeur Diff rentes tapes pr c dent l tape de rem diation avec dans l ordre la d finition des objectifs atteindre l identification des pr requis la mise en place de la s quence d apprentissage l valuation formative des acquis des l ves en fin de s quence sans perdre de vue les objectifs de d part l identification des l ves n ayant pas acquis un niveau de ma trise suffisant et enfin la rem diation sous form
7. IUFM DE BOURGOGNE Professeur certifi LA REMEDIATION FACE LHETEROGENEITE GAY GREGORY DISCIPLINE ANGLAIS DIRECTEUR DE MEMOIRE F FAIVRE ANNEE 2004 2005 N DE DOSSIER 0370993D SOMMAIRE TTF TION dedans tee tee 2 l LES DIFFERENTS PROFILS D ELEVES 0 nn 3 Les diff rences sur le plan cognitif 3 Les diff rences sur le plan sociologique c ceccsseeseescessessessessessessenscectsctssessensens 6 Les diff rences sur le plan relationnel 7 Il UNE REPONSE POSSIBLE A L HETEROGENEITE LA REMEDIATION 10 D finition rem diation RS Reda A 10 La rem diation destin e quel public 7 12 IIl CAS PRATIQUES ET CONCRETS DE REMEDIATION aaaiassssonnnnnnnnnnneneennnnn 15 1 Rem dier aux probl mes d ordre cognitifs 15 ME Fiches bilan ou d autocorrection cccecceccescesescesscssesseseeseescensessesseasensssscisciserseenee 15 OR a on ene 18 ML IVINS RY OV asset a ares a nee 20 2 Rem dier aux probl mes d ordre sociologique 23 3 Rem dier aux probl mes d ordre relationnel 24 IV MES LIMITES DE LA REMEDIATIONL ae antenne 28 1 Fiches bilan ou d autocorrection ss sssissseiiserensennensnersssrssanesrinesenssesterineennnse 28 2 L tutorat nn ouai Dinan din 28 SL TROIVIOHANSAIQNE ere no 30 CONCLUSION arcee ere rm einer 31 BIBEOGRAP ME pac tsa r O A E A E E E card E E E EE 32 ANNEXES serisi a O aa a T a ae arae aas 33 INTRODUCTION Tout groupe est par na
8. NNEXE 2 ef apres chaque cours Relire le texte que l on est en train d tudier ou le cours que l on a marqu sur le cahier Le texte ou la le on doivent tre tus haute voix en veillant la prononciation tac centuation l intonation et la ponctua tion FE Chercher dans le dictionnaire tous les mots inconnus ZZ Fermer le livre ou le cahier et s entrainer reconstituer l histoire ou retrouver l id e principale par oral et par crit en fran ais au d but si vous n y arrivez pas puis en anglais en essayant de r utiliser tes mots nouveaux et les nouvelles expressions 3 Apprendre par c ur la le on du cahier Sur le cahier on trouve Les mots nouveaux qui doivent tre sus parfaitement appris et r vis s tous les jours Les explications et les exemples de gram maire qui doivent tre appris par c ur galement Les mots inconnus sont rechercher dans le lexique le livre de vocabulaire ou le dictionnaire En relisant votre cours surlignez soulignez et encadrez les points importants Utilisez ce guide pour les problemes de grammaire et v rifier vos nouvelles connaissances G8 N attendez pas le dernier moment pour apprendre votre le on car vous ne vous en rappellerez plus long terme Apprenez la le plus t t possible le soir m me Vous revi serez les jours suivants et la veille s il le faut Comment apprendre une lecon A f
9. ai ici l importance de la communication entre professeurs ce qui m aurait vit de mettre un l ve dyslexique dans l embarras alors que je lui avais demand de lire une consigne Lors du premier conseil de professeurs le professeur principal semblait avoir omis ce petit d tail Tout ceci pour souligner l importance de la m diation entre professeurs infirmi res assistantes sociales et autres CPE pour pouvoir identifier au mieux le profil d un l ve Les dyslexiques ont une conscience phonologique tr s faible qui les met en chec dans la segmentation d un mot en unit s phonologiques Ce qu ils per oivent pour certains d entre eux est un flux sonore continu dont ils peinent tirer un sens Pour reprendre les mots d un l ve C est de la bouillie je n y comprend rien Ayant une m moire active de travail insuffisante les enfants dyslexiques auraient plus de difficult s que les autres a maintenir en m moire l information phonologique et traiter simultan ment les autres indices En d autres termes l l ve pr sentant des troubles de dyslexie aurait du mal faire le tri dans l abondance des donn es visuelles et auditives qu il per oit Les diff rences sur le plan sociologique Les l ves sont sur le plan sociologique consid rablement h t rog nes Selon Philippe Meirieu la scolarit obligatoire aurait jou un r le d terminant De m me le choix des outils utilis s par
10. aire laide individualis e celui ci ayant permis de verbaliser certaines difficult s En effet une grande majorit d l ves tuteur s ont appr ci l aide que l on tuteur enseignant documentaliste a pu leur proposer Ces l ves ont t amen s travailler beaucoup plus en anglais en mati re de temps et d efficacit qu au trimestre pr c dent ce qui ne peut tre que b n fique pour leur apprentissage Ces r sultats sont encourageants mais encore faut il que le rythme de travail la motivation des tuteurs et des tuteur s ne faiblissent pas Dans le cadre du tutorat par exemple l h t rog n it du groupe classe peut tre utilis e pour favoriser la rem diation Cependant dans l id al pour ne pas avoir recourir des activit s de rem diations post enseignement le professeur devrait parvenir diff rencier sa p dagogie suffisamment pour que chaque l ve s y retrouve et puisse atteindre les m mes objectifs par le biais de voies d apprentissages diff rentes Mais si les effectifs des classes et les profils d l ves bien distincts sont pris en compte il para t difficile de diff rencier syst matiquement sa p dagogie pour r pondre aux attentes de chacun 33 BIBLIOGRAPHIE D BAILLY Les mots de la didactique des langues Ophrys Paris 1998 DODGE C MARTINA C L anglais l cole et au coll ge Editions Belin 1989 A de la GARANDERIE les prof
11. aire obligatoirement avarit fes exercices 4 N attendez pas le dernier moment pour r vi ser Apprendre et r viser sont deux choses diff rentes Vous ne pouvez r viser qu apr s avoir appris Une fois apprise une le on doit tre r vis e r guli rement sinon elle s ou blie Apprenez et r visez chaque soir quelques mots de vocabulaire gardez les r visions plus importantes pour le week end sauf en cas de controle bien entendu Avant un contr le Relisez voire cours Assurez vous que vous n avez pas oubli le vocabulaire les structures les l ments culturels Refaites les xercices faits en classe ne serait ce qu a l oral et v rifiez vos r ponses aupr s de la correction Refaites galement les tests de vocabulaire ou contr les de grammaire pr c dents Si vous constatez des lacunes r visez les domaines corres pondants Demandez des pr cisions votre professeur mais n attendez pas le jour du contr le Entrainez vous avec un camarade et portez vos efforts sur les exercices les plus durs fi Certains ont une m moire auditive et d autres plut t visuelle Certains ont parfois les deux alors mettez toutes les chances de votre c t deux pr cautions valent mieux qu une r visez l oral a haute voix et non pas dans la t te et par crit Jouez au professeur avec un copain ou un membre de votre famille Si vous n tes pas capable d expliquer une le on ou si votre interlocu teu
