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Verbatim - ANSM - Agences sanitaires

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1. M BERGMANN Non je pense que vous faites un bon choix strat gique Il faut changer on est d accord pour ces r formes on va m me y participer Humainement c est dur pour nous ces mots sont durs pour nous M MARANINCHI C est extr mement agr able pour moi M BERGMANN On va les assumer on va continuer travailler J ai lu 800 pages ce week end On va faire le groupe de travail Je pense qu on ne pouvait pas se passer de Apr s tout on est pourri on est nul on peut aussi tre couillon donc c est le couillon qui parle au nom de certains de mes coll gues probablement la majorit d entre eux pour dire qu on ne comprend pas l analyse que vous faites ou que Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 8 certains font de la responsabilit des experts dans l affaire M diator On aimerait bien qu un jour quelqu un nous dise o nous avons faut Quelle a t notre faute M MARANINCHI M BERGMANN ai je dit un jour un mot sur l affaire M diator M BERGMANN Non mais si on est trop nombreux depuis trop longtemps et qu on aurait d d missionner qu est ce qu on a fait de mal nous membres de la commission d AMM dans l affaire M diator On aimerait bien savoir parce qu il est assez normal M MARANINCHI A qui posez vous cette question M BERGMANN A tout le monde J aimerais bien qu on me dise plut t que je me
2. l international ils sont apparemment comme nous peut tre plus assez indiff rents ces effets ind sirables et ne les voient pas parce qu ils n ont pas de cas rapport s et qu ils n ont pas la possibilit d avoir le d nominateur sp cifique de l tude fran aise Ils n ont donc pas ce rapport la population expos e En conclusion vous voyez que ce qu on observe en France confirme ce qui tait connu confirme la litt rature confirme l international s agit d une symptomatologie aigu une symptomatologie chronique g n ralement en relation avec la dur e du traitement Il y a un risque particuli rement important dans le cas d une exposition sup rieure 4 mois on est dans le fr quent voire tr s fr quent avec une population un peu particuli re qui est souvent une population g e En ce qui concerne l utilisation inf rieure 1 mois le risque est de fr quence rare La symptomatologie est impr visible A court ou long terme la d tection n est pas tr s bonne Il se pose donc le probl me du b n fice que M COHEN vous a expliqu Nous avons fait appel deux experts M BIOUR nous a bien d taill les atteintes h patiques qui sont des atteintes h patiques notamment chroniques cirrhoses h patiques des atteintes h patiques de type aigu cytolytiques Il s agit de l un des derniers m dicaments cirrhog nes ce qui est un probl me important L atteinte h patique est donc bien caract
3. Afssaps y a un dossier bibliographique d usage m dical bien tabli mais on veut des donn es sp cifiques plus adapt es l pid miologie actuelle Il faut n cessairement qu ils revoient la base l gale parce que le dossier bibliographique ne nous convient pas On va recevoir le laboratoire parce qu il y a un int r t et pour les inciter avoir un niveau de d monstration M COHEN C est dire qu il y a la microbiologie mais m me les donn es cliniques des dossiers ant rieurs sont d une extr me pauvret Les trois autres dossiers peuvent aller tr s vite Le Cetraxal est de la ciprofloxacine en gouttes auriculaires I s agit d une proc dure d AMM europ enne II n y a aucun probl me pour AMM de ce dossier Il y a deux types d infection auriculaire pour lesquelles les gouttes sont le traitement de base d une part les otites externes dont les deux germes sont le pyocyanique et le staphylocoque et d autre part les otorrh es chroniques sur a rateurs les otites chroniques pour lesquelles le pyocyanique est important La ciprofloxacine comme les autres quinolones a l avantage de ne pas tre autotoxique et de bien fonctionner Je n ai donc pas de remarque sur ce dossier Les deux autres dossiers sont des vaccins Le premier est le Boostrixtetra qui est un vaccin dipht rie faiblement dos t tanos poliomy lite et coqueluche acellulaire On a d une part des modifications de RCP R sum s des Caract ris
4. REPRESENTANTS DES ACADEMIES M Jo l GUILLEMAIN PRESIDENTS DES COMMISSIONS Commission Nationale de la Pharmacorvigilance repr sent e par M Jacques CARON Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 37 Membres de droit Le Directeur g n ral Monsieur Dominique MARANINCHI Le Directeur adjoint Monsieur Fran ois HEBERT Repr sentant Monsieur Philippe LECHAT Direction g n rale de la sante ou son repr sentant Mme Ga lle GERMIGON Invit es Repr sentant de PHAS Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 38
5. C est cela D accord Il y a donc vraiment un ajustement sur les conditions de prescription et d livrance M VITTECOQ M TRINH DUC on vous appellera au t l phone quand cela passera au groupe CPD Conditions de prescription et d livrance Comme cela vous nous clairerez M TRINH DUC Une question c est l effet de la gal nique ou du midazolam M LECHAT C est les deux c est le midazolam M TRINH DUC Si on avait cela avec le Valium ou le Rivotril aurait on eu le m me r sultat M LECHAT Oui et non La cin tique du midazolam est une absorption extr mement rapide le pic est tr s pr coce M DE KORWIN Cela a d j t tudi en anesth sie puisqu on l utilisait comme anesth sique dans les proc dures courtes comme les endoscopies Cela avait t test nasal IV avec de tr s bons r sultats Mme BONGRAND Voil M VITTECOAQ Votubia M LECHAT Votubia v rolimus est un immunosuppresseur connu Il est propos dans le traitement des astrocytomes cellules g antes Je ne sais pas si mon coll gue neurologue veut intervenir parce que je ne connais pas bien cette pathologie Ce n est pas une pathologie maligne mais elle est envahissante Un essai de phase 2 a d montr en comparant avant traitement et apr s six mois de traitement une r gression importante de 40 du volume de la tumeur avec l v rolimus ce qui a suscit un d p t d AMM assez pr coce alors que la phase 3 e
6. La commission d AMM est d accord pour que l on ent rine cela afin que le public soit mieux inform Cependant il reste le probl me de l utilisation hors AMM La question est l utilisation hors AMM d un m dicament Sur le fond on aura fait tout ce que l on peut pour alerter Il ne suffit pas de demander au laboratoire un moment il faut l exiger Si le laboratoire ne r pond pas clairement il faudra qu on dise si c est un contraceptif ou non et que l on s y adapte Compte tenu de l tat de nos r formes actuelles mon avis il ne faut pas simplement demander au laboratoire il faut devenir policier pour dire on rentre dans les clous M BERGMANN Cela fait des ann es qu on le leur demande M VITTECOAQ Ce n est pas le m me prix M BERGMANN C est tr s clair Ayant l indication acn ils n ont pas de remboursement le prix est 7 ou 10 fois le prix d une pilule S ils ont une indication contraception ils seront oblig s de s aligner sur le prix d une pilule S ils tra nent les pieds c est uniquement pour une raison marketing On sait tr s bien que 99 des gens prennent ce m dicament pour une vis e contraceptive Cela fait des ann es qu on le leur demande cela fait des ann es que l on se fait balader Je suis d accord pour dire que si l on n a pas Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 30 une posit
7. M TRINH DUC Je n ai pas compris la remarque sur le Fentanyl et son association avec Etomidate Une remarque avait t rajout e Je n ai pas la page Je pose la question parce que cela ne me para t pas pertinent Je vais faire un mail Evaluateur de l Afssaps D accord M VITTECOQ La question est pertinente donc l coute sera attentive M dicaments rhumatologie antalgie Evaluateur de l Afssaps En ce qui concerne les anti inflammatoires il s agit de la mise jour de tous les RCP princeps et g n riques de Naprox ne Ce travail a t initi pour la mise jour de tous les AINS Anti Inflammatoire Non St ro den II y a eu un travail europ en et national M VITTECOQ D accord M DE KORWIN M dicaments nutrition h pato gastroent rologie M DE KORWIN y a deux dossiers Dipentum et Spasfon Ce sont des modifications de RCP En ce qui concerne Dipentum il s agit de se mettre en accord avec le CSP approuv par l Europe en f vrier 2010 Les modifications concernent les rubriques 4 4 4 5 et 4 8 Une petite remarque sur le 4 8 on n a pas l habitude de parler en gastroent rologie des diarrh es mais de la diarrh e Il serait peut tre pr f rable d indiquer la diarrh e En conclusion il y a un avis favorable pour ces modifications mais un avis d favorable concernant les interactions m dicamenteuses en particulier avec les immunosuppresseurs utilis s dans les MICI Cela conce
8. Pour la Microdo ne l indication p diatrique n a pas t revendiqu e Il est galement important de noter puisque cela a un impact sur notre communication qu il y a des recommandations de bonnes pratiques faites en 2007 sur l infection urinaire haute et basse de l enfant et de 2008 pour l adulte concernant le traitement curatif mais galement prophylactique Il va donc y avoir une mise au point sur les infections urinaires basses en cours d laboration suite la r valuation du b n fice risque des produits base de nitrofuranto ne Il y a galement des ATU nominatives pour la solution buvable sp cialit anglaise et il existe des pr parations hospitali res La pr sentation va s articuler autour de trois points M COHEN va pr senter l int r t th rapeutique actuel plut t que les dossiers cliniques originaux pour ces AMM qui datent de plus de 20 ans cet int r t est placer dans le contexte pid miologique avec l mergence des ent robact ries s cr trices de b ta lactamase spectre tendu EBLSE M RICHE nous pr sentera l analyse de risque Nous terminerons sur les propositions de r vision la commission d AMM M COHEN On va parler du rapport b n fice risque Je vais parler de la partie b n fice Si ce dossier avait t pr sent il y a dix ans en termes de tol rance la nitrofuranto ne n aurait pas surv cu Aujourd hui nous vous dirons pourquoi nous pensons qu elle doit s
9. c est vous Monsieur le Directeur Soyons clairs Il y avait besoin de remettre des choses en ordre l agence Je me souviens tr s bien qu on disait il y a un an et demi qu est ce qu on va faire de la commission d AMM Qu est ce qu on va lui donner manger Qu est ce qu elle va devenir II faudrait qu on lui trouve quelque chose lui faire faire Aujourd hui c est l l ment central des choses Donc cela prouve qu il y a certainement eu des d rives dans la fa on de g rer Vous avez t un acteur fondamental pour remettre les choses plat la fois votre vision votre nergie et votre cr dibilit font qu mon avis l agence survit Elle survit aussi c est bien que vous l ayez dit gr ce au travail des acteurs internes qui ont continu travailler pendant les travaux et tous les experts externes en d pit des contraintes m me si cela persiste Je n ai pas l impression qu on en soit arriv la fin Les quelques coupures de presse r centes commencent faire un peu trop mon avis On a compris qu il fallait faire avec mais on souhaiterait que cela s arr te quand m me Un sujet m interpelle et j appr cie votre id e de s minaire la rentr e sur comment rentrer plus dans le concret pour les commissions Ce sujet est fondamental Je trouve que l articulation avec les groupes de travail est encore non r solue elle m rite d tre clarifi e Il en est de m me pour l articulat
10. duire l exposition Aujourd hui le pourcentage de souches EBLSE dans les infections urinaires est de 5 6 Dans deux ans on sera peut tre 20 il faut prendre cela en compte Cette place qui vous para t extr mement limit e aujourd hui peut augmenter de fa on relativement importante dans les ann es venir sachant qu il n y a pas d alternative par voie orale puisque ces souches sont r sistantes aux aminosides dans 30 50 des cas aux co trimoxazoles dans 90 des cas aux quinolones dans 80 Notre id e est de dire que quand ces souches sont EBLSE elles sont r sistantes au reste C est tout le probl me M VITTECOQ Je comprends bien Le dossier est int ressant par rapport la probl matique europ enne Par ailleurs l Europe ne doit pas tre au centre de nos discussions puisque l on doit d cider en national puis l Europe nous suivra M COHEN Bien s r VITTECOQ On est finalement sur le fil du rasoir Soit l Europe suit cette alerte en masse la France a lanc cette alerte ils vont nous dire pourquoi vous le gardez Cela va tre un l ment de discussion Au contraire l Europe peut ne pas tre convaincue et ce moment il faudra argumenter sur la prise en charge M GAUZIT Un autre point est important La seule alternative orale est la fosfomycine Or certaines publications notamment espagnoles montrent l mergence de la r sistance d Escherichia coli la fosfomyc
11. jour la rubrique 4 4 notamment en rajoutant que le conditionnement de ces sp cialit s contient du latex qui peut causer chez les personnes allergiques au latex des r actions Il y a aussi une modification de la rubrique grossesse de la rubrique 4 7 sur l aptitude conduire des v hicules et de la rubrique pr clinique Entre temps il y a eu un aller et retour entre la firme Sanofi et le GTOH parce que la firme a soumis une demande d arr t de commercialisation pour ce produit jusqu puisement des stocks suite des difficult s r currentes de production de la substance active et de la fabrication du produit fini et surtout l impossibilit de disposer d une nouvelle production avant un an Les experts ont t consult s il y a pr s de deux ans au sein de deux groupes h mato GELA et GOELAM sur la n cessit de ce produit D apr s ces deux groupes ce produit repr sentait la seule sp cialit base de mitoguazone avec un mode d action sp cifique et qu il y avait toujours un int r t dans le traitement de la maladie de Hodgkin notamment en deuxi me ligne Entre temps la firme a r it r sa demande Le GTOH a de nouveau t interrog et a rappel la n cessit de maintenir ces sp cialit s La firme a renvoy un courrier informant le groupe des difficult s de production persistantes les prochains lots allaient tre retard s Il fallait donc contingenter le stock r siduel possible du pr
12. ris e Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 12 Les atteintes pulmonaires sont chroniques sont graves et peuvent aller jusqu la fibrose pulmonaire par le fait que ce n est pas arr t Je vous rappelle que 33 des atteintes pulmonaires ne sont pas diagnostiqu es Il faut parfois attendre deux ans avant que le diagnostic soit fait Le probl me de l ge est que les cas sont deux fois plus nombreux chez les personnes g es de plus de 65 ans Il y a un vrai probl me d utilisation chez les personnes g es li la clairance la cr atinine et l limination urinaire du produit avec vraisemblablement chez la personne g e un r le potentialisant de cette insuffisance r nale sur l apparition de la pathologie iatrog ne On n observe rien de particulier chez l enfant puisque l tude concernait peu d enfants La diapositive suivante rappelle les incidences telles qu elles ont t mises en vidence de fa on brute apparente par rapport ce profil d utilisation Je vous rappelle justement cette sous notification qui fait qu il faut potentiellement tout multiplier par 10 Je passe la parole au pr sident de la commission nationale car ce sujet est pass en commission nationale Notre pr sident va vous en donner rapidement les r sultats M CARON M RICHE a tenu ce que je vous pr sente les propositions de la commission nationale de pharmac
13. son opinion Tout cela va tre inscrit dans la r glementation et applicable d autres agences Donc on a exp riment La remise en question des experts a largement t faite sauf que les experts ont fait le boulot et on a pu le prouver et le boulot continue Comment serons nous r organis s dans le futur En ce qui nous concerne en interne non seulement on y r fl chit mais on agit L agence est en plein mouvement avec plusieurs s minaires plusieurs groupes de travail de r organisation qui sont men s plut t tambour battant On en est au deuxi me s minaire Demain on a une assembl e du personnel o les fruits des travaux des groupes de travail seront pr sent s qui ont d j touch pr s de 500 personnes C est un travail en profondeur avec une r organisation interne nous n avons pas touch les commissions qui je l esp re va vous aider dans votre travail Cette organisation sera sch matis e sur le terme matriciel avec des produits et des m tiers des responsables de produit et des responsables de m tier des responsables de produits qui assureront la vie des produits de la pr clinique jusqu la commercialisation la publicit etc Nous n avons pas encore le d coupage de ce qu est un produit ou une gamme de produits il peut y en avoir mille ce ne sera pas le cas ni quels taient les m tiers fondamentaux transversaux L appui des commissions de soutien de conseil des groupes de travail
14. On donne certains malades 75 150 mg de spironolactone M LIEVRE S rement pas des insuffisants cardiaques Or l indication est l insuffisance cardiaque Or on ne peut pas imaginer l utilisation correcte d une association fixe de ce type dans l insuffisance cardiaque puisque l insuffisance cardiaque est tr s instable et les patients peuvent avoir besoin d une augmentation de la dose de furos mide sans augmentation de la dose de spironolactone Il peut y avoir l apparition d hyperkali mies Il ne faut pas non plus oublier qu ils ont des IEC parfois IEC ARA 2 et comme il s agit de patients g s il n est pas rare qu ils prennent en plus un AINS parce qu ils ont par exemple une arthrose Evaluateur de l Afssaps Je suis oblig de prendre la parole puisqu il faut que M BIOUR qui vient d arriver sorte de la salle M BERGMANN C est pour cela que l on a 9 millimoles de kali mie dans l insuffisance cardiaque c est parce qu ils ont des IEC M VITTECOQ Catherine vous voulez faire un commentaire M LIEVRE M BERGMANN la plupart des cas de pharmacovigilance sont des patients qui n ont pas d insuffisance cardiaque ils ont t trait s pour l hypertension art rielle M VITTECOQ Ne faisons pas le d bat maintenant En tout cas j ai appris une chose on peut survivre avec 9 d hypokali mie je ny croyais pas mais pas tr s longtemps Il y a certainement eu des morts que l on n a pas vus Vou
15. ampoules Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 28 Je vais dans le d sordre si cela ne vous d range pas Evaluateur de l Afssaps D apr s les informations que j ai les dossiers N o Mercazole et Proracyl bien qu ils soient inscrits l ordre du jour ont t d j t vus la fois derni re Donc c est une erreur il faut les retirer M DOUCET Toujours en attente de Camille Elle a fait un travail important C est pour cela que je pr f re que ce soit elle qui le pr sente Pantestone est de la testost rone c est int ressant parce c est le moment du Tour de France en capsule molle pour laquelle la firme demandait des modifications de rubriques en contre indications mises en garde sp ciales et autres Ce produit est utilis pour le traitement substitutif des hypogonadismes masculins quand le diagnostic a t confirm cliniquement et biologiquement Notamment il y avait des mesures associer du fait de la pr sence d huile de ricin Le laboratoire demandait que soit pr cis que cela pouvait entra ner des troubles digestifs il y a eu une discussion et cela a finalement t accept Camille Vous avez fait Pantestone et LHRH D accord M REVEILLAUD Sur Pantestone page 601 propos des contre indications en 4 3 on cite l ad nome prostatique suspect ou confirm Pourquoi dans la notice patients page 603 ce ter
