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N° 236 - Muséum national d`Histoire naturelle

1. Juniors 12 18 ans 20 Etudiants 18 25 ans sur justificatif 20 Titulaires 35 Couples 60 Donateurs partir de 70 Mode de paiement O Ch que postal C C P Paris 990 04 U O Ch que bancaire O en esp ces O Carte bancaire Fe PIRRE TRER DR PRCSECERION ER COLTOT
2. Visite du Parc zoologique de Cl res Encore une sortie tr s r ussie de la Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle samedi 18 octobre 2008 au parc zoologique de 5 Cl res propri t du MNHN depuis 1967 pr s de Rouen Arriv e 10 h Fra cheur normande mais ciel 1 bleu et superbe lumi re d automne qui r jouit chacun et surtout les nombreux et redoutables maniaques du num rique d j pr ts capturer les animaux Accueil sympathique avec caf bienvenu et jus de fruit Matin e de promenade sous la conduite d un guide dans ce parc extraordinaire les gibbons dans leur cage malheureusement troite les esp ces d oiseaux rares et menac s en semi libert dans leurs voli res Puis au hasard du cheminement des rencontres avec divers palmip des grues bernaches faisans au loin des wallabies et les hardes paisibles de cerfs axis ou antilopes cervicapres Ensuite tour du lac aliment par la rivi re la Cl rette avec des dizaines d esp ces de canards et d oiseaux divers pour atteindre une sorte de plage o s battent quelques m tres des visiteurs plusieurs vari t s spectaculaires de flamants mieux qu en Camargue Le parc est aussi un jardin botanique plein d esp ces vari es s quoias rhododendrons rosiers etc A 13h repas dans un superbe espace r serv et bien chauff Menu raffin et service impeccable la surprise des pessimistes L ap
3. A la fondation EDF Rapa Nui l le de P ques jusqu au 1er mars 2009 6 rue R camier 75007 Paris T l 01 53 63 23 45 Tlj sauf lundi et jours f ri s de 12h 19h Entr e libre Au mus e Guimet Tr sors de Dunhuang jusqu au 28 f vrier 2009 Mille ans d art bouddhique du Ve au XVe si cle 6 place d l na 75016 Paris T l 01 56 52 53 00 Tlj sauf mardi de 10h 18h 6 50 TR 4 50 Au mus e international d art na f Vicq 78 Aupr s de mon arbre jusqu au 29 mars 2009 Des artistes na fs venus de diff rents pays et appartenant diff rentes cultures travers peintures sculptures broderies font partager leur imaginaire branches arbres for ts paysages d bois s villages champ tres cit s nues 15 rue de la Mairie Vicq 78190 T l 01 34 86 06 22 Tlj sauf 25 12 et 1 1 de 10h 18h 5 TR 4 A l Orangerie du Mus um d histoire naturelle de Grenoble e Paysages et peuples du Sahara jusqu au 4 janvier 2009 Pr sentation de magnifiques photogra phies du Sahara prises par Jean Marc Durou d objets ethnographiques prove nant de sa collection personnelle ainsi que des sp cimens zoologiques et arch olo giques du Sahara pr lev s dans les r serves du Mus um 1 rue Dolomieu 38816 Grenoble cedex 1 T l 04 76 44 05 35 gratuit Ferm 25 12 et 1 1 www museum grenoble fr Au mus e d Histoire naturelle d Auxerre e Eclats de pierre
4. CP 053 57 rue Cuvier 75005 Paris France e mail arachne mnhn fr 49 vivipares la parturition qui est l aboutissement du d veloppement embryonnaire et finalement le d ve loppement postembryonnaire qui donne l individu adulte La pariade fig 1 2 En pr sence d une femelle le m le se dirige vers elle s en approche son corps et ses pattes sont alors agit s de tremblements qui durent quelques minutes Ensuite le m le cherche sai Fig 1 Les diff rentes phases de la pariade gt sir les pinces de la femelle l aide de ses propres pinces Si la femelle r siste il tente de la tenir par l avant du corps ou par les pattes Si celle ci est tr s agressive au point de tenter de le piquer le m le cherchera alors immo biliser son metasoma queue l aide de ses pinces Ayant finalement saisi les pinces de la femelle le m le com mencera alors danser en promenant sa partenaire en la tirant ou en la pous sant sur une petite surface fig 1 Cette danse n est pas continue et un grand nombre d arr ts vingt vingt cinq sont observ s pendant la dur e de la pariade ils peuvent durer de 5 25 secondes environ Les trajets suivis par les deux partenaires sont en g n ral circulaires certains mouvements de rotation peuvent tre observ s mou vements au cours desquels le m le passe par dessus la femelle et tourne autour d elle en l chant l un de
5. Marie H l ne Barzic Jacqueline Collot Jean Claude Juppy Le num ro 4 Abonnement annuel 13 zo que A l exception des syst mes locomoteur et respiratoire qui ont d s adapter en raison de la migration vers le milieu terrestre le plan de base du corps des scorpions a tr s peu chang depuis pr s de 400 millions d ann es Pour cette raison certains auteurs les consid rent comme de v ritables fos siles vivants Si les fossiles nous renseignent sur la morphologie externe qui a v ritable ment peu chang on ne peut rien conna tre de leur biologie ni de leur physiologie dont on peut seulement imaginer qu elles ont subi notamment la biologie de la reproduction des modifications volutives tr s impor tantes En effet la biologie de la reproduction est chez les scorpions extr mement complexe et cette complexit appara t comme un m canisme de compensa tion qui a permis au groupe de persister jusqu nos jours En g n ral en effet ces arthropodes pr sentent des popula tions tr s peu denses et leurs port es sont souvent tr s r duites Il est clair que ces deux caract ristiques reproduc trices ont certainement un effet n gatif dans l efficacit reproductrice du groupe Le cycle de vie des scorpions peut tre divis en plusieurs tapes la pariade qui aboutit la f condation le d ve loppement embryonnaire les scorpions tant des organismes exclusivement
6. accouplement les deux partenaires restent encore en contact pendant 4 5 minutes puis le m le l che la femelle et ils s loignent Contrairement une l gende populaire on n assiste prati quement jamais la pr dation du m le par la femelle Le spermatophore fig 2 Le spermatophore est une pi ce rigide chitineuse constitu e en r alit de Fig 2 Expulsion du spermatophore et le m me coll sur le substrat deux moiti s deux h mispermato phores qui se trouvent avant la pariade l int rieur de deux sacs lat raux situ s dans la partie ant rieure des organes g nitaux masculins Au moment de l expulsion ces deux pi ces qui sont plus ou moins concaves vont se remplir de liquide s minal et ensuite se coller l une l autre formant ainsi une pi ce unique qui est le spermatophore Apr s l ac couplement le spermatophore utilis est perdu d s ce moment les organes g nitaux du m le commenceront s cr ter deux nouveaux h mispermato phores et le m le sera en condition de s accoupler nouveau dans un temps assez court d environ deux quatre semaines 50 Le d veloppement embryonnaire fig 3 La dur e du d veloppement embryon naire est tr s variable selon les diff rentes esp ces de scorpions elle peut ainsi durer de deux vingt quatre mois Toutes les esp ces sont vivipares seul le degr d changes trophiques entre la m re et le
7. ce au soutien de grimpeurs professionnels D apr s Communiqu de presse du MNHN 5 novembre 2008 e Le diamant bleu des rois de France et le Mus um Vol pendant la r volution lors du sac de l H tel du Garde Meuble H tel de la Marine place de la Concorde en septembre 1792 le plus grand diamant bleu originaire de l Inde retaill sur ordre de Louis XIV et pesant alors 69 carats serait retrouv Les chasseurs de tr sors estimaient au d but du XIXe si cle que la pierre avait d tre grossi rement retaill e Or en 1812 appara t chez un joaillier londonien un diamant qui aurait pu tre la pierre recher ch e achet par un grand banquier de la City H P Hope ce diamant est maintenant conserv la Smithonian Institution Washington Il n a pas la magnifique taille en rose de Paris de la pierre royale ses feux sont mal quilibr s et il ne p se que 45 5 carats Au cours de l inventaire num rique qui n est pas termin des fonds anciens du d partement Histoire de la Terre du Mus um national d histoire naturelle a t retrouv le mod le en plomb du diamant des Bourbon donn par un joaillier pari sien qui mentionnait le nom de son client un certain M Hope qui aurait poss d l original Fran ois Farges chercheur dans ce d par tement du Mus um l aide d un logiciel de mod lisation en 3D compar le plomb retrouv au plomb du diamant Hope pr t par la Smitho
8. et un en noir et blanc d tail du cr ne parfois aussi de la dentition Des cartes de r partition illus trent les pages de notices Cet ouvrage rend compte de la richesse faunistique de la r gion et des d cou vertes r centes dans la syst matique des mammif res 1 ducs ours DU NATURALISTE In fine de courtes notices pr cisent les qualit s de chaque auteur et celles des illustrateurs J Chevallier J Norwood et J Varela Sim J C Ouvrage disponible la Librairie Bedi Thomas POLLET C Ecorces Voyage dans l inti mit des arbres du monde Editions Eugen Ulmer Paris 2008 192 p 25 x 34 photos en couleur 36 C dric Pollet est n Nice en 1976 scienti fique de formation il est photographe naturaliste Il a parcouru plus de vingt cinq pays et pr sente ici dans un livre au format excep tionnel en pleine page l image magnifi e des corces les plus spectaculaires les plus lumineuses observ es travers le monde Toutes les photographies sont accompa gn es d un texte explicatif certes court mais suffisant pour la connaissance minima de l arbre de l herbe g ante bambou foug re etc choisis au cours des p r grinations de l auteur Le lecteur va la rencontre d images ton nantes lesquelles sont l aboutissement de dix ann es de prospection travers les cinq continents et sont chacune des uvres d art Les corces des essences europ en
9. jusqu au 1er f vrier 2009 Pr sentation de la collection de min ra logie du mus e sortie de ses r serves r partie en quatre sections plong e dans la structure d une roche du caillou l atome histoires dont fossiles roches cristaux minerais sont les t moins min raux de la r gion calcite fluorite autunite corail fossile de Mailly le Ch teau la place des min raux dans la vie quotidienne et leurs utilisations 5 bd Vauban 89000 Auxerre T l 03 86 72 96 40 Tlj sauf samedi et jours f ri s de 13h30 17h30 Gratuit Au Palais des Beaux Arts de Bruxelles Le sourire de Bouddha jusqu au 18 janvier 2009 Cent trente uvres bronzes peintures c ramiques retracent 1 600 ans d art boud dhique en Cor e du Ve au XXe si cle T l 32 2 507 82 00 Sorties Les grands moulins de Pantin et croi si re sur le canal de l Ourcq Dans le cadre du cycle de visites Et voil le travail le Comit d partemental du tourisme de Seine Saint Denis propose de d couvrir ce monument du patrimoine industriel francilien que sont les Grands moulins de Pantin construits en 1923 La r habilitation en cours pour le compte de BNP Paribas met en valeur une architec ture remarquable et aboutira en septembre 2009 la cr ation de 50 000 m2 de bureaux de haute qualit environnementale Croisi re partir du bassin de la Villette jusqu Pantin et visite du chantier sont comme
10. s 16h30 entr e libre Au Grand amphith tre du Mus um le jeudi 17h30 Cycle Darwin sciences d aujourd hui du 5 mars au 2 avril 2009 5 mars Darwin en son temps par Patrick Tort 12 mars Darwin naturaliste et l Histoire du vivant par Pascal Tassy 19 mars Darwin et la transformation des esp ces par Pierre Henri Gouyon 26 mars La th orie de l volution aujour d hui par Jean Gayon 2 avril Darwin mode d emploi par Guillaume Lecointre Entr e libre Expositions Bicentenaire de Redout du 21 janvier au 27 avril 2009 A l occasion du 250 me anniversaire de la naissance de Pierre Joseph Redout pr sentation d une s lection d uvres dessins aquarelles v lins estampes Cabinet d histoire du Jardin des Plantes Tlj sauf mardi de 10h 17h 3 TR 1 l Antarctique haut lieu de biodiver sit Photos de terrain prises par les scientifiques du Mus um en mission jusque fin mars 2009 Il s agit de montrer la richesse de la biodi versit en Antarctique paysages v g ta tion oiseaux phoques baleines pois sons Grilles de l cole de botanique et du jardin cologique horaires du Jardin gratuit Rappel e Monde sauvage Regards et motions jusqu au 5 janvier 2009 e L Herbier du Roi jusqu au 15 janvier 2009 e Aldabra un atoll pour l humanit jusqu au 15 janvier 2009 e Incroyables c tac s jusqu au 25 mai 2009 www mnhn fr cetaces Visites g
