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Focus - Agence de l`Oriental

1. Partager les connaissances et prot ger les savoir faire gence conomique identifier et r pon dre aux besoins r els exprim s par les dirigeants d entreprises s agit de construire de nouveaux r seaux locaux de comp titivit et de vigi lance C est l tout le sens de la d mar che d exp rimentation de l intelligence territoriale d cid e par le gouvernement en s inspirant des innovations pionni res con ues il y a quelques ann es dans les R gions Basse Normandie Franche Comt Centre et Nord Pas de Calais La nouvelle politique industrielle que la France a adopt pour r pondre sa fai blesse globale en mati re d innovation et am liorer sa comp titivit s est tra duite par la mise en place de p les de comp titivit Fer de lance de la strat gie d intelligence territoriale leur mise en place a t sem e d emb ches Un p le de comp titivit se d finit comme une combinaison sur un espace g ographi que donn d entreprises de centres de formation et d unit s de recherche pu bliques ou priv es engag s dans une Synergie autour de projets communs au caract re innovant Ce partenariat s or ganise autour d un march et d un do maine technologique et scientifique qui lui est attach et doit rechercher une masse critique pour atteindre une com p titivit et une visibilit internationale l une des difficult s rencontr e a t la sous estim
2. de simples t ches d op ration nalisation locale de programmes de d veloppement nationaux D une certaine fa on il s agit d une nou velle vision de la gestion du d velop 20 oriental ma N 04 d cembre 2008 pement dans ses desseins sa gouver nance ses instruments et son arsenal conceptuel qui lui permettrait de s abreur ver au plus pr s des besoins des popula tions des acquis de ce qu il est convenu d appeler l intelligence Territoriale Ainsi les fonctions de planification co nomique et d am nagement du territoire dans le cadre des grandes orientations nationales devraient tre acquises tra vers l appropriation des outils de cette intelligence territoriale pour une prise en charge des multiples facettes du d velop pement r gional En effet cette nouvelle approche d appr hension du territoire se propose de relier la veille et l action publique au service du d veloppement conomique et social du territoire avec un prolongement de l Intelligence Territo riale vers le marketing territorial En outre l impr gnation par cette nou velle culture impose des pr alables en mati re de gouvernance en phase avec les chantiers de modernisation du pays Deux formes de gouvernance lui sont offertes pour conduire cette nouvelle approche de gestion territorialis e une premi re qui polarise le pouvoir et traite ensuite uniform ment les diff rents ty pes de territoires et les diff
3. Production de richesses dans un syst me complexe Pour produire de la richesse au sein d un syst me complexe comme la ZIP du Port de Marseaille Fos il est n ces saire de r aliser une analyse r trospec tive et prospective du territoire avant de mobiliser la d marche d IET pour opti miser les performances du syst me En effet il convient avant tout de partager une vision commune sur un projet de territoire s agit ici du Sch ma Direc teur Fos 2020 propos par le PAM d battu et partag par les acteurs impli qu s Par la suite des concr tisations r elles sur le terrain et un d bat public exemplaire tr s riche en outils p da gogiques ont permis de retrouver une confiance mutuelle essentielle pour aboutir Un travail de trois ans 2002 2003 2004 en amont a t n cessaire pour mettre en place les fondations pour la mise en uvre d une v ritable d marche d LE T Suites venir Pour mieux anticiper et b tir le futur de son d veloppement le PAM va pour suivre le d veloppement et la mise en place des m thodes et des outils de veille strat gique adapt s son m tier de d veloppeur de trafic maritime et d am nageur du territoire 28 oriental ma N 04 d cembre 2008 En ce sens milite activement pour la cr ation d une structure autonome d I E T de la ZIP de Fos Cette entit doit tre en quelque sorte le capteur intelligent du syst me productif de la Zone Les mes
4. Mohamed CHAFIKI Directeur des Etudes et des Pr visions Financi res Minist re de l Economie et des Finances Intelligence Territoriale d veloppement r gional deux questions li es a l adoption d une gouvernance appropri e en particulier au plan budg taire D concentration d centralisation d l gation autant de concepts qui impliquent des dispositions adapt es en mati re de finances publiques de la r flexion la mise en uvre Une cl d cisive pour l autonomie de d cision et l initiative r gionales enser la vocation conomi que et sociale de la R gion peut para tre un exercice fa cile si l on enfourche le trend confortable des discours dominants sur les vertus de la d centralisation rampante au Maroc et ailleurs Les rets des appro ches fonctionnalistes de l Etat et de ses institutions se dressent vite pour r cup rer toute vell it d analyse qui s essaye rait interroger les nouvelles logiques du d veloppement dont les configurations balbutiantes par ci par l gagnent pour tant de jour en jour en visibilit et sont en passe d afficher plus ouvertement leur port e d monstrative Pourtant et d un certain point de vue la R gion en tant qu entit territorialis e se retrouve au coeur m me des d bats sur ces nouvelles logiques mais cette fois en tant qu l ment structurant d une nouvelle vision du d veloppement et non comme simple succ dan r siduel confin
5. cart d une telle d marche tout simplement parce que le droit est une science sociale une science de l homme et de la soci t rien de ce qui concerne l homme et la soci t ne peut lui tre tranger Mais cela touche peut tre plus intens ment les juristes de droit public parce qu ils sont par fondation en quelque sorte les premiers int ress s par les probl mes pos s par le r le de l Etat l gard du d veloppement par les pro bl mes de l administration territoriale de l encadrement du d veloppement conomique du d veloppement rural et urbain et de l am nagement du terri toire et surtout par le devenir des com munaut s humaines et des individus qui sont masqu s par ces notions mais qui en sont les vrais destinataires Le juriste n est pas sociologue conomis te ou historien etc mais il ne peut ignorer aucune de ces sciences sociales car il est tributaire des unes et des autres D finir les structures et les comp tences des collectivit s territoriales internes r gions d partements communes struc tures intercommunales et aujourd hui de plus en plus souvent en raison de la coop ration d centralis e adopter et adapter ces formes de coop ration y compris la coop ration transfrontali re impliquent non seulement une ma trise des techniques juridiques mais aussi la compr hension intime des m canismes conomiques des ressorts sociologji ques des racines cultu
6. des en vironnements Les capacit s d anticipa tion et d analyse deviennent des inves tissements strat giques Dans un tel contexte les Etats et les ma nagers ont progressivement d velopp une nouvelle d marche et ses outils th o riques et pratiques afin de piloter leurs strat gies en connaissance de cause dans le d dale de ces logiques in dites s agit de l intelligence conomique La France en a fait une politique publique caract re strat gique en m me temps que les managers publics et priv s les Universit s et les coles participent au d veloppement de la d marche ses outils ses organisations ses m thodes Cette discipline permet en somme de comprendre les v nements conomi ques afin de d finir puis mener des ac tions strat giques construire le futur La posture centrale est celle de l anticipa tion Elle int gre l organisation de la s re t du patrimoine de l entreprise et la s curit conomique qui reste aujourd hui mal comprise et insuffisamment prise en compte Or elle fait partie int grante de la d marche globale d intelligence co nomique Elle a pour but de prot ger l information strat gique des firmes leur potentiel d innovation en les pr servant de la pr dation et de man uvres illicites La France travers la nouvelle politique industrielle qu elle d veloppe strat gie des p les de comp titivit et strat gie d innovation
7. rateurs dont l Agence de l Oriental 1 Martre H 1994 intelligence conomique et strat gies des entreprises La Documentation Fran aise Paris p 16 2 Besson B Possin J C 1997 Du rensei gnement l intelligence conomique Editions Dunod Contr le des flux Equipement en logements Urbanisation Culture et sport Politique fonci re Pollution de l air Pollutions Cadre de vie D chets solides et liquides Espaces verts Qualit de vie Education i Sant Services sociaux et urbains S curit des personnes Infrastructures de communication Rail T l phone Haut d bit Infrastructures de t l communication Hertzien Equipement et Cable fibre optique d senclavement rural Eau R seaux de distribution Gaz Electiricit Education rural Equipements de base Sant Exode rural Flux humains Retour la terre Syst me de financement Agriculture Structure fonci re ue Ressources humaines Activit s conomiques Tourisme rural Autres Produits du terroir activit s Artisanat rural Autres oriental ma N 04 d cembre 2008 LePoint INTELLIGENCE TERRITORIALE Intelligence tout court Driss ALAOUI MDAGHRI Ancien Ministre et Pr sident de l Association Marocaine d intelligence Economique L auteur d veloppe sa vision de l intelligence Territoriale et renvoie syst me de pr hension o le niveau de lecture change les consid rants
8. sur un syst me d interactions entre un milieu physique et biologique et un ensemble de facteurs humains dans lequel les iti n raires sociotechniques mis en jeu r v lent une originalit conf rent une typi cit et engendrent une r putation pour un produit de ce terroir La pens e strat gique moderne ac corde une grande importance non seu lement l histoire de l entreprise et son milieu d appartenance mais aussi la volont des entrepreneurs et leur es prit d entreprise C est pour cette raison qu une nouvelle notion est mise en valeur a c t d une notion de g ostrat gie celle d une cliostrat gie se basant sur le milieu environnant de l entreprise sur son champ spatial et soci tal Par ailleurs pour que les produits d velopp s sp cifiquement sur un territoire arrivent une comp tence r ellement distinctive li e au statut de terroir il faut prendre en compte trois l ments fon damentaux il faut une histoire clio un sol g o et une volont collective entrepreneuriale Une entreprise de terroir tire Sa sp ci ficit de liens de forte intensit avec un terroir identifi par des caract ristiques physiques g ographiques et agro cli matiques historiques et sociales c est a dire culturelles Cette d finition met en valeur les diverses approches et exten Sions disciplinaires de la notion Les g ographes adoptent une
9. une clien t le Demand similaire et peuvent donc interagir tant avec le client qu avec les Firms du cluster Factors sont les l ments de l environnement structurel institutions infrastructures universit s supports Demand sont les demandes sp cifiques dont les activit s permettent la fois la sp cialisation et la croissance externe 2 Voir le site web officiel des p les de comp titi vit en France accessible via www competitivite gouv fr 3 Voir les travaux effectu s sur la Triple H lice lt var cs P les de Comp titivit Fran ais Une r flexion g n rale sur leur d veloppement Henri Dou Sri Damayanty Manullang Jean Marie Dou Jr et Pierre Larrat AMIE Casablanca Maroc 2007 La Inteligencia Competitiva hoy Henri Dou Confe rence Internationale Intelligence Comp titive Madrid Universit Carlos lll 28 29 novembre 2007 conf rence inaugurale Working paper 2002 11The Triple Helix of University Industry Government Implications for Policy and Evaluation Henry Etzkowitz Science Policy Institute The Tri ple Helix University industry government Innova tion in Action Henry Etzkowitz Taylor amp Francis Ltd 2008 4 Stratinc Interreg Ill European Community wwWw r020 com ar paperlandia detalle php id_ handler 7870 2 Faire de Marseille le futur Rotterdam fran ais de la M diterran e Introduction Amiral Lacoste article Herv
10. La R gion r ve de b tir ses maisons avec la v g tation locale comme elle le faisait autrefois avec le torchis Pass isme Ce projet se veut au contraire tr s moderne pousant les tendances du d veloppement durable La production ne demande qu sortir du stade artisanal et exp rimental pour se transformer en atout conomique CHAMP ECO Biogaz un nouveau d bouch en perspective Apr s le projet de transformation de paille en p te papier sur le site de CIMV Loisy sur Marne qui devrait sortir de terre en 2008 c est au tour des communaut s de communes des C tes de Champagne et de Givry en Argonne de se positionner sur une fili re innovante en Fran ce le biogaz Une opportunit saisir dans une zone non industrialis e o l agriculture et l levage occupent l espace Apr s tude il s av re qu un projet de m thanisation r cup ration d effluents d levage pour les transformer en biogaz c est dire en nergie et en engrais ino dore est faisable sur le territoire argonnais Le co t de construction d une petite unit de transformation serait de 4 MEuro avec la cl la cr ation imm diate de trois emplois directs II n existe que cing projets de ce type en France et aucune installation de cette importance L UNION VITRY LE FRANCOIS du 23 09 2008 page 4 Herm s cr e 100 emplois La Maroquinerie des Ardennes Bogny sur Meuse compte investir 6 45 M Euro d ici 2010 Le site r alise actuellemen
11. Migrations Drains Gains 2 Transfer Of Knowledge Through Expatriate Na tionals TOKTEN lanc par PNUD en 1977 3 Forum International des Marocains de l Etran ger www fincome ma 4 L intelligence r gionale ou l urgence innova trice note de cadrage Philippe Clerc 2008 5 Centre National de la Recherche Scientifique et Technique Une recherche de haut niveau au Maroc point de d part d une industrie chimique moderne oriental ma N 04 d cembre 2008 39 Eclairages R mi BILGER 18 1 09 7 18 08 82388 18 68 1 10 28 0 0 1917 11 18 L approche strat gique des Chambres de Commerce et d Industrie en France Remi BILGER Directeur G n ral CRCI Bretagne Alexandre COLOMB Responsable du P le Innovation CRCI Bretagne travers le cas de la R gion Bretagne France les auteurs soulignent les liens entre l innovation et l Intelligence Economique sa prise en compte se traduit par l adoption de structures op rationelles appropri es de r flexion et de mise disposition de l information voire de conseil et de stimulation au sein des Chambres de Commerce et d Industrie Le territoire est l chelle choisie pour ce faire les secteurs d activit s s lectionn s d finissent les champs d intervention n r seau des CCI en pleine mutation Les Chambres de Commer ce et d Industrie CCI sont des tablis sements publics repr sentant les int r ts des entreprises
12. cembre 2008 9 Eclairages Nous allons illustrer par un cas concret la richesse de l apport d une d marche d intelligence Economique Territoriale dans la gestion d un projet territorial de long terme complexe car impliquant des acteurs et des parties prenantes aux int r ts souvent oppos s voire trangers L I E T fera alors appel l in telligence sociale l intelligence techno logique la prospective et l intelligence organisationnelle pour un management revisit des grands projets complexes La d marche est ici explicit e travers le cas de l am nagement de la Zone Industrialo Portuaire de Fos partie du Port Autonome de Marseille Sur cette Zone les enjeux sociaux c toient les enjeux industriels et ceux du d velop pement durable En effet les diff rentes industries pr sentes doivent faire face la pression de la concurrence et la globalisation des march s tout en res pectant les zones naturelles prot g es Le Port Autonome se trouve ainsi la crois e des chemins Les d fis du d veloppement industriel Quarante ans apr s sa cr ation par d cret minist riel la Zone Industrialo Portuaire du Port de Marseille Fos va t elle concr tiser ses promesses Apr s plus d une d cennie sans aucune im plantation industrielle elle comptabilise aujourd hui plus de 3 5 milliards d Euros d investissements en projets dans des secteurs aussi divers que la sid rurgie l nergi
13. d cembre 2006 e une r forme profonde des modes de gouvernance tous les niveaux de fonctionnement de mani re pr ser ver la propri t intellectuelle et viter toutes pratiques conduisant au d voie ment des projets tablir un climat de confiance est fondamental pour la mo bilisation des comp tences au service du d veloppement Trois exemples des actions men es par S amp D illustrent les difficult s r ussir des projets de transfert scientifique techno logique et conomique Le premier est de niveau r gional l initiative de S amp D une station d pura tion des eaux us es a t propos e une Commune avec une technologie rustique allant le traitement des eaux us es la production de biomasse valo risable soit en alimentation pour b tail soit en compost ou encore en biogaz La proposition a t adress e en 2003 Nous sommes en 2008 le projet n est pas encore achev et les conditions d exploitation de la station non d finies En cause le suivi le financement les comp tences locales bureau d tude incapable de suivre les plans fournis etc absence d institutionnalisation de la collaboration Le deuxi me est de niveau national l initiative de S amp D suite une sollicitation de la Communaut d Agglom ration de Toulouse en France le projet d associa tion du Maroc au programme GALILEO de radionavigation satellitaire a d marr en 2002 l
14. l intelligence Economique R gionale a t labor e pendant que se d roulaient des crises majeures bouleversant l ordre des rapports de puissance conflit Rus sie Georgie et intervention difficile de l Union Europ enne mais surtout lor dre financier du monde Soudain les faits r v lent la volont de puissance de la Russie ou l incroyable laisser faire du march et des d cideurs l absence totale de dispositif de veille et d alerte collectif les formidables cour bes d aveuglement des gouvernants Soudain les experts ne savent plus pr voir encore moins Plus personne n ose parler du futur sauf dire qu il est cette fois bien impr visible ou plut t que la source d innovation indispensable sa construction s est brutalement tarie Cassure majeure pr dite par d inaudi bles Cassandre elle n en surgit pas moins 4 oriental ma N 04 d cembre 2006 violemment au moment o le monde des d cideurs internationaux nationaux et locaux d couvre l hyperconcurrence et la guerre de l intelligence d fi central et consid rable qui les oblige repenser les rapports de force et leurs analyses leurs organisations jusqu aux fondamen taux des politiques industrielles Gageons que les auteurs marocains et fran ais ont t inspir s par cet en vironnement dans la r daction de leurs contributions car il le faut imp rative ment En effet l impact de la crise finan ci re
15. ologiques L intelligence culturelle exprime cette synergie entre ces deux formes de re lance C est cette capacit relier en tre eux les savoirs et les m thodologies des diff rents domaines de l art de l histoire et du tourisme pour en d ga ger des enjeux et des probl matiques communs transversaux l apport de la culture au tourisme l impact du touris 44 oriental ma N 04 d cembre 2006 me sur le d veloppement local d une R gion ou la valorisation du patri moine mat riel et immat riel d une ville ou d un Etat forment nouveau champ de savoir int gr o int gra ble dans lequel les expertises et les innovations viennent prendre toute leur place pour s ajuster les unes aux autres en une vision nouvelle et par tag e du territoire commun L intelligence culturelle va dans un pre mier temps inventorier et rassembler les acteurs et les diff rents projets existant sur un territoire donn pour les interpe ler sur la double finalit du sens et de la rentabilit Cette confrontation des enjeux collectifs et des initiatives indi viduelles dessine nouveau cadre de r f rence qui va permettre d valuer distinctement chaque porteur de projet chaque op ration priv e ou publique se lon une m me m thodologie la logique de d veloppement du territoire La performance conomique des inves tissements priv s et la valorisation so ciale des politiques publiques dialo
16. rents niveaux d organisation de l espace Une secon de qui se structure plusieurs niveaux afin de s adapter aux diff rentes chelles territoriales Le Maroc est ainsi engag dans un vaste processus de r novation et de mise ni veau de sa gouvernance territoriale La mise niveau dont il s agit ne se r f re pas un mod le international mais l tat d avancement de la soci t Ce pendant l volution souhaitable est celle qui est d ores et d j engag e privil giant la d concentration au niveau r gio nal et la d centralisation au niveau des villes Cette formule est parfaitement co h rente mais le diptyque d centralisa tion d concentration ne peut pas fonc tionner correctement sans une Courroie de transmission adapt e ce genre de probl me c est la d marche contrac tuelle conjugu e une adaptation du processus budg taire aux exigences de la d concentration L adoption d une politique contractuelle constitue une v ritable mutation cultu relle pour les administrations et stipule le passage de rapports institutionnels hi rarchiques des rapports n goci s et contractuels Loin de constituer une perte d autorit pour l administration la d marche contractuelle est per ue comme tant un nouveau mode d exer cice de l autorit b n fique pour l Etat du point de vue politique et financier La r ussite de la politique contractuelle d coule de la capacit
17. y a cer tes des acquis mais en terme d impact la situation nous impose aujourd hui de poser la probl matique l gale et insti tutionnelle de la LOF Cette question a t inscrite comme engagement clair dans la d claration du Gouvernement travers la r alisation de pr alables tech niques juridiques et institutionnels qui seuls peuvent donner un sens l effica cit attendue de la gestion ax e sur les r sultats Une v ritable gestion ax e sur les r sul tats bas e entre autres sur des indica teurs de performance est une question fondamentale car il s agit d valuer les politiques publiques au regard des ob jectifs nonc s et des moyens mis en chantiers pour les atteindre et surtout par rapport aux impacts qui en taient atten dus au niveau des populations cibles y compris aux niveaux local et r gional L adaptation du processus budg taire aux exigences de la d concentration permet trait aux services d concentr s de s ac quitter convenablement de leurs nouvel les responsabilit s et d largir les marges de man uvre accord es aux responsa bles locaux dans l utilisation des cr dits qui leur sont d l gu s Le transfert des responsabilit s aux services d concen tr s induit la d clinaison au niveau local des pr occupations de performance de transparence et de reddition des comp tes De m me le renforcement de la d concentration budg taire implique lintro duction d
18. Au plan national litem est li la d centralisation au plan r gional c est l chelle m diterran enne au plan mondial l optique du d veloppement durable pr vaut ace aux enjeux actuels des temps pr sents en mati re de d veloppement trois oppor tunit s s offrent qui en tant que d cideur veut en tirer avantage pour le plus grand nombre Elles repo sent toutes sur une v ritable intelligence territoriale et se situent au niveau interne de chaque nation au niveau r gional et au niveau mondial Au niveau de la nation les forces l u vre exigent de plus en plus de participa tion et donc d autonomie dans la ges tion des affaires locales Au niveau des ensembles r gionaux la construction d ensembles compl mentaires conomiquement et poli tiquement repr sente une aspiration latente r elle et un imp ratif conomi que certain Au niveau mondial les grands enjeux g o strat giques de toutes natures notamment environnementaux ren dent n cessaires plus de coop ration et d action collective concert e Les actions mener ces trois niveaux doivent s articuler de mani re compl mentaire pour tre efficaces 6 oriental ma N 04 d cembre 2006 niveau interne de chaque nation d centralisation et autonomie L aspiration l gitime la reconnaissance de la sp cificit des r alit s locales et la demande de participation et d autonomie des popul
