MARS BLEU 2012 - ARS Océan Indien
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1. 9 INFORMATION ET ORIENTATION Qusqu sant Chaika UN D PISTAGE ANCRER DANS LA PRATIQUE DU M DECIN TRAITANT 5 VERS LES TESTS IMMUNOLOGIQUES ssiccssessesnsneessessrsessescereimeteneenstenenemnesneenstesienanessndeseten CES 11 UN TEST PLUS PERFORMANT ET PLUS FlABLE 11 UNE PLUS GRANDE SIMPLICIT DE R ALISATION SUSCEPTIBLE D AUGMENTER LA PARTICIPATION ss 12 UNE LECTURE AUTOMATIS E AUGMENTANT L ASSURANCE QUALIT a 13 UNE OCCASION DE REMOBILISER LES M DECINS G N RALISTES ner 13 UTILISATION DES TESTS IMMUNOLOGIQUES EN EUROPE 13 D CISION NATIONALE EEN 13 MARS BLEU 2012 LE DISPOSITIF D INFORMATION 1 D S 50 ANS C EST LE MOMENT DE PARLER DU D PISTAGE DU CANCER COLORECTAL AVEC SON M DECIN TRAITANT EE 15 UNE CAMPAGNE NATIONALE POUR FAVORISER LE DIALOGUE AVEC LE M DECIN TRAITANT ET RAPPELER LES MODALIT S DU D PISTAGE DU CANCER COLORECTAL eessen Seed 16 UN DISPOSITIF RENFORC AUPR S DES POPULATIONS LES PLUS DIFFICILES SENSIBILISER EN 18 UN ACCOMPAGNEMENT DES ACTEURS LOCAUX POUR RELAYER LA MOBILISATION SUR LE 19 2 DES ACTIONS DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANT 21 FICHE ANNEXE 1 L PID MIOLOGIE DU CANCER COLORECTAIL u 22 FICHE ANNEXE 2 PARTICIPATION AU PROGRAMME DE D P2. de vie du patient avec des traitements moins lourds Le programme de d pistage organis Des exp rimentations de d pistage organis du cancer colorectal mises en place par les pouvoirs publics et reposant sur un test de recherche de saignement occulte dans les selles test au ga ac ont t r alis es en France de 2002 2007 dans 23 d partements pilotes Au vu des premiers r sultats encourageants la d cision a t prise de g n raliser le d pistage organis du cancer colorectal sur la base d un cahier des charges publi au Journal Officiel Ce programme a ainsi t d ploy progressivement en France pour couvrir fin 2009 l ensemble des d partements Sur la p riode 2008 2009 l valuation du programme de d pistage organis men e sur 46 d partements par l Institut de veille sanitaire InVS montre que ce programme permis de d tecter un ad nome avanc chez 14 125 personnes et un cancer chez 5412 personnes Par ailleurs les valuations men es sur les premi res campagnes de d pistage organis indiquent que ce programme permis de d tecter de 66 68 de cancers de bon pronostic stades I et 1 parmi les cancers colorectaux invasifs x Kronborg et al Lancet 1996 348 1467 71 Hardastle et al Lancet 1996 348 1472 7 Faivre et al Gastroenterology 2004 126 1674 80 Arr t du 29 septembre 2006 relatif au programme de d pistage des cancers Journal officiel JO n 295
3. me vague de l enqu te barom trique Les Fran ais face au d pistage des cancers gt montre qu une fois le test de d pistage remis par le m decin traitant une grande majorit des personnes interrog es 89 d clare l effectuer Le r le du m decin traitant est d autant plus important que la connaissance des modalit s du d pistage au sein de la population bien qu en progression reste am liorer Le dialogue avec le m decin peut par ailleurs permettre de mieux comprendre l importance du d pistage de d dramatiser sa r alisation Un d pistage ancrer dans la pratique du m decin traitant La majorit des m decins se sent concern e par le d pistage du cancer colorectal Ainsi 66 des m decins g n ralistes per oivent leur r le dans ce d pistage comme tant indispensable Par ailleurs si leur opinion appara t contrast e quant la sensibilit et la sp cificit du test au ga ac leur perception du d pistage organis du cancer colorectal est tr s majoritairement positive 89 d entre eux d clarent que le programme de d pistage organis est de bonne qualit 88 qu il est simple Le d pistage du cancer colorectal ne s installe en revanche que tr s progressivement dans la pratique des m decins g n ralistes En termes de dialogue avec le patient tout d abord puisque les m decins d clarent que dans pr s de la moiti des cas 48 le sujet du d pistage est abord
4. Alliance Internationale du Cancer Digestif IDCA Parmi ces pays ils sont cinq utiliser la modalit du pr l vement unique Le test le plus fr quemment utilis est le test OC Sensor D cision nationale D but 2012 le comit national strat gique des d pistages des cancers instance de pilotage national pr vue dans le Plan cancer pr sid e par la Direction g n rale de la sant donn un 18 van Rossum L G et al Random comparison of guaiac and immunochemical fecal occult blood tests for colorectal cancer in a screening population Gastroenterology 2008 135 1 82 90 n Enqu te INCa BVA M decins g n ralistes et d pistage des cancers voir la fiche 4 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL avis favorable au principe du passage aux tests immunologiques sur la base d un pr l vement unique Le passage effectif cette nouvelle modalit n cessite au pr alable un appel d offres europ en sur la base d un cahier des charges pour la mise en concurrence des diff rents fabricants qui existent sur le march Ce cahier des charges qui reste r diger devra notamment fixer les performances attendues du test qui sera retenu dans le cadre du programme national de d pistage et l organisation de lecture de ces tests sur le territoire national Compte tenu des d lais incompressibles n cessaires pour lancer cet appel d offres les tests immunologique