16. ce m dicament d entra ner des cirrhoses comme signal par des experts Voil mes remarques concernant le libell de l AMM M VITTECOQ J ai deux points avant qu on passe au vote Le traitement en une prise par jour existe ou pas M COHEN Non ce sont des traitements de 5 7 jours M VITTECOAQ Mais il est pratiqu M COHEN Non pas pour la nitrofuranto ne th oriquement Le principe du traitement court dans les cystites est d avoir un antibiotique qui reste trois jours dans les urines Celui l ne reste pas trois jours Il s agit du principe pour les quinolones et pour la phosphomycine C est un traitement court prendre mais si les gens le font c est vraiment un m susage du m susage puisqu il s agit d une mol cule ayant une demi vie extr mement courte et au bout de quelques heures M VITTECOQ Je suis tout fait d accord avec vous Si je pose la question c est parce que je me suis amus interroger des personnes dans les cystites r cidivantes C est un peu le Rufol de la dame qui a des cystites r cidivantes et qui en reprend quand elle a l impression que a revient Le deuxi me point qui est tr s important pour la recommandation concerne la femme enceinte Vous tranchez comment M COHEN Pour la femme enceinte il y a deux situations Bact rie asymptomatique on traite toute bact rie asymptomatique chez la femme enceinte elles ont des ECBU et quand il y a un germe on le
17. cela nous aurait co t une fortune on a donc fait des conomies Nous disposons de nombreux audits externes Je fais une liste non exhaustive Je ne parle pas des vitup rations diverses mais de rapports crits dont nous ne manquons pas Cela commence bien videmment par le premier rapport de IGAS cela continue avec le rapport Debr Even et cela se renforce avec la d cision du ministre de lancer les Assises du M dicament dont on a tous t troubl s Est ce bien Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 1 Cependant on ne peut pas dire qu il ny a pas eu de d bat et que toutes les parties ne se sont pas exprim es Ayant connu cette situation ailleurs c tait un vrai Grenelle du m dicament au sens que toutes les parties taient pr sentes s exprimaient les groupes se mordaient l un sur l autre Cela a t un exercice d mocratique fort lourd et frustrant mais il a exist Il y a eu deux missions parlementaires de l Assembl e nationale et du S nat On ne peut pas non plus dire qu elles taient vendues et qu elles arrivaient avec des id es tr s cool pour essayer d toffer Hier nous avons eu le rapport de M Yves BUR sur les agences sanitaires L Etat et le gouvernement disposent donc d norm ment de documents pour relancer une nouvelle politique des produits de sant qui nous concernent bien s r comme citoyens qui nous concer
18. certes Dans l utilisation des biens de sant dans leur territoire les petits comme les grands pays ont Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 6 quand m me des responsabilit s La responsabilit nouvelle de l agence est qu on doit se sentir responsable de l utilisation L valuation est toujours mondiale et contradictoire mais on a une nouvelle responsabilit qui est l utilisation Je vous ai parl de produits et de m tiers Nous ne sommes pas l agence nationale de s curit du m dicament et des produits de sant on peut donc citer les produits de sant les dispositifs m dicaux th rapeutiques et diagnostiques Il y a donc des gammes de produits qu il faut traiter de la m me fa on m me s ils sont diff rents I s agit de l un des objets de la r organisation interne Dans le discours du ministre cela est tr s fort il y aura des dispositifs l gislatifs et r glementaires d di s aux dispositifs m dicaux lls sont sous notre responsabilit Vous avez raison de mentionner que l interface entre les produits de sant donn s aux personnes parce qu ils re oivent les deux en m me temps si ce n est les trois avec d autres faudra donc un peu plus de transversalit ce qui est un des buts de notre r organisation Quand on parle de commission pl ni re b n fice risque elle n est peut tre pas r serv e aux m dicaments elle est l po
19. ces mol cules Cela tait connu avec le finasteride On lavait vu il y a quelques ann es 2003 2004 2005 on en avait parl avec Anne C tait une interrogation Cela nous revient galement avec cette autre mol cule n anmoins la probl matique reste pos e puisque ces patients seront trait s long terme M VITTECOQ I y a eu un article dans le New England avec un tr s bel ditorial en 2004 M DOUCET La question avait t pos e sur la conclusion du groupe de travail interne et le terme en cons quence la possibilit d mergence de cancer de la prostate chez les patients trait s par l indication actuelle est une possibilit non n gligeable Je ne me rappelle plus qui souhaitait que l on change le libell C est M BERGMANN Il ne se souvient pas Evaluateur de l Afssaps M BERGMANN que souhaitez vous modifier sur le compte rendu du groupe interne en termes de libell Sachant qu il s agit de r sultats d une tude d nomm e tude Reduce qui a mis en exergue l augmentation de l incidence des cancers de haut grade Je ne sais pas comment vous voulez qu on le formule M BERGMANN La formulation de la premi re ligne de la page 541 en cons quence la possibilit d mergence de cancer de la prostate chez les patients trait s n est pas adapt e car le m dicament ne montrait pas une mergence de cancers Il y a une r duction du nombre de cancers en valeur absolue mais une mergenc
20. d un cancer de la vessie M LECHAT J avais oubli une question int ressante qui est pourquoi diminue t on le cancer du sein Sur les autres cancers il y a une diminution significative du cancer du sein qui en termes absolus est consid rablement beaucoup plus importante que le cancer de la vessie M DOUCET Ce que vous nous dites l ne correspond pas tout fait au titre parce que r valuation du b n fice risque des m dicaments base de pioglitazone visiblement ce n est pas ce qu a fait le CHMP lls ont uniquement travaill sur le probl me du cancer de la vessie Il s agit d un d tail mais je pense qu il serait int ressant que le CHMP l int gre avec les autres effets Quoi qu il en soit pour r pondre M THERY il serait difficile de revoir le probl me de l insuffisance cardiaque dans la mesure o c est une contre indication On aura donc du mal valuer le retentissement qui est connu et bien tabli sur le plan myocardique M VITTECOQ On passe aux quatre autres points du CHMP Avis positifs du CHMP du 20 au 23 juin 2011 M LECHAT Le premier point concerne Buccolam midazolam s agit d une benzodiaz pine utilis e de longue date Le premier PUMA Pediatric Use Marketing Authorization est int ressant Ce sont de vieilles AMM Le laboratoire a fait un nouveau dossier pour un usage p diatrique sp cifique Il s agit d une solution liquide pour l administration par voie orale s
21. du plan d action et de communication concernant ce produit lui soit communiqu e et puisse tre effectivement amend e ou am lior e par ses commentaires Voil les diff rentes propositions que vous soumet la commission nationale de pharmacovigilance M VITTECOAQ Merci M CARON Oui M COHEN M COHEN Je voudrais juste rajouter deux points dans la discussion Le premier point est que vous avez identifi un risque pour les utilisations de moins de 1 mois sachant qu on ne sait pas ce que cela donne pour la dur e habituelle de traitement de 5 7 jours Cependant comme un des m canismes invoqu s est immuno allergique et comme ces trucs sont successifs de fait il n y a pas grand chose M RICHE On en reparlera En plus on est dans le rare M COHEN Je voudrais souligner un deuxi me point Il y a eu de r centes recommandations europ ennes et am ricaines par les CDC Centers for Disease Control et par l quivalent europ en qui n est pas l EMA qui pr conisent la nitrofuranto ne en premi re intention dans les cystites Ces recommandations datent de janvier 2011 Si l on n arrive pas faire porter notre parole sur le plan international il y aura un vrai contraste entre des recommandations actualis es de 2011 en Europe avec des autorit s qui sont reconnues en termes d antibioth rapie et la parole de l agence fran aise Je ne sais plus comment M MARANINCHI Agence fran aise du m dicament et des
22. fasse ridiculiser par mes coll gues ma concierge et ma boulang re depuis des mois et des mois M VITTECOQ M BERGMANN M MARANINCHI D tendez vous cela fait du bien M BERGMANN Je vous le dis dans mon style malheureusement je parle au nom du sentiment de beaucoup d entre nous Je l ai dit c est dans le verbatim M MARANINCHI On continue travailler M BERGMANN On continue travailler Je ne suis pas celui qui travaille le moins Je suis ravi d tre l M MARANINCHI Et vous tes donneur d alerte donc M BERGMANN Et je ne donnerai pas ma d mission M GAUZIT M BERGMANN je suis d accord avec vous Le GTA Groupe de Travail Anti infectieux est compl tement sur la m me ligne que vous On en a discut plusieurs fois entre nous et on continue en discuter M MARANINCHI Puisque vous vous adressez moi je m adresse vous aussi J ai du travail faire comme vous et avec vous J ai pris l attitude depuis le d but de ne pas parler du pass et de parler de ce qu on faisait maintenant parce qu il fallait ouvrir sur le futur Cette attitude peut tre critiquable mais c est comme cela c tait dans le cadre de mes responsabilit s Je suis venu dans un contexte pour le futur J ai essay de tenir le futur et je tiens le futur avec des gens qui taient en place Je ne fais aucun commentaire sur le pass ni sur le M diator ou sur tout autre sujet J ai essay de tirer des le ons du
23. le rapport b n fice risque Ces l ments seront bien encadr s pour mieux alerter les prescripteurs On rappelle la n cessit d une documentation microbiologique On a aussi laiss un volet sur le traitement probabiliste En cas d urgence il est en effet possible d instaurer un traitement en tenant compte de l histoire de la maladie de la connaissance d ant c dents d infection bact ries EBLSE C est pour ne pas avoir encore une utilisation probabiliste large mais orient e En 4 4 on a bien s r retir les l ments qu on avait mis ant rieurement en 2006 sur la base d une premi re enqu te pour alerter sur les traitements au long cours puisque ce n est plus dans l AMM En 4 8 on a plus d taill la toxicit pulmonaire et la toxicit h patique Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 15 M VITTECOQ Pouvez vous revenir sur la premi re de ces diapositives Je trouve que la situation est compliqu e M COHEN vous nous dites qu il faut garder la nitrofuranto ne et que c est important si on regarde l avenir de l antibioth rapie jy souscris compl tement D un autre c t lorsque l on voit un RCP comme cela si on est pris au mot qui va prescrire la nitrofuranto ne Lorsqu aucun antibiotique ne peut tre utilis par voie orale il y en a toujours La place va tre vraiment tr s r tr cie M COHEN Le but est bien de r
24. litt rature fran aise qui ont omis de parler du Protelos ou disent qu il en donne tr s peu alors qu une enqu te europ enne en 2007 avait r v l 17 cas dont 2 mortels J ai per u une discordance entre les donn es de pharmacovigilance et les publications Comme nous tions tous dans l agitation des commissions parlementaires jai un peu fouill Je me suis aper u que l on n arrivait pas vraiment savoir ce qui se passait en termes de thromboses veineuses et de DRESS syndrom avec le Protelos J ai su qu un board interne analysait les dossiers chez Servier Tout cela m a donn trop Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 4 d interrogations entre ce qui semblait appara tre et ce qui pouvait tre r el et m a pouss vous proposer que l on fasse par exemple un croisement entre les consommations de ce m dicament et les DRESS et thromboses veineuses enregistr s dans le PMSI pour avoir des donn es plus pr cises que celles de la banque de pharmacovigilance Celle ci en a finalement not 17 sur la premi re ann e apr s l ann e 2007 il n y en a plus que 2 de plus donc il y a quelque chose qui ne va pas La meilleure fa on de s en sortir est donc de remonter un peu mieux la source M MARININCHI La saisine du ministre est motiv e par le nouvel avis de la commission de transparence C est un v nement nouveau Cela nous permet de nous ress
25. n dans la presse crado dans les blogs me concernant ou vous concernant Je me bats pour d fendre l agence et d fendre la beaut de notre travail Je comprends qu il y ait des souffrances personnelles Maintenant les propos de chaque personne sont individuels J assume mes propos institutionnels On vous en pr te parfois plus que m rit Certaines personnes ici sont t moins et peuvent v rifier par les faits Je suis aussi all dans des auditions publiques j ai d fendu les personnes qui taient attaqu es puisqu elles taient attaqu es nomm ment Point final s il vous pla t Je ne vais pas faire de d menti dans Lib ration puisque les d mentis qu il faudrait faire dans la presse seraient au nombre de 40 par jour et ce serait inefficace Voil Le diable est dans les d tails Vous n tiez pas cit d ailleurs parmi ces personnes M BERGMANN Je n tais pas cit Je ne le prends d ailleurs pas pour moi M MARANINCHI Vous m avez fait une saisine crite concernant Protelos Je l ai transmise imm diatement en d but de commission pour ne pas que ce soit M BERGMANN Cela n a rien voir Aujourd hui vous crivez que l on est trop nombreux depuis trop longtemps Non seulement vous l avez crit mais vous lavez dit plusieurs fois aux Assises dans les m mes groupes que moi Donc ce n est pas un journal MARANINCHI Mais cela n est pas un scoop BERGMANN D accord MARANIN
26. nos indications cela n est pas fait en pratique Il faut donc rediscuter de cela et pas uniquement de la prophylaxie M LECHAT On est compl tement d accord On a cependant l obligation d informer l Europe M BAUMELOU J aimerais que M RICHE et M COHEN nous r expliquent les l ments sur lesquels ils consid rent que le traitement de 5 jours par la nitrofuranto ne a un b n fice risque justifiant la pratique d un ECBU surtout dans le contexte de votre pr sentation initiale puisque vous dites que le rapport b n fice risque tait mauvais il y a dix ans et qu il est maintenant bon du fait de l mergence de souches r sistantes d Escherichia coli Ensuite vous nous dites qu il faut pr senter l Europe un dossier pr conisant l ECBU ce qui va compl tement faire dispara tre le traitement initial de la cystite si on suit les recommandations Finalement cela repose sur l argument de M RICHE Or je mai entendu aucun argument en termes de toxicit grave sur les traitements de 5 jours M COHEN Vous avez tout fait raison Vous avez touch le n ud du probl me Cela a fait l objet de discussions sans fin au niveau des groupes de travail Il faut garder en t te que la cystite aigu de la femme jeune ou un peu plus g e est une pathologie b nigne pour laquelle on am liore essentiellement le confort On n est pas dans la cystite compliqu e Il y a des alternatives th rapeutiques En particulier en France nous
27. nos propositions M DOUCET Ce n est pas une objection rassurez vous C est uniquement pour revenir au d bat qu on a eu tout l heure Quand il va falloir d terminer le b n fice th rapeutique on sera certainement amen revoir l ensemble de ces produits L on est sur des indications AMM PTT Protocole Th rapeutique Temporaire et autres sur des efficacit s par moment malheureusement tr s limit es Il s agit d un d bat r current mais il faudra bien l aborder un jour M BERGMANN L Avastin dans le myoblastome pour certains centres qui font de l oncologie est devenu quasi syst matique dans les rechutes Je comprends que vous respectiez les r gles Il y a une vraie divergence entre la faiblesse de la litt rature et cette attitude quasi syst matique des onconeurologues Cela n est il pas le bon terrain pour demander un registre national ou un PHRC On s tait inqui t de cela lorsque l on avait vu la consommation d Avastin la Piti Lorsque l on est all voir on a trouv des gens hyper raisonnables ce n tait pas des fous de Il y a vraiment une situation de divergence Comment faire pour essayer d am liorer cela M VITTECOQ Nathalie avez vous une r ponse Evaluateur de l Afssaps C est vrai on devrait essayer de mettre en place un registre ou un PHRC Roche a dit qu il ne reviendrait pas faire une tude dans cette situation Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285
28. part des immunoglobulines dans la prophylaxie de la rougeole Evaluateur de l Afssaps Je vais vous parler des r f rentiels de bon usage dans les tumeurs c r brales Quatre produits sur la liste hors GHS ont une indication dans les tumeurs c r brales Deux produits ont t identifi s comme pouvant tre prescrits hors AMM mais ont t qualifi s en insuffisance de donn es Les quatre produits ayant AMM sont Bicnu Depocyte Gliadel et Muphoran Une utilisation hors AMM a t identifi e pour Avastin et Mabthera Je vais vous parler d Avastin qui nous a pos un petit probl me puisque dans les gliomes haut grade en situation de rechute Avastin a fait l objet d une extension d indication qui a t refus e l EMA un probl me m thodologique a t d tect sur la seule tude comparative du dossier les autres tudes tant des tudes ouvertes ou avec des comparaisons historiques La seule tude fournie dans le dossier comparait Avastin Avastin lrinotecan il est compliqu de trouver l effet vrai d Avastin En l absence de nouvelles donn es par rapport au dossier d AMM nous n avons pas non plus donn de protocole th rapeutique temporaire pour cette situation hors AMM Sur la diapositive vous voyez les produits qui ont AMM ou qui ont t qualifi s en insuffisance de donn es Aucune situation acceptable n a t identifi e ni d ailleurs de situation non acceptable Avez vous des objections
29. produits de sant M COHEN Du m dicament et des produits de sant il faut que je m habitue Quand on a une position diff rente des autres et parfaitement justifi e si l on n arrive pas la faire remonter dans les discussions on perd une grande partie de notre impact sur la communication non seulement nationale mais aussi internationale Il faut mettre en face des chiffres donner des chiffres suffisamment valides pour que cela aboutisse quelque chose M VITTECOQ Pour clarifier ce point M LECHAT Il s agit donc d une modification et non d un retrait d AMM Par rapport l Europe quelle est la manip qui est faite Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 13 M LECHAT y a une information et on verra si cela se transforme en un article Il faut qu on voie pr cis ment quels sont les pays europ ens dans lesquels ce produit a l AMM De toute fa on il y aura une information au plan europ en parce que la nitrofuranto ne n est pas uniquement utilis e en France mais dans les autres pays d Europe M COHEN Il est partout en premi re ligne M LECHAT Donc il s agit d un d bat europ en Evaluateur de l Afssaps Cela dit s il est vrai que l on a des changements dans les indications il faut souligner que l indication en pr ventif chez l adulte ne faisait pas partie de AMM elle faisait partie des recommandatio
30. r duites de fa on importante ces derni res ann es parce que l on a montr que cela ne servait pas grand chose tant donn que le nombre de patients traiter tait relativement modeste On n a donc pas de probl me pour ne plus avoir de prophylaxie vis vis de ces mol cules sachant les prophylaxies que nous avons proposer les alternatives la nitrofuranto ne sont loin d avoir des profils de tol rance rassurants Lorsque l on s est tourn vers vous M RICHE on se demandait quel tait le risque de prescrire au long cours du co trimoxazole L valuation du risque par rapport au b n fice devient extr mement d licate on sait ce que l on va supprimer Il n est pas vident de d finir ce qui reste pour les rares cas traiter puisque la premi re alternative de l antibioprophylaxie est pas d antibioprophylaxie on sait peu pr s o l on va Le groupe a fait remarquer qu on aimerait bien avoir sur le march en France du Trimethoprime dont pourraient b n ficier les patients et qui a beaucoup moins d effets ind sirables que le co trimoxazole C est l esprit dans lequel nous avons propos ces modifications d AMM M RICHE I s agit d un produit commercialis depuis tr s longtemps dans plusieurs pays Ce produit est observ depuis longtemps Le centre de Brest avait pr sent une enqu te en 2005 qui avait r v l un m susage 70 mais c est compar PAMM et ne tient pa
