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Histoire et qualité dans l`enseignement professionnel

1. Histoire et qualit dans l enseignement professionnel Tableau 9 R partition des enseignants Typologie R partition par sexe Ann e scolaire one titulaires Tranche d ge femmes hommes 2008 2009 110 84 50 ans et 44 40 60 2009 2010 113 88 1 50 ans et 53 42 2 57 8 Rentr e 2010 100 92 6 Fort taux de titulaires et un nombre important d enseignants de plus de 50 ans Ce qui est r v lateur de la stabilit du personnel dans l tablissement Tableau 10 Moyens ZEP Etablissement class en zone prioritaire dispose de moyens suppl mentaires 80 heures soit 5 6 de la DGH dont l utilisation a t ax e sur le d doublement des classes de CAP dans toutes les disciplines le renforcement de l horaire de math matiques et de fran ais pour toutes les classes de baccalaur ats Tableau 11 R partition des Commissions professionnels l attribution d une heure suppl mentaire en langues pour les classes tertiaires la rem diation pour les Modules de Re pr paration l Examen MOREA financement d un poste de coordonnateur Objectifs des commissions Am lioration des conditions de travail de vie et de la communication Liste Conseil p dagogique Comit de pilotage Comit d Education la Sant et la Citoyennet Comit d Hygi ne et de S curit Commission Absent isme Commission M diation Histoir
2. D A a T K gt I Quelles strat gies Quels marchandages quels d nine 5 arrangements quelles transactions Strat gies mises en place l Quelles interactions Quels probl mes concrets r soudre pos s par les strat gies cons quences inter groupes Syst me d action de l organisation cons quences pour les l ves R gulation de l organisation FONCTIONNEMENT DE L ORGANISATION Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 26 Et c est bien parce que l effet des injonctions est faible dans ces m tiers que des mesures arr t es ont peu d effets durables et sont peu suivies sur le terrain L analyse strat gique et syst mique permet l approche indispensable de la connaissance du terrain et de la potentialit des acteurs Elle est compl t e par les explications comportementales issues de l historicisation vers une mise en uvre des changements souhait s Notons que le plan d action est n gocier et compl ter dans certains aspects partir d changes suite la pr sentation aux acteurs concern s des hypoth ses de strat gies retenues La prise de conscience Les diff rents auteurs cit s voquent peu la prise de conscience en tant que telle M CROZIER parle bien d un choc qui remet en cause la vision tablie du syst me suite la communication aux acteurs des hypoth ses sur leurs strat gies C
3. 20 classes l ve Classe 1 l ve Classe 2 me D 7 fili res m tier Sociogramme des acteurs en pr sence pour l entit ATELIERS Le tableau en page suivante r capitule les hypoth ses de strat gie Elles sont mises en relation avec des explications issues de l historicisation men e partir de nos trois hypoth ses de d part C est l une phase important de leur validation Rappel des hypoth ses explicatives d velopp s page 57 et suivantes Rep re Comportements expliqu s H1 Rapport au patron H2 Rapport au travail H3 Rapport l autre H4 Rapport l objet H5 Rapport la qualit H6 Rapport la connaissance et sa transmission H7 Rapport aux disciplines professionnelles Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 83 STRAT GIES D ACTEURS ET HYPOTH SES DE D PART on Orientation du discours de l acteur A p ne D PART le discours est syst matiquement positif envers leur L enseignant se professeur et parfois en contradiction avec les observations d culpabilise en faites et les documents analys s comme si s tait mise en culpabilisant l l ve l ve vers place une solidarit des acteurs contre l intrus l inspecteur Implicitement mise en avant Enseignant L ventualit d une peur de repr sailles de la part de du mod le th orique de l enseignant semble peu probable vu la similitude de
4. Les enseignements professionnels concernent uniquement les disciplines professionnelles MEIRIEU P http www meirieu com DICTIONNAIRE educabilite htm Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 43 cette foi dans l ducabilit des tres humains est sans doute le moteur principal d une pratique r flexive durable dans le m tier d enseignant A quoi bon se poser des questions si l chec est une fatalit se Beaucoup de chercheurs tiennent galement pour non n gligeable des l ments li s au d terminisme social profond ment ancr dans les esprits des enseignants C est un l ment important pour la formation professionnelle compte tenu des cat gories socioprofessionnelles d origine des l ves C est l effet Pygmalion th orie de l tiquetage ou labelling theory Rosenthal et Jacobson cet gard Pascal BRESSOUX pr cise que tous les enseignants ne portent pas le m me regard sur les l ves Les jugements rigides ou st r otyp s sont sans doute les moins aptes favoriser les progr s des l ves Ces enseignants dogmatiques amplifient les diff rences entre forts et faibles par exemple Ils d veloppent de ce fait de faibles attentes vis vis de ceux qu ils jugent faibles Une vision rigide fait qu ils per oivent davantage les informations conformes leur jugement initial ou bien transforment les informations pour les rendre compatibles av
5. Tous ces indicateurs seront mettre en lien de fa on saisir la d marche globale de l entit tablissement car s y mettent aussi en uvre des strat gies d int r ts conscientis es ou non qui peuvent engluer les perspectives de changement Les volutions deviennent synonymes de prises de risques et l adh sion variable En ce sens l analyse sociologique des organisations offre des outils pour une approche des enjeux et des choix effectu s en interne postulats de l analyse strat gique et syst mique avec ses concepts cl s pouvoir zone d incertitude et syst me d action concret L effet r gion La Guadeloupe est une r gion monod partementale et insulaire L effet Acad mie se confond avec l effet R gion notamment dans les aspects historiques et culturels d j mentionn s plus haut La pr sentation de la chronologie historique a permis un clairage sur des comportements typiques qui confortent nos trois hypoth ses Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 37 5 2 Les concepts n cessaires l analyse Parmi les l ments conceptuels didactiques et p dagogiques en cours il y a des choix faire compte tenu de la multiplicit des entr es possibles Nous admettons que la reprise syst matique de certains concepts de base par des auteurs reconnus la logique de raisonnement individuelle et un socle conceptuel constitu et prouv par le terrain mettent en place ce r f rent
6. 3 Animer n gocier et piloter 4 valuer et auditer la formation dispositifs organisations actions 2 L tude dont il est rendu compte se base sur les points 1 et 2 Cette intervention sur un tablissement constitue un cas r el dans ma pratique professionnelle et aura une misse en uvre compl te Les points 3 et le 4 sont programm s hors du champ du pr sent m moire compte tenu de la dur e d intervention 15 CROZIER M FRIEDBETRG E L acteur et le syst me ditions du seuil collection POINTS essais 1977 16 ARDOUIN T et DAGUET H Guide P dagogique Master professionnel M tiers de la formation Parcours Ing nierie et Conseil en Formation FOAD Universit de ROUEN et CNED 2009 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 21 2 RAISONNER GLOBALEMENT Nous exploitons des concepts de base comme trame permanente de raisonnement Ces concepts se rapportent ici l approche de situations consid r es comme complexes o les mises en liens sont incontournables o la recherche d efficacit et de pertinence est permanente Ils concernent particuli rement l approche qualit l approche syst mique la conduite de projet dans un environnement complexe Qualit Nous prenons le contre pied de l indicateur majoritairement retenu pour estimer la qualit d une formation en ing nierie En effet pour des raisons conomiques le produit d une formation s arr te plut t la qualit
7. Les dipl mes de l enseignement professionnel RESULTATS AUX EXAMENS session 2008 Guadeloupe France M tropolitaine Niveau Dipl me CAP BEP Mentions compl mentaires Brevet Professionnel BP Niveau Bac professionnel IV Mentions compl mentaires Niveau BTS II Histoire et qualit dans l enseignement professionnel ACTEURS A INFLUENCE SUR L APPRENTISSAGE DES ELEVES BIABIANY C Niveau fonction Personnel ou structure Missions significatives Niveau d influence EQUIPE ADMINISTRATIVE SERVICE Chef d tablissement estion globale de l tablissement 4 Adjoints chef d tablissement Gestion desecteurs particuliers certification EDT 4 EQUIPE DE DIRECTION herde tons an au N et mat rielle des enseignements professionnels 3 Gestion administrative et fin nci Accueil et s curit TECHNIQUE OUVRIERE ET DE I Gestionnaire Entretien et maintenance i Restauration Enseignants Mise en uvre des enseignements accompagnement cons i 5 Documentaliste Mise en uvre des enseignements 2 Mission g n rale d insertion MGI Prise en charge des l ves en grande difficult 2 EQUIPE PEDAGOGIQUE Conseiller principal d ducation Vie scolaire Contr les absences Personnels de surveillance Surveillance Animation et suivi p dagogique ETABLISSEMENT Assis
8. de la formation professionnelle dans un contexte singulier celui de l Acad mie de la Guadeloupe 1 MEI 1 LE QUESTIONNEMENT 1 1 Contexte constats La satisfaction des besoins courants passe par l appel des corps de m tiers divers et en ce sens nous sommes tributaires de prestations dans tous les secteurs touchant l organisation de notre vie C est dire que nous sommes r guli rement et syst matiquement en contact avec les hommes du m tier et nous nous faisons une id e personnelle du service rendu au regard de nos attentes et de nos moyens Tant le bouche oreille encensera tel ou tel praticien tant aussi les interpellations seront vives et notamment sur la difficult trouver sinon l oiseau rare mais au moins un professionnel capable de satisfaire nos exigences Des productions in situ en tous genres et de toutes qualit s se donnent voir Loin d en faire une g n ralisation il demeure cependant tr s fr quent de relever des ressentis peu flatteurs face aux prestations fournies et des repr sentations tenaces qui stigmatisent des travaux Du cot des employeurs dans les branches professionnelles qui nous int ressent activit s industrielles et B timents Travaux Publics relevant des STI Sciences et Techniques Industrielles des d clarations r currentes pointent pour bon nombre de salari s le niveau insuffisant de la qualit des productions Des responsables d entreprises pr ci
9. ils utilisent Quel est le statut d un objet que l on pourrait consid rer comme inachev ou mal fait Se prononcer sur sa qualit implique que l on d finisse au pr alable ce concept au regard des diff rents acteurs Qu est ce que la qualit pour cette typologie d objets Quelle ma trise est exigible pour sa production Les caract ristiques d un objet sont prioritairement li es aux fonctions qu on lui assigne une fonction principale de service qui r pond directement au besoin pour lequel il a t con u mais galement d autres fonctions secondaires symbolique d agr ment d esth tique de s curit de rendement d efficacit de communication en lien avec les attentes du milieu et de la soci t Tel objet sera consid r fini pour l un pour peu qu on y trouve un certain niveau de fonctionnalit alors qu il constituera une bauche 10 BAUDRILLARD J Le syst me des objets Collection tel Editions Gallimard 1968 11 MOLES A et ROHMER E Th ories des objets Texte in dit Publi dans le Bulletin de Micro psychologie n 28 et 29 mars juillet 1996 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 13 pour tel autre Cette consid ration de variabilit d appr ciation est intrins que aussi bien l usager client qu celui qui fabrique l objet Les objets en particulier n puisent pas leur sens dans leur mat rialit et leur fonction pratique To
10. propos des diff rents groupes avec lesquels ils sont en interrelation Ces ensembles de connaissances sont des repr sentations identitaires parce qu elles autorisent en m me temps qu elles cristallisent les comparaisons les similitudes et les diff renciations Elles constituent le fondement du sentiment d identit Tout individu dispose d un ensemble d informations ou de croyances sur lui m me qui constituent le Soi qui peut se d finir comme la repr sentation cognitive que DE GAULEJAC V La n vrose de classe Editions Hommes amp groupes diteurs 1987 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 33 nous avons de nous m mes C est une structure cognitive dont la formation r sulterait selon Mead 1934 1964 voir chapitre 1 de l existence d un processus d int riorisation du jugement d autrui Ce serait donc l interaction sociale et le feed back auquel elle donne naissance qui serait l origine de la construction du soi Mais pour d autres auteurs Markus 1997 l individu joue un r le actif dans la construction de la connaissance qu il a de lui m me il est notamment capable de s opposer au feed back social ou bien de le filtrer en fonction de ses aspirations Enfin dans une autre perspective la connaissance de soi se d velopperait partir des inf rences que l individu r alise propos de ses propres comportements Selon ce point de vue on peut videment
11. ANALYSES ET BILAN Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 68 1 CAS D TUDE UN LYC E PROFESSIONNEL 1 1 Choix de l chantillon Pour les fili res professionnelles en responsabilit pas moins de 11 tablissements totalisant environ 3 000 l ves et 350 enseignants sont concern s Il est n cessaire de cibler un chantillon r aliste repr sentatif et coh rent un seul tablissement class en zone d ducation prioritaire L tablissement retenu fait actuellement l objet d une valuation globale dite inspections crois es qui entra ne une focalisation du corps d inspection toutes disciplines confondues en vue de produire un diagnostic de fonctionnement des pr conisations et des propositions de suivi d actions Le choix de cet tablissement rel ve d un caract re syst matique toutes les structures devant tre valu es mais aussi de mentions de comportements interpellateurs d l ves faits de violence d incivilit s de vandalisme de commerce de produits illicites Il ressort des changes pr alables avec la direction de l tablissement que le fonctionnement de l quipe p dagogique en charge des enseignements professionnels n cessite d tre tudi et formalis la prise en charge p dagogique des l ves paraissant insuffisante La n cessit de conna tre le niveau de professionnalit de l quipe est devenue incontournable vu la mise en uvre g n ralis e des bacca
12. ESEN 7 octobre 2008 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 88 8 Les modes d intervention Les modes d intervention convergents permettent de cat goriser les actions de planifier et de g rer le plan d action ils se diff rencient par leur statut les acteurs concern s les animateurs la dur e Nous proposons cinq types d interventions M1 M2 M3 MA M5 Des rappels d informations sur les comportements de base Un accompagnement permanent Des formations avec un additif propre qui d taille les interventions d ordre p dagogique et didactique Une action particuli re sur conduite de projets partir de projet existants Des propositions d volution sur des aspects organisationnels et logistiques Le plan d action est propos dans les pages qui suivent sous forme d organigrammes Ils constituent ainsi directement les outils de pr sentation et de n gociation interactifs vers les acteurs l aide d un logiciel id ateur Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 89 D tail des actions O AXE 1 Rappels d informations sur les comportements de base Ces informations seront int grer dans diff rentes rencontres organiser avec les enseignants L ensemble de l encadrement aura charge de le rappeler Certaines pratiques ne seront modifi es qu partir des premi res manifestations du volet formation accompagnement Animation
13. Entra ner la prise de recul la r flexivit 4 Entra ner apprendre d couvrir sa propre mani re d apprendre 5 Faciliter l volution des repr sentations 6 Contribuer la constitution d une identit professionnelle 7 Constituer des r seaux 32 WITTORSKI R Formation travail et professionnalisation L Harmattan Collection Action et Savoir 2005 33A partir de l article Le concept central les professionnalisations Universit de Reims Champagne Ardenne http www univ reims fr index php p 1044 amp art_id 1797 Top consult le 5 avril 2009 A partir de LE BOTERF G Ing nierie et valuation des comp tences Editions d Organisation 2005 35 Idem 36 LEBOTERF G Construire les comp tences individuelles et collectives ditions d Organisation collection Livres Outils 4eme dition 2006 34 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 29 L thique La prise de conscience favorise la construction identitaire fig 4 et peut permettre d affirmer une identit professionnelle actuellement floue chez les Professeurs d enseignement professionnels des secteurs pr cis s pr alablement les PLP Des raisons interpellent l thique encore faut il s accorder sur les attendus Doit on red finir une thique dans une soci t post coloniale ou s en tenir une acception universelle En tous cas elle devrait permettre de fournir chaque apprenant le service attendu une format
14. La qualit est un construit social par des sujets en interaction 3 Dans quelles proportions les r f rents culturels identifier contribuent ils la variabilit d interpr tation de la qualit En deuxi me lieu on s interroge sur la capacit fabriquer correctement le produit Les constats de performance aux r serves pr c dentes pr s deviennent les indicateurs d un niveau de ma trise des gestes du m tier et donc d un niveau de comp tence mis en uvre Ce niveau de la comp tence peut r sulter tant de son mode d acquisition que du contexte d action Ce contexte transcrit le fait qu un salari est imbriqu de fait dans une relation de travail avec toutes les incidences de lien social possibles rapport au travail relation patronat salari relation client professionnel relations enseignant enseign influant sur le r sultat final Dans une approche syst mique nous touchons ici au comportement d un individu donn dans une soci t donn e avec toute l histoire de vie individuelle et collective impliqu e Approcher l identification des causes d une performance implique alors de se pencher sur les aspects historiques 12 BAUDRILLARD J Le syst me des objets Editions Gallimard Collection Tel 1968 13 SAVARIEAU B et POSSOZ D Cours Master 2 Conduite de projet et d marche qualit Qualit un terme d finir Universit de ROUEN et CNED 2010 Histoire et qualit dans l
15. Notre pays tait accul et ne pouvait chapper conduire seul et malgr lui son destin II allait pour la premi re fois de son histoire conna tre l autarcie Des mesures draconiennes sont alors prises par le gouverneur Sorin pour produire dans un objectif d auto suffisance L ouvrage An Tan Sorin ou la cr ativit d un peuple nous r v le l tendue des productions de toutes natures r alis es dont certaines nous tonnent encore aujourd hui Cette p riode montre que la potentialit cr ative explose par le besoin c est le r gne du troc de l inventivit doubl e d une solidarit ancr e dans la similitude de conditions partag es une solidarit active au moins au sein des classes faibles revenus car le tableau n est pas qu idyllique malgr les mesures visant r partir quitablement les denr es malgr toutes les d cisions gouvernementales il y a beaucoup d accapareurs De trop nombreuses personnes souffrent horriblement de la faim alors que d autres vivent dans l abondance Les militaires se servent d abord de nombreux guadeloup ens au m pris de la faim et du d nuement de leurs compatriotes vendent clandestinement aux marins de grandes quantit s de vivres et de l gumes pour recevoir en retour du sel du tissu et autres denr es rares qu ils revendent des prix exorbitants le march noir existe malgr le contr le des prix et la surveillance permanente des marc
16. actuel projet d finit les priorit s li es au contexte selon les axes suivants Faire apprendre e Rep rer et prendre en charge les difficult s des l ves dans les apprentissages e Mieux prendre en compte la r alit g ographique et socio culturelle de l Acad mie et assurer son ouverture sur l international Am liorer et consolider le pilotage e De l Acad mie e Des circonscriptions du premier degr e Des tablissements scolaires Accompagner les volutions e Professionnaliser les personnels e Cr er un environnement favorable la vie scolaire e _ Moderniser les conditions de travail des diff rents usagers 54 Bulletin officiel de l ducation Nationale du N 29 du 22 juillet 2010 5 Le projet d Acad mie Site de l acad mie de Guadeloupe http www ac guadeloupe fr projet_acad index htm consult le 15 mai 2010 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel LES ACTIVIT S Deuxi me p le du triangle didactique propos fig 5 p 39 les activit s correspondent au comment faire pour les enseignants Face la typologie actuelle des l ves l efficacit du professeur doit int grer la ma trise de certains concepts didactiques et p dagogiques Si certains aspects p dagogiques peuvent tre communs diff rentes disciplines une didactique sp cifique aux Sciences et Techniques Industrielles est mettre en place et particuli rement pour les enseignements professionne
17. de la population de la r gion En remontant les liens g n rationnels classes moyennes et cat gories socio professionnelles d favoris es sont issues quasi exclusivement d une ascendance d esclaves d affranchis ou de libres de couleurs et de mul tres constituants de l actuel ethno groupe dit noir Nous examinerons alors pour ces cat gories partir des temps forts de cette histoire une mergence possible des repr sentations qui survivent dans l actuel m me sous des formes plus volu es en lien avec le contexte 4 2 Psychologie sociale psychologie individuelle Une fois pos e la n cessit de l historicisation le probl me est de savoir comment tisser le lien entre ces v nements pass s et une structuration psychique existante induisant des comportements actuels constat s Il faut consid rer comme BOURDIEU que la conscience est ext riorit int rioris e et comme FREUD qu elle mane de processus intrapsychiques personnels L int riorisation rel ve de fait d un processus intrapsychique La psychologie sociale permet la compr hension des repr sentations identitaires Celles ci sont les l ments moteurs des comportements tant dans leur r alit du d but que dans leur volution jusqu nos jours Les processus identitaires permettent aux individus d laborer et de maintenir des connaissances propres d eux m mes et d autrui propos des diff rents groupes auxquels ils appartiennent et
18. gime ann e scolaire 2009 2010 R gime tablissement acad mie Externe libre 22 3 79 5 Demi pension au lyc e 75 6 19 5 Interne 21 1 1 Tableau 7 R sultats scolaires Evaluation l entr e en 2 Donn es JADE Fran ais Math matiques Anglais Rentr e 2008 40 00 34 90 44 90 Rentr e 2009 45 5 37 9 48 0 Tableau 8 R sultats aux examens CAP 2005 2006 2007 2008 2009 Installation sanitaire 90 100 85 71 100 75 menuiserie 50 80 68 18 81 42 66 66 serrurier 100 71 42 53 84 57 14 40 BEP 2005 2006 2007 2008 2009 BEP BMA 10 34 5 40 40 56 66 55 17 BEP TGO 38 09 21 56 32 72 49 18 39 21 BEP FI 93 33 80 24 68 57 51 85 BEP TIST 43 47 48 38 57 14 66 60 52 77 BEP MEL 87 50 53 35 45 31 65 67 56 92 BEP Roc SM 14 28 55 55 6 66 32 35 5 55 BEP TAH 55 93 43 10 35 82 59 92 46 96 BEP MDC 54 83 39 06 37 55 40 35 48 BEP MDS 60 34 56 94 39 24 48 63 15 Bac prof 2005 2006 2007 2008 2009 Bac pro AFI 46 66 92 30 81 48 38 50 85 71 Bac pro CBGO 64 70 63 15 50 62 50 82 60 Bac pro EPOGT 48 14 Bac pro TBEE 67 85 66 66 62 90 92 59 Bac pro secr tariat 96 55 87 50 93 10 100 95 29
19. matique entre enseignement professionnel pratique et th orique Des documents informatis s donc tr s lisibles dans la forme avec peu ou pas de coh rence entre eux Une coh rence faible entre objectifs comp tences contenu activit s valuation Des comp tences g n ralement sp cifi es par reprise in extenso du r f rentiel Elles ne sont pas exploit es et pr sent es comme tant mettre en uvre dans le cadre d une activit et non comme tant acqu rir Une fiche contrat souvent pr sente mais inexploit e et inexploitable En corollaire des probl mes li s aux corrections longues et faiblement efficaces pour les r ajustements et les r gulations Dans certains cas l insuffisance de ma trise des contenus techniques La gestion des d buts et fins de cours chaotiques et relevant de la sonnerie voire dans certains cas avec un parpillement non maitris Le temps d apprentissage utile faible dans le temps de pr sence professeur l ve valuation des l ves L approche de la connaissance du niveau acquis pour une cohorte nous sera donn de fa on crois e par les valuations pendant de formation les valuations certificatives en cours de formation CCF les modes de d roulement des apports la qualit observ e des productions Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 73 Les valuations pendant de formation Nous pr cisons d embl e l impossibilit de positionner r
20. me l ment du triangle didactique fig 5 p 39 ce champ r v le la fa on dont l enseignant prend en compte la logique socio cognitive des l ves qui int gre fortement les repr sentations issues de l histoire et d j comment es Cette dimension des repr sentations ramen e l enseignant adulte m diateur dans la classe appelle des consid rations thiques incontournables dont le socle peut tre le postulat d ducabilit C est utopie de r f rence selon P MEIRIEU Le principe d ducabilit et son corollaire le principe de non r ciprocit sont donc au c ur de la dynamique p dagogique ils en constituent en quelque sorte le pari Fondateur Si l on ne postule pas que les tres que l on veut duquer sont ducables il vaut mieux changer de m tier e0 Notons que cette dimension peut tre par exemple observ par le niveau de diff renciation des apports l exploitation des mauvaises r ponses et des erreurs l attitude par rapport aux diff rents l ves Elle peut tre affin e lors de l entretien post inspection au moment de l analyse conjointe de la s ance qui permet un positionnement reflet des repr sentations de l enseignant dans une posture r flexive 58 CROZIER M FRIEDBERG E L acteur et le syst me Editions du seuil 1977 a Terminologie l enseignement professionnel d signe la formation dispens e en tablissement de formation toutes discipline r unies
21. technique du processus mis en place et ne s entend pas comme la plus value mesur e port e au b n ficiaire ultime Pour la formation initiale on s oriente vers cette autre acception de la notion de produit en tant bien conscient que cette prise en compte s inscrit dans la dur e surtout pour son valuation effective Le concept de qualit dans le contexte d crit demande tre interrog les l ments propres la mise en place de la qualit totale sont le fait de soci t s fortement industrialis es dans un contexte de consommation effr n e orient e vers la satisfaction du client La non qualit parfois observ e est comprendre en lien avec le contexte d une soci t faiblement industrialis e Syst mique En consid rant l optimisation de l acte d apprendre comme finalit du syst me ducation Nationale le tableau en annexe 2 montre partiellement sous l angle des influences signifiantes l action de diff rents acteurs qui interviennent sur l l ve Chaque acteur a lui m me ses propres motivations et ces diff rentes fa ons d aborder l uvre commune fait merger une complexit des situations ou le concept de syst mique est facilitant il permet d identifier notamment Le fonctionnement global des ateliers en tant que syst me organis tant dans sa structuration que dans les jeux d acteurs en pr sence Les relations tablir pour toute approche et pour les diverses tapes approche du f
22. ussite de l tablissement Axe de travail possibles Entr e par les comp tences Travail par projet Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 94 AXE 5 volution des aspects organisationnels et logistiques Le changement devient possible et entraine l adh sion si ce ne sont pas seulement les enseignants qui sont d sign s comme devant changer L efficacit est accrue si des structures ou des modes d organisation voluent galement Des exemples sont propos s n gocier en interne Ils seront l indication de l mergence d un autre mode de raisonnement Concern s Direction Chef de Travaux Inspecteur S accorder sur la strat gie p dagogique Harmoniser les pratiques sur la Conduire le changement de conduite des projets fa on partag e au niveau Int grer les facteurs de progr s retenus 1 de l encadrement dans la gestion quotidienne Arr ter les modalit s de communication pour le projet S accorder sur les aspects formels et les priorit s en d but d ann e Chef des travaux R partition des responsabilit s par projet Modifier en interne les modes de r partitions des 2 activit s R partition des enseignements par classe aux ateliers Souplesse dans les EDT L volutions des aspects EDT organisationnels et Organisation ge
23. 9 8 10 14 7 CCF 36 33 3 40 53 8 28 Enseignement g n ral ne _ i 2 g g 48 50 48 46 2 48 D nomination des diff rents baccalaur ats existant dans l tablissement R partition des coefficients aux preuves certificatives Qualit des preuves propos es voir annexe 3 15 dossiers disponibles l analyse sur 60 attendus soit 25 Pour ces 15 dossiers analys s 11 sont non conformes soit 74 Comment interpr ter la non remise des dossiers de CCF l preuve a t elle t pass e si oui sa qualit tait elle telle qu elle a frein e sa disponibilit Nous relevons des dysfonctionnements principalement sur le respect de la d finition de l preuve telle que port e dans le r f rentiel la mention des comp tences le niveau de complexit l interpr tation des niveaux taxonomiques la coh rence comp tence activit s propos es crit res indicateurs Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 74 D roulement Il y a majoritairement une non application du concept CCF qui voudrait que les l ves passent leur preuve au fur et mesure de l atteinte du niveau d fini ceci tal sur une p riode pouvant aller jusqu un trimestre Les calendriers analys s montrent une assimilation de v ritables preuves ponctuelles terminales avanc es dans l ann e avec passage par liste alphab tique La faible disponibilit fr quente des qu
24. Esprit Paris mai 1957 MOLES A et ROHMER E Th ories des objets Texte in dit Publi dans le Bulletin de Micro psychologie n 28 et 29 mars juillet 1996 MONS N EMIN J C SANTANA P Le pilotage par les r sultats un d fi pour demain ditions SCEREN ESEN collection profession cadre service public 2009 MORIN E La m thode Tome 1 la nature de la nature Le Seuil 1977 MUCCHIELLI L PATY D COUSIN O cit s dans cours de sociologie MASTER Fran ois BALUTEAU F RENAUD T Universit de Rouen CNED 2008 PALLASCIO R DANIEL M F LAFORTUNE L Pens e et r flexivit Th ories et pratiques Presses de l Universit du Qu bec collection ducation recherche 2004 PALLASCIO R DANIEL M F LAFORTUNE L Pens e et r flexivit Th ories et pratiques Presses de l Universit du Qu bec collection ducation recherche 2004 PERRENOUD P D velopper la pratique r flexive dans le m tier d enseignant ESF diteurs 2001 QUIVYR VAN CAMPENHOUDT L Manuel de recherche en sciences sociales ditions DUNOD 2006 RENAUDT cours de sociologie MASTER 1 Universit de ROUEN CNED 2008 SAVARIEAU B et POSSOZ D Cours Master 2 Conduite de projet et d marche qualit Qualit un terme d finir Universit de ROUEN et CNED 2010 SAINTON JP s d Histoire et civilisation de la cara be Tome 1 Le temps des gen ses ditions MAISONNEUVE amp LAROSE 2004 SEMPAIRE
25. ans minimum pour un cycle le changement et ses manifestation deviennent visibles Les contraintes sont aussi plus fortes sur l cole et ses missions et enjeux sont d un autre ordre C est la plus value l apprenant dans le temps qui prime dans une dimension d ducation de poursuite d tudes possibles de formation la citoyennet Ces deux types d ing nierie s inscrivent dans une compl mentarit des statuts d apprenants mais demeurent divergentes Sur la compr hension des situations analys es La conclusion fr quente en Guadeloupe de contradictions dans une situation r v le l inadaptation du mod le d analyse utilis pour approcher la situation La contradiction merge d un raisonnement rationaliste et ce qui est per ue comme tel est surtout l indicateur de la complexit d une situation d nouer avec d autres approches compr hensives syst miques malgr les difficult s de mise en uvre Le probl me de la pens e complexe est de penser ensemble sans incoh rence deux id es pourtant contraires 11 Sur la pertinence et le choix des indicateurs Les principes docimologiques tablis confirment que pour certains examens ou pour certaines cat gories d l ves la note n indique pas le r el niveau de comp tence Que dire de la comparaison entre les taux de r ussite au baccalaur at et les taux d chec en 1 ann e d enseignement sup rieur Le tableau en page 75 R partition des coefficients aux
