Septembre 2010
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1. 06 septembre 2010 Traitement et indemnisations des accidents du travail nouveau mode d emploi Le texte inscrit l ordre du jour du prochain conseil des ministres devrait tre examin par le Parlement lors de la prochaine session pour une entr e en vigueur en janvier prochain Le projet introduit une proc dure amiable obligatoire avant de passer la voie judiciaire En cas de d c s la veuve quel que soit son ge aura droit 50 de la rente Apr s un blocage qui a dur pr s de deux ans la r forme des textes relatifs la r paration des accidents du travail AT est remise dans le circuit Un projet de loi dans ce sens vient en effet d tre examin par le conseil de gouvernement Selon la direction de la pr voyance sociale au minist re de l emploi le projet est inscrit l ordre du jour du prochain conseil des ministres et sera examin lors de la session parlementaire d octobre 2010 pour une entr e en vigueur pr vue pour d but 2011 Ce projet de texte avait t d pos rappelons le en mai 2007 au Secr tariat g n ral du gouvernement SGG et devait entrer en vigueur en f vrier 2008 Un calendrier qui n a toutefois pas t respect en raison de la d licatesse du dossier Le nouveau texte doit remplacer le dahir de 1963 devenu obsol te et doit introduire une plus grande transparence dans la gestion des dossiers de l accident du travail Le projet de loi rev t une g2. 60 000 selon les ann es Les secteurs du b timent des travaux publics et de la manutention sont les plus touch s par les accidents du travail Chaque compagnie traite en moyenne 6 000 dossiers par an Le co t moyen de l accident du travail varie de 7 000 30 000 DH selon la gravit de l accident et le taux d incapacit 06 septembre 2010 Hausse des tarifs des m decins cat goriquement Les n gociations sur la tarification nationale dans le cadre de l Amo s enlisent La Caisse nationale de s curit sociale conditionne la hausse des tarifs des actes m dicaux une plus grande prescription des m dicaments g n riques La ministre de la sant s est engag e faire aboutir le dossier avant la fin de l t Alors qu une d cision devait tre prise avant la fin de l t selon les propos tenus La Vie co par Yasmina Baddou la ministre de la sant cf La Vie co du 5 juillet 2010 www lavieeco com les n gociations pour la r vision de la tarification nationale s enlisent Le diff rend porte sur les prix applicables par les m decins conventionn s leurs patients dans le cadre de l assurance maladie obligatoire La ministre de la sant qui essai d arracher aux antagonistes un consensus n a en fait toujours pas r ussi obtenir l unanimit Suite une r union tenue lundi 30 ao t avec le Coll ge syndical national des m decins sp cialistes du secteur priv CSNMSSP elle a
3. D autres encore appr hendent le nouveau code et redoutent d j les abus des agents verbalisateurs Ce qui alimente une psychose tous azimuts Nouveau permis et syst me de retrait de points montants des amendes corruption qualit des infrastructures signalisation radars contr le routier droits de recours sont autant de grandes inconnues qui alimentent les appr hensions la veille du ter octobre Depuis son annonce le projet de r forme a fait l objet de nombreux blocages et tergiversations De gr ve en gr ve et de report en report le projet a accus beaucoup de retards A cause des diff rents amendements le Maroc a finalement mis 5 ans pour faire adopter le nouveau code Et ce n est pas encore acquis Pourtant c est la premi re fois que le Maroc dispose d un vrai code aux standards internationaux L actuel code remonte 1953 Et pour que la population s approprie la r forme tout un dispositif de sensibilisation est programm de mai d cembre 2010 avec des spots radio des capsules TV de l affichage 4 3 Sauf que l actuelle campagne men e tambour battant montre certaines limites De l avis de nombreux observateurs le d bat de soci t n a pas eu lieu et les spots et capsules TV ne sont pas suffisants pour avoir l adh sion du plus grand nombre Le choix d une seule et m me personne dans le casting finit par lasser De plus le contenu p che par un discours souvent techni
4. crit leur d conventionnement gt de AMO Au total plus de 30 des praticiens sp cialistes sont concern s A ce jour les demandes sont d pos es au niveau du Coll ge syndical des m decins sp cialistes priv s Selon S ad Agoumi le pr sident du Coll ge le syndicat esp re pour le moment une issue positive aux n gociations avec l Agence nationale de l assurance maladie Toutefois les praticiens ne se font pas d illusions sur ce point La Cnops aurait refus de r viser ses tarifs et ses proc dures Ce refus a t signal la ministre de la Sant Baddou a demand qu il lui soit notifi par crit r v le Agoumi Pour sa part la CNSS a propos une revalorisation des tarifs AMO de 50 pour certains actes apr s acceptation des m decins La revalorisation des 50 restants devant intervenir dans les 18 mois suivant l accord avec les praticiens Mais a priori cette proposition ne semble pas convaincre les m decins qui crient au chantage Aux yeux de Sa d Agoumi les prescriptions des m decins sont libres de par la loi Autrement dit ni l administration ni les organismes gestionnaires de l AMO n ont le droit d imposer des tarifs aux particiens mart le Agoumi Cependant le pr sident du Coll ge nuance Ce processus de revalorisation des tarifs par la CNSS devra faire l objet d une campagne de communication pour expliquer aux m decins les avantages de cette proposition En
5. puisque tous les textes ne sont pas ce jour publi s Comment cette situation sera t elle trait e dans le projet de loi s interroge un op rateur du secteur qui ne manque pas de faire r f rence l avis donn par le Secr tariat g n ral du gouvernement en mai dernier ce sujet Le SGG la demande de la Primature avait en effet reconnu que le d lai de basculement n a pas encore commenc courir du fait de la non publication des deux textes manquants Ces deux d crets sont relatifs rappelons le l extension de la couverture maladie obligatoire aux parents de l assur et en deuxi me lieu au transfert des malades l tranger Le retard de publication est d pour le premier texte au fait que PANAM n a pas encore finalis l valuation de l impact financier de l extension Quant au transfert la liste des pathologies n cessitant un transfert n est toujours pas tablie Ce flou ne semble g ner outre mesure les compagnies d assurance car cela retarde le d part de 350 000 assur s et la perte d un chiffre d affaires de 2 milliards de dirhams au titre de l assurance maladie A B 30 septembre 2010 ECONO i ISTE EI Exclusif Assurances Contrat programme Le d tail Assurances obligatoires fiscalit proc dures d indemnisation Le chantier va mobiliser les principaux minist res La feuille de route du secteur des assurances engage de nom breu