5. au ga ac puis en cas de positivit du test sur la r alisation d une coloscopie C est le m decin traitant qui remet ce test au patient apr s avoir valu son tat de sant et recherch la pr sence de signes d alerte particuliers ou de facteurs de risques Si le patient est ligible au d pistage organis le m decin lui remet alors un test de recherche de sang dans les selles r aliser son domicile Le test et sa lecture sont pris en charge 100 par l Assurance maladie En pratique Le test est r aliser chez soi sur trois selles cons cutives Il consiste pr lever sur chaque selle deux tr s petits fragments de la taille d un grain de riz d poser sur une plaquette La plaquette est ensuite ins rer dans une enveloppe T fournie dans le test envoyer au centre de lecture dont l adresse est inscrite sur l enveloppe Arr t du 29 septembre 2006 relatif au programme de d pistage des cancers Journal officiel JO n 295 21 d cembre 2006 7 HCL VS INCa Francim Inserm Projections de l incidence et de la mortalit par cancer en France en 2011 Rapport technique Juin 2011 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Les r sultats Les r sultats de l analyse sont transmis par le centre de lecture la personne son m decin ainsi qu la structure d partementale en charge de l organisation des d pistages en vue d
6. dans les bureaux de poste du 5 au 18 mars Une version courte de 15 secondes du film d animation sera galement diffus e dans 1600 bureaux de poste quip s d crans LCD du 5 au 18 mars Ce dispositif mis en place dans environnement non d di la sant devrait permettre de toucher un public peu ou pas expos aux campagnes de sant publique et qui ne b n ficie pas d un suivi r gulier par un m decin traitant _ DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Un dispositif renforc aupr s des populations les plus difficiles sensibiliser Cette ann e le dispositif sera renforc aupr s de certaines populations susceptibles d une moins bonne participation au d pistage les hommes et femmes les plus jeunes 50 60 ans de la tranche d ge concern e les personnes d origine migrante les professions ind pendantes commer ants artisans professions lib rales et les populations issues de cat gories socioprofessionnelles d favoris es Aupr s des hommes et des femmes les plus jeunes 50 60 ans le dispositif sera notamment renforc par des choix tactiques en m dia qui permettront de cibler particuli rement cette population en t l vision via des cha nes et des tranches horaires sp cifiques et sur Internet via des sites particuli rement visit s par les hommes de cette tranche d ge Aupr s des populations d origine migrante plusieurs actions so
7. initialement par le patient lui m me Par ailleurs ils ne sont que 34 d clarer v rifier syst matiquement la r alisation de ce d pistage chez leur patient le de 50 74 ans L inscription du d pistage du cancer colorectal dans la pratique des m decins volue cependant positivement parall lement la mont e en charge du programme de d pistage Enqu te INCa BVA Les Fran ais face au d pistage des cancers janvier f vrier 2009 e Enqu te INCa BVA M decins g n ralistes et d pistage des cancers septembre 2010 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL organis comme le montrent les r sultats des tudes EDIFICe et de l INCa r alis es respectivement en 2005 2008 et 2010 m me si la formulation diff rente des questions ne permet pas une comparaison lin aire Le Plan cancer 2009 2013 pr voit de faciliter la participation des m decins traitants aux programmes de d pistage organis des cancers et de les impliquer dans ces programmes action 16 1 Plusieurs actions sont men es afin de les accompagner et de les impliquer davantage dans le programme de d pistage organis du cancer colorectal voir la fiche Des actions destination des professionnels de sant gt Etudes Roche TNF Sofres EDIFICE r alis es en 2005 et 2008 16 existe une diff rence entre les deux questions celle d Edifice se faisant plut t le reflet de la conviction du
8. l acceptabilit de ces tests par la population cible et valuer le rapport co t efficacit Une plus grande simplicit de r alisation susceptible d augmenter la participation La r alisation du test immunologique est plus simple que celle du test au ga ac un pr l vement de selles unique contre six sur trois jours une technique de pr l vement plus fiable qui limite le contact avec la selle et une ergonomie du test mieux tudi e ce qui est susceptible d impacter l acceptabilit du test par la population Afin d envisager le passage aux tests immunologiques avec un seul pr l vement la Direction g n rale de la sant demand un compl ment de donn es l INCa confirmant que l utilisation d un seul pr l vement de selles permet d atteindre les m mes performances qu une modalit n cessitant deux pr l vements la condition d un seuil de positivit inf rieur DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Le choix d une modalit un pr l vement unique a t fait en raison de la diminution du d lai entre la r alisation du test et sa lecture garant de sa fiabilit avec un probable impact sur l acceptabilit par les personnes qui ne pratiqueraient qu un seul pr l vement L tude men e par Van Rossum en 2008 montrait une augmentation de 13 de la participation au d pistage pour les individus ayant r alis le test OC Sensor par rapport c
9. m decin lt recommandez vous dn peut s entendre lt recommanderiez vous alors que celle de l tude barom trique se veut plus proche de la pratique lt v rifiez vous d peut s entendre lt v rifiez vous en pratique au del de votre conviction DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL 5 Vers les tests immunologiques Le test immunologique repose sur la d tection de la pr sence d h moglobine humaine dans les selles gr ce l utilisation d anticorps monoclonaux ou polyclonaux sp cifiques de la partie globine de l h moglobine humaine Le passage aux tests immunologiques en remplacement du test au ga ac de recherche de sang dans les selles actuellement utilis dans le cadre du programme national de d pistage organis est d cid Cette d cision est issue d un ensemble de donn es recueillies sur l int r t de ces tests apr s analyse des exp rimentations r alis es dont sept dans des d partements fran ais et s appuie sur l avis de la HAS de 2008 et le rapport de l INCa de 2011 Le Plan cancer 2009 2013 pr voit par ailleurs dans l action 16 3 de d ployer progressivement l utilisation du test immunologique de d pistage du cancer colorectal sur l ensemble du territoire En 2008 la Haute Autorit de Sant avait recommand une mise en place du processus de substitution du test au ga ac par un test immunologique au sein du p
