Compte rendu de la réunion d`information SRCE – Aisne
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1. g s R PUBLIQUE PRAN AISE PICARDIE LA R GION PR FET DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE SCH MA R GIONAL PICARDIE SRCE alors que le territoire de la Champagne picarde est fortement impact zones agricoles Natura 2000 est d s lors essentiel que les services de la DREAL et de la R gion viennent offrir une information plus d taill e aux communes Elle admet ensuite que l identification des corridors cologiques est fond e sur des tudes scientifiques et des mod les math matiques Cependant elle demande s il sera possible d apporter des modifications si le gibier ne passe pas en r alit par ces corridors Franck Spinelli r pond que le but du SRCE n est pas de cr er de nouveaux corridors de dispersion Le diagnostic r alis est factuel La m thodologie utilis e vise v rifier les corridors qui sont actuellement fonctionnels pour le plus grand nombre d esp ces S il n est pas fonctionnel pour au moins une guilde ou s il n existe plus le corridor n est pas repr sent sur les cartes m me s il aurait t possible de le restaurer Pierre No l Bastide Conseiller municipal Torcy en Valois demande quels vont tre les rapports entre le SRCE Picardie et les territoires am ricains du Bois Belleau Raymond Le Deun note cette question technique et demande un d lai pour l tudier et r pondre ult rieurement 4 David Frimin du Conservatoire2. de Coh rence Ecologique PICARDIE Compte rendu de la r union d information SRCE Aisne Laon 13 janvier 2015 SCH MA R GIONAL PICARDIE SOMMAIRE E 3 Intro Sw Gagne se 4 Br sentati nS u unupas sa der EES ENNEN irse den atete denses aan trecesentens 5 Compte rendu des d bats geg 6 Conclusion AE E Ee EENS 16 List des Data eege ege u eege ege dE Ee 17 Le compte rendu ci dessous retranscrit les prises de paroles ayant eu lieu lors de la r union d partementale de l Aisne qui s est tenu le mardi 13 janvier Laon et avait pour objectifs de Informer les lus locaux sur le SRCE et sa port e Pr senter la version projet de l ensemble des documents constitutifs du SRCE Informer sur la suite de la d marche et notamment sur les phases de consultation r glementaire et d enqu te publique Europe SR D QE avec le FEDER PR FET DE LA R GION R GION PICARDIE SCH MA R GIONAL PICARDIE Introductions Raymond Le Deun Pr fet du d partement de l Aisne introduit en rappelant que cette s ance est une r union d information et de concertation destination des lus relative au Sch ma R gional de Coh rence Ecologique SRCE de la r gion Picardie Le doc
3. des services de l Etat et de la R gion de revenir aupr s des communes pour poursuivre la d marche d information et d explication de la port e du SRCE sur le territoire P zeg R PUBLIQUE FRAN AISE PICARDIE LA R GION Europe PR FET DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE de Coh rence Ecologique Conclusions Raymond Le Deun insiste sur le fait que cette r union ne cl t pas la concertation avec les acteurs du territoire Il appelle les lus municipaux faire remonter leurs inqui tudes et observations concernant les documents du SRCE Picardie aupr s de l Association des Maires de l Aisne qui les transmettra par mail la DREAL benjamin lamidel developpement durable gouv fr la DDT et aux services de la R gion en mettant en copie Monsieur le Pr fet de d partement Il a not plusieurs questions tr s techniques qui seront tudi es prochainement e L int gration des limites communales dans la cartographie du SRCE et la mise disposition des couches SIG La mani re dont peuvent tre transmises aux communes les planches de cartes qui concernent leur territoire e L appr ciation de la mise en uvre du SRCE dans les territoires appui sur les exp riences des r gions voisines e La question des territoires am ricains du Bois Belleau La ma trise d ouvrage s engage r pondre aux demandes formul es par les lus les accompag
4. ou corridors cologiques ni d y emp cher toute activit Il s agit pour les lus locaux de prendre en compte les enjeux et les recommandations mis en vidence par le Sch ma dans leurs documents d urbanisme Une aide leur sera fournie et ceci commence dans le mode d emploi de l application du SRCE au niveau local ins r parmi les documents du Sch ma Fran ois Veillerette Vice pr sident du Conseil r gional rappelle que le SRCE de Picardie n introduit pas de nouvelles contraintes puisqu il reprend des r glementations qui l ont pr c d Le SRCE vise mettre en relief les continuit s cologiques existantes et d int r t r gional au moyen d une cartographie volontairement peu pr cise L laboration de la cartographie a port une attention particuli re croiser ces continuit s avec les activit s humaines et l occupation du sol Il revient aux acteurs du territoire d affiner d adapter et de mettre en uvre cette cartographie au niveau local Il voque ensuite sur le mode d emploi co construit la demande des acteurs locaux et qui cherche expliciter les enjeux et les modalit s de la d clinaison du Sch ma sur le terrain afin de se pr munir de toute surinterpr tation et de mesures trop contraignantes qui pourraient en d couler Enfin le Vice pr sident de R gion souligne que la prise en compte correspond au plus faible niveau d opposabilit Il ne s agit pas de remettre en cause les activit s hu
5. Elle pressent galement que le SRCE deviendra vite prescriptif Elle rappelle d ailleurs que ce type de document a d j t port devant le tribunal administratif dans les autres r gions Si les r servoirs de biodiversit reprennent des zonages existants le SRCE apporte n anmoins les corridors cologiques qui semblent affecter environ 18 de la surface de l Aisne En outre si le document est volutif il est possible que des zones soient ajout es Le SRCE repr sente une porte pour les contentieux et un co t suppl mentaire pour la r vision des PLU Elle demande si des indemnisations ont t pr vues De m me les d rogations entraineront des d penses de compensation Tous ces l ments sont susceptibles d engendrer un d couragement des porteurs de projet Or l emploi aussi est en voie de disparition dans l Aisne Un diagnostic conomique serait essentiel lt Fran ois Veillerette ne nie pas l expression l gitime de ces inqui tudes Pour autant il fait part de ses doutes sur la r alit des risques et dangers suppos ment li s au SRCE D autre part l valuation des impacts conomiques de ce Sch ma lui semble impossible En effet le plan d actions strat gique est fond sur le volontariat D s lors il est impossible de savoir quels projets seront entrepris et ceux qui ne le seront pas De la m me mani re la notion juridique de prise en compte permet la mise en place de mesures multiples et diverses l