6. Secteur des assurances Les accidents de la circulation constituent l essentiel des jugements rendus et non encore ex cut s par les compagnies d assurances A fin juin 2010 RMA Watanya Sanad et Wafa Assurance se retrouvent en t te des compag nies Le secteur des assurances maintient la cadence dans ex cution des jugements Le stock de dossiers des sinistres automobiles et des accidents du travail jug s et non encore ex cut s est un niveau normal 7 358 dossiers selon les donn es arr t es fin juin dernier Au cours de ces trois derni res ann es le rythme d ex cution des jugements s est acc l r sachant que les compagnies re oivent en moyenne 4 000 dossiers par mois Aujourd hui la situation est telle que le tribunal de premi re instance TPI de Casablanca ne convoque plus les assureurs des r unions sur ce sujet En fait la majorit des jugements concernant les compagnies d assurances sont concentr es sur cette juridiction Le TPI de Casablanca tant la seule instance comp tente pour traiter ces dossiers puisque les compagnies d assurances ont leurs si ges sociaux dans la m tropole Au 30 juin 2010 Zurich et Axa Assurance Maroc se retrouvent respectivement avec 165 et 319 jugements non ex cut s juste devant CNIA Essaada Cette compagnie compte 659 jugements non ex cut s Elle est suivie par Atlanta avec 671 jugements ainsi que la MATU et la CAT qui comptent respectivement 779 et 92
7. Justice Depuis toutes ces ann es ce chantier n a pas pu d marrer L ancien ministre Abdelouahad Radi a men plusieurs consultations avec les organisations professionnelles et les parlementaires Il a fini par remettre 17 projets de loi au Secr tariat g n ral du gouvernement Depuis son d part silence radio Le Premier ministre attend la copie de Mohamed Naciri entr au gouvernement d but janvier dernier Les lois lectorales Le Premier ministre comme les chefs des partis politiques sont d accord sur une chose la r forme des lois lectorales doit se faire l avance pour mieux pr parer les ch ances de 2012 Au menu refonte du code lectoral de la loi sur les partis d coupage Les dirigeants politiques veulent entamer les discussions avec le minist re de l Int rieur d s cet automne histoire d viter les avatars du pass Les lois lectorales ont toujours t adopt es dans la pr cipitation Mohamed CHAOUI 17 septembre 2010 ECONOMISTE Une documentation officielle pour les juristes Le Secr tariat g n ral du gouvernement vient de lancer une nouvelle publication La documentation juridique marocaine voir pages 5 et 6 Son premier num ro disponible l Imprimerie officielle a t d di une institution constitutionnelle r cemment cr e le Conseil conomique et social Le document contient la loi organique du 5 mars 2010 et le d cret du 1er juillet relatif l
8. d cid de temporiser en vue de rediscuter avec les organismes gestionnaires savoir la Caisse nationale de s curit sociale CNSS gestionnaire du syst me pour les salari s du priv et la Caisse nationale des organismes de pr voyance sociale CNOPS qui s occupe elle des salari s du public Ces derniers semblent jouer contre la montre Leurs contre propositions taient attendues depuis juillet dernier et ce n est que r cemment qu ils se sont prononc s La Cnops a oppos une fin de non recevoir la demande formul e par les m decins pour la r vision des tarifs de r f rence nationale mis en place en 2006 au moment du d marrage de l assurance maladie obligatoire Pour justifier son refus la caisse avance une fois de plus des raisons budg taires L quilibre de la caisse est menac et un d ficit devrait intervenir selon des pr visions internes confirm es par l Agence nationale de l assurance maladie ANAM d s 2013 En revanche la CNSS gestionnaire de l Amo pour les salari s du secteur priv accepte de revaloriser les tarifs de certains actes qu elle estime insuffisants apr s un premier bilan de la convention sign e avec les prestataires de soins en 2006 Elle propose une revalorisation progressive des tarifs de la consultation et de la r animation Pour la tarification de consultation chez le g n raliste et le sp cialiste la CNSS accepte de r pondre aux dol ances des m decins en portant
9. de 2 du PIB Pour l ann e en cours les dotations pr vues 14 milliards de DH ont t puis es au d but de l t Il faudra trouver 13 autres milliards de DH pour terminer l ann e En parall le Nizar Baraka compte largir le cercle des b n ficiaires de la politique de ciblage qui consiste accorder des aides frontales aux populations n cessiteuses Par ailleurs la privatisation revient sur le devant de la sc ne Le minist re des Finances compte introduire 8 de Maroc Telecom la Bourse des valeurs de Casablanca Le choix de la banque d affaires qui sera charg e de conduire le placement n est pas encore fait Selon le minist re des Finances il faudra trancher entre CFG et Upline Cette op ration devra r animer la Bourse de Casablanca Et on se demande si l introduction ne sera pas tendue d autres Bourses comme celle de Londres Il se dit dans les couloirs du minist re des Finances que le pr sident du directoire de Maroc Telecom Abdeslam Ahizoune aurait men une mission dans ce sens sur les bords de la Tamise Possible puisque l action Maroc Telecom est d j cot e la place de Paris Il est rappeler que cette 15 septembre 2010 op ration rapportera pr s de 8 milliards de DH dont la moiti ira au budget de l Etat L autre moiti sera vers e au Fonds Hassan Il pour le d veloppement conomique L autre dossier incontournable mais qui fait du surplace est la r forme de la