11. sent s sa vue il doit op rer un choix La couleur de l objet sera d couverte mais est peu pertinente pour le choix Par contre les propri t s redondantes communes aux deux modalit s comme la forme la taille et le volume et de mani re limite la texture serviront de support la reconnaissance Le poids et la temp rature propri t s ant rieurement per ues par la main devront tre cart es du choix car non pertinentes dans la situation visuelle Ainsi un processus de cat gorisation se met en place apparier l objet tactile et l objet visuel qui partagent le plus de valeurs communes et ne pas tenir compte des sp cificit s modales Ce processus de cat gorisation permet des conomies d apprentissage car la reconnaissance est moins co teuse en temps que l apprentissage et se r v le efficace en cas de d faillance sensorielle La r ponse du b b la fameuse question de Molyneux et aux propositions de la philosophie empiriste n a de sens que si le transfert est test d s la naissance du b b et en tout cas avant l ge de 5 6 mois Au del commence l tape de la coordination pr hension vision Le b b saisit alors les objets qu il voit et porte sa vue les objets qu il tient dans la main Une exploration bi ou multimodale s exerce alors et le probl me se pose diff remment Cette r ponse vient enfin d tre apport e dans plusieurs exp riences de Streri et ses collaborate
12. Paris Rdv accueil de la Grande galerie de l vo lution Les Amphis du Mus um e Les lundis du Mus um films 18h Buffon le 12 janvier 2009 Film Buffon le penseur de la nature 52 mn 2008 Prod G d on Programmes France5 MNHN r al P Tourancheau Invit Jean Marc Drouin Ried bleu le 16 f vrier 2009 Film Les gravi res du ried 42 mn 2007 Prod Association Ried Bleu r al S Dumont Invit Serge Dumont Pasteurs Himbas le 16 mars 2009 Film Ocre et eau Les Himbas 52 mn 2001 Prod Doxa r al Craig Matthew et Joelle Chesselet Invit e Solenn Bardet Auditorium de la Grande galerie ticket gratuit retirer sur place 17h30 e T aime nature films et d bats le samedi de 14h30 18h Amazonie le 17 janvier 2009 14h30 Les derniers hommes libres 1h30 mn 2008 Prod Yagan TF1 r al Ushua a 16h Peuples oubli s 52 mn 2002 Prod et r al Erling S derstr m 17h d bat avec E S derstr m et Patrick Menget C tac s le 14 f vrier 2009 Prod National Geographic 14h30 Dauphins la vie sauvage 48 mn 15h20 Le myst re des Baleines bosse 50 mn 16h15 d bat avec Olivier Adam et C line Liret 17h15 La vague du tueur 24 mn Darwin l homme et sa pens e le 14 mars 2009 14h30 Darwin et la science de l volution 52 mn 2002 Prod Trans Europe Film ARTE CNRS Images media r al Val rie Winckler 15h30 Esp c
13. bleu de la Couronne par Fran ois FARGES DES PLANTES 14h30 professeur au MNHN d partement Histoire de la Terre USM 0201 Avec diapositives 57 rue Cuvier Lundi 19 Visite de l exposition Bonaparte et l Egypte L institut du Monde arabe a fait le choix de pr 14h15 senter son public une exposition qui associe deux mythes parmi les plus puissants de l Histoire celui de Napol on et celui de l Egypte pharaonique Visite comment e par Jean Marcel 75231 Paris Cedex 05 HUMBERT conservateur g n ral du patrimoine commissaire scientifique de l exposition Rdv IMA accueil de l entr e principale 14h15 1 rue des Foss s St Bernard 75005 Paris Nombre de per Fond e en 1907 reconnue d uti sonnes limit 25 Inscription obligatoire avant le 12 01 2009 au secr tariat de la Soci t lit publique en 1926 la Soci t a pour but de donner son appui Samedi 24 Visite au mus e de l Homme Enqu te sur les mat riaux taill s ou transform s par moral et financier au Mus um 13h45 l Homme pr historique t moins de son savoir faire de ses connaissances et de ses d enrichir ses collections et de et15h00 territoires du terrain au laboratoire par A cha BADOU et Fran ois FR HLICH favoriser les travaux scienti d partement de Pr histoire centre de Spectroscopie infrarouge USM 2004 UMR 5198 fiques et l enseignement qui s y quipe Mat riaux de la Pr histoire rattachent Deux groupes de 20 personnes 10 mn d accue
14. difficult La proprioception est aussi li e la kinesth sie ou sensibilit au mouvement Lorsque la kinesth sie accompagne le toucher somesth sique ou sensibilit cutan e c est le sens factilo kinesth sique qui intervient On l appelle aussi sens haptique Lorsque nous manipulons un objet les mouvements des doigts augmentent la sensibilit cutan e de la main et apportent des informations 52 plus pr cises qu une simple caresse de l objet sur la surface de notre peau Chaque modalit sensorielle est pourvue de r cepteurs sp cialis s pour capter des informations sp cifiques de notre environnement Ces r cepteurs sont localis s des endroits bien pr cis et limit s de notre anatomie except s les r cepteurs tactiles qui recouvrent la totalit de notre corps Lors de leur fonctionnement nos modalit s sensorielles n acc dent qu une partie de notre environnement une fen tre et ne sont sensibles qu une forme de stimulation Par exemple les r cepteurs de nos yeux ne r pondent qu une partie des ondes lectromagn tiques de la lumi re la fen tre du visible et la captent de telle sorte que notre cerveau pourra cr er des couleurs Notre appareil auditif ne peut r ceptionner qu une marge troite des ondes sonores les mol cules chimiques ne sont appr ci es que par le go t et l odorat par ailleurs le toucher n est sensible qu aux pressions exerc es
15. n ralement pas reconna tre d embl e visuellement des objets qu ils connaissent pourtant bien tactilement Ainsi l id e d un apprentissage associatif d s la petite enfance s impose t elle association que le langage acquis plus tardivement et consid r comme un m diateur puissant finit par am liorer et cimenter L id e d interroger le nourrisson avait t d j voqu e par Diderot Diderot 1749 la lettre sur les aveugles comparant la personne aveugle un nouveau n argumentait que le lien entre modalit s tait peu probable parce que la vision doit tre tr s imparfaite chez un b b qui ouvre ses yeux pour la premi re fois ou chez une personne aveugle juste apr s son op ration Cet argument cimentait le point de vue empiriste Tout fait oppos e la conception nativiste qui a aussi des racines philosophiques anciennes s est diffus e partir des ann es 1960 lorsque les travaux sur les nourrissons et l animal ainsi que des connaissances neurophysiologiques nouvelles ont mis en vidence la pr cocit et les bases corticales de l int gration intermodale L hypoth se d une unit primitive des sens ou d une perception amodale transcendant tous nos sens allait rapidement s imposer Comme nous le verrons chez les nourrissons ces deux conceptions paraissent aujourd hui trop radicales car l int gration intermodale d pend en r alit de l interaction de multiples facteur
16. r gissent la fertilit des sols Pour tenter de freiner l expansion de ce ph nom ne des programmes de reboise ment dans lesquels sont utilis es des essences d arbres croissance rapide ont t appliqu s dans les zones tropicales et m diterran ennes Si ceci permet d am liorer efficacement la production de biomasse d un cosyst me les r percus sions sur les caract ristiques microbiennes du sol qui garantissent la fertilit restent mal connues Un programme de recherche a donc t mis en place au sein de l IRD et avec ses partenaires pour mieux cerner l influence des essences exotiques sur la biodiversit des communaut s de champignons myco rhiziens et de bact ries rhizobiums du sol Sous certaines conditions climatiques la plantation d arbres exotiques serait l ori gine d une diminution rapide et importante de la diversit de la microflore du sol et par suite d une alt ration significative de la fertilit D apr s Afrique Agriculture juillet ao t 2008 e Entomogastronomie 527 esp ces d insectes sont consomm s dans quatre vingt huit pays en Afrique en Asie et en Am rique Les insectes poss dent une valeur nutritive lev e certains contiennent autant de prot ines que la viande et le poisson Les stades larvaires sont particuli rement riches en graisses en min raux et en vita mines La FAO et l universit de Chiang Mai Tha lande ont consacr trois journ es la gestio
17. richesse de la fonction perceptive de chacun des sens en soulignant leurs sp cificit s contraste donc avec nos comportements qui supposent la participation de plusieurs de nos modalit s Cette option est due sans doute la complexit de l int gration intersensorielle qui s exerce dans des situations tr s vari es et ne s exprime pas par de simples ph nom nes additifs ou soustractifs Pour r soudre ce paradoxe des r ponses dichotomiques ont d abord t apport es avant de faire place aujourd hui un point de vue plus nuanc La conception empiriste propose que la coordination de nos sens ne repose que sur l exp rience et l apprentissage des associations entre sensations radicalement diff rentes Cette approche a longtemps domin en particulier du XVIIE la premi re moiti du XX si cle et a t rendue c l bre par la fameuse question de Molyneux son ami Locke en 1689 cf J Proust 1997 Molyneux se demandait si un aveugle de naissance qui recouvre la vue une fois adulte diff rencierait d embl e par la vue seule une sph re d un cube ces deux 53 Thomas g de 42 heures tenant dans la main un cylindre Am lie 4 mois au cours de l exploration tactile d un objet formes tant bien videmment distingu es au pr alable par le toucher La r ponse cette question a pendant longtemps t n gative Les aveugles n s recouvrant tardivement la vue ne peuvent tr s g
18. ses p dipalpes les deux partenaires se retrouvent alors presque l un c t de l autre Pendant cette danse promenade le m le attire lui la femelle et les ch li c res des deux partenaires arrivent se toucher celles du m le tant en g n ral situ es au dessus de celles de la femelle Au cours de ces embras sades le m le agite ses ch lic res tandis que son metasoma reste la plu part du temps l g rement tendu oscil lant un peu de droite gauche et vice versa apr s chaque arr t et un peu avant de reprendre sa marche le m le pr sente de l gers tremblements L ouverture de l opercule g nital de la femelle se produit dans les derniers ins tants de la promenade Apr s environ 10 25 minutes de promenade le couple s arr te le m le se soul ve l g rement expulse et construit son spermatophore en le collant sur le sub strat fig 2 ensuite il recule un peu et lib re totalement de ses valves g ni tales le spermatophore organe scl ro tis et allong le m le s approche alors de la femelle la tire et en deux ou trois mouvements l am ne se d placer au dessus du spermatophore jusqu ce que les valves g nitales de cette derni re soient en contact avec celui ci Le spermatophore est finale ment introduit dans l ouverture g nitale de la femelle et en quelques instants la masse spermatique contenue dans le spermatophore est absorb e Apr s l
19. tres beaucoup d autres restent longtemps stables L histoire volutive de l humanit est bien mal inscrite dans les fossiles On peut constater que les recherches sur le genre Homo peinent se faire avec la m me objectivit que celles men es sur les anc tres des animaux L homme est un des millions d ultimes rameaux du buisson volutif de l ensemble du vivant Un accord est il possible entre celui qui fait appel une puissance transcendante et celui qui juge que la vie et l volution sont trop complexes pour qu une puissance trans cendante ait pu intervenir Sans doute jamais mais il faut pouvoir d battre de bonne foi et ne pas s entre tuer cette occasion J C J Ouvrage disponible la Librairie Bedi Thomas DOR T R CHAUCH RE O SCHMI DELY Ph Les cl s des champs L agriculture en questions Editions Quae Versailles juillet 2008 192 p 12 x 19 r f glossaire liste des abr viations 13 Dans ce petit trait pr fac par Jacques Diouf directeur g n ral de la FAO les auteurs tous ing nieurs agronomes cher chent faire prendre conscience tout un chacun de l importance de l agriculture l heure pr sente lls constatent que c est malheureusement au moment de crises comme celles de la vache folle de la list riose de la flamb e des prix des mati res premi res agricoles que l on cherche comprendre le monde de l agriculture L importance prise par cette dern