12. ans L l ve en difficult pourquoi comment l aider _ CRDP d Alsace parle de l l ve en difficult comme tant un enfant qui s isole en se retirant ou en tant toujours pr sent Cet isolement le m ne inexorablement l chec Pour lui l enseignant devra briser les carcans qui se sont constitu s avec l habitude carcan p dagogique carcan horaire aucune souplesse dans l emploi du temps voire perte de temps pour l enfant davantage de temps attendre qu faire carcan psychologique rigidit des pr jug s refus de tenter des exp riences carcan programmatique toutes les notions sont pr sent es dans l ordre du manuel Par ailleurs l l ve en difficult peut tre un l ve qui n a plus conscience de ses capacit s Il ne sait plus les solliciter pour les travaux qui lui sont demand s 15 en classe Ses rep res sont effac s et ses activit s ne rel vent plus d une strat gie il a perdu pied L enseignant devra s appuyer sur le sujet recenser ses acquis et ses strat gies identifier les inhibitions et leurs causes pour lui proposer des situations qui lui permettent d laborer son savoir a chaque enfant sa solution L enseignant respectera les strat gies utilis es par l l ve par respect de l enfant et surtout pour pouvoir comprendre les proc dures de r solution Ce n est qu apr s un temps qui reste d finir que d autres strat gies pourront lui tre propos es Il faut donc op
13. ant le v cu de certains l ves peuvent permettre d viter de faire des remarques blessantes m me si celles ci peuvent sembler insignifiantes premi re vue J ai d ailleurs un cas d l ve qui a t traumatis par la vision horrible de son appartement qui br le avec sa m re enferm e l int rieur Ce dernier pr sente d ailleurs des troubles psychologiques certains malgr un suivi r gulier Un autre doit rendre r guli rement visite sa m re qui est gravement touch e par le cancer ce qui le perturbe norm ment dans son travail surtout lorsqu il est de retour chez lui et ne pense plus qu aux probl mes qui touchent sa famille Ce type d l ve ayant subi un traumatisme doit tre consid r avec une certaine indulgence surtout lorsqu il s agit de travail non fait ou d une le on apprise plus qu approximativement Mieux vaut attendre de demander des explications en fin d heure plut6t que de demander des comptes devant tous ses camarades ce qui pourrait l offenser et le mettre dans une situation inconfortable Les difficult s manifest es par un enfant peuvent d couler d un sentiment de mal tre dans la classe Les relations entre jeunes adolescents sont parfois difficiles et un l ve peut tr s vite se situer en marge du groupe classe ce dernier n y trouvant pas sa place L l ve peut alors se sentir en d calage par rapport aux autres et se renfermer sur lui m me aux d pends de son travail en cour
14. bord tre en mesure de d finir les diff rents profils d leves afin de mieux les cerner En effet comme je l ai dit pr c demment le groupe classe forme une entit unique mais qui est constitu e d l ments h t roclites Selon Philippe Meirieu tous les l ves n apprennent pas de la m me mani re et ceci cause de divers facteurs d ordres cognitifs sociologiques mais aussi relationnels Les diff rences sur le plan cognitif Tout d abord inspirons nous des recherches d Antoine de la Garanderie qui d finit plusieurs types de profils p dagogiques dans son ouvrage lui m me intitul Profils p dagogiques Pour cerner les diff rents profils d l ves le professeur se devra d tre observateur lors de ses cours mais il devra galement savoir sortir du cadre scolaire pour tablir un diagnostic qui soit le plus juste possible Chaque l ve r agit de mani re diff rente aux outils utilis s par le professeur Par ailleurs l un peut n cessiter un plus grand guidage qu un autre ou demander plus de temps pour ex cuter une t che ceci refl tant diff rents rythmes d apprentissage Les l ves pr sentent des diff rences notables tout point de vue il est donc difficile d apporter un traitement homog ne l h t rog n it des l ves Antoine de la Garanderie distingue des tres l intelligence essentiellement visuelle qui ont besoin d images et autres sch mas pour s approprier un savoir
15. de tr s l g res am liorations dans le comportement en classe ce qui est d j une victoire en soi Mais une aide individualis e se r v lerait inutile puisque l apprenant n prouve aucun d sir d apprendre et n est pas pr t faire d efforts La rem diation est alors r duite un minimum faute d un antidote miracle 32 CONCLUSION La rem diation ayant constitu un souci majeur au d but de ma pratique il m a sembl int ressant de me pencher sur ce qui me paraissait et me para t toujours difficile mettre en oeuvre J ai not de nombreuses am liorations dans les relations entre l ves Certains parents d l ves m ont d ailleurs fait part de leur soulagement a la vue de la motivation retrouv e de leurs enfants qui se rendaient au college avec une certaine appr hension en d but d ann e En ce qui concerne l aide individualis e celle ci s est montr e plut t efficace certains l ves ont vu leurs r sultats augmenter sensiblement tandis que deux autres sont parvenus passer de six treize de moyenne Cette am lioration notable n est pas seulement le fruit d une aide individualis e mais aussi d une prise de conscience du c t des l ves qui ont mis de la bonne volont dans leur travail et qui n ont pas refus d ex cuter les activit s de consolidation Il faut aussi pr ciser que les diff rentes mesures de rem diation peuvent se combiner le tutorat a jou un r le compl ment
16. e de fiches d autocorrection ou de recours un tiers syst me de tutorat ou de travail individualis On peut alors s apercevoir que la rem diation est le fruit d un travail de longue haleine et qui constitue selon moi une des tapes les plus difficiles mettre en place amp Fiches bilan ou d autocorrection Afin de donner un maximum de rep res aux l ves pour qu ils puissent eux m mes faire le point sur leur niveau d apprentissage j ai instaur un syst me 10 Les l ves sont alors amen s de fiche bilan ou d autocorrection r fl chir aux diff rentes phases de leur apprentissage qui ont pr c d l valuation formative C est alors une vraie remise en question car l l ve devra tenter de trouver la source de ses difficult s de mettre le doigt sur ses erreurs de parcours 10 cf ANNEXE 1 17 Il pourra alors se demander pourquoi il a r ussi ou non son valuation Les questions qu il sera amen a se poser seront de l ordre de Est ce que j ai eu du mal comprendre les consignes Est ce que je les ai lues trop vite Est ce que jai manqu de temps Est ce qu un point du cours tait encore flou Si oui lequel Ai je suffisamment travaill Puis les l ves tireront eux m mes leurs conclusions et ils pourront se dire J ai fait telle erreur je dois travailler sur revenir sur tre plus attentif en classe travailler tout court Cette tape de reconnaissa
17. e propose rentrent dans le cadre de ma progression et visent essentiellement une consolidation des savoirs C est un perp tuel retour en arri re qui s av re cependant essentiel Les instructions officielles sont d ailleurs claires ce sujet celles ci insistant particuli rement sur un rebrassage constant des savoirs pour parvenir une fixation Il est vrai que les connaissances accumul es ne sont pas forc ment ma tris es par tous les l ves d s les premi res manipulations D o la n cessit d organiser un enseignement cyclique qui va prendre en compte les difficult s des programmes mais galement les difficult s auxquelles sont directement confront s les l ves Ceci demande une grande flexibilit dans la r ponse p dagogique de l enseignant qui devra de temps autre revenir en d tail si n cessaire sur quelque chose qui n a objectivement pas t assimil C est pourquoi apr s une valuation de tout type formative sommative orale crite je tente de d tecter ce qui n est pas ou plus ma tris En fonction de cela et selon la nature du probl me j essaie d laborer des activit s pour rem dier aux lacunes dans l apprentissage Si c est un probl me de vocabulaire j ai syst matiquement recours l image qui est plus stimulante et qui marque souvent les esprits quel l ve n a pas t enchant devant un grand imagier Liillustration aide a fixer le sens d un mot mais pour ce qui es
