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Info Agricole n° 124 - Fédération des Centres de Gestion Agréés

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Contents

1.
2. ditorial L ge de notre F d ration 26 ans n estompe pas sa jeune notori t Nous sommes d sormais pr sents sur tous les fronts Avec les autres F d rations d organismes agr s en premier lieu pour assurer de facon unie la d fense et repr senter les Centres de Gestion Agr s aupr s des pouvoirs publics Au Conseil de l Ordre des Experts Comptables ensuite dont la Pr sidente Agn s BRICARD nous a honor s de sa pr sence lors de notre derni re Assembl e G n rale pour collaborer notamment la tentative de simplification des proc dures et des obligations impos es nos Centres et pour travailler la publication des donn es statistiques nationales fiables Aupr s du Minist re de l Agriculture pour t moigner ponctuellement sur le fondement des chiffres communiqu s par vos Centres des difficult s rencontr es par telle ou telle fili re du monde rural Notre r le essentiel consiste faire savoir que 40 000 exploitants polyculteurs herbagers ostr iculteurs vignerons leveurs exer ant leur activit sur 5 000 000 d hectares font confiance des professionnels sp cialis s et ind pendants regroup s au sein des 79 Centres de votre F d ration pour analyser leurs comptes et Les assister dans leur gestion Cette t che n cessite de la pr sence de la vigilance et de l innovation Les Administrateurs que vous avez lus pour vous repr senter s y emploient sans rel che
3. aux agriculteurs Autre nouveaut pr sente dans le nouveau dispositif une intervention largie aux al as non seulement climatiques mais aussi sanitaires phy tosanitaires et environnementaux Trois grandes missions L action du FNGRA s articule autour de trois axes principaux e Contribuer au financement de l indemnisation des pertes conomiques li es l apparition d un foyer de maladie ani male ou v g tale ou d un incident environnemental par des fonds de mutualisation agr s par l autorit administrative e Financer les aides au d veloppement de l assurance contre les dommages caus s aux exploitations agricoles e Indemniser les dommages mat riels caus s aux exploita tions agricoles par des calamit s agricoles Ces calamit s sont les dommages non assurables d importance excep tionnelle dus des variations anormales d intensit d un agent naturel climatique outrepassant les moyens pr ven tifs ou curatifs habituels R glementation S cheresse 2011 la carte de France des d partements et zones sinistr s Quels sont les risques assur s La protection de l agriculture contre les risques climatiques rel ve du secteur priv pour les risques assurables et de l in demnisation publique par le Fonds national de gestion des risques en agriculture FNGRA pour les al as non assu rables Sont notamment couverts e les dommages caus s aux r coltes sur pied ou non engrang es e les dommages li
4. duira donc la plus value de l abattement ainsi calcul avant toute autre exon ration Ce dispositif aboutit notons le une exon ration au bout de 15 ans de d tention Il est compatible avec tous les autres dispositifs d exon ration supposer qu il subsiste une plus value non exon r e ce stade on se posera la question suivante Apr s calcul de l abattement pour dur e de d tention la plus value r siduelle peut elle b n ficier soit de l exon ration dite des petites entreprises 6 soit de l exon ration li e la valeur des biens transmis Ces deux dispositifs sont incompatibles entre eux La plus value en question peut donc relever soit de l un soit de l autre selon les circonstances de l op ration La premi re condition dans les deux cas est que l activit doit avoir t exerc e depuis au moins 5 ans Il existe ensuite une seconde condition de recettes pour la premi re exon ration et de valeur pour la seconde e Pour l exon ration des petites entreprises la quote part du chef d exploitation dans les recettes sociales ne doit pas exc der 250000 pour l exon ration totale ou 350000 pour une exon ration partielle e Pour l exon ration li e la valeur des biens trans mis la valeur des l ments transmis doit tre inf rieure 300000 pour l exon ration totale et 500000 pour l exon ration partielle 1 Il convient donc de cho
5. e D s lors il ny a en principe pas de difficult s retrouver le montant de cette plus value Par contre si le passage l imp t sur les soci t s est interve nu le I janvier 2006 ou ant rieurement la plus value sur les Droit Fiscal parts n a pas fait l objet d une d claration obligatoire Il faut alors reconstituer la valeur des parts la date du passage l imp t sur les soci t s C est un exercice indispensable mais qui peut s av rer difficile B La r gle fiscale le cumul des exon rations La plus value priv e correspondant la p riode d imp t sur les soci t s peut b n ficier de l exon ration d imp t sur le revenu pour d part en retraite expos e au 2 1 ci dessus visant les cessions de titres de soci t s soumises l imp t sur les soci t s La plus value professionnelle correspondant la p riode de b n fices agricoles peut b n ficier de l exon ration pour d part en retraite expos e au 1 1 ci dessus visant les cessions de parts de soci t s relevant des b n fices agricoles 8 Rien n emp che du reste d appliquer aussi cette plus value en tant que de besoin les dispositifs pr c demment expos s concernant l abattement pour dur e de d tention 1 2 a et l exon ration des petites entreprises 1 2 b Pascal ROBIN Avocat I La transmission titre gratuit a t abord e in INFO AGRICOLE n 114 SEPT 2009 2 La plus value sur les parts d
6. est tax e 31 3 imp t sur le revenu de 19 et contributions sociales au taux global de 12 3 Deux situations doivent tre distingu es selon que La soci t a t constamment soumise l imp t sur les soci t s La soci t a relev une partie du temps des b n fices agricoles puis a t soumise l imp t sur les soci t s par l effet par exemple d une option C gt 2 1 La soci t dont Les parts sont c d es a t contin ment E pu A soumise l imp t sur les societes La situation est nettement plus simple dans ce cas il n existe qu un seul cas d exon ration 4 qui permet au dirigeant qui c de ses parts ou ses titres dans le cadre de son d part en retraite de b n ficier d un abattement sur la plus value r a lis e selon la dur e de d tention des titres c d s L abat tement est de 1 3 par ann e de d tention des titres c d s au del de la 5 ce qui aboutit une exon ration apr s 8 ans de d tention des parts Dur e de d tention Abattement Fraction taxable AVANT 6 ANS 0 100 ENTRE 6 ET 7 ANS 1 3 2 3 ENTRE 7 ET 8 ANS 2 3 1 3 100 0 APR S 8 ANS A Les conditions Les conditions sont tr s proches de celles exig es dans le cadre des soci t s non soumises l imp t sur les soci t s cf 1 1 mais plut t plus s v res a Le c dant doit avoir exerc de mani re continue pendant les cinq ann es pr c dant la cession les fo
7. la prorogation est demand e et obtenue le propri taire devra pour reprendre les biens lou s au terme de la proro gation l gale d livrer un cong dix huit mois avant l expi ration de cette p riode art L 411 58 al 4 du Code Rural Reprise de parcelles et ge de la retraite Pour le propri taire lui m me l ge de la retraite n est pas indiff rent B n ficiaire de la reprise et ge de la retraite En principe le bailleur qui atteint l ge de la retraite ne peut pas exercer le droit de reprise pour exploiter art L 41 1 64 du Code Rural 4 INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 L ge de la retraite retenu est celui fix en mati re d assu rance vieillesse des exploitants agricoles prorog de 60 62 ans par la loi du 9 novembre 2010 Cependant titre d exception le bailleur ayant atteint l ge de la retraite peut exercer la reprise pour constituer une par celle de subsistance aux conditions fix es par l alin a 1 de l article L 411 64 du Code Rural essentiellement dans la limite de superficie fix e pour le d partement par le sch ma directeur d partemental des structures Mesure sp cifique pour les baux long terme Le propri taire qui entend s opposer au renouvellement du bail long terme doit notifier cong au preneur dans les conditions pr vues l article L 411 47 du Code Rural Toutefois lorsque le preneur aura atteint l ge de la retraite chacune des parties peut p
8. li e la valeur des parts ne sont que partielles la plus value peut elle b n ficier de l exon ration pour d part en retraite La r ponse est oui car l exon ration pour d part en retraite est compatible soit avec l exon ration des petites entre prises soit avec l exon ration li e la valeur des l ments transmis Selon les prescriptions administratives il sera fait dans l ordre d abord application de l exon ration pour d part en retraite Sur ce fondement et supposer bien entendu que soient respect es les conditions de cette exon ration cf 1 1 ci avant la plus value de cession des parts restant taxable apr s calcul de l abattement ventuel pour dur e de d ten tion 2 est exon r e d imp t sur le revenu Ensuite il sera fait application soit de l exon ration des pe tites entreprises soit de l exon ration li e la valeur des parts selon le cas Sur ce fondement La plus value sera exon r e d imp t sur le revenu pour une fraction de son montant tant entendu que cette plus value est d j exon r e par le jeu de l exon ration pour d part en retraite Cette m me plus value b n ficiera de l exon ration des contributions sociales du fait de l exon ration des petites entreprises ou de l exon ration li e la valeur des parts c d es a a nebe EN Ci Gigue L oxphila tion Anafi MAW veut tre fnremoteur Ki G l Droit F
9. pr sentation simplifi e qui ne permet pas de s af franchir de l tude approfondie de chaque cas particulier La complexit des m canismes conduit envisager la vente par le chef d exploitation partant la retraite de ses parts dans la soci t d exploitation agricole dans laquelle il exerce son activit professionnelle en distinguant selon que e La soci t d exploitation agricole rel ve des b n fices agricoles e La soci t d exploitation agricole est soumise l imp t sur les soci t s en distinguant selon qu elle a toujours t soumise IS ou qu elle a relev pendant une p riode des b n fices agricoles e La soci t d exploitation agricole rel ve la date de la cession des b n fices agricoles La cession des parts du dirigeant est un fait g n rateur de plus values professionnelles L imp t est en r gle g n rale parts d tenues depuis plus de 2 ans de 28 3 imp t sur le revenu de 16 et contri butions sociales de 12 3 Il convient d examiner en premier lieu les conditions de l exon ration pour d part en retraite et ensuite la fa on dont cette exon ration doit tre combin e avec les autres dispositifs d abattement ou d exon ration des plus values 1 1 Les conditions de l exon ration pour d part en retraite Les conditions sont les suivantes a Le c dant doit avoir exerc l activit professionnelle pendant au moins 5 ans dans le cadre d u
10. propos es La capacit travailler en r seau Si parmi les conseillers des agriculteurs chacun sait recon na tre qu il ne peut pas tre sp cialiste de tout plusieurs d entre eux ont tendance au nom du service client ex trapoler leurs comp tences vers des domaines qu ils ne ma trisent pas compl tement Se m fier de celui qui sait tout Et suivre plut t celui qui saura faire part de ses limites et proposer de rencontrer ce moment l de la transmission un autre expert sp cialiste du domaine traiter Le Conseil en transmission sera l interlocuteur principal du chef d en treprise charg de l aider dans la coh rence et l avancement de son projet tout en le faisant profiter des sp cialistes n cessaires ET Une fois clarifi s les vrais probl mes r soudre pour trans mettre l exploitation et ou la propri t apr s avoir consul t les meilleurs conseillers en la mati re il s agit de passer au plus difficile la prise de d cision Cette prise de d cision doit se faire 3 niveaux valuation du patrimoine transmettre choix des valeurs retenir Modes de transmission juridiques choix des droits de chacun Options fiscales et sociales validation des modes de transmission retenus a EH A T l entreprise se INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 4 Vie de l entreprise Le plus facile est de commencer par le choix des soluti
11. tenues depuis moins de 2 ans est une plus value court terme soumise au bar me progressif de l imp t sur le revenu 3 Art 151 septies A CGI 4 BOI 4 B 2 07 n 124 et s 5 Art 151 septies B CGI 6 Art 151 septies CGI 7 Art 238 quindecies CGI 8 Art 238 quindecies VIII 9 Calcul de la plus value exon r e dans ce cas Plus value totale x 350 000 quote part de recettes 100 000 Ex quote part des recettes 280 000 Montant exon r de la plus value 70 350000 280000 100 000 10 Calcul de la plus value exon r e dans ce cas Plus value totale x 500 000 Valeur des parts transmises 200 000 11 fortiori au cas o le c dant ne b n ficierait d aucune des exon ra tions li es aux recettes ou la valeur des l ments transmis 12 Sur la possibilit pour une cession de parts d une soci t d exploitation dont l actif est principalement compos d immeubles affect s sa propre exploitation de b n ficier de l exon ration pour d part la retraite cf BOI 4 B 2 07 n 107 13 Ces commentaires seraient valables de la m me fa on si le bascule ment l imp t sur les soci t s r sultait d une transformation de la forme juridique de la soci t SOCI T transform e en SA ou SARL non familiale par exemple 14 Art 150 0 D ter CGI Dispositif applicable en principe jusqu au 31 12 2013 15 M thode du prix de revient moyen pond r BOI 5 C 1 07 n 71 16 Conjoint
12. Avec les Experts Comptables Bulletin d information de votre centre de gestion agr nn 2 AGRICOLE dit par la F d ration des Centres de Gestion Agr s Agricoles Trimestriel Octobre 2011 N 124 LE REPORT DE L GE DE LA RETRAITE ET LES BAUX RURAUX TRANSMETTRE SON ENTREPRISE S ORGANISER ET SE FAIRE AIDER VENTE DE PARTS DE SOCI T S AGRICOLES PLUS VALUES ET D PART LA RETRAITE FNGRA COMMENT CA MARCHE VERS UN RETOUR PROCHAIN DES FARINES ANIMALES R iey r A ae Mes 5 La Sommaire 3 Rural Le report de l ge de la retraite et Les baux ruraux Point sur le d part en retraite en attendant la prochaine r forme 5 Vie de l entreprise Transmettre son entreprise s organiser et se faire aider Savoir s entourer des bons conseils pour r ussir la transmission 9 Droit Fiscal Vente de parts de soci t s agricoles plus values et d part la retraite Bien analyser le traitement fiscal d une cession de parts sociales 14 R glementation FNGRA comment ca marche Mode d emploi et conseils pratiques aux agriculteurs touch s par la s cheresse 17 Soci t Vers un retour prochain des farines animales Revisitons l alimentation des animaux Directeur de la publication M lanie PORTAL R daction R my TAUFOUR Pr sident Jacques LOGEROT Jean Luc NICOLAS Laurent LEPRINCE Responsable du comit de lecture Jean Luc BOILLEREAU
13. D s lors la r gle est que la cession des parts va d clencher deux plus values de nature distincte En eftet le changement de r gime fiscal de la soci t est un fait g n rateur de plus values professionnelles pour les parts des associ s dirigeants cette date Cependant l imposi tion de cette plus value n est pas imm diate elle est diff r e jusqu la vente ult rieure des parts C De sorte que la vente des parts entra ne l imposition a De la plus value professionnelle acquise pendant la p riode de b n fices agricoles et gale la diff rence entre la valeur des parts c d es la date de l as sujettissement de la soci t l imp t sur les so ci t s et leur prix d origine Et de la plus value priv e correspondant la p riode d im p t sur les soci t s et gale la diff rence entre le prix de vente des parts et la pr c dente valeur la date de l assujettissement l imp t sur les soci t s b Cette n cessit de calculer deux plus values oblige d ter miner la valeur des parts la date de l assujettisse ment de la soci t l imp t sur les soci t s qui peut tre plus ou moins ancienne Si le passage l imp t sur les soci t s est intervenu apr s le janvier 2006 la plus value sur les parts qui a t d clen ch e cette occasion a d tre calcul e et d clar e bien que son imposition on l a Vu ait t automatiquement report
14. Fils Rachat 47 des parts M A D de 27 ha Baux Cession de bail Bail LT de 30 ha M GAEC P RE FILS Bail LT de 14 ha 30 Ct 51 49 Bail 9 ans de 21 ha 20 M A D 3 ha Propri t Fils Retraite P re M A D 27 ha Baux Fils GAEC M RE FILS 49 51 Retraite M re L Donation des parts EARL FILS Par qui se faire conseiller quelques r gles pour se faire aider La relation de conseil est d abord bas e sur une interrelation entre 2 personnes et sur la confiance tablie Aussi il est important pour tout chef d entreprise de r fl chir au choix du conseiller qui accompagnera sa transmission il aura bien s r des comp tences juridiques et fiscales prouv es et des qualit s relationnelles coute empathie recul mais il pr sentera aussi les 4 caract ristiques ci dessous La proximit La transmission d une entreprise ne se r gle pas en une seule consultation D abord parce que le chef d entreprise a besoin d alterner recueil d informations analyse et r flexion sur sa situation ensuite parce qu il faudra remettre plusieurs fois l ouvrage sur le m tier tant la transmission d une en treprise est un processus complet qui demande coh rence et pers v rance pour un aboutissement satisfaisant pour toutes les parties en pr sence Il sera donc amen ren contrer plusieurs fois le Conseil qu il aura choisi et ce dans la dur e aux diff rentes tapes cl s de la transmission La proximit e
15. a date envisag e cet ge est vraiment atteint Propri taires et preneurs devront tre attentifs ces nou velles mesures afin d viter quelque d convenue devant le Tribunal Paritaire des Baux Ruraux D BRELET Avocat la Cour Vie de l entreprise E Transmettre ri son entreprise _ Dans notre premier article sur la transmission en agriculture cf Info agricole n 117 nous avons propos une d marche de r flexion mettant en vidence les 3 p les de la transmission d une exploitation c dant repreneur entreprise et les liens entre ces 3 p les sch ma du triangle de la transmission A ce moment crucial de la vie de l entreprise qu est la transmission son dirigeant a besoin d un il ext rieur d un regard diff rent et d un soutien autant technique que moral il s agit de mener bien le processus consistant se d ta cher de l uvre d une vie et d accepter que son b b professionnel soit confi quelqu un d autre si proche soit il comme un enfant Se faire accompagner par un Conseil expert est indispensable et demande au chef d entreprise c dant des qualit s d ouverture de coordination et d organisation Dans ce troisi me et dernier article sur la transmission nous proposons un guide d action pour mener bien la transmission de l entreprise agricole Par o commencer Par qui se faire conseiller Par quelles tapes passer Comment garder le
16. ar avis donn au moins dix huit mois l avance refuser le renouvellement du bail ou mettre fin celui ci l expiration de chaque p riode annuelle par tir de laquelle le preneur aura atteint ledit ge Cette facult pr vue par l alin a 4 de l article L 416 1 du Code Rural pouvait tre exerc e quand le preneur avait at teint l ge de 60 ans D sormais l ge requis pour la mettre en uvre sera de 62 ns en Les personnes concern es L ge l gal de la retraite est fix 62 ans pour les personnes n es compter du I janvier 1956 Quant celles qui sont n es avant le 1 juillet 1951 elles ne sont pas concern es par le rel vement de l ge de la retraite Pour elles cet ge demeure 60 ans Pour les personnes n es apr s le 1 juillet 1951 et avant le janvier 1956 l ge l gal de la retraite est recul de mani re progressive L ge s accro t de 4 mois par g n ration confor m ment au tableau suivant Personne n e compter ge de d part la retraite 1 juillet 1951 60 ans 4 mois 1 janvier 1952 60 ans 8 mois 1 janvier 1953 61 ans 1 janvier 1954 61 ans 4 mois 1 janvier 1955 61 ans 8 mois 1 janvier 1956 62 ans Pour l application des diff rentes mesures recens es qui se fondent sur l ge l gal de la retraite il est indispensable de conna tre pr cis ment la date de naissance de la personne concern e afin de v rifier si pour l
17. ascendant descendant fr res et s urs 17 Art 151 nonies II CGI 18 Art 151 septies A IV bis Toutefois il est exig ici que l activit profes sionnelle ait t effectivement exerc e et ait donn lieu une r mun ration normale repr sentant plus de 50 des revenus professionnels touch s par la s cheresse en 2011 Adieu le FNGCA bonjour le FNGRA Changement d ap pellation mais aussi nouvelles r gles du jeu M me si sur le fond la vocation premi re du dispositif institu par la loi n 2010 874 du 27 juillet 2010 reste la m me d dommager les agriculteurs frapp s par des al as climatiques de grande ampleur Le Fonds national de gestion des risques en agriculture d sormais op rationnel renforce cependant la protection des agriculteurs contre les catastrophes naturelles Avec notam ment un syst me de r assurance publique apportant la garantie de l tat Une innovation salutaire en cas de d s quilibre entre les indemnit s vers es et les primes re ues Depuis des ann es on essayait de mettre en place une r assurance publique Bercy y tait d favorable Nous au rons fait un s rieux pas en avant se r jouissait Bruno Le Maire le ministre de l Agriculture au moment du vote de la loi par le S nat Cette r assurance qui touche toutes les fili res agricoles tait une grande revendication des com pagnies d assurances Notamment pour proposer des tarifs plus attractifs
18. cap Vie de l entreprise Par o commencer les priorit s pour transmettre La transmission d une entreprise met en jeu 3 niveaux d in tervention e intervention sur les personnes c dant et repreneur e intervention sur les biens transmettre capital d exploita tion et patrimoine foncier e intervention sur le co t de la transmission modes juri diques et incidences fiscales Il est important de r fl chir aux priorit s donner chacun de ces niveaux dans le projet de transmission La priorit donn e aux personnes implique une strat gie de transmission bas e sur la recherche du meilleur statut et du meilleur revenu tant pour le c dant que pour le repreneur Elle n cessite de porter une grande at tention aux motivations de chaque membre de la famille pour aboutir des solutions qui apporteront d abord un confort social et conomique aux personnes concern es La priorit donn e aux biens implique une strat gie de transmission bas e sur la recherche du meilleur outil de production et de la meilleure valorisation du capi tal au moment de la transmission Elle r sulte souvent d une tape pr alable d agrandissement de l exploitation de diversification des activit s ou encore d adaptation des modes de production aux r glementations environnemen tales conversion en agriculture biologique par exemple Elle vise la p rennit de l entreprise dans son territoire car la transmission du fo
19. combiner les diff rents textes 1 2 La combinaison de l exon ration pour d part en retraite avec les autres dispositifs d abattement ou d exon ration Les autres dispositifs sont e l abattement pour dur e de d tention e l exon ration totale ou partielle des petites entreprises e l exon ration totale ou partielle li e la valeur des l ments c d s Confront cette profusion le chef d exploitation est conduit s interroger sur l ordre dans lequel l exon ra tion pour d part la retraite et les autres dispositifs doivent tre appliqu s L administration a recommand d appliquer les diff rents r gimes selon un ordre pr cis dont on s inspirera ici m me s il ne para t pas impossible de rechercher l occasion une m thode d application plus logique voire plus favorable Wu NON La plus value sur les parts c d es peut elle b n ficier de l abattement pour dur e de d tention Il s agit l de l abattement de 10 par ann e de d tention au del de la cinqui me applicable aux plus values profes sionnelles long terme lorsque l actif de la soci t dont les parts sont c d es est principalement 50 constitu d immeubles utilis s pour l exploitation Cela peut tre le cas par exemple d une soci t propri taire et exploitante de son domaine viticole soci t Si ces conditions sont respect es cette premi re att nua tion s applique de plein droit On r
20. dans le seul but d am liorer la qualit des services qui vous sont propos s en s lectionnant et en r digeant des articles pour INFO AGRICOLE en alimentant le site web en vous proposant de nouveaux outils de gestion programme de calcul des marges nettes en ligne GESTAWER Mais pour bien vous servir et vous repr senter il nous faut mieux vous conna tre Quels sont les th mes que vous aimeriez voir trait s dans notre revue INFO AGRICOLE D sirez vous des analyses plus pouss es dans certains domaines Avez vous des opinions des critiques ou des mises en garde formuler Voudriez vous faire partager certaines de vos exp riences N h sitez pas nous contacter pour nous faire part de vos suggestions chacune de vos remarques nous est pr cieuse dans la mesure o elle nous fournit une chance suppl mentaire de nous am liorer Jean Luc NICOLAS dit par la F C G A A Abonnement annuel 12 30 HT Prix au num ro 2 75 HT D p t l gal 3 trimestre 2011 ISSN 0764 4396 Fabrication Imprimerie Calligraphy Print Ch teaubourg 35 N Commission Paritaire 0411687882 Cr dits photographiques Phovoir Fotolia La loi n 2010 1330 du 9 novembre 2010 a repouss l ge l gal de la retraite L ge est d sormais fix 62 ans La nouvelle mesure est entr e en vigueur le I juillet 2011 Ce report de l ge l gal de la retraite a t il une incidenc
21. e d assurance aff rente au contrat au 31 octobre 201 e Avoir transmis l administration un formulaire de d claration de contrat avant le 30 novembre 2011 date de r ception en DDT M Ce for mulaire de d claration de contrat pr rempli VOUS sera envoy par votre soci t d assurance Il vous appartient de v rifier la conformit des informations y figurant et de le signer avant de le transmettre l administration S il comporte des inexactitudes vous ne devez en aucun cas proc der vous m me sa mise jour Vous devez prendre contact avec votre assureur pour lui signaler les corrections effectuer et lui demander d tablir un nouveau formulaire 16 INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 des risques Comment b n ficier de son aide Un comit national de la gestion des risques en agriculture donne un avis sur l opportunit de reconna tre le caract re de calamit agricole Il est donc n cessaire de d clarer le sinistre aupr s de la mairie afin que celle ci fasse une demande la pr fecture qui sera ensuite transmise au minist re de l Agri culture Le FNGRA se prononce galement sur les pourcentages d indemnisation accorder aux sinistr s en tenant compte des ressources du Fonds Sans pouvoir exc der 75 des dommages constat s Apr s reconnaissance d une calamit agricole par le Ministre en charge de l agriculture le fonds indemnise les exploitations sinistr es R cemment les 12 et 28
22. e sur le dispositif protecteur du statut du fermage Tous les preneurs et les bailleurs sont ils n cessairement concern s par le nouveau dispositif Le cong donn au preneur atteignant l ge de la retraite L article L 411 64 du Code Rural permet au bailleur de d li vrer un cong pour non renouvellement du bail au preneur ayant atteint l ge de la retraite I importe peu que ce dernier ait ou non l intention de faire liquider sa pension de retraite Si le preneur n a pas encore atteint l ge de la retraite au terme du bail le propri taire est en droit sur le fondement du m me texte de limiter le renouvellement du bail l expi ration de la p riode triennale au cours de laquelle le preneur atteindra l ge de la retraite Ainsi le propri taire peut d livrer un cong soit pour la fin de la premi re p riode triennale soit pour la fin de la seconde p riode triennale selon le moment o le preneur aura atteint l ge l gal de la retraite Si le bailleur est en pr sence de deux co preneurs souvent des poux il devra v rifier l ge de chacun d eux afin de pouvoir d livrer un cong efficace Le cong donn par Le preneur lui m me au motif qu il a atteint l ge de la retraite Le preneur ayant atteint l ge de la retraite peut parfaite ment r silier le bail en cours la fin de l une des p riodes annuelles suivant la date laquelle il a atteint l ge requis Cette facult lui es
23. est conforme aux r gles actuelles de l OMC En effet leur in terdiction n cessiterait que des preuves scientifiques suffi santes soient apport es afin de prouver qu elles pr sentent un risque pour la sant des consommateurs ce qui n est pas le cas en l tat actuel des connaissances De ce fait les consommateurs fran ais peuvent trouver sur un m me tal de la viande ou du poisson d origine euro p enne qui a t nourri sans addition de farines animales et des produits comparables originaires de pays tiers pour les quels cette interdiction ne s applique pas Dans la mesure o il n existe aujourd hui aucune r glementation obligeant les producteurs d livrer une information sp cifique sur l utili sation de ces mati res premi res dans l alimentation des ani maux les consommateurs ignorent tout de ces diff rences Interdites depuis plus de dix ans dans l Union europ enne les farines animales vont elles prochainement faire leur re tour Cette question a priori surprenante se doit n an moins d tre pos e dans la mesure o la Commission euro p enne a le 16 juillet 2010 publi un document dans lequel elle propose de r examiner certains aspects de l interdiction totale des farines animales dans l alimentation des animaux d levage actuellement en vigueur Cette Feuille de route n 2 pour les EST s inscrit dans un contexte de quasi disparition des cas d ESB en Europe d vidente qual
24. f des indemnisations pour les agriculteurs sera connu apr s une valuation des pertes la fin de l ann e Un dispositif d assistance t l phonique est accessible aux usagers en composant le num ro vert ci dessous Les appels sont gratuits depuis un poste fixe gt 19 0 800 000 750 APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE Nasser NEGROUCHE Qui ne se souvient pas de ces images pass es en boucle aux journaux t l vis s des grandes cha nes nationales nous montrant des vaches malades n arri vant plus se d placer ou de ces agriculteurs pleurant en direct devant les cam ras l voca tion de l abattage de leurs troupeaux Qui ne se souvient pas de ces pronostics catastrophistes nous annon ant des dizaines voire des milliers de morts suite la d couverte de la maladie de la vache folle et de son variant humain annonce suivie de l effondrement imm diat de la consommation de viande bovine et d une psy chose g n ralis e quant la qualit de notre alimentation L image d Epinal de la vache cla rine au cou broutant l herbe fraiche dans les verts alpages fut soudain remplac e par celle de l leveur fou transformant ce paisible rumi nant en carnivore vorace D s la d couverte des premi res preuves d un lien direct entre la maladie et l utilisation de farines animales dans lali mentation des animaux des mesures d interdiction furent mises en place Depuis pl
25. igueur Parmi les principales citons e la forte augmentation des prix des mati res premi res d origine agricole e la n cessit l horizon 2050 de doubler la production de denr es alimentaires pour pouvoir nourrir plus de 9 mil liards d tres humains Toutes M Viandes Mn haofhe a A Consommation mane PAT prot ines animales transform es cf article Soci t e la forte d pendance des levages europ ens au soja en provenance d Am rique du Sud avec les cons quences environnementales que l on sait le fait qu environ 30 de la viande de porc et de volaille consomm e en France sont import s et que des PAT sont couramment utilis es pour nourrir ces animaux dans de nombreux pays tiers sans que les consommateurs en soient inform s que cette pratique offre un avantage concurrentiel aux leveurs qui luti lisent que ces mati res premi res sont au jourd hui largement utilis es pour la fabrication des aliments destin s nourrir les animaux domestiques la croissance tr s rapide de l aquacul ture et l puisement des ressources halieutiques ou vivantes aqua tiques notamment des esp ces uti lis es pour la fabrication des farines et des huiles de poisson destin es l alimentation de ces animaux Tous ces l ments et notamment le fait que seuls seraient utilis s les sous produits issus d animaux sains mis mort en abattoir et destin s la consommatio
26. iscal 1 3 Exemple r capitulatif reprise du 1 2 b L actif du bilan de la soci t est principalement constitu d un domaine viticole et de b timents d exploitation exploi t s en direct Le chef d exploitation g rant c de la totalit de ses parts 45 du capital Ces parts sont d tenues depuis plus de 8 ans Recettes de la soci t 640 000 Prix de vente des parts 405 000 Plus value professionnelle long terme 255 000 Les conditions de l exon ration d part en retraite sont res pect es D roulement des op rations Abattement pour dur e de d tention 3 x 10 30 fraction de la plus value restant taxable 70 soit 178 500 e Exon ration pour d part en retraite 78 500 exon r s d imp t sur le revenu e Exon ration des petites entreprises d exon ration 62 cf 1 2 b Fraction de la plus value exon r e d imp t sur le revenu 78 500 x 62 soit 110670 d j exon r e en vertu du 2 point ci dessus Fraction de la plus value exon r e de contributions so ciales 110670 Au total seules sont dues les contributions sociales 12 3 sur la plus value de 67 830 178 500 110670 e La soci t d exploitation agricole rel ve la date de la cession de l imp t sur les soci t s Dans le cadre de l imp t sur les soci t s la plus value de cession des parts ou actions rel ve des plus values pri v es et
27. isir le dispositif le plus avantageux Exemple le chef d exploitation c de la totalit des parts qu il d tient soit 45 dans la soci t dont il est g rant Montant des recettes de la soci t 640000 quote part du c dant 288 000 Valeur de la soci t 900000 prix des parts c d es 405 000 e Exon ration des petites entreprises 350 000 288 000 100000 62 e Exon ration li e la valeur des biens transmis 500 000 405 000 200000 47 5 La solution de l exon ration des petites entreprises plus favo rable sera ici retenue ce stade il convient d envisager deux cas a Soit exon ration totale est acquise dans l un ou l autre dispositif Droit Fiscal C est la situation dans laquelle soit la quote part de re cettes revenant au c dant est inf rieure 250 000 soit le prix des parts c d es est inf rieur 300000 Dans ce cas la question se trouve r gl e la plus value de cession est exon r e tant d imp t sur le revenu que de contributions sociales et l on s en tiendra l Au contraire si l exon ration laquelle le c dant peut pr tendre au titre de l un ou l autre de ces deux m canismes n est que partielle on devra poursuivre la d marche et envisager la mise en uvre du dernier dispositif l exon ration li e au d part en re traite C b ORAA OE D s lors que exon ration des pe tites entreprises ou l exon ration
28. ission VALIDER LES SOLUTIONS TECHNIQUES AU NIVEAU HUMAIN e Accord des personnes sur les choix envisag s L e R le d l gu chacun TABLIR LE CALENDRIER DE LA TRANSMISSION e Actions prioritaires e Dates des actes juridiques et des options fiscales 8 INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 brusque retournement de position chercher la meilleure in tuition et h tez vous lentement car les mauvais choix de partage des biens entre enfants peuvent tre de v ritables bombes retardement Pr parer ensuite le calendrier pr visionnel de la transmission solutions chronologiques e Chronologie des actions r aliser et ch ancier e Choix des dates en mati re juridique fiscale et sociale La chronologie de la transmission est un point essentiel et malheureusement trop souvent b cl de la pr paration de la transmission D une part parce que le choix des dates des op rations juridiques peut avoir des cons quences fiscales sociales et donc financi res non n gligeables Choix d une date d installation en fonction de l ann e civile ou du cycle cultural D autre part parce que pr voir le d roulement de la trans mission dans le temps donne au projet toute sa coh rence De la m me mani re qu un leveur laitier suit la production de chacune de ses vaches et la production d ensemble du troupeau laitier celui qui souhaite mener bien la transmis sion de son entreprise doit suivre dans le temps
29. it et efficacit des syst mes de surveillance mis en place dans les diff rents pays de l Union d volu tion radicale des modes de traitement des sous produits animaux et de hausse importante des c r ales et des ol a gineux Avant de d tailler ces propositions il importe ce stade de l expos de s arr ter sur certains l ments de voca bulaire voir encadr ci dessous La premi re r vision propos e par la Commission porte sur l in troduction d un seuil de tol rance dans le cas o une tr s petite quantit de prot ines animales transform es PAT serait d tec t e Aujourd hui en effet d s que des PAT sont d tect es dans un aliment pour animaux ce dernier est d clar non conforme aucune tol rance n tant accept e SOUS PRODUITS FARINES PROT INES ANIMALES TRANSFORM ES DE QUOI PARLE T ON Les sous produits animaux sont les parties des animaux abattus non directement consomm es par l homme Ils incluent les animaux morts dans les exploitations et les d chets alimentaires provenant des restaurants des ta blissements de restauration et des cuisines qui contien nent des produits carn s cuits ou crus ou ont t en contact avec ceux ci lls sont class s en trois cat go ries sur la base de leur risque potentiel pour les animaux la population ou l environnement Les mati res de la cat gorie n I c est dire les sous produits animaux pr sentant un risque maximum d EST o
30. juillet ainsi que le 25 ao t dernier le Comit national de l assurance en agriculture CNAA s est r uni pour examiner les dossiers de demande de recon naissance du caract re de calamit agricole pour la s che resse 201 1 I devait nouveau se r unir le 12 octobre 201 I Dans les d partements et zones ayant d j b n fici de cette reconnaissance voir en encadr ci contre les exploitants peuvent d s pr sent faire parvenir leur dossier de demande d indemnisation Pour ce faire dans les d partements o la possibilit est offerte ils sont invit s privil gier la voie de t l d claration qui permet un d p t simplifi et un traitement acc l r de leur demande recommandent les services du Minist re de l Agriculture Cet outil est accessible depuis le 18 juillet 201 1 Concr tement les exploitants ont 30 jours partir de la date de publication en mairie de l arr t de reconnaissance pour d poser leur demande d indemnisation papier aupr s de leur Direction d partementale des territoires art R361 23 du code rural Si votre DDT a ouvert le dispositif de t l d claration TeleCALAM dans votre d partement une p riode de l ordre de 4 6 semaines a t d finie pour le d p t de votre demande Pour conna tre la situation pr cise dans votre commune renseignez vous aupr s de votre mairie ou de votre DDT Au 25 ao t 2011 65 d partements ont t reconnus Le montant d finiti
31. les diff rentes d marches et actions entreprendre pour transmettre Ce tableau de bord de la transmission ci contre permet de resituer les solutions choisies dans le temps quand et dans l espace qui est concern Comment garder le cap rester ma tre de La transmission Christophe Colomb tait un grand navigateur Lors de sa grande et premi re travers e de l Atlantique l aiguille de sa boussole oscillait tant t vers le nord il allait donc au nord tant t vers le sud il allait donc au sud de toute fa on il se disait qu il aboutirait son projet d arriver aux Indes Mais il accosta dans un pays immense pauvre et peupl d incon nus loin des richesses et du confort esp r s La transmission est un voyage o le chef d entreprise peut choisir sa monture modes de transmission et ses compa gnons de route conseillers mais nul ne pourra dire sa place o il veut aller et nul ne pourra tre responsable sa place de l o il accostera une fois la transmission r alis e Le ma tre bord c est l exploitant ce n est pas le conseiller si bon soit il Pour garder le cap il faut d finir ses be soins conna tre ses attentes d entrepreneur d agriculteur d homme et positionner son chemin en choisissant ses par tenaires Transmettre est une action port e p renne une strat gie d avenir pour l exploitant et ses successeurs Isabelle BOYER Conseil amp formation aux entreprises agricoles La d
32. mographie aidant Aa nombreux sont les chefs z JS d exploitation partir en retraite A cette occasion doit tre envisag le transfert de le xploitation un repreneur La reprise peut d abord tre familiale C est alors un ou plusieurs descendants qui auront vocation reprendre l exploitation Le moyen privil gi est alors la transmission titre gra tuit la donation Cependant et de plus en plus malheureuse ment la reprise strictement familiale n est pas envisageable pour des raisons bien connues D s lors l approche est diff rente L exploitant cherche vendre son entreprise Lorsque l activit est exerc e dans le cadre d une soci t d exploitation agricole la ces sion porte en r gle g n rale sur les parts et non sur les biens en nature qui composent l exploitation sociale m me si bien entendu ce n est pas une r gle absolue C est cette si tuation qui nous int resse ici INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 9 Droit Fiscal Dans ce cadre l une des toutes premi res questions que le candidat la cession et la retraite doit se poser est celle de la plus value fiscale que l op ration va g n rer de la fa on dont elle sera impos e et des dispositifs permettant d en att nuer voire d en supprimer l impact financier C est l objet de cet article de faire la synth se sur cette ques tion compte tenu des textes actuels Naturellement il s agit l d une
33. n humaine qui plai dent en faveur d une r introduction progressive et cibl e des prot ines animales transform es dans l alimentation des ani maux d levage ne doivent cependant pas faire oublier les forts risques d image pour l ensemble des fili res animales si une telle mesure tait d cid e En effet les consomma teurs fran ais sont aujourd hui encore majoritairement m fiants quant la qualit des produits alimentaires qui leur sont offerts et consid rent que les viandes issues d animaux ayant t nourris avec des farines animales ne peuvent pas tre des produits de qualit Pour conclure et comme la crit Claude L vi Strauss au si cle dernier pour qu un aliment soit bon manger il faut galement qu il soit bon penser A B 1 Juilleti988 pour l alimentation des bovins au Royaume Uni juillet 1990 pour ces m mes animaux en France et d cembre 2000 pour len semble des animaux d levage dans tous les tats membres de l UE 2 Enc phalopathies Spongiformes Transmissibles 3 Pour plus de pr cisions les lecteurs int ress s pourront se reporter uti lement au site Internet du SIFCO Syndicat des Industries Fran aises des Coproduits Animaux 4 Les PCB ou polychlorobiph nyles plus souvent connus en France sous la d nomination de pyral ne Arochlor ou Askarel s F d ration des Centres de Gestion Agr s Agricoles E mail fedeagrifdorange fr www fcgaa fr
34. nctions de dirigeant de la soci t ex g rant associ en nom de la soci t b Ces fonctions doivent avoir t effectivement exerc es donner lieu une r mun ration normale cette r mun ration doit repr senter plus de 50 des revenus professionnels du c dant c Le c dant doit cesser toute fonction dans la soci t et faire valoir ses droits la retraite dans le r gime agricole dans les 2 ans suivant la vente des parts d II doit pendant les 5 derni res ann es avoir d tenu au moins 25 des droits de vote et financiers dans la soci t directement par soci t interpos e o par le biais du groupe familial e En cas de cession une soci t il ne doit pas d tenir directement ou indirectement de droits de vote ou dans les b n fices sociaux de cette soci t f La cession porte sur l int gralit des parts d tenues par le c dant g La soci t doit respecter les seuils des PME e lt 250 salari s e CA lt 50 ME ou bilan lt 43 M h Le capital et les droits de vote dans la soci t ne sont pas d tenus 25 ou plus par des entreprises ne r pondant pas aux conditions ci dessus i La soci t doit avoir son si ge dans l UE j Elle doit avoir exerc l activit agricole pendant les 5 ann es pr c dant la cession B Les effets de l exon ration Ces conditions suppos es respect es la plus value de ces sion des parts est exon r e d imp t s
35. nds agricole doit aujourd hui concilier le droit d exploitation code rural le droit environnemental droit de l eau en particulier le droit de l urbanisme agri culture p riurbaine et le droit du paysage utilisation des espaces naturels La priorit donn e au co t de transmission implique une strat gie bas e sur la recherche de la meilleure ef ficacit fiscale et financi re de l op ration de trans mission Transmettre au moindre co t fiscal et financier sera l objectif du c dant avant toute autre consid ration conomique sociale ou familiale Cette vision des choses r sulte d une l gislation favorable au secteur agricole en mati re de transmission d entreprise des r gimes fiscaux pr f rentiels peuvent permettre dans certains cas d op rer une transmission en quasi exon ration de charges fiscales Pour faire aboutir le projet de transmission il importe de concilier ces diff rentes strat gies et de se faire accompagner par un Conseil expert des mutations actuelles du monde rural 6 INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 EXEMPLE D ITIN RAIRE JURIDIQUE FONCIER CAPITAL D EXPLOITATION 30 ha Propri t M EXPLOITATION INDIVIDUELLE M Mme 14 ha 30 Propri t Ct 95 ha 60 VL 3 ha Propri t Fils 21 ha 20 Baux Famille 27 ha Baux ext rieurs Apport du capital Apport en num raire Bail LT de 30 ha M GAEC P RE FILS Bail LT de 14 ha 30 Ct 98 Bail 9 ans de 21 ha 20 m M A D 3 ha
36. ne soci t ci vile agricole b Le c dant doit cesser toute fonction dans la soci t et faire valoir ses droits la retraite dans le r gime agricole dans les 2 ans pr c dant ou suivant la vente des parts c Le c dant ne doit pas d tenir directement ou indirec tement plus de 50 des droits de vote ou dans les b n fices sociaux de l entreprise cessionnaire d La cession porte sur l int gralit des parts d tenues par le c dant e La soci t doit respecter les seuils des PME e lt 250 salari s e CA lt 50 ME ou bilan lt 43 ME f Le capital et les droits de vote dans la soci t ne sont pas d tenus 25 ou plus par des entreprises ne r pondant pas aux conditions ci dessus g Le si ge de la soci t est situ dans l Union europ enne h La soci t doit avoir exerc l activit agricole pendant les 5 ann es pr c dant la cession Sous ces conditions la plus value de cession des parts de la soci t est exon r e d imp t sur le revenu Toutefois les contributions sociales restent dues Mais il existe outre l exon ration pour d part la retraite pas moins de 3 autres dispositifs att nuateurs susceptibles de s appliquer et qui peuvent se combiner avec l exon ra tion pour d part en retraite Comme celle ci ne vise en tout tat de cause que l imp t sur le revenu et non les contribu tions sociales on aura un int r t de principe s interroger sur la fa on de
37. ons techniques vite dit mais pas forc ment vite d cid Une fois les consultations faites sch matiser sur une page les solutions juridiques propos es en les formalisant sous forme d itin raire juridique voir exemple p 6 permettra de pr senter et d expliquer les choix op r s aux personnes concern es Valider ensuite ces choix techniques tout en prenant en compte les aspects humains e valuation des motivations des personnes choix des priorit s e Partage des biens entre enfant repreneur et coh ritiers choix des parts de chacun e Options personnalis es validation de l quit ini quit familiale Plus impliquantes au niveau motionnel les d cisions concernant les personnes les proches l entourage m ri tent r flexion et recul viter le coup de t te affectif ou le LA D MARCHE DE TRAITEMENT DU PROJET DE TRANSMISSION M R LE DU CHEF D ENTREPRISE MM R LE DES EXPERTS IDENTIFIER LA SITUATION DE TRANSMISSION e Le patrimoine Y e Les personnes c dant et repreneur e Le projet de transmission sch ma du triangle TABLIR UN DIAGNOSTIC e Les risques li s une op ration de transmission L e La hi rarchisation des risques faisabilit du proje e Les motivations des personnes CONNA TRE LES PRINCIPAUX OUTILS DE TRANSMISSION e Les diff rents modes de transfert du patrimoine NP e Les principaux outils juridiques et fiscaux e Les solutions des experts de la transm
38. ransform es PAT sont quant elles produites exclusivement partir de sous produits de cat gorie 3 donc issues d animaux sains propres la consommation humaine Elles sont encore parfois et donc tort appel es farines animales Pa aus eu La deuxi me consisterait compte tenu de l absence de trans mission de l ESB par voie orale aux non ruminants en une lev e de l interdiction des PAT dans l alimentation des porcs volailles et poissons Serait toutefois respect e l interdiction du recyclage intra esp ces dite commun ment interdiction du cannibalisme Concr tement les prot ines animales trans form es issues de volailles seraient r serv es exclusivement l alimentation des porcs et vice versa Sans r elle justification scientifique cette mesure est principalement destin e apai ser les craintes des consommateurs notamment au regard de l image phantasmatique de vaches carnivores En l tat actuel du document ces propositions seraient assorties de garanties en mati re d outils de contr le Elles permettraient de distinguer l origine des PAT selon les esp ces dont elles sont issues et d existence de lignes de production d aliments pour animaux d di es afin d assurer l tanch it des fili res Outre des raisons d ordre sanitaire de nombreuses autres consid rations notamment conomiques plaident en fa veur d un assouplissement de la r glementation en v
39. s aux cultures e les dommages li s aux sols e les dommages li s au cheptel vif hors b timents affect s aux exploitations Pour les pertes de r colte le risque de gr le est consid r comme assurable pour l ensemble des productions lex ception des prairies De plus les grandes cultures et la viti culture sont consid r es comme assurables pour l ensemble des risques climatiques Le fonds peut galement intervenir pour les cultures mara ch res et horticoles des agriculteurs non assu r s En revanche il n intervient pas pour les assur s qui ont souscrit une extension de garantie perte de qualit et r duc tion du rendement Ceux ci doivent d clarer le sinistre leur assureur Le Fonds national de gestion des risques en agriculture n intervient plus depuis 2009 en grandes cultures et 2011 en vigne B ariin iiaia be 12 juillet 2011 arr t s Mois le 28 juillet 2011 D demande otale el complemente pour le 15 cui 2011 BUA PRA TOC PRA TS AUS DIE ADLAN SORA SU Foui 201i Comment est il financ Le FNGRA est aliment par les agriculteurs par le biais d une contribution additionnelle aux primes d assurance de leurs contrats d assurance couvrant les dommages aux mat riels et b timents et les risques de responsabilit civile et par une dotation budg taire de l tat Dans le d tail le dispositif est aliment par e Une contribution additionnelle aux primes ou cotisations aff rentes aux con
40. st donc un atout non n gligeable L ouverture En mati re juridique le plus difficile est de pr voir la sor tie c est dire l arriv e al atoire d v nements impr vus souvent humains ou conomiques et changeant totalement le cours des choses un d c s un divorce une remise en cause d un atelier de production peu rentable une belle fille ou un gendre qui entre dans le cercle familial etc Il s agit donc de ne pas s enfermer dans un sc nario juridique immuable sans possibilit d adaptation ces v nements Pour viter de futures impasses juridiques il est important de choisir un Conseil capable de proposer un syst me juri dique souple et volutif permettant des ouvertures ou des modifications pour l avenir La mati re juridique contraire ment aux apparences n est pas du domaine de la rigidit mais de celui de la souplesse L ind pendance La capacit proposer des solutions r ellement sur mesure et un accompagnement personnalis va de pair avec une certaine libert d esprit Le Conseil en transmission d entre prise doit en faire preuve au moins personnellement si ce n est institutionnellement Qu il soit d un organisme agri cole ou d une entreprise priv e cette ind pendance d esprit doit se traduire tant dans sa capacit porter un diagnostic clairant de la situation particuli re traiter que dans la co h rence et la simplicit cela va souvent de pair des solu tions techniques