10. 0 deg EE Deus Rei QE des fiches synth tiques sur le cancer colorectal de l pid miologie 4 la prise en charge DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Fiche annexe 1 L pid miologie du cancer colorectal Incidence En 2011 on estimait 40 500 environ le nombre de nouveaux cas de cancer colorectal en rang des me France dont 53 survenant chez l homme Le cancer colorectal se situe ainsi au 3 cancers les plus fr quents derri re le cancer de la prostate 71 000 nouveaux cas et le cancer du sein 53 000 Tableau 1 Nombre estim de nouveaux cas de cancers en France selon la localisation 2011 Prostate 71 000 z 71 000 Sein 53 000 53 000 C lon rectum 21500 19 000 40 500 Poumon 27 500 12 000 39 500 Source d apr s les Projections de l incidence de la mortalit par cancer en France en 2011 InVS Inserm INCa Francim Hospices civils de Lyon Entre 1980 et 2005 les taux d incidence standardis s la population mondiale du cancer colorectal ont augment passant de 33 6 38 1 cas pour 100 000 chez l homme et de 22 8 24 5 pour 100 000 chez la femme cf figure 1 Cependant les tendances r centes montrent un ralentissement de l volution des taux d incidence pour les deux sexes entre 2000 et 2005 Cette volution av r e aux Etats Unis reste confirmer en France Les raisons de cette
11. 12 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Les annonces presse par un trait illustratif simple et universel incitent partir de 50 ans parler du d pistage du cancer colorectal avec son m decin traitant B pisrace r E DU CANCER FL E DU CANCER COLORECTAL COLORECTAL TOUS C EST DE PARLER DU D PISTAGE DU CANCER COLORECTAL AVEC VOTRE M DECIN jh simple et indolore taire chez vous aux toilettes Quand il est d pist temps TRAITA sur 10 zemren b E t PE lt Q Une campagne p dagogique sur Internet Un film d animation de deux minutes sur les modalit s concr tes du d pistage du cancer colorectal sera accessible via la rubrique du site Internet de l INCa d di e cette th matique www e cancer fr depistage cancer colorectal Il vise faire comprendre au plus grand nombre l int r t du d pistage du cancer colorectal et en pr ciser les modalit s concr tes Le ton est volontairement simple explicatif et d dramatisant Le film sera promu par une campagne de banni res durant tout le mois de mars sur les sites des titres de presse r gionale le portail Orange les sites d Horyzon clics et sur de nombreux sites d actualit s Une campagne d achats de mots cl s sur Google compl tera le dispositif de promotion qui vise en premier lieu les hommes de 50 55 ans public qui participe le moins au d pistage Une campagne
12. 2 2008 rT DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL
13. 21 d cembre 2006 gt Evaluation r alis e sur 14 d partements ayant plus de cinq ans de recul apr s le d but de leur programme la date de point du 25 novembre 2009 Goulard H Jezewski Serra D Duport N Salines E Danzon A Evaluation pid miologique du d pistage organis du cancer colorectal en France R sultats des programmes pilotes au del de la premi re campagne InVS d cembre 2010 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL 2 Les modalit s du d pistage Le programme de d pistage organis du cancer colorectal repose sur un cahier des charges Il est g r au niveau de chaque d partement par des structures en charge de l organisation des d pistages population cible Sont concern s par ce d pistage les hommes et les femmes g s de 50 74 ans dits risque moyen de cancer colorectal c est dire sans sympt me apparent ni histoire familiale ou personnelle d ad nome ou de cancer colorectal Cette tranche d ge est particuli rement cibl e car pr s de 95 des cas de cancers colorectaux surviennent apr s l ge de 50 ans La fr quence Les structures en charge de l organisation des d pistages invitent tous les deux ans par courrier les hommes et les femmes de 50 74 ans consulter leur m decin traitant test Le programme de d pistage organis repose sur un test de recherche de sang occulte dans les selles
14. 9 L tude mondiale CONCORD place quant elle la France au deuxi me rang mondial chez la femme et au cinqui me rang chez l homme Le pronostic est troitement li au stade de d veloppement de la maladie au moment du diagnostic Selon les donn es am ricaines les plus r centes le taux de survie 5 ans des patients diagnostiqu s en 1999 2005 est de 90 8 pour le stade local contre 69 5 pour le stade r gional envahissement ganglionnaire et 11 3 pour le stade m tastasique Les r sultats des campagnes de d pistage organis dans les d partements pilotes montrent que le programme de d pistage organis du cancer colorectal a permis de d tecter de 66 68 de cancers de bon pronostic stades I et 11 27 Milena S et al Eurocare 4 Survival of cancer patients diagnosed in 1995 1999 Results commentary European Journal of Cancer 45 2009 931 991 23 Michel P Coleman et al Cancer survival in five continents a worldwide population based study CONCORD Lancet Oncol 2008 9 730 56 29 Horner MJ et al SEER Cancer Statistics Review 1975 2006 National Cancer Institute Bethesda MD http seer cancer gov csr 1975 2006 based on November 2008 SEER data submission posted to the SEER web site 2009 30 Goulard H Jezewski Serra D Duport N Salines E Danzon A Evaluation pid miologique du d pistage organis du cancer colorectal en France R sultats des programmes pilotes au
