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Vol 11 N o 2

1. Les r gles sont impos es par Harper et compagnie Ils obligent Radio Canada avoir un certain ren dement en cotes d coute Ils disent Si vous avez pas assez de cotes d coute on va couper dans le budget Eux autres sont coinc s toujours viser un minimum de cote d coute sinon leur enveloppe va tre coup e l ann e prochaine parce que sup pos ment ils ne plaisent pas assez la population M PLAIRE TOUT PRIX St phane Garneau demande dans la m me foul e s ils sont ten t s de plaire tout prix de niveler pour plaire au plus grand nombre Les r ponses sont unanimes on crit d abord pour soi Pierre Yves Bernard d plore que de nos jours les uvres moins spectaculaires et toute en finesse risquent de ne plus se retrouver en onde une poque o on a besoin de s ries dont le pitch est en soi spectaculaire Je pense qu il faut d j que en ville dans le concept de d part il y ait de quoi qui va plaire au gars p Pr c dente 6 Sommaire 16 INFOSARTEC sartec qc ca Suivante du marketing Fr d ric Ouellet ajoute qu il ne d posera plus de projets de type Game of Thrones m me si c est ce qu il a envie de faire a ne passe plus M ADAPTER ET TRAVAILLER L EXT RIEUR Q Que pensez vous des s ries qui sont adapt es en France Ne pr f reriez vous pas tre export plut t qu adapt Les concepteurs des Invincibles n ont que des bons mots
2. Pour toute question ou pour plus d informa tion n h sitez pas communiquer avec Manon Gagnon par courriel 6 Pr c dente Sommaire Suivante JUILLET 2014 Volume 11 Num ro 2 INFOSERTEC Soci t des auteurs de radio t l vision et cin ma L Info SARTEC est publi par la SARTEC dont les bureaux sont situ s au 1229 rue Panet Montr al Qu bec H2L 2Y6 T l phone 514 526 9196 T l copieur 514 526 4124 information sartec qc ca Www sartec qc ca La SARTEC d fend les int r ts de ses membres dans le secteur audiovisuel cin ma t l vision radio et est signataire d ententes collectives avec Radio Canada T l Ou bec TVA TVOntario TV5 l ONF l ANDP et l AOPM APFTO CONSEIL D ADMINISTRATION PR SIDENTE Sylvie Lussier VICE PR SIDENT Mario Bolduc TR SORIER Luc Th riault d l gu des r gions SECR TAIRE Joanne Arseneau ADMINISTRATEURS ET ADMINISTRATRICES Michelle Allen Huguette Gervais Martine Pag Mathieu Plante Marc Roberge SECR TARIAT DIRECTEUR G N RAL Yves L gar CONSEILL RE PRINCIPALE EN RELATIONS DE TRAVAIL Angelica Carrero cong de maternit CONSEILL RES RELATIONS DE TRAVAIL Suzanne Lacoursi re Roseline Cloutier Pauline Halpern SECR TAIRE R CEPTIONNISTE Odette Larin ADMINISTRATICE Diane Archambault TECHNICIENNE EN DOCUMENTATION JURIDIQUE Anne Marie Gagn COMMIS COMPTABLE Rosilien S nat Millette COMMIS
3. il M TAPE 2 AM LIORER SA SITUATION FINANCI RE 1 R viser votre structure de cr dit rembourser vos dettes taux lev le plus rapidement pos sible Si possible regrouper les paiements diff r s que vous avez effectu s 2 Optimiser votre capacit d pargne mettre en place ou augmenter un pr l vement auto matique pour accumuler un fonds d urgence ou pargner en vue d un projet sp cial est le premier pas faire Conna tre les v hicules d investissement qui r pondent le mieux vos objectifs permettra ensuite de faire fructifier vos pargnes 3 Etablir un plan selon vos priorit s financi res faire des choix et des compromis L impor tant est d avoir une id e claire de votre situation mettre en place un plan financier selon vos priorit s actuelles et surtout de respecter ce plan Revoir sa situation financi re n est pas n cessairement l exercice le plus facile faire Au besoin n h sitez pas demander le faire avec votre conseiller il pourra faire le tour de votre situa tion et proposer des simulations afin d identifier les meilleures strat gies mettre en place M TAPE 3 PLANIFIER DE NOUVEAUX PROJETS Voil Il ne reste plus qu profiter du beau temps tout en planifiant vos projets futurs Con tactez un de nos conseillers CAISSE DE LA CULTURE Source DESJARDINS blogue de Angela lermieri planificatrice financi re La solution des travailleurs auton
4. Et elle de r pondre D une vie nor male Dexter va donc tenter de mener une vie normale de jour avec elle et les enfants en dehors de son activit de nuit qui consiste tuer d autres tueurs Dexter est consid r ici comme un tre moral puisqu il a un code et qu il l applique face des tres asociaux et anormaux que sont les tueurs qu il tue Breaking Bad nous montre plut t l volution et la transformation d un homme normal qui plac dans une situation exceptionnelle devient m chant Professeur de chimie frustr de ne pas tre appr ci sa juste valeur Walter White consid re qu on lui a vol la carri re qu il aurait d avoir Il y a en lui un besoin de reconnaissance jamais satisfait Q sartec qc ca Pr c dente Sommaire Suivante gt PHOTO DE MANON VALL E PAT FILTEAU sartec qc ca Alors qu on lui apprend qu il a le cancer et que la maladie risque de l emporter dans quelques mois Walter White se bat pour trouver l argent dont sa famille aura besoin apr s sa mort La fabrication de m thamph tamine lui permet de faire beaucoup d argent mais lui apporte aussi ce qu il lui manque cruellement la reconnaissance Camoufl derri re le per sonnage d Heisenberg il devient un dealer f roce qui n h site pas tuer Il est noter que le surnom qu il emprunte Heisenberg est le nom du cr ateur du principe d incertitude Walter White est pr sent comme
5. la t l et au cin ma Il se r jouit du fait que la t l ne soit plus le parent pauvre du cin ma comme ce l tait auparavant S t phane Garneau d bute cette table ronde par cette id e entendue des conf renciers E INFLUENCES ET PROCESSUS D CRITURE Les influences t l visuelles des 4 invit s varient elles vont de Seinfeld pour Fran ois L tourneau La Femme bionique Star Trek The Next Generation et The Shield pour Jean Fran ois Rivard en passant par Twin Peaks The Kingdom de Lars Von Trier et Deadwood pour Fr d ric Ouellet Fran ois L tourneau surprend tout le monde en mentionnant aussi The Golden Girls C tait une super mission Je trouve qu on voit pas assez les person nes g es la t l Il y a quelque chose de profond ment r volutionnaire dans cette mis sion l de montrer des femmes plus g es qui ont une vie sexuelle C tait des actrices formidables Questionn s sur les grandes lignes du processus d criture d une s rie au Qu bec de l id e sa diffusion tous s entendent pour dire que c est long tr s long trop long et qu ils ont parfois eu envie de tout laisser tomber Peu d auteurs au Qu bec ont le luxe d crire une s rie qui se tourne dans les 4 mois suivants comme aux tats Unis Le processus est long lors de la premi re s rie mais la deuxi me fois les choses s acc l rent Pierre Yves Bernard Pour moi c est all deux vitesses D
6. Ici le conf rencier invit pose comme point de d part que la s rie feuilletonnante du mot feuilleton est une uvre en progr s un r cit soumis aux al as et qui ne connait de fin que lorsqu elle est annul e La s rie feuilletonnante cherche donc se renouveler et non se terminer Contrairement aux feuilletons les s ries comme Lost ou Battlestar Galactica proposent des fins verrouill es l avance ce qui est pour le spectateur une promesse de d nouement En science fiction la s rie r p te la m me formule une matrice mais les cycles promettent une continuit La notion de cl ture narrative est amen e quand les questions majeures qui structurent le texte sont r solues Autrement dit la s rie se finit quand les qu tes sont conclues La s rie hors du commun American Horror Story traite de l Am rique et de ses normes sociales Ici la s rialit est diff rente Comme ce mot revient souvent dans le discours des conf renciers je me permets cette d finition tat de ce qui est s riel succession s quence On comprend qu on parle de suites t l visuelles de saisons et qu on sous entend le principe de fid lisation du public par une suite d pisodes American Horror Story propose une s rialit tr s diff rente Chaque saison est ind pendante mais est jou e par les m mes acteurs dans des personnages diff rents ce qui en tra ne une certaine forme de s rialit Une quip
7. L ENTR E DE DONN ES Jeannine Baril Ginette Gigu re COMMIS DE BUREAU Eve St Aubin RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS Manon Gagnon CONCEPTION GRAHIQUE ET INFOGRAPHIE M Jos e Morin APPELS FRAIS VIR S Les membres hors Montr al ne doivent pas h siter faire virer leurs frais d interurbain pour communiquer avec la SARTEC sartec qc ca MOT DE LA PR SIDENTE CET T QUI CHANTAIT Suite de la Une Je vous souhaite donc un t qui chante NOUVELLES DU COLLOQUE Apr s quelques contretemps le colloque sur l impact conomique des cr ateurs artistes et artisans de l audio visuel est entr en phase de pr paration intensive Le pro gramme s labore les partenaires et invit s se pr cisent Vous avez re u derni rement un message vous invitant r pondre un sondage labor par la firme IRIS Ce sondage qui est aussi soumis aux membres de plusieurs autres associations d artistes et d artisans permettra aux experts d IRIS de dresser un portrait de la valeur de Pin vestissement que les artistes et artisans injectent dans la culture Une donn e jamais quantifi e notre connais sance et donc fort commod ment ignor e par les instances d cisionnelles quand vient le temps de d battre des divers enjeux li s au financement de la culture Pourtant l industrie audiovisuelle repose en bonne par tie sur le talent l inventivit la cr ation des auteurs r ali sateurs com diens arti
8. atmo sph re unique de mon village et de l im mense talent de l auteur qui a r ussi la capturer et me la rendre Suite la page 3 N 10 15 19 21 24 SOMMAIRE 6 VIE ASSOCIATIVE F licitations nos membres Nouveaux membres Rappel sondage Les activit s non mon tis es des cr ateurs artistes et artisans de l audiovisuel 29 Prix G meaux Les finalistes sont REPORTAGE Un colloque fantastique que j ai failli rater D un cran l autre Confluence nordique du cin ma la t l vision Colloque t l en s ries Une Praticienne chez les Th oriciens Les s ries t l au Qu bec BR VES Appel de candidatures COURS ECRIRE TON COURT Sp cial com die 2014 CONVENTION AU JOUR LE JOUR Mes r flexes de base dans la n gociation d un contrat d criture en cin ma M MOIRE CONJOINT Parlons t l Avis de consultation CRTC 2014 190 CHRONIQUE DE LA CAISSE Mode d emploi pour r ussir ses projets BREVES yE ASSOCIATIVE E F licitations nos membres E Jean Bergeron Le Myst re Atlit Yam 10 000 ans sous les mers Prix du Meilleur film traitant d cologie et d exploration marine Festival mondial du film de mer Les crans de la mer Dunkerque m Phil Comeau Ron Turcotte jockey l gendaire Meilleur long m trage 35 Festival international des films sur le sport Palerme en Italie m Xavier Dolan Mommy Prix d
9. mais impossible financer ici Il consid re que Fr d ric a une voix unique et sa connaissance personne d autre que lui ne pouvait raconter ce genre d histoire l Et il ne faut pas compter non plus sur les coproductions ajoute Andr B raud Les coproductions ne sont pas la so lution C est deux march s c est deux cultures Y a peut tre des sujets qui s y pr tent mais le plus souvent a devient du Europouding Il dit ne conna tre aucune copro duction qui a march sur les deux territoires Des fois a marche sur un territoire mais pas sur les deux Et souvent sur aucun des deux Il d plore aussi le fait qu il a de bonnes s ries d velop p es sur sa table qu on ne pourra jamais produire faute de budgets En ce moment on est attaqu d un peu partout Nos budgets sont r duits sont r duits sont r duits et la tech nologie ne pourra pas toujours nous sauver la vie C est une industrie humaine y a des gens qui doivent prendre un temps minimum pour faire les choses pour crire jouer r aliser monter et puis peut tre vivre voir sa famille et faire des enfants pour assurer une survie Jusqu o va t on aller pour faire de la t l Dans son propre atelier Fran ois Avard avouera candide ment On est tr s tr s chanceux lorsqu on fait un produit qui se retrouve la t l vision on est privil gi fait qu en partant on dirait que a nous enl ve le droi
10. pisode en chantier et heu reusement pour moi je suis rest e Rassurez vous je me suis inscrite officiellement et j ai pay pour la totale Outre les organisateurs Margot Ricard et Pierre Bar rette professeurs de la Facult de communication de PUQ M le colloque D un cran l autre confluence nordique du cin ma et de la t l vision a r uni une ving taine de pan listes dont quatre Su dois La majorit des participants taient des tudiants g s de 20 30 ans et en juger par leurs interventions ils consommaient de la t l vision et ils voulaient en faire L id e brillante rassembler des Qu b cois et des Su dois Nous partageons l hiver une certaine vision du monde et surtout nos m thodes de production Ici comme en Su de les crans se rapprochent Auteurs r alisateurs et com diens passent du cin ma la t l vision sans en avoir honte Rien voir avec la France par exemple o le clivage existe depuis des g n rations Nos productions t l visuelles et cin matographiques sont jug es de qualit et nos march s ne d passent pas les dix millions de personnes Nos budgets sont minimes si Pr c dente Sommaire on les compare avec ce qui se d pense ailleurs et l tat su dois finance la plupart de leurs productions comme a se fait ici Dans l atelier d ouverture les pan listes Pierre Barrette professeur l UQ M Germain Lacasse professeur en communication de l Univer