19. On ne peut plus aujourd hui dans ce Maroc responsable et moderne voulu par Sa Majest le Roi Mohammed VI faire de l conomie h teli re de luxe les lundis et mardis et du d veloppement solidaire o environnemental le jeudi Il ne peut y avoir qu une seule strat gie pour un territoire donn et c est cette strat gie territoriale et donc ses ga rants et animateurs Wali Maires Direc teurs d Agence red finir le sens et les enjeux Concr tement le tourisme responsable L int gration d un grand projet touris tique ou culturel mus e parc naturel site class patrimoine b ti dans une d marche d intelligence culturelle est spectaculaire rassembler les diff ren tes dimensions conomiques sociales environnementales de chaque projet en concurrence ou en compl ment sur un m me territoire donn fait imm dia tement appara tre les oublis les man ques les risques et les lignes de force porteuses tr s souvent transversales L conomique ne peut plus tre disso ci du social de l ducatif mais aussi du culturel l investissement culturel doit tre rentable conomiquement et la va lorisation conomique d un territoire o Le mus e Guggenheim de Bilbao d une marque profite de sa dimension culturelle de plus en plus reconnue Bilbao n est connue que par l existence du Mus e Guggenheim qui d verse tous les ans 50 fois son chiffre d
20. a inscrit la s curit cono mique celle des PME PMI sensibles au c ur de sa politique de croissance L apprentissage de l intelligence cono mique depuis une quinzaine d ann es a eu un impact majeur sur l Etat lui im posant progressivement de d passer le cadre de ses missions traditionnelles de contr le et de sanction devient dans les faits un Etat strat ge et partenaire des entreprises Cette r volution a t dyna mis e par la mise en place de la nouvelle d centralisation L intelligence territoriale au c ur du d veloppement local Ainsi la politique publique d intelli gence conomique en France trouve aujourd hui champ d application ma jeur au niveau territorial Sa gouvernance d centralis e prend en compte notre di versit la vari t de chaque bassin d acti vit s et permet nos R gions de s ins rer au mieux dans la grande dynamique de la mondialisation La politique innovante d in teligence territoriale et les actions qui en d coulent ont acquis une v ritable densit avec programme couvrant l ensemble du territoire national Le r cent lancement de la strat gie des p les de comp titivit a encore renforc la visibilit la coh rence mais surtout l utilit d une telle politique D vidence la concurrence internationale n pargne plus les territoires ni leurs po pulations qui participent la dynamique essentielle d innovation et de cr
21. affaires pro pre dans l conomie locale Cette forme innovante de logique des affaires s ins crit dans ces nouvelles strat gies territo riales ces nouveaux partenariats publics priv s ces nouveaux modes d cono mie collaborative Nous sommes bien en face d un nouveau mod le de raisonne ment de gouvernance territoriale Lorsque j ai pr sent en 2006 un grand projet de parc touristique culturel au Sul tanat d Oman la Ministre du Tourisme ne m a pos que trois questions qui montrent le niveau de maturit et de res ponsabilit de cet Etat exemplaire e Que vous fassiez du profit avec ce projet je n en doute pas un instant si non vous ne seriez pas l aujourd hui mais qu est ce que ce projet va appor ter notre pays sur le plan conomique mais aussi ducatif environnemental et social e Le projet va n cessiter de faire venir et vivre sur place pendant trois ann es de travaux de 800 1000 ouvriers et je ne vois pas trace de la fa on dont vous pensez les accueillir les loger leur assu rer une vie sociale et familiale correcte et d cente e Votre projet pr voit le recrutement de 600 emplois omanais il faut penser une ville qui fasse d eux la fiert de notre Ds pays qui repr sente toutes les r gions du pays tous les m tiers dont vous avez besoin il faut que votre projet soit une vitrine de notre d veloppement na tional Les exemples sont n
22. ancrage proche des r alit s des besoins des en treprises mais aussi des administrations et des collectivit s territoriales ce titre ssl Associer s curit nationale et d veloppement local la r ussite des p les de comp titivit s av re indispensable pour conforter du rablement cette approche pragmatique de la politique publique 1 Actions conduite l initiative de certains Pr fets partir de 7992 Programme exp rimental conduit dans 9 R gions en 2004 sous la coordi nation du Minist re de l Int rieur Programmes de s curit conomique adapt s aux p les de com p titivit partir de 2006 2 La p riode qui a suivi la publication du rapport au Premier Ministre sur la mise en place d une po 0 publique d intelligence conomique par le d put Bernard Carayon en juin 2003 s est ca ract ris e par une forte m diatisation du concept allant dans le sens d une proximit avec des ac tions de renseignement La plupart des articles publi s ont r alis un amalgame entre espionnage conomique et intelligence conomique Espion nage pratiques ill gales et intelligence conomi que sont ainsi accol s dans un nombre significatif d articles de presse parus depuis dix ans environ 20 de la totalit des articles traitant d intelligen ce conomique J emploie le terme incantatoire car intelligence conomique a aussi t per ue comme un produit dans l air d
23. ce num ro et je re mercie les auteurs qui ont accept de partager leur expertise avec nos lecteurs Per mettez moi de rappeler cette occasion que tous les auteurs qui contribuent la revue Oriental ma le font b n volement et m ritent ainsi un hommage appuy Je voudrais souligner notamment la contribution exceptionnelle de M Philippe Clerc ce num ro expert fran ais en intelligence conomique reconnu au plan international et ami du Maroc qui a bien voulu en coordonner la partie fran aise M Mohamed MBARKI Directeur G n ral de l Agence de l Oriental LePoint PR AMBULE R gulation et gouvernance Philippe CLERC Directeur de l Intelligence Economique l Assembl e des Chambres Fran aises de Commerce et de l Industrie Coordinateur des contributions venues de l tranger l auteur a pu analyser l ensemble des articles r unis pour ce num ro avec le recul n c ssaire et la hauteur de vue qui s impose Ce pr ambule replace les approches et analyses compl mentaires ainsi que les exp riences v cues comme de tr s utiles supports de r flexion la d marche exigeante et forc ment globale que l Oriental devra suivre pour b tir son Intelligence Economique R gionale le est comme un signe ou plu t t le rappel signifiant l urgen ce de l anticipation de l ana lyse de la prospective et de la vigilance En effet la pr sente livraison de la revue Oriental ma sur le th me de
24. concep tion largie du territoire de r f rence autour de la notion d ancrage territo ral Cette notion est galement d ve lopp e par des sociologues notam ment Zimmerman Il en d coule que le produit ainsi que l entreprise de terroir sont encastr s dans un tissu de rela tions sociales ce qui conduit voquer les ressources et les comp tences pro pres au milieu et aux acteurs Dans ce sens plusieurs auteurs tels B rard et Marchenay largissent le domaine de recherche aux aspects ethnocentriques du terroir incluant la dimension culturelle afin d interpr ter le mode de constitution du terroir en tant que source d avantage concurrentiel fond sur des ressources ou des comp tences distinctives t si on posait enfin le projet de cr a tion touristique artistique ou culturel dans les m mes termes Le d veloppement durable et l volution de la sensibilit de la soci t civile of frent ils des opportunit s pour la recher che de financements nouveaux Des financements nouveaux gr ce au marketing certainement mais surtout l obligation de repenser le concept m me de tourisme Les agences abu sent aujourd hui des qualificatifs dura ble thique responsable citoyen Com ment d finir conceptuellement de fa on s rieuse le tourisme thique Certai nement pas par son contenu contraire ment ce qui est lu souvent mais par les m thodes Ce n est pas supprimer un palai
25. de l Etat parler d une seule voix en R gion en la per sonne de son repr sentant qui devrait disposer des moyens n cessaires pour effectuer la mise en coh rence des pro jets issus des diff rents d partements La question des Finances Publiques reste centrale par rapport la gouvernance conomique territoriale et la d mocratie En mati re de r forme dans ce domaine deux d marches sont en vigueur actuel lement de par le monde Celle qui d ter mine l avance une strat gie de r forme assise sur Un cadre institutionnel juridique et conventionnel sanctionn par des lois dont l op rationnalisation est d clin e g n ralement sur le moyen terme C est le cas de la R forme LOLF en France La deuxi me d marche est celle adopt e par le Maroc Elle consiste introduire de mani re pragmatique et progressive une dynamique de r forme du processus budg taire sans r vision de la Loi Orga nique des Finances LOF en vigueur Dans la mise en uvre de cette r forme au Maroc les possibilit s de r am nage ment du processus budg taire ont beau coup avanc en introduisant les grands principes de la globalisation de la d concentration et du partenariat Ce qui a suscit des r am nagements au niveau de la cha ne de la d pense publique no tamment le regroupement de la TGR et du CGED avec l id e d voluer vers une gestion ax e sur les r sultats Dans le cadre de ce processus
26. de noter malgr tout que lho rizon o ces questions se poseront avec une acuit sans pr c dent est peine de deux ou trois d cennies C est dire l ur gence de r flexions et d actions collecti ves appropri es Les d fis gigantesques auxquels l humanit en tant qu esp ce sera confront e ne laissent aucun autre choix On s arr tera du point de vue qui est le n tre dans cette modeste contribution celui des opportunit s et des actions entreprendre court terme au niveau mondial sur la question de l environ nement qui doit s articuler troitement avec les actions locales et r gionales Cette question rev t aujourd hui une ur gence singuli re en raison du r chauffe ment climatique Le dernier rapport du GIEC Groupe Intergouvernemental d Ex perts sur l Evolution du Climat le montre assez Elle repr sente cependant une opportunit dont on peut largement tirer profit en termes d adaptation des modes de consommation et d innovations pour un comportement nerg tique plus res pectueux des quilibres naturels Le concept de d veloppement durable revu et corrig la lumi re des nouvel les donn es n a de chance d tre r el que dans la mesure o il est concert l chelle internationale afin que des solutions quilibor es et b n fiques pour tous soient trouv es est parfaitement clair aujourd hui que sans une politique volontariste de tous Etats Unis E
27. de quatre axes e sensibiliser et former e identifier et prot ger les technolo gies cl s 9 contribuer cr er des r seaux entre secteur priv et sph re publique e Valoriser enfin l image de la R gion en faisant mieux conna tre ses atouts Un partenariat privil gi entre les entreprises les collectivit s et l Etat Dans ce cadre et pour accompagner les r volutions organisationnelles et culturelles n cessaires il est essentiel de prendre toute la mesure de l int r t du partenariat entre les sph res publi que et priv e Tirer le meilleur parti de l information et construire des r seaux de connaissance constituent des en jeux strat giques De ce point de vue la France tarde se transformer En effet si des r seaux remarquables de recueil et d exploitation de l information irriguent l conomie l efficience du dispositif glo bal d intelligence conomique se trouve entrav e par un syst me fortement cloi sonn et trop faiblement coordonn L intelligence territoriale constitue une r ponse majeure cette probl matique e d velopper les synergies entre les en treprises les collectivit s territoriales et l Etat vers une comp titivit accrue 9 s curiser les organisations et les sys t mes d information e appuyer les entreprises et les R gions dans leurs strat gies concurrentielles et coop ratives s agit en fait de contribuer rassem bler des nergies et des co
28. des cons quences viden tes sur la s curit des fronti res et les r seaux de criminalit Une strat gie d intervention de l Agen ce fond e sur l inclusion conomique sociale et culturelle avec des objectifs court et moyen termes des actions de d veloppement qui traitent la sym bolique frontali re avec comme priori t s par exemple e la requalification urbaine avec une vision urbaine participative r nov e et repositionnant Nador comme m tro pole m diterran enne 9 13 mise niveau du poste frontalier afin de traiter la symbolique du pas sage entre deux univers socio cono miques et culturels 9 la nouvelle voie de chemin de fer reliant Nador au r seau ferr natio nal puissant levier culturel d insertion de la Province de Nador dans le tissu conomique national e l appui aux actions culturelles tel le i 5 7 11 1 BR NN L Figuig p le d conomie oasienne Festival Imerqane reconnaissant Na dor son identit culturelle etc 3 Intelligence Economique R gionale et ancrage de la R gion dans l espace euro maghr bin Conform ment aux orientations stra t giques du Royaume ouverture co nomique sur de nouveaux espaces conomiques en particulier l espace euro maghr bin Oriental en raison de sa position g ographique a une po sition de choix pour d velopper des re lations conomiques sociales et cultu relles mutuellement fructueuses a
29. elles sont carr ment sportives par incorporation de fibres de carbone Le Feutre Mouzon dans les Ardennes a trouv des voies de d veloppement dans les loisirs cr atifs avec la feutrine la d coration et le design tout comme dans la confection o il est appr ci dans les dessous de cols de vestes Fait de fibres textiles naturelles et cologiques laine ou de fibres synth tiques c est un non tiss Ce feutre est toujours assembl par une action m canique combin e de la chaleur Et il s int gre parfaitement aux nouveaux mat riaux complexes promis un bel avenir PERFORMANCE mars 2008 oriental ma N 04 d cembre 2008 DIASPORAS ET INTELLIGENCE 0 0N 0V C0 zae ON Enjeux d fis et perspectives Faouzi LAKHDAR GHAZAL Pr sident de l association Savoir et D veloppement et membre du CCME La diaspora scientifique technique et conomique est potentiellement une richesse humaine notamment elle est en situation de contribuer avec force au d veloppement durable du Maroc Apr s plusieurs essais pour la mobiliser nombre d checs et d absences de suites sont constat s Sur cette base lanalyse de cette communaut dans son ventuel rapport renouvel sa R gion d origine est tent e par l auteur qui s inqui te de la faisabilit et des chances de r ussir cette implication tant pas expert en mati re d intelligence Economique ma contribution est plut t un retour d exp rience en tan
30. et Gestion de Crise Institut National des Hautes Etudes de S curit 19 Oriental ma Exclusif INTELLIGENCE CONOMIQUE PROSPECTIVE ET VEILLE STRAT GIQUE CONOMIQUE R GIONALE INTERVIEW Michel ROUSSET Agr g de droit public et de science politique Professeur et Pr sident honoraire de l Universit des Sciences Sociales de Grenoble L intelligence conomique au service des territoires 17 L intelligence Territoriale au service d une vision r nov e du d veloppement Mohamed CHAFIKI Directeur des Etudes et des Pr visions Financi res Minist re de l Economie et des Finances 20 ENCADRE Mohssine SEMMAR Directeur des Etudes et de la Planification Industrielle SYST ME DE VEILLE DANS L INDUSTRIE AU MAROC Minist re de l Industrie du Commerce et des Nouvelles Technologies 22 Intelligence conomique et dynamique des territoires quels enseignements pour le Maroc Driss GUERRAOUI Vice Pr sident de l Association Marocaine de l Intelligence Economique INTELLIGENCE CONOMIQUE ET D VELOPPEMENT TERRITORIAL La Zone Industrialo Portuaire de Fos Herv MOINE Port Autonome de Marseille Philippe CLERC Directeur de l Intelligence Economique et des TIC Assembl e des Chambres Fran aises de Commerce et de l Industrie Henri DOU ESCEM Tours et CIWORLD WIDE organisation 37 L APPROCHE STRAT GIQUE 40 DES CCI EN FRANCE L INTELLIGENCE CONOMIQUE AU SERVICE DU D VELOPPEM
31. exper tise recherche d veloppement mana gement et veille strat giques Car du fait de cette complexit crois sante tous ces acteurs sont de plus en plus sollicit s remplir de fa on coor donn e quatre missions essentielles e comprendre et analyser l environne ment dans lequel ils voluent pour ac cro tre leur capacit d adaptation aux r alit s changeantes de celui ci e pr voir et anticiper les volutions futu res de leurs situations respectives exp rimenter des solutions originales appropri es et adapt es leurs sp cifi cit s ressources et contraintes e cr er et innover pour accro tre leur comp titivit et les performances glo bales de leur organisation Ces missions concourent en fait faire participer tous les acteurs de la collecti vit nationale la mise en uvre d une prospective au service d une gouver nance intelligente du d veloppement conomique et social de leur territoire Et c est dans ce sens que r sident fon damentalement l utilit l int r t et les apports de l intelligence conomique Con us ainsi les enjeux de l intelligence conomique pour la dynamique des territoires sont de taille En effet aussi paradoxale que cela puisse para tre la mondialisation des conomies et la globalisation des changes s accompa gnent d un regain d int r t pour les terri toires et pour la gestion de proximit Aujourd hui les mouvements de
32. innovation dont les programmes sont consign s dans les Sch mas R gionaux de D velop pement Economique Le SRDE breton adopt en octobre 2006 met ainsi l ac cent sur les points suivants e n cessit de maintenir et d velopper une activit productive et industrielle e importance d une recherche perfor mante e volont de faire de l innovation le mo teur de la croissance de demain avec la mise en uvre d une Strat gie R gio nale d innovation SRI e n cessit de r ussir l int gration des technologies de la communication comme facteur essentiel de performan ce des entreprises 9 r le de la puissance publique et de la R gion dans le d veloppement co nomique L Etat publie une circulaire du Premier Ministre en septembre 2005 fixant le cadre du d veloppement d une po tique d intelligence Economique l chelle de la R gion sous l autorit du AN Ag AN A 1 Une culture de l innovation et un ancrage dans la tradition Rennes Pr fet Le document contient les moda lit s de gouvernance et d organisation de la strat gie d intelligence Territoriale Est en particulier demand e la cr ation d un Comit de pilotage r gional charg d adopter et d assurer le suivi du Sch ma R gional d intelligence Economique Comit auquel la CRCI est associ e D ploiement d une strat gie consulaire d appui l innovation et d L E Dans ce contexte r pondan
33. lectrique ferroviaire chimie auto mobile nouveaux mat riaux biom dical services aux entreprises bois et papier agro alimentaire L institut pour l information scientifique et technologi que et son Centre pour les changes internationaux sont bas s sur la Zone nationale de d veloppement industrielle de haute technologie de Changsha Ils pilotent la mise en place d un centre d intelligence comp titive Les objectifs ont t d finis par les auto rit s l innovation et l intelligence com p titive servent le d veloppement des entreprises Pour cela il convient de mettre en oeuvre une politique publique d intelligence conomique et territoriale l une des premi res actions consiste en la stimulation et la formation des en treprises et des fonctionnaires l intelli gence comp titive Trois fora ont t lanc s e un forum institutionnel pour travailler sur les m thodes d appui et sur la gou vernance e Un forum d entreprises pour d battre des modalit s de mise en place d un centre d intelligence comp titive d entreprise 9 un forum d experts en intelligence technologique et comp titive pour d battre sur les modalit s de d veloppe ment des usages en mati re l intelligen ce comp titive Voici quelques questions issues du fo rum auquel j ai particip 9 quelles sont les modalit s de mise en place de plateformes d mat rialis es de services d intelligence concurr
34. mondiale sur les tissus productifs et la configuration des forces concurren tielles ainsi que des int r ts coop ratifs tout comme le surgissement et ce des mutations vont rendre plus ob sol tes encore nos outils nos m thodes et nos dispositifs d expertise et d intelli gence des avatars du monde Voil une opportunit pour innover en la mati re sous formidable contrainte et acc l rer l invention de nouveaux modes de d veloppement en connaissance de cau se notamment travers une strat gie d intelligence Economique R gionale La d cision de M Mbarki Directeur G n ral de l Agence de l Oriental de consacrer l Intelligence Economique R gionale un num ro de la revue Orien tal ma r pond cet imp ratif et consti tue une innovation en soi Int grant des r flexions d experts marocains et fran ais il provoque les conditions d une fertilisation crois e d exp riences et de volont s Cette d cision et cette vision sont les premi res pierres d angle de cette d marche exigeante Cette derni re devra tr s vite irriguer les actions consolider les projets et inspirer les coop rations nourrir les batailles et s curiser les organisations Actions et projets pour l Oriental actions et pro jets pour partenariat maroco fran ais fond sur l arrimage et l change de nos capacit s d intelligence strat gique Cet axe est n cessaire et fondateur si notre
35. mont e en puissance du dispositif d intelligence conomique et sa d cli naison l chelle des Provinces illus trant merveille ce que j ai appel le paradoxe de Porter plus les mar ch s se mondialisent plus l ancrage territorial devient indispensable plus les syst mes locaux d innovation doivent se doter de puissants r seaux de savoir Avec l ouverture au monde entr e de la Chine dans l OMC les entreprises chinoises apprennent man uvrer sur de nouveaux chiquiers concurrentiels L entreprenariat et le go t du risque se L En Chine de puissants syst mes locaux d veloppent lib rant de nouvelles for ces productives qui viennent bousculer les avantages concurrentiels d cono mies d velopp es mais aussi mer gentes L innovation devient la strat gie ma tresse de la politique nationale Aujourd hui le nouveau mod le de d veloppement de la Chine repose sur les bourgs devenus des plateformes g in novation de v ritables clusters irrigu s par les nouveaux centres techniques qui en forment le c ur Cette orien tation est corrobor e par le professeur Qiao Miaho qui pr sente le d velop pement du competitive technological intelligence comme corollaire du mo d le de d veloppement voulu par la Chine c est dire tir par l innovation et la cr ativit pour mettre terme l image d ternels imitateurs gt et trouver des raccourcis technol
36. oeuvre dans les diff rents modes d intervention de l Agence pr pare celle ci devenir un centre f d rateur de ressources d intelligence Econo mique R gionale par le biais notam ment de son travail de capitalisation de lexpertise des r seaux de parte nariat progressivement mis en place au plan national et international de son positionnement comme instru ment d assistance au service des ac teurs locaux de son r le d interface entre les chelons national r gional et international oriental ma N 04 d cembre 2008 33 La R gion Champagne Ardenne France est partie prenante d un projet conjoint avec la R gion de l Oriental projet int gr programme d appui intitul Accompagnement du Processus de D centralisation du Maroc Le partenariat permet l change d exp riences et la Champagne Ardenne y apporte une expertise li e ses sp cificit s notamment une conomie r gionale diversifi e assise sur un tissu de PME PMI dynamique et technologique la fois L Intelligence Economique Territoriale y prend de facto un r le essentiel Des ressources naturelles nombreuses un savoir faire reconnu et une grande capacit d adaptation aux nouveaux m tiers l industrie de Cham pagne Ardenne joue la diversit La Champagne Ardenne fait partie des R gions fran aises qui attirent le plus les investisseurs trangers ce qui prou ve bien l int r t et la confiance accor d s au poten
