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RÉDUIRE LE DÉFICIT DE TRAVAIL DÉCENT

1. 23 Planifier l acc s aux biens et aux services de base 23 Attribution de march s au niveau des communaut s locales renforcer les capacit s des communaut s ccccccceeeessesssstseeeeeeeeeess 24 Steps on how to implement community Contracts 25 Am lioration int gr e des conditions de vie et de travail dans les ZONES Urbains is ea EEN 26 IA Ex cution de travaux d infrastructure par le secteur priv et questions relatives l emploi et au ravail is 26 Le secteur priv de petite envergure de l informel au formel 27 Mettre en uvre la recommandation n 189 de l OIT Les enseignements tir s et la suite donner Possibilit s d emploi pour les travailleurs qualifi s et non qualifi s La population rurale dec gege Re GE E Mettre en place des conditions de travail d centes pour les pauvres et les populations non organis es ii Offrir une protection sociale aux plus exclus Un revenu lorsque le besoin s en fait le plus sentir Autres moyens de mettre en place la plateforme de droits POMC AN CONTAIN EE Promouvoir le dialogue social et la bonne gestion des affaires publiques au service de Tem PIO ae Le dialogue social pour int gr
2. R DUIRE EE DEFICIT D DE TRAVAIL S SA 2 4 DANS CR SECTEURS DE NFR ET DE LA SS BC om 1 et T propositions du Programme Fe St 0 j d investissement haute ES H LZ I 8 lt 3 intensit de main d uvre w ANU om PROGRAMM DN INY 4 BA HAR wie P 1 0 d WM N D UVR e me EELER Ay mW WT Ze Ai 9 e 0 f 0 3 d AA 5 _ M 5 e 7 P 5 l 1 x Le J x 1 REDUIRE LE DEFICIT DE TRAVAIL DECENT DANS LES SECTEURS DE L INFRASTRUCTURE ET DE LA CONSTRUCTION L exp rience et les propositions du Programme d investissement a haute intensit de main d uvre HIMO du BIT Copyright Organisation internationale du Travail 2004 Les publications du Bureau international du Travail jouissent de la protection du droit d auteur en vertu du protocole n 2 annexe a la Convention universelle pour la protection du droit d auteur Toutefois de courts passages pourront tre reproduits sans autorisation la condition que leur source soit d ment mentionn e Toute demande d autorisation de reproduction ou de traduction devra tre adress e au Bureau des publications Droits et licences Bureau international du Travail CH 1211 Gen ve 22 Suisse Ces demandes seront toujours les bienvenues R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction L exp rience et les propositions du Programme d investiss
3. etc mais Le projet de guide Programmes haute intensit de main d uvre politiques et pratiques du travail a t examin dans le cadre d une r union tripartite r gionale en Afrique orientale Kampala octobre 1997 cette occasion le statut temporaire de nombreux travailleurs de ces programmes a t reconnu et il a t sugg r qu il fallait des organisations tant professionnelles que communautaires dans le secteur fond sur la main d oeuvre chacune servant des objectifs diff rents mais compl mentaires aucun ce jour n a pris contact avec les travailleurs temporaires pour leur proposer de devenir membres et c est le syst me d attribution des march s qui fixe jusqu ici le cadre des droits fondamentaux des travailleurs et les autres conditions de travail Toutefois pour garantir une application effective de ces droits et de conditions de travail d centes il est indispensable de d ployer des efforts en vue de mieux organiser la main d uvre salari e S agissant de l organisation des travailleurs employ s dans le cadre des programmes haute intensit de main d uvre les organisations base communautaire se sont av r es efficaces Par leur interm diaire le programme HIMO a pu transf rer un ventail de comp tences aux pauvres des zones rurales et urbaines 36 OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction IL 8 Promouvo
4. y a t il du travail accomplir dans les pays en d veloppement Les besoins m me les besoins fondamentaux tant normes la r ponse est qu il y en a certainement Denr es alimentaires eau non pollu e habitat d cent transports lectricit ducation h pitaux et centres de soins irrigation conservation des sols et pr servation de l environnement drainage et eaux us es autant d l ments qui n cessitent la construction et l entretien d infrastructures et des services connexes La deuxi me question est la suivante y a t il des emplois permettant aux individus de faire ce travail pour un salaire qui leur assure une vie correcte et dans des conditions d centes Le paradoxe est qu il n y en a pas Les personnes qui pourraient faire le travail et en b n ficier passent de longues heures chaque jour vendre des v tements usag s et des objets en plastique dans l attente de quelques semaines de travail a et l R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT s 41 Pour autres informations veuillez contacter Programme d investissement haute intensit de main d uvre HIMO M Bureau international du Travail 4 route des Morillons CH 1211 Gen ve 22 Suisse Tel 41 22 799 8630 Fax 41 22 799 8422 Email EllP ilo org
5. en leur absence SR s attachera simultan ment cr er des emplois et du travail d cent Les entreprises fond es sur la main d uvre sont form es aux questions relatives la gestion de la main d uvre y compris les conditions d embauche la r mun ration et la s curit de la main d uvre L introduction de ces clauses de gestion de la main d uvre dans les documents contractuels offre un exemple concret de la mani re de mettre en pratique l Agenda pour le travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction 14 Parce que la cr ation d emplois indirects n est pas prise en compte dans ces chiffres voir la section 1 6 qui pr c de Lu gt lt 0 gt lt Lu Lu a m gt 0 Li LL R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT 17 ll 1 Impact socio conomique des choix de technologies dans l investissement public La technologie n a pas de responsabilit s sociales mais les d cideurs et leurs partenaires sociaux en ont Ils ont la responsabilit de mettre en vidence les liens entre la technologie et ses dimensions sociales et de guider la technologie d une fa on qui tire le meilleur parti de ses avantages pour la soci t Par exemple la base des progr s extraordinaires dans le domaine de la sant et de l esp rance de vie qui ont t accomplis dans le monde entier au cours de
6. Il est essentiel de faire participer les organisations d employeurs et de travailleurs existantes toutes les activit s visant modifier le syst me formation r forme juridique et administrative etc Les institutions d sireuses de proc der une modification fonctionnelle de l ensemble du syst me et d termin es le faire ont pu cr er dans le secteur routier 19 Pour d signer l attribution de march s en fonction de crit res socio conomiques on parle parfois de march s publics objectifs socio conomiques ou de march s publics cibl s R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT 29 sp cifiques une attention a ces questions garantira que le secteur produit non pas simplement plus d emplois mais plus d emplois d cents L laboration de programmes de d monstration et de programmes pilotes sp cifiques par le BIT est a l vidence tr s n cessaire Pour progresser vers une r duction mesurable du d ficit de travail d cent il faut peut tre que les gouvernements envisagent de s engager de cette mani re coordonn e sur trois ou quatre secteurs les v tements l agro industrie la foresterie la construction l irrigation etc qui seront s lectionn s sur la base de leur potentiel en mati re de cr ation d emplois pour les pauvres et les personnes non qualifi es Le mod le de d veloppement de la passation des march s p
7. contribution Lorsque ce n est pas le cas c est dire Certaines cat gories de personnes ont g n ralement plus lorsque des capitaux exclusivement priv s de difficult s que les autres obtenir un acc s l emploi interviennent pour r pondre la demande priv e secteurs des v tements du logement priv du cuir industrie alimentaire etc autant de secteurs qui font C est parce que la pauvret est plus fr quente et plus appel des technologies haute intensit de aigu dans les zones rurales que le programme HIMO vise main d uvre il faudra concevoir d autres plus particuli rement ces zones Ceux qui y vivent sont instruments de politique permettant l introduction g n ralement plus exclus des possibilit s d emploi que les simultan e de pr occupations conomiques et de habitants des villes en raison de l tat moribond de la pr occupations de politique sociale plupart des conomies rurales et de leur loignement par rapport l activit conomique principale Lorsque cette IL 5 Possi bi lit s d em ploi pour exclusion est renforc e parce qu on ne poss de pas de 5 See terre m me une petite parcelle permettant de subsister les travai leurs qua lifi s et le d nuement peut alors tre extr mement grave non qualifi s En rendant possible du point de vue technologique l ex cution des projets d infrastructure de petite et moyenne envergure presque n importe o il y a des Il s agit l des plus
8. lioration de la sant et de l ducation de l entretien des biens publics etc India Construction of ME small scale irrigation schemes liens en amont et en aval avec les autres secteurs de l conomie le secteur de la construction est un puissant moteur de croissance de l conomie et de l emploi Cet impact positif est encore plus fort si les travaux de construction donnent lieu une utilisation optimale des ressources locales et de la main d uvre en particulier Une tudes sur le Rwanda a montr que pour chaque investissement en infrastructure hauteur de 100 UM le PIB du pays est stimul d un facteur de 1 25 dans le cas des m thodes haute intensit de capital et de 2 8 dans e cas des m thodes haute intensit de main d uvre Cela est en grande partie d aux salaires distribu s et la cr ation de liens plus forts en amont et en aval du fait de utilisation des entreprises mat riels artisans etc ocales Le programme HIMO a entrepris d laborer un mod le de simulations qui value l incidence macro conomique d une strat gie d investissement concernant les travaux publics haute intensit de main d uvre Une simulation r alis e Madagascar en 1995 a mesur l impact de tous les programmes haute intensit de main d uvre soutenus par le BIT et d autres institutions pour cette ann e l Elle a montr qu outre la cr ation d emplois quivalant 30 des emp
9. uvre dans le secteur de l infrastructure et contribuer ainsi la r duction de la pauvret au d veloppement conomique et au progr s social India employment opportunities in the construction sector for women and men Lu X O lt lt Lu LLI a m gt O Li LL ya 4 D EE Cambodia Restoration of Angkor Wat employment generation by employment intensive programmes l entretien d infrastructures cr ent de deux cinq fois plus d emplois que les approches haute intensit de capital Les avantages sociaux des programmes haute intensit de main d uvre sont l vidence d abord et avant tout les salaires et revenus distribu s une main d uvre en grande partie non qualifi e et pauvre Mais il y a d autres avantages sociaux Premi rement les salaires distribu s provoquent un effet multiplicateur stimulant la consommation l investissement et l pargne et partant l conomie locale en plus des avantages d coulant de l infrastructure elle m me Le nombre d emplois indirects g n r s par les m thodes fond es sur la main d uvre d apr s les estimations est de 1 5 3 fois sup rieur au nombre d emplois directement cr s Deuxi mement la promotion des entreprises de petite envergure dans les programmes haute intensit de main d uvre gr ce par exemple la formation et aux modifications apport es au syst me des appels d offres aide
10. Directeur g n ral pr sent lors de la Conf rence internationale du Travail de 2001 intitul R duire le d ficit de travail d cent un d fi mondial attirait l attention sur les d ficits qui continuent de pr valoir au niveau de ces objectifs politiques les insuffisances qui existent au niveau des institutions responsables de la formulation des politiques et des mesures pour leur mise en uvre et les capacit s limit es d organisation et de n gociation des acteurs publics et priv s concern s Le rapport montrait le besoin d approches plus globales et mieux int gr es pour r duire ces d ficits et am liorer l efficacit des gouvernements des partenaires sociaux et du monde du travail en g n ral confronter ces d fis Le Programme d investissements haute intensit de main d uvre HIMO appuie les Etats Membres dans leur effort de d veloppement de politiques g n rales et d approches op rationnelles visant lier plus directement les politiques d investissement public les politiques d emploi et le travail d cent dans les secteurs des infrastructures et de la construction Ce document de travail tente de d montrer la pertinence de ces politiques pour la cr ation d emplois et la r duction des d ficits de travail d cent dans ces secteurs ainsi que les liens politiques qui peuvent et devraient tre pris en compte dans ce cas sectoriel sp cifique Je remercie Mme Kanyhama Dixon Fyle chercheur et expert en