31. une remarque personnelle Cela fait plaisir de l entendre parce que lorsqu on avait pass Dutast ride au groupe cardiologie on s tait aper u qu il y avait un exc s de cancers du sein chez les hommes Cependant cela avait t consid r l Europe comme non pertinent M DOUCET En fait dans ce cas cela est venu de la pharmacovigilance M LIEVRE Mais cela paraissait tr s bien dans les tudes au moins avec le Dutast ride en plus avec une plausibilit biologique M BERGMANN Ne faut il pas donner des l ments d incidence de fr quence Je rappelle que c est 7 cas versus 3 cas dans les comparateurs c est vraiment exceptionnel Il est toujours pr f rable d avoir un chiffre plut t que de rares cas Ma deuxi me remarque concerne toujours le finasteride Dans le document page 541 quand on parle de r valuation de rapport b n fice risque des inhibiteurs de la 5 alpha r ductase et cancers de prostate il est rappel qu il s agit d un dossier compliqu Les grandes tudes de pr vention du risque de cancer ont montr que ces traitements diminuaient effectivement l incidence des cancers en valeur absolue en nombre total mais que les formes graves volu es taient un peu plus nombreuses comme s il y avait une r duction des petits cancers et une flamb e des gros Donc les deux premi res lignes de la page 541 qui disent en cons quence la possibilit d mergence de cancer de la prostat
32. AM l tude de la CNAM au CHMP Un certain nombre de questions ont t pos es par crit au sujet de cette tude Je vous en donne les principaux points Pour l instant compte tenu des questions pos es le CHMP une large majorit n a pas vot de suspension au sujet de la pioglitazone Le CHMP a dit on pose des questions sur l tude de la CNAM on convoque un SAG Scientific Analysis Group qui s est tenu hier avec des diab tologues et le d bat reviendra pour d cision finale le 2 juillet Je vous donne les principaux points de questionnement du CHMP sur l tude CNAM Il y a un certain nombre de questions techniques Quand a commenc l inclusion des patients non expos s Comment ont t calcul s les diff rents ajustements Comme on a inclus des patients avec un diab te ou Il et que ce n est pas distingu est ce que cela influe Tr s peu de patients avec un diab te ont t inclus mais comme on ne peut pas le distinguer dans le formulaire de la CNAM cela ne va pas beaucoup influer Il y a 13 questions La question principale est la m thode de l ajustement sur l ge Si vous regardez attentivement les r sultats les risques absolus dans le groupe pioglitazone en ce qui concerne le cancer de la vessie sont plus faibles que dans le groupe non expos Or l ajustement par l ge inverse ces proportions et font qu il y a 22 de cancers en plus dans le groupe pioglitazone Toute la question est donc comment av
33. CHI C est consensuel BERGMANN Entre vous qui arrivez et nous qui sommes sur le d part qu il y ait une divergence MARANINCHI Pourquoi sur le d part M BERGMANN Parce qu on est l depuis trop longtemps et qu on est trop nombreux donc on est sur le d part M MARANINCHI Pas tout le monde M BERGMANN Mais si on est tous l depuis des si cles M MARANINCHI Cela est votre propre opinion M BERGMANN On est tous Qui est l depuis moins de six ans Donc voil vous serez trois pour la prochaine commission M MARANINCHI M BERGMANN vous tes vice pr sident vous avez des responsabilit s Vous n tes pas l pour faire de l agitation Vous n tes pas la CME On travaille M BERGMANN Je ne suis pas l pour faire de l agitation Je suis l pour r pondre aux interrogations aux inqui tudes de mes coll gues On est encore l On va avoir beaucoup de mal travailler sereinement lorsqu on sait qu on est trop nombreux qu on est l depuis trop longtemps et qu on aurait d d missionner Personne ne croit la version Oh qu ils sont beaux forts et courageux d avoir tenu malgr les sarcasmes Quand vous dites qu on aurait d d missionner le lecteur moyen celui qui comprend cela il ne fait pas l analyse que vous avez faite M MARANINCHI Est ce que c est une attaque personnelle M le Vice pr sident M BERGMANN Non M MARANINCHI Donc on peut arr ter l
34. REPUBLIQUE FRAN AISE afssaps Agence francaise de s curit sanitaire les produits de sant Commission d AMM du 7 juillet 2011 VERBATIM M VITTECOQ Merci tous d tre l pour cette commission d AMM Je suis l ordre du jour pour que ce soit plus simple Approbation du PV Approbation du proc s verbal de la r union de la commission n 502 du 23 juin 2011 M VITTECOQ Si vous avez des commentaires PV ou verbatim ce que vous voulez S il ny a pas de commentaire on va consid rer que c est approuv Vote Avis favorable Retour sur les Assises du M dicament et le projet de r forme de l agence annonc par le ministre de la Sant M VITTECOQ Je donne donc la parole notre directeur puisque lors de la derni re s ance on avait dit qu on ferait un point de situation Nous sommes tous l coute M MARANINCHI Je voudrais voquer avec vous trois points de situation et de travail Avant d voquer ces points je voudrais sinc rement vous remercier de m me que remercier le personnel de l agence parce qu il semble qu on sorte d une crise semble que nous sommes renforc s dans notre travail pour les ann es venir et cela ne vient pas du ciel cela vient du travail Pendant la crise l agence a travaill et les experts ont travaill Les coups ont t nombreux Je me f licite que le personnel de l agence et les experts ont tenu bon Et on a tenu bon sur quoi On a tenu sur le travail
35. Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 21 Mme BONGRAND On a le m me probl me sur Marseille o l on a une tr s grosse gt cohorte on a un service important qui soigne tous les myoblastomes et ils font de l Avastin et ils le font de mani re tr s encadr e On a tous les cas je pourrai les remonter Je sens que lorsqu ils vont conna tre les r sultats je me vais me faire incendier M BERGMANN Ceci dit c tait d j en groupe 4 donc cela ne change pas Mme BONGRAND Mais a reste M BERGMANN Pareil On conna t assez bien l histoire naturelle du gliome en rechute M VITTECOAQ II y a toujours des histoires de chasse M BERGMANN y a plusieurs dizaines de malades chaque ann e donc si on a un registre avec 100 ou 200 malades sans groupe contr le c est n est pas top mais on ne peut pas dire rien en termes d efficacit M RICHE Vous les avez d j parce qu il y a d j eu dans diff rents congr s canc rologiques des cohortes suisses autrichiennes fran aises Roche a galement une cohorte Cela a t jug par les m thodologistes non suffisamment pertinent par rapport aux r sultats observ s qui sont parfois un peu difficiles cerner d autant plus que dans feu OMIT de Bretagne Pays de Loire il y avait une cohorte de pr s de 300 patients Il est vrai qu en g n ral souvent quand on regarde ces choses l on a un minimum de d c s L on
36. aisir de l inscription en plus de l coute de l alerte que l agence se doit de faire Une alerte crite du vice pr sident m rite aussi qu on l examine Ensuite nous verrons quelle m thode on prend Il s agit d un sujet suffisamment important pour qu on ne laisse pas passer quelque chose dans les mailles du filet M VITTECOQ On suit l ordre du jour ou on a une ou deux questions J ai au moins envie de faire un commentaire Je ne suis pas s r qu il faut qu on soit tr s long parce qu il est 9h30 donc normalement on doit attaquer le point suivant J avais au moins l envie de m exprimer et en tout cas de redire aux coll gues de la commission d AMM ce que j ai dit au conseil scientifique On est l heure actuelle dans une situation totalement paradoxale puisque cette agence qui tait tra n e dans la boue qui devait dispara tre tellement elle avait t nulle finalement s en sort et de surcro t plut t favorablement avec des moyens suppl mentaires Je trouve que c est une situation tellement hallucinante par rapport ce qu on a entendu M MARININCHI C est bien non M VITTECOQ C est tr s bien bien entendu M MARININCHI On peut se r jouir de temps en temps M VITTECOQ Cela interpelle un peu On tait le nez sur le guidon pendant un moment et on a quand m me un peu souffert en interne et en externe Je dis qu on doit cette survie de l agence un acteur tr s important vous Si si
37. alis e pour le traitement du paludisme r sistant Il est s r qu en Europe il ny a pas tellement de paludisme Les essais ont t faits en Asie et en Afrique Ceci tant c est une AMM centralis e Je fais une parenth se On est en train d analyser un autre dossier un peu diff rent Piramax une association du m me type mais un article 58 c est dire que le CHMP va donner un avis scientifique pour une utilisation en Asie et en Afrique et pas en Europe Cet article 58 est sp cifiquement demand par l OMS il s agit d un avis scientifique pour l OMS ensuite les pays qui voudront utiliser ce produit devront donner des AMM nationales L ce n est pas le cas le dossier Eurartesim est une proc dure centralis e avec une AMM centralis e Les pays qui voudront l utiliser se baseront sur cette AMM centralis e europ enne En ce qui concerne Eurartesim les essais ont montr une efficacit et une non inf riorit par rapport au traitement de r f rence La toxicit cardiaque de ce produit et notamment la prolongation du QT a longtemps pos un probl me Effectivement donner un traitement torsadog ne m me s il s agit d un traitement court 3 jours en pleine brousse est probl matique La pharmacovigilance au milieu du Vietnam et du Tchad n est pas forc ment le top de la pharmacovigilance Il y a une discussion sur le risque On voulait tre s r que le risque torsadog ne tait le plus faible possible voir
38. ans cette tude d utilisation On n a pas pu identifier les effets ind sirables en relation avec cette population d utilisation r p t e Je vous rappelle c est tr s difficile et je comprends la position de M COHEN qu partir du moment o on dit qu on est en premi re intention on risque d avoir un nombre de patients important dans cette exposition et ce moment l dans la possibilit d une sensibilisation Je vous rappelle que les deux effets ind sirables en particulier l effet ind sirable h patique sont immuno allergiques Comment viter justement On n a pas la donn e pour vraiment l interdire sur une base d une d monstration Nous l avons sur une base de pr servation du produit puisqu il pr sente cet avantage en termes de r sistance Evitons la sensibilisation du sujet M VITTECOQ Nathalie pouvez vous nous d tailler exactement la proposition Evaluateur de l Afssaps On va revenir sur les modalit s Pour r sumer on tait d favorable sur le traitement pr ventif et favorable sur le traitement curatif mais avec un cadre restrictif On va bien s r prendre en compte ces modifications dans les futures recommandations ainsi que pour les ATU et les pr parations hospitali res La r vision de l indication curative a t faite dans un cadre restrictif En pratique cela va se libeller ainsi Traitement curatif de la cystite document e due des germes sensibles chez la femme adulte lo
39. ation au d part Ce qui me frappe c est que d apr s les donn es d utilisation la moiti des patients arr tent le traitement au bout de six mois en moyenne Quel est l int r t de ce m dicament long terme en termes de pr vention cardiovasculaire si on ne peut pas le continuer longtemps Encore une fois on n a pas oubli l insuffisance cardiaque M VITTECOQ On ne rouvre pas le dossier de la pioglitazone M DIQUET Vous n avez pas employ le mot dans votre r sum Lorsque l tude a t pr sent e un argument tait une relation dose effet Il ne s agissait pas d une relation dose effet mais peut tre temps d exposition donc temps tout court et pas vraiment exposition Cela a t il t repris dans les tudes M LECHAT Pas vraiment C est surtout le temps et la correction par l ajustement l ge On a surtout point l exposition et pas tellement la dose M DIQUET Au fond si les deux sont confondus cela remet en question les r sultats directs M LIEVRE Le mod le a tourn pour tous les autres antidiab tiques oraux en remettant la pioglitazone dans les comparateurs lls ont refait pioglitazone contre le reste ensuite ils ont fait metformine contre le reste y compris pioglitazone avec exactement le m me mod le On a aucun signal avec les ADO autres que la pioglitazone ce qui est d j une validation Le temps d exposition ne pourrait pas lui seul susciter l apparition
40. attention ce que les conditionnements sont la dur e pr conis e M VITTECOQ On va le v rifier M LIARD Oui c est v rifi C est fait M REVEILLAUD y veille r guli rement ainsi que Mme BONGRAND On veille toujours cela C est un point important pour nous M VITTECOQ D accord On arrive au terme de la commission Est ce qu on peut consid rer que tous les autres dossiers inscrits l ordre du jour sont approuv s Il ny a pas de commentaire C est approuv Merci tous Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 36 MEMBRES PRESENTS Pr sident M Daniel VITTECOQ Vice pr sident Mme V ronique ANDRIEU M Jean Fran ois BERGMANN MEMBRES TITULAIRES MEMBRES SUPPLEANTS Mme V ronique ANDRIEU M Serge BAKCHINE M J r me BARRE M Jean Fran ois BERGMANN M Jean Dominique DE KORWIN M Michel BIOUR arriv 12 H15 Mme Marie Claude BONGRAND M Robert COHEN M R my GAUZIT M Michel DETILLEUX M Bertrand DIQUET M Bernard ROUVEIX M Jean DOUCET Mme Anne GAYOT M Philippe MAINCENT M Christian JACQUOT M Fran ois LIARD M Alain BAUMELOU M Michel LIEVRE M Claude THERY M Daniel MARZIN M Michel GUERBET M Charles MASSON M Jean OUSTRIN M Jean Louis PRUGNAUD M Olivier REVEILLAUD Mme Mireille BECCHIO M Christian RICHE M Jean Fran ois SCHVED M Daniel VITTECOQ M Jean Michel WARNET M Albert TRINH DUC
41. aux d anticorps Il s agit d une s rie de r gles de trois mais vous voyez colonne rose que pour tre couvert en prenant comme couverture 15 unit s kg d anticorps dans les lots on arrive environ 60 mg kg 125 mg kg 85 mg kg d IglV On voit qu on est toujours en dessous de 200 mg kg pour une dose d immunoglobuline quelle que soit la sp cialit et on pense qu on sera couvert Donc on recommande de diminuer la dose 200 mg kg en prise unique ce qui a aussi l avantage de donner moins d immunoglobuline notamment chez le petit o cela posait un probl me d avoir une dose assez importante M VITTECOQ L int r t c est qu il faut donner plut t Evaluateur de l Afssaps y a de grandes variations Je n en sais rien M VITTECOQ On pourrait dire celle qui ne serait pas trop recommand e Mme DUMARCET On n affichera pas cela parce que M GAUZIT C est compl tement variable Ce sont des moyennes Dans le m me laboratoire les lots ne contiennent pas la m me chose Mme BONGRAND D un lot l autre cela varie Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 22 M GAUZIT D un lot l autre c est compl tement variable c est pour cela que l on est rest sur 200 mg et que l on n a pas diminu parce qu on ne savait pas tr s bien Il faut rester 200 mg et avec 200 mg on est s r de couvrir tout le monde Il est v
42. avail on voit des produits sur lesquels on est d accord ou pas uniquement sur un crit re de b n fice th rapeutique tous les coups on ne sera pas suivi au niveau de l Europe s il ny a pas de changement ce niveau Cette notion est importante je suis tout fait d accord mais on ne peut pas s arr ter une notion uniquement franco fran aise en se disant qu on a bien fait notre travail Pour le national on peut bien videmment le faire Pour l Europe il va falloir faire passer l information mais mon avis j esp re que je suis pessimiste tort ce n est peut tre pas gagn il y a du travail Le deuxi me point est qu on ne voit jamais appara tre de r flexion sur les dispositifs m dicaux implantables M MARANINCHI Dans les commissions il y en a M DOUCET Pas dans les commissions mais dans les revues APM et autres puisque nous n avons que cette information nous n avons pas d information de l AFSSAPS on n a que ces informations des m dias L aussi il y a certainement une difficult d valuation Je ne le vois pas en tant que m dicament bien entendu mais par rapport au probl me que cela peut poser sur le plan r gional On se retrouve avec une situation qui va d ailleurs tre de plus en plus criante de diff rence entre des m dicaments certainement mieux valu s avec le b n fice th rapeutique c est tout ce que l on peut souhaiter mais l inverse des dispositifs m dica
43. avons la phosphomycine en dose unique sachant que la diff rence entre la position am ricaine europ enne et la n tre est qu on va perdre avec un traitement court environ 10 d efficacit On sait que le traitement court est un peu moins efficace que le traitement de 5 7 jours mais il est efficace et c est une pathologie b nigne Il y a donc une alternative Le m canisme invoqu est un m canisme immuno allergique Or on fait rarement une seule cystite dans sa vie on en fait 3 4 5 6 Si c est un m canisme immuno allergique on est quand m me emb t par cela Je vous laisse terminer Enfin on avait ce chiffre que vous avez donn pour les traitements de moins d un mois qui comprenaient aussi les traitements courts 1 24 000 effets ind sirables significatifs pour une pathologie relativement b nigne M RICHE C est la fourchette basse Sur la fourchette haute on peut aller jusqu 1 2 500 et on peut penser que dans les utilisations inf rieures un mois on est vraiment dans du tout venant et la sous notification est s rement r elle M COHEN Ensuite on a essay de leur tirer les vers du nez plusieurs reprises pour savoir Mais les traitements de 5 jours il n tait pas possible d aller plus loin M BAUMELOU D un point de vue de clinicien je voudrais dire qu il ne faut pas confondre l infection urinaire basse r cidivante de la femme qui est sur une voie urinaire parfaitement n
44. ble Troisi mement je ne suis pas tout fait d accord avec la rhinopharyngite Aucune tude ne montre que les antibiotiques ne servent pas dans les rhinopharyngites Par contre dans les cystites on a un delta de 10 15 d am lioration suppl mentaire D montrer 10 15 sur 6 de souches r sistantes M RICHE II va falloir dix malades Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 17 M COHEN II va falloir dix malades Je terminerai avec ce dernier point Dans ce pays des habitudes de sur prescription ont t prises Si vous ne passez pas de message fort cela va passer comme d habitude J tais plus extr miste je voulais que ce produit soit de prescription hospitali re en sachant qu il ne s agit pas d une pathologie hospitali re C tait juste pour dire qu il y a un signal fort de pharmacovigilance Si on amoindrit encore cela en disant la deuxi me Enfin le dernier point sur ce que vous avez dit essayez de demander un patient le nom de l antibiotique qu il a pris il y a trois mois Je vous souhaite bon courage pour qu il vous dise le nom de l antibiotique Vous savez qu il a pris un antibiotique pour une cystite mais aller le retrouver dans l interrogatoire n est pas simple M LIEVRE Finalement la premi re intention semble tr s difficile g rer puisqu il faut faire un ECBU qu on ne fait pas en pratique O
45. d abord donner une tendance g n rale Effectivement j ai fait beaucoup de presse et j ai t oblig d occuper la presse pour ne pas qu elle soit occup e par un vide destructeur mais commence calmement parler des m dicaments de la relation b n fice risque de ce que fait l AFSSAPS de ce que fait la commission En ce qui concerne ce propos je m en suis expliqu en d but de s ance Si vous d sirez faire de la dissection talmudique allons y Je lai dit en d but de s ance j ai t agr ablement surpris par la r activit des experts Je vous ai manifest ma confiance et mes remerciements et je continue de le faire Pas un seul expert na d missionn ni ma failli dans son travail je ne parle pas de ses propos ou de ses comportements Nous avons travaill vous avez accept d tre film s C tait rude surtout dans ce contexte On l a exp riment et on l a fait ensemble Les propos ont t libres Maintenant moi je ne travaille pas sur les ragots et je vous signale qu ils sont nombreux Certains me concernent Je travaille pour r tablir la confiance et l honneur de l agence Publiquement devant la cam ra je remercie le travail des experts et je constate que pas un seul n a d missionn malgr toutes les attaques publiques collectives voire individuelles qui ont t port es Point On passe au paragraphe suivant M BERGMANN Non non non M MARANINCHI M le Vice pr sident j assume aussi des re