37. poque le Maroc tait le seul pays du pourtour m diterran en sur les rangs L objectif tait triple d velopper le partenariat formation in dustriel recherche amp d veloppement entre le Maroc et le P le de comp ti tivit mondial A ronautique Espace et Syst mes Embarqu s En clair dupli quer l chelle du Maroc ce P le en fonction de nos besoins sp cifiques Nous sommes en 2008 et le bilan est le suivant nomination d un coordina teur national par l ex Premier Ministre d signation d un comit interminist riel candidature du Maroc par le Ministre de l Equipement et des Transports aupr s de l Union Europ enne cr ation d un Groupement conomique et nomination de son directeur promesse d y affecter 10 millions d Euros pour d velopper le programme promesse non tenue ce jour Entre temps nos voisins se sont positionn s ont d fini leurs priorit s et allou les budgets n cessaires Cons quence le Maroc est en passe de rater cette extraordinaire opportunit en ter mes de science de technologie et de secteur productif g n rateur d emplois Le dernier exemple concerne la cr ation d un laboratoire international associ au CNRS fran ais Le projet voqu en 2003 a conduit associer les chimistes des Universit s de Rabat Marrakech F s et Ifrane le CNRST marocain et la Structure F d rative Toulousaine en Chimie Mol culaire constitu e de qua tre laboratoire
38. simplifier les m mes familles qui vitent les mus es vont dans des parcs d attraction machines sous o elles d pensent en deux heures une semaine de travail Si les mus es pouvaient se rendre plus attractifs plus ouverts plus communi cants ils pourraient attirer des publics nouveaux vari s h sitants qui passe raient volontiers des heures de vacances dans un espace culturel o artistique Mais il faut repenser la sc nographie laccrochage et l espace mus al y a une r elle demande qu il faut faire mer ger en respectant les h sitations les ignorances et les timidit s L avenir des trois ou cinq prochaines ann es est de concilier sur un m me territoire des projets de d veloppement Bab Sidi Abdelwahab Oujda int gr s l conomie locale et grand projet culturel ou touristique avec une pr f rence pour le culturel ou l artistique de dimension internationale qui saura attirer sur le site les touristes faisant vivre tous ces r seaux de proximit sans l autre est aujourd hui suicidaire et vou l chec tant sur le plan conomique concurrence internationale des destina tions et force du rapport prix qualit de l offre tonnement que social aggrava tion des carts entre riches et pauvres d aux retomb es du site touristique Aucun des deux pris s par ment n est plus acceptable aujourd hui et cela me semble tre le grand avantage du Ma roc s
39. thodes traditionnelles de don ner une vue d ensemble du sujet trait sur une seule planche de synth tiser une information de plus en plus abon dante d organiser et de structurer les Savoirs Les domaines de veille strat gique sont ainsi appr hend s dans le cadre d une vision globale et syst mique mettant Pr requis du D coupage D coupage humain D coupage conomique Routes autoroutes Chemin de fer Equipement du territoire R ussir le d veloppement territorial en infrastructures lourdes Ports en services de bases A roports Ecoles H pitaux Population littorale Concentration des activit s Concentration littorale Pollution C tes sableuses Eaux de baignade Richesses naturelles Ressources halieutiques D veloppement portuaire D veloppement industriel Activit s conomiques Tourisme loisirs R ussir le d veloppement territorial D veloppement Equit territoriale D veloppement du littoral Gestion de l espace urbain en vidence les interactions et les inter d pendances afin d clairer les ques tions du pr sent et de l avenir sans perdre la richesse de la complexit Le sch ma ci apr s se veut une illus tration de la m thode heuristique appli qu e la probl matique du d veloppe ment territorial consid r comme un n ud du futur Le choix de cette pro bl matique converge avec les pr oc cupations d un certain nombre d op
40. une meilleure connaissance des volutions et en une intelligence des processus de change ment en vue d accro tre les capacit s d adaptation des acteurs du d velop pement Le choix d indicateurs appro pri s quantitatifs mais aussi qualita tifs facilite la d tection des tendances des signes de rupture ou de tout autre signal faible servant construire une vi sion prospective ou entreprendre une activit de veille strat gique La veille strat gique est l une des prin cipales missions de l Institut Royal des Etudes Strat giques IRES La pros pective strat gique et op rationnelle sont appliqu es une dizaine de do maines de veille La prospective stra t gique consiste valuer les risques possibles et les opportunit s qui se pr sentent moyen et long termes D centralisation D concentration Elites locales Participation des acteurs locaux Recettes L Ressources financi res D penses des collectivi s locales D coupage administraftif Gouvernance locale d veloppement local La prospective op rationnelle a pour objectif d apporter des solutions possibles et durables aux probl mes structurels imm diats ou surgissant court terme V ritables champs de connaissance les domaines de veille strat gique sont d compos s en syst mes et sous sys t mes gr ce la m thode heuristique Celle ci permet de penser la complexi t de mani re innovante par rapport aux m
41. 4 et en 1996 sans plus de r sultats Ceci n a heureusement pas d courag les initia tives personnelles tant au Maroc qu l tranger de nouer des collaborations et des partenariats fructueux qui restent limit s comme toute action individuel le et qu il serait d ailleurs int ressant d identifier et d tudier en termes d im pact conomique et social En 2004 le programme FINCOME a t labor et oriental ma N 04 d cembre 2008 3 lairages mis en uvre par le gouvernement avec laide du PNUD il a pour but de favo riser la participation des comp tences hautement qualifi es essentiellement par la prise en charge de missions Aujourd hui une volont s affiche en faveur de la mobilisation de la DSTE travers un Minist re charg de la com munaut marocaine r sidant l tran ger mais plus encore par la mise en place du Conseil de la Communaut Marocaine l Etranger CCME aupr s du Chef de l Etat et point fondamen tal issu de cette m me communaut Parmi ses attributions figure la soumis sion d avis sur les politiques publiques concernant de pr s ou de loin la com munaut marocaine l tranger mais aussi des propositions pour la mobilisa tion de la DSTE pour le d veloppement local r gional conomique et humain du Maroc Ainsi nous rejoignons l intelligence co nomique r gionale dont l une des pr occupations devrait tre la mobilisation d
42. ENT DE LA R GION DE L ORIENTAL Taoufiq BOUDCHICHE Economiste Directeur de la Coop ration Internationale Agence de l Oriental Intelligence culturelle mode d emploi Jean Philippe MOUSNIER Sociologue Expert en intelligence conomique et en d veloppement durable 34 DIASPORAS ET INTELLIGENCE CONOMIQUE R GIONALE Enjeux d fis et perspectives Faouzi LAKHDAR GHAZAL Pr sident de l association Savoir et D veloppement et membre du Conseil de la Communaut Marocaine l Etranger INNOVATION ET INTELLIGENCE CONOMIQUE L approche strat gique des Chambres de Commerce et de l Industrie en France Remi BILGER Directeur G n ral Chambre R gionale de Commerce et d Industrie CRCI Bretagne Alexandre COLOMB Responsable du P le Innovation CRCI Bretagne FOCUS Jean Philippe MOUSNIER Sociologue Expert en intelligence conomique et en d veloppement durable Intelligence culturelle mode d emploi 43 STRAT GIE D INTELLIGENCE TERRITORIALE Enjeux et pratiques au Royaume Uni et en Chine Philippe CLERC Directeur de l LE l Assembl e des 0 80 49 Directeur de Publication Mohamed MBARKI Directeur de R daction Taoufiq BOUDCHICHE Secr taire de R daction Salwa CHAADI e Conception MPCOM D p t l gal 24 07 e ISSN en cours Agence de l Oriental 12 rue Mekki Bitaouri Souissi Rabat T l 212 37 63 35 80 Fax 212 37 75 30 20 Site web www oriental ma Les opinions exprim es
43. Elles interviennent dans le cadre de quatre grandes mis sions la consultation l information et l appui aux entreprises la formation et le d veloppement des territoires L ap pui aux entreprises couvre les grands enjeux auxquels doivent faire face les entrepreneurs telles que la cr ation transmission l innovation et l interna tionalisation L intelligence conomique et l innovation ont t d sign es comme missions stra t giques de la mandature 2004 2009 Un Plan national consulaire a t d fini par l Assembl e des Chambres Fran aises de Commerce et d Industrie en concertation avec les communaut s d experts et de praticiens il comprend des r f rentiels de comp tences des tination des conseillers d entreprises dans le domaine de la veille de l anima 40 oriental ma N 04 d cembre 2008 tion de communaut s et des m thodes 8 permis de travailler sur la constitution de bases de connaissances orient es march s et technologies ainsi que sur les organisations n cessaires au d ve loppement des capacit s d intelligence de l environnement de l entreprise Depuis la Loi de 2005 en faveur des Petites et Moyennes Entreprises une r forme importante des CCI a t en gag e Elle pr voit que les Chambres R gionales de Commerce et d Indus trie CRCI d finissent dans leur R gion des Sch mas Directeurs Sectoriels Les technologies de la communication comme facteur de per
44. Fran aises de Commerce et d Industrie et l Asso ciation Internationale Francophone d In telligence Economique alli e ce Universitaire de la Francophonie conduisent ou pr parent des projets la boratoires sur le sujet au Maroc mais aussi en Asie dans la Grande Cara be au Moyen Orient ou en Europe L intelligence Territoriale est appel e se d velopper rapidement comme r ponse agile flexible et riche la com plexit croissante de la gouvernance des r gions et des enjeux de concur rence entre Nations et territoires Avant d aborder les exemples du Royaume Uni et de la Chine il faut mettre en pers pective la situation nouvelle du d cideur r gional et ses lacunes Intelligence territoriale et d cideurs locaux Alors qu ils voient s accro tre leur champs d attributions et de comp tences les d cideurs des R gions doivent renforcer leurs capacit s strat giques afin d as surer le d veloppement des p les de comp titivit la s curit conomique la coh sion sociale de leur R gion tout en pr servant ses avantages concurrentiels et coop ratifs dans le spectre interna tional Ainsi progressivement les d ci deurs locaux s approprient la d marche d intelligence conomique afin d affiner leurs choix strat giques en mati re co nomique commerciale industrielle mais aussi culturelle et sociale Pour cela ils sont appel s mettre sur pied des veilles c
45. INTELLIGENCE CONOMIQUE PROSPECTIVE ET VEILLE STRAT GIQUE Mohammed Tawfik MOULINE Directeur G n ral de l Institut LE TRIMESTRIEL D INFORMATION DE L AGENCE DE L ORIENTAL N 4 d cembre 2008 Royal des Etudes Strat giques IRES INTELLIGENCE CONOMIQUE R GIONALE L APPROCHE STRAT GIQUE DES CCI EN FRANCE DIASPORAS ET INTELLIGENCE 37 ECONOMIQUE REGIONALE Focus INTELLIGENCE CULTURELLE MODE D EMPLOI 43 DITORIAL L intelligence conomique r gionale ou l urgence de l innovation LE POINT PR AMBULE R gulation et gouvernance Philippe CLERC Directeur de l Intelligence Economique l Assembl e des Chambres Fran aises de Commerce et de l Industrie Intelligence conomique prospective et veille strat gique Mohammed Tawfik MOULINE Directeur G n ral de l Institut Royal des Etudes Strat giques IRES INTELLIGENCE TERRITORIALE Intelligence tout court Driss ALAOUI MDAGHRI Ancien Ministre 8 CLAIRAGES L intelligence territoriale ferment d une nouvelle politique industrielle R my PAUTRAT Pr fet de R gion honoraire Pr sident de l Institut d Etudes et de Recherche pour la S curit des Entreprises La veille strat gique dans l entreprise Abdelhanine BENALLOU Directeur G n ral de l Office National des A roports 3 L INTELLIGENCE CONOMIQUE APPLIQU E AUX TERRITOIRES Une r alit complexe G rard PARDINI Chef du D partement S curit Economique
46. Moine Bulletin d Etudes de la Ma rine p 42 avril 2008 6 Philippe Clerc Yves Michel Marti Intelligence et d veloppement ou la cr ativit de Stevan Deai jer Hommage Stevan Dedijer Cahier de l Afdie n 2 in Regard sur l IE septembre octobre 2004 Voir www afdie org 7 2 avril 2007 Universit de Marne la Vall e sou tenue Marseille St J r me intelligence Econo mique Territoriale de l Aire d influence du Port de Marseille Fos Territorial Economic intelligence of the Port Autonomous Area of Marseille Fos 8 Diff rents articles concernant l intelligence ter ritoriale et ses d veloppements aux plans fran ais et international Alain Juillet Philippe Clerc Henri Dou sur le site www ciworldwide org 9 Voir ce propos www matheo software com et www imcsline com oriental ma N 04 d cembre 2008 2 9 Eclairages L Inteligence Economique au service du d veloppement de la R gion de l Oriental 7 210 7 0107 07 2 Economiste Directeur de la Coop ration Internationale Agence de l Oriental Pour satisfaire sa mission de promotion et de d veloppement socio conomique de l Oriental l Agence s appuie sur les orientations de l Initiative Royale pour le d veloppement de la R gion de l Oriental notamment travers la mise en oeuvre d un nouveau projet de territoire L intelligence conomique r gionale constitue un outil novateur au s
47. VOUS SOYEZ VOUS AVEZ L ORIENTAL AU BOUT DU DOIGT Pour tous les internautes du monde oriental ma c est l adresse pour tout savoir sur la R gion de l Oriental Ses ressources d aujourd hui son histoire ses cultures ses villes et ses campagnes son actualit sa revue de presse mais aussi ses infrastructures nouvelles 555 opportunit s d affaires et ses projets pour demain Pour le touriste le r sident la diaspora l investisseur ou l intellectuel toute une R gion dans sa diversit en marche pour son d veloppement raconte son pass expose AGENCE DE son pr sent et pr sente son avenir r invent orlental ma c est l Oriental grandeur nature oO RI EN TAT
48. a logique endog ne de d veloppe ment et choix de la logique exog ne celle de l attractivit performante Le d veloppement endog ne local s appuie sur l intelligence sociale dans un esprit partenarial et un fonctionne ment ascendant est essentiel pour r soudre par exemple les probl mes d une fraction marginalis e de population ou de territoire Utilis comme vecteur de gouvernance sociale na pas produit les r sultats escompt s et beaucoup de R gions lui pr f rent d sormais le mod le de d veloppement local par croissance exog ne et strat gie d attractivit Par les IDE il des comp tences et les acti vit s de r seau haute per formance Le risque est grand de tom _ Face cela je propose une ligne strat gique claire mo bililsant les expertises de l intelligence conomique et soci tale savoir un mix voulu et assum entre lendog ne et l exog ne L homme y est au centre et l affrontement concur rentiel mod r par un retour en force de la coop ration notamment l chelle internationale C est bien dans ces ca pacit s d intelligence partag es que l Union pour la M diterran e trouvera les ressources pour b tir ses projets fondateurs 1 Marjorie JOUEN administratrice au cabinet du Pr sident du Comit des R gions In Population amp Avenir HS avril 2008 Penser le futur oriental ma N 04 d cembre 2008 LePoint Intel
49. a n cessaire coh rence entre les ni veaux national r gional et communal Au plan institutionnel les politiques publiques vocation r gionale doivent chercher assurer la n cessaire coh rence du d veloppement r gional avec le niveau national d une part et avec les chelons provincial et communal d autre part Pour cela il est indispen sable de mettre en uvre des disposi tifs d appui et d accompagnement du d veloppement r gional qui valorisent les liaisons entre diff rents chelons territoriaux les synergies entre acteurs locaux et le croisement entre d velop pement sectoriel et territorial Prise en compte de la diversit et la sp cificit de la R gion Dans le m me temps il est imp ratif de veiller pr server la diversit des sp ci ficit s culturelles et socio conomiques locales en un m me territoire Ces dif f rentes dimensions n cessitent par cons quent de mettre en uvre une vision du d veloppement r gional qui rencontre l adh sion des populations A cette fin une d marche d intelligence Economique R gionale est en mesure de d celer les enjeux de d veloppement l chelon local et d y r pondre de ma ni re adapt e Une telle d marche est entreprise dans la mise en uvre du d veloppement dans la R gion adapt e diff rentes situations conomiques comme cela est illustr ci apr s 2 Mise en uvre de mod les socio conomiques adapt s la diversit e
50. al et national sont une n cessit et ne peuvent qu tre b n fiques conomi quement et socialement pour tous L Intelligence Economique R gionale vue comme la mise en place d une po itque publique devrait prioritairement int grer la DSTE comme un op rateur indispensable des projets r gionaux par l identification des besoins du territoire le choix clair des orientations politiques G a A E et conomiques de d veloppement r gional puis l identification des moyens et des dispositifs d implication de la CME connaissance et reconnaissance mutuelles des marocains de l int rieur et de l ext rieur Rien ne remplace la volont politique en la mati re et l utilisation des TIC per mettrait de r pondre certains besoins d ores et d j identifi s l information et l orientation pour l investissement par exemple En ce sens la rubrique Diaspora du site oriental ma pourrait comporter des rubriques d informations juridiques conomiques et financi res pour favoriser l investissement produc tif avec des liens sur les sites des Uni versit s des Chambres de Commerce d Agriculture etc Pour r ussir cette entreprise trois conditions semblent incontournables l obligation de moyens l obligation de r sultats et des syst mes d valuation performants pour lesquelles l associa tion de la DSTE est une source suppl mentaire de r ussite 1 www adb org documents books Converting
51. ambition commune est aussi de consolider l Union pour la M diterran e O l intelligence r gionale est donc pr sent e et illustr e comme une politique strat gique r solument innovante O l intelligence r gionale imposera aux d cideurs et aux populations de penser et de pratiquer le d veloppement de leurs territoires aspir s par cette mon dialisation terriblement chaotique avec de nouveaux outils haute intensit in formationnelle et de connaissance tir s par des visions strat giques repens es bien y regarder et s il est une seule question se poser en introduction c est bien la suivante la construction d une politique publique d intelligence conomique et sa d clinaison r gionale apportera t elle la R gion de lOriental une nouvelle marge de manoeuvre stra t gique indispensable pour se mouvoir dans les rapports de force conomiques et sociaux que nous impose le monde 7 Pour conjuguer ses faiblesses et ses res sources vers une nouvelle vision donc se construire un futur Les contributions mettent en avant deux l ments essentiels la mise en place de ce processus d innovation 9 les th mes permettant de b tir une doctrine d intelligence Economique R gionale e les finalit s d une stra t gie d intelligence Eco nomique R gionale et les modalit s de sa mise en uvre Concernant la doctrine b tir quatre grandes tendances se font jour selon moi dans
52. ant au niveau international le carac t re int gr de ce territoire Outils de mod lisation et de simulation Les outils de mod lisation et de simu lation font partie int grante des phases de pr faisabilit et d analyse des projets de d veloppement et d am nagement du Port de Marseille Fos De plus ils servent d interface p dagogique avec le public Cela a t le cas lors du d bat public du projet Fos 2XL notamment sur l explication du fonctionnement d un terminal conteneurs multimodal Is ont t tr s utiles pour valuer l in sertion paysag re des futures fermes oliennes ou pour mod liser en 3D les futures implantations industrielles Les simulations quantitatives flux routier maritime ferroviaire pollutions atmos ph riques ou maritimes bruit ou autre mod lisation num rique de terrain per mettent de mieux appr hender l impact d un nouvel am nagement Elles per mettent ainsi d expliquer au public les mesures envisag es pour respecter les normes en vigueur ou bien abandonner le sc nario envisag Observatoire participatif de l environnement La cr ation d un observatoire de l envi ronnement a t valid e par le Conseil d Administration du PAM pour permet tre de suivre et de contr ler de mani re globale l ensemble du syst me pro ductif Cet observatoire sera port dans un premier temps par le PAM Pour qu il joue pleinement son r le l ensem ble des acteurs devra p
53. arit et de bonne gouvernance Toutefois elle ap pelle plusieurs remarques Tout d abord il convient de pr ciser pourquoi le niveau r gional doit tre pri vil gi La raison en est que la R gion me para t constituer un espace signi ficatif entre l Etat et les collectivit s de base Communes et agglom rations urbaines C est un espace significatif pour notre propos car c est ce niveau que l on peut construire un espace de croissance fond sur des ressources importantes une population ayant une masse critique suffisante pour d gager les actifs qualifi s dont la croissance a besoin des quipements multiples ca pables de supporter la double exigence de l quit sociale et de l efficacit co nomique Mais le choix de la R gion comme cadre le plus appropri pour la mise en uvre d une politique d intelli gence conomique territoriale n exclut pas bien au contraire la prise en comp Gharb Chrarda Beni Hssen 02 i ma me te des espaces infra r gionaux notam ment des grandes agglom rations qui constituent le maillage de l espace r gional et lui donnent sa coh rence Mais faut en finir avec l ind cision en ce qui concerne le d coupage de la circonscription r gionale celui de 1971 a t contest et celui de 1997 est aujourd hui remis en question par les responsables de l am nagement du territoire Sa Majest le Roi lui m me a annonc un nouveau d co
54. aroc se trouve confront un certain nombre de challenges qu il devra imp rative ment relever pour une insertion effective dans l conomie mondiale Ces muta tions sont le fruit conjugu de la mon dialisation des changes d une pari et des avanc es consid rables li es au d veloppement des nouvelles techno logies de l information et de la commu nication d autre part engendrant ainsi une croissance exponentielle des flux d information et de connaissance Face ces d fis il n est nul besoin d in sister sur l importance de la veille stra t gique qui en permettant la ma trise de ces flux de savoir et de connaissan ce constitue un outil incontournable d am lioration de la performance co nomique et un facteur de comp titivit part enti re des entreprises oriental ma N 04 d cembre 2008 En effet la mise en place de dispositifs de surveillance fournissant des infor mations fiables permettant de scru ter les concurrents les opportunit s d affaires les technologies et les nou veaux proc d s ne c de aucunement un quelconque effet de mode mais r pond bien un imp ratif de premier plan pour tous les secteurs expos s la comp tition mondiale De par sa position d acteur principal charg du d veloppement et de la pro motion des secteurs industriel et com mercial et de pilote de la mise niveau l chelle nationale le Minist re de l Industrie du Commerce e
55. articiper son fonctionnement On peut imaginer que cet outil au d part connotations en vironnementale et scientifique puisse ensuite intervenir sur d autres domaines et faire partie pleinement d une politique d IET en produisant terme des tudes caract re strat gique Son lancement officiel devrait se faire pour la fin du pre mier semestre 2008 l issue de la res titution publique du travail de pr figura tion n cessaire sa mise en uvre Activit s compl mentaires de la cellule D autres activit s comme la r ception oriental ma N 04 d cembre 2008 2 Eclairages du public les r flexions sur le d velop pement de l co site le mapping tech nologique que nous allons d crire com pl tent les missions de la cellule Mapping technologique de la ZIP de Fos C est une tape indispensable de la strat gie d LE T en vue d acc l rer les processus de d veloppement local Si dans le cas des p les de comp ti tivit l inventaire est facile puisque les industries et les parties prenantes sont centr es sur une m me activit il n en va pas de m me ici La connaissance approfondie des activit s devient une n cessit Un v ritable travail de re cherche et d analyse a t men par plusieurs quipes chacune sp cialis e dans un domaine pr cis Cette phase a t suivie par une restitution avec des experts en intelligence conomique et technologique