11. Pour le programme HIMO un engagement r solu en faveur d une politique de cr ation d emplois d cents suppose des changements technologiques et institutionnels dans un syst me de production donn Il semble qu une approche secteur par secteur de la mise en uvre de la recommandation n 189 ait les meilleures chances d tre efficace car il faut pour chaque secteur r soudre des questions r glementaires technologiques et autres questions Housing in Nicaragua 20 Jusqu ici les accords entre les fabricants les d taillants et les sous traitants dans un secteur ont g n ralement d bouch sur une am lioration des conditions de travail tendre ce m canisme la cr ation d emplois serait une tape suivante importante 30 e OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Yemen Cisterns constructed by communities using stone masonry 0 d investissement public comme instrument de politique g n rale pour introduire des pr occupations de politique sociale A condition que les ressources ad quates soient mises a disposition il augmente la capacit de l institution de s adapter l volution et accro t ainsi sa productivit et son efficacit en mati re de d veloppement c est pourquoi c est le Yemen Collection of run off water during rainy mod le que le programme HIMO recommande chaque Season fois que les ressources publiques sont mises a
12. contribuent aussi au d veloppement plus long terme de syst mes de protection sociale et de revenus adapt s aux diff rentes capacit s et aux diff rents niveaux de d veloppement des pays II 7 Offrir une protection sociale aux plus exclus Un revenu lorsque le besoin s en fait le plus sentir L approche HIMO cible les individus les plus marginalis s les 80 de la population des pays en d veloppement que les r gimes de s curit ou de protection sociale ne couvrent pas Lorsque ces pays sont frapp s par la crise ce sont ceux qui n ont ni protection ni marge de man uvre c est dire les pauvres et les plus pauvres qui sont le plus durement touch s Les dispositifs de cr ation d emplois directs sont quasiment la seule fa on de fournir rapidement un soutien en termes de revenu aux personnes le plus durement touch es et de les aider s en sortir Bangkok en avril 1998 la R union tripartite de haut niveau de l OIT sur les r ponses sociales la crise financi re dans les pays de l Asie de l Est et du Sud Est a reconnu que ces dispositifs taient probablement les seuls filets de s curit r alisables qui peuvent tre fournis dans la plupart des pays touch s par la crise Les programmes d infrastructures haute intensit de main d uvre ont offert ou offrent une protection sociale aux plus pauvres dans des situations telles que e Les programmes d ajustement structurel introduits dans beaucoup
13. d velopper le secteur national de la construction le rendre plus dynamique et dot de plus de liens en amont et en aval et donc cr er plus d emplois et des emplois plus durables dans ce secteur Toutefois l objectif n est pas seulement de cr er plus d emplois mais aussi ce qui a autant d importance de meilleurs emplois Dans ce contexte un aspect important du programme HIMO consiste laborer des strat gies et des activit s pour faire en sorte que les normes et les conditions de travail sur les projets d infrastructure haute intensit de main d uvre soient appliqu es conform ment la l gislation nationale du travail et aux politiques et pratiques pertinentes d crites dans un guide du BIT sur ce sujet immense l investissement public total en infrastructures s l ve dans les pays en d veloppement plus de 200 milliards de dollars EU par an estimations de la Banque mondiale en 1994 mais l norme potentiel en mati re d emploi qui existe dans ce secteur demeure aujourd hui largement inexploit 1 3 Un rendement social plus lev pour le m me investissement Lorsqu ils prennent leurs d cisions les gouvernements des pays en d veloppement contr lent effectivement un nombre limit des l ments leur permettant de mettre en uvre une politique publique pour stimuler leurs conomies r duire la pauvret et fournir des ressources pour leurs programmes sociaux Par exemple les possi
14. de pays en d veloppement et pays en transition pour limiter le niveau lev de la dette ext rieure et la d gradation de la balance des paiements Les programmes haute intensit de main d uvre sont essentiels pour les fonds sociaux ou les fonds pour l emploi destin s att nuer l impact n gatif des r formes macro conomiques sur les pauvres Les programmes adopt s par les pays touch s par un conflit comme le Mozambique et le Cambodge pour cr er des emplois en faveur des personnes d plac es et des anciens combattants distribuer un revenu aux pauvres et reconstruire l conomie et l infrastructure endommag e L offre de possibilit s d emploi temporaire comme forme de s curit de revenu pour les pauvres et les personnes sous employ es Un exemple c l bre est le Programme de garantie de l emploi du Maharashtra MEGS Inde qui offre des emplois temporaires la demande des travailleurs dans les travaux d infrastructure de petite envergure comme 23 Le travail dans le monde 2000 S curit du revenu et protection sociale dans un monde en mutation 24 Selon de nombreuses tudes consacr es la pauvret c est le plus souvent une p riode de ch mage et donc d absence de revenus de 60 100 jours notamment durant la saison morte qui incite les travailleurs quitter le secteur agricole Le travail dans le monde 2000 page 174 R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrast
15. du travail son rapport annuel intitul R duire le DEFICIT DE TRAVAIL DECENT un d fi mondial Dans ce rapport le Directeur g n ral exprime une pr occupation profonde au sujet de l ampleur du d ficit global de travail d cent l chelle mondiale dont les proportions sont normes refl tant divers types d in galit s dans nos soci t s Le travail d cent a quatre dimensions fondamentales l emploi les droits des travailleurs la protection sociale et le dialogue social Le principal argument avanc est que en dernier ressort la promotion d objectifs sociaux a un dividende conomique et constitue la meilleure voie pour faire reculer la pauvret et donner l conomie mondiale une plus grande l gitimit Le pr sent document a pour objet d examiner le Programme d investissement haute intensit de main d uvre HIMO la lumi re de l Agenda pour le travail d cent sa pertinence les exp riences et les enseignements tir s La section comprend une analyse de certaines questions relatives au travail d cent par rapport l exp rience HIMO la section II une analyse d un certain nombre de caract ristiques du Programme HIMO et une explication de la mani re dont ces approches contribuent l Agenda pour le travail d cent de l OIT Avant de conclure la section III pr sente la n cessit du dialogue social et d un consensus social sur les politiques haute intensit de main d uvre ce qui consti
16. e P n tration du secteur formel donc acc s au cr dit et l quipement Transparence des appels d offres et des soumissions Documentation contractuelle simplifi e syst mes de paiement efficaces Possibilit de former des associations d entreprises contractantes Travailleurs Emplois 2 5 fois plus pour l approche fond e sur la main d oeuvre que pour l approche fond e sur l quipement pour le m me montant d investissement e Am lioration des conditions de travail Possibilit de cr er et de d velopper des organisations de travailleurs Le m canisme permettant au consensus social de se dessiner est le dialogue social entre les partenaires sociaux auquel participeraient aussi sur un pied d galit des repr sentants des minist res responsables de la politique conomique et de l investissement et les membres de la soci t civile concern s comme les ONG les associations de municipalit s les universit s II faudra que le dialogue social aborde sans d tour les divergences d int r ts possibles qui peuvent varier d un pays l autre p se les avantages et les inconv nients le programme HIMO est convaincu que les avantages l emportent largement sur les inconv nients et la r sistance que peuvent ventuellement exercer certains groupes qui ont jusqu ici norm ment b n fici des investissements en infrastructures l exclusion et au d triment de la soci t dans son ens
17. et leur nombre est en augmentation en Asie Ces associations sont actives et elles ont r ussi n gocier les conditions r gissant les march s obtenant des r formes qui favorisent g n ralement leurs int r ts et leur technologie En Ouganda l Association des entreprises contractantes faisait partie du Comit directeur national pour la promotion de la cr ation d emplois par l investissement en infrastructures qui incluait aussi la F d ration des employeurs de l Ouganda l Organisation nationale des syndicats et l universit Makerere On peut aussi mentionner le nombre croissant d associations de consultants fond es sur la main d uvre qui s efforcent de se poser en partisans des technologies fond es sur la main d uvre dans la conception et la supervision des travaux d infrastructure Concessions mutuelles et n cessit du dialogue social Nous avons pr c demment fait valoir que les strat gies d investissement haute intensit de main d uvre donnent lieu une situation dans laquelle toues les parties sont gagnantes et permettant de combiner la cr ation d emplois avec l am lioration des conditions de travail l efficience conomique avec l efficience sociale la croissance conomique avec le progr s social C est certainement vrai en ce qui concerne la situation globale mais il est probable qu il y ait encore des n gociations mener et des d cisions difficiles prendre au niveau de la mise en uv
18. gr ce des syst mes et proc dures contractuels e L am lioration des conditions de travail Les questions relatives l galit entre les sexes e La d centralisation et les r formes institutionnelles connexes e La passation de march s au niveau des communaut s et l introduction des principes d organisation et de n gociation dans les secteurs urbains et ruraux informels e La mise en place d un filet de s curit aux populations rendues vuln rables par suite de crises d origine naturelle ou dues l homme Ces deux derni res d cennies quelque 40 pays en d veloppement ont mis en uvre des approches haute intensit de main d uvre dans divers secteurs de l infrastructure routes irrigation approvisionnement en eau construction de b timents drainage des zones urbaines conservation des eaux et des sols etc Certains pays en sont encore au stade exp rimental d autres ont adopt comme politique g n rale l utilisation des approches haute intensit de main d uvre chaque fois que cela est techniquement faisable et conomiquement rentable Le champ d application est 10 OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Objectif du programme HIMO promouvoir et soutenir la cr ation d emplois productifs et d cents dans les pays en d veloppement gr ce des politiques et programmes d investissement haute intensit de main d
19. les capacit s des petits entrepreneurs familiariser les minist res techniques la gestion des march s et familiariser les deux parties aux technologies fond es sur la main d oeuvre Par exemple pour le secteur routier une petite ou moyenne entreprise form e aux techniques fond es sur la main d uvre est en mesure de soumissionner et d ex cuter avec succ s des march s de travaux publics de petite ou moyenne envergure avec habituellement une main d uvre comprenant une centaine de personnes une quipe de personnel permanent et un quipement d une valeur inf rieure 100 000 dollars ce stade l entreprise Il nous faut examiner les nombreux obstacles juridiques et institutionnels qui s opposent la croissance et la cr ation des entreprises Il nous faut galement favoriser les actions coordonn es qui sont n cessaires la suppression de ces obstacles R duire le d ficit de travail d cent un nouveau sous secteur industriel dans leur pays avec de nombreuses petites entreprises employant jusqu a 15 personnes des travaux d entretien et un nombre en augmentation r guli re d entreprises de moyenne envergure fond es sur la main d oeuvre employant habituellement une centaine de travailleurs M me apr s la fin de la phase durant laquelle le BIT apporte son soutien les gouvernements continuent d utiliser les syst mes de passation des march s adapt s et de nouvelles entrepris
20. pauvres parmi individus pr ts travailler l approche a permis de les travailleurs pauvres promouvoir la cr ation d emplois et de renforcer la productivit dans les zones rurales et les zones loign es R duire le d ficit de travail d cent Les revenus procur s ont contribu mon tiser 21 Transporter de gros quipements de construction vers les zones rurales n est g n ralement rentable que pour les tr s gros march s qui ne r pondent pas directement aux besoins des ruraux pauvres par ex les grands axes routiers LA Lu gt lt 0 gt lt D Lu SS Lu a m gt 0 Li LL R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT 31 Les programmes soutenus par le programme HIMO favorisent aussi l galit d acc s la formation pour les travailleuses du secteur de la construction une attention particuli re tant accord e la formation des techniciens et des chefs d quipe car l exp rience a montr qu un pourcentage plus lev de femmes travaillant ces niveaux y compris en tant que contremaitres a entra n une baisse des obstacles traditionnels et culturels et encourag des attitudes plus favorables au recrutement de travailleuses pour les travaux non qualifi s ou semi qualifi s Le fait de garantir une r mun ration gale pour un travail de valeur gale a eu pour cons quence non seulement que les femmes ont plus de p