18. e qu elle ne supportait pas de travailler avec son amie Elles sont venues me voir la fin d un cours et m ont r v l leur incompatibilit lorsqu il s agissait de travailler ensemble Elles l ignoraient totalement auparavant et ont pr f r arr ter l l exp rience pour ne pas briser leur amiti Chacune a retrouv une partenaire de travail parmi les l ves de la classe mais je ne sais pas encore si ces nouvelles alliances sont plus concluantes Un autre risque du tutorat est la d pendance En effet si l l ve est trop tuteur il risque d tre priv de sa phase de tatonnement et de d couverte par soi m me qui est n cessaire a la construction d un savoir autonome r utilisable C est le cas d une l ve dyslexique qui ne fait que compter sur sa tutrice et en oublie parfois de suivre le cours sous pr texte qu elle pourra tout revoir avec sa camarade plus tard Il fallait alors recadrer un minimum la situation et remettre quelques petites choses au clair en ce qui concerne le syst me de tutorat J ai d rappeler que cela constituait une aide suppl mentaire qui ne rempla ait en aucun cas le cours proprement dit J ai t amen s parer l l ve qui tait devenue en quelque sorte d pendante de sa tutrice elles taient assises l une c t de l autre afin que la tuteur e puisse retrouver une certaine part d autonomie pendant 31 les cours celle ci passait son temps a recopier ce qu
19. e r v le cependant tre l un des outils les plus adapt s pour faire un diagnostic des capacit s et des savoirs d un l ve Elle permet l apprenant pour rendre l l ve son r le d acteur dans son propre apprentissage de prendre de la distance par rapport ses productions et aussi de prendre conscience des rouages de la r ussite Il s observe et recense ses ressources et ses manques il peut se projeter dans l avenir sans craindre ses productions 13 La Rem diation destin e quel public L l ve en difficult scolaire constitue s rement l une des principales pr occupations de l enseignant C est lui qui fera sans doute l objet d une rem diation Mais y a t il une gen se des difficult s Est ce que cette notion est homog ne Nous consid rerons qu un enfant en difficult n est pas forc ment un enfant qui pr sente une d ficience quelconque de plus nous admettrons qu un enfant handicap n est pas syst matiquement un enfant en difficult Tout ceci pour bien pr ciser que le champ du handicap est distinct de celui de la difficult Un enfant en difficult est celui qui pr sente des lacunes dans ses savoirs qui manque d outils indispensables pour construire son savoir langage lecture et qui ne dispose pas de certaines capacit s perceptives discipline du regard anticipation failles dans la phase de m morisation attention fuyante Les origines desdites difficult s peuv
20. e sa tutrice avait pris en note et ne pr tait m me plus attention a ce que je disais ou crivais au tableau 3 L individualisation Un de mes l ves en tr s grande difficult ma avou qu il pouvait travailler s il le d sirait Il se vit donc moins en mauvais l ve qu en paresseux mettant en cause non pas ses capacit s intellectuelles mais son manque de courage travailler Mais quelle est la signification de cette paresse dont il s accuse et qui pourrait tre une sorte de d fense lui permettant de rendre ses notes m diocres supportables Se dire fain ant ne le fait pas culpabiliser et lui permet d assumer la situation voire m me d en tre fier Cet l ve veut donner l impression qu il a la situation en main et pourtant selon les dires de sa m re il souffre norm ment de ses mauvais r sultats ce qui se traduit par des ruptions de boutons Mais ne serait ce pas d l acn juv nile qui touche tant d adolescents En tout cas la m re de cet l ve a aussi cherch trouver des circonstances att nuantes pour tenter de justifier certains comportements de son fils Apparemment elle peine le contr ler et c de tous ces caprices Elle est m me all e jusqu dire qu elle ne pouvait pas obliger son petit prot g assister des heures de retenue s il ne le souhaitait pas Toutes les conversations que j ai pu avoir avec cet l ve en fin de cours n ont g n r que
21. ent tre multiples comme nous l avons vu dans la partie pr c dente sur les diff rents profils d l ves Pour faire une synth se on pourrait r pertorier les causes qui peuvent tre d ordre cognitif sociologique familial ou relationnel En tout cas la causalit ne peut pas tre unique Il est m me possible que les causes se r pondent et s associent Un enfant en difficult est celui qui ne peut surmonter la ou les difficult s en question L enseignant dans un premier temps s attellera essentiellement a d terminer cette difficult car l enfant en difficult prolong e se retrouvera alors dans une phase n gative d apprentissage il va stagner voire m me r gresser Il n apprend plus ou pire d sapprend Cerner un profil d l ve avec les difficult s qu il peut pr senter est loin d tre t che facile d autant plus que pour vaincre les difficult s auxquelles un l ve est confront l enseignant devra s efforcer de suivre le cheminement cognitif de l l ve S il ny parvient pas l l ve se verra incapable d int grer les proc dures utilis es par l enseignant celles ci tant trop nouvelles pour lui ou encore floues L l ve risque alors de recourir sa propre mani re de fonctionner qui se veut peu op rante mais rassurante Le gain d apprentissage s av re donc nul 14 Un autre type d l ve en difficult ne donne pas de sens social aux apprentissages dans lesquels il s engage C est le cas d un jeune
22. es devront tre sensiblement diff rentes des m thodes utilis es lors de la phase d enseignement en classe enti re recours l image mise en place de petits groupes de travail enseignement individualis enseignement mutuel tutorat exercices suppl mentaires nouveaux documents tudier situations diff renci es soutien moral ou encore p dagogie de encouragement Dans la p dagogie de la ma trise pr conis e par Bloom aux USA dans les ann es 60 les situations de rem diation sont des moments importants de la formation car elles permettent de replacer tous les apprenants au m me niveau avant de poursuivre de nouveaux apprentissages Bloom croit en la n cessit d une p dagogie qui prenne en compte les diff rences La rem diation est la troisi me tape et certainement la plus importante du dispositif de ma trise Deux phases essentielles vont pr c der cette tape finale la dispense d un enseignement suivi d une valuation formative Le professeur devra faire l inventaire des difficult s qui vont potentiellement tre rencontr es lors d une s quence d apprentissage avant m me de lavoir mise en oeuvre En fin de s quence et suite une valuation formative le professeur devra valuer les causes et l ampleur des difficult s puis il devra prendre des mesures de Source http www freinet org pef fr ped mait htm 12 rem diation cibl es Il est important de souligner que les tapes de