56. ation des pr occupations li es la s curit conomique des p les qui concentrent et donnent voir des in novations souvent cl s et strat giques Le Minist re de l Int rieur et de Am nagement du Territoire toujours guid par la logique de l exp rimentation a lanc en 2006 un programme d exp ri mentation au sein de plusieurs p les en mati re de s curit conomique L ex p rimentation a pour objectif d tablir des protocoles de gestion de l informa tion afin d encourager le d veloppe ment d un climat de confiance entre les divers partenaires notamment vis vis de chefs de petites entreprises qui pour raient se montrer r ticentes partager leurs savoir faire et leurs technologies Ces p les pilotes en R gions Limou sin Midi Pyr n es Provence Alpes C te d Azur Corse Rh ne Alpes Pays de Loire et Bretagne regroupent des entreprises expos es la concurrence et n cessitant une protection accrue de leurs savoir faire et de leurs techno logies critiques J ai pu personnellement constater au cours de ma carri re pr fectorale la per tinence d une telle organisation souple et prospective De l Essonne et de la Bas se Normandie la R gion Nord Pas de Calais les initiatives prises pour am liorer la comp titivit des entreprises gr ce oriental ma N 04 d cembre 2008 1 1 Eclairages l intelligence conomique se sont toujours articul es autour
57. ations et de leurs lites doivent tre utilis es comme leviers de d velop pement Au Maroc la politique de d centralisation doit jouer de mani re tota lement assum e pour donner toutes les R gions pr sentant un degr suffisant d homog n it historique et culturelle toute l autonomie qu il faut pour que les nergies et les forces l uvre dans ces espaces soient mobilis es au profit des habitants tout en veillant ce qu elles aient des retomb es positives et produi sent des effets d entra nement sur le reste du territoire national L affaire n est pas ais e tant il faut vaincre d obstacles la fois politiques et psycho logiques pour se d barrasser des discours conventionnels et de la langue de bois traditionnelle Les initiatives prises par le Maroc en mati re de d veloppement r gional et l intense activit royale dans tou tes les R gions du pays indiquent la voie et ouvrent des perspectives f condes Sans entrer dans les d tails cette d marche doit pr valoir de fa on durable et s accompagner de la mise en place d or ganes et d instruments favorisant l action efficace adapt e chaque cas cet gard la cr ation d observatoires r gio naux charg s de la collecte de analyse et de la diffusion des donn es pertinentes qui concernent ces R gions sur tous les plans devrait favoriser la pr paration et la prise de d cision par les lus locaux tout en repr sentant
58. ch nologies la formation etc L Initiative Royale a ainsi enclench un processus vertueux de d veloppement destin permettre la R gion de r us sir Sa transition d une conomie bas e sur des secteurs traditionnels stagnants ou en d clin agriculture mines chan ges transfrontaliers limit s etc vers une conomie r gionale moderne et comp titive tourisme agro industrie nouvelles technologies formation etc Quels sont dans ce contexte les enjeux identifi s par l Agence pour lesquels une d marche d intelligence Economi que R gionale est apparue prioritaire dans le cadre de ses missions 7 R sumons les comme suit e contribuer l mergence d un p le de d veloppement r gional incluant toutes les zones e d velopper des mod les d intervention conomiques adapt s la diversit et aux sp cificit s g ographiques et socio culturelles qui caract risent la R gion 9 favoriser l ancrage de la R gion dans l espace euro m diterran en e soutenir l action des acteurs locaux 1 Intelligence Economique R gionale et mergence de l Oriental comme nou veau p le de d veloppement r gional du Royaume L Intelligence Economique appliqu e au d veloppement r gional est d un grand secours pour l conomiste le sociolo gue l architecte le politique l ing nieur etc afin de rendre intelligibles en vue de l action les diff rentes dimensions d u
59. cl s et sensibles sociologie r seaux de savoir et de connaissance r seaux de pouvoir Or le b t blesse en de tr s nombreux pays La quasi to talit des R gions utilisent des instru ments d analyse strat gique notam ment pour pr parer la mise en place de politiques d innovation et de d velop pement Cependant leur ma trise des techniques de construction et de pilo tage de la strat gie est faible AU fond c est la culture de la strat gie qui fait d faut De ce fait les experts indiquent que le maillon faible en Europe r side dans la m connaissance des syst mes locaux d innovation D s lors l indispensable Connais toi toi m me repose le plus souvent sur des tudes r duites des indicateurs statistiques g n raux le marketing est balbutiant les strat gies d influence ignor es Qu en est il alors des outils et des m thodes relevant de l intelli gence strat gique 7 Deux exemples pour comprendre Les exemples du Royaume Uni et de la Chine illustrent comment l intelligen ce territoriale a t construite ou se met en place au c ur des politiques industrielles Le Royaume Uni dot d une culture his torique de l intelligence concurrentielle appuy e par une volont politique claire depuis 1995 semble vivre une d gra dation des capacit s d intelligence de son dispositif D s 1995 le gouvernement britan nique met en place une organisation sophistiqu e d appu
60. cupations concr tes 1 6 6 de proximit et de concertation se fait de plus en plus forte Il s agit peut tre moins aujourd hui de d cider Pa 5 du quotidien de l entrepreneur que j Des partenariats privil gi s entre Etat collectivit s locales et secteur priv tramway de Rabat d accompagner de soutenir et prot ger les entreprises dans leurs efforts d antici pation et de d veloppement De ce point de vue l intelligence territoriale favorise grandement l apprentissage de cette t che d animation au profit de l int r t col lectif qui incombe l Etat mais aussi aux collectivit s territoriales L intelligence territoriale est galement une des cl s de la d centralisation Si l Etat nest plus la r ponse unique et permanente aux attentes des R gions et D partements il devient absolument n cessaire que les acteurs locaux blics et priv s trouvent des sources endog nes de d veloppement pour une gestion efficace de l emploi de la coh sion sociale de l innovation cono mique culturelle et sociale L intelligence territoriale inspire les mu tualisations de ressources d experti ses vers une intelligence partag e des contraintes et des dynamiques de d veloppement Le dessein final reste une conception plus agile de nos stra t gies une gestion plus efficace des rapports de force concurrentiels mais aussi coop ratifs terme en contribuant cr er pl
61. d un pays d une destination pour regar der qui elle profite Les solutions sont alors videntes faut trouver le levier pour ouvrir lac c s et les b n fices toutes les parties prenantes locales C est dire tr s clai rement ne pas laisser deux ou trois op rateurs internationaux priv s piller un site en quelques ann es avant d aller s ins taller ailleurs Nous sommes bien face une question de soci t d ducation de pouvoirs et d influences multiples na tionales et locales priv es et publiques transparentes et dissimul es oriental ma N 04 d cembre 2008 4 Focus Une strat gie de tourisme responsable peut avoir besoin de plusieurs ann es pour se mettre en place Le concept d intelligence culturelle prend ici tout son sens et s av re ami pr cieux pour apprendre analyser autre ment les transferts de richesse 3 6 et 10 ans qui va s appauvrir et qui va Chir qui va tre attir et qui va devoir partir Et comment faire entrer tous ces acteurs dans un m me sch ma territorial qui ca nalise les initiatives priv es et les mette en harmonie avec des besoins des politiques publiques 7 quand le premier p le de comp titivit touristique Un tourisme bien compris est un levier de d veloppement r gional exceptionnel et incontournable Le tourisme est culturel par nature est urgent d arr ter de tout opposer et de tout
62. d lo calisation industrielle et post industrielle r gul s par les grands r seaux transna tionaux comme la cr ation d activit s conomiques nouvelles s op rent de plus en plus sur la base de la capacit des territoires r unir les conditions d une attractivit optimale des investis seurs potentiels D s lors l intelligence conomique et la veille strat gique des acteurs locaux de m me que la promotion du g nie local et r gional sont appel es au service du renforcement de cette attractivit et par voie de cons quence au service de la comp titivit des territoires La lib ralisation et l ouverture aidant les pays mergents les mieux pr par s se trouvent r ellement devant de v ritables fen tres d opportunit s Ils se doivent cependant de valoriser les avantages que leur procure leur d veloppement technologique tardif en vue de trans former leurs in galit s technologiques actuelles en in galit s productives et ce par la cr ation d un environnement fa oriental ma N 04 d cembre 2008 23 lairages vorable la comp titivit conomique la recherche la recherche d velop pement l innovation technologique et la promotion de la ressource humaine Cette voie implique cependant lexis tence d une strat gie nationale territo rialis e faisant de l intelligence cono mique et de la veille strat gique les cl s d entr e la r alisation de raccourcis en
63. d veloppement d un syst me de Gestion des connaissances de ONDA AKM ou Airport Knowledge Management L INTELLIGENCE CONOMIQUE APPLIQU E AUX TERRITOIRES Une r alit complexe G rard PARDINI Chef du D partement S curit Economique et Gestion de Crise Institut National des Hautes Etudes de S curit L auteur est Chef du D partement S curit Economique et Gestion de Crise de l Institut National des Hautes Etudes de S curit tablissement public du Minist re de l Int rieur a particip d s 1995 aux premi res exp riences de mise en place de programmes r gionaux d intelligence conomique et suit depuis 2003 les exp rimentations et les politiques publiques conduites par ce Minist re dans le domaine de l intelligence conomique Cet article refl te le point de vue personnel et la vision de l auteur sur le lien entre Intelligence Economique Territoriale d veloppement local et s curit es exp riences conduites no tamment en France depuis plusieurs ann es font de lin telligence territoriale une r alit incontournable Elles se r v lent utiles la d finition de strat gies pertinentes de d veloppement et la mise en u vre d actions de s curit conomique au service de territoires de fili res ou de p les d excellence Les diff rents programmes pilotes en gag s dans les R gions depuis 2003 ont permis de clarifier un d bat qui commen ait tre d natur par
64. dans les articles n engagent que leurs auteurs ditorial L intelligence conomique r gionale ou l urgence de l innovation Dans une conomie mondialis e et plus concurrentielle que jamais les territoires sont d sormais consid r s comme acteurs du d veloppement un changement profond d tat d esprit car ils ne sont plus appr hendables exclusivement comme des supports passifs d quipement et d infrastructures ou comme de simples r ceptacles de l action publique ou priv e Les territoires deviennent de v ritables syst mes produisant eux m mes du d veloppe ment avec ses multiples effets induits qui les identifient de plus en plus des entreprises d un nouveau genre dot es de nouvelles formes de gouvernance ouvrant sur de nou velles strat gies innovantes L intelligence conomique consiste en prendre conscience valoriser ces syst mes et organiser en cons quence les r seaux d informations et leur traitement pertinent Selon cette approche il n est pas de territoire qui ne puisse g n rer de la richesse et de la valeur ajout e Dans cet esprit la notion de territoire inutile est conomiquement un non sens Ainsi le tourisme la culture les biens immat riels les produits du terroir les ressources humaines eux m mes objets de nouvelles approches sp cifiques d intelligence li es aux territoires ont pu g n rer du d veloppement haute valeur ajout e Tout l enjeu es
65. de celui que l on esp re faut conserver en permanence l esprit que la voca tion centrale de l intelligence conomi que r side dans sa capacit soutenir la politique g n rale d une entreprise 1 6 oriental ma N 04 d cembre 2008 une fili re un territoire ou un Etat C est cette notion de soutien qui est privi l gier la condition de disposer d ob jectifs de d veloppement qui seuls sont strat giques Le deuxi me r cif est celui de la trop grande proximit plus suppos e que r elle entre intelligence conomique et renseignement Si l intelligence co nomique y trouve sa filiation il lui est indispensable de s en affranchir Son panouissement se construira dans l mancipation s agit bien plus pour les pouvoirs publics de mutualiser l chelle du territoire de bonnes prati ques de rendre coh rentes les actions collectives au service des entreprises d animer et de participer des r seaux publics priv s plut t que de s riger en acteur direct convient ainsi de privil gier dans ce domaine le r le de l Etat strat ge plut t que de l Etat contr leur ou surveillant s agit pour lui de donner des impulsions et de s appliquer lui m me les m tho des pr conis es pour que les entrepri ses soient comp titives C est ce prix que l interaction secteur public acteurs conomiques sera f conde La force du r seau territorial r side dans cet
66. de ses attentes e les actions d information des Com munes avoisinantes consolider par la conclusion de partenariats e 13 connaissance des technologies Aciers sp ciaux ou aciers de haute qualit des march s mondialis s des savoir faire et des produits e les bilans nerg tiques 9 la connaissance approfondie des des sertes physiques leurs contraintes et leur potentiel de d veloppement e la cr ation d un portail pour mettre en vidence des niveaux diff rents selon les internautes les atouts les politiques les faits et les donn es r elles 9 les d marches de synergie permet tant un d veloppement industriel tout en cr ant un co site est indiscutable que bien souvent dans les zones de d veloppement comme Fos soumises des contrain tes aussi diverses pollution existante proximit d un Parc National Camargue IIn existe pas de r f rentiel accept par tous et permettant de g rer simul tan ment des normes des donn es de pollution des contraintes sociales et des atouts industriels et d innovation L Intelligence Economique Territoriale est une d marche structurante suf fisamment agile pour r pondre cet enjeu in dit Elle place en son centre les processus d intelligence d cryp tage analyses expertises diagnostics des champs concern s social tech nologique am nagement conomie des transports et les processus organi
67. des plateformes de veille strat gique n cessaires pour qui veut agir bon escient les technologies de l infor mation d multipliant les potentialit s Une fiscalit r vis e appropri e dans ses niveaux ses modalit s son affectation et son recouvrement devrait aller de pair avec ces actions pour accompagner le changement De m me la poursuite en profondeur de l action des Agences de d veloppement r gional devrait permet tre l intensfication de leur impact et une mobilisation permanente des leviers n cessaires en mati re d investissement Au niveau des ensembles r gionaux du Maghreb la M diterran e Dans cet esprit l Union du Maghreb est un imp ratif auquel il faudra bien se r soudre t t ou tard non certes pour quel que sentimental d sir d union ou lyrisme unioniste comme le monde arabe en a connu de nombreux mais parce que le temps du mariage de raison est arriv impos autant par la g opolitique que par le march n est nul besoin pour ce faire de croire d ilusoires mots d ordres qui emp chent de voir la r alit des int r ts r ciproques qu une telle union favoriserait et les ca pacit s d multipli es d influence au elle donnerait aux Etats de la r gion notam ment dans leurs dialogues n gociations avec le reste du monde en g n ral et avec l Europe en particulier suffit de construire ensemble dans des domaines privil gi s des projets effets d entra
68. dote le projet d atouts suppl mentaires Mais pour produire une action effi cace l LE T ne doit pas s improviser faut savoir investir au plan financier mais aussi dans les hommes et dans les contrats qui permettront ces derniers d analyser et de travailler d une mani re prospective C est donc une notion de continuit d efforts permanents qui ac compagne le d veloppement du territoi re la cellule ou le groupe de personnes qui vont animer l LE T tant en quelque sorte le catalyseur permettant des for ces multiples d agir en synergie Cette cellule ce point est fondamen tal doit tre bien inform e la fois aux niveaux politique social scientifique technologique et conomique Elle doit donc tre coupl e une cellule d in formation labor e ce n est pas de la documentation qui poss dera les outils n cessaires et des experts qui en comprenant l impact des infor mations sur la ou les strat gie s du PAM fourniront la cellule d LE T ou des clairage s propre s orienter les recommandations d livrer aux d cideurs 1 Le fonctionnement du cluster s accorde sur le Diamant de Michael Porter dont les l ments principaux sont les soci t s Firms impliqu es dans la r alisation des produits et services identi C ETES lt Mi Es i fiant le cluster Related soci t s qui fournissent d autres produits et services mais
69. e la logistique l environnement magasine L Usine Nouvelle novembre 2004 Un fort potentiel Le Port de Marseille premier port de France et quatri me au plan europ en poss de une Zone Industrialo Portuaire ZIP de plus de 10 000 hectares dont seuls 20 sont exploit s De ce fait cette zone conserve un fort potentiel de d veloppement et reste le seul site en Europe capable d offrir des espaces terrestres et maritimes facilement am nageables et conjuguant la s curit et une ouverture directe sur le bassin m diterran en qui poss de lui aussi un fort potentiel de d veloppement FR l A O oriental ma N 04 d cembre 2008 Enjeux conomiques et environnementaux La ZIP est confront e plusieurs pro bl mes conomiques Le Port Autono me doit en effet favoriser e la p rennit des activit s existantes malgr la d localisation des industries lourdes l accueil de nouvelles activit s g n rant du trafic ou produisant des biens forte valeur ajout e e l accroissement du trafic maritime e la densification et la diversification des activit s La p rennisation des activit s existan tes est assur e moyen terme car les entreprises pr sentes fabriquent des produits performants SOLLACAS COMETAL des aciers de haute qualit ou sp ciaux des produits d une impor tance cruciale pour la politique nerg tique nationale ESSO GDF raffinerie ter
70. e Mohammed Tawfik Mouline sur la prospective Enfin le lien entre s curit nationale et d veloppement local G rard Pardini merge comme une tendance pour le long terme tant les questions de s curit s i 2 D Ce W k E conomique et les questions de s curit int rieure vont d sormais pr dominer dans la construction d un d veloppe ment durable Pour la mise en uvre plusieurs sugges tions se dessinent la logique exp rimen tale d crite par G rard Pardini est une suggestion utile que viendront enrichir des approches d intelligence organisa tionnelles adapt es chaque situation mais dont les ingr dients structurants demeurent les r seaux la coordination et l change les capacit s d intelligence dis tribu e et collective observatoires locaux i Cr er de nouvelles marges 552 pour Oriental de veille et cellule d intelligence conomi que Les exemples venus des Chambres de Commerce et d Industrie de Bretagne et de Champagne Ardenne en sont l illus tration comme le sont le d veloppement du Port Autonome de Marseille ou la stra t gie de la R gion de l Oriental En conclusion je souhaite proposer en toute humilit une orientation pour l action Un constat d abord les d ve loppeurs et les d cideurs politiques pen sent leurs strat gies de d veloppement locales travers une tension entre choix de l
71. e des entre prises de d cider avec les meilleures informations possibles analys es par des experts c est dire comprises g n ralement en terme d analyse com me la matrice SWOT croisant forces et faiblesses opportunit s et menaces Sous forme de politique publique elle a trouv ensuite des prolongements diff rents selon les pays par exemple le d veloppement d une politique de clus ters ou la mise en place de p les de comp titivit en France pour retrouver les chemins de la comp titivit et de la croissance travers notamment le d veloppement de nouveaux partena riats public priv et pour faire cro tre les PMI et les PME du p le Nous souhaitons ici montrer un autre aspect de l intelligence conomique appliqu e au d veloppement du terri toire En effet si la politique de clusters peut se d velopper lorsqu existent des partenaires homog nes par leurs ac tivit s est vident que cette situation ne se retrouve pas toujours dans bien des cas la zone conomique d ve lopper ne peut conduire la mise en place d une politique de clusters car il n y a pas le potentiel n cessaire dans une seule activit pour la mise en place d un p le Pourtant il est malgr tout Indispensable de mettre en place dans des syst mes productifs h t ro g nes un syst me coh rent favorisant le d veloppement gr ce l intelligence conomique oriental ma N 04 d
72. e la dimension r gionale dans la pr sentation du budget l laboration des sch mas directeurs de d concentration et la contractualisation des relations entre les administrations centrales et leurs ser vices d concentr s N Parall lement aux mesures de globalisation de cr dits l Admi nistration plus pr cis ment ses services d concentr s est amen e renfor cer ses relations partenariales avec les acteurs locaux collectivi t s locales sec teurs associatif et priv Cette d marche permet tra d optimiser leurs prestations et d apporter une r ponse de proximit aux besoins ex prim s par les populations certain nombre d objectifs sont assign s ce processus de partenariat notamment la mise en place d une administration de proximit la d finition d un nouveau cadre de partenariat conforme aux prin cipes de bonne gouvernance entre les administrations d concentr es et les in tervenants locaux ainsi que l accroisse ment des capacit s d action de l Etat et de ses partenaires pour une plus grande mobilisation des ressources disponibles De m me ledit partenariat pr conise le renforcement de la coordination et l qui librage des relations entre les partenaires travers un cadre conventionnel ad quat ax sur l appr ciation des r sultats C est dire qu il s agit l d une v ritable refondation de la gouvernance publique orient e ver
73. e lavia tion civile en l occurrence OACI IATA EUROCONTROL et ACI se rend r guli rement une multitude d v ne ments de salons professionnels et de colloques scientifiques aussi bien l chelle nationale qu internationale tels que ROUTES MONDE qui r unit tous les acteurs de l a rien au monde L ONDA reste toujours l coute de ses clients par l interm diaire des enqu tes 1 4 oriental ma N 04 d cembre 2006 de satisfaction des clients et traite ment syst matique des r clamations Gr ce au syst me de veille men par lONDA nos a roports et notre centre de contr le a rien sont au top en ter mes d quipements et d installations de haute technologie r pondant aux nor mes de s curit et de qualit reconnues au niveau mondial Les r alisations sont nombreuses dans ce domaine et titre d exemples on peut citer premiers a roports au monde dont une partie de l approvisionnement lec trique utilise une nergie propre pla ques solaires l a roport Mohammed V mise en place d un Centre de Contr le des Op rations CCO enti rement matique utilisant les derni res proues ses en mati re de technologie de sur veillance vid o dans la majorit des a roports cl ture p rim trique anti intrusion contr le d acc s biom trique adh sion au Global Compact des Na tions Unies d veloppement durable conception et
74. entielle e comment mobiliser les chefs d entre prises pour qu ils pratiquent l intelligen ce conomique 7 e quelles sont les m thodes d valuation des performances des actions d intelli gence conomique des individus dans les entreprises 7 En conclusion nous souhaitons met tre en avant l agjilit et la flexibilit la ri chesse des outils et des m thodes que l intelligence territoriale permet de mobi liser pour innover dans les strat gies de d veloppement r gional Indispensable diversit car les strat ges territoriaux doivent d sormais conjuguer le temps r el du diagnostic permanent analyser les forces et ses faiblesses des fili res traquer les territoires r f rents et concur rents diagnostiquer les actifs cl s et le temps long de la prospective pour b tir le futur ou cr er voire inventer de nouvelles activit s Alors viendra le temps de l intelligence soci tale repla ant l homme au c ur des enjeux la recherche de r ponses aux fulgurantes fractures d j l uvre 1 Philippe Clerc L intelligence sociale nouveau territoire de l intelligence conomique in Les nou veaux territoires de l intelligence conomique sous la dir Marc Antoine Duval IFIE ditions 2008 Paris 2 Jean Claude Prager L imp ratif strat gique des R gions en Europe doctrines et pratiques de r f rence ADIT Paris 2008 3 www businesslink gov uk 4 Michael Porter Competiti