21. politiques d investissement forte intensit d emplois pour son importante contribution Jean Majeres Chef Service des investissements 3 forte intensit d emplois Gen ve septembre 2004 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION asas 0 000202 1 1 1 a haan 7 l INTRODUCTION K Bee aR 8 1 1 Le d ficit de travail d cent est l origine de la pauvret 8 1 2 Le d ficit d emploi est la grande ligne de faille du monde actuel 9 1 3 Un rendement social plus lev pour le m me investissement 11 LA Plus de rendement conomique pour le m me investissement 12 1 5 Les emplois m me temporaires enclenchent des processus conomiques favorables AUX PAUVICS scones asas ae 14 1 6 Co ts des emplois et des salaires pour les pauvres quelques chiffreS 15 1 7 La politique de l OIT cr e t elle des emplois des emplois d cents 16 L exemple de Madagascar eter eeeeeeeaaeaeeeeeeeeeeeeenaaaaes 16 CARACT RISTIQUES DE L APPROCHE HIMO sa 19 Il CARACT RISTIQUES DE L APPROCHE HIMO sine 20 11 1 Impact socio conomique des choix de technologies dans l investissement le e 20 11 2 Int grer la politique relative a l emploi aux questions sociales et a investissement au niveau NATIONAL 1 1 1 1 1 1 1 se 21 3 Promouvoir les possibilit s d emploi par des investissements d centralis s
22. qui a pris fin en avril 2001 apr s avoir commandit et entrepris beaucoup de travaux y compris des tudes sur le potentiel macro conomique de l option fond e sur la main d oeuvre une orientation concernant le Plan d action pour l radication de la pauvret des campagnes 22 OJT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Le BIT a aid le gouvernement des Philippines int grer la politique conomique et la politique de l emploi au niveau d centralis En vertu du D cret pr sidentiel n 94 de 1999 des Bureaux de services pour les emplois publics PESO devaient tre mis en place dans toutes les municipalit s qui aux Philippines ont leur budget d investissement annuel propre et comprendraient la personne charg e de la planification la mairie l ing nieur municipal et un nouveau poste le responsable des questions de travail Les deux caract ristiques innovantes du d cret pr sidentiel taient les suivantes d centralisation du Minist re du travail et de l emploi jusqu au niveau municipal pour la cr ation d emplois et faire de l objectif suivant une politique publique utiliser des m thodes fond es sur la main d oeuvre et appuy es par des quipements dans les programmes et projets d infrastructure y compris les projets financ s par des capitaux trangers en tant que technologie choisir en priorit chaque fois que cela es
23. ts de l assistance technique et du renforcement des capacit s RESOUDRE LE PARADOXE LA R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT s 15 I 7 La politique de l OIT cr e t elle des emplois des emplois d cents L exemple de Madagascar Avec l appui financier de NORAD le programme HIMO aide depuis plusieurs ann es le gouvernement de Madagascar a tester des approches fond es sur la main d uvre dans le cadre de programmes d investissement dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Ce programme d appui est pr sent entr dans une nouvelle phase au titre de laquelle des objectifs de politique plus lev s sont fix s pour des approches haute intensit de main d uvre qui sont int gr s dans les programmes d investissement normaux Un Centre de formation HIMO a t tabli et qui apr s une p riode initiale o la NORAD apportera son soutien deviendra financi rement autonome en fournissant des services de formation pay s par les grands programmes d investissement en infrastructures fonctionnant dans le pays Dans le contexte du Programme concernant le secteur des transports le gouvernement et la Banque mondiale ainsi que plusieurs autres partenaires financiers ont d cid d int grer l approche fond e sur la main d uvre en consacrant quelque 50 millions de dollars EU 50 de la composante du programme qui est relative
24. au r seau routier des routes rurales construites avec une technologie HIMO Les appels d offres pour ces march s ne sont ouverts qu aux entreprises ayant les qualifications requises formation certifi e en mati re de techniques fond es sur la main d uvre En cons quence la composante HIMO du Programme concernant le secteur des transports IR g n rera annuellement de 100 a 150 march s de 75 000 a 120 000 dollars chacun pour les entreprises fond es sur la main d oeuvre 2 g n rera environ 16 millions de journ es de travail entre 2002 et 2007 c est dire l quivalent de 16 000 emplois plein temps par an sur la p riode de cinq ans au lieu de 4000 emplois si des techniques fond es sur l quipement lourd taient utilis es Ce chiffre est comparer aux 77 000 emplois plein temps qui existent pr sent dans le secteur manufacturier formel dans l ensemble du pays Les conseils donn s par le BIT en mati re de 13 Sur la base de 200 jours de travail par an 16 OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction School training site executed by the Training Centre HIMO ROUTES Project MoPW ILO NORAD of Antsirab in Madagascar where small scale contractors receive practical training how to construct rural roads politique de l emploi ont ainsi pour effet net de procurer au moins quatre fois plus d emplois qu il n en serait cr
25. availleurs journaliers dans le secteur de la construction travailleurs domestiques vendeurs de rue ou qui accompliraient d autres formes de travail sous productif allant des travaux pr caires aux travaux carr ment dangereux Le travail dans le cadre d un programme haute intensit de main d uvre constitue g n ralement pour ces travailleurs surtout dans les zones rurales le premier contact avec l emploi formel et les conditions de travail d centes Habituellement ils n ont pas l occasion de b n ficier d un niveau de revenu stable tel que celui qu offrent les programmes qui appliquent les conditions minima ou convenues collectivement en mati re de salaires Pour beaucoup d entre eux la participation au programme repr sente un progr s dans leur vie Ils disent que leurs pairs leur t moignent plus de respect lorsqu ils commencent percevoir leur salaire au lieu d un salaire journalier intermittent et ils obtiennent l acc s des services comme les pr ts r serv s aux personnes qui per oivent un salaire Recevoir un salaire au lieu d une paye journali re fait une diff rence Les villageois pr f rent travailler dans le cadre de programmes d infrastructures haute intensit de main d uvre soutenus par le BIT que de prendre les emplois occasionnels normalement offerts car ils sont r mun r s sur une base mensuelle et cela les aide pargner Un travailleur travaillant pour une petite entreprise au Gha
26. bilit s d accroissement significatif des recettes fiscales demeurent faibles et la mise en uvre difficile Cependant ils ont tous un budget d investissement public BIP important qui peut et devrait tre utilis pour favoriser des objectifs sociaux et conomiques Dans les pays en d veloppement jusqu 40 70 pour cent de l investissement public national se situe dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Le programme HIMO de l OIT est principalement ax sur l aide aux gouvernements en vue de d finir des politiques et de mettre en uvre des approches pratiques pour optimiser l incidence de leurs investissements en infrastructure sur le d veloppement Selon l exp rience acquise les approches haute intensit de main d oeuvre dans la construction et 3 Banque mondiale Rapport sur le d veloppement mondial 1994 L infrastructure pour le d veloppement 4 propos des approches haute intensit de main d uvre on peut aussi parler d approches fond es sur la main d uvre gt David Tajgman et Jan de Veen Programmes d infrastructures haute intensit de main d uvre politiques et pratiques du travail BIT Gen ve 1998 R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT 11 Yemen Dams construction v maximizing use of labour and local materials v employment creation temporary and permanent a favoriser la cr ation d e
27. ction Par exemple en Tanzanie conscient des r sultats positifs de diff rents programmes de d veloppement haute intensit de main d uvre aux niveaux du gouvernement du secteur priv et des collectivit s le gouvernement a mis les technologies fond es sur la main d uvre au premier plan des DSRP 6 Documents de strat gie de r duction de la pauvret notamment dans le secteur routier Cela signifie que dans ces travaux en particulier l entretien routier la priorit sera accord e aux technologies fond es sur la main d uvre chaque fois que cela sera techniquement r alisable et efficace du point de vue financier Par la suite le gouvernement 3 demand au BIT de fournir une assistance pour laborer des programmes globaux visant le secteur routier aux fins du financement des investissements par la Banque mondiale et d autres donateurs 16 Les DSRP d crivent les politiques et programmes macro conomiques structurels et sociaux d un pays visant promouvoir la croissance et r duire la pauvret ainsi que les besoins de financement connexes Ils sont labor s par les gouvernements au moyen dune approche participative incluant la soci t civile et les partenaires de d veloppement R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT 23 entre des groupes d entraide de femmes et les autorit s municipales pour traiter la question de la gestion des d chets so
28. d pendants Depuis la fin des ann es 1980 le programme HIMO a aid les gouvernements d velopper l ex cution de travaux publics par le secteur priv au moyen de programmes de d veloppement de la passation de march s petite chelle ce jour ces programmes ont effectivement contribu cr er de nouveaux syst mes de production dans le secteur de la construction d une vingtaine de pays en d veloppement en Afrique et en Asie Jusqu l apparition de ces programmes de d veloppement de la passation de march s petite chelle les gouvernements regroupaient les investissements en infrastructures dans des march s de plusieurs millions de dollars attribu s une poign e de grandes entreprises nationales ou internationales dont l activit cr ait un nombre d emplois n gligeable tout en puisant dans les maigres r serves en devises car elles utilisaient des machines lourdes import es Les march s publics concernant l infrastructure taient consid r s comme une simple question technique et financi re et leurs cons quences sociales n taient pas prises en compte par les minist res techniques C est dans ce ls ze ES quipement utilis pour La construction et l entretien au Ghana Nous devons jouer le r le qui est le n tre dans la cr ation d un cadre favorable l esprit d entreprise c est dire un cadre propre transformer un foisonnement d initiatives personnelles en e
29. des paiements en temps voulu l impact et l entretien R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT 25 permettrait aux planificateurs urbains d lever les niveaux d emploi l chelle de l ensemble de la ville Le point de d part serait le budget d investissement en infrastructures et en services urbains et les donn es que le programme HIMO a tablies sur les apports de main d uvre requis pour diff rentes t ches de construction et d entretien Le but est de permettre aux planificateurs urbains de constituer un portefeuille d investissements en infrastructures urbaines qui r ponde plus efficacement aux besoins des pauvres en mati re d infrastructure et d emploi IA Ex cution de travaux d infrastructure par le secteur priv et questions relatives l emploi et au travail S il est vrai que la politique de l emploi doit anticiper l volution technologique et institutionnelle l inverse l est aussi On sait gr ce l exp rience acquise par le programme HIMO dans le secteur de la construction des pays en d veloppement que le fait de promouvoir certains choix de technologies des fins sociales et d emploi peut Togo road and market construction in urban area Am lioration int gr e des conditions de vie et de travail dans les zones urbaines Les programmes HIMO urbains ont une incidence importante sur les travailleurs du secteur informel do
30. discussions tripartites plus ont d bouch sur des politiques salariales sp cifiques pour les travailleurs des travaux fond s sur la main d uvre De telles conventions sont importantes pour int grer les approches haute intensit de main d uvre dans les politiques et programmes nationaux d investissement Comme la situation de chaque pays est diff rente les consultations et conventions tripartites sur ces questions constituent le meilleur moyen si ce n est le seul pour d finir une politique salariale pour les travaux fond s sur la main d uvre qui soit la fois conomiquement viable et socialement responsable gestion de projets comp tences techniques prise de d cisions collectives et n gociation avec les autorit s locales Du c t des employeurs le programme HIMO a obtenu de bons r sultats en encourageant l tablissement de plusieurs associations de petites entreprises et en les aidant formuler et d fendre leurs int r ts et fournir des services comme la formation en vue de l am lioration de leur sous secteur En r gle g n rale les associations d employeurs existantes n ont pas int gr les nouveaux intervenants dans leur structure au d part et il est n cessaire de mieux faire conna tre les questions d organisation tant aupr s des organisations existantes que des petites entreprises Il existe au moins 10 associations d entreprises fond es sur la main d uvre en Afrique aujourd hui