6. celles dont les populations diminuent fortement Bien s r les situations sont complexes puisque li es la diversit du vivant Mais titre d exemple la Pie gri che grise esp ce du bocage se trouve au seuil de l extinction De m me la B cassine des marais a quasiment disparu de la r gion Picardie en tant que reproductrice Pour autant sa population hivernante ne montre pas de tendance au d clin De mani re g n rale on observe un d clin pour la plupart des esp ces malgr de multiples contre exemples o Bruno Beauvois demande ensuite quelle est la situation pour les mammif res et les animaux aquatiques Enfin il s interroge si le d clin des esp ces est r ellement d leur environnement ou la mont e globale des temp ratures Thierry Rigaux pr cise que de multiples facteurs influent sur l volution des esp ces La mani re dont l homme influence les paysages est d terminante mais on peut aussi citer la pression du climat ou encore l introduction d esp ces qui tendent prolif rer au d triment des esp ces autochtones Dans les cours d eau par exemple l crevisse pattes blanches est menac e par l crevisse de Louisiane Du c t des grands mammif res les populations sont plut t florissantes Ainsi on observe des situations extr mement vari es Aline Baguet ajoute que la complexit du sujet et le besoin de connaissances ont conduit Leen galis Fraternit R PUBLIQUE F
7. de la gestion foresti re Ceci est d autant plus important qu une grande partie des ressources picardes en termes de biodiversit se situe dans les for ts o Bernard Laureau ajoute que toute mesure concernant la for t doit tre prise dans un cadre contractuel o Bruno Beauvois Adjoint au Maire de Ch teau Thierry demande si le SRCE Picardie s appuie sur des donn es fiables et les perspectives d volutions sur trente ans Il est question de sauvegarde face un d clin av r de la biodiversit Pourtant il lui semble ne jamais avoir vu autant de gibier de rapaces ou encore de diversit piscicole dans les rivi res Thierry Rigaux responsable du d partement patrimoine naturel du Conseil r gional de Picardie r pond que plusieurs l ments objectifs permettent de mesurer l volution de la biodiversit Au sein de cette diversit les populations des esp ces voluent de mani re tr s diff rente Alors que certaines se portent bien beaucoup d autres subissent un d clin significatif Un outil d observation mis en place en France par le Mus um National d Histoire Naturelle intitul Suivi Temporel des Oiseaux Communs STOC montre pr cis ment cette tendance pour ces oiseaux Il existe des listes rouges des esp ces menac es tablies selon des crit res scientifiques d finis par l Union Internationale pour la Conservation de la Nature UICN Elles int grent les esp ces dont les populations sont faibles ainsi que
8. des Espaces Naturels de Picardie CENP signale qu il existe une convention entre le Conservatoire et les monuments de guerre am ricains du Bois Belleau qui inclut un travail sur la pr servation des espaces naturels Il en profite pour souligner que beaucoup de projets peuvent tre r alis s en partenariat avec les acteurs du territoire dans le but d assurer les continuit s cologiques Il s agit l d un point fort du SRCE Picardie pr server la nature en favorisant le d veloppement de projets avec les acteurs locaux et non pas en mettant les espaces naturels sous cloche Le CENP a notamment particip la transformation de friches en p turage contribuant la fois la pr servation de la biodiversit et la lutte contre la d prise agraire Ces projets sont d autant plus faciles r aliser qu ils b n ficient des aides du FEADER comme l a rappel Fran ois Veillerette Enfin il insiste sur l urgence agir contre l rosion de la biodiversit Les anciens se souviennent du nombre de grenouilles d crevisses et de colchiques autrefois visibles dans le paysage picard Ce ph nom ne de perte de la biodiversit est une r alit face laquelle nous sommes tous responsables Il ajoute que la contrainte est parfois source d innovations Raymond Le Deun rappelle qu au del de la responsabilit environnementale la prise en compte du SRCE dans les documents de planification est exig e par la loi Pour autant cela n emp che
9. Deun propose que durant le mois de janvier les lus fassent remonter leurs questions aupr s de l Union des Maires de l Aisne Il pr cise qu il s agit bien cependant de maintenir les d lais pr vus de la phase de consultation r glementaire Pour autant ces engagements sont importants pour lever les inqui tudes exprim es aujourd hui Europe Liborid g s R PUBLIQUE PRAN AISE PICARDIE LA R GION PR FET DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE R GIONAL PICARDIE Yannick Champain Conseiller municipal dans la Commune de La Fert Milon intervientsur le SCoT labor par l UCCSA Le document est certes tr s pr cis mais il constitue galement un outil pour pr server le cadre de vie Etant architecte il a analys le SCoT avec un deuxi me conseiller municipal urbaniste afin de v rifier la faisabilit d laboration d un PLU compatible avec les orientations d finies par le SCoT Sa conclusion est que les trames vertes et bleues d finies dans le SCoT ne sont pas incompatibles avec les projets d am nagement et de d veloppement de la commune En outre cette strat gie permet au contraire de favoriser le retour de certains l ments du paysage tels que les haies dont l arrachage se poursuit encore Isabelle Letrillart Conseill re r gionale et Adjointe au Maire de Soissons fait elle aussi part des inqui tudes des lus r gionaux