20. A l occasion de la r vision de la loi de bio thique la nouvelle exposition de Science actualit s explore l univers des tests g n tiques des derni res techniques d ima gerie et plus globalement de la m decine pr dictive La terre et nous Expo ressources partir du 16 d cembre 2008 Evaluer la r partition des ressources natu relles de la plan te pour anticiper une exploitation responsable et efficace 30 av Corentin Cariou 75019 Paris T l 01 40 05 80 00 wwwr cite sciences fr Tlj sauf lundi de 10h 18h 19h le dimanche 8 TR 6 Au Palais de la d couverte Alfred Nobel au service de l innova tion jusqu au 11 janvier 2009 Une vie consacr e la recherche et l in novation industrielle N pour sentir jusqu au 3 mai 2009 Autour des perceptions olfactives Avenue Franklin D Roosevelt 75008 Paris T l 01 56 43 20 21 Tlj sauf lundi 25 d c 1er janv de 9h30 18h dimanche et f ri s de 10h 19h 7 TR 4 50 A l Exploradrome Promenons nous dans les bois jusqu au 18 janvier 2009 Exposition ludique et interactive sur le mat riau bois Jardin d acclimatation Bois de Boulogne 75016 Paris Tlj de 10h 18h 5 TR 3 50 plus entr e jardin 2 50 TR 1 25 A la Pinacoth que de Paris Pollock et le chamanisme jusqu au 15 f vrier 2009 A ses d buts Jackson Pollok influenc par les arts africains et le chaman
21. ISSN 1161 9104 EVA 1472 Publication trimestrielle Les Amis du Mus um National d Histoire Naturelle N 236 DECEMBRE 2008 La biologie reproductrice chez les scorpions Wilson R LOURENCO Mus um national d histoire naturelle d partement Syst matique et Evolution USM 0602 section Arthropodes Arachnologie Les scorpions forment un groupe zoologique tr s ancien Les pre miers scorpions fossiles datent du Silurien 450 400 millions d an n es Ces scorpions marins de toute vidence ont volu vers le milieu terrestre partir de la fin du D vonien et au d but du Carbonif re 350 325 millions d ann es Les scorpions actuels ressemblent ton nement leurs anc tres du Pal o SOoOoMMAIRE Wilson R LOUREN O La biologie repro ductrice chez les scorpions 49 Arlette STRERI Le dialogue des sens la naissance 52 56 56 Nous avons lu pour vous 62 Programme des conf rences et manifes tations du quatri me trimestre 2008 64 Les opinions mises dans cette publication n engagent que leur auteur Les Amis du Mus um national d histoire naturelle Bulletin d information de la Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes 57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05 T l Fax 01 43 31 77 42 E mail seamnhn mnhn fr www mnhn fr amismuseum Secr tariat ouvert de 13 h 30 h 17 h 30 sauf dimanche lundi et jours f ri s R daction
22. L exp rience se d roule en deux tapes successives 1 Une tape de familiarisation au cours de laquelle le b b explore l objet dans une modalit Pendant cette phase il doit pr lever des informations sur les propri t s de l objet et les maintenir en m moire C est la phase d encodage 2 Une seconde tape de reconnaissance ou de d codage dans l autre modalit au cours de laquelle on pr sente au b b l objet suppos familier et un objet nouveau qui diff re du premier par une propri t la forme ou la texture 54 Les comportements attendus dans l tude du transfert du toucher la vision peuvent tre r sum s ainsi le b b explore manuellement sans le voir un objet et le tient de moins en moins longtemps au fur et mesure qu on le lui donne Puis on lui pr sente visuellement l objet tactilement familier et un objet nouveau Le transfert sera observ s il regarde plus longtemps l objet nouveau que celui qui lui est familier Le d roulement de ce sc nario para t simple Il repose en r alit sur des processus psychologiques complexes qui exigent du b b une attention une m moire et un traitement perceptivo cognitif important En effet le b b doit pr lever avec sa main des informations sur la forme la taille le volume la texture le poids et la temp rature de l objet mais pas sur la couleur propri t trait e sp cifiquement par la vision Une fois les objets pr
23. as AULAGNIER S HAFFNER P MITCHELL JONES A J MOUTOU F ZIMA F Guide des mammif res d Europe d Afrique du Nord et du Moyen Orient Les Re aigue du Nord guides du naturaliste dEMouen Orent STs Delachaux et Niestl mee E Paris sept 2008 272 p 13 5 x 19 5 plus de 600 dessins en couleur et 450 en noir et blanc r partis sur 100 planches plus de 400 cartes glossaire bibliogra phie adresses noms anglais index des noms scientifiques des noms verna culaires notices sur les auteurs et les illustrations 38 Ce nouveau guide d identification est d autant plus nouveau qu il associe l Europe une partie de l Asie mineure En effet il concerne les mammif res du Pal oarctique occidental qui couvre toute l Europe l Asie temp r e dont l ouest de la Sib rie l Afrique du Nord d limit e par le tropique du Cancer La liste des esp ces a t tablie en fonc tion de l espace la composition faunis tique est ainsi d termin e par les esp ces pr sentes dans la zone consid r e et qui s y reproduisent r guli rement En outre seules les esp ces marines qui passent une partie de leur cycle biologique terre ont t retenues La description des esp ces se pr sente sous la forme de notices concises 400 environ comprenant description habitat biologie En vis vis les planches correspondantes comportant pour chaque esp ce un dessin en couleur silhouette et pelage
24. bien meilleur que la vision les changes entre ces deux modalit s sont similaires Sann amp Streri 2007 voire souvent meilleurs de la vision au toucher que du toucher la vision Picard 2007 Ces r sultats confirment le principe selon lequel la perception traite les informations du plus simple au plus complexe et non l inverse En r sum les liens entre les modalit s sensorielles qui permettent de donner une unit et une coh rence aux objets qui nous entourent existent d s la naissance sans n cessiter aucun apprentissage Mais ces liens sont fragiles et d pendent des propri t s des objets Ces liens ne sont pas stables au cours du d veloppement et se trouveront renforc s la fois gr ce la maturation du cerveau de l enfant d veloppement des capacit s des syst mes sensoriels pour extraire efficacement les propri t s des objets et aux situations dans lesquelles ces questions se posent au R f rences cit es BERKELEY G 1709 1985 Nouvelle th orie de la vision In uvres tome 1 Paris PUF DIDEROT D 1749 1972 La lettre sur les aveugles l usage de ceux qui voient The letter on blind people to sighted people Paris Garnier Flammarion HATWELL Y 2003 Intermodal coordination in children and adults n Y HATWELL A STRERI amp E GENTAZ Eds Touching for knowing Cognitive psychology of tactile manual perception Pp 207 219 Amsterdam Johns Benjamins Publishing Com
25. degr d int gration intersensorielle et sur la dominance d une modalit sur l autre pour r soudre ce conflit Comment le nouveau n r sout le paradoxe Le transfert intermodal entre la vision et le toucher chez le nouveau n repr sente sa fa on une r ponse la question de Molyneux ancienne de plus de trois si cles cf Streri 1997 Un nourrisson est il capable de reconna tre visuellement un objet qu il a pr alablement explor dans la seule modalit haptique sachant qu il a encore eu peu l occasion d explorer visuellement le monde qui l entoure Pour r pondre cette question le b b est observ dans une Afin de capacit s perceptives on utilise deux comportements naturels du nourrisson c est dire qu il porte de moins en moins d int r t aux objets connus de lui il r agit ce qui est nouveau en explorant plus longuement ce qu il ne conna t pas situation standardis e tester ses il se familiarise avec la situation ou s habitue Dans la situation de transfert intermodal le b b est semi allong dans un transat et un grand cran de tissu s pare l espace tactile de l espace visuel cf photos Cette situation lui permet d explorer librement les objets avec ses mains mais sans la possibilit de les voir Chez le nouveau n l cran de tissu est inutile car tr s curieusement lorsqu il tient un objet dans la main il ne tente jamais de le regarder
26. e de Pal ontologie et d Anatomie compar e vert br s fossiles 17 31 janvier 14 28 mars 2009 15h 1h 8 droit d entr e compris Grande galerie de l volution 10 et 24 janvier 7 f vrier 7 et 21 mars 2009 15h 1h30 12 droit d entr e compris Accessible aux personnes en situation de handicap moteur Infos et inscriptions 01 40 79 54 79 56 01 rdv l accueil de la galerie visit e Pendant les vacances scolaires e Conte Les chasseurs et la grande reine des baleines D couvrez l aventure de la reine des baleines face des chasseurs aux c t s de ses compagnons le cachalot le calmar g ant ou le grand albatros 6 s ances par jour 20 mn 14h30 15h 15h30 16h 16h30 17h Enfants de 3 6 ans 15 enfants maximum accompagn s d un adulte Les 9 14 16 21 23 28 f vrier et le 2 mars 2009 Gratuit accessible aux enfants en situation d handicap mental et moteur Spectacle audio visuel Baleines et contrebasse Avec sa contrebasse centenaire et son archet le musicien Bernard Abeille accom pagne le voyage des baleines sur la plan te bleue Deux s ances par jour 50 mn 14h30 et 16h15 Enfants partir de 8 ans Les 18 19 et 20 f vrier 2009 gratuit acces sible aux enfants en situation de handicap moteur Inscriptions partir du 31 janvier par t l phone 01 40 79 54 79 56 01 et sur place dans la mesure des places disponibles 36 rue Geoffroy Saint Hilaire 75005
27. emine ront travers le vivant son histoire et son avenir aborderont la biodiversit et seront sensibilis s aux cons quences du compor tement et du mode de vie du citoyen Deux points seront mis en exergue une vocation de la richesse et de la fragilit du vivant une invitation m diter sur l avenir de la plan te Le concours de ma tre d uvre mus o logie et fonctionnalit a conduit au choix de l atelier de sc nographie Pascal Payeur qui en septembre 2007 a remis la premi re phase de son tude Le projet complet devait tre achev au cours de l t 2008 D apr s Le Mus um juillet 2008 e La ch vre et sa domestication La ch vre Capra hircus est certainement le premier ongul avoir t domestiqu Jusqu FES pr sent on consid rait y f que deux zones ind pen WY dantes d une part le haut Wj bassin du Tigre et de l Euphrate ii et d autre part le centre nord du massif du Zagros iranien taient l origine de la domestication pour l une il y a 10 500 ans pour l autre il y a 10 000 ans Or des analyses sur des chan tillons d ADN provenant de la ch vre sauvage Capra aegagrus ont permis de localiser un seul centre de domestication au niveau de l est de l Anatolie et du nord ouest de l Iran remettant en cause l hypo th se de plusieurs foyers ind pendants de domestication Avant m me que la domes tication ne soit engag e des individus sauvages auraie
28. es 1770 1870 1 rue des Foss s St Bernard 75005 Paris T l 01 40 51 38 38 billetterie imarabe org Tlj sauf lundi de 10h 18h 21h30 le jeudi week ends et jours f ri s jusqu 19h 10 50 TR 8 50 Au mus e des Arts et M tiers Atmosph re Le climat r v l par les glaces jusqu au 30 avril 2009 Quatre vingts ans de recherche scienti fique 60 rue R aumur 75003 Paris T l 01 53 01 82 00 Tlj sauf lundi de 10h 18h 21h30 le jeudi 5 50 TR 3 50 A l Aquarium tropical de la Porte Dor e Requins jusqu au 30 juin 2009 Nouvelle Cal donie Terre de corail jusqu au 19 avril 2009 Cette exposition propose une d couverte de la Nouvelle Cal donie travers ses lagons et ses r cifs coralliens qui sont inscrits au patrimoine mondial de l Unesco depuis le 7 juillet 2008 293 av Daumesnil 75012 Paris T l 01 44 74 84 80 elisabeth loison culture gouv fr Aux Archives nationales M moire d avenir jusqu au 15 juin 2009 Pour marquer le bicentenaire de leur instal lation l h tel de Soubise les Archives nationales pr sentent 250 pi ces originales encore jamais montr es tableaux sculp tures t moignages Ces pi ces seront remplac es par d autres au mois de mars 60 rue des Francs Bourgeois 75003 Paris T l 01 40 27 60 96 Tlj sauf mardi et jours f ri s de 10h 12h30 et de 14h 17h Sam et dim de 14h 17h30 3 TR 2 30