41. t permise par l article L 411 33 al 3 et 4 du Code Rural modifi par l article 5 de l ordonnance du 13 juillet 2006 Cependant le preneur doit imp rativement notifier sa d cision au bailleur au moins douze mois avant l ch ance annuelle du bail par lettre R A R ou par acte extrajudiciaire Dans ces deux cas le report de l ge de la retraite soixante deux ans n est pas sans incidence INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 AEI CD E La prorogation du bail en raison de l ge du preneur Selon les dispositions de l article L 411 58 al 2 et 3 du Code Rural le preneur ou le co preneur qui est moins de cinq ans de l ge de la retraite est en droit de s opposer la reprise des biens lou s Jusqu pr sent l ge de la retraite tant de soixante ans tout preneur g de cinquante cinq ans au moins au terme du bail pouvait obtenir la prorogation du bail La seule condition exig e tait l ge du preneur qui s appr ciait la date d effet du cong d livr pour la reprise La mesure demeure mais l ge de la retraite est de soixante deux ans D s lors tout preneur g de cinquante sept ans au moins au terme du bail pourra demander la prorogation En cas de co preneurs il a t jug que la prorogation l gale ne peut tre accord e qu une seule fois l un des copre neurs 3 Civ 21 janvier 1987 Bull Civ II n 9 3 Civ 11 juin 1987 Bull Civ I n 121 Si
42. u de tremblante par exemple contenant des r sidus de substances interdites telles que les hormones de crois sance ou de contaminants dangereux pour l environne ment tels que les dioxines ou les PCB doivent tre enti rement d truites en tant que d chets par incin ra tion ou mise en d charge Les mati res de la cat gorie n 2 comprennent les sous produits qui pr sentent un risque de contamina tion avec d autres maladies animales ou risquant de pr senter des r sidus de m dicaments v t rinaires Elles peuvent tre recycl es en vue de certaines utilisations 18 INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 autres que l alimentation des animaux production de biogaz compostage fabrication de produits ol ochi miques etc Seules les mati res de la cat gorie n 3 c est dire les sous produits issus d animaux sains mis mort en abat toir et destin s la consommation humaine peuvent tre utilis es dans l alimentation des animaux apr s application d un traitement appropri dans des installa tions de transformation agr es Les farines de viandes et d os dites galement fa rines animales sont issues des sous produits class s dans les cat gories et 2 Elles sont donc aujourd hui pour leur grande majorit d truites ou utilis es pour la fabrication d engrais Leur utilisation pour la fabrication d aliments pour animaux est aujourd hui strictement in terdite Les prot ines animales t
43. ur le revenu Mais les contributions sociales restent dues Diverses particularit s int ressantes de ce r gime sont mentionner notamment e En cas de cession de titres acquis des dates diff rentes l exon ration peut tre totale partielle ou inexistante selon la dur e de d tention des diff rents paquets de titres e Dans ce cas il est admis que le prix de revient des parts so ciales puisse tre calcul selon un prix de revient moyen 1 ce qui peut tre int ressant dans certaines situations e D s lors que le dirigeant remplit l ensemble des condi tions pour b n ficier de l exon ration les membres de sa famille 9 qui c dent leurs titres en m me temps que lui en b n ficient galement toutefois la dur e de d tention des titres est d compt e selon leur propre situation La m me r gle s applique en cas de cession r alis e conjoin tement par un ou plusieurs cofondateurs de la soci t e l exon ration s applique aussi en cas de cession de titres d tenus indirectement par le dirigeant c dant au travers d une soci t interpos e 2 2 La soci t dont Les parts sont c d es est soumise l imp t sur les soci t s La date de la cession mais a relev des b n fices agricoles ant rieurement A Une situation fiscale complexe Dans ce cas de figure le dirigeant a pu exercer son activit professionnelle de dirigeant de la soci t pendant les deux p riodes
44. us de deux d cennies pour les bovins et plus de 10 ans pour les autres animaux l incor poration de farines animales dans les aliments destin s nourrir les animaux d levage est donc interdite en France comme dans tous les autres tats membres de l Union Simultan ment ces mesures de police sanitaire a t mis en place un syst me complet et extr mement performant de d pistage et de surveillance de ESB Enc phalopathie Spongiforme Bovine Les chiffres fournis par cet observa toire permettent de mettre en vidence que le nombre de cas identifi s sur le territoire national a connu une baisse tr s significative et rapide en moins de dix ans Il est en effet pass de 274 animaux malades en 2001 137 en 2003 puis 31 en 2005 et moins d une demi douzaine en 2010 INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 17 Soci t Un constat identique peut tre fait pour les autres tats membres de l Union Si les farines animales ont bien t interdites sur l ensemble du territoire de l Union europ enne pour l alimentation des animaux d levage d s la fin des ann es 90 rappelons cependant qu elles ne l ont jamais t pour les aliments destin s aux animaux de compagnie chats chiens Rappelons galement que notamment pour les porcs et les volailles l incorporation de farines animales reste une pratique courante dans nombre de grands pays producteurs n appartenant pas l Union europ enne et que celle ci
45. ventions d assurances couvrant titre exclusif ou principal d une part les dommages aux b ti ments et au cheptel mort affect s aux exploitations agri coles et d autre part les risques de responsabilit civile et de dommages relatifs aux v hicules utilitaires affect s aux exploitations agricoles e Une contribution additionnelle particuli re applicable aux exploitations conchylicoles Une subvention inscrite au budget de l tat Lorsque la situation financi re du fonds tait fragilis e il a b n fici de ressources suppl mentaires excep tionnelles INFO AGRICOLE OCTOBRE 2011 15 R glementation ranco loc o ji N gager dans une d marche de gestion climatiques sur leur exploitation L assurance r colte permet aux agriculteurs de b n ficier d une meilleure couverture de risques que le dis positif des calamit s agricoles et que les contrats d assurance contre la gr le L aide consiste en une prise en charge par l tat de 65 des primes d assurance pour ces contrats L assurance r colte concernait ainsi en 2010 pr s de 27 de la SAU dont 28 des surfaces en grandes cultures et 15 en viticulture La demande d aide l as surance r colte doit tre effectu e dans le cadre du dossier PAC Pour obtenir cette aide vous devez e Avoir fait la demande d aide dans le formulaire de demande d aide du dossier PAC case cocher e Avoir acquitt la totalit de la prim

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