31. e du pays et d autre part les former cet effet L APPROCHE HIMO La g n ration actuelle de techniciens et la g n ration suivante re oivent donc une formation introductive leur nouveau r le d agents responsables du d veloppement sociotechnique de leur pays 1 6 Mettre en place des conditions de travail d centes pour les pauvres et les populations non organis es Qui sont les travailleurs des projets haute intensit de main d uvre Ce sont g n ralement les travailleurs Les jeunes Les investissements haute intensit de main d uvre ne cr ent pas simplement des emplois pour les personnes non qualifi es mais ils ouvrent tout un sous secteur d activit mesure que les gouvernements int grent l approche dans leurs activit s ordinaires il leur faut augmenter le nombre d employ s ayant les capacit s techniques et de gestion n cessaires Parall lement le besoin en bureaux d tudes et ing nieurs conseils augmente surtout dans les contextes de d centralisation Le d veloppement du secteur des petites entreprises offrira aussi aux jeunes dipl m s des possibilit s de lancer leur propre affaire ou de trouver un emploi dans une entreprise existante comme techniciens comptables contrema tres etc Ce secteur pour maintenir son expansion aura besoin de beaucoup plus de personnes form es son fonctionnement aussi bien dans le secteur public que dans le secteur priv Le Centre d
32. e la demande et lib re une consommation comprim e La nouvelle infrastructure productive am liore par elle m me la productivit de base et dynamise les entreprises Les salaires transforment des consommateurs potentiels en consommateurs effectifs Cela provoque l effet multiplicateur par lequel des emplois permanents et temporaires dits indirects sont cr s et d une mani re significative une croissance suppl mentaire de la production dont la valeur sera un multiple du volume de salaires inject et consomm En cas d investissement r gulier en infrastructures haute intensit de main d uvre ce qui est l objectif poursuivi par le programme HIMO au moyen de l institutionnalisation de l approche ce cercle vertueux peut tre d clench plusieurs reprises 1 5 Les emplois m me temporaires enclenchent des processus conomiques favorables aux pauvres Si les programmes haute intensit de main d uvre cr ent directement des emplois de courte dur e ils cr ent indirectement des emplois de longue dur e Dans le pass il a t reproch aux m thodes fond es sur la main d uvre de ne cr er que des emplois de courte dur e Cependant puisque le probl me dans beaucoup de pays en d veloppement vis s par le programme HIMO est le sous emploi plut t que le ch mage les emplois de courte dur e correspondent bien aux besoins Au lieu de cr er un petit nombre d emplois de longue dur e dans le secte
33. e formation Kisii au Kenya fait partie de l Institut des technologies des routes et du b timent Apr s un soutien initial du BIT son d veloppement et son fonctionnement il est maintenant compl tement autonome et organise des cours de formation internationaux sur les technologies fond es sur la main d uvre trois niveaux 1 ing nieurs dirigeants 2 contremaitres et 3 formateurs En r ponse la demande il a aussi commenc plus r cemment proposer des cours sur la planification et les travaux concernant l infrastructure pour les zones urbaines Pour r pondre cette demande le programme HIMO collabore avec une vingtaine d universit s et d institutions de formation pour a familiariser les tudiants non encore dipl m s aux questions relatives la politique technologique la gestion des technologies la mise en oeuvre fond e sur la main d oeuvre aux questions de travail etc et b promouvoir des projets de recherche aux niveaux de la licence et au niveau post universitaire sur divers aspects de l approche Ces initiatives aident duquer la g n ration suivante de techniciens de haut niveau pour qu ils fassent des choix technologiques socialement responsables et qu ils sachent les g rer Les tudiants se joignent aux programmes haute intensit de main d uvre dans leurs pays et trouvent ult rieurement du travail principalement dans le cadre du programme national parfois d un programme soute
34. e non seulement les conditions de travail d centes sont souhaitables en soi mais elles sont tout simplement une condition pr alable du fonctionnement normal des sites o les individus constituent la force productive Il est donc tr s important d assurer des conditions de travail d centes pour la productivit et les b n fices des entreprises et ce fait est fortement soulign et incorpor dans leur formation et dans le syst me d attribution des march s Il est aussi essentiel pour la cr dibilit de la politique des pouvoirs publics et pour faire accepter cette politique par la population d utiliser l investissement pour la cr ation d emplois et cela correspond aux obligations internationales des gouvernements en particulier celles qui d coulent de leur adh sion l OIT et de leur ratification des conventions et recommandations internationales du travail C est nous qu il incombe de faire en sorte que les droits au travail et la protection sociale s appliquent au secteur informel Les filets de s curit ne doivent pas se limiter l conomie moderne R duire le d ficit de travail d cent 34 OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Les pauvres eux aussi ont des droits R duire le d ficit de travail d cent d sh rit s des hommes et des femmes de zones urbaines et rurales qui sinon seraient travailleurs occasionnels ou tr
35. e pour les zones rurales la Planification int gr e de l accessibilit rurale IRAP qui vise am liorer l acc s des populations rurales aux biens et aux services de base et r duire leur isolement socio conomique S ils sont efficacement distribu s les infrastructures et services ruraux de base sont une source de possibilit s d emplois ruraux non agricoles diversifi s et d am lioration de la productivit rurale et des conditions de vie de la population rurale Les programmes de renforcement des capacit s au titre de l IRAP permettent aux planificateurs locaux jusqu au niveau des districts d tablir un ordre de priorit entre les am liorations de l acc s en fonction de l incidence la plus forte sur le plus grand nombre d individus possible De fait les planificateurs locaux et les communaut s manquent souvent de crit res objectifs pour hi rarchiser les besoins au plan de l accessibilit avanc s par les communaut s ou pour s opposer aux d cisions quelque peu arbitraires des autorit s locales ou des groupes d int r ts La planification de l accessibilit est d j entreprise dans plusieurs pays d Asie et d Afrique Laos Philippines Cambodge Malawi et Zimbabwe de grande envergure dans les m dias la formation des employ s de district etc Le Comit s est largement employ mettre davantage en vidence les investissements haute intensit de main d uvre comme moyen de guider la croissance conomi
36. emble Ill R SOUDRE LE PARADOXE IL 4 uvrer en faveur du consensus social Les syst mes con us pour offrir des prestations int ressantes toutes les cat gories sociales sont ceux qui b n ficient du plus grand appui politique et financier la diff rence des syst mes qui ne visent que des cat gories restreintes BIT Le travail dans le monde 2000 S curit du revenu et protection sociale dans un monde en mutation Le programme HIMO estime qu un large consensus social en faveur des politiques d investissement haute intensit de main d uvre de la cr ation d emplois assortis de conditions de travail d centes va probablement se dessiner En effet cette approche offre un certain nombre d avantages aussi bien aux gouvernements qu aux employeurs et aux travailleurs savoir 27 Par exemple on peut s attendre de la r sistance de la part des grandes enterprises nationales et internationales de construction qui ont obtenu la plus grosse partie des march s publics d infrastructure des groupes de pression qui importent ou fabriquent de l quipement et des dirigeants dans les minist res techniques qui peuvent consid rer l approche fond e sur la main d oeuvre comme inf rieure ou dont les 40 OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction int rets personnels sont en jeu sollicitant les membres de leur famille l
37. ement haute intensit de main d uvre HIMO du BIT 92 2 215456 8 print 92 2 215457 6 web pdf Premi re dition 2004 Donn es de catalogage Egalement disponible en anglais Reducing the decent work deficit in the infrastructure and construction sectors The experience and proposals of ILO s Employment Intensive Investment Programme ISBN 92 2 115456 4 Gen ve 2004 Les d signations utilis es dans les publications du BIT qui sont conformes a la pratique des Nations Unies et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part du Bureau international du Travail aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel pays zone ou territoire ou de ses autorit s ni quant au trac de ses fronti res Les articles tudes et autres textes sign s n engagent que leurs auteurs et leur publication ne signifie pas que le Bureau international du Travail souscrit aux opinions qui y sont exprim es La mention ou la non mention de telle ou telle entreprise ou de tel ou tel produit ou proc d commercial n implique de la part du Bureau international du Travail aucune appr ciation favorable ou d favorable Les publications du Bureau international du Travail peuvent tre obtenues dans les principales librairies ou aupr s des bureaux locaux du BIT On peut aussi se les procurer directement de mLme qu un catalogue ou une liste des nouvelles publications a l adresse suivante Publications du BIT Bureau
38. er les politiques d emploi et 01101 86511556 E EE Renforcer l organisation dans le secteur de la construction Concessions mutuelles et n cessit du dialogue social 1 5 IG 7 1 8 Leg A0 ege A0 41 gea 41 R SOUDRE LE BARADONE CEuvrer en faveur du CONSENSUS social 6001101611 EEN Il est grand temps de r soudre le ParadOXe RESOUDRE LE PARADOXE Ill 111 1 2 Eege 7 RW INTRODUCTION Ed ote INTRODUCTION soci t s et entre elles et une augmentation de l exclusion ainsi que de la pauvret Pour l OIT la mesure du foss entre les r alit s du monde o nous vivons et travaillons et les espoirs de vie meilleure que nourrissent les peuples peut tre exprim e sous la forme d un d ficit de possibilit s de travail d cent Elle s exprime dans l absence de possibilit s d emploi suffisantes le d ficit au niveau de l emploi la privation des droits au travail le d ficit au niveau des droits l inad quation de la protection sociale le d ficit au niveau de la protection sociale et les insuffisances du dialogue Afrique 8 OIT e R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction I INTRODUCTION En juin 2001 le Directeur g n ral du BIT a pr sent a la 89 me Conf rence internationale
39. es haute intensit de main d uvre versent des salaires allant de 1 50 3 50 dollars par jour Ainsi les salaires annuels iraient de 300 700 dollars Les co ts annuels des emplois se situeraient entre 750 et 1750 dollars soit moins de la moiti de ces montants si l on prend en compte la cr ation d emplois indirects 2 L approche HIMO un m canisme de croissance favorable aux pauvres La redistribution qui augmente la productivit garantit que la distribution ne r duit pas la pauvret aux d pens de la croissance et provoque une r duction durable de la pauvret Promouvoir la possession de biens pour les pauvres est la fa on la plus vidente d y parvenir L investissement en infrastructure le cr dit visant les pauvres la redistribution des terres et l ducation peuvent tre autant de m canismes importants pour rendre la croissance favorable aux pauvres Redistribution matters growth for poverty reduction par H Dagdeviren R van der Hoeven et J Weeks Cahier de l emploi 2001 10 Secteur de l Emploi BIT Gen ve 10 Voir la s rie des documents socio conomiques SETP n 5 EMP INVEST An Independent Thematic Evaluation ILO s Employment Intensive Programme Michael Hopkins Gen ve 1998 11 Sur la base d un salaire de 1 50 dollars par jour et de 200 jours de travail par an 12 En supposant des programmes de travaux ayant une intensit de main d oeuvre de 40 et en excluant les co
40. es possibilit s d investissement dans les secteurs agricole et non agricoles Les premiers b n ficiaires de cette focalisation du programme HIMO sur les zones rurales sont les travailleurs ruraux pauvres sous employ s et d pourvus de terres et les femmes qui trouvent deux sources de revenu suppl mentaires pr s de chez elles travaillant sur les sites de construction et vendant des produits alimentaires et autres marchandises aux salari s Les femmes Le programme HIMO fonctionne plusieurs niveaux pour promouvoir des possibilit s d emplois d cents pour les femmes dans le secteur de la construction et des conditions de vie d centes pour les femmes gr ce aux travaux de construction Au niveau de la politique g n rale le programme a form es fonctionnaires des minist res techniques des conseils de district etc la mani re d incorporer l galit de traitement dans les documents contractuels faisant de application de pratiques de recrutement non discriminatoires une obligation contractuelle Cela a am lior l acc s des femmes ce qui tait auparavant consid r comme un travail r serv aux hommes Le Guide des politiques et pratiques du travail du programme HIMO recommande plusieurs tapes concr tes pour r aliser un m lange des sexes sur les sites et dans l administration des travaux Bien que le programme ait quelque peu diminu d envergure par manque de fonds i continue sous la forme de deu