29. es d esp ces 52 mn 2008 Prod Ex Nihilo r al Denis Van Waerebeke auteur Vincent Gaullier 16h30 d bat avec Patrick Tort Jean Claude Ameisen Pierre Henri Gouyon Grand amphith tre du Mus um 57 rue Cuvier 75005 Paris entr e libre 57 Formations pour tous e D couverte et protection du milieu marin en plong e 2009 Les 9 et 10 janvier 2009 90 Responsable p dagogique Alain Cout Inscription jusqu au 6 janvier 2009 e Les animaux venimeux et v n neux 1 V nomologie g n rale Vert br s terrestres du 26 au 30 janvier 2009 Responsables p dagogiques M Thireau et M Goyffon 32h Inscription jusqu au 23 janvier 2009 2 Arthropodes terrestres Parasites du 30 mars au 3 avril 2009 3 Faune marine et cosyst mes marins du 11 au 15 mai 2009 Responsables p dagogiques C Rollard et M Goyffon 32h 90 chaque module e Environnement et Biodiversit Les 30 janvier 3 4 5 et 6 f vrier 2009 105 Responsable p dagogique Donato Bergandi 15h e Modelage et sculpture animaliers Du 16 au 21 f vrier 2009 150 Responsable p dagogique Ariane G rin Inscription jusqu au 2 f vrier 2009 T l 01 40 79 34 33 fax 01 40 79 38 87 frenel mnhn fr ou MNHN DICAP CP 135 57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05 Formations pour les enseignants e Les mouvements des masses fluides Cycle de 3 s ances 21 28 janvier et 4 ou 11 f vrier 2009 e La lign e huma
30. es du Mus um national d histoire naturelle site du Jardin des Plantes e un tarif r duit pour le parc zoologique de Vincennes le mus e de l Homme et les autres d pen dances du Mus um Adh sions et renouvellements de cotisations par courrier ou directement au secr tariat de la Soci t des Amis du Mus um Renseignements 01 433177 42 E mail steamnhn mnhnfr et www mnhn fr amismuseum En outre les soci taires b n ficient d une remise de 5 la librairie Bedi Thomas 28 rue des Foss s Saint Bernard amp 01 47 00 62 63 Ferm actuellement pour r novation 56 LE MUSEUM NATIONAL D HISTOIRE NATURELLE VOUS PROPOSE Au Jardin des Plantes Conf rences A la Grande galerie de l volution le lundi 17h Cycle Incroyables C tac s Evolution et Biologie des C tac s du 19 janvier au 2 f vrier 2009 19 janvier Origine et volution des C tac s par Christian de Muizon 26 janvier Une vie de C tac par C line Liret 2 f vrier 25 ans avec les b lugas du Saint Laurent confessions d un voyeur par Robert Michaud Hommes et C tac s du 9 au 30 mars 2009 9 mars Les c tac s et les Inuits subsis tance savoirs et repr sentations par Genevi ve Chevallier et Vladimir Randa 23 mars Du L viathan Moby Dick les c tac s dans les mythes et l gendes par Nelson Cazeils 30 mars Histoire de la chasse la baleine par Thierry du Pasquier Accueil d
31. es petits Pour se lib rer de ce chorion qui les enveloppe les jeunes scorpions sont anim s d un mou vement rythm longitudinal qui finit par rompre la membrane enveloppante A partir du moment o celle ci est rom pue les petits montent sur le dos de la m re Ce ph nom ne est observ chez la majorit des esp ces de scorpions l exception des esp ces diverticule chez ces derni res les jeunes naissent d pourvus de membrane celle ci ayant disparu avant la parturition Les petits naissent dans le sens ant ro post rieur pour les esp ces sans diver ticule et post ro ant rieur pour les esp ces diverticule la naissance de chaque jeune scorpion se fait rapide ment et l expulsion est accompagn e d une contraction musculaire r duite de la femelle La parturition peut tre ralentie quand certains petits ont des difficult s pour se lib rer de l opercule g nital de la femelle La taille d une port e peut tre tr s variable au sein d une m me esp ce elle d pend entre autres de l ge de la femelle ainsi des carts de un vingt cinq petits ont t observ s pour une m me esp ce Parmi les diff rentes esp ces de scorpion la taille moyenne des port es peut varier de trois cent vingt petits Le comportement maternel fig 5 Le comportement maternel est en g n ral tr s d velopp chez les scor pions et il a pour but d assurer la survie des jeune
32. esures de sauvegarde des d ficients de tous ordres quoi qu il en co te Bien entendu Patrick Tort d veloppe dans son ouvrage les diff rents concepts de la pens e de Darwin et ne manque pas d af firmer qu aujourd hui la question pour la rationalit scientifique est de reprendre ouvertement sa lutte d mancipation devant l assaut sans pr c dent de l irra tionnel visant investir son propre champ Ce qui conduit naturellement revenir sur les questions majeures que sont l volu tion biologique la conscience l mergence des facult s sup rieures et de la morale toutes questions li es au grand cadre natu raliste et anthropologique darwinien qui permet de les penser hors de toute conta mination cr ationniste ou finaliste Patrick Tort est philosophe et th oricien des sciences PATRICK TORT L effet Darwin turelle de Ja civilisation j c J BARDET O FEDOROFF E CAUSSE G MORET J Atlas de la flore sau vage de Bourgogne Biotope collection Parth nope M ze Mus um national d histoire naturelle Paris octobre 2008 752 p 21 5 x 30 5 illustrations photo graphies en couleur cartes tableaux ana lytiques bibliogra phie glossaire index des noms fran ais 69 i flore sauvage j Bourgogne 63 Voici un tr s important et bel ouvrage sur la flore de Bourgogne extr mement bien structur et d une pr sentation exemplaire La g ologie de la Bourgogne
33. i re dans le cadre du Grenelle de l Environnement et au moment de la hausse des prix agricoles est symptoma tique Il appara t donc n cessaire d apporter les l ments qui permettront chacun de se faire une opinion en tenant compte des connaissances actuelles Ces l ments sont pr sent s dans seize chapitres regroup s sous les titres L volution des modes de production Les relations entre agriculture et environ nement L agriculture dans le contexte socio conomique 62 Reste finalement pos e la question saura t on nourrir la population mondiale en 2050 Il existe une interaction complexe entre l agriculture le milieu naturel et le contexte plus g n ral de la production sans oublier l impact des exigences du consommateur et du citoyen L avenir de l agriculture n est donc pas tout trac Pour prendre les bonnes d cisions au bon moment les auteurs consid rent qu il faudra continuer acqu rir des connaissances ne s interdire aucune option savoir prendre en compte l volu tion des connaissances viter les choix irr versibles fuir l id alisme Une lecture s rieuse utile dans le contexte de la crise alimentaire Thierry Dor et Philippe Schmidely sont enseignants et chercheurs Agro Paris Tech et l Inra Olivier R chauch re est responsable de la communication l Inra de Versailles Grignon j C Ouvrage disponible la Librairie Bedi Thom
34. il 20mn de conf rence 30 mn de d monstration Rdv 1er groupe 13h45 Rdv 2 me groupe 15h Inscription obligatoire avant le 20 01 2009 au secr tariat de la Soci t Samedi 31 Le Tassili n Ajjer Sahara central Alg rie Patrimoine mondial de l Unesco et r serve 14h30 naturelle du programme Man and Biosphere par Lamia MESSILI docteur en Pr histoire post doctorante centre de Spectroscopie infrarouge d partement de Pr histoire UMR 5108 mus e de l Homme Avec vid oprojections Les amis d se de l H FEVRIER u mus e de Homme Samedi 6 La longue histoire de l ornithologie de la collection la protection par Val rie CHANSI ou veut ar e 14h30 GAUD historienne de l environnement docteur s environnement Avec vid oprojections 9 f vrier 2009 18 heures MARS une conf rence sur l im pact du r chauffement climatique sur les soci t s Samedi 7 La v g tation de Madagascar par Lucile ALLORGE botaniste membre de l Acad mie des 14h30 sciences d Outre Mer Avec vid oprojections humaines donn e par Samedi 14 Win Timdouine 2008 une exp dition dans le plus grand r seau souterrain d Afrique par Brice LALONDE ancien 14h30 Jean Michel BICHAIN docteur du Mus um Avec vid oprojections ministre ambassadeur charg des n gociations Samedi 21 Les les tropicales edens des mers du Sud ou mouroirs esp ces L exemple des mol internationales sur le 14h30 lusques terres
35. ine une r flexion sur le propre de l Homme Cycle de 2 s ances 4 et 11 mars 2009 Inscriptions 01 40 79 31 69 formens mnhn fr e Pr paration la visite des galeries du Jardin des Plantes Grande galerie de l volution historique et mode d emploi le 4 f vrier 2009 Grande galerie de l volution mode d emploi exposition temporaire Incroyables C tac s les 14 janvier 11 mars et 8 avril 2009 Galeries de Pal ontologie et d Anatomie compar e historique et mode d emploi le 25 mars 2009 Inscriptions morel mnhn fr e Des jardins et des parcs zoologiques Informations delbo mnhn fr Au mus e de l Homme e Atapuerca sur les traces des premiers europ ens du 16 janvier au 16 mars 2009 L exposition qui a lieu dans le cadre de l ouverture prochaine du mus e de l volution humaine de Burgos Castilla y Le n et des relations troites qui existent entre les institutions espagnoles concer n es et le d partement de Pr histoire du Mus um r unira sur 400 m2 de grands originaux et des moulages illustrant le peuplement ancien de l Europe centrale occidentale entre 1 200 000 et 200 000 ans Un cycle de conf rences sera propos tout au long de l exposition 17 pl du Trocad ro Paris www mnhn fr T l 01 44 05 72 72 Groupes 01 40 79 36 00 1h30 Tlj sauf mardi de 10h 17h week end jusqu 18h 5 TR 3 LA REDACTION VOUS PROPOSE EGALEMENT Conf rences A
36. iode qui se situe entre la naissance et le stade adulte Il peut tre divis en deux p riodes une p riode pr juv nile qui va de la nais Fig 6 Le processus d exuviation ou mue sance la premi re mue et une p riode juv nile qui va de la premi re mue au stade adulte Pendant la p riode pr juv nile qui ne comprend qu un stade le jeune scorpion ne se nourrit pas et ne peut pas piquer ses pattes ambula toires ne portent pas de griffes mais des ventouses La p riode juv nile com porte plusieurs stades leur nombre en g n ral invariable pour une m me esp ce peut varier de quatre dix Le dernier stade plus pr cis ment le stade adulte est caract ris essentiellement par l acquisition d organes reproduc teurs fonctionnels Comme chez tous les arthropodes le changement d un stade juv nile au sui vant qui peut tre le stade adulte se d roule au travers d un processus li la croissance l exuviation plus cou ramment appel e mue Celle ci se pro duit en g n ral de fa on ind pendante pour chaque individu d une m me por t e quelques jours avant de muer le corps du scorpion appara t comme tr s distendu du fait de la pression du liquide exuvial Pour se lib rer de son ancienne cuticule le scorpion contracte son corps en se pliant la cuticule de la r gion ant rieure du prosoma se rompt le long des pleures au niveau des ch li c res et une ouvertu
37. ion in scorpions with special reference to parthenogenesis Pp 71 85 In S Toft amp N Scharff Eds European Arachnology 2000 Aarhus University Press Aarhus R sum de la conf rence pr sent e le 14 octobre 2006 la Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes Le dialogue des sens la naissance Arlette STRERI professeur l Institut universitaire de France laboratoire psychologie de la perception UMR 8158 universit Paris Descartes Un paradoxe surprenant Au cours de la phylogen se la nature a dot l tre humain de modalit s sensorielles aux plans anatomique et physiologique Certaines sont connues comme bien diff renci es le toucher la vue l ou e l odorat ou le go t D autres sont moins famili res comme la proprioception la kinesth sie ou l quilibration Les cinq sens traditionnellement nonc s captent les propri t s du monde externe A l inverse la proprioception nous renseigne en permanence de mani re interne sur la position de notre corps dans l espace et de nos membres les uns par rapport aux autres ainsi que par rapport la gravit Cette modalit est li e au sens de l quilibration dont le si ge se situe dans les canaux circulaires de l oreille interne Ainsi lorsque nous nous levons brutalement du lit le passage de la position couch e la position debout gr ce ce couplage s effectue sans