10. E e m thodologie d identification des trames vertes et bleues picardes e deux tomes de diagnostic l un cologique l autre traitant les interactions entre les activit s humaines et les continuit s cologiques tous deux accompagn s d une cartographie e plan d actions strat giques pour la r gion Picardie accompagn de la cartographie des objectifs e un guide de l utilisation du SRCE picard r dig la demande des acteurs Enfin il rappelle le calendrier de la d marche et les tapes venir Le support de cette pr sentation figure en pi ce jointe de ce compte rendu l Europe Libert fe Een R PUBLIQUE FRAN AISE Ay PR FET DE LA R GION PICARDIE LA R GION PICARDIE avec le FEDER PICARDIE Compte rendu des interventions o Bernard Laureau repr sentant de la Soci t Foresti re de l Aisne souhaite souligner que le SRCE Picardie n a pas tre prescriptif en mati re de gestion des for ts comme il est rappel dans le mode d emploi En effet il existe d ores et d j des documents opposables notamment les Plans Simples de Gestion favorisant une gestion foresti re durable Aline Baguet assure que des changes ont eu lieu il y a eu sur la question des for ts afin de consid rer ces pr occupations dans le plan d actions strat gique du SRCE et veiller ce que sa r daction ne lui donne pas un aspect prescriptif contradictoire et excessif vis vis
11. E Picardie Le Sch ma ne fait que mettre en vidence et en coh rence les continuit s cologiques les unes avec les autres et une chelle plus globale Raymond Le Deun signale concernant les bassins d alimentation de captage le tenue tr s prochainement d une r union avec les repr sentants de la profession agricole pour r fl chir la mani re de mettre en uvre une strat gie de reconqu te de la qualit de l eau sur la base de mesures volontaires o Robert Boitelle Secr taire g n ral de la Chambre d agriculture de l Aisne pr cise par rapport la question pr c dente que le l gislateur a pr vu la reprise de tout ou partie des zonages existants dans les r servoirs de biodiversit Au final il remarque que c est la totalit des zonages favorisant la pr servation des espaces naturels qui a t reprise Il demande ensuite quels seront les tudes demand es et les co ts induits pour les promoteurs qui auront des projets dans ces r servoirs ou ces corridors cologiques Aline Baguet pr cise que le SRCE ne reprend pas l int gralit des zonages existants dans les r servoirs de biodiversit A titre d exemple apr s discussion les ZNIEFF de type 2 n ont pas t retenues Concernant la seconde remarque elle rappelle que les documents d urbanisme sont en g n ral accompagn s d tudes qui constituent la v rification locale de la situation S il est question de projets d am nagement d une certaine envergu
12. MMUNE DE MONTIGNY SOUS MARLE LEGRAS Eric COMMUNE DE BEZUY ET CORZ LEMAIRE Christelle COMMUNE D ORGEVAL ASSOCIATION POUR LE D VELOPPEMENT DE LEONARD Lilian LA RECHERCHE ET DE L ENSEIGNEMENT SUR L ENVIRONNEMENT LETRILLART Benoit COMMUNE DE CUTRY LETRILLART Isabelle COMMUNE DE SOISSONS LEVEQUE Yves COMMUNE DE ROCOURT SAINT MARTIN LOCQUET Jean Pierre COMMUNE DE PONTRU LUCAS Carlos COMMUNE DE LONGUEVAL BARBONVAL LUCOT Patricia COMMUNE DE RESSONS LE LONG MANSCOURT S bastien COMMUNE D ARTENNES ET TAUX MARANDET Romuald ONCFS MARCHAND Eric COMMUNE DE PARPEVILLE MARLOT Jean Fran ois Eege DE COMMUNES DES TROIS RI MARTIN Claude COMMUNE DE CESSIERES MASSON Dominique COMMUNE DE SAINT PIERRE AIGLE MOITIE Daniel COMMUNE DE CROUY MONTAGNE Joseph COMMUNE DE LA FERTE CHEVRESIS MOQUET Hubert FEDERATION DES CHASSEURS DE L AISNE NELATON Robert COMMUNE COYOLLES NICOSIA Barbara CHAMBRE DE METIERS ET DE L ARTISANAT NOEL Christian COMMUNE DE VORGES NORMAND Alain COMMUNE DE SAINT ERME NUYTTEN Fran ois COMMUNE DE FROIDMONT COHARTILLE OLIVIER Martine COMMUNE DE FERE EN TARDENOIS PALMA Vincent CPIE PAYS DE L AISNE PIERCOURT Alain COMMUNE DE MORTIERS PR FET DE LA R GION PICARDIE Ay Ay PICARDIE LA R GION SCH MA R GIONAL NOM PRENOM STRUCTURE PIROTTE Jean Paul COMMUNE DE LAVAQUERESSE POINSOT Laurent CHAMBRE D AGRICULTURE DE L AISNE POIX Patrick COMM
13. RAN AISE PICARDIE LA R GION Europe PR FET DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE PICARDIE consacrer un axe du plan d actions l am lioration et au partage de la connaissance sur la trame verte et bleue Le SRCE Picardie se veut tre une r f rence pour la prise en compte collective du sujet Les premi res fiches recommandent de poursuivre l acquisition de donn es sur la biodiversit et les mutualiser am liorer les modes d identification et am liorer nos connaissances de ces questions dans la dur e Franck Spinelli du cabinet d tudes Ecoth me indique que l enjeu tait d exploiter les donn es existantes relativement toff es en Picardie pour toutes les cat gories d esp ces oiseaux amphibiens reptiles mammif res mollusques insectes Pour autant seules les esp ces les plus menac es vuln rables menac es d extinction gravement menac es d extinction appartenant aux listes rouges r gionales ont t s lectionn es pour justifier de l identification d un espace comme r servoir de biodiversit Thierry Rigaux compl te en voquant le monde v g tal Le conservatoire botanique national de Bailleul a tabli que la Picardie a perdu 10 de sa flore en un si cle avec un rythme d extinction de l ordre de une deux esp ces par an Louise Bellet repr sentant de l association Vie et Paysage p le Agriculture souhaite que soit pr cis le contenu
14. SSE NOTRE DAME CANIVE J r me ADREE CARLIER Daniel COMMUNE D ENGLANCOURT CARROT Philippe DES TERRI CAUDRON GENTEUR Doroth e COMMUNE DE SOISSONS CHAMPAIN Yannick COMMUNE DE LA FERTE MILON CHEVALIER Marion D AGGLOMERATION DU PAYS CLEMENT G rard COMMUNE DE TROSLY LOIRE COFFINET Virginie PICARDIE NATURE PICARDIE PR FET DE LA R GION Ay Ay PICARDIE LA R GION SCH MA R GIONAL Cen ie PICARDIE NOM PRENOM STRUCTURE Deeg mena COMMUNAUTE DE COMMUNES DU CHEMIN FONDERE TER COMMUNAUTE DE COMMUNES DE CRECY SUR COOREVITS Jean Michel COMMUNE DE PONT SAINT MARD COQUART Maurice COMMUNE DE RIBEAUVILLE COURTOIS Elodie GEOGRAM RE COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA VALLEE DAVIN Benoit COMMUNE DE MORTEFONTAINE DE REKENEIRE Claude COMMUNE DE NAMPTEUIL SOUS MURET DE WULF Eric COMMUNE D AIZY JOUY DEBOUZY Andr COMMUNE D ETREAUPONT DECARSIN Bruno COMMUNE D URVILLERS DELACOURT Francis COMMUNE DE TERGNIER DIDIER Pierre COMMUNE DE DAGNY LAMBERCY DOLECKI Jacques COMMUNE DE JUSSY DRIVIERE Fr d rique COMMUNE DE PARCY TIGNY DUCAT Philippe COMMUNE DE CHIVRES EN LAONNOIS DUMAY Denis COMMUNE D AULNOIS SOUS LAON ESCHEMANN Mylene CHEMINS DE PICARDIE Bea COMMUNAUTE DE COMMUNES THIERACHE DU CENTRE FOUCON Alain COMMUNE DE MONT SAINT MARTIN FOUILLARD Christia