41. es rejoignent ces activit s au b n fice de tous Au Ghana par exemple plusieurs ann es apr s la fin de l assistance technique du BIT le nombre d entreprises actives fond es sur la main d ceuvre a doubl plus de 100 Dans le cadre d un grand projet d infrastructure soutenu par la Banque mondiale Madagascar six des sept entreprises prim es lors d une valuation des meilleures entreprises du pays avaient t form es au titre d un programme HIMO BIT financ par NORAD Pour modifier le syst me de passation des march s publics en faveur des petites entreprises de la cr ation d emplois et de l am lioration des conditions de travail un programme typique appuy par le programme HIMO aide l organisme charg d attribuer les march s travailler avec les petites entreprises refondre les march s dans des unit s plus petites permettant aux petites entreprises de soumissionner produire un ensemble all g de documents contractuels documents concernant l appel d offres et la soumission devis descriptifs couvrant aussi les questions de travail propres aux gros effectifs temporaires simplifier et acc l rer les proc dures d attribution des march s et les rendre transparentes consulter le minist re du travail sur les questions de travail la r forme de la l gislation du travail et la couverture sociale L APPROCHE HIMO inclure des objectifs sociaux dans le
42. etite chelle dans lequel le gouvernement est le gestionnaire des march s est le plus exigeant car il requiert de la part du minist re concern des changements profonds et susceptibles de d sorienter mais c est aussi le plus gratifiant car il place le gouvernement dans une situation o il peut utiliser le programme Les enseignements tir s et la suite donner e Peut tre l enseignement le plus important que le programme HIMO a tir de son exp rience en mati re de d veloppement de l attribution de march s des petites entreprises est que l adaptation des syst mes de passation des march s dans le domaine de l investissement en infrastructures sera un moyen important de promouvoir simultan ment le d veloppement de l emploi et l am lioration des conditions de travail dans le secteur priv de la construction En collaboration avec les partenaires sociaux et techniques le programme HIMO a labor des m thodes de promotion pour familiariser tous les acteurs aux politiques et pratiques en mati re de main d uvre en ce qui concerne les travaux HIMO Ces activit s promotionnelles sont actuellement intensifi es e Modifier les syst mes de production est d abord et avant tout une question de sensibilisation et de renforcement des capacit s tant dans le secteur public que dans le secteur priv Cela n cessite une approche par tapes et une perspective moyen et long terme pour son institutionnalisation e
43. eurs amis ou des personnes importantes Au lieu d tre employ es pour un travail r mun r et utile leur permettant d am liorer eurs conditions de vie et de travail elles sont au ch mage ou sous employ es Comment peut il y avoir autant de sous emploi quand il y a autant de travail aire Et la troisi me question qu est ce qui peut provoquer une r duction grande chelle du d ficit de travail d cent dans les pays en d veloppement L approche du programme HIMO est la suivante e Un investissement public qui joue un r le moteur pour promouvoir une croissance haute intensit de main d uvre la r duction de la pauvret et la justice sociale e une technologie qui cr e des postes de travail l ve la productivit de base et mat rialise le potentiel de ressources disponibles localement et e Des syst mes de production transform s qui garantissent les droits fondamentaux au travail et des environnements juridiques et administratifs favorables con us et adapt s au moyen du dialogue social aux circonstances sp cifiques de chaque pays Il est grand temps de r soudre le paradoxe 111 2 Conclusion en juger par ce qui se passe sur le terrain il est possible de regrouper les droits l emploi la protection et le dialogue en un ensemble int gr d un seul programme de d veloppement R duire le d ficit de travail d cent Pour conclure on peut poser trois questions La premi re
44. ible de cr er 3 il peut nuire la comp titivit conomique des m thodes fond es sur la main d uvre par rapport aux m thodes haute intensit d quipement Bien entendu ce probl me n existe pas dans les pays o le salaire minimum officiel est inf rieur aux niveaux de salaire normalement pratiqu s ce qui est une situation qui comporte galement des inconv nients Cependant dans ce cas il est effectivement possible dans le cadre des travaux fond s sur la main d uvre de verser des salaires plus lev s et s ils le sont une chelle suffisamment grande de cr er une pression la hausse sur les salaires du secteur informel et ou celui de l agriculture Id alement les salaires dans les travaux fond s sur la main d uvre devraient tre fix s un niveau permettant 1 de cibler les pauvres 2 de les consid rer comme d cents dans les circonstances locales 3 d encourager la productivit 4 de maintenir la comp titivit de l approche fond e sur la main d uvre par rapport celle qui est fond e sur l quipement 5 de ne pas retirer de main d uvre d autres secteurs importants par ex l agriculture durant la plantation ou la r colte un moment donn il sera souhaitable d harmoniser les conditions de travail dans les travaux fond s sur la main d uvre avec celles qui sont appliqu es dans les parties formelles du secteur de la construction En Afrique du Sud et en Namibie les
45. il des activit s de promotion de renforcement des capacit s et de soutien pr vues dans la recommandation n 189 de l OIT Recommandation sur la cr ation d emplois dans les petites et moyennes entreprises 1998 L exp rience du programme HIMO en mati re de d veloppement de la passation de march s avec les petites entreprises est en fait un excellent exemple de convergence des id es entre diff rentes sections du BIT Bien que les programmes sp cialis s en la mati re lanc s par le programme HIMO pr c dent la recommandation de plusieurs ann es ils repr sentent ce jour l application la plus compl te et la plus r ussie de ses dispositions tout un syst me de production Le succ s du programme HIMO repose sur l introduction d un syst me d attribution des march s en fonction de 28 e OIT e R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction contexte que le programme HIMO de l OIT a commenc de promouvoir le syst me des march s publics en tant qu instrument de politique efficace pour r aliser aussi certains objectifs sociaux et en mati re d emploi La cl de cette autre approche est la promotion des petites entreprises contractantes auxquelles l acc s aux march s publics lucratifs tait interdit par des obstacles r glementaires mais aussi parce qu elles manquaient de capacit s financi res techniques et de gestion La strat gie vise am liorer
46. international du Travail CH 1211 Gen ve 22 Suisse ou par email pubvente ilo org ou par notre site web www ilo org publns La mention ou la non mention de telle ou telle entreprise ou de tel ou tel produit ou proc d commercial n implique de la part du Bureau international du Travail aucune appr ciation favorable ou d favorable Les publications du Bureau international du Travail peuvent tre obtenues dans les principales librairies ou aupr s des bureaux locaux du BIT On peut aussi se les procurer directement de m me qu un catalogue ou une liste des nouvelles publications a l adresse suivante Publications du BIT Bureau international du Travail CH 1211 Gen ve 22 Suisse ou par email pubvente ilo org ou par notre site web www ilo org publns Prepar par Kanyhama Dixon Fyle Marja Kuiper et Jean Majeres Projet graphique Section de Conception et Production de Multim dia Centre international de formation de l OIT Turin Italie Illustrations et photographies Jean Louis DeBie Wilma van Esch Marc van Imschoot et Eric de Vries Imprim en Italie par le Centre de l OIT Turin PREFACE Le BIT encourage depuis plusieurs d cennies le d veloppement de strat gies de croissance a haute intensit d emplois les droits des travailleurs la protection sociale et le dialogue social pour des raisons li es son mandat historique et en particulier la justice sociale et une croissance avec plus d galit Le rapport du
47. ir le dialogue social et la bonne gestion des affaires publiques au service de l emploi Le programme HIMO s emploie renforcer le dialogue social deux niveaux au niveau macro conomique pour promouvoir l int gration de l emploi et des politiques d investissement et au niveau du secteur de la construction en ce qui concerne le sous secteur fond sur la main d oeuvre qui commence se dessiner Le dialogue social pour int grer les politiques d emploi et d investissement Les minist res et les acteurs sociaux qui s occupent traditionnellement du monde du travail n ont pas n cessairement beaucoup d influence sur la politique conomique Par souci de coh rence l Organisation ne doit donc pas se limiter ses sph res traditionnelles Elle doit entretenir des relations avec tous les acteurs cl s qui d terminent la politique conomique et sociale R duire le d ficit de travail d cent Le programme HIMO a jou un r le pilote en incorporant le dialogue social dans l laboration des politiques d investissement haute intensit de main d uvre et ses programmes de d monstration Il a pu familiariser les minist res qui contr lent les budgets d investissement des pr occupations de l OIT comme la cr ation d emplois le travail d cent l galit entre les sexes le dialogue social la protection sociale et la qualit de l emploi et une collaboration plus troite avec les minist res du travail Pl
48. l investissement en infrastructures est important pour dynamiser une conomie locale En raison de ses 12 e OIT e R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Morocco Dams construction v reducing rural migration and employment creation v water supply or irrigation and groundwater recharge a See Il y a aussi bien s r les avantages d coulant de l infrastructure elle m me Lorsqu une infrastructure de base est fournie et qu elle fonctionne les pauvres am liorent leur acc s aux ressources productives aux biens et aux services sociaux de base et sont fiers d avoir eux aussi les ressources auxquelles ils ont droit Surtout lorsqu ils ont g r la construction de ces ressources ou qu ils y ont particip la confiance qu ils ont dans leurs capacit s s en trouve accentu e les niveaux de leurs comp tences en sont relev s et leur sens communautaire renforc Une infrastructure nouvelle a un effet profond et positif sur la perspective individuelle et collective LA Plus de rendement conomique pour le m me investissement Plusieurs raisons am nent choisir les investissements en infrastructures comme point d entr e strat gique et catalyseur de la croissance haute intensit de main d uvre notamment les suivantes e Lincidence de l infrastructure sur la croissance conomique et sur la cr ation de possibilit s d emplois productifs Le poid
49. le Pour y parvenir elles devront valuer l impact du choix des technologies et r aliser des tudes aux fins de mieux sensibiliser les d cideurs et le grand public aux avantages potentiels d une application plus large de travaux fond s sur la main d uvre Elles doivent aussi faire la promotion de l institutionnalisation des directives qui se prononcent en faveur des investissements 3 haute intensit de main d uvre au moyen d instruments comme les Livres verts ou blancs ai L emplacement de ces unit s a une grande importance Elles doivent inspirer le respect de l approche et des conseils professionnels offerts tout en tant consid r es comme un agent influent de l laboration et de la mise en uvre de la politique du gouvernement ce titre elles devraient contribuer orienter les march s publics vers des objectifs li s l emploi la transparence et les processus d mocratiques Des comit s directeurs guideront les unit s pour qu elles travaillent sur des secteurs et des questions strat giques en fonction des conditions nationales et du programme d investissement public Il s agit de comit s tripartites plus dont les membres actifs comprendront des repr sentants du secteur priv ainsi que des repr sentants des travailleurs des minist res comp tents et de la soci t civile Le premier Comit directeur en Ouganda a t tabli dans le cadre d un projet de DANIDA d une dur e de quatre ans
