RECUEIL DE TROIS ÉTUDES À PROPOS DE L - Emploi
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1. partir de banques de donn es d articles de sites Internet d organisations nationales et internationales et de contacts directs aupr s d organismes cibl s Les 36 exp riences offrent un ventail vari du point de vue des entreprises concern es secteurs manufacturiers de services publics ou priv s et des situations dans lesquelles se sont d roul es les formations restructuration du travail introduction de nouvelles technologies ou proc d s changements dans la l gislation fermeture d usine am lioration de la comp titivit Le montage des programmes de formation implique souvent plusieurs partenaires et plusieurs financeurs entreprises organismes publics de soutien Les d tails relatifs au contenu des formations dispens s et leur structuration montrent galement la diversit des options prises La diffusion de l information sur le programme peut cibler tout le personnel ou des cat gories en particulier Elle se fait selon diff rentes strat gies comme l affichage le bouche oreille les convocations ou rencontres Les formateurs peuvent tre issus de l entreprise ou bien ext rieurs provenant d organismes priv s ou d tablissements d enseignement Les conditions de r alisation de la formation varient les employ s devant ou pas donner de leur temps personnel pour y participer Les comp tences que l on entend transmettre aux participants d passent g n ralement l apprentissage de l criture de la lecture et2. 32 4 Suisse fr 17 6 96 33 7 96 38 6 96 10 0 96 Suisse ger 19 3 96 35 7 96 36 1 96 8 9 tats Unis 20 7 96 25 9 32 4 21 1 Donn es issues de l EIAA D apr s Neice et Murray 1997 p 161 Ces mesures de l alphab tisme ne sont pas limit es la seule et stricte capacit de lire et d crire Elles s adressent aussi d autres capacit s cognitives et intellectuelles comprendre analyser distinguer raisonner dans le but de r soudre un probl me Comme le note Sticht 1998 il y a d importants recoupements entre les diff rents instruments qui veulent mesurer les aptitudes l intelligence ou la litt ratie Ainsi il est possible que des personnes par ailleurs intelligentes mais qui ma trisent mal l crit ne r ussissent pas tr s bien les tests Ce sera aussi le cas de personnes qui tout en ma trisant bien la lecture n ont pas d velopp suffisamment les capacit s de raisonnement requises pour r soudre des probl mes Un important d bat existe parmi les concepteurs des instruments utilis s Koldstad 1996 Koldstad et al 1998 Ce d bat a des dimensions tr s techniques mais concerne au fond la s v rit avec laquelle il convient de traiter les r ponses fournies par les sujets Bri vement chacune des preuves soumises aux sujets dans les enqu tes est class e comme appartenant au niveau 1 2 3 4 ou 5 Les sujets quant eux sont class s au plus haut niveau auquel ils solutionnent co
3. des exp riences d alphab tisation ou de formation de base en milieu de travail que ce soit au Qu bec ailleurs au Canada et sur la sc ne internationale En premier lieu et avant de donner un aper u des r sultats majeurs de chacune des trois tudes un exercice de clarification conceptuelle et terminologique s impose Diff rentes notions relatives aux capacit s de lecture d criture et de calcul et aux autres comp tences de base sont employ es quelquefois de fa on interchangeable d autres fois en leur attribuant une signification sp cifique Tenter de d finir et de distinguer ces notions n est pas une t che ais e ni d finitive Loin de nous l id e de statuer sur des d finitions conceptuelles Cet exercice vise plut t proposer autant que possible des rep res diff renciant les concepts retenus ici et y r f rer tout au long du recueil avec une certaine coh rence 1 D FI NI TI ONS ET MESURES DU PH NOM NE a D finitions et choix de concepts L incidence de la capacit lire crire et compter sur le d veloppement personnel et social est tr s contextuelle variant selon les poques et les lieux En cons quence la d finition des concepts qui r f re cette probl matique a volu selon les circonstances la fin du XIX si cle quand G rin 1897 1898 crivait ses analyses pionni res sur l analphab tisme il d finissait les analphab tes comme tant ceux qui ma trisent si peu l alphabet qu i
4. et d utiliser des imprim s et des crits n cessaires pour fonctionner dans la vie de tous les jours la maison au travail et dans la collectivit pour atteindre ses objectifs parfaire ses connaissances et accro tre son potentiel Le choix du terme alphab tisme d note une volont de la part des concepteurs de l EIAA de rejeter l id e selon laquelle une personne est soit alphab te soit analphab te l alphab tisme r f rant un continuum de capacit s variant de tr s limit es tr s lev es et pouvant tre tr s contextuelles De plus cette notion va au del des seules capacit s de lire et d crire et comprend d autres habilet s de compr hension d analyse et de raisonnement Pour l EIAA elle correspond au terme anglais iteracy dont la formule francis e litt ratie se diffuse lentement dans le monde francophone et est quelquefois pr f r e alphab tisme Dans le pr sent texte le terme alphab tisme est utilis de fa on exclusive pour d signer la capacit pr sente mais variable de lire de comprendre des textes de styles diff rents et de niveaux grandissants de complexit et de faire correctement des op rations math matiques de complexit galement croissante La pr f rence pour le terme alphab tisme plut t que litt ratie s explique notamment par le fait que ce dernier tend englober aussi la notion d alphab tisation L OCDE par exemple utilise litt ratie pour d signer indistinctement a
5. ter la complexit de l alphab tisme celui ci est op rationnalis dans le cadre de l EIAA selon trois cat gories La premi re comprend la compr hension de textes suivis ou la capacit de comprendre et d utiliser l information contenue dans diff rents textes tels des ditoriaux des nouvelles des po mes et des ouvrages de fiction La seconde cat gorie porte sur la compr hension de textes sch matiques ou la capacit de rep rer et d utiliser l information contenue dans des documents tels les demandes d emploi les formules de paie les horaires de transport les cartes les tableaux et les graphiques La troisi me cat gorie s int resse la compr hension de textes au contenu quantitatif ou la capacit d effectuer des op rations arithm tiques comme tablir le solde d un compte de ch ques calculer un pourboire ou remplir un bon de commande Le concept d alphab tisme occupe maintenant une place tr s importante dans la litt rature pour au moins deux raisons D une part parce qu il d finit une chelle ordinale sur laquelle il est possible de placer les r sultats obtenus par les sujets des enqu tes D autre part parce que l on a d velopp sur la base de ce concept des instruments de mesure sophistiqu s utilis s dans de vastes enqu tes nationales ce jour plus d une quinzaine de ces enqu tes ont t r alis es S est constitu de cette mani re un corpus de donn es comparables qui ne peut
6. tr s lev es et d passent le pourcentage qu b cois global dans les secteurs d activit de l agriculture de la foresterie de l extraction mini re de la construction et de plusieurs industries manufacturi res Dans les services ce fait concerne seulement les sous secteurs des grossistes distributeurs de produits divers le transport et les m nages priv s Plusieurs groupes professionnels pr dominance masculine montrent des proportions d analphab tes plus lev es que la moyenne qu b coise Ce sont particuli rement les professions propres au secteur primaire les m tiers le transport et la machinerie les professions de la transformation fabrication et services d utilit publique Sur le plan r gional les proportions d analphab tes les plus lev es chez les personnes en emploi d passant 9 se trouvent dans trois r gions ressources C te Nord et Nord du Qu bec Gasp sie les de la Madeleine et Abitibi T miscamingue Les plus faibles proportions de personnes en emploi dont la scolarit est inf rieure 9 ans se situent dans les r gions de Montr al de Qu bec et de l Outaouais En ce qui concerne les proportions en fonction du sexe on peut remarquer des proportions particuli rement lev es chez les hommes de la r gion C te Nord et Nord du Qu bec avec 13 14 5 l inverse les femmes des r gions de Montr al de Qu bec et de l Outaouais affichent des taux d analphab tisme nettement inf
7. ES DE FORMATION DE BASE EN MILIEU DE TRAVAIL AU QU BEC AILLEURS AU CANADA ET SUR LA SC NE INTERNATIONALE 1 CONCLUSION G N RALE i e er ade ce ra sa seo eoe orco a seda een eo oe Pos re dU eene eU eB op sede Evae e eSoOUEDe 201 INTRODUCTI ON G N RALE Au Qu bec comme dans les autres pays d velopp s un large consensus existe depuis plus de dix ans sur l importance des comp tences des personnes en emploi pour maintenir un niveau satisfaisant de d veloppement conomique et social La formation continue tout au long de la vie active est ainsi devenue un facteur essentiel dans un environnement marqu par des changements technologiques et organisationnels tr s rapides Elle est galement plus que jamais l un des outils indispensables pour lutter contre l exclusion sociale Dans ce contexte la ma trise des comp tences en lecture criture et calcul apparait comme le pr alable incontournable permettant aux personnes d assurer leur s curit conomique et leur bien tre Sans ces comp tences il est extr mement difficile de tirer parti des innovations aussi bien dans la vie de tous les jours que dans les milieux de travail Le risque de marginalisation sociale devient alors tr s lev Reconnaissant l importance de la formation continue tout au long de la vie le gouvernement du Qu bec a publi en 2002 la politique en ducation des adultes intitul e Politique gouvernementale d ducation des adultes et de formation cont
8. Qu bec sr et de la Solidarit sociale Direction g n rale adjointe de la recherche de l valuation et de la statistique RECUEI L DE TROIS TUDES PROPOS DE L ALPHAB TI SATI ON ET DE LA FORMATION DE BASE EN MILI EU DE TRAVAIL Estimation du nombre de personnes analphab tes en emploi au Qu bec partir des donn es sur la scolarit Les personnes en emploi et les entreprises face l alphab tisation Recension d exp riences r ussies de formation de base en milieu de travail au Qu bec ailleurs au Canada et sur la sc ne internationale Juillet 2003 La coordination du projet a t assur e par Val rie Saysset Les auteurs du recueil sont tude Daniel Lalande Etude 2 Pierre Roberge et Val rie Saysset Etude 3 Val rie Saysset Avec l assistance technique de Johanne Grenier la r vision linguistique et la mise en page Brigitte Sirois et Dominique Boucher la recherche documentaire Comit de lecture Marie Ren e Roy Ghislaine Morin Lorraine S guin Daniel Lalande Citations sugg r es LALANDE D 2003 Estimation du nombre de personnes analphab tes en emploi au Qu bec partir des donn es sur la scolarit dans Recueil de trois tudes propos de l alphab tisation et de la formation de base en milieu de travail Qu bec MESSF pp 19 43 ROBERGE P et SAYSSET V 2003 Les personnes en emploi et les entreprises face l alphab tisation dans Recuei
9. ab tisme comme l illustrent les modifications de la d finition de l UNESCO de 1978 sur l analphab tisme fonctionnel Ces modifications donnent une toute autre orientation rempla ant le concept d analphab tisme par celui d alphab tisme Ainsi est fonctionnellement alphab tis toute personne capable d exercer toutes les activit s pour lesquelles l alphab tisation est n cessaire dans l int r t du bon fonctionnement de son groupe et de sa communaut et aussi pour permettre de continuer lire crire et calculer en vue de son propre d veloppement et de celui de la communaut Dor navant l accent est donc mis sur les aptitudes des personnes alphab tis es plut t que sur la large gamme des d ficits des personnes analphab tes inaptitude la lecture et l criture absence de scolarisation manque de comp tences et de connaissances Pr f rer le mot alphab tisme celui d analphab tisme refl te un changement de conception et ouvre la voie toute une s rie de significations nouvelles Cela permet galement d orienter les r flexions sur le d veloppement des comp tences en lecture criture et calcul La notion d alphab tisme a t reprise dans l Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes EIAA 1994 men e conjointement par Statistique Canada et l Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OCDE On d finit cette notion ici comme la capacit d une personne de comprendre
10. ant dans des r gions ou dans des sous groupes de population o la fr quentation scolaire tait minimale Le second processus est celui d une scolarisation jug e inefficace Certaines donn es de l EIAA montrent qu en 1994 dans le groupe des 16 25 ans les proportions d individus class s aux niveaux 1 et 2 d alphab tisme sont de 32 7 au Canada Ces personnes ont en principe fr quent l cole jusqu 16 ans ou la fr quentent encore L incompr hension des m canismes de d codage et l incapacit de les manier de fa on automatique seraient l origine du faible niveau d alphab tisme Cela pose la question du choix judicieux des m thodes d enseignement Le troisi me processus r f re la perte d habilet s d j acquises la suite de leur sous utilisation chronique notamment chez les employ s occupant des postes qui n exigent qu un usage minimal de la lecture et de l criture partir des m mes donn es de l EIAA on estime qu au minimum 26 des postes exigeraient peu de comp tences en alphab tisme Ils seraient occup s par 27 3 d employ s de niveau 1 de l chelle de l alphab tisme 32 3 de niveau 2 30 3 de niveau 3 et 9 9 de niveaux 4 et 5 La raret de la stimulation des acquis pourrait amener les personnes r gresser des niveaux inf rieurs avec le temps L existence d un tel processus renvoie une responsabilit aux entreprises parties prenantes du ph nom ne et aux personnes en emploi dont la motivation
11. c et mieux conna tre la position des employ s et des employeurs face ce ph nom ne Elle comprend un ensemble d tudes possibles permettant de r pondre une s rie de questions sur le nombre et le profil des personnes en emploi ayant un faible niveau en formation de base au Qu bec sur l effort des entreprises qu b coises en mati re d alphab tisation et de formation de base les difficult s li es l insuffisance de la formation de base en entreprise la position des employeurs et des personnes en emploi face la formation de base les strat gies des entreprises et les le ons tirer des exp riences canadiennes ou trang res dans le domaine de l alphab tisation et plus largement de la formation de base en milieu de travail Pour apporter des l ments de r ponse ces questions trois tudes ont d j t r alis es et sont rassembl es dans ce recueil D autres tudes sont venir La premi re tude pr sent e vise estimer l ampleur du ph nom ne d analphab tisme chez les personnes en emploi Elle s appuie sur les donn es de l ann e 2000 fournies par l Enqu te sur la population active EPA r alis e par Statistique Canada La deuxi me tude en se basant sur une revue de litt rature dresse un portrait de la situation des personnes en emploi ayant un faible niveau en lecture criture et calcul et pr sente le point de vue des employeurs face cette probl matique La troisi me tude rapporte
12. croire que ce type de formation est secondaire dans l agenda des entreprises ceci m me si elles reconnaissent son bien fond Au Qu bec en 2000 peine 10 des entreprises assujetties la Loi du 1 organiseraient des formations en alphab tisation Cette position pourrait s expliquer par plusieurs points Les entreprises auraient tendance estimer que l alphab tisation n est pas leur champ de responsabilit s mais bien celui de la collectivit En somme ce serait un service qui doit tre offert aux entreprises priv es par les services publics Par ailleurs les entreprises seraient port es privil gier une flexibilit quantitative plut t que qualitative de leurs ressources humaines Ceci se traduit par la pr dominante d une forte rotation du personnel embauche licenciement pr carisation des emplois peu soucieuse de la formation continue des employ s et n glige la flexibilit qualitative fond e sur la mobilit interne de la main d ceuvre laquelle d pend de la qualification et des comp tences des personnes De plus certaines entreprises pourraient se sentir moins concern es que d autres sachant que de nombreux emplois sont occup s par des travailleurs surqualifi s et que le probl me ne se pose pas avec la m me acuit pour toutes les entreprises et peut varier selon leur taille le secteur d activit les occupations et les statuts d emploi Pour beaucoup 15 d entreprises il pourrait s av rer difficile d va
13. du calcul Ce sont plut t des comp tences de base incluant entre autres les habilet s la communication ou la r solution de probl mes Les reconnaissances de la formation sont pr sentes ou absentes et s inscrivent ou pas dans un plan plus g n ral de qualification de la main d uvre Les r sultats des valuations de la plupart de ces exp riences sont dans l ensemble tr s positifs Les participants paraissent g n ralement satisfaits de leur participation et consid rent avoir 16 acquis de nouvelles comp tences Les entreprises engag es dans cette d marche sont aussi satisfaites et notent des hausses de la productivit des conomies plus ou moins directes ou la r ussite d une restructuration du travail Toutes ces tudes de cas relatent des succ s dans l atteinte des objectifs des programmes de formation Les l ments qui ont pu participer cette r ussite portent notamment sur la collaboration et le partenariat entre les diff rents acteurs la diversit et la compl mentarit des expertises et l int gration de la formation dans la strat gie d entreprise 17
14. ement il n existe pas d instrument standard de mesure des comp tences de base En ce qui concerne l alphab tisme il peut tre valu de deux mani res Une premi re approche est bas e sur le nombre d ann es de scolarit Elle est pertinente pour estimer le nombre de personnes analphab tes compte tenu que le plus important pr dicteur des capacit s de lecture et d criture est le niveau de scolarit OCDE 2000 Cette approche a l avantage d tre simple mais laisse la place des erreurs de discrimination notamment parce que les comp tences en lecture criture et calcul peuvent tre acquises en dehors du cheminement scolaire Cette mesure est dichotomique et scinde deux groupes les analphab tes et les alphab tes Sont consid r es analphab tes les personnes qui n ont pas compl t au moins neuf ann es de scolarit Il est possible de constituer deux sous groupes les analphab tes complets qui n ont pas termin cinq ann es de scolarit et les analphab tes fonctionnels qui ont compl t entre cinq et huit ann es de scolarit Dans le cadre de l EIAA Statistique Canada et des sp cialistes am ricains de l Education Testing Service ont d velopp une deuxi me approche en mettant au point une s rie d preuves visant mesurer le construit d alphab tisme de mani re plus directe et pas simplement dichotomique Bri vement la proc dure est la suivante On pr sente aux sujets des documents analogues ceux a
15. es et ses capacit s 2 communiquer efficacement avec ses pairs et la collectivit 3 utiliser les technologies de l information et de la communication tant en formation que dans ses loisirs et ses d marches de diff rents ordres et 4 participer de fa on active au d veloppement de la soci t par l exercice de tous ses r les de citoyenne et citoyen p 10 Les composantes de la formation de base sont aussi pr cis es comme suit cette formation de base comprend d abord un premier ensemble de comp tences g n rales et communes n cessitant g n ralement neuf ann es d tudes et se situant tout en la d passant toutefois dans une perspective d alphab tisation S ajoute ensuite une formation g n rale et diversifi e quivalant deux ann es d tudes additionnelles La formation de base comprend pas ailleurs une premi re qualification professionnelle permettant de s ins rer dans le march du travail p 4 Selon le plan d action les apprentissages effectu s au cours de la formation menant aux dipl mes d tudes secondaires DES et d tudes professionnelles DEP constituent la norme sociale de r f rence pour d finir la formation de base acqu rir par toutes les citoyennes et tous les citoyens ayant la capacit de le faire p 4 La strat gie de recherche qui a t adopt e vise am liorer les connaissances sur l ampleur du ph nom ne d analphab tisme de la main d ceuvre au Qu be
16. es qu ils forment une insertion appropri e dans le monde du travail d aujourd hui Gr goire 2001 La Commission SCANS a produit une liste de 37 l ments correspondant autant de comp tences jug es n cessaires De ce nombre 17 sont qualifi s de fondements et les 20 autres d habilet s plus sp cialement requises dans le monde du travail Les fondements comprennent des habilet s de base savoir lire savoir crire savoir faire les op rations arithm tiques de base savoir recourir aux math matiques savoir couter savoir s exprimer verbalement des habilet s intellectuelles capacit de cr er capacit de prendre des d cisions de r soudre des probl mes de se repr senter mentalement une r alit virtuelle d apprendre de raisonner et des attitudes et des comportements personnels conscience d une responsabilit individuelle estime de soi sociabilit contr le sur soi et sur sa vie int grit et honn tet Gr goire 2001 Il existe d autres listes des comp tences dites de base comme celle moins longue labor e par le Department of Education and Employment britannique Gr goire 2001 Cette derni re comprend six habilet s cl s la capacit de communiquer la capacit de se servir des math matiques dans des situations vari es et pour diverses fins la capacit de faire usage des technologies de l information et de la communication la capacit de travailler avec d autres personnes la capac
17. et l engagement maintenir ou am liorer les comp tences sont des pr requis essentiels Dans le deuxi me th me il apparait qu une faible proportion des personnes susceptibles de b n ficier d une formation en alphab tisation y participent effectivement Plusieurs facteurs pourraient expliquer cet tat de fait S engager dans une d marche d apprentissage demande g n ralement la reconnaissance d un besoin De nombreux travailleurs ne semblent pas ressentir 14 cette n cessit probablement parce que le poste qu ils occupent a peu d exigences en termes d alphab tisme Ainsi selon les donn es de l EIAA de faibles proportions de travailleurs des niveaux d alphab tisme 1 et 2 se retrouvent dans des postes qui exigent d eux plus que ce qu ils ne ma trisent Par ailleurs il semble qu une faible proportion des personnes de niveau 1 d alphab tisme prouveraient un malaise pour cause d insuffisance de la ma trise de l crit et percevraient leur niveau comme pouvant limiter les occasions d obtenir un emploi La question des co ts et du rendement de la formation pourrait aussi inciter les personnes s engager ou au contraire renoncer des activit s de formation Les co ts sont mon taires et r f rent aux frais d inscription de transport additionnel de gardiennage ventuel et autres Ils sont aussi psychologiques par exemple l anxi t initiale devant des situations nouvelles et temporels comme le choix de ponctions sur le
18. fonctionnel est g n ralement utilis Il est d fini comme suit est fonctionnellement analphab te toute personne incapable de lire et d crire en le comprenant un expos simple et bref de faits en rapport sa vie quotidienne Une autre notion est quelquefois employ e celle d analphab tisme complet Cependant elle n a pas re u la m me attention de la part des institutions pr occup es par cette probl matique comme l UNESCO Tel que rapport par Godin et Doray 1995 en Am rique du Nord l analphab tisme complet est synonyme d tudes primaires incompl tes tandis que l analphab tisme fonctionnel quivaut des tudes secondaires incompl tes Godin B et Doray P 1995 Quelques l ments de r flexion pour une strat gie gouvernementale de d veloppement des comp tences en alphab tisation http www nald ca FTEXT sqdm mati res html L analphab tisme au sens strict dans la langue maternelle semble relativement rare dans les pays industrialis s En revanche dans la population immigrante tre analphab te par rapport l crit de la langue d un pays d accueil est assez fr quent et peut poser de s rieux probl mes d int gration sociale L apprentissage d une langue seconde tant d abord un exercice oral le passage l crit peut supposer des efforts consid rables L alphab tisme De nos jours la notion d alphab tisme tend tre plus couramment utilis e que celle d analph
19. inue Cette politique permet de clarifier la position du Qu bec relativement la formation continue en proposant quatre grandes orientations assurer une formation de base aux adultes maintenir et rehausser sans cesse le niveau de comp tences des adultes valoriser les acquis et les comp tences par une reconnaissance officielle lever des obstacles l accessibilit et la pers v rance Cette politique est accompagn e d un plan d action qui s tend jusqu en 2007 Afin d appuyer sa mise en uvre la Direction des politiques de main d uvre DPMO du minist re de l Emploi de la Solidarit sociale et de la Famille a demand la Direction g n rale adjointe de la recherche de l valuation et de la statistique DGARES de proposer une strat gie de recherche portant sur la premi re orientation de la politique assurer la formation de base tous les adultes en accordant une attention particuli re la probl matique de la formation de base des personnes en emploi Afin de mieux circonscrire ce dont il est question lorsqu on parle de formation de base au Qu bec le Plan d action en mati re d ducation des adultes et de formation continue 2002 mentionne que la formation de base devrait rendre une personne apte 1 comprendre et utiliser l information crite dans ses activit s quotidiennes la maison au travail et dans la collectivit afin de parvenir ses objectifs et d tendre ses connaissanc
20. it de parfaire sa formation et sa comp tence professionnelle la capacit de r soudre des probl mes L existence d une multiplicit de listes peut indiquer que le consensus sur l identification des comp tences de base est encore en construction Toutes ces listes ont en commun la pr sence de l alphab tisme Toutes y ajoutent d autres l ments qui tiennent des habilet s intellectuelles et interpersonnelles Toutes d finissent des ensembles qui ne sont pas n cessairement homog nes en ce sens que la possession ou l acquisition de certaines de ces habilet s par exemple tre capable d coute peut tre largement ind pendante de la possession ou de l acquisition d autres habilet s comme celle de savoir crire Les comp tences de base sont acquises au cours de la formation de base Celle ci est d finie par Wagner 1998 comme visant l acquisition des comp tences fondamentales c est dire les capacit s qui d terminent l employabilit ou l aptitude l emploi Ces capacit s essentielles l autonomie fonctionnelle des adultes et leur pleine participation la vie civique peuvent tre transf r es et adapt es tout type de travail et sont un minimum requis pour la quasi totalit des emplois offerts dans une conomie moderne Wagner 1999 b Mesure et instruments Wagner S 1999 L alphab tisation et la formation de base en fran ais au Canada Commission canadienne de l UNESCO 10 Actuell
21. l de trois tudes propos de l alphab tisation et de la formation de base en milieu de travail Qu bec MESSF pp 45 80 SAYSSET V 2003 Recension d exp riences r ussies de formation de base en milieu de travail au Qu bec ailleurs au Canada et sur la sc ne internationale dans Recueil de trois tudes propos de l alphab tisation et de la formation de base en milieu de travail Qu bec MESSF pp 81 199 Une attention a t port e dans le texte pour utiliser des termes g n raux pouvant d signer de fa on indistincte les femmes et les hommes Cependant pour des raisons de lisibilit il est quelquefois fait usage de certains termes la forme masculine bien que les th mes trait s concernent aussi bien les femmes que les hommes TABLE DES MATI ERES G N RALE INTRODUCTION G N RALE 0 iisbutkitkp piSk Pda rasQH cFac bebo ere va E EE ES ERS EXE SE a YR SY E 5 1 D finitions et mesures du ph nomi ne e eere eee ee eee eee en neenon eee to ens 7 2 Faits saillants des trois tudes o sssssssosoosessssssooooeossssssssosoosessssssosoosessssss 13 tude no 1 ESTIMATION DU NOMBRE DE PERSONNES ANALPHAB TES EN EMPLOI AU QU BEC PARTIR DES DONN ES SUR LA SCOLARIT eseossssssssosooeosessssssosoosossssssosooeosessssssosooe 19 tude no 2 LES PERSONNES EN EMPLOI ET LES ENTREPRISES FACE L ALPHAB TISATION 45 tude no 3 RECENSION D EXP RIENCES R USSI
22. l incidence de l analphab tisme au sein de la main d uvre qu b coise L investigation se base sur les donn es de PEPA 2000 dont l chantillon qu b cois atteint 10 660 m nages La mesure de l analphab tisme repose sur la scolarit des personnes et non sur une mesure plus directe Sont consid r es analphab tes les personnes n ayant pas compl t neuf ann es de scolarit Malgr certains inconv nients relatifs la fiabilit de ce crit re ce moyen de cat gorisation offre l avantage d tudier le nombre de travailleurs analphab tes par secteurs d activit professions et r gions Les r sultats de cette tude apportent des informations fort int ressantes En 2000 au Qu bec 6 0 du total de la population en emploi g e de 15 ans et plus avait une scolarit de moins de 9 ann es ou moins d un secondaire II La proportion d analphab tes chez les travailleurs masculins de 15 ans ou plus 7 3 96 tait nettement plus lev e que chez les femmes 4 5 96 Elle augmentait avec l ge et ce quel que soit le sexe Un sous groupe d ge celui des 15 17 ans se d marquait par une proportion relativement lev e 10 0 96 de travailleurs ayant une scolarit inf rieure 9 ann es Ceci peut expliquer par la pr sence de jeunes g s de 15 ans qui terminaient leur 9 ann e d tudes tout en travaillant et de d crocheurs g s de 16 ou 17 ans occupant un emploi Les proportions de personnes en emploi analphab tes sont
23. lphab tisme et alphab tisation des adultes DRH Canada 2000 La prochaine enqu te de Statistique Canada dont la collecte est r alis e en 2003 s intitule Enqu te internationale sur l alphab tisation et les comp tences des adultes EIACA En anglais elle se nomme Adult Literacy LifeSkills Survey ALL Comme le souligne Wagner 2000 en anglais la notion de literacy traduite par le terme alphab tisme ou litt ratie englobe donc le domaine de l alphab tisation mais renvoie de fagon plus globale non seulement l apprentissage mais aussi aux usages et aux pratiques de communication crite dans une soci t p 2 Ainsi l alphab tisme ou la litt ratie peut r f rer deux notions un processus d apprentissage et un niveau donn de comp tences en lecture criture et calcul Dans le pr sent texte et afin d apporter une pr cision suppl mentaire sur les concepts utilis s lorsqu il est question d alphab tisme on se limite l id e de niveaux de comp tence La notion de processus d apprentissage est r serv e au terme alphab tisation qui est employ pour d signer selon la d finition de l Institut canadien d ducation des adultes une d marche d apprentissage au cours de laquelle les personnes acqui rent et am liorent leurs connaissances et habilet s de base en communication orale lecture criture et calcul de fa on devenir polyvalentes et autonomes en situation de travail et de vie Pour refl
24. ls ne peuvent signer leurs noms Plus r cemment Hautecoeur 1993 arrive recenser dans ce qu il qualifie d une liste sommaire pas moins de huit acceptions diff rentes du concept d analphab tisme Peuvent ainsi tre dits analphab tes autant ceux qui sont sous scolaris s par rapport la norme nationale du moment par exemple le cours secondaire en Am rique du Nord mais le cours primaire au Portugal que ceux dont la consommation de produits culturels ne d passe pas la presse populaire les missions t l vis es les plus cout es et la liste des best sellers Hautecoeur ne cesse d insister sur le caract re socialement situ et sur les dimensions id ologiques de ces acceptions la limite sont analphab tes ceux que d autres situ s toujours ailleurs et toujours plus haut dans la structure sociale d finissent comme tels en fonction de ce qu eux pensent devoir tre le bien et la norme Actuellement la pratique courante de recherche travaille avec trois notions analphab tisme alphab tisme et comp tences de base Il importe de les d finir et de les diff rencier m me si ces distinctions ne font pas toujours l unanimit et qu il persiste un certain flottement dans le vocabulaire L analphab tisme Selon l Office qu b cois de la langue fran aise au sens strict analphab te signifie qui ne sait ni lire ni crire Depuis la d finition donn e par l UNESCO en 1958 le terme analphab tisme
25. luer leurs besoins en formation pour contrer les m faits d un faible niveau d alphab tisme Les moyens d valuation existants sont relativement co teux limit s sur le plan de la validit et risqu s en termes de d t rioration du climat de travail Certaines caract ristiques d entreprises sont propos es comme autant d indicateurs d un besoin de d velopper les comp tences en alphab tisme de la main d ceuvre Il est question notamment de la d pendance l gard d une main d ceuvre peu qualifi e et de changements technologiques de l inexp rience en termes d innovation de la pr dominance d un style de gestion d pass et autoritaire ou encore de croyances erron es des dirigeants quant au march c tudes de cas d exp riences r ussies de formation en comp tences de base en milieu de travail au Qu bec ailleurs au Canada et sur la sc ne internationale Dans le but de nourrir une r flexion sur l alphab tisation et la formation en comp tences de base en entreprise cette tude rapporte 36 tudes de cas bas es sur des exp riences r ussies de formation au sein d entreprises qu b coises canadiennes et trang res La description de ces exp riences notamment la raison de la mise en uvre des formations leur r alisation et leur valuation offrent une information concr te sur les pratiques en cours et permettent de retirer certains apprentissages sur les facteurs de succ s La recherche de documents s est effectu e
26. ndant des t ches peu complexes il leur est difficile de faire face de nouvelles exigences comme l assimilation de nouvelles comp tences professionnelles Le niveau 3 est consid r comme un minimum convenable pour composer avec les exigences de la vie quotidienne et du travail dans une soci t complexe et volu e Aux niveaux 4 et 5 les r pondants font preuve d une maitrise des comp tences sup rieures de traitement de l information p xi Selon les donn es de l EIAA dans la population canadienne de 16 65 ans 16 6 96 des personnes se situent au niveau 1 25 6 96 au niveau 2 35 1 au niveau 3 et 22 7 aux niveaux 4 et 5 tableau 1 Les personnes situ es aux niveaux 1 et 2 sont parfois d sign es comme tant des analphab tes fonctionnels OCDE et Statistique Canada 2000 La litt ratie l re de l information Rapport final de l enqu te internationale sur la litt ratie des adultes 7 Selon le Guide de l Enqu te sur la population active Statistique Canada N 71 543 GIF 9 ann es de scolarit correspondent au Qu bec un secondaire III 11 Tableau 1 Proportion de la population 16 65 ans par niveau d alphab tisme pour les textes en prose selon les pays Niveau Niveau Niveau Niveau 4 Pays Canada 16 6 96 25 6 35 1 96 22 1 96 Allemagne 14 4 96 34 2 38 0 96 13 4 96 Pays bas 10 5 96 30 1 96 44 1 15 3 96 Pologne 42 6 34 5 96 19 8 96 3 1 96 Su de 7 5 96 20 3 39 7
27. rieurs la moyenne qu b coise b Les personnes en emploi et les entreprises face l acquisition des comp tences de base Trois th mes sont abord s dans cette tude les processus entravant le d veloppement des aptitudes lire crire et calculer les raisons du faible engagement des personnes dans les activit s d alphab tisation et de formation de base pour pallier ces difficult s et les raisons de la faible contribution des employeurs la formation de la main d ceuvre concern e L objectif est d offrir un clairage sur la r alit de ce ph nom ne et de mieux comprendre le manque d engouement des premiers int ress s participer aux diverses formules d alphab tisation La r ticence des entreprises mettre en uvre de telles initiatives demande aussi tre mieux comprise surtout dans un contexte o la mise en place de formations en alphab tisation et comp tences de base en milieu de travail est la tendance privil gi e actuellement et repr sente une perspective prometteuse pour mieux r pondre aux besoins des individus et ceux des entreprises Dans le cadre du premier th me trois principaux processus sont susceptibles de conduire une personne un faible niveau d alphab tisme Le premier est celui d une scolarisation absente ou tr s courte Cette situation est rare dans la soci t qu b coise l exception des immigrants n ayant pas recu d instruction dans la langue d usage et des personnes g es viv
28. rrectement 80 des probl mes Si bien par exemple qu une personne qui r ussit 85 des preuves du niveau 2 et 60 des preuves du niveau 3 est class e comme appartenant au niveau 2 et non comme appartenant au niveau 3 Il est vident que tout all gement du crit re du 80 46 de r ussite changerait consid rablement les distributions finales Dans les trois tudes pr sent es dans ce recueil le niveau des personnes est mesur avec des m thodes diff rentes La premi re tude se base sur la notion d analphab tisme mesur e selon le nombre d ann es de scolarit plus ou moins 9 ans Plusieurs informations reprises dans la deuxi me tude se rapportent des r sultats de recherches bas s sur l enqu te de l EIAA et sur sa mesure en cinq cat gories du construit d alphab tisme Dans la troisi me tude centr e sur le monde de l entreprise des valuations avec d autres types de tests sont fr quemment propos es aux employ s avant la planification des programmes d alphab tisation Ce sont par exemple des outils de diagnostics labor s pour une intervention sp cifique en entreprise ou des tests norm s 12 comme le TABE Test of Adult Basic Education qui permet de mesurer le niveau en lecture math matiques langue et orthographe 2 FAITS SAI LLANTS DES TROI S TUDES a L ampleur du ph nom ne d analphab tisme au sein de la main d uvre qu b coise L objectif de cette tude est d valuer l ampleur de
29. s horaires En termes de rendement la participation des formations pourrait tre tributaire des possibilit s de promotion de hausse salariale ou bien tre frein e par la crainte des cons quences d un chec La non participation pourrait galement tre motiv e par une attitude ne valorisant pas l instruction par tradition par opposition par crainte de subir un nouvel chec scolaire ou pour rester coh rent avec son groupe d appartenance peu scolaris Les mauvais souvenirs scolaires sont susceptibles de freiner l engagement en formation de la m me fa on que la crainte d tre d valoris en d voilant ses faiblesses Certaines situations ne facilitent pas l acc s aux formations notamment le manque de temps la distance par rapport au lieu de formation les obligations professionnelles les responsabilit s familiales les pr requis et l absence d appui de la part de l employeur Lorsque la formation est offerte en entreprise certains l ments semblent importants pour encourager l engagement des personnes comme notamment l assurance de la confidentialit des valuations l exclusion de risques de cons quences n gatives en cas d chec et la pr sence d ententes avec l entreprise Comme mentionn dans le troisi me th me la contribution des entreprises dans les programmes d alphab tisation semble tre relativement faible Certaines initiatives d entreprises ont bien t mises en uvre mais plusieurs sources laissent
30. tre ignor Malgr des critiques adress es au concept lui m me aux instruments aff rents l usage de ces instruments il est devenu central Au Qu bec depuis l EIAA on entend parler davantage de niveau d alphab tisme plut t que d analphab tisme Plus le niveau est lev chez une personne plus elle est consid r e alphab tis e Les comp tences de base DRH Canada 2000 Alphab tisation des adultes politiques programmes et pratiques tude bilan SP AH113F 03 00 Wagner 2000 Alphab tisme recherche et francophonie minoritaire Actes du colloque pancanadien sur la recherche en ducation en milieu francophone minoritaire Bilan et prospectives CRDE Universit de Moncton Moncton Nouveau Brunswick novembre Lire l avenir un portrait de l alphab tisme au Canada Document de base sur L Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes EIAA http www nald ca nlsf ialsf ialsrepf backf1 htm L id e de comp tences de base int gre la notion d alphab tisme et lui greffe un ensemble d l ments d un autre ordre Gr goire 2001 fait remonter l origine de cette notion une initiative de l administration am ricaine En 1990 le Secr taire au Travail a form une Commission d tude la Secretary s Commission on Achieving Necessary Skills SCANS charg e de d finir quelle formation de base l institution scolaire et les autres responsables de formation doivent offrir pour assurer aux personn
31. vec lesquels ils peuvent avoir traiter dans la vie courante Certains documents sont des textes suivis le mode d emploi d un m dicament une notice sur l entretien de fleurs un d pliant sur l ajustement d une bicyclette etc D autres documents sont des textes sch matiques qui contiennent des listes des tableaux des formulaires D autres enfin ont un contenu quantitatif prix quantit pourcentage taux etc partir duquel les sujets auront faire des op rations arithm tiques Le contenu des documents varie en longueur et en complexit Chaque document est associ une t che que doit r ussir le sujet Ces t ches varient galement en complexit Au niveau le plus l mentaire il peut simplement s agir de rep rer une information clairement indiqu e dans le document D autres t ches sont plus complexes il faut rep rer plusieurs informations dont certaines par d duction et faire sur ces informations une ou plusieurs op rations pour arriver la solution recherch e Statistique Canada 1996 Les r sultats des sujets permettent de les classer dans l un ou l autre des cinq niveaux apr s l obtention d un taux de r ussite 80 des preuves li es ce niveau Une publication conjointe de Statistique Canada et de l OCDE 2000 d crit quoi correspond chacun de ces niveaux Le niveau 1 indique une comp tence tr s faible Au niveau 2 les personnes peuvent lire des textes simples explicites correspo
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