75. ervice des acteurs l chelle nationale et r gionale a l instar de l Agence de l Oriental Agence de l Oriental confor m ment ses missions d ac compagnement du d veloppe ment r gional s est engag e r solument dans une d marche d intel igence Economique en phase avec le nouveau contexte du d veloppement de la R gion nouvelle vision du d velop pement r gional et nouvelle dynamique de d veloppement r gional impuls es par l Initiative Royale de D veloppement de l Oriental valorisation de la diversit g ographique et socio culturelle qui ca ract rise la R gion r ponse appropri e aux fortes attentes et besoins de d ve loppement des populations accompa gnement des acteurs locaux etc La R gion de lOriental territoire de plus de 82 000 km l Est du Royaume dot d une fa ade maritime au Nord de la R gion est frontali re avec l Alg rie voisine l Est sur une distance de 500 km et au Nord avec le Sud de l Europe La R gion vit actuellement des trans formations conomiques importantes la faveur de linitiative Royale pour le D veloppement de l Oriental qui a permis le lancement de grands chan 30 oriental ma N 04 d cembre 2006 tiers d infrastructures et de projets sectoriels structurants autoroutes quipements de base requalification urbaine lutte contre la pauvret mo dernisation sectorielle dans le touris me l agriculture les nouvelles te
76. es ressortissants r gionaux expatri s et les moyens de les faire participer au d veloppement conomique et social de leur r gion d origine cet gard sa luons l initiative de l Agence de l Oriental pour une rubrique Diaspora sur son site internet La question de politique publique nonc e dans la proposition de d fini tion de l intelligence r gionale semble d terminante dans la mobilisation de mi Li 68 1 2 4 A E 2 s k Ta b ai r 8 nr a er x Associer le Maroc au programme radionavigation satellitaire GALILEO un objectif accessible la diaspora pour le d veloppement du Maroc aussi bien l chelle r gionale que nationale est important qu une telle politique soit labor e l chelle r gionale mais comme au plan national elle suppose 9 l existence d un mod le de d velop pement conomique d un mod le de d veloppement social et d un mod le de d veloppement humain e l adh sion de la DSTE pour une par ticipation active donc qu elle puisse se reconna tre dans les trois mod les AS 1 1 B l NE CN 151 T Li nie n L DRE LE LA FRESH LT 1 mm ji a RAHI n j LIRE IMETITUTICI 012681 mais 501 www oriental ma le site de la R gion de l Oriental 36 oriental ma N 04
77. formance pour optimiser l organisation des ser vices infrastructures et quipements qu elles g rent d finition de strat gies de d veloppement L innovation et l intelligence conomique ont ainsi fait l objet dans une dizaine de R gions fran aises d un Sch ma Sectoriel sp cifique Nous pr sentons ici le cas du r seau des CCI de Bretagne Les Sch mas Sectoriels sont l expres sion des priorit s de la strat gie de la CRCI de Bretagne d finies en juin 2008 Is ont t labor s par des Commis sions et groupes de travail d lus et de collaborateurs La Strat gie r gionale en mati re d innovation et d IE a t adopt e par l Assembl e G n rale de la CRCI en d cembre 2006 Un contexte national en mutations profondes Cette strat gie a tenu compte des pro fondes r formes conduites par les ser vices de l Etat et les collectivit s depuis plusieurs ann es pour d finir le contenu et le pilotage d une nouvelle politique industrielle territorialis e La cr ation d OSEO fruit de la fusion BDPME ffi nancement de l innovation ANVAR valorisation de la recherche la cr ation de ANR Agence Nationale de la Re cherche ou et le lancement de la politi Gii que des P les de comp titivit en sont quelques illustrations majeures Au niveau r gional la Loi relative aux libert s et responsabilit s locales insti tue la R gion comme acteur incontour nable de la politique d
78. guent et n gocient est plus facile alors de mobiliser toutes les ressources duca tives professionnelles financi res mais aussi bien s r culturelles ou artistiques et de red finir autrement le p rim tre du projet architectural ou touristique en lien avec son impact sur le d veloppe ment conomique de toute une R gion L intelligence culturelle veut faciliter la n cessit de construire et de partager cette vision globale syst mique la plus large possible qui rapproche ce qui est pars au del des crises des tendan ces et des modes Travail de g n raliste ou de sp cialiste 8 est bien la difficult de lintelligence culturelle nous vivons dans un mon de de sp cialistes d experts de sa chant o seule l expertise pointue est reconnue et valoris e L intelligence culturelle fait profession au contraire de n tre experte en rien et g n raliste en tout d o sa grande difficult se faire reconna tre comme une discipline part enti re Elle n a pas de savoir sp cifique autre que m thodologique pas de do maine r serv mais travaille sur le sa voir et le champ des autres disciplines en agenceur en assembleur en archi tecte Alors tout le monde peut penser mais c est ce que je fais depuis vingt ans comme Monsieur Jourdain o Ma tre Pierre Et pourtant 8 de lintelligence culturelle est outill et raisonn permettre de pren dre d
79. i l innovation et l export les business links v rita bles r seaux territoriaux d appui et de diffusion de pratiques et d informations vers les entreprises Cette organisation de 45 points locaux dispose d un site gouvernemental sur lequel on peut lire un chantillon de la culture britannique d intelligence conomique Plusieurs fiches m thodologiques illustr es par 610 oriental ma N 04 d cembre 2008 1 11 lle r LUN 1 Ii at M T 23 1 Fi r g UE E t m i _ urd Au une volont me gouvernementale des t moignages de dirigeants de PME indiquent des techniques de manage ment offensif de la concurrence 9 mon concurrent comment pense t il 7 9 quelles sont ses forces et faiblesses 7 e comment s informer sur lui e o peut il tre attaqu 7 9 o le risque d attaquer est il le plus grand Ce dispositif a t d s 2004 consolid par une architecture mondiale de veille rendue lisible par le portail Global watch que le gouvernement Brown d cide de fermer le 31 mars 2007 Cette int ressante organisation tait constitu e par un r seau de veille et de lobbying t te de pont internationale pour les entreprises britanniques sou tenu par le D partement du Commerce et de l Industrie Innovation Group et le Minist re des Affaires Etrang res Ani
80. i tiques pour donner plus de vigueur au mouvement d ensemble Cet espace r gional redynamis sera alors m me de contribuer la construc tion d un espace encore plus significatif l espace m diterran en On sait que les centres d influence n ont cess de glis ser au fil des si cles d Est en Ouest jusqu au bord du Pacifique r duisant progressivement le r le de la zone m di terran enne dans les affaires mondiales Seule une coop ration accrue renfor c e avec tout son cort ge d actions en profondeur avec les investissements qu il faut et la libert de circulation des hommes et des biens n cessaire peut encore ouvrir des perspectives nouvelles dans l espace m diterran en D autant que l Europe latine n a de chance de peser dans les affaires europ ennes et l Europe elle m me dans les affaires mondiales qu avec des apports d mographiques culturels conomiques nerg tiques de ensemble du bassin de la Mare Nostrum L urgence des questions plan taires Au niveau mondial des actions d urgence La plupart des recherches prospectives actuelles montrent que le proche avenir verra des mutations d une ampleur sans pr c dent dans l histoire humaine Ces mutations rendent beaucoup de d bats obsol tes et bien des politiques en d ca lage profond avec les enjeux nouveaux Ce n est pas le lieu d examiner en d tail ces questions complexes et d licates convient
81. ine ment lev s tels les projets nerg tiques et d infrastructures qui serviront de trame l dification d un ordre futur caract ris par la paix la stabilit la concertation et le d veloppement durable est fr quent d entendre dire que PUMA est en panne cause des diff rends al g ro marocains propos du Sahara C est exact jusqu un certain point Les myopies de tous ordres emp chent de voir les exemples de coop ration bila t rale qui fonctionnent en d pit des di vergences dans le domaine nerg tique notamment gazoduc Maghreb Europe et interconnexions lectriques et de s en servir comme leviers pour les multiplier et d velopper des zones particuli res de coop ration active Is interdisent galement de prendre la mesure des perspectives nouvelles qui s ouvriront avec les changements qu in duira une politique d intelligence Territo riale bien con ue et appliqu e au niveau national dans laquelle chacun des pays du Maghreb devra s engager en fonction de ses potentiels et de ses contraintes internes cet gard le chantier de l autoroute F s Ouijda plus de 1 milliard de Dollars d investissement s inscrit dans cette logique positive en va de m me du r seau autoroutier alg rien le long du littoral Par ailleurs le r le de la communaut des affaires et de la soci t civile est de nature exercer un effet d entra nement non n gligeable sur les autorit s pol
82. ir large et d envisager tous les aspects d terminants pour r ussir le d veloppement du pays et son projet de soci t l auteur note les tapes et la progression du concept d intelligence Economique dans la r flexion et la pratique des gouvernants et des institutions du Royaume Grandes entreprises publiques et priv es incluses a d finition la plus couramment utilis e pour donner un sens et un contenu au concept d intel igence conomique est celle de Henri Martre l intelligence conomique est un ensem ble d actions coordonn es de recherches de traitement et de diffusion de l informa tion utile aux acteurs conomiques en vue de son exploitation des fins strat gique et op rationnelle Cependant cette d finition est restric tive la fois au niveau des acteurs isateurs de l intelligence conomique et des sph res la concernant En effet outre le fait que la recherche le traite ment et la diffusion de l information des fins op rationnelles ne concerne pas aujourd hui uniquement l entreprise mais aussi l Etat les Collectivit s loca les les Universit s les partis politiques les organisations syndicales et les ac teurs de la soci t s civile elle ne prend pas en ligne de compte les autres di mensions de l intelligence conomique induites par la complexit croissante du contexte conomique politique social g ostrat gique et militaire mondial savoir les dimensions conseil
83. itu tions de formation et de recherche ma rocains ont compris l enjeu de cette di mension redoutable de la gouvernance de l conomie et de la soci t et il est fort parier que des raccourcis seront r alis s dans ce domaine Car cette perspective est la seule m me de permettre au Maroc et ses R gions de promouvoir le g nie national et local de g rer toutes les formes de ra ret dont il est l objet dans les domaines les plus divers eau nergie de mieux ma triser les al as et les incertitudes d un environnement mondial tr s changeant de mieux g rer les risques et surtout de cr er des richesses nouvelles indispen sables pour investir dans l homme cl de vo te de l intelligence conomique et de la dynamique des territoires 1 La Documentation Fran aise 1994 Les auteurs ont v cu la transposition du concept d intelligence conomique des entreprises vers les territoires o elle a pris forme de politique publique Des fonctionnements concert s nouveaux des partenariats in dits des d bats et des expertises mobilis es au profit de l objectif de d veloppement en ont r sult Les d cisions prises les r alisations les r orientations ont concr tis un travail syst matique effectu dans la dur e Un cas embl matique illustre cette d marche forte Intelligence Economique a t utilis e dans les ann es 80 pour permettre aux responsa bles de la strat gi
84. l qui permettront de les mettre en uvre de les activer de les enraciner a pas d avenir sans racines et il ne devrait plus y avoir de ra cines sans h ritage partager oriental ma N 04 d cembre 2008 Bi La Tour Hassan patrimoine culturel pr server La culture est un univers extr mement mouvant Elle recouvre un champ tr s large du patrimoine mat riel mus es uvres d art monuments crits 8 l architecture au tourisme la propri t intellectuelle et la r volution internet a un r el besoin de mieux faire com prendre ce monde complexe et de le confronter aux grandes mutations co nomiques et sociales de notre soci t L intelligence culturelle est un concept nouveau qui vient d tre formalis dans les travaux conduits par Philippe Clerc sur les nouveaux territoires de l intelli gence conomique L id e existait et le terme avait m me d j t utilis plusieurs reprises mais sans prendre le soin d en fonder un v ritable concept avec son champ d analyse ses hypo th ses de recherche ses d marches et outils C est le c ur de cette d marche innovante et encore exp rimentale transposer les outils et les concepts de l intelligence conomique pour outiller les diff rentes disciplines du monde de la culture Sans un fort investissement m thodologique la tentative de vision globale risquerait de sombrer dans des choix arbitraires ou trop id
85. la gouvernance du d velop pement r gional Pour r pondre ses missions d appui et d assistance aux acteurs locaux l Agence de l Oriental a fond sa strat gie d intervention sur deux principes e la transversalit afin d int grer les di mensions intersectorielles du d velop pement et de fertiliser les potentialit s du territoire et le d veloppement des secteurs e le partenariat pour la mobilisation des ressources humaines et financi res mais aussi pour la coop ration en tre les diff rents acteurs du territoire Ce mode d intervention de ce implique une forte capacit de coordination avec les diff rents in Un tourisme baln aire en plein essor tervenants sur le territoire et de mobilisation de l expertise Par cons quent l Agence doit tre en phase avec l action des autres ac teurs territoriaux d o l importance de mettre en place une cartographie des acteurs laquelle repr sente un l ment important de l Intelligence Economique R gionale celle ci est l tude Ce mode d intervention permet gale ment d int grer de nouvelles formes de fonctionnement institutionnel comme la mise en place de r seaux le par tenariat et le d veloppement de p les de comp tences et d excellence mo dalit s d intervention qui permettent la mise en commun des connaissances et des moyens En conclusion la d marche d in telligence Economique R gionale l
86. largir leur hori zon pour int grer dans leur vision cette dimension r gionale europ enne dont le dernier avatar est la cr ation r cente du Groupement Europ en de Coop ra tion Transfrontali re GECT On doit souhaiter que les juristes ma ghr bins notamment ceux de l Oriental aient bient t se pr occuper de ce type de probl me Vous avez form plusieurs g n rations de juristes et d am nageurs du terri toire en France et au Maroc l intelli gence conomique r gionale est elle un concept novateur utile dans un contexte de plus en plus marqu par la comp tition conomique entre territoires 7 Quels seraient sa port e et son apport pour pays comme le Maroc Tr s franchement je ne crois pas avoir au sens fort du terme form des am nageurs du territoire ou des urbanistes Mais avec certains responsables de la Direction de l Urbanisme et de l Habitat transform e par la suite en Direction de l Am nagement du Territoire j ai t un pionnier dans la sensibilisation des futurs cadres du Maroc dans les divers lieux o j enseignais l imp rieuse n cessit de prendre en consid ration le territoire et donc les communaut s humaines concern es dans l laboration et la mise en uvre des politiques publiques et cela d s 1969 cette poque dans les sph res dirigeantes de l administration on estimait que ce qui comptait c tait la rentabilit de l investissemen
87. les dif f rentes contributions En premier lieu il y a la capacit de rendre telligible la complexit des enjeux pour l co nomiste l am nageur le sociologue ou l architecte pour l action dans un environnement subissant des mutations sans pr c dent 180 Bou dchiche Mohammed Tawfik Mouline Driss Alaoui Mdaghri En second lieu l intelligence Economi que R gionale se dessine comme un appui la gouvernance G rard Pardi ni et comme une d marche puissante d accompagnement des r formes et du r le de l Etat strat ge R my Pautrat Driss Guerraoui Driss Alaoui Mdaghri C est dans cette fonction majeure que l intelligence conomique nourrit la r gu Fe lation et guide la gouvernance Troisi mement la place de l homme est centrale dans la politique et la d mar che d abord peut tre au service de la comp titivit mais aussi au service du d veloppement culturel pris comme actif essentiel Jean Philippe Mousnier L intelligence soci tale fait de l homme et du g nie humain la cl de vo te des strat gies de d veloppement endog ne et d arrimage des territoires aux autres r gions et au monde par les r seaux ses diasporas Driss Guerraoui Faouzi Lakhdar Taoufiqa Boudchiche La vision du d veloppement durable ir rigu e par l intelligence conomique de Driss Alaoui Mdaghri s inscrit clairement dans cet axe de doctrine Comme celle d
88. ligence conomique prospective et veille strat gique Mohammed Tawfik MOULINE Directeur G n ral de l Institut Royal des Etudes Strat giques IRES L Institut Royal des Etudes Strat gique IRES est l outil gouvernemental de prospective strat gique et op rationnelle appliqu e une dizaine de domaines de veille Celle ci rel ve de l Intelligence Economique au del de l instantan m me net et pr cis la d termination du sens des volutions et de leurs m canismes de changement prime et fonde la prospective La r f rence au Maroc e rythme du changement s ac c l re et brouille la lisibilit des volutions Les transforma tions structurelles notamment soci tales sont plus rapides que pr vues Elles modifient la perception du monde et les attentes qui en d coulent Dans ce contexte comment anticiper et comment tre alert temps 7 La mondialisation croissante des cono mies est largement impuls e par l essor remarquable des technologies de l infor mation et de la communication Ces nou velles technologies ont non seulement acc l r le rythme de circulation de lin formation mais elles ont mis les Etats et les entreprises face une masse d infor mations surabondante dont la port e et la pertinence requi rent la mise en place d un dispositif d intelligence conomique existe plusieurs d finitions de lintel igence conomique dont notamment celle propos e
89. lus ou moins se refl ter dans la gestion de l information de son recueil sa diffusion en passant par son traitement c ur du propos les rapports entre les entreprises et les institutions les modes de d cision la vision du d veloppement local la nature et la force des r seaux les types de partenariat public priv parmi les principaux consid rants intelligence conomique ou comprendre le monde Une profonde modification des rapports de force internationaux est l uvre La course aux march s et aux ressources s op rent d sormais dans un jeu d acteurs in dit Une trentaine d conomies mergentes entrent dans la concurrence pour gagner leur part de la richesse mondiale Des op rateurs de plus en plus diversifi s interagissent issus de la sph re publique ou priv e r gionale nationale ou internationale du champ conomique mais galement social politique ou culturel En m me temps le rythme des ruptures ou des avanc es technologiques s acc l re la ma trise des cycles d innovation et de normalisation devenus de plus en plus courts conditionne l acc s au march Guerre de l intelligence et guerre de la connaissance structurent les rivalit s g o conomiques La hi rarchie des menaces s en trouve consid rablement modifi e et si les ouvertures de march s se multiplient les acteurs conomiques 1 0 oriental ma N 04 d cembre 2008 sont confront s l impr visibilit
90. lutili sation abusive tout au moins par cer tains du concept d intelligence cono mique Nous commen ons ainsi nous affranchir de ce que j appelle l cueil incantatoire L intelligence conomique ne peut se cantonner dans une approche d fen sive et pour tre cr dible doit int grer les fonctions de ma trise de la connais sance et de soutien l innovation et l esprit entrepreneurial C est un r el d fi pour les pouvoirs publics dont les mis sions originelles et multis culaires tout au moins en France sont de contr ler prot ger et incarner l int r t g n ral Les logiques de r seaux sont devenues une r alit qu elles soient de territoires d entreprises ou mixtes notamment avec les p les de comp titivit ee LL ti q De nouvelles strat gies d alliance fruits de l int r t g n ral partag oriental ma N 04 d cembre 2008 O lairages Elles contraignent une volution qui fait que les pouvoirs publics s ils veulent sauvegarder leur l gitimit et leur capacit d arbitrage doivent se convertir eux m mes cette culture du r seau organiser un management d centralis faire vivre des strat gies d alliance et accepter le concept d in t r t g n ral partag Dans ses stra t gies d influence globale le secteur public doit prendre en compte l int r t des entreprises notamment celui des plus petites qui forment le c
91. mation et gestion ont t confi es 8 Pera Innovation secteur priv b n fi ciant d un budget de 8 MEuros environ Le dispositif de veille sur les hautes technologies comportait 15 implanta tions mondiales dont 9 en Asie adoss un r seau international de lobbying et d influence compos d experts appel s International Technology Promoters L ensemble tait pilot par un dispositif de prospective forsight et d orientation en charge de la d finition des priorit s Les motivations de la fermeture du por tail et de son organisation ont fait l objet de r flexion soutenues tant le dispositif paraissait int ressant Au del de rai sons financi res et donc d une n ces saire rationalisation de la politique d ap pui aux entreprises il est fait tat d une conception diff rente de la politique in dustrielle par le gouvernement Brown d un d faut d intelligence organisation nelle la mauvaise coop ration entre les deux tutelles Industrie et Affaires Etran g res et d un probl me de s curit conomique les entreprises prises en charge semblaient trop expos es Une nouvelle organisation a t mise en place le Knowledge Transfer Network Les experts ont t red ploy s dans la UK Trade and Investment Agency La strat gie d appui a t recentr e sur une logique du priv encourageant le por tage des PME par les grands groupes Au contraire l exemple chinois montre une
92. ment des PME PMI La plateforme de veille et d intelligen ce conomique est le noyau dur des prestations offertes dans le domaine de la veille sur le site portail de la CRCI www champagne ardenne cci fr Ouverte en 2004 elle propose l inter Des outils de gestion des connaissances au service des d cideurs naute une dizaine de lettres sectoriel les sur les industries cl s de la Cham pagne Ardenne les agro industries l emballage l nergie la sous traitance l automobile le machinisme agricole le bois etc L internaute peut d couvrir dans chaque lettre les fiches techni ques d experts sur des th matiques innovantes Parall lement la CRCI est dot e d un service d expertise et de prospective sur l conomie de la Champagne Ardenne C est la mission de l Observatoire Eco nomique R gional qui travaille avec les Observatoires des CCI pour produire un certain nombre de travaux en mutualisa tion voir en encadr quelques extraits de l outil de veille sur la presse mutua lis au niveau r gional afin d alimenter une base de connaissances co produi tes et imm diatement accessibles L objectif est d aider les entreprises d velopper leur capacit de manage ment strat gique via linformation et la connaissance L enjeu concurrentiel pour une entreprise c est la r duction du cycle connaissance innovation produits march Deux exemples d intelligence Territoriale en Champagne A