15. UNE DE SERGY POTART Dominique COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE LA SERRE POTTIER Gilbert COMMUNE DE DANIZY POUILLAUDE Fran oise COMMUNE DE FAYET POURREAU Beatrice COMMUNE DE GUYENCOURT RICOUR Philippe COMMUNE DE JONCOURT ROBART Dominique COMMUNE DE MORTEFONTAINE ROLLE Eric DIR NORD SAUMONT Jean VILLERS COTERETS EORET DE RETZ SMORAG Henri COMMUNE DE GUNY SONNETTE Evelyne COMMUNE D AIZELLES SORIAUX Marc COMMUNE DE MENNEVRET SORLIN Jean Pierre COMMUNE DE MARLE SOSSON Jean Pierre COMMUNE DE CIRY SALSOGNE SOSSON Jean Pierre COMMUNE DE CIRY SALSOGNE STEPHAN Gr gory DE LA THIE THIERRY Christian COMMUNE DE TROSLY LOIRE TYBERGHEIN Dominique COMMUNE DE PIERREMANDE VANACKER Bernard COMMUNE DE VERSIGNY VANGHELUWEN Eric S a ri DES TERRI VIET Antoine COMMUNE DE ROZET SAINT ALBIN VUAROQUEAUX Claude COMMUNE DE CERNY EN LAONNOIS VUILLIOT Christian COMMUNE DE GRANDLUP ET FAY ZAKRYENSKI Christian COMMUNE DE LEUILLY SOUS COUCY PR FET DE LA R GION PICARDIE Ay Ay PICARDIE LA R GION
16. activit conomique sur le territoire picard il indique que des d rogations justifi es permettront de faire pr valoir si n cessaire de grands projets conomiques sur la pr servation de certaines continuit s identifi es par le SRCE o Robert Boitelle Secr taire g n ral de la Chambre d agriculture de l Aisne signale tout d abord que la concertation avec les chambres consulaires n a pas encore totalement abouti Dans un second temps il souhaite exposer plusieurs remarques Il est certain que chacun a pris conscience du besoin de biodiversit Notamment des mesures ont d j t prises dans le monde agricole telles que les MAE actions relativement bien cibl es Europe Liborid g s R PUBLIQUE PRAN AISE PICARDIE LA R GION PR FET DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE et actuellement mises en place Tout un chacun fait partie int grante de la biodiversit Pourtant le SRCE n inclut pas de diagnostic conomique ni d mographique De m me la mise en uvre du SRCE incombe aux lus qui se retrouvent face la lecture d un document volumineux et d un dossier complexe difficile dig rer au niveau local Le risque est alors que les lus appliquent la ligne les orientations du SRCE Picardie sans l ajuster Les recommandations deviendront des obligations dans les documents d urbanisme D s lors Robert Boitelle se demande ce q
17. ani re totalement diff rente sur ce sujet q Franck Spinelli ajoute que toutes les r gions voisines l exception de la Champagne Ardenne en phase de consultation ont d j adopt leur SRCE Leurs cartographies sont disponibles et consultables en ligne La Picardie arrive la suite et doit donc assurer une coh rence avec le travail qui a d j t r alis o Eric de Wulf Maire de Aizy Jouy voque le cas de sa petite commune sans service juridique Il n a pas le temps de lire l int gralit du document C est pourquoi il rejoint la demande de Monsieur Legras que chaque commune re oive l information qui la concerne l Europe gt ne avec le FEDER Raymond Le Deun a pris note de cette demande et la ma trise d ouvrage va r fl chir sa P zeg R PUBLIQUE FRAN AISE PICARDIE LA R GION ge PR FET DE LA R GION PICARDIE mise en uvre Charles Edouard Law de Lauriston Maire de Fri res Faillouel et Vice pr sident de l Association des Maires de l Aisne pense qu il serait utile de lier plus troitement les maires au processus de d cision et ce le plus rapidement possible notamment pour les communes concern es par l identification de r servoirs de biodiversit ou des corridors cologiques Elles pourront ainsi donner leur avis et soumettre de possibles am nagements et demandes de modifications de ces zones Fran ois Veillerette insi
18. ation d un diagnostic conomique n a pas t pr vue explicitement par la r glementation qui demande une laboration du SRCE sur des bases scientifiques et un diagnostic des interactions entre activit s et biodiversit Pour autant la ma trise d ouvrage s est efforc e de prendre en compte la dimension conomique dans le plan d actions strat gique qui outre des rappels r glementaires ventuels n identifie que des actions contractuelles et donc librement consenties par les parties prenantes Europe Liborid g s R PUBLIQUE PRAN AISE PICARDIE LA R GION PR FET DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE SCH MA R GIONAL PICARDIE Franck Spinelli signale que le parti pris du SRCE Picardie est de ne prendre en compte que les zonages existants La Picardie se distingue en cela de la majorit des autres r gions qui ont ajout de multiples zones dans l identification des r servoirs de biodiversit Ainsi le SRCE Picardie n apporte aucun nouveau zonage assorti de contraintes r glementaires l exception d un ensemble de gites importants pour les Chauves souris D s lors les r servoirs de biodiversit sont dans leur grande majorit d j pris en compte dans les PLU puisque leur p rim tre reprend in extenso celui des ZNIEFF des arr t s de protection de biotope etc Certes les corridors constituent des l ments suppl mentaires Cependant l
19. chelle des projets des communes Evaluer le co t de la prise en compte est donc galement impossible L valuation n aura de sens qu l chelle des territoires puisque la mise en uvre du dispositif leur revient C est pour les soutenir face cette responsabilit que la DREAL et la R gion s engagent fournir toute l information n cessaire aux lus Raymond Le Deun pr cise que la prise en compte offre des possibilit s de d rogation motiv e La d cision revient alors au juge administratif Hubert Compere de la Communaut de Communes de Cr cy sur Serre remarque que le SRCE va faire merger de nombreux points de blocage entre les acteurs du territoire Il demande donc qui sera l arbitre ayant le dernier mot sur la r alisation ou non d un projet Pour Raymond Le Deun la situation est simple la SRCE Picardie doit tre pris en compte dans les documents d urbanisme qui eux sont opposables aux particuliers Sandrine Bazin responsable du d veloppement local et environnement la Communaut d agglom ration du Pays de Laon signale un manque de lisibilit de la cartographie du SRCE Picardie Elle regrette en particulier l absence des limites communales pour pouvoir situer les continuit s cologiques Enfin il est dommage que ces cartes ne puissent tre t l charg es en format SIG Ces d tails faciliteraient l analyse et la prise en compte des enjeux du SRCE dans l laboration de leur SCoT l Eu