38. ires placo dermes et sans m choires ostraco dermes de l poque d vonienne il y a 425 millions d ann es avant l apparition des dinosaures et avant celle des vert br s sur terre L tude a port sur le nerf oculomoteur commun ces poissons car la my line membrane molle ne r siste pas au temps A diam tre identique le nerf des poissons m choires tait dix fois plus long que celui des poissons sans m choires Les placodermes mesuraient jusqu neuf m tres les ostracodermes tout juste soixante dix centim tres ils ne pouvaient pas atteindre les formes g antes des placo dermes avec une vitesse de propagation de l influx nerveux d un m tre seconde Ces travaux aident comprendre quoi sert la my line mais quelles sont les cellules qui la synth tisent Leur d g n rescence entra ne des maladies comme la scl rose en plaques Une meilleure compr hension de leur origine et de la fa on dont elles sont g n r es au cour de l volution et du d velop pement peut nous aider imaginer des strat gies th rapeutiques r paratrices d clare Bernard Zalc D apr s Information presse Inserm et MNHN 16 juillet 2008 e La Galerie des enfants Ouvrira en 2009 au sein du parcours de la Grande galerie de l volution une Galerie des enfants destin e un public familial et scolaire et plus particuli rement aux enfants de six douze ans Sur plus de 500 m2 les visiteurs ch
39. isme pratique une peinture sombre dans laquelle figurent des masques Ann es 1930 1940 28 place de la Madeleine 75008 Paris T l 01 42 68 02 01 Tlj de 10h30 18h 21h le 1er mercredi du mois 25 d c et 1er janv de 14h 18h 9 TR 7 A la manufacture des Gobelins Alexandre et Louis XIV tissage de gloire jusqu au 1er mars 2009 D couvrez les tissages de l histoire d Alexandre et les soies peintes de l histoire du roi 58 46 av des Gobelins 75013 Paris T l 01 40 13 46 46 Tlj sauf lundi et jours f ri s de 12h30 18h30 6 TR 4 Au mus e Dapper Rappel Ombres port es de Julie Bessard jusqu au 12 juillet 2009 Femmes dans les arts d Afrique jusqu au 12 juillet 2009 Au mus e Albert Kahn Infiniment Indes jusqu au 30 ao t 2009 Pr sentation de 150 autochromes et des films l image de la diversit indienne entre 1913 et 1928 14 rue du Port 92100 Boulogne Billancourt T l 01 55 19 28 00 Du mardi au dimanche de 11h 18h Ferm du 21 d c 2008 au 2 janv 2009 1 50 gratuit 12ans et pour les visiteurs le premier dimanche de chaque mois A l Institut du Monde arabe Bonaparte et l Egypte feu et lumi res jusqu au 29 mai 2009 Un regard neuf sur les rapports entre la France et l Egypte au XIXe si cle notam ment la suite de l exp dition de Bonaparte en Egypte entre 1798 et 1801 Un regard crois sur les changes artis tiqu
40. la Cit des Sciences et de l Industrie A 10h30 Galil e et sa modernit les 10 17 24 31 janvier et le 7 f vrier 2009 Science et philosophie les 7 14 et 21 mars 2009 A 18h30 La sexualit animale les 6 13 20 27 janvier 3 et 10 f vrier 2009 Les origines de l criture les 7 14 21 28 janvier et 4 f vrier 2009 Fabriquer du vivant de synth se les 8 15 et 22 janvier 2009 Les ressources de la terre les 3 10 17 24 et 31 mars 2009 l adolescence les 4 11 18 et 25 mars 2009 La police scientifique les 5 12 19 et 26 mars 2009 30 av Corentin Cariou 75019 Paris T l 01 40 05 35 96 www cite sciences fr college Expositions Au mus e du quai Branly Galerie suspendue Est Mangareva panth on de Polyn sie du 3 f vrier au 10 mai 2009 L exposition rassemble les seules uvres connues ce jour de Manga reva le principale de l archipel poly n sien des Gambier e Recettes des dieux esth tique du f tiche du 3 f vrier au 10 mai 2009 e wa Pr sentation de 192 objets de idivination de l Afrique myst rieuse et f ti chiste provenant d une cat gorie encore mal connue les objets informes Au mus e de la Marine Albert Marquet itin raires maritimes 1875 1945 jusqu au 2 f vrier 2009 Comme une invitation au voyage l exposi tion pr sente pr s de cent quatre vingts uvres dont le th me central est la mer et plus particuli rement les po
41. lors que les informations que je re ois par la vue et le toucher sont tr s diff rentes Ces conduites banales chez l adulte supposent des m canismes dont on est loin de comprendre toutes les r gles non plus que la mani re dont l interaction sensorielle merge et se d veloppe chez le jeune enfant De surcro t aux probl mes des particularit s anatomiques physiologiques et fonctionnelles des syst mes sensoriels se superpose celui de leur d veloppement En effet nos syst mes n mergent et ne se d veloppent pas de mani re synchrone A l exception du mode visuel la majorit des modalit s sensorielles fonctionnent d j in utero Le sens tactile est le premier r pondre la stimulation d s les deux premi res semaines f tales mais n est pleinement efficace qu la fin de la premi re ann e du b b Dans le dernier trimestre de la grossesse l audition le go t et l odorat auront d j impr gn le f tus d v nements complexes lui parvenant de l ext rieur travers la paroi ut rine pour les sons et via l alimentation de sa m re pour le go t et l olfaction peu diff renci s ce stade La vision par contre ne deviendra effectivement op rationnelle qu la naissance de l enfant et se d veloppera d une mani re rapide pour devenir la modalit privil gi e et dominante chez l homme d s le second semestre de vie du b b Ainsi la d marche modulaire qui insiste sur la
42. m de calcaire poreux qui se situe entre 1 500 et 2 000 m de profondeur Les d bits art siens varient de 150 500 m3 h L eau du Dogger pr sente une forte salinit 15 30 g l et une forte concentration en sulfure dissous Aussi le fluide g other mique extrait ne peut il tre rejet dans le milieu naturel et doit il tre r inject dans sa nappe d origine par un second forage En le de France une op ration g other mique comprend donc un puits de produc tion et un puits de r injection Ces puits sont r alis s en appliquant la technique des forages p troliers partir d une m me plate forme Les deux forages sont distants d environ un kilom tre ainsi l eau r in ject e ne risque pas de se retrouver dans le puits de production Il y a d j en le de France une trentaine d installations g othermiques qui captent cette eau chaude vieille de cent soixante dix millions d ann es utilis e pour chauffer l eau qui circulera dans les radia teurs des immeubles L utilisation de la g othermie viterait un rejet de 350 000 tonnes de CO2 dans l at mosph re chaque ann e et une conomie de 100 000 tonnes d quivalent p trole Jusqu 350 000 logements pourraient tre chauff s de cette fa on en le de France Cent cinquante mille le sont d j et d ici 2013 300 000 nouveaux logements pour raient l tre En effet six nouveaux sites aptes recevoir des installations g other miques vien
43. n es d volu tion Editions Jouve Paris d cembre 2005 387 p 14 x 22 bibliographie 20 C est une histoire de la vie depuis ses origines des premiers organismes jusqu l mergence de l Homme Jean Fourtaux dipl m de l Ecole poly technique d tenteur d un DEA de pal o anthropologie n a pas voulu se consacrer un seul th me la th orie de l volution ou les origines de l homme les dinosaures les mammif res ou encore la naissance de la vie mais plut t un regroupement des histoires de la vie sur Terre depuis les origines L auteur s attaque aux certitudes du pass loin d tre abandonn es dans ce combat entre ceux qui ouvrent les yeux sur les r alit s et ceux d une minorit intol rante Dans chaque chapitre du livre Jean Fourtaux d veloppe ses connaissances origine et formation de la Terre naissance et explosion de la vie apparition et instal lation des vert br s volution des climats les dinosaures le peuplement des mers la conqu te des airs les premiers mammi f res leur radiation puis leur expansion les primates et les bip des terrestres les premi res d couvertes sur l homme enfin l av nement de l homme v ritable Les esp ces nombreuses sont n es ont disparu la plupart du temps sans laisser de traces le hasard para t le principal acteur de la destin e du vivant L volution ne se fait pas sens unique certains tres sont plus simples que leurs anc
44. n la collecte l exploitation la trans formation la commercialisation et la consommation des insectes comestibles des for ts L entomocueillette pourrait contribuer l conomie rurale l am na gement durable et la conservation des for ts Les ravageurs des cultures sont aussi tr s nourrissants plus que les v g taux qu ils mangent mais l se pose la question des pesticides D apr s Courrier international f vrier 2008 in Courrier de l environnement de l INRA f vrier 2008 diffus en juin e Comment le Sahara est devenu un d sert De nouvelles donn es pr cises sur le processus de d sertification du Sahara viennent d tre publi es dans la revue Science 9 mai 2008 par Stefan Kr plin de l universit de Cologne qui avec son quipe a fait des recherches dans le petit lac Yoa dans le nord du Tchad la v g ta tion a disparu progressivement pendant plusieurs milliers d ann es avant d tre remplac e par les paysages actuels Ceci est tr s instructif et important pour la confection de mod les par les climato logues Le d roulement de cette d sertification a t reconstitu en tudiant deux carottes de s diments extraites du fond du lac Yoa 3 5 km2 Dans cette r gion il ne pleut pas le lac subit une forte vaporation mais ne s ass che pas car aliment par les eaux fossiles du gigantesque nubien tomb il y a 10 000 ans sur la r gion La salinit est cinq fois plu
45. ne pr f rence pour un objet n a lieu L activit visuelle sur les deux objets r v le de nombreuses fixations et des saccades entre les objets Cependant cette activit est plus intense chez les b b s du groupe ayant re u une phase de familiarisation tactile que chez ceux du groupe de contr le Ce r sultat signifie plusieurs choses 1 Tout d abord le nouveau n est capable d extraire une information sur la forme de l objet uniquement en le serrant dans la main Le syst me haptique est donc d j efficace 2 Cette information est m moris e suffisamment longtemps pour qu une reconnaissance visuelle soit possible 3 Un transfert intermodal entre le toucher et la vision semble tr s pr cocement tabli et la r ponse du nouveau n la question de Molyneux est positive Le d bat embpiriste inn iste continue Cela signifie t il que les nativistes ont pleinement raison et que le milieu a peu de chance de jouer un r le dans cette tonnante performance Pas totalement En effet nos exp riences ont r v l que si une reconnaissance visuelle de la forme d un objet est possible la naissance le b b se montre incapable de reconna tre avec ses mains la forme d un objet qu il a regard Autrement dit l unit des sens est partielle du toucher vers la vision et non de la vision au toucher Cela signifie t il alors que les empiristes cf Berkeley 1709 qui proposaient que le toucher duque la
46. nent d tre identifi s par l Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie et par l Agence r gio nale de l environnement et des nouvelles nergies En outre six puits dont l eau forte salinit avait t l origine de corro sion vont tre r habilit s Pour toutes ces op rations la r gion le de France a mobilis environ 22 millions d euros D apr s Le Journal du Conseil r gional juillet ao t 2008 in Saga octobre 2008 e Le charbon de bois r v lateur des incendies du pass L tude stratigraphique des d p ts de charbon de bois recueillis dans les s di ments de plus de 400 lacs et tourbi res a permis de faire un premier bilan des grands incendies qui se sont produits au cours des deux mille derni res ann es La plan te terre a t ravag e depuis son origine par de gigantesques incendies provoqu s par des ph nom nes purement naturels Au cours des deux derniers mill naires la situation a chang sous l in fluence de l homme Pour mesurer ces changements de fa on pr cise des cher cheurs am ricains anglais et fran ais ont dress un premier tableau des grands incendies survenus pendant cette p riode et leurs premiers r sultats peuvent tre consult s sur Nature G oscience en ligne Selon l tude de Jennifer Marion de l uni versit d Oregon le plus grand nombre d incendies a eu lieu entre 1750 et 1870 poque du d frichement de vastes r gions et d un es