46. des tudes ont permis d innocenter le dosage 1mg Evaluateur de l Afssaps Est ce que je peux r pondre M DOUCET Je n ai pas de r ponse Evaluateur de l Afssaps Vous avez tout fait vu la probl matique Cela a t d montr partir d une certaine dose mais l Europe a jou la carte de la prudence Il est vrai que ce ne sont pas les m mes posologies donc il n y a pas de cas observ s plus faible dose Cependant ils ont demand que toutes les sp cialit s base de finasteride aient cette mention C est une pr caution En effet il ny a pas de quoi s alarmer avec le Propecia Vous pouvez les rassurer M VITTECOQ Je me demandais s il fallait que j en prenne je ne suis qu moiti rassur On a compris qu il s agit d un principe de pr caution Evaluateur de l Afssaps C est en 1 donc c est excessivement rare Par contre sur ce sujet nous avons interpell l Europe concernant le finasteride et le Dutasteride sur la probl matique des cancers de haut grade de la prostate parce que des tudes sur du long terme ont mis en exergue que s il y avait une pr vention des cancers de bas grade il y a une interrogation sur ces cancers de haut grade Donc la FDA et le comit europ en de pharmacovigilance vont se pencher sur la question Un point est pr vu voire le rajout d une mention au niveau du RCP N anmoins cela pose une interrogation sur les patients trait s au long cours par
47. e serez un peu plus et qui donnent un poids en fonction d une classe risque ou de l impact sur une population vuln rable Les premiers travaux de simulation ont t faits M LECHAT pourra vous en dire un mot car il est plus dans le sujet que moi Ces travaux laissent penser que l on doit raisonnablement combler des mailles du filet Le but de cette r vision n est pas de virer tous les m dicaments mais Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 3 d adapter leurs indications et leurs contre indications si n cessaire Si un m dicament doit tre remis en question on aura derri re un arsenal d autres programmes Outre votre programme de travail tr s charg vous allez tre impact s par ce sujet puisque certains vont remonter rapidement Beaucoup de m dicaments sont dans des listes revoir Ici le but n est pas de faire des listes mais d avoir une m thodologie par rapport aux classes et aux firmes et ne pas r sister uniquement l actualit du moment pour remettre en question ces m dicaments Pendant les travaux la vente continue Cela va tre du travail et du travail suppl mentaire Nous aurons quelques moyens suppl mentaires mais il ne faut pas r ver cela n arrive pas du jour au lendemain On a donc toujours besoin de votre aide pour le soumettre l preuve du r el On va travailler sur une m thodologie Il s agit du cho
48. e troisi me assembl e du personnel Je vous donne mon opinion personnelle ce n est pas de l che ce n est pas mon style j ai t impressionn par la capacit des gens et ce hors direction hors management sup rieur Les gens ont beaucoup r fl chi arrivent avec des id es et des propositions pour moderniser le syst me On a parl de moderniser la commission On peut donc tre tr s confiant M HEBERT a bien s r Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 5 t un grand architecte et animateur de ce syst me C est un peu base sommet comme d habitude c est pilot De surcro t il y a des livrables c est dire que cela passe en conseil d administration en octobre et partir de d cembre cela sera mis en op rationnel Je ne vous ai pas dit que les travaux budg taires sont largement en cours J ai parl de budget suppl mentaire Apr s les budgets suppl mentaires il faut les transpirer avec Bercy La parole du ministre et son crit sur le fait qu on ne sera plus financ par la taxe sont donc concr tis s Excusez moi si de temps en temps avec certains groupes j ai parfois t un peu sec mais c est aussi pour essayer de gagner du temps Les fonctionnaires vont appliquer ce qui est inscrit dans la loi on ne va pas critiquer On a suffisamment faire pour se saisir de la loi pour en faire une opportunit pour mie
49. e but des textes l gislatifs et r glementaires Une nouvelle approche s ouvre devant nous On a deux attitudes super et renforc es business as usual ou bien on dit tiens on en profite c est plut t une bonne attitude et mon devoir On en profite et on tient compte de tous ces travaux internes et externes pour moderniser et relancer une organisation et un fonctionnement qui essaient d viter ce qu on nous a reproch et qui nous repositionnent par rapport ce que l on attend de nous dans le cadre de la loi pour la mise en uvre La mise en uvre devrait se faire dans le courant de l ann e 2012 Nous disposerons d un budget de textes l gislatifs et r glementaires Cela sera relativement consensuel puisque les d bats ont d j largement eu lieu et les deux chambres se sont d j largement exprim es Ensuite il y a toujours des modifications et des amendements On n a pas l architecture du texte Elle sera pr sent e en conseil des ministres cela ne saurait tarder Quant l architecture le ministre a pr sent des listes de propositions qui sont des points quasi acquis fruits de toutes les commissions et d bats Je le redis en m me temps l agence a travaill Elle a travaill et on a travaill aussi ensemble Les commissions sont film es et publiques Les opinions contradictoires s expriment personne ne peut dire le contraire Il y a des votes Tout le monde n a pas toujours raison par rapport
50. e chez les patients trait s est une possibilit non n gligeable me paraissent mal tourn es puisqu au contraire il y a diminution du risque d mergence mais il y a augmentation du risque des formes graves Donc je pense qu on va s exposer aux critiques M DOUCET Je n tais pas dans ce groupe de travail interne Il faut effectivement changer la phrase dans la mesure o il faut arriver faire comprendre que le diagnostic sera plus tardif donc que l on aura affaire des cancers plus s v res d embl e M BERGMANN Cela n est pas s r M DOUCET Si les PSA diminuent au d part M BERGMANN On a l impression que les formes les plus graves sont stimul es par le traitement M LIARD I y a eu de nombreuses analyses secondaires parce qu il y avait d autres hypoth ses de biais de d tection Chaque fois que l on a explor ces id es on n a pas trouv exactement ce que l on attendait M DOUCET Qu attend on de la commission d AMM On a cinq pages sur le groupe de travail interne au sujet de la r valuation du b n fice risque qui valide et d fend ce dossier L ce n tait pas dans le groupe DEUG c est dans les dossiers parce que cela correspond mais ce n est pas le groupe DEUG qui le rapporte M BERGMANN Je me permets de continuer sur ce sujet Ces quelques pages m ont rempli de perplexit Ce sont des pages majeures puisqu elles commencent faire appara tre le projet de r vision de strat g
51. e de formes plus graves Evaluateur de l Afssaps La s mantique sera modul e et je vous remercie M VITTECOQ La suite M dicaments d onco h matologie Evaluateur de l Afssaps Tr s rapidement Il s agit d une demande pour un nouveau m thotrexate une forme hybride pour un m me principe actif et un dosage diff rent un haut dosage 100 mg Il s agit du M thotrexate Neitum II s agit donc d un dossier hybride parce que le princeps n a pas ce dosage Cependant deux autres m thotrexates g n riques ont d j obtenu une AMM pour ces forts dosages Il est cependant demand la firme pour viter tout risque de m susage en particulier le dosage si ce produit tait administr par voie intrath cale de rajouter une mention et de modifier sur le conditionnement ext rieur Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 33 de la sp cialit la mention indiquant que le produit ne convient pas l administration intrath cale Je crois qu il y a aussi une mesure d instruction sur le plan pharmaceutique Le deuxi me produit est le M thyl Gag qui est de la mitoguazone Le produit est notamment indiqu dans le traitement des lymphomes hodgkiniens non hodgkiniens et d autres types h matologiques Lors de la demande de renouvellement d AMM en 2009 il avait t demand la firme de faire le m nage dans le RCP de ce produit et de mettre
52. e inexistant bien qu il y ait cette Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 26 prolongation pas tr s importante du QT On a demand des analyses exp rimentales compl mentaires notamment sur les mod les cellulaires canaux ERG potassium et courants tardifs les canaux sodiques et autres ainsi qu un mod le sur le c ur de lapin in vitro La conclusion est qu il n y a pas d influence de ce produit ni des deux composants sur les canaux potassiques et sodiques Finalement on ne comprend pas tr s bien cette prolongation du QT cependant le risque torsadog ne est consid r comme tr s faible d o l avis favorable in fine M VITTECOQ En termes de sant publique est il inf rieur la quinine M LECHAT Est il inf rieur la quinine C est une bonne question M VITTECOQ Est ce que le risque cardiovasculaire M LECHAT n y a pas eu de comparaison entre les deux M VITTECOQ Quand vous dites que ce qu on voudrait c est qu il y ait le minimum de risque en Europe ou dans les pays du Sud finalement le contrepoids est la quinine M LECHAT Mais le comparateur na pas t la quinine qui est uniquement dans les acc s palustres graves et g n ralement en milieu hospitalier quoique dans les pays en voie de d veloppement on a peut tre des traitements la quinine sans tre en milieu hospitalier M DOUCET Pourquoi ce produi
53. e maintenir dans l arsenal th rapeutique essentiellement cause de l mergence des ent robact ries s cr trices de b ta lactamase spectre tendu voire de m canismes de r sistance encore plus importants encore plus g nants Escherichia coli est le premier agent des infections urinaires Elle donne des py lon phrites des cystites et autres Globalement qu est ce qui augmente le risque d infection Escherichia coli b ta lactamase spectre tendu Avoir re u des antibiotiques et particuli rement deux familles d antibiotiques les c phalosporines et les quinolones Or qu avons nous pour traiter nos infections urinaires En premier les c phalosporines et les quinolones Donc on cr e le m canisme de r sistance on le g n re Dans ces infections urinaires il y a d une part les py lon phrites On n en parle pas parce que ce n est pas le sujet de la nitrofuranto ne il faut des antibiotiques plus actifs que cela et aujourd hui les penems sont les traitements de r f rence Or les penems ne s administrent que par voie intraveineuse cela va tre compliqu pour traiter des infections urinaires basses Ensuite les penems favorisent l mergence de l autre m canisme de r sistance qui existe d j dans de nombreux pays les souches s cr trices de carbap n mase Plus on utilise les penems plus on aura de souches d finitivement intraitables Il ny a donc pas int r t utiliser ces penems pou
54. e multiplier les effets ind sirables par voie de cons quence Cela concernait le risque En ce qui concerne le b n fice je sais bien que les microbiologistes nous fournissent toujours des donn es in vitro de r sistance de EBLSE et autres Il serait bien d avoir quelques chiffres pour quantifier les cystites EBLSE r sistantes qui ont fait aujourd hui l objet de ces r flexions Je ne sais pas si on dispose de beaucoup de donn es chiffr es cliniques de cystite E coli EBLSE r sistantes M VITTECOQ Ce que vous dites M ROUVEIX est important pour le d bat europ en M COHEN Premi rement de tous les antibiotiques que je connais c est celui qui a le plus fort taux d insuffisances h patiques On r duit les indications du Ketek et de l Amoxiclav sur des incidences d insuffisances h patiques qui n taient pas du tout dans cette gamme divis es par 10 ou 100 C tait pour traiter des pathologies autrement plus s v res que celle l Deuxi mement l ONERBA sort tr s r guli rement le pourcentage d E coli EBLSE Nous venons de terminer une tude on est entre 5 et 10 Vous allez me demander quelle est la r sistance clinique I vient d tre dit qu il s agit de maladies qui gu rissent toutes seules dans un fort pourcentage Dans une pathologie qui gu rit toute seule dans 80 des cas pour laquelle l antibiotique ne servait rien comment pouvez vous me demander des preuves cliniques Cela est ind montra
55. egard le dossier Il y a des insuffisances cardiaques qui s aggravent et les diab tiques sont le substratum id al des insuffisances cardiaques Or j entends toujours parler du cancer de la vessie qui est un point important mais je nai pas entendu parler d insuffisance cardiaque M VITTECOQ L tude de la CNAM porte sur le cancer de la vessie M LECHAT Il est vrai que l tude de la CNAM est centr e sur le cancer de la vessie mais cet v nement de cancer de la vessie s ajoute effectivement l ensemble des autres v nements ind sirables dont Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 24 l insuffisance cardiaque Pour vous r pondre plus pr cis ment on n a pas test l interaction diab te insuffisance cardiaque dans l tude CNAM M THERY C est quand m me un effet ind sirable qui est loin d tre rare et je r p te que les diab tiques sont le substratum id al pour l insuffisance cardiaque Si on donne un m dicament qui donne occasionnellement des cancers de la vessie mais qui par ailleurs aggrave les insuffisances cardiaques ou en fabrique si le myocarde est limite cela me para t tre un facteur important dont je n entends pas parler dans ces discussions M LECHAT Il est acquis On ne le conteste pas Il fait partie du paysage J ai fait une remarque au CHMP c est une des causes d arr t du traitement c est aussi une contre indic
56. ell de AMM J ai quelques remarques Au niveau des indications th rapeutiques Furado ne 50 mg est indiqu dans le traitement curatif chez la femme adulte et Furado ne 50 mg comprim peut tre utilis dans le traitement curatif chez la petite fille et adolescente Une nuance s mantique est introduite entre une indication pleine chez la femme adulte et enti re et un terme peut tre utilis chez la petite fille et adolescente qui peut laisser planer quelques doutes ou interrogations Evaluateur de l Afssaps Dans le cadre de cette r valuation on avait demand un dossier p diatrique aux laboratoires pour sous tendre une utilisation en curatif etfaire des propositions posologiques Le niveau Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 18 de d monstration tant assez limit c est pour cela qu on a apport une nuance la r daction du libell d indication M CARON Pour ce qui concerne le chapitre Posologie j avoue que je reprendrais facilement femme adulte L est actuellement propos adulte Tout comme d ailleurs pour enfant partir de six ans je pr ciserais fille ou petite fille partir de six ans et adolescente Les mises en garde sont excellentes en ce qui concerne la description des atteintes h patiques on y reviendra N anmoins pour ce qui concerne au cours d un traitement par nitr
57. en trouv dans la litt rature Il faut qu ils clarifient On verra au deuxi me tour ce qu ils vont r pondre Cela nous int resse de conna tre leurs donn es Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 29 M DOUCET Je pense que le N o Mercazole est une vieille mol cule On disait autrefois dans les questions d internat que les hyperthyro diens qui passaient en fibrillation auriculaire faisaient moins d accidents isch miques que des patients non hyperthyro diens qui faisaient une fibrillation auriculaire sous pr texte que le d bit sanguin tait augment Cela correspond des vieilles donn es qui ne reposent sur rien Il n y a pas d tude r cente dessus Evaluateur de l Afssaps II y a un contr le de l INR en pratique clinique Ensuite les traitements anticoagulants sont ajust s en fonction des besoins Je vais commencer par Cilest qui est un contraceptif oral base de norgestimate Il s agit de l application d une proc dure de PSUR worksharing europ enne avec modification de plusieurs rubriques 4 3 5 3 Il s agit d un deuxi me tour On a donc pratiquement que des avis favorables On a quelques avis favorables maintenus notamment sur la rubrique allaitement On n a pas vraiment de donn es sur les effets des stroprogestatifs sur la quantit et la qualit du lait maternel Donc on ne retient pas cette information par contre
58. est vraiment en dehors de l observationnel De cet incompr hensible essai fait par Roche Avastin contre Avastin plus une autre mol cule on tire tr s peu de choses on a juste un peu de phase 2 M VITTECOQ M BAUMELOU vous vouliez commenter M BAUMELOU C est juste une question M BERGMANN a parl d ATU de classe 4 M BERGMANN De PTT M BAUMELOU De PTT de classe 4 ou de recommandations de classe 4 Hors GHS Insuffisance de donn es C est un r sultat sur la Piti Salp tri re qui tonne toujours compte tenu des volumes de prescription Evaluateur de l Afssaps Je reviens sur les immunoglobulines en prophylaxie de la rougeole Vous savez qu on tait en pleine pid mie de rougeole et qu on avait accord une situation hors AMM pour les immunoglobulines chez les patients risque les femmes enceintes les immunod prim s et les enfants En l absence de donn es sur le taux d anticorps pr sents dans les immunoglobulines puisqu tant hors AMM il n y avait pas d obligation pour les immunoglobulines de sp cifier leur taux d anticorps on avait donn une dose qui tait la dose minimale recommand e dans AMM pour les d ficits immunitaires primitifs 400 mg kg en prise unique Ensuite on avait demand aux laboratoires de nous fournir sur les chantillons leurs taux d anticorps M VITTECOAQ Sur les lots actuels Evaluateur de l Afssaps Des chantillons de lots actuels Ils nous ont donn leur t
59. et des cons quences ont t tir es travers des expressions qui se sont tenues ici et aux Assises du M dicament Nous avons aussi tir collectivement les le ons du M diator c est pour cela qu il y a des r formes auxquelles vous avez dit que vous souscriviez Je ne voudrais pas qu il reste dans cette id e uniquement le fait que nous n avons pas tir des le ons du M diator ce qui serait faux M VITTECOQ On passe la suite de l ordre du jour _ R valuation du b n fice risque des m dicaments base de nitrofuranto ne Evaluateur de l Afssaps Je voudrais juste faire le point sur les conflits d int r ts qui ont t mis sur table On a pr venu les experts concern s par mail Je me permettrai de les rappeler le cas ch ant en s ance Pour le premier dossier M BIOUR est absent Evaluateur de l Afssaps Nous allons pr senter aux membres de la commission d AMM l issue de la r valuation du b n fice par le groupe de travail anti infectieux pr sid par M COHEN et par le comit technique de pharmacovigilance et la commission nationale de pharmacovigilance dont M RICHE tait le rapporteur La nitrofuranto ne concerne trois sp cialit s et deux laboratoires Il s agit d AMM nationales octroy es il y a plus de 20 ans avec des indications chez la femme uniquement dans le traitement curatif des infections urinaires et chez l enfant partir de 6 ans en traitement prophylactique d infections urinaires
60. eurs une question le Trimethoprime n a plus AMM ou n est plus commercialis M COHEN n est plus commercialis M VITTECOQ Il a encore AMM On avait parl du Trimethoprime r cemment en disant qu il tait important d essayer de le faire revenir sur le march dans ce contexte Evaluateur de l Afssaps On a crit au laboratoire Sanofi pour lui dire qu il y avait une situation de besoin Le laboratoire Sanofi dit qu il existe des sp cialit s base de trimethoprime ailleurs et qu il faudrait finalement l importer et donner un cadre administratif pour sa mise disposition M VITTECOQ C est un bel exercice de retour sur le march d un m dicament qui n est pas abrog si je comprends bien Compte tenu du profil pid miologique Sanofi ne peut pas le faire Mais si on arrive convaincre les Europ ens que le march peut voluer compte tenu de la r sistance on peut essayer de convaincre un industriel M BAUMELOU Je voulais dire M COHEN qu on ne peut pas dissocier le libell de PAMM de la recommandation et la recommandation fran aise va devenir le traitement de premi re intention de la cystite c est la fosfomycine C est clair Il faut vite l crire Elle est quasiment finie Il faut vite la publier parce qu il faut qu on apprenne aux tudiants sinon on est en discorde M COHEN Ce n est pas moi qui ralentis M CARON Je vous avais dit que je reprendrais la parole concernant le lib