10. n ont toujours pas t publi s A moins que le gouvernement ne se rattrape d ici l En tout cas voil un sujet qui promet des rebondissements 22 septembre 2010 ECONO IMSTEQ Assurance maladie Trois ans pour basculer au r gime g n ral Enjeux les quilibres du r gime g r par la CNSS m Les assureurs sonn s par la d cision gouvernementale 2013 C est la date limite fix e aux entreprises sous le coup de l article 114 du Code de la couverture m dicale pour basculer au r gime g n ral Un projet d amendement dans ce sens sera discut lors du Conseil de gouvernement pr vu jeudi 23 septembre Et il faudra par la suite attendre sa validation par le Conseil des ministres et le Parlement En vertu de l article 114 de la loi sur la couverture m dicale la p riode transitoire accord e aux entreprises couvertes par les compagnies priv es pour basculer vers le r gime g n ral g r par la CNSS devait prendre fin en ao t dernier N anmoins cet article stipule que cette p riode est renouvelable sans pr ciser ni pour combien de temps ni combien de fois A c t de ce flou le secr tariat g n ral du gouvernement consult par la Primature avait d clar que la p riode transitoire de 5 ans n avait pas commenc puisque deux arr t s de la loi sur l AMO n taient pas encore publi s C est le cas par exemple de l extension de l AMO aux ascendants au cas o ils ne disposeraient pa
11. pouvait aller jusqu huit ans parfois Certes au cours des derni res ann es ce d lai a t ramen en moyenne trois ans les assureurs ayant entrepris un s rieux effort de diligence dans le traitement des dossiers mais le d lai est quand m me norme En troisi me lieu le projet introduit une uniformisation de la pension servie aux veuves des victimes d accidents du travail Dans la l gislation actuelle l indemnisation varie en fonction de l ge de la veuve Si celui ci d passe les 60 ans la veuve per oit 50 de la rente et elle touchera 30 de la rente si son ge est inf rieur 60 ans Le projet de r forme lui retient un seul taux le montant de l indemnisation des veuves sera fix 50 de la rente quel que soit son ge Notons par ailleurs que depuis mars dernier toutes les rentes per ues par les ayants droit et les victimes d accidents du travail survenus avant f vrier 2008 et 06 septembre 2010 dont le taux d incapacit d passe 10 feront l objet d une revalorisation Le coefficient de revalorisation va de 1 20 pour les AT survenus entre 2003 et 2007 304 64 pour les accidents datant de 1927 Les coefficients de revalorisation n avaient pas t modifi s depuis plusieurs ann es maintenant Statistiques Jusqu 60 000 AT par an BTP et manutention sont les plus touch s Selon les professionnels de l assurance le nombre annuel des accidents du travail varie de 55 000
12. sinistre survient Le mieux qui puisse arriver ce secteur c est que l aboutissement du contrat co ncide avec l entr e en vigueur d un autre chantier non moins important le code de la route ce titre plusieurs synergies sont d ores et d j identifi es comme celle de l articulation entre le bonus malus en assurance automobile et le permis points notamment Par ailleurs le secteur devait tout naturellement saisir cette occasion pour exiger le grand m nage pour certains champs d activit s qui se situent dans le prolongement de l assurance comme l expertise la m decine du travail l indemnisation judiciaire et qui restent tr s vuln rable la fraude Bien entendu dans cette trame il est question de AMO sujet pour lequel les pr occupations des assureurs sont fortes Non pas que le secteur soit visc ralement oppos au principe de l extension de la couverture m dicale Le march s inqui te plut t de l apr s p riode transitoire qui devra se traduire par un raccourcissement du portefeuille la seule partie 30 septembre 2010 compl mentaire L autre levier actionner est clair celui de la fiscalit pour encourager l pargne terrain de pr dilection de l activit d assurance C est un sujet pour lequel les choses n ont pas boug ces derni res ann es L aussi le march attend des concessions D autres pr occupations sont plus citoyennes car le secteur a des droits
13. tout cas cette situation ne pr dit pas une r solution aux probl mes opposant les praticiens l Anam et aux organismes gestionnaires de l AMO Les m decins sp cialistes comptent camper sur leur position Ils affirment qu ils ne c deront pas d un iota sur cinq revendications principales Et c est la condition sine qua non pour toute relance du processus de n gociation r p te t on l envi En clair le Coll ge r clame une remise des consultations 200 DH et la r vision des tarifs de la r animation Il r clame aussi la signature de deux conventions s par es avec l Anam La premi re avec les m decins et la deuxi me avec les cliniques Ce qui est galement b n fique pour les patients qui auront plus de visibilit sur leurs factures note My Sa d Afif secr taire g n ral du Coll ge Le paiement s par des honoraires m decins cliniques pour plus de clart fiscale fait galement partie des r clamations Enfin le syndicat demande la cr ation d un deuxi me secteur en plus de celui reposant sur la tarification nationale de r f rence qui sera conventionn mais avec des d passements des honoraires d clar s Sauf que ce secteur o l adh sion serait volontaire sera plafonn Ainsi les praticiens y adh rant devraient pr venir pr alablement les patients en affichant clairement cette inscription dans les cabinets Arbitrage LA convention de l assurance maladie obl
14. 2 dossiers non encore r gl s RMA Watanya avec 1 447 jugements Sanad avec 1 318 et Wafa Assurance avec 1 078 ferment la marche L essentiel des jugements concerne la sinistralit automobile accidents de la circulation avec 5 693 dossiers V ritable fl au les accidents de la circulation sont toujours en augmentation A lui seul le mois de mai 2010 a enregistr 6 244 accidents un chiffre en augmentation de 12 par rapport la m me p riode qu en 2009 Ces accidents ont fait 297 morts 928 bless s graves et 7 822 bless s l gers L entr e en vigueur le 1er octobre du nouveau Code de la route devrait permettre de juguler le niveau de la sinistralit Le code pr voit de nombreux dispositifs en termes de contr les de formation des conducteurs ainsi que le permis point qui constitue un outil p dagogique Dans l accident du travail 1 665 jugements rendus n ont pas t encore ex cut s L aussi des changements sont pr vus Le projet de loi sur les accidents du travail vient d ailleurs de d passer le cap du Conseil de gouvernement Une des modifications de taille est la mise en place de la proc dure de conciliation Celle ci deviendra la r gle et le recours la justice sera l exception puisque la saisie des tribunaux devra constituer ultime option Du coup le nombre de dossiers qui n cessiteraient un jugement serait r duit Attendue par le secteur des assurances cette proc dure de conciliation g n r