47. nes r v lent leur beaut car souvent m connues Le regard de la plupart d entre nous habitu leur pr sence les effleure et ne s attarde pas Que dire des corces exotiques expo s es ici Les couleurs rivalisent en richesse avec les formes Les photographies pr cise C dric Pollet pr sentent les d tails visibles l il nu cadrage r el environ 9 cm x 13 cm au minimum et n ont fait l objet d aucune manipulation colorim trique Le livre rassemble quatre cents clich s et pr sente le portrait de deux cent vingt esp ces d arbres s lection difficile parmi les cent mille existantes sur la plan te j c J Ouvrage disponible la Librairie Bedi Thomas MILLIEZ J L inconnue du Mus e de l Homme Editions du Masque Paris juin 2008 224 p 11 x 17 5 6 Est il bien raisonnable d tre un ami du Mus um Il s y passe des choses tr s tranges si l on en cro t Mus um de V V Roy paru en 2006 et La table des mati res de S Fayet Scribe publi en 2007 Et voil que surgit L inconnue du Mus e de l Homme une jeune femme d origine asiatique abattue sur la terrasse de ce prestigieux mus e o elle devait rencontrer le directeur L aventure se pour suit essentiellement en Cor e ce qui nous permet de respirer un peu Dans un pays o recherche scientifique de pointe et rituels chamaniques des plus anciens cohabitent l enqu te se r v le difficile et le lecteur es
48. nian Institution Ceux ci rentrent l un dans l autre au millim tre pr s Fran ois Farges et son quipe internatio nale affirment qu il y a 99 de chance que le diamant conserv la Smithonian Institution ait bien pour origine celui qui ornait le grand insigne de la Toison d Or de Louis XV mais manque le certificat d ori gine de la gemme originale avec tous les l ments de l analyse moderne De toute fa on la France ne pourrait maintenant r cup rer le joyau Une r dition exacte du diamant bleu de la couronne a t r alis e par Scott Sucher lapidaire et sp cialiste mondial des r pliques des grands diamants historiques Cette r plique sera expos e d s 2010 dans la salle du Tr sor de la Galerie de min ra logie et de g ologie du Mus um national d histoire naturelle de Paris D ici l le plomb et sa r plique vont rejoindre le diamant Hope Washington pour une r trospective sp ciale sur ce diamant L enqu te v ritable polar scientifique est relat e dans un r cent num ro de la Revue de gemmologie Vol 165 D apr s E B R Le Figaro 19 novembre 2008 et Communiqu de presse du MNHN 18 novembre 2008 AUTRES INFORMATIONS e Les stalagmites r v lent l volution du climat Comme les carottes de glace permettent de reconstituer l histoire du climat de la plan te les stalagmites de la grotte de Sanbao en Chine centrale ont permis de suivre l volution des mousson
49. ns Alfort R ouverture de la section des Ecorch s de Fragonard collection datant du XVIIIe si cle une vingtaine de momies humaines et animales pr par es par l anatomiste Honor Fragonard 1732 1799 Dans les autres sections du mus e des pi ces anatomiques et des animaux monstrueux destin s l enseignement 7 av du Gal de Gaulle 94700 Maisons Alfort T l 01 43 96 71 72 Mer et jeudi de 14h 18h sam et dim de 13h 18h 7 gratuit moins de 18 ans 59 AUTRES NOUVELLES DU MUSEUM e Les vert br s et la my line La my line est une membrane qui entoure les axones prolongement des cellules nerveuses l instar du plastique qui isole les fils lectriques Elle permet l acc l ra tion de la vitesse de transmission des signaux nerveux le long d un axone 50 m seconde axone habill de my line un m tre seconde pour une fibre nue Gr ce la my line un animal peut d taler ou partir l assaut d une proie Toutes les esp ces vert br es en sont quip es toutes sauf les poissons sans m choires comme la lamproie Bernard Zalc directeur de l unit Inserm 711 Daniel Goujet professeur au Mus um national d histoire naturelle David Colman professeur l Institut de neuro logie de Montr al ont suppos que l appa rition de la my line tait associ e la pr sence de mandibules pr dateurs chas seurs Ils ont retrouv plusieurs fossiles de poissons vert br s m cho
50. nt t d plac s par l homme seule fin d une protection et d une chasse raisonn e Cette tude a t men e par deux cher cheurs du CNRS Pierre Taberlet du labo ratoire d Ecologie alpine et Jean Denis Vigne du d partement Ecologie et gestion de la biodiversit du Mus um national d histoire naturelle D apr s Communiqu de MNHN CNRS 4 novembre 2008 G aW presse Nouvelle esp ce de gecko A la suite de l exp dition scientifique inter nationale SANTO 2006 co organis e par le Mus um national d histoire naturelle Pronatura international et l IRD une esp ce de gecko Lepidodactylus buleli de l le d Espiritu Santo a t d couverte et d crite par Yvan Ineich herp tologue au Mus um national d histoire naturelle Le sp cimen a t rapport pr cieusement Paris apr s un p riple de 20 000 km sous forme d un uf l uf clos l animal a t lev par deux experts terrariophiles L esp ce est arboricole vit parmi des plantes myrm co phyles parfois 20 m de hauteur qui abri tent des colonies de fourmis dans les arbres de la for t primaire de la c te occi dentale s che de Santo L animal adulte mesure environ 8 cm y compris la queue et p se 1 5 gramme Cette d couverte est l illustration de la difficult d acc der certaines strates de la biodiversit comme la canop e qui demeurent de ce fait incon nues La collecte de plantes piphytes a t possible gr
51. nt es par un guide Renseignements et tarifs 01 49 15 98 98 Inscriptions obligatoires sur www tourisme93 com Films A La G ode 13 me dition du festival de La G ode du 14 janvier au 1er f vrier 2009 Pour la premi re fois La G ode quip e des toutes derni res innovations en mati re de projection num rique HD propose une s lection exclusive de 7 films et programmes en 3D relief qui fera face aux six films en format g ant IMAX Informations et d tails de la programma tion www lageode fr ou 01 40 05 79 99 R s 0892 68 45 40 1 film 10 50 TR 9 2 films 15 3 films 21 6 films 36 int gral 60 Moi Van Gogh Le film de Peter Knapp et Fran ois Bertrand propose une vision tout fait nouvelle de l artiste et retrace en 40 mn le parcours artistique du peintre Sortie exclusive en France le 25 mars 2009 26 av Corentin Cariou 75019 Paris Mus es e Mus e international de la parfumerie Grasse Le mus e international de la parfumerie de la ville de Grasse a rouvert ses portes le 18 octobre 2008 apr s quatre ann es de travaux Au travers de collections exceptionnelles d objets et de pr sentations des diff rentes techniques industrielles le visiteur d couvre l histoire des parfums mais aussi du savon des fards et des cosm tiques depuis plus de quatre mille ans D apr s Revue de l Habitat octobre 2008 Mus e de l Ecole v t rinaire Maiso
52. nte galement des roches particu li res qui d tonnent au sein de son socle cristallin Appel es br ches elles sont r f renc es pour la premi re fois en 1808 L objectif de la protection r glementaire de ce site est de pr server un patrimoine g ologique exceptionnel reconnu au niveau mondial qui sera labellis European Geopark par l Unesco et d tudier de mani re la plus compl te possible cet astrobl me En outre les tudes r alis es ce jour ont contribu la connaissance des ph no m nes d impact et ce titre l astrobl me de Rochechouart pourrait constituer un v ritable p le pour la recherche scienti fique dans ce domaine Par ailleurs seront entreprises des actions d information et de sensibilisation des habitants des communes concern es en vue d une r appropriation de ce patri moine unique animation cr ation de sentiers th matiques de mus es de site D apr s Communiqu de presse du minis t re de l Ecologie 30 septembre 2008 nous avons lu pour vous DROUIN J M L herbier des philo sophes Editions du Seuil Paris mars 2008 314 p 14 5 x 22 bibliographie notes index table des illustrations 22 Jean Marc Drouin est professeur de philoso phie et d histoire des sciences au Mus um national d histoire natu relle directeur adjoint du centre Alexandre Koyr f Il faut rechercher dans e r cit de J M Drouin l id e premi
53. pany HATWELL Y STRERI A amp GENTAZ E 2003 Touching for knowing Cognitive psychology of tactile manual perception Amsterdam Johns Benjamins Publishing Company LOCKE J 1729 1994 Essai philosophique concernant l entendement humain Paris Vrin PICARD D 2007 Tactual visual and cross modal transfer of texture in 5 and 8 year old children Perception 36 722 736 PROUST J 1997 Perception et Intermodalit Paris Presses Universitaires de France SANN C amp STRERI 2007 Perception of object shape and texture in human newborns evidence from cross modal transfer tasks Developmental Science 10 3 398 4009 STRERI 1993 Seeing Reaching Touching The relations between vision and touch in infancy London Halverster Wheatsheaf STRERI amp GENTAZ E 2003 Cross modal recognition of shape from hand to eyes in human newborns Somatosensory amp Motor Research 20 11 16 STRERI A amp GENTAZ E 2004 Cross modal recognition of shape from hand to eyes and handedness in human newborns Neuropsychologia 42 1365 1369 STRERI A 1997 Les r ponses du b b Molyneux n J Proust Ed Le probl me de Molyneux aujourd hui perception Paris PUF pp 161 178 Essais de philosophie de la R sum de la conf rence pr sent e le 10 f vrier 2007 la Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes 55
54. r s midi culturelle nous permet de d couvrir travers une exposition photographique remarquable de Fr d ric Grimaud Les secrets du Manoir l histoire mouvante de la fondation du parc et de son cr ateur Jean Delacour On comprend mieux alors la pr sence sur le site d un superbe manoir du XIVe si cle et d un ch teau Renaissance dans lesquels malheureusement le public pour raisons de s curit ne peut actuellement p n trer Dans la somnolence du retour en car vers Paris les participants r vent peut tre d une prochaine visite d un parc qui sans perdre son charme sauvage serait mieux am nag les gibbons et les oiseaux captifs changeant leurs enclos obsol tes pour un h bergement plus g n reux les b timents ouverts au public mettant en valeur l uvre extraordinaire et la m moire de Delacour Le Conseil G n ral de Seine Maritime gestionnaire du parc de Cl res envisage cette r novation l horizon 2011 A suivre Y C Les Amis du Mus um la d couverte de la Slov nie Se ressourcer au c ur de la nature slov ne 10 jours 9 nuits Du 16 au 25 mai 2009 Prix entre 1 730 et 2 000 LA SOCI T VOUS PROPOSE e des conf rences pr sent es par des sp cialistes le samedi 14 h 30 e la publication trimestrielle Les Amis du Mus um National d Histoire Naturelle e la gratuit des entr es la m nagerie aux galeries permanentes et aux expositions temporair
55. re troite se forme c est par celle ci que tout le corps et les appendices passeront Les mues se d roulent surtout la nuit plus rarement dans la journ e Chaque exuviation demande normalement plusieurs heures Pour un grand nombre d esp ces m les et femelles adultes peuvent tre recon nus facilement gr ce l existence de caract res morphologiques externes tr s diff rents c est dire d un important dimorphisme sexuel Au contraire chez les juv niles l identification des sexes peut s av rer difficile car l apparition du dimorphisme sexuel co ncide en g n ral avec la derni re mue La dur e du d veloppement postem bryonnaire ainsi que celle du cycle de vie d un scorpion sont tr s variables selon les esp ces Chez les esp ces de petite taille les cycles de vie sont en g n ral courts huit quinze mois pour le d veloppement postembryonnaire avec un cycle de vie d environ trente six cinquante mois Chez les esp ces de moyenne et grande taille ces valeurs peuvent tre nettement plus impor tantes jusqu dix ans pour le d velop pement postembryonnaire et des cycles de vie proches de vingt cinq ans Pour en savoir plus BROWNELL P amp G A Pous editors 2001 Scorpion biology and research Oxford University Press Oxford 416 pp Pous G A editor 1990 The Biology of Scorpions Stanford Junior University 588 pp LOUREN O W R 2002 Reproduct