61. ez vous fait l ajustement puisqu en faisant l ajustement vous inversez l incidence Effectivement c est assez subtil L ge est le facteur absolument pr dominant puisque le risque augmente exponentiellement avec les ges avanc s Vous avez des facteurs 35 40 au dessus de 70 ans cela n a rien voir avec 1 22 On est 1 22 globalement avec la pioglitazone et on est un facteur 40 fois plus avec l ge La question est donc vidente S il y a un effet temps d exposition la pioglitazone est ce que ce n est pas tout simplement l effet ge Puisque si vous avez deux ans d exposition vous multipliez le risque de cancer de la vessie d une mani re beaucoup plus importante cause de ce temps qu cause de la pioglitazone Il s agit l du point principal Les statisticiens de la CNAM ont r pondu On a toutes les r ponses on r pond aujourd hui Globalement ils vont r pondre non Ils vont d crire la m thode d ajustement lls vont bien dire que malgr le facteur ge le facteur exposition la pioglitazone reste et un des arguments en faveur est de faire le m me exercice avec la dur e d exposition la metformine lls n ont pas du tout le m me effet de la metformine en consid rant la dur e d exposition Quels sont les autres points Je crois que je vous ai expos le principal En ce qui concerne les mod les il a t demand de tester plusieurs mod les Ils l ont fait Quels
62. i re u une saisine du Minist re de la Sant et une saisine personnelle du vice pr sident de la commission d AMM On ne dit pas comment cela sera trait mais on a une saisine on la traite et donc on va l inscrire dans une r vision adapt e au milieu d autres m dicaments d ailleurs Face cette saisine il faut r agir nous nous devons de r agir et nous allons le rajouter l inscription de notre programme pour les semaines et mois venir Je ne voulais pas tre trop long Je remercie le pr sident et l ensemble de la commission D j on va faire des travaux Je crois qu il y a l ordre du jour des travaux pratiques sur la r vision de certains de ces programmes et de ces exp rimentations avec la r vision de b n fice risque de certains m dicaments On m a charg et je le fais volontiers de vous rappeler qu il est tr s important que l on sache qui sera l le 21 juillet C est une s ance importante de la commission d AMM Vous savez elle est continue jusqu la fin de l ann e Il ne faut pas qu on oublie qu il y a des dossiers traiter qu on ne peut pas faire de commissions de 48 heures ou de 72 heures et qu il y a donc du retard pris dans le traitement des dossiers retard qui peut avoir des cons quences sanitaires de s curit ou de b n fice relativement importantes Vous connaissez le planning jusqu la fin de l ann e Comme vous le voyez il y a des r ajustements de programme Les c
63. ide on a une efficacit du m me ordre L effet ind sirable principal est le risque d hypoglyc mie il n y pas d effet sur la prise de poids Je crois que j ai tout dit sur ce dossier C est la quatri me gliptine je ne sais pas combien on va en avoir M DOUCET Oui comme les autres sur l HBA1C M LECHAT y a un essai en cours On l a demand en suivi post AMM C est un essai versus placebo en add on sur les v nements cardiovasculaires donc grande chelle et long terme M VITTECOQ Merci beaucoup M LECHAT M dicaments neurologie psychiatrie antalgie Evaluateur de l Afssaps En ce qui concerne Fentanyl il s agit d une mise jour du RCP pour le Fentanyl Janssen injectable principalement les rubriques s curit grossesse pharmacodynamie gt pharmacocin tique et pr clinique Je n ai pas de commentaire particulier faire s il n y en a pas dans l assembl e Nous avons ensuite les Fentanyl injectables pour la mise jour du RCP pour les enfants suite un worksharing p diatrique On a mis jour les posologies chez l enfant de 2 11 ans avec une diminution de la posologie pour l entretien les modalit s d utilisation et les mises en garde M VITTECOQ Pas de commentaires Merci C est approuv M TRINH DUC Vote Avis favorable Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 27
64. ie b n fice risque la demande de la direction g n rale Je pense qu il est dommage que l on ne participe pas cette r flexion Par exemple page 541 je m tonne que l on revoie le rapport b n fice risque de l association spironolactone furos mide C est vrai que cela peut entra ner des modifications de la kali mie Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 31 mais dans le surcro t de travail actuel de l AFSSAPS la r valuation de l association spironolactone furos mide est elle une priorit Mme BECCHIO J ai d clar un cas de gyn comastie hier avec spironolactone furos mide M BERGMANN Oui mais la gyn comastie la spironolactone avec tous les d riv s M LIEVRE Le probl me n est pas l Le probl me c est les hyperkali mies Il s agit d un produit qui a un dosage aberrant 50 mg de spironolactone 20 mg de furos mide Il a une indication qui ne correspond pas l utilisation L indication est dans l insuffisance cardiaque or 50 mg de spironolactone est le maximum recommand pour le traitement de l insuffisance cardiaque En revanche 20 mg de furos mide est une dose extr mement faible pour le traitement de l insuffisance cardiaque donc on ne peut pas utiliser le produit comme il faut De plus la posologie dans le 4 2 est 2 comprim s par jour donc 100 mg de spironolactone ce qui est aberrant chez des insuffi
65. ie normale Il faut qu on se concentre sur nos sujets principaux Je vous invite ce que nous r fl chissions ensemble de meilleures mani res de travailler dans le cadre des commissions Je vous l ai dit le premier jour je vous le redis ici je ne supporte pas la remise en question de l expertise et c est pour cela que je veux que l expertise se tienne bien Certes il y a un moment dans le d bat o on peut commenter Lib ration cependant je ne commente pas le Figaro et certains journalistes J essaie de faire avec et j essaie de prendre la parole pour tablir la confiance et l quilibre de chacun Je crois qu il y a une derni re question apr s il faudra passer la suite Je m int resse aussi au contenu M LIARD C est un petit commentaire parce que je ne voudrais pas qu il reste dans le verbatim uniquement ce qu a dit M BERGMANN Je suis d accord avec un certain nombre de ses propos mais pas Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 9 compl tement sur ce qu il a dit sur l affaire du M diator parce qu on nous a expliqu ce que la collectivit nous reprochait Il est toujours facile de refaire l histoire apr s coup on a de multiples exemples de cela Je crois que collectivement la discussion d aujourd hui nous permet de dire que nous avons aussi compris ce qu on nous reprochait Nous avons analys ensemble collectivement un certain nombre de faits
66. ifs Il ne faut pas banaliser parce que de nombreux Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 16 m decins renouvellent des traitements sans y penser cela existe Je suis expert dans mon d partement aupr s de la DASS On voit passer de nombreuses ordonnances dont certaines nous scandalisent Il faut renouveler les conseils de pr vention parce que cela fonctionne Je le fais personnellement Il faut leur dire de boire de s essuyer d avant en arri re et pas le contraire des choses simples Certaines femmes g es par exemple ne boivent pas le soir parce qu elles ne veulent pas se lever la nuit Il faut les interroger partir de 16 heures elles ne boivent plus et la cystite arrive comme cela On peut aussi communiquer en direction des femmes g es faire une bonne communication C est comme les antibiotiques ce n est pas automatique Il faut encourager les patients ne pas r clamer de traitement M VITTECOQ Les antibiotiques ce n est pas automatique il y a une limite puisqu on arrive M DOUCET Je reviens sur la prescription chez la femme g e Dans ce que vous proposez vous ne distinguez plus la cystite simple et la cystite compliqu e Mme BECCHIO Si c est distingu M DOUCET L je vois traitement curatif de la cystite document e etc M COHEN Les cystites compliqu es sont document es dans les recommandat
67. il n y a pas eu de d part il n y a pas eu de d mission C est bon signe cela signifie que les gens ne sont pas futiles lls savent ce qu est le service public et le service public c est continuer contre vents et mar es m me s il y a des incertitudes m me s il y a des humiliations Dans mon analyse c est ce qui a sauv la situation et a remis les choses leur juste place Sont elles leur juste place Je vais vous faire un bref r sum de conjonctures et de perspectives Il ne sera certainement pas exhaustif La crise du M diator a interpell tout le monde c tait quand m me une surprise Nous disposons d informations et d opinions Je voudrais mettre en premier lieu le travail interne de l agence qui vous est d ailleurs accessible vous ne manquez pas de rapports Ce travail s appelle les livres blancs de l agence n a pas du tout t pilot par la direction c est le fruit du travail du personnel qui a r fl chi C est d fendu de fa on proactive on y trouve les mani res de travailler Je dis les livres blancs au pluriel parce que cela a t commenc par la DEMEB puis a t tendu l ensemble de l agence Il y a eu un autre livre blanc syndical pur la parole a t libre 500 800 personnes sur 1 000 y ont contribu par crit Leur analyse interne est tr s riche de s rieux et de possibilit s de changement que j voquerai bri vement Si on avait d payer des consultants
68. ine La balance b n fice risque est vraiment variable dans le temps et on ne sait pas o elle va aller elle est variable dans le temps cause de l volution de la r sistance M COHEN Je voudrais compl ter les propos de M GAUZIT Le pourcentage d EBLSE en Gr ce en Italie et en Espagne n est pas 5 6 mais 15 20 40 Cela va tr s vite Je suis persuad que dans cinq ans nous serons au moins 20 de souches EBLSE M DE KORWIN C est la place dans le traitement de courte dur e dans le traitement de la cystite simple o on ne fait pas en g n ral d ECBU J aimerais avoir des pr cisions sur le risque h patique On a surtout parl de cirrhose Or il est exceptionnel pour les h patologues de consid rer qu une cirrhose puisse survenir apr s cinq jours de traitement au plus t t il s agit d un traitement chronique Ma question porte sur la part respective dans les v nements d crits de ce qu on peut consid rer comme une h patite aigu on a eu un cas d h patite fulminante et des h patites chroniques par rapport la dur e d utilisation M RICHE Dans les utilisations inf rieures 1 mois on a des h patites chroniques des h patites cytolytiques avec ou sans ict re pathologies pulmonaires dyspn es toux symptomatologie immuno allergique fi vre prurit M DE KORWIN Oui mais on ne sait pas si ces gens l ont pris de fa on r p titive M RICHE Le probl me est justemen
69. ion autoritaire en disant si vous ne fournissez pas on vous mettra dans les contraceptifs et on demandera au CEPS de vous donner le prix d une pilule Sinon on n aura jamais rien M VITTECOQ D accord C est bon Evaluateur de l Afssaps Je vais parler du Stagid Il s agit d un alignement des rubriques de s curit du Stagid qui est de l embonate de metformine sur le Glucophage qui est du chlorhydrate de metformine suite une proc dure europ enne de PSUR worksharing I n y a pas de remarque particuli re mis part le fait que dans la rubrique grossesse il est mentionn des tudes faites chez l animal conform ment au Glucophage Cependant pour le Stagid cette rubrique est vide pour le moment On leur demande donc de compl ter cette rubrique et de supprimer ce renvoi en rubrique 5 3 M DOUCET y a aussi le finasteride sur le cancer du sein chez l homme Evaluateur de l Afssaps Je voulais juste pr ciser que pour ce dossier M DETILLEUX M JACQUOT et M MARZIN sont sortis de la salle M DOUCET En ce qui concerne finasteride le dossier repose sur la n cessit de rajouter un effet ind sirable qui est la possibilit de survenue de cancer du sein chez l homme puisqu il est utilis chez l homme la suite d un groupe europ en de pharmacovigilance C est un avis favorable sur cet ajout Dans les effets ind sirables on a gyn comastie et cancer du sein M LIEVRE Je voulais faire
70. ion avec l Europe puisqu on a dit beaucoup de choses mais maintenant on va passer l tape europ enne et on va se rendre compte que les travaux pratiques sont plus difficiles que ce que l on pensait Je suis tr s content que les Assises et le ministre se soient engag s sur la notion de progr s th rapeutique cela me para t fondamental On a vu qu on avait la porte ouverte sur un certain nombre de retraits Je ne dis pas qu on va pouvoir se laisser aller mais cela est vraiment nouveau L autre l ment important concerne les extensions d AMM Il s agit l d un sujet difficile Je ne suis pas s r que les industriels aient forc ment envie de voir des AMM tendues Cependant dans le champ qui m int resse on a des travaux faire l rythropo tine dans l h patite C l interf ron et la ribavirine dans la cirrhose il faut qu on remette les pendules l heure Il sera probablement difficile de le faire dans le concert europ en mais je crois que c est ce qu il faut qu on fasse Aujourd hui avec les annonces faites par le ministre il ne devrait pas y avoir beaucoup de surprises dans le projet de loi qui va en sortir On aura les cl s pour faire fonctionner l agence mais il va y avoir du travail M MARININCHI Oui il va y avoir du boulot et le boulot est norme Cependant il est bien enclench Je vous avais dit que les travaux internes taient bien partis Il y aura une premi re restitution demain un
71. ions Pour les cystites compliqu es il faut un ECBU M DOUCET J en reviens la femme g e Par d finition c est une cystite compliqu e M COHEN Jusqu pr sent pour les traitements courts on consid rait qu partir de 65 ans toutes les cystites taient compliqu es L am lioration physiologique qui se produit et l allongement de vie font que l on a allong cet ge largement au del de 65 ans Cette limite de 60 65 ans pour parler de cystite compliqu e n existe plus M DOUCET Ah bon M COHEN Non M DOUCET C est tout r cent M COHEN C est ce qui va sortir M ROUVEIX Trois petites observations R valuer le b n fice risque demande videmment qu on r value le b n fice et le risque et qu on le quantifie J ai l impression que tant pour le b n fice que le risque on n a pas de chiffres On nous dit qu il y a un trou en ce qui concerne les traitements de br ve dur e on n a pas assez de donn es On pourrait interroger d autres outils tels que la CNAM Caisse Nationale d Assurance Maladie pour essayer de savoir si m me en traitement de courte dur e on est dans un environnement de s curit ce qui ne me para t pas fondamentalement le cas On nous dit encore faut il en tre s r que les effets ind sirables sont de nature immuno allergique Si on a des traitements de courte dur e chez des personnes qui ont souvent des cystites elles vont se sensibiliser et on risque d
72. ique ces effectifs g om trie variable Il faut savoir qu au d part ce n tait pas la question pos e au moment de la signature du consentement clair de l tude Cette premi re difficult explique ces effectifs Il est vrai qu il faut y passer du temps Le deuxi me point extraordinairement complexe est qu on dose des anticorps pour la dipht rie le t tanos les trois poliomy lites la coqueluche avec diff rents antig nes Je vous le dis de suite la coqueluche ne sert rien c est pour montrer qu il y a une r ponse il n y a aucune corr lation entre la protection et les anticorps le vaccin entra ne simplement une immunog nicit En ce qui concerne les autres il y a trois seuils Au niveau 1 de protection les taux d anticorps sont valables cinq dix ans Au niveau 0 15 le patient est bien prot g et le sera pour 2 3 ans Au niveau 0 015 la protection est minimale pour tre prot g contre la dipht rie et le t tanos La GMT est la moyenne g om trique des anticorps qui est quand on compare deux vaccins c est le truc le plus performant c est dire combien cela donne d anticorps en moyenne et non combien de personnes ont atteint le seuil Quand on compare deux vaccins cela est ce qui nous int resse le plus M VITTECOQ On arr te l Proposition de r f rentiels de bon usage concernant d une part lutilisation des anticanc reux dans le traitement des tumeurs c r brales et d autre
73. ix de l algorithme du programme de travail Ensuite il faudra qu on adapte la m thode puisque certaines choses peuvent tre faites plus ou moins vite Vous verrez qu il y aura des pond rations selon qu il s agit d une AMM nationale pas nationale un m dicament avant que n existe m me l AMM tout court On n est donc pas oblig d employer la m me m thode pour traiter ces sujets mais avec le m me objectif est ce qu il y a des b n fices Est ce qu il y a des risques Que conseille t on d en faire Cette d marche n est pas qu une d marche coup de poing C est pourquoi elle est tr s importante exp rimenter et planifier puisqu il s agit d une d marche continue jusqu r viser r guli rement le b n fice risque Cela va aussi s inscrire dans une pratique tr s r guli re Cela a bien t soutenu par le conseil scientifique bien soutenu par le conseil d administration On va donc vous diffuser les deux petites notes faites pour ces instances de fa on ce que vous les int griez puisque cela va impacter votre travail en tant que commissions en tant que groupes de travail puisque les groupes de travail seront videmment questionn s et sollicit s notamment sur les crit res manuels On vous pr sentera d j les crit res automatiques tels quels puisqu ils existent Le troisi me point concerne une nouvelle saisine sur la remise en question du b n fice risque des m dicaments Cela concerne Protelos J a
74. le temps car ce ne sont pas les r organisations ni les changements l gislatifs qui font la l gitimit d un service public mais ce qu il sert au public On va t cher de s en donner les moyens J avais l habitude de dire de fa on un peu sch matique pendant les travaux que la vente continue On a quand m me un gros programme suivre je ne vais donc pas le polluer pendant la journ e les mois et les ann es venir A ce propos je voudrais mentionner deux autres points en introduction On a pr sent deux sch mas d orientation en conseil d administration hier et qui ont t pr sent s au conseil scientifique On va vous les distribuer I ne s agit pas d une r volution mais il s agit quand m me de sch mas d orientation assez importants sur deux sujets th matiques La premi re th matique est un nouveau sch ma d orientation des ATU pour faire simple c est de l ATU de cohorte tout le temps avec en plus des ATU nominatives et non pas l inverse Ceci a pour but de cr er une nouvelle relation avec les firmes avec les investigateurs et est destin donner plus d quit et de lisibilit Comment peut on rentrer dans une ATU de cohorte quand on n est pas un hyperbranch Parce que l on conna t un m decin on conna t un pharmacien qui lui conna t le mode d emploi gt Je ne parle pas de pression individuelle On en est 22 000 ATU en gestion interne de l agence vous imaginez que ce n est pas u
75. me d ad nome prostatique suspect ou confirm n appara t plus Ne prenez jamais Pantestone et on fait la liste des cancers du sein masculin cancers de la prostate tumeurs du foie On a oubli l ad nome prostatique suspect ou confirm Evaluateur de l Afssaps I a t oubli dans l historique On va le rajouter M BERGMANN Je suis un mauvais lecteur donc je n avais pas remarqu qu on avait d j parl du N o Mercazole je l ai relu Je ne comprends pas page 588 dans la proposition concernant les interactions avec les anti vitamines K qui est un point cliniquement important pourquoi les effets des anticoagulants peuvent tre potentialis s est transform en la r ponse au traitement anticoagulant oral peut tre ainsi diminu e c est dire l inverse Il faudrait qu on sache si a potentialise ou si a diminue M VITTECOAQ C est vrai M DOUCET En fait il n y a pas d tude sur ce plan Le laboratoire demandait notamment qu on dise que c tait un anti vitamine K et que les effets des anticoagulants pouvaient tre potentialis s Or partir du moment o l on a une hyperthyro die que l on restaure une euthyro die les m tabolismes seront modifi s mais ce n est pas l effet du m dicament lui m me M BERGMANN D accord Mais que dois je faire Est ce que je dois risquer une l vation de l INR ou une baisse de l INR M DOUCET Mesurer l INR M BERGMANN R