15. DOSSIER DE PRESSE D Mesures 14 15 16 Jeudi 1 mars 2012 MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL gt P sant INSTITUT Kirassurance ann R gime Social NATIONAL Maladie Geer des Ind pendants pu INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE Sommaire LE D PISTAGE ORGANIS DU CANCER COLORECTAL VERS LES TESTS IMMUNOLOGIQUES 1 CANCER COLORECTAL D PISTER POUR MIEUX SOIGNER 2 D TECTER LA MALADIE UN STADE PR COCE n 2 LE PROGRAMME DE D PISTAGE ORGANIS erreurs 3 2 LES MODALIT S DU DE RIESEN ESENENEEAEEEEEE EENEG A LA POPULATION CIBLE EE A FR QUENCE uu u qaya ayasa asa dead ani f odal associe facenet zacenstt n late tt ace 4 SE RO 4 EN PRATIQUE 2 an Ee 4 LES R SULTATS u ua aus aaa aaa ak t tentes vitant estira n e cte ratio es 5 3 UNE PARTICIPATION ENCORE INSUFFISANTE ua sq Susu ss 6 UN TAUX DE PARTICIPATION DE 32 EE 6 DES NIVEAUX D ADH SION QUI DIFF RENT SELON LES D PARTEMENTS iii 6 LES FREINS LA PARTICIPATION u a alas aya EES 8 4 LE R LE DU M DECIN TRAITANT
16. ISTAGE ORGANIS CARTES INVSl 26 P DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Le d pistage organis du cancer colorectal vers les tests iImmunologiques 1 Cancer colorectal d pister pour mieux soigner Le cancer colorectal est une tumeur maligne de la muqueuse du c lon ou du rectum Il est aujourd hui avec plus de 40 000 nouveaux cas estim s en 201117 le troisi me cancer le plus fr quent en France et le deuxi me en termes de mortalit apr s le cancer du poumon voir la fiche annexe pid miologie D tecter la maladie un stade pr coce Le cancer colorectal volue souvent dans un premier temps sans sympt me ou signe avant coureur Il est de ce fait diagnostiqu parfois tardivement et n cessite alors des traitements lourds Or le cancer colorectal est un cancer que l on peut d pister pr cocement On estime que 60 80 des cancers colorectaux se d veloppent partir d une tumeur b nigne appel e polype ou ad nome Sur 1000 ad nomes 100 atteindront une taille d 1 cm et 25 deviendront des cancers la s quence ad nome cancer durant en moyenne une dizaine d ann es Le d pistage peut permettre d identifier la maladie un stade tr s pr coce de son d veloppement voire de d tecter des ad nomes avant qu ils n voluent vers un cancer Le b n fice du diagnostic pr coce s av re particuli rement important pour le cancer colorec
17. baisse ne sont pas encore tablies 22 Les projections nationales d incidence 2011 InVS Inserm INCa Francim sont issues d une mod lisation statistique des donn es d incidence enregistr es dans les registres d partementaux des cancers entre 1975 et 2006 2006 tant la derni re ann e pour laquelle les donn es sont disponibles La situation du cancer en France en 2011 Collection Rapports et synth ses Institut National du Cancer octobre 2011 24 Les taux standardis s permettent de s affranchir des effets li s la d mographie structure par ge de la population augmentation de la population et de pouvoir comparer les donn es d incidence de mortalit d une ann e sur l autre ou d un z pays l autre d DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Figure 1 Evolution de l incidence taux standardis monde estim s du cancer du c lon rectum de 1980 2005 selon le sexe Projections pour l ann e 2011 45 6 O e 35 38 2 39 0 39 0 32 b 36 1 S 30 33 6 S 225 m E m 247 ke 8 20 22 8 23 4 24 0 Sc 24 4 g 5 15 0 g 5 5 x 0 ek 1980 1985 1990 1995 2000 2005 Projections Homme Femme ANNEE Sources p riode 1980 1985 Belot A 2008 p riode 1990 2011 HCL InVS INCa Francim Inserm 2011 Traitement INCa 2011 Source INCa 2010 La situa
18. baisse s est particuli rement acc l r e lors de la deuxi me d cennie entre 1994 98 et 2004 08 16 contre 8 entre 1984 88 et 1994 98 Figure 2 volution de la mortalit taux standardis s monde observ s par cancer du c lon rectum de 1984 88 2004 08 selon le sexe Projections pour l ann e 2011 20 0 18 0 14 0 4 13 8 14 4 12 0 4 10 0 11 0 10 6 i 9 8 8 0 E 9 1 lt em oi 8 3 8 2 An 0 0 Taux standardis monde 100 personnes ann es 1984 88 1989 93 1994 98 1999 03 2004 08 Projections 2011 P riodes de 5 ans t HOMME Femme Sources InVS C piDc Inserm 2011 HCL InVS INCa Francim inserm 2011 Traitement INCa 2011 Survie Le cancer colorectal est un cancer dit de pronostic interm diaire avec un taux de survie relative 5 ans estim 56 selon une tude du r seau Francim des registres de cancers en collaboration avec les Hospices civils de Lyon Notons que la survie relative 5 ans en France 2 Survie des patients atteints de cancer en France tude des registres du r seau Francim Springer Verlag France 2007 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL est l une des meilleures de l Union europ enne pour cette localisation Selon l tude Eurocare 4 le taux estim en France d passe la moyenne europ enne estim e dans 23 pays europ ens 57 vs 53 5
19. but du programme pour informer et accompagner ces professionnels de sant parmi lesquelles la formation des m decins g n ralistes sur ce d pistage par les structures d partementales en charge de l organisation des d pistages et la visite sur cette th matique des d l gu s de l Assurance maladie aupr s de 45 000 m decins traitants en 2010 Afin de continuer impliquer et mobiliser ces professionnels de sant plusieurs actions sont men es dans la presse sp cialis e ainsi que sur le site Internet de l Institut national du cancer www e cancer fr une surcouverture v nementielle dans le Quotidien du M decin du 13 mars pour rappeler les enjeux li s au d pistage du cancer colorectal et sensibiliser les m decins g n ralistes une double page r dactionnelle dans la Revue du Praticien M decine g n rale le 19 mars pr sentant un dossier complet sur le cancer colorectal son d pistage et le r le cl du m decin traitant au sein du dispositif e une affichette destin e la salle d attente du m decin comme ultime lt pour m moire pour rappeler qu il est important de parler du d pistage lors de la consultation un dossier complet sur le site internet de l INCa U comprenant notamment un diaporama Niveaux de risques et strat gie de d pistage du cancer colorectal des fiches argumentaires sur le test au ga ac et les tests immunologiques et POUR PARLER DU DEPISTA