93. minal m thanier ou d coulant direc tement de ces activit s FERIFOS SEA INVEST SOLAMAT MEREX RTDH ORTEC GDF AIR LIQUIDE avec main tenance logistique services fournis seurs d utillt s existe donc un savoir faire tr s im portant sur cette Zone bien qu elle soit aussi confront e des probl mes co logiques pr servation du site naturel et d environnement 8 une pollution de fond sur la Zone due aux activit s conomiques actuelles Tout d veloppement doit donc s accompa gner d une r duction de la pollution et des risques industriels engendr s par les activit s existantes Simultan ment convient de d velopper des projets du type co industriel acceptables par les municipalit s et les habitants pr sents sur et aux alentours de la Zone Vers une cellule d LE T Pour mieux r pondre aux enjeux de d veloppement de cette ZIP c est dire pour analyser comprendre anticiper les menaces les crises les opportunit s pour mettre en place les processus de concertation et d intelligence sociale les dispositifs d information et garantir une attractivit vis vis des investisseurs potentiels une cellule d intelligence Ter ritoriale permanente devrait tre mise en place Elle b n ficiera du travail des gestionnaires du projet objet de diverses conf rences et publications Parmi ses objectifs on distinguera 9 les actions d information du public et la compr hension
94. mp tences multiples au service des mutations co nomiques et sociales vers un rayon nement des territoires L intelligence conomique territoriale permet ainsi la rencontre entre une nouvelle culture manag riale celle du management par la connaissance celle du diagnostic en temps r el celle de la prospective et la gestion f conde de l espace Seules des op rations expertes et loca is es associant les entreprises les col 1 oriental ma N 04 d cembre 2006 lectivit s territoriales l Etat mais aussi les Universit s les organisations profes sionnelles les CCI et les associations peuvent d sormais permettre le d ve loppement durable des territoires Ces op rations sont guid es par trois objec tifs principaux 9 doter les territoires concern s d ins truments d anticipation et d expertise en temps r el e d velopper une culture de projet et de r seau 9 mobiliser et mutualiser les comp tences les expertises et les moyens existants Intelligence territoriale et r forme de l Etat Dans ce contexte l intelligence territoria le constitue un levier puissant au service de la modernisation de l action des pou voirs publics vers le fonctionnement d un Etat strat ge En effet pour faire face ces nouveaux d fis le r le m me de l Etat doit voluer Nos compatriotes souhaitent en effet voir les administrations et les collecti vit s publiques se rapprocher de leurs pr oc
95. n projet culturel ou tou ristique aussi s duisant soit il 8 5 10 ou 15 ans sur le d veloppement d une r gion est temps d appliquer au ter ritoire les m mes strat gies de pr ven tion et de pr caution que l on applique l entreprise Derri re les apports po sitifs incontestables du d veloppement touristique international il y a les v ne ments ind sirables graves ces fameux EIG ind sirables mais pr visibles d s que lon prend la peine de les regar der Le d veloppement durable est une excellente n cessit qui nous oblige concilier ce d veloppement touristique convoit et la non d gradation de l envi ronnement naturel source de ce m me d veloppement L intelligence conomique prend ici tou te sa valeur elle nous apporte des outils fiables et reconnus pour justement ap prendre valuer cet avantage concur rentiel touristique de fa on globale ouverte syst mique qui inclut autant les opportunit s et les effets de levier attendus que les risques les menaces ou les EIG non voulus court et moyen termes Le mod le de management par l Intelligence Economique de l AFDIE ou l excellent guide L intelligence des risques de Bernard Besson sont des aides indispensables l laboration d un vrai diagnostic territorial Ce qu apporte l intelligence culturelle c est dans cette d marche engag e de diagnostic territorial de mettre en vidence l enjeu d
96. n territoire ses sp cificit s sa diver sit et celles des acteurs qui agissent et interagissent sur ce territoire La R gion de l Oriental longtemps per ue comme p riph rique conna t une nouvelle dynamique conomique et so ciale gr ce l investissement public et aux grands chantiers voqu s ci avant Cette dynamique touche l ensemble des Provinces cr ant un environnement so Espace de croissance industrielle P le logistique d quilibre territorial conomie des terroirs e Fili res agro alimentaires e Tourisme de niche e Mines Espace de forte attraction touristique Technopole Euro M diterran enne Espace de d veloppement agro industriel conomie des Oasis Les forces motrices de la R gion de l Oriental cio conomique et institutionnel favora ble l mergence de l Oriental comme nouveau p le de d veloppement r gio nal l chelle nationale compl men taire notamment au p le Tanger Med voir Oriental ma n 1 l Initiative Royale de D veloppement de l Oriental a repositionn la R gion dans l espace Euro M diterran en Elle a im puls une nouvelle lecture du territoire qui conf re la R gion le statut de nou veau portail m diterran en du Maroc Cette nouvelle lecture permet de d pas ser l approche g ographique tradition nelle qui associait le d veloppement de l Oriental exclusivement sa dimension maghr bine mais l englobe Un
97. ncernant appui au renfor cement durable des capacit s de mai trise d ouvrage du Conseil R gional de l Oriental en mati re de d veloppement agricole cofinanc dans le cadre du Projet Accompagnement du Processus de D centralisation du Maroc PAD MA ROC le Pr sident de la R gion Cham pagne Ardenne Jean Paul Bachy a pro c d la signature du protocole relatif ce projet avec Tayeb Rhafes Pr sident de la R gion de lOriental Mohamed Brahimi Wali de la R gion de l Oriental et son Excellence Jean Fran ois Thibault Ambassadeur de France au Maroc Cette signature a eu lieu le 16 juin 2008 Oujda en pr sence de nombreux lus et de personnalit s locales Aujourd hui la Champagne Ardenne poss de une image Elle est toujours mondialement c l bre pour son Champagne mais aujourd hui elle est tout aussi c l bre pour son dynamisme technologique et surtout par les nouvelles utilisations qui sont faites des agro ressources Le p le de comp titivit IAR a permis le d veloppement de la recherche et les nouvelles applications des ressources renouvelables issues de la terre mais a permis aussi le d veloppement des fili res traditionnelles De la veille l analyse De la veille l analyse et l interpr ta tion des tendances par secteur les CCI produisent et diffusent de l information strat gique avec pour mission de faire de l innovation le moteur du d velop pe
98. ne ma trise des ressources 9 capacit de mobilisation rapide des capacit s d intelligences face des situations de crise ou aux opportunit s 9 connaissance et ma trise compris prospective des infrastructures routes r seaux etc et du patrimoine e recensement des bonnes pratiques dans d autres territoires benchmark e strat gies d influence reposant en particulier sur la connaissance des sa voir faire et des produits du territoire pour en r aliser une promotion et une prospection efficace industries collectivit s syst me d change d informations et partage citoyens associations Conclusion L Intelligence Economique Territoriale se place dans une r flexion globale de d veloppement comme un processus permettant de mieux comprendre la complexit et les interactions qui exis tent entre les acteurs entre les parties prenantes et des v nements crises conflits partenariats alliances consen SUS Elle conduit aussi par l application innovante de ses m thodes et de ses outils une analyse globale et sans concession d un tat actuel du projet et de sa situation base de la strat gie de d veloppement Simultan ment en prenant en compte les contraintes en vironnementales les questionnements venant des villes et de la population concern e elle int gre une approche d intelligence sociale trop souvent n glig e ou inop rante et
99. ne entreprise se met l coute des mutations de son environnement socio conomique dans le but d assu rer une surveillance active et d anticiper les volutions En fonction de la taille de l entreprise la pratique de ce processus peut se faire de fa on intuitive tre d di e une entit interne ou sous trait e par des cabinets externes sp cialis s dans ce domaine Une d marche de veille est une ap proche structurante qui n cessite un environnement ad quat ainsi elle doit constituer un projet d entreprise port par la direction g n rale men par un dirigeant motiv ayant un esprit ouvert et accompagn par des mesures visant cr er une ambiance de partage et sen sibiliser l ensemble du personnel En assurant une coute permanente de l environnement la veille strat gique faci lite la rencontre entre l entreprise et tous les acteurs conomiques niveaux r gio nal national et international dans une logique de coop ration et de partenariat collectivit s locales administrations pu bliques minist res etc Ce rapproche ment peut tre support en mettant en place une cellule de coordination pour soutenir les actions de d veloppement avec les diff rents acteurs conomi ques Veille strat gique exemple de PONDA SOUS l effet de la lib ralisation de l espace a rien et des fortes volutions sur le plan technologique r glementaire et cono mique d un secteur conomi
100. nouveau projet de territoire Ainsi l Intelligence Economique R gio nale comme approche et m thode de connaissance d un territoire est mise au service d une nouvelle vision territoriale pour l Oriental celle de son ancrage de nouveaux p les de d veloppement r gional et au service d une strat gie de d veloppement novatrice savoir le d veloppement de p les territoriaux compl mentaires et comp titifs qui croisent sec teurs et potentiel conomique de chaque zone de la R gion Une telle approche est destin e promouvoir le projet global de Oriental dot d une vision clairement identifiable fond e sur l Initiative Royale Par exemple des tudes strat giques inspir es de l intelligence conomique territoriale ont t lanc es cet effet mettant en uvre les analyses SWOT pour identifier les forces et faiblesses du territoire Le programme de d veloppe ment industriel MED EST mis en uvre pour l identification et la promotion de zones industrielles et agro industriel les S louane Madagh et Oujda s est inspir de cette d marche ainsi que plusieurs autres tudes sectorielles en cours Elles permettront de capitaliser les d marches d intelligence conomi que la fois au plan sectoriel et terri torial Les tudes conduites ont d ores et d j permis d identifier des fili res de d veloppement porteuses et des p les de d veloppement sous r gionaux L
101. ogiques Comment s orientent aujourd hui les ca pacit s nationales d intelligence cono mique en Chine Pour Qihao Miao le syst me d Etat est encore peu structur exception faite de quelques secteurs plus surveill s en particulier l nergie et les t l communi cations consid re que le Gouverne ment pourrait faire bien davantage pour aider les soci t s priv es am liorer leur comp titivit qu il s agisse de sys t mes d alerte pr coce en mati re com merciale de mutualisation du suivi des politiques commerciales et r glementai res pour les soci t s exportatrices Ce jugement est corrobor par les tudes d experts du d veloppement des clus ters et des r seaux de centres techni ques colonne vert brale de la politique d innovation en Chine Partie de ce que nous appelons intelligence territoriale les r seaux de centres techniques servent d interm diaires pour l infor matisation des PME l appui l industrialisation et la veille technologique L information technologique et de march est au centre des pr oc cupations des entreprises mais l absence d exp rience de r f rence ne permet pas aux experts des structu res locales de r pondre ces besoins consid rables L approche de la Province du Hunan est exemplaire cet gard Les d cideurs de la Province ont identifi 14 secteurs d activit s cl s dont m tallurgie ma t riel
102. oissance travers le tissu productif des PME L intelligence organisationnelle qui ac compagne la d marche passe par le travail en r seau Pour innover et se d velopper dans les environnements hy perconcurrentiels les acteurs conomi ques doivent coop rer mutualiser leurs connaissances et leurs comp tences tout en pr servant leurs savoir faire es sentiels convient ici d inventer et de d velopper des organisations appre nantes de combattre l empilement des structures et le stockage st rile des don n es Seules l information et la connais sance qui circulent seules celles qui sont partag es cr ent de la valeur ajout e Le management strat gique des terri toires sugg re leur immersion dans la culture op rationnelle de lintelligence conomique c est dire dans les tech niques de veille de s curit conomi que et d influence La n cessit d une d marche souple et pragmatique Les le ons ont t tir es des premi res initiatives tatiques de mise en place d une politique publique d intelligence conomique Trop centralis e l origine elle est aujourd hui marqu e par la dy namique de subsidiarit Une organisa tion souple et flexible et des r gles de gouvernance r gionales sont d ploy es dans chaque R gion Le succ s de cet te politique repose en grande partie sur l aptitude des syst mes locaux d intelli miniti TI pihta 11 4
103. ombreux Le plus simple est l valuation conomi que d un produit culturel si mus e une mosqu e palais site arch o logique ou une m dersa co te beau coup d argent pour son entretien et sa restauration rapporte aussi beaucoup d argent la ville la r gion au site qu il occupe de par son attrait touris tique national ou international L image du lieu sa r putation sa notori t sont des facteurs de diff renciation touristi que qui attireront des visiteurs en prio rit sur d autres choix Cette ressource directe parfaitement valuable est un levier conomique et de marketing de poids pour tous les investisseurs priv s et publics qui vien nent construire sur ce m me site S ils profitent tous de cette image et de la valeur ajout e cr es par le patrimoine culturel ou artisanal ne semble pas absurde qu ils participent selon des r gles claires connues et opposables l entretien et la valorisation de ces monuments Paradoxalement il est des lieux o construire un mus e de dimen sion internationale va plus attirer les ca pitaux priv s h teliers et touristiques que de cr er une zone franche L Intelligence Economique propose d embl e un outil de diagnostic des diff rents flux qui vont permettre de faire une valuation tr s fine de l ensemble des acteurs des enjeux et des strat gies d alliance ou d opposition La car tographie s
104. on territoriale trop mal prise en compte ce jour autant en France qu au Maroc et cette dimension territoriale est pr cis ment l un des enjeux majeurs du d ve loppement r ussi La construction d un grand complexe h telier peut devenir le levier d un d veloppement conomique local qui redistribuera plus de 25 de la richesse cr e ou au contraire profon d ment transformer l quilibre cono mique de toute une r gion en imposant et en privil giant des sources de reve 46 oriental ma N 04 d cembre 2006 nus r serv es qui ne profiteront qu quelques familles m tiers services et appauvrir toutes les autres L exemple de la Corse ou de Marrakech devrait faire r fl chir en modifiant la r partition socio professionnelle des ri chesses sur un territoire donn on fait dispara tre des savoirs et des savoir faire ancestraux pour faire merger des comp tences nouvelles Mais derri re comp tences et savoirs c est toute la culture l histoire l identit d un lieu qui peuvent tre compromises dans le m me temps o de nouvelles g n rations vont acc der l emploi par ces nouveaux m tiers On est donc face une probl matique complexe qui ne peut tre r duite une seule dimension soit conomique soit sociale Ce qau apporte l intelligence culturelle c est la n cessit l urgence de cette vision globale de tous les impacts pr visibles d u
105. oncurrentielles sur les autres R gions selon une approche plu ridisciplinaire int grant des analyses conomiques et financi res des mises en perspective de nature historique 80 ciologique et culturelle convient en effet de mieux cerner la strat gie conomico politique des principales R gions parte naires ou concurrentes et les moyens de toutes natures qu elles mettent en u vre dans leur d veloppement pour se diff rencier s allier en connaissance de cause se battre armes gales o dans les moins mauvaises conditions Ces veilles sont galement sectorielles par march s et par secteurs d activit s afin de pr venir les crises ou les mena ces pr judiciables aux secteurs sensibles cl s strat giques de la R gion convien dra ensuite de d velopper les organisa tions et les outils permettant d irriguer les entreprises avec les produits de ces intel igences et projeter les entreprises et leurs r seaux sur les march s du monde Enfin l intelligence soci tale s impo sera peu peu pour int grer capacit s humaines g nie social et culturel et tenter des r ponses aux grandes fractu res sociales qui d ferlent oriental ma N 04 d cembre 2008 49 Eclairages Mais avant toute chose la d marche d intelligence territoriale n cessite que les d cideurs connaissent en profon deur le syst me r gional et les syst mes locaux d innovation forces faiblesses activit s
106. par le rapport Martre intelligence conomique peut tre d finie comme l ensemble des actions coordonn es de recherche de traite ment et de distribution en vue de son O oriental ma N 04 d cembre 2008 i P rin e 1 Le at F s JE 3 i amp L IRES interroge notre monde exploitation de l information utile aux acteurs conomiques Ces diverses actions sont men es l galement avec toutes les garanties de protection n cessaires la pr servation du patrimoi ne de l entreprise dans les meilleures conditions de d lais et de co ts s agit d un cycle d informations dont la finalit est la production de rensei gnements strat giques et tactiques haute valeur ajout e destin e clairer la prise de d cision d un Etat ou d une entreprise L Intelligence Economique n cessite l laboration d un syst me d information destin capitaliser les savoirs et savoir faire et assurer leur diffusion Le but recherch n est pas de cr er outil statistique comme il en existe dans nombre de pays mais de produire une information dynamique qui fait souvent d faut dans les tudes prospectives s agit en fait de produire de l intelli gence prospective et de la mettre la disposition des d cideurs L intelligence conomique est au ser vice de la prospective dont la vocation essentielle consiste en
107. que com plexe et caract re international l Office National des A roports a lanc un grand chantier d extension et de modernisation de toutes les plateformes a roportuaires marocaines Dans ce contexte l ONDA a int gr la fonction d intelligence conomique au sein de son organisation en mettant en place un service de veille strat gique vi sant pressentir les opportunit s sur veiller l activit d une fa on permanente et anticiper les nouvelles tendances Les a roports marocains aux meilleurs standards mondiaux oriental ma N 04 d cembre 2008 La d marche de veille de PONDA est ba s e essentiellement sur le knowledge ma nagement et le benchmarking En effet PONDA s est engag depuis 2007 dans une d marche de gestion des connaissan ces pour l organisation le suivi le partage et la mise en m moire des connaissan ces Cette politique vise constituer un r seau d experts produire l informa tion utile aux d cideurs et constituer une voie d apprentissage continu L ONDA veille toujours b n ficier des exp riences les plus r ussies Ainsi il r alise constamment des tudes de benchmarking de ses diff rents servi ces et processus compar s avec les meilleurs mod les pour fixer des objec tifs d am lioration Concernant les sources d information LONDA assure un suivi r gulier des diff rentes informations provenant des organismes professionnels d
108. r les entrepreneurs s approprier une culture de l innovation et de l intelligen ce conomique oriental ma N 04 d cembre 2008 amp 1 Eclairages LA s 1 1 nu st Veille strat gique le Maroc aussi 9 l accompagnement appuyer les en trepreneurs dans la mise en uvre de leurs projets Pour ce faire le r seau des CCI de Bre tagne s appuie sur 9 45 conseillers d entreprises au sein des 8 CCI locales en relation direct avec le tissu des entreprises e 5 services sp cialis s en innovation et intelligence conomique au total 24 cadres et ing nieurs ARIST Ouest Agence R gionale d Information Stra t gique et Technologique Entreprise Europe Ouest Information et partena riats europ ens CREATIV Ing nierie de projets d innovation Un Monde d Avance usage des TIC et le CRT Centre de Ressources Technologi ques de Morlaix Par ailleurs en mati re d intelligence organisationnelle la strat gie repose sur des CCI r f rentes chacune met en oeuvre les trois champs d actions cit s par fili res d activit s ou par th matiques tourisme granit plaisance automobile alimentation logistique p che et assure au niveau r gional des actions de production d informa tions strat giques pour alimenter des bases de connaissances partag es entre les conseillers 42 oriental ma N 04 d cembre 2008 Quelques exemples de mise en u
109. ration 9 exploiter les entretiens avec le diri geant afin de suivre l volution de ses besoins et envisager des solutions avec les acteurs locaux Sensibiliser les entreprises la s curit Aujourd hui les PME sont particuli re ment expos es aux risques conomi ques avant tout parce qu elles sont mal inform es sur ces risques et qu elles les sous estiment gravement Consciente que la s curit conomi que des entreprises constitue un en jeu territorial important la CRCI de Champagne Ardenne et la Gendar merie Nationale ont d cid de mettre en place un partenariat en mati re de pr vention des risques conomiques s exerce principalement dans deux directions e la sensibilisation des acteurs cono miques par exemple travers la mise en place de conf rences l animation de clubs de bonnes pratiques 9 la d tection des risques encourus par les entreprises par la r alisation de dia gnostics de vuln rabilit de propri t industrielle administr s par la CRCI et la Gendarmerie Ces prestations sont propos es titre gracieux aux entreprises de la R gion Champagne Ardenne Extraits de l outil de veille sur la presse Agromat riaux retour aux sources pour le b timent Bois lin chanvre et paille c est le quart gagnant bas forc ment dans l ordre des agromat riaux en Champagne Ardenne Une liste laquelle on peut ajouter la betterave et le miscanthus
110. rdenne Les entreprises sont de plus en plus vuln rables notamment sous l effet de la d mat rialisation de l ouverture des r seaux et de la sous traitance g n ra is e int grant les syst mes d informa tion Tous les secteurs sont confront s une concurrence accrue la maitrise des co ts et une exigence d innova tion De fait l IE devient aussi l affaire des services de 5181 et des collectivit s territoriales 9 au niveau d un territoire la s curit conomique vise maintenir l emploi et la comp titivit des entreprises e au niveau de l Etat la s curit conomi que vise prot ger et d velopper des sec teurs consid r s comme strat giques Partager l information en r seau Dans un D partement faiblement peupl o 30 entreprises cumulent 65 des ef fectifs salari s la CRCI et la CCI de Hau te Marne testent un dispositif d alerte et d accompagnement des entreprises dans leur d marche d intelligence strat gique en lien avec les collectivit s terri toriales Ce dispositif vise nouer des relations de partenariat afin de e mettre en place une veille sur l entre prise et son environnement surveillance de la presse locale et nationale et en tretiens r guliers avec les dirigeants de ces entreprises oriental ma N 04 d cembre 2008 lairages e partager les r sultats de la veille avec l entreprise et sa Commune et ou Com munaut d agglom