20. du plan d actions strat gique du SRCE Picardie durant cette r union En outre elle s interroge sur sa coh rence avec la politique de d veloppement rural et le travail de sc nario et de projection qui peut tre fait pour orienter la planification Aline Baguet d clare qu il n est pas possible de parcourir tout le le plan d actions point par point durant cette r union Les axes g n raux et strat giques ont t expos s pendant la pr sentation d Enrique Portola et les documents sont disponibles en ligne Cependant s il persistait une question sur le plan d action elle se rendra disponible pour tout chnge n cessaire Elle rappelle ensuite que le SRCE identifie les enjeux de continuit s cologiques en Picardie et ne peut vivre qu une fois d clin au niveau local travers les documents de planification l endroit m me o se traite galement une grande partie des enjeux de d veloppement rural Il revient aux communes et aux EPCI de v rifier et affiner les enjeux de continuit s cologiques ainsi que de prendre en charge les d tails de leur conciliation avec les questions du d veloppement territorial Fran ois Veillerette consid re que le SRCE est une aide la d cision venant compl ter les outils du d veloppement rural au niveau r gional qui mobilise les cr dits du FEADER Le SRCE permet quant lui d identifier un ensemble d espaces o financer des projets en priorit Le croisement de ces deux outils est d
21. e SRCE constitue d sormais un document de r f rence qui sera une contribution la r alisation d tudes locales sur les corridors cologiques qui pourraient s av rer n cessaires notamment l occasion de l laboration ou de la r vision des documents d urbanisme Il pourra permettre dans certains cas aux lus de s affranchir d un certain nombre d tudes sur les continuit s cologiques l chelle des communes qui doivent d j prendre en compte les continuit s cologiques C est galement aussi le cas dans le cadre des tudes d impact d cret du 29 d cembre 2011 qui imposent entre autre de prendre en compte les continuit s cologiques Pour illustrer ce propos il rappelle que pour un grand projet d infrastructure tel que le Canal Seine Nord Europe par exemple le SRCE permet de conna tre les continuit s cologiques les plus sensibles Ainsi la carte des composantes du SRCE permet de s int grer pleinement dans la d marche Eviter R duire Compenser afin de limiter les impacts des projets les plus en amont possible Il rappelle que pour les porteurs de projets conomiquement l vitement et la r duction d impact est toujours moins on reuse et contraignante que la compensation o Christophe Coulon Conseiller r gional de Picardie regrette que le document puisse tre soumis consultation avant examen par les lus de l assembl e r gionale et pointe le manque d information des collectivit s locales O
22. lt s Le SRCE ne se situe pas une chelle fine Son objectif est de mettre en vidence les grandes continuit s les espaces qui concentrent les esp ces les plus menac es en Picardie Il vise faire merger des priorit s Les difficult s potentielles sont d avantage li es aux ventuelles surinterpr tations du document sur le terrain un probl me qui ne peut pas se poser tant que le SRCE Picardie n est pas adopt Pour se pr munir de telles situations un mode d emploi a t r alis la demande et en concertation avec les acteurs du territoire pour expliciter la port e r elle du SRCE Picardie Ce dernier demeure un texte tr s consensuel du point de vue politique Il rappelle que la d marche Trame verte et bleue a t adopt e par le gouvernement pr c dent et reste aujourd hui port e par l Etat malgr le changement de majorit En effet il est ici question d int r t g n ral concilier les activit s conomiques quelles qu elles soient avec la n cessit de maintenir la fonctionnalit d un certain nombre de continuit s cologiques Le Vice pr sident de R gion consid re cela comme une nouvelle conception du d veloppement et de l am nagement du territoire Celle ci est certes plus complexe mais les l ments scientifiques notre disposition montrent l vidence l urgence agir pour enrayer l rosion de la biodiversit Enfin pour assurer qu il n est pas question d affecter n gativement l
23. maines mais de s interroger sur la mani re de concilier la lutte contre l rosion de la biodiversit et la circulation des biens des personnes et des richesses Aline Baguet Directrice r gionale adjointe de la DREAL confirme que le SRCE Picardie est un sch ma qui ne doit pas tre directement d clin tel quel dans les documents de planification locaux Son objectif est d identifier les enjeux r gionaux de continuit s cologiques qui doivent tre pris en compte et d clin s l chelle des communes et des intercommunalit s Les acteurs locaux prennent en charge la v rification de ces enjeux et les r ponses apport es sur leur territoire P zeg R PUBLIQUE FRAN AISE PICARDIE LA R GION l Europe ITF PR FET DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE SCH MA R GIONAL PICARDIE Pr sentations Enrique Portola Adjoint au chef du service Nature Eau et Paysage de la DREAL Picardie pr sente le SRCE Picardie Il pr cise ses objectifs et les principes qui le sous tendent les trames vertes et bleues les r servoirs de biodiversit et les corridors cologiques L accent est mis sur le r le de sch ma du SRCE Picardie visant identifier les enjeux r gionaux de continuit s cologiques mettre en coh rence les politiques existantes et offrir un outil d aide la d cision pour les acteurs du territoire Enrique Portola d taille les diff rents documents formant le SRC