50. lides 3 Hanna Nassif Dar es Salam en fournit un bon exemple Cela d bouche sur des organisations qui se sont montr es adaptables a diverses activit s collectives y compris le microfinancement la commercialisation de produits l achat de facteurs de production le financement mutuel pour la protection sociale des travailleurs du secteur informel et les n gociations collectives sur des questions telles que l entretien et les salaires L attribution de march s au niveau des communaut s am liore les capacit s et la volont politique des conseils municipaux et des pouvoirs publics locaux d orienter les investissements vers les besoins de la population et aide les populations locales se prendre en charge en am liorant leurs comp tences en mati re de n gociation et leur connaissance des proc dures administratives et en leur donnant plus de confiance dans leurs capacit s techniques financi res et organisationnelles Le programme HIMO favorise l approche fond e sur l attribution de march s au niveau des communaut s dans plusieurs pays d Afrique par des conseils et un travail de sensibilisation des projets de d monstration et le renforcement des capacit s Un cours r gional l intention des planificateurs et ing nieurs urbains en Afrique a t labor et mis en uvre et un stage de formation de 6 semaines destin au personnel d encadrement de sites urbains provenant des autorit s locales des communaut s et du sec
51. lois g n r s dans l industrie et les services cette ann e l les effets 6 Martens Bertin tude compar e de l efficacit conomique des techniques haute intensit de main d oeuvre et haute intensit d quipement pour la construction de routes secondaires au Rwanda BIT Gen ve 1991 7 Unit mon taire 8 Disponible sur disquette avec un mode d emploi Voir L Approche Haute Intensit de Main d uvre HIMO Une opportunit pour Madagascar Essai de cadrage macro conomique Document de discussion N 18 POL DEV BIT Gen ve 1997 9 Embo tant le pas au gouvernement de Madagascar et au BIT la Banque mondiale et plusieurs donateurs bilat raux comme l UE NORAD I USAID la GTZ et l UNICEF finan aient des programmes d infrastructure haute intensit de main d uvre Madagascar R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT s 13 un choc de la demande sur l conomie locale Il faut souligner que dans beaucoup de pays en d veloppement surtout dans leurs zones rurales les niveaux de consommation sont si bas qu il n y a en fait aucune demande pour stimuler l activit conomique l investissement priv et les microentreprises et petites entreprises L argent ne circule pas ne tourne pas Un projet d infrastructure haute intensit de main d uvre injecte dans cette situation un volume de salaires qui repr sente une augmentation importante d
52. mplois en particulier et l utilisation des ressources locales en g n ral e Le fait que ces investissements sont dans une large mesure contr l s par l tat et les institutions de financement internationales ils peuvent et devraient donc tre utilis s comme instrument pour r aliser des objectifs plus g n raux de politique conomique et sociale tels que la croissance quitable la r duction de la pauvret et la justice sociale Un aspect original des approches haute intensit de main d uvre est que les avantages sociaux mentionn s plus haut sont conjugu s un certain nombre d avantages conomiques Il peut certes y avoir des concessions faites sur certaines questions de mise en uvre comme on le verra plus loin mais dans l ensemble les approches haute intensit de main d uvre combinent les avantages sociaux et conomiques ce qui fait que tout le monde est gagnant L efficacit sociale est combin e avec l efficacit conomique Les exp riences acquises dans des pays tr s divers ont montr que les approches haute intensit de main d uvre taient techniquement et financi rement comp titives dans la situation conomique de la plupart des pays en d veloppement aujourd hui Ces approches sont entre 10 et 30 pour cent moins on reuses que les m thodes de construction plus haute intensit de capital En outre elles diminuent d environ 50 60 pour cent les besoins en devises En soi
53. mplois et en richesses Nous devons galement prouver que les microentreprises et les petites entreprises peuvent tre des lieux de travail d cent R duire le d ficit de travail d cent provoquer et influencer une volution institutionnelle vers des syst mes de production plus appropri s Ce point peut tre illustr comme suit La participation du secteur priv aux travaux publics ne peut tre r alis e qu en renfor ant la capacit du secteur public de d l guer l ex cution de l infrastructure au secteur priv et de jouer lui m me un r le de gestionnaire de march s Parall lement il faut que les petites entreprises contractantes soient dot es des comp tences et autres moyens d ex cuter des march s publics en utilisant des m thodes fond es sur la main d uvre Tout aussi important il faut mettre en place un syst me d attribution des march s qui puisse tre utilis et le soit effectivement pour favoriser l emploi et offrir des conditions de travail d centes au nombre croissant de travailleurs temporaires employ s par les petites entreprises Le Cameroun Construction d un radier par des petites entreprises R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT 27 pourra passer du secteur informel ou de la lisi re de ce secteur au secteur formel Derri re ce passage apparemment simple de l informel au formel il y a tout l venta
54. na a dit ceci si vous touchez votre argent la fin du mois en une seule fois vous pouvez pargner quelque chose Si vous tes pay la journ e c est impossible Le programme HIMO vise introduire dans les march s publics des clauses qui prot gent les travailleurs et am liorent leurs conditions de travail Les plus pertinentes sont les suivantes e Non discrimination l embauche e Des salaires d cents minimums et vers s temps e Des horaires de travail r glement s e galit de r mun ration pour un travail d gale valeur O IE LL Ss U O 6 eh lt forme d assurance ch mage Chaque ann e le MEGS cr e environ 150 millions de jours de travail ou presque 2 millions d emplois temporaires d une dur e de 80 4 Dans toutes ces situations de sous emploi ou de ch mage lev le programme HIMO repr sente l une des possibilit s de cr er rapidement des emplois des revenus et des ressources pour les travailleurs non qualifi s sans oublier l approche fond e sur le travail d cent une plateforme de droits fondamentaux qui peut tre progressivement am lior e par l introduction de clauses relatives aux conditions de travail au moyen du syst me des march s Autres moyens de mettre en place la plateforme de droits fondamentaux Ce n est pas seulement dans les situations de crise que l approche HIMO sert offrir une protection sociale son gro
55. nt le lieu d habitation est aussi le lieu de travail souvent situ sur un terrain impropre o personne d autre ne veut construire Les am liorations haute intensit de main d uvre apport es aux implantations informelles entra nent directement une augmentation des revenus et de la productivit 8 Les femmes qui travaillent souvent au foyer dans les implantations informelles b n ficient de ces am liorations L exp rience urbaine acquise par le programme HIMO montre que l am lioration de la qualit des implantations haute intensit de main d uvre et les projets visant faire progresser le secteur informel urbain ont un effet cumulatif lorsqu ils sont int gr s Les maladies transmission hydrique d bilitantes qui abaissent la productivit chutent nettement lorsqu on emp che les eaux de pluie et les eaux us es de stagner ce qui permet un meilleur environnement de vie et de travail Actuellement le programme HIMO envisage d laborer une m thode de planification pour les zones urbaines qui 18 BIT Synergie Linkages Between Infrastructure Development and Improved Productivity and Working Conditions in Informal Sector 26 OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Enterprises Dar es Salaam mars 1998 Partant les objectifs en mati re d emploi les choix de technologies et l volution institutionnelle deviennent li s et inter
56. nu par le BIT et parfois aupr s de petites entreprises ou cabinets d architectes ou d ing nieurs conseils 22 WORK 2001 Conf rence internationale sur la cr ation d emplois et le d veloppement Universit de Witwatersrand Johannesbourg Afrique du Sud 2 5 avril 2001 R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT 33 e Age minimum interdiction du travail des enfants Interdiction du travail forc e Droit de s organiser et de n gocier collectivement e Indemnisation des travailleurs en cas d accident du travail e Des fournitures de base en mati re de s curit et d hygi ne v tements de protection trousse de premiers soins et eau potable sur le site e Action positive en faveur des travailleuses On pose souvent la question de savoir si l introduction de meilleures conditions de travail est un facteur de co ts ou un facteur productif Certains feront peut tre valoir qu au regard de l ampleur de la pauvret des conditions de travail d centes repr sentent un luxe que les pays en d veloppement et leurs programmes d infrastructures publiques ne peuvent gu re se permettre Les petites entreprises auront peut tre peur de la concurrence d loyale de leurs coll gues en r pondant aux appels d offres La position du programme HIMO transmise des groupes cibles comme les minist res techniques et les entreprises en stages de formation est qu
57. ossibilit d exercer une activit productive est le moyen de cr er la richesse qui nous permet de cr er la richesse et de r aliser les objectifs de politique sociale Ces mots r sument l orientation politique de l un des plus anciens programmes de coop ration technique de l OIT le Programme d investissement haute intensit de main d oeuvre Le programme HIMO vise plus sp cialement l investissement public dans l infrastructure et la construction C est un programme unique en ce sens que tout en r pondant d une mani re efficace l objectif de cr ation d emplois pour les pauvres et les personnes non qualifi es dans les pays en d veloppement il contribue consid rablement promouvoir des conditions de travail d centes la protection sociale et le dialogue social Il est principalement ax sur l utilisation de l investissement public comme catalyseur et instrument de politique permettant de r pondre aux pr occupations g n rales de l OIT concernant l conomie les institutions et la politique sociale Depuis son lancement dont la n cessit l poque n tait pas aussi claire qu aujourd hui le programme HIMO uvre avec des minist res qui n taient pas les partenaires sociaux traditionnels de l OIT mais qui contr lent la politique conomique et la politique h S Searching for employment social le d ficit du dialogue social Afin de rem dier ces insuffisances persistantes qui confirment son manda
58. ossibilit s de revenu gr ce l acc s aux travaux de construction mais aussi qu elles ont acc s au m me revenu En fait quasiment tous les programmes de construction haute intensit de main d uvre fonctionnent sur la base d un salaire journalier fixe pour tous les travailleurs souvent li l accomplissement d une t che particuli re Les tudes qui ont t faites sur les syst mes de r mun ration recommandent des t ches d une dur e de six heures par jour ce qui laisse du temps pour des activit s m nag res ou productives compl mentaires la fin de la journ e les travailleurs et les travailleuses ont gagn le m me revenu Le programme HIMO encourage aussi les femmes devenir membres des comit s de d cisions au niveau des villages afin qu elles participent la s lection des projets d infrastructures qui leur sont directement utiles ou la n gociation d horaires de travail qui prennent en compte leurs autres responsabilit s et former des associations ou des groupes d int r ts par ex des plans d pargne au N pal en Ouganda et au Kenya Le programme lui m me cr e des possibilit s d emploi pour les femmes ing nieurs Cet exemple a indubitablement aid ouvrir des postes de niveau lev aux femmes dans les pays partenaires L Unit de construction fond e sur la main d uvre au Lesotho avait une directrice jusqu ce que l Unit fusionne avec le reste du D partement des route
59. out d abord pour la r alisation des projets puis pour l entretien des ressources construites L attribution de march s au niveau des communaut s tend aussi abaisser les co ts de construction et d entretien En outre l attribution de march s au niveau des communaut s aide a tablir des partenariats entre le secteur public et le secteur priv le partenariat d velopp 17 Les co ts du renforcement des capacit s de la communaut et de l autorit locale sont budg tis s s par ment 24 OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Steps on how to implement community contracts 1 Organisation Communautaire 2 Plan d Action de la de Base Communaut Solutions and Development 1 Renforcer la capacit des Pr parer un Plan d Action repr sentants es communaut s communautaire de base et aider a l enregistrement formel de leurs organisations 3 Contrat Communautaire 4 Mise en oeuvre co ts et d emplois d cents 2 Ss LU as OU N gocier et signer un des contrat s Ex cution par la Communaut e communataire s en cr ant sur base d une qualit satisfaisante un partenariat des r alisations d une maitrise des Ge lt l 5 Gestion de la Construction 6 Plan d entretien La Communaut organise Superviser et valuer le travail et assure des contributions le d roulement des travaux et
