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rapport annuel publié ce mardi
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1. OBJET DATE DE CL TURE Condition d inactivit pour percevoir l AAH allocation aux adultes handicap s 07 01 2009 Remboursement anticip des cr ances de carry back 23 01 2009 Instauration d un recours juridictionnel pour les prises de position formelles 23 01 2009 de l administration fiscale Reconnaissance en France des unions civiles trang res 04 06 2009 Satisfaction partielle Assurance maladie coordination RSI et r gime g n ral S curit sociale 16 06 2009 Insaisissabilit de La majoration de pension au titre de l assistance tierce personne 25 06 2009 Automaticit de l application du solde bancaire insaisissable SBI 25 06 2009 Possibilit de conclure un Pacs en Nouvelle Cal donie et Wallis et Futuna 27 07 2009 Proc dures disciplinaires applicables aux m decins du service public 19 08 2009 Exon ration de la redevance audiovisuelle des t l viseurs lou s par Les d tenus 19 08 2009 Reclassement en cat gorie A de fonctionnaires de l tat de cat gorie B 18 09 2009 Satisfaction partielle Extension du b n fice du capital d c s au partenaire li un fonctionnaire 07 12 09 par un pacte civil de solidarit LES PROPOSITIONS DE R FORME AYANT ABOUTI AU D BUT DE L ANN E 2010 OBJET DATE DE CL TURE Cr ation d un dispositif d indemnisation des victimes des essais nucl aires fran ais 05 01 2010 Reconnaissance en France des unions civiles trang res 13 01 2010 Entr e en application d finitive
2. et bien s r la prochaine instauration du D fen seur des droits Ce th me a d ailleurs entra n la constitution d un groupe de travail sp cifique en septembre Ce groupe auquelle M diateur de la R publique a apport une contribution active et par lequel il a t auditionn a notamment entendu M Beauvois pr sident de la Commission natio nale de d ontologie de la s curit CNDS M Delarue contr leur g n ral des lieux de privation de libert Mme Versini D fenseure des enfants M Leclerc pr sident de la Commission d acc s aux docu ments administratifs Cada et un repr sentant de M Schweitzer pr sident de la Haute autorit de lutte contre les discriminations et pour l galit Halde Ses objectifs per mettre la sous commission dont il d pend de rendre un avis aidant d finir les contours de l Institution qui se substituera au M diateur de la R publique pr ciser ses missions et ses pouvoirs La contribution du M diateur de la R publique au sein de ce groupe de travail s est en par tie inspir e des multiples entretiens qu il a eus tout au long de l ann e avec le milieu associatif et plusieurs autorit s administratives ind pen dantes comme la Cnil la Cada et le contr leur g n ral des lieux pri vatifs de libert L ambition du M diateur tait d inviter les asso ciations acteurs incontournables de la vie sociale participer la constructi
3. Il ne porte pas sur le d lai de communication ni proprement parler sur le prin cipe m me de cette communication mais sur le caract re communicable des documents HA MZANETTES sur un brancard aux urgences avant d tre hospitali s e Madame S finalement op r e est d c d e pendant l intervention La famille de Madame S notamment son mari et sa fille a t re ue par Le chef de service des urgences quinze jours apr s son d c s pour voquer Les errances diagnostiques de son quipe leur formuler des excuses et les assurer que le dossier m dical tait Leur disposition Malheureu sement apr s maintes r clamations de ce dossier durant trois mois et rup ture de tout dialogue avec l h pital Monsieur S a d cid de saisir Le P le Sant et S curit des Soins de l Ins titution L article L 1110 4 du Code de la sant publique pr voit que Le secret m dical ne fait pas obstacle ce que Les infor mations concernant une personne d c d e soient d livr es ses ayants droit dans la mesure o elles Leur sont n cessaires pour leur permettre de conna tre les causes de la mort de d fendre la m moire du d funt ou de faire valoir Leurs droits sauf volont contraire exprim e par La personne avant son d c s La direction du P le Sant est donc intervenue aupr s de la direction du CHU pour rappeler les textes et ainsi permettre La r cup ra tion du dossier m dical D