15. 2 fois pour la CMR 2 5 fois pour le RCAR et 3 fois pour la CNSS Quant aux propositions de sortie de crise formul es par le cabinet Actuaria elles envisagent de porter les taux de contribution des niveaux plus lev s qui seraient autour de 40 pour la CMR Mais si l on veut maintenir le taux de 20 il va falloir trouver un financement de l ordre de 450 milliards de DH int gr dans la dette publique et qui devrait ainsi presque doubler l occasion souligne Cheddadi L autre piste consiste trouver des solutions param triques pour combler le d ficit tout en limitant le taux de cotisation acceptable Cette solution a t construite sur des principes tels que l int gration de la 14 septembre 2010 dynamique d mographique circonstancielle Actuellement la population est suffisamment jeune avec des perspectives de contributions sur le long terme note le pr sident de la CIMR Aux yeux de Sa d Ahmidouch DG de la CNSS le syst me propos par le cabinet qui est celui des cotisations d finies n existe pas au Maroc Dans de nombreux pays l on a mix le syst me de cotisations d finies celui des prestations d finies Ce qui est rassurant pour les assur s Et d ajouter il appartient donc la commission technique d laborer une solution qui s adapte au contexte marocain Pour le DG de la CNSS si les conclusions du cabinet Acturia sont int ressantes sur certains volets elles ne le
16. F d ration Marocaine des Soci t s d Assurances et de R assurance REVUE DE PRESSE Septembre 2010 Num ro 14 Table des Mati res Traitement et indemnisations des accidents du travail nouveau mode d emploi 3 Hausse des tarifs des m decins la CNSS dit oui la CNOPS refuse cat goriquement 5 Sinistres automobile Plus de c l rit dans l ex cution des jugements 6 Code de la route Le test du 1er octobre ssssssssossssesssesssssssesecccsssssosossssssessssssse 7 Retraites La rengaine des d bats sessecsecsecsecsecsecoecsecoecsecoecoecoecsecoecsecoeccecoeceee 8 AMO Plus de 1 500 m decins sp cialistes d conventionn s ss 10 Ramed budget compensation Les dossiers chauds de la rentr e 11 Une documentation officielle pour les juristes ses 13 Wafa Assurance se met aux contrats par unit de comptes essessecsecsecsecoecsecoecsecoeoo 14 AMO Trois ans seulement pour basculer vers le r gime CNSS ss 15 Assurance maladie Trois ans pour basculer au r gime g n ral 16 Zurich Assurances Nouveau membre du comit ex cutif score 17 La r trait 69 ANS sersosenasenneranertennn anmeanetemaaneanmnaneedesensdin reatenan 18 Les salari s du priv basculeront obligatoirement vers l Amo d s janvier 2013 19 Exclusif Assurances Contrat programme Le d tail ses 20
17. Taux de couverture des 12 engagements par les r serves Dates d apparition 2012 des premiers d ficits Dates d puisement des r serves Taux de cotisation garantissant l quilibre Samce DAPS 112 495 63 802 49 28 2021 us 2049 2037 2 46 149 2 Pannai les mesures phares prises pour absorber le d ficit au sein de la COM R fqure le report de lage de d part la retraite 62 ans La Caisse est gale ment favorable Faugmentation des taux de cotisation de 4 points en 2 tapes 20171 et 2012 Plus des trois quarts des travailleurs ne b n ficient pas de filet social D s 2012 les caisses de retraite commenceront afficher des d ficits Malgr cette situation rien n a encore t entrepris Les travaux de la commission technique des retraites n avancent pas Ce qui laisse la porte ouverte toutes sortes de sp culations sur ces r gimes A tel point que Jamal Bellahrach pr sident de la commission sociale la CGEM se demande si l on ne va pas attendre les prochaines lections de 2012 pour entamer la r forme C tait lors d un d bat sur l avenir des retraites organis par l Agef et la CGEM Pour faire face cette situation d ficitaire un cabinet d tudes Actuaria a t engag afin de proposer des scenarii de sortie de cette crise cf www leconomiste com Pour Khalid Cheddadi pr sident de la Caisse interprofessionnelle marocaine des retraites CIMR la r fo
18. application des articels 11 et 12 de la loi Un d cret qui rappelons le a suscit un proc s toujours en cours et un d bat juridique houleux sur la repr sentativit syndicale voir notre dition du 6 septembre 2010 21 septembre 2010 ECONOMISTE Wafa Assurance se met aux contrats par unit de comptes La compagnie d assurance envisage de lancer avant fin 2010 des contrats par unit de comptes Contrairement aux pro duits d pargne classiques ces contrats sont adoss s partiellement des actifs bour siers Ce qui du coup suppose une prise de risque Selon le management ces contrats cibleront en premier lieu des clients avertis 21 septembre 2010 ECONOMISTEO AMO Trois ans seulement pour basculer vers le r gime CNSS Amis lecteurs si vous disposez d une assurance maladie dans le priv alors pr parez vous basculer dans le r gime obligatoire de la CNSS dans trois ans En effet c est ce qui est pr vu travers l amendement de l article 114 inscrit au Conseil de gouvernement de cette semaine Lequel amendement met fin en principe au suspense de la p riode transitoire En r alit le risque de confusion n est pas enti rement lev puisque selon cet article les entreprises peuvent continuer proposer leurs employ s des assurances priv es pendant 5 ans compter de la date de publication des d crets r glementaires accompagnant la loi Seul b mol deux d crets
19. en livrant des pensions jug es g n reuses Selon nos informations l on pourrait se diriger vers un amendement des textes r gissant les trois r gimes que sont la CMR la CNSS et le RCAR Les modifications concerneraient alors les cotisations l ge de d part et le capital de r f rence le montant de la liquidation Tout doit se faire d ici la fin de l ann e Volont politique POUR faire aboutir ce chantier il est imp ratif de faire preuve d une bonne dose de volont politique Aujourd hui la balle est dans le camp du Premier ministre La commission technique de la r forme des retraites dont le secr tariat est assur par la Direction des assurances et de la pr voyance sociale du minist re des Finances a termin son travail Celui ci doit tre valid par la commission nationale que pr side le Premier ministre Une commission qui ne s est jamais r unie cause de l absence de consensus Le ministre des Finances fera t il le forcing pour faire aboutir une r forme qui va jusqu en 2016 Mohamed CHAOUI 27 septembre 2010 LA VI Les salari s du priv basculeront obligatoirement vers l Amo d s janvier 2013 Le gouvernement coupe la poire en deux La reconduction du d lai transitoire sera de deux trois ans compter de janvier 2010 au lieu des 5 ans demand s par les assureurs Ces derniers mettent en avant des d crets non publi s Finalement les assureurs priv s n auron