20. del de la premi re campagne InVS d cembre 2010 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 Fiche annexe 2 Participation au programme de d pistage organis cartes InVS Ces cartes de l Institut de veille sanitaire pr sentent les taux de participation au programme de d pistage organis du cancer colorectal par r gion voir la fiche 3 pour la participation par d partement ainsi que les taux d exclusions par d partement Programme de d pistage organis du cancer colorectal Ann es 2010 2011 Taux de participation r gionaux standardis s population de r f rence France 2009 Taux de participation 2010 2011 MI lt 25 lt ES 25 230 CEER D Sources HVS 0003 2012 bad carte IGN G oFLA 2009 Donn es issues gas mnctue s de gestion d partementies du d pistage organ s du cancer colbrectsi DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Programme national de d pistage organis du cancer colorectal Ann es 2010 2011 Taux d exclusions d partementaux standardis s population de r f rence France 2009 Taux d exclusion 2010 2011 __ lt 5 Em i lt 10 EETRIS re 215 bng carte IGN G oft s d part age 0799720 20 her des charges OU o pisage o r cobrectsl publi su 217
21. e valuation du programme Dans 97 98 des cas le test est n gatif et la personne est invit e le renouveler deux ans plus tard Les signes d alerte lui sont rappel s afin de la conduire consulter son m decin traitant sans attendre ce d lai de 2 ans pr sence de sang dans les selles troubles du transit d apparition r cente douleurs abdominales inexpliqu es et d apparition r cente e amaigrissement inexpliqu Dans le cas o le test est positif la personne est invit e consulter son m decin traitant afin qu il lui prescrive une coloscopie La coloscopie effectu e un gastroent rologue constitue actuellement l examen de r f rence pour mettre en vidence d ventuelles anomalies du c lon ou du rectum Elle permet en outre de retirer les ad nomes Dans ce cas test positif suivi d une coloscopie la personne n est plus ligible au programme de d pistage organis soit pour une dur e de 5 ans soit d finitivement elle rentre alors dans un cycle de surveillance individualis e DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL 3 Une participation encore insuffisante Les estimations de la participation r alis es par l Institut de veille sanitaire InVS sur la p riode 2009 2010 portaient sur 95 d partements ayant invit au moins une fois l ensemble de leur population cible Les nouvelles estimations de la participation
22. e coloscopies au moins 2 fois plus important Les gains de sensibilit associ s aux tests immunologiques concernent davantage les l sions pr canc reuses Ces tests diagnostiquent plus souvent des cancers localis s un stade d butant ce qui permet une prise en charge th rapeutique des l sions plus pr coce et donc plus efficace L exp rimentation men e dans deux d partements utilisant le test OC Sensor montrait une d tection de 71 de cancers de stade Tis in situ de stades 1 et Il contre 55 pour le test au ga ac De plus les tests tant sp cifiques de la partie globine de l h moglobine humaine ils ne peuvent donc pas tre positifs en pr sence d h moglobine animale issue de l alimentation 115 permettent de d tecter des saignements plus faibles que ceux d tect s avec le test au ga ac des exp rimentations fran aises couvrant des domaines vari s Plusieurs tudes in vitro et in vivo ont t men es en France et se sont attach es comparer les performances de d tection des tests en fonction de diff rentes concentrations d h moglobine dans les selles comparer les performances des diff rents tests immunologiques au test de r f rence ou entre eux comparer la stabilit de l h moglobine dans le tampon des tests en fonction du d lai de lecture et de l exposition la chaleur sur les trois principaux tests immunologiques Magstream OC Sensor et FOB Gold mesurer
23. es le fait de ne pas se sentir concern l absence de sympt me et la confusion entre d pistage et diagnostic la peur li e aux r sultats du d pistage et au cancer lui m me La connaissance des modalit s du d pistage organis du cancer colorectal doit encore tre am lior e Si la g n ralisation du programme de d pistage organis et les campagnes qui l ont accompagn e ont permis de mieux faire conna tre le test de recherche de sang dans les selles 33 des personnes interrog es citent encore la coloscopie comme examen de d pistage de premi re intention Le d pistage organis du cancer colorectal pr sente en outre par rapport au programme de d pistage organis du cancer du sein des sp cificit s qu il est important de prendre en compte pour favoriser l adh sion puis la fid lisation ce programme Le patient effectue lui m me le test de d pistage chez lui Cette modalit de d pistage n cessite donc une d marche active de la part du patient d autant plus qu une manipulation des selles est n cessaire Le d pistage organis repose par ailleurs sur un dialogue patient m decin ce dernier valuant la situation du patient et lui expliquant les modalit s du test r aliser Ce dialogue constitue un l ment cl de l adh sion au d pistage du cancer colorectal Or il appara t que le sujet du d pistage du cancer colorectal n est pas suffisamment abord en consultation 62 d
24. es patients la population cible se souviennent avoir re u la lettre d invitation au d pistage mais seulement 42 en parlent ensuite leur m decin traitant De leur c t les m decins traitants s ils sont convaincus de l importance de leur r le dans ce d pistage ne sont l initiative du dialogue sur le sujet que dans la moiti des cas Etude FADO colorectal InVS 2009 tude EDIFICE c lon 2008 enqu te INCa BVA 2009 a Enqu te barom trique INCa BVA Les Fran ais face au d pistage des cancers deuxi me vague de l enqu te barom trique janvier f vrier 2009 Enqu te barom trique INCa BVA Les Fran ais face au d pistage des cancers janvier f vrier 2009 Enqu te INCa BVA M decins g n ralistes et d pistage des cancers septembre 2010 r alis e aupr s de 600 m decins g n ralistes DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Le r le du m decin traitant Le m decin traitant occupe un r le central au sein du dispositif de d pistage organis du cancer colorectal 11 recueille en effet le consentement du patient value les situations d exclusion et remet le test en expliquant ses modalit s de r alisation et les cons quences cas de positivit Information et orientation Le r le du m decin traitant est d terminant dans l adh sion du patient au programme de d pistage organis du cancer colorectal Ainsi la deuxi
25. eux ayant r alis le test Hemoccult 11 test au ga ac Une lecture automatis e augmentant l assurance qualit La lecture automatis e de ces tests garantit la fois une meilleure fiabilit et une reproductibilit des proc dures de r v lation des tests de recherche de sang dans les selles qui permet de renforcer l assurance qualit de la lecture De plus la capacit de lecture importante des automates permet de traiter un grand volume de tests immunologiques par jour et d envisager une optimisation de celle ci Les automates d analyse permettent tous une lecture optique des codes barres facilitant l identification des chantillons une transmission et un archivage informatique des r sultats et une possibilit de modulation du seuil de positivit Une occasion de remobiliser les m decins g n ralistes Les r sultats des enqu tes men es aupr s des m decins g n ralistes montrent une opinion contrast e sur le test de d pistage au L efficacit du test immunologique est susceptible de remobiliser les professionnels de sant De plus la r alisation plus simple de ce test devrait permettre aux m decins g n ralistes de convaincre plus facilement leurs patients de faire le test de d pistage Utilisation des tests immunologiques en Europe En 2010 l INCa sollicit les dix pays qui utilisent le test immunologique comme test de d pistage du cancer colorectal partir du groupe d experts de l
26. gue et de permettre au plus grand nombre de se sentir concern par le message d incitation au d pistage Sont galement disponibles de nombreux autres outils pour accompagner la mobilisation nationale des jetons de caddie des cartes postales l exposition mobile la brochure p dagogique illustr e avec J r me Bonaldi et le mode d emploi illustr du test de recherche PE mo t de sang dans les selles en fran ais et en arabe Un dispositif dans les zones rurales en partenariat avec la Mutualit sociale agricole A l image de l op ration men e l occasion d Octobre rose 2011 l INCa et la Mutualit sociale agricole MSA r it rent leur partenariat en lan ant une op ration de mobilisation des caisses de la MSA Dot es d un Caf bleu les caisses organisent un v nement local autour du d pistage organis du cancer colorectal DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL 2 Des actions destination des professionnels de sant Les professionnels de sant et notamment les m decins traitants constituent un maillon essentiel du programme de d pistage organis du cancer colorectal Le barom tre INCa BVA M decins g n ralistes et d pistage des cancers montre que le d pistage du cancer colorectal s installe progressivement dans leur pratique Fiche 4 De nombreuses actions ont d j t mises en uvre depuis le d
27. m s de la campagne nationale et des outils de proximit leur sont propos s afin de faciliter la mise en uvre d actions sp cifiques Un accompagnement des acteurs locaux pour relayer la mobilisation sur le terrain Comme chaque ann e la campagne sera accompagn e d une large diffusion d outils pour animer les actions d information des acteurs locaux et des nombreux partenaires impliqu s sur le d pistage du cancer colorectal structures en charge de l organisation des d pistages professionnels de sant associations Une affichette v nementielle Avec une illustration simple et universelle cette affichette incite parler du d pistage du cancer colorectal avec son m decin traitant Elle est d clin e en plusieurs formats abribus flan de bus et arri re de bus Cp VE M nennt pee Bei Q Un d pliant d information grand public Ce d pliant explique l importance du d pistage organis du cancer colorectal et ses modalit s rave au cancer colorectal Wia des mogens pour agir oas to mn pader as ge an en EN L LL mm mars kt a OCERIN 0810 810 821 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Une affichette traduite en 5 langues Traduite en portugais arabe chinois turc et anglais cette affiche a U CANCER 254 pour objectif de rem dier la barri re de la lan
28. n entre diagnostic et d pistage La strat gie d information adopt e repose cette ann e sur cinq axes principaux cr er une parole r flexe sur le d pistage du cancer colorectal avec le m decin traitant D s 50 ans c est le moment de parler du d pistage du cancer colorectal avec mon m decin traitant poursuivre la p dagogie sur le b n fice et les modalit s concr tes du d pistage un test simple faire chez soi indolore et gratuit pour d samorcer les freins individuels et les fausses croyances renforcer le dispositif aupr s des populations les plus difficiles sensibiliser via des actions de proximit et des campagnes cibl es sensibiliser et mobiliser les m decins g n ralistes acteurs cl s du d pistage affirmer les enjeux de sant publique li s ce d pistage 2 Etude FADO colorectal InVS 2009 tude EDIFICE c lon 2008 enqu te INCa BVA 2009 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL campagne nationale pour favoriser le dialogue avec le m decin traitant et rappeler les modalit s du d pistage du cancer colorectal Une campagne sera diffus e la t l vision dans la presse et sur Internet pendant le mois de mars Une campagne TV du 4 au 25 mars La campagne TV Des chiffres et des lettres parodie du c l bre jeu t l vis a pour objectif d inciter les personnes concern es
29. nt pr vues campagne radio diffus e sur les stations Africa n 1 Beur FM et Radio Orient du 4 au 25 mars Les deux spots crits autour d une devinette insolite sont interpr t s par Sma n et Patson deux humoristes tr s populaires notamment aupr s des publics d origine maghr bine et africaine des missions sp ciales seront retransmises sur ces m mes radios avec la participation de professionnels de sant experts du d pistage du cancer colorectal qui r pondront en direct aux questions des auditeurs Concernant les professions ind pendantes traditionnellement peu ancr es dans le parcours de sant une campagne presse para tra dans les principaux titres destin s aux commer ants artisans et professions lib rales le 15 f vrier dans L entreprise Lib rale le 1 mars dans Le Monde des Artisans et le 8 mars dans Commerce mag 21 En 2010 le taux moyen de participation des b n ficiaires invit s par le R gime Social des Ind pendants tait de 21 5 Donn es RSI DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Aupr s des personnes en situation de vuln rabilit sociale des actions de sensibilisation sont men es en partenariat avec l Union nationale des centres communaux d action sociale UNCCAS et l Agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances Acs L ensemble des CCAS CIAS et des Ateliers sant ville sont infor
30. parler du d pistage du cancer colorectal avec leur m decin traitant Dans cette optique le spot s attache mettre le sujet l esprit du grand public en insistant particuli rement sur les modalit s simples du test de d pistage Le spot met en sc ne deux candidats sur le plateau du jeu Des chiffres et des lettres Les lettres C O L O R E C T A L apparaissent l cran r sultat du tirage des voyelles et des consonnes Les candidats s att lent alors trouver lt le mot le plus long gt x Au bout du temps imparti la r flexion contre toute attente le candidat propose le mot COLOR La voix off conclut alors Le d pistage du cancer colorectal le mot est difficile dire mais le test est facile faire COLORECTAL La campagne TV sera diffus e en format 25 secondes du 4 au 25 mars sur les cha nes hertziennes TF1 France 2 et France 3 une s lection de cha nes de la TNT du c ble et du satellite Arte TMC France 4 Syfy Discovery Channel 13 rue Plan te Thalassa TV5 TV Breizh LCI Jimmy BFM TV et Direct 8 et sur une s lection de cha nes des DOM Une campagne presse les 11 et 18 mars Une campagne presse sera diffus e dans la presse quotidienne r gionale raison de deux parutions les dimanches 11 et 18 mars ou le lundi suivant pour les titres ne paraissant pas le dimanche sur l ensemble du territoire m tropolitain et dans les DOM DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 20
31. pour la p riode 2010 2011 reposent sur l ensemble des d partements fran ais Q Untaux de participation de 32 Sur la p riode 2010 2011 plus de 17 millions de personnes g es de 50 74 ans ont t invit es se faire d pister Cinq millions d entre elles ont au final r alis le test soit un taux de participation de 32 1 Cette participation est plus lev e chez les femmes 34 que chez les hommes 30 quelle que soit la tranche observ e On constate galement que les personnes de plus de 60 ans adh rent davantage au programme que les individus plus jeunes Cette participation est stable par rapport l ann e pr c dente 33 8 sur la p riode 2009 2010 Elle reste toutefois inf rieure aux recommandations europ ennes de 45 au minimum Des niveaux d adh sion qui diff rent selon les d partements La participation au d pistage organis est in gale selon les r gions Le taux le plus lev est enregistr pour la Bourgogne 47 5 le plus faible pour la Corse 8 3 entr e r cemment dans le dispositif Au niveau des d partements les taux les plus lev s sont observ s pour la C te d Or la Sa ne et Loire plus de 50 de participation Seuls cinq d partements Cher C te d Or Haut Rhin Is re Sa ne et Loire atteignent ou d passent le seuil recommand de 45 de participation pour les ann es 2010 et 2011 Les taux de participation de 23 d partements ont augmen
32. ramme les exclusions temporaires ou d finitives cons cutives des r sultats de coloscopies induites par le d pistage sont plus nombreuses que pour les d partements d butant dans le d pistage organis du cancer colorectal voir la fiche annexe 2 Le pourcentage de tests positifs est de 2 6 parmi les tests analysables soit 126 332 tests positifs 11 est plus lev chez les hommes 3 que chez les femmes 2 Les deux d partements avec les taux les plus lev s sont la Guyane 4 8 et l Eure 4 alors que les Pyr n es Atlantiques et la Martinique pr sentent les taux de tests positifs les plus bas 1 7 On constate que le taux de tests positifs est moins lev dans les d partements pilotes 2 4 que dans les autres d partements 2 7 Ces r sultats sont en faveur d une diminution de la pr valence des l sions pr canc reuses ou canc reuses dans les d partements impliqu s depuis plusieurs ann es dans le d pistage p DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Les freins la participation L implantation du d pistage organis du cancer colorectal est r cente sur le territoire national et doit encore s ancrer dans les habitudes de sant des hommes et femmes 50 74 ans ainsi que dans la pratique des m decins traitants Il reste vaincre plusieurs freins qui persistent chez les 50 74 ans et que l on retrouve d ailleurs pour d autres d pistag
33. rogramme de d pistage organis en France en pr cisant toutefois que lt les conditions optimales d utilisation des tests restaient d terminer Publi e en novembre dernier la synth se des r sultats des diff rentes exp rimentations a fait l objet d un rapport de l INCa relatif aux modalit s de migration vers l utilisation des tests immunologiques dans le cadre du programme national de d pistage organis Ce rapport apporte des l ments de pr cision sur les modalit s d utilisation optimales pour les trois principaux tests immunologiques lecture automatis e les sp cificit s cliniques et pratiques prendre en consid ration pour la comparaison des diff rents tests immunologiques dans le cadre d un programme national e les modifications organisationnelles pr alables cette substitution Un test plus performant et plus fiable Selon les modalit s d utilisation les plus fr quemment tudi es les diff rentes tudes collig es montrent que ces tests permettent de d tecter 2 2 5 fois plus de cancers et 3 4 Disponible sur le site de 1 http www e cancer fr component docman doc download 7883 synthese relative aux modalites de migration vers lutilisation des tests immunologiques dedepistage DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL fois plus d ad nomes avanc s que le test actuel avec cependant un nombre d
34. s pourront tre disponibles en France vers d but 2013 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Mars bleu 2012 le dispositif d information 1 D s 50 ans c est le moment de parler du d pistage du cancer colorectal avec son m decin traitant Pour la 5 ann e cons cutive le mois de mars sera l occasion de se mobiliser contre le cancer colorectal Pour r pondre aux objectifs de participation au d pistage fix s par le Plan cancer 2009 2013 l INCa en partenariat avec le minist re charg de la Sant l Assurance maladie la Mutualit sociale agricole MSA et le R gime social des ind pendants RSI d ploie une campagne d information et de communication en faveur du d pistage du cancer colorectal visant sensibiliser les populations concern es mobiliser les professionnels de sant et accompagner les acteurs de terrain Dans la continuit du programme de communication de 2011 ce dispositif d information a pour principal objectif de favoriser le dialogue sur le d pistage du cancer colorectal entre la personne concern e et son m decin traitant Il appara t par ailleurs n cessaire de continuer am liorer la connaissance des modalit s du d pistage organis du cancer colorectal et de lever les freins qui persistent chez les 50 74 ans fait de ne pas se sentir concern peur li e aux r sultats du d pistage ou au cancer lui m me confusio
35. t entre 2009 2010 et 2010 2011 avec notamment une hausse de 67 pour la Haute Garonne qui passe ainsi de 17 0 28 4 de participation En revanche 33 d partements ont des taux inf rieurs 30 voir la carte page suivante A F exception de Mayotte devenu d partement d Outre Mer le 31 mars 2011 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Programme national de d pistage organis du cancer colorectal Ann es 2010 2011 Taux de participation d partementaux standardis s population de r f rence France 2009 Taux de participation 2010 2011 95 lt 25 EM 25 3 lt 30 Le pourcentage de personnes exclues de ce programme car relevant d autres modalit s de d pistage exclusions d finitives pour raisons m dicales ou temporaires suite des r sultats de coloscopie normaux varie selon les d partements de 2 4 pr s de 17 5 Les taux d exclusions les plus bas sont observ s principalement parmi les d partements entr s tardivement dans le programme de d pistage et les d partements d Outre Mer Le taux d exclusions pour les 23 d partements pilotes d j engag s dans le programme d pistage avant 2008 est 12 8 sup rieur au taux d exclusions pour les autres d partements 10 6 Cette diff rence peut tre due en partie au fait que pour les d partements ayant plus d ant riorit dans le prog
36. tal En effet lorsque ce cancer est d tect un stade pr coce stade cancer superficiel dans la paroi de l intestin le taux de survie 5 ans apr s le diagnostic d passe alors 90 Plusieurs tudes ont tabli qu en organisant un d pistage du cancer colorectal fond sur la r alisation d un test de recherche de sang occulte dans les selles tous les deux ans suivi d une S Hospices civils de Lyon Institut de veille sanitaire Institut national du cancer Francim Institut national de la sant et de la recherche m dicale Projections de l incidence et de la mortalit par cancer en France en 2011 Rapport technique Juin 2011 http www invs sante fr Dossiers thematiques Maladies chroniques et traumatismes Cancers Surveillance epidemiologique des cancers Projections Estimations de l incidence et de la mortalite 2 Horner et al SEER Cancer Statistics Review 1975 2006 National Cancer Institute Bethesda MD http seer cancer gov csr 1975 2006 based on November 2008 SEER data submission posted to the SEER web site 2009 DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL coloscopie en cas de positivit du test il tait possible de diminuer de 15 20 la mortalit par cancer colorectal avec un taux de participation de 50 Le d pistage peut donc permettre d agir sur la baisse de la mortalit par cancer colorectal mais aussi sur la qualit
37. tion du cancer en France en 2010 Mortalit Pre r n 2 Avec environ 17 500 d c s estim s en 2011 dont 53 chez l homme le cancer colorectal est la deuxi me cause de d c s par cancer en France apr s le cancer du poumon 29 100 d c s Tableau 2 Nombre estim de d c s par cancer en France selon la localisation 2011 Poumon 21 000 8100 29 100 C lon rectum 9200 8300 17 500 Sein 11 500 11 500 Prostate 8700 8700 Source d apr s les Projections de l incidence et de la mortalit par cancer en France en 2011 InVS Inserm INCAa Francim Hospices civils de Lyon 3 Les projections nationales de mortalit 2011 sont issues d une mod lisation statistique des donn es observ es de mortalit sur la France enti re entre 1975 et 2008 2008 tant la derni re ann e pour laquelle les donn es sont disponibles q DOSSIER DE PRESSE MARS BLEU 2012 MOIS DE MOBILISATION CONTRE LE CANCER COLORECTAL Les taux de mortalit observ e standardis s la population mondiale diminuent r guli rement depuis les ann es 80 chez l homme comme chez la femme t moignant d une am lioration de la survie des patients pr sentant un cancer colorectal cf figure 2 Entre les p riodes 1984 88 et 2004 08 les taux ont diminu passant chez l homme de 18 6 14 4 pour 100 000 soit une baisse de 23 et chez la femme de 11 0 8 3 pour 100 000 soit une baisse de 25 Chez l homme la
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