60. programme HIMO sur l adaptation des syst mes de passation des march s publics offrent une occasion valable de familiariser toute une s rie de parties ext rieures l OIT minist res techniques et conomiques petits sous traitants bureaux op rationnels des donateurs bilat raux et des institutions financi res internationales et r gionales et travailleurs du secteur informel des pr occupations fondamentales de l OIT dont ils ignoraient auparavant la pertinence leur gard C est aussi une occasion pour les minist res du travail d uvrer avec les acteurs cl s de la politique conomique et de la politique d investissement et d introduire des pr occupations sociales dans la politique conomique d investissement Compte tenu du manque de ressources de la plupart des inspections du travail et de l parpillement des sites dans tout le pays le syst me de passation des march s peut s av rer tre la fa on la plus efficace de prot ger les droits des travailleurs dans le cadre des programmes haute intensit de main d oeuvre les petites entreprises qui n offrent pas de conditions de travail quitables peuvent tre exclues des nouveaux appels d offres les p riodes d exclusion peuvent tre d termin es en fonction de la gravit des infractions L adaptation du syst me d attribution des march s s est aussi av r e extr mement efficace pour favoriser la participation des femmes aux travaux de construction
61. qu e ci dessus Le but global de ces travaux est d aider les gouvernements institutionnaliser les approches haute intensit de main d oeuvre dans leurs programmes et politiques d investissement l chelle nationale Certains gouvernements r servent maintenant une partie sp cifique de leurs budgets ordinaires la r alisation d infrastructures au moyen de programmes HIMO tandis que d autres gouvernements ex cutent certains types d investissements publics en HIMO ils n ont plus besoin de l assistance technique du BIT mais continuent de remplir leur r le procurant un flux r gulier d emplois productifs et de possibilit s de revenus principalement pour les groupes de population faibles revenus Afin de s assurer que les approches haute intensit de main d uvre sont consid r es comme une option s rieuse aux tout premiers stades de l laboration des politiques et des programmes dans les pays en d veloppement le programme HIMO a r cemment commenc de promouvoir des Unit s charg es de la politique de l emploi et de l investissement UPEI ou cellules HIMO Elles devraient faire partie int grante Depuis de nombreuses ann es le BIT dans le cadre du programme HIMO fait la promotion de l id e que la technologie n est pas une donn e par rapport laquelle les soci t s peuvent seulement r agir que des choix d lib r s doivent tre faits au sujet de la technologie selon les objectifs recherch
62. que de l Ouganda vers des objectifs de r duction de la pauvret Des projets similaires de comit s directeurs pour la Guin e le Mali et le S n gal ont t approuv s par les gouvernements respectifs et un financement est actuellement recherch En Namibie le Comit tripartite plus a labor un projet de Livre blanc adopt par le Parlement en d cembre 1999 dans lequel il propose de passer en revue et d valuer tous les investissements du point de vue de leur contenu en mati re d emploi Le programme HIMO d veloppe sa collaboration avec d autres institutions de l Organisation des Nations Unies telles que le D partement des affaires conomiques et sociales DAES pour offrir un appui technique aux UPEI et appuyer le processus de planification de prise de d cisions et de budg tisation de la r partition des ressources publiques par exemple en r duisant les tendances des bailleurs de fonds s opposer aux m thodes d ex cution telle que l aide li e fond es sur les ressources locales et introduire des m thodes de s lection des investissements selon le crit re de cr ation d emploi valuer les programmes d investissement public par rapport l objectif de cr ation d emploi ou de r duction de la pauvret Le programme HIMO a aussi collabor avec les programmes de pr ts et de dons de la Banque mondiale de la Banque asiatique de d veloppement et de plusieurs donateurs bilat raux dans cette dire
63. re des programmes haute intensit de main d uvre Comme exemple on peut citer la question des salaires dans les travaux fond s sur la main d oeuvre L exp rience a montr que le niveau des salaires dans les travaux publics fond s sur la main d uvre a des cons quences sur les objectifs recherch s Si l objectif est la r duction 25 Soutien au Comit de promotion de la politique fond e sur la main d oeuvre UGA 97 MO2 DAN rapport de la mission d valuation finale BIT EMP INVEST janvier 2001 26 La situation est diff rente en ce qui concerne les travaux communautaires pour lesquels les membres de la communaut b n ficient directement des travaux entrepris et conviennent librement de contribuer par des resources ce qui peut inclure la fourniture de main d oeuvre R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT e 37 RESOUDRE LE PARADOXE TA INTRODUCTION LA RESOUDRE LE PARADOXE MI i Cr E e La 5 D 8 Gouvernements e Plus de valeur pour leur argent Cr ation d emplois et r duction de la pauvret e Meilleure r partition des revenus e Meilleure gestion des affaires publiques e Economie de devises peu abondantes utilisation des ressources locales D veloppement conomique local Promotion d un secteur local de la construction Secteur priv petites entreprises e Acc s aux march s publics
64. ructure et de la construction OIT 35 internationale des syndicats libres CISL et la F d ration internationale des travailleurs du batiment et du bois FITBB Ces organisations ont organis la diffusion de lignes directrices sur les politiques et pratiques du travail dans les programmes haute intensit de main d uvre et ont pris un certain nombre d autres initiatives Une initiative long terme qui peut avoir des cons quences consid rables et de vaste port e sera la collaboration entre les partenaires sociaux de l OIT et le programme HIMO pour tablir un groupe de travail charg de r viser les syst mes de passation des march s publics des institutions de financement internationales et r gionales en vue de cr er plus d emplois et des emplois de meilleure qualit au moyen des investissements en infrastructure Renforcer l organisation dans le secteur de la construction Une caract ristique importante des programmes HIMO est qu ils encouragent les travailleurs et les employeurs exercer leur libert de former des associations et de s organiser Cependant l organisation des travailleurs s est av r e difficile surtout parce que les emplois dans les programmes haute intensit de main d uvre ont un caract re temporaire Les syndicats existants ont souvent t consult s par les programmes sur diff rentes questions de travail par ex le salaire minimum la r mun ration en fonction de la productivit
65. s elle est pr sent la t te du nouveau D partement des routes 32 OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction En Ouganda le Minist re des travaux publics des transports et des communications a confi l entretien ordinaire fond sur la main d uvre de quelque 5500 km de routes grande circulation des entreprises locales issues des villages proches de ces routes tant donn que l entretien ordinaire n cessite g n ralement 80 jours de travail par kilom tre et par an cela aura permis de cr er environ 440 000 jours de travail directs ce qui repr sente approximativement 1700 emplois directs cr s chaque ann e dont les avantages toucheront un nombre bien plus grand d individus et leurs familles dans les zones rurales cela s ajoute un autre avantage une route bien entretenue contribuera au d veloppement des activit s conomiques locales M me avec un entretien ordinaire bien organis il sera toujours n cessaire de proc der un entretien p riodique des routes tous les cinq ans ce qui n cessite une moyenne de 300 jours de travail par kilom tre Sur les 5500 km de routes grande circulation cela cr era 1 650 000 jours de travail suppl mentaires tous les cinq ans si l on utilise des m thodes fond es sur la main d uvre ce qui correspond environ 6400 emplois consid rablement les conomies rurales cr ant ainsi d
66. s et que ces d cisions peuvent tre influenc es par les pr occupations sociales en l occurrence celles qui composent le mandat de l OIT Dans cette optique le r le de l tat est de faire des choix d lib r s en mati re d investissement public de fa on r aliser une croissance haute intensit de main d uvre et augmenter les revenus et la productivit des pauvres Dans les pays o les ressources locales comme la main d uvre les comp tences l esprit d entreprise les mati res premi res les institutions etc sont les ressources principales sur lesquelles on peut compter les politiques haute intensit de main d uvre propos es par le programme HIMO y compris le renforcement des capacit s et institutions ad quates et un environnement favorable apportent une valeur ajout e significative et sont une importante source d emplois de produits et services nouveaux de s curit socio conomique d expression culturelle et de fiert En outre le choix d une technologie fond e sur les ressources locales aura un impact bien plus grand sur l conomie locale et si elle est appliqu e grande chelle sur l conomie dans son ensemble tant donn R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT s 21 approches du d veloppement et de la maintenance de l infrastructure qui sont favorables l emploi dans le processus de planification nationa
67. s derniers si cles il y a non seulement es vaccins mais aussi l eau non pollu e et les installations d assainissement issues du g nie sanitaire Ala base de la r volution industrielle qui est l origine de la prosp rit qui r gne dans certaines parties du monde on trouve le g nie civil m canique lectrique et les techniques industrielles La r volution des technologies de l information et de la communication correspond l poque du g nie lectronique aux logiciels et aux mat riels Et la r volution g n tique qui promet d apporter des progr s mais comporte aussi des risques changement de l identit m me des plantes des animaux et des tres humains correspond au g nie g n tique 20 e OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction Il CARACT RISTIQUES DE L APPROCHE HIMO Dans les sections ci apr s on analysera certaines des caract ristiques fondamentales de l approche HIMO au regard de l Agenda pour le travail d cent de l OIT Il s agit des caract ristiques suivantes Impact social des choix de technologies dans l investissement public Int gration de la politique relative l emploi aux questions sociales et l investissement au niveau national e Promotion des possibilit s d emploi au moyen d investissements d centralis s Ex cution de travaux d infrastructure par le secteur priv et questions relati
68. s du secteur de l infrastructure dans l conomie La vaste gamme de technologies qui peuvent tre appliqu es dans certains types d infrastructures allant de celles qui sont haute intensit d quipement celles qui sont fond es sur la main d uvre et la possibilit qui se pr sente ainsi de passer d une technologie une autre pour 2 2 H 5 O ES 5 d entra nement produits au niveau macro conomique par une approche a haute intensit de main d ceuvre des investissements en infrastructures taient les suivants Une augmentation de la consommation r sultant de l accroissement du revenu des m nages Une augmentation de l investissement priv e La cr ation d emplois dans les autres secteurs de l conomie pour satisfaire la demande additionnelle consommation finale et interm diaire investissement priv Une augmentation des recettes publiques provenant de l imp t sur le revenu des taxes la consommation et des droits d importation g n r e par les effets indirects de l investissement initial simul Ce dernier effet en particulier donne penser que supposer une bonne gestion des affaires publiques les salaires vers s aux travailleurs temporaires non qualifi s par les programmes d infrastructures haute intensit de main d uvre peuvent ventuellement se traduire par une augmentation des recettes publiques laquelle entra ne son tour une am
69. s sp cifications contractuelles tels que l intensit de main d uvre l application des normes du travail l galit des chances et de traitement pour un travail d gale valeur l utilisation des mat riels locaux tr s importante pour les liens entre les secteurs et les effets multiplicateurs la participation des communaut s 9 mettre en place des capacit s de formation dans le pays Les entreprises retenues re oivent une formation la gestion et une formation technique une aide permettant d avoir acc s des pr ts pour se procurer de l quipement et des mat riels et une aide pour tablir des associations de petites entreprises contractantes il serait dans l int r t de tous que la productivit et le pouvoir d achat augmentent dans l conomie informelle de fa on pouvoir contribuer davantage l conomie nationale et ainsi largir le march R duire le d ficit de travail d cent crit res socio conomiques dans les op rations des minist res en charge des travaux publics et des minist res techniques ce qui est fait en modifiant le syst me de passation des march s tous les niveaux conception des march s documentation appel d offres et soumission pour prendre en compte l ex cution par les petites entreprises et pour incorporer des objectifs en mati re d emploi et des pr occupations relatives aux conditions de travail et la productivit Les travaux du