76. n On vous propose un avis favorable la r daction propos e dans les diff rents articles du RCP M VITTECOQ M BERGMANN a un commentaire M BERGMANN C tait juste pour prouver que ma lecture est all e jusqu la page 757 C est un exemple de ce dont on parle toujours hi rarchisation de nos travaux ne nous encombrons pas avec des choses inutiles on a trop de choses faire Est ce que le CRPV doit vraiment faire un avis d favorable sur la question on parle de la vitamine C Effet sur l aptitude conduire des v hicules et utiliser des machines On dit sans objet Ah non avis d favorable Je ne pense pas que la vitamine C soit risque pour la conduite de machine Ils se r unissent et ils disent Les effets sur l aptitude conduire des v hicules et utiliser des machines n ont pas t tudi s Toutefois aucun effet susceptible d alt rer l aptitude conduire n est attendu avec ce produit C est caricatural du temps perdu M DIQUET Lorsqu une m thodologie est mise en place il y a deux solutions soit on la suit soit on l interpr te La philosophie qui pr valait jusqu il y a quelques minutes tait que lorsqu une m thodologie tait mise en place on s astreignait la suivre Il y a donc un c t syst matique Il est vrai que la vitamine C ne nous posait pas trop de probl me en mati re de pictogramme mais il ny a pas de raison sous pr texte q
77. n est donc dans une situation vraiment d licate N est ce pas plut t la deuxi me intention ce moment l il faudrait le dire clairement Puisqu il n y a pas de r alisation d ECBU d embl e dans la mesure o les femmes qui ont une cystite banale ne vont pas aller l h pital je ne vois pas comment M COHEN Tu as parfaitement compris Comme on ne fait pas d ECBU devant un premier pisode de cystite seuls ceux qui r sisteront au traitement vont avoir un ECBU La cystite compliqu e est une autre situation Dans ce cas on fait un ECBU pour la cystite de la femme enceinte aussi ainsi que pour la cystite de l enfant sans que cela soit en seconde intention M LIEVRE Alors pourquoi ne pas proposer clairement au niveau du 4 1 une seconde intention pour la cystite non compliqu e M COHEN L volutivit de la r sistance nous mettra dans une situation qui sera plut t celle des recommandations Le message qu on veut passer est qu il s agit d un antibiotique que lon doit pr server cause de son profil de tol rance L ECBU sacralise cette prescription Peut tre que dans 5 ans on aura 30 d EBLSE dans les urines et a ne vaudra plus le coup de faire cela M BECCHIO Il faut simplement communiquer sur le sujet pour que les patients soient M VITTECOQ I y a un exercice de communication aussi important que difficile avec la question Pourquoi n utilise t on pas plus le Monuril J ai d aill
78. n syst me facile g rer et qu il n est pas forc ment quitable Cela ne va pas se faire du jour au lendemain mais c est un sch ma d orientation n y aura pas de modifications l gislatives ou r glementaires c est plus au niveau de la r glementation vis vis des firmes pour qu elles assument une partie de la responsabilit dans la mise disposition des m dicaments L objectif est d augmenter la mise disposition des m dicaments de fa on rapide mais r gul e avec un d but et une fin Cela va donc beaucoup impacter notre programme de travail d ici la fin 2012 Le deuxi me changement annonc a t pr sent hier en conseil d administration Je l avais annonc on s est rencontr en groupe de travail Beaucoup en ont discut et pratiqu ici Le ministre en a parl Il s agit du programme de la r vision de la relation b n fice risque des m dicaments enregistr s avant 2005 Il s agit d un vaste programme Il y a beaucoup d h sitations Comment commencer Sur quels crit res La DEMEB et la direction g n rale ont donc travaill suite aux premi res remarques qui ont t faites pour dire qu il faut qu on donne un cadre m thodologique sur le choix Cela se fait partir d une grille d analyse avec des items automatiques automatisables et automatis s qui permettent de donner un poids la mol cule ou la classe et des items manuels sur lesquels vous serez sollicit s vous l tes d j vous l
79. nent en tant qu agence puisque nous avons une responsabilit directe sur ces produits de sant Le ministre a repris des l ments consensuels avec des nuances mais cela est son r le trancher en ex cutif La r forme est en marche La r forme l gislative sera pr sent e au conseil des ministres d but ao t dernier conseil des ministres avant l t puis sera pr sent e au Parlement lors de la premi re session parlementaire Le ministre s est engag pour que ce soit un texte qui modifie la fois les articles l gislatifs et r glementaires de fa on ce que tous les d put s et s nateurs puissent avoir une vue non seulement globale sur le texte mais aussi dans toutes ses applications Il en ressort que gr ce votre travail gr ce notre travail personnel de l agence et des experts l agence sort renforc e de cette crise renforc e dans ses missions renforc e dans sa place dans le paysage sanitaire renforc e dans ses responsabilit s renforc e dans ses moyens puisque des n gociations budg taires assez classiques se d roulent en m me temps sur la r vision du budget de l Etat pour la pr paration de la loi de finances o le budget de l agence y compris ses moyens en personnel sont en augmentation pour qu elle assure pleinement ses missions Je ne vais pas rentrer dans le d tail le ministre s est exprim Il y a des listes de propositions que vous connaissez Apr s il faudra les appliquer ce qui est l
80. ns En pratique la r vision de AMM est assez limit e puisque c est finalement pour l enfant que l indication tait en pr ventif et est pr sent en curatif mais pour l adulte on proc de une restriction de l utilisation en curatif Donc on tait plus ouvert par le biais des recommandations parce que le dossier soumis pour AMM n tait pas suffisant pour une indication formelle Cependant entre 2001 la soumission du dossier et 2008 les recommandations l exp rience clinique la situation de besoin a volu ce qui justifiait des recommandations Il est vrai que l on va probablement tre interpell sur notre analyse du risque au regard des recommandations r centes Cela sera dans notre communication M LECHAT En ce qui concerne l Europe il faudra qu on pr vienne l EMA European Medicines Agency M COHEN En ce qui concerne la suppression de la prophylaxie il est clair qu il ny a m me pas de discussion autour de ce sujet Le probl me est le traitement d une cystite sans ECBU De m moire nous devons avoir 5 millions de cystites par an dont 10 de cystites compliqu es On change compl tement le paradigme La recommandation europ enne et du CDC est de traiter sans ECBU avec la nitrofuranto ne et seulement la nitrofuranto ne Or nous pr conisons de ne pas traiter sans ECBU ce qui revient dire de ne pas traiter les cystites Cela change la donne M me si l indication reste cystite apr s ECBU dans
81. oduit Un mail du 12 mai dernier de Sanofi annon ait l chec de la production de ce produit pas de production possible avant le deuxi me trimestre 2012 Finalement le GTOH lors de sa r union du mois de mai a de nouveau t interrog Le groupe a convenu que les indications et les utilisations devenaient tr s rares et que d autres options th rapeutiques pouvaient d sormais tre envisag es contrairement la premi re demande notamment avec un monoclonal de Takeda disponible en France dans le cadre d essais cliniques ou d ATU Le groupe de travail a statu de la fa on suivante Dans ce contexte et compte tenu de la rupture imminente annonc e et que toute nouvelle production ne permettait pas une remise disposition avant le deuxi me trimestre 2012 les membres du GTOH prennent acte de l arr t de ce produit Ils n estiment plus n cessaire de demander au laboratoire son maintien sur le march La DMI ne sert donc rien le GTOH est d accord pour l arr t de commercialisation de ce produit M VITTECOQ Bien M LIARD M dicaments de prescription m dicale facultative M LIARD Cela va tre bref Je nai pas grand chose aujourd hui En ce qui concerne l artica ne il s agit d une demande d AMM pour du chlorhydrate d artica ne avec de l adr naline au 1 100 000 ou au 1 200 000 indiqu dans l anesth sie locale ou locor gionale en pratique odonto stomatologique Ce dossier est absolument identiq
82. ofuranto ne les patientes qui d veloppent des signes d insuffisances h patiques je pense que le terme insuffisance n est pas le bon terme je pr conise qui d veloppent des signes d atteinte h patique gt L insuffisance h patique se r f re en effet l insuffisance h patocellulaire la baisse du facteur 5 et du taux de prothrombine Dans le chapitre Effets ind sirables au niveau des effets ind sirables h patiques cela commence par Rarement h patites cholestatiques Pour ce qui est de l adverbe Rarement je n en sais rien on est dans des chiffres qui nous ont t fournis par la notification spontan e et on ne dispose pas de mesure exacte Au niveau europ en souvenez vous le terme rarement se r f re aux taux d incidences mesures dans les essais cliniques Je ne suis pas persuad que le terme rarement m rite d tre laiss D autre part on nous a tout de m me dit que les atteintes h patiques taient principalement cytolytiques et on d marre par h patites cholestatiques sans signaler h patites cytolytiques Je pense donc qu il faut d abord mettre h patites cytolytiques et h patites cholestatiques s il en existe puisque ces atteintes sont principalement cytolytiques D autre part le terme cirrhose dispara t des effets ind sirables or il est repris dans mises en garde Je crois qu il faut r introduire la possibilit pour
83. oir avec eux M VITTECOQ Merci beaucoup tous M COHEN vous nous faites en vitesse la fin du GTA M dicaments anti infectieux M COHEN On va rester dans l infection urinaire Vous connaissez tous le Nibiol puisque comme vous le rappeliez nous sommes l depuis tr s longtemps On a r cemment eu une demande d abrogation d AMM vis vis du Nibiol Je rappelle que le Nibiol est un antiseptique urinaire qui tait tomb en d su tude mais finalement vu le contexte de la r sistance aujourd hui et le fait que les souches EBLSE ne sont pas r sistantes l abrogation nous emb tait Cependant le dossier nitroxoline IPP tait extraordinairement vide Une firme dont j ai oubli le nom repropose ce produit pour avoir une AMM dans le cadre de l utilisation de ce type de produit Le probl me est que le dossier qui nous est pr sent est vide On sent la situation de besoin en particulier dans les situations que l on vient de voir les cystites la pathologie b nigne Cependant le dossier est vide on na pas de donn es actualis es de la sensibilit pas d tude microbiologique in vitro selon que la mol cule est sous forme libre ou conjugu e or elle est sous ces deux formes Il ny a pas de donn es sur l mergence il n y a pas de donn es cliniques On est favorable sur le principe mais dans l tat actuel des choses il est impossible d accepter une mol cule dans cet tat embryonnaire du dossier Evaluateur de l
84. omme en tout cas aux doses utilis es N anmoins une mesure d instruction est faite dans le 5 3 M me si on consid re qu il ny a pas de risque on expose le fait qu il y a eu des r sultats chez l animal montrant des anomalies pour certains tests M VITTECOQ Pas de commentaires Merci bien Je ne vois pas Alexandre pour le m thotrexate il arrive En attendant M DOUCET vous faites le LHRH M dicaments de Diab tologie Urologie et Gyn cologie M DOUCET Comme Camille n est pas l je peux faire LHRH C est une demande d AMM pour des flacons de 100 ug ml en solution injectable pour des raisons commerciales Le LHRH est uniquement utilis but de diagnostic Depuis 2005 il y a une rupture de stock avec une difficult d approvisionnement en LHRH 50 ug ml La firme a donc d pos une demande d AMM pour un dosage de 100 ug ml ce qui permettrait la France de ne pas avoir limporter Le dossier portait sur des donn es simples et pharmacocin tiques Dans un premier temps nous avions pos une premi re question sur l valuation du risque environnemental qui avait t valu et qui n avait pas t confirm Par ailleurs nous avons bien pr cis avec des experts d endocrinologie que ce dosage correspondait la plupart du temps au dosage utilis dans les tests diagnostics et qu il n y aurait pas d interf rence sur les tests diagnostics qui font appel au dosage de 50 ug ml mais souvent deux voire trois
85. ommissions doivent donc se tenir Je pense qu on aura ensemble en octobre un petit s minaire sur les commissions J esp re qu il n y aura pas trop de textes r glementaires qui d taillent la photo des membres de chaque commission et qu on laissera aux agences leur marge de relation avec les experts sur les valeurs que l on conna t tous sur lesquelles nous n allons pas revenir et pour lesquelles l AFSSAPS n a pas rougir Cependant cela m riterait peut tre une demi journ e de s minaire d change sur l optimisation du travail des commissions commissions versus groupes de travail Nous aurons bien avanc en interne sur le sujet de la r organisation g n rale La relation avec les commissions sera l un des l ments cl s de notre r forme interne et de la r forme l gislative Cependant en ce qui concerne la r forme l gislative ce n est pas le r le de la loi de rentrer dans le d tail des tranches horaires ou des modalit s de fonctionnement d une commission en dehors de ce que l on a d j exp riment ensemble Si le M le Vice pr sident veut dire un petit mot sur la saisine qu il m a faite et qu on la partage concernant le Protelos Celle du ministre est publique M BERGMANN J ai des choses dire mais sur un autre sujet que le Protelos En ce qui concerne le Protelos c est tr s simple Il y a eu plusieurs papiers sur les DRESS syndroms Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms dans la
86. on dit que l allaitement est d conseill chez les patients qui prennent des stroprogestatifs Donc il faut envisager une autre m thode de contraception chez les femmes qui allaitent C est une information qui est g n ralement donn e pour les contraceptifs oraux Il n y a rien de sp cial sur cette demande de modification Je crois qu il me reste aussi Synarel C est un analogue de la GNRH Il a t valu par le CRPV de Bordeaux Il s agit d une modification qu on leur demande d effectuer sur la dur e maximale de traitement dans l indication d sensibilisation hypophysaire au cours de l induction de l ovulation La firme proposait de poursuivre le traitement jusqu 12 semaines Or on sait que la d sensibilisation intervient g n ralement au bout de 3 4 semaines et si elle n est pas intervenue au bout de ce d lai il faut savoir pourquoi on a un chec de la d sensibilisation et ne pas poursuivre le traitement jusqu 12 semaines parce que cela n a pas d int r t et cela peut m me tre d l t re L absence de d sensibilisation peut notamment signaler qu il y a une grossesse sous jacente non identifi e Il ne serait donc pas normal d avoir une absence de d sensibilisation apr s 3 ou 4 semaines On leur demande donc de r duire cette dur e maximale de traitement En ce qui concerne le dossier Diane 35 il a t pass en commission d AMM et les membres avaient soulign la situation de ce m dicament q
87. ons donc mis ces observations h patiques et pulmonaires en profil par rapport l utilisation Nous avons d abord une utilisation longue dur e sup rieure un mois Cela ne tient pas compte par exemple des traitements trois semaines par mois r p t es ils sont pass s dans les traitements inf rieurs un mois on ne pouvait pas les voir Nous avons ensuite les utilisations sup rieures 4 mois et enfin les utilisations inf rieures 1 mois qui comportent les vraies utilisations inf rieures 1 mois et vraisemblablement les traitements it ratifs une semaine par mois pendant 10 ans par exemple Lorsqu on l utilise durant moins d un mois on rel ve 52 cas bien identifi s La population expos e est de 230 000 patients par an ce qui fait une fr quence apparente estim e de 1 24 800 ce qui est donc rare Il y a s rement une sous notification importante puisque le laboratoire reconna t que pour ces v nements il y a apparemment une sous notification qui peut atteindre 90 et on est sur une population extrapol e qui peut aller jusqu 2 500 cas graves et non graves Cela devient int ressant lorsque l on commence avoir des expositions longues Lorsque l on examine et que l on met en parall le les effets ind sirables avec une exposition sup rieure 1 mois on a 25 000 patients on a une fr quence apparente estim e de 1 8 000 Si on applique cette probabilit de sous notification on atteint des fr
88. ormale et qui est une Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 14 infection urinaire non compliqu e et l infection urinaire compliqu e que l on voit chez les patients urologiques J ai vu des pneumopathies interstitielles de nitrofuranto ne chez des patients qui ont des traitements prolong s avec la nitrofuranto ne d ailleurs souvent titre pr ventif Je suis tonn cliniquement mais je trouve que nos arguments sont tr s faibles pour dire que pour une infection urinaire r cidivante basse non compliqu e le traitement par la nitrofuranto ne n est pas un traitement de premi re intention Je crois que nous allons avoir des difficult s l Europe M COHEN Dans les cystites compliqu es la nitrofuranto ne est le sch ma th rapeutique donc on n a pas supprimer cette indication que vous citiez M BAUMELOU Oui mais l utilisation prolong e est mauvaise M COHEN Voil l utilisation prolong e Je vous laisse r pondre pour la difficult M RICHE Je vais r pondre et je vais r pondre presque votre place C est en fait pour garder des armes Le probl me justement c est On n a pas pu le mettre vidence parce qu on n a pas pu isoler cette population qui prend 5 7 jours par mois tous les mois Cela aurait t un apport extr mement important c est un trou C est pour cela que je vous disais qu il y avait un trou d
89. oul s dans le pass expertise interne versus expertise externe Il faut que l agence ait les moyens de pr parer des dossiers et de les instruire Il faut bien s r qu il y ait une expertise interne La nuance entre expertise et valuation est instruire traiter des dossiers de fa on ce que l expertise externe puisse s exercer sur des dossiers d j compl tement calibr s avec des livrables de d cisions pr sent es aux membres de la commission Jusque l ce n est pas un scoop il fallait cependant y arriver et surtout il faillait pouvoir recruter on aura une capacit de recrutement plus importante On ne va pas inventer un m tier d expert interne rassurez vous On va recruter des super experts Il faudra donc un peu plus de monde et un peu plus de comp tences notamment dans les champs o l on n en pas et que l on est oblig de traiter comme la pharmaco pid miologie la mod lisation etc On aura faire des choix Ce n est d j pas mal qu on nous donne ces moyens Il y a un rapprochement tr s fort avec l assurance maladie pas version payeur mais version donn es de sant de fa on ce qu il n y ait pas de m lange avec les zones des autres agences qui seront tracer Cela concerne le plan structurel Encore une fois on a pu arriver ce stade parce qu on a continu travailler contre vents et mar es Il faut que l on continue travailler contre vents et mar es tout
90. ous forme de spray pour le traitement des crises d pilepsie prolong es chez les enfants pileptiques Il s agit d une avanc e th rapeutique p diatrique par une gal nique appropri e en utilisant le midazolam qui a une dur e d action tr s rapide par la cin tique pic plasmatique obtenu tr s rapidement on a une efficacit dans la suppression de la crise d pilepsie dans les dix minutes suivant l essai Les essais ont t faits versus l administration rectale de midazolam ou d autres benzodiaz pines Les essais ont d montr soit une non inf riorit soit une sup riorit au moins dans un essai versus la voie rectale d o lavis positif II faudra donc revoir les conditions de prescription et d livrance puisqu il y a risque de m susage et de surdosage C est pour cela qu il faudra v rifier l administration en milieu hospitalier et la r administration lorsque la crise se prolonge Catherine hoche la t te en me disant que ce n est pas tout fait cela pour le milieu hospitalier Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 25 Evaluateur de l Afssaps J ai hoch la t te parce que l int r t de ce m dicament est qu on peut le donner en ville en cas de crise prolong e en attendant une hospitalisation si la crise prolong e ne c dait pas M LECHAT Si j ai bien compris la r administration doit tre sous surveillance en milieu hospitalier