11. y avait des trucs un peu clich s mais en m me temps a ne l tait pas tant que a y brassaient beaucoup la cage Finale ment la s rie a march INFOSARTEC 5 Suivante gt REPORTAGE Un colloque fantastique que j ai failli rater Suite de la page 5 Marc Cassivi croit pour sa part comme plusieurs d entre nous que pour mesurer la qualit des missions il n y a pas que la cote d coute Bient t certains r seaux n auront plus de budgets parce qu ils ne font pas assez de cotes d coute on est dans une industrie qui est obs d e par a Et il pr cise qu il ne fait pas d ad quation J coute Les beaux malaises a fait 2 millions je trouve a bon C est pas parce que c est populaire que c est pas bon Mais c est pas parce que c est populaire que c est bon non plus Si on veut que notre t l atteigne une certaine maturit il faut sortir de la logique d bile de la cote d coute rench rit Cassivi Selon lui il est accept qu un film de Gilles Carles qui a t vu par 2 ou 3 000 personnes fasse partie de notre patrimoine Cela fait partie de notre cin matographie nationale et personne ne remet en cause le financement de L opold Z ce titre notre patrimoine t l visuel doit exister aussi et on ne doit pas retirer des ondes des s ries comme S rie noire sous pr texte qu elle a t vue par 390 000 personnes Dans 30 ans des s ries
12. abord avec Dans une Galaxie pr s de chez vous con ue en 94 On a tent de la vendre tous les r seaux je pense qu on a essay RDS m me Par contre pour Minuit le soir l auteur a b n fici d un trou dans la grille p sartec qc ca Q G INFOSARTEC 15 Pr c dente Sommaire Suivante REPORTAGE Table ronde les s ri st l au Qu b c Suite de la page 15 horaire de Radio Canada et tout s est encha n bien que le r sultat n ait pas t celui escompt Pierre Yves Bernard Je retiens aussi dans le processus de cr ation qui est vraiment int ressant c est de voir les m tamorphoses entre une id e de d part et comment elle se retrouve l cran Minuit le soir devait tre une com die dramatique au d part avec beaucoup d humour et Radio Canada s attendait a Mais finalement l inconscient tant ce qu il est on s est mis crire des trucs plus deep sans vraiment en prendre conscience et sans m me le vouloir non plus Les 4 invit s s entendent pour reconna tre la belle marge de man uvre que leur laisse Radio Canada La Soci t d tat manifeste visiblement un grand respect pour les cr ateurs Pour L tourneau et Rivard Les Invincibles ont mis 5 ans se rendre la t l Ils ont appris le processus t l visuel au fur et mesure de l criture Fran ois L tourneau Je me sou viens d avoir enregistr un pisode de Fortier pour savoir com bie
13. cette t l l depuis plusieurs ann es effectivement c est comme une peau de chagrin a r tr cit Donc y faut tre de plus en plus ing nieux faut se serrer beaucoup la ceinture et c est de plus en plus difficile La bonne nouvelle selon elle c est qu on remarque un renouveau du c t de la t l priv e TVA pour ne pas la nom mer D autres mod les que celui du t l roman classique sont actuellement en ondes Bient t d autres r seaux Vid otron Bell sous l influence de Netflix chercheront court ou moyen terme offrir aux gens des s ries exclusives sur la plateforme Web des trucs peut tre encore plus audacieux que ce qui est sur la t l g n raliste actuelle Par contre si celle ci devrait disparaitre ce serait la catastrophe Dans son propre atelier Andr B raud se montre inquiet Il faut avoir un minimum de moyens pour raconter ce que Suivante gt sartec qc ca nous on raconter Si on continue multiplier les plateformes et que la tarte d argent disponible reste la m me on va devoir continuer ajuster nos histoires ces budgets l Moi ce qui m inqui te c est ce qui va arriver quand une s rie va se passer dans une pi ce avec trois acteurs parce qu on n a pas l argent pour raconter d autre genre d his toire Jocelyn Desch nes parle d un projet que lui a pr sent Fr deric Ouellet lui aussi dans la salle Un projet novateur
14. complexifie et les deux modes s influencent mutuellement par un effet de r el par le truchement de l autofiction et par la connexit omni pr sente Le point de contact du r el et de la fiction se fait ainsi le fr re de la s rie est le vrai fr re du personnage principal et porte son vrai nom De m me des c l brit s viennent y jouer leur propre r le L autofiction se raconte par un r cit fond sur la vie des auteurs narrateurs qui sont aussi les personnages ment des musiques de s ries polici res habituelles La Pr c dente principaux mais avec un contenu fictionnel La connexit se p 6 Sommaire 12 INFOSARTEC sartec qc ca Suivante sartec qc ca r v le par le fait que les personnages dans toutes les sc nes sont constamment reli s au monde ext rieur par les moyens de communication interactifs La s rie Bref a donn lieu une appropriation directe par les spectateurs On peut voir sur les profils dans divers m dias sociaux que la formule est employ e par les internautes pour se pr senter Bref je suis c libataire ou Bref je suis pro fesseur etc Bref devient un algorithme qui permet de raconter sa propre histoire Sherlock Comment la diffusion influence t elle la s rialit Avec 3 saisons de 3 pisodes de 90 minutes il est difficile de parler de s rialit et de principe de fid lisation Il faut com prendre qu en t l vision la s rialit est uniq
15. d EDRSs de langue fran aise au Qu bec D ailleurs selon l tude de David Keeble le choix du consommateur l gard des offres de t l vision lin aire est plus grand au Canada qu aux tats Unis Nous consid rons donc que le Conseil adopte la mau vaise solution au probl me de la hausse des prix des services de distribution de radiodiffusion laquelle font face les abon n s d EDRs 6 LUDA la SARTEC et PARRQ ne s opposent pas aux trois grands objectifs de lavis de consultation 2014 190 Cepen dant nous consid rons que la politique canadienne de radio diffusion nonc e dans l article 3 de la Loi sur la radiodiffusion devrait avoir pr s ance sur les objectifs de la pr sente instance 22 INFOSARTEC Q Pr c dente Afin d atteindre son premier grand objectif un syst me canadien de t l vision qui favorise le choix et la souplesse en ce qui concerne la s lection des services de programmation le Conseil propose que la distribution et l assemblage des services de t l vision maximisent les choix et la souplesse Nous consid rons que le choix et la souplesse devraient carac t riser l offre des EDRs mais que ce choix et cette souplesse ne devraient pas tre maximis s c est dire prim s avant tout autre objectif El En vertu de l approche favoris e par le CRTC les EDRs seraient contraintes d offrir leurs abonn s un petit service de base enti rement canadien Nou
16. de d finir une nouvelle s rialit M CULTURE IDENTIT ET REPR SENTATION Adapter Les Invincibles De Montr al Strasbourg La maison de production fran aise Makingprod s est rapide ment int ress e aux Invincibles de Fran ois L tourneau et Jean Fran ois Rivard puisqu elle correspondait en tous points au type Pr c dente 6 Sommaire Ssosesceseeeseeseeresesesesseeseseeseseseeceseeeceseecesseeesseeeesseeeseseeeceseeeeesesceseeecesescesseceseseeecesee SOMMES NOUS EN TRAIN DE D FINIR UNE NOUVELLE S RIALIT Sonore eee eee eee eee eee ee een eee eee eee eee eee ee eee eee eee eee eee eeeeeeeoeseeseseececeeee de productions qu ils veulent faire Les producteurs ont donc fait une proposition d adaptation aux deux Qu b cois Les auteurs fran ais et qu b cois se sont rencontr s et ont dis cut de pistes d adaptation et de r interpr tation Il ne s agis sait pas de copier coller ni de transformer la s rie qu b coise mais de la recr er Par exemple dans la s rie originale 83 des sc nes sont des sc nes d action Le reste du temps est r parti entre les interviews des personnages et les sc nes de b d Voyons maintenant les diff rences entre l original et la s rie fran aise m La s rie fran aise a t r duite et compress e de 12 8 pisodes Il y a donc resserrement de la forme narrative m Les sc nes de b d sont plus nombreuses m Les entretiens avec les personnages sont
17. de d veloppement des entreprises culturelles SODEC con vie les sc naristes de la rel ve participer COURS CRIRE TON COURT 2014 SP CIAL COM DIE Destin aux sc naristes et aux cosc naristes qui sont dans une d marche d apprentissage professionnel le concours propose un programme de mentorat sous forme d ateliers d criture de r flexion et de discussions soutenues individuelles et collectives entre consultants exp riment s et jeunes cr ateurs en vue de la sc narisation des versions finales de projets de courts m trages de fiction Pour la 16 dition du concours les auteurs sont invit s d poser une premi re version dialogu e d un sc nario de court m trage de com die fiction ou animation D une dur e maximale de 12 minutes en fran ais ou en anglais les sc narios devront tre d pos s la SODEC au plus tard le 9 septembre 2014 Le lancement de COURS CRIRE TON COURT SP CIAL COM DIE aura lieu en octobre prochain dans le cadre du Festival du nouveau cin ma LES ATELIERS DE SC NARISATION UN VERITABLE LABORATOIRE DE CREATION l ment central de ce concours les ateliers offrent aux finalistes la chance unique de b n ficier des pr cieux conseils de sc naristes chevronn s Chaque participant est accompagn tout au long du concours d un mentor qui le soutient dans la cr ation de son sc nario Vivantes et productives ces sessions se d roulent sous forme de s ances de travail e
18. de r duire ou de sup primer toute exigence relative la diffusion d missions canadiennes autres que les missions locales UDA la SARTEC et l ARRQ consid rent que les cat gories sous repr sent es dramatiques documentaires missions pour enfants et jeunes et vari t s et arts de la sc ne constituent la pierre angulaire de la programmation t l visuelle cana dienne de langue fran aise et que mettre de c t ce concept serait d sastreux Malheureusement un nouveau r gime r glementaire flexible et favorable a d j t instaur par le CRTC au cours des derniers renouvellements de licences priv es et publiques des services t l visuels francophones Ce nouveau r gime a provoqu un d clin de d penses sur les IN les dramatiques et les documentaires de longue dur e en parti culier par la t l vision g n raliste priv e francophone en 2012 2013 Ce r sultat confirme ce que nous soutenons depuis longtemps savoir que la solution aux probl mes que rencontre la programmation originale francophone dans les cat gories sous repr sent es r side dans des conditions de licence pr cises et cibl es service par service et cat gorie d mission par cat gorie d mission 14 Les services de programmation de langue fran aise conti nuent tirer leur pingle du jeu sur le plan financier malgr la progression des plateformes alternatives non r glement es M me les services g n ralistes priv
19. es ainsi que les choix que le joueur fait Les choix qu il fait divisent l pisode et le seg mentent mais au bout du compte le r sultat final reste le m me La s rialit est ici pens e de mani re diff rente sartec qc ca Suivante REPORTAGE PAR MANON VALL E Table ronde les S ri st l au Qu b c COLLOQUE T L EN S RIES Table ronde anim e par St phane Garneau avec Fran ois L tourneau Jean Fran ois Rivard Pierre Yves Bernard et Fr d ric Ouellet durant les 2 derniers jours savoir qu il y a 10 ou 15 ans un tel colloque sur la t l vision dans un cadre universitaire avec 70 conf renciers invit s n aurait jamais t possible Fr d ric Ouellet reconna t qu il y a 15 ans du temps de ses tudes litt raires la t l n tait pas un sujet la mode mais que le mouvement amorc par des cha nes comme HBO o l on retrouve beaucoup plus de contenu de qualit a s rement provoqu l int r t des universitaires Questionn s dans la foul e sur leur consommation t l visuelle les par ticipants sauf Jean Fran ois Rivard reconnaissent en regarder tr s peu Ils crivent da vantage de s ries qu ils en coutent Jean Fran ois Rivard quant lui avoue tre devenu boulimique cause de son abonnement Netflix Pierre Yves Bernard ajoute que m me s il regarde peu la t l il prouve beaucoup d int r t pour les modes narratifs la fa on dont on crit les histoires
20. l uvre va en production s ajouteront alors au cachet d criture m un cachet de production d au premier jour de tournage et correspondant un pourcentage donn du cachet de production m Le cas ch ant des redevances calcul es sur un pour centage de la part producteur et vers es uniquement apr s remboursement de toutes les sommes ayant concouru au financement de la production soit sur les recettes nettes Malheureusement cela signifie que sauf pour les droits vid os qui sont calcul s diff remment voir cet effet l article 9 23 al 3 de l entente collective les redevances vers es sont rarissimes en Cin ma Toutefois qu il s agisse du cachet d criture de production ou des redevances les cachets figurant dans l entente ne sont que des minima et comme le stipule d ailleurs l article 2 05 de l entente rien n emp che un auteur de n gocier des conditions plus avantageuses Ni ce dernier ni le producteur ne peuvent toutefois stipuler une condition moins avantageuse que celles pr vues par l entente Cela est d ailleurs valable pour le tarif comme pour les autres dispositions de l entente LES LICENCES ADDITIONNELLES Une fois la version finale de votre sc nario accept e et le cachet d criture vers au complet le producteur acquiert le droit de produire le long m trage concern Par la suite en contrepartie des cachets de production et redevances le pro ducteur acquiert le d
21. r mun rations ne sont pas tarif es et sont n gociables de gr gr C est le cas par exemple des options ou des contrats de r criture Ainsi le mon tant offert par le producteur pour l option peut t moigner de son int r t ou de son peu d int r t pour le projet Plus le montant est faible moins la dur e de l option devrait tre grande Pour la r criture galement n gociable de gr gr il s agit entre autres de bien valuer l ampleur des travaux demand s Pour l criture d un sc nario les articles 9 10 9 11 et 9 12 de l entente tablissent le cachet minimum auquel sont astreints les auteurs lequel s tablissait 46 000 au 30 avril 2013 mon tant en vigueur jusqu ce que l entente soit ren goci e Ce tarif s applique galement l adap tation cin matographique d une uvre pr existante sauf si cette uvre pr existante est un sc nario ou une uvre audiovisuelle auquel cas le cachet minimum s tablit 60 des 46 000 d j mentionn s 1 Pour certaines uvres petit budget dont le financement pose probl me un cachet r duit peut tre n goci selon les dispositions pr vues l Annexe Q de l entente collective sartec qc ca Q G INFOSARTEC 19 Pr c dente Sommaire Suivante PHOTO DE PAULINE HALPERN SARTEC CONVENTION AU JOUR LE JOUR LES R FLEXES DE BASE DANS LA N GOCIATION D UN CONTRAT D CRITURE EN CIN MA Suite de la page 21 Si