26. au sens de l organisation sociale d un ensemble d activit s cr ation de r gles d exercice de ces activit s reconnaissance 30 Idem 1A partir des crits de l ACELF Association Canadienne d Education de Langue Fran aise La construction identitaire http www acelf ca outils pedagogiques cadre construction identitaire php consult le 15 juillet 2010 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 28 sociale de leur utilit construction de programmes de formation ces activit s la professionnalisation des acteurs au sens la fois de la transmission de savoirs et de comp tences consid r es comme n cessaires pour exercer la profession et de la construction d une identit de professionnel la professionnalisation des organisations au sens de la formalisation d un syst me d expertise par et dans l organisation Le principal int r t du concept r side dans l apparition de crit res que l on peut consid rer comme venant de la nature m me de l activit approche fonctionnaliste ou de crit res impos s par certains groupes sociaux qui se sont montr s aptes se faire reconna tre approche interactionniste L enjeu de la professionnalisation est d identifier l adaptation des r ponses de travail aux questions sans cesse renouvel es que pose l activit La professionnalisation est alors entendue comme le processus qui d finit la transformation des groupes et des i
27. ce comportement avec des enseignants tr s diff rents et d entretien men s hors de la pr sence de l enseignant Enseignants vers l ves Le discours de l ensemble des enseignants stigmatise le comportement des l ves comme tant les seuls responsables de leur manque de performance et ou de motivation le faible niveau en sortie de coll ge leur irrespect et leur fain antise Enseignants vers enseignants l ments peu fournis Quelques cas isol s d accusation d incomp tence L aide aux autres est majoritairement effective au sein d une m me formation Les professeurs EG ont leur programme faire l apprentissage transmissif Mod lisation simpliste de l acte de l enseigner sur des mod les h rit s de son propre apprentissage Gaspillage de temps actif l ves dans une strat gie occupationnelle 3 strat gies d vitement caract ristiques les l ves dorment on laisse faire Pas de ma trise technique on ne fait pas Difficult exploiter le r f rentiel on ne s en occupe pas Enseignant Recherche de consid ration Fayotage par recherche vers d int r t personnel Direction Appr ciation tr s variable l implication dans les projets dans Management plut t directif la vie de l tablissement le coud men l aide est tr s avec une coute des Direction appr ci Une certaine repr sentation des m tiers demeure enseignants vers et toute a
28. comment comprendre la qualit des productions et les pratiques observ es comment comprendre des comportements singuliers la r gion dans les Histoire et qualit dans l enseignement professionnel secteurs professionnels consid r s comment participer l am lioration des performances scolaires dans l enseignement professionnel Cette derni re interpellation est partag e C est une v ritable question de soci t vu la typologie des l ves accueillis en lyc e professionnel et la fonction sociale assur e par ces tablissements Les constats de qualit effectu s permettent de questionner la notion m me de qualit Il ne s agit videmment pas d tre au niveau des d finitions labor es par les instances normatives mais de poser quand m me un questionnement sur la relativit du concept et sur l unicit du signifi pour chaque acteur en pr sence Le premier contact avec des activit s professionnelles s effectue en tablissement de formation Les premiers gestes et postures professionnels s y acqui rent et sont d terminants pour les parcours professionnels ult rieurs Il nous appara t donc primordial de privil gier l approche du temps de formation assise de toute une vie professionnelle Notre questionnement concernera donc l identification des facteurs qui influent sur la qualit des formations 1 3 Vers une question de d part Bien qu tant un indicateur pr cieux les r sultats aux
29. concept de_dissonance cognitive FESTINGER 1958 compl te notre sens l nonc du principe d hom ostasie o l existence de cognitions contradictoires cr e un tat psychologique p nible Ce concept de dissonance cognitive traite de l tude des liens entre principes de r gulation sociale et principe d organisation cognitive mobiliserait un processus de transformation pour retrouver un tat de consonance en modifiant l une des deux cognitions la pens e du sujet ob it un principe d conomie psychique La force de la dynamique cognitive d pendrait de la quantit globale de dissonance 45 DESCHAMPS J C MOLINIER P L identit en psychologie sociale des processus identitaires aux repr sentations sociales Editions Armand Colin 2008 6 TOMEH B PIPERINI M C Cours de psychologie de l ducation master 1 Universit de Rouen Universit Lyon 2 CNED Edition 2008 7 TOMEH B PIPERINI M C idem Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 34 5 ENSEIGNER EFFICACEMENT Ce paragraphe taye la troisi me hypoth se lien entre histoire et professionnalit des enseignants Nous ciblons particuli rement la qualit de la formation initiale dispens e dans les tablissements de formation professionnelle La compr hension du fonctionnement des formateurs passe par le relev l analyse et l interpr tation de leurs pratiques p dagogiques et didactiques dans l omnipr sence
30. constitue un des facteurs expliquant la faiblesse de nombreuses r alisations et s installe d s l enfance hors et dans l cole avant m me les apprentissages professionnels Ensuite la qualit de ces apprentissages vient infl chir ou surtout renforcer fortement ces pr alables la lumi re incisive et modelante des repr sentations propres des formateurs 2 1 Statut de la connaissance et transmission Comme d j mentionn le savoir faire est pr cieux et source d am lioration des conditions La raret d un statut pr serve ses avantages et la transmission peut tre v cue comme potentiellement concurrentielle terme La remarque d un architecte suite aux terribles d vastations du cyclone Hugo en 1989 est significative le probl me c est que la Guadeloupe compte 400 000 habitants et nous avons 400 000 architectes Cette remarque pr cise un rapport la ma trise professionnelle et si on peut y voir une adaptabilit des conomiquement faibles et l expression d une solidarit jamais d mentie d un point de vue m tier le passage lacte rel ve de la d brouillardise et d une pseudo polyvalence L adaptabilit est r elle mais les productions restent souvent dans une inventivit rudimentaire et fonctionnelle en rapport l imm diatet au service rendu an ka f sa baw je te rends ce service parce que c est toi Cette approche autorise des carts de qualit et des repr senta
31. d autres ethno groupes en pr sence ethno groupes dit indiens ou blancs M me si le chercheur se situe dans une posture exp rimentale les contextes sensibles et des cicatrisations incompl tes emp chent certains pr l vements certains questionnements Et l thique personnelle interdit ce type de comparaison l insu des acteurs comme elle s oppose des cat gorisations La comparaison avec des tablissements de formation professionnelle quivalents en termes de cat gories socioprofessionnelles en France hexagonale ou dans un autre d partement d outre mer aurait t galement porteuse mais non r alisable dans ce cadre d tude La troisi me hypoth se relative la pratique professionnelle des enseignants sur la ma trise de l entr e par les comp tences et de la didactique en STI a permis d avoir des conclusions imm diates par la nature des indicateurs arr t s pour qualifier ces pratiques L int r t de cette d marche est de pouvoir proposer des actions court terme sur les m thodes et les processus didactiques et p dagogiques L aspect de l incidence historique permet la compr hension de comportements interpellateurs comme les strat gies d vitement l individualisme ou l autod nigrement Les hypoth ses 1 et 2 sur le rapport l objet et le comportement des acteurs en lien avec le pass ont permis d clairer valablement des comportements retrouv s dans le cas d tude Les conclusions s
32. d couvrent que leur comportement s inscrit dans une sorte de d terminisme g n ral qui assigne chacun en fonction de son r le des points de vue et une fa on de se comporter d termin e Et poursuit M CROZIER quand les jeux pervers ou dysfonctionnels sont reconnus comme tels une premi re condition de l apprentissage existe d j Les axes d actions propos s sont nombreux exhaustifs mais non fig s il convient d viter trois erreurs se placer en prescripteur Submerger par du cadrage crit Vouloir tout mettre en uvre en m me temps Il convient de n gocier la remise en marche p dagogique et d assurer un talement sur trois ans Ces approches impliquent une coute et un style de questionnement orient vers l appropriation personnelle Qu est ce qui sera diff rent quand le probl me sera r solu Qu est ce qui se passera de positif Quel sera le premier signe que quelque chose a chang Concr tement qu est ce qui changera En quoi est ce un d fi pour vous Idem CROZIER M FRIEDBETRG E L acteur et le syst me ditions du seuil collection POINTS essais 1977 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 86 1 Un nom pour le projet L coute est le premier acte du respect et de la tol rance qui rend Proposition de plan d action TRE COMP TENTS ENSEMBLE 8 L identification du contexte L organisation cible l analyse conduite dans le cadre des inspect
33. de productivit Les nouvelles strat gies p dagogiques et didactiques qui s y r f rent ne sont pas issues du contexte industriel bien s r mais celui de la France hexagonale dans un contexte concurrentiel international L insuffisance partielle de ma trise du concept de comp tences dans l enseignement local serait mettre l aussi en relation la fois avec la nature du tissu industriel local et l volution des rapports sociaux et avec la faiblesse de la culture technique Certains l ments culturels vus auparavant pourraient m me notre sens tre en divergence avec les assises du concept de comp tence tradition d oralit structuration mentale dans les approches fonctionnelles et structurelles des m canismes techniques L analyse des constats de pratique ma trise de l entr e par les comp tences et d une didactique propre aux enseignements professionnels expliquerait en partie la faible structuration de l identit professionnelle des enseignants concern s Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 45 Ces l ments assoient les hypoth ses 2 et 3 selon lesquelles Dans l enseignement professionnel les incidences historiques affectent le comportement des acteurs et la qualit de la formation Le niveau de ma trise de l entr e par les comp tences et de la didactique propre l enseignement professionnel en lien avec les consid rations historiques locales inf
34. de finition de durabilit parfois d esth tique de non concordance avec les attendus qui peut s orienter vers des prises de libert interpellatrices dans la r alisation Le constat est aussi dans le processus mis en uvre logique parall le dur e d ex cution lastique mise en uvre approximative Cela concerne aussi bien les objets forte valeur fonctionnelle installations lectriques par exemple faiblement visibles que les services maintenance accueil La possession d objets est fonction des capacit s conomiques Leur acquisition est li la satisfaction de besoins hi rarchis s et surtout leur r alisation au del d une ma trise professionnelle pour leur fabrication est contenue par les repr sentations li es tant l ex cutant qu au client ou au responsable d entreprise Ces Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 61 repr sentations portent principalement sur les fonctions symboliques de l objet rapport es au statut de celui qui est en face Ces constats de qualit sont issus tant des caract ristiques actuelles du march vues plus haut que du symbolisme issu de cette historicit omnipr sente L objet de plaisir imm diat l objet comme affichage ext rieur d une reconnaissance l objet comme indicateur d une r ussite sociale d un statut la possession de l objet comme fondement de pouvoir de retranscription de rapports sociaux l objet comme projecti
35. des valeurs qui ne r sultent pas de la mont e systolique de son sang sont venues danser leur ronde color e autour de lui Le bouleversement n a pas diff renci le n gre Il est pass d un mode de vie l autre mais pas d une vie l autre Les mouvements sociaux r cents janvier f vrier 2009 ont montr au moins la convergence des voies de groupes isol s dans des cheminements parall les et qui se sont d couverts Les cha nes du mental s effritent et les silences contenus explosent dans des rencontres des cr ativit s des exigences La jeunesse d un peuple lui permet d tre r actif Si des valeurs ancr es diff rent de celles d autres cultures faute de si cles elles n cessitent une approche neutre pour leur compr hension Les apparentes contradictions dans l agissement des Guadeloup ens qui sont r guli rement mises en avant dans des argumentaires profil s ne sont que l expression d un choix peu pertinent d outils d approche et de raisonnement Cette Historique forge des repr sentions Elle explique partiellement des actes pr sents L ancrage est fort car que peuvent la quarantaine d ann es d mergence lente d une prise de conscience du possible face plus de deux si cles d esclavage un si cle de colonisation soixante ans de d partementalisation dans un r gne quasi continu d un Exclusif qui se d guise Ce long temps d enfouissement dans les m moires ne peut que d
36. enseignement professionnel 14 En dehors de la formation selon la complexit et l importance de l objet les contraintes conomiques sont prendre en consid ration Dans un environnement farouchement concurrentiel les consid rations de r ponse des appels d offre de sous traitance induisent une compression des marges b n ficiaires qui r v lent des pratiques fa onnent les objets tant dans le choix des mat riaux que dans leur mise en uvre La compr hension du r sultat va donc au del de la technique Mais malgr ce contexte le geste professionnel pos m me simple est mis en action par des m canismes propres l identit culturelle de l acteur serait ce m me dans un contexte d acculturation par exemple Les contraintes propres conomiques ou constructives rejoignent la coloration culturelle r gionale pour d finir un rapport l objet propre la soci t Guadeloup enne Ce rapport est r v lateur d un conditionnement psycho sociologique qui il est vrai pour certains aspects ne serait pas sp cifiquement r gional La qualit des objets en formation est observer Cependant les exigences seront autres tant entendu que les apprenants sont en phase d apprentissage Les productions en fin de cycle peuvent elles tre significatives Cette qualit est tributaire du rapport l objet des l ves mais surtout des enseignants Pour bon nombre l aspect fonctionnel est dominant Par
37. entr e commune qui les f d re L entr e par les comp tences est un choix d actualit et une n cessit Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 93 Analyse des projets en cours Formation la 7 odi conduite de projet M thodologie Am lioration des projets 2de BCP 1 classe secteur industriel Electrotechnique p Choix des 2 classes 4 classe secteur batiment ROC SM finition TFCA IS opportunit quipement et bac pro 3 ans 1 Exp rimentation sur une ou deux Un suivi particulier par les diff rents inspecteurs classe Axes de travail possibles accueil positionnement Y inflexion des programmes de formation valuation Entr e par les comp tences ___ D codage de consignes J Conduite de Axes de travail possibles projets Travail pluri disciplinaire internes Compr hension des consignes S curit Pr vention Support possible PPCP Projet Anglais 2 Projet pluridisciplinaire Objectifs Travail en quipe Mutualisation harmonisation Donner une image de marque 1 quipes de classe Support possibles IS salle de bain cuisine Electrotechnique cellule 3D Cons R a ouvrage 2 quipes ateliers multi m tiers UNESCO Objectif LDM z x asseoir l op rationnalisation de 3 Projet au niveau projets d j arr t s Ambition r
38. est mon sens ce choc qui enclenche la phase de prise de conscience permettant de quitter ses anciens habits mais qui n cessite un accompagnement et s int gre dans une construction identitaire sch matis e ci dessous fig 4 Il faut aider travailler les angles morts justement en faire quelque chose de vivant 2 car le changement est p rilleux c est une rupture le passage d un acquis ma tris un promis hypoth tique et est en cause le jeu de pouvoir et d influence auquel l individu participe et travers lequel il affirme son existence sociale malgr les contraintes Pour sauter le pas il faut un choc et l intime conviction que le jeu en vaille la chandelle La prise de conscience est un processus cognitif personnel et individuel dans la r gulation et le contr le des conduites ainsi que dans la construction et la transformation des repr sentations Pour des raisons d efficacit et de coh rence avec le type d intervention possible vers les acteurs concern s nous circonscrirons l exploitation du concept de prise de conscience au champ des ducateurs en consid rant que c est la capacit pour un enseignant la fois de prendre sa pratique professionnelle comme objet de r flexion et d analyse mais aussi de la d crire de la mettre en mots bref de la dire dans ce contexte la pratique r flexive et la m tacognition jouent un r le essentiel E3 La connaissance des l ments d clencheu
39. examens ne constituent pas le seul reflet d une qualit En effet ces r sultats sont issus de corrections d preuves certificatives Les notes attribu es d pendent de facteurs fondamentaux dont notamment la qualit du sujet dans sa pertinence v rifier les attendus des r f rentiels de certification et dans l acte de correction lui m me des correcteurs au regard de leurs repr sentations et attitudes dans l accomplissement de cette mission De plus il s agit galement de consid rer le contenu de l valuation dans ce qu il veut valuer et dans sa coh rence avec les apprentissages vis s Il convient de faire la diff rence entre la valeur de communication d une valuation certificative comme indicateur de r sultat dans le cadre d une politique arr t e dont il faut rendre compte et sa valeur en tant que v ritable l ment de r gulation des apprentissages dans la classe plus on met la pression sur un indicateur plus il a tendance se distordre et corrompre le processus qu il est cens mesur cette relativisation pr s des r sultats les taux acad miques sont inf rieurs aux taux nationaux avec une variabilit selon les fili res que les statistiques globales rabotent Les r sultats interpellateurs sont identifier et comme autres l ments de contexte il faut consid rer Le point de vue des professionnels sur le d ficit de comp tences des l ves Les analyses des valuations in
40. exorciser une peur d appartenir un universalisme humain Les acteurs de l ducation les professionnels tous sont concern s Les actes de production et de formation existent dans ce contexte La qualit au del des acceptions normalis es rel verait d un consensus entre le global et local qui int gre une thique devant aller du respect l mentaire d un client un l ve une volont de pr sence identitaire L homme est un oui Oui la vie Oui l amour Oui la g n rosit Mais l homme est aussi un non Non l indignit de l homme A l exploitation de l homme Au meurtre de ce qu il a de plus humain dans l homme la libert Le comportement de l homme n est pas toujours r actionnel Il y a du ressentiment dans une r action Amener l homme tre plus actionnel en maintenant dans sa circularit le respect des valeurs fondamentales qui font un monde humain telle est la premi re urgence de celui qui apr s avoir r fl chi s appr te agir p108 Nous insistons sur l importance d une d marche compr hensive face des comportements quotidiens mais r v lateurs de repr sentations dont le sens profond va bien au del du per u dans une d marche sociologique qui exclut la complaisance Cependant La conduite du changement est une cole de la patience de l exigence mais surtout de la vision globale de l engagement et de la croyance en l aventure h
41. formation et est donn notamment par la publication annuelle des IPES Indicateur de Performance des tablissements Scolaires disponibles l chelle nationale ce sont les r sultats des Lyc es qui indiquent le taux de r ussite au bac brut et le taux de r ussite attendu valeur ajout e corrig e par la prise en compte de l ge de la CSP cat gorie socio professionnelle Son utilisation pour l enseignement professionnel est limit e compte tenu de son mode statistique d laboration de la non prise en compte d autres facteurs propres cet enseignement d j nonc s pour la deuxi me hypoth se de travail de la faible dispersion des CPS Les r sultats de recherche affirment cet effet tablissement tout en avan ant son faible impact dans l ensemble des facteurs explicatifs Pour ce qui est des observables dans le cadre de cette tude l effet tablissement pourra notre sens s assimiler au cadre de travail climat mode de pilotage conditions de travail aspects vie scolaire De m me la consid ration accord e l entr e par la p dagogie pour acter les d cisions de l tablissement est un indicateur local perceptible entre autres exemples mode de conception des emplois du temps favorisant les l ves politique d aide la mise en place d un travail d quipe la diff renciation des apprentissages strat gie d affectation des heures suppl mentaires coh rence du projet d tablissement
42. fran ais Notons cependant comme le pr cise J R ABENON que l amendement suivant Les lois sociales et celles relatives au code du travail sont applicables de plein droit dans les nouveaux d partements demand e par un d put de la Guadeloupe fut repouss e et que les lois de la m tropole ne pouvaient tre appliqu es que s il y avait mention expresse ins r e dans les textes C est une d partementalisation deux vitesses et un saut juridique qui statutairement assimile une colonie en tat de sous d veloppement une r gion d un ensemble industrialis La rupture est forte et les inconscients individuels int greront ce grand cart au prix de gymnastiques psychiques qui se fondent sur les relents de l esclavage Les progr s de la m decine et de la science allongent l esp rance de vie Une industrie de deuxi me transformation industrielle se met en place mais toutes ces activit s ne peuvent enrayer ni la pr carit de l emploi ni la forte progression du ch mage et de l assistanat social malgr une jeunesse de plus en plus form e La prise de conscience des limites de la d partementalisation s impose et les facteurs d une tension sociale permanente perdurent distillant r guli rement les explosions sociales Apr s le protectionnisme des betteraviers face au sucre de canne des vignerons face au rhum la diversification agricole est pr conis e avec plus ou moins de succ s selon les productions L
43. hension du fonctionnement des acteurs locaux dans des contextes socio conomique et culturel singuliers Cette perspective de compr hension int gre l approche des repr sentations couramment v hicul es en Guadeloupe et relatifs au monde du travail et sa qualit Mais c est prioritairement une vis e utilitaire qui guide cette tude vers l optimisation de l apprentissage des l ves Les finalit s pour l l ve sont bien de permettre une ma trise des comp tences pr vues pour tre acquises en formation dans une perspective d insertion professionnelle ou de poursuite d tude Il s agit aussi d duquer un citoyen dans ses capacit s de choix de prise de responsabilit et de prise en charge de sa formation tout au long de la vie Histoire et qualit dans l enseignement professionnel Ce projet s inscrit dans un cadre institutionnel tant national qu acad mique dans lequel un inspecteur bien qu ayant une relative autonomie de fonctionnement est en permanence tenu d assurer une coh rence avec les projets et orientations d finis Ses activit s se d roulent en assurant conjointement avec les chefs d tablissements la responsabilit des enseignants Dans ce cadre son action est de nature infl chir les pratiques dans la limite des freins et accords relev s sur le terrain Ces perspectives passent ainsi par une compr hension conceptuelle ou mod lis e de l existant Ces pr alables conduisent arr ter deux fina
44. kan aeaaeae erens 100 BIBO GRAAE ME e a e a A E a A A 102 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel ANNEXES Annexe 1 Enseignement professionnel R sultats aux examens session 2008 tude compar e ss ssssseseeiseisrirereerserersese I Annexe 2 Acteurs influence sur l apprentissage des l ves M Il gt Annexe 3 Indicateurs prioritaires pour les observations ssessessssnssesssseereesrssserrerrnssesrrerrees III Annexe 4 Grille d analyse des preuves en contr le en cours de formation sssessssessesesseee IV 2 Annexe 5 LP X tat des lieux et exploitation quantitative s sesessiseeeseserseeesirerersieereee v Annexe 6 Accord p dagogique aires aiandnneennninnaniiasneert et mennieenmnestiereeteentdernielinenid eee VIII Histoire et qualit dans l enseignement professionnel CHAPITRE 1 DES CONSTATS AUX HYPOTH SES Histoire et qualit dans l enseignement professionnel Il faut quand m me bien que quelque chose change Pour que tout ne reste pas tout fait comme avant partir de constats de qualit relatifs aux productions de diff rents corps de m tiers un questionnement est pos sur l incidence Le p Des aspects historiques propres la r gion De la formation dans l acquisition des comp tences des acteurs concern s r sent m moire rend plus particuli rement compte d l ments li s la qualit
45. l origine de cette non qualit dans une production qui implique une hi rarchie professionnelle du cot du ma tre d uvre concepteur entrepreneur chef de chantier salari s et une acceptation pour mise en paiement du cot du ma tre d ouvrage Il peut s agir d une non ma trise professionnelle d une non implication dans une r alisation qui rel ve d une utilisation de fonds publics dont la disponibilit semble in puisable des cons quences d un rapport guadeloup en la Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 15 qualit de conditions conomiques et salariales d favorables de probl mes li s la sous traitance d orientations politiques particuli res de r ponse adapt e une image de mauvais payeur cette difficult se faire payer s observant aussi bien de la part de particuliers ou de grandes collectivit s et organismes qui sont ma tres d ouvrage Notons pour l exemple pris que l on constate actuellement une am lioration des rendus mais davantage par l apport notamment de techniques de mise en uvre plus volu es nouveau mat riaux pr fabriqu s machine fabriquer les trottoirs et autres s parations de voies que par une volution dans la mise en uvre des comp tences Les parties de l ouvrage ne pouvant tre trait es que conventionnellement continuent garder les caract ristiques de non qualit nonc es Et il en va de m me pour des r alisatio
46. l ves Un cycle complet est pr vu sur trois ans dur e de pr sence d un cycle de formation Ann e 1 Ann e 1 Ann e 1 Axes du plan d action 2010 2011 2010 2011 2010 2011 1T 2T 3T 1T 2T 3T 1T 2T 3T 1 Rappels d informations sur les comportements de base 2 Accompagnement 1e p dagogique Q R gt 3 Formation didactique e a p S 4 Conduite de projets i internes 5 volution des aspects organisationnels et D i logistiques Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 96 BILAN DE L TUDE Rappelons que l tude t circonscrite des fili res professionnelles pr cises et la pr sente approche a permis une application de l analyse strat gique et syst mique Le mode de raisonnement it ratif propre cette m thode impose des retours vers les acteurs pour affinement des pr l vements au fur et mesure de l avanc e de l tude que les contraintes de temps ont limit s Les hypoth ses sont ici de nature sociologique et nous en avons signal les difficult s de validation C est surtout la pertinence des hypoth ses fournir une compr hension satisfaisante et permettre des propositions d actions coh rentes qui constitue un l ment fort de validation La validation compl te d hypoth ses qui concernent l ethno groupe dit noir passerait galement par la comparaison des fonctionnements
47. le changement des acteurs Changer fait peur car cela oblige les individus faire l apprentissage d une nouvelle situation ce qui entra ne diff rentes formes de r sistances La peur naturelle du changement est li la prise de risque et la crainte de perdre un existant connu que individu ma trise et par lequel il est positionn et reconnu 1 On a souvent une exp rience n gative du changement mais tout syst me devient obsol te s il ne change pas et des dysfonctionnements internes peuvent faire que le changement devient incontournable c est le cas ici La restitution des r sultats une tape cruciale La mise en uvre du plan d action d bute par l change avec les enseignants sur les pratiques et strat gies relev es M CROZIER pr cise que C est par le d tour et la m diation de l interpr tation du comportement qu une m diation implicite peut avoir lieu qui respecte la libert des deux parties L intervention partir de l enqu te et de l analyse en profondeur des probl mes fait ressortir une connaissance d rangeante un choc qui remet en cause la vision tablie du syst me et des interpr tations en langue de bois qui en sont habituellement donn es Ce choc renforc par la formation fait voluer acteur vers un changement de logique et donc de raisonnement La r action des membres de l organisation n est pas seulement une r ponse c est aussi un appel puis par la m diation ils
48. mais tout au moins un pr sent d exploiteur syst matique induisant au del un rapport l autorit o le contournement est de mise Ce contournement et les r voltes not es mais aussi les alliances inavou es induisent un climat de m fiance r ciproque Ce climat prendra des dimensions particuli res selon les ethno groupes en pr sence On y voit galement le symbole du bien tre mat riel perp tuant ainsi des visions o l aisance est tant suspecte par des alliances contre nature ou des proc d s suspects qu envi e et o en retour il vaut mieux en dire le moins possible sur la r alit de ses biens tout en assurant une volont d afficher un statut Individualisme et faire ensemble s entrechoquent Le rapport au travail Le travail servile est la raison unique et essentielle de la condition d esclave il devient un automatisme de survie sans contrepartie o il convient de s en tenir un minimum souvent sans implication personnelle Sa longue circonscription aux besoins des ma tres ankylose pour un temps la valorisation et les potentialit s de cr ativit d innovation Le travail sera ainsi consid r comme une activit en suspension qui n implique aucun d passement valorisant possible m me lointain ou indirect La cr ation d riv e d une valorisation du travail est impensable D Le rapport l autre La d possession originelle de l esclave et le d nuement qui suit peuvent g n
49. management gouvernance Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences La n cessaire coh rence entre la formation de futurs professionnels et les besoins des entreprises a induit naturellement l adoption de l approche par comp tences dans la d finition des certifications des dipl mes professionnels depuis plus d une trentaine d ann es l tude des r f rentiels au fur et mesure des r novations des dipl mes on constate l volution du concept de comp tence par pallier La r daction des r f rentiels reste toujours en retrait tant par rapport au stade atteint dans les entreprises qu aux nouvelles approches port es par le d veloppement des sciences cognitives Ces paliers de stabilisation sont n cessaires et peuvent s assimiler au processus de la transposition didactique tel que pr sent par M DEVELAY ou Y CHEVALLARD Cependant des interpr tations simplistes peuvent perdurer emp chant la perception de la r elle port e de l approche par les comp tences Ces repr sentations du prescrit conduisent souvent faire des comp tences un habillage sans r elle influence sur les strat gies mises en uvre 52 DEVELAY M De l apprentissage l enseignement ESF Editeurs1992 53 Cit par DEVELAY M idem Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 40 Il y a galement ici mati re optimiser l efficacit des strat gies dans l enseignement professionnel Notons que da