4. ces enfants et leurs conditions de vie Faute d obtenir une r ponse des pouvoirs publics plus conforme l int r t de ces enfants le M diateur eco 47 48 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR DES PROPOSITIONS POUR UN SYSTEME PLUS HUMAIN consid re qu il y a lieu de modifier l article L 512 2 du CSS de fa on rendre possible la r gularisation de la situation des enfants concer n s lorsqu elle est conforme leur int r t En proposant cela il se borne rap peler la position du Conseil consti tutionnel d cision du 15 d cembre 2005 qui consid re qu il n est pas interdit de d roger la r gle selon laquelle le regroupement familial ne peut tre demand que pour des enfants r sidant hors de France la date de la demande Il ajoute que lorsqu il sera proc d dans le cadre de la proc dure de regroupement familial la r gularisation de la situation d un enfant d j entr en France cet acte de r gularisation devra ouvrir droit aux prestations familiales D autres actions visent am liorer les droits des victimes de dommages corporels et le fonctionnent des dis positifs d indemnisation Victimes d essais nucl aires d accidents m dicaux ou de dommages corporels Les civils et militaires dont la sant a t mise en danger par des essais nucl aires fran ais pratiqu s entre 1960 et 1996 dans le Sahara alg rien et en Polyn
5. exclure les hommes du droit la bonification au lieu de les en faire profiter En effet la condition de suspension d activit continue durant deux mois est en g n ral remplie pour les femmes qui ont b n fici d un cong postnatal dont la dur e est sup rieure deux mois mais rarement pour les hom mes Les nouvelles dispositions ont galement conduit en priver cer taines femmes qui en b n ficiaient auparavant femmes institutrices ou professeurs ayant accouch ou adopt pendant les vacances scolai res sans prendre de cong de mater nit ou d adoption enseignante et m re de deux enfants adopt s en 1984 et 1992 a pu s en rendre compte Elle a contest Le fait que dans Le cadre du calcul de sa pension de retraite un seul de ses enfants avait t retenu au titre de La bonification pour enfant En effet pour son premier fils l adop tion ayant eu lieu l approche d une p riode de vacances scolaires elle n avait pas sollicit de cong d adop tion Le M diateur de La R publique a attir l attention du ministre de la Fonction publique sur les in galit s de traitement engendr es par cette loi mais la proposition de r forme faite ce sujet n a jamais t prise en compte Madame L a saisi Le tribunal admi nistratif mais ses chances de voir sa situation r tablie sont quasi nulles sauf peut tre si taient mises en uvre dans le cadre du rendez vous de 2010 sur les r
6. 37 38 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE DE NOUVEAUX LIENS MARQU S PAR LA D FIANCE ET LA SUSPICION en se r f rant la jurisprudence de la Cour de cassation selon laquelle Le DCEM validait la r gularit de l entr e et du s jour des enfants en France Cette d cision a toutefois t annul e par la Direction r gionale des affaires sanitaires et sociales Drass le 24 mars 2006 Monsieur B aalors contest cette annulation devant le tribunal des affaires de s curit sociale Tass et saisi le M diateur de la R publique Aux objections de l Institution la Drass a oppos une fin de non recevoir en expliquant que l audience tant fix e au 5 juin 2009 elle ne pouvait interve nir dans ce dossier avant La d cision de la juridiction noter qu partir du 5 avril 2010 le silence cessera d tre une r ponse dans au moins un domaine celui des visas Un r glement communautaire obligeant les autorit s comp tentes des pays de l espace Schengen motiver les refus de visa de courte dur e et r pondre dans les quinze jours sera effectif partir de cette date Les services du M diateur de la R publique pr voient malgr cette avanc e que de nombreuses r clamations sur cette question ne manqueront pas de lui parvenir le temps que les administrations concern es appliquent syst mati quement la nouvelle disposition Des jugements de plus en plus contest s Depuis plusieurs ann es la soc