23. es bilan des l ves qui suivent une valuation sont d une tr s grande aide pour r ajuster mon enseignement aux besoins des apprenants et pour assurer un rebrassage suffisant des connaissances pour arriver une r elle conceptualisation Cependant du c t des l ves il ne suffit pas de mettre le doigt sur un probl me et puis l oublier aussit t Certains ont avou qu ils n apprenaient pas toujours leur le on C est d j une bonne chose de l avouer mais faut il encore que l l ve y mette du sien pour rem dier a ce probl me Malgr des v rifications constantes pour voir si l l ve fait bien ses devoirs et apprends bien sa le on ce dernier peut rapidement baisser les bras semblant se complaire dans l chec lors d interrogations orales ou crites le poids de la note ne lui fait pas peur et de toutes fa ons ce manque de travail qui le caract rise fait partie de son personnage c est une chose que l l ve a l air de cultiver L adolescence est une p riode o l on se cherche et quelque uns de mes l ves semblent s tre engag s dans des voies sans issues Malgr tous les efforts que je d ploie pour les remettre dans le droit chemin certains l ves en difficult scolaire auraient besoin d un suivi psychologique et d une aide aux devoirs syst matique pour parvenir a leur redonner go t au savoir 2 Le tutorat Les limites du tutorat ne se situent pas qu au niveau des comp tences des tuteurs et des
24. es et prennent souvent la forme d un message oral alors que beaucoup d l ves peinent cerner toutes les nuances des consignes surtout quand ces derni res sont donn es dans la langue trang re Une l ve me demande d ailleurs souvent d crire les consignes au tableau m me si les directives de la t che effectuer sont claires Elle me dit que cela permet de la rassurer tant donn qu elle n est jamais s re d elle Je ne manque pas aussi de trouver maintes reformulations pour les distraits ou les plus lents qui sont toujours la tra ne et qui ne comprennent pas toujours ce qu il faut faire D autres l ves vont souvent faire appel moi pour un probl me d ordre individuel qu il ne veulent pas forc ment d voiler devant toute la classe de peur de para tre ridicule C est le cas de deux de mes l ves dyslexiques qui peinent a couper le cordon mais je ne peux pas toujours r pondre leurs attentes le groupe classe restant prioritaire Il appara t donc difficile d accorder plus de temps aux l ves qui n cessitent un guidage plus cons quent L enseignant devra ainsi trouver le juste milieu pour ne pas trop materner ceux qui ont d j une certaine autonomie et satisfaire les besoins de ceux qui demandent un cadre assez strict Philippe MEIRIEU L cole mode d emploi ESF Editeur 1985 p 115 Philippe MEIRIEU Ibid p 116 Par ailleurs il ne faut pas omettre les diff rences entre les ryt
25. eur d montrer qu une simple lecture n tait parfois pas suffisante pour fixer l orthographe d un mot et que l criture pouvait faciliter la construction des savoirs et rendre un apprentissage plus efficace Ces fiches d auto valuation m ont galement permis de r ajuster le contenu de mes cours En effet les l ves m ont fait part de leur lassitude d exploiter le manuel qui est leurs yeux tr s r barbatif J ai d abord d leur expliquer qu il fallait un minimum rentabiliser l achat du cahier d exercices achet en d but d ann e sinon de nombreux parents allaient manifester leur m contentement J essaie malgr tout de sortir du manuel le plus possible pour attiser davantage leur curiosit et cr er cette envie de parler anglais J ai ainsi mont une s quence sur les Beatles Ast rix et Ob lix le Titanic Le Seigneur des Anneaux The Lord of the Rings autant de sujets auxquels les l ves ne sont pas rest s insensibles Un l ve lorsqu on a d but la s quence sur Ast rix et Ob lix s est d ailleurs exclam C est super On devrait faire a chaque cours Ceci est encourageant pour l enseignant d autant plus que l l ve en question tait habituellement passif et ne participait presque jamais Il prouva alors un d sir de s exprimer qui tait amplifi par rapport aux autres cours D o 19 l importance de toucher les apprenants avec des sujets dont ils ne sont pas trop loign s
26. ez eux Je suis parvenu d tecter les difficult s auxquels certains l ves taient confront s lorsqu ils apprenaient une le on en tudiant les fiches d autocorrection mentionn es plus haut Revenaient alors souvent des probl mes de m morisation et de fixation d attention lorsque les 25 l ves regagnaient leur environnement familial Grace ces heures suppl mentaires de travail beaucoup m ont fait part d une nette am lioration dans leur mani re d apprendre a rentre mieux quand on me fait r citer quand j ai quelqu un qui peut m aider Les l ves ont la possibilit de revoir leurs m thodes d apprentissages l organisation de leur travail ou certains points du cours mal compris Le probl me de parents d c d s absents ou non disponibles est r current les l ves se sentant livr s eux m mes lorsqu ils rentrent la maison lls n ont alors comme b quilles que des savoirs et des savoir faire qui restent encore confus dans leur t te Les devoirs seront alors b cl s pour fuir au plus vite ce grand moment de solitude pendant lequel l l ve va se sentir d sarm L aide aux devoirs permettra donc l enfant de devenir de plus en plus autonome face aux diff rentes t ches qu on pourra lui soumettre l avenir 3 Rem dier aux probl mes d ordre relationnel Il est n cessaire que le groupe classe fonctionne bien ou du moins fonctionne tout court pour que les l ves puissent e
27. hmes d apprentissage Ces diff rences sont d tectables lors de simples contr les de connaissances de d but de cours D un l ve l autre il est facile de s apercevoir que les l ves n en sont pas au m me point dans leur apprentissage Peut tre que l l ve le plus faible r clamera une semaine de plus pour conceptualiser une notion qui n a visiblement pas t encore assimil e J essaie d ailleurs d interroger lors de la phase de contr le des connaissances un l ve assez faible pour que les autres puissent mieux rebondir et pour permettre une inter correction C est une phase du cours que les l ves aiment bien car eux aussi participent la correction de la langue le professeur partage alors son r le d valuateur au plus grand bonheur des apprenants En dernier lieu j aurais voulu voquer un profil d l ve un peu particulier Mes deux classes de cinqui me comportant plusieurs l ves diagnostiqu s dyslexiques je me suis vite rendu compte que la barri re de la langue n tait pas la seule difficult laquelle les l ves de cette cat gorie taient confront s Ceux ci pr sentent des difficult s non seulement de lecture mais aussi de perception des sons La lecture d une consigne m me dans la langue maternelle devient une t che insurmontable sous le poids du regard des autres l ves dits normaux et d ventuels ricanements ou railleries Pour faire un petit apart j introduir
28. ils p dagogiques Le Centurion Paris 1980 A GARTNER KOHLER RIESSMAN Des enfants enseignent aux enfants Epi 1973 Jean Marie GILLIG Rem diation soutien et approfondissement l cole Hachette Education 2001 Jacques MARCELIN L l ve au centre de l apprentissage volution des pratiques de classe en coll ge et lyc e D marches Innovantes CRDP de Bourgogne 1999 Kathleen JULIE Enseigner l anglais Hachette Education Paris 1995 Philippe MEIRIEU L cole mode d emploi ESF Editeur 1985 WEBLIOGRAPHIE 4 http www coridys asso fr pages base_doc txt_habib entree html E http www freinet org pef fr ped mait htm www webencyclo com 34 ANNEXES ANNEXE 1 FICHE BILAN Sur quoi dois je travailler pour m am liorer en anglais Nom Pr nom Date Contr le intitul Note OUI VOS COMMENTAIRES NON Je n ai pas t assez attentif en cours Je ne ma trise pas bien le cours dire pourquoi manque de travail manque de temps Je n ai pas compris un point pr cis dans le cours et pourquoi Je ne sais pas appliquer mes connaissances J ai eu des probl mes de m morisation lorsque j ai appris ma le on J ai fait des erreurs d orthographe tourderie et ma copie n est pas soign e Je n ai pas relu ma copie et pourtant j avais fini bien avant CE QU IL FAUDRA FAIRE POUR QUE JE M AMELIORE A