50. multi r f renc qui caract rise chaque observateur 50 dont le tableau ci dessous rend partiellement compte l ments caract ristiques des besoins Exemple de concept r f rent L entr e par les comp tences et les pratiques valuatives Le concept de comp tence La Taxonomie L valuation Le d veloppement d une culture du choix choix justification d cision vers l autonomie L accompagnement personnalis L analyse descendante La Syst mique Les centres d int r t La gestion pr visionnelle des apprentissages La strat gie inductive Les modes d apprentissage Les mises en situation La mise en activit des l ves L enseignement des savoirs associ s en STI Les comp tences en formation La culture de projets Le projet Le changement Les apprentissages Les situations d apprentissage La m tacognition et attitude r flexive Les situations probl me L identification de la typologie de chaque situation d apprentissage d couverte int gration transfert valuation La responsabilit quipe classe des enseignants Le principe de multi activit des l ves Le travail de groupes L individualisation La personnalisation L accompagnement L tat de ces pratiques questionne sur l identit professionnelle de l enseignant qui est loin d avoir t clairement cern e d une fa on g n rale encore moins dans l enseign
51. pour l tablissement M CROZIER pr cise que le probl me le plus grave en ce qui concerne l laboration d une d cision c est celui de l impossibilit d obtenir une information qui ne soit pas biais e puisqu elle ne s change pas de fa on neutre 3 2 Les contraintes sur les acteurs La connaissance des contraintes contribuent la compr hension des comportements et des strat gies Certaines contraintes qui perdurent installent des habitudes ancr es qui relativisent la responsabilit personnelle dans les dysfonctionnements constat s Dans ce contexte l histoire propre et l avalanche de r formes pas toujours comprises sont de nature immunisante Contraintes historiques Elles ont t longuement d velopp es au chapitre 3 en rapport avec nos trois hypoth ses initiales et sont prendre en compte Nous pr cisons que pour certains enseignants issus du monde de l entreprise des retranscriptions de rapports sociaux probl matiques d crits auparavant semblent tre effectives Des salari s au service d un patron l tat providence et le moins on en fait mieux cela vaut pour une r mun ration non n gligeable Il n y a pas alors de prise de conscience de ce 6 AUTISSIER D et MOUTOT J M M thode de conduite du changement DUNOD 2eme dition 2010 distinguent trois comportements types comme rep res nuancer 10 de proactifs 80 de passifs et 10 d opposants 97 CROZIER M FRIEDBETRG E L acteur et
52. preuves certificatives d montre bien le fait que si pour un examen plus de 50 des preuves se passent en CCF contr le en cours de formation et si l analyse des pratiques enseignantes montre des insuffisances masqu es par une sur notation les r sultats aux examens indiquent bien autre chose que le r el niveau de comp tence Dans l ducation Nationale beaucoup d objectifs sont cibl s par la pr sentation d indicateurs codifi s par la LOLF 2 Elles sont n cessaires mais de quelle alchimie myst rieuse rel ve sur le terrain la quantification de ces marges de progr s Recentrage par rapport aux moyennes statistiques nationales aux objectifs assign s Extrapolation Ressenti ou perception intuitive des zones proximales de d veloppement Et pr cis ment un indicateur possible dans l efficacit de la conduite du changement c est la comp tence pouvoir expliquer sans ombre une marge de progr s Ce serait l le signe d une connaissance suffisante tant des contraintes du 11 MORIN E La m thode Tome 1 la nature de la nature Le Seuil 1977 cit par P MEIRIEU Faire l Ecole faire la classe ESF Editeur 2004 12 Loi Organique relative aux Lois de Finances LOLF texte d terminant le cadre juridique des lois de finances dans une logique de performance dans la cadre de programmes arr t s pour lesquels une strat gie des objectifs et des indicateurs de performance sont fix s Histoire et qualit dan
53. qualit dans l enseignement professionnel 30 4 ANALYSER POUR COMPRENDRE Nous pr sentons maintenant des concepts permettant d appr hender la compr hension de comportements actuels de certaines r sistances naturelles au changement Les concepts suivants assoient la validation de nos hypoth ses et nous traiterons successivement des apports de L historicisation La sociologie des organisations La psychologie 4 1 La n cessit d une historicisation li e une approche compr hensive Nos trois hypoth ses avancent l incidence forte de l histoire et ce paragraphe vise tayer cet angle d attaque Une approche globale d un individu acteur ne peut le dissocier de son milieu ses actes sont significativement guid s par le contexte et r sultent de son histoire propre en lien ind m lable avec celle de la r gion L approche psychosociologique est donc incontournable elle est clairer par les sciences cognitives pour ce qui a trait la formation La premi re dimension des ph nom nes sociaux est la dimension structur e du social Au sens le plus large du terme cela signifie que les ph nom nes n ont pas lieu au hasard n apparaissent pas dans n importe quelles conditions et ne se d roulent pas n importe comment 58 V de Gaulejac soutient l id e que l individu dans son fonctionnement est le produit de son histoire propre dimension psychanalytique mais aussi celui de la soci t
54. rer une volont inconsciente de reproduire le sch ma du mod le dominant d poss der l autre ou l emp cher d avoir en faisant par exemple un travail m diocre en emp chant l mergence de ses compatriotes en en faisant le moins possible Le sabotage des plantations peut perdurer par le sabotage g n ralis de ceux qui poss dent dans un contexte de divergence d int r ts Les explications sur le rapport l autre sont pr sentes dans tous les autres aspects 1 3 Synth se du point de vue du rapport l objet Le rapport l objet est d termin en premier lieu nous l avons dit par la potentialit d y avoir acc s Originellement c est le d nuement la non satisfaction des besoins physiologiques basiques la mis re dans un contexte de survie qui am ne une quelconque possession d objet comme non envisageable et non prioritaire La p rennisation esclavagiste puis coloniale du syst me oblige le c toiement m me de loin de l environnement mat riel inaccessible du ma tre La frustration peut alors s installer mais aussi le d sir de d truire ces symboles du dominant Les n gres talent assurent des activit s essentielles l conomie sucri re Ils sont rares et donc d autant plus pr cieux Les autres professions artisanales sont assur es par des petits blancs ou des libres de couleurs ils sont tenus une qualit 33 GLISSANT E Le discours antillais Collection folio e
55. s agit ici de comprendre la situation actuelle pour d gager des leviers d action En ce sens nous nous int ressons dans l Acad mie monod partementale qu est la R gion Guadeloupe aux facteurs qui influent sur la qualit des objets et des formations professionnelles qui s y rapportent Il conviendra d identifier et d analyser des liens entre les rendus des productions les facteurs soci taux qui y pr disposent et les caract ristiques des formations professionnelles qui y pr parent La qualit d une action sur des apprenants dans un contexte pr cis sera abord e sous l angle des r sultats et sous celui des pratiques Ces derni res donnent voir la pertinence des choix p dagogiques et didactiques faits lors des enseignements L historicisation conduire n cessite la mise en vidence de pans du pass de faits historiques et d agissements significatifs Ces l ments sont affectivement troublants pour le chercheur dans sa d marche et n cessitent un effort de neutralit lorsque l on se trouve impliqu dans cette histoire Mais il s agit bien d aller au del d un traditionnel discours moralisateur d nonciateur ou injonctif qui a montr ses limites op ratives et comme le rel ve A BOCOUM Il faut apprendre poser les questions qui f chent ou qui g nent car c est de l que viendra le d passement 2 1 L entr e par les objets Nous optons ici pour une approche travers l analyse d obje
56. s de construction du monde social tel qu il leur appara t c est dire comme allant de soi Ce moment d historicisation met jour l arbitraire c est dire l absence de fondement absolu des diff rents modes de domination symbolique et de leur effets institutions valeurs r partition des diff rentes esp ces de capital sch mes de pens e etc V Le concept d historicisation constitue l un outillage ad quat et incontournable tant pour l approche du rapport l objet construit et au statut des qualifications et de la connaissance que pour l approche de la gen se des relations sociales jusqu nos jours Ce concept est galement l un de fondements des analyses d E GLISSANT dont les deux extraits suivants du Discours antillais 1987 circonscrivent les concepts retenus pour visiter l histoire des Antilles Fran aises La soci t martiniquaise ajout ou Guadeloup enne pour ces aspects ne pr existe pas l acte colonial elle en est la cr ation elle a t structur e m me le d sordre colonialiste L acte colonial n est pas seulement perturbant et ali nant il prive par surcro t l individu ou le groupe social de la possibilit de d gager des perspectives Il ne lui reste qu une seule ressource celle de vivre de mani re n vrotique les contradictions de la situation C est en r investissant son pass que dans nos pays on chappe l ambigu traumatiqu
57. supposer que les processus de comparaison sociale d auto attribution ou d auto cat gorisation jouent ici un r le non n gligeable Ces trois points de vue s clairent mutuellement et montrent que les repr sentations naissent des interactions sociales Elles semblent m me se positionner successivement en fonction de l acceptation individuelle des faits et des l ments de motivation En situation normale l individu int riorise le feed back social Si celui ci est trop lourd il le filtre et s il devient insupportable ses yeux il l ignore et s en tient ses inf rences En relation avec l tude en cours nous pouvons y voir par exemple des processus de repli D autres concepts peuvent faciliter la compr hension des comportements et des pratiques en lien avec une historicit Le principe de l hom ostasie psychique o K LEWIN con oit l action individuelle comme tant constitutive d un tout dynamique un syst me de force en quilibre Ceci signifie que lorsque l quilibre de ce syst me est rompu il y a une certaine force qui tend r tablir cet quilibre en s opposant toute modification L quilibre quasi stationnaire est maintenu m me au prix d un accroissement de la tension interne Le retour l quilibre peut alors se faire tant par l adoption de comportements dits positifs ou en cas d impossibilit par des strat gies de fuite de silence d int riorisation Le
58. sur http www africamaat com Pourquoi le systeme educatif artsuite 2 Bilan et perspectives DAAC D l gation Acad mique l ducation Artistique et l action Culturelle pr sentation interne du 1 juillet 2010 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 65 l enseignement de comp tences de conception d adaptation d encadrement de chantiers et d quipes devient probl matique Le passif de diff rences sociales les activit s subies dans la servitude l acculturation voire l ali nation d un positionnement social li l exercice d activit s ou de profession ont contribu plus qu ailleurs d valoriser les m tiers manuels qui h ritent d une image peu flatteuse Cette vision est amplifi e par une difficult d insertion particuli re forte dans un contexte de sous emploi le taux de ch mage avoisinant les 35 Le rapport la qualit s inscrit dans une tradition de rationalit occidentale pour les ethno groupes issus de pays industriellement d velopp s L enseignant autochtone en a partiellement h rit mais en le fusionnant avec des l ments historiques propres qui colorent localement le concept de qualit La normalisation internationale la circulation des produits les concepts de qualit totale les exigences actuelles sont autant d l ments qui obligent reconsid rer la vision locale de la qualit L enseignant est donc en h ritage de ce tourbillon de v cus qui re
59. teindre actuellement sur les actes et l historicisation en cela permet de relativiser des jugements peut tre h tifs face aux constats de qualit Pour s en convaincre ci dessous le fil de quelques expressions concat n es tout au long de la bibliographie historique P nurie pr jug s de couleur acculturation orchestr e avilissement r volte d possession r signation fuite esclaves meubles haines peurs m fiances soumissions r signation marronnage aspirations rapine d brouillardise int gration assimilation ali nation solidarit ing niosit cr ativit alliances r ussite Leur grainage est en m me temps ancrage et tourbillon d s les premiers jours La trame des repr sentations identitaires qui ont volu es au fil du temps est amorc e l volution du lien social merge de leur lecture L volution des statuts est lutte strat gie de d tour jeu de pouvoir mais aussi solidarit travail thique sagesse et nous pouvons maintenant baucher une lecture des comportements actuels sans pr tendre une g n ralisation des tendances 82 FANON F Peau noire masque blanc Editions du Seuil 1952 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 58 Le rapport au patron Sur les lieux de production des objets industriels il a d but par ce rapport ma tre esclave dans un lien d assujettissement et le patron tra ne sinon un pass d esclavagiste
60. BEP Pr ciser les EP2 2 OUI OUI OUI complet conforme conforme comp tences pour le Electrotech j travail demand OUI pour CMI L o ROC EP2 b ou NON OUI Manque Non conforme Partiellement nn fait par la pratique UP 1 NON NON OUI global Partiel NON Non conforme CAP Fiches diff menuiserie UP 2 NON Partiel OUI confus Succinct Non conforme Non conforme ous i a n UP3 NON Partiel OUI confus Succinct Non conforme Non conforme p 1 dossier de projet et BCP TBEE U32 NON Partiel NON OUI NON Partiellement 1 dossier d ex cution ici les 2 idem BEP TAL U2 1ereS NON OUI NON Succinct NON Faible tt la main Pas d harmonisation U2 1ereS OUI OUI OUI OUI OUI Conforme sur une m preuve Notifi BEP TTIST EP2 de oa sic NON OUI Partiel NON Non conforme Tr s r duite exploit es BEP OUI Non Pas de Proc dure EP1AetB OUI OUI OUI OUI FINITION F conforme r f rentiel r organiser Manque un BEP GROS EP2 OUI OUI OUI OUI Dispers Conforme Conforme es OEUVRE Mangue S parer fiche val et EP2 OUI OUI OUI Partiel OUI d l ment quel P2T sie ia travail demand W l ve 15 disponibles sur 60 attendus soit 25 sur les 15 remis 11 sont non conformes soit 74 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel INDICATEURS PRIORITAIRES POUR LES VISITES ET INSPECTIONS Observation des prescriptions QU EST CE QUI DOIT TRE FAIT Aux comp tences du r f ren
61. E la Guadeloupe an tan sorin Ibis rouge ditions 2004 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 102 SUCHAU B Les diff rences et les in galit s de r ussite l cole primaire Enseignements port e et utilit des r sultats de la recherche en ducation Ir du CNRS et Universit de Bourgogne THELIER G ALIBERT P Le grand livre de l esclavage des r sistances et de l abolition ditions Orphie 1998 TOMEH B PIPERINI M C Cours de psychologie de l ducation master 1 Universit de Rouen Universit Lyon 2 CNED Edition 2008 ZOBEL J La Rue Cases N gres ditions Pr sence Africaine 1950 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 103 Annexes Annexe 1 Enseignement professionnel R sultats aux examens session 2008 tude COMPAr E sssessssiseeisiseersrerrrreere I Annexe 2 Acteurs influence sur l apprentissage des l ves nannnsssssesssersnsserrerrnssesrrerenseesree Il Annexe 3 Indicateurs prioritaires pour les observations s ssssssseesreenessernesrssrerserresnessrenneee Il Annexe 4 Grille d analyse des preuves en contr le en cours de formation ssssessseresseesseee IV Annexe 5 LP X tat des lieux et exploitation quantitative ssessssiseeeesesereeseereirrreeseeere V Annexe 6 Accord p dagogigUb cniinne ententes aE a E ET VIII Histoire et qualit dans l enseignement professionnel
62. INTS essais 1977 CROZIER M La crise de l intelligence Essai sur l impuissance des lites se r former Inter ditions collection POINTS essais 1995 DAGUET H Psychologie des apprentissages 3eme partie Apprentissage perspectives psycho sociales Cours de MASTER M2 Universit de ROUEN et CNED 2010 DE GAULEJAC V La n vrose de classe ditions Hommes amp groupes diteurs 1987 DESCHAMPS J C MOLINIER P L identit en psychologie sociale des processus identitaires aux repr sentations sociales ditions Armand Colin 2008 DEVELAY M De l apprentissage l enseignement ESF diteur collection PEDAGOGIES recherche 1992 DURIZOT J JEANTON JC NICOLAS G An Tan Sorin ou la cr ativit d un peuple 1982 FANONF Peau noire masque blanc ditions du Seuil 1952 FOUDRIAT M Sociologie des organisations ditions Pearson 2me ditions 2007 GIORGI R TOZZI M coordonn par Devenir formateur MAFPEN de Montpellier 1998 GLISSANT E Le discours antillais Collection folio essais ditions Gallimard 1987 1997 LEBOTERF G Construire les comp tences individuelles et collectives ditions d Organisation collection Livres Outils 4eme ditions 2006 LESCOUARCH L et TRANCART D Approches m thodologiques Cours de M2 Acad mie de Rouen et CNED 2010 MEIRIEU P L cole mode d emploi ditions ESF 13 dition 2000 MEMMI A Portrait du colonis Revu
63. LOCH M Apologie pour l histoire ou m tier d historien 1952 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 32 composantes actuelles du corps enseignant Bien qu il y ait des liens de cause effet il ne doit pas y avoir d amalgame Dans le cas de l enseignement professionnel et par suite dans la r partition de la hi rarchie des activit s professionnelles op rateurs et encadrement de premier niveau on retrouve pour beaucoup des individus issus de cat gories socio professionnelles d favoris es correspondant majoritairement l ethno groupe dit noir Les tudes men es sur la reproduction sociale montre des lign es d individus qui sont dans une continuit de statut professionnel et social C est ce qui ressort des travaux d auteurs aussi diff rents que P BOURDIEU La distinction D Bertaux Destins personnels et structure de classe ou C THELOT Tel p re tel fils Les ph nom nes de reproduction sociale qui d terminent les probabilit s pour les enfants d occuper une place similaire dans la hi rarchie sociale celle de leurs parents sont encore puissants En formation professionnelle les cat gories socio professionnelles d favoris es sont majoritaires au niveau des l ves annexe 5 et des formateurs en enseignement professionnel pratique Nous y retrouvons galement des individus appartenant aux classes sociales moyennes indications corrobor es par les statistiques constitutives
64. N Description Objectif et observations Avancement 1 Entretien avec l quipe de direction Harmonisation proc dure et planification Fait 2 Collecte des donn es tablissement disponibles Approche quantitative Fait 3 Inspection individuelle de l ensemble des enseignants Pr l vements par Fait Observation Entretien R daction d un rapport individuel 4 laboration d une synth se par fili re professionnelle de Bilan par fili re professionnelle Fait trop sp cifique pour tre formation Chaque fili re de formation est sp cifique profil des mentionn dans le m moire enseignants formationinitiale quipements 5 Restitution de la synth se par fili re professionnelle de Pr sentation interactive du bilan temps fort du En cours 2 restitutions sur 8 formation aux quipes concern es dispositif mise en place d une posture r flexive vers la prise de conscience du fonctionnement de l quipe 6 laboration de la synth se ateliers et restitution l quipe Bilan interm diaire et confrontation des points de vue Fait de direction validation des donn es quantitatives constats premi res analyses et orientations possibles des Demande de donn es compl mentaires actions Rapport d finitif et discussion du plan d action Calendrier du suivi des actions Planification du reste de l action avec la direction 7 R alisation d une synth se dans une approche de la sociologie Approcher le fonctionnement des ateliers du poin
65. R en te nement E EEE EEEE e 35 CHAPITRE 3 INCIDENCES HISTORIQUES ET PROFESSIONNALIT DES ENSEIGNANTS 1 APPROCHES EXPLICATIVES DES COMPORTEMENTS 11MEhronologie historique ann sonner nes ns encens en mener see 49 1 2 Synth se du point de vue des rapports sociaux 57 1 3 Synth se du point de vue du rapport l objet 59 1 4 Synth se du point de vue du rapport la qualit 61 2 REPR SENTATIONS IDENTITAIRES ET INCIDENCES EN FORMATION 2 1 Statut de la connaissance et transmission ea a E 64 2 2 L enseignement des disciplines professionnelles ssssenssssssesssssssssrrerrssenrsernerrensse 65 CHAPITRE 4 TUDE DE CAS CONDUITE ANALYSES ET BILAN 1 CAS D TUDE UN LYC E PROFESSIONNEL 1AChoixdeli chantilOon RAR A A A E E A ne se 69 1 2 Particularit de la mission ins 70 13 Chronologie des actions RAR Rene ee des annee le sense nn rene ee 70 2 LES OBSERVATIONS 2A1MLeSimodes dObDSERVATION tae ea aee a e e E A e sense assises ee ses mise lee en esse 71 2 2 Bilan des observations et entretiens VU 71 3 ANALYSE 3 1Conduite del anal Se Mn eee nenn anne nent ni pates annees eds n nn se sens ent onto 81 3 2 Les contraintes sur les acteurs sn 81 33 Comportementset sthategi eS En a A A 82 4 LE PLAN D ACTION aI kes orientations DOUNIA CTIONRE rene een E e e 85 4 2 Proposition de plan d action Vs 87 BILANDHKETUDE E E en ne 97 ENSEIGNEMENTS TIR S murrrrirrererererineeirsn atata EEn ALAKAA EAEn EAEan
66. UNIVERSIT de ROUEN UFR Des Sciences de l Homme et de la Soci t D partement des Sciences de l ducation MASTER 2 de Sciences de l ducation Ing nierie et conseil en formation Histoire et qualit dans l enseignement professionnel le cas de la Guadeloupe M moire soutenu par Christian BIABIANY Septembre 2010 Sous la direction de Monsieur Thomas RENAUD Ma tre de Conf rences SOMMAIRE CHAPITRE 1 DES CONSTATS AUX HYPOTH SES 1 LE QUESTIONNEMENT 1 CONTEXEE CONS TA ES ER RL 5 L2 Questionn ment i s sess nettes a E E E a Ea EE RE AERD 6 1 3 Vers neq estioniderd pani o mara e e A A Ea A Ae A E 7 2 L APPROCHE M THODOLOGIQUE A A E A E ere asc 11 2 2 L entr e par l efficacit de la formation professionnelle sseessssssssesssrrsssesrrersessessee 16 2 3 Hypothese S e R a een e enr een snn casses es sas send ni ee Lane nn eee es Diem ess se ess cesse AR 18 CHAPITRE 2 LES CHOIX CONCEPTUELS 1 ORGANISER L TUDE L ING NIERIE DE FORMATION sure 21 2 RAISONNER GLOBALEMENT sssrinin rsinssnorennrevororsraveranaiakorerarnnr ainra arakon aiene aia iaai ent 22 3 MISER SUR LE CHANGEMENT meene e e e E E E e AR 22 4 ANALYSER POUR COMPRENDRE 4 1 La n cessit d une historicisation li e une approche compr hensive ssssssenee 31 4 2 Psychologie sociale psychologie individuelle ssooseonsenssnssssserenssssseererrsssesrresreeseesse 33 D RENSEIGNERIEEEICACEMENTE
67. a banane se positionne comme seconde culture avec la canne sucre jusqu sa survie actuelle sous perfusion face aux bananes de la zone dollar Les hommes de couleur libres mergent lentement depuis l abolition de l esclavage de 1848 Beaucoup d intellectuels noirs s investissent dans le combat politique et id ologique jusqu un positionnement s paratiste clairement revendiqu pour certains Cette mergence d une lite noire s amplifie et trouve en face les m mes grands sucriers cr oles et de grands usiniers fortement reconvertis dans le tertiaire Dans ce contexte les cat gories socio professionnelles faibles revenus sont libres de droits mais dans une situation de forte pr carit conomique Le secteur tertiaire conna t une croissance exponentielle au d triment d une agriculture subventionn e et d un secteur p che faible la production c de la place la consommation La vie s en trouve rythm e par le tempo presque invisible des allers et venues de porte conteneurs et d avions cargos entretenu par l mergence d une classe de guadeloup ens de couleurs ou m tiss e par opposition aux blancs cr oles ou aux Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 56 m tropolitains avec des capacit s conomiques r elles et des comportements propres dans une acculturation orchestr e pr ts bancaires publicit d nigrement de valeurs culturelles propres De cette act
68. ace et non ma tris es par le public concern Les n gociations se situeront surtout sur les modalit s et les besoins personnels Pour des raisons de pr sentation les propositions sont distinctes La r alit de la mise en uvre permettra une simultan it d action Animateurs interne externe CREFOC et ext rieur ducation Nationale actions ponctuelles PAF cercle de r flexion Professionnalisation des enseignants Accompagnement en interne par Aspects p dagogiques et professeur ressource didactique Formation d tablissement en quipe Professionnalisation des Formation PAF enseignants i Aspects psychologiques Identifier des enseignants volontaires Connaissance des publics adolescents pour passer le 2CASH Les changements de repr sentations La gestion motionnelle Formation d tablissement en quipe Les logiques coop ratives Exploitation des nouveaux Incitation l auto formation quipements Formations disciplinaires sur stages acad miques les contenus Stage CERPET P riodes en entreprise Les d tails des actions relatives aux aspects p dagogiques et didactiques sont pr cis s sur le diagramme suivant Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 91 L entr e par les comp tences synchronisation Concepts transversaux _ Prise en charge en des
69. ance Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 101 BIBLIOGRAPHIE ABENON LR Petite histoire de la Guadeloupe L Harmattan 1992 ADELAIDE J Les Antilles fran aises de leur d couverte nos jours ditions DESORMEAUX 2000 ARDOUIN T et DAGUET H Guide P dagogique Master professionnel M tiers de la formation Parcours Ing nierie et Conseil en Formation FOAD Universit de ROUEN et CNED 2009 ARDOUIN T Le responsable de formation Interface et posture professionnelle article dans la revue Actualit de la Formation Permanente n 171 mars avril 2001 AUTISSIER D et MOUTOT J M M thode de conduite du changement DUNOD 2eme ditions 2010 BAUDRILLARD J Le syst me des objets ditions Gallimard Collection Tel 1968 BANGOUH La r volution et l esclavage aux Antilles ditions Messidor ditions sociales 1989 BRAFLAN TROBO P Soci t post esclavagiste et management endog ne ditions l Harmattan 2009 BAUDRILLARD J Le syst me des objets Collection tel ditions Gallimard 1968 BLOCH M Apologie pour l histoire ou m tier d historien Armand COLIN 1952 BOURDIEU P La Mis re du monde Paris Seuil 1993 CHAUVIRE C FONTAINE O Le vocabulaire de BOURDIEU ditions Ellipses 2003 CHEIKH ANTA DIOP Nations n gres et cultures Pr sences africaines 1954 CROZIER M FRIEDBETRG E L acteur et le syst me ditions du seuil collection PO
70. ans son ouvrage Comment l esprit vient aux objets Serge TISSERON invite cette conscientisation La v rit est que l homme met dans les objets la fois le meilleur et le pire de lui m me afin qu ils les lui restituent objet a plus qu un simple usage utilitaire il renvoie un fragment de l histoire de plusieurs personnes les objets seraient investis d un processus psychique ils sont des d p ts des v nements ordinaires de notre vie en souffrance de symboblisations 8 Terme utilis par BRAFLAN TROBO P Soci t post esclavagiste et management endog ne Editions l Harmattan 2009 TISSERON S Comment l esprit vient aux objets Paris ditions Aubier 1999 Cit et comment par QUIRION P Ethnologies http id erudit org iderudit 007143ar consult le 14 juin 2009 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 12 Ce rapport l objet est galement soulign par Jean Baudrillard Comment serait il possible que progresse harmonieusement un syst me de techniques et d objets alors que stagne ou r gresse le syst me de relations entre les hommes qui le produisent Hommes et techniques besoins et objets se structurent r ciproquement pour le meilleur et pour le pire 10 La fonction de m diation de l objet est renforc e par la Th orie des objets d Abrahams Moles L individu r sout la tension r sultant d une situation par une actio
71. ant comme sa motivation son engagement professionnel son charisme la qualit des relations tablies avec les l ves qui vont galement rendre compte de l efficacit p dagogique Nous proposons comme cadrage de l analyse des pratiques dont le relev est optimiser une grille de lecture articul e selon trois champs qui contiendront les indicateurs retenir Champ 1 le prescrit les t ches enseignant sait il ce qu il y a faire Champ 2 les activit s le r el Comment fait t il Champ 3 les repr sentations Comment tient il compte de la logique socio cognitive de l l ve O aches PRESCRIT cart A cart C 7 cart B REPR SENTATION Eear xcrivrr s LOGIQUE SOCIO R EL COGNITIVE COMPOSANTES D UNE SITUATION DE TRAVAIL SCHEMA DES INTERACTIONS Fig 5 Pr sentation des concepts li s aux 3 champs et des indicateurs retenir 51 SUCHAU B Les diff rences et les in galit s de r ussite l cole primaire Enseignements port e et utilit des r sultats de la recherche en ducation Ir du CNRS et Universit de Bourgogne Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 39 LE PRESCRIT Il peut prendre tant une forme institutionnelle r f rentiel des formations code de l ducation r f rentiel enseignant qu une r activit face aux exigences particuli res d une situation de travail cadrage par les corps d inspectio
72. apports quipe d une classe Harmonisation des documents Le cours magistral L tude de cas Les situations d apprentissage Les tudes pr alables Les TP L exploitation des sujets d examen Planifier son enseignement Planifier un cycle une ann e Plan de formation de la classe Structurer une s quence Fiche de s quence et gestion des groupes Exploitation du r f rentiel de certification Fiche de d roulement le sc nario Struct 1 Aspects p dagogiques rucurer un cours f Eiche p dagogique Les documents Les documents et supports dans la strat gie d enseignement Harmonisation des documents Exploiter des ressources Utilisation des ouvrages scolaires Evaluation diagnostic En d but de formation Positionner R ajuster valuation frormative En cours de formation R valuer et r ajuster Evaluation sommative Le CCF Certifier E Les valuations ponctuelles terminales Le cas des corrections Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 92 4 AXE 4 Conduite de projets internes La permanence de tr s nombreux projets impose une r flexion sur leur efficacit Elle est conduire en interne en commen ant par un bilan autour de leur cat gorisation les objectifs les destinataires le mode de conduite et de suivi la dur e l valuation la pr sence de l entr e par les comp tences l information sur les bilans L essentiel d un proje
73. ations infl chissent la qualit de la formation des apprenants En effet surtout pour des enseignements professionnels la mise disposition d quipements demeure un pr alable incontournable qui rel ve de la responsabilit de la collectivit r gionale Les situations quoique diverses selon les fili res pointent un taux d quipement globalement insuffisant avec des situations alarmantes pour certaines formations Il convient d approfondir l approche historique de ces modes d attribution des dotations d quipement avec l aussi des sp cificit s locales sur les politiques en mati re de formation professionnelle sur les modes d attribution des financements sur la coh rence du Plan de R gional De Formation PRDF avec le Sch ma R gional de D veloppement conomique SRDE et l Offre de Formation faite Le v cu conduit penser que les repr sentations li es la chose politique l attrait de l exercice du pouvoir et aux voies pour y acc der induisent des pratiques auxquelles n chapperaient pas les dotations en moyens des EPLE La formation professionnelle est destin e pourvoir aux besoins des entreprises en main d uvre le tissu conomique qui r sulte galement des consid rations historiques nonc es pr sente une typologie particuli re de pr s de 90 de tr s petites entreprises TPE avec souvent selon les m tiers des niveaux d quipement inf rieurs quantitativement et qualitativement aux tablissemen