20. ent de l article 114 permettra de r gler le probl me des quilibres du r gime AMO g r par la CNSS Surtout qu avec la g n ralisation aux soins ambulatoires en f vrier la Caisse s attend voir les d ficits point s d s 2013 Une tude actuarielle men e par l Agence nationale de l assurance maladie ANAM a analys l impact d un report de l article 114 sur les quilibres du r gime Les r sultats ont relev que le basculement devrait s effectuer partir de 2012 une ann e qui co ncide avec les lections l gislatives Du coup le gouvernement a opt pour une rallonge d une ann e suppl mentaire Compl mentaire Avant m me le d marrage de l AMO les compagnies d assurances devaient mettre en place une offre de couverture compl mentaire Mais jusque l seules quelques compagnies offrent ces produits Un retard justifi par la n cessit de suivre l volution de l AMO avant de passer l action Mais avec cette nouvelle donne le secteur se trouve dans l obligation de mettre le paquet par rapport la compl mentaire Khadija MASMOUDI 22 septembre 2010 ECONOMISTE Zurich Assurances Nouveau membre du comit ex cutif Le conseil d administration de Zurich Assurances Maroc vient de nommer Abderrahim Boumahdi directeur du p le Op rations En cette qualit Boumahdi supervisera les entit s agences courtage et bancassurance marketing Il devient par la m me occasion
21. era un gain de temps et d argent La compagnie d assurances devant pr senter une offre d indemnit dans un d lai de deux mois Quant la victime de l accident du travail elle sera tenue de rendre sa d cision dans un laps de temps de 30 jours K M 10 septembre 2010 ECONO ISTE E A Code de la route Le test du 1er octobre Port de brassards menaces de gr ves lobbying annonc s a Les limites de la com Plus que 20 jours nous s parent de l entr e en vigueur du nouveau code de la route Du coup lapplication de ce code devient le sujet de pr dilection des Marocains Professionnels du transport de marchandises taxis entreprises loueurs automobilistes particuliers Tous les usagers de la route sont concern s Une situation qui nourrit des supputations surdimensionn es En attendant le 1er octobre des syndicats de transporteurs brandissent des menaces de gr ves perl es et de port de brassards voir encadr La corporation des taxis met aussi des messages confus sur fond de contestations et de repr sailles C est dire que le lobbying bat son plein aupr s de la communaut des routiers et des taxis Autre particularit la veille de l application du nouveau code les automobilistes et autres usagers de la route se posent beaucoup de questions sur l applicabilit du nouveau code et sa coh rence avec les sp cificit s de la soci t marocaine les mentalit s l tat des routes
22. esse les propositions d indemnisation faites par l assureur la victime ou ses ayants droit dans un d lai de 60 jours apr s r ception du certificat de reprise du travail ou du certificat de d c s de la victime Celle ci ou ses ayants droit dispose d un d lai de 30 jours pour se prononcer sur les propositions En cas d acceptation de l indemnisation propos e par la compagnie d assurance un accord de conciliation est sign par les deux parties Cet accord est d finitif et ne peut selon l article 133 du projet faire l objet d un quelconque recours judiciaire Le r glement amiable vitera le recours syst matique aux tribunaux pour trancher La proc dure judiciaire demeure le dernier recours en cas d chec du r glement amiable Techniquement la conciliation amiable all ge selon les assureurs le traitement et la liquidation des AT Un d lai qui sera fortement r duit puisque la conciliation selon le projet de r forme se fera sur une dur e ne d passant pas trois mois Il faut rappeler que la l gislation actuelle impose syst matiquement le recours une proc dure devant le tribunal ce qui donne lieu d abord une multitude d expertises celle fournie par la victime celle contradictoire demand e par lassurance et enfin celle qui pourrait tre exig e par le juge en cas de d saccord trop important entre assur s et assureurs R sultat de cette d marche un processus d indemnisation qui
23. igatoire stipule qu en l absence d un accord les parties doivent recourir larbitrage de la ministre de la Sant Le d lai pour trouver un terrain d entente a expir le 17 juillet dernier La ministre tente d avoir un consensus qui arrange l ensemble des parties explique le pr sident du Coll ge syndical Quant au projet de texte relatif l organisation du Conseil national de l Ordre des m decins il est d pos au sein du conseil Selon le coll ge syndical des m decins sp cialistes priv s ce projet devrait atterrir avant la rentr e parlementaire chez la tutelle En attendant ce retard d cr dibilise les structures r gionales du Conseil de l Ordre et cr e une confusion au niveau de leur gestion affirme Sa d Agoumi pr sident du Coll ge Jalal BAAZI 15 septembre 2010 ECONO ISTE E A Ramed budget compensation Les dossiers chauds de la rentr e m Cession de 8 de Maroc Telecom en Bourse La r forme de Justice tr s attendue Le traitement des retraites l ordre du jour Plusieurs dossiers chauds sont actuellement sur le bureau du Premier ministre attendant son arbitrage Celui relatif la r forme des retraites en fait partie Jusqu ici le gouvernement n a pas fait preuve de vigueur dans son traitement Pourtant ce ne sont pas les mises en garde sur la faillite annonc e des r gimes qui ont fait d faut Et comme la commission nationale qui se penche sur