29. in d une soci t donn e www webencyclo com 7 Philippe MEIRIEU Ibid p 116 le faire l ordinateur gt J ai donn mon accord sans vraiment me soucier si tout le monde disposait d un ordinateur chez lui et sans vraiment savoir que cela pouvait poser des probl mes au niveau de la notation des travaux tant donn que j avais dit que j accorderais de l importance au soin et la pr sentation Il est vrai qu une feuille manuscrite m me compos e de la plus belle des critures va difficilement tre plus soign e et plus propre qu une production mise en page automatiquement par un traitement de texte puissant laquelle on pourra int grer de superbes illustrations en couleurs J ai donc d modifier quelque peu le bar me et faire abstraction de tous les facteurs mentionn s pr c demment pour tre le plus juste possible dans la notation Les diff rences sur le plan relationnel Il va sans dire que chaque l ve a une exp rience qui lui est propre Chacun d entre eux a d traverser une enfance plus ou moins difficile avec pour certains des l ments traumatisants tels la perte d un proche ou des relations familiales d licates Il faut que l enseignant prenne toutes ces donn es en consid ration pour adapter au mieux son enseignement ce type de public La m diation entre tous les personnels d un tablissement n est pas n gliger dans ce cas pr cis car de pr cieuses informations concern
30. le professeur pour transmettre un savoir n est pas anodin On ne saurait trop le souligner aucune m thode p dagogique n est socialement neutre et le choix de l outil comme celui de la situation tracent dans la classe des fronti res invisibles et d terminent pour une part la r ussite des apprentissages Il en va de m me avec les supports utilis s pour les valuations un l ve qui baigne dans la culture dans son environnement familial et qui a des centaines d ouvrages disposition sera s rement plus laise face un travail d expression crite qu un l ve qui provient d une famille o les actes d criture et de lecture demeurent tout fait exceptionnels Ce dernier profil d l ve s il a effectu un r el apprentissage pourrait tr s bien s en sortir si le professeur ne soumettait ses l ves non pas un travail de r daction mais un questionnaire choix multiples qui serait peut tre moins discriminant De plus l o certains l ves auront la possibilit de r diger un devoir sur ordinateur d autres ne seront livr s qu leur seule criture Pour illustrer ce point javais demand mes l ves de r diger une biographie sur une personnalit britannique ou am ricaine La premi re question pos e a t Monsieur on peut gt Source http www coridys asso fr pages base_doc txt_habib entree html La sociologie d signe les ph nom nes sociaux humains au se
31. nce am ne naturellement les l ves vers la correction et l autocorrection Elle est prolong e par la r daction des r gles de grammaire des points qui ont pos le plus de probl mes comme par exemple un verbe prend toujours un s la troisi me personne du singulier au pr sent simple ou j utilise le pr t rit pour un v nement termin et dat Un premier pas vers la rem diation est effectu gr ce ces fiches car les l ves sont amen s r fl chir sur leurs propres pratiques au cours d un apprentissage Ceci ne peut tre que b n fique tant donn que pour la plupart les l ves vivent au jour le jour et sont guid s par leurs seuls d sirs et aspirations du moment Le mieux est de faire prendre conscience l l ve de son mode de fonctionnement mental par l vocation et l introspection c est a dire la m tacognition L int r t d une autocorrection est de rendre l apprenant de plus en plus autonome Ce dernier devra a long terme pouvoir m diter sur un blocage une difficult et m me sur une r ussite pour ainsi mieux se connaitre et essayer de diss quer les tapes de son raisonnement qui lont conduit chouer ou franchir les obstacles qui se sont pr sent s lui Ces fiches bilan sont d une aide pr cieuse pour moi car celles ci constituent une mine d informations qui va me permettre de r pondre au mieux aux besoins des l ves en leur donnant quelques conseils m thodologi
32. ni re qui n arr tait pas de l importuner La r partition des l ves dans la classe s av re tre d une importance capitale pour viter les petits incidents de ce genre qui peuvent tre la source d une mauvaise ambiance de classe J ai donc r fl chi longuement pour trouver le meilleur plan de classe possible ce qui n a pas t t che facile car j ai parfois t contraint de s parer deux l ves qui s entendaient tr s bien afin de cr er une sorte de zone tampon entre d autres l ves aux profils plus difficiles Le sch ma de l alternance entre un gar on et une fille peut tre une solution mais n est pas infaillible Je lai exp riment en d but d ann e scolaire lorsque je me suis aper u que cette disposition avait cr plus qu une affinit entre deux l ves de la classe Cette relation n a cependant pas dur ternellement et jai d s parer les deux jeunes adolescents car ils s taient visiblement quitt s en mauvais termes J ai choisi tr s t t de placer moi m me les l ves dans la classe et le bilan en est plut t positif sur l ambiance m me si des petits groupes complices se sont nouveau cr s d o quelques probl mes d inattention et de bavardages Toutefois quelques l ments restent probl matiques Tout d abord la salle dont je dispose est tr s petite et les l ves nombreux 27 et il est difficile dans ces conditions de changer r guli rement les l ves de place c
33. ntrer correctement en apprentissage J ai pris conscience de l importance de ce probl me relationnel lorsque je me suis m l une altercation entre plusieurs l ves de ma classe dans la cours de r cr ation Les insultes fusaient et il s en fallut de peu pour qu ils n en viennent aux mains C est ce moment l que je me suis rendu compte qu il fallait faire quelque chose pour radiquer les animosit s qui pouvaient exister dans la classe et travailler dans une ambiance agr able J en reviens l h t rog n it de mes deux classe de cinqui me certains l ves sont particuli rement dissip s voire agressifs tandis que d autres sont tr s calmes et disciplin s Ce qui est le plus frappant quand j observe mes classes ce sont les inimiti s entre les l ves Il est possible de noter ainsi un certain nombre de clivages les filles s opposent aux gar ons les bons l ves aux moins bons les calmes aux agit s Il ne faut pas oublier non plus les tensions particuli res entre 26 individualit s qui ne s entendent pas sans que l on sache vraiment pourquoi C est le cas de deux de mes l ves qui apparemment ne peuvent pas discuter sans s insulter Aussi mes jeunes l ves s adonnent a des jeux tr s pu rils comme donner un coup de pied dans la chaise du copain de devant lorsque j ai le dos tourn Un l ve calme et s rieux est d ailleurs venu se plaindre propos du comportement de son voisin de der
34. omme je le voudrais afin de faire progresser les changes entre eux Les tables individuelles forment des rang es de trois ce qui n est pas propice au travail de groupe pairwork en particulier N anmoins je n h site pas quand des tensions entre les l ves s installent op rer quelques r ajustements et revoir ponctuellement le placement de certains Les probl mes de mauvaise ambiance dans la classe tant pour certains dus au clivage entre bons et moins bons l ves je m attache aussi valoriser tous les l ves Je mets ainsi en avant les qualit s de chacun dans le travail comme 27 dans l attitude C est dans cette optique notamment que je pr pare les remises de copies et les appr ciations qui les accompagnent l crit je r dige de longues remarques sur les devoirs rendus par les l ves en essayant de pr ciser les points forts comme les points faibles l oral sans oublier les bons l ves je reconnais devant la classe que tel l ve en difficult ou agit a fait du bon travail C est le cas pour les l ves dyslexiques de mes classes qui doivent tre f licit s ne serait ce que lorsqu ils r p tent un nonc Entre alors en jeu une p dagogie de encouragement qui va permettre de placer l l ve dans une position de r ussite ce qui l entra nera dans bien des cas pour ne pas g n raliser poursuivre ses efforts De plus de mani re g n rale j essaie de donner la parole