56. re de la philosophie c est dire de la connaissance par la raison laquelle se rapporte ici la botanique en opposition au versant naturaliste du v g tal occup par la g ologie et la biologie La tentation est grande chez tout philo sophe de chercher dans le monde v g tal des mod les analogiques de la soci t humaine L auteur fait souvent r f rence Augustin Pyramus Candolle botaniste suisse 1788 1841 un des fondateurs de la g ographie botanique et son fils Alphonse 1806 1893 pour qui la th orie darwinienne de la s lection est la meilleure th orie pour expliquer comment les trans formations se sont conserv es et qu il transpose pour une vision de l volution de la botanique Jean Jacques Rousseau a crit j ai toujours cru qu on pouvait tre un tr s grand botaniste sans conna tre une seule plante Autrement dit il cherche convaincre que la botanique doit tre une tude d observation et de faits et non pas un simple travail de m moire Toutefois deux ans plus tard il crivait mais encore une fois pour s entendre avec quel qu un qui est absent il faut bien convenir des noms qu on donne aux objets dont on parle L excursion tr s rousseauiste de Jean Marc Drouin aboutit la conclusion que le v g tal a eu de patients observateurs de hardis th oriciens et de merveilleux penseurs ne cet j c J FOURTAUX J L aventure de la vie ou 3 milliards et demi d an
57. re naturelle a re u en 1998 l agr ment pour tre le Conservatoire botanique national CBN du Bassin parisien lequel recouvre les r gions Bourgogne Centre et Ile de France Champagne Ardenne et le d partement de la Sarthe j c J Ouvrage disponible la Librairie Bedi Thomas ASSEMBLEE GENERALE Avis de convocation des membres de la Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes en assembl e g n rale Samedi 28 mars 2009 Auditorium de la Grande galerie 36 rue Geoffroy Saint Hilaire 75005 PARIS 14h30 ORDRE DU JOUR Rapport moral du Pr sident e Rapport d activit du Secr taire g n ral e Rapport financier du Tr sorier e Vote des r solutions e Elections au conseil d administration e Questions diverses Les comptes de la Soci t pourront tre consult s courant mars 2009 sur le site http perso orange fr amismuseum 7 PROGRAMME DES CONFERENCES ET MANIFESTATIONS DU PREMIER TRIMESTRE 2009 SOCIETE DES AMIS Les conf rences ont lieu dans l amphith tre de la galerie de Pal ontologie et d Anatomie compar e 2 rue Buffon 75005 Paris DU MUS UM JANVIER NATIONAL Samedi 10 Les savants en Egypte 1798 1801 aspects scientifiques de l exp dition de Bonaparte par D HISTOIRE 14h30 Yves LAISSUS pr sident honoraire de la Soci t des Amis du Mus um Avec diapositives NATURELLE ET DU JARDIN Samedi 17 D couvertes majeures autour du diamant
58. rts D barquements jusqu au 5 janvier 2009 D couverte de la notion de d barquement maritime et mise en lumi re des innova tions technologiques et des moyens extra ordinaires au service de prouesses excep tionnelles e Les marins font la mode du 24 f vrier au 26 juillet 2009 Au travers d une centaine de tenues et d accessoires haute couture et pr t porter de luxe cette exposition est consa cr e aux dialogues entre les uniformes de la Marine et la mode fran aise 17 place du Trocad ro 75016 Paris T l 01 53 65 69 53 Tlj sauf mardi de 10h 18h sauf 1er mai 9 TR 7 18 ans 5 A la Cit des Sciences et de l Industrie Banane et canne sucre origine DOM jusqu au 3 mai 2009 Cette exposition v g tale pr sente progressivement en cinq parties les qualit s des bananes et de la canne sucre toutes deux originaires de Papouasie Nouvelle Guin e Epidemik l expo contagieuse jusqu au 3 janvier 2010 pid mik met en sc ne en deux parties les pid mies pass es et venir Celles qui ont marqu l histoire de l humanit et celles qui menacent Elle donne comprendre les enjeux sanitaires sociaux conomiques et politiques soulev s par les crises pid miques et le r le que chacun peut jouer puis elle plonge ses visiteurs dans un jeu de simulation de crises pid miques contemporaines e M decine pr dictive l explosion jusqu au 8 f vrier 2009
59. s on a observ chez les femelles de plusieurs esp ces un m canisme de stockage de spermatozo des qui leur permet de produire plusieurs port es partir d une seule f condation Certaines esp ces minoritaires sont galement capables de se reproduire par parth nog n se c est dire sans f con dation d un ovule Ce m canisme est cependant observ uniquement dans des situations cologiques particuli res La parturition fig 4 La dur e de la parturition est tr s variable tant au sein d une esp ce qu entre esp ces diff rentes pour une m me esp ce le processus peut durer de 4 12 heures Fig 4 La parturition Quelques heures avant le d but de la parturition la femelle s immobilise elle soul ve la partie ant rieure de son corps r gion o se trouve l opercule g nital par o sortiront les jeunes scor pions Son corps est alors agit de trem blements pendant toute la dur e de la parturition ces mouvements semblent stimuler la mont e des petits sur le dos de leur m re En g n ral les jeunes scorpions parviennent monter sur le dos de leur m re mais quand ils ont des probl mes pour y parvenir celle ci les aide en pla ant mieux ses p dipalpes ou ses pattes Avec sa premi re paire de pattes elle soutient les petits qui nais sent afin qu ils ne touchent pas le sol avant le moment critique de la rupture du chorion membrane dans laquelle sont envelopp s l
60. s apparente celle du Bassin parisien et celle du Jura Cette r gion est connue pour son vignoble son histoire et son patrimoine architec tural alors que son patrimoine naturel pourtant exceptionnel est peu voqu Aussi la somme des connaissances sur la biodiversit botanique est elle dans cet atlas la plus importante jamais expos e pour une r gion fran aise Ici l inventaire de la flore porte sur les v g taux sup rieurs c est dire les foug res les plantes fleurs Les mousses les champignons et les lichens n ont pas t tudi s Les esp ces indig nes les esp ces naturali s es subspontan es accidentelles sont not es Les esp ces cultiv es ou plant es ne sont pas not es mais font l objet de mentions Dans l ouvrage les fiches qui d crivent les esp ces sont class es par ordre alphab tique et ainsi constitu es nom scienti fique nom fran ais famille statut d indi g nat raret et statut officiel p riode de floraison origine chorologique par exemple europ enne occidentale type biologique r partition photographie ven tuelle de l esp ce commentaires Les auteurs remercient vivement les tr s nombreuses personnes qui ont uvr pour que ce livre existe et serve de base pour continuer les inventaires Ils souhai tent que l atlas constitue un outil une forme de retour vers les nombreux bota nistes amateurs qui les ont aid s Le Mus um national d histoi
61. s embryons peut varier pour les esp ces dites apoikog niques une partie des nutriments est assur e par des changes avec la m re tandis que le compl ment de nutrition est assur par les r serves vitellines Pour les esp ces dites katoikog niques ou diverticule la nutrition des embryons est enti re ment assur e par des changes tro phiques avec la m re et cela pendant toute la dur e de la gestation l em bryon est nourri par voie orale l aide d un organe appel t tine par certains auteurs cette t tine est en r alit une extension du diverticule appendice troitement associ aux glandes diges tives maternelles d o proviennent les l ments nutritifs destin s aux embryons Chez les esp ces diverti cule le m canisme est assez semblable celui retrouv chez certains mammi f res Le sex ratio c est dire la proportion de m les et de femelles dans les popula tions de diverses esp ces peut tre de 1 1 mais le plus souvent il est favorable aux femelles dans certaines popula tions on trouvera un m le pour deux trois voire quatre femelles Ce nombre r duit de m les ne diminue pas comme on pourrait le penser l efficacit repro ductrice de certaines esp ces car les m les peuvent s accoupler plusieurs reprises pendant leur vie active par Fig 3 D veloppement embryonnaire avec un embryon l int rieur d un diverticule ailleur
62. s en Asie orientale sur 224 000 ans Ces colonnes de calcaire se forment goutte apr s goutte partir de l eau de pluie qui s infiltre dans le sol la composition en isotopes d oxyg ne de cette eau est modifi e par l environne ment En analysant la concentration de ces isotopes dans les stalagmites une quipe de chercheurs sino am ricains a pu retracer les variations des pr cipitations de la temp rature et de la v g tation indices qui permettent de suivre l volution des moussons sur des milliers d ann es Les moussons d t taient beaucoup plus importantes il y a 5 000 10 000 ans La 60 variation des moussons semble li e la variation de l orbite de la terre autour du soleil La fiabilit de la m thode a t prouv e en comparant les mesures faites Sabao celles entreprises dans d autres grottes une certaine distance L tude des stalagmites et des stalactites qui est r cente se r v le fiable et permet de remonter plus loin dans le temps qu avec le radiocarbone 50 000 ans D apr s Sciences et Avenir avril 2008 in Saga juin 2008 e Reboiser ne pr sente pas que des avantages D apr s l Isric Centre international de r f rence et d information sur les sols surp turage et d forestation conjugu s auraient sur l espace d un demi si cle appauvri 12 8 millions de km2 de terres merg es en perturbant notamment le fonctionne ment des cycles biog ochimiques qui
63. s forte que celle de la mer Au cours des 6 000 derni res ann es les s diments se sont accumul s si r guli re ment dans le lac que les variations saison ni res sont rep rables L tude des carottes de 9 m a permis l identification et le comp tage des pollens des spores des pous si res de la pr sence ou de l absence d in sectes ou de diatom es et ainsi de retracer la lente arriv e du d sert il y a 4 800 ans d but de la diminution des pollens d herbe un mill naire plus tard arriv e progressive de grains de sable et de pollens de plantes de zones arides dans les s diments il y a 2 700 ans des pollens de plantes m diterran ennes apparaissent aussi L augmentation rapide de la salinit est la seule rupture brutale relev e dans les carottes Elle marquera t peut tre la fin des pr cipitations mais s rement celle de l approvisionnement en eau douce du lac par les rivi res qui ont disparu Stefan Kr plin qui arpente le d sert depuis trente ans se demande si on n assiste pas un l ger retour de la v g tation dans le Darfour notamment se propose de faire l ann e prochaine de nouveaux carot tages qui devraient couvrir une p riode plus longue D apr s Y M Le Figaro 14 mai 2008 e Installations g othermiques en le de France Dans le Bassin parisien le fluide g othermal extrait du sous sol provient de la nappe aquif re du Dogger Bathonien Jurassique moyen for
64. s neuronaux et ext rieurs Des modalit s de communication diverses La diversit des relations intermodales entre le toucher et la vision merge dans diff rentes situations transfert intermo dal perception multimodale situation de conflits qui clai rent la mani re dont les deux sens peuvent coop rer cf Hatwell Streri Gentaz 2003 Streri 1993 Dans le transfert intermodal une information pr lev e par une seule modalit est utilis e ensuite par une autre Par exemple un objet palp dans l obscurit peut tre reconnu visuellement une fois la lumi re revenue Dans la perception bi ou multi modale deux ou plusieurs sens sont activ s simultan ment Deux cas peuvent se pr senter 1 Les sens acc dent des propri t s distinctes d un m me objet les diff rentes informations doivent se coordonner pour pr server l unit de l objet Les modalit s ont alors des fonctions compl mentaires et associent des signaux le plus souvent arbitraires cf notre exemple du b b et de la clochette 2 Les sens per oivent la m me propri t de l objet informa tions redondantes il faut assigner la m me valeur cette propri t en d pit des stimulations sp cifiques re ues Ainsi un objet manipul et regard doit conserver sa forme sa taille et sa texture ind pendamment du syst me sensoriel qui l explore Enfin les situations de conflits perceptifs peuvent nous ren seigner sur le