91. ovigilance il aurait bien s r pu le faire tout aussi bien que moi Cela me donnera l occasion de le remercier et de remercier le CRPV Centre R gional de PharmacoVigilance de Brest pour avoir accompagn ce dossier depuis 2005 et en avoir tir la synth se pour que la commission nationale de pharmacovigilance se prononce Quelles sont les propositions de la commission nationale de pharmacovigilance La premi re proposition est de supprimer les indications en prophylaxie du produit La deuxi me proposition enfonce un peu le clou et vise introduire une contre indication en traitement prolong qu il soit continu ou intermittent La troisi me proposition est la mise jour des paragraphes mise en garde pr cautions d emploi et effets ind sirables du r sum des caract ristiques du produit Je reviendrai sur cette mise jour pour quelques commentaires ou corrections ult rieurement Par ailleurs apr s la mise en place des mesures et des nouvelles recommandations la commission nationale a pr conis d une part la r alisation d un bilan annuel des effets ind sirables h patiques et pulmonaires survenant en France et d autre part la r alisation r guli re d tudes de prescription visant suivre l volution des pratiques d utilisation de la nitrofuranto ne qui sont extr mement diverses comme vous le savez Enfin la commission nationale de pharmacorvigilance a mis le souhait que la mise en place
92. pass Quand une alerte est donn e je la prends en consid ration J ai essay de r tablir la confiance vis vis de l institution et vis vis de ses experts Puisqu on est entre nous je vous signale qu il y a des fuites dans la commission certaines informations sortent dans la presse avant m me que la commission ne soit finie On dit que cela se passe tr s mal l agence Or cela ne se passe pas mal l agence vous prenez des d cisions elles sont suivies d effets Encore une fois je vous en remercie On continue On aura l occasion de discuter avec les groupes de travail du respect de l expert Je vous signale qu il s agit d un sujet important des Assises Il ne s agit pas uniquement de la probl matique de Dominique MARANINCHI M GAUZIT Cela n est pas dirig contre vous On a un probl me avec le syst me M MARANINCHI On est des adultes et on est l pour changer le syst me On va le changer avec la pratique Je ne suis que fonctionnaire j essaie d assumer mes responsabilit s en donnant le respect chacun pour le travail qu il fait dans des contextes difficiles Notre force est notre travail et nos r alisations Nos r alisations commencent bien tre comprises et reconnues Ce qu on fait ici impacte toutes les agences les commissions publiques et film es les d bats contradictoires parfois c t de la plaque Cependant il ne faut pas que cela nous emp che de travailler c est une d mocrat
93. pondre ce qui est propos en 4 4 page 589 L hyperthyro die non trait e agit sur les Le traitement r tablissant l euthyro die impose le contr le de l INR dans un premier temps et des mesures se rapportant au traitement anticoagulant peut tre diminu alors qu ils disent qu au contraire c est un anticoagulant J aimerais que le clinicien sache quoi faire M DOUCET En fait leur phrase ne reposait sur rien Notre message peut tre un peu trop pr cis est de v rifier l INR Cependant il ny a pas d tude s appuyant sur le fait que l INR avait boug sur Evaluateur de l Afssaps L information actuelle dans le Proracyl ce que vous venez de lire l hyperthyro die non trait e majeure les effets des anticoagulants oraux est l information que l on a pour d autres antithyro diens de synth se Ce qu ils proposaient tait en contradiction avec ce que l on sait actuellement M BERGMANN Est ce un anti vitamine K Evaluateur de l Afssaps Non lls n ont fourni aucun l ment M BERGAMNN L argument ils n ont pas fourni nous a d j tu s Est ce que c est un anti vitamine K Est ce que cela fait bouger l INR Evaluateur de l Afssaps S ils veulent introduire cette notion il faut qu ils nous fournissent des donn es A l heure actuelle on sait que c est l inverse M BERGMANN Peut tre dans la litt rature regarder si Evaluateur de l Afssaps On n a ri
94. que soient le mod le et l ajustement les r sultats sont identiques Il y a aussi le r le de l exposition avant l inclusion Vous savez qu on ne sait pas si les patients taient expos s la pioglitazone avant 2006 puisque l on n avait pas les donn es lls font des estimations La CNAM estime qu environ 30 des patients taient expos s la pioglitazone mais probablement sur une courte dur e pas plus d un an avant l inclusion et que cela ne devrait pas influencer l tude lls ont fait un certain nombre d analyses de sensibilit et je pense que le r sultat va tre le suivant l tude CNAM est fiable elle est m thodologiquement robuste bien qu elle ait un certain nombre de limitations par exemple l anciennet du diab te qui est un facteur de risque Malgr tout je pense que le r sultat sera assez convaincant Le r sultat s ajoute tous les autres signaux de l tude PROACTIVE et l tude californienne KMPC et les signaux de pharmacovigilance Il y a donc un signal faible mais r el d augmentation du cancer de la vessie sous pioglitazone temps d pendant La parole sera aux diab tologues qui se sont r unis hier et qui vont nous dire s ils ont besoin de la pioglitazone et si oui pour qui M VITTECOQ Finalement nous avons eu la m me d marche On avait fait un groupe ad hoc de diab tologues M THERY Avez vous tenu compte de l aggravation de l insuffisance cardiaque Cela m avait frapp lorsque j avais r
95. quences potentiellement importantes En ce qui concerne l utilisation sup rieure 4 mois on va avoir la m me chose On a 16 cas 2 9 cas par an mais une population faible 1 500 2 500 par an Vous voyez que la fourchette basse est de 1 700 On peut douter d une extrapolation 90 puisqu on est dans des ph nom nes graves mais si on tait dans des ph nom nes graves et non graves on atteint une fr quence de 1 70 Cette diapositive vous montre cette possibilit de sous notification et son importance avec une fourchette qui va de 1 70 laquelle je ne crois pas trop dans le grave 1 700 Un aspect important est la m connaissance de la symptomatologie Il y a un retard extr mement important du diagnostic 33 des atteintes pulmonaires ne sont pas d tect es Il en est de m me en h patologie Il y a une sorte de non diagnostic avec une sorte de chronicit des v nements Nous nous sommes pench s sur le cas des enfants et nous avons eu beaucoup de mal puisque l enqu te de prescription tait tr s vague On a entre 8 000 et 24 000 prescriptions donc une incertitude importante Cependant le spectre des effets ind sirables est identique avec une gravit potentiellement identique Vous savez que j aime regarder ce qui se passe l international On a donc regard l international on a des donn es identiques Le foie et les poumons ressortent galement La France est un contributeur important c est dire qu
96. r traiter des infections urinaires basses parce que l impact cologique en dehors de la forme d administration va tre consid rable On a donc besoin de la nitrofuranto ne Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 10 On arrive globalement trois indications La cystite de la jeune femme La cystite compliqu e celle qui survient chez quelqu un qui a d j une uropathie La femme enceinte parce que le nombre de mol cules est limit et toute infection urinaire chez la femme enceinte risque d augmenter le risque d accouchement pr matur de fausse couche et autre Une fois que l on a dit cela les mol cules dont on dispose pour traiter ces souches sont modestes La fosfomycine qui est indemne d effets ind sirables graves Cependant les seuls sch mas th rapeutiques existants sont des sch mas courts adapt s uniquement au traitement des cystites et non pour le traitement des cystites compliqu es ni pour le traitement des femmes enceintes sur plusieurs jours Cette mol cule est mise en avant dans les recommandations en France Ensuite tous les autres antibiotiques que nous avons ont des taux de r sistance extr mement lev s Reste enfin la nitrofuranto ne Notre premi re remarque est donc de dire que compte tenu du profil de tol rance qui va nous tre d crit Je rappelle que ce profil de tol rance c est pour la prophyla
97. rai que la dose initiale de 400 mg tait peut tre un peu excessive M VITTECOQ C est quand m me un probl me lorsque l on est appel pour donner un conseil pour un enfant au contact de Et on nous appelle de plus en plus M GAUZIT L on est 200 mg M PRUGNAUD En groupe de travail pharmaceutique on a beaucoup discut de ce probl me A l heure actuelle il y a une impossibilit pour les firmes de fixer un taux minimum d anticorps dans ces immunoglobulines En plus on a observ que les taux ont diminu de fa on extr mement importante par le fait que la population tant prot g e les donneurs n ont plus d anticorps Qu est ce qu on fait On se retrouve devant une situation d une grande difficult on ne peut pas fixer la dose Je suis content d apprendre que la dose est de 200 mg ce qui est d j beaucoup plus raisonnable On est m me dans l impossibilit de donner le taux que contient l immunoglobuline et de r pondre aux demandes des m decins La plupart du temps les laboratoires sont aussi incapables de l indiquer Ils peuvent le savoir mais s il faut les appeler chaque fois c est une situation impossible M VITTECOQ S il ny a pas de commentaire on va consid rer que tout cela est approuv M LECHAT on a un quart d heure de retard 10h55 M LECHAT Non c est parfait Suivi de la r valuation du b n fice risque des m dicaments base de nim sulide M LECHAT y a eu plusieur
98. rne la thioguanine qui semble moins impliqu e dans cette affaire que l azathioprine et la mercatopurine ne serait ce qu en raison de son m tabolisme puisqu elle est en fin de chaine et qu il y a moins d effet des polymorphies g n tiques sur la TMPT qui assure le m tabolisme de l azathioprine On demande donc des compl ments d information sur ce sujet M VITTECOQ Pas de commentaire M DE KORWIN Le dossier concerne Spasfon que tout le monde conna t Spasfon est un vieux produit qui a t repris par le laboratoire Cephalon Cephalon qui veut tendre la gamme s est aper u qu il n y avait pas eu lorsque Lafon s en occupait de rapport concernant les tudes de g notoxicit de toxicologie et de reproduction qui avaient pourtant t faites en 1986 et ensuite Une mesure d instruction avait t faite en f vrier 2010 demandant de renseigner correctement la rubrique 5 3 concernant les r sultats des tudes toxicologiques ainsi que l expertise critique qu on pouvait en faire En r ponse cette mesure d instruction le laboratoire a r dig un non clinical overviewed par le directeur du d partement de la s curit du m dicament qui a pris en compte les tudes avant 1986 et celles qui ont t faites apr s Tout cela a galement analys par le GTPC en avril 2010 Les tests de g notoxicit in vitro sont positifs Pour autant la conclusion tait qu il ne semble qu il y ait de risque tabli pour l h
99. rsqu aucun autre antibiotique ne peut tre utilis par voie orale Il est vrai qu on a eu beaucoup de discussions en groupe de travail Finalement proc der ces restrictions avait pour objectif de marginaliser cet antibiotique et pr server son int r t est admis qu on a un niveau d incertitude sur le plan de l analyse de risque puisqu on est limit par les donn es disponibles Chez l enfant qui avait le traitement pr ventif on la uniquement plac sur le volet curatif Le libell est identique chez la petite fille et l adolescente lorsqu aucun autre antibiotique ne peut tre utilis par voie orale puisqu on ne veut pas arriver aux penems tout en portant l attention sur les informations disponibles sur la sensibilit et donc les informations sur le profil de risque Les posologies ont t affin es Les dur es de traitement sont de 5 8 jours Les posologies pour l enfant sont assez proches des recommandations internationales En 4 3 on a contre indiqu l utilisation prolong e correspondant au cadre pr ventif Normalement le traitement prolong est hors indication mais la commission nationale de pharmacovigilance a voulu emphaser cet l ment en rajoutant une contre indication donc traiter en prophylaxie devient pratiquement m dicol gal En 4 4 on pr cise les cas d atteintes pulmonaires et h patiques On pr conise d arr ter la nitrofuranto ne dans ces cas de survenue avec une attention sur
100. s compte des recommandations une iatrog nie connue et des effets ind sirables bien identifi s essentiellement graves au niveau pulmonaire et h patique Deux nouvelles observations ont eu lieu fin 2009 et d but 2010 une dans chaque pathologie En juillet 2010 on a observ une h patite extr mement grave chez une jeune femme de 18 ans avec transplantation Cela a motiv la reprise de l enqu te Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 11 L enqu te 2010 s est focalis e en particulier sur ces effets ind sirables h patiques et pulmonaires La m thodologie tait conventionnelle une description des effets une valuation de la gravit Cependant il y a une petite nouveaut nous nous sommes int ress s pr senter les effets ind sirables non pas par rapport un cumul d utilisations mais en le profilant par rapport l utilisation On a b n fici d une tude d utilisation du laboratoire qui n tait pas parfaite puisqu on verra qu elle a des trous en particulier elle ne s int resse pas aux ph nom nes it ratifs On va donc avoir quelques difficult s dans certains domaines La diapositive vous donne un d nombrement tr s rapide 578 observations Vous avez le d tail des observations tous azimuts et ensuite le d tail des observations h patiques et pulmonaires avec les diff rents types ainsi que les atteintes mixtes Nous av
101. s dossiers europ ens lors du pr c dent CHMP Je vais commencer par la r valuation du b n fice risque des m dicaments base de nim sulide Le dossier de l anti inflammatoire Nexen date de plusieurs ann es il y a eu des arbitrages successifs cause du questionnement sur l h patotoxicit notamment avec les h patites graves Ce m dicament a t retir du march en Irlande en Finlande et en Espagne M VITTECOQ Il est suspendu M LECHAT Oui suspendu mais il n est pas revenu sur le march en tout cas Il y a donc un arbitrage europ en une audition de la firme On attendait les r sultats de l tude SALT qui nous avaient t pr sent s et qui ont t pr sent s l Europe Le CHMP a vot pour le maintien du nim sulide sur le march europ en une courte majorit La France a vot contre le maintien sur le march La majorit a vot consid rant que le rapport b n fice risque restait positif et que les diff rences d h patotoxicit entre les diff rents anti inflammatoires n taient pas flagrantes de m me que pour les complications h morragiques digestives La suite des v nements sera la suivante Le CHMP propose cette d cision la Commission europ enne et celle ci d ici une semaine va mettre un avis soumis aux Etats membres Nous avons quinze jours pour mettre une contestation au niveau de la Commission europ enne ce que nous allons faire avec l Allemagne On va demander la ten
102. s vouliez dire quelque chose Catherine Evaluateur de l Afssaps Tout est dit En 2011 cette mol cule ne tient plus la route en termes de rationnel dans l indication propos e par rapport au rationnel des deux principes actifs propos s En effet il y a une utilisation massive hors des indications de cette mol cule Enfin il y a une confusion avec l Aldactazinedans l esprit des m decins Peut tre que vous en direz plus M REVEILLAUD Il est vrai qu il y a quelque chose voir sachant que les deux mol cules proviennent de la m me firme Donc on va les convoquer et voir avec eux ce qu il y a faire Il y a un vrai sujet M VITTECOQ D accord Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 32 M REVEILLAUD Je voulais dire un petit mot sur la finasteride Page 558 en 4 4 M DOUCET nous rassure en nous disant que le cancer du sein arrive des doses de 5 mg Or le pays rapporteur la Su de a fait des notifications avec des dosages de 1 5 mg Puis je rassurer mes patients qui prennent Propecia 1 mg au long court pour leur alop cie M VITTECOQ M BIOUR pouvez vous ressortir puisqu on est revenu sur finasteride Est ce qu on peut rassurer les malades de M REVEILLAUD M DOUCET C est page combien M REVEILLAUD C est page 558 en 4 4 le cancer du sein au dosage de 5 mg Or la Su de a rapport des cas d s 1 mg de finasteride Est ce que
103. sants cardiaques Surtout en pharmacovigilance on a des hyperkali mies dont certaines plus de 9 mmoles litre Des malades sont donc sans doute morts sans qu on le sache puisque la mort est subite en diastole M BERGMANN II faut revoir la spironolactone M LIEVRE Non La spironolactone est utilis e en association avec les autres traitements de l insuffisance cardiaque mais avec des dosages 25 mg et sans couplage avec le furos mide puisqu on augmente les doses de furos mide on les module et on va aussi moduler la spironolactone en fonction de l apparition ou non d une hyperkali mie De plus ce produit est utilis 80 pour le traitement de l hypertension art rielle pour laquelle il n a pas PAMM et pour laquelle il n est pas non plus adapt On se retrouve donc avec un produit aberrant et dangereux M VITTECOQ Lorsque l on s est r uni en r union b n fice risque et que l on a vu ces donn es de pharmacovigilance avec des kali mies 9 on a t sid r s C est pour cela que l on a demand que le laboratoire nous donne les l ments n cessaires pour revoir cela la rentr e M BERGMANN On pourrait avoir plus d hyperkali mies avec ce produit qu avec la spironolactone au m me dosage En plus il y a du Lasilix qui est hypokali miant Il s agit donc plus d un probl me de m susage que d un probl me de b n fice risque puisque l on conna t les hyperkali mies la spironolactone
104. sera d termin e partir du mois de septembre puis ren goci de fa on trouver des modalit s de fonctionnement plus liss es plus harmonieuses Le ministre a d j annonc la cr ation d une grande commission pl ni re b n fice risque qu on a d j exp riment e mais il y aura des nuances Toutes les parties pourront s y exprimer Cette commission sera rendue publique except les parties confidentielles dans le cadre du secret industriel Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 2 D autres commissions dont tous les dossiers ne remonteront pas forc ment en pl ni re pourront tre ex cutives sans que l on ait un engorgement de dossiers dans cette commission Nous avons donc beaucoup de d tails sur les commissions venir Il faut d abord qu on ait le cap complet on l a peu pr s Attendons quand m me le texte de loi car notre travail est quand m me de l appliquer et de mettre en uvre une pr paration assez avanc e d une r organisation interne qui sera pr sent e au conseil d administration d octobre Le vote du budget aura lieu en d cembre Ensuite suivra un affinage de la r organisation La mise uvre aura lieu d but 2012 C est une conjoncture que je qualifie de positive L id e sera la modernisation Nous aurons les moyens de nous moderniser Il y a juste quelques drapeaux rouges sur des trucs qui nous ont un peu s
105. sponsabilit s Je ne vais pas faire de la dissection de propos rapport s Vous savez tr s bien qu on ne corrige pas les interviews Je m en explique devant vous C est ma parole Si vous contestez la foi de ma parole c est votre droit Point final Je pense que la commission et notre dignit collective ont autre chose faire que de la dissection des propos de telle ou telle personne Si vous avez pu remarquer une fois o j ai dit nomm ment du mal d une personne vous me le dites Ce n est pas mon style je ne fais jamais cela Je soutiens la collectivit pr sente ici pour son travail et je la remercie Je si ge autant que faire se peut chaque commission par int r t et par respect J essaie dans la juste limite de mes responsabilit s de donner le respect m rit aux travaux de cette commission et je constate que cela a beaucoup contribu r tablir la confiance Donc je remercie les experts Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 7 Apr s est ce que je suis amoureux de tous les experts Est ce que j ai des pr f rences ou non Rien Je suis neutre et je vous invite bien s r refaire un travail sur les commissions parce que le travail dans les commissions est compliqu On aura y r fl chir ensemble dans le futur Il s agit de p riodes de transition donc je comprends Je ne fais pas de commentaire sur tout ce qui tra ne dans le Canard Encha