35. on sur la rem diation qui fait suite a une valuation formative am ne s interroger sur les processus d apprentissage des l ves Le professeur doit alors tenter de s approprier les op rations mentales de l apprenant et de d cortiquer les raisons de l erreur La rem diation pourra prendre diverses formes et impliquera la mise en uvre d une strat gie p dagogique propre un l ve ou un groupe d l ves pr sentant une difficult similaire mot cl 1 rem diation mot cl 2 h t rog n it mot cl 3 difficult s mot cl 4 valuation formative COLLEGE JEAN ROSTAND 21800 QUETIGNY CLASSES PRISES EN CHARGE 2 CLASSES DE CINQUIEME 42
36. our rebondir sur mon jeune ge Pour certains c tait une chance d avoir un jeune professeur du sang neuf pour reprendre les mots d une l ve car la communication s en trouvait alors facilit e Il est fr quent que des l ves restent la fin du cours pour demander d expliciter quelque chose ou simplement pour discuter de probl mes divers et vari s 10 Quelques uns ont tenu a me faire part de leur situation familiale difficile d autres me parlent de leurs vacances de leurs passe temps favoris Aussi un d sir de ressembler un professeur d obtenir son estime peut engendrer des attitudes pour le peu exub rantes dans le seul but d attirer l attention L objectif de l enseignant sera dans ce cas pr cis de canaliser cette nergie pour qu il ny ait pas de d bordements et que l l ve soit alors plus productif dans son travail et non pas dans la salle de cours qu il utilise comme ar ne pour se mettre en spectacle Par ailleurs d autres l ves pourront prouver un sentiment de rejet mais peut tre non pas envers l homme ou la femme en tant que tels mais envers ce qu il ou elle repr sente la figure d autorit au centre d un syst me rigide qui est l cole et avec lequel ils n adh rent pas D autres feront un simple blocage avec la mati re pour peu qu ils aient eu une mauvaise exp rience avec un enseignant les ann es pr c dentes ou que simplement ils jugent qu ils ne soient pas fai
37. pour obtenir une adh sion de tous ou presque au projet Le tutorat Une aide m thodologique peut aussi prendre la forme d un tutorat le conseil m thodologique s exer ant entre les l ves eux m mes Le tutorat sous forme d aide lapprentissage individualis peut faire partie int grante du domaine de la rem diation L enseignement mutuel remonterait l antiquit et on pr te Confucius cette affirmation On apprend mieux de ses pairs que de ses propres ma tres Le tuteur n a pas le statut d enseignant les tuteurs et les tuteur s sont par cons quent sur un pied d galit La distance qui s pare le tuteur du tuteur est moindre par rapport celle qui s pare le professeur de l l ve L affectivit joue incontestablement un grand r le dans toute m diation et le tutorat en est une Les l ves utilisent entre eux un langage plus accessible favorisant la communication et la compr hension Des l ves m ont dit Mon tuteur comprend mes difficult s Il utilise des mots simples On comprend mieux quand c est un ami ou une amie qui explique La proximit physique et la communication non verbale entre les l ves et leur tuteur semblent jouer un r le important dans les apprentissages L l ve tuteur se place en tant que facilitateur d apprentissage qui va proposer une aide si peu technique soit elle qui peut permettre de lever certains blocages d apporter un clairage nouvea
38. ques par exemple Pour reprendre les mots de Jean Marie Gillig Dis moi comment tu apprends et je te dirai comment je pourrai t aider Pour illustrer ce point je peux prendre l exemple de l apprentissage des verbes irr guliers en classe de l cf ANNEXE 2 Jean Marie Gillig Rem diation soutien et approfondissement l cole Hachette Education 2001 p 74 18 cinqui me J ai demand a quelques l ves de la classe qui avaient eu une note m diocre aux contr les de verbes irr guliers de me d crire leur mani re de proc der pour apprendre ces verbes Leurs r ponses taient toutes du m me ordre Eh ben je lis les verbes tout fort et puis si mes parents sont disponibles je leur demande de me faire r citer Puis je leur ai demand de r fl chir la mani re dont j valuais cet apprentissage des verbes irr guliers Pour la majorit ils m ont r pondu Ben en fait il faut crire les verbes et remplir les trous dans le tableau ou traduire des phrases Je leur ai ensuite pr cis que jaccordais une grande importance l orthographe de ces verbes et que je ne demandais pas seulement une transcription phon tique approximative Ainsi tous avec plus ou moins de mal en sont venus dire qu il fallait peut tre crire les verbes plusieurs fois pour pouvoir s impr gner de leur orthographe et ne pas remplacer une lettre par une autre ceci alt rant le sens J ai essay ainsi de l
39. r tre un succ s la plupart des l ves m ayant dit C est bien parce qu on avait envie de donner notre avis c est moins chiant qu un exercice o on ne dit pas ce qu on veut Aussi j essaie de solliciter la fois tuteur et tuteur tous deux doivent demeurer actifs pour viter un sentiment de lassitude Ainsi les jeux de r les role plays semblent bien adapt s pour maintenir l attention des l ves Pour revoir les diff rentes formules de suggestion How about V ING Let s BV Why don t we BV je leur ai soumis plusieurs situations dans lesquelles ils allaient tre conduits employer les structures mentionn es pr c demment Pour v rifier le travail effectu les l ves concern s viennent me voir la fin d un cours pour que l on fasse le point sur le d roulement de l activit propos e et sur leurs productions C est aussi un moment o des questions peuvent tre pos es si un probl me persiste ou si un fait de langue n cessite une explicitation Le tuteur est charg d une mission il est tenu d apporter l aide n cessaire l l ve tuteur qui dispose alors d une ressource Une l ve m a fait part de l utilit de ce syst me car ses parents ne l aident jamais dans ces devoirs Il est vrai qu deux le travail lui semble moins p nible et du coup elle passe plus de M of ANNEXE 3 S cf ANNEXE 4 21 temps a apprendre Aussi elle est amen e a approfondi
40. r davantage ses r visions et comprend mieux pour reprendre les mots de l l ve en question La rem diation ne doit pas profiter qu aux plus faibles Les l ves en moindre difficult doivent aussi y trouver leur compte Le syst me de tutorat semble tre b n fique pour les deux partis Les l ves qui tentent d apporter leurs propres explications sont amen s r fl chir des questions qu ils ne s taient pas forc ment pos es D un point de vue conceptuel le tutorat s av re donc tre tr s b n fique les l ves s interrogeant sur des points qui peuvent para tre pineux L l ve rentre directement dans la m canique de la langue et se bat avec ses rouages plus ou moins bien graiss s Le tutorat s av re tre un atout important pour la r ussite scolaire On ne peut alors constater que des modifications dans le rapport au savoir chez les tuteur s et en m me temps un gain vident dans la ma trise des comp tences chez les tuteurs Il faut cependant pr ciser que le tutorat n est pas forc ment construit sur l aide des l ves les plus forts aux faibles mais sur l entraide entre tous dans des situations o la coop ration est de mise L enseignant ne devra pas manquer de soutenir et valoriser les l ves qui se pr tent au jeu et qui y mettent de la bonne volont Le tutorat peut aussi s organiser dans le cadre habituel de la classe S effectue alors un apprentissage par la coop ration et l entraide