74. conduite du changement utile d j pour comprendre l organisation concern e M FOUDRIAT E distingue trois grands courants th oriques d analyse des organisations a Les th ories rationalistes en relation avec les r gles formelles b Les th ories des relations humaines en relation avec la satisfaction de besoins physiologiques les th ories de la motivation c Les th ories de la rationalit limit e et de l acteur strat ge en relation avec les contextes et les int r ts des acteurs analyse strat gique et syst mique Sur le th me plus cibl des styles de conduite du changement A AUBERT LOTARSKI pr cise qu ils oscillent entre deux p les le p le technocratique et le p le participatif entre lesquels les auteurs d veloppent des styles interm diaires a Mod le bas sur l autorit faire appliquer sur un mode de fonctionnement vertical et descendant 17 MONS N EMIN J C SANTANA P Le pilotage par les r sultats un d fi pour demain Editions SCEREN ESEN collection profession cadre service public 2009 18 FOUDRIAT M Sociologie des organisations Editions Pearson 2me dition 2007 page11 AUBERT LOTARSKI A Agir en situation complexe Note de synth se 1 La conduite du changement Institut d Administration scolaire INAS de l Universit de Mons Hainaut ESEN Site de ESEN http www esen education fr fr ressources par theme consult le 1 juin 2010 Histoire et qualit da
75. ctivit est assimil e un apprentissage enseignant professionnel Insatisfaction permanente sur le fonctionnement de l tablissement N a pas de position de conseiller du chef d tablissement Fait sans ou la place transmet des dossiers et propose peu Laisse au chef Direction d tablissement le travail de contr le y compris des vers chef de commandes dans leur pertinence voire dans leur exactitude travaux Effectue quelques cadrages papier sans accompagnement sur la mise en uvre Traite les affaires courantes lentement Se plaint de la masse de travail et du manque d aide efficace Se replie dans une strat gie Arrive dans l tablissement et ne veut pas imposer ni individuelle et met en avant s imposer Met en avant le temps important pass dans le manque de moyens Chef de l tablissement Fait des cadrages crits CCF et PFMP disposition projet de parrainage par les professionnels travaux vers iz x x ne Direction Participe aux journ es d information en coll ge S accroche des activit s Transmets les dossiers des enseignants la direction non prioritaires S estime non sp cialiste dans les domaines autres que sa sp cialit d origine Handicap par l inexistence de l historique des ateliers Direction Cantonnement aux fronti res tablies par la r partition des Responsabilisation en vers activit s fonction des activit s Direction attribu es Histoire et qualit dans l
76. d un mouvement conjoint de l ethnographie et de la didactique L effet classe comme l effet ma tre sont analys s sous l angle de la didactique et de la philosophie En priorit nous ferons reposer l tude sur l effet classe professeur De loin c est celui qui joue le plus fortement sur les r sultats scolaires et par del sur l acquisition des comp tences professionnelles attendues La classe est le lieu privil gi des interactions entre l ves entre des l ves et un ou plusieurs enseignants et des rapports divers se tissent dans ce microcosme o comme l l ve l enseignant arrive avec son histoire son h ritage et ses vis es conscientis es ou non Le formateur met en place une relation enseignant enseign pr cise qui rel ve de ses propres composantes psychosociologiques de son approche des liens entre l individu et la soci t dans un 48 MUCCHIELLI L PATY D COUSIN O cit s dans cours de sociologie MASTER Fran ois BALUTEAU F RENAUD T Universit de Rouen CNED 2008 RENAUD T cours de sociologie MASTER 1 Universit de ROUEN CNED 2008 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 36 relationnel r sultant des jeux et enjeux de domination de pouvoir de conformation de mim tisme et d mergence L effet tablissement S agissant de l effet tablissement l indicateur r current est celui de la plus value port e aux l ves la sortie du lieu de
77. d borde de revirements d alliances li s aux recherches ou conflits d int r t Anglais fran ais colonie m tropole classe sociale contraintes de survie qui induisent dans certaines circonstances une recherche de l int r t particulier et des changements de bord Le second est une permanence de conditions mis rables pour les plus nombreux d favoris s avec des pics ponctu s par des v nements tant humains esclavage guerres blocus exploitation humaine que naturels cyclones s ismes ruption pid mie Le troisi me est une permanence d une pulsion de vie qui forge la t nacit dans l adversit faisant s instiller une sagesse toute guadeloup enne empreinte d une contradiction apparente d actes entre imm diatet et relativisation entre passivit et explosion entre solidarit et d chirement entre encensement et auto d nigrement ali nation culturelle Et enfin le quatri me est cet incontournable cheminement vers une identit culturelle qui n est pas rechercher o inventer mais reconna tre et accepter dans une pluralit porteuse de ces contradictions apparentes o on serait en voie de passer d une vie l autre Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 57 Nulle terre fran aise ne doit plus porter d esclave Le bouleversement a atteint le Noir de l ext rieur Le Noir a t agi Des valeurs qui n ont pas pris naissance de son action
78. d pendance avec l effondrement de l autre C est sur les ruines de l entourage que je b tis ma virilit 87 D un esprit de rapine issu des tensions intergroupes D une faiblesse de comp tence professionnelle li e la qualit de la i i aux ins issi voi ux formation professionnelle aux freins la transmission des savoirs et a 5 i u ualit repr sentations sur la qualit D un manque de fond culturel technique propre une soci t non industrielle i au xte hi iqu li au contexte historique De consid rations conomiques rapport temps prix qualit pour rester comp titif dans un contexte concurrentiel et ou moyens limit s de certains clients D une r action la d possession la frustration aux manques int gr s D un faible acc s la ma trise des techniques de mise en uvre pr conis es cause de l illettrisme technique par exemple D une augmentation du niveau d exigence de la client le par l accoutumance aux produits manufactur s aux productions import es la publicit l volution des normes la notion de contr le qualit de standardisation de s curit m E Ou l inverse d une limite dans les exigences de la client le en vertu d un positionnement qui circonscrit l objet sa possession quelque soit sa qualit Ou encore dans un mouvement de consommation fr n tique entra nant une forte fr quence de remplace
79. de leur histoire Nous restons dans le cadre des objets produits par les fili res m tier relevant des Sciences et Techniques Industrielles STI bien que certaines analyses produites soient g n ralisables d autres secteurs professionnels Cette restriction des champs professionnels est galement justifi e par le fait que ces fili res comportent un panel de m tiers divers dans les secteurs du b timent de la production industrielle et de la maintenance qui constituent un chantillonnage suffisant et repr sentatif pour l tude L Acad mie de la Guadeloupe compte 7 800 l ves scolaris s dans les formations initiales professionnelles 37 5 pour une population scolaire dans le secondaire de 20 900 l ves Le taux de r ussite se situe globalement 60 En moyenne chaque ann e environ 2 500 dipl m s issus de la formation professionnelle dans les tablissements publics uniquement se retrouvent sur le march de l emploi A l insertion un dipl m en premi re embauche n est r ellement efficace qu au terme d une p riode dite d adaptation l emploi cette p riode d adaptation est variable selon la branche professionnelle consid r e En formation l entreprise assure une partie de la formation mais la qualit globale des stages fait que l l ment de r ajustement pour une efficacit des apprentissages demeure le temps en tablissement scolaire Les strat gies des diff rents acteurs concern s par la f
80. des interdits brident la cr ativit imm diate qui se coagule dans des silences contraints Elle est pr misse d explosions d La p riode de l abolition de l esclavage l volution des interactions sociales prend un tournant en 1794 qui voit la promulgation de l abolition de l esclavage La Guadeloupe devient un terrain de luttes politiques et surtout militaires entre les hommes de couleurs et la repr sentation militaire originaire de la m tropole entre partisans et opposants au nouveau statut entre les ralli s une domination anglaise et les contre Mais l esclavage sera r tabli dans un bain de sang par le 1 consul Bonaparte en 1802 Beaucoup d anciens esclaves ne retournent pas sur les plantations et les tensions demeurent entre propri taires blancs dont beaucoup ont t extermin s pour collusion avec les Anglais homme de couleurs libres et esclaves dans un contexte de renforcement des pouvoirs de la repr sentation de l tat 73 ADELAIDE J op cit 7 DURIZOT J JEANTON JC NICOLAS G An Tan Sorin ou la cr ativit d un peuple 1982 7 ADELAIDE J op cit Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 53 Il faudra attendre 1848 pour une abolition d finitive de l esclavage avec l av nement de la seconde r publique La fermentation des esprits s emparait des noirs qui attendaient de plus en plus impatiemment leur libert Les gr ves se multipliaient le marronnage deve
81. dre et des voies optimales pour y parvenir en opposition avec un passif de non projection Le rapport enseignant enseign tra ne galement les stigmates de lauto d nigrement notamment en direction de l l ve comme r sultante int gr e d un rapport fauss la culture n gre depuis la nuit des temps et consciemment orchestr e par l Occident La v rit c est ce qui sert et ici ce qui sert le colonialisme le but est d arriver en se couvrant du manteau de la science faire croire au N gre qu il n a jamais t responsable de quoi que ce soit de valable m me pas de ce qui existe chez lui on renforce ainsi les r flexes de subordination chez ceux qui taient d j ali n s gt Les repr sentations sont tenaces et parfois entretenues et certaines volutions statutaires restent uniquement de contexte L arme la plus puissante entre les mains de l oppresseur est l esprit de l opprim pe 2 3 L enseignement des disciplines professionnelles Nous avan ons galement l hypoth se que c est surtout le manque de culture technique qui prime par le manque d occasions historiques et donc une conceptualisation technique faiblement prouv e Les seules structures de production sucri re dans un contexte d alors non concurrentiel montraient des unit s compl tement d pass es technologiquement avant la reprise en main par les usiniers m tropolitains au d but du XX me si cle Vivre au jour le jou
82. e Les donn es g n rales de typologie voir annexes 5 montrent des l ves appartenant 48 5 des cat gories socio professionnelles d favoris es pour un taux acad mique de 48 3 et national de 55 7 Les l ves boursiers repr sentent 45 3 Nous sommes dans une quivalence acad mique Les r sultats des valuations acad miques l entr e en grde professionnelle donnent des taux de r ussite aux items de 45 en fran ais 38 en math matiques et 48 en anglais Ces r sultats relativiser montrent des difficult s pr sentes l entr e en formation professionnelle L l ve en classe A majoritairement une participation tr s r duite l ennui le d sint r t et la passivit dominent dans certaines classes des l ves endormis La tenue des cahiers est variable mais plut t non contr l e son organisation est li e la strat gie de l enseignant S parations par sous mati res syst matique Globalement sur les 41 classes observ es le comportement reste correct part bien s r dans certaines quelques perturbateurs dont les agissements semblent tre davantage des cris des signes de mal tre que de relever d une volont syst matique de perturbation L l ve hors de la classe des violences des addictions la circulation de produits illicites sont signal s 4 conseils de discipline tenus en 2009 2010 pour une population de 92 MUCCHIELLI L PATY D COUSIN O cit s dans cours de
83. e croit g n ralement qui travaillaient la ville dans les entrep ts ou dans les magasins et dont l existence 6 THELIER G ALIBERT P Le grand livre de l esclavage des r sistances et de l abolition Editions Orphie 1998 70 MEMMI A Portrait du colonis Revu Esprit Paris mai 1957 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 51 tait relativement favoris e Si la masse des esclaves vivait mis rablement il y eut dans ce domaine des nuances qu il faut bien se garder de n gliger 7 Dans ce m me statut d esclave les t ches diff rentes assur es tablissent des conditions d existence variables et contribuent certainement une hi rarchisation des activit s des consid rations variables pour tel ou tel m tier ou champ d activit s L volution des techniques d extraction sucri re int gre des moulins mus au d but par des animaux puis par l eau et le vent avec des m canismes rudimentaires souvent import s n cessitant des comp tences dans un panel restreint de m tiers Leur maintenance dans un contexte d isolement fait appel l ing niosit pour le maintien en fonctionnement et la pr servation de l outil La p rennisation de l conomie de plantation autour de la production de produits sucriers va largir quelque peu la gamme des activit s et des comp tences professionnelles mais aussi l assise de rapports particuliers entre les habitants en cat gorisant les
84. e des refus et des rejets inconscients L ali nation n est pas seulement culturelle elle est dans une telle soci t la fois structurelle et distanci e Il y a cart entre l organisation sociale et le milieu c est dire que ce n est pas le milieu qui s cr te les modes d cisifs de la formation sociale 1 La connaissance du comportement actuel revisiter par les nouvelles donnes du fonctionnement des soci t s mondialisation par exemple impose un r alisme bien que ce que le monde social a fait le monde social peut arm de ce savoir le d faire a2 Il importe de bien faire le constat de l actuel malgr les difficult s pr visibles car l essentiel des relev s se situe dans le domaine des repr sentations L incompr hension du pr sent na t fatalement de l ignorance du pass Mais il n est peut tre pas moins vain de s puiser comprendre le pass si l on ne sait rien du pr sent Les rapports sociaux mettent en pr sence des classes sociales qui sont identifi es des ethno groupes distincts Il convient de bien faire la diff rence entre les ethno groupes mis en pr sence et dont les rapports ont forg l histoire commune des CHAUVIRE C FONTAINE O Le vocabulaire de BOURDIEU Editions Ellipses 2003 GLISSANT E Le discours antillais Collection folio essais Editions Gallimard 1987 1997 BOURDIEU P La Mis re du monde Paris Seuil 1993 B
85. e et qualit dans l enseignement professionnel 18 CHAPITRE 2 LES CHOIX CONCEPTUELS Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 19 L APPROCHE CONCEPTUELLE GLOBALE RETENUE POUR L ETUDE Organiser l tude l ing nierie de formation 1 Analyser 2 Concevoir laborer 3 Animer n gocier et piloter 4 valuer Raisonner globalement Approche qualit en formation L analyse strat gique et syst mique Conduite du changement Miser sur le Choix d une th orie Conduite de projet changement ORGANISATION DES CONCEPTS RETENUS Analyser pour comprendre Fig 2 Enseigner efficacement D marche r flexive et m tacognition Identit professionnelle Professionnalisation des enseignants Historicisation thique Chronologie historique Analyse syst mique Zone d incertitude Sociologie des Pouvoir organisations Syst me d action Hom ostasie psychique psychologie H Dissonance cognitive l ve Effets sur les apprentissages Apprentissage et Enseignement Professeur tablissement R gion Concepts p dagogiques Concepts didactiques Comp tence Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 20 Comme la guerre ou dans l amour tout l art du changement est dans l ex cution LES CHOIX CONCEPTUELS Ce paragraphe vise pr senter l ensemble des concepts et m thodes retenus
86. e et qualit dans l enseignement professionnel VII Annexe 6 ACCORD P DAGOGIQUE UFR DES SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETE D partement des SCIENCES DE L DUCATION Rue Lavoisier 76821 MONT SAINT AIGNAN CEDEX UNIVERSITE DE ROUEN Mise en couvre du Stage MASTER PROFESSIONNEL 2 me ANNEE Parcours ING NIERIE ET CONSEIL EN FORMATION FOAD dans mon Entreprise Nom B LADA Y SE e E Prenom Chers Da tt 5 2 N cat d Fudan Pari JS PS PC PEPELA vis LEO RT inil ide P LANL a aa 11 es Sa Uyib jao Us a SUAN IK h qu ihl Jy Wtils Ce ire hi ici wma n pe Demande la r alisation de mon stage dans mon Entreprise ou Etablissement doy Nom de That ou de Pis IL ID ic ii R ALTER M 4 T ima PE bee ru eu ek Mnuns DP AGE Fi 13 i Hrn i i fS t KE s LAA Condonn es A4 Ca Co NL 5 LS JE Cu 2 CS Relerent on Focus Professionnel 7 ke Pernode du AUS RENTE AZ ne tr Xe le S Due toale S UNU IS gt Intitul et modalit s de la mission 1 LE yen fige be Val alex de ul icon F Aliena Le COME ES ALi Pictlicestl CER TRY tea CIE cl Ma e Buba eetet M nu pen ANA ENTO leai J 1 EN mets el Je vu LA rue Pa yEducation Herve DAGUE NE 9 kimdin Responsable P dagogique c LOUE a Ce dacinent ou une copte est mette on annexe du m moire D partement des SCIENCES DE L EDUCATION MASTER PROFESSIONNEL 2 ANNEE parco
87. e par les comp tences dans l enseignement professionnel et en formalisant une didactique sp cifique au Sciences et technique industrielles En poursuivant l analyse sur l tat de l identit professionnelle des enseignants intervenant dans les tablissements de formation professionnelle les PLP professeurs de lyc e professionnel En poursuivant la compr hension des repr sentations et comportements partir par exemple du rel ve syst matique de ces l ments lors de toute rencontre Mat riaux rassembl s lors de l tude peu exploit s ici mais qui sont porteurs de r ponses toujours en lien avec l histoire de la r gion 110 AUTISSIER D MOUTOT J M M thodes de conduite du changement Diagnostic Accompagnement Pilotage Editions Dunod octobre 2007 cit par CARPENTIER D Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 99 ENSEIGNEMENTS TIR S Sur la diff rence d ing nierie entre formation des adultes et formation initiale Pour ces deux contextes une action arr t e ne tient pas dans les m mes dur es En formation d adultes une action vis e d optimisation d investissements ne peut s inscrire que sur des dur es compatibles avec la rentabilit d une activit conomique Estimer sa qualit sur des crit res d volution effective des comp tences est intenable car rarement quantifiable en fin d apport En formation initiale vu la p riode de pr sence d une cohorte d l ve 3
88. e socio professionnelle qui induit une aisance conomique variable et donc une aisance variable d acc s l objet avec une symbolique propre Les interactions sociales prennent leur source dans les opportunit s d existence et de liens qui les difient l organisation sociale en place les relations entre les individus notamment dans les rapports au travail le statut les conditions d existence Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 48 Nous retra ons bri vement l volution de ces interactions de fa on faire merger les repr sentations li es et leurs implications dans la compr hension des facteurs significatifs actuels dans la qualit des productions Sont concern s tant le secteur professionnel avec la relation au patron et la relation au travail que la formation initiale dans les approches du statut de la connaissance de la comp tence des relations l autre relation enseignant enseign notamment Pour le sociologue qui analyse la permanence de l histoire dans le pr sent la chronologie est une r f rence de base incontestable L ant riorit d un v nement lui conf re un statut particulier dans la mesure o le pr sent est le produit de l histoire 5 Dans cette continuit m thodologique un historique est pr sent avec un appui bibliographique Il d bute juste avant l implantation des premiers colons en 1635 pour se terminer nos jours Ce parcours s
89. ec ce jugement Ils s enferrent ainsi dans une vision fixiste des l ves malgr d ventuels signes de changements de leur part la longue si les l ves ne r sistent pas ils vont finir par se voir tels qu on les voit se conformer ce qui est attendu d eux confirmant ainsi le jugement initial 1 3 Deux concepts cl s pour les enseignements professionnels Ce panorama pr alable non exhaustif a permis d approcher la complexit des actes d enseigner et d apprendre Le pr l vement de l tat de ces indicateurs pr cisera le niveau de professionnalisation des enseignants acteurs principalement concern s Rapport e au contexte de l enseignement professionnel l analyse des indicateurs taye notre sens deux l ments mergeants miroirs de l efficacit des enseignements dispens s La ma trise de l entr e par les comp tences L entr e par les comp tences est un concept omnipr sent tant dans les r f rentiels et programmes de formation des l ves que dans celui des enseignants Il s agit d un prescrit dont la mise en uvre ne pr te pas discussion et qui correctement int gr est de nature favoriser l efficacit de l enseignement C est un concept porteur permettant de pr ciser des objectifs atteindre des crit res d valuation des conditions d acquisition Ceci facilite ainsi l identification des blocages et des tapes pour les apprentissages et peut fortement l
90. ellement le niveau d acquisition des l ves par manque de disponibilit s des traces des apports et des valuations effectu s depuis la rentr e Les cahiers de textes ne sont pas tenus et sont indisponibles la consultation pour les l ves Environ 5 des professeurs ont pu fournir les valuations Des valuations parses ont pu tre parfois consult es elles ont une forte orientation de contr le de connaissances Cela signifie que l volution progressive de l l ve n est pas not e et que la coh rence entre les valuations donn es et les apports n a pu tre vraiment v rifi e La non disponibilit des valuations propos es laisse m me supposer que certains enseignants en font tr s peu voire pas du tout Le contr le progressif de la compr hension en cours d apport et le point sur le niveau d acquisition des l ves en fin de s ance sont rarement faits Les valuations certificatives Le contr le en cours de formation CCF est effectu par l enseignant assurant les apports en cours d ann e La proportion r glementaire d preuves en CCF dans la certification peut tre forte de 28 53 8 selon les formations L tat des pratiques constat es influe de fait les r sultats dans ces proportions p Baccalaur ats professionnels dispens s Domaine d preuve AFIB BORGO TFCA TCI TEBEE aniei 4 3 o 6 Enseignements p dat e 16 16 6 12 0 24 projessionnels preuves en
91. ement professionnel et dans l Acad mie Cette identit pour les enseignements professionnels s appuyait fortement sur les bases de l identit professionnelle du m tier dont l enseignement est vis notamment sur des t ches d ex cution au niveau V de formation CAP BEP L volution des techniques et des formations a point d autres besoins d autres profils qui incluent relationnel d cisionnel encadrement gestion plus forte ma trise technique et ce glissement a notre sens mis en vidence des incapacit s perturbatrices pouvant engendrer des comportements de protection comme le repli sur soi l individualisme et des r ponses toutes personnelles des probl matiques complexes par exemple des niveaux d activit propos s aux l ves parfois bien en de des attendus des r f rentiels de formation ou une focalisation sur des activit s d ex cution 50 GIORGI R TOZZI M coordonn par Devenir formateur MAFPEN de Montpellier 1998 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 38 Les constats ci dessus montrent que nombre d enseignants vus ne savent pas faire efficacement et la phase d approfondissement de l tude permet de caract riser cette pratique plus pr cis ment L ambig it de l identit professionnelle des enseignants est encore plus forte pour ceux exer ant en formation professionnelle Ce sont en effet en partie les caract ristiques personnelles de l enseign
92. en bon tat l outil de travail d interdictions diverses possession d armes de denr es alimentaires attroupements tout ceci pouvant tre contr l par n importe quel libre et la d clinaison d une s rie de ch timents sanctionnant les crimes et d lits Des repr sentations oppos es prennent place depuis l int gration d un tat de sous homme coagul e dans la r signation d une acculturation l galis e la r bellion contre le pouvoir tant de proximit que lointaine jusqu la volont de porter en retour atteinte l int grit du pouvoir esclavagiste la volont de fuir ce syst me Dans ce contexte les objets personnels sont quasi inexistants sauf pour quelques domestiques des bourgs L objet devient essentiellement pour l esclave l interface entre sa propre condition et l objectif essentiel de productivit maximale du ma tre Les objets sont des outils de travail qui par crainte d utilisations d tourn es armes ont un acc s contr l C est le symbole du faire contraint faiblement modul en fonction des affectations esclave domestique de jardin d atelier de moulin Le logement des esclaves est sommaire A la campagne il s agit d une case en rondins recouverte de paille le d nuement est extr me Dans les bourgs le logement est collectif dans des calbanons ouverts tous vents Le mobilier est absent Plus d un tiers des esclaves ne disposent pas de loge
93. ence concernant 1 Le fonctionnement cognitif de ses l ves 2 Son propre fonctionnement cognitif et sa pratique professionnelle 3 Les pratiques professionnelles de ses coll gues 4 La pratique professionnelle de son formateur 5 Les caract ristiques des interactions entre lui et ses l ves ses coll gues son formateur l objet d enseignement ou le moyen d enseignement ao Contexte favorable d l ments d clencheurs z Remise en question Prise de conscience Dialogues interne et externe LA CONSTRUCTION affirmation des valeurs IDENTITAIRE Prise de position et des choix Prise de confiance Prise en gee responsabilisation et mobilisation une autonomie culturelle Fig 4 la construction identitaire partir des crits de l ACELF La professionnalisation des enseignants La professionnalisation reste l objectif prioritaire li au changement le choix de sa d finition est de nature orienter les pr conisations et autres plans d action Nous en pr cisons ci dessous quelques l ments Le concept de professionnalisation Terme polys mique la professionnalisation d signe actuellement tant les processus d insertion dans le monde du travail que les transformations que connaissent certains groupes sociaux Ces transformations peuvent affecter la professionnalisation des activit s voire des m tiers
94. enseignement professionnel 84 C est bien la solution mais rappelez moi donc quel est le probl me Woody Allen 4 LE PLAN D ACTION Le tableau des hypoth ses de strat gie en page 84 les pr cise colonne 3 Ces strat gies d acteurs sont g n ratrices de probl mes concrets r soudre la ma trise variable des activit s professionnelles un d ficit de communication dans le cadre professionnel une thique parfois interpellatrice Ce sont ces l ments imbriqu s aux aspects historiques d ordre culturels et identitaires qui orientent le plan d action Les changements dans ces domaines sont longs et donc progressifs L homme ob issant un fonctionnement global les changements compris d ordre professionnels plus imm diats faire bouger vont alors par ricochet et entra ner d autres prises de conscience L efficacit du plan d action passe par la simultan it de dispositifs divers diff rences dans les objectifs les strat gies les dur es La coh rence avec les axes du projet d acad mie a t assur e voir page 41 Le pr sent paragraphe pr sente Les orientations pour l action Le plan de communication autour du projet La proposition de plan d action 4 1 Les orientations pour l action Il convient d assurer une qualit d exemple aux actions envers les enseignants de fa on teinter les ventuelles reprises m thodologiques avec l ves Sachant qu il existe des d
95. ent d activit s des l ves et de strat gies d valuation La mise en uvre relev e contribue perp trer des repr sentations obsol tes sur les processus d apprentissage mobilis s par des l ves encore bas s sur le mod le transmissif ou b havioriste fortement d structur au lieu d voluer vers des approches socioconstructivistes par exemple La ma trise d une didactique propre l enseignement professionnel Le type de public en apprentissage et le type de contenu enseigner particuli rement en Sciences et Techniques Industrielles n cessite une approche didactique r fl chie Beaucoup d l ves sont en rupture avec les m thodes d enseignement mises en uvre dans les coll ges et tra nent des difficult s cumul es depuis le d but de leur scolarisation L approche doit tre motivante et rassurante et l apprentissage de gestes professionnels de proc dures de strat gies d interventions n cessitent des strat gies adapt es pr sentation et structuration des contenus modes de mise en activit organisation des postes de travail chronologie des acquisitions Les constats courants sont variables et vont faiblement dans ce sens sachant que cette didactique de l enseignement professionnel est elle m me peu formalis e de fa on globale Dans son essence le concept de comp tence est issu d une volution li e au monde de l entreprise aux processus industriels dans leur conduite et la recherche
96. erreurs tous les individus finissent par d couvrir quelle strat gie sont pour eux rationnelles dans le contexte du jeu d Une m thodologie on comprend ces jeux en demandant aux personnes comment elles r solvent leurs probl mes au jour le jour des sentiments de la sph re 20 CROZIER M FRIEDBETRG E L acteur et le syst me ditions du seuil collection POINTS essais 1977 21 DEVELAY M De l apprentissage l enseignement ESF diteur collection PEDAGOGIES recherche 1992 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 24 psychologique on passe au syst me de relation que l on interpr te en termes de strat gies c est dire en consid rant que tout le monde est rationnel sa fa on Les raisons du changement Identifier au pr alable les raisons du changement est un allant de soi d terminant pour la motivation et l adh sion des acteurs Les raisons qui poussent au changement dans l tablissement chantillon rel vent du contexte interne et du contexte externe Pour ce qui est ici de l influence du contexte interne nous nous trouvons dans un syst me o pr cis ment les individus interagissent peu une partie des enseignants semblant s tre accommod e d un fonctionnement routinier et donc de ce point de vue la demande de changement est faible du cot des enseignants des domaines professionnels mais pour certains la demande est forte L ensemble incrimine l l ve dans ses com
97. es gens au moins autant que les chiffres Le changement d un acteur ne se d cr te pas de l ext rieur Les apparences ne sont jamais trompeuses pour peu qu on les d code et en cela l analyse strat gique et syst mique permet d mettre des hypoth ses argument es sur la compr hension des strat gies Elles sont porter la connaissance des acteurs en misant sur une compr hension d clenchant la prise de conscience La prise de conscience est un tat motionnel d stabilisateur favorable aux apprentissages n cessaires au changement Les l ments intimes en jeux d structuration font de cette phase un moment d licat et tout l art r side dans la qualit de l accompagnement assurant la restructuration l tayage 1 La mise en uvre de l analyse strat gique et syst mique fait appel un nouveau mode de raisonnement bas sur quatre l ments a le concept de rationalit limit versus rationalit absolue il n est pas possible d avoir un raisonnement optimum LA solution b La conception du pouvoir fond sur la relation On a du pouvoir sur quelqu un dans une relation qui implique un change dans la mesure o on contr le une incertitude qui est pertinente pour lui c Une organisation est fond e sur les jeux de pouvoir entre un certain nombre de personnes et en fonction des caract ristiques de ces jeux se d gagent des strat gies rationnelles et des strat gies non rationnelles Apr s un processus d essais