111. re court terme mobiliser de la soci t ci vile autour de projets de d veloppement collectifs r f concept de syst mes pro ductifs locaux avec injection d activit s 32 oriental ma N 04 d cembre 2008 g n ratrices de revenus insertion des zones isol es et d munies dans le pro jet collectif r gional et traitement des fractures conomiques et sociales A moyen terme construire des syst mes de production durable sur la base des microprojets de d veloppement locaux appuyer les associations relais responsabiliser de la population locale faire merger des fili res de production forte valeur ajout e A long terme cr er de nouveaux p les de d veloppement dans les zones d munies croisant d veloppement sec toriel et potentialit s territoriales r f PDIRO en coh rence avec le nouveau projet global de territoire Le Sud merge ainsi comme un p le d conomie oasienne d nergies re nouvelables de tourisme durable et de produits du terroir 2 2 Intelligence Economique r gionale et sch ma d intervention au Nord de la R gion Identification des enjeux socio co nomiques une proximit intime avec Mellilia enclave espagnole occup e au Nord de l Oriental provoquant puissant appel d immigration et de d sir d Europe une fracture socio culturelle fond e sur une forte iden tit ethnique une conomie informelle comme source importante de riches ses avec
112. relles des com munaut s humaines et des sp cificit s des territoires qu elles occupent Le juriste doit aussi tre en mesure de proposer la cr ation d organismes oriental ma N 04 d cembre 2008 1 gt Eclairages charg s de mettre en uvre les politi ques publiques de d veloppement de d finir leurs r gles de fonctionnement et surtout de pr voir les m canismes de coordination permettant d assurer la coh rence des actions publiques o priv es que ce soit au niveau national ou aux autres niveaux territoriaux o se manifestent les acteurs du d veloppe ment publics ou priv s nationaux o locaux C est la raison pour laquelle le juriste doit imp rativement travailler en liaison troite avec les uns et les autres Restant pour l instant dans le champ d action de la France je voudrais indi quer qu partir des ann es cinquante o l id e d am nagement du territoire a t lanc e de nombreux juristes se sont investis dans les recherches sur l am nagement du territoire et la r gionalisation c est dire selon la c l bre formule la recherche dans le cadre g ographique de la France d une meilleure r partition des hommes en fonction des ressources naturelles et des activit s conomiques Cette g ographie volontaire des ta blissements humains a connu une ac c l ration importante sous l influence de la construction europ enne qui a contraint les juristes
113. rnard Besson et Jacques Possin L intelligen ce des risques ditions IFIE Paris 2007 4 Imane Fayz L importance des labels dans le d veloppement d une agriculture marocaine de qualit exemple de la R gion de Souss Massa Dra octobre 2008 soutenance non encore ef fectu e lairages STRAT GIE D INTELLIGENCE TERRITORIALE Enjeux et pratiques au Royaume Uni et en Chine Philippe CLERC Directeur de I E l Assembl e des C F C I En tant que Directeur de Intelligence Economique l Assembl e des Chambres Fran aises de Commerce et d Industrie ou comme Pr sident de l Association Francophone Internationale d intelligence Economique l auteur dispose d une exp rience forg e dans l action et de postes d observation pr cieux pour envisager l Intelligence Territoriale comme outil strat gique du d veloppement r gional Si les principes de la veille permanente et de l expertise mis au service de l analyse sont respect s il y a des applications diverses et des modes de pilotage et de gouvernance vari s Exemples lintelligence conomique et ses diff rentes acceptions intelligence concurrentielle intelligence d affaire s im posent dans le monde comme une po litique publique caract re strat gique et comme une d marche de manage ment des entreprises et des organisa tions l intelligence territoriale ou r gio nale demeure encore exp rimentale L Assembl e des Chambres
114. role de l a ronautique de l auto mobile de l lectronique de l offshoring et de la veille pays une chelle plus micro conomique d autres institutions entreprises ban ques Universit s grandes coles cen tres de recherches et Agences de d ve loppement ont d velopp des structures d di es l intelligence conomique la veille technologique et strat gique Citons notamment celles ci e Minist re des Affaires Etrang res et de la Coop ration e Minist re des Finances et de la Pri vatisation e Minist re du Commerce de l Industrie et des Nouvelles Technologies e OCP e Haut Commissariat au Plan 9 Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique e ONA e ONE e ONDA e Royal Air Maroc e BMCE Bank e AMITH w Ti en Fii 1 1 TT 82 lala 7 L Intelligence Economique pour inventer lavenir Projet CASANEARSHORE e ASMEX e CMPE e Fondation Recherche D veloppement Mais rassurons nous l intelligence co nomique est une affaire extr mement complexe mettre en uvre La France qui nous sert souvent de r f rence pour des raisons de proximit g ographique de profondeur des liens historiques et d importance des changes conomi ques a mis 10 ans pour cr er en janvier 2004 une structure d di e En tout tat de cause nous pouvons dire que les d cideurs politiques les op rateurs conomiques et les inst
115. s ment encore de transposer dans les enjeux du d ve loppement artistique culturel et touristi que les savoir faire et toute l expertise de l intelligence conomique faut comprendre qu il s agit d une v ritable cr ation d un concept innovant capable de mod liser et de repenser une discipline nouvelle Pour comprendre l importance de cette cr ation conceptuelle il suffit de revenir sur le Sens du mot intelligence du la tin intel entre et ligere lier ensemble veut dire relier relier ensemble L intel igence n est pas la production de sa voirs et de connaissances nouvelles mais la capacit identifier valuer les diff rentes sources de savoir existantes pour les connecter les relier les unes avec les autres La culture est cette capacit com prendre le monde dans lequel on vit rapprocher la m moire gardienne des traditions h rit es de tout ce qui nous a pr c d et la modernit l avenir la construction empirique d une vision pour demain La culture est une certaine fa on de regarder et de penser ce qui nous en toure plus ouverte plus g n reuse plus riche elle est le pont la passerelle qui SLI pre PTS En d f permet de rattacher les politiques et les projets ces avenirs possibles pour un demain partag l histoire des hom mes et des lieux leur civilisation leur langue leur coutume au patrimoine mat riel ou immat rie
116. s et deux Universit s En tout une centaine d enseignants cher cheurs et chercheurs de part et d autre se sont constitu s en 25 quipes mixtes autour de 3 th matiques chimie et san t chimie et nanochimie chimie et d veloppement durable La cr ation a t sign e en 2006 gr ce l engagement de quelques personnes et de l appui du CNRST Mais l encore les moyens ne sont pas la hauteur des enjeux et si les ambitions ne changent pas il est craindre que nous passerons c t d une formidable opportunit de doter le Maroc d une recherche de haut ni veau en chimie pouvant conduire je ter les bases d une industrie chimique moderne et cologique g n ratrice de milliers d emplois la lumi re de ses trois exemples on pourrait penser que le tableau est exa g r ment noir En r alit ce sont autant d avanc es importantes et d opportu nit s il suffirait de peu de choses pour qu elles r ussissent et se traduisent en avantages scientifiques technologiques et conomiques ind niables contribuant ainsi hisser notre pays au rang de pays producteur de sciences et de techno logies l instar des pays mergents et des pays conomiquement et sociale ment d velopp s Pour ce faire il est n cessaire que les d cideurs du secteur public comme du secteur priv soient intimement convain cus que la mobilisation de la DSTE et son association au d veloppement r gion
117. s la gestion de proximit du d veloppement l implication des popu lation concern es dans l laboration la r alisation et l valuation des program mes et projets qui r pondraient le mieux leurs pr occupations et leurs ambi tions autrement dit nouveau poumon pour l panouissement de la d mocratie marocaine dans sa triple vocation de va leur thique fondamentale de l galit et de l quit de fondement de l efficacit et de la transparence et de vecteur in contournable de la citoyennet respon sable et solidaire L Universit AI Akhawayn symbole de d centralisation intellectuelle oriental ma N 04 d cembre 2008 2 1 gt Encadr Syst me de veille dans l industrie au Maroc Mohssine SEMMAR Directeur des Etudes et de la Planification Industrielle Minist re de l Industrie du Commerce et des Nouvelles Technologies Le Maroc s est inscrit tr s t t dans la d marche d intelligence Economique l chelon national tr s logiquement en cons quence de l ouverture de son conomie et de son inscription dans la mondialisation des changes L adoption du Plan Emergence n a fait que stimuler cet effort et c est naturellement aupr s du Minist re de pilotage et de tutelle qu une cellule de veille anticipative a t constitu e solument engag dans la voie de louverture environnement mondial subissant de profondes et continuelles mutations le M
118. s pour le remplacer par un mais penser autrement la distance en tre le touriste de passage et l habitant qui vit sur place Ce n est pas seulement du respect mais une rencontre pas seulement de la tol rance mais du par tage de l app tence Le tourisme thique ou responsable re cherche et propose une autre fa on de vivre la relation l autre sa culture ses modes de vie ses savoir faire Re garder l autre tel qu il est vraiment c est aussi partir la d couverte de soi C est apprendre s loigner d un excep tionnel tellement artificiel pour regarder LUE CET p a estre Figuig autrement la simplicit d un quotidien plus simple c est quitter Marrakech o Essaouira pour se rapprocher de F s o d Ouijda Mais ne faut pas se tromper de destin C est aussi d bat majeur nous ne croyons pas l opposition facile d un tourisme populaire pauvre qui d grade construit et utilis pendant des ann es d ailleurs et d un tourisme de luxe colo et litiste qui prot ge et contribue au d veloppement local d une poign e d ar tistes et d artisans curieusement s lec tionn s Non le tourisme durable thique cultu rel sera ce que l on voudra bien en fai re regardons ce qui se passe avec le commerce quitable ou l investissement socialement responsable s agit de re penser l offre touristique d une r gion
119. sationnels li s r seaux com munaut s dispositifs d IE syst mes d information Raffinage p trolier industrie strat gique et activit polluante menace et opportunit la fois La cellule d intelligence Territoriale de la Zone de Fos est actuellement en phase de r alisation Les exemples qui suivent mettent en vidence les orien tations qu elle a prises Sensibilisation et information La sensibilisation la formation l initiation et l accompagnement dans une d mar che d IE T sont des vecteurs essen tiels que les dirigeants du Port et du pro jet ont engag s Quelques pistes 9 l organisation de conf rences d ac tions p dagogiques et de communica tion sur le projet global Fos XL e l organisation d un v nement annuel public la p rennisation du colloque in dustrie de Fos sous forme de forums industriels 9 la mise en place d un portail de la ZIP v ritable place du march des technolo gies des savoir faire et des ressources Enfin il convient de convaincre de la mise en place d une cellule 011 5 permanen te qui accompagnera les diff rents ac teurs dans cette d marche continue Portail de la ZIP Le portail de la ZIP devient indispensa ble pour concr tiser ce nouvel lan ce second souffle 40 ans apr s la cr ation du PAM Cette place publique virtuelle sera l ment certes f d rateur mais aussi une vitrine professionnelle d mon tr
120. si l on veut associer les populations r gionales la d termination de leur devenir il faut que l institution r gionale soit adapt e cette finalit Une r forme du statut de 1997 est actuellement l tude Dans quel sens et jusqu o On peut pen ser que cette r forme sera influenc e par le projet de ce statut d autonomie des Provinces du Sud mais sans aller jusqu une transposition compl te de ce statut celui ci peut inspirer deux r formes essentielles e la r forme du mode de scrutin de 5 sembl e r gionale qui devrait tre un scrutin direct e le transfert au Pr sident de l assem bl e r gionale de l int gralit des com p tences ex cutives de la R gion et des moyens n cessaires pour les exercer Il faut donc que ces deux conditions pr alables territoriale et institutionnelle soient satisfaites pour que puisse tre engag e solidement une politique de d veloppement qui suppose que soit assur e une coh rence aussi grande que possible entre les v ux de la popu lation l action des d cideurs publics et des acteurs priv s du d veloppement les uns et les autres agissant au plus pr s des probl mes r soudre 1 Sch ma National d Am nagement du Terri toire Synth se p 65 2 Le Maroc du possible p 237 oriental ma N 04 d cembre 2008 1 J Q lairages L Intelligence Territoriale au service d une vision r nov e du d veloppement
121. strat gie d anticipation et d in novation De m me le r seau d experts Entre prise Europe cr par la Commission Europ enne accompagne les PME dans leurs recherches de partenaires technologiques et commerciaux L avenir le Sch ma R gional d Innovation l initiative du Conseil R gional len semble des acteurs de l innovation en Bretagne se mobilise depuis septembre 2007 pour doter la R gion d un plan strat gique et op rationnel d ici fin 2008 Le R seau Innovation des CCI de Bre tagne participe activement aux travaux d laboration de ce sch ma qui doit permettre d organiser les programmes et le travail collaboratif des diff rents r seaux bretons d appui l innovation L intelligence conomique territoriale y joue un r le central De passage F s en juillet 2008 l auteur par ailleurs membre de la Commission AFAQ AFNOR sur le commerce quitable et expert valuateur de la Commission de Certification des Etablissements de Sant r sume ici son approche de lintelligence culturelle reprend les principaux axes du nouveau Master qu il dirige Paris Intelligence Culturelle Strat gie de D veloppement Culturel et Touristique Si les notions d intelligence intelligence conomique intelligence strat gique business intelligence et culture tourisme existent s par ment leur rapprochement permet de rassem bler des m thodologies et des savoirs diff rents ou plus pr ci
122. t aux sp cificit s r gionales L Oriental du Nord au Sud de la R gion et d Est en Ouest conna t des situations oriental ma N 04 d cembre 2008 lairages L agro industrie tremplin pour une conomie r gionale moderne socio conomiques diversifi es qui re pr sentent des atouts pour la R gion mais aussi des d fis en termes de pro bl matique de d veloppement et de mode d intervention sur les territoires en question Cette diversit de situa tions interpelle les acteurs locaux sur le mode d intervention conomique adopter pour r pondre aux besoins et attentes des populations L intelligence Economique R gionale permet de d celer et de bonifier les sp cificit s li es cette diversit pour r pondre de ma ni re adapt e aux attentes et besoins des populations Parmi les mod les d intervention de l Agence citons en exemple le cas de deux sch mas d in tervention Le premier au Sud de la R gion et le second au Nord 2 1 Intelligence Economique R gionale et sch ma d intervention au Sud de la R gion Province de Figuig Identification et analyse des enjeux so cio conomiques au Sud une cono mie traditionnelle en d clin une zone sensible avec des liens frontaliers tr s forts une psychologie collective fond e sur le sentiment d abandon avec une soci t civile mobilis e et revendica trice etc Programmes de d veloppement mis en uv
123. t de savoir identifier et valoriser ces ressources dans le sens du progr s et de la cr ation de richesses L intelligence conomique et les outils m thodologiques associ s constituent une d marche innovante pour engager des strat gies modernes et novatrices de valorisation des territoires L Agence de l Oriental souhaite partager ici les r flexions d experts de renomm e internationale Nous d sirons galement vous livrer les exp riences conduites au Maroc et dans d autres pays comme la France si proche et si diff rente L intelligence conomique est d abord une d marche une approche une p dagogie une logique de gestion des circuits d information strat giques et de leur contenu accompa gn e d un syst me d organisation efficace qui touche plusieurs domaines de l intervention humaine social culturel territorial l activit et les besoins des entreprises les risques de la concurrence Au del des mots savants parfois loign s de nos r alit s quotidiennes son application progressive est plut t simple Elle n cessite uniquement de la discipline celle qu impo sent par exemple la gestion et le suivi des syst mes de veille Pour l Agence l exercice d intelligence conomique engag a pour seul objectif le d ve loppement r gional avec la volont de travailler sereinement l mergence du concept d intelligence conomique r gionale avec l ensemble des institutions concern es Ce concep
124. t int gr dans l action pour le d veloppement nous permettra d explorer avec plus de pertinence tous les chemins ouverts par les d fis du d veloppement de la R gion en tant qu entit institutionnelle d centralis e entit territoriale r ceptacle de projets sec toriels environnement naturel et humain syst me conomique en liaison avec d autres territoires lieu d interaction d acteurs conomiques et sociaux d finition des tapes r aliser pour gagner les enjeux du futur Une lecture attentive du Discours Royal du 18 mars 2003 montre que l Initiative Royale pour le D veloppement de l Oriental au del de la feuille de route tr s concr te qu elle d crit invite galement dans sa vision ce type de r flexion et d innovation C est ce d fi sur lavenir audacieux et innovant que nous invite relever le r cent Discours Royal prononc par Sa Majest le Roi que Dieu L assiste l occasion de la comm moration de la Marche Verte 6 novembre 2008 propos d une r gionalisation renouvel e La d marche d intelligence conomique appliqu e au d veloppement r gional est donc n cessairement porteuse d innovation Cela est vident au plan m thodologique comme pour l action qui en r sulte C est pourquoi nous avons choisi d intituler ce num ro intel igence conomique r gionale l urgence de l innovation Plusieurs exp riences d intelligence conomique sont trait es dans
125. t que membre de l association Savoir et D veloppement cr e y a une dizai ne d ann es en France par des ensei gnants chercheurs d origine marocaine pour mobiliser la diaspora scientifique technique conomique DSTE au pro ft du d veloppement durable du Ma roc Dans la soci t actuelle confron t e la globalisation des changes et l instantan it de l information gr ce au d veloppement des technologies de l information et de la communication l acquisition des connaissances leur diffusion et leur traduction en termes conomiques procurent ind niablement des avantages pour les entit s d tentri ces en fonction du degr d optimisation de ces processus Chimie et sant un champ de connaissances et de savoir faire pour la diaspora marocaine cet gard des pays dits mergents comme la Chine ou encore l Inde ont mis en place des politiques coh rentes pour la mobilisation des comp tences de leurs DSTE en vue de favoriser le transfert des connaissances et de l in formation en direction des institutions des entreprises etc Au Maroc la premi re initiative de mo bilisation des comp tences date de 1993 avec le programme TOKTEN du PNUD qui a vu la participation de quel ques 180 scientifiques marocains r si dant l tranger Les recommandations de cette premi re rencontre n ont pas t suivies d effets significatifs Deux autres rencontres ont eu lieu en 199
126. t re de l Int rieur disait ce propos Tous les habitants ont droit l eau la sant l cole ce qui correspond d ailleurs aux droits conomiques et sociaux proclam s par la Constitution cet gard le r le de l Etat demeure capital car c est lui qui doit donner l im pulsion et veiller au maintien des orien tations du d veloppement territorial La de l Etat entrepreneur ne signifie pas la fin de son intervention d sormais l Etat doit tre r gulateur et garant de l quilibre territorial et social de la com munaut nationale Mais doit l tre aussi de son ouvertu re internationale notamment l gard de son environnement proche le Ma ghreb l Europe et la M diterran e l gard desquels il doit renforcer sa stature de partenaire non seulement conomique mais aussi politique et sa pr sence culturelle Comment peut on adopter des d marches d intelligence conomique au niveau des territoires Quel serait le ni veau territorial appropri au Maroc la R gion la Province la Commune 7 Je pense que c est au niveau de l espace r gional que le concept d intelligence co nomique territoriale peut tre le plus ap propri pour la d termination et la mise en uvre des politiques de d veloppement du territoire dans le cadre videmment des orientations retenues au niveau natio nal Cette affirmation prend en compte les exigences des principes de subsidi
127. t aux at tentes prioritaires des entreprises les CCI ont jou un r le central mobilisa tion de leurs ressources de proximit pour stimuler les entreprises et les accompagner dans leurs n cessaires adaptations aux imp ratifs de lin novation Elles ont pour cela labor un plan d actions r gional Sch ma Sectoriel intelligence Economique et Innovation dont l entreprise est le c ur Ce Plan fixe le cap et propose aux CCI de e professionnaliser leurs modes de fonctionnement en r seau e mobiliser leurs conseillers 9 mutualiser les capacit s d expertise interne et externe Les CCI de Bretagne constituent l un des rares r seaux de CCI ayant d cid d associer les questions d innovation et 5 dans un m me Sch ma Sectoriel En effet l LE est une d marche d or ganisation des capacit s de la connais sance d anticipation par la veille de protection et de s curit du patrimoine au service de la comp titivit de l entre prise et de la comp titivit des R gions elle contribue l efficacit du processus d innovation et de lancement de nou veaux produits et services Aussi les actions d finies couvrent trois champs e l anticipation donner aux entrepreneurs les cl s de compr hension des volu tions de leur environnement concurren tiel juridique et technologique de l vo lution des march s des tendances de consommation 9 la stimulation sensibiliser et incite
128. t des nou velles Technologies fait siennes toutes ces pr occupations et rige la veille parmi ses axes d intervention prioritai res Ceci s est mat rialis par la mise en place d une cellule de veille strat gi que au sein du Minist re qui s assi gne comme objectif de recueillir des informations caract re anticipatif permettant d appr cier constamment le potentiel des secteurs industriel et commercial Plus concr tement le r le de la cellule de veille est de scruter en permanence l environnement interna tional afin de disposer d informations anticipatives fiables en rapport avec les secteurs identifi s par le Programme Emergence notamment en mati re de tendances de la demande internatio nale de fusions acqauisitions de ten dances de linvestissement de co ts des facteurs et d volution des prix plus long terme le dessein du Mi nist re de l Industrie du Commerce et des nouvelles Technologies par la mise en place de cette cellule de veille est de concourir efficacement au d ploiement de la veille strat gique et la diffusion de la culture de la veille au sein des entreprises afin que celles ci l int grent d sormais parmi leurs pr occupations prioritaires lairages Intelligence conomique et dynamique des territoires quels enseignements pour le Maroc Driss GUERRAOUI Vice Pr sident de l Association Marocaine de Intelligence Economique Soucieux de vo
129. t quatre mod les de sacs Birkin Lindy Shoulders et So Kelly avec 230 salari s et devrait en accueillir une centaine de plus d ici 2012 La maroquinerie sera galement dot e d un atelier de d coupe partir de peaux de tanneurs de 2 000 m Dans le cadre de ce projet cette filiale du groupe de luxe Herm s b n ficiera d une prime d am nagement du territoire PAT de 200 000 Euro une mani re pour l Etat de maintenir et amplifier dans la dur e son soutien au bassin d emploi de la vall e de la Meuse L USINE NOUVELLE du 18 09 2008 page 55 Les textiles la mode technique Durabilit r sistance m canique lev e imperm abilit respirabilit r sistance la chaleur et au feu aux agressions chimiques tout en maintenant confort et esth tique les textiles techniques leur fa on sont un peu magiques Dans la R gion ils offrent des pistes de diversification aux industriels du textile et des alternatives saisir dans tous les secteurs d activit Nous devons toujours avoir une longueur d avance d clarent en choeur les industriels ayant choisi cette voie en Champagne Ardenne Les chaussettes illustrent bien le propos Chez Tismail Troyes elles deviennent anti ampoules gr ce un tricotage en double qui absorbe les frottements Chez Olympia Romilly sur Seine elles deviennent antistress gr ce aux microcapsules huiles essentielles qu elles renferment et se vendent en parapharmacie Ou