24. la question des retraites n est pas arriv e une solution consensuelle le gouvernement n exclut pas de mettre dans le pipe un projet de r forme fixant l ge du d part la retraite 62 ans C est du moins ce qu avait recommand le conseil d administration de la Caisse marocaine des retraites lors de sa derni re r union cf www leconomiste com C est dans ce sens qu un projet de r forme pourrait accompagner la loi de Finances affirme un responsable au minist re des Finances L autre dossier important sur le bureau du Premier ministre concerne le Ramed le r gime de couverture m dicale pour les indigents L exp rience pilote dans la r gion Azilal s est av r e concluante il reste g n raliser ce syst me pour l ensemble du territoire Annonc pour le d but de cette ann e puis report juillet dernier le dossier n a pas boug Pourtant il concerne la couverture sociale de plus de 8 5 millions d indigents Mais il semble que les minist res de la Sant et de l Int rieur ont enfin d cid de reprendre langue pour examiner les modalit s de mise en uvre de cette g n ralisation La loi de Finances pour l ann e prochaine sera galement un moment fort Actuellement au stade des arbitrages Salaheddine Mezouar devra boucler son projet assez rapidement pour qu il puisse le programmer pour un prochain conseil de gouvernement D ailleurs il faudra au moins trois r unions du gouvernemen
25. le tarif 120 DH pour les g n ralistes et 200 DH pour les sp cialistes Cette hausse sera fera explique t on la CNSS en deux temps une premi re la CNSS dit oui la CNOPS refuse augmentation imm diate de 50 du global pr vu et dans dix huit mois le reliquat Les m decins refusent la progressivit de la hausse propos e par la CNSS L octroi du deuxi me pallier de la revalorisation est conditionn par une am lioration du niveau de prescription des g n riques Selon les premi res estimations le g n rique devrait durant la p riode de transition repr senter 80 des prescriptions de m dicaments d faut la CNSS n accordera pas la deuxi me hausse des tarifs Pour les m decins cette d marche rel ve tout simplement du chantage Ils s y opposent et souhaitent avoir une revalorisation totale en une seule fois La CNSS qui a toujours et ceci depuis le d marrage de l Amo fonctionn selon le principe de la progressivit n est pas pr s de revoir sa position En effet il est rappeler que la Caisse nationale de s curit sociale a proc d depuis 2006 des r am nagements progressifs de son r gime de couverture de base On notera ce titre l extension progressive de la couverture aux pensionn s ayant un revenu de 500 DH et plus en 2007 et aux retrait s ayant une pension inf rieure 500 DH partir de juin 2010 La progressivit a galement jou dans l am lioration du pa
26. mais aussi des obligations IL peut mieux faire dans deux domaines Le droit l information des assur s et le droit tout court dans une d marche qui pourrait ressembler par exemple celle du m diateur bancaire Mieux coordonner l change d information et de statistique aussi car il aurait t regrettable de ne pas exploiter l important gisement dont dispose la FMSAR F d ration marocaine des soci t s d assurances et de r assurance Il y a enfin le volet contr le interne et prudentiel que les deux parties march et gouvernement ne pouvaient occulter Khadija MASMOUDI
27. membre du comit ex cutif de la compagnie Boumahdi est ing nieur de formation EMI Il tait pr c demment la t te de la direction cour 24 septembre 2010 ECONOMSTE La retraite 65 ans Un texte accompagnera la loi de Finances pour 2011 Une hausse des cotisations de 6 points sur trois ans m Le calcul des pensions selon la moyenne des 8 derni res ann es de travail NOUVEAU rebondissement dans le dossier des retraites Le minist re des Finances met les derni res touches un projet de loi de r forme qui accompagnera la loi de Finances pour 2011 Initialement con u comme une bou e de sauvetage pour la Caisse marocaine des retraites CMR le texte s il est adopt lors de la session d automne du Parlement s appliquera aussi la CNSS et au RCAR Ce projet est destin traiter en toute urgence le probl me des retraites avant la grande r forme pr vue en 2016 A cet horizon il s agira d instaurer un r gime de base pour tout le Maroc avec une retraite compl mentaire obligatoire En attendant ce grand jour l urgence est de traiter la CMR Si rien n est fait la Caisse publique conna tra le d s quilibre financier partir de fin 2011 cf www leconomiste com D s cette date les caisses commenceront afficher des d ficits qui permettront plus de couvrir les pensions La r forme devrait donner un r pit de 7 ans la CMR indique une source proche du dossier L architectu
28. nier de soins La prise en charge a commenc par les pathologies lourdes et co teuses avant d tre largie en f vrier 2010 aux soins ambulatoires Et enfin on retiendra que le r am nagement du taux de remboursement qui est pass de 70 100 en mai 2008 pour les ALD s est aussi effectu progressivement La progressivit semble tre le meilleur moyen pour la CNSS de ne pas trop chambouler son quilibre financier menac par un d ficit d s 2011 Contournera t elle donc ce principe La r ponse est n gative car dit on la caisse le r gime est nouveau et l on ne peut s aventurer tout donner d s le d part Il faut aller par tape de mani re pr server la viabilit de l Amo Les contraintes budg taires des deux gestionnaires p sent lourd dans les n gociations pour la r vision de la tarification nationale de r f rence Yasmina Baddou sera t elle forc e de faire un arbitrage comme la loi lui en donne la latitude L issue de ces n gociations para t encore loin sachant que la ministre pr voit une autre rencontre avec les organismes gestionnaires avant de se r unir de nouveau avec les m decins A B 09 septembre 2010 ECONO ISTEQ Sinistres automobile Plus de c l rit dans l ex cution des jugements La tendance est amorc e depuis deux ans 7 360 jugements en instance d ex cution fin juin Jugements en instance d ex cution fin juin 2010 Source
29. que et qui focalise plus le conducteur professionnel alors que le code s adresse l ensemble de la population Du coup les incompr hensions persistent Or la campagne devrait insister sur la port e de la loi les enjeux avec des efforts de vulgarisation et d illustration Et c est l unique moyen de mettre fin aux rumeurs les plus infond es sur les peines privatives les montants des amendes la responsabilit du conducteur L enjeu final est de r duire consid rablement le nombre d accidents de la circulation Pour rappel le Maroc est parmi les pays qui enregistrent les plus forts taux de sinistralit avec une moyenne de plus de 11 morts par jour En 2009 pr s de 4 000 personnes ont t tu es sur les routes soit une hausse de 6 45 par rapport 2008 Brassard Une lev e de boucliers est attendue apr s Ramadan C est du moins ce qu annoncent plusieurs syndicats de transporteurs Pour commencer l Union nationale des f d rations des chauffeurs de poids lourds et des professionnels au Maroc a appel il y a une semaine ses membres porter le brassard en guise de contestation du nouveau code A l origine de ce mouvement des revendications d ordre social 14 septembre 2010 ECONO ISTEQ Retraites La rengaine des d bats Faible taux de couverture et toujours pas de r forme Des conclusions du cabinet Actuaria contest es Engagements implicites en milliards de DH