24. n COMMUNE D OULCHY LA VILLE FOURNIER Francis COMMUNE DE LA FERTE CHEVRESIS UN Se CON T RVATOIRE D ESPACES NATURELS PI GAIGNE G rard COMMUNE DE MARCHAIS GANDON Michel COMMUNE DE COURMONT GANIVET T ee CHAVBRE DE COMMERCE ET D INDUSTRIE GASTEL Nicole COMMUNE DE VAUXAILLON GAUTIER Elisabeth ASSOCIATION STOP EOLIEN AISNE GERTENOT Daniel ASSOCIATION VIE ET PAYSAGE GHEKIERE Damien COMMUNE DE MARIZY SAINT MARD GIRARD Herve COMMUNE DE SAINT THOMAS GONDRY Jean Marie COMMUNE DE JUSSY GOSSE Camille CPIE PAYS DE L AISNE GRAVET Didier COMMUNE DE SORBAIS GUIARD Franck COMMUNE D AUDIGNY GUILLOT Yves COMMUNE DE TAILLEFONTAINE HALLE Eric COMMUNE DE LES AUTELS HARANT Georges COMMUNE D ARRANCY Ay Ay PICARDIE LA R GION PR FET DE LA R GION PICARDIE SCH MA R GIONAL pos Chaka ie PICARDIE NOM PRENOM STRUCTURE HENNINOT Jean Michel COMMUNE DE CILLY HERTAULT Herve COMMUNE DE BERNY RIVIERE HIBLOT Axelle h VILLERS COTE JEANGEORGES Lo c OC DE COMMUNES KELLER Maxime COMMUNE DE PRESLES THIERNY LANTOINE Jean Pierre COMMUNE D AZY SUR MARNE LARCHE Marie Odile COMMUNE DE VICHEL NANTEUIL CCOC LAUREAU Bernard SF 02 LAW DE LAURISTON Charles COMMUNE DE FRIERES LE GROS St phane FEDERATION DES CHASSEURS DE L AISNE LECLERCQ Arnaud COMMUNE DOLIGNON LEGOUX Francis CO
25. ner dans cette d marche complexe expliciter la port e r elle du SRCE organiser des r unions d information si n cessaire PR FET DE LA R GION PICARDIE SCH MA R GIONAL PICARDIE Liste des participants Ce s minaire a rassembl un total de 137 participants NOM PRENOM STRUCTURE ALGLAVE Xavier COMMUNE DE CERNY LES BUCY ANANIE Christophe CONSEIL GENERAL DE L AISNE BASSE G rard COMMUNE D URVILLERS BASTIDE Pierre No l COMMUNE DE TORCY EN VALOIS BATICLE Christophe UNIVERSITE DE PICARDIE JULES VERNE BAZIN Sandrine sua p D AGGLOMERATION BEAUVOIS Bruno COMMUNE DE CHATEAU THIERRY BELLET Guise Ad VIE ET PAYSAGE POLE AGRICUL BERSON Jean pascal NS DE COMMUNES PAYS VALLEE BERTHE Thierry COMMUNE DE LANDOUZY LA VILLE BIBE Olivier COMMUNE DE LAON SERVICE URBANISME BLIN COMMUNAUTE DE COMMUNES D OULCHY LE CHATEAU BOBO Fran ois COMMUNE DE BARISIS AUX BOIS BOCHET Eric COMMUNE DE CHERY LES POUILLY BOITELLE Robert CHAMBRE D AGRICULTURE DE L AISNE BONIFACE Jean Pierre COMMUNE DE VERMAND BONJOUR Michel COMMUNE DE MONS EN LAONNOIS BOSSU Aur lien COMMUNE DE TARTIERS BOURGEOIS Sylvain COMMUNE DE JEANTES BOUSSARD Fran ois AGENCE DE L EAU SEINE NORMANDIE BRICOT Martine COMMUNE DE PANCY COURTECON BRIOUX Jean Pierre COMMUNE D OULCHY LE CHATEAU BUVRIL Jean Fran ois COMMUNE DE GROUGIS CALMUS Philippe COMMUNE DE LIE
26. nion des Maires de l Aisne pourra ensuite jouer l entremise et transmettre ces informations aux lus Maurice Coutte Vice pr sident de la Communaut de communes du Val de l Oise souligne des contradictions dans le SRCE Picardie puisqu il n est pas opposable aux tiers mais doit tre pris en compte dans les documents d urbanisme et est cens ne pas avoir vocation modifier les activit s humaines Ensuite il demande une fois encore si les communes ont l obligation de r viser leur PLU Aline Baguet explique que l ch ance donn e la loi pour grenelliser les documents d urbanisme est 2017 Ainsi il faudra t t ou tard lancer une d marche de v rification de la bonne prise en compte du SRCE dans les PLU et pr voir leur r vision si cela s av re n cessaire en cas de contradictions manifestes Enrique Portola pr cise que la loi de simplification de la vie des entreprises du 20 d cembre 2014 a pr vu un report de d lai au 31 d cembre 2019 pour les PLU intercommunaux sous conditions B atrice Pourreau Vice pr sidente de la Communaut de Communes de la Champagne picarde soul ve deux points e rejoint la demande d Eric Legras et de Wulf Sa communaut de communes comprend de nombreuses mairies sans service juridique Nombre d entre elles ont des cartes communales Les lus sont donc dans l incapacit d tudier l int gralit des documents du Europe Liborid
27. nt Il insiste sur le fait que l enjeu est d sormais dans les territoires Le SRCE ne propose pas les projets la place des communes et des intercommunalit s En revanche il leur offre un outil pour claircir la situation et pouvoir fl cher les fonds europ ens dans les zones qui concentrent le plus d enjeux q Aline Baguet appr cie la conclusion de Robert Boitelle et insiste sur la n cessit en effet de p dagogie et de concertation Elle souligne la volont de la maitrise d ouvrage du SRCE Picardie d tre au service des territoires pour apporter du sens ce projet Elle rappelle galement la pr sence d un guide d une trentaine de pages pour claircir ces diff rents points Ce document pr cise notamment que le classement de terrains en zones N ne doit pas tre syst matique Deux textes l gislatifs r cents la loi ALUR acc s au logement et un urbanisme r nov de mars 2014 et la loi d avenir pour l agriculture comportent des dispositions visant pr server en zones A et N les constructions et installations n cessaires l agriculture Elle comprend qu il s agisse d une r elle pr occupation et elle conseille donc vivement de commencer la lecture du SRCE Picardie par ce guide qui se veut pr cis sur les pr cautions avoir lors de l application locale du sch ma Le SRCE vise encadrer l quilibre des piliers du d veloppement durable l conomie le social et l environnement Enfin elle indique que la r alis
28. nt pouvoir tre repr sent es dans la cartographie du SRCE Aline Baguet s engage tudier avec les services techniques la faisabilit de la mise disposition des couches SIG aux lus o Eric Legras Conseiller municipal de la Commune de Besny et Loizy a deux remarques Il souhaiterait vivement que les communes soient inform es par la DREAL ou la R gion lorsque leur territoire est concern par l identification d un r servoir de biodiversit ou d un corridor cologique Dans la perspective de la fusion des R gions Picardie et Nord Pas de Calais il s interroge sur la compatibilit des deux SRCE et sur la n cessit de pr cipiter l adoption du document picard Aline Baguet pense que les lus peuvent trouver relativement rapidement leur territoire parmi les 34 planches de cartes La mani re dont les communes peuvent recevoir l information ou la planche cartographique les concernant va tre tudi e dans les limites logistiques possibles La demande d information individualis e destination des communes concern es par l identification de continuit s cologiques est en effet l gitime mais techniquement moins simple qu il n y para t R pondant la seconde remarque Fran ois Veillerette assure qu il existe une coh rence entre les SRCE Picardie et Nord Pas de Calais puisque que les esp ces ne changent pas de comportement de part et d autre des fronti res administratives Les r gions ne peuvent pas travailler de m