70. t vieux de 80 ans l OIT a propos en 1999 ses mandants et partenaires un agenda pour des politiques et des actions visant r duire ces fractures l Agenda pour le travail d cent I 2 Le d ficit d emploi est la grande ligne de faille du monde actuel L Agenda pour le travail d cent vise conjuguer plusieurs objectifs l emploi les droits la protection sociale et le dialogue social et les int grer dans des strat gies de d veloppement Ces objectifs sont li s entre eux Par exemple le dialogue social sur le d veloppement des comp tences adaptant la formation aux nouvelles demandes en mati re de comp tences peut favoriser un meilleur fonctionnement du march et une meilleure employabilit La protection sociale encourage le type de flexibilit du march du travail qu exige la comp titivit qui aboutit la cr ation et la pr servation d emplois L emploi satisfait les besoins fondamentaux et cr e les conditions permettant de respecter les droits de l homme et les droits des travailleurs Ces quatre objectifs se renforcent mutuellement et l un d entre eux en particulier renforce tous les autres Pour reprendre les mots du Directeur g n ral du BIT s adressant la Conf rence internationale du travail de 2001 1 R duire le d ficit de travail d cent un d fi mondial Rapport du Directeur g n ral la Conf rence internationale du travail BIT Gen ve juin 2001 2 R duire le d fici
71. t de travail d cent un d fi mondial op cit R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction OIT 9 d investissement a savoir les minist res techniques dot s de gros budgets d investissement et les minist res de la planification et des finances La collaboration avec ces acteurs cl s des politiques conomiques avait et a toujours pour objet d influencer les processus de planification et de programmation de ces institutions en faveur de l incorporation des pr occupations sociales dans la prise de d cisions S il est vrai que la cr ation d emplois et la r duction de la pauvret peuvent tre plus particuli rement consid r es comme les avantages les plus directs et les plus importants des approches haute intensit de main d uvre le programme HIMO vise n anmoins une vaste gamme de questions sociales et conomiques notamment e La prise en compte des consid rations relatives l emploi et la pauvret dans la politique g n rale d investissement e La promotion des petites entreprises dans le secteur de la construction ex cution de travaux publics par le secteur priv e La promotion de l utilisation optimale des ressources locales humaines mat rielles intellectuelles e Les march s publics favoriser la transparence de l affectation des ressources publiques Le d veloppement de partenariats entre le secteur public et le secteur priv
72. t possible et r alisable Des m thodes de planification et d tablissement de priorit s au niveau local ont t introduites avec l appui du BIT ans toutes les Barangays unit s administratives locales du pays du d partement minist riel en charge du programme d investissement public ou des cellules DSRP et avoir pour fonctions principales de coordonner et d int grer les 15 Documents de loi cadres diff rents stades de pr paration O am LL Ss U O 6 6 lt II 3 Promouvoir les possibilit s d emploi par des investissements d centralis s Nous avons maintenant besoin d une approche des objectifs sociaux et conomiques qui soit plus syst matiquement int gr e aux niveaux local national et mondial Il est tabli que l application des approches int gr es au niveau local peut aider promouvoir tous les aspects du travail d cent R duire le d ficit de travail d cent L objectif du programme HIMO cet gard est d am liorer la capacit des autorit s locales et des communaut s d identifier et de mettre en place des infrastructures et des quipements qui am liorent d une mani re significative les conditions de vie et de travail et d accroitre les possibilit s d emploi au niveau local dans les zones rurales et les implantations urbaines informelles Planifier l acc s aux biens et aux services de base Une m thode de planification a t labor
73. teur priv a t labor et mis en uvre au Kenya Des cours internationaux portant sur l attribution de march s l intention des planificateurs et ing nieurs urbains sont organis s au Centre de Turin Attribution de march s au niveau des communaut s locales renforcer les capacit s des communaut s Tant en ce qui concerne les zones rurales que les zones urbaines le programme HIMO a labor une m thode d attribution de march s pour mettre en uvre des travaux offrant des avantages directs aux communaut s Dans l attribution de march s au niveau des communaut s une organisation de proximit repr sentative devient partenaire d un conseil municipal ou d une agence des pouvoirs publics locaux acquiert des comp tences en mati re d organisation et de n gociation et participe autant qu elle le peut la planification la conception au financement la mise en uvre et la maintenance d un projet dont la communaut a besoin Cette approche contractuelle et participative habituellement fond e sur le partage des co ts s est av r e plus rentable que le versement classique de salaires ce que les pouvoirs publics ne peuvent pas se permettre et ce qui s agissant des ressources pr sentant un int r t pour les communaut s va l encontre de l objectif d autonomisation ou que les initiatives individuelles non r mun r es quivalentes dans certains cas une mobilisation forc e de la main d uvre t
74. tue le fondement d un engagement politique fort au niveau national 1 1 Le d ficit de travail d cent est l origine de la pauvret La terre fait vivre aujourd hui une population de 7 milliards d individus dont 2 milliards vivent dans la pauvret absolue menant mis rablement leur courte existence avec 1 ou 2 dollars par jour La pauvret due des revenus faibles et irr guliers est associ e la privation du bien tre c est dire des manques de toutes sortes qui emp chent les gens de mener une vie qui ait un sens dans la dignit humaine Elle entra ne aussi la d ch ance sociale qui se traduit par la vuln rabilit des conditions de travail qui exposent l exploitation et le manque de respect de soi la fin du 20 me si cle on a pu penser qu encore un nouvel ordre conomique appuy par une r volution technologique allait permettre d liminer cette d ch ance S il est vrai que certaines r gions ont accompli des progr s consid rables pour r duire les niveaux de pauvret dans d autres nous assistons un accroissement de l in galit des revenus l int rieur des Lu gt lt 0 gt lt Lu Lu a m 0 Li LL On n insistera jamais assez sur la priorit que rev t la cr ation d emplois L acc s au travail est le moyen le plus s r de sortir de la pauvret et il ne peut y avoir de droits des travailleurs sans travail Qui plus est donner tous la p
75. upe cible principal les travailleurs d sh rit s Lorsque l investissement haute intensit de main d uvre est institutionnalis les programmes b n ficiant du soutien du programme HIMO mettent en place une assurance contre les accidents ou d autres mesures destin es indemniser les travailleurs en cas de blessure Le programme HIMO encourage le minist re technique le minist re du travail les partenaires sociaux et les autorit s comp tentes se r unir pour examiner comment les programmes peuvent tre utilis s comme moyen d offrir une protection sociale aux travailleurs non organis s Les r sultats ordinaires des activit s HIMO une meilleure r partition des services sociaux une plus faible incidence des maladies transmission hydrique un meilleur acc s et de meilleures communications etc contribuent d j largement diminuer la vuln rabilit et l exclusion des individus et leur permettre un acc s aux services sociaux La m thode de passation de march s au niveau des communaut s non seulement acc l re ce processus mais l organisation des communaut s sert de pr curseur pour promouvoir des syst mes d entraide Les approches haute intensit de main d uvre pour la r alisation des investissements en infrastructures peuvent ainsi contribuer de plusieurs fa ons importantes mettre en place des niveaux minima effectifs de protection sociale et de s curit de revenu pour les pauvres Elles
76. ur haute intensit de capital les m thodes fond es sur la main d uvre cr ent un grand nombre d emplois de plus courte dur e pour les travailleurs les plus pauvres Lorsque les m thodes fond es sur la main d uvre sont bien int gr es dans les investissements en infrastructures ordinaires il en r sultera une importante cr ation globale d emplois pour les travailleurs non qualifi s Lorsque la construction est r alis e par des m thodes haute intensit de main d uvre les salaires vers s aux individus pendant la mise en uvre du projet provoquent 14 OIT R duire le d ficit de travail d cent dans les secteurs de l infrastructure et de la construction 1 6 Co ts des emplois et des salaires pour les pauvres quelques chiffres Jusqu pr sent les programmes haute intensit de main d uvre soutenus par le BIT ont constat des multiplicateurs de l emploi se situant entre 1 5 et 3 Un rapport d valuation ind pendant a estim qu entre 1986 et 1997 12 ans l quivalent d environ 65 0 ann es de travail avait t cr chaque ann e dans le cadre des seuls programmes soutenus par le BIT soit un total de 780 000 en 12 ans Cela repr sente pr s de 20 millions de dollars verser en salaires par an ou 240 millions sur 12 ans Gr ce l effet multiplicateur environ 1 5 million d ann es de travail ont t cr es en plus L exp rience montre que les pays qui appliquent des m thod
77. us r cemment la strat gie a t ax e sur la cr ation d Unit s charg es de la politique d emploi et d investissement UPEI avec un comit tripartite plus voir plus haut la section II 2 Bien qu un seul des comit s directeurs susmentionn s pr cis ment en Ouganda fonctionne depuis les quatre derni res ann es deux autres gouvernements celui du Togo et celui de Madagascar avaient demand l assistance technique du programme HIMO pour laborer des projets qui malheureusement n ont pas encore pu trouver de financement De nouveaux projets ont t con us la demande de la Guin e du Mali et du S n gal Au niveau r gional et international le programme HIMO d veloppe une collaboration avec la Conf d ration O IE LL Ss U O 6 eh lt de la pauvret les salaires peuvent tre fix s a un niveau relativement bas pour qu ils ciblent automatiquement les travailleurs peu qualifi s venant de familles a faible revenu Si toutefois le salaire minimum officiel est plus lev que le niveau ciblant la pauvret et plus lev que les salaires normalement vers s dans le secteur informel et ou le secteur de l agriculture le probl me se pose de savoir quels devraient tre les niveaux des salaires En pareil cas le fait de payer le salaire minimum officiel aurait trois inconv nients 1 il attire ceux qui ne sont pas pauvres 2 il r duit le nombre d emplois qu il est poss
78. ves l emploi et au travail e Possibilit s d emploi pour les travailleurs qualifi s et non qualifi s e Institution de conditions de travail d centes pour les pauvres et les personnes non organis es e Dialogue social et bonne gestion des affaires publiques au service de l emploi e Mise en place d une protection sociale aux individus les plus exclus Lu X O lt Lu a Lu a m gt O LLI main d uvre aura un effet de distribution important en faveur des populations faible revenu Ainsi le programme HIMO a entre autres pour mission importante de faire campagne et de d montrer aux gouvernements ainsi qu aux donateurs et aux institutions qui financent l infrastructure dans les pays en d veloppement qu il existe des ensembles de mesures regroupant des politiques d investissement et de technologies qui adaptent des solutions aux probl mes des pays pauvres 1 2 Int grer la politique relative l emploi aux questions sociales et l investissement au niveau national De bons r sultats au niveau macro conomique constituent l un des principaux facteurs d terminants de la croissance de l emploi faire de l emploi un objectif cl de la politique macro conomique est une responsabilit essentielle de l OIT R duire le d ficit de travail d cent Le programme HIMO a pris plusieurs dispositions en vue d aider l OIT s acquitter de la responsabilit essentielle vo
79. x r seaux d universit s l un fonctionnant partir de l universit de Kumasi au Ghana et l autre de l universit Gadjah Mada Jakarta en Indon sie Actuellement les universit s au nombre de vingt vingt cinq changent des informations et organisent des groupes de discussion au moyen de ces r seaux Les activit s ant rieures du programme HIMO comprenaient aussi des travaux avec des facult s d universit s du Royaume Uni Loughborough et Birminghan et des Pays Bas Twente et Delft qui organisent des cours post rieurs la licence con us par le programme HIMO l intention des ing nieurs des pays en d veloppement Une proposition visant financer un r seau universitaire international a t pr sent e aux donateurs Ind pendamment de l initiative du BIT mais en vue de promouvoir la m me politique le Centre de recherche pour la cr ation d emplois dans le secteur de la construction de l universit de Witwatersrand en Afrique du Sud a organis la premi re Conf rence internationale sur la cr ation d emplois dans les travaux de d veloppement en avril 200122 Plus r cemment le programme HIMO a aussi commenc des activit s de promotion destin es d une part inciter les consultants locaux en ing nierie et en architecture fournir au gouvernement des services techniques et des services de surveillance en ce qui concerne le march des petites entreprises qui se dessine l chelle de l ensembl

RÉDUIRE LE DÉFICIT DE TRAVAIL DÉCENT

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