41. r ne comprend vraiment rien c est que vous ne l avez pas comprise ou mal comprise donc il faut fa retravailler de nouveau 37 ANNEXE 3 Exercice de manipulation des structures comparatif de sup riorit essentiellement Did you watch the NRJ Music Awards TV programme with international singers Imagine you are part of the Jury of the NRJ Music Awards Who do you prefer between Jennifer Lopez and Britney Spears Give reasons use adjectives such as pretty beautiful good gifted bad famous young old friendly proud 38 ANNEXE 4 Exercise to manipulate the three different structures expressing suggestion How about V ING Oh yes it s a good idea Let s us V Why don t we V No I prefer N bu 1 Imagine you want to go to England Choose a means of transport and make a suggestion to your friend Ferry Eurostar use take Plane 2 Imagine you are in a restaurant Choose something on the menu and make a suggestion to your friend Pizza Hamburger and French fries use have Steak and vegetables 3 Imagine you are in a pub Choose a drink and make a suggestion to your friend Coke Orange juice use have Apple juice Lemonade 4 Imagine you are in a sports shop Choose something in the shop and make a suggestion to your friend Trainers Eu A swimming suit use buy A track suit ai 4 5 Imagine you are in a travel agency une agence de voyages Choose a de
42. rem diation sont g n ralement con ues comme des adjonctions a un processus d enseignement qui se d roule avec les moyens conventionnels d j en vigueur dans le syst me scolaire et d j utilis s par l enseignant L valuation et les notes semblent tre le moyen le plus r pandu pour se rendre compte de l h t rog n it du groupe classe Les notes obtenues permettent de constituer une sorte d chelle de niveaux mais il reste encore savoir si l valuation offre un reflet fid le des capacit s des l ves En effet la part de subjectivit qui peut rentrer en compte lors de la correction d une copie peut tre relativement importante pour t moin je prends les carts de notes que l on peut trouver pour une m me copie corrig e par deux professeurs diff rents De plus il est vrai que l valuation peut l ser certains l ves car celle ci est bas e sur des crit res d valuation g n raux alors que des crit res individuels seraient pr f rables pour mieux rendre compte des progr s de chacun On obtiendrait ainsi un panorama plus pr cis des capacit s de chacun Ce syst me tendrait alors diminuer les carts entre les l ves ce qui encouragerait les l ves et ceux qui se croient en difficult Cependant la r alisation de ce type d valuation reste une utopie si on prend en compte les effectifs charg s des classes et les difficult s d terminer les besoins de chaque l ve L valuation formative s
43. s et la maison Une de mes l ves peine d ailleurs s int grer la classe Elle est devenue le souffre douleur des meneurs du groupe qui ne manquent pas de la ridiculiser d s que l occasion se pr sente Cette jeune adolescente a de graves probl mes familiaux et n est pas toujours en grande forme en classe Elle est souvent sujette a des maux de t te insupportables qui l obligent quitter la classe pour se rendre l infirmerie Certains l ves la traitent alors de mytho menteuse pour eux c est de la com die pure un moyen d viter de suivre les cours J ai parl de nombreuses fois avec cette l ve qui ma avou qu elle allait tous les jours au coll ge a reculons ne sachant jamais quoi s attendre Ses efforts en cours sont tr s irr guliers mais elle essaie de participer de plus en plus pour s affirmer et clamer haut et fort son identit Il est vrai qu en d but d ann e la peur l inhiba t mais elle semble s tre ressaisie et a pu ainsi reprendre le dessus Il faut galement prendre en compte tous les facteurs physiques auxquels les l ves sont tr s sensibles Le sexe l ge la tenue vestimentaire l assurance du professeur vont tre autant d l ments parmi d autres qui vont avoir une incidence sur la r ponse du public qui l on propose un enseignement N ayant que quelques mois dans le m tier d enseignant plusieurs l ves n ont pas perdu de temps en d but d ann e p
44. savoirs Les tuteurs doivent tre capables de prendre de la distance par rapport leurs apprentissages et l acquisition de leurs savoirs et de leurs savoir faire Ils ne devront pas imposer leur points de vue au tuteur en se contentant de leur souffler une r ponse aussi vidente soit elle Ceci ne serait d aucune utilit puisqu une r ponse n est que le fruit d un processus cognitif qui 30 semble tre bien plus int ressant a analyser qu une r ponse brute qui tombe sous le sens C est donc un travail sur soi une introspection que l on demande l l ve tuteur qui va essayer d expliquer avec ses propres mots son raisonnement et ses diff rents choix Aussi la proximit affective entre deux l ves peut devenir un inconv nient du fait que le relationnel peut l emporter sur l apprentissage cognitif qui ne devient plus qu accessoire C est un d bordement qui est difficilement contr lable et relativement fr quent si on prend en compte le jeune ge de mes l ves et leurs centres d int r ts qui sont la plupart du temps cent lieues du monde scolaire C est ce qui est arriv pour deux de mes l ves Ces deux filles sont tr s proches l une de l autre et se disent tre les meilleures amies du monde mais lorsqu il s agit de travail apparemment il my a rien a faire pour qu elles s entendent Une des deux est nettement en difficult par rapport l autre et pourtant elle s est aper u
45. stination and make a suggestion to your friend Spain The United States use go Australia 39 ANNEXE 5 PERSONALITY ADJ ECTI VES Match the different images and translations with the right adjective s 7 HONNETE SINCERE 5 AMBITIEUX 10 POLI E 11 2 EGOISTE 13 14 JALOUX SE 16 DETERMINE 17 18 19 MECHANT messy n jealous n superstitious n punctual n talkative chatty n arrogant n determined n helpful n sincere honest n nasty n stupid n shy timid n ambitious n well behaved polite n adventurous n selfish n funny humorous n greedy n tidy n 40 ANNEXE 6 LISTENING SHEET VOCABULARY _ ORDER AND NAME PRONUNCIATION GRAMMAR COMMUNICATION CONTENT TOOL BOX He said he should say He she made a grammar mistake Welle a fait une faute de grammaire His her vocabulary was rich Son vocabulaire tait riche He spoke loud enough il a parl assez fort He didn t speak loud enough it n a pas parl assez fort He she was too slow Telle tait trop lent e He she spoke too quickly Welle a parl trop rapidement The content was good and organized le contenu tait bon et en ordre The content was not very goed Le contenu tait moyen 41 LA REMEDIATION FACE A L HETEROGENEITE RESUME La r flexi