29. onc tr s int ressant pour les lus qui veulent travailler avec les agriculteurs locaux pour restaurer la fonctionnalit de certains corridors cologiques Antoine Viet Maire de Rozet Saint Albin indique que l Union des Communaut s de Communes du Sud de l Aisne UCCSA labore actuellement un SCoT au sein duquel le volet TVB a donn lieu une cartographie extr mement pr cise l chelle de la parcelle Ainsi il se demande comment ce document va tre repris au niveau r gional Il souligne que le sch ma produit par l UCCSA est dangereux puisqu il englobe au sein des zones naturelles des habitations et des sites d activit s Il fait part de sa grande inqui tude pour l avenir des zones agricoles le maintien des acteurs industriels ou encore la libert et le devenir des habitants sur ces espaces Il se demande enfin si la R gion a pr vu des indemnisations destination de ces victimes gt ne l Europe ge avec le FEDER P zeg R PUBLIQUE FRAN AISE PICARDIE LA R GION PR FET DE LA R GION PICARDIE Raymond Le Deun met en vidence les deux parties de la question la prise en compte du sch ma dans les documents de planification et la conciliation des continuit s cologiques et des activit s humaines Pour r pondre la premi re interrogation Pierre Philippe Florid de la DDT de l Aisne rappelle que ce n est pas au SRCE d int grer le travail su
30. pas le d bat sur la mise en uvre du Sch ma et la mise disposition des informations o Pierre Didier Maire de Dagny Lambercy et Pr sident de la Communaut de Communes des Portes de la Thi rache voque de grosses difficult s sur son territoire avec les zones Natura 2000 les ZNIEFF et les zones de protection des bassins d alimentation de captage Il se demande ce qu il doit dire aux agriculteurs concernant l impact du SRCE sur leurs terrains et activit s Raymond Le Deun rappelle que le dialogue avec les agriculteurs a t approfondi dans l Aisne et a donn lieu un certain nombre de r ponses aux inqui tudes ainsi que des modifications partir des avis donn s par la profession agricole Il a pu notamment en discuter avec le pr sident de la FDSEA o Pierre Didier signale que le dialogue a peut tre t soign avec la profession agricole mais en l Europe Liborid g s R PUBLIQUE PRAN AISE PICARDIE LA R GION PR FET DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE PICARDIE tant que Pr sident de communaut de communes il a peu t associ l laboration du SRCE Picardie Il n est ainsi pas au fait de son impact r el sur son territoire Raymond Le Deun r pond que l information des lus est pr cis ment l objet de la r union du jour Aline Baguet ajoute que les zones cit es ZNIEFF Natura 2000 sont des zonages qui pr existent au SRC
31. r rappelle t il le SRCE va les contraindre travers les documents de planification adopt s pour des p riodes plut t longues Il ne s agit pas d une d cision sans cons quence o Il transmet le point de vue du Pr sident de l Association des Maires de l Aisne une inqui tude devant le manque flagrant de concertation aupr s des lus locaux Bien que le SRCE soit aujourd hui incitatif il craint de le voir devenir un document capital pour les PLU et les SCoT et entrainant une inflation des tudes d impacts n cessaires pour la r alisation des projet Fran ois Veillerette souhaite rappeler que les documents du SRCE ont volu de fa on significative au cours de son laboration r v lant ainsi la prise en compte constante des commentaires des diff rents acteurs du territoire De plus les trois s ries de r unions d partementales telles que la r union du jour ont t autant d occasion pour les maires d intervenir dans le processus d laboration du Sch ma Toutefois il prend note de la volont de renforcer le dialogue Il r it re son engagement venir la rencontre des communes et des EPCI qui souhaiteraient obtenir plus d informations Fran ois Veillerette rappelle ensuite que la derni re version des documents du SRCE Picardie est disponible en ligne Il estime d ailleurs que le travail r alis sur ces derniers partir des retours des acteurs a permis de les rendre relativement compr hensibles Raymond Le
32. r la trame verte et bleue r alis par FUCCSA A l inverse le SCoT doit prendre en compte les orientations du SRCE lorsqu il est approuv Les services de la Direction D partementale des Territoires travaillent actuellement avec l UCCSA car leur document a soulev de fortes r actions notamment de la part de la profession agricole Il appara t qu un SCoT descendant une chelle aussi fine que celle de la parcelle est tr s d licat g rer Pour r pondre la seconde interrogation il souhaite d mystifier la port e du SRCE Il rappelle que les zones correspondant aux r servoirs de biodiversit sont d j r glement es connues des lus locaux et depuis longtemps prises en compte dans leurs documents de planification M me la trame bleue appara t la plupart du temps dans les SDAGE avec lesquels les SCoT doivent tre compatibles La plus value du SRCE est d attirer l attention des lus sur les corridors cologiques ou encore sur les ZNIEFF qui sont moins connues Ensuite le plan d actions strat gique vise donner des orientations d vitement de r duction et in fine de compensation des impacts des activit s humaines sur la biodiversit D s lors le cheminement logique de la prise en compte du Sch ma pr sente une grande part d l ments d j connus des acteurs locaux o Fran ois Veillerette signale que l exemple de l UCCSA montre pr cis ment que ce n est pas le SRCE qui est l origine d ventuelles difficu
33. re des tudes de v rification seront n cessaires du fait de l identification d un corridor dans la zone du projet Franck Spinelli d clare que globalement les r gles qui d clenchent les tudes d impacts ne sont pas chang es par le SRCE Ce dernier repr sente plut t une aide int ressante pour les bureaux qui r alisent ces tudes La prise en compte des continuit s cologiques fait partie de la r forme des tudes d impact du 29 d cembre 2011 Le SRCE offre au moins un document de r f rence qui permet quelques conomies aux porteurs de projet Thierry Rigaux souligne qu il n y a pas de r gles particuli res respecter concernant les tudes d impact des projets parce qu ils sont proches d un corridor de biodiversit La r glementation en vigueur pour chacun des projets concern s s applique o Louise Bellet repr sentante de l association Vie et Paysage p le Agriculture note beaucoup d inqui tudes et de crispations face l impact potentiel du SRCE sur le territoire Elle pense qu il y a un probl me de terminologie et d incompr hension Peut tre faut il davantage parler de potentiel cologique d un territoire et de la capacit du SRCE donner des outils de projection et d optimisation du d veloppement du territoire Raymond Le Deun comprend les inqui tudes des acteurs du territoire et la ma trise d ouvrage s efforce de les dissiper Face ce probl me d incompr hension il est de responsabilit