98. essionnelle celle ci ne s y circonscrit pas L objet en tant qu observable est donc consid rer comme un l ment d appr ciation possible de la comp tence et ce constat est relativiser en fonction des conditions et des ressources au moment de la production Le psychisme de l acteur est une des conditions essentielles et en ce sens l importance est tant mettre sur le r sultat que sur le processus dans une perspective de compr hension de l actuel C est le r sultat tangible d un rapport au travail salari ici dans une soci t post esclavagiste rythm e par des rapports entre des ethno groupes identifi s Les objets recouvrent des productions diverses par leur fonction leur constitution les processus mis en uvre certains rel vent des m tiers d art d autres se rapprochent de la cat gorie des objets techniques mais tous ont une vie propre et sont les m diateurs entre l homme et son environnement Il est essentiel donc de resituer l importance des objets et par l m me leur fabrication leur qualit comme projection du psychisme humain Un pays se donne voir par sa nature dans l acception premi re du terme c est dire par son milieu naturel mais aussi par l tat de ce qu il devient sous l action de son peuple visible par ses productions ses objets La quotidiennet de l objet banalise son rapport l homme il semble int ressant de r habiliter ses diverses fonctions D
99. exclus Les m mes volutions r glementaires les m mes dispositifs nouveaux pour l enseignement se succ dent pour l ensemble du territoire national La compr hension du peu de changements significatifs d cel s est donc aussi puiser dans l histoire singuli re des lieux qui aurait une influence sur les repr sentations le psychisme actuel des acteurs en pr sence Il reste situer la place de cet l ment dans la globalit de la qualit observ e pour les productions dans les r sultats et les processus Les performances situent un niveau de comp tences impliqu mais l approche du concept de comp tence est elle m me resituer ou reconsid rer dans le contexte d crit 3 CROZIER M La crise de l intelligence Essais sur l impuissance des lites se r former Editions Inter ditions 1995 idem 5 Voir bibliographie et paragraphe chronologie historique Histoire et qualit dans l enseignement professionnel La politique arr t e par chaque acad mie circonscription administrative de l ducation nationale donne lieu l laboration d un projet d acad mie et celui de la Guadeloupe inclut dans l axe Faire apprendre le point suivant Mieux prendre en compte la r alit g ographique et socioculturelle de l Acad mie et assurer son ouverture sur l international La consid ration port e la r alit socioculturelle dans ce projet implique sa connaissance et sa prise en com
100. exemple pour des r alisations domestiques l importance sera donn en formation sur le r sultat en termes de fonctionnement du dispositif construit cela marche t il ou pas Beaucoup de situations d apprentissage se limitent cet attendu alors que dans le monde de l entreprise cet aspect n est pas pris en compte car consid r comme un allant de soi la plus value se situant alors sur d autres aspects Cette repr sentation qui perdure est parfois le fait des formateurs et induit des habitudes chez le futur salari Dans le cas de productions professionnelles illustrons le propos par un exemple de production courante celui quotidien des bas cot s de routes et de trottoirs r alis s dans un pays ou tout semble en perp tuelle construction permanence d une multitude de chantiers de toutes sortes qui donnent voir galement des m thodes et des projections L observation de ces ouvrages montre g n ralement une qualit de r alisation discutable qui peut concerner la pertinence m me de la solution retenue dimensions solution constructive particuli re forme mat riaux esth tique le rendu technique plan it aplomb harmonie dans la r alisation des formes s curit d utilisation finitions et la tenue dans le temps Des changes avec des hommes de l art laissent appara tre que l obtention d une qualit correcte aurait pu tre obtenue dans le m me temps utilis On se questionne d s lors sur
101. fficacit des apprentissages Le fonctionnement au quotidien prend en compte les insuffisances de certains acteurs dans des fonctions diff rentes et la n cessit de faire marcher les choses entra ne la r alisation ou la prise en main d activit s ne relevant du champ direct de la direction Le mode de r partition de la charge de direction se fait par attribution d activit s Il para t semblable la description qu en donne M CROZIER Fonctionnement dans une tradition bureaucratique de fractionnement fonctionnel qui rend peu pr s impossible une coop ration r elle L volution du mode de r partition des activit s est tributaire du mode de raisonnement Un professeur particulier Le chef de travaux CT Nouveau dans l Acad mie le chef de travaux est dans une p riode d adaptation et prend ses marques On constate une faible int gration l quipe de direction et une gestion des affaires courantes Quelques cadrages crits ont t formalis s Il n y a pas eu de passation entre chefs de travaux ou de disponibilit de l historique de l tablissement dans tous ses aspects Il n y a pas de v ritable fonction d aide au chef de travaux Pr cisons que les fonctions d un CT sont r glementairement d finies La fonction de chef de travaux essentiellement de nature p dagogique doit tenir compte des volutions de l enseignement et de l organisation des tablissements scolaires Le chef de travaux es
102. fonctions selon le statut et la couleur Certains esclaves sont employ s la sucrerie au moulin ou comme ouvrier sp cialis charrons charpentiers tonneliers ce sont des n gres talent Mais la plupart sont utilis s au travail des champs Ils constituent des quipes ou ateliers plac s sous le contr le des commandeurs aid s en cela des contrema tres Les commandeurs sont g n ralement des petits blancs blancs pauvres ou des hommes de couleurs libres Le rapport au ma tre et l encadrement prend une connotation raciale le rapport au travail demeure contraint dans des conditions inhumaines Notons que du cot du colon propri taire d esclaves les positionnements de sup riorit raciale sont bien ant rieurement clairement tablis Cet tat de fait perdure avec la p rennisation du syst me esclavagiste Pour l esclave l objet demeure d un acc s difficile tout au plus son accession qui n est d ailleurs pas un souci premier passe quand c est possible par le troc Les repr sentations li es se diversifient donc en fonction des int r ts particuliers des groupes constitu s Pour les classes ais es l objet glisse vers l ostentation d une distinction sociale o la multiplicit des origines ethniques et le contexte fondent parfois dans un style singulier style cr ole pour les meubles par exemple Les tensions et aspirations alimentent les alliances Kallinagos marrons
103. gnements Sur le mode de r partition des apports par enseignant sur une m me classe trois syst mes cohabitent Responsabilit de classe l ensemble des enseignants assurent indistinctement l ensemble du programme sur la base d un plan de formation commun Des points sensibles soit au niveau du contenu ou de la fragilit des quipements sont assur s par un enseignant pr cis Responsabilit de groupe Chaque enseignant est responsable ponctuellement d un groupe d l ves pour un ensemble d apports pr cis Les l ves effectuent des rotations p riodiques et les enseignants r p tent les m mes apports On retrouve parfois une sp cialisation en technologie pour les cours en classe enti re sans v ritable concertation avec le reste de l quipe Subdivisions selon les preuves d finies l examen l emploi du temps est fortement subdivis et chaque enseignant assure une partie du programme des savoirs associ s selon la d finition officielle des preuves certificatives La ma trise des contenus techniques Elle est tr s variable d une fili re l autre de satisfaisant tr s faible 62 5 des enseignants ont une ma trise correcte 30 une ma trise partielle Il existe un d calage entre les enseignants selon la veille technologique assur e par chacun L utilisation de l outil informatique est globalement assur e part de tr s rares cas d enseignants ayant des difficult s face
104. gulations correctement men es sont possibles pour un plus grand nombre Ces consid rations nous am nent d finir pour cette tude une question de d part libell e comme suit En Guadeloupe comment agissent les facteurs identifi s sur la qualit de l enseignement professionnel en Sciences et Techniques Industrielles en lien avec le contexte historique et culturel 1 2 Questionnement La qualit et l incidence de l enseignement professionnel am nent pour certains secteurs relever des constats d insatisfaction dans les contextes suivants en tant que client anonyme en contact avec des professionnels pour des besoins quotidiens en tant que professionnel en relation avec des entreprises propos des salari s et des l ves en stage en tant qu accompagnateur de formateurs dans l enseignement professionnel sur les pratiques constat es et les r sultats des apprentissages Ces constats se rapportent en synth se la qualit des productions tant sur des objets produits que des pratiques et ce sous des statuts diff rents salari s ou apprenants des repr sentations sur les comportements de chacun employeur salari client apprenant formateur des sp cificit s de contexte culturel et historique et particuli rement la mise en cause du niveau des acquis en sortie de la formation professionnelle pour les secteurs consid r s Ils conduisent une triple interpellation
105. h s p Cet exemple illustre bien l volution de la notion de qualit de produits qui aujourd hui est tablie en fonction de normes dans un environnement de production industrialis e et si calibr e qu elle appelle maintenant dans certains secteurs un retour des crit res plus humains par exemple dans l alimentation En tous cas les productions du tan Sorin c est dire l poque de Sorin en cr ole 0 DURIZOT J JEANTON JC NICOLAS G An Tan Sorin ou la cr ativit d un peuple 1982 81 SEMPAIRE E la Guadeloupe an tan sorin Ibis rouge Editions 2004 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 55 r pondaient leur fonction premi re et participaient la protection de l environnement Pour la grande masse ce contexte apr s ce total d nuement de la p riode esclavagiste un rapport l objet fortement utilitariste Au quotidien l ing niosit est la pr servation par le recyclage d objets divers li s l importation ou la proximit des usines de production sucri re autour desquelles s ancrent des artisans transformation de conteneurs divers en ustensiles de cuisine ou en r chauds sacs en v tements pneus en chaussures carburant antillais e La derni re p riode historique jusqu nos jours d marre avec l assimilation revendiqu e de la Guadeloupe aux d partements m tropolitains et aboutit en 1946 son instauration en d partement
106. historique Les hypoth ses explicatives e Sur les rapports sociaux Rapport au travail Rapport la hi rarchie e Sur le rapport l objet e Sur les liens entre repr sentations identitaires et incidences en formation Statut de la connaissance et transmission Comp tence enseigner des disciplines professionnelles Pour la compr hension de l actuel il est donc primordial d acc der la gen se des repr sentations de plonger dans les racines de l histoire et d y remonter sous l clairage d une historicisation qui s appuie sur les concepts pr sent s Les productions d objets et les contextes de formation mettent en relation des acteurs De fait les relations employeurs salari s affect es par les comportements relev s se situent dans un espace social tributaire d une histoire non apais e les rapports issus d une soci t esclavagiste des premiers temps asseyent un rapport au travail et un rapport lautre Dans la dimension des incidences sur la qualit dues la formation initiale ou continu e la prise en compte du rapport l objet est une entr e qui permet d approcher la compr hension des repr sentations actuelles Le rapport social volutif est donc constitutif de l identit des diff rents acteurs intervenant dans un acte de formation et principalement de celle de l l ve et de l enseignant ou du tuteur en entreprise Le rapport l objet est clairement li l appartenance une cat gori
107. iff rences entre la formation d adultes et l enseignement des l ves On postule l existence d une relation de cause effet entre l efficacit de l enseignant et les comportements d grad s constat s aupr s de certains l ves Des pratiques telles la m diocrit de cours l absence de notes ou d valuation constituent implicitement des actes d agression sous jacents m me si l auteur n en a pas conscience De brutal progressif ou d impos volontaire toutes les latitudes de mise en place du changement sont possibles M me si certains dysfonctionnements relev s appellent un recadrage valuation pr paration des cours leur modification p renne ne peut tre effectu e que par l enseignant D autres dysfonctionnements plus profonds impliquent la dur e et la n gociation notamment pour la mise en uvre des actions 8 Cit par CROZIER M la crise de l intelligence essai sur l impuissance des lites se r former ditions InterEditions collection points essais 1995 9 GIORGI R TOZZI M coordonn par Devenir formateur MAFPEN de Montpellier 1998 100 AUTISSIER D MOUTOT J M M thodes de conduite du changement Diagnostic Accompagnement Pilotage Editions Dunod octobre 2007 Cit par CARPENTIER D Soci t D marche Conseil Intervention ESEN 7 octobre 2008 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 85 101 102 La pr sentation de ce qui est en jeu
108. ifs de nombreux projets sont labor s en tablissement les conclusions et pr conisations sont louables mais faillissent syst matiquement sur le fait suivant il n y a pas de r elle valuation de la potentialit des acteurs concern s mettre uvre ce qui est prescrit Dans la r alit le diagnostic est tr s rarement partag dans l acception compl te du terme et les prescriptions ne peuvent que continuer relever du registre de la quasi injonction on constate peu de changements le gain dans la plus value port e l l ve est faiblement significatif Il est exceptionnel de voir ces valuations d tablissement proposer un plan de suivi et un accompagnement ad hoc compl tement formalis s Le pilotage par les r sultats fortement sugg r actuellement pr sente l int r t d expliciter plus fortement les objectifs vis s Dans le m me temps il conduit des insuffisances aggrav es par le fait que les indicateurs sont per us voire con us comme un habillage de l existant pour satisfaire une obligation formelle plut t que le d bouch d une r flexion strat gique ou prendre au sens le plus propre du terme un indicateur pour le r sultat atteindre La probl matique essentielle est celle du changement chez les acteurs Le changement ne se d cr te pas et il importe d aller voir les raisons qui sont la gen se des refus La premi re tape consiste faire un choix de m thode dans la
109. ignement professionnel 54 mouvements de gauche et par une production litt raire engag e affirmant la n cessaire mancipation des N gres et de la colonie Au del des historiques clivages ethniques les animosit s pr sentes entre gens de couleurs mul tres et noirs ne peuvent tre trang res aux actuels comportements d auto d nigrement et de m fiance Aucune source trouv e ne cite v ritablement les rapports entre esclaves certainement tenus entre une solidarit d origine et de conditions et une n cessit de dissimulation des r els sentiments dans un souci de survie face aux repr sailles rapport aux fr res marrons l tat d talon reproducteur pour les besoins de production aux interdictions diverses ou peut tre galement des comportements de d lation au profit du ma tre pour en obtenir les faveurs et par l am liorer sa condition ou son statut En termes de productions et donc d objets la p riode particuli re de la 2eme guerre mondiale en Guadeloupe n cessite d tre cit e An tan Sorin Au temps de Sorin gouverneur de l poque l Ile est coup e de tout apport ext rieur et de l approvisionnement en provenance de la France qui elle ne peut non plus rien vendre La route du ravitaillement atlantique tait bloqu e Celle de la Cara be devenue dangereuse sinon impossible Les importations diminuaient la p nurie augmentait La Guadeloupe tait livr e elle m me
110. imiter l arbitraire dans l enseignement C est actuellement un concept non stabilis sujet de multitudes approches m me si l on peut s arr ter un noyau d invariants pouvant d finir raisonnablement une compr hension partag e 51 PERRENOUD P D velopper la pratique r flexive dans le m tier d enseignant ESF Editeurs 2001 BRESSOUX P R flexions sur l effet ma tre et l tude des pratiques enseignantes Les Dossiers des sciences de l ducation 2001 n 5 http cat inist fr aModele afficheN amp cpsidt 14200439 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 44 Actuellement dans les strat gies p dagogiques en volution l approche par comp tences merge lentement en substitution ou en l ment de sens l approche par objectifs Les l ments de constats montrent que ce concept est peu compris sur le terrain et son application qui rel ve de l injonction r glementaire est mise en uvre de fa on tr s variable comme l on peut Ce qui pourrait tre un levier devient ici en toute bonne foi un frein l habillage d un enseignement rest traditionnel et faiblement coh rent avec les attendus de l enseignement professionnel actuel aspects relationnels capacit de choix autonomie et initiative Et dans certains cas une pratique approximative conduit m me des effets contre productifs par exemple dans des aspects de structuration de documents d accompagnem
111. inalit culturelle locale int gre ce rapport particulier l objet Tandis que les couches ais es conscientes de la valeur de leurs objets les pr servent les couches plus populaires bradent leur patrimoine au profit de fabrications industrialis es au titre de leur provenance de leur nouveaut dans un mim tisme de proximit effarant 34 ZOBEL J La Rue Cases N gres ditions Pr sence Africaine 1950 3 FANON F op cit Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 60 Une culture se rattache une identit les objets participent de son symbolisme et r v lent la faible reconnaissance identitaire au sein m me du peule la priorit est certainement ailleurs Actuellement les co ts d objets en provenance de pays faible r mun ration salariale alli s la disponibilit d un panel d objets adapt s quasiment chaque bourse mettent en place une accoutumance du bas prix dans une perspective d un cycle de vie court des objets Les d possessions des objets ancestraux d avant la traite l impossibilit de fabrication par interdiction sanction l impossibilit de penser cr ation a fortement r duit l mergence d objets caract ristiques de la r gion Sur les derni res d cennies la conscience identitaire mise vif fait porter des choix vers des types d objets en lien avec la culture du pays et dans un souci de rupture on s accroche ces objets marqueurs qui exposent
112. investissement possible s ance ventuellement Aide port e par les objectifs explicit s D R alisation de synth ses interm diaires sont elles faites apr s chaque temps fort chaque notion acquise Observation de la communication QUELLE RELATION EST MISE EN PLACE AVEC QUELS MOYENS Accessibilit du discours et du vocabulaire compris vivant a r modul imag Attitude enseignant Prise en compte des demandes l ves r ponse imm diate diff r e sans r ponse Temps de parole monopolise la parole coute accompagne individuellement Attitude l ve Attentive distraite passive active bruyante participative n gative positive Nature r troprojecteur vid o projecteur diapo tableau ouvrage scolaire documents travail Supports utilis s et ressources mat riel didactis mat riel r el informatique Pertinence du support qualit des supports comp tence dans l exploitation Histoire et qualit dans l enseignement professionnel IV ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS DU DOMAINE STI LP x ETAT DES LIEUX EXPLOITATION QUANTITATIVE extrait Tableau 1 R partition des l ves selon la CSP cat gorie socio professionnelle CSP tablissement acad mique national Favoris A 2 8 3 8 6 9 Favoris B 6 4 6 9 10 9 Moyenne 38 1 36 26 5 D favoris e 48 5 48 3 55 7 Non renseign e 4 2 5 1 0 Les non renseign s fa
113. ion qui s associe une ducation L identit professionnelle Nous retenons en effet pour principe qu il existe un lien troit entre le rep rage de ses comp tences celles de l acteur ses repr sentations du m tier son int gration dans des r seaux sociaux et professionnels et l identit professionnelle Ainsi la description des t ches le discours sur son m tier et les comp tences mises en jeu permettent une lisibilit de la professionnalit et de l identit professionnelle d velopp e 97 T ARDOUIN pr cise ainsi les enjeux li s ce concept qui demeure peu stabilis pour beaucoup d enseignants et particuli rement dans les tablissements d enseignement professionnel et les indicateurs mentionn s sont autant de pistes qui facilitent l acc s sa lisibilit M me s il existe depuis peu un r f rentiel des comp tences pour l enseignant qu en est il de sa r alit sur le terrain o l volution du public cibl l l ve vient encore bousculer le quotidien L identit professionnelle est un construit qui s accommode faiblement de l injonction L analyse des pratiques partag e peut permettre par un effet miroir l assise de cette identit professionnelle mancipatrice chez l enseignant posture r flexive 37 ARDOUIN T Le responsable de formation Interface et posture professionnelle article dans la revue Actualit de la Formation Permanente n 171 mars avril 2001 p 34 38 Histoire et
114. ions crois es 3 Les acteurs significatifs en pr sence possible le d bat d mocratique le fonctionnement des ateliers industriels b timents partir de Au niveau des ateliers comme organisation dont l volution du fonctionnement est vis e on retient Les l ves Les enseignants Le chef de travaux l quipe de direction 4 Tableau de coh rence du plan d action Le r glement des probl mes concrets r soudre s effectue par action sur des objets cibles dont les changements souhait s deviennent les objectifs op rationnels pour le plan d action La mise en uvre des objectifs se fait au travers de modes d intervention M1 M5 Voir d tails pages suivantes Probl Objets cibles du changement et objectifs op rationnels ropiemes r soudre comp tences roc dures indicateurs de outils et aue f P P performance syst mes cu identitaires M1 M2 M4 M3 M3 Ma trise M2 M3 M5 M5 professionnelle M3 M4 M4 M5 S M2 M3 M4 M2 communication dans le m3 Ma M3 cadre professionnel Ma M5 M5 D marche D marche D marche M4 fsh personnelle personnelle personnelle Ethique D marche personnelle Exemples d interpr tation du tableau Changement d thique Possible par travail sur des proc dures dans une d marche personnelle Tendre vers la ma trise professionnelle Possible par travail sur le
115. ipements n cessaires emp che fr quemment des contenus d preuves telles que sp cifi s par le r f rentiel Les notes attribu es sont au dessus de la moyenne Les preuves ponctuelles Dans les preuves d examen pour les enseignements professionnels qui concernent les aspects plus th oriques des m tiers les fabrications sont en CCF g n ralement sous forme d tude de cas la moyenne se situe autour de 06 20 Ce score bas se rapproche quantitativement des r sultats en math matiques sciences physiques l g rement inf rieurs Notons que les notions propres aux math matiques sciences physiques sont l un des fondements de la ma trise des enseignements professionnels Le travail d quipe Plusieurs niveaux d quipes coexistent voir figure ci dessous et la coordination entre les diff rents intervenants sur le m me public reste faible malgr des initiatives individuelles Equipe de classe Enseignements professionnels EP EP transversaux CMI construction Enseigne M canique Industrielle TRANS ments EP de sp cialit g n raux a Li la EG PSE Pr vention S cu formation rit Environnement O Enseignants concern s par les observations et entretiens Du travail d quipe constat on rel ve l existence d une bonne cordialit favorisante dans certains cas Une juxtaposition sans v ritable concertation m me si la r partition des enseignements existe Une harmonisati
116. l enseignement professionnel 97 comprendre l articulation entre son histoire personnelle et l histoire sociale dans laquelle elle s inscrit 1 Les traditionnelles difficult s sont l quant l acc s aux repr sentations qui sont souvent bas es sur du d claratif Mais m me dans la subjectivit des r ponses collect es la convergence des propos fait merger une tendance qui pourrait avoir au moins une vertu de miroir au del qu une quelconque v racit Des d formations volontaires dans le d claratif sont certainement l expression d une v rit profonde qu il convient la mani re des arch ologues de mettre jour pr cautionneusement voire de recouvrir en cas d intemp ries si on ne propose rien ou pas mieux en remplacement le n cessaire tayage apr s le des tayage de Michel DEVELAY L acteur social agit toujours rationnellement et nous dirons alors Panten ka chwazi fil a yo Chacun choisit d lib r ment d tre manipul comment il souhaite 1 La recherche de r ponses sur les conditions qui peuvent faire voluer les repr sentations dans des contextes en mouvement est poursuivre La prise de conscience peut elle tre injonctive Qu est ce qui peut la d clencher Cette prise de conscience diverse et diffuse pr sente dans d autres secteurs d activit est le signe non pas d une absence mais d une reconnaissance identitaire d abord de l int rieur puis de l ext rieur comme pour
117. l informatisation de certaines t ches institutionnelles cahier de texte bulletins semestriels qu ils sous traitent FOUDRIAT M Sociologie des organisations Editions Pearson 2me dition 2007 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 76 L exploitation statistique des rapports d inspection Oui Partiellement Non Mise ce activit 7 5 37 5 55 des l ves Oui Partiellement Non Disponibilit du plan de 45 37 5 17 5 formation Oui Partiellement Non V rification des acquisitions de l ves et cours 2 5 10 72 5 ou en fin d apport Oui Partiellement Non Exp oitation aes 25 45 30 r f rentiels Oui Partiellement Non Ma trise des contenus 62 5 30 7 5 techniques Oui Oui S Bo ge Non positivement n gativement Utilisation d MS OGN 2 5 2 5 95 cr ole Mentionn es et Mentionn e et Non exploit es non exploit es mentionn es Utilisation des 0 25 75 comp tences ou gt BAC 2 BAC PRO lt BAC PRO F ti EE 55 5 10 35 initiale Titulaires Non titulaires Statut 82 5 17 5 Ce tableau est parlant et permet d approcher une typologie des enseignants quant au niveau de professionnalit Notons qu une analyse par fili re permet de faire ressortir des d s quilibres dans la typologie et l efficacit des quipes Certaines cumulent des aspects d fav
118. l tablissement l effet l ve est quasiment une donn e de d part dont il faut tenir compte dans les apprentissages mais sur lequel les marges d influence sont limit es tant donn que ces comportements ne r sultent pas sp cialement de l action du milieu scolaire mais sont plut t g n r s par des ph nom nes soci taux ext rieurs l cole L cole subit plus qu elle n engendre cet effet m me si certes elle peut en moduler certains Il nous appartiendra minima de consid rer l l ve dans sa r sultante une ducation re ue de l ext rieur par la soci t et par des parents dans des cat gories socioprofessionnelles propres Cette appartenance la cellule familiale ne reproduit pas syst matiquement chez l l ve les m mes repr sentations que les parents la culture des jeunes tant fortement influenc e par l acc s une technologie de l information qui relativise les distances et avec une prise de position identitaire qui diff re fortement actuellement de celle des parents Le contexte historique d crit pr c demment organise le fond de sc ne et met aussi en place un rapport au savoir singulier Dans l approche avec l l ve sa typologie nouvelle dans ses comportements ses besoins ses projections sera consid rer Il est la cible du syst me ducatif L effet professeur En fait L essentiel se joue dans la classe l effet ma tre participe de ce Changement de perspective issu
119. la diff rence La reconnaissance culturelle se fait sur la base de ces objets m me si il y a parfois une focalisation outrance sur des survivances qui deviennent des tendards de la diff renciation Actuellement lib r des ill res les cr ations entrent dans une contemporan it apais e de monstration et d mergence d une culture plus que de revendication Par exemple la robe cr ole dans ses tapes actuelles ou le travail expert de la calebasse dans des fonctionnalit s contemporaines les ka tambour utilis en Guadeloupe Les productions plus industrielles sont en reste les int r ts en pr sence et le manque de culture technologique et industrielle en cons quence n ayant pas permis les ouvertures n cessaires En corollaire les productions immat rielles difficilement r ductibles sont pr sentes en qualit musique danse ou oralit cr ole Actuellement dans le cas pr cis d objets artisanaux vocation touristique par exemple cette absence de culture industrielle peut expliquer en partie les diff rences de qualit de travail avec celui des non autochtones tablis Cette interp n tration des cultures forge l adaptabilit et la qualit actuelle est en augmentation la reconnaissance de l identit culturelle en devenir induit des objets en devenir 1 4 Synth se du point de vue du rapport la qualit Les constats de non qualit d cri s sont principalement ceux du manque d ach vement
120. la redistribution des informations suite aux bilans pour les projets p dagogiques les strat gies et orientations dans la prise en charge p dagogique des l ves Le nombre et la diversit de ces projets traduisent une volont de changement port e par des professeurs volontaires souvent de l enseignement g n ral et la direction de l tablissement On note l absence d une strat gie commune pour des projets qui semblent plut t se juxtaposer Des valuations internes sont r alis es en pr ambule des diff rents projets Lyc e des m tiers projet d tablissement Elles demeurent g n rales et aboutissent peu une typologie fine des besoins par acteur Le cas particulier du projet d tablissement analys partir du document fourni am ne quelques interrogations sur l organisation des donn es la structuration des besoins l tude faisabilit la d signation des pilotes le niveau d op rationnalisation des actions la priorisation et la planification des actions les strat gies d information et d int gration des membres de la communaut les indicateurs de progr s leur choix et leur organisation vers l valuation interne et la r gulation la prise en compte des axes acad miques Pr cisons en parall le que six commissions existent tant r glementaires qu ad hoc voir annexe 5 p VIl Il serait opportun en interne de faire un bilan global de leur fonctionnement ali
121. laur ats professionnels en trois ans niveau IV en lieu et place des BEP niveau V qui se voient abrog s en tant que cursus de formation partir de septembre 2009 Cette modification entra ne des apports de plus haute complexit technologique et des comp tences accrues faire acqu rir aux l ves l chantillon constitu d un ensemble de 48 professeurs assurant les enseignements professionnels est diversifi e 8 fili res diff rentes 12 formations dispens es des hommes et des femmes des contractuels et des titulaires un panel de tranches d ge d origines ethniques diff rentes et de niveaux de formation initiale divers Pour la pr sente tude il s agit de porter le regard sur la totalit des enseignements professionnels par distinction avec l enseignement g n ral par le biais de l tude du fonctionnement des ateliers en tant qu organisation dans un lyc e professionnel singulier en effet Ma responsabilit professionnelle se circonscrit au suivi des enseignements professionnels et ce titre la mise en uvre et le suivi d actions en seront facilit s l enseignement professionnel eu gard la vocation m me de lyc es professionnels constitue le c ur des formations dispens es Les ateliers constituent l entit fonctionnelle et structurelle ou s apprend le m tier Les objectifs retenus sont D tablir un bilan pr cis du fonctionnement actuel des quipes en place D lab