130. t selon une d marche graduelle depuis le premier discours du tr ne du 30 juillet 1999 C est dans ce cadre que s inscrit lan nonce par Sa Majest le Roi Moham med VI lors du discours du tr ne du 30 juillet 2003 de la d cision de cr er l Institut Royal des Etudes Strat giques 24 oriental ma N 04 d cembre 2008 Notre pays dit Sa Majest vit une transition qui n cessite le renforcement de ces capacit s d analyse d adap tation et d anticipation Aussi avons Nous d cid de cr er un institut Royal des Etudes Strat giques pour remplir cette mission essentielle afin d tre en interaction permanente avec les chan gements et de maitriser et d agir sur les mutations profondes qui s op rent aux niveaux internes et externes Par contre la mise contribution de l intelligence conomique et de la veille technologique au service de la strat gie conomique du Maroc est encore embryonnaire que ce soit l chelle de l Etat des Collectivit s locales ou des en treprises Et ce n est qu en janvier 2005 qu un centre de veille strat gique ratta ch aux services du Premier Ministre pi lot par le Minist re D l gu charg des Affaires G n rales et Economiques et bas la Direction des Investissements Ext rieurs a t institu s occupe prin cipalement de la veille dans les domaines des nouvelles technologies de l informa tion et de la communication du textile du p t
131. t tandis que l am nagement du territoire tait consi d r comme un luxe pour pays riches Entre le livre et l ordinateur le juriste participe au d veloppement TO oriental ma N 04 d cembre 2008 L expression intelligence conomique territoriale est nouvelle mais elle ne me semble pas recouvrir un contenu fondamentalement diff rent de la notion d am nagement du territoire Au Maroc on d couvre cette notion et sa n cessit la fin des ann es soixante lorsque les responsables de la planification butent sur le probl me du d s quilibre territorial engendr par la prise en compte exclusive de la rentabilit conomique et financi re de l investissement le mot d ordre est alors la spatialisation du Plan C est ainsi que virent le jour en 1971 les sept R gions conomiques destin es l adaptation des politiques publiques aux caract ristiques des diverses par ties du territoire Sans doute l exp rience n a pas donn les r sultats escompt s parce ce que le jeu de la r gionalisation n a pas t jou s rieusement Mais le bilan n a pas t totalement n gatif car l id e est d sormais admise qu il est imp ratif de fonder le d ve loppement sur la mise en mouvement de l ensemble du territoire national de fa on ce que tous les habitants puis sent b n ficier de ce que l on pourrait appeler un minimum de bien tre so cio conomique Un haut cadre du Mi nis
132. termes technologique et de d veloppe ment conomique Des pays comme le Br sil le Mexique la Chine l Inde la Malaisie ou l Indon sie ont fray un long chemin dans la r a lisation de cet objectif et de r els espoirs sont permis pour des pays mergents comme le Maroc mais charge pour ces pays de poursuivre et d acc l rer le rythme des r formes conomiques 80 ciales et politiques en cours Pour le cas sp cifique du Maroc la veille strat gique n a pas t absente dans les pr occupations des d cideurs faut si gnaler ce sujet pour l Histoire qu il re vient feu Sa Majest le Roi Hassan ll d avoir cr d s le milieu des ann es 90 une cellule de r flexion strat gique compos e de 14 hautes personnalit s marocaines auxquelles il a t confi de mener une r flexion strat gique na tionale sur les grandes probl matiques de l conomie et de la soci t selon une d marche prospective correspondant la gravit des d fis divers qui commen aient menacer la stabilit et la s cu rit globale de la Nation et ce dans un environnement mondial devenu de plus en plus incertain Cette dimension li e la production d une pens e strat gique nationale est en cours de renforcement sous le r gne de Sa Majest le Roi Mohammed VI mais dans une perspective li e aux sp cificit s du mod le de d veloppe ment et du projet de soci t dont les fondements se construisen
133. tiel et au dynamisme de ce territoire Si la Champagne Ardenne est exportatrice c est aussi la quatri me r gion de France pour le pourcentage de salari s et d tablissements contr l s par des capitaux trangers respective ment 35 et 23 4 Aujourd hui plus de 200 implantations industrielles tran g res repr sentant 30 000 emplois tra duisent ce ph nom ne Par nationalit s l Allemagne est en t te avec 41 implantations devant d autres pays europ ens tels que la Grande Bre tagne l Italie et la Belgique oriental ma N 04 d cembre 2008 Mais le reste du monde investit aussi dans l conomie champardennaise et notamment les Etats Unis 33 implan tations ou encore le Japon 9 entrepri ses pr sentes en R gion Ces investisseurs viennent chercher dans la R gion les comp tences d un personnel qualifi et d un tissu de sous traitants performants Dans un souci permanent d ouver ture la R gion Champagne Ardenne m ne depuis plusieurs ann es une politique volontariste de relations in ternationales travers des coop ra tions d centralis es e 1 Tu MAN naai RE i i ss ar sE i 29 8 La politique r gionale s inscrit dans esprit de solidarit entre les peuples une mobilisation citoyenne et une mise en synergie des diff rents acteurs de d veloppement Dans le cadre de la mise en place du projet co
134. trat gique du territoire va appara tre et s imposer aux diff rents acteurs sera alors plus facile de les r unir autour d une table pour mettre plat les besoins les profits potentiels et les investissements n cessaires De nouveaux espaces de n gociation et de partenariat possible s ouvrent loca lement ou r gionalement De nouveaux modes de collaboration de travail en r seau de strat gies gagnant gagnant oriental ma N 04 d cembre 2008 45 Oasis de Figuig deviennent envisageables et permettent de r soudre des probl mes insolubles jusqu alors L l ment majeur est la notion de territoi re ne plus juxtaposer des quipements culturels mais les penser ensemble dans la perspective globale d un d ve loppement territorial int grant culture et conomie associant des investisse ments publics et priv s dans une m me exigence de rentabilit et de patrimoine Les r ponses aux questions les plus d licates ne sont possibles aujourd hui qu en prenant en compte l enchev tre ment et la complexit des int r ts indi viduels dans cette dimension collective du territoire Un mus e peut fonctionner partir du m me business plan qu un h tel de luxe ou une station baln aire Le territoire l ment majeur de l intelligence culturelle Le territoire est le concept clef du d ve loppement culturel et touristique Tout projet public ou priv a une dimensi
135. u il pronon ait devant les Pr fets r unis au Minist re de lint rieur Paris le 9 d cembre 2004 Monsieur Bernard Carayon a pr sent une nouvelle politique publique dont il tait linitiateur qu il a qualifi e d intelligence territoriale et de s curit conomique S adressant aux responsables de lad ministration territoriale charg s de met tre au point des plans d am nagement et de s curit conomique r gionale PASER il leur a expliqu qu ses yeux ces plans constituaient pour l essentiel une politique publique r gionale dintel ligence conomique Pour ma part il me semble que lorsque l on se penche sur le contenu que recou vre cette politique on constate qu elle a pour objet de valoriser les potentiels de d veloppement des territoires et des soci t s qui les habitent Cela suppose naturellement un inventaire des ressour ces diverses de ces territoires naturel les humaines structurelles culturelles intellectuelles etc Cela aux diff rents niveaux spatiaux que pr sente le terri toire consid r C est sur la base de cet inventaire que peut tre mise en uvre de fa on rationnelle une politique int gr e de d veloppement dont les pro jets d finis en co action avec les diff rents intervenants doivent prendre en consid ration la dimension temporelle dont toute politique moyen et long termes doit tenir compte Le juriste ne peut rester l
136. u recul sur un territoire donn une ville une province pays tout entier pour s int resser au ph nom ne m me de production de savoir la logique d interpellation des expertises et des ex p riences l mergence de nouveaux mod les de raisonnement ou de pens e Les fondements m mes de l intelligence conomique prennent tout leur sens en tant que concepts et outils transversaux cr ation de valeur propri t immat riel le r seaux et influence thique qualit de l information le bon vieux mod le de l AFDIE devient un cadre de r f ren ce aidant la formation d une nouvelle exigence la formalisation d un nouveau mod le de d cision de raisonnement strat gique capable de r pondre la fois aux d fis du d veloppement long terme d un territoire aux attentes court terme d ducation et de prosp rit co nomique de sa population et en plus d int grer les contraintes environnemen tales et soci tales du d veloppement durable mobilisation des parties pre nantes comme acteurs part enti re du projet engagement dans une responsa bilit sociale largie respectueuse des nergies des ressources non renouve lables des d chets de toutes les for mes de recyclage et de retraitement des fins de cycle de vie des composantes du projet du choix d un mode de d velop pement quitable qui redonne toute sa place aux populations fragiles exclues d favoris es
137. u temps vendu et accommod avec le terme strat gique 3 2 7 millions d entreprises dont seulement 2000 comptant plus de 500 salari s Les entre prises emploient 16 millions de personnes dont 89 le sont par les PME Les grandes entreprises repr sentent 0 1 du total et emploient 11 des effectifs salari s chiffres arrondis 4 Le livre blanc sur la D fense et la S curit na tionale publi en juin 2008 et les lettres de mis sion du Pr sident de la R publique aux ministres de l Economie et de l Int rieur r dig es en 2007 apr s l lection pr sidentielle refl tent bien cette r partition des r les L Intelligence conomique au service des territoires Michel ROUSSET Agr g de droit public et de science politique Professeur et Pr sident honoraire de l Universit des Sciences Sociales de Grenoble Homme du droit empreint de recul critique et de sagesse appuy sur la profondeur du temps Michel ROUSSET d montre que l Intelligence Economique Territoriale est un bien qui nous vient de loin Au passage l auteur souligne la place faite aux juristes dans les d marches d am nagement du territoire concept volontariste auquel il relie Intelligence Economique Territoriale d aujourd hui Interview propos recueillis par la r daction de Oriental ma L intelligence conomique est elle int gr e dans la d marche du juriste pour le d veloppement des territoires Lors de la conf rence q
138. une meilleure prise en charge de la dimension culturelle de tout projet de d veloppement L objet culturel devient la fois ressource patri moine bati mus e artisanat image culture histoire traditions et enjeu image savoirs cr ation artistique Rapprocher territoire et terroir Pour mieux comprendre l importance de ce nouveau regard sur le territoire il est tr s int ressant de rapprocher la notion de territoire et la fa on dont on travaille valoriser un terroir travers un label une AOC ou une certification agricole L excellent travail d une tudiante maro caine nous permet d imaginer ce que donnerait la simple transposition des d finitions agricoles du terroir dans la sph re culturelle ou touristique Un territoire seul ne constitue pas un terroir Il faut au moins lui adjoindre une plante Il faut que cette plante veuille bien exprimer le terroir c est dire qu elle veuille bien traduire les diff rences qui peuvent exister entre deux terroirs Nous rencontrons ici un probl me de diff ren ciation le terroir est le t moin d une dif f rence qu une plante veut bien r v ler Le groupe terroir de l INRA INAO 2005 propose une nouvelle d finition du ter roir comme Un espace g ographique d limit o une communaut humaine a construit au cours de l histoire un savoir intellectuel collectif de production Cet espace g ographique est fond
139. upage afin que l approche territoriale du d veloppement puisse tre pens e dans le cadre r gional La stabilisation de ce d coupage est donc un pr alable toute politique de d veloppement ter ritorial indispensable pour r sorber le d ficit territorial traduit par le fait gue de larges zones du pays n ont pas tou jours t int gr es notre processus de d veloppement Certaines zones Tanger T touan 01 Taza AI Hoceima Taounate 09 _ Rabat Sal Zemmour Zaer 07 Grand Casablanca 08 Chaouia Ouardigha 09 mr Tadla Azilal 12 Dou 5133 10 Marrakech Tensift AI Haouz 11 Oued ed Dahab Lagouira 16 Carte des R gions du Maroc restent l cart des flux conomiques nationaux au grand d triment de leur population mais aussi de la nation toute enti re La R gion s impose car elle est un ca dre de d concentration des services de l tat un cadre de d centralisation non seulement administrative mais aussi po tique comme on le voit avec le projet de statut d autonomie pour les Provinces du Sud Elle est enfin espace qui po larise l activit des hommes et qui pour toutes ces raisons doit tre Un espace strat gique pour le d veloppement Enfin la stabilisation du cadre r gional doit s accompagner de la stabilisation institutionnelle de la R gion qui est une n cessit politique En effet
140. ur de la richesse nationale et les ac compagner dans leur d veloppement lorsqu elles le sollicitent l gitimement La responsabilit politique est cher cher dans ces nouvelles strat gies d alliance L originalit voire l innovation de la d marche fran aise est d avoir associ s curit nationale et d veloppement local Ces deux dimensions de l intelligence conomique sont galement le c ur de m tier du Minist re de l Int rieur Le r seau des Pr fectures et l che lon r gional constituent un creuset interminist riel commode l gitime par ses deux si cles de savoir faire Ce ni veau est irrempla able car il fusionne les comp tences et ne remet pas en cause les grandes missions exerc es par les D partements minist riels au niveau central Je pense notamment aux r les propres chacun des Minis t res de l Economie des Finances et de l Emploi dont l intervention est tout aussi d cisive Cette approche a le m rite de resituer sa juste place l intelligence conomi que qui n est que le savoir utiliser des outils de gestion des connaissances au service de d cideurs L cueil incantatoire voqu plus haut inclut aussi deux autres r cifs Le pre mier est celui d une utilisation abusive et r p t e du mot strat gique qui si l on n y prend garde va donner une dimen sion caricaturale l intelligence cono mique et aboutir au r sultat inverse
141. ur ses voisins imm diats Alg rie Tunisie S n gal que de se positionner r solument sur ce cr neau encore en Tour de gu t port d Essaouira GO oriental ma N 04 d cembre 2008 grande partie imaginer cela passe par la formation l ducation ce qui n est pas pareil et la co produc tion Le fait culturel a un r le es sentiel jouer dans cette production de valeurs et de r gles qui dessineront cette soci t venir cette soci t dans laquelle nos enfants auront prendre place faut engager ce grand travail de ras semblement des diff rentes approches de la culture dans des lieux o elles puissent se confronter les enrichir les unes aux autres et mettre en vidence les logiques les enjeux les savoirs les sensibilit s les motions ou les exp riences transversaux Cr er un pont des passerelles insister davantage sur les influences les emprunts les m tis sages que sur l approfondissement de tel ou tel champ Ce choix encyclop diste existe peu aujourd hui c est celui que nous faisons dans ce nouveau Master intelligence culturelle pour la rentr e prochaine 1 Ouvrage collectif Les nouveaux territoires de l intelligence conomique ditions IFIE 2008 2 Le mod le d intelligence conomique ouvrage collectif sous la direction de l Association Fran aise d intelligence Economique AFDIE Paris ditions Economica 2002 3 Be
142. ures fournies par ce capteur permettront de r guler le sys t me en anticipant sur les ph nom nes internes ou locaux et externes ou globaux Vers une nouvelle lecture du territoire Cette lecture nouvelle du territoire et de ses dynamiques crises progr s contraintes avanc es est nourrie technologie th me 1 syst me de veille locale nergie th me 2 cologie industrielle th me 2 syst me de veille nationale ext rieur de secteurs publics M diterran e Sch ma de la structure d IET qui devrait soutenir les d cisions et analyse du Port Autonome de Marseille par le projet Fos 2020 qui a t pr sent aux acteurs de la Zone et ac cept par ces derniers est vident qu un projet f d rateur est n cessaire ce qui ne va pas sans une analyse des probl matiques sociales et politiques partir des enseignements tir s de la mise en place de ce projet le PAM s est int ress une lecture du ter ritoire par l Intelligence Economique Territoriale L I E T se propose en effet de relier la veille et l action publique au service du d veloppement conomi que industriel et local d un territoire Ainsi son prolongement direct se si tue dans la prospective territoriale Les objectifs principaux d une d mar che d I E T sont donc les suivants mutualisation cellule Intelligence Territoriale 9 connaissance du territoire pour u
143. urope Canada Chine Japon et Inde pour ne citer qu eux la plan te file tout droit vers une catastrophe cologique plus ou moins long terme Concr tement lap plication du Protocole de Kyoto est un minimum vital Par ailleurs croire que cette question puisse tre r gl e sans que parall le ment celle d une r partition plus juste des richesses mondiales intervienne se rait une pure illusion C est ce qui peut donner une justification r elle au concept de d veloppement durable et une r elle pertinence En transformant les menaces qui p sent aujourd hui sur nos t te en opportunit s pour introduire des initiatives r ellement cr atives et des actions collectives r fl chies aux trois niveaux soulign s dans l optique d une intelligence territoriale adapt e on peut esp rer que l intelligen ce tout court gouverne enfin notre plan te si fragile et si belle et que notre pays y occupe la place qui doit tre la sienne oriental ma N 04 d cembre 2008 5 Eclairages L intelligence territoriale ferment d une nouvelle politique industrielle R my PAUTRAT Pr fet de R gion honoraire Pr sident de l Institut d Etudes et de Recherche pour la S curit des Entreprises L auteur rappelle opportun ment que l intelligence conomique territoriale est d abord un choix politique un volet de la gouvernance d un Etat dont le mode d administration va p
144. us de lien elle devient un v ritable moteur de coh sion sociale et territoriale L h lt ie lt s LA VEILLE STRAT GIQUE DANONE PLIS L exemple de l ONDA Abdelhanine BENALLOU Directeur G n ral de l Office National des A roports Dans son domaine de comp tence tr s sensible et en constante volution PONDA pratique la veille strat gique mondiale seule chelle o le benchmarking a un sens pour le champ d activit du transport a rien Son Directeur G n ral nous livre son approche de manager et sa vision des enjeux pour PONDA es entreprises voluent dans un environnement conomique en perp tuel changement carac t ris par une mondialisation croissante et un d veloppement specta culaire des syst mes d information et de communication Face cette situation une information fiable pertinente et ex ploitable est devenue un facteur essen tiel qui conditionne la survie et le bon fonctionnement de l entreprise Constituant une composante de base de l intelligence conomique la veille strat gique vient pour satisfaire ce besoin en mettant la disposition des entreprises des outils de recherche de collecte de mise en m moire d analyse et d int gra tion des signaux mergents dans leurs strat gies globales ce qui constituera probablement un capital de demain La veille strat gique peut tre d finie comme tant un processus continu par lequel u
145. vec d autres territoires au Nord et au Sud de la M diterran e En effet avec une fa ade m diterran enne de 200 Km sa proximit avec le Sud de l Espagne son voisinage avec les autres pays du Maghreb lOriental poss de des atouts consid rables pour d velopper une approche volontariste de conqu te de march s l ext rieur du pays l Agence de lOriental a conclu partenariat de jumelage institutionnel appuy par l Union Europ enne avec des institutions similaires espagnoles dans la R gion de l Andalousie dont l objectif est de renforcer les capacit s institutionnelles de la R gion en vue de tirer le meilleur avantage conomique et social de l accord d association en vigueur entre notre pays et l Union Europ enne Ses capacit s seront renforc es no tamment par la cr ation du Centre de Ressources et de Services Euro m diterran en pr vu dans l accord de jumelage Ce Centre constituera une plateforme d information de mo bilisation de l expertise et de capitali sation des processus d changes en tre les deux rives de la M diterran e en vue de promouvoir la coop ration avec l Oriental Le Centre rec le dans ses termes de r f rences pr a lables les contours d une structure d intelligence Economique R gionale destin e favoriser l ancrage de la R gion dans l espace de d veloppe ment euro m diterran en 4 Intelligence Economique R gionale et appui
146. veness of Nation NY 1993 5 Eglantine Jabstrabsky et Rigas Arvanitis Un sys t me d innovation r gional en gestation l exemple du Guandong In Intelligence conomique et veille strat gique D fis et strat gies pour les conomies mergentes sous la direction de Driss Guerraoui et Xavier Richet Arci et l Harmattan 2005 6 Chine la manufacture l re de l intelligence conomique Les Echos L art du Management jeudi 10 novembre 2005 Philippe Clerc lt Hlistori que comparaisons internationales et enjeu culturel de l intelligence conomique in Comprendre l intel ligence conomique Institut des Hautes Etudes de D fense Nationale Economica Paris 2007 Voir le site www ciworlswide org 7 Eglantine Jabstrabsky et Rigas Arvanitis op cit oriental ma N 04 d cembre 2008 51 France PL L 3 Madrid Espagne Mer M diterran e 4 k T Tripoli Alger Alg rie MEN ie ss s Mauritanie Espace de croissance industrielle Espace de forte attraction touristique Technopole Euro M dit rran enne K C Espace de d veloppement agro industriel P le logistique d quilibre territorial ji Economie des oasis 5 Economie de terroirs e fili re agro alimentaire tourisme de niche Y ACEN PADE L ORIENTAL UN MOTEUR DE L INNOVATION DANS LA R GION O QUE
147. vre En mati re de sensibilisation des en treprises une plaquette PME anti cipez innovez pour exister demain pr sente les enjeux de linnovation des t moignages et contacts utiles du R seau Innovation des CCl Ce document est remis lors de manifesta tions notamment lors des nombreux ateliers et conf rences organis s pen dant la Semaine de l Innovation www innovons fr Internet est un m dia cl pour stimu ler les entreprises Le r seau a acti vement particip la conception de deux portails r gionaux e www bretagne innovation fr le portail de l innovation e wwWw bretagne intelligence economi que fr le portail de l intelligence cono mique Ces outils mettent en avant les bonnes pratiques d entreprises et permettent d entrer en contact avec les r seaux et conseillers sp cialis s En mati re de stimulation et de veille exemple du P le de comp titivit Mer Bretagne est tr s parlant Ce P le vocation mondiale s appuie sur la CCI de Brest et l ARIST Ouest pour mettre en u vre des actions de veille telle que le Bulletin de Veille Balises www pole mer bretagne com balises php Enfin l accompagnement rev t des formes multiples titre d exemple le dispositif INNOVACTIV port par la CCI de Rennes et con u par son centre de ressources CREATIV Centre Europ en d Entreprises et d Innovation permet aux entreprises d initialiser ou d optimi ser leur

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