34. rope ITF Liberis eu Fraternit g s R PUBLIQUE FRAN AISE Ay PICARDIE LA R GION PR FET DE LA R GION avec le FEDER PICARDIE PICARDIE q Enrique Portola rappelle que le sch ma identifie au 1 100 000 des enjeux De ce fait les cartes n ont pas vocation tre zoom es de mani re excessive Les r servoirs de biodiversit sont des zonages connus et les corridors cologiques sont repr sent s en termes de fonctionnalit Ils n ont pas d emprise ni de surface bien d finie Il pr cise ensuite que les couches SIG ne sont pas disponibles sur le site internet du SRCE mais qu elles pourront tre mises disposition des acteurs qui en ont fait la demande dans le cadre d une convention comme cela a pu tre fait avec les chambres consulaires Il conviendra d en faire un bon usage car l utilisation de la cartographie du SRCE doit se limiter l chelle du 1 100 000 et en aucun cas tre appliqu e l chelle de la parcelle par zoom direct Franck Spinelli explique qu il avait t choisi d enlever les limites communales car elles alourdissaient les cartes et nuisaient leur lisibilit en raison du trop plein d informations N anmoins de nouveaux essais seront r alis s pour valuer cette possibilit et si possible r pondre favorablement cette attente 9 Raymond Le Deun attache de l importance que ces limites apparaissent Les limites communales devraie
35. ste sur le fait que le SRCE ne prend pas de d cision il se limite l identification de zones pr sentant de forts enjeux cologiques En outre les surfaces ont t d finies une chelle du 1 100 000 leurs limites n ont donc rien de pr cis Elles ont au contraire vocation tre retravaill es adapt es pr cis es au niveau local Margaux Espi Charg e de mission la Communaut de Communes de la Thi rache du Centre demande si les communes sont soumises l obligation de r viser leur PLU ou si une d claration du maire assurant que le document est compatible avec les orientations du SRCE sera suffisante Elle s interroge galement sur la mani re d valuer cette prise en compte Pierre Philippe Florid r pond que les communes b n ficient d un d lai de 3 ans pour prendre en compte le SRCE dans leurs documents d urbanisme Il rappelle qu il s agit du niveau le plus faible d opposabilit Ainsi il revient aux lus d estimer s ils ont pris compte ou non le SRCE La r ponse n est pas aussi claire que pour un rapport de conformit D autre part il n y a pas d obligation stricte de r viser les PLU Raymond Le Deun rappelle que la Picardie n est pas la premi re r gion laborer un SRCE Les autres r gions ont d j mis en uvre leur Sch mas et ont t confront es aux m mes probl mes Il propose donc que soient recherch s des documents d appr ciations issus des autres exp riences r gionales L U
36. u il va advenir des terres labourables et des villages englob s dans les r servoirs de biodiversit Il craint de nouvelles contraintes nationales qui risquent d appara tre dans les documents de planification par exemple concernant les intrants phytosanitaires Il se demande comment les lus vont parvenir g rer le d veloppement conomique et notamment agricole dont a besoin l Aisne Les zones N ou EBC dans les PLU sont n cessaires mais leur multiplication et leur identification se font parfois de mani re injustifi e Pour finir Robert Boitelle adh re la d marche SRCE condition que celle ci int gre beaucoup de concertation de p dagogie et d attention ce qui se passe sur le territoire Il ne veut pas de d croissance Fran ois Veillerette r pond dans un premier temps que le SRCE ne pr voit aucune nouvelle r glementation sur les pesticides Il rappelle ensuite que la cartographie incluse dans le projet de SRCE s int resse galement l occupation des sols Elle montre pr cis ment que les espaces cultiv s ont leur place au sein des r servoirs de biodiversit La biodiversit se trouve tout aussi bien dans les haies ou les bosquets entre les champs Le Vice pr sident de R gion souligne que le SRCE n est pas le couteau suisse de la biodiversit Son objectif est de mettre en vidence des priorit s afin pr cis ment que toutes les continuit s cologiques ne soient pas prises en compte sans discerneme
37. ument propos aujourd hui sera par la suite soumis aux proc dures de consultation r glementaire et d enqu te publique Ainsi il souligne que le temps du dialogue n est pas termin et que les observations et les demandes de modification demeurent parfaitement recevables ce stade Toutefois l objectif est bien d entrer prochainement dans la phase de finalisation et d adoption du document Il rappelle que la d marche du SRCE Picardie s inscrit dans la strat gie nationale de transition cologique vers un d veloppement durable 2014 2020 dont l un des piliers est la lutte contre la d gradation de la biodiversit Cette dynamique initi e par les lois Grenelle en 2009 2010 est d j ancienne Toutefois la r gion Picardie l a entreprise son propre rythme int grant un long temps d changes avec les acteurs du territoire et notamment les repr sentants de la profession agricole Le SRCE Picardie vise d une part mettre en coh rence les dispositifs de zonage et de r glementation existant et permettant d enrayer la perte de biodiversit sur le territoire r gional D autre part son objectif est de proposer un plan d action pour l avenir conciliant les imp ratifs d am nagement du territoire de maintien et de d veloppement des activit s conomiques et de protection des richesses cologiques de la r gion Raymond Le Deun souligne que le but poursuivi n est pas de vitrifier les espaces identifi s comme r servoirs de biodiversit
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