122. le syst me ditions du seuil collection POINTS essais 1977 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 81 qu implique le fait de renter dans l enseignement l objet de travail change On passe de fabrication d objets ou de services des interventions sur des tres humains en devenir dans un rapport particulier la connaissance et sa transmission L antagonisme individuel collectif dans le type de fonctionnement qu ont des quipes peut tre clair par les apports propos s pr c demment Il y a galement la pr gnance de l aspect motif dans les relations ou g n ralement l individu n est pas diff renci de sa mission ou de sa fonction L aspect affectif peu tre aussi bien motivant que freinant dans le rapport l l ve et aux autres Des obligations r glementaires sont ainsi modul es f sa ban mwen an ka f sa baw fait moi cela je fais cela pour toi La connaissance historique des ateliers n est pas assur e soit par non transmission volontaire lors des successions entre chefs de travaux soit par vol des quipements informatiques de stockage L histoire propre de l tablissement contribue galement comprendre des comportements implication p dagogique ant rieure des diff rents chefs de travaux chefs d tablissement inspecteurs Enfin l histoire propre de l acad mie est consid rer anciennement regroup e avec deux autres d partements loign s o l accompag
123. les haines esclave ma tre et esclaves commandeur et contrema tre petits blancs grands blancs les peurs esclaves autorit s judiciaires ma tres esclaves les m fiances Grand Blancs pouvoir politique m tropolitain les envies petits blancs grands blancs entre libres les pratiques de d tour la contrebande d esclaves et autres marchandises pour les grands blancs les denr es alimentaires et autres articles quotidiens pour des hommes de couleurs libres les soumissions administration Grand blanc les strat gies rapine resquille d brouillardise entre opulence et survie 71 ABENON L R Petite histoire de la Guadeloupe L Harmattan 1992 72 ADELAIDE J Les Antilles fran aises de leur d couverte nos jours Editions DESORMEAUX 2000 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 52 Pour les gens de couleurs libres et les mul tres il en va autrement que pour les esclaves M me si parfois la mis re est galement le lot de certains il est important de noter qu ils peuvent acqu rir des habitations et poss der des esclaves Le lien social est pr sent avec la m tropole dans un sens unique celui o l tat participe fortement au maintien des tensions entre autres par le principe de L Exclusif mise en place et par le jeu des alliances Ces colonies des Antilles ont pour objet principal de fournir la France des consommateurs de ses produits de lui procurer des denr e
124. leurs objets de contrainte c L esclavage jusqu en 1848 La d portation alimentera une structuration sociale en place qui s affirme au rythme de la p rennisation de la production sucri re des grands blancs propri taires d habitation libres h ritiers ou marchands anciens allou s pratiquant des cultures d exportation tabac des petits blancs libres au service des propri taires des mul tres des hommes de couleurs libres ou affranchis r mun r s ou non issus de relation de blancs avec des n gresses quelques Kallinagos libres rest s sur l le dans des espaces non exploit s avec des rapports de troc et des esclaves noirs non r mun r s minoritaires au d part puis fortement majoritaires On trouvera galement des marrons esclaves rebelles chapp s des habitations qui entretiennent des relations tr s solidaires avec les Kallinagos et des rapports de lutte avec les propri taires tueries incendies vols de denr es Le d veloppement de l conomie sucri re am ne corollairement le d veloppement du rapport esclavagiste et des flux n griers vers les iles Lu Cette volution conomique met donc v ritablement en place la traite vers les Antilles Les esclaves captur s en Afrique sont d barqu s parqu s appari s vendus r duits l tat d objet marqu s au fer chaud affubl s d un nouveau nom maintenus par la violence physique et mentale sur une terre et un ciel t
125. lit et de retour aux sources Ce retour permettant d affiner les questionnements et les pr l vements de donn es La conduite ainsi pos e permet d aboutir des propositions de changements en coh rence avec le contexte Les hypoth ses de strat gies visent traduire le fonctionnement r el et la d duction de l cart avec les attendus pr cise les dispositifs mettre en place Les carts pointent en effet les probl mes concrets r soudre Ces attendus correspondent au prescrit tel que d finit plus loin page 40 sur des aspects institutionnels et r glementaires mais aussi thiques 22 CROZIER M La crise de l intelligence Essai sur l impuissance des lites se r former InterEditions collection POINTS essais 1995 23 AUBERT LOTARSKI A Agir en situation complexe Note de synth se 1 La conduite du changement Institut d Administration scolaire INAS de l Universit de Mons Hainaut ESEN 24 MATHIAS V les cahiers p dagogiques 1976 n 148 149 cit par BORY ADAMS A La p dagogie par objectifs dans l enseignement sup rieur Manuel sur le p dagogie de l Universit d Abidjan Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 25 CONDUITE DE L ANALYSE STRAT GIQUE ET SYST MIQUE L ANALYSE STRAT GIQUE ET SYST MIQUE Subjectivit des acteurs Pas argent comptant reflet des perceptions strat giques d int r t Les manifestations situation d interd penda
126. lit s cette pr sente tude La mise en place d une ing nierie de la formation en vue d laborer un dispositif qui vise optimiser la professionnalisation des acteurs intervenant dans l apprentissage de l l ve en lyc e professionnel participer ainsi l am lioration des performances de ces l ves La conduite d une tude plus th orique contribuant faire merger les causalit s historiques et culturelles dans les comportements actuels des acteurs locaux inclut les enseignants L ampleur et la complexit du domaine consid r l enseignement professionnel en Guadeloupe obligent op rer des choix de fili res et de taille d objet La partie tude de cas sera conduite partir d un tablissement qui en constituera l chantillon Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 10 L essentiel n est pas ce qu on a fait de l homme mais ce qu il a fait de ce que l on a fait de lui 2 L APPROCHE M THODOLOGIQUE Le pr sent paragraphe vise argumenter le choix des deux entr es convergentes retenues pour aborder la qualit des productions l approche par les objets pour retracer la perception que l on en a puis les situer en tant qu indicateur du psychisme de l auteur par l interpr tation de leur qualit la qualit de l enseignement professionnel dispens aux apprenants dans les tablissements de formation professionnelle Il
127. lon concerne les fili res de formation professionnelle relevant des m tiers de l industrie et du BTP Ce sont en effet les emplois ouverts ces cat gories professionnelles qui sont 14 a a ex r l enseignement professionnel se subdivise en grandes fili res professionnelles les sciences et techniques industrielles ou STI m tier de l industrie du b timent et environnement services aux collectivit s service et soins la personne l Economie gestion m tiers du tertiaire des services et de la restauration Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 16 majoritairement responsables des r alisations et en ce sens sont concern s par les constats et observations directes Ce choix correspond aux fili res suivies dans le cadre de mes activit s professionnelles et une disponibilit des donn es statistiques n cessaires l tude Certains l ments d analyse sont g n ralisables du fait de la m me appartenance g ographique d autres secteurs professionnels ou d autres niveaux de formation Le niveau de comp tence qui conditionne la performance est acquis principalement en formation initiale et est poursuivi en situation de salari Les formations professionnelles de niveau V et IV assoient la ma trise des m tiers et sont dispens es en ce qui concerne l ducation Nationale dans les Lyc es Professionnels LP les sections d enseignement professionnel SEP des lyc es
128. ls Certains l ments p dagogiques importants dans les enseignements professionnels m ritent d tre soulign s comme indicateurs de l efficacit d une pratique il s agit de La question du temps dans les enseignements professionnels Ces enseignements s exercent sur des plages horaires importantes s ance de 8 h d affil n cessaire la conduite d une activit professionnelle Les premi res observations brutes montrent un taux d occupation avec des p riodes de tr s faible activit Dans un contexte ou les horaires d volus aux enseignements pratiques sont en baisse il s agit l d un facteur conduisant optimiser la pr sence en tablissement Le temps constitue un ingr dient indispensable et fondamental dans les processus d acquisition et peut tre tudi 3 niveaux temps allou temps engag sur la t che qualit du temps dispens Les acquisitions des l ves d pendent effectivement de la combinaison de ces diff rents l ments La question de la gestion des activit s des l ves Elle est le corollaire la gestion du temps Les l ments de didactique retenus pour les enseignements professionnels recommandent des strat gies inductives des travaux diff renci s Cela signifie une r partition d activit s diff rentes selon des regroupements d l ves bin mes trin me et une coh rence avec un plan de formation fid le au programme de formation Cette multi activit
129. lue sur le niveau d acquisition des l ves Notons l imbrication de ces deux hypoth ses pr sent es distinctement de fa on Identifier les probl mes p dagogiques et didactiques purs en hypoth se 3 Comprendre certains comportements l aide de l hypoth se 2 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 46 CHAPITRE 3 INCIDENCES HISTORIQUES ET PROFESSIONNALIT DES ENSEIGNANTS Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 47 1 APPROCHES EXPLICATIVES DES COMPORTEMENTS La validation des hypoth ses de nature sociologique repose peu sur l exploitation de th ories rationalistes et d aspects purement quantitatifs En la mati re une approche bibliographique crois e permet d acc der un niveau de validation acceptable ensuite des hypoth ses d explication des strat gies d acteurs sont mises La validation est poursuivre par la suite sur le terrain par des m thodes d analyse C est mon sens la pertinence des hypoth ses fournir une compr hension satisfaisante que leur propension permettre des actions vers les changements souhait s qui les confirmeront Apr s avoir pr sent dans le paragraphe pr c dent les concepts retenus pour montrer l aspect incontournable de la port e de l histoire dans le psychisme actuel nous avan ons les l ments de compr hension du cas pr cis de la Guadeloupe qui ont t d gag s autour de L analyse de la chronologie
130. ment quelle n cessit d affiner une production Cette num ration montre l vidence l enfermement que produisent des jugements h tifs mais surtout l tendue des possibles pouvant initier des comportements actuels Entre une culture exacerb e de l essentiel ou un d ficit de professionnalisation l volution vers une qualit consensuelle est incontournable car nous sommes partie du monde Sa mise en uvre passerait par la prise de conscience de cette historicit Ceci assoie les hypoth ses 1 et 2 selon lesquelles la relation l objet et les comportements sont affect s par les repr sentations li es l histoire et participent l efficacit des apprentissages dans les enseignements professionnels STI 37 FANON F op cit Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 63 2 REPR SENTATIONS IDENTITAIRES ET INCIDENCES EN FORMATION Les l ments d analyse avanc s en r sum de la pr sentation historique permettent d aborder un autre volant explicatif des constats de qualit il s agit des incidences li es aux repr sentations des acteurs dans les structures de formation professionnelle L enseignement professionnel vise par essence l apprentissage d un m tier donc la production d objets et la mise en uvre de proc dures avec un certain niveau d autonomie et d initiative Nous avons insist ci dessus sur la fa on dont le rapport l objet v hicul de fa on inconsciente
131. ment individuel et dort o il peut Les v tements varient infiniment Tandis que certaines domestiques des villes se piquent d l gance d autres la campagne sont habill s de mauvaises guenilles Beaucoup d esclaves meurent dans les trois ans apr s leur arriv e une forte proportion ne d passe m me pas la premi re ann e victime de l extr me difficult d acclimatation aux conditions physiques et sociales de vie et de travail qui leur sont impos es ne Paroxysme l esclave devient par lui m me objet au del de son statut l gal d objet Que peut il lui rester au terme de cet effort obstin de d naturation C est peine encore un tre humain Il tend rapidement vers l objet la limite ambition supr me du colonisateur il devrait ne plus exister qu en fonction des besoins du colonisateur c est dire s tre transform en colonis pur rl La qualit de l objet m me de la production esclavagiste c est dire le produit agricole transform destin aux march s m tropolitains tient de la permanence d une logique de sanctions plus que d une volont de l esclave de bien faire Les pr misses d un rapport particulier au travail sont de fait pos es Cependant nous dit L R ABENON Quelques uns b n ficiaient de plus de libert comme ces libres de savane qui pouvaient vaquer comme ils l entendaient leur occupations ou ces esclaves plus nombreux qu on ne l
132. mentant ainsi la connaissance fine de l tablissement Circulaire n 91 306 du 21 novembre 1991 Chefs de travaux des lyc es techniques et des lyc es professionnels Education nationale bureau DPE 2 Enseignement technique Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 79 Ci dessous quelques l ments de synth se sur les faits qui pr cisent des comportements et alimentent l analyse recherche des hypoth ses de strat gies Les ateliers des histoires parall les La cordialit est toujours de mise comme l est la culpabilisation syst matique des l ves Dans des locaux spacieux mais faiblement quip s o chaque quipe volue au rythme de ses strat gies propres on trouve aussi bien l efficacit que l interpellation profonde sur ce qui se fait l isolement m me parfois o l on fait comme on peut en fonction ses int r ts personnels La complexit fonctionnelle du syst me est trait e par une subdivision des interventions sur une m me cible l l ve Il s en tire lui aussi avec ses strat gies de r action et de repli La qualit de l environnement de travail interpelle De nombreux ateliers et abords int rieurs de cage d escaliers sont sales et poussi reux Souvent peu rang es les salles banalis es ou sp cialis es sont anonymes ainsi que les ateliers avec une ambiance qui les rend peu attrayants et qui contraste avec la beaut de l environnement ext rieur De faibles enjeux
133. n en int grant toujours une dimension thique propre aux m tiers de l humain Pr cisons que pour les enseignements professionnels les contenus de formation suivent l volution des exigences des entreprises Le concept de comp tences a remplac celui de qualification et devient le crit re de base des embauches et des volutions internes dans les entreprises L ensemble des r f rentiels programmes des dipl mes est d fini en termes de comp tences mises en relation avec les t ches attendues du dipl m ins r Ces r f rentiels indiquent Les activit s que doivent pouvoir effectuer les futurs dipl m s Les comp tences atteindre par les l ves Les savoirs associ s acqu rir en vue de la ma trise des comp tences indiqu es Les modalit s certificatives retenues avec mention des comp tences valu es en fin de cycle et des activit s support L entr par les comp tences et la mise en uvre efficace des r f rentiels orchestrent fortement les aspects didactiques Ils supposent la ma trise aussi bien en formation qu en certification du vocabulaire utilis des concepts sous jacents Il en d coule que lors de la formation les strat gies arr t es doivent s articuler autour et vers l acquisition de comp tences Relevons que l approche par comp tences issue du monde de l entreprise n a cess d voluer au rythme de l optimisation des processus dans ces secteurs approche qualit
134. n en faisant usage d un objet consid r comme un outil g n ralis c est dire li sa fonction comme l ment de r duction de la tension situationnelle Objets inanim s avez vous donc une me Qui s attache notre me et la force d aimer Alphonse de Lamartine Milly ou la terre natale Si ces affirmations se rapportent l objet achev nul doute que ces repr sentations seront pr sentes lors de sa fabrication L valuation de la qualit d un objet implique donc implicitement l acc s ces aspects du psychisme et du symbolisme sous tendus pour peu qu on y soit conscientis L Histoire comprendre tant de l valuateur que de l valu est convoqu e dans des aspects individuel et collectif Les constats et interpellations proviennent d observations d objets produits et de comportements relev s l objet tant pris ici dans une acception large il peut aller d une fabrication tangible un banc un trottoir une installation de plomberie une installation lectrique une maison un service la maintenance d un v hicule d un mat riel voire une formation professionnelle L objet peut en effet tre la finalisation du travail des diff rents acteurs qui interviennent dans la cha ne de professionnalisation des apprenants futurs salari s Nous int grons donc dans la notion d objet les productions des formateurs par la plus value r elle port e aux apprenants et des outils qu
135. nait de plus en plus fr quent et les actes d indiscipline se faisaient courants a Il faut d truire l esclavage non seulement pour les esclaves mais pour les ma tres car il torture les uns et d prave les autres Cette abolition est tant le fruit des luttes locales que de l action des abolitionnistes de la m tropole Cette dualit donnera naissance des repr sentations allant de exaltation des masses populaires qui obtiennent la libert celles des remerciements infinis l tat qui depuis la m tropole dans sa grande mansu tude offre la libert Ce dernier cr do induira par extension l id e que toute solution viable ne peut venir que de l ext rieur en l occurrence de la M tropole et en corollaire assoit un autod nigrement chez les autochtones Les colons sont indemnis s des pertes d esclaves le travail salari s amplifie et l importation de travailleurs trangers est favoris e surtout de l Inde en parall le avec la mise en place du colonage partiaire culture d une parcelle c d e en contrepartie d une part de la r colte Comment allaient vivre ceux qui venaient d tre lib r s Beaucoup n avaient gu re le go t du travail de la canne qui leur rappelait trop leur situation ant rieure Les activit s industrielles sauf dans le domaine sucrier taient pratiquement inexistantes et l artisanat ne jouait qu un r le tr s modeste Une petite paysannerie noire
136. nce conflictuelles sont tr s r v latrices rocessus de n gociation Ce qu ils pensent de leurs comportements des pratiques des interactions avec d autres ce qu ils cherchent d fendre Discours des acteurs et observations Th mes voqu s arguments d fendus son action 2 Quels arguments concrets pour justifier SOS comporemens O ses relations gt Quels sentiments exprim s sur les autres z Il se situe dans quelles interactions u A Il d veloppe quelles interactions techniques Contraintes propres au champ juridiques f sociales Zones d incertitudes critiques Interd pendance interaction avec les autres champs Possibilit s de l acteur face aux diff rentes contraintes Quel enjeu dominant pour chaque acteur Rapports de pouvoir entre qui et qui quel groupe et quel groupe structure des rapports de pouvoir nature A d couvrir partir du v cu lucider expression des motivations Quels comportements r currents Attitudes et comportements expliquer par diff renciation avec les contraintes de l organisation formelle caract ristiques Liens entre acteurs r gles des jeux implicites Quels types de gains ou de pertes Quels comportements informels Hypoth se d enjeux 2 2 es Q lt x a
137. nd compr hensible sans les excuser des faiblesses dans les innovations dans la mise en uvre de projets dans le travail en quipe la veille technologique et p dagogique Rep re Comportements expliqu s H1 Rapport au patron H2 Rapport au travail H3 Rapport l autre H4 Rapport l objet H5 Rapport la qualit H6 Rapport la connaissance et sa transmission H7 Rapport aux disciplines professionnelles Tableau r capitulatif des hypoth ses d explications comportementales Le rep rage sera utilis en phase d analyse afin de mettre en relation ces hypoth ses avec certains comportements actuels observ s tableau page 84 Nul doute galement que le mod le ducationnel des parents influe Ces mod les se forgent aussi dans le rapport particulier du parent l enfant durant la p riode esclavagiste L enfant de l esclave est aussi issu de rapports forc s entre esclaves de viols par le ma tre ou encore de rapports voulus avec le blanc comme espoir d am lioration des conditions ou d affranchissement vers une po chap teint plus clair de l enfant A ces aspects historiques se joignent un fort assistanat social et les Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 66 conditions conomiques actuelles Ils mettent en exergue un mod le parental qui n est pas toujours porteur de motivation pour les enfants les l ves D autres consid r
138. ndividus dans le sens de cet ajustement toujours et mieux r alis Une d finition du concept de professionnalisation pour les acteurs La professionnalisation est un processus de n gociation par le jeu des groupes sociaux en vue de faire reconna tre l autonomie et la sp cificit d un ensemble d activit s et un processus de formation d individus aux contenus d une profession existante Dans le premier cas il s agit de construire une nouvelle profession et dans le second de former des individus une profession existante Des principes directeurs vers la professionnalisation 1 La professionnalisation r sulte d un investissement personnel 2 La professionnalisation est orient e vers la construction d une professionnalit 3 Le professionnalisme se construit au travers de parcours de professionnalisation 4 La professionnalisation inclut la formation mais ne se r duit pas celle ci 5 La professionnalisation suppose la mise en place de moyens pour d velopper la r flexivit et la distanciation critique La formation joue un r le important dans l mergence de cette professionnalisation et G LE BORTEF propose sept contributions sp cifiques de la formation dans ce processus 1 Produire des ressources connaissances savoir faire pour les comp tences 2 Entra ner la combinaison de ressources pour agir avec comp tence simulation tude de probl mes alternance formation action 3
139. ne histoire particuli re et partag e et nous avan ons l id e d invariants culturels cerner qui caract riseraient et influeraient de fa on significative les acquisitions des apprenants De m me que la compr hension de la qualit des objets produits en formation et dans la vie professionnelle int gre un facteur culturel les productions des formateurs dans leur enseignement n chappent pas cette dimension Les tablissements de formation professionnelle ont la mission d assurer la formation et la certification des apprenants en leur d livrant une qualification d finie comme tant l attestation d un niveau de comp tence atteint l instant t Cette qualification doit t moigner de la ma trise syst matique de comp tences et de savoirs r glementairement d finis Cette qualification demeure un passeport pour l insertion et devrait pr disposer de la r alisation d objets du m tier dans les r gles de l art Quand les employeurs Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 17 interpellent sur la r alit de cet attendu quel serait donc le niveau r el de comp tence atteint en sortie de formation Ce niveau d acquis en fin de formation est cerner d autant que nous relevons la faible r ussite des l ves de l enseignement professionnel en poursuite d tudes post baccalaur at professionnel en liaison avec les comp tences professionnelles acqu rir 2 3 Hypoth ses Troi
140. nement p dagogique tait faible en autres du fait de la discontinuit territoriale Contraintes organisationnelles La conception de l emploi du temps traduit la difficult de l exercice entre l efficacit p dagogique et un suivi minima des souhaits des enseignants Des orientations sont perceptibles dans les choix faits am nagement de cr neaux communs d doublement de certains enseignements La poursuite de cet objectif d efficacit p dagogique vers une plus grande souplesse de l emploi du temps en cours d ann e est tributaire tant de ma trise technique du dispositif que de l int gration de nouvelles donnes sur l efficacit des apprentissages Mise en barrette l ments de variabilit pour les projets regroupement et r partition des disciplines gestion de quotas regroup s ou r partis Contrainte techniques Le manque d quipements tait fort Les dotations r centes oxyg nent le fonctionnement et induit des attentes sur les strat gies d exploitation des ces nouveaux quipements Contrainte externes Principalement la r novation de la voie professionnelle qui introduit des dispositifs tel l accompagnement personnalis Il demeure la faible ma trise de la dotation r gionale d quipement et de ses proc dures d attribution 3 3 Comportements et strat gies mettre l hypoth se d une strat gie ne veut pas dire que l on excuser celle qui est en place et l noncer n est pas syno
141. ns l enseignement professionnel 23 b Mod le bas sur l intervention prise en charge par une quipe qui d veloppe labore et fait appliquer en se souciant de son acceptation c Mod le bas sur l information communication con u et finalis par l quipe de direction est pr sent dans le but de faire adh rer communication et n gociation d Mod le bas sur la participation lignes strat giques d finies le processus et les m thodes de travail sont d finis par les agents qui portent le projet de changement Ces cat gorisations sommaires sont suffisantes pour reconnaitre un style et positionner le n tre Il s agit l avant tout d un choix de raisonnement choix r current en sciences sociales et particuli rement en sociologie des organisations M CROZIER pr cise que les sociologues devraient tre capables d op rer le m me changement de paradigme d s lors qu ils accepteraient de se concentrer sur les processus par lesquels des syst mes humains peuvent se restructurer et changer leurs modes de r gulation au lieu de continuer m ler typologie et causalit dans des descriptions abusivement d terministes des r gularit s sociologique des comportements individuels Le v cu incite changer de cap et dans cette perspective l approche syst mique et strat gique d velopp e par M CROZIER a retenu mon attention elle constituera une r f rence pour l tude il vaut mieux en la mati re faire parler l
142. ns les aspects du suivi des acquis et de la certification les r f rentiels sont pr cieux et incontournables Le prescrit est galement orchestr par le r f rentiel officiel de comp tences de l enseignant qui sp cifie de fa on institutionnelle les diff rents champs de comp tences Agir en fonctionnaire de l tat de fa on thique et responsable Ma triser la langue fran aise pour enseigner et communiquer Ma triser les disciplines et avoir une bonne culture g n rale Concevoir et mettre en uvre son enseignement Organiser le travail de la classe Prendre en compte la diversit des l ves valuer les l ves Ma triser les technologies de l information et de la communication Travailler en quipe et coop rer avec les parents et les partenaires de l cole 10 Se former et innover DRE SN ER Chacune des dix comp tences est pr sent e puis d clin e en connaissances capacit s et attitudes M me si l explicitation port e pour chaque comp tence peut tre sujette discussion caract ristiques concepts recouverts par les diff rents termes liens entre eux ce texte constitue une avanc e certaine en tant que socle commun pour les enseignants mis en coh rence avec la pr sentation des r f rentiels des l ves Au plan acad mique les orientations sont fournies par le Projet d Acad mie avec lequel toute action men e doit tre en coh rence et en assurer l op rationnalisation L
143. ns priv es toutes proportions gard es et chacun en a t victime ou t moin dans les diff rents corps de m tiers courants comme la construction l habillement sur mesure ou les services maintenance de v hicule remise en tat de r seaux t l phoniques ou d eau potable Rappelons que la notion d objet en ce qui concerne les produits professionnels sera tendue Aux objets tangibles li s la mise en forme la transformation des mat riaux par l action des corps de m tiers Aux objets assimilables des services tels la maintenance par exemple qui sont enti rement int gr s dans les constats et occupent une bonne part des activit s et des formations professionnelles S agissant de l analyse du fonctionnement de la formation professionnelle nous consid rerons les productions des formateurs au m me titre que les objets pr c demment d finis m me si en fait ce sont des outils pr vus pour faciliter l action sur une mati re d uvre particuli re l l ve Les strat gies p dagogiques et didactiques adopt es influent galement sur les r sultats et seront analys es sous cet angle 2 2 L entr e par l efficacit de la formation professionnelle Pour notre tude nous circonscrirons les l ments de constat et l analyse aux fili res des Sciences et Techniques Industrielles STI assur es en formation Professionnelle aux niveaux IV baccalaur at Professionnel et V CAP et BEP Cet chantil
144. nyme de d nonciation Le jeu des acteurs ne se donne pas voir spontan ment mais par entretiens recoupements et pawol chap conversations spontan es Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 82 Les acteurs en pr sence et les flux d changes Il s agit de s arr ter aux acteurs significatifs suffisants pour comprendre le fonctionnement des ateliers Mais d autres interviennent principalement la vie scolaire et les personnels de sant et de pr vention Ils sont en contact troit et permanent avec les l ves Leur intervention a t partiellement prise en compte au niveau des donn es statistiques en annexes 5 dans la connaissance des l ves Le sociogramme ci dessous positionne les acteurs signifiants pour les ateliers ainsi que les flux relationnels entre eux Chaque flux sp cifi par une fl che est porteur d une strat gie de l acteur source vers l acteur cible voir d tail des strat gies sur tableau Grille d analyse des interactions significatives page suivante DIRECTION Chef de Travaux z Enseignement N Enseignement 2 2 w a 2 G n ral n G n ral lt lt 1 D Enseignements Enseignements n 2 professionnels 5 professionnels z lt transversaux q transversaux g S 48 enseignants D Enseignements Fr Enseignements 2 professionnels 2 professionnels u E pratiques pratiques ATELIERS
145. on dans un avenir possible la r alisation d un objet comme inscription ou reconnaissance Cette synth se montre que l valuation de la qualit opte pour des crit res allant au del du fonctionnel Les constats de non qualit ont en grande partie leur gen se dans la perception symbolique de l objet Les attentes des clients ont volu et il est n cessaire de repenser actuellement les crit res de qualit d avoir d autres solutions technologiques et d autres ma trises La formation et les formateurs ont conscientiser cette n cessit L existence de potentialit s d ex cution et de cr ativit est videmment pr sente et certains manquements ou incapacit s li s ex cution sont bien mettre en rapport avec des l ments historiques fond s sur les rapports sociaux et leur volution Le rapport la qualit d termine prioritairement le rapport l objet et influe lors de sa r alisation Comme exemple synth tique ces repr sentations sont bien r sum es dans une maxime populaire significative en Guadeloupe le 1 Bon Kon Sa La strat gie de l IBKS 5 1 Bon Kon Sa en langue cr ole autrement dit comme cela a va pas la peine d en faire plus est lanc pour mettre fin une activit sa pr gnance dans la quotidiennet des r alisations interpelle On pourrait dans une approche superficielle consid rer que c est l un comportement plut t r pr hensible mais nous po