22. s francophones connais sent une performance acceptable et relativement constante depuis plusieurs ann es quoique moins spectaculaire que celle des services sp cialis s et payants 15 Le FMC est essentiel au financement des cat gories sous repr sent es dramatiques documentaires missions pour enfants et jeunes et vari t s et arts de la sc ne Les produits revenus du Fonds des m dias du Canada FMC compren nent les apports des EDRs les contributions du minist re du Patrimoine canadien les r cup rations d investissements dans les productions et les int r ts cr diteurs De ces dif f rents produits les apports des EDRs constituent la source la plus importante du Fonds 16 Or l heure actuelle le financement d missions dans les cat gories sous repr sent es pose probl me L coute du contenu canadien aux entreprises de t l vision r glement es et leurs recettes publicitaires ainsi que le volume d abon nements aux EDR sont fragment s par celle des plateformes alternatives exempt es alors que ces derni res misent sur le contenu canadien produit par le secteur r glement Pour quoi les entreprises de t l vision r glement es devraient elles sartec qc ca Q Pr c dente subventionner les plateformes alternatives exempt es alors que ces plateformes refusent ou sont incapables de financer des missions dans les cat gories co teuses comme les dra matiques de grande qualit tant
23. un l ment de la radio diffusion selon la Loi sur la radiodiffusion et donc de lunivers de la t l vision les plateformes alternatives exempt es de vraient contribuer au financement des missions qu elles recyclent Les cat gories sous repr sent es dramatiques documentaires missions pour enfants et jeunes et vari t s et arts de la sc ne constituent la pierre angulaire de la programmation t l visuelle canadienne de langue fran aise et que mettre de c t ce concept serait d sastreux Au terme de la pr sente analyse PUDA la SARTEC et PARRQ arrivent trois conclusions e il est appropri que le CRTC oblige les EDRs offrir leurs abonn s un service de base enti rement canadien e le reste de l approche labor e dans l avis de consulta tion CRTC 2014 190 va trop loin e le Conseil devrait chercher mieux int grer les plate formes alternatives exempt es au secteur r glement 18 Enfin dans l annexe au pr sent document nous r pon dons une s lection de questions tir es de l avis de consul tation CRTC 2014 190 tout en visant les objectifs suivants e Favoriser avant tout les cat gories sous repr sent es dramatiques documentaires missions pour enfants et jeunes et vari t s et arts de la sc ne particuli rement les dramatiques et les documentaires d auteur e Reconna tre le r le fondamental des cr ateurs dans la production de programmation
24. zombie l attaque du corps d une fu ture zombie o l homme venu marquer sa porte bar bouille de rouge l vre la bouche de la femme la marquant comme objet sexuel mais aussi comme objet de d go t m Le corps immortel ce corps de zombie qui ne meurt jamais On pr voit pour la 2 saison l organisation de la r sistance des morts vivants The Walking Dead Cette communication porte sur les liens entre The Walking Dead la s rie les b d s et le jeu vid o produit par Telltale Dans le concept m me du jeu vid o on peut encore une fois parler de s rialit puisque le jeu vid o propose des saisons et des pisodes diff rents l int rieur de chaque sai son Walking Dead est transm dial ce qui entra ne les fans dans son sillage Le plaisir du fan est multipli par la s rie la BD et le jeu Certains personnages sont originels mais d autres peu vent changer Si la s rie s inspire directement de la b d le jeu vid o ne d coule pas de la s rie t l bien qu il en em prunte son concept de s rialit le jeu vid o se rapproche da vantage du style de la b d Le jeu porte davantage sur les choix motifs que sur les choix narratifs On peut jouer les pisodes la sortie d une saison compl te mais il est plus amusant de les jouer mesure qu ils sortent chaque mois ou presque Il y a le plaisir de lattente Pendant le jeu les r ponses aux ques tions pos es sont comptabilis
25. Angleterre on avait tudi le march on avait fait toutes les statistiques on avait calcul comment attirer l audi toire Ce n est pas ce qu il consid re de la cr ation libre Sur Netflix c est du market driven serie pourtant c est ressenti comme extr mement radical Par ailleurs il consid re comme plusieurs qu on est actuelle ment dans un ge d or de la t l Non seulement peut on y traiter tous les sujets qu on veut mais contrairement au cin ma on peut y raconter de longues histoires et y d velopper des personnages complexes qu on aura le loisir de suivre sur de plus longues p riodes Les block busters hollywoodiens se mod lent de plus en plus sur les jeux vid os les auteurs qui aspirent vraiment racon ter des histoires de chair et d motions se tournent davantage vers la t l Parmi les tudiants dans la salle les notions de producteurs au contenu et de la script dition j y reviendrai dans un article futur aiguisent la curiosit Mais ce qui les pr occupe bien da vantage ce sont majoritairement des tudiants en communi cation sera bien s r l avenir de la rel ve Beaucoup de jeunes cr ateurs se tournent vers la web s ries parce qu on peut y cr er quelque chose sans se ruiner C est la porte d entr e pour la t l broadcast ou plus profession nelle mais est ce que a porte fruit Apparemment non Le t moignage d une tudiante est loqu
26. Dollard e Le rock du grand m chant loup Ce quoi l une des organisatrices du colloque a r pondu en disant qu ils y taient all s avec leurs coups de c ur Vos s ries nous ont beaucoup touch s On vous a invit s parce qu on vous aime E CONCLUONS quoi a sert un colloque comme celui l r fl chir comme le font les tudes litt raires et cin matographiques La bonne nouvelle c est qu il y a 10 ans un tel colloque aurait t im pensable La t l n est plus le parent pauvre du cin ma et des facult s universitaires t l visuelles sont maintenant cr es et s y int ressent Et pour que les chercheurs les professeurs et les tudiants au doctorat en tudes t l visuelles puissent continuer d tudier la t l vision il nous faut continuer l crire Esp rons que nous aurons encore les moyens de le faire sartec qc ca Suivante CONVENTION AU JOUR LE JOUR PAR PAULINE HALPERN LES R FLEXES DE BASE DANS LA N GOCIATION D UN CONTRAT D CRITURE EN CIN MA 9 entente collective AQPM APFTQ SARTEC section cin ma fixe des conditions minimales L aux contrats criture des auteurs N anmoins certains l ments restent n gociables de gr gr et doivent donc faire l objet d une attention particuli re de la part des auteurs Avant envisager la signature d un contrat l auteur doit valuer trois l ments l applicabilit de l entente collecti
27. JUILLET 2014 Volume 1 Num ro 2 Soci t des auteurs de radio t l vision et cin ma INFO SENRTEC MOT DE LA PR SIDENTE YVES LACOMBE lui me vient une nostalgie d enfance D un temps o l t semblait durer une ternit S talait devant moi comme une perspective sans fin de plaisirs simples La clochette du camion de cr me glac e molle Les framboises cueillies sur le bord de la track Les petites truites fr tillantes at trap es avec une branche d aulne et un hame on L odeur de varech du fleuve mar e basse Et ma m re qui proteste parce qu on revient des battures mes s urs et moi couvertes de boue L t c tait souvent la Petite Rivi re St Fran ois Le village d origine de ma m re Un endroit magique pour moi petite fille des ruelles d Hochelaga et de Rosemont Quand on partait pour les grandes va cances lauto charg e ras bord c tait aussi excitant que si on tait parti pour la Chine Le village me semblait le plus beau du monde Nich entre le fleuve et la mon tagne Avec plein de rivi res remonter pour trouver une chute qui semblait n ap partenir qu nous Avec des ours qui s in vitaient parfois nos pique niques dans le bois Et avec tous les lieux qui peuplaient le folklore de ma m re Elle prenait plaisir nous abreuver des aventures et des per sonnages tous plus grands que nature qui constellaient son histoire familiale Fort probabl
28. NDE DE LA PRATIQUE A NE S APPREND PAS UNIQUEMENT DANS LES LIVRES NI DANS LES COLES MAIS BIEN SUR LE TAS noces oesoeseeresseeeeeseeseeseeeeeseseeeesseeeeceseseeseeeeereseeeeeseeeeeeseseeeeeseeeessseeeceseseeseseecceseececece Le probl me avec les s ries Web c est qu elles sont de courte dur e pr cise Johanne Larue C est une autre technique narrative c est autre chose que d crire la demi heure ou un pisode d une heure Tant qu on ne trouvera pas une fa on de vous faire faire des gammes sur le format qui existe encore en ondes c est probl matique en effet Quand j tais la SRC on esp rait rencontrer des producteurs qui viendraient avec de nouveaux auteurs et on en a eu on les a essay s et c est pou vantable ce que je vais dire mais c est souvent le manque de m tier qui fait en sorte que le d veloppement n allait nulle part Donc forc ment on s arr tait sur des auteurs chevronn s M me si quelques pan listes qu b cois semblent convain cus que l audace viendra uniquement par les jeunes sc naristes on constate que le m tier de sc nariste est exigeant et demande de la pratique a ne s apprend pas uniquement dans les livres ni dans les coles mais bien sur le tas Johanne Larue conclura en disant que c est d abord et avant tout aux producteurs de donner une chance la rel ve en les incluant dans des quipes d auteurs Des quipes de t l romans par exemple o
29. Nicolas Maranda refait des variations sur quelques th mes Le th me de l ouverture est repris maintes fois chang et r arrang Le motif se trouve au c ur de 19 2 Ce motif permet de d velopper une signature musicale qui a une personnalit propre Le motif varie en texture selon les personnages auxquels il est associ L univers musical de 19 2 est intimiste et diff re compl te musique ici exprime les motions accompagne les images l ch es de Podz r v le les motions des personnages et peut aussi tre associ e des lieux des adresses pr cises Miranda poursuit l exp rience sur son site Internet accou plant sa musique avec des images cr es pour lui mais qui ne sont pas celles de la s rie E TH ORIES ET SOCI T LA S RIALIT Le faux pas de 79 2 ou quand une s rie sort de la s rialit Ce qui diff re dans 19 2 des s ries polici res r guli res est le fait qu on voit les policiers ailleurs qu au travail chez eux le matin ou au bar le soir apr s leur quart de travail etc On nous pr sente ici la vie des policiers mais vue de l int rieur et ce gr ce des flashbacks des flashforwards et des micro r cits Pour appuyer les diff rentes s quences le traitement de l image se pr cise le pr sent est gris bleut et les retours au pass sont d un brun d lav Les deux saisons commencent de la m me fa on apr s le fall in Podz nous propose deux longs plans s quence
30. VA JEAN FRAN OIS RIVARD T L VISION e S rie noire e Les invincibles l ll Ill e La chambre no 13 CIN MA e No l Blank e Nunu e Soowitch e Kuproquo e Le bout du rouleau e La grande d pense e Kopps AGENCE GOODWIN Fr d ric Ouellet lui avoue avoir trouv le processus d criture puisant Apr s la 1 saison des Rescap s il s est retrouv bout de souffle et bien qu il ait eu l aide d une cosc nariste pour la 2 saison il a refus l offre de Radio Canada d crire la 3 saison Concernant Minuit le soir Pierre Yves Bernard explique que lui et Claude Legault ont labor le concept deux ils ont brainstorm mais le boulot de tout remettre ensemble est devenu le fait de l auteur Ils ont d ailleurs renou pour une nouvelle s rie que Pierre Yves Bernard crit seul mais Claude reste un lecteur formidable a me donne une vision qui aide beaucoup mon travail Les 4 invit s r pondent ensuite aux questions du public E COTES D COUTE La premi re question porte sur les bonnes s ries qui ont toutes une seconde vie gr ce au coffret DVD Tou tv etc ainsi que sur les cotes d coute Tous s entendent pour dire que les cotes d coute sont l pour rester mais qu elles ne doivent pas tre l unique fa on de calculer l int r t qu une s rie peut susciter Pour Fr d ric Ouellet elles posent probl me surtout dans le cas de Radio Canada
31. ai 2014 nous comptons les nouveaux membres suivants e Jeremy Peter Allen e Val rie Beaulieu e Nicolas Boucher e Claire Corriveau e Claude Desrosiers e loise Forest e Sarah Fortin e Mathieu Gadbois e Ernest Godin e Rachel Alouki Labb e Pierre Nepveu e Daniel Roby e C line Tremblay E RAPPEL SONDAGE Les activit s non mon tis es des cr ateurs artistes et artisans de audiovisuel Un courriel vous a t envoy et il est possi ble que vous ayez d j compl t le sondage Si c est le cas nous vous en remercions Ce sondage pr par par l IRIS Institut de recherche et d informations socio conomiques va permettre de quantifier l investissement non mon tis des cr a teurs artistes et artisans de l audiovisuel PRENEZ QUELQUES MINUTES DE VOTRE TEMPS POUR REMPLIR LE QUESTIONNAIRE EN LIGNE D UNE DUR E DE 15 20 MINUTES Votre participation est importante Nous comptons sur votre collaboration pour mener bien cette tude Nous pouvons galement compter sur la collaboration de l AOTIS l ARRO la GMMQ et l UDA pour soutenir cette d marche Nous vous garantissons que vos r ponses seront trait es dans le plus strict respect de la confidentialit et de l anonymat des participants Soyez assur s que les donn es recueillies seront utilis es bon escient pour d fendre nos int r ts Nous vous remercions l avance pour le temps que vous allez y consacrer
32. aine contrairement au Canada anglais Jocelyn Desch nes qui a vendu quelques s ries qu b coises l tranger Le monde de Charlotte Les hauts et les bas de Sophie Paquin 19 2 est bien plac pour savoir que nous avons une sp cificit Quand on arrive au MIP il faut vraiment arriver avec quelque chose que personne n a jamais vu Si on cr e un style de s rie polici re qu ils ont vu cent fois aux tats Unis on la vendra pas M me les Am ricains sont friands de a Les Canadiens anglais ont voulu pendant des ann es reproduire ce que les Am ricains faisaient pour avoir du succ s en prime time mais maintenant a se tourne contre eux Actuellement les Su dois exportent de plus en plus leurs formats de t l s ries travers le monde et consid rent que le reflet de leur propre culture est au c ur de leur r ussite Ils ont cr ce qu ils appellent le Sweedish drama noir Ils estiment Pr c dente 6 Sommaire d ailleurs que la production de s ries de qualit en situation de petits march s est une force Nous sommes l re de la globa lit Les missions qui se positionnent le mieux sont la fois globales et locales Globales quand elles exploitent des th mes universels et locales dans la mesure o elles refl tent nos cultures propres Mais d autres pan listes sont plus pessimistes sors eesoeseeresseeeesseeseesseeeseeseeeeseeeseceseseeseeeeeeeseeeeeeeeeeesee
33. ait envie de dire Comme on est astucieux on trouve au final des moyens J ai jamais subi de censure parce que probablement qu y avait toujours un deuxi me degr assez pr sent dans ce que j cris pour permettre la compr hension de certains exc s certaines audaces ou certaines vulgarit s de toute fa on tre subversif en t l vision c est compl tement inutile je le sais je l ai v cu Avec Les Bougon j esp rais que les gens volent dans les maga sins fourrent le syst me que ce soit le chaos total rires dans la salle a t l chec parce que les magasins fermaient plus t t pour que les gens puissent aller couter Les Bougon chez eux y se passait plus rien dans les rues 21 heures C est un chec complet On a beau tre tr s subversif l int rieur et que notre moteur soit la col re une fois filtr par la t l vision y en reste pas grand chose sinon un tr s bon divertissement Le Su dois Kristian Hoberstorfer croit qu en Scandinavie les auteurs peuvent traiter des sujets de leur choix L art n est pas seulement dans le choix du sujet mais dans la mani re Il faut tre capable de traiter des sujets edg s et trouver aussi des moyens pour les v hiculer au grand public Qu est ce qu un projet audacieux Ce qui est produit par Netflix Selon lui House of Cards est ce qu il appelle une machine made s rie La s rie faite pour Netflix avait t un succ s en
34. c Six feet Under on a parl de drogue avec Breaking Bad et Weeds on a parl de sexe avec Sex in the city et Califor nication Au Qu bec on a eu cette s rie extraordinaire que Fran ois Avard a crite qui s appelle Les Bougon qui racontait l histoire d assist s sociaux qui d jouaient le syst me c tait absolument subversif Il nous interroge ensuite savoir si au Qu bec on peut vrai ment tout dire et s attaquer tout en 2014 Johanne Larue lui r pondra spontan ment que pour avoir uvr la SRC pendant six ans elle n a jamais senti qu elle exer ait de la censure Par contre elle pr cise que certains auteurs ne comprennent pas toujours lorsqu ils viennent pro poser des projets la t l d tat que la SRC ce n est pas HBO p Suivante sartec qc ca sartec qc ca La SRC est une t l vision d tat une t l vision g n raliste On ne paye pas pour y avoir acc s Donc le contenu des s ries Radio Canada doit la fois tre audacieuse et rassembleuse donc parler un plus grand nombre de gens possibles HBO n a pas ce mandat l Donc c est un petit peu pernicieux quand un auteur se colle de trop pr s au mode HBO m me si sur le plan cr atif c est une source d inspiration extraordinaire Avec l humour qu on lui connait Fran ois Avard raconte qu il ne s est jamais emp ch comme auteur d essayer de tout dire de trouver des mani res de dire tout ce qu il av
35. captivante et diversifi e e Convenir que l am lioration des cotes d coute n est qu un l ment parmi d autres dans l appui la cr ation et la diffusion de programmation canadienne captivante et diversifi e e Rendre la r glementation plus efficace en imposant des conditions de licence pr cises et v rifiables qui favo risent le contenu canadien et plus particuli rement les dramatiques documentaires missions pour enfants et jeunes et vari t s et arts de la sc ne plut t que de les diminuer e Maintenir l exclusivit du genre et la protection des services de cat gorie pour assurer une programma tion canadienne captivante et diversifi e et e Simplifier le processus d attribution de licences pourvu que les principes ci dessus soient respect s INFOSARTEC 23 Suivante CHRONIQUE DE LA casse de laculture Complice du milieu depuis 20 ans MODE D EMPLOI POUR R USSIR SES PROJETS Vous avez s rement des projets r novations achat de maison voyage nouvelle voiture Mais vous pensez aussi aux co ts et l endettement sans oublier les projets d pargne pour la retraite l ducation des enfants M TAPE 1 REVOIR SON BUDGET D tailler ses revenus et ses d penses aide d terminer la place que vous pouvez faire l par gne Faites votre bilan personnel Enum rer ainsi vos actifs et vos dettes donne un portrait clair de votre situation financi re en un seul coup d
36. comme a on va s en souvenir mais on se souviendra pas n cessairement des Boys cos oeoeeee one eee eee 000000000000 000000000000060000000000000000000000000000000000000000e0000e00000ee000000e CEST PAS PARCE QUE C EST POPULAIRE QUE C EST PAS BON MAIS C EST PAS PARCE QUE C EST POPULAIRE QUE C EST BON NON PLUS Sonore seceseseeeeseeeesseeeecesseeeeseseeeseeseseseseseeesseeeesseseeceseeeceseeeeeseseeceseeeeseeesesecessesecesevceeccess Monsieur Lacasse qui n a jamais t un adepte de la s rie Les boys a l impression que les institutions font souvent de tr s mauvais choix sous la pression des lobbys des producteurs C est comme manger du Big Mac toute sa vie Le monde en mange parce que a fait la job et a co te pas cher mais est ce que la sant publique est oblig e de financer le Big Mac Jo lle Morin qui fait partie de l assistance r prouve leur acharnement contre les producteurs qui font des choses qui marchent et leur reproche leur m pris face au succ s popu laire Dans un autre atelier Andr B raud remet les pendules l heure dans une t l g n raliste il faut g rer l audace Il y a des s ries qu on nous propose qui nous semblent tr s accessi bles mais y a des s ries audacieuses qui le sont moins Avant de mettre en d veloppement et en production des s ries il doit regarder l ensemble de la grille Avec Unit 9 qui cartonne on peut se permettre d avoir S
37. dien pour l aligner sur l envi ronnement dont les plateformes alternatives exempt es jouissent Or les services de radiodiffusion achemin s par Internet ou sur des appareils mobiles quoiqu exempt s de la r gulation sont des services assujettis la Loi sur la radio diffusion et font partie de notre syst me de t l vision Au lieu de r duire la r glementation du secteur de la t l vision autoris par licences le Conseil devrait chercher mieux int grer les plateformes alternatives exempt es au secteur r glement FA Le d cret C P 2013 1167 du Gouverneur g n ral en con seil semble avoir eu une influence sur l orientation du CRTC dans la pr sente instance Notons que le d cret en confor mit avec l article 15 de la Loi sur la radiodiffusion ne de mandait au Conseil que de faire rapport sur certains sujets l heure actuelle c est le CRTC qui propose le libre choix des services t l visuels parce qu il est pr occup par le fait que les pratiques actuelles de forfaits pr assembl s ne r pondent pas l objectif voulant que les exploitants par c ble et satel lite fournissent de la programmation des tarifs abordables comme l exige la Loi Nous ne sommes pas d accord avec cette valuation en ce qui concerne la distribution de services Le Conseil adopte la mauvaise solution au probl me de la hausse des prix des services de distribution de radiodiffusion laquelle font face les abonn s
38. droit et altruiste puisqu il fait tout pour sauver sa famille On s identifie lui et c est pour cette raison qu on continue de l aimer malgr les horreurs qu il d clenche Pour le spectateur la transfor mation continue de cet homme normal en h ros expert est une forme de revanche sur tous les experts qui peuplent son quotidien et lui dictent sa conduite Cass par le syst me et au bord d une mort certaine Walter White prend sa revanche sur la vie via le crime Le conf rencier pose ici 3 questions 1 White est il un m chant Walter White est ing nieux courageux il a le sens de la jus tice mais il est aussi go ste enclin l auto apitoiement ar rogant et malhonn te Il respecte son devoir envers sa famille mais ce faisant il commet neuf meurtres directement et par omission Il est difficile de s avouer que Walter White est un vrai m chant Au d but on lui pardonne ses entorses la morale mais mesure que les saisons avancent cela devient de plus en plus moralement ind fendable de l aimer Comme la transformation de White en Heisenberg se fait petit petit on conserve notre attachement initial au personnage original mais la longue le personnage final n est plus le m me qu au d part 2 Comment Walter White devient il m chant Parce que c est un personnage normal plac dans des cir constances exceptionnelles Plusieurs hypoth ses sont en visag es par le che
39. e de la place la t l qu b coise pour des genres diff rents comme la science fiction ou l horreur Fr d ric Ouellet De moins en moins malheureusement cause de la fragmentation de l auditoire Aujourd hui Grande Ourse ne pourrait pas se faire parce que les diffuseurs n aiment pas les auditoires fragment s S rie noire est un bon exemple Aussit t que l auditoire est un peu fragment c est non merci la prochaine Fran ois L tourneau trouve que l id e m me du specta teur moyen est dangereuse Personne ne l a jamais rencontr ce fameux spectateur moyen pour lequel ils sont cens s crire Jean Fran ois Rivard ajoute qu ils ont v cu l ge d or de lau dace de Radio Canada avec Les Invincibles et Minuit le soir Il ajoute que la SRC a fait Cover Girl et que l on ait aim ou pas c est quand m me audacieux d avoir produit une mission sur les drag queens Apr s avoir remerci les cr ateurs pr sents d crire des s ries qui consid rent le public comme des tres intelligents et cul tiv s une participante demande si en tant que spectatrice elle a une force pour promouvoir des s ries comme a Pour Jean Fran ois Rivard il est clair que la t l qu b coise a un s rieux probl me avec le fantastique et l horreur parce que ce genre d missions ne concerne qu une petite partie de la population et que a co te cher De son c t Pierre Yves Bernard d plo
40. e de 5 7 personnes s changent les r les l cran et hors cran sc naristes devenant r alisateurs et acteurs sc naristes etc La saison 1 traite de la famille nucl aire et de ce qui ar rive quand un de ses membres diff re La 2 saison se passe dans un hospice durant les ann es 60 et traite de normes et d viances Et la 3 traitera des femmes de sorcellerie et de la f minit d viante Dans toutes les saisons une constante est la m me les d viants provoquent l autorit qu elle soit morale religieuse ou thique Les d viants portent des masques sociaux qu ils perdent en cours d pisodes comme les gardiens de la morale perdent aussi le leur Ce que les repr sentants de l Ordre con sid rent comme monstrueux ne l est pas pour le spectateur La norme devient le monstre pour le d viant auquel s iden tifie le spectateur Il n y a pas de concept de promesse de finalit parce que les 3 saisons ce jour sont compl tement diff rentes Mais il y a s rialit de saisons parce que le spectateur reste fid le la s rie gt INFOSARTEC 11 Suivante REPORTAGE Brne Praticienrie chez les Th oriciens Suite de la page 11 M ESTH TIQUE SONORE ET MUSICALE Je me suis ensuite int ress e la fabrication de la musique de s ries t l Bri vement Lost La s rie Lost propose une musique de r ciprocit La musique est utilis e comme un r flexe pavlovien qui permet d
41. e les zombies pour ne pas devenir comme eux et d autre part ceux qui veulent soigner les zombies et les r habiliter La s rie voque les probl mes familiaux quand un de ses membres est diff rent elle nous Pr c dente 6 Sommaire fait r fl chir l ostracisme Les zombies permettent de par ler de la diff rence ici en l occurrence l homosexualit Les zombies sont des gens malheureux atteints du PDB le Partly Decease Syndrom ou Syndrome de mort partielle Les zombies sont captur s et trait s dans un centre sp cial o on leur administre m dicaments et th rapies On leur fournit un fond de teint sp cial pour camoufler le bleu de leur peau le Fleshtone ainsi que des lentilles corn ennes Iris Always qui rendent leur regard moins redoutable Ce maquillage les invite devenir comme les vivants one of us Le conf rencier parle ensuite des divers corps du zombie m Le corps marqu le corps des zombies gardent les mar ques des violences qui les ont tu s coups de couteau balles etc m Le corps v tu les v tements carc raux des zombies les v tements de combat des combattants les v tements civils fournis par l Administration etc m Le corps violent le marquage identitaire des habita tions o vit une personne mordue par un zombie prouve l intol rance des citoyens qui les poursuivent toujours m Le corps rotis les lettre os es et enflamm es d une jeune fille un
42. ement embellie par les g n rations successives de conteurs J e beau temps est arriv enfin et avec CET T QUI CHANTAIT Mais de tous les tr sors que recelaient le village le plus pr cieux mes yeux tait une crivaine Une vraie de vraie Gabrielle Roy y passait elle aussi ses t s quatorze ans adolescente timide je la suivais de loin sur la track quand elle prenait sa marche quotidienne avec une amie tante Berthe ou Madame Palardy Je me disais que si cette artiste s rement tr s sensible la beaut choisissait ann e apr s ann e de passer P t la Petite Rivi re c est qu il y avait vraiment quelque chose d unique cet endroit Je n tais pas la seule tre en vout e Et d j le processus d criture me fascinait J aurais bien aim lui parler Je n osais pas Je me contentais de me trouver sur son chemin pour qu elle me salue l occasion De respirer un peu de son air en esp rant qu un ph nom ne osmotique quel conque me permette d absorber un peu de son talent Sons oooeseeoneeeoeseeeesceeeseeeereeeoseeeereeeeeseeeeeeeceeeeseeeeeeseeseseececce Je vous souhaite donc un t qui chante Elle a pass une trentaine d t s la Petite Rivi re Les histoires de son recueil de nouvelles Cet t qui chantait s y d rou lent Ma marraine me l avait offert un No l Je devais avoir quinze ans Je le relis l occasion Pour m impr gner de l
43. emiers pisodes crits D j crire une s rie t l c est un gros contrat c est apr s la bonne histoire qu on court et non pas la d clinaison d un th me Comme disait Fran ois tout est au tobiographique et on porte en nous notre propre univers C est dur de tricher a vient naturellement Il faut juste s assurer que les filles au m me titre que nous ont droit l cran Ici je suis intervenue Pour parler de diversit on aurait pu inviter Fabienne Michelle Allen on aurait pu inviter Danielle Trottier Joanne Arseneau Chantal Cadieux Il est peut tre l le d but de la question 18 INFOSARTEC Pr c dente 6 PIERRE YVES BERNARD T L VISION e Minuit le soir e Km h e Dans une galaxie pr s de chez vous e W atatatow e Un gars une fille e Ayoye e Dieu re oit e Lapoisse et Jobard e Sur la piste e Mais o se cache Carmen Sandiego e La Princesse Astronaute e T l Pirate e Le Club des 100 watts e Dollard des Ormeaux CT Yvon e Samedi P M e Surprise sur prise SARTEC CIN MA e Dans une galaxie pr s de chez vous le film 1 avril 2004 et 2 mai 2008 SCRIPT DITEUR e Bulldog Bazar EN D VELOPPEMENT e Que ma joie demeure CRITURE SC NE e Le monde selon Dieu coauteur et coconcepteur e En hommage aux chacals e Tourn e Juste pour rire 1994 auteur script diteur e Les Mercenaires e Chroniques des ann es de feu e
44. en vers l quipe fran aise de sc naristes qui a adapt la s rie pour la France Ils ne s en sont pas m l s et n ont ressenti aucune frustration plut t une grande fiert Ce fut une belle exp rience Contrairement aux Am ricains pr cise Jean Fran ois Rivard On s est fait adapter Les Invincibles on a re u un pisode le pi lote c tait rendu 3 gars une fille c tait des demi heures tout tait chang Fran ois L tourneau ajoute qu ils ont alors retir leurs billes On leur a dit On comprend pas pourquoi vous nous donner de l argent vous avez tellement tout chang faites le vous m mes Minuit le soir de son c t a t vendu 2 cha nes en France La premi re l a diffus e avec sous titres mais la seconde a t doubl e et a a t catastrophique M me les Fran ais taient furieux conclut Pierre Yves Bernard L auteur a senti que la s rie n avait pas eu le rayonnement qu elle aurait pu avoir Il faut dire qu elle a t diffus e le dimanche soir minuit 50 Pour Jean Fran ois Rivard tourner ailleurs n est pas un but mais serait une exp rience int ressante Il reconna t qu il aimerait vivre l exp rience d un plateau am ricain ou d un plateau fran ais Fran ois L tourneau lui aime crire dans sa langue Il reste que moi j cris dans ma langue mon plaisir vient de l Je laisse la parole Jean Fran ois Rivard qui a conc
45. ent cet effet Tout le monde que je connais a sa Web s rie et les auteurs en Pr c dente 6 Sommaire place gardent leur job Comment arriver d faire ce cercle vicieux l Parce que m me en jeunesse c est de plus en plus difficile d y entrer c est un peu d courageant Fran ois Avard reconnait que pendant une bonne p riode les missions jeunesse ont t une excellente cole pour les sc naristes en devenir Moi j ai commenc en faisant du Sur la piste Pierre Yves a fait Dans une Galaxie pr s de chez vous Fran ois Avard reconnait que c est en faisant du Ramdam qu il s est aguerri au r cit Jen ai fait 100 des ostie de Ramdam c est comme faire des gammes a t oblige te plier un produit qui t int resse pas n cessairement compl tement mais qui te donne une autre sorte de d fi qui te permet d apprendre le m tier et apprendre aussi l humilit On sait tr s bien qu un producteur ne refusera pas une bonne id e m me si elle vient d un parfait inconnu Mais le risque est plus grand Comme dira Avard En m me temps si y a des gens connus qui ont eux aussi de bonnes id es d autres n ont m me pas besoin de cogner aux portes la porte est d j ouverte sors eesoeseeresseeeesseeeeeseseeseeseeeeseseseceseseeseeeeereseeeeesseseeeseseeeeeseeeeeeseseceseseeseseecceseescecese ON CONSTATE QUE LE M TIER DE SC NARISTE EST PLUS EXIGEANT ET DEMA
46. entrer dans Lost de fa on sensorielle Les personnages cependant sont sourds la musique Lost est crit par un seul et unique compositeur Il y a ici unit dans la musique ho mog n it La musique est construite en synchronisme nar ratif musique qui poursuit l action ou en mode contemplatif qui apporte pl nitude respiration La musique dans les s ries traditionnelles est difficile analyser parce qu on ne sait pas si elle s adresse aux per sonnages au temps qui passe ou autre chose La musique est souvent compos e par de multiples compositeurs qui se partagent th mes principaux et musique de retour de pause Le concept d un seul compositeur fait qu il devient au m me titre que le sc nariste un poseur de puzzle oo rossoneeseeeeeeeeeeeeeeeeeceeeeeeeeeseee eee eee eee eee eee eee ee eee ee eee eee ee eee eeeeoeeeeeeeeseeseeeeseeseceee L UNIVERS MUSICAL DE 79 2 EST INTIMISTE ET DIFF RE COMPL TEMENT DES MUSIQUES DE S RIES POLICI RES HABITUELLES Sosossseeeesesesesseesseseeeeseeceseseeeseeceseseeseseeeesereseseeeseseseeeseecesesesesseeceeeceseesecceeeeseseeecess American Horror Story Dans la s rie on utilise des chansons populaires Les paroles produisent un sens diff rent selon le contexte dans lequel la chanson est entendue On peut appr cier la nouveaut de l interpr tation tout en y ajoutant ses propres r f rences cul turelles et motionnelles 19 2 Tout au long de 19 2 le compositeur
47. es tapes En r ponse l avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2014 190 l Union des artistes UDA la Soci t des auteurs de radio t l vision et cin ma SARTEC et l Association des r alisateurs et r alisatrices du Qu bec ARRQ ont d pos un m moire conjoint et demand compara tre l audience publique qui d butera le 8 septembre prochain Gatineau Nous pr sentons dans ces pages le sommaire de ce m moire Vous pouvez consulter la version int grale du document dans notre site Internet SOMMAIRE L environnement dans lequel travaillent les t l diffuseurs francophones poss de ses propres caract ris tiques qui diff rent de l environnement anglophone Au milieu francophone la t l vision n cessite des mesures qui prennent en consid ration son caract re distinctif ce jour les r sultats des consultations aupr s du public sont beaucoup plus ambigus que ne le sugg re le Conseil dans son avis de consultation de radiodiffusion 2014 190 D apr s l chantillon de Canadiens qui ont d cid de participer au sondage faisant partie de la premi re tape de la consultation aucun v ritable consensus ou majorit claire ne se d gage sur les grandes questions faisant l objet de cette premi re tape surtout en ce qui concerne les questions qui pr occupent les Francophones Selon les consultants engag s par le Conseil pour faire une analyse des r ponses du public la deuxi me tape de la consul
48. ion Les invit s sont unanimes le Web comme moyen d criture ne les int resse pas puisqu il commande une criture proche du sketch de format tr s court Le c t capsule ne les int resse pas Fran ois L tourneau conclut que la g n ration plus jeune que nous est plus proche du Web E UN BOYS CLUB St phane Garneau Pour la conclusion je vais nous amener ailleurs dans les ressorts dramatiques qui vous sont communs Je peux pas m emp cher de remarquer qu on est dans un boys club ici On a des hommes cr ateurs des s ries qui traitent toutes de la condition masculine Est ce qu il y a pas un pro bl me au niveau de la diversit de point de vue autour de cette table et dans vos s ries esoocessseceeseseeeesseseeeseseeeseeseseseseceseeeeceseseceseeseeeseseeeeeseecesseeceessesesesseeeceseseceseseceseeseececse CRIRE UNE S RIE T L C EST UN GROS CONTRAT C EST APR S LA BONNE HISTOIRE QU ON COURT ET NON PAS APR S LA D CLINAISON D UN TH ME noces eseeeeseeeeeeeeeeeeseseeeseseeeeeseeeeceseseeeseeeecesseeeeeeeseeeseseeeseseeeecseeeecesesecssssecceseesecese Fran ois L tourneau reconna t que c est vrai mais qu il est un gars et qu il crit comme un gars qu il ne peut pas s inven ter un autre point de vue que le sien Pierre Yves Bernard ajoute qu ils n ont jamais voulu faire de Minuit le soir une s rie sur la condition masculine Le th me s en est d gag une fois les pr
49. l la nouvelle uvre n existerait pas la contribution de l auteur de l uvre initiale est importante donc le pourcentage de r mun ration correspondant doit l tre gale ment D autres modalit s accessoires peuvent tre ajout es Par exemple l auteur peut s arroger un droit de premier refus sur l criture des nouvelles versions ou suite de l uvre Il peut participer au choix de l auteur des uvres subs quentes Nous vous recommandons galement de d terminer si le producteur qui a acquis la licence pourra la c der un pro ducteur tiers pratique courante Dans ce cas nous vous recom mandons d exiger que le producteur s assure bien au moment de la cession de la licence que les conditions que vous avez n goci es soient bien respect es galement par le nouveau pro ducteur Si vous avez des doutes ou des questions n h sitez pas contacter la conseill re en relations de travail responsable de l application des ententes collectives cin ma M Pauline Halpern au 514 526 9196 poste 229 ou par courriel phalpern sartec qc ca sartec qc ca Suivante M MOIRE AVIS DE CONSULTATION DE RADIODIFFUSION CRTC 2014 190 PARLONS T L Le 24 avril dernier le CRTC lan ait la troisi me tape de Parlons t l une conver sation avec les canadiens qui se veut un examen du syst me de t l vision bas sur les enjeux et les priorit s identifi es par le Conseil au cours des deux premi r
50. lit dans une situation de petits march s sartec qc ca Suivante SARTEC PHOTO DE JOANNE ARSENEAU gt sartec qc ca Brigitte Couture r alisatrice M moires vives Martin Talbot r alisateur Les Parents et Sophie Desch nes productrice Mus e Eden 19 2 saison 1 O Mensonges se sont pench s sur la production et la r alisation T l roman Une solu tion de production de s rie t l en situation de petits march s Daniel Chartier professeur et directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la litt rature et la culture qu b coises et du Laboratoire international d tude multidisciplinaire compar e des repr sentations du Nord UQ M a anim les ateliers intitul s respectivement L imaginaire du Nord et de l hiver et de L hiver su dois l cran Les derniers et non les moindres Martin Bisaillon respon sable de la distribution Aetios Production Sheila Hockin pro ductrice Vikings The Tudors The Borgias Kristian Hoberstorfer producteur Bro n Real Humans St phane Cardin du Fonds canadien des m dias et Charles Ohayon ex pr sident de ACCT responsable de la distribution l internationale chez Casa blanca ont entretenus avec pr cision de la place l interna tional des s ries t l produites en situation de petits march s E NOS S RIES SONT ELLES LE REFLET DE NOS CULTURES M me si c est le th me central de la premi re table ronde du col
51. loque la question est demeur e au c ur des discussions dans plusieurs ateliers Les r ponses paradoxales Si on se fie l historique de la production de t l s ries qu b coises dont nous a fait tat Jocelyn Desch nes dans l ate lier Comment produire de la s rie de qualit dans une situation de petits march s La r ponse est incontestablement oui l instar des Su dois on a toujours eu l avantage de la bar ri re de la langue Aux premi res heures de la t l vision beaucoup de gens ne parlaient pas l anglais c est de moins en moins le cas et travers tout a on a r ussi cr er des uvres dans lesquelles on a pu se retrouver C tait le cas dans le temps des premiers t l romans a co tait pas cher a permettait de faire travailler des acteurs des auteurs des r alisateurs et on pouvait se voir la t l vision Et il ajoutera que c est encore le cas aujourd hui Sont venues ensuite les t l s ries o l on a r ussi tant bien que mal suivre la parade et se cr er une t l vision qu b coise qui se compare parfois avantageusement avec ce qui se fait ailleurs dans le monde des prix qui d fient toute comp tition ce qui n est pas n cessairement notre avantage nous le verrons plus loin Selon lui nous avons des voix uniques On se distingue de ce qui se fait ailleurs Tout comme les Su dois nous n avons pas essay de nous fondre dans la mani re de faire am ric
52. lu cette question de si belle mani re Ce qui cr e notre force ici au Qu bec on se demande pourquoi nos s ries sont si riches et si populaires ben c est cause de notre langue Je pense pas que j aurais pu avoir le succ s des Invincibles si j tais Edmonton j cris une s rie canadienne qui va tre dilu e avec toutes les FR D RIC OUELLET T L VISION e Les rescap s l ll e Les boys e l h riti re de Grande Ourse e Grande Ourse e La Chambre no 13 La mort au rancart e Histoires de filles e Dans une galaxie pr s de chez vous e Le bonheur est dans la t l SARTEC CIN MA e Grande Ourse La cl des possibles e Ma tante Aline s ries am ricaines C est a notre force la mani re dont on se d marque c est vraiment avec langue et nos budgets parce qu on devient hyper cr atif avec le peu qu on a pour faire des s ries Il faudrait se donner plus de tapes dans le dos parce que je trouve a incroyable arriver un niveau de qualit qui accote ceux 4 millions de dollars l pisode Je nous aime je nous f licite 000000000600 000000000000 000000000000 000000000000 000000000000 0006000000 0000000000000000000000e IL RESTE QUE MOI J CRIS DANS MA LANGUE MON PLAISIR VIENT DE L Poil 000000000000 000000000000 000000000000 0000 00000000 0000000000000000000060000060000000000000000000000e E LA FRAGMENTATION La question suivante s int resse aux genres y a t il encor
53. n de ses tudiants a fait une th se de doctorat sur notre t l l an dernier La cote d coute au Qu bec pour notre t l vision est pratiquement un record mondial Et ici on ne parle pas seulement des cotes d coute faramineuses de La petite vie ou de Unit 9 Une s rie qui fait au Qu bec une cote d coute de 400 000 spectateurs est consid r e comme un petit auditoire Aux tats Unis toute pro portion gard e cette cote serait consid r e comme un norme succ s toutes cat gories confondues Ici les s ries qui accumu lent ce type d auditoire sont menac es Marc Cassivi soul ve que 19 2 a eu le feu vert pour une deuxi me saison au Canada anglais avec une cote d coute de 190 000 auditeurs C est con sid r comme un succ s Si on reconnaissait mieux le succ s de nos missions on prendrait peut tre plus de risques nous dit Germain Lacasse La r partition est plus gale au cin ma entre le cin ma d auteur et le cin ma commercial La pareille n existe pas la t l vision on y prend moins de risque Il se rappelle de Bunker comme une s rie audacieuse et avant gardiste Les cotes d coute taient pourries et elle s est malheureusement teinte apr s une saison Il est d avis que la s rie des Bougon avait de l audace Fran ois Avard et Jean Fran ois Mercier ont cr quelque chose qui tait un pav dans la mare La t l vision nous amenait dans des milieux o on ne la voit pas souvent
54. n il y avait de blocs la proportion de pauses publicitaires On a vraiment appris comme a na vement Pour S rie noire cependant les choses sont all es plus vite parce qu ils n taient plus des rookies des recrues en langage sportif St phane Garneau s int resse leur processus particulier d criture Ils crivent tous en collaboration crivent ils 4 mains Seul Jean Fran ois Rivard et Fran ois L tourneau n crivent pas 4 mains mais d s le d but ils brainstorment chaque pisode font des tableaux construisent la structure ensemble Ensuite ils crivent chacun un bloc sur lequel repasse leur partenaire Jean Fran ois Rivard C est relais c est comme un cadavre exquis mais structur Fran ois et moi on fonctionne beau coup sur la surprise J essaie toujours de surprendre Fran ois et il essaie de me surprendre Si je r ussis j ai fait une bonne sc ne et vice versa Fran ois L tourneau ajoute que de son c t tout part du dialogue Il ne fait pas de sc ne sc ne de V1 etc J ai besoin de dialoguer Pour moi le dialogue a une influence sur ce qui va se passer Des fois une erreur une joke une r plique peut m allumer et changer l histoire FRAN OIS L TOURNEAU T L VISION e S rie noire e Les invincibles l ll Ill CIN MA e Cheech Et il a crit plusieurs pi ces de th tre dont Cheech ou Les hommes de Chrysler sont AGENCE M
55. ode 29 Zone3 m Martin Petit Les p cheurs Mourir dans l originalit Juste pour rire TV Meilleur texte humour E Fran ois Avard Pascal Barriault Simon Cohen Maxime Lacoste Lachance Jean Fran ois L ger Louis Morissette Benoit Pelletier Bye Bye 2013 KOTV E Fred Pellerin Le bossu symphonique ICI Radio Canada T l 6 Sommaire Suivante VIE ASSOCIATIVE BREVES m Dave B lisle Jean Fran ois Chagnon Sonia Cordeau Julien Corriveau Dominic Montplaisir Jean Fran ois Proven al Les appendices VI pisode 63 Productions Marie Brissette m Pascal Barriault ric Kamala Boulianne Alexis Cadieux Simon Cohen S bastien Ravary Daniel Savoie Michel Sigouin Pri re de ne pas envoyer de fleurs III Louis Morissette Zone3 m Mika l Archambault Simon Leblanc Kim Lizotte Pascal Mailloux Louis T Selon l opinion comique pisode 13 MATV Videotron SENC Juste pour rire TV Meilleur texte jeunesse E Jean Fran ois B langer ll tait une fois dans le trouble La flamme Olympique Zone3 m Pascal Mailloux Pascal Morrissette Meilleur avant le 31 bon pareil le 1 2 Attraction Images E Vincent Poirier Motel monstre IlI pisode 60 Slalom E Vincent Bolduc Tactik pisode 594 Vivavision E Thomas Lapierre Walter et Tandoori Saison 2 Les ordures des Bermudes Corporation Image Entertainment Meilleur
56. omes et des entreprises culturelles Le pr sent document vous est fourni titre indicatif 215 rue Saint Jacques Ouest bureau 200 seulement Vous ne devez pas prendre de d cision sur i la foi de l information qu il contient sans avoir consult Montr al Qu bec H2Y 1M6 votre planificateur financier de Desjardins ou un autre T l 514 CULTURE 514 285 8873 professionnel Le planificateur financier de Desjardins E agit pour le compte de Desjardins Cabinet de services www caissedelaculture com financiers inc 24 INFOSARTEC Q sartec qc ca Pr c dente Sommaire Suivante
57. on Oui on doit avoir des cr ateurs qui ont du souffle de la vision des univers qui nous interpellent et qui peuvent rallier des quipes tech niques des com diens Oui on donne du 200 000 pour cent pour pouvoir continuer faire notre t l vision Mais on se cachera pas qu y a un manque flagrant d argent Du c t des auteurs Pierre Yves Bernard se pose la ques tion est ce que faire de la fiction au Qu bec rel ve d un formidable r ve Est ce que Unit 9 qui co te entre 300 et 400 000 dollars va devenir un nouveau standard Est ce que c est vraiment l ge d or de l criture de la t l qu b coise pr sentement soso csseeeeoeseereseeeeseeseeeseeeeseeeceeeeeseeseeseseeeesseseeseeeeeeeeeceeseeeseeeeseseeeseseceeseeceseecesesece A VA FAIRE 15 ANS QUE JE SC NARISE POUR LA T L VISION ET JE REMARQUE QUE C EST DE PLUS EN PLUS DIFFICILE DE R ALISER NOS R VES D AUTEURS DE FAIRE PRODUIRE CE QU ON MET SUR PAPIER Sossseecosssceseeeeeesesesseseeceseeeseseeceseeceseeeceseeeeseeeeesseceseeseeceseecesseeeeseecceeeesesseceseesesesece Ma r ponse sera paradoxale r torque Johanne Larue D un c t je trouve qu on n a jamais eu d aussi bonnes t l s que maintenant parce qu y a une plus grande diversit l cran y a des univers riches y a de plus en plus d mis sions audacieuses que ce soit en com die ou en drame Par contre si on regarde les budgets avec lesquels on fait
58. our d fendre nos int r ts sur toutes les tribunes o cela s av rera pertinent Sylvie Lussier sartec qc ca Pr c dente M F licitations 29 s PRIX G MEAUX LES FINALISTES Meilleur texte s rie dramatique E Mario Bolduc Danielle Dansereau La marraine pisode 1 Les Productions Sovimage m Anne Boyer Michel d Astous Le gentleman 3 pisode 24 Duo Productions E Gilles Desjardins Mensonges mon fr re Les Productions Sovimage M Fran ois L tourneau Jean Fran ois Rivard S rie noire pisode 11 Productions Casablanca Meilleur texte t l roman m Sylvie Lussier Pierre Poirier L Auberge du chien noir R veillons nous ICI Radio Canada T l E Chantal Cadieux M moires vives pisode 32 Sph re M dia Plus E Fanny Britt O Les veilleurs Les Productions Sovimage m Martine D Anjou O Un seul choix possible Les Productions Sovimage m Anne Boyer Michel d Astous Yamaska pisode 115 Duo Productions Meilleur texte com die E India Desjardins Simon Olivier Fecteau Sugar Sammy Ces gars l pisode 5 Zone3 A M dia E Ren e Claude Brazeau La gal re VI pisode 61 Attraction Images Productions RCB E Fran ois Avard Martin Matte Les beaux malaises La notori t Encore T l vision m Marc Brunet Rafa le Germain Les Bobos Saison Il pis
59. plus longs m Les auteurs fran ais ont tabli une nouvelle chronologie m Ils ont aussi cr de nouveaux rebondissements Comment la s rie a t elle cr un cho chez les spectateurs fran ais Arte est une cha ne artistique qui a un r el d sir de rajeu nir le public Les Invincibles leur permettait justement cela Les auteurs ont adapt certaines choses pour que la s rie soit plus europ enne comme l ajout d un personnage aux origines allemandes Les entretiens plus longs avec les per sonnages permettent de montrer davantage les contradictions entre les d sirs et les actions des 4 protagonistes il est de plus en plus clair qu ils se font du cin ma Le d cor ne pou vait tre la ville de Paris trop typ e trop dense et charg e La production a donc choisi Strasbourg comme d cor de la s rie On a ajout de nombreux r gionalismes au texte et par souci d cologie on a transform l abattoir de poulets o travaille Carlos en usine de recyclage de couches culottes Entre les 2 s ries les choses se ressemblent mais pas vraiment C est plut t un d doublement de la matrice origi nale du template Ils ont enti rement d construit la s rie param tres par param tres et l ont reconstruite Les auteurs qu b cois ont laiss libre champ l quipe fran aise suite leurs nombreuses rencontres parce qu ils ont senti que la s rie tait comprise et que ce que les Fran ais allaient en fai
60. rale Les personnages ne sont pas monolithiques et se transforment donc au gr de leurs exp riences et des choix qu ils font La trame narrative est fix e davantage par la psychologie des personnages que par l Histoire Ce sont les personnages qui font avancer l histoire Une psychologue s est jointe l quipe la saison 3 son r le tant d intro duire une logique chez les personnages qui vivent dans le monde de chaos que sont la guerre et l absence de morale et d thique Une derni re saison non pr vue la 7 s est ajout e en cours de route Cette saison sera celle de l puration L pu ration la lib ration de la France visait les personnes ayant collabor avec les autorit s d occupation nazies Dans ce monde amoral l ordre sera t il enfin r tabli Cette ultime saison a t ajout e parce qu il devenait important de savoir ce que les personnages allaient devenir apr s la guerre La 7e saison permet de r tablir l ordre dans le chaos Quelques zombies En fin d apr s midi le vendredi j ai fait un court saut chez les Zombies In the Flesh La s rie britannique In the Flesh propose une inversion de la narration classique o les zombies prennent le contr le du monde Ici le zombie est d peint comme un tre malade qui a contract un virus s attaquant au cerveau Ici deux clans s affrontent d une part les combattants de la Pale War les gens qui veulent tout prix d truir
61. rcheur mais celle qui retient le plus son attention est la suivante Walter White est une bonne per sonne qui d cide de devenir mauvais 3 Pourquoi aime t on les m chants Parce que les personnages sont plus int ressants Ils nous permettent de tester nos convictions morales Ils fonction nent comme une exp rience de pens e et nous permettent de conna tre notre propre r alit en comparant le monde imagi naire et notre r alit Pour le chercheur Walter White devient un arch type partir duquel on peut discuter du bien et du mal de la morale et de l thique Les m chants chez Shakespeare s adressent directement au public pour le rendre complice de ses actes Dexter et Frank Underwood House of Cards font la m me chose Par contre dans Breaking Bad le dispositif de mise en sc ne joue comme un dispositif d adresse directe Autant du c t de Dexter que de Walter White la r demption finale fonctionne parce qu on a gard pour les personnages Pr c dente 6 Sommaire l attachement du d but On ne sauve pas les personnages la fin mais on fait la paix avec eux Et comme l a dit un des conf renciers Breakind Bad la t l vision canadienne serait impensable m pisode 1 Walter White apprend son diagnostique de cancer m pisode 2 Il sort sa carte d assurance maladie et se fait soigner gratuitement m Fin M LA S RIE FEUILLETONNANTE DE SCIENCE FICTION LE RETOUR DU CYCLE
62. re le fait que les s ries historiques ne soient plus possibles main tenant bien que la t l ait comme mandat d tre un reflet de ce qu on est et de ce qu on a t dire ce qu on a t au Qu bec il y a 50 100 ou 150 ans ce n est plus possible St phane Garneau qui lui fait remarquer qu on s est quand m me beau coup int ress s nos racines Pierre Yves Bernard r torque Oui mais a t crit par des gens qui sont pas de notre g n ration nous Avec l clatement des modes narratifs qui rend la t l si int ressante on raconterait l histoire autrement Pourquoi nous notre g n ration on n a pas le droit on aura pas les moyens de raconter ce Qu bec l qu on n a pas connu mais qui nous int resse avec la modernit dans laquelle on volue pr sentement Il conclut en disant que a le renvoie p Pr c dente 6 Sommaire sartec qc ca INFOSARTEC 17 Suivante REPORTAGE Table ronde les s ri st l au Qu b c Suite de la page 17 directement au mandat de Radio Canada qui devrait avoir pour article premier de refl ter le Qu bec de TOUS les Qu b cois y compris ceux qui ont des int r ts qui ne sont pas n cessaire ment mainstream et aussi de refl ter qui nous sommes et qui nous avons t E LE WEB St phane Garneau ouvre le d bat sur le Web qui pour certains semble tre une tribune int ressante entra nant une certaine libert d act
63. re ne d naturerait pas l originale Un village fran ais Un village fran ais est une s rie o la 2 guerre mondiale est racont e par les habitants de ce petit village du Jura appel Villeneuve Chaque saison gale une ann e de guerre la s rie commence donc en 1940 et se poursuivra jusqu l an n e qui suit la fin de la guerre 1946 INFOSARTEC 13 Suivante gt 14 INFOSARTEC REPORTAGE Bre Praticienrie chez les Th oriciens Suite de la page 13 Le point de vue de la s rie n est ni la France collaboratrice ni la France r sistante mais le 95 des Fran ais qui m taient ni l un ni l autre La s rie traite de l volution des Fran ais durant cette guerre La dur e fix e l avance les 7 saisons permet de raconter les changements profonds qui s op rent chez les personnages durant la guerre et cause d elle De genre choral la s rie est racont e par des groupes de per sonnages les bourgeois du village les familles les paysans les r sistants les collabos les Juifs les Allemands etc La s rie traite des choix du monde de libert qui se vit dans ce village qui devient occup par les Allemands et la police qui collabore Les personnages ici ne sont pas victimes des v nements ils ont la pleine libert de leurs choix Dans un contexte o il n y a ni r compense pour f liciter les bons ni punition pour les m chants Dieu n existe plus et il n y a plus de mo
64. rie noire ou Tu m aimes tu qui cartonne moins Mais quand on met une s rie en ondes on esp re toujours qu elle va marcher On veut tre rassembleur et on veut que les s ries 6 INFOSARTEC Pr c dente 6 Sommaire soient vues parce qu elles m ritent d tre vues on ne fait ja mais une s rie t l pour deux personnes Je suis d u que pas assez de monde ait vu S rie noire pas seulement pour une histoire de cote d coute mais pour le produit pour les efforts qui y ont t mis Si certains croient que la t l vision refl te notre culture d autres semblent moins convaincus Marc Cassivi affirme que les jeunes de 20 30 ans d laissent la t l vision qu b coise au profit de contenus mondialis s plus audacieux Si notre t l vision attire des auditoires respectables avec des missions de qualit il estime qu elle s ent te s duire une client le plus g e qui s int resse davantage des contenus consensuels et conventionnels calibr s selon des normes bien tablies Les jeunes loups attire quatre fois plus de t l spectateurs TVA que sa concurrente directe Radio Canada S rie noire beaucoup plus originale ses yeux En plus puisque le calcul de la cote d coute ne tient pas compte officiellement des nou velles plateformes leur mince int r t pour la t l d ici n est pas pris en compte Il consid re aussi que nos s ries ne refl tent pas la r alit m
65. roit d exploiter l uvre produite Les licences qu il acquiert sont list es aux articles 8 11 8 12 de l entente collective N anmoins la signature du contrat d criture ne donne pas une libert totale au producteur Pour certains droits si le pro ducteur souhaite acqu rir une licence un contrat doit le pr voir express ment ainsi que les modalit s On distingue dans cette cat gorie les droits qui font l objet d une licence exclusive et ceux qui peuvent tre conc d s librement au producteur du choix de l auteur Les droits conc d s titre exclusif sont les suivants m L exploitation des supports sonores bandes originales et ventes d extraits sonores m La vente d extraits m L exploitation commerciale des produits d riv s peluches affiches etc m L utilisation et l exploitation titre de marque du titre Sur ces droits le producteur peut obtenir une licence exclusive en contrepartie d une r mun ration suppl mentaire l auteur n goci e de gr gr Nous vous d conseillons fortement les r mun rations forfaitaires d un montant d risoire ou ce que Pr c dente 20 INFOSARTEC 6 Sommaire l on appelle les licences 1 Privil giez plut t les r mun rations correspondant des pourcentages de la part producteur brute c est dire un pourcentage des sommes re ues par le producteur avant remboursement de ses investissements Nous attiron
66. s galement votre attention sur la sous cat gorie de la vente d extraits pour lesquels nous vous recommandons une r mun ration d un montant fixe par utilisation En revanche sur d autres droits qui peuvent faire l objet d une licence le producteur n a droit aucune exclusivit Ils sont les suivants m Le droit de produire des suites m Le droit de produire des nouvelles versions m Le droit de produire des s ries audiovisuelles reprenant un ou plusieurs personnages m L dition graphique du texte L auteur peut s arroger un droit de premier refus sur l criture des nouvelles versions ou suite de l uvre L auteur a donc la libert au titre de l entente de conc der une licence sur ces droits au producteur qu il veut Si les parties s entendent en ce sens le producteur peut acqu rir une licence Tout d abord une r mun ration compl mentaire doit tre n goci e de gr gr Nous vous recommandons cet gard la forme de r mun ration suivante m une avance forfaitaire d un montant significatif vers soit la signature du contrat soit lorsque le producteur souhaite se pr valoir de ces droits m puis une r mun ration correspondant un pourcentage des recettes brutes du producteur payable selon un ch ancier pr cis Dans la d termination du pourcentage d par le producteur il est important de garder l esprit que l uvre initiale est le fondement sans leque
67. s Le pre mier dure quelques minutes et nous fait visiter le poste 19 et rencontrer les policiers qui y travaillent Le second est celui de la tuerie dans l cole secondaire et dure 13 minutes Le conf rencier s est demand pourquoi la critique s est au tant acharn e sur ce plan s quence et titre d exemple il cite Nathalie Petrowski de La Presse un trop long bain de sang La tuerie dans 19 2 est une tuerie g n rique qui n est pas li e un v nement pr cis et qui par cons quent ne nous lib re de rien mais nous enfonce dans le mar cage trouble et confus de la violence gratuite et de la folie meurtri re d un jeune d traqu L auteur de la communication soup onne que c est cause de la s rialit bris e que la r action fut aussi forte Pourtant il y a s rialit puisque les 2 saisons commencent de la m me fa on Mais ce qui peut tre ressenti est le fait que la r alit est rompue par le long plan s quence Le rythme ralentit la texture de la dur e se densifie Il semble selon le chercheur que ce faux pas qui n en est pas un est d avoir mis toute la gomme en d but de saison plut t qu la fin Bref en bref La s rie fran aise Bref cr e le lien parfait entre t l vision et Internet Cette shortcom est d abord diffus e la t l puis im m diatement apr s sa diffusion elle est disponible sur Internet La relation entre les deux modes de diffusion se
68. s appuyons la volont du CRTC d obliger les EDRs offrir leurs abonn s un service de base enti rement canadien mais nous appr hendons les effets de la mise en uvre de la nouvelle approche la carte du CRTC sur la rentabilit et la capacit de financer des mis sions d int r t national voire la survie de plusieurs services sp cialis s et payants francophones de cat gorie A Devant une diminution de leur profitabilit nous pr voyons que tous ces services chercheraient r duire leurs co ts voire dimi nuer les d penses sur les missions les plus co teuses qui sont g n ralement les missions des cat gories sous repr sent es au grand d triment de l panouissement de l ex pression canadienne et des divertissements faisant appel des artistes canadiens C est pourquoi nous consid rons que nous devrions pr server le cadre actuel r glementant les services de cat gorie A pourvu qu ils contribuent ad quate ment la diffusion du contenu canadien El En ce qui concerne l acc s aux services de programma tion non canadiens le syst me canadien de radiodiffusion constitue un des syst mes les plus ouverts au monde Nous consid rons donc que l acc s aux services de programma tion non canadiens devrait continuer tre assur comme il l est aujourd hui 10 Nous sommes enti rement accord avec le deuxi me objectif de la pr sente instance soit de favoriser un
69. s par jour gr ce la rapidit des tech niciens tout a nous a permis d tre extraordinairement cr atif on a eu aussi cr er beaucoup de s ries parce qu on tait captif et plus vous cr ez de s ries meilleur vous de venez Et plus les gens voient de s ries plus ils deviennent critiques et exigent des s ries qui se distinguent 19 2 a marche au Canada anglais y ont jamais vu une s rie comme a Pourquoi Parce que c est une voix unique Charlotte c tait la m me affaire Sophie Paquin aussi quand je l ai vendue ailleurs y avait quelque chose d original l dedans y avait quelque chose qui n avait pas t vu ailleurs Oui on peut faire de l ex portation mais pour en faire il faut d abord avoir cr quelque chose d original qu on peut vendre l ext rieur Ce que a va nous prendre c est la volont politique de financer a Avec ce qui se passe en ce moment force est de constater que la volont politique n est pas l ce chapitre les Su dois n ont pas le m me degr de diffi cult que nous M me si leurs budgets sont inf rieurs ceux du Danemark Borgen The Killing m me s ils sont bien en de a des budgets allou s aux missions britanniques et am ricaines les Su dois The Bridge Real Humans peuvent compter sur environ 1 3 million de dollars par pisode Kristian Hobersorfer est heureux de son sort On le com prend Pour lui c est le bon
70. sc nario documentaire E Santiago Bertolino Hugo Samson Carr rouge Productions Multi Monde E Jacques Bouffard Robert Tremblay Le cri d Armand Vaillancourt Groupe PVP m Marc Fafard Les ailes de Johnny May Productions Thalie Office national du film K ien productions E Sylvie Rosenthal Caroline Vadebonc ur Partenaire invisible Brouhaha Films Les Films Entourage m Pascal Cuissot Louise Girard Marc Jampolsky Jeanne Mascolo Voyage au c ur des mers Productions Nova M dia MCA4 ARTE France INFOSARTEC 3 REPORTAGE Un colloque 4 INFOSARTEC PAR JOANNE ARSENEAU fantastique que j ai failli rater D UN CRAN L AUTRE CONFLUENCE NORDIQUE DU CIN MA LA T L VISION u mois de mars dernier j avais entendu parler A colloque qui se tiendrait l UQ M les 2 et avril 2014 Je ne m tais pas inscrite je savais que je n irais pas faute de temps Mais puisque tout sc nariste sous pression finit par procrastiner cherchez pourquoi c est ce que j ai fait le matin du 2 avril pre mier jour officiel du colloque J ai d laiss mon cran saut dans mon merveilleux bolide je me suis station n e devant l ONF rue St Denis et je suis rentr e sans payer pour assister au premier atelier Je me disais que ma curiosit serait rassasi e apr s deux heures que je re tournerais crire la maison d s la premi re pause caf Malheureusement pour mon
71. seeeeeseeeeceseeeceseseeseseecceseeececese L INSTAR DES SU DOIS ON A TOUJOURS EU L AVANTAGE DE LA BARRI RE DE LA LANGUE cososessseceseseceseseeseseseseesseeeeeeseseseseseeceseseceseseereseeeseseeseseceeseeceseseseseseeeecesesecesssecseseseecese La table ronde sur l imaginaire du Nord et de l hiver et sur l hiver su dois l cran nous rappelle que nous partageons les paysages nordiques des Su dois L hiver fait partie de nos imaginaires Pourtant certains pan listes du premier atelier d plorent le fait que bien peu de s ries qu b coises sont tourn es l hiver Actuellement il n y a que S rie noire constate Marc Cassivi Une com dienne dans la salle qui a jou dans plusieurs t l s ries Jo lle Morin le ram nera gentiment sur le plancher des vaches Tourner l hiver c est bien beau mais a entraine toutes sortes de probl mes les cam ras g lent les ac teurs sont malades a fait sauter l lectricit dans les roulottes et dans les maisons avoisinantes a prend des hot shots que vous voyez l cran et a peut prendre une ou deux heures faire un quinze secondes Parmi les conf renciers personne ne s y prend de la m me fa on pour valuer le reflet de notre culture dans nos missions de t l Sur quoi se base t on La cote d coute L acuit du reflet de ce que nous sommes dans le miroir t l visuel L atteinte d un public cible Germain Lacasse nous raconte qu u
72. sit de Montr al Marc Cassivi journaliste La Presse et Marianne Persson produc trice Le cas Wallander et professeure l Acad mie des arts dramatiques de Stockholm se demandent si les fictions refl tent nos cultures C est le seul panel com pos majoritairement de gens qui ne travaillent pas directement sur le terrain On leur reproche un certain d calage avec la r alit Pourtant on ne peut pas les contredire sur le fond et ils soul vent des questions tr s int ressantes Une classe de ma tre sur la sc narisation anim avec humour et intelligence par Pierre Yves Bernard sc na riste Minuit le soir Dans une galaxie pr s de chez vous avec Johanne Larue productrice et lectrice analyste de sc nario Attraction m dias Fran ois Avard Les Bougon Les beaux malaises et Kristian Hoberstorfer produc teur Bro n Real Humans a t haut en couleurs et en confidences de toutes sortes Podz Daniel Grou r ali sateur de Minuit le soir 19 2 ainsi que Harald Hamrell r alisateur Real Humans nous ont donn tour tour deux fantastiques classes de ma tre sur la r alisation Les tables rondes sur les productions dans les petits march s ont aussi captiv la centaine de personnes qui tait sur place Jocelyn Desch nes Sph re M dia Ander Helstrom r alisateur su dois Andr B raud Qu bec responsable des dramatiques Radio Canada ont tent de r pondre Comment produire de la s rie de qua
73. stes et artisans Combien valent les Sossssscesesseseseeeeseseseseeeseeseeceseseeeseeeeseeseesseeeseseeeceseeeseseeceseseceseeceseseceeseeesseeeecsse Non seulement sommes nous au c ur d une industrie conomiquement et culturellement essentielle mais nous cr ons la fois des uvres et des emplois Nous investissons temps et argent sans que cela ne soit pris en compte Sosssssceoeeseseseeesseseesseeeseseseeceseseceseeeeseeeeseseeeseseeeceseeeseseeecesesecesesceseseseeseceseeeececsse mois voire les ann es pass s d velopper des projets cr er un sc nario Le temps n cessaire pour s approprier un r le Pratiquer un instrument Pr parer un tournage Se former se perfectionner tre l aff t de la technolo gie Repousser toujours plus loin les limites de la cr a tion Trop souvent on nous accuse de vivre des largesses de l tat Pourtant non seulement sommes nous au c ur d une industrie conomiquement et culturellement essen tielle mais nous cr ons la fois des uvres et des em plois Nous investissons temps et argent sans que cela ne soit pris en compte Je ne saurais donc trop insister pour que vous preniez quelques minutes pour r pondre ce sondage Plus l chantillon sera important plus les donn es recueillies seront significatives Les conclusions de cet exercice seront d voil es le 30 octobre lors du colloque Et je peux vous assurer qu elles seront utilis es bon escient p
74. sys t me canadien de t l vision qui encourage la cr ation de pro grammation canadienne captivante et diversifi e Mais nous ne comprenons pas comment l approche du CRTC ax e sur la suppression de la politique de l exclusivit des genres et le libre choix promouvra la production d une program mation diversifi e et encouragera la promotion de cette pro grammation au Canada Comment la r duction du volume d abonn s aux services de cat gorie A contribuera t elle l atteinte de ces objectifs El De la m me fa on au paragraphe 77 de l avis 2014 190 en vue de garantir l avenir la pr sence d missions cana diennes captivantes sur les multiples plateformes le Conseil envisage diff rentes solutions et autres mesures Aucune de ces propositions n est issue directement des r sultats des con sultations du Conseil dans la pr sente instance Dans la dis cussion qui suit nous proposons une approche concernant la cr ation de programmation canadienne qui repose sur la sartec qc ca Suivante reconnaissance des missions sous repr sent es comme l ment cl d une approche la r glementation de la t l vision Depuis plus d une trentaine d ann es le CRTC reconnait les missions d int r t national IN identifi es jadis par d autres appellations Or malgr cet historique nulle part dans l avis de consultation 2014 190 il n y a mention des IN Pire encore le Conseil propose
75. t de discussion individuelles et collectives Les ateliers auront lieu les 19 et 20 octobre ainsi que les 2 et 3 novembre 2014 au Centre Phi Montr al la remise de la version finale des sc narios un jury constitu de cinq membres choisira les laur ats qui se verront attribuer les prix suivants E Le Grand Prix SODEC d une valeur totale de 5 000 remis au meilleur sc nario comprend une participation l dition 2015 d un fes tival international de film d terminer incluant les frais de transport et de s jour offerts par la SODEC d une valeur de 3 000 E Le Prix SARTEC d une valeur de 1 000 r compensant un sc nario francophone E Le Prix WGC JIMMY LEE d un montant de 1 000 r compensant un sc nario anglophone ADMISSIBILIT Les conditions d admissibilit sont disponibles sur la page d accueil de la SODEC au www sodec gouv qc ca INFOSARTEC 9 REPORTAGE PAR MANON VALL E Une Prati ienrie chez les Th oriciens 10 INFOSARTEC COLLOQUE T L EN S RIES Universit de Montr al 22 au 24 mai 2014 trange colloque auquel j ai assist pour vous l Universit de Montr al les 22 23 et 24 mai derniers Colloque fait par des professeurs d tudes t l visuelles des chercheurs des tudiant e s en ma trise ou au doctorat venus principalement de France et du Qu bec s adressant d autres professeurs chercheurs et tudiants et citant des textes et extrai
76. t de se plaindre Dans le m tier depuis trente ans je suis moi m me bien plac e pour savoir que plusieurs d entre nous fr lons le burn out apr s une production Auteurs r alisateurs com diens techniciens sommes de plus en plus contraints de travailler plus vite tout en voulant maintenir le m me standard de qualit Tant qu on aura cette imagination pour suppl er au manque de budget a ira mais on sent qu on est en train d atteindre le plancher Avec tout a je me suis demand e ce que les sc naristes en devenir et autres tudiants en communications dans la salle ont pu en conclure Je les comprends d tre inquiets Je les ai trouv s tr s lucides Mais comme s est demand Avard Est ce que c est en produisant des produits Web artisanaux avec z ro cenne pour gagner en exp rience et en visibilit qu ils vont pouvoir gagner leur vie J esp re que les voix uniques qui nous caract risent et qui pourraient assurer la p rennit de notre culture t l visuelle ne s teindront pas avant d avoir t entendues P S Dans un prochain article je vais me pencher sur les d bouch s actuels existant pour nos aspirants sc naristes question de garder le moral sartec qc ca Pr c dente 6 Sommaire Suivante APPEL DE CANDIDATURES BREVES Appel de candidatures pour la 16 dition de COURS CRIRE TON COURT COURS CRIRE TON COURT SPECIAL COMEDIE 2014 La Soci t
77. tation les par ticipants ne repr sentaient pas l ensemble de la population canadienne UDA la SARTEC et PARRQ ne veulent pas sous estimer les d fis pos s par l interpr tation de tels sondages mais il est impossible de tirer des conclusions claires et pr cises d chantillons aussi restreints de questions aussi particuli res et de commentaires de r pondants aussi divers en ce qui concerne les t l spec tateurs francophones Devant ce flou d informations contradictoires le CRTC a choisi une orientation ax e sur le choix du consommateur alors que la Loi sur la radiodiffusion n en fait pas une priorit L approche du CRTC donne l impression de s appuyer sur des r sultats g n r s par ses consultations alors que en r alit elle repose sur une orientation particuli re que le Conseil veut bien lui donner De plus les questions de l avis 2014 190 reposent souvent sur de nouvelles hypoth ses de d r glementation qui n ont pas d assise parti culi re dans les consultations qu a men es le Conseil ce jour sartec qc ca Q G gt INFOSARTEC 21 Pr c dente Sommaire Suivante M MOIRE PARLONS T L Suite de la page 23 F1 Se servant de la soi disant menace des plateformes alter natives exempt es et le d sir de certains abonn s aux entre prises de distribution de radiodiffusion EDRs r glement es de s en d saffilier le Conseil cherche d r glementer le syst me de radiodiffusion cana
78. temps de faire de la t l vision en Su de il consid re qu il travaille dans des circonstances r v es En plus dira t il on devient comme un mod le les gens viennent d ailleurs nous demander comment on y parvient m me les Am ricains sa place je serais heureuse aussi Le 1 3 million qu il en co te pour faire un pisode de t l s rie en Su de est plus du double de ce que nous avons ici Les budgets de nos s ries lourdes actuelles sont entre 650 et 750 000 dollars Par contre nos fa ons de faire se ressemblent La fiction su doise est financ e par le gouvernement car comme nous ils n ont pas INFOSARTEC Pr c dente 6 Sommaire d investisseurs priv s Les Su dois travaillent 9 heures par jour et accordent en plus une heure pour d ner ils tour nent environ 4 5 minutes par jour chaque pisode dure 58 30 min Connaissant leurs limites ils commencent penser budget d s l tape de l criture d o selon eux l im portance du head writer ou du script diteur La pr paration la pr paration la pr paration nous lancera Andr B raud tout en avouant aux Su dois qu il envie leurs budgets Au Qu bec les budgets n ont pas seule ment stagn ils ont diminu Quand Lance et compte a com menc la s rie co tait beaucoup plus cher l heure qu il en co te maintenant Dans un petit march c est vraiment la cl du succ s au niveau de la producti
79. ts de communications d autres professeurs et chercheurs en t l vision de 10 minutes 20 minutes visaient exactement a Je ne vous ferai pas le compte rendu exhaustif de ces 3 jours de colloque il y en aurait pour des pages et des pages et le propos serait trop pointu Je rendrai compte ici des th matiques qui pourront peut tre vous int resser J e but d une recherche est de prouver qu une intuition de base se tient Les communications E DEXTER MORGAN ET WALTER WHITE Dans cette partie du colloque intitul e thique et violence on a trait de 2 figures incontournables du M chant en t l am ricaine Dexter Morgan et Walter White Dexter se d finit et s affirme par rapport aux tueurs qu il couche sur sa table Juste avant de le tuer il se confie eux pour deux raisons d abord leur expliquer pourquoi ils les tuent ensuite pour les mettre face leur mort imminente Il y a une grande r ciprocit dans les moments o Dexter dialogue avec ses victimes juste avant leur mise mort Quand il s appr te tuer un couple de meurtriers qui tuent ensemble Dexter leur demande comment ils vivent leur amour comment ils le font durer Sa pr occupation ici est de comprendre ce qu il doit faire pour garder l amour de Rita Le couple de tueurs explique qu ils vivent les m mes r ves veulent les m mes choses Dexter les remercie et les poignarde Il pose ensuite la question Rita De quoi r ves tu
80. u d missions jeunesse a existe encore et c est une tr s tr s bonne cole mais c est au producteur faire cette d marche l parce qu un auteur a tombe pas du ciel R cemment Pixcom a mis sur place un projet de s rie faire crire par de jeunes auteurs provenant principalement du th tre Ils seront chaperonn s par Myriam Pavlovic et Patrick Sauv Esp rons que l exp rience portera fruit INFOSARTEC 7 Suivante gt REPORTAGE Un colloque fantastique que j ai failli rater Suite de la page 7 E L ARGENT LE NERF DE LA GUERRE La classe de ma tre sur la sc narisation s est ouverte sur la question d entr e de jeu L aspect positif c est que la cr ation en situation de petit march et petit budget force parfois les cr ateurs l ing niosit Fran ois Avard a va faire 15 ans que je sc narise pour la t l vision et je remarque que c est de plus en plus difficile de r aliser nos r ves d auteurs de faire produire ce qu on met sur papier Nous avons appris travailler avec pas grand chose et en tirer le maximum Comme le souligne Jocelyn Desch nes sur son propre panel on a t extr mement chanceux d avoir en plus la technologie de notre c t Les cam ras l g res les salles de montage tout s est d mocratis Quand on a fait les Deux fr res ont a pu diminuer beaucoup beaucoup les budgets parce qu on pouvait tourner beaucoup plu
81. u jury Cannes Sortie en salle le 19 septembre prochain E Louise Forestier Membre de l Ordre du Canada E Georges H bert Germain Chevalier de l Ordre national du Qu bec E Kadidja Ha dara Les B liers Prix d excellence des m dias num riques NUMIX de la meilleur Webt l fiction et dramatique m Dany Laferri re Officier de l Ordre national du Qu bec E Carole Laure Officier de l Ordre du Canada E Avis de recherche Nous avons des redevances vers es par les producteurs priv s ainsi que des ch ques de Radio Canada pour les personnes suivantes Succession Bernard Devlin Succession Andr e Dufresne Succession Florence Martel Succession Marcelle Barthe Succession Raymond Garceau Succession Joseph Rudel Tessier Succession No l Vallerand mile Asselin mile Coderre Claude D Astous Pierre David Andr Desrochers L on Dewine Arlette Dion Jean Marc Drouin Gilles lie Jean Guillaume Marcel Lefebvre Lyette Maynard Jacques Paris Jean Marie Poirier Louise Roy Gema Sanchez Marie T Daoust Taib Soufi Najwa Tlili Enfin la Commission du droit d auteur nous a demand d agir comme fiduciaire des droits qu elle a fix s pour l utilisation d extraits d uvres de Raymond Gu rin produites par la SRC Si vous connaissez l une ou lautre de ces personnes communiquez avec Diane Archambault au 514 526 9196 2 INFOSARTEC E Nouveaux membres Depuis notre dernier num ro m
82. ue Elle d finit m me la t l vision Mais qu est ce au juste que la s rialit m C est un rendez vous hebdomadaire m Une formule ou des l ments r p titifs m Une musique que l on identifie l mission m Une narration m Un art de la coupure S il y a s rialit chez Sherlock BBC c est d autre chose qu au simple rendez vous hebdomadaire Il y a les processus cognitifs qui sont des marques s rielles m La visualisation des d ductions de Sherlock Holmes m Les pictogrammes de distances parcourir que l on voit l cran m La musique qui fonctionne sur une r p tition du th me et ses variations La notion de narration chez Sherlock est assez lin aire mais ils ma trisent l art de la coupe L auteur et le r alisateur utilisent d excellents cliffhangers d une saison l autre Comme la mort et la r surrection de Sherlock Holmes la mort de Moriarty et sa propre r surrection dont on devrait apprendre les tenants et aboutissants en saison 4 On passe avec Sherlock de la formule du rendez vous hebdo madaire la formule de l v nement Entre les saisons on peut retrouver des teasers sur le Web et des mini pisodes servant entretenir la flamme chez le spectateur La s rialit de Sherlock ressemble celle de la publication des romans des auteurs qui font des s ries best sellers Sherlock est donc s riel mais de fa on diff rente La question est pos e sommes nous en train
83. ultiethnique et linguistique du Qu bec Il n a pas tort mais je suis quand m me intervenue pendant l atelier pour lui dire que les interpr tes pour le bassin multiethnique est encore tellement restreint qu il n est pas toujours vident de faire du casting en ce sens Selon lui leur pr sence caricaturale ou p jorative dans les missions d ici n encourage pas les jeunes issus de milieux ethniques s inscrire dans les coles de th tre C est un point de vue Par contre si elle est fond e la d saffection marqu e des jeunes pour la t l vision qu b coise doit nous inqui ter D un point de vue culturel elle fait craindre l avenir M CRIRE POUR LA T L VISION JOIE OU CALVAIRE Les coupures de budget en s rie dramatique sont de plus en plus pr occupantes C est la premi re chose qui est abord e dans la classe de ma tre sur la sc narisation M me si je sens les professionnels qu b cois de l criture plus inquiets que les Su dois sur la question tous semblent en assez bonne posture mentale Dans son la us d introduction Pierre Yves Bernard nous rap pelle qu avec l av nement des s ries des chaines sp cialis es am ricaines comme HBO la t l a cess d tre le parent pauvre du cin ma Cette r volution a permis un clatement des modes narratifs et l exploration de sujets qui d boulonnaient les tabous les plus enracin s de la soci t am ricaine On a parl de la mort ave
84. ve AQPM SARTEC le tarif auquel il a droit pour l criture et la concession possible de licences additionnelles au titre du contrat LE CONTRAT SARTEC ET L APPLICATION DE L ENTENTE APFTQ SARTEC En premier lieu il est important de v rifier aupr s de votre producteur et aupr s de nos services si votre producteur est li par une entente collective avec la SARTEC Si le producteur est membre de l AQPM permissionnaire de l AQPM adh rent l entente ou qu il a sign une entente distincte avec nos services il a alors l obligation de signer un contrat SARTEC et de respecter tous les termes de l entente que l auteur soit membre de la SARTEC ou non Lorsque vous tes face un producteur qui n est pas membre AQPM ou qui n a pas d entente distincte avec nous faites preuve de vigilance En effet il n a alors pas l obligation d utiliser un formulaire SARTEC Le mieux pour vous assurer que votre contrat respecte les normes de l in dustrie est de demander que le producteur adh re une entente collective SARTEC Si le pro ducteur vous propose malgr tout l utilisation d un contrat maison il est alors essentiel de bien en lire toutes les mentions et de vous assurer de comprendre et d tre l aise avec ce quoi vous vous engagez Nous vous recommandons de consulter la SARTEC ou de prendre conseil aupr s d un avocat V RIFIER LES TARIFS MINIMUMS APPLICABLES Tout d abord veuillez noter que certaines

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