65. s scorpions depuis leur nais sance jusqu au moment o ils quitteront leur m re Pendant cette p riode qui 53 Fig 5 Le comportement maternel peut durer de 5 15 jours ils sont inca pables de survivre par eux m mes et sont par cons quent d pendants de soins maternels Ce comportement d clench au moment de la parturition est un ph nom ne associ cette der ni re partir du moment o les petits quittent le dos de leur m re le compor tement maternel cesse et des cas de cannibalisme peuvent tre observ s Seules certaines esp ces quasi sociales 51 pr sentent une totale absence d agressi vit envers des individus de la m me esp ce Pendant la phase de d pendance de soins maternels si des petits tombent sur le sol ils tenteront de remonter sur le dos de leur m re en g n ral celle ci oriente un p dipalpe ou une patte de telle sorte qu ils puissent plus facile ment se hisser s ils ont encore des dif ficult s pour remonter la femelle les aide avec les p dipalpes ou avec les pattes et m me les pousse sur son dos Pendant toute cette p riode de d pen dance leur m re les prom ne vers les endroits plus humides car l humidit est essentielle pour le d roulement de la premi re mue que les jeunes scorpions subiront quelques jours seulement apr s leur naissance Le d veloppement postembryonnaire fig 6 Le d veloppement postembryonnaire comprend la p r
66. sor d mographique Les ann es qui suivirent 1870 1970 ont t peu marqu es par les feux malgr une augmentation globale de la temp rature et une forte progression de la d mographie Ceci serait d la mise en culture de grandes superficies et l extension de l levage Du premier mill naire 1750 les feux taient essentiellement naturels et peu importants les temp ratures taient plus basses sauf entre 1000 et 1 400 et la d mographie d croissante grande peste Des tudes plus fines devraient tre men es en Am rique et en Australie afin de mesurer l influence de l homme et de la comparer celle du climat D apr s Y M Le Figaro 24 septembre 2008 61 e Cr ation de la r serve naturelle nationale de l astrobl me de Rochechouart Chassenon Jean Louis Borloo ministre de l Ecologie et Nathalie Kosciusko Morizet secr taire d tat charg e de l Ecologie ont annonc le 30 septembre 2008 la cr ation par d cret du 18 septembre 2008 de la r serve naturelle nationale de l astrobl me de Rochechouart Chassenon L astrobl me de Rochechouart Chassenon surnomm la m t orite de Rochechouart est un ensemble unique de traces laiss es par l impact d une des quinze plus grosses m t orites de 6 milliards de tonnes d un diam tre pr sum de 1 5 km tomb e sur la terre il y a environ 200 millions d ann es C est l un des trois ou quatre plus grands astro bl mes d Europe et l
67. sur la peau la temp rature ext rieure et transmet la douleur Cette polyvalence sensorielle caract rise l immense potentialit de l tre humain pour saisir toute la complexit du monde physique et social En d pit de cette pluralit de r cepteurs notre environnement ne nous para t pas morcel et multiple selon que l on mobilise telle ou telle modalit sensorielle mais au contraire coh rent et unifi Par ailleurs tous nos comportements et toutes nos activit s quotidiennes reposent sur la participation simultan e et interactive des diff rents sens en effet la plupart des objets et v nements n cessitent pour tre per us la mobilisation de plusieurs modalit s sensorielles Il en va ainsi quand nous recherchons nos cl s dans un sac quand nous orientons la t te vers un son quand nous conduisons une voiture et m me lorsque nous participons une conversation Les changes entre l individu et son environnement sont donc multimodaux cette mosa que d informations pr lev es par les sens doit tre coordonn e pour r pondre ad quatement la situation La question est de savoir comment cette harmonisation est possible avec des syst mes sensoriels fonctionnant comme des modules apparemment tanches Comment ajuster la main en fonction de la taille de la forme du poids des objets saisir Comment savoir que l uvre d art que je contemple est la m me que celle que je tiens dans ma main a
68. t tenu en haleine L intrigue repose sur un probl me d actua lit le clonage et en particulier le clonage humain ce qui am ne se poser des ques tions d thique de morale et sur les retom b es de la recherche scientifique Prix du roman d aventure ce livre est le premier roman de Jacques Milliez profes seur de gyn cologie obst trique auteur d ouvrages scientifiques j C TORT P L effet Darwin S lection naturelle et naissance de la civilisation Science ouverte Edi tions du Seuil Paris septembre 2008 231 p 14 5 x 22 index bibliographie 18 Patrick Tort sp cia liste de l uvre de Charles Darwin veut en finir avec la tentation toujours pr sente d utiliser Darwin pour justifier l injustifiable Si la s lection naturelle est liminatrice des moins adapt s l auteur explique que Darwin dans sa th orie expose que l tat de civilisation est une viction progres sive de l limination naturelle par une protection des faibles Au lieu d aban donner une extinction naturelle les malades et les infirmes la civilisation s at tache les secourir et les requalifier en vue de la vie sociale les d ficits sont ainsi compens s par une intervention solidaire qui remplace une s lection liminatrice L une des malversations courantes contraires la position darwinienne est de faire croire un engagement eug niste de Darwin qui au contraire approuve les m
69. tres par Beno t FONTAINE Dr ATER CRBPO MNHN Avec vid oprojections r chauffement climatique T a 7 _ REE Samedi 28 Assembl e g n rale auditorium de la Grande galerie de l volution suivie d un film inti 14h30 tul Des les Rocheuses Dans un oc an de for t tropicale les Inselbergs de Guyane film de Jean Pierre GASC produit par le MNHN Court m trage de 22mn dans lequel on j d couvre des paysages extraordinaires qui retrace le travail effectu par une quipe de Place du Trocad ro scientifiques entre 1997 et 2005 75116 Paris AVRIL Samedi 4 La vaccination ses limites par Brigitte GICQUEL chef de l unit de G n tique Mycobac 14h30 t rienne Institut Pasteur de Paris Avec Vid oprojections Salle Jean Rouch du mus e de l Homme Soci t des Amis du Mus um national d histoire naturelle et du Jardin des Plantes 57 rue Cuvier 75231 Paris Cedex 05 01 43317742 Site internet www mnhn fr amismuseum E mail steamnhn mnhn fr BULLETIN D ADH SION ou de RENOUVELLEMENT 2009 barrer la mention inutile A photocopier NOM eMe Mme MO nn AE E N E VAA 8 1i A EAEAN TREENATA NEEE TOE Date de naissance juniors seulement a Type d tudes tudiants seulement ssec Adres SER ner T E E REE teens teens reste E recruter ets ain D Re tee nn Dita die ie Emai SA ARRET RER NET ETE PET P RER EEE EE TEE EEE Ne ei Te DO en A anses eee ati ie tee Cotisations Enfants 4 12 ans 15
70. uid es les 11 18 et 25 janvier les 1er et 8 f vrier les 8 15 22 et 29 mars 2009 11h 1h 10 droit d entr e compris Public porteur de handicap handicap mnhn fr Ev nements e 2009 ann e Darwin L ann e 2009 c l brera le bicentenaire de la naissance de Charles Darwin 1809 1882 et les 150 ans de la parution de son uvre majeure l origine des Esp ces Le mus um participera cet v nement inter national tout au long de l ann e en propo sant des expositions rencontres conf rences films et d bats un bar des Sciences pour faire le point sur les connaissances d aujourd hui Connectez vous avec www darwinisme org e Arbre du vivant Install dans l escalier monumental des galeries d Anatomie compar e et de Pal ontologie un arbre phylog n tique labor par les scientifiques et les mus o logues du Mus um r alis par une quipe de plasticiens dirig e par G Pennaneac h accueille et aide les visiteurs se rep rer dans la multitude des esp ces animales et v g tales www gillespennaneach com e Sarcosuchus imperator D couvert au Niger en 1973 par les scienti fiques du Mus um Sarcosuchus imperator vivait il y a 130 110 millions d ann es Ce crocodile mesurait jusqu 10 m et pesait environ 3 tonnes Il prend place aupr s des grands vert br s fossiles Galerie de Pal ontologie Tlj sauf mardi de 10h 17h 6 4 Visites guid es des galeries Galeri
71. un des douze plus anciens de cette taille au monde Ce site s tend sur deux d partements la Haute Vienne et la Charente et deux r gions le Limousin et le Poitou Charente Situ au nord ouest du Massif central il est inclus en partie dans le parc naturel r gional P rigord Limousin Sur les cinquante trois affleurements r pertori s actuellement sur ce territoire dix neuf pr sentent un int r t scientifique majeur et douze ont t retenus pour la cr ation de la r serve naturelle repr sen tant une superficie totale d environ 50 ha En outre un site de 4000 ha environ englobant la quasi totalit de la zone de l astrobl me fait office de p rim tre de protection ce qui permettra de suivre d ventuelles d couvertes g ologiques que pourraient r v ler des travaux d exca vation notamment L int r t scientifique incomparable de ce site est reconnu par la communaut scien tifique du monde entier Au moment de son impact la m t orite s est vaporis e et l onde de choc a provoqu dans les roches cristallines du Limousin un m tamor phisme de choc c est dire des transfor mations consid rables Ceci permet d ob server tous les stades de m tamorphisme de choc depuis une fusion et m me une vaporation des roches et de leurs min raux au centre du crat re jusqu une simple fracturation l chelle du min ral A ce titre l astrobl me de Rochechouart Chassenon est exceptionnel Il pr se
72. urs Streri amp Gentaz 2003 et 2004 Sann amp Streri 2007 Ces auteurs ont pu tablir que le nouveau n g de trois jours en moyenne le plus jeune avait 8 h est capable de reconna tre visuellement la forme d un objet qu il a pr alablement manipul sans avoir eu la possibilit de le voir Semi allong sur un si ge adapt sa taille on d pose dans la main du b b un petit cylindre ou un prisme pour un autre b b On proc de la premi re phase de l exp rience qui consiste l habituer tactilement l objet L exp rimentateur s assure que le b b ne puisse jamais voir l objet au cours de cette phase Lorsque le b b l che de plus en plus souvent l objet on arr te de le lui d poser dans sa main et la phase visuelle commence Un cran est retir et laisse appara tre deux objets de grande taille dix fois plus grands que les objets tactiles qui se balancent devant le b b On enregistre le nombre de fixations sur chaque objet ainsi que le temps pass regarder les deux objets familier tactilement et nouveau Un second groupe de b b s ne re oit que la phase visuelle sans exploration tactile pr alable groupe de contr le afin d tablir si une pr f rence pour un objet existe la naissance Les r sultats ont montr que les b b s qui ont re u une phase de familiarisation tactile s orientent pr f rentiellement vers l objet nouveau alors que dans le second groupe aucu
73. vision dans son appr hension de la troisi me dimension de l espace avaient raison Ce n est pas exact non plus En effet Diderot avait raison de penser que le nouveau n a une vision tr s imparfaite de notre environnement mais des d cennies de recherche sur ses perceptions confortent l id e qu il n est certainement pas aveugle et que ses capacit s visuelles sont loin d tre n gligeables La vision du nouveau n m me floue est sup rieure au toucher Elle est imm diate et globale tandis que le toucher demeure s quentiel et partiel Comment comprendre alors ces r sultats Le transfert intermodal entre le toucher et la vision n cessite un recodage une retranscription Ce recodage se fait dans la modalit de reconnaissance Le syst me visuel est capable de comprendre et de recoder les l ments que lui propose le syst me tactile car le percept tactile est simple l inverse par contre s av re plus difficile Le syst me tactile a des difficult s comprendre et recoder le percept visuel car celui ci est d j trop riche La perception va toujours du plus simple au plus complexe Ce sc nario n est pas sp cifique aux nourrissons il est le m me galement chez l enfant et l adulte cf Hatwell 2003 Par contre ce sc nario ne concerne que la forme de l objet qui est une propri t bien d tect e par la vision Pour la propri t de texture dans laquelle le toucher se r v le

N° 236 - Muséum national d`Histoire naturelle

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