146. on des documents dans certaines quipes et une mutualisation des ressources Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 75 Des changes p dagogiques faiblement outill s Un cloisonnement fort entre formations g ographiquement contig es L engagement fort d un enseignant dans certaines quipes leader Pour les professeurs charg s des enseignements professionnels transversaux Construction m canique industrielle Pr vention s curit environnement gestion De rares liens existent avec les professeurs du domaine professionnel pratique et ce malgr des notations conjointes pour des preuves certificatives du domaine professionnel Beaucoup de taches sont d volues aux professeurs principaux et aux coordonnateurs de fili re il n y a pas de r unions qui rendent possible la mise en coh rence des diff rentes activit s Les sollicitations ponctuelles de l EP enseignement professionnel vers l EG enseignement g n ral sont souvent dict es par un besoin li une fabrication A signaler deux l ments particuliers Sur l utilisation du cr ole 3 cas relev s sur 41 dont un cas d utilisation calme et pos e dans un souci de compr hension de consignes et deux autres dans des contextes d exasp ration de r primande ou d invectives Sur la participation au traitement de l illettrisme par les enseignements professionnels aucun apport relev La r partition des ensei
147. onctionnement analyse plan d action r ajustements 3 MISER SUR LE CHANGEMENT Des diff rents concepts arr t s pour la bonne conduite du changement la prise de conscience en est la premi re tape l thique en est l essence et l mergence la professionnalisation une finalit et l identit professionnelle une r sultante qui se profile Les choix pr sent s ci dessous situent les partis pris et permettent la conduite coh rente de l tude et la pertinence des actions propos es Le choix d une th orie du changement Il s agit ici d un crit dans le cadre d une formation en ing nierie et conseil en formation Le cas d tude se rapporte de la formation initiale et pr cis ment dans un tablissement de formation professionnelle dont la mission premi re comme Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 22 organisation est de former et d duquer La compr hension des probl mes qui s y tiennent et des jeux qui s y perp tuent n est possible qu avec une compr hension du fonctionnement de cette organisation Les choix th oriques pr alables retenus sont guid s par la pratique personnelle dans une institution o pleuvent les r formes Ind pendamment de leurs finalit s positives il est fr quent qu elles soient peu appliqu es sur le terrain qu elles soient d voy es ou ignor es dans les classes et parfois supprim es De nombreux dispositifs d valuation d tablissements sont act
148. orer un plan d action d taill visant permettre une efficacit p dagogique Ces actions devant tre class es par priorit et s int grer dans les ii Cat gorisation nationale conf rant l ligibilit des moyens suppl mentaires Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 69 dispositifs existants dans les limites des moyens allou s l tablissement De proposer une planification et un suivi du plan d action 1 2 Particularit de la mission La particularit reste ma position par rapport au public vis En effet l inspecteur est encore dans les repr sentations per u comme celui qui contr le et qui note et cette posture freine quelque peu au d part la port e des pr l vements avec les enseignants m me dans une perspective d accompagnement Certes l inspecteur contribue l avancement dans la carri re avec des incidences financi res mais son influence reste limit e sur ces aspects les syndicats cadrant largement ces d bats Pour une telle tude la qualit des changes est conditionn e par la qualit des relations mises en place en amont Nous pouvons noter qu il n y a pas eu de r ticences av r es les objectifs tant pos s la rigueur n excluant pas l coute et l analyse partag e 1 3 Chronologie des actions Voir tableau page suivante Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 70 Chronologie des actions r alis es
149. orisant comme la faible ma trise d exploitation des r f rentiels ou des contenus techniques avec un faible niveau de formation initiale Beaucoup d enseignants sont volontaires et consciencieux et certaines difficult s sont li es la mise en uvre de strat gies devenues obsol tes Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 77 Pour les enseignants ayant une efficacit p dagogique nette et reconnue on observe minima une planification de leur enseignement effective sur l ann e une bonne ma trise technique du domaine professionnel concern et une thique perceptible Trois constats interpellateurs Sur l impossibilit de positionner r ellement les acquis des l ves Sur la fa on dont les l ves sont mis en activit Sur les strat gies d vitement mises en place par des enseignants pour 3 cas le traitement des l ves qui dorment en classe les modalit s de prise en charge du nouveau bac pro 3 ans suite l abrogation des BEP par des enseignants n ayant jamais enseign s au niveau IV l exploitation des r f rentiels L effet tablissement L quipe de Direction Se compose d un proviseur et de deux proviseurs adjoints L quipe de direction assure la gestion d une communaut forte de plus de 1200 individus Un objectif prioritaire est alors de g rer la paix sociale au quotidien envers les acteurs internes et externes avec des pratiques qui peuvent parfois amoindrir l e
150. ormation alli s certaines conditions d quipements et de locaux sont des variables qui peuvent influer le r el niveau de comp tence des l ves en fin de parcours S ajoutent ces l ments des causes historiques et culturelles d j mentionn es Les observations de d ficit d acquis r guli rement avanc es par les professionnels concernant de r cents dipl m s n cessitent que l on value le niveau r el en sortie de formation Cette valuation concernerait la formation elle m me ainsi que les preuves certificatives dans leur laboration leur passage et leur correction Les taux de r ussite ne refl teraient pas fid lement les acquis et en ce sens ne sont pas l unique indicateur du niveau de ma trise atteint 5 1 Causdalit s et apprentissages chez les l ves Du point de vue de l efficacit des apprentissages de nombreux r sultats de recherches A Mingat 1984 1991 P Bressoux 1994 M Bru 1991 M Crahay 1994 cit s par B Suchaut Ir du CNRS et Universit de Bourgogne consid rent les r sultats des l ves comme tant la r sultante d effets conjugu s dont principalement Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 35 l effet l ve l effet professeur effet tablissement Auxquels nous rajoutons l effet Acad mie ou l effet R gion Examinons l impact des diff rents effets cit s dans notre contexte pr cis L effet l ve Vu de
151. pe une relative am lioration des conditions de vie En termes de qualit des productions la connaissance du niveau de comp tence professionnelle de ces temps parvenue jusqu nous est attest e par les objets qui subsistent constructions tant de b timents que de logements individuels standardisation de la case cr ole charpentes meubles chaudronnerie serrurerie m tiers de l habillement v hicules tract s L adaptation aux conditions climatiques et g ologiques aux conditions conomiques aux mat riaux et quipements existants d cuplent l inventivit et la cr ativit La construction d difices publics fait appel des compagnons venus de France c est galement une source de diversification et d accroissement de savoirs faire Il semble donc que la qualit soit au rendez vous dans un contexte d acc s limit aux objets mais surtout fonction du rapport de pouvoir avec les destinataires Vers un rapport l objet local Avec la soci t de consommation l accroissement des modes de transport va de pair avec une offre largie de produits L Exclusif a mis en place des routines qui perdurent tout ce qui est import vient de France et dans les esprits tout ce qui sort de France hexagonale est meilleur ce qui est produit localement est moins bon Tout peuple colonis c est dire tout peuple au sein duquel a pris naissance un complexe d inf riorit du fait de la mise au tombeau de l orig
152. polyvalents LPO et les centres de formation d apprentis CFA int gr s aux tablissements publics locaux d enseignement EPLE Dans ces enseignements professionnels le contenu et les conditions de certification sont pr cis s par des r f rentiels propres chaque formation Documents r glementaires ces programmes des formations sont labor s par des commissions sp cialis es les CPC Commission Professionnelle Consultative constitu es de professionnels et de membres de l ducation Nationale Les r f rentiels sont r dig s en termes de comp tences dans le droit fil de l mergence de l ing nierie de formation et de l approche de la p dagogique par les objectifs La compr hension de ces concepts peut tre une source d inadaptation de certaines strat gies p dagogiques Notons que les r f rentiels int grent syst matiquement et r glementairement des p riodes de formations en milieu professionnel ce qui implique la participation active des professionnels aux apprentissages par le biais d un tuteur Ces p riodes en entreprise ont des dur es pouvant aller jusqu 40 du temps des enseignements professionnels en baccalaur at professionnel par exemple C est dire que le niveau de comp tence mis en uvre par un salari rel ve des acquis int gr s en cours de formation mais tant en tablissement qu en entreprise Ces diff rents lieux et temps de formation sont communs au m me espace g ographique u
153. portements sa motivation et son niveau en souhaitant son changement Mais il ne revient aux professionnels de l ducation que sont les enseignants d adapter leurs strat gies une nouvelle typologie d l ve et pour citer V MATHIAS Rien ne sert d attendre la r forme parfaite en poussant des lamentations sur une situation intenable mieux vaut commencer avec un instrument imparfait que l on affinera avec l exp rience Aai Pour l influence du contexte externe beaucoup de facteurs se conjuguent pour inciter au changement les points de vue des professionnels de branches la l gislation et la r glementation tant europ ennes que nationales la modernisation des technologies et des outils l environnement conomique social et politique l volution du profil des clients de l cole les l ves et les parents les contraintes financi res Une caract ristique forte du changement souhait dans les lyc es professionnels r sulte donc de contraintes externes l organisation plut t sur le mode injonctif avec des incidences sur l adh sion des enseignants La conduite de l analyse strat gique et syst mique La m thode vise plus un processus que des r sultats L organigramme synth tique en page suivante fig 3 propose une r capitulation du dispositif que la formalisation graphique oblige scinder en tapes La r alit du raisonnement fait appel en simultan aux diff rents aspects dans une d marche de causa
154. pour conduire l tude th orique et l exemple de cas pratique La finalit ultime est bien l acquisition du meilleur niveau de comp tence par l apprenant et cette effectivit rel ve d un syst me complexe d acteurs en interactions annexe 2 Les caract ristiques propres au domaine de l tude ducation formation dans le domaine de l enseignement professionnel appellent de multiples concepts reflets de la complexit des situations en jeux lorsque l intervention sur l humain est la cible Dans une approche syst mique nous en avons trac une cartographie figure 2 page pr c dente qui permet de mettre en uvre cinq orientations pour l tude Organiser l tude l ing nierie de formation Raisonner globalement Miser sur le changement Analyser pour comprendre Enseigner efficacement Ces diff rents axes sont mobilis s simultan ment au cours du raisonnement ils sont not s chronologiquement dans un souci de clart 1 ORGANISER L TUDE L ING NIERIE DE FORMATION Le support pratique qu est l tude de cas nous permet de mettre en uvre une ing nierie p dagogique ainsi qu une validation de nos hypoth ses de travail Pour le traitement de ce cas il est n cessaire d avoir un fil directeur dans la conduite du projet ce sera ici la boucle d action r gulation suivante 1 Analyser l environnement le contexte la situation 2 Concevoir mobiliser et ou laborer des dispositifs de formation
155. pte Cela semble implicite mais le fait de l avoir not comme axe dans le projet d acad mie montre que la pratique du terrain est perfectible en la mati re Ce qui interpelle ici c est pr cis ment les raisons de la faiblesse de cette prise en compte Il y a l d monter un m canisme pour le comprendre et le d passer ou se d passer au del des clich s routiniers Cette tude se veut galement une contribution cette compr hension Vu l ampleur du domaine d tude le questionnement sera cibl Deux entr es sont retenues pour identifier les facteurs influant sur la qualit des apprentissages Par l observation des objets produits quelles significations pouvons nous tirer de l analyse de leur qualit tant en formation qu en situation professionnelle au regard des repr sentations en cours Par les pratiques professionnelles dans les tablissements L l ve est l ultime cible d une cha ne d actions et d interventions L am lioration de ses comp tences passe par la connaissance et la compr hension des pratiques des diff rents acteurs de cette cha ne et particuli rement celles des enseignants Quelles strat gies sont mobilis es Sur un plan personnel ce projet s inscrit En tant qu inspecteur de l ducation Nationale dans une d marche d optimisation de ma professionnalit concr tis e par le suivi du cursus d ing nierie de formation En tant qu autochtone dans une d marche de compr
156. qui quelque part le construit L individu est produit par l histoire Son identit s est construite partir d une part des v nements personnels qu il a v cu et qui forment la trame de sa biographie histoire singuli re et unique et d autre part des l ments communs sa famille son milieu sa classe d appartenance qui le positionnent comme un tre socio historique L histoire est agissante dans la mesure o elle conditionne les comportements les fa ons d tre les attitudes et la personnalit Comprendre en quoi cette histoire est agissante rend n cessaire l analyse de la gen se sociale des conflits psychologiques c est dire des m canismes sociaux qui structurent l existence individuelle non pas seulement de l int rieur ou en soi mais galement de l ext rieur 38 QUIVY R VAN CAMPENHOUDT L Manuel de recherche en sciences sociales Editions DUNOD 1995 2006 39 DE GAULEJAC V La n vrose de classe Editions Hommes amp groupes diteurs 1987 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 31 L acc s au positionnement socio historique voqu par V de GAULEJAC demande un outillage conceptuel fourni ici par l historicisation comme le pr sente P BOURDIEU L analyse sociologique proc de une remise en contexte g n alogique des structures sociales et des structures mentales qui en sont issues seul moyen de restituer aux agents le proc
157. quipe de direction corps d inspection le rappel du r glement int rieur pour tous thique sonnerie responsabilit civile Rappels d informations sur les comportements de base N Les PFMP t Cahier de textes L valuation Note PFMP P riode de Formation en Milieu Professionnel 2 AXE 2 Accompagnement L accompagnement met l accent sur la disponibilit des animateurs r pondre toute demande dans des d lais compatibles avec le maintien de la motivation Ils ne s appuient pas sur des dispositifs institutionnels longs mettre en uvre administrativement Animateurs principaux Professeurs ressource en internes corps d inspection Pilotage du projet Par une quipe ad hoc enseignant EG EP direction IEN A Ressource en interne Appui p dagogique et didactique Exploitation de l environnement num rique et multim dia Accompagnement x Ressources externes Selon mobilisation et besoins Note EG enseignement g n ral EP enseignement professionnel IEN inspecteur ducation nationale Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 90 AXE 3 Formation Il s agit de proposer un canevas permettant la n gociation Cependant la d finition de certaines actions relatives la professionnalisation des enseignants est plus affin e car elles rel vent d l ments nouveaux mettre en pl
158. r flexive et sa transmission aux l ves 7 Les objectifs op rationnels La coh rence avec les points cl s de la d marche de professionnalisation tels que propos s par G LEBOTERF a t assur e voir page 28 Ces objectifs op rationnels sont d clin s en fonction des principaux objets cibles pouvant faire l objet de changements 104 7 1 Sur les comp tences Planifier conduire et valuer ses strat gies d enseignement Int grer une attitude r flexive Travailler en collaboration Travailler par projets Int grer les TIC et le multim dia dans sa quotidiennet professionnelle 7 2 Sur les proc dures Int grer une d marche syst mique Conduire un projet en int grant sa r gulation Assurer l volution du management vers le pilotage r ellement partag 7 3 Sur les indicateurs de performance de r sultats Int grer leur n cessit et tre capable de les d finir par niveau dans le temps 7 4 Sur les outils et les syst mes Pouvoir les exploiter rationnellement dans des strat gies p dagogiques 7 5 Sur les aspects culturels et identitaires Amorcer une prise de conscience sur son propre fonctionnement et sa relation lautre Conscientiser son identit professionnelle 104 AUTISSIER D MOUTOT J M M thodes de conduite du changement Diagnostic Accompagnement Pilotage Editions Dunod octobre 2007 Cit par CARPENTIER D Soci t D marche Conseil Intervention
159. r sur les plantations ou en marronnage p rennise l impossibilit de projection en termes de projets de vie d avenir et induit la faible durabilit de l objet fix la encore dans une imm diatet fonctionnelle La d brouillardise met en place un rapport particulier la comp tence il s agit d avoir un r sultat toujours fonctionnel alors qu en formation c est surtout le processus qu il importe d clairer comme voie vers une autonomie de choix et de d cisions Actuellement les premiers l ments d approche technique sont g n ralement donn s en formation sans arri re fond culturel comme support d clenchant dans un contexte d activit s d ex cution Pour illustration de la faiblesse de l arri re fond de la culture technologique un bilan des projets culturels mis en uvre dans les tablissements de l acad mie en 2010 en montre 20 qui rel vent de projets scientifiques sur un total de 147 92 L volution de la formation professionnelle vers des formations de niveau IV baccalaur at professionnel exige un glissement des comp tences vers le relationnel et l encadrement en plus des aspects techniques Les mod les d enseignements traditionnels relatifs des activit s d ex cution courantes font int grer une image simpliste de la formation sur des mod les transmissifs directs Leur maintien pour 88 CHEIKH ANTA DIOP Nations n gres et cultures Pr sences africaines 1954 39 STEVE BANTU BIKO cit
160. rangers inconnus qu ils ne localisent ni physiquement ni conceptuellement voire spirituellement dans un destin inflig des activit s impos es une vie sous contr le Dans ces lieux d outre mer c est une d possession totale doubl e d un traumatisme incommensurable de cons quences pour cette main d uvre servile L chelonnement social s tablit avec des aspirations propres chaque classe dans une tension sociale permanente amplifi e par la sup riorit num rique graduelle des esclaves o marronnage et r bellions sont fr quents Appara t alors officiellement une r glementation Avec les r glements et codes esclavagistes les pratiques esclavagistes quittent le stade du fait de soci t indiff renci pour entrer dans le domaine du droit s riger en fait institutionnel l gal appliqu aux seuls n gres L ouvrage pr cit pr cise galement qu en ce sens le code noir codifie esclavage autour de son statut d clarons les esclaves tres meubles et comme tels entrer 66 THELIER G ALIBERT P Le grand livre de l esclavage des r sistances et de l abolition Editions Orphie 1998 57 SAINTON JP idem SAINTON JP s d op cit Histoire et qualit dans l enseignement professionnel dans la communaut de biens de l obligation de baptiser et de cat chiser et d assurer des conditions mat rielles qui rel vent de la pr occupation conomique de maintenir
161. rs de la prise de conscience participe l efficacit de l accompagnement et aux contenus des formations qui seront propos es Les auteurs pr cit s distinguent trois causes principales L chec ou l obstacle auquel doit faire face le sujet lorsqu il cherche r soudre un probl me qui d clenche un conflit cognitif Les interventions les questions d autrui L adoption d une posture r flexive ancr e dans une thique et une conception de la profession 25 CROZIER M FRIEDBETRG E L acteur et le syst me ditions du seuil collection POINTS essais 1977 26 BIDAN C La prise de conscience le coaching existentiel http catherinebidan blog parisjob com Consult le 4 juillet 2010 7 CROZIER M idem 28 PALLASCIO R DANIEL M F LAFORTUNE L Pens e et r flexivit Th ories et pratiques Presses de l Universit du Qu bec collection ducation recherche 2004 Idem Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 27 Les auteurs pr sentent une cat gorisation des objets de la prise de conscience sur lesquels portent le changement et son accompagnement C est une grille qui fournit un cadre d analyse permettant de rep rer la pr sence ventuelle de difficult s chez les enseignants quant la prise de conscience de tel ou tel objet et d en tablir les caract ristiques et galement elles peuvent servir laborer et mettre en uvre des interventions qui stimulent les prises de consci
162. s de l Education Nationale Le syst me scolaire est parfaitement contre productif pour l apprentissage d une vie active qui exige de plus en plus de choix d exp riences de reconsid ration de ses atouts et de ses perspectives Le monde de l cole n apprend pas se conna tre et s valuer Le syst me de notation pousse r p ter et plaire plut t qu se comprendre et se tester L cole fran aise ne d veloppe pas les logiques coop ratives entre enfants et adultes Le premier probl me qui s impose est celui de l coute en effet l apprentissage de l coute ainsi que l analyse qui enrichit l coute et la rend plus efficace et fascinante est peut tre ce qui manque le plus D autre part dans un ensemble national le potentiel humain n tant pas li une variable ethnique ou climatique nous concluons l existence d effets de contexte incontournables qui seraient singuliers la r gion et de nature influer sur les comportements et les r sultats Ces sp cificit s ne peuvent tre appr hend es qu partir d l ments historiques et culturels propres une soci t dont la particularit premi re est d tre post esclavagiste postcoloniale et commune aux acteurs qui interviennent sur le territoire C est l une r alit qu une bibliographie reconnue affirme dans une approche contemporaine vis e explicative historicisation Les m tiers et l enseignement ne peuvent en tre
163. s exotiques et de lui ouvrir des march s o elle n ait redouter ni la concurrence ni les dispositions variables des gouvernements trangers Pour qu elles puissent remplir cette destination il a paru convenable de les soumettre un r gime commercial prohibitif qui assur t la m tropole le monopole de leurs denr es et la fourniture exclusive des objets n cessaires leur consommation M moire du roi pour servir d instruction au sieur contre amiral Jacob gouverneur de la Guadeloupe 1823 1826 Il sera interdit la colonie de d velopper alors qu elle pouvait le faire les produits que la France peut lui fournir Il est interdit la colonie de traiter les productions au del du stade de production brute C est le cas du sucre dont le raffinage est prohib Les annales de nos colonies ne sont remplies que d actes arbitraires de vexations et dans la soci t antillaise les pr jug s de couleur continuent opposer vivement les blancs cr oles au reste de la population souvent irrit par l attitude partiale de la magistrature li e aux blancs cr oles L esprit se forge alors aussi l acceptation la reconstruction et la solidarit comme la r signation et au fatalisme face aux cataclysmes naturels d vastateurs cyclones s ismes et ruptions volcaniques et face aux guerres entre Anglais et Fran ais pour la possession de la Guadeloupe La permanence et la rudesse
164. s hypoth ses sont affirm es qui s imbriquent dans un continuum de la consid ration de la qualit des objets produits comme r sultante de la formation 1 nous ciblons les pratiques en formation comme cause pr pond rante 2 et en troisi me lieu dans ces pratiques nous faisons merger l impact de la ma trise de l entr e par les comp tences et de la didactique propre l enseignement professionnel fig 1 Les trois hypoth ses sont li es par la m me r f rence l impact des l ments historiques et culturels Hypoth se 1 La relation l objet issue de repr sentations li es l histoire participe la d termination de l efficacit des apprentissages Hypoth se 2 Dans l enseignement professionnel les incidences historiques affectent le comportement des acteurs et la qualit de la formation Hypoth se 3 Le niveau de ma trise qu ont les formateurs de l entr e par les comp tences et d une didactique propre l enseignement professionnel en lien avec les consid rations historiques locales influe sur le niveau d acquisition des l ves FACTEURS INFLUANT SUR LA QUALIT DES FORMATIONS Le contexte historique propre Les l ments communs nationaux et internationaux Hypoth se 1 sur les r sultats des productions les objets Hypoth se 2 sur les acteurs de la formation Hypoth se 3 sur la professionnalit des formateurs Fig 1 Relations entre les hypoth ses Histoir
165. s l enseignement professionnel 100 terrain que de la r elle potentialit des acteurs concern s par laquelle une r f rentialisation de l organisation consid r e devient possible Sur les limites de l analyse strat gique et syst mique appliqu e au syst me tudi La m thode vacue tr s rapidement les consid rations psychiques dans son processus Les garder permet d assurer une bonne coh rence entre le profil individuel relev et les r gulations Certaines th ories sont labor es dans un contexte socioculturel pr cis et de fait ne mod lisent pas l ensemble des possibles surtout s il y a des situations auxquelles le chercheur n a jamais t confront L universalisme de certains mod les est questionner Sur la conduite du changement M CROZIER insiste sur l importance des premiers r sultats comme d clencheurs de l adh sion au changement Sans vouloir g n raliser partir de peu de cas les deux restitutions du fonctionnement d quipe r alis es ont bien montr es la chronologie annonc e d couverte et stupeur refus questionnement et argumentation puis amorce d adh sion et de propositions Et de bouche oreille d autres quipes ont t demandeurs de restitution L emploi de l entretien d explicitation de l analyse strat gique et syst mique de l coute rel vent d une m me logique celle d un respect de l individu avant tout et dans un fonctionnement excluant jugement et complais
166. s outils syst mes dans le cadre de formations M3 103 CROZIER M la crise de l intelligence essai sur l impuissance des lites se r former ditions InterEditions collection points essais 1995 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 87 5 Les opportunit s pour le changement Les strat gies se confortent dans une recherche d quilibre personnel et les changements ne sont pas des allants de soi Des l ments d clencheurs peuvent amorcer une adh sion l volution des pratiques Il y a une conjonction temporelle d opportunit s saisir Les inspections crois es avec deux productions disponibles e Les l ments propres aux conclusions des Inspections Crois es e Les l ments propres l analyse des ateliers industriels et b timents Les projets importants initi s par l tablissement dont e l entr e dans le R seau du syst me des coles associ es de l UNESCO R SEAU e LDM Lyc e Des M tiers L extension des BCP 3 ans voulue dans le cadre de la r novation de la voie professionnelle L arriv e d quipements importants aux ateliers par les dotations r gionales 6 Les objectifs g n raux Permettre l accroissement du niveau de comp tence des l ves en fin de cursus Professionnaliser les enseignants autour des priorit s suivantes e La ma trise des actes li s l enseignement e La connaissance des proc dures d apprentissages e acquisition de la posture
167. s pour beaucoup de fili res ancrent des routines inefficaces Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 80 3 ANALYSE L analyse pr sent e aborde Les contraintes sur les acteurs La formalisation des hypoth ses de comportements dans la perspective de l analyse strat gique et syst mique 3 1 Conduite de l analyse Sur les finalit s de l tude La connaissance du jeu d acteurs par l analyse strat gique et syst mique permet de mieux accompagner le changement La connaissance des comportements clair s par les hypoth ses de strat gies permet une adaptation du type d intervention Ceci est particuli rement effectif pour les opposants car il s agit de mettre jour autant que possible les raisons de ces positionnements Sur la mise en uvre de l analyse syst mique et strat gique Sur le processus de conduite de l analyse c est une premi re qui reste poursuivre et dont les tapes sont imbriqu es voir fig 3 p 26 conduite de l analyse strat gique et syst mique A signaler que le niveau de rigueur mis constituer et transmettre certaines donn es propres au lyc e amenuise l analyse Cela ne rel ve pas d une volont d lib r e de r tention mais bien d un mode de raisonnement d une accaparation par les probl mes quotidiens de gestion d un tablissement de cette taille et selon l origine de la demande d informations de l int r t en jeu per u par et
168. se cr ait la p riph rie des grands domaines sucriers Vou e surtout aux cultures vivri res elle constituait un l ment nouveau dans le paysage social antillais Entre les grands colons d clinants et la masse des ouvriers agricoles un groupe social tait en formation avec lequel il fallait d sormais compter le personnage de l usinier prenait chaque jour une importance croissante 57e La p riode qui suit l abolition voit la consolidation de la soci t coloniale sous un r gime autoritaire peu soucieux des libert s publiques Un livret tait obligatoire pour tout individu travaillant ou en tat de travailler pour autrui et portait ses embauches successives et ce qui tait plus grave les appr ciations de chaque employeur Les r calcitrants ne trouvaient plus d emploi 13 Les volutions sociales sont fortement marqu es par l mergence d une bourgeoisie repr sentative d une classe de couleur qui s affirme politiquement au d triment des int r ts des noirs la m fiance s amplifie Les noirs conscientisent ce fait et amorcent leur int gration politique surtout par le biais d lections ou d appartenance des 76 ABENON L R op cit 77 SCH LCHER V Des colonies fran aises Abolition imm diate de l esclavage 1842 cit par ABENON L R op cit 78 ABENON L R Petite histoire de la Guadeloupe L Harmattan 1992 7 ABENON L R idem Histoire et qualit dans l ense
169. sent galement ne pas trouver sur place les comp tences n cessaires certaines activit s et fonctions assurer On rel ve tr s souvent des appels des profils hors de la R gion Des caract ristiques singuli res n gatives attribu es aux salari s de la r gion sont souvent avanc es comme raison dans leur rapport au travail sous l angle de l implication du rendu et du rendement La formation professionnelle initiale est alors interpell e tant lors des stages en entreprise qu l insertion au moment des premi res RIEU P L cole mode d emploi Editions ESF 13 dition 2000 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel embauches les niveaux de comp tence constat s seraient en contradiction avec le niveau de formation et en de de la qualification attribu e Pour les examens professionnels du secteur secondaire consid r les r sultats dans l Acad mie sont sensiblement inf rieurs aux moyennes nationales bien que comme nous le verrons cet indicateur ne refl te pas lui seul le r el niveau de comp tence d un apprenant en fin de cycle Diff rents facteurs influant sur la qualit de la formation peuvent tre avanc s dont je pense des sp cificit s propres la Guadeloupe tels les contextes culturel et historique Nous ciblerons particuli rement le fonctionnement des tablissements de formation concern s cette tape du projet professionnel des apprenants les r