46. t de l image du mot l l ve devra passer par l criture pour se constituer une image mentale de l orthographe Le lexique est le domaine qui p tit le plus du manque de travail personnel Pour ce qui est de la grammaire j utilise souvent des activit s qui sont moins ludiques que pour le vocabulaire et plus m caniques Des exercices de type transformationnel agr ment s de multiples exemples sont parfois suffisants pour faire m moriser une structure l l ve Par contre pour que la situation d emploi de la structure soit claire je demande l l ve de s efforcer de justifier ses choix par une phrase qui va expliciter la situation en fran ais Par exemple prenons la distinction entre pr sent simple et pr sent plus aspect BE ING Dans une activit de discrimination l l ve devra en aval de sa r ponse dire ce qui l a fait pench pour telle forme plut t que l autre l nonciateur parle de ses habitudes on fait un gros plan un arr t sur image sur l action du sujet En ce 7 cf ANNEXE 5 24 qui concerne l expression crite aussi minime soit elle en classe de cinqui me il est vrai qu elle peut tre per ue comme l aboutissement du travail d une s quence pourtant elle peut aussi tre vue comme le point de d part d un travail tout aussi important et porteur En effet j ai pris l habitude de demander aux l ves qui ont eu une note inf rieure la moyenne la partie expression de corriger leurs
47. tion de leur camarade L coute s en trouve alors renforc e et les l ves se sentent plus impliqu s cf ANNEXE 6 28 Aussi j ai essay d instaurer d s le d but de l ann e un climat de confiance propice l change et l expression J accorde beaucoup d importance l accueil des l ves d s lors qu ils entrent dans la salle de classe Un sourire un regard franc chaque l ve lorsqu ils passent devant mon bureau les mettent d j l aise et dans l ambiance Certains aiment plaisanter et me disent syst matiquement Good evening ou Good night alors que le cours a lieu en d but de matin e C est une bonne entr e en mati re car cela permet d autres l ves de rebondir sur ce qui est dit la communication est alors engag e Le cours d anglais doit tre con u comme un v ritable atelier workshop dans lequel on manipule la langue exp rimente diverses possibilit s C est un travail collectif pendant lequel on met en commun les suggestions on cherche r soudre ensemble les difficult s am liorer les nonc s chacun apportant sa contribution Les l ves doivent apprendre s couter se respecter et travailler ensemble On s aper oit alors qu une bonne ambiance de classe et de bonnes relations entre l ves sont des choses que l enseignant doit se forcer d entretenir 29 IV LES LIMITES DE LA REMEDIATION 1 Fiches bilan ou d autocorrection Les fich
48. tous J ai tabli un syst me de points pour juger de la participation orale ce qui semble motiver beaucoup les l ves un peu trop parfois puisque certains se plaignent d tre moins interrog s que d autres Par ailleurs j insiste sur le fait que les l ves s coutent parler afin de ne pas briser la cha ne de la communication Ceci est primordial pour que le groupe classe garde une bonne coh sion Pour ce faire je ponctue le cours de r capitulations interm diaires recaps qui ont pour buts de remobiliser ce qui vient d tre dit Les apprenants doivent rester attentifs s ils veulent gagner des points de participation une recap tant largement r compens e jusqu dix points contre un trois points pour une intervention autre sinon s il s av re que l l ve n a pas suivi il se voit retirer jusqu quatre points Bien s r ce bar me de points accord s ou retir s demeure purement subjectif mais il semble avoir un certain impact les l ves tant davantage stimul s Ils consid rent cela comme un jeu et se sentent pouss s participer De la m me fa on pour que le message d un l ve soit entendu lorsque ce dernier fait une Prise Parole en Continu PPC par exemple je demande la collaboration de toute la classe pour d tecter d ventuelles erreurs Les l ves sont amen s r pertorier ces erreurs dans un tableau en relevant ce qui est n gatif mais aussi positif dans la presta
49. ts pour a J suis nul en anglais de toute fa on Il est dur de convaincre un l ve qui se rabaisse peut tre veut il se trouver des circonstances att nuantes qu il a un norme potentiel mais chaque petit mot d encouragement et un dialogue ne seront jamais de trop pour d clencher un jour un miraculeux d clic C est ce qui s est en effet pass avec un de mes l ves qui refusait cat goriquement de travailler en anglais car il d testait enseignante qu il avait eu l ann e pr c dente Ainsi on a pu voir que les diff rences entre l ves taient consid rables tant sur le plan cognitif sociologique que relationnel L enseignant pour faire face cette h t rog n it devra user des bonnes m thodes p dagogiques en mettant en uvre des outils et des situations d apprentissage adapt s Philippe MEIRIEU Ibid p 119 11 Il UNE REPONSE POSSIBLE A L HETEROGENEITE LA REMEDIATION D finition Le mot rem diation a la m me racine que rem de qui dans le domaine des sciences de l action est synonyme d action corrective ou encore de r gulation En p dagogie la rem diation est un dispositif mis en place par l enseignant qui consiste fournir l apprenant de nouvelles activit s d apprentissage pour lui permettre de combler les lacunes diagnostiqu es lors d une valuation formative Le professeur aura recours pour cela diff rentes propositions p dagogiques qui pour tre efficac
50. ture h t rog ne et le groupe classe n chappe pas ce constat Depuis bien longtemps et plus particuli rement depuis la cr ation du coll ge unique mis en place en 1975 par la loi Haby les l ves dits forts faibles voire m me ceux pr sentant un handicap dyslexie ou autres se c toient dans les m mes classes Pour prendre en compte ces diff rences l enseignant doit essayer d appr hender les causes de cette h t rog n it Ainsi il pourra mettre en place un syst me de rem diation bas sur les besoins des l ves ce qui permettra de remotiver ceux qui pr sentent des difficult s et de r duire les carts de niveaux un minimum Concept polys mique l h t rog n it renvoie plusieurs r alit s Mais quels sont les crit res qui participent l h t rog n it Y a t il une r ponse l h t rog n it comment faire pour g rer la diversit Dans quels cas une rem diation se r v lera utile Y a t il un profil type d l ve sujet une rem diation En bref quelle forme devra prendre la rem diation pour r pondre aux probl mes engendr s par l h t rog n it C est dans ce but que je vais dans un premier lieu tenter de d terminer les origines de l h t rog n it afin de d finir des strat gies de rem diation adapt es aux diff rents profils d l ves LES DIFFERENTS PROFILS D ELEVES Afin d apporter une rem diation efficace il faut tout d a
51. u sur un probl me Il en r sulte que les tuteur s apprennent mieux et obtiennent un gain d apprentissage J ai ainsi mis en place un syst me de tutorat entre pairs les l ves se concertant en dehors des heures de cours la classe ne disposant pas d heure r serv e un enseignement en groupes Les bin mes ont alors la possibilit de se r unir dans une salle de permanence au CDI ou leur propre domicile en vue d un contr le par exemple mais pas seulement Ils travaillent alors selon les 5 Jean Marie Gillig Ibid p 85 20 directives promulgu es et suivent un programme de r vision Tuteurs et tuteur s devront revoir les fiches de grammaire les fiches notionnelles fonctionnelles ainsi que le vocabulaire qui feront l objet d une valuation Les t ches donn es aux deux l ves suivent souvent le sch ma exercice s m canique s de transformation ou traduction suivi d une partie plus libre d expression Pour r viser et manipuler le comparatif de sup riorit jai propos une activit qui touchait les l ves de pr s il tait question de comparer deux stars de la chanson am ricaines Britney Spears et Jenifer Lopez Les consignes tant en anglais le tuteur avait pour t che premi re de les expliciter si un probl me de compr hension demeurait Puis tuteur et tuteur devaient jouer le r le du jury qui allait donner des arguments en faveur d une chanteuse ou de l autre Ce type d activit s est av

LA REMEDIATION FACE A L`HETEROGENEITE

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents