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Les cahiers de la retraite complémentaire

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1. 1 Sur les 11 cantons deux sont couverts par la MSA Seul le canton de lIsle en Dodon est ce jour d pourvu de dispositif destination des aidants Droit et r glementation Taux de cotisation Dans le souci d quilibrer les r gimes Agirc et Arrco les partenaires sociaux ont pris en 2013 des mesures conservatoires relatives aux ressources en d cidant notamment une hausse des cotisations de retraite compl mentaire Un rel vement progressif Principes L article 1 de l accord du 13 mars 2013 pr voit compter des l janvier 2014 et 2015 deux augmentations successives de 0 1 des taux contractuels obligatoires de cotisation Au 1 janvier 2014 les taux qui servent calculer les points de retraite sont port s gt l Arrco de 6 6 10 Z sur la tranche 1 des r mun rations fraction de salaire limit e au plafond de la S curit sociale pour les salari s non cadres et cadres et de 16 16 10 sur la tranche 2 des r mun rations fraction de salaire com prise entre Let 3 plafonds de la S curit sociale pour les sala ri s non cadres gt l Agirc de 16 24 16 34 sur les tranches B fraction de salaire comprise entre 1 et4 plafonds de la S curit sociale et C des r mun rations fraction de salaire comprise entre 4et8 plafonds de la S curit sociale pour les salari s cadres R partition des cotisations Au 1 janvier 2015 ces taux sont respect
2. Focus Un cahier des charges tr s contraignant gt Choix de la r partition respect des valeurs de solidarit et d universalit prise en compte de la situation de l emploi souci d une plus grande justice tels sont les quatre principes qui devaient guider la Commission Au del ses travaux devaient viser trois objectifs e consolider le syst me en assurant son quilibre financier court terme d ici 2020 et long terme 20 25 ans soit une ch ance permettant aux Fran ais en milieu de vie active d anticiper les conditions dans lesquelles ils pourront partir en retraite e rendre le syst me plus juste e am liorer la coh rence entre les r gimes reconversions en cours de carri re elle sugg re la mise en place d un compte individuel p nibilit permettant aux actifs expos s des risques list s dans le Code du travail depuis la loi de 2010 d acqu rir des droits convertibles d abord en temps de formation r mun r ensuite en p riodes de temps partiel compens es financi rement et en dernier recours en rachat de trimestres pour la retraite 1 Propos tenus par Yannick Moreau lors de la conf rence de presse du 14 juin 2013 2 Actuellement le nombre de trimestres acquis par un salari du secteur priv au titre d une ann e civile n est pas tabli en fonction de la dur e de travail accomplie mais raison du montant de sa r mun ration annuelle
3. L int gration d une nouvelle action dans le calcul de l indicateur composite aide domicile momentan e a neutralis la progression Las same e ss Sens mesmess ts le Dita Taux de r alisation moyen par objectif pond r pour les r gimes Le taux de r alisation moyen des objectifs est de 85 6 en 2012 contre 87 4 en 2011 L int gration des nouvelles actions dans le p rim tre de suivi a une incidence notable taux de r alisation de 89 5 isop rim tre 2011 2011 a 69 4 699 msn 2012 Faire voluer la qualit de gestion de la relation client Proposer des services adapt s aux clients et leur garantir une facilit d acc s Assurer une information fiable et homog ne Assurer la continuit des ressources des allocataires Proposer une action sociale homog ne dans le cadre des orientations strat giques des r gimes tre relais sur les axes de communication des r gimes Assurer le d ploiement du projet Usine Retraite UR dans le respect des plans personnalis s Garantir la r ussite des op rations de migrations et des actions n cessaires au d marrage de lUR Fiabiliser les donn es n cessaires au pilotage des r gimes 10 Mettre en uvre les volutions du produit RC dans les processus de gestion informatique 11 Faciliter les changes des collaborateurs n cessaires au fonctionnement du syst me d information retraite compl mentaire SI RC 12 Garantir la coh rence technique entre le
4. venir G M L objectif est de passer dans les 10 ans venir d un envoi papier un processus d mat rialis Bien s r nous adresserons toujours les documents par courrier aux assur s qui ne sont pas connect s Mais s informer sur sa retraite doit devenir une pr occupation naturelle un acte banal et ne plus tre v cu comme un v nement quand on re oit un courrier Changement de profession ch mage Chaque fois qu un assur se pose une question il doit pouvoir acc der aux informations qui le concernent sur l ensemble de sa carri re quel que soit son r gime et recevoir les meilleures pr visions La retraite repr sente une part importante de la vie il est crucial de pouvoir bien la pr parer 1 35 r gimes aujourd hui Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 Le Gip Info Retraite c l bre ses 10 ans quel bilan en tirez vous M D Le droit l information des actifs a t con u comme un v ritable service public La mobilisation des organismes de retraite ne s est jamais d mentie et a permis depuis 2007 la r alisation annuelle des campagnes d information destination des diff rentes g n rations d assur s concern s Les membres du Gip ont galement souhait d velopper tr s t t d autres outils am liorant l information des assur s en particulier un site Internet commun de r f rence sur la retraite partir duque
5. Les contrats d objectifs 2011 2014 sont mi parcours Malgr un contexte difficile les groupes parviennent a respecter les objectifs fix s Explications Bilan MI parcours es contrats d objectifs entre institu tions de retraite compl mentaire et f d rations sont un outil majeur de pilotage pour les par tenaires sociaux ls font l objet chaque ann e d un point d tape qui permet de suivre leur tat d avancement et de r ajuster certaines cibles Les troisi mes contrats conclus pour la p riode 2011 2014 sont organis s autour de deux axes strat giques un axe client et un axe gestion ls comportent 5 enga gements 17 objectifs et 41 actions voir tableaux Un suivi mi parcours a t pr sent aux partenaires sociaux fin septembre LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS Avec un taux de r alisation moyen des engagements de 84 5 contre 86 en 2011 les r sultats du suivi 2012 sont plut t encourageants Les groupes de protection sociale parviennent respecter leurs engagements dans un contexte difficile de mutation Le d ploiement de l Usine Retraite objectif strat gique des contrats 2011 2014 s effectue dans les d lais Des progr s peuvent en revanche tre encore r alis s en termes de ma trise des charges e Axe n 1 la qualit de service aux clients En 2012 les groupes se sont nettement am lior s sur l engagement n 2 Fournir un service retraite compl menta
6. a t mis en uvre comment voyez vous demain la coop ration inter r gimes M D L avenir de la coop ration inter r gimes passe par une r flexion plus large sur les moyens de simplifier les relations entre les assur s et leurs r gimes de retraite Les efforts doivent S orienter autour de trois principaux axes permettre aux r gimes comme aux assur s de disposer d une vision aboutie de l ensemble de la carri re et des droits futurs pension via un point d entr e unique concourir terme mettre en place une demande unique de retraite largie d mat rialis e et pr remplie simplifier la mise en paiement comme le contr le des prestations Ces chantiers ambitieux ne pourront bien videmment aboutir que s ils s appuient sur l engagement et la coop ration de tous e Quels ont t selon vous les facteurs de r ussite de ce projet J M P Le secret de la r ussite c est une tr s forte l gitimit juridique le Gip Info Retraite est une manation directe des 35 organismes de retraite de base ou de retraite compl mentaire qui si gent son conseil d administration Les d cisions sont prises par les repr sentants des institutions eux m mes Le droit l information tel qu il a t d fini est tr s engageant pour les organismes Depuis dix ans il a tres bien fonctionn e Ps AL A a A p mr ss ELU fl A partir du 1 janvier 2014 votre re
7. les cahiers de la Retraite Compl mentaire L enjeu R forme des retraites Une voie etroite Tendances Le boom des employ s Sommaire N 13 08 Zoom sur les employ s premier groupe socioprofessionnel en termes quantitatifs l Eem 04 Actualit s gt DSN sept chantiers pour 2016 gt Rapport du Haut Conseil du financement de la protection sociale Les droits la retraite acquis au 31 d cembre 2009 gt Acc s la prestation conseil en ergoth rapie Bien chez moi Le t l travail fait d bat gt R gimes Agirc et Arrco les r sultats 2012 08 Tendances Le boom des employ s 10 Le point sur e Bien vieillir un partenariat constructif e Du handicap l insertion professionnelle 12 venir Versement mensuel des retraites un dispositif sur mesure 14 L enjeu R forme des retraites Une voie troite gt Des d ficits durables mais surmontables Les pistes du rapport de la CAR 14 Retour sur les pistes de r forme pr sent es au gouvernement par la Commission pour l avenir des retraites en juin dernier gt Restaurer la confiance des jeunes g n rations gt Les mauvaises surprises du mod le allemand 24 Regards crois s S ouvrir aux autres 26 RC mode d emploi Les comit s r gionaux au plus pr s des populations 28 Droit et r glementation Taux de cotisation un rel vement pro
8. Audiens Humanis Klesia et Malakoff M d ric ont particip au succ s de cette premi re promotion en accueillant les stagiaires en alternance un mois sur trois Sur les neuf personnes inscrites huit ont valid la formation Deux d entre elles ont t recrut es en CDI quatre autres en CDD Mon travail aujourd hui chez Audiens est plut t un poste commercial en back office mais il est tout fait compatible avec ma situation de sant t moigne Thierry Jacquin Les groupes pour leur part ont ainsi la possibilit de recruter des personnes parfaitement form es leurs m tiers et directement op rationnelles Ce dispositif gagnant gagnant inspire d j une suite une deuxi me promotion Forac a t lanc e ainsi qu une formation de t l conseiller dans la r gion Nord Pas de Calais En pr paration une formation de t l conseiller dans la r gion lyonnaise Une formation de gestionnaire devrait voir le jour tr s prochainement e 1 Centre de r adaptation de Coubert Le regard d un groupe Nous voulions une formation qui s articule la fois autour de l acquisition des connaissances et de la mise en situation d apprentissage concret l immersion et l alternance ont fait la preuve de leur pertinence Cela demande certes beaucoup d investissement notamment de la part des managers et des quipes qui accueillent un alternant mais en termes de responsabilit sociale de nos institu
9. n rations b n fi cient du syst me le moment venu En tant qu administrateur je suis pr occup nous ne pourrons pas r soudre l quation de la retraite sans augmenter les cotisations et r duire le montant des retraites sauf repous ser toutes les retraites 70 ans Chacun regarde midi sa porte Nous avons d j perdu 10 ans Pour ne pas risquer une crise il faudra n cessairement qu un politique courageux dise tous voici la feuille de route Si vous ne vous mettez pas d accord c est moi qui d cide P esp re qu il y aura cette prise de conscience e Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 aux autres Jean Rousset CGT Une vie d engagements Ancien fraiseur outilleur Jean Rousset CGT 74 ans est aujourd hui vice pr sident de l asso ciation sommitale du groupe Apicil adminis trateur d Agira Retraite des Cadres et d Apicil Pr voyance Originaire de Lyon issu d une famille nombreuse Jean Rousset est tr s attach sa r gion Je n ai jamais eu l id e de partir Comme son grand p re son p re et ses deux oncles il devient 14 ans ajusteur balancier dans les tablissements Millet Lyon Son service militaire effectu pendant 27 mois en Alg rie marque un tournant dans sa vie Mes parents taient apolitiques Lors de mon service militaire j ai c toy des appel s notamment des professeurs plus g s
10. politiques prises apr s concertation au moment de chaque loi de financement de la S curit sociale La Commission constate en effet que l indexation mise en place depuis les mesures de 1987 et la loi de 1993 font qu une croissance lev e facilite l quilibre financier du syst me de retraites mais au prix d une d t rioration du rapport entre les pensions et les salaires tandis qu une croissance faible a les cons quences inverses Des ajustements peuvent donc s av rer n cessaires si le mode de calcul des pensions n est pas modifi RENFORCER L QUIT Il s agit d abord de rem dier aux in galit s dans l acc s aux droits en am liorant les r gles d acquisition des trimestres d assurance vieillesse pour les carri res heurt es en am liorant les droits des jeunes actifs la g n ration 1978 a valid avant trente ans 11 trimestres de moins que la g n ration 1950 en particulier des apprentis des stagiaires en entreprise et des stagiaires de la formation professionnelle en coordonnant mieux les droits des polypensionn s Il s agit ensuite de moderniser et de faire converger les r gles de calcul sur les droits familiaux d abord L objectif ne serait plus d am liorer les dur es d assurance mais de compenser Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 les interruptions de carri re li es aux jeunes enfants et l impact sur les r mun rations
11. questions r solues en troite concertation avec les groupes de protection sociale au cours d ateliers de travail qui se sont tenus entre mars et juin de cette ann e Pour chaque th me un groupe de protection sociale leader a t nomm Pour Brigitte Briard chef de projet DSN la DPR les directeurs de projet DSN et leurs repr sentants des groupes de protection sociale se sont beaucoup investis Les r unions au nombre de 35 en tout d une dur e variant d une demi journ e une journ e enti re se sont d roul es une cadence soutenue Nous avons eu affaire des quipes motiv es les sept ateliers ont remis comme pr vu en fin de parcours une note de synth se pr cisant les principes directeurs et une version enrichie du dossier d expression des besoins Au cours de l t la DPR a valid l ensemble des travaux des groupes et les a synth tis s dans un cahier des charges qu il faut d sormais traduire en sp cifications informatiques Les rendez vous de travail sont pris avec le GIE Alcara Les groupes participeront la validation du cahier des charges et des sp cificit s prendre en compte Enfin de nombreuses mises en situation sont pr vues pour voquer Plus de 18000 les modalit s op rationnelles de d marrage ainsi que les principaux impacts sur l organisation au quotidien 1 D claration automatis e des donn es sociales uni fi e chaque ann e l entrepr
12. sociale relatives l information des actifs Quel est le contenu du devoir de conseil On ne peut pas d duire de l obligation d information r sultant de l information des actifs article L 161 17 du Code de la S curit Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 sociale une obligation de conseil de l assur pour la valorisation et l effectivit de ses droits en parfaite connaissance de cause Dans le cadre particulier de l information aux actifs qui se traduit par l envoi aux participants d un relev de situation individuelle RIS et d une estimation indicative globale FIG il ne peut tre soutenu que la d livrance de renseignements erron s ou incomplets est susceptible d engager la responsabilit des institutions pour faute En effet le Code de la S curit sociale pr cise bien que s agissant de ces documents les organismes sociaux ou r gimes concern s stipulent qu ils ne s engagent pas calculer la pension sur la base des donn es y figurant Une mention doit galement tre port e sur les RIS et EIG ces documents sont envoy s titre de renseignement les donn es figurant sur le relev ont un caract re provisoire et l estimation n a pas de valeur contractuelle La Cour de cassation arr t du 16 f vrier 2012 retient d ailleurs une conception restrictive des informations devant figurer sur le RIS dont la finalit est de permettr
13. Commission pour l avenir des retraites taient clairs Face a une situation d urgence la priorit tait de trouver une vingtaine de milliards d euros Les pistes du rapport de la CAR lobalement le rapporteur rel ve d embl e que la situation 6 points En 2040 la part des pensions dans le PIB sera r duite de plus de 6 points n a rien d insurmontable En 2040 gr ce aux r formes intervenues entre 1993 et 2012 la part des pensions dans le PIB sera r duite de plus de 6 points par rapport la part des pensions qui aurait t enregistr e si aucune r forme n avait t entreprise Le rapport cite les r gimes Agirc et Arrco qui entre 1963 et 2013 ont r duit leurs rendements de moiti environ de 14 2 6 56 l Agirc et de 12 8 6 56 l Arrco L essentiel a t pr serv et plut t mieux que chez nos voisins m me si les jeunes actifs s inqui tent de b n ficier de droits moins favorables que ceux des g n rations actuelles de retrait s Partant de l les efforts consentir court terme pour p renniser le syst me et le rendre moins sensible aux variations de la croissance et aux volutions de la d mographie ne sont pas exclusifs d autres ambitions Ainsi la commission propose d aller vers plus de justice et de lisibilit pour renforcer l adh sion des Fran ais au syst me et estime n cessaire de d velopper l emploi des seniors G
14. La Commission juge n anmoins qu une telle r forme n cessite encore des travaux compl mentaires importants Concernant les droits des assur s la Commission se prononce pour un guichet unique et la mise au point d une demande unique de liquidation de retraite Sur la lisibilit des syst mes la Commission observe que la convergence des r gles entre public et priv a d j largement commenc mais qu il faut traiter les sp cificit s qui subsistent et qui conduisent une incompr hension sur la situation des ressortissants des divers r gimes et des in galit s entre fonctionnaires En particulier le passage d un calcul de la pension actuellement sur les 6 derniers mois d activit une dur e de r f rence plus longue et l inclusion d une partie des primes devraient tre envisag s AUGMENTER L EMPLOI DES SENIORS Le rapport Moreau recommande d abord de mobiliser les acteurs travers un nouveau plan d action concert s appliquant au secteur priv et au secteur public de cr er un observatoire des fins de carri re professionnelle d am liorer la gestion des carri res et des comp tences et d accompagner les secondes parties de carri re Il pr conise aussi d am liorer les conditions de travail pr alable pour permettre aux travailleurs g s de poursuivre leur activit professionnelle Pour limiter les expositions aux facteurs de p nibilit et faciliter les L enjeu
15. a ete charg e par le gouvernement de pr sider la Commission pour l avenir des retraites Entretien faut prendre en compte cette r alit Il faut en second lieu situer l volution du nombre de r gimes de retraite dans notre parcours r cent Sinon on risque de se fixer des objectifs sans se donner les moyens de les atteindre Les r formes pr c dentes ont t appli qu es dans le cadre de chaque r gime mais elles ont fait converger fortement les diff rentes r gles de calcul La convergence a de multiples avantages elle rend le syst me plus lisible facilite des mesures de simplification et d quit pour les polypensionn s facilite les coop rations de gestion et rend possibles des fusions ces deux derni res mesures pou vant diminuer les co ts de gestion Le rapport de la Commission pour lavenir des retraites a soulign la n ces sit d une coordination accrue des r gimes et d une plus forte mutualisation pour limiter les co ts de gestion et simplifier les relations des assur s avec leur caisse Nous avons galement insist sur l int r t d orientations communes pour le pilotage des r gimes de base ce qui peut renforcer la lisibilit et l quilibre financier Aller au del suppose de faire des choix relatifs l architecture des r gimes et de r pondre certaines questions quel degr d unification souhaitons nous Quelle structure r gimes tage unique ou r gime
16. ce besoin de financement serait compris entre 19 3 milliards et 21 9 milliards d euros DES EFFORTS SUBSTANTIELS EN PERSPECTIVE Concernant l ge moyen des d parts en retraite les projections du COR indiquent Les projections r alis es montrent ue les obstacles vaincre n ont rien insurmontable pour peu que l activit conomique retrouve des couleurs D Print lobe tn ypoth se de rendements Agirc et Arrco EEE cosins l pension moyenne rapport e au revenu d activit brut moyen diminuerait selon le sc nario conomique de 10 une stabilisation autour de 64 ans en 2060 dans le priv contre 58 7 ans dans la fonction publique d Etat environ 63 ans si on exclut les militaires et 62 4 ans la CNRACL Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 urmontables ge moyen de d part la retraite l horizon 2060 64 ANS dans le priv 58 7 ans dans la fonction publique d tat 62 4 ans la CNRACL 28 entre 2011 et 2060 Avec des rendements Agirc Arrco d croissants la baisse se situerait entre 14 et 35 Enfin le COR pr cise que pour quilibrer les r gimes en 2020 dans l hypoth se conventionnelle o tous les ajustements porteraient sur un seul levier il faudrait soit augmenter les cotisations de 1 1 point niveau relatif des retraites inchang par rapport 2011 et ge moyen de d part inchang par rapport l ge s
17. cotisation ne devrait pas tre inf rieur 20 en 2020 et 22 en 2030 et que le taux de remplacement ne devrait pas tre inf rieur 46 en 2020 et 43 en 2030 UN TAUX DE REMPLACEMENT AUTOUR DE 38 EN 2030 La r alit est aujourd hui sensiblement diff rente et les experts voient se multiplier de nouveaux d fis La retraite 67 ans ne passe pas bien 47 des Allemands estiment qu ils ne pourront pas travailler dans les Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 modele allemand La comp titivit allemande se paie en De par une politique de bas salaires Josef Kress del Bondio repr sentant de la DRV l assurance retraite allemande conditions actuelles jusqu 67 ans et 58 doutent que le niveau de pension soit suffisant pour couvrir leurs besoins On commence leur laisser entrevoir que le taux de remplacement pr vu en 2030 ne sera pas de 43 mais autour de 38 les plans Riester qui ne b n ficient pas tout le monde ne permettant d esp rer au mieux que 6 7 de pension suppl mentaire Les raisons de cette r vision la baisse ne tiennent pas cette fois au facteur d mographique mais principalement un affaissement de la masse salariale Selon Josef Kress del Bondio la comp titivit allemande se paie en partie par une politique de bas salaires 20 des salari s taient concern s par cette politique en 2000 et
18. d un manquement en mati re d information ont caus un pr judice leurs participants emp chant l un de b n ficier d allocations d ducation et de bourses d tudes et l autre de faire liquider sa retraite suppl mentaire en temps voulu faute d information sur les formalit s accomplir aupr s de l organisme gestionnaire de cette retraite suppl mentaire En 2013 un jugement condamne une institution au paiement de dommages et int r ts d un montant proche de l indu rembourser par l allocataire indu g n r par une erreur dans le calcul des points liquid s La m me id e sous tend toutes ces d cisions les organismes de retraite au sens large Cicas institutions et f d rations sont des professionnels qui doivent leurs ressortissants une information fable et non des renseignements erron s ou incomplets Il p se sur eux un devoir d information pr ventive envers les salari s cotisants Ce devoir d information constitue une obligation de port e g n rale Ils ont une mission d aide et de conseil et ce titre il leur incombe de venir en aide aux participants dans la constitution de leur dossier de retraite LE CADRE PARTICULIER DE L INFORMATION DES ACTIFS Comment ces d cisions qui font peser sur les institutions une obligation non seulement d information mais galement de conseil s articulent elles avec les dispositions du Code de la S curit
19. d avancer 2017 l ge l gal de d part la retraite fix 62 ans personnes n es en 1955 gt La r forme Hollande de 2013 sera donc officiellement la quatri me si l on ne tient pas compte de quelques am nagements intervenus entre deux r formes dont l extension du dispositif Carri res longues aux personnes qui ont commenc travailler apr s 18 ans et avant l ge de 20 ans L enjeu Comprendre Le Conseil d orientation des retraites qui a pour mission d tablir intervalles reguliers des projections permettant un pilotage des regimes au plus pres des realites observees a publi deux rapports ces derniers mois Des d ficits durables MAIS erapport de la CAR remis le 14 juin au souvernement fait suite la publication de deux rapports du COR Retraites perspectives 2020 2040 et 2060 et Retraites un tat des lieux du syst me fran ais dont les donn es chiffr es ont t reprises Ces rapports int grent l actualisation des projections faites en 2010 D importants changements sont en effet intervenus loi du 9 novembre 2010 accord Agirc Arrco du 18 mars 2011 lois de financement de la S curit sociale d cret du 2 juillet 2012 relatif au d part la retraite 60 ans Ajoutons cela que les conditions conomiques sont plus d grad es que pr vu et que l Insee a r alis de nouvelles projections de population active int grant les effets de la r forme
20. des retraites de 2010 lire aussi les Cahiers de la retraite compl mentaire n 11 dossier p 16 19 1 35 ACTIF POUR 1 RETRAIT EN 2060 Les projections du COR relatives la trentaine des principaux r gimes de retraite obligatoires de base et compl mentaire portent sur le court terme horizon 2020 et sur le long terme horizon 2060 Elles reposent sur les hypoth ses suivantes un taux de f condit de 1 95 enfant par femme un solde migratoire de 100 000 personnes par an et des gains d esp rance de vie 60 ans d environ un trimestre tous les deux ans Les projections montrent d abord que le nombre des cotisants continuerait progresser 25 7 millions en 2011 27 en 2020 et entre 28 8 et 29 5 en 2060 Mais le nombre de retrait s augmenterait encore plus vite 15 1 millions en 2011 et 21 8 millions en 2060 avec une progression particuli rement rapide jusque vers 2035 cependant att nu e par les effets de la r forme de 2010 Au total le rapport d mographique se maintiendrait autour de 1 65 cotisant par retrait de droit direct jusqu en 2020 mais pourrait se situer moins de 1 35 en 2060 Cons quence de cette situation d mo graphique et de la crise conomique la situation financi re des r gimes resterait d ficitaire court et moyen termes avec un besoin de financement passant de 13 2 milliards d euros en 2011 20 2 milliards d euros en 2017 soit 0 9 point de PIB En 2020
21. e en ge les r gimes organiseront le 8 novembre prochain la deuxi me journ e inter r gimes sur le th me de l adaptation de l habitat et du d veloppement de nouvelles formes de logement face au vieillissement Un th me cl des institutions de retraite compl mentaire illustr notamment par le d veloppement de la prestation conseil en ergoth rapie Bien chez moi DE NOUVEAUX SUPPORTS Informer les personnes g es de 58 67 ans est l un des axes prioritaires retenus par les r gimes compte tenu de l importance de cette p riode charni re de pr paration puis de passage la retraite Un document d information intitul Vieillir Et alors a t r alis pour les personnes de cette tranche d ge Il peut tre t l charg partir du site Internet www agircarrco actionsociale fr D but 2014 un deuxi me document permettra d informer les retrait s plus fragilis s En 2014 galement des programmes courts en vid o pourront tre diffus s sur les sites Internet des r gimes et c t Agirc et Arrco utilis s par les comit s r gionaux de coordination de l action sociale lors des v nements qu ils organisent ateliers stages etc Destin e aux seniors cette web s rie d une quinzaine d pisodes sera l occasion d aborder diff rentes th matiques avec humour et p dagogie Au programme alimentation activit physique activit c r brale participation et
22. et a permis de d finir une d marche autour de quatre objectifs partag s pr server le syst me en r partition solidaire et p renne financi rement conforter l quit au regard de la situation des femmes des jeunes et des handicap s am liorer la lisibilit du syst me assurer la confiance de nos concitoyens en inscrivant les r gimes dans un cadre financier durablement quilibr Apr s le diagnostic du Conseil d orientation des retraites COR dans ses rapports de d cembre 2012 et janvier 2013 la Commission pour l avenir des retraites CAR a t install e le 26 f vrier 2013 et plac e sous la pr sidence de Yannick Moreau conseill re d tat Elle a rendu son rapport le 14 juin et formul des propositions dans le cadre du cahier des charges qui lui tait impos La concertation avec les partenaires sociaux est aujourd hui achev e Un projet de loi est en cours de discussion 1 Si gent la CAR Didier Blanchet d mographe Anne Marie Brocas Igas Daniel Cohen conomiste Sylvie Fran ois La Poste Dominique Libault ancien directeur de la S curit sociale Florence Parly ancienne secr taire d tat au Budget Didier Tabuteau chaire sant de Sciences Po C cile Van de Velde sociologue Serge Volkoff ergonome Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 L enjeu 1993 2013 quatre r formes du r gime de base en vi
23. jour encadr le t l travail par un accord le GIE Systalians et l Ocirp Laetitia Roca responsable RH et Thierry Burgan ing nieur tudes Systalians sont venus t moigner de la d marche entreprise au sein de leur GIE en octobre 2007 la demande Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 de la CFDT une tude sur le t l travail a t lanc e Puis une quipe projet a t mise en place qui a abouti un accord exp rimental d une dur e d un an sign en d cembre 2009 En ao t 2010 un premier t l travailleur tait autoris travailler une fois par semaine domicile moyennant une pi ce r serv e cet effet l installation d une ligne t l phonique professionnelle et un poste de travail l identique de celui mis disposition dans les locaux de l employeur Progressivement 36 salari s y compris des managers ont pu acc der ce dispositif Ils seront rejoints sous peu par 17 autres collaborateurs Quelles sont les raisons du succ s du t l travail Il permet de r duire le temps de transport les frais le stress et la fatigue qui s y rattachent De plus la souplesse de ce mode d organisation permet de g rer les contraintes personnelles Des b mols cependant le risque d isolement au del d un certain nombre de jours travaill s en dehors de l entreprise ou encore le risque de travailler au del des horaires pr vus 1 Le
24. ordre de 2 3 points 85 8 en 2012 contre 88 1 en 2011 Cela est d notam ment la forte baisse de l engagement n 5 Am liorer la performance de gestion qui passe de 90 4 83 6 Cet engage ment est affect par l augmentation des charges informatiques li es au d ploiement de l Usine Retraite L int gration de l objec tif relatif au suivi de la mise en uvre du Plan directeur s curit PDS par le biais des actions de sensibilisation la s curit et la ma trise des risques influe galement sur ce r sultat Il faut cependant noter la progression de l engagement n 4 Participer la mise en place du syst me informatique retraite compl mentaire de 85 9 88 1 Le suivi de l Accompagnement du changement et de la transformation ACT est d sormais mis en uvre noter les groupes res pectent ce jour leur feuille de route ainsi que les crit res de leur plan de d ploiement sur les diff rents projets concern s au titre de 2012 action 22 objectif 8 La ma trise des charges demeure le point le plus sensible de la r alisation de l am lioration de la performance de gestion e 1 L engagement n 1 Am liorer la relation client ne sera suivi qu partir de 2013 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 L r v O OIN CAUIha w IN mm Enqu tes et analyses rsssss msssssscecesmesesssesessuesosussses
25. plus soutenue au tournant des ann es 2000 au moment de leur entr e dans la vie active Elles sont g es en moyenne de 22 8 ans la premi re ann e o elles valident 4 trimestres contre Ps ner CONLEY agirCe AT TCO 20 8 ans pour la g n ration 1954 et 23 4 ans pour la g n ration 1974 Les dur es d assurance valid es par les femmes sont toujours inf rieures celles des hommes mais l cart dimi nue nettement au fil des g n rations les femmes participent de plus en plus au march du travail Enfin les dur es valid es au titre du ch mage indemnis de la pr retraite de la formation et de la reconversion augmentent au fil des g n rations Acc s la prestation conseil en ergsoth rapie Bien chez moi Depuis septembre 2013 les allocataires Agirc et Arrco des r gions Bretagne le de France Nord Pas de Calais et Rh ne Alpes peuvent acc der la prestation Bien chez moi via le num ro de t l phone 0 810 360 560 qui permet d j d acc der aux dispositifs Sortir Plus et Aide domicile momentan e DIAGNOSTIC ON SOCIALE UNE AGT ET DE L ARRCO DIN CHE MOI Fin 2013 les allocataires Agirc et Arrco des r gions Aquitaine et Centre auront galement acc s la prestation AG2R La Mondiale Humanis Klesia ont termin leur d ploiement de l Usine Retraite 01840172 des retrait s g s de 60 69 ans ayant travaill apr s 50 ans occupent un
26. soumise cotisations L enjeu Comprendre ous vous inscrivez dans la logique d une r forme parame trique Est ce dire que vous tes d finitivement oppos e une r forme syst mique envisag e dans la loi de novembre 2010 Y M Aujourd hui le plus important est de retrouver l quilibre financier du sys t me de retraite de le p renniser gr ce des mesures justes C est indispensable notamment pour restaurer la confiance des g n rations les plus jeunes La France n est pas pr te aujourd hui faire tous les choix n cessaires une vaste r forme syst mique et on ne peut pas attendre qu elle le soit pour prendre les mesures de r tablissement de l quilibre financier et de justice Cela dit je ne suis pas oppos e par principe ce type de r forme Nous avons d ailleurs particip la r flexion sur ce sujet en montrant comment se posent selon nous les questions de choix entre les divers syst mes de retraite par r parti tion r gimes par points par annuit s et en comptes notionnels Nous avons rela tivis ces diff rentes techniques de calcul en montrant que l on pouvait parvenir des objectifs d quilibre financier d ga lit entre cotisants et de p rennit dans chacun des trois syst mes Restaurer la confiance des jeunes generations D s lors discuter prioritairement sur le choix de l une de ces techniques de calcul ne n
27. utilit sociale vie affective pr vention sant rythmes et sommeil estime de soi vieillissement des sens noter un groupe d experts a apport son concours la r alisation et la validation des contenus des diff rents supports En 2014 les professionnels conseillers retraite charg s de d veloppement des actions collectives animateurs d ateliers b n ficieront de modules de formation sp cifiquement adapt s sur le bien vieillir Et afin que chacun dispose d outils standardis s con us en commun et utilisables sur l ensemble du territoire un guide m thodologique des actions collectives inter r gimes et inter caisses de retraite sera labor e 1 Institut national de pr vention et d ducation pour la sant 2 Lire Les Cahiers de la Retraite compl mentaire n 10 P 4 3 Un g riatre une psychosociologue une r f rente nutrition trois r f rentes nutrition activit physique etvieaffective sexualit un psychologue g rontologue et deux repr sentants d associations Rep res Le partenariat s articule autour de trois axes gt mutualiser entre tous les acteurs les connaissances sur le vieillissement en bonne sant de mani re harmoniser les pratiques et introduire davantage de compl mentarit dans les actions gt d velopper les comp tences des professionnels dans le r seau des caisses de retraite gt d velopper l informati
28. 015 r mun rations Sauf r partition particuli re applicable dans l entreprise ou dans certains secteurs professionnels Taux contractuel et taux d appel 125 du taux contractuel Taux contractuel Taux d appel Taux contractuel Taux d appel Taux contractuel Taux d appel Droit et r glementation R partition des cotisations Part patronale lt 16 libre gt 16 0 08 lt 20 libre gt 20 0 1 lt 20 libre gt 20 0 14 10 20 6 24 12 75 7 80 lt 16 libre gt 16 0 15 lt 20 libre gt 20 0 19 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 Part salariale lt 16 libre gt 16 0 16 lt 20 libre gt 20 0 2 10 14 6 20 12 68 7 75 gt 16 0 11 gt 16 0 23 lt 20 libre gt 20 0 29 lt 16 libre gt 16 0 29 lt 20 libre gt 20 0 36 07 Jurisprudence Obligation d information Depuis un arr t de principe de la Cour de cassation du 6 mars 2003 il est acquis que les institutions de retraite compl mentaire sont soumises l obligation d information Quels sont les contours de cette obligation Une exigence accrue vis vis des organismes de protection sociale ne r cente d cision des juges du fond soul ve de nouveau le d bat en tendant l obligation d information au devoir de conseil s
29. 24 l taient en 2007 et par le d veloppement des activit s atypiques qui touchent quelque 20 du salariat On y trouve les petits boulots 450 euros par mois avec une cotisation retraite de 15 vers e par l employeur dans un fonds sp cifique les activit s mi temps tr s majoritairement occup es par les femmes les emplois d int rim moins pay s dans les Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 entreprises que les emplois de titulaires pourtant sur un m me poste les CDD Bref un ensemble de dispositifs qui a permis l Allemagne de gagner en comp titivit pour pr server ses parts de march l exportation mais en sacrifiant sa protection sociale collective cela il faut ajouter un ch mage de longue dur e qui s tablissait 886 000 personnes en 20110 un nombre croissant de carri res incompl tes une progression du nombre des travailleurs ind pendants lesquels ne sont tenus par aucune obligation de cotiser un syst me de retraite et un alignement des pensions de l Est sur l Ouest qui un quart de si cle apr s la r unification est au point mort le montant des pensions l Est restant de 20 inf rieur celui de l Ouest Il reste alors une derni re question qui taraude aujourd hui les experts allemands comme elle inqui te les experts fran ais comment rendre ce syst me attractif pour les jeunes g n rations Avec un t
30. ARANTIR LA P RENNIT FINANCI RE DU SYST ME court terme pour revenir l quilibre financier en 2020 la Commission ouvre de nombreuses pistes supprimer le taux r duit de CSG dont b n ficient les retrait s revoir certains avantages fiscaux propres aux retrait s tel l abattement de 10 sur les pensions ou la fiscalisation des majorations pour enfants et ventuellement relever le taux de cotisation Une autre piste consisterait puisque le niveau de vie des retrait s est comparable celui des actifs proposer titre transitoire et l instar des r gimes compl mentaires une moindre revalorisation des pensions En mati re de mesures d ge la Commission estime qu une acc l ration du calendrier des dur es d assurance pourrait avoir des effets partir de 2020 long terme le rapport sugg re de poursuivre au del de 2020 l allongement de la dur e de cotisation pour r partir les gains d esp rance de vie entre dur e travaill e et dur e pass e en retraite Sur le moyen et long termes la Commission estime qu il faut mettre le Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 syst me de retraite en capacit de s adapter aux niveaux de croissance conomique constat s et propose d introduire cet effet un syst me de pilotage annuel la fois social et conomique donnant la responsabilit finale des choix aux d cisions
31. L une des missions des comit s est de travailler dans un cadre inter r gimes de nouer des partenariats locaux de travailler en relation avec les acteurs territoriaux ou de terrain de fa on mieux coordonner les Les comit s r gionaux au plus pres des actions et de rechercher une compl menta rit avec les autres initiatives d ploy es voir t moignages ci contre QUELLES ACTIONS EN 2012 En 2012 la moiti des actions de pr vention mises en uvre ont concern la pr vention sant pr s de 15 000 personnes ont assist des conf rences portant sur l alimentation le sommeil les affections cardiovasculaires la d pression etc Plus de 6 000 personnes ont par ailleurs particip des conf rences sur le th me de l avanc e en ge une occa sion d aborder certaines maladies li es au grand ge le bien tre ou encore l quilibre de vie et la solitude destination des aidants les ateliers les groupes de parole et les formations ont repr sent 42 des actions Les conf rences d bats sur des th mes tels les maladies neuro d g n ratives ou le soutien domicile d une personne d pendante ont repr sent 25 des actions Preuves d une r elle dynamique inter r gimes e 22 des actions de pr vention ont t men es en partenariat avec les Carsat 20 avec la MSA e 48 des actions destination des aidants ont t men es en partenariat avec les Carsat 38 a
32. SI RC et le syst me d information du groupe 13 R duire les co ts informatiques 14 Optimiser les co ts de gestion 15 Am liorer la productivit des processus de gestion 16 Ma triser les risques 17 Assurer la qualit des op rations d l gu es et des missions effectu es pour compte commun Passsmssessseressssesdessessprecesessesspe esemessusessesviresbecsihentarssisss a Cette baisse s explique par l introduction d une nouvelle action qui doit maintenant tre mise en uvre Le d ploiement du Plan directeur s curit PDS au travers d actions de formation et de la certification ISO 27000 et la ma trise des risques en mati re de s curit informatique ont de fortes marges de progression taux de 61 a fin 2012 concernant les actions de formation et de certification Lassessessess esesesess sesses s ss 2 a EEEE ETETE EEE TE EN E E EEEE EE E ss es sets E TEEN ET E esse E 6 engagement Am liorer la qualit des liquidations gt Les partenaires sociaux ont d cid d ajouter un avenant aux contrats 2011 2014 qui se traduit par la cr ation d un nouvel engagement relatif l am lioration de la qualit des liquidations Cet engagement sera suivi partir de 2013 Objectif r duire de moiti le taux d anomalies et l impact financier de ces erreurs Les Cahiers smentaire N 13 Res D ee COl a a re ne ee Du a L effort doit porter sur la communication autour d
33. aite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 dito 03 Gestion des r gimes de retraite compl mentaire Un calendrier volontariste a question de la retraite fait actuellement l objet de l attention de tous les m dias et de la classe politique Un projet de loi de r forme des retraites est actuellement discut l Assembl e nationale Le texte une fois adopt ne manquera pas d avoir des cons quences de fa on directe ou par ricochet sur les r gimes compl mentaires Les r gimes Agirc et Arrco ob issent leur gouvernance propre Ils ont par l accord du 13 mars 2013 pris leurs res ponsabilit s pour rechercher des mesures de r quilibrage des r gimes dans un contexte difficile cette occasion ils ont dans le cadre de leur gouvernance et du calendrier qui est le leur estim urgent d apporter des r ponses volontaristes en termes d abaissement des co ts de gestion et d am lioration de la qualit de service Les partenaires sociaux ont cet gard pr vu dans l accord du 13 mars 2013 que des travaux seraient engag s d s cette ann e l article 8 de l accord constituant la feuille de route de ces travaux Nous vous l annoncions dans notre pr c dent ditorial r unis une premi re fois le 2 juillet pour enclencher les r flexions et d terminer le modus operandi les partenaires sociaux ont confi au comit de pilotage Agirc Arrco le soin de proposer les volutions n
34. attach commercial rappelle Olivier Kossowski coordinateur Diversit galit des chances de la branche La forma tion d attach commercial dure 16 mois Elle d bute par une remise niveau assur e par le Centre de r adaptation de Coubert en Seine et Marne Les stagiaires suivent ensuite deux formations compl mentaires ouvrant sur deux dipl mes un titre professionnel de niveau 4 rattach au minist re du Travail dont la pr paration est assur e par les forma teurs du CRC et une formation de 60 jours aux m tiers de la retraite et de la pr voyance Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 Du handicap gt Sont r unis sur la photo des stagiaires dipl m s des formateurs et r f rents p dagogiques et le pr sident du conseil d administration de la branche con ue par Viviane Touzet chef de projet au centre de formation Agirc Arrco Cette formation a pouss l quipe ducative inno ver dans ses m thodes car le handicap n est pas forc ment l o on le croit Une personne malentendante par exemple a aussi beaucoup de mal avec les concepts et avec l crit souligne Viviane Touzet Le partenariat avec le CRC s est r v l tr s fructueux La plus value c est l change et le partage au niveau de l ing nierie de formation pr cise Anne Marie Sierra r f rente p dago gique au CRC DES SAVOIRS TR S OP RATIONNELS AG2R La Mondiale Agrica
35. aux de remplacement de 38 et les incertitudes qui planent sur les produits financiers ce n est videmment pas tr s facile e 1 Source Repr sentativumfrage zum DGB Index Gute Arbeit 2012 2 AWO Bunderverband eV janvier 2013 3 Source BA Sockel und Langzeitarbeitslosigkeit 2011 L enjeu Ce qu il faut retenir gt La variable d mographique et le facteur croissance conomique sont d terminants dans l volution des syst mes de retraite gt Lasituation favorable de la France au regard de son taux de f condit explique qu on puisse s attendre une situation plus favorable des r gimes par r partition qu ailleurs et qu on puisse s en tenir aujourd hui un nouvel ajustement param trique Mais cette strat gie suppose une sortie de crise favorable gt Ilest capital de restaurer la confiance des jeunes g n rations dans un syst me qui n a pas d m rit C est dans cet esprit que doivent tre introduites des mesures d quit dont le rapport Moreau dresse la liste Aujourd hui le plus important est de retrouver l quilibre financier du syst me de retraite de le p renniser gr ce des mesures justes Yannick Moreau pr sidente de la Commission pour l avenir des retraites Regards crois s Parcours Bien enracin s dans leur r gion Jean Fran ois Pell Medef Blois et Jean Rousset CGT Lyon ont tous deux mis l ac
36. cessaires la rationalisation de la gestion et la recherche de mesures volontaristes d abaissement des co ts de gestion de la retraite compl mentaire Le comit de pilotage Agirc Arrco r uni Philippe Vivien Les r gimes Agirc et Arrco ont pris leurs responsabilit s pour rechercher des mesures de r quilibrage dans un contexte difficile en septembre et octobre puis en novembre pr sentera ses pr conisations courant novembre dans les domaines suivants simplification dans un double objectif de recherche d co nomies et d am lioration du service rationalisation des struc tures mod le d organisation et gestion aspects informatiques et questions relatives aux ressources humaines Les partenaires sociaux seront ainsi en mesure de prendre les d cisions qui s imposent Il en r sultera une nouvelle vague de contrats d objectifs pour la p riode 2015 2018 aiguillon de la gestion dans le cadre d une indispensable optimisation du couple co t qualit Une fois prises les mesures sur la gestion des r gimes compl mentaires les partenaires sociaux devront tirer toutes les cons quences de la loi de r forme des retraites pour voir ses diff rents impacts sur les r gimes compl mentaires avec bien entendu en priorit la question du r quilibrage des comptes des r gimes Nul doute que nous aurons l occasion de revenir sur ces questions dans les prochains mois 1 Un dossier sera c
37. des actions collectives destination des personnes g es VE Rep res Le fonctionnement gt Chaque comit est pilot par un groupe de protection sociale d sign pour une dur e de trois ans La bonne marche du r seau repose sur une charte et des r gles communes de fonctionnement gt Les instances des r gimes Agirc et Arrco attribuent des financements dont les montants sont r partis entre les groupes pilotes Ces enveloppes couvrent le pilotage et la r alisation des actions la coordination de la proc dure Ehpad les institutions investissent dans la construction d tablissements d h bergement pour personnes g es d pendantes et le suivi des droits r servataires suivi des priorit s d accueil dans ces tablissements Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 es 22 r gions m tropolitaines fran aises sont couvertes par 19 comit s r gionaux de coordination de l action sociale Agirc Arrco Au sein de ces comit s les institutions de retraite compl mentaire associent leurs comp tences leurs moyens et leurs ressources de fa on mettre en uvre des actions com munes et prioritaires au profit des personnes g es Il s agit d actions de pr vention ou d aide aux aidants Pour ce faire les comit s r gionaux de coordination de l action sociale travaillent en collaboration avec la Cnav la MSA ou d autres structures telles les Asept ou la Prif
38. e aux assur s d avoir connaissance des droits constitu s par le versement de cotisations Elle consid re ainsi que la majoration de dur e d assurance pour Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 enfant ne doit pas figurer au nombre des p riodes r pertori es par le RIS Ce qui est plut t contradictoire avec l assujettissement des organismes de protection sociale un devoir de conseil qui doit permettre aux assur s de faire le meilleur choix possible LE DEVOIR DE CONSEIL Se pose d s lors la question de la d finition du devoir de conseil Il ne s agit pas pour les juges de conseiller quant l opportunit m me des d cisions prendre Aussi le terme conseil peut il sembler inappropri Il serait plus exact de se r f rer une obligation d information renforc e puisque pour la jurisprudence il s agit d clairer les participants sur leurs droits en leur fournissant des l ments exacts surtout quand les choix op rer ont une incidence importante Ainsi une surestimation erron e du nombre de points par une institution peut causer un pr judice r el au participant qui peut d cider d anticiper son d part la retraite sur la base des informations fournies Outre l obligation de rembourser lindu de prestation le participant se retrouve percevoir une retraite inf rieure celle esp r e sans compter les imp ts exc
39. e public il semblait opportun d y impulser une dynamique d accompagnement sp cifique Nous avons t mis en relation avec notre partenaire local le Sicasmir Syndicat intercommunal d action sociale en milieu rural par le biais de mon institution de retraite compl mentaire qui accompagnait cet organisme depuis de nombreuses ann es Et plus particuli rement nous avons travaill avec La Maison des aidants du Comminges seconde plate forme de r pit de la Haute Garonne cr e depuis mai 2012 Notre r le a t de mener une r flexion avec notre partenaire sur l existant dans le territoire Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 et la Carsat sont les ma tres d ouvrage du projet Nous avons d fini ensemble le programme de la journ e des conf rences th matiques et un parcours d information du public autour de trois p les principaux la s curisation du domicile le bien vivre dans son immeuble son quartier sa commune les conseils soutiens et financements Tous les acteurs locaux auxquels nous avons soumis notre projet ont r pondu pr sent La premi re journ e s est d roul e en mai 2012 Charleville M zi res Elle a accueilli pr s de 400 allocataires qui ont pu tour tour participer aux conf rences th matiques T moignage de Ana Antonio d l gu e sociale AG2R La Mondiale CRCAS Midi Pyr n es Pause caf des aidants RC mode d
40. e qu elle change les habitudes les tiers qui g rent les revenus des personnes sous tutelle ou curatelle les aidants fami liaux ou professionnels les responsables d tablissement de retraite sans oublier les personnes non retrait es qui touchent une pension de r version UNE COMMUNICATION EN TROIS TEMPS Le dispositif mis en place r pond l quation suivante respecter l obligation faite aux r gimes d avertir toutes les personnes concern es directement ou indirectement et rester dans une enveloppe budg taire tr s cadr e Le dispositif labor concilie donc des imp ratifs quantitatifs et qualitatifs mettant en uvre tous les supports existants au sein des groupes de protection sociale s appuyant sur de nombreux partenaires et sur la presse Il est d ploy depuis d but 2013 et continuera l tre jusqu la fin de l ann e Un pilotage centralis de ces actions a t mis en place ainsi qu un barom tre qui permet de mesurer la progression de la connaissance chez les retrait s et son impact Le dispositif comprend trois tapes essentielles La 1 tape qui satisfait l obligation et au devoir d information a d marr d s janvier 2013 Les 12 millions d attestations fiscales adress es traditionnellement aux retrait s au d but de l ann e par les groupes de protection sociale ont ainsi comport l essentiel de l information sur la mensua lisation En parall le les
41. emploi et rencontrer sur les stands et lors d ateliers les acteurs locaux de la pr vention habitat Au regard de cette exp rimentation et de sa r ussite nous avons d cid d tendre ce projet l ensemble des d partements de la Champagne Ardenne Prochain rendez vous le jeudi 7 novembre 2013 Sainte M n hould 51 1 Associations de services et de maintien domicile bailleurs sociaux collectivit s locales conseil g n ral centre communal d action sociale CCAS centre local d information et de coordination Clic Comit marnais d am lioration du logement Comal Pact conseil info nergie Familles rurales gendarmerie et police nationale MSA de Luchon Puis nous avons propos nos allocataires une r union d information qui servirait de levier la cr ation d un espace pause caf des aidants lieu d change et d coute encadr par des professionnels Cette manifestation a eu lieu le 16 mai 2013 en pr sence de 18 personnes C est un nombre peu important mais suffisant pour mettre en place l espace pause caf des aidants qui a ouvert ses portes le 6 octobre 2013 Bagn res de Luchon petite ville de 5 700 habitants Les personnes aid es y Sont galement accueillies Nous souhaitons aujourd hui aller plus loin et reconduire cette action sur des microterritoires ruraux en partenariat avec des acteurs locaux qui connaissent bien les probl matiques des aidants
42. emploi en 2012 une proportion qui a doubl par rapport 2006 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 06 Actualites Prospective Le t l travail fait d bat L Observatoire des m tiers et des qualifications de la branche retraite compl mentaire et pr voyance organisait le 24 juin 2013 un atelier d bat prospectif sur le th me du t l travail Un mode d organisation souvent informel appel a se d velopper et a tre davantage encadr i le t l travail est pour l heure r serv un nombre restreint de salari s cette nouvelle forme de travail pourrait progresser C est ce que r v le enqu te nationale du tour de France du t l travail 2012 Ce mode d organisation s duit les salari s contraints de longs temps de trajet pour se rendre sur leur lieu de travail mais pas seulement Le cadre l gislatif est r cent la loi Warsmann de 2012 pr cise que le t l travail est r serv aux salari s qui ex cutent leur travail hors des locaux de l employeur de fa on r guli re et volontaire en utilisant les technologies de l information et de la communication Trois grands principes sous tendent cette forme d organisation du travail le volontariat du salari et du manager la r versibilit l initiative du salari ou de l employeur et l galit des droits pour le t l travailleur Au niveau de la branche deux entreprises ont ce
43. entre eux auront des pr l vements trimestriels ou auront programm des d penses impor tantes Faute d avoir provisionn les fonds n cessaires des difficult s bancaires pour raient s ensuivre Une d marche d accompagnement est donc n cessaire Elle permettra d viter aux retrait s toute g ne et aux caisses de retraite et aux Cicas des flux importants d appels t l phoniques qui g n reront attentes et m contentements ainsi qu une augmentation de la capacit de traitement des appels g n ratrice de surco ts Mobilis es d s 2012 les f d rations en collaboration avec les groupes de protection sociale se sont pr par es activement Les enjeux ont t identifi s et les plans d action tablis sur la base d un public informer extr mement tendu toutes les g n rations de retrait s des plus jeunes aux tr s g s Barometre Les retraites ont ils eu connaissance de la mesure Un barom tre a t mis en place pour mesurer au fur et mesure du d ploiement des actions de communication leur efficacit Un premier barom tre a t r alis en mai par l institut Viavoice aupr s de 506 personnes de 50 ans et plus du secteur priv gt 55 des 50 ans et plus 65 des plus de 60 ans ont entendu parler avec certitude de la mesure gt 85 estiment qu il s agit d une bonne mesure car plus pratique gt 7 estiment qu il s agit d une mauvaise mesure majoritairement parc
44. erri re cette diversit de m tiers se tient aussi une diversit de situations caract ris es pour certains par une grande vuln rabilit 8 194 000 C est le nombre d employ s aujourd hui en France Cette cat gorie repr sente le premier groupe socioprofessionnel en termes quantitatifs Le boom des employ s importance quantitative des employ s devenus la premi re cat gorie socioprofessionnelle en nombre dans la structure productive fran aise cache une grande diversit qui en dit long sur l vo lution de notre soci t Cette cat gorie rassemble des professions tr s vari es et souvent mal d finies selon l Insee Il est vrai qu on y trouve un petit peu de tout et que l image traditionnelle de l employ de bureau exer ant des fonc tions purement administratives est aujourd hui bien trop r ductrice Que trouve t on donc parmi les employ s Une foule d emplois tr s divers On trouve bien s r des secr taires et des agents de bureau m tiers qui viennent spontan ment l esprit lorsque l on se r f re ce groupe Mais on y rencontre aussi des agents hospitaliers des vendeurs des pompiers ou des gens de maison Ce n est pas tout n oublions pas les assistantes maternelles les filles au pair les gardiens d immeuble les coiffeurs les veilleurs de nuit les plongeurs dans les restaurants les caissiers et m me les agents de surveillance et les militaire
45. es d autre part de ceux qui refusent d envisager une volution du mode de calcul des retraites partir du dernier salaire hors prime qui pr sente pourtant bien des inconv nients Nous reconnaissons tout fait les difficult s que comporte toute r vision du mode de calcul des pensions des fonc tionnaires mais nous avons bien tudi la possibilit de proc der par tapes et nous pensons qu il est de l int r t m me des ressortissants de ces r gimes de regarder cette question en face L enjeu Comprendre Si la variable d mographique p se lourd dans l volution des syst mes de retraite le facteur croissance conomique est d terminant et cela quel que soit le syst me qu il fonctionne par r partition ou par capitalisation L exemple de l Allemagne est l pour en t moigner Les mauvaises surprises n mati re de retraite les Allemands sont r put s avoir pris depuis longtemps le taureau par les cornes pour pr server un syst me gravement menac par un effondrement du taux de f condit inf rieur ou gal 1 3 enfant par femme depuis plus de quarante ans Les derniers chiffres pr sent s lors d une rencontre organis e par l Ipse Institut de la protection sociale europ enne Munich les 27 et 28 juin derniers par Josef Kress del Bondio repr sentant de la DRV Deutsche Rentenvericherung autrement dit l assurance retraite allemande confirment la gravit de la s
46. es engagements de services de la retraite compl mentaire II faut galement progresser sur l exploitation des articles cl s en main dans les supports d information des groupes nas ssdessesseseesses s mm d UER M Le taux de r alisation perd 2 points compte tenu de l accroissement des charges de d ploiement et de l augmentation du nombre de groupes concern s some ssseses ss td RE mm mm Cette baisse est due l augmentation des charges informatiques Semestre cie ei Ses ever ne es ei L entretien Gip Info Retraite La loi du 21 ao t 2003 qui fonde le droit l information individuelle des assur s sur leur future retraite a cr le Gip Info Retraite Ce groupement d int r t public a t mis en place le 5 juillet 2004 G rard M n roud Jean Marie Palach et Marie Daud reviennent sur ces 10 ans d information des actifs di En savoir gt Pour toute information sur le Gip Info Retraite rendez vous sur www info retraite fr W INFO RETRAITE 10 d information des actifs aux assures Parmiles r alisations du Gip Info Retraite quelle est pour vous la plus significative G M La r alisation la plus importante du Gip Info Retraite en 10 ans est la mise en place d une communication syst matique aupr s de millions de Fran ais pour les informer sur leurs droits en mati re de retraite Nous avo
47. essifs pay s ou l engagement de d penses Jurisprudence 31 Les organismes de retraite au sens large sont des professionnels qui doivent leurs ressortissants une information fiable et non des renseignements erron es ou incomplets ne correspondant pas son r el pouvoir d achat Si l on peut consid rer comme normal dans ces conditions que l institution l origine de cette situation indemnise l allocataire du pr judice subi il para t excessif que le montant de la condamnation soit peu de choses pr s quivalent au montant de l indu D s lors les institutions doivent se poser la question d un appel sur la seule partie concernant le montant des dommages et int r ts En g n ral dans ces affaires o les institutions ont commis des erreurs le bien fond de la r cup ration de l indu ne fait aucun doute pour le juge En revanche des divergences notables existent en mati re de fixation des dommages et int r ts L opportunit d un appel d pendra donc non seulement du rapport entre le montant de l indu et le montant de l indemnisation du pr judice mais galement des frais suppl mentaires inh rents la poursuite de la proc dure Il est donc de l int r t de l institution d effectuer syst matiquement cette comparaison entre montant r cup r et ventuel montant du d dommagement e 32 Enqu tes et analyses Contrats d objectifs 2011 2014
48. gressif 30 Jurisprudence Obligation d information une exigence accrue vis vis des organismes de protection sociale 32 Enqu tes et analyses Contrats d objectifs 2011 2014 bilan mi parcours 34 L entretien Gip Info Retraite 10 ans d information des actifs de coordination de l action sociale CRCAS D Focus sur les comit s r gionaux Agirc Arrco N 13 3 TRIMESTRE 2013 LES CAHIERS DE LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE T l 01 71 72 12 00 Fax 0144 67 61 23 WwWw agirc arrco fr wWww agirc fr Www arrco fr 16 18 rue Jules C sar 75592 Paris cedex 12 Directeur de la publication Jean Jacques Marette R dacteur en chef Catherine Favre R dacteurs en chef adjoints Anne Pascale Dicque Nathalie Reboul R daction Claire Sophie Saint Amans p 4 7 Nathalie Reboul p 5 6 10 26 27 Renaud Chartoire p 8 9 Un dite p 11 24 25 32 33 34 35 Catherine Favre p 12 13 Pierre Bayard p 14 19 22 23 Laurence Nicolas et Betty Sanchez p 28 29 Sophie Michas p 30 31 Cr dits photos Gettyimages p 1 2 6 10 15 16 18 21 et 26 Thinkstock p 22 et 23 GraphicO p 2 4 5 8 9 22 et 31 Fotolia p 5 et 18 H Mouillade p 24 V Colin p 25 F S journ p 29 L Timon p 13 X Renauld p 20 Conception et r alisation UN DITE Impression CIA Bourgogne D p t l gal novembre 2013 No ISSN 2112 4841 Les Cahiers de la retr
49. iers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 cat gorie des policiers et militaires Le groupe des employ s a tellement contribu la f minisation de la population active qu aujourd hui parmi les femmes de moins de 35 ans ayant un emploi une sur deux est class e dans les employ s De m me comme l crivait le socio logue Joffre Dumazedier nous serions entr s dans une civilisation du loisir Or le d veloppement du groupe employ s est entre autres d celui de la cat gorie personnels des services directs aux particuliers assez repr sentative de cet av nement des loisirs puisqu elle regroupe par exemple des emplois de l h tellerie et de la restauration des sp cialistes de soins corporels esth tiques et d hygi ne donn s aux particuliers et aussi des personnes effectuant pour le compte d autrui des tra vaux domestiques Cette cat gorie a ainsi gagn pr s de 1 250 000 emplois en trente ans alors m me que la cat gorie des employ s administratifs d entreprise en perdait 700 000 cons cutivement la ratio nalisation de l organisation productive Car celle ci a progressivement touch m me les chelons administratifs Ce d veloppement d emplois de ser vice est particuli rement frappant dans le secteur social en r ponse entre autres au vieillissement de la population et au besoin Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trime
50. ire homo g ne voir tableau ci dessous Celui ci passe de 83 9 86 5 malgr l int gra tion sur la p riode du suivi du d ploie ment des e services Rap e et RIS e Taux de r alisation moyen par axe et engagement AXE 1 la qualit de service aux clients Engagement 1 relation client Engagement 2 service homog ne retraite compl mentaire 83 9 Engagement 3 afficher un service visible AXE 2 le pilotage de la performance de la retraite compl mentaire Engagement 4 participer la mise en place du syst me d information retraite compl mentaire SI RC Engagement 5 am liorer la performance de gestion 2011 2012 83 9 83 2 86 5 799 88 1 85 8 88 1 83 6 Le p rim tre de l tude s est largi en 2012 32 actions ont t suivies contre 27 en 2011 L int gration de ces 5 nouvelles actions n a eu que peu d incidence sur le taux de r alisation moyen des engagements 84 5 contre 85 1 isop rim tre 2011 En 2013 l tude portera sur 37 actions les 4 restantes tant neutralis es L engagement n 3 Afficher un service visible atteint un taux de r alisation de 79 9 Ce r sultat un peu en retrait a pour cons quence une tr s l g re diminution du taux de r alisation global de l axe n 1 83 9 en 2011 contre 83 2 en 2012 e Axe n 2 le pilotage de la performance L axe n 2 subit une diminution plus nette de l
51. ise d clare nominative ment les salaires vers s ce qui permet l institution de calculer le montant des cotisations dues et de les r gulariser en d but d ann e et d inscrire pourchaque salari le nombre de points obtenus durant l exercice 2 D claration unifi e de cotisations sociales les entreprises d clarenttrimestriellement pour chaque cat gorie professionnelle la masse des salairesetle montant des cotisations verser Rep res Sept th mes de travail ont t identifi s e relance et contr le de l envoi de la d claration e identification entreprise et identification individu e calcul des cotisations e paiement et comptabilit e recouvrement et contentieux e interlocution e pilotage et statistiques Chaque th me d gale importance est un maillon indissociable du processus m tier parcours de pr vention ont t r alis s dans les centres de pr vention Bien Vieillir Agirc Arrco en 2012 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 Rapport du Haut Conseil du financement de la protection sociale Mireille Elbaum pr sidente du Haut Conseil du financement de la protection sociale a remis au Premier ministre le 7 juin 2013 une note d tape sur la clarification du financement des diverses branches de la protection sociale et la diversification de leurs ressources Conform ment la feuille de route de la pre
52. ituation d mographique La pyramide des ges montre que Allemagne passera de 82 millions d habitants en 2008 79 millions en 2030 mais surtout la proportion des plus de 65 ans progressera sur cette p riode de 19 de la population 28 alors que la proportion des actifs sera ramen e de 61 55 Pour dire les choses autrement alors que l on comptait en 2010 49 5 millions d actifs de 20 64 ans ce chiffre sera ramen un peu plus de 43 millions en 2030 VINGT ANN ES DE R FORMES Cette situation tant connue avec pr cision vingt ans de distance les dirigeants allemands n ont pas l sin sur les moyens pour pr server ce qui pouvait l tre Entre 1992 et 2012 ce ne sont pas moins de quinze mesures d adaptation du syst me qui ont t prises dont onze par des lois Une tous les seize mois Moyennant quoi le syst me a t profond ment transform avec notamment en 2001 l introduction d un syst me d pargne retraite par capitalisation les plans Riester du nom du ministre du Travail de Gerhardt Schr der qui a consacr l incapacit du syst me public bismarckien d assurer lui seul une couverture d cente aux retrait s Par la suite l introduction d un coefficient d mographique dans le calcul des pensions en 2004 puis le report de l ge de d part en retraite de 65 67 ans vot en 2007 ont permis aux dirigeants allemands de poser en principe que le taux de
53. ivement port s 6 20 sur la tranche 1 des r mun rations pour les salari s non cadres et cadres 16 20 sur la tranche 2 des r mu n rations pour les salari s non cadres 16 44 sur les tranches B et C des r mun rations pour les salari s cadres Les entreprises qui appliquent un taux globalement gal ou sup rieur ces taux ne sont pas vis es par les rel ve ments de taux Le pourcentage d appel appliqu aux cotisations contrac tuelles est maintenu 125 jusqu au 31 d cembre 2015 conform ment l accord du 18 mars 2011 Les cotisations aff rentes la fraction de ce pourcentage exc dant 100 ne sont pas g n ratrices de droits et ont pour objet de contribuer l quilibre des r gimes Agirc et Arrco P riodes validables gt l Arrco la r partition est de 60 pour l employeur et de 40 pour le salari Toutefois certaines entreprises cr es avant la mise en place du r gime unique Arrco au 1 janvier 1999 ou cr es depuis et vis es par une convention ou un accord collectif de branche ant rieur au 25 avril 1996 date de l accord qui a cr le r gime unique Arrco ont pu pr voir une r partition diff rente gt PAgirc la r partition est de 62 07 pour l employeur et de 37 93 pour le cadre sur la tranche B des r mun ra tions Sur la tranche C la r partition est d termin e par accord d entreprise hauteur de 16 Sur les 0 24 res tants elle es
54. l les internautes peuvent acc der l outil de simulation M rel pour proc der des calculs virtuels de pensions Aujourd hui la r ussite du droit l information est unanimement reconnue La mise en uvre du droit l information suppose une capacit de tous ses membres travailler ensemble cet gard le d fi a t il t relev M D D s l origine le Gip Info Retraite a jou un r le central d impulsion et de coordination pour mobiliser les 35 organismes de retraite tr s divers a tous les points de vue charg s de ce nouveau droit l information Le Gip fonctionne en commun avec la volont de ne pas d poss der les organismes de leurs pr rogatives en particulier dans la relation avec les assur s il conduit avec souplesse l avanc e des projets et tient compte des temps d adaptation plus ou moins longs des r gimes pour rejoindre certains projets par exemple sur la d mat rialisation des changes de donn es Jean Marie Palach directeur g n ral du Gip Info Retraite Une tr s forte l gitimit juridique Quelles sont les grandes tapes qui ont marqu le droit l information J M P Je distinguerais deux grandes tapes La premi re c est l envoi pr vu par la loi du 21 ao t 2003 d un document d information d s l ge de 35 ans puis tous les cinq ans La mont e en charge a t progressive en 2007 les personnes de 50 ans ont t les premi re
55. lement l importance des dispositifs de solidarit qui r duisent fortement les in galit s entre les retrait s m me si des disparit s de niveau entre les pensions subsistent Les chiffres de l OCDE montrent en outre que la France fait mieux que tous les autres pays en ce qui concerne le niveau de vie moyen des plus de 65 ans par rapport celui de l ensemble de la population Elle parvient ce r sultat avec un syst me qui fonctionne quasi exclusivement en r partition Cela dit le gouvernement ayant interpell la commission Moreau sur la p rennit l quit la lisibilit et la fiabilit du syst me de retraite c est au regard de l ad quation du syst me de retraite fran ais ses objectifs th me de la seconde partie du rapport que les observations du COR m ritent attention Sur la p rennit du syst me d abord les projections r alis es montrent que les obstacles vaincre n ont 20 2 milliards d euros C est le d ficit des r gimes de retraite en 2017 selon les projections du COR enjeu rien d insurmontable pour peu que l activit conomique retrouve des couleurs Sur l quit entre les g n rations qu on l appr hende en termes de dur e de retraite de dur e d activit de taux de cotisation ou de niveau relatif des pensions les projections du COR permettent de conclure Il m existe pas de g n rations qui seraient avantag es ou d savantag es a
56. mi re conf rence sociale le Premier ministre avait en effet saisi le Haut Conseil d une r flexion globale sur le financement de la protection sociale Ce travail sera compl t par une note sur les conditions de l quilibre des comptes de la protection sociale que le Haut Conseil remettra au gouvernement la fin de l ann e 2013 En savoir http www securite sociale fr Rapport etape HCFi PS 2013 gt groupes Un ergoth rapeute Si je veux Actualites 05 Panorama Les droits la retraite acquis au 31 d cembre 2009 chantillon inter r gimes de cotisants 2009 permet de dresser un panorama des droits la retraite acquis au 31 d cembre 2009 par les personnes n es entre 1942 et 1986 au travers des dur es d assurance valid es aupr s de l ensemble des r gimes de retraite de base Il en ressort que la dur e d assurance valid e par les actifs l ge de 30 ans est plus faible pour les jeunes g n ra tions du fait de l allongement de la dur e des tudes et des difficult s d in sertion sur le march de l emploi elle est de 40 5 trimestres pour la g n ration 1954 et de 30 6 trimestres pour celle de 1974 Cependant le nombre de tri mestres valid s l ge de 30 ans remonte l g rement pour la g n ration 1978 il atteint en moyenne 31 trimestres Les personnes n es cette ann e l ont pu tirer parti d une croissance cono mique
57. ngt ans gt Loi du 22 juillet 1993 La premi re r forme de l assurance vieillesse depuis les ordonnances de 1945 vise les salari s du priv Outre la reconduction pour cinq ans de l indexation des pensions sur les prix d cid e en 1987 la dur e de cotisation pour b n ficier d une pension taux plein est progressivement port e de 37 5 ann es 40 La pension est calcul e sur les 25 meilleures ann es au lieu des 10 meilleures ann es noter la loi de financement de la S curit sociale de 1999 a cr le Fonds de r serve des retraites et le Conseil d orientation des retraites a t mis en place en 2000 gt Loi du 21 ao t 2003 Elle aligne sur quatre ans la dur e de cotisation des fonctionnaires sur celle des salari s du priv La loi prend une s rie de mesures pour relever le taux d activit Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 des seniors dont un allongement de la dur e de cotisation Enfin elle institue un droit d information des assur s sur leurs droits a retraite gt Loi du 9 novembre 2010 Elle comporte une mesure phare visant porter l ge l gal de d part la retraite de 60 62 ans en 2018 Cette augmentation progressive quatre mois de plus d s 2011 pour les personnes n es en 1951 pour aboutir deux ans de plus en 2018 pour les personnes n es en 1956 concerne tous les r gimes priv s et publics En novembre 2011 il est d cid
58. nouveaux retrait s Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 Magazine de groupe de protection sociale votre retraite Mensualisation des retraites les diff rents canaux d information Remise d un document dans un Cicas depuis janvier 2013 Attestation fiscale re ue domicile de 2013 se sont vus remettre leur dossier de retraite avec tous les d tails concernant les ch ances de paiement Les groupes de protection sociale ont recens les diff rents supports utilis s en direction de leurs retrait s magazines sites Internet salons La diffusion d articles et de supports d information a t planifi e Les Cicas constituent un point d entr e privil gi 65 des futurs retrait s passent en effet par ces centres d information pour faire leur demande de retraite compl mentaire Outre les documents remis avec les dossiers de retraite des flyers d information leur ont t adress s pour leurs lieux d accueil et les forums retraite auxquels ils participent Une 2 tape a t franchie avec un d ploie ment large de l information aupr s de nom breux r seaux acteurs conomiques ou sociaux choisis pour leur capacit sensi biliser les retrait s et leurs aidants Les f d rations et associations d aide familiale et d aide domicile les r sidences de retraite les associations de retrait s les comit s d action sociale des collec
59. ns r ussi mettre en uvre ce droit l information qui n existait pas auparavant Comment Tout d abord gr ce une quipe qui a su jouer un r le de coordination des diff rents r gimes n oublions pas qu en 2003 il y avait 38 r gimes de retraite qui changeaient peu Ensuite gr ce la qualit de la coop ration entre les organismes de retraite Ils n h sitent pas partager leurs comp tences pour progresser vers un objectif commun et offrir le meilleur service aux assur s Enfin ce succ s tient la volont marqu e de l Agirc de l Arrco et de la Cnav d investir dans le droit l information Quels sont les grands projets en cours G M Le Gip Info Retraite devrait lancer en 2015 un outil de simulation des pensions tenant compte des donn es r elles de carri re des assur s inscrites dans le relev de situation individuelle Ce simulateur permettra chacun d s 45 ans lors G rard M n roud pr sident du Gip Info Retraite Offrir le meilleur service de l entretien information retraite d estimer le montant de sa pension et de prendre ainsi les bonnes d cisions L autre grand chantier en pr paration est la fiabilisation des donn es notamment wa le R pertoire de gestion de carri re unique RGCU Celui ci doit regrouper l horizon 2017 toutes les donn es de carri re susceptibles d ouvrir des droits la retraite Que souhaiteriez vous voir voluer dans les ann es
60. nsuel encourageant voir encadr m me s il reste une partie significative de la population informer En octobre un nouveau barom tre permettra d appr cier la mesure des efforts r alis s par l ensemble des acteurs sollicit s et via le dispositif presse S il est du r le des r gimes de tout mettre en uvre pour que le versement mensuel au l janvier 2014 soit connu de tous chacun son chelle doit devenir un porte parole de la mesure pour l expliquer et la rappeler son entourage La s r nit de nos retrait s et de leur famille est ce prix Rendez vous en 2014 pour le bilan de l op ration e 1 Sondage r alis par l institut Viavoice en f vrier 2013 aupr s de 500 retrait s L enjeu Comprendre Apr s une phase de diagnostic men e par le Conseil d orientation des retraites la Commission pour l avenir des retraites pr sid e par Yannick Moreau a pr sent ses pistes de r forme en juin dernier Ces propositions ont nourri la concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux durant l t Un projet de loi est aujourd hui en cours de discussion au Parlement R forme des retraites Une voie etroite e pr sident de la R publique respecte la feuille de route du candidat Hollande Son programme pr voyait une n gociation globale d s l t 2012 avec les partenaires sociaux La conf rence sociale des 9 et 10 juillet 2012 a concr tis cet engagement
61. oduit dans le monde des employ s tant et si bien qu il est possible de parler de d versement de l emploi non qualifi d un groupe l autre Cette d qualification est aussi li e la standardisation des t ches comme on le voit particuli rement dans les centres d appels ou dans les fast foods Le groupe des employ s est sans conteste derri re sa diversit en plein essor mais aussi en pleine mutation et son vo lution en dit long sur le monde dans lequel nous vivons En savoir gt Cet article est paru dans un num ro sp cial de la revue Sciences humaines intitul Qui sont les Fran ais Portrait d une soci t n 237 mai 2012 http www scienceshumaines com 10 Le point sur Bien vieillir Pour structurer et d velopper leurs actions de pr vention en faveur des retrait s ou des personnes proches de la retraite les r gimes de retraite de base et compl mentaires ont nou un partenariat en 2011 La dynamique est lanc e et les projets se montent un partenariat CONSCFU ctif n juillet 2011 l Agire l Arrco la MSA et le RSI ont nou un partenariat sous l impulsion de la Cnav et en association avec l Inpes afin de renforcer l information et la sensibilisation sur le bien vieillir Ensemble les r gimes ont organis le 9 novembre 2012 la premi re journ e nationale inter r gimes du bien vieillir Alors que se profile la future loi Autonomie et Avanc
62. on pour mieux sensibiliser les publics et l ensemble des acteurs Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 Le point sur 11 Formation dattach commercial Une formation d attach commercial pour personnes en situation de handicap a t con ue par l Agirc et l Arrco en lien troit avec les groupes de protection sociale et avec le soutien du CRC La premi re promotion de neuf dipl m s est sortie en mars 2013 a l insertion professionnelle ette formation m a offert la possibilit de rebondir raconte Thierry Jacquin qui a t embauch par Audiens l issue de la formation d attach commercial Forac con ue par la branche retraite compl mentaire et pr voyance au profit des personnes en situation de handicap Elle m a permis de trouver un poste en ad quation avec ce que je sais faire dans un environnement de travail normal Le soulagement est perceptible dans la voix de cet homme ancien technico commercial pour qui l acc s l emploi tait devenu tr s compliqu depuis dix ans Tout a commenc avec la signature de l accord du 29 mars 2009 relatif la diversit et l galit des chances La volont de mettre en place une formation mutualis e en phase avec les besoins des groupes a merg d s la premi re r union du r seau Diversit Tr s vite nous avons identifi un int r t particulier pour le m tier d
63. onsacr au sujet dans le prochain num ro des Cahiers de la retraite compl mentaire Philippe Vivien Pr sident de l Agirc Philippe Pihet Pr sident de l Arrco Philippe Pihet niet Actualites DSN 04 Sept chantiers pour 2016 En 2016 deux d clarations sociales DADS U et Ducs transmises par les entreprises aux institutions de retraite compl mentaire seront remplac es par la d claration sociale nominative DSN Un changement auquel se pr parent activement l Agirc et l Arrco depuis 2012 Point d tape ubstituer la DSN aux deux d clarations sociales existantes entra ne pour l Agirc et l Arrco un changement radical dans les processus de gestion et de recouvrement des cotisations Apr s avoir r fl chi en 2012 l organisation de ces processus la direction du produit retraite DPR s est charg e en 2013 de d finir les am nagements administratifs de gestion et informatiques induits par l arriv e obligatoire de la DSN dans les institutions de retraite en 2016 Au cours des mois de janvier et de f vrier la DPR a travaill l laboration de fiches C est le taux de d mat rialisation des changes entre les entreprises et les organismes de protection sociale atteint fin 2012 de chantier qui in fine ont permis de d gager sept th mes principaux de r flexion voir Rep res La n cessaire remise plat des proc dures a soulev nombre de
64. ous semble pas utile Il nous para t important de pr ciser d abord les objectifs d galit que l on se donne les modes de pilotage de l quilibre les choix de convergence entre les r gimes voire d unification des r glementations Sur certains de ces choix notamment sur une certaine convergence entre les r gimes et sur la n cessit de fixer des objectifs communs tels les param tres d ge et de dur e il nous semble que la France a d j progress Cependant notre pays peut encore marquer une tape significative en mettant en place l occasion de la prochaine r forme une convergence des avantages familiaux et un pilotage beaucoup plus complet que ce qui est fait actuellement La France compte plus de 30 r gimes obliga toires de retraite Pour des raisons d effica cit et de lisibilit ne pensez vous pas qu il serait n cessaire de r duire ce nombre Y M La diminution du nombre de r gimes aurait effectivement des avantages de lisibi lit et pourrait entra ner la diminution des frais de gestion Elle n est cependant pos sible et souhaitable qu deux conditions Il faut en premier lieu prendre en compte l histoire de ces r gimes qui est l origine de leur diversit En France plus qu ailleurs la cat gorie professionnelle a t un l ment fondateur des r gimes il nous Ancienne pr sidente du Conseil d orientation des retraites Yannick Moreau conseill re d Etat
65. pontan ment atteint en 2020 compte tenu des r formes pass es soit baisser le rapport pension moyenne nette revenu moyen net d activit de 5 par rapport 2011 ge moyen de d part inchang par rapport l ge spontan ment atteint en 2020 compte tenu des r formes pass es et compte tenu des hausses de taux de pr l vement d j d cid es en 2011 soit d caler l ge moyen de d part en retraite de 1 an et 9 mois par rapport 201 1 niveau relatif des retraites inchang par rapport 2011 et compte tenu des hausses de taux de pr l vement d j d cid es en 2011 l horizon 2060 sous les m mes hypoth ses conventionnelles il faudrait soit augmenter le pr l vement global de 6 2 points soit diminuer le rapport pension moyenne nette revenu moyen net d activit de 25 3 soit d caler l ge moyen de d part la retraite de pr s de 7 ans par rapport la situation de 2011 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 Autant dire qu agir sur un seul levier ne serait pas r aliste tant socialement qu conomiquement IL N Y A PAS DE G N RATIONS SACRIFI ES L tat des lieux du syst me fran ais qui fait l objet du second rapport du COR se compose de deux parties La premi re d crit un syst me tr s clat et fonctionnant avec des r gles complexes qui est le fruit de l histoire sociale et de choix cat goriels Elle pointe ga
66. ppant de constater que souvent les commentaires ne tiennent pas compte des r formes d j r alis es en 2003 2008 et 2010 Nous avons en outre expliqu pourquoi les taux de remplacement des g n rations d j parties la retraite sont dans les diff rents r gimes publics et priv s comparables Nous avons aussi soulign a contra rio les difficult s de lisibilit r sultant de modes de calcul trop diff rents entre le r gime g n ral et les r gimes compl men taires d une part et les r gimes unifi s que sont les r gimes de fonctionnaires et L enjeu les r gimes sp ciaux d autre part Et nous avons propos une volution de ces modes de calcul pour permettre d atteindre trois objectifs le rapprochement des r gimes de fa on r duire les incompr hensions entre les situations respectives le pilotage commun des r gimes la diminution des in galit s entre les cotisants de chaque r gime selon qu ils ont des niveaux de prime plus ou moins importants Les critiques qui nous ont t faites sont venues de courants d opinion tout fait oppos s entre eux Elles sont venues d une part de ceux qui m nent une campagne contre les r gimes des fonctionnaires et les r gimes sp ciaux avec des donn es souvent inexactes et qui ne prennent pas en compte les r formes d j engag es qui ont r duit et vont r duire encore nombre de diff rences de niveaux des retraites Elles sont venu
67. qu iln y avait que trois r unions par an En fait c tait plut t trois par mois Un agenda qui ne lui permet plus de continuer diri ger seul son entreprise J ai r uni mes collaborateurs cadres comptables secr taires pour leur demander de prendre des responsabilit s accrues afin de me permettre de mener bien mes missions Une mise en disponibilit relative qui lui permettra aussi d occuper diff rents postes d administrateur jusqu si ger au sein de l association sommitale du groupe Pro BTP UN QUILIBRE DIFFICILE TROUVER En exer ant ses fonctions dans un groupe de protection sociale comme Pro BTP on est confront aux probl mes de retraite et de sant des anciens On comprend alors mieux le r le de l action sociale Il faut aider les salari s pr parer leur retraite car le passage de la vie active la cessation d acti vit est parfois brutal et v cu difficilement et ensuite il faut les accompagner Pour moi la vie n a de sens que dans l ouverture aux autres Pour Jean Fran ois Pell le paritarisme qu il avait d j exp riment au sein du CFA ne saurait tre remis en cause C est une d marche qui rend humble des individus n ayant pas les m mes priorit s financi res doivent trouver un terrain d entente Un exercice d quilibriste dont la finalit est double que les anciens puissent vivre d cem ment et que les jeunes g
68. que moi J ai beaucoup discut avec eux et cela m a ouvert l esprit mon retour d Alg rie j ai prouv le besoin de cr er un syndicat Mais le patron n en voulait pas dans son entreprise J ai t licenci 23 ans Il retrouve rapidement un emploi Villeurbanne et prend part comme militant l activit syndicale de l entreprise J ai alors constat que j tais plus attir par la gestion par les discussions sur le fonctionnement de l entreprise que par l aspect revendicatif En 1969 apr s un stage de reconversion il devient fraiseur outilleur et effectue une grande partie de sa carri re chez Montabert Lyon un leader mondial des brise roches et perforateurs Je suis rest secr taire du comit d entreprise pendant dix ans UN INVESTISSEMENT SANS FAILLE Jean Rousset est nomm administrateur d Agira Retraite des Salari s et d Arcil Pr voyance aujourd hui Apicil Pr voyance dans les ann es 1980 au moment o les groupes de protection sociale d veloppent l assurance de personnes Il participe la cr ation du Centre technique des institutions de pr voyance Ctip o il si ge pendant de nombreuses ann es Il le pr side m me de 1994 1996 Cela m a permis d largir mes connaissances sur le fonctionnement des autres groupes de protection sociale Il est galement l un des signataires de la cr ation de l Association europ enne des institution
69. rt et d organiser chaque sortie Actualit s R gimes Agirc et Arrco Les resultats 2012 Compte tenu de la persistance de la crise conomique les r sultats des r gimes Agirc et Arrco demeurent d ficitaires en 2012 avec toutefois une l g re am lioration par rapport l ann e 2011 EC Les cotisations vers es par les entreprises ont progress de 1 6 3 1 en 2011 A Augmentation sensible des cotisations des tiers hausse des cotisations de l Un dic due 4 l augmentation du nombre des demandeurs d emploi Au global progression de 2 8 RESULTATS ARRCO en milliards d euros ai Ressources 39 514 4 Charges 41919 A Progression des charges de 6 3 soit plus du double de l volution des ressources R sultat technique avant transferts 2 405 Transferts financiers Arrco Agirc RL Contribution d quilibre de l AGFF 1 093 R sultat technique apr s transferts 2 430 P En am lioration 0 317 milliard d euros en 2011 D ils compensent la d gradation du r sultat technique Produits financiers 1 444 44 R sultat global de l exercice 0 986 D Le r sultat global reste d ficitaire en 2012 mais dans une moindre mesure qu en 2011 1 695 milliard d euros D c l ration de la hausse des cotisations des entreprises en 2012 avec une 4 augmentation de 1 3 4 7 en 2011 Les cotisations vers es pour le compte 4 des ch meurs par l Un dic progres
70. s de base et compl mentaires Quelle r partition des pouvoirs entre l tat et les partenaires sociaux De tels choix ne peuvent tre propos s par une commission qui n a que quelques mois Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 Le plus important est de retrouver l quilibre financier du syst me de retraite de le p renniser gr ce des mesures justes Yannick Moreau pr sidente de la Commission pour l avenir des retraites devant elle et qui doit faire des propo sitions pour une r forme d application rapide Pour que ces choix soient uti lement faits il faudrait que davantage de formations ou de responsables poli tiques et syndicaux s engagent ensemble dans la voie d une r flexion globale R flexion qui d passerait le seul choix d une technique de calcul annuit s points comptes notionnels et ne laisse rait pas de c t l analyse des pr alables toute r forme syst mique Que r pondez vous ceux qui vous reprochent de ne pas aborder franchement la question de l in galit entre les r gimes publics et priv s Y M Nous avons au contraire apport des clairages sur ce sujet Nous avons Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 indiqu en quoi les r gles avaient d j beaucoup converg exemple la dur e d assurance exig e pour le taux plein les taux de cotisation Il est tout fait fra
71. s destinataires de ce document depuis 2010 le premier envoi se fait des 35 ans La deuxi me tape correspond la loi de 2010 qui cr e trois nouveaux services l entretien information retraite EIR l acc s son relev inter r gimes par le portail Internet de sa caisse de retraite et l envoi d un document vis e p dagogique aux nouveaux assur s Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 Quel est le r le du Gip Info Retraite dans la mise en uvre du droit l information J M P En cr ant le droit l information la loi de 2003 en pr cise le caract re inter r gimes Quel que soit le nombre d organismes de retraite aupr s desquels une personne a cotis ils ont pour mission de lui envoyer un document unique d information et ont l obligation de travailler ensemble Le Gip Info Retraite assure cette fonction de coordination Nous sommes une petite quipe de 10 personnes mais nous faisons coop rer les experts des diff rents r gimes Par exemple le Gip a d fini les documents du droit l information mais c est l Agirc l Arrco et la Cnav qui les r alisent pour l ensemble des organismes de retraite En vitesse de croisi re entre 5 et 6 millions de documents sont envoy s chaque ann e L entretien 35 Marie Daud repr sentante du ministre charg de la S curit sociale Une mobilisation g n rale Au del du droit l information tel qu il
72. s non grad s En fait l une des causes de cette grande h t rog n it tient au changement de nomenclature en 1982 entre l ancienne nomenclature de 1954 et la nouvelle l une des principales innovations a t d int grer dans le groupe employ s une partie des personnels de service qui jusqu alors formaient un groupe part Pour aller l essentiel on pourrait dire que la figure de l employ traditionnel un salari travaillant dans un bureau laisse place une multitude de prestataires de services travaillant dans des domaines tr s diff rents Il y a aujourd hui en France 8 194000 employ s ce qui repr sente le premier groupe socioprofessionnel en termes quan titatifs Les employ s eux seuls constituent ainsi pr s de 30 de la population active alors qu au sortir de la Seconde Guerre mondiale ils n en repr sentaient pas 15 Z EN PHASE AVEC LES GRANDES VOLUTIONS SOCI TALES Si les employ s ont pris une telle ampleur c est que ce groupe a accompagn une grande partie des volutions soci tales de la seconde moiti du xx si cle et en ana lysant son volution c est une partie de l histoire du changement social qui se des sine SOUS nos yeux Tout d abord les employ s sont deve nus des employ es En effet dans les ann es 1950 un employ sur deux tait une femme aujourd hui c est le cas de trois employ s sur quatre sauf dans la Les Cah
73. s paritaires de la protection sociale AFIP 55 ans son entreprise le licencie dans le cadre du Fonds national de l emploi FNE Il ne reste pas longtemps inactif Mon fils me propose alors d int grer son entreprise en tant que chef de fabrication 1 25 Regards crois s J ai occup ce poste pendant six ans Il devient dans le m me temps administrateur d Agira Retraite des Cadres en 1993 un mandat qu il occupe encore aujourd hui tre administrateur c est passionnant mais tr s prenant J y consacre quatre jours par semaine Je me suis beaucoup investi dans l action sociale notamment dans le domaine du handicap Je si ge au titre d Apicil dans quatre conseils d administration d associations que nous soutenons avec pour mission de contr ler l utilisation des fonds que nous leur confions Arrivant bient t au terme de ses mandats Jean Rousset grand amateur de randonn e et de p che pense aujourd hui la rel ve Il faut savoir laisser la place aux jeunes La parit arrive et j en suis ravi Les femmes ne peuvent apporter que des bonnes choses dans le fonctionnement de nos institutions Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 RC mode d emploi Action sociale Agirc Arrco Depuis le 1 janvier 2008 date de leur cr ation les comit s r gionaux de coordination de l action Sociale CRCAS Agirc Arrco mettent en uvre
74. sent Progression globale de 2 8 R SULTATS AGIRC en milliards d euros Ressources 18 302 Charges JOL aat si Progression des charges de 6 4 soit plus du double de l volution des ressources R sultat technique avant transferts 3 629 Transferts financiers Il passe de 2 807 milliards d euros en 2011 3 629 milliards d euros en 2012 Arrco Agirc 1 118 Contribution d quilibre de l AGFF 0 391 p ils compensent la d gradation du r sultat technique Produits financiers 0 521 pea R sultat global de l exercice 1 599 D Le r sultat global reste d ficitaire mais dans une moindre mesure qu en 2011 1 774 milliard d euros Rep res gt Contribution de l AGFF l AGFF prend en charge le surco t pour les r gimes des charges li es aux d parts la retraite au taux plein condition d avoir la dur e d assurance requise et des autres mesures d anticipation de la retraite gt Transferts financiers Arrco Agirc lorsque le plafond de la S curit sociale progresse plus vite que le salaire moyen des cadres la part du salaire soumise cotisation Agirc diminue Le transfert vers par l Arrco limite les d ficits des op rations de retraite concernant les salari s relevant de l article 36 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 Tendances Sociologie Vendeurs pompiers gardiens d immeuble coiffeurs caissiers D
75. stre 2013 croissant d aides domicile pour les per sonnes d pendantes UN D CLASSEMENT SOCIAL ET PROFESSIONNEL Enfin si les Trente Glorieuses ont t carac t ris es par la g n ralisation de l emploi typique en CDI et temps plein et par l augmentation du pouvoir d achat les employ s sont un groupe r v lateur de la rupture de tendance depuis le milieu des ann es 1970 Les employ s ont ainsi collectivement connu un d classement social et professionnel Les cat gories d employ s en progression num rique sont celles que l on peut consid rer comme non qualifi es et qui sont expos es une vuln rabilit crois sante emplois temporaires temps partiel subi telles les assistantes maternelles les personnels de m nage ou les aides domi cile Les agents du secteur public ont long temps t prot g s de cette volution mais le recours croissant de l tat employeur des agents non titulaires a fait survenir cette pr carisation m me dans le secteur public l inverse les cat gories en faible croissance sont en g n ral celles des professions qua lifi es et moins vuln rables agent adminis tratif agent de recouvrement des imp ts Au final si le monde ouvrier a connu un relatif accroissement de la qualification de Tendances 09 0 Les employ s constituent eux seuls pr s de 30 de la population active ses emplois c est l inverse qui s est pr
76. t de 0 08 pour l employeur et de 0 16 pour le cadre compter du 1 janvier 2014 sur les 0 34 res tants elle sera de 0 11 sur le taux appel la charge de l employeur et de 0 23 la charge du cadre compter du 1 janvier 2015 sur les 0 44 res tants elle sera de 0 15 sur le taux appel la charge de l employeur et de 0 29 la charge du cadre Les entreprises ont la possibilit d appliquer une r partition des cotisa tions de retraite compl mentaire plus favorable aux salari s que celles pr vues par les textes gt Lesdroitsattribu s au titre des p riodes d assurance ch mage de ch mage partiel et d inca pacit de travail compter des 1 janvier 2014 et 2015 seront calcul s sur la base des nou veaux taux De m me l aug mentation des taux de cotisation obligatoires s applique toutes les dispositions r glementaires qui pr voient une inscription de droits telles que celles rela tives la garantie sociale des chefs et dirigeants d entreprise GSC certaines situations d expatriation etc gt gt gt 1 CCN du 14 mars 1947 Accord du 8 d cembre 1961 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 R capitulatif P riodes d application des taux Jusqu au 31 12 2013 compter du 01 01 2014 compter du 01 01 2015 Jusqu au 31 12 2013 compter du 01 01 2014 compter du 01 01 2
77. tion sociale au c ur de leur engagement Rel ve parit acc l ration du mouvement Ils attendent une volution positive propre pr server la p rennit des institutions Jean Fran ois Pell Medef D clencher une prise de conscience R centretrait d une PME bl soise Jean Fran ois Pell Medef 63 ans est administrateur de l association sommitale et de l association de moyens du groupe Pro BTP et administrateur de BTP Retraite Jean Fran ois Pell a appris tous les m tiers de l lectricit avant de prendre en 1985 les r nes de l entreprise familiale Pell SA sp cialis e en lectricit g n rale du b ti ment Une entreprise taille humaine l coute de ses 25 employ s Mes parents taient tr s engag s dans des associations caract re social Un g ne qu ils trans mettront leur fils Parall lement ses activit s profession nelles et douze ann es durant Jean Fran ois Pell pr side un centre de formation pour apprentis CFA du b timent Pr occup par la situation sociale pr caire de certains apprentis qui freine leur r ussite au CAP il participe la cr ation de l aide l apprenti avec des repr sentants du groupe Pro BTP Il devient galement membre de la com mission sociale de la FFIE F d ration fran aise des entreprises de g nie lectrique et nerg tique Un ami m avait demand de prendre sa place en m assurant
78. tions aider cette r insertion professionnelle est extr mement porteur de sens Fran ois Legendre responsable RSE chez Humanis 3 trimestre 2013 venir Versement mensuel des retraites Pour informer le public du passage la mensualisation des allocations de retraite compl mentaire au 1 janvier 2014 les f d rations conjointement avec les groupes de protection Sociale ont mis en place un important dispositif de communication Un dispositif SUr mesure r s de 12 millions de personnes verront leurs habitudes quelque peu bouscul es lorsque en 2014 la retraite ou la pension de r version qui leur est vers e chaque tri mestre par leur caisse de retraite compl mentaire deviendra mensuelle Ce changement est tr s majoritairement appr ci des retrait s qui le revendiquaient depuis longtemps 80 d entre eux estiment que toucher leur revenu chaque mois comme lorsqu ils taient salari s facilitera leur gestion et leur donnera une id e plus claire de leur pouvoir d achat disponible Le dernier versement trimestriel intervenant d but octobre il s agit simplement de s y pr parer LES ENJEUX IDENTIFI S La p riode de fin d ann e n est pas anodine car elle g n re des d penses un peu plus importantes Pour les retrait s elle rime souvent avec cadeaux pour les enfants et petits enfants quitte se serrer la ceinture en janvier D but 2014 certains d
79. tivit s Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 13 3 trimestre 2013 6 Banques As locales tous ont r pondu favorablement et se sont engag s utiliser leurs canaux de diffusion Les banques inform es tr s t t de ce changement en ont bien saisi tout l enjeu et pr parent leur front office aux questions l gitimes de retrait s La 3 tape a d marr en octobre avec des encarts d information publi s dans la presse quotidienne et hebdomadaire r gio nale dans la presse senior et celle des DOM TOM ainsi que sur des sites Internet en affinit avec le public concern retrait s aidants et relais L articulation presse crite et Internet permet ainsi de toucher la tota lit des publics Le mois d octobre a t privil gi pour donner une visibilit accrue de l information dans les m dias car elle correspond au dernier versement trimestriel avant la mise en place effective du versement mensuel En d cembre quelques jours avant les versements mensuels une nouvelle action d information sera mise en uvre dans les m mes supports A venir 13 Maisons de retraite associations partir d octobre 2013 PQR presse magazine nternet UN BAROM TRE Au mois de mai dernier un barom tre a t r alis pour appr cier les premiers r sultats obtenus Ils montrent chez les retrait s un taux de connaissance du passage au versement me
80. tour de France du t l travail est organis par LBMG Worklabs Neo nomade OpenscopetZevillage 2 Loi n 2012 387 du 22 mars 2012 En savoir gt La synth se de l atelier d bat peut tre consult e sur le site Internet de l Observatoire des m tiers http obsmetiers rcp pro fr gt LBMG Worklabs met disposition sur son site Internet www tourdefranceduteletravail fr un livre blanc national sur le t l travail et les nouveaux espaces de travail ainsi que les r sultats de l enqu te nationale du tour de France du t l travail 2012 Sortir Plus bilan 2012 Avec 13 nouveaux d partements couverts au 1 janvier 2012 Allier Ari ge Cantal Corr ze Creuse Gers Haute Loire Haute Vienne Jura Landes Loz re Ni vre Tarn et Garonne la g n ralisation du service Sortir Plus l ensemble du territoire national est d sormais effective Ce service de transport accompagn a b n fici en 2012 42 921 personnes g es de 80 ans et plus vivant domicile et en situation d isolement La population b n ficiaire aux trois quarts constitu e de femmes est non cadre 92 Un num ro de t l phone unique 0 810 360 560 mis en place au 1 janvier 2013 permet d obtenir des informations sur le dispositif de commander les titres de paiement Cesu pr financ s pour r gler la prestation un organisme agr temps pass avec l accompagnateur et transpo
81. traite compl mentaire sera vers e chaque mois amp LES y A 3 vYA n y NA S o Ceux A Ie es 0 AN V C est automatique pas de d marche effectuer Cette information concerne tous les retrait s du secteur aupr s de votre caisse de retraite AGIRC et ARRCO priv dont la retraite est vers e en France dans partir du premier janvier 2014 votre retraite les d partements et les collectivit s d outre mer ou compl mentaire sera vers e dans les pays europ ens Pour tout sur votre compte tous les mois et RETRAITE COMPLEMENTAIRE renseignement rendez vous sur non plus tous les trimestres AOT Ce ATTCO maretraitecomplementaire fr i Votre retraite on y travaille
82. u regard de l ensemble des quatre dimensions mais ce constat vaut avant la prise en compte des mesures qui devront tre adopt es en vue de restaurer l quilibre du syst me LE SYST ME EST LARGEMENT AMENDABLE Sur le th me de l quit le COR examine un certain nombre de pistes de r flexion et notamment l exclusion du calcul des pensions pour tous les assur s des moins bonnes ann es de carri re ou la prise en compte de toute la carri re mais avec des mesures compensatoires Le COR rel ve aussi que les nombreux l ments de solidarit inscrits dans le syst me peuvent se r v ler mal cibl s et soumet ga lement la r flexion des am nagements de ces dispositifs par exemple supprimer la condition de liquidation taux plein apr s une carri re compl te ou 65 ans pour obte nir le minimum contributif porter un salaire au compte et pas seulement des trimestres pour la retraite au titre des interruptions involontaires de carri re introduire un plan cher ou un plafond pour les majorations et ou mettre en place une majoration forfai taire Bref des pistes de solution existent entre lesquelles les d cideurs devront trancher e 1 Nombre de cotisants nombre de retrait s de droit direct 2 Caisse nationale de retraite des agents des collectivit s locales L enjeu Comprendre La lettre de mission et le cahier des charges remis par le gouvernement en mars 2013 la
83. ur le fondement des dispositions du Code de la S curit sociale relatives l information des actifs Ou en est il exactement Force est de constater l exigence accrue de la jurisprudence la plus r cente vis vis des organismes sociaux Ainsi la chambre sociale de la Cour de cassation dans un arr t du 8 f vrier 2012 sanctionne l Assedic des Pays du Nord qui en informant insuffisamment un allocataire de son droit une prestation particuli re a manqu l obligation pesant sur les organismes d assurance ch mage de d livrer une information compl te aux demandeurs d emploi Pr c demment par une d cision du 12 mai 2010 la deuxi me chambre civile de la Cour de cassation avait sanctionn un organisme de pr voyance qui aurait d dans le cadre de son obligation pr contractuelle d information NDLR l occasion de contacts pr alables une ventuelle souscription s assurer du caract re effectif de cette souscription et tout le moins informer son adh rente des cons quences d un d faut de souscription Le contentieux portait sur le versement d une indemnit de d c s la veuve d un cadre rendu probl matique du fait de la non adh sion du cadre et de l entreprise une garantie contre le risque d c s UN DEVOIR D INFORMATION Les juges ne sont pas en reste en mati re de retraite compl mentaire En 2010 ils ont ainsi sanctionn des institutions qui du fait
84. vec la MSA e 1 L Agirc lArrco et la Cnav ont sign en juillet 2012 une convention de partenariat 2 Associations sant ducation et pr vention sur les territoires programmes r gionaux de pr vention initi s par la MSA les Carsat et le RSI 3 Pr vention retraite le de France men e en coop ration par l Assurance retraite la MSA et le RSI 3 trimestre 2013 populations T moignage de Ludivine Pellerin d l gu e r gionale des activit s sociales Agrica CRCAS Champagne Ardenne Les journ es Habitez bien habitez malin Cr en 2010 le Comit r gional de coordination de l action sociale de Champagne Ardenne tend son action sur quatre d partements D s l origine un partenariat troit s est nou avec la Carsat Nord Est Le comit a ensuite propos de travailler sur le th me de l habitat Nous avons cherch ensemble sur quel d partement lancer notre action les Ardennes ont t choisies Puis nous avons rencontr l adjoint au maire de Charleville M zi res pour lui soumettre notre projet la cr ation d une journ e d di e au bien vieillir chez soi Habitez bien habitez malin Le CRCAS La r gion Midi Pyr n es est une r gion ruraletr s vaste L objectif de notre NT comit est d tre pr sent au plus pr s de nos allocataires et en particulier des aidants familiaux Le canton de Luchon tant d pourvu de tout dispositif destination de c

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