106. st en cours Les analyses interm diaires de la phase 3 confirment l efficacit versus placebo On a donc donn une AMM conditionnelle sous condition d obtenir les r sultats compl mentaires et d finitifs de l tude de phase 3 versus placebo Il s agit donc d une avanc e th rapeutique importante dans cette pathologie Je crois qu il n y avait pas de traitement jusqu pr sent M BAKCHINE Un commentaire rapide Effectivement il s agit d une pathologie relativement rare dans le cadre des astrocytomes Par ailleurs il n y a pas de r el probl me d administration cela est fait dans des centres experts par des quipes exp riment es donc je pense qu il n y a pas de souci r el M RICHE Sur le plan de l thique continuer un essai contre placebo alors qu une commission donne un avis favorable il faudrait interroger le comit d thique au moins pour notre pays M LECHAT Ne vous inqui tez pas nous nous sommes pos la question L essai est pratiquement termin M RICHE Il n est pas valid M LECHAT est en cours d analyse et il y aura des cross over c est dire qu la fin du traitement les patients passent sous traitement actif Cela va d ailleurs compliquer l analyse comme dans tous les essais avec cross over notamment en canc rologie M VITTECOQ Le paludisme M LECHAT L Eurartesim est une association de dihydroart misinine et de piperaquine Il s agit d une AMM centr
107. strixtetra Je ne sais pas si tous ceux qui ont lu ont facilement compris les tableaux C est tr s difficile lire Je pense que cela m rite quelques explications en particulier le tableau 9 de la page 171 Ce n est pas le m me type de mesure d efficacit que le reste puisque le reste c est le nombre de patients qui ont une protection Ici on est dans une GMC une cohorte ATP on ne sait pas ce que c est Il faut aller beaucoup plus loin pour apprendre ce qu est GMC Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 20 A la page 175 il y a des tableaux avec des lignes qui ont le m me libell et des effectifs de patients diff rents On arrive penser qu il y a deux tudes et que chaque tude a des effectifs mais comme on ne nous indique pas les effectifs dans les deux tudes on ne sait pas Si on veut le lire s rieusement cela prend beaucoup de temps A la fin il reste de nombreuses interrogations alors qu il est tr s int ressant M COHEN Je suis d accord sur quelques unes de vos remarques Il est vrai que cela n est pas simple parce que d une part les patients ont t re convoqu s car il n tait pas pr vu qu ils soient suivis dix ans ce qui explique que les effectifs la fin sont extraits de diff rentes tudes Sur les 150 200 ou 300 patients inclus on ne pourra r cup rer des donn es que sur 30 40 patients dix ans Cela expl
108. t l Dans les inf rieurs un mois on a les faux inf rieurs un mois et les faux 5 7 jours Avec une posologie de 5 7 jours une fois je suis d accord avec vous on ne verra rien Le probl me concerne le traitement it ratif Malgr tout il est important de sauvegarder ce traitement I y a un risque de sensibiliser parce que si vous n avez pas de fronti re si vous n avez pas d l ments qui rendent la prescription difficile vous allez avoir du 5 7 jours six fois par an douze fois par an huit fois par an ce moment l on est effectivement dans du chronique M DE KORWIN Est ce que la logique ne voudrait pas qu on laisse ce traitement en premi re intention et peut tre dans le cadre des indications propos es en Europe et aux Etats Unis et limiter la re prescription du traitement en tout cas sa r valuation Je ne sais pas si cela est possible mais le probl me est l visiblement car il ny a pas aujourd hui d argument suffisant pour dire qu il y a une toxicit h patique dans un traitement de courte dur e unique Mme BECCHIO Je voudrais revenir sur le fait que la cystite aigu simple est b nigne ce n est pas une maladie grave On pourrait donc insister sur la communication ne pas banaliser le traitement Il semble bien de documenter toutes les prescriptions et renforcer l information aupr s des g n ralistes comme cela t fait pour la rhinopharyngite et les m dicaments antituss
109. t n a t il pas eu une AMM conditionnelle en l attente des tudes sur le lapin M LECHAT Parce qu elles sont faites On a les r sultats M DOUCET Donc cela n a pas retard AMM M LECHAT Si cela a retard AMM On a attendu les r sultats des tudes exp rimentales M DOUCET Voil Alors que le probl me du paludisme touche quand m me des millions de personnes M LECHAT Les traitements de r f rence existent I ny avait donc pas de besoin th rapeutique non couvert C est une association suppl mentaire par rapport l existant qui donne une facilit d utilisation suppl mentaire Le dernier dossier concerne Trajenta qui est de la linagliptine la quatri me dgjliptine inhibiteur de la destruction DPP 4 qui favorise la s cr tion d insuline in fine apr s l absorption d un repas Elle est donc propos e dans le diab te comme les autres gliptines Le programme a rassembl environ 4 000 patients dans plusieurs essais qui ont t versus placebo chez les patients r sistants ou intol rants la metformine d une part et d autre part chez les patients d j trait s par metformine et sulfonylur s mais insuffisamment contr l s La gliptine a une efficacit comparable aux autres Elle est sup rieure au placebo dans les essais en add on avec valuation pendant six mois sur la HB1C et sur la glyc mie jeun et postprandiale L efficacit est donc tout fait d montr e Par rapport au Glim piride sulfam
110. tiques du Produit concernant la vaccination des adultes non vaccin s depuis plus de 20 ans ou dont ne conna t pas le statut vaccinal On constate qu une seule injection ne pose pas de probl me cela est valable pour toutes les valences sauf la dipht rie qui est faiblement dos e On a aussi des donn es de suivi 5 ans et 10 ans pour des adolescents qui montrent que le taux d enfants prot g s est encore relativement important Nous sommes donc favorables ces modifications S il y a des questions je suis pr t r pondre pour gagner du temps Le dernier dossier concerne un vaccin bivalent contre la poliomy lite avec les souches 1 et 3 Nous n utilisons plus de vaccins oraux contre la poliomy lite en France Les seuls vaccins dont nous disposons sont des trivalents L il s agit d un bivalent pour contr ler des pid mies sp cifiques de 1 et 3 Ce dossier a tard avoir son AMM parce que dans le dossier pr sent d une part l tude pr sent e n est pas faite avec le produit du fabricant et d autre part ce vaccin est moins efficace que le monovalent et para t souvent plus efficace que le trivalent vis vis des souches Nous avons beaucoup discut de cela et finalement nous proposons un avis favorable Cela pourra aider l OMS contr ler les pid mies dans certains pays o la poliomy lite existe encore M VITTECOQ Des commentaires Merci M COHEN M LIEVRE J ai un commentaire faire sur Boo
111. traite C est toujours sur antibiogramme donc c est relativement facile M VITTECOAQ Donc il n y a pas de contre indication pour la femme enceinte M COHEN II ny a pas de contre indication Un probl me se pose sur les cystites de la femme enceinte qui doivent tre consid r es comme des cystites compliqu es L encore l ECBU est fait Le traitement de premi re intention recommand est de toute fa on une c phalosporine puisqu on ne donne pas de quinolones aussi facilement que cela En cas d allergie aux c phalosporines qui ne sont pas si fr quentes il y aurait une place pour ces mol cules M VITTECOAQ I faut qu on passe au vote La question est tes vous pour ou contre les modifications de AMM propos e Qui est contre M RICHE Est ce que le rapporteur doit s abstenir M VITTECOQ Je n en sais rien Non je ne pense pas mon avis vous votez vous tes un membre de la commission d AMM et donc mon avis vous votez Qui est contre les modifications Qui s abstient 2 abstentions Vote avis favorable Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 19 M VITTECOQ A mon avis c est un dossier qui va revenir par l Europe M LECHAT A ce sujet il faut qu on pr cise les choses puisque c est exactement la m me chose que pour les P ni M il faut qu on voie la proc dure avec l Europe afin de les avertir et de v
112. uantit inject e le volume inject donc la quantit totale d adr naline est bien plus faible mon sens M BERGMANN Est on s r la taille des ampoules que l on ne risque pas avec cette concentration d injecter des volumes comparables ceux qui ont suscit l moi des anesth sistes Evaluateur de l Afssaps Je suis tout fait d accord c est un point fondamental v rifier le conditionnement et les quantit s inject es M VITTECOQ C est donc un sursis statuer Il faudrait un sursis statuer pour claircir Evaluateur de l Afssaps La r union du groupe avait eu lieu avant la discussion sur ce point M BERGMANN C est peut tre pour cela qu il faudrait le revoir Evaluateur de l Afssaps Absolument M BERGMANN Juste pour dire que m me vieux et l depuis trop longtemps M VITTECOAQ On l avait vu on en a discut avant Evaluateur de l Afssaps Pour que les choses soient bien claires sur ce dossier on met un sursis statuer c est bien cela M VITTECOQ Avez vous autre chose M LIARD M LIARD Oui mais pas grand chose En ce qui concerne l ascorbate de calcium on avait fait un commentaire au moment du renouvellement quinquennal en 2009 demandant d actualiser Ce dossier avait t tudi par le CRPV de Lyon qui nous propose une r daction diff rente pour un certain nombre d articles qui sont page 753 et suivantes On est d accord avec le CRPV de Lyo
113. ue l ARTINIBSA qui a eu son AMM valid e le 23 d cembre 2008 On arrive aux m mes conclusions et nous vous proposons un avis favorable M BERGMANN Je ne comprends rien aux dilutions mais on avait dit la derni re fois qu avec la lidoca ne adr nalin e la dilution au 1 100 000 n tait pas celle qu il fallait garder qu il ne fallait prendre que du 1 200 000 M LIARD Oui c tait avant les conclusions de M BERGMANN Oui mais si M LIARD C est vrai c est vrai Evaluateur de l Afssaps C est tout fait vrai et c est un point qu on a voqu avec le groupe NPA Les doses utilis es ne sont pas du tout les m mes et les indications ne sont pas les m mes On a l des produits qui sont uniquement usage dentaire alors que le produit que l on avait la derni re fois tait un produit d anesth sie locale autres localisations et en particulier cutan e C est pour cela que l on a gard cette artica ne bien que l on soit dans une formule avec une concentration en adr naline de 1 100 000 M BERGMANN Mais si cette concentration de 1 100 000 avec de la lidoca ne inject e dans la peau pour une suture risque de donner des r actions adr nergiques je ne vois pas pourquoi la m me concentration inject e dans une gencive n expose pas au m me risque Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 34 Evaluateur de l Afssaps La q
114. ue du standing committee de la Commission europ enne pour rediscuter de cela avec un vote proportionnel aux populations des pays concern s Avec ce vote proportionnel le vote peut s inverser En fonction des d bats le d bat peut ventuellement retourner au CHMP ce qui n est pas d termin l avance En tout cas nous agence fran aise allons demander que le d bat soit port Bruxelles la Commission europ enne M VITTECOQ Y a t il eu beaucoup de produits pour lesquels le standing committee est intervenu M LECHAT Pas beaucoup Cela se passe environ une fois par an Nous avons particip un d bat du m me type sur le statut de prescription facultative ou obligatoire du gel de k toprof ne Cela est tr s rare en fait M RICHE N avions nous pas vot pour la suspension du nim sulide M VITTECOQ Non on attendait justement le M RICHE D accord M VITTECOQ Notre avis tait qu on demandait de porter l Europe Cet avis qui tait M LECHAT Comme cela se passe dans huit jours je pense que l on peut pour l instant en rester l Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 23 M VITTECOQ D accord Suivi de la r valuation du b n fice risque des m dicaments base de pioglitazone M LECHAT Le deuxi me dossier chaud concerne la pioglitazone Nous avons pr sent avec les repr sentants de la CN
115. ue l opinion de leader est on ne parle pas de la vitamine C de ne pas appliquer la mol cule le m me proc d qu aux autres M VITTECOQ Sauf si un super expert a dit que sur ce dossier typiquement on peut s affranchir des r gles M LIARD Maintenant c est une proc dure standardis e il y a un libell standard ce qui fait que cela n est pas chronophage puisque c est du copier coller Le dernier point est de la m me veine Il s agit de Humex Allergie Loratadine pour une demande de mise en acc s direct de la loratadine La loratadine est d j accept e en acc s direct C est donc un avis favorable pour nous Pas de commentaire M VITTECOQ Le copier coller est quand m me du travail pour le secr tariat de la commission et du papier Mme BECCHIO Au sujet de ce produit vous avez not Passage en libre acc s limitation de la dur e d utilisation trois jours Est ce que les conditionnements sont pr vus pour trois jours ou pour plus Le patient va en reprendre si cela est en libre acc s Pour tre logique il faudrait limiter le conditionnement M LIARD Evidemment on fait toujours tr s attention cela Afssaps 143 147 bd Anatole France F 93285 Saint Denis cedex t l 33 0 1 55 87 30 00 www afssaps fr 35 Mme BECCHIO C est comme cela en Angleterre Ils ont trois si c est trois jours M LIARD C est la m me chose C est dans un souci d harmonisation On fait toujours
116. ui est indiqu dans le traitement de l acn mais qui est un stroprogestatif avec des propri t s anti gonadotropes et anti ovulatoires mais qui n a jamais demand l indication contraception et qui n a jamais fourni d indice de Pearl donc de donn es sur son efficacit contraceptive Suite cette commission d AMM on a souhait le repasser en groupe de travail b n fice risque pour statuer et d terminer les actions engager Le groupe de travail a t d avis qu on pouvait lib rer cette demande de modification d AMM qui apporte une certaine clarification et m me si cela n est pas parfait elle permet de lever certaines ambigu t s dans le RCP Cependant cela ne r sout pas le probl me actuel de ce m dicament dont l indication est assez floue puisqu en pratique clinique il est utilis en contraception certes chez des femmes qui ont de l acn mais il est utilis pour ses propri t s contraceptives On va donc demander au laboratoire de fournir toutes les donn es dont il dispose sur l efficacit contraceptive ainsi qu une revue compl te des risques notamment ce qui est demand actuellement pour des contraceptifs oraux On va demander au laboratoire de clarifier sa position sur l indication contraception Au vu de ces donn es d efficacit et de s curit qu on leur demande pour septembre octobre on va se repencher sur le dossier C est ce que l on propose de faire sur ce dossier M VITTECOQ
117. ur traiter des sujets qui doivent merger mais pas forc ment la comparaison de toutes les cannes anglaises qui est un vrai sujet mais qui peut tre trait par un groupe ad hoc M BERGMANN J ai entendu des mots apaisants mais quand m me troublants Je voudrais quand m me revenir une certaine logique Lib ration de la semaine derni re Interview du directeur g n ral de l AFSSAPS Mais rien n a chang demande le journaliste les experts ne changent pas Le pr sident de la commission d AMM est toujours en place R ponse C est vrai Apr s l affaire du M diator pas un membre des deux commissions ne m a propos de d missionner ce qui est un peu surprenant On verra par la suite mais de mon point de vue il y a trop de membres dans cette commission qui plus est ils restent en poste trop longtemps Pouvez vous nous expliquer cela Et derri re cela nous expliquer M MARANINCHI M le Vice pr sident ne fait que commenter la presse quotidienne M BERGMANN Non je commente vos propres paroles M MARANINCHI M le Vice pr sident ne fait que commenter mes paroles retraduites Je me doutais que vous le feriez M BERGMANN J avais pr venu Verbatim il y a quinze jours j avais dit que je voulais qu on parle de cela M MARANINCHI Question de style Jusqu pr sent je me refuse faire des commentaires personnels sur les rapports sur les interviews sur les fuites Je voudrais
118. ux de DMI sur lesquels les publications sont rares sur lesquels la m thodologie d valuation pose de gros probl mes avec d une part une utilit pas forc ment d montr e et d autre part un co t souvent tr s important S il y a une r flexion c est tr s bien Ce n est pas mon domaine mais c est quelque chose qui me M MARININCHI Je vais faire une remarque en r ponse L Europe n est pas statique C est aussi dynamique En ce qui concerne les crit res de jugement il s agit d un travail qui prend du temps Une prise de position ne doit pas tre cloch e mais le bon sens est le m me partout que ce soit l Europe ou la FDA Food and Drugs Administration La discussion sur le b n fice th rapeutique existe partout et concerne les crit res de jugement de l apport d un nouveau m dicament Il y a des guidelines Ensuite il y a la r alit et la mani re d appr hender un produit Il s agit d un art difficile quoi qu en disent les normatifs II y a un mouvement dans lequel il faut tre pr sent en d fendant une opinion qui n est pas forc ment r glementaire l opinion de b n fice Dans l Europe tous les pays comptent de fa on gale Cependant dans l application des valuations europ ennes certains gros pays peuvent peser au niveau de la commission Je vous rappelle que la France et l Allemagne repr sentent peu pr s la moiti de la population de l Europe a ne fait que deux voix
119. ux travailler et la loi ne doit pas rentrer dans trop de r glementations ultra pr cises jusqu la rendre impossible appliquer La balle sera donc dans notre camp on aura la libert de mettre en uvre la loi que l ensemble de parlementaires et le gouvernement nous demandent d appliquer ce qui est notre travail en tant qu op rateur public On va faire l interface Il est vrai que les relations avec les commissions est un des sujets tr s importants que l on n a pas trait s Il faut d abord que l on sache bien comment travailler en interne c est notre travail et cela impacte votre travail Une fois qu on sera pass par cette phase il est important qu on dialogue puisqu honn tement il y a de nombreux sc narios et personne ne conna t la bonne solution Donc l id e d un s minaire ouvert sera importante M VITTECOQ Oui M DOUCET On commence 40 M DOUCET Je pense qu il est important de consacrer du temps ce que l on avait demand lors des derni res commissions cette discussion parce que l on en apprend par moments plus par les m dias qu en interne Deux sujets me posent des probl mes et seront articuler Cela a d j t soulign par M VITTECOQ Je comprends et j adh re totalement la notion de b n fice th rapeutique encore faudra t il vis vis de l Europe que l on arrive faire passer cette id e Si d un c t on bloque sur des produits car en groupe de tr
120. xie apr s deux mois de la prophylaxie Donc si on prescrit de la nitrofuranto ne dans les cystites il faut que cela soit sur antibiogramme ce qui n est pas la r gle puisqu aujourd hui les recommandations dans le monde sont suspicion de cystite bandelettes urinaires et traitement sans ECBU Examen CytoBact riologique des Urines En ce qui concerne la deuxi me indication les cystites compliqu es l ECBU est recommand syst matiquement mais souvent on commence le traitement avant le r sultat L nous sommes dans une situation ou la nitrofuranto ne peut avoir un int r t mais l encore un ECBU est demand et on peut adapter la situation En ce qui concerne la troisi me situation la femme enceinte l encore l ECBU est recommand et donc on peut adapter le traitement cet antibiotique Il reste le probl me des formes qu il faut traiter plus rapidement avant le r sultat de l ECBU On arrive donc des situations o l on a besoin de ce produit essentiellement sur des documentations bact riologiques c est le sens des modifications d AMM parce qu on risque de se retrouver dans des impasses th rapeutiques ou utiliser des mol cules qu on ne voudrait pas utiliser pour cela La derni re situation que je nai pas abord e est la prophylaxie des infections urinaires o les effets ind sirables sont bien d crits bien caract ris s Heureusement les indications de la prophylaxie des infections urinaires se sont

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