30. rande importance dans la mesure o le l gislateur veut l harmoniser avec les dispositions pr vues dans d autres textes en l occurrence le code de proc dure civile le code du travail le code des assurances et le code de la famille Ainsi pour ce qui est de la forme les proc dures de d claration de l accident du travail et de liquidation de la rente d invalidit seront simplifi es La proc dure de d claration est r gie par les articles 14 18 Le texte pr voit en substance que la victime ou ses ayants droit doit faire la d claration l employeur le jour m me de l accident ou au plus tard dans les 48 heures qui suivent De son c t l employeur doit informer son assureur dans les cinq jours qui suivent l accident Cette d claration peut tre directement d pos e la compagnie ou bien transmise par lettre recommand e Elle doit tre accompagn e d une copie du certificat m dical et du proc s verbal de la police judiciaire De m me l employeur est tenu d en informer la d l gation r gionale du travail dans un d lai de cinq jours apr s la d claration faite la compagnie d assurance La proc dure de conciliation ne pourra pas faire l objet d un recours judiciaire Le deuxi me apport important du projet concerne le r glement l amiable des accidents du travail Dans les articles 132 138 le projet pr voit dans une premi re tape que l assureur de l employeur adr
31. re du projet pr voit une augmentation des cotisations de 6 points raison de deux points par an d ici 2013 un point pris en charge par le fonctionnaire l autre par l Etat Selon nos informations les syndicats seraient d accord sur le principe de la hausse des cotisations pour la CMR mais condition que l Etat supporte les deux tiers et les fonctionnaires un tiers L autre condition est que ce surplus de cotisations s effectue sous forme d augmentation des salaires dans le cadre du dialogue social L ge devra galement bouger On ne parle plus de la retraite des fonctionnaires 62 ans comme propos s par le conseil d administration de la CMR lors de sa session du printemps dernier Les syndicats n en veulent plus puisqu elle n engage que le CA de la Caisse Il est d sormais question de 65 ans optionnelle En d autres termes cette disposition sera assortie d un accord pr alable en l Administration ou de l employeur et le salari Il est pr ciser que cette hausse de l ge de d part la retraite va soulager des cat gories qui n ont pas termin les 3 240 jours travaill s seuil obligatoire pour pr tendre la retraite L autre proposition phare du projet de loi concerne la liquidation des pensions pour les fonctionnaires Celle ci ne se fera plus sur le dernier salaire mais sur la moyenne des 8 derni res ann es d activit Dans cette affaire de liquidation seule la CMR faisait exception
32. rme des retraites doit respecter certains principes dont celui de la p rennit du syst me les droits acquis des salari s et la sauvegarde de leur pouvoir d achat Aujourd hui le d ficit est tel que dans le secteur priv le p rim tre d emprise naturelle du r gime de base la CNSS n est pas enti rement rempli Une situation attribu e principalement la non affiliation de plusieurs employeurs au r gime alors que ce dernier est obligatoire Cette situation s explique galement par le nombre important d employeurs qui malgr qu ils soient affili s au r gime ne versent pas les cotisations D o le faible taux de couverture estim pr s de 25 au Maroc Des principales conclusions du cabinet il ressort que la dette implicite des caisses de retraite avoisinait les 1 200 milliards de DH en 2007 plus pr cis ment 1 187 milliards de DH Soit pr s de deux fois le PIB 170 du PIB Du coup une fois les contributions ne suffiront plus payer les retraites l on se rabattra logiquement sur les r serves Or ces derni res s puiseront en 2019 pour la CMR en 2049 pour le RCAR en 2037 pour la CNSS Pour la CIMR les bilans actuariels r alis s depuis 2003 montrent que le r gime est p renne au del de 60 ans Autre indicateur de l tat de sant des r gimes de retraite le rapport de la valeur actualis e des prestations sur les contributions cotisation paiement Ce rapport est de
33. s d une couverture Aujourd hui le changement pr vu prend de court patronat et assureurs D un c t les assur s des entreprises qui se sont accroch s l article 114 craignent de perdre les avantages d une couverture priv e qui malgr tout fonctionne bien La CNSS est elle pr te garantir une qualit de prestations et des d lais de remboursements courts aux assur s C est une question de dimensionnement des structures et des ressources rel ve Jamal Belahrach pr sident de la Commission emploi et relations sociales de la CGEM Les assur s craignent aussi la baisse du niveau de remboursement surtout que l AMO ne tient pas compte des frais r ellement engag s pour les soins mais rembourse sur la base d une grille de r f rence d connect e de la r alit du march De l autre les compagnies d assurances tablaient sur la reconduction de la p riode transitoire de 5 ans D ailleurs le projet de contrat programme du secteur qui devait tre sign la semaine derni re la Primature pr voyait cette disposition Nous ne comprenons rien ce double langage temp te un assureur Pour le secteur des assurances l enjeu est surtout financier Le basculement de pr s de 350 000 assur s sans compter les ayants droit entra nera la perte de primes de 2 milliards de DH par an au titre de la branche maladie Ils pourront n anmoins offrir une couverture compl mentaire L amendem