170. sentation d un probl me professionnel r soudre mise en situation Explicitation des objectifs avec les l ves quelle compr hension les l ves ont ils de la situation probl me des objectifs annonc s Les pr requis ventuels sont ils annonc s sont il contr l s Prise en compte des repr sentations de En d but de s ance l l ve sur l apport En cours de d roulement Ajustement de la strat gie pr vue aux r actions ou aux valuations interm diaires effectu es Questionnement consignes Clart Accessibilit Questions ouvertes ferm es Exploitation des r ponses l ve bonne et mauvaise vers l action Valorisation des r ponses l ve quilibre de la prise en compte des individus et du groupe classe Mise en activit de production des Formulation des pr conisations corrections l ves V rification progressive de la compr hension Exploitation des erreurs Traces crites oui ou non int r t et opportunit Contr l es oui ou non qualit tenue cahier l ves Niveau de mise en activit des l ves importante moyenne faible inexistante Modalit s crit oral pratique individuel en groupe coh rence objectifs Correction imm diate diff r e dirig e en autonomie en groupe Exploitation imm diate diff r e Autre valuation finale des l ves Acquisitions plus value constat es Avis des l ves en fin de Perception du r
171. simultan e n cessite une gestion rigoureuse tout en m nageant un rythme individuel dans les apprentissages La question du sens La pertinence des apports faits aux l ves est assur ment donn e par le sens qu ils en per oivent Quand les connaissances acqu rir sont pr sent es sous la forme d une le on qu il faut apprendre comme une le on il y a absence totale de connexion entre les besoins et le but Il r sulte de ce manque initial de motifs une instruction m canique et sans vie Le relev de cet indicateur est effectu ici par l tude des mises en situations et par la coh rence cours th oriques travaux pratiques Le faire ensemble L acc s cette dimension est renforc par le travail de l quipe dont fait partie chaque enseignant L action collective est prendre en compte en ayant l esprit que ce n est pas un allant de soi mais la r sultante d un processus 56 SUCHAU B op cit 57 DEWEY J Qu est ce que l int r t de l enfant 1897 sur le site de Philippe MEIRIEU http www meirieu com PATRIMOINE deweyinteret pdf consult le 10 juillet 2009 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 42 faire merger comme le pr cise Michel CROZIER 58 Si l action collective constitue un probl me si d cisif pour nos soci t s c est d abord et avant tout parce que ce n est pas un ph nom ne naturel C est un construit social dont l exis
172. sociologie MASTER Fran ois BALUTEAU F RENAUD T Universit de Rouen CNED 2008 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 72 1065 l ves Le taux d absent isme est d environ 15 6 Chiffre sup rieur la moyenne acad mique Effet enseignant Les observations sont donn es en suivant la chronologie de d roulement d un apport Planification des apports Planification et gestion globale de la formation faible Idem pour la gestion de groupes ou d l ve Pas de sc narisation dans la pr paration d une s ance Niveau de l apport rarement d fini Faible exploitabilit de la fiche p dagogique de s ance lorsqu elle existe Dans certains cas le choix des fabrications retenues interpellent progressivit complexit originalit respect des attendus du r f rentiel D roulement et animation des s ances Le cours magistral est majoritaire avec une strat gie de questionnement et un temps de parole important du professeur autour de 90 du temps les l ves sont faiblement sollicit s intellectuellement Cela se traduit rapidement par des comportements visibles qui la plupart du temps deviennent g nants voire quasi insupportables dans certains cours d sint r t bavardage l ves fr quemment endormis jusqu dans un cas 30 45 de la classe La faible utilisation des strat gies d tude de cas L animation calqu e sur la chronologie du contenu Le lien non syst
173. ssais Editions Gallimard 1997 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 59 par la nature m me des destinataires des productions Il existe une r elle comp tence professionnelle entretenue par le besoin sur place La profession exerc e devient de fa on exacerb e le moyen de l aisance et le symbole du statut d autant que certaines professions resteront longtemps officiellement interdites aux personnes de couleur La comp tence est mancipatrice et l chelle des m tiers s affirme la lumi re de la reconnaissance recherch e Et dans cette soci t esclavagiste la mis re s organise autour de rues cases n gres L acc s l objet est essentiellement utilitariste dans le sens de la satisfaction de besoins de base La gratuit de la main d uvre servile en limite toujours fortement l acc s autrement que par le troc L objet le plus simple prend la dimension d un patrimoine En deuxi me lieu parall lement dans la couche libre de la population l objet devient ostentatoire c est le symbole d un positionnement social On cherche son affinement sans doute par mim tisme d objets existant chez les ma tres Apr s 1848 deuxi me abolition de l esclavage le travail salari s amorce permettant le possible acc s la possession d objets Les esclaves de plantation sont autoris s garder leur case et leur jardin en poursuivant le travail sur l habitation c est une accession qui partici
174. statutaires A part pour les contractuels 17 5 des enseignants il n y a pas pour les fonctionnaires titulaires de v ritables enjeux de carri re Juste pour certains quelques attentes sur les appr ciations hi rarchiques pour des l ments pr cis tel le passage la hors classe Certains constats de fonctionnement rel vent d une thique faible Des strat gies p dagogiques qui n ont pas volu es Le mod le d enseignement demeure transmissif avec une culpabilisation des l ves dans leur chec ce qui contribue certainement ancrer chez eux une image d valoris e de leur propre personne Les enseignants s accommodent de la non qualit de certaines productions d l ves leur rejetant l enti re responsabilit Un vide de contr le des pratiques instaur es Historiquement progressivement par le manque d accompagnement face des prescriptions qui ont volu es notamment en passant de l apprentissage de gestes techniques l apprentissage de comp tences les pratiques enseignantes sont faiblement valu es il n y a pratiquement pas de compte rendre Un niveau de professionnalisation variable Il est insuffisant pour beaucoup dans la pr paration des apports l animation l valuation et pour certains au niveau des contenus techniques et cela conduit pour eux une identit professionnelle faiblement perceptible Une habitude de travail prise avec de faibles moyens en quipements disponible
175. stion Cahier de textes logistiques Assurer l acc s appels Localiser de fa on pr cise les besoins de chacun Exploiter l environnement 3 num rique et multim dia Traiter les TICE de fa on globale Ressource intranet professeurs Diversifier l exploitation Ressources intranet l ves Saisir les opportunit s Ag r menter le Attractivit des lieux de formation 4 cadre de vie Entretien des ateliers et des salles Situer le partenariat dans une perspective d change gagnant gagnant P renniser le partenariat avec 5 les entreprises Positionner le lyc e comme plateau technique pour les nergie renouvelables pour les m tiers du batiment Il restera par la n gociation pr ciser Les participants par action Le d tail des fiches actions Les r sultats attendus quantitatifs et qualitatifs dans le temps en fonction d un projet d ch ance r ajustable Les ch ances bilans d tapes bilans interm diaires indicateurs par pallier indicateurs de progr s r ajustement des r f rentiels internes Pour certaines actions l valuation finale en fonction des ch ances pr vues Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 95 PLANIFICATION DES ACTIONS Les dates seront arr t es en fonction des postulants et des rotations possibles perturbant le moins possible le rythme des apports aux
176. t la fois un sp cialiste d une discipline et le d tenteur de comp tences largies qui en font un v ritable g n raliste de l enseignement technique Il exerce sa fonction l int rieur et l ext rieur de l tablissement sous l autorit directe du proviseur et dans le cadre du projet d tablissement 94 CROZIER M FRIEDBETRG E L acteur et le syst me ditions du seuil collection POINTS essais 1977 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 78 Le chef de travaux joue un double r le d organisateur et de conseiller du chef d tablissement tant pour l enseignement initial que pour la formation continue 2 Les projets en cours L entr e par les projets vise des r sultats mais surtout met en uvre un processus et c est l sa vertu p dagogique premi re De tr s nombreux projets ou dispositifs sont en cours dans l tablissement Exemples Entreprendre en lyc e Projets de classe PPCP parrainage avec les entreprises Concours des m tiers Meilleur ouvrier de France Patrimoine culturel de proximit accueil pour les l ves hors classe lyc e ambition r ussite lyc e en ZEP Lyc e r seau UNESCO lyc e des m tiers De leur analyse se d gage un questionnement r current sur la finesse du diagnostic pr alable la coh rence dans la mise en uvre le suivi des actions l orientation des observations pour les rares bilans qui existent la r alit de
177. t de Fait des organisations pour l entit Ateliers Synth se du vue des relations entre les acteurs des strat gies fonctionnement des enseignements professionnels industriels 8 Rapport d finitif Permettre l appropriation du rapport par la Pr vu septembre 2010 Compte rendu interactif la communaut scolaire Discussion du plan d action Calendrier du suivi des actions communaut Harmoniser les points de vue Arr ter le plan d action Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 71 2 LES OBSERVATIONS 2 1 Les modes d observation L acc s aux donn es s est effectu autour de l observation de 41 enseignants concern s suivi d un entretien guid par les principes de l entretien d explicitation L ensemble des enseignants disponibles a t vu de fa on situer pr cis ment l tat de la pratique de chacun dans la perspective d accompagnement et mettre tous les acteurs sur un pied d galit du d pouillement statistique des 41 rapports tablis de rencontres avec la direction Des grilles d exploitation ad hoc ont t utilis es voir exemple en annexe 4 pour les observations en classe 2 2 Bilan des observations et entretiens La restitution des r sultats est organis e autour des effets agissant sur l apprentissage des l ves l effet l ve l effet enseignant effet tablissement l effet Acad mie ou l effet R gion Effet l v
178. t r side dans son d roulement C est une strat gie maintenir en l optimisant partir des projets existants et d une conscience de la potentialit des acteurs nous sugg rons 1 Une approche m thodologique de la conduite de projet 2 La conduite de trois exemples de projets impliquant des niveaux et des acteurs diff rents Voir organigramme page suivante Les points communs f d rateurs suivants sont respecter La mise en uvre de l entr e par les comp tences La strat gie de conduite des projets Le mot d ordre demeure l harmonisation sans conformisme des interventions en direction des l ves tous acteurs confondus tous projets confondus surtout sur les processus Notons que d autres entr es sont galement possibles pour f d rer en interne les diff rents projets la socialisation des l ves le travail en quipe la mise en activit des l ves l valuation le rapport l autre la reconnaissance d utilit sociale le respect du corps la lutte contre la violence Le bilan de ces actions synth tiser et diffuser permettra d aller vers une connaissance fine de la potentialit des acteurs et donc de celle de l tablissement Cette ma trise de l existant permettant l laboration r aliste d autres documents contractuels tels le projet d tablissement ou le contrat d objectif La mise en coh rence des projets est incontournable Ils ont le m rite d exister et il faut trouver une
179. tants d ducation Conseiller d orientation psychologue Conseils et documentation M decin scolaire Contr le aptitudes Infirmi re scolaire Soins pr vention Prise en charge difficult s EQUIPE DE PRISE EN CHARGE SOCIALE ET DE SANTE Assistante sociale Maison des lyc ens STRUCTURES SOCIO EDUCATIVES ET SPORTIVES blissement FSE Organisation des activit s hors classe ou hors ta AS UNSS g gique chef d tablissement dg taire GRH certification des l ves RECTORAT Administration et Services acad miques Dotation horaire et b ENTREPRISES Chefs d entreprise et tuteurs Accueil en fo ation des l ves en stages COLLECTIVITE TERRITORIALE Collectivit R gionale ice des quipements et des locaux Offre de formation r gionale ETABLISSEMENT FAMILLES Action collective association de parents d l ves Histoire et qualit dans l enseignement professionnel Il ELEVE Grille d analyse des preuves de contr les en cours de formation remises Conformit la z Enseignant 5 Crit res et Travail Fiche me Classe preuve Comp tence eue Bar me p 7 n d finition de Observation responsable indicateurs demand d valuation za l preuve Partiel confus BCP AFI U32 U33 OUI OUI OUI avec les Non conforme Partiellement Revoir documents comp tences
180. tence pose probl me et dont il reste expliquer les conditions d mergence et de maintien C est galement un angle d entr e pour les observations sachant qu un travail d quipe est la r sultante de la prise en compte simultan e d individus diff rents et de disciplines diff rentes Pour l enseignement professionnel la r alit des quipes qui interviennent aupr s d un m me l ve se d cline plusieurs niveaux l quipe charg e des enseignements professionnels sur une classe sur la fili re avec les enseignements transversaux l quipe largie l ensemble de disciplines incluant l enseignement g n ral les quipes constitu es au regard de la mise en uvre de dispositifs transversaux r glementairement d finis projets divers cot de cela les autres quipes fonctionnelles sont d ordre disciplinaire ou de fili re au niveau de l tablissement et de l Acad mie La question de l oralit comme sp cificit locale le non acc s l crit les interdictions li es l Histoire la tradition orale d origine africaine ont donn une place importante l oralit dans la culture Guadeloup enne Il conviendrait de pouvoir pr lever ce qui rel ve de cette tradition dans les strat gies et les pratiques pour les adapter Cette approche serait lier l utilisation faite de la langue cr ole dans les apprentissages professionnels LES REPR SENTATIONS DES L VES Troisi
181. term diaires entr e en 6 entr e en 2 et autres bilans acad miques qui dessinent les typologies d l ves qui suivent les formations professionnelles 2 LLINN R Universit du Colorado cit par Romuald NORMAND ma tre de conf rences en sociologie Unit Mixte de Recherche ducation amp Politiques Institut National de Recherche P dagogique INRP Intervention ESEN 11 mai 2010 valuer la performance de l tablissement scolaire vers une obligation de r sultats intelligente Histoire et qualit dans l enseignement professionnel Ceci conduit dire que le faible niveau de comp tence de beaucoup d l ves rel ve de raisons valides pour l ensemble du territoire national l image d valoris e de l enseignement professionnel l orientation par d faut la typologie des l ves accueillis en lyc e professionnel entre autres La nature du raisonnement fran ais comme le pr cise M CROZIER de fa on globale et particuli rement sur le secteur qui nous int resse celui de l ducation Nationale Sa faiblesse essentielle le mod le fran ais tient surtout la rigidit du mode de raisonnement qu il v hicule fond sur la logique d ductive partir des principes Tout se passe comme si l on se pr cipitait sur la solution sans s tre pr occup au pr alable du probl me d origine En r alit la solution que l on pr conise devient souvent en elle m me un probl me Et propo
182. tiel aux savoirs associ s du r f rentiel Au plan de formation des l ves Au niveau actuel des l ves quelle prise en compte des acquis Coh rence des objectifs de la s ance par rapport Exactitude technique des apports Quelles comp tences dans la discipline Tenue du cahier de texte qualit de la r daction efficacit de l aide aux l ves suivi possible de l enseignement Existence et pertinence des documents de planification et de gestion de la formation plan formation rotation groupe suivi individuel Observation de la mise en activit des l ves QUELLES ACTIVIT S ET MOYENS SONT RETENUS Coh rence par rapport au R f rentiel des Activit s Professionnelles vraisemblance Activit retenue Coh rence avec les objectifs et savoirs associ s retenus Coh rence de complexit par rapport aux objectifs support fiche de travail consignes orales d monstration Guidance Efficacit gradation Niveau d autonomie d ex cution autoris pour l l ve Organisation retenue pour les travaux Classe enti re sous groupe bin me S curit Prise en compte de la Pr vention des Risques Professionnels PRP Consignes organisation des postes de travail conformit des mat riels et quipements habilitation pendant le d roulement Observation du processus d accompagnement des l ves COMMENT ON FAIT FAIRE Int r t pour le m tier Y a t il pr
183. tions fauss es de la ma trise professionnelle dans des peu pr s techniques L acc s la connaissance et la stabilit professionnelle serait un combat que l on gagne seul et discr tement dans ses alliances Cette vision perp tue l id e que l extraction du lot est individuelle et qu elle se fait quasiment au d triment de tiers emp chant ainsi dans certains contextes de conflits d int r t le travail en quipe la vision syst mique des l ments en pr sence l int r t g n ral Compl mentairement comme la ma trise de la connaissance est gage de reconnaissance l ignorance est signe de d rision et d avilissement Avouer un non savoir une non ma trise est une tare et dans un contexte de passe droits fr quents de besoins conomiques satisfaire reconna tre les incidences d une m connaissance et ainsi refuser par exemple un emploi en sachant l absence d acquis n est pas courant Sous l angle de la formation les repr sentations sur les exigences de l enseignement restent simplistes ceci est bien per u lors des entretiens d embauche pour l enseignement professionnel Le r gne de l imm diatet comme strat gie devient Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 64 non compatible avec un acte d enseignement ou le produit est un humain dans sa complexit et son impr visibilit Cela n cessite pr cis ment une projection minimale des buts attein
184. ts Cette approche objet se justifie plusieurs titres SARTRE J P Jean Paul Sartre r pond in L Arc N 30 1966 7 BOCOUM A directeur du patrimoine Dakar Emission B World Connection Gor e pr sent e par Brother Jimmy Copyright bworldconnection com rfo Guadeloupe 08 05 2007 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 11 Les productions d objets constituent la raison d tre m me des formations professionnelles dans les champs des m tiers de production et de transformation pr cis s ci dessus Les objets rythment notre quotidien et leur rendu r sulte du jeu des tensions sociales et identitaires que sont Un contexte conomique qui pr dispose un cycle de vie singulier de tel objet un aspect sociologique avec les repr sentations li es des comp tences mises en uvre lors de la fabrication et surtout des caract ristiques de la formation professionnelle suivie en amont Il est essentiel de resituer leur importance comme projection du psychisme humain Tous ont une vie propre et sont les m diateurs entre l homme et son environnement car ils recouvrent des productions diverses par leur fonction leur constitution les processus mis en uvre leur champ m tiers d art objets techniques leur qualit L objet est une r sultante un indice possible de l existence de comp tences Et si l examen de cette performance renseigne sur la ma trise prof
185. ts Sachant qu la conception des r f rentiels une part des acquisitions a t d embl e r serv e aux entreprises lors des p riodes de formation en milieu professionnel par exemple 40 du temps des apprentissages professionnels pour les baccalaur ats professionnels des interrogations mergent sur la plus value effectivement port e aux apprenants lors de leurs stages en rapport avec la disponibilit d quipements la dur e du stage l efficacit du tuteur la prise en compte des contraintes de production propres Notons nouveau l image d valoris e qui est celle de certains m tiers manuels notamment dans le b timent Pr cisons que les CPC Commission Professionnelles Consultatives charg es au niveau national d laborer les r f rentiels de formation se composent de repr sentants de f d rations professionnelles fortes Cette repr sentation nationale est coup e de la base des entreprises qui re oivent les l ves en Guadeloupe telle enseigne que beaucoup sur place pensent que les contenus des formations sont du seul fait de l ducation Nationale La situation conomique participe donc de ce r sultat des apprentissages elle se caract rise par un taux de ch mage d environ 35 dont 56 pour les jeunes de 16 24 ans et un taux d emploi par int rim entre 40 et 50 contre 6 en France hexagonale Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 67 CHAPITRE 4 TUDE DE CAS CONDUITE
186. uelle pr carit de cette violence faite aux Guadeloup ens tant de l ext rieur que par eux m mes de cette consommation outrance ce d litement de l conomie cette folklorisation de la culture cette frange de l intelligentsia guadeloup enne choisissant d lib r ment de se faire manipuler cette main mise ext rieure sur le secteur productif et tertiaire dans une logique de ponction et de ce rouleau compresseur qu est la mondialisation mergent des initiatives conscientis es de production artistiques litt raires industrielles merge une jeunesse comp tente lib r e de l Exclusif id ologique merge la conscience active d un autre possible dans la relation avec la M tropole et le monde mergent aussi des d viances comportementales produits illicites violence La demande de transparence est forte et ses traductions dans les actes sont l chelle de la non reconnaissance subie 1 3 Synth se du point de vue des rapports sociaux Ce rapide panorama historique nous permet de saisir l volution des interrelations entre acteurs sociaux afin de d gager des invariants propres asseoir une compr hension de l actuel Le premier l ment est celui d une quasi permanence des tensions sociales entre groupes tant en termes d appartenance sociale qu en termes d appartenance des ethno groupes distincts fluctuant en fonction des int r ts de chaque classe en pr sence Le pass
187. umaine En ce sens D AUTISSIER et J M MOUTOT pr cisent que les changements d ordre culturel n cessitent une longue p riode 8 10 ans pour absorber d autres 1 DE GAULEJAC V op cit DEVELAY M op cit Groupe SOFT Album CD Kadans a p yi la Gad Yo 2005 FANON F op cit CARPENTIER D L accompagnement du changement Intervention ESEN Soci t D marche Conseil Intervention du 7 octobre 2008 106 107 108 109 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 98 valeurs de r f rences 11 Et dans le cas d tude analys cette perspective s impose sans restriction pour que toutes les actions propos es en soient impr gn es dans une redondance volontaire et communicatrice qui ferra int grer les changements de l int rieur L avantage de ce projet est qu il peut s inscrire dans la dur e d un cycle de formation pour une cohorte d l ve et d une vie professionnelle pour les enseignants Il ne peut se limiter l laboration d un plan de formation vu le contexte et les enjeux En formation initiale il y a lieu consid rer davantage une ing nierie du changement que l ing nierie de formation Suite ces questionnements des prolongements sont possibles dans un choix de sujets distincts par exemple Sur l urgente n cessit de faire voluer les pratiques p dagogique et didactique en approfondissant la mise en uvre comprise de l entr
188. uple libre s exprimant dans une diversit d objets de plus en plus mis jour par les fouilles arch ologiques donne voir civilit ing niosit sensibilit artistique et dext rit manuelle comme en t moigne les illustrations de la brochure de pr sentation de l exposition pr sents cara bes 500 ans d histoire am rindienne s3 DE GAULEJAC V op cit 64 SAINTON JP s d Histoire et civilisation de la cara be Tome 1 Le temps des gen ses Editions MAISONNEUVE amp LAROSE 2004 6 Service r gional d arch ologie DRAC Guadeloupe 1993 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 49 b La d portation due la traite partir de 1635 d portation d Africains rendus esclaves qui subissent ce premier traumatisme que sont l entassement sur l le de Gor e au S n gal et la travers e de trois mois au fond des cales des bateaux n griers un esclave dispose donc en g n ral d un espace de 1 75 m tres de long sur 40 45 centim tres de large En hauteur l espace est peine suffisant pour se glisser son emplacement l air vici les positions inconfortables les chocs endur s du fait du mouvement du navire tout concoure faire de chaque nuit un enfer 5 D s le commencement le niveau d avilissement atteint des sommets et met certainement en place des m canismes d incompr hension de refoulement de haine de r volte face aux n griers leurs hommes
189. ur des aspects identitaires et culturels n cessitent une volution des repr sentations qui prend du temps de huit dix ans se modifier Mais ces clairages demeurent incontournables m me si elles sont peu ou pas compatibles avec une ing nierie de formation hors formation initiale La r gion de l tude se constitue de ce pass singulier d ancienne colonie th tre de la mise en pace de l esclavage et d une soci t coloniale II ne s agit aucunement de se lamenter ou de s accrocher ces l ments mais en faire fi prive d une compr hension propre induire les changements notamment dans les actes p dagogiques et didactiques La d marche permet galement l int gration d l ments culturels traditionnels pour l infl chissement des pratiques oralit langue cr ole logique fonctionnelle Tous les ph nom nes sociaux relev s sont d m ler au peigne de l Histoire et chaque sujet a effectuer un travail de r criture afin de transformer la fa on dont l histoire agit en lui Prendre conscience de la fa on dont ses choix sont conditionn s par l histoire peut amener l individu les modifier en comprenant dans quelle mesure il a t en quelque sorte oblig de se conduire de telle fa on Plus un individu tend ignorer qu il est le produit d une histoire plus il en est le prisonnier Comprendre le poids de l histoire en soi c est Histoire et qualit dans
190. urs INGENIERIE ET CONSEIL EN FORMATION FOAD Secr tariat P dagogique Catherine MAUGENDRE Catherine Mougengdre un rouen fr Histoire et qualit dans l enseignement professionnel VIII
191. ussent quelque peu l analyse on peut relever les tendances Les cat gories favoris es envoient peut leurs enfants dans ce lyc e contrario des cat gories moyennes 2 pts acad mique 4 5 pts national Tableau 2 Taux d l ves boursiers Boursiers tablissement 45 3 acad mique 35 9 Le taux de boursiers semble accroitre le taux des CPS moyenne et ou d favoris e Tableau 3 Effectifs l ves et r partition par sexe g R partition par sexe Ann e scolaire Effectif filles gar ons 2008 2009 1241 32 68 2009 2010 1106 30 70 Population scolaire majoritairement masculine Tableau 4 Evolution de la structure p dagogique Niveau formation 2005 2006 2006 2007 2007 2008 2008 2009 2009 2010 Pr v 2010 CAP 10 10 10 10 16 7 20 5 BEP 73 72 70 71 5 28 6 0 Bac pro 17 18 20 18 2 54 7 79 5 La r novation de la voie professionnelle a entra n progressivement une transformation des baccalaur ats professionnels et une augmentation des classes de CAP Tableau 5 El ves Etat des absences punitions et sanctions Nombre 2007 2008 9 dont 2 exclusions d finitives 2008 2009 0 2009 2010 4 Le taux d absent isme est d environ 15 6 Histoire et qualit dans l enseignement professionnel classes de BEP en Tableau 6 R partition des l ves selon leur r
192. ut objet a ainsi deux fonctions l une qui est d tre pratiqu l autre qui est d tre poss d La premi re rel ve du champ de totalisation pratique du monde par le sujet l autre d une entreprise de totalisation abstraite du sujet par lui m me en dehors du monde C est pourquoi la possession d un objet quel qu il soit est toujours si satisfaisante et si d cevante la fois 1 Cette deuxi me fonction soulign e par J Baudrillard se rapporte la dimension psychique induite par une historicit singuli re Une premi re valuation de la qualit d une production est donc d estimer son degr de r ponse au besoin sa coh rence entre les attentes du client et la traduction technique retenue entre le r sultat et les normes r glements ou r gles de l art applicables en la mati re On en d duit alors que la qualit devient l interpr tation donn e aux carts entre une r ponse particuli re et une intentionnalit premi re qui int gre des r f rents de m tier et des r f rents culturels distincts B SAVARIEAU et D POSSOZ en donnent la d finition suivante La qualit est l aptitude d un produit d un service d une organisation r pondre des sp cifications d utilisation fonctionnelle d finies par compromis pour satisfaire les exigences explicites ou les attentes implicites socialement d termin es des utilisateurs un co t de production et selon des risques acceptables
193. uvons avancer des hypoth ses explicatives en relation avec les approches arr t es ci dessus Il ne s agit pas d mettre un jugement sur ce comportement mais bien d asseoir une logique de compr hension des faits ainsi nous pourrions consid rer qu il s agit l D un tat d un fonctionnement qui enferme les fabrications dans une optique essentiellement fonctionnelle faisant fi de choix annexes esth tique durabilit int gr s comme superflus Les actes s inscrivent dans une logique de continuit d incertitudes celles dues aux conditions conomiques actuelles rejoignent cette pr rogative absolue li e l autorit du ma tre Corollairement d une philosophie de l conomie de soi engendr e par la non ma trise du futur pour lequel il faut pour soi tre pr t tout s arr ter l essentiel et garder ses r serves pour plus tard survie et marronnage D un rapport au temps li historiquement l impossibilit de se projeter dans lavenir et qui impulse une imm diatet du r sultat incompatible avec une qualit attendue D une perception en interne de l ethno groupe dit noir initiant une volont de limiter l autre l o l on peut ici dans ses aspects mat riels par une faible 86 o ge Sigle avanc ici Histoire et qualit dans l enseignement professionnel 62 durabilit des r alisations Toute position de soi tout ancrage de soi entretient des rapports de
194. ynth tique cible un point de vue celui de l volution des rapports sociaux et du rapport l objet 1 1 Chronologie historique a Les premiers temps jusqu en 1635 sont ceux des Kallinagos premiers habitants vivant en communaut sous l autorit d un chef de carbet lu parmi les plus exp riment s autour de temps de production agricole de p che de chasse de repos de loisirs dans un contexte hi rarchique non oppressant Les objets produits sont en relation avec un mode de vie collectif en symbiose avec la nature et leur spiritualit Que se passe t il l arriv e d un visiteur dans un village am rindien On conduit le voyageur au carbet pour le faire asseoir dans un hamac Des femmes lui apportent de la cassave sur un matoutou petite table Une calebasse de ouicou est aussi offerte au visiteur pendant que les hommes du village assis sur des si ges poursuivent leur conversation Les femmes pratiquent l agriculture et portent la hotte cuisinent filent le coton soignent les malades Les hommes ont pour t che de construire abris ajoupas et carbets et pirogues de r aliser les premiers gros travaux de d frichement des terres destin es la culture de fabriquer les armes de pratiquer la vannerie la p che et la chasse Quoiqu extermin s et pouss s pour les derniers quitter l le de la Guadeloupe l empreinte des Kallinagos reste pr sente une production de pe

Histoire et qualité dans l`enseignement professionnel

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