34. sont pas sur d autres C t syndicats l on se dit toujours contre le r quilibrage du syst me aux d pens des acquis des salari s L UMT maintient sa position il est inconcevable de relever l ge des retraites pour faire face au d ficit R gime par r partition Le r gime de retraite est g r par r partition l exception de celui du RCAR g r la fois par capitalisation et par r partition Dans ce syst me de retraite les cotisations vers es par les actifs au titre de l assurance vieillesse sont imm diatement utilis es pour les pensions Ce syst me repose ainsi sur une solidarit entre les g n rations des affili s et sa p rennit financi re est tributaire du rapport entre le nombre de cotisants et celui des retrait s Th oriquement ce r gime n a pas besoin de constituer des r serves Or en pratique les besoins en r serves sont manifestes explique Khalid Cheddadi pr sident de la CIMR Cette r serve repr sente 12 des engagements de la CMR 4 la CNSS 28 la CIMR Pour le RCAR la r serve quivaut 80 des engagements J B 15 septembre 2010 ECONO ISTE E A AMO Plus de 1 500 m decins sp cialistes d conventionn s Ils demandent la revalorisation des tarifs m La Cnops refuse et la CNSS fait une proposition Seule issue l arbitrage de la ministre de la Sant PLUS de 1 550 m decins sp cialistes priv s ont manifest par
35. sur s aujourd hui couverts chez le priv doit pr parer ses structures et son syst me d information ce changement Ce projet de loi pr sent par le minist re de la sant tait rappelons le tr s attendu puisqu en mai dernier lorsque la Primature a d cid de surseoir au basculement des entreprises priv es vers Amo pr vu en ao t le d lai n avait pas t pr cis Le projet de loi rectificatif doit bien entendu passer l tape de validation du Conseil des ministres et du Parlement ce qui ne devrait pas poser de probl mes les discussions ayant d j t entam es ce sujet avec les parlementaires Reste que la probl matique de la transition n est que partiellement r solue dans la mesure o l article 114 stipule que la premi re p riode transitoire qui vient de s achever n est entam e qu apr s la publication des textes d application de la loi 65 00 et que deux d crets n ont toujours pas vu le jour argument qui a d ailleurs t brandi par les assureurs priv s maintes fois Quand le SGG donnait raison aux assureurs priv s Contact s au t l phone par La Vie co plusieurs d entre eux restent sur leurs positions Malgr le projet de loi rectifiant l article 114 des zones d ombre subsistent encore estiment ils Il faut que le projet de rectification apporte une solution claire car pour nous la premi re p riode transitoire de cinq ans n a pas encore commenc
36. t avant de l inscrire l ordre du jour d un Conseil des ministres En tout cas le d lai r glementaire du d p t du projet au Parlement est fix au 20 octobre prochain soit plus d une semaine apr s l ouverture de la session d automne par le Souverain Parall lement ce chantier le ministre met les derni res touches la r forme de la loi organique des finances Apr s une r union interminist rielle le projet sera adress au Secr tariat g n ral du gouvernement En attendant il apporte plusieurs innovations dans le sens o il prendrait mod le sur le mode de gouvernance des entreprises L objectif est de rendre plus efficace et plus performante l action publique orient e vers la culture de r sultats Cette d marche qui mettrait la performance au c ur de la r forme du budget largirait le p rim tre d action du Parlement en lui accordant plus d attributions De son c t la Caisse de compensation est un v ritable boulet au pied du gouvernement Sa r forme a t annonc e plusieurs reprises depuis la formation de ce gouvernement Mais sans grand r sultat Va t il r former la Caisse la veille des lections l gislatives de 2012 On le saura dans les semaines venir En tout cas les propositions de Nizar Baraka ministre des Affaires conomiques et g n rales sont attendues De prime bord elles abondent dans le sens de la limitation des d penses de compensation au plafond
37. t eu gain de cause qu moiti Alors que le Premier ministre a valid au d but de l t le principe d un d lai suppl mentaire avant le basculement des salari s assur s chez le priv vers le r gime de l Assurance maladie obligatoire Amo la d cision qui devait tre ent rin e sur le plan l gal coupe la poire en deux Les assureurs demandaient cinq ann es suppl mentaires alors que les organismes gestionnaires de l Amo eux comptaient sur les 350 000 salari s qui viendraient renforcer la base de leurs cotisants Le basculement vers l Amo se fera ainsi le 1er janvier 2013 Jeudi 23 septembre Yasmina Baddou devait pr senter en Conseil de gouvernement le projet de texte rectificatif de l article 114 de la loi 65 00 l Amo Cet amendement prolonge donc jusqu fin d cembre 2012 la p riode transitoire accord e par la loi aux assur s avant l obligation de passer au r gime de base Il est noter qu au cours des derniers mois l Agence nationale de l assurance maladie avait propos de prolonger ce d lai de deux ans seulement compter de janvier 2010 mais sur propositions des minist res de l emploi et de la sant il a t d cid d ajouter une ann e suppl mentaire Ceci en vue d accorder plus de temps aux assureurs priv s pour se positionner et lancer des produits compl mentaires ad quats mais pas seulement car m me la CNSS qui devrait accueillir La quasi majorit des 350 000 as
38. x d partements minist riels L application de ces mesures doit en principe permettre au march de doubler son chiffre d affaires dans un d lai de 5 ans LES grands moyens pour les assurances travers le projet du contrat programme dont nous vous pr sentons aujourd hui le d tail en exclusivit ce n est pas seulement la sant financi re du secteur mais de l conomie tout enti re qui est en jeu L assurance au cas o l on oublierait reste le principal moteur de l pargne institutionnelle l activit p se pr s de 20 milliards de DH de CA en 2009 plus de 90 milliards de DH de provisions techniques et plus de 91 milliards de DH de placements net affect s Le principe du contrat programme 2010 2015 en lui m me aura le m rite de donner plus de visibilit ce march il faut le reconna tre pas toujours appr ci sa juste valeur La particularit de ce chantier et c est d ailleurs ce qui explique son long processus de maturation c est qu il est transversal et implique pratiquement l ensemble des minist res Economie et Finances Sant Justice Habitat Equipement Emploi Certaines mesures doivent permettre aux compagnies d assurances d investir de nouveaux gisements de croissance et en m me temps tendre ou rendre obligatoire la couverture pour certaines garanties dont la population ne per oit pas toujours l int r t ou seulement et c est alors trop tard lorsque le
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