7. Il a t not plus haut que dans le domaine m dical une demande d explication de la part du patient ou de sa famille pouvait se traduire si la r ponse est jug e insuffisante par la rupture totale du dialogue Dans de tels cas l on assiste de plus en plus fr quemment un double comporte ment g n rateur de violence verbale et parfois physique d un c t des professionnels de sant qui s enfer ment dans des attitudes d autopro tection de l autre des usagers dont lincompr hension se transforme en agressivit Il est important de noter que la r tention d informations de la part du corps m dical est v cue par le patient comme une transgres sion encore plus grave que l accident m dical lui m me Pourquoi ce comportement de la part des professionnels Dans les cas dits des EIG v nements ind sirables graves sur le principe ils admettent tous le devoir de v rit mais pas n cessairement un devoir de v rit int grale Dans la majorit des cas quand une complication li e aux soins est survenue les m decins affirment qu ils donnent une expli cation mais ils vont en minimiser l aspect iatrog ne provoqu par le m decin le traitement ou les m di caments ne pas d crire clairement l existence d une erreur Le profes sionnel est d autant moins pr cis dans les informations fournies qu il y a d c s du patient ou cons quences morbides importantes Dans les changes
8. il a t consid r que la relation M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE homosexuelle dans laquelle une personne c libataire tait engag e lors de l instruction de sa demande d agr ment pour une adoption devait tre prise en compte au regard des besoins et de l int r t d un enfant adopt L influence de l orientation sexuelle a eu un r le d cisif sur l ap pr ciation de la demande entra nant une diff rence de traitement Le Conseil d tat avait statu sur une requ te formul e par une personne c libataire l encontre d un refus d agr ment notifi par le pr sident du conseil g n ral du Jura le 26 nov embre 1998 Or en f vrier 2009 l orientation sexuelle a une nouvelle fois t oppos e de mani re impli cite la requ rante pour fonder un nouveau refus On ne peut trouver de justification ce raisonnement puisque la loi fran aise ouvre le droit l adoption d un enfant toute personne c libataire sans aucune pr cision sur l orientation sexuelle de l adoptant ou la n cessit d un r f rent de l autre sexe 53 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR DES PROPOSITIONS POUR UN SYSTEME PLUS HUMAIN Face au refus ostensible d une col lectivit territoriale de respecter la Convention europ enne le M dia teur a formul une proposition de r forme afin d introduire dans la proc dure d agr ment pr vue par le Code de l action soci
9. tat ou hospita lier par un pacte civil de solidarit Pacs percevoir le capital d c s pr vu par l article D 712 19 du Code de la S curit sociale Jusqu alors outre les enfants du fonctionnaire d c d seul l poux ou l pouse de celui ci pouvait pr tendre au verse ment de ce capital Le probl me de la proc dure d agr ment pour adopter Le Code civil autorise l adoption par un couple mari et par toute per sonne c libataire g e de plus de 28 ans L agr ment en vue d adop tion obligatoire est d livr par le pr sident du conseil g n ral apr s avis d une commission d agr ment Cette commission se prononce au terme d une enqu te sociale et psy chologique qui doit s assurer que les conditions offertes par le deman deur sur les plans familial ducatif et psychologique correspondent au besoin et l int r t d un enfant adopt Malgr les volutions l gislatives et r glementaires de la proc dure d agr ment visant sa g n ralisation et sa simplification celle ci continue de faire l objet de divergences notamment jurispru dentielles Par un arr t du 22 janvier 2008 la France a t condamn e par la Cour Europ enne des Droits de l Homme CEDH la suite d un arr t du Conseil d tat incompatible avec les dispositions combin es des articles 14 interdiction de la discrimina tion et 8 droit au respect de la vie priv e de la CEDH Dans cet arr t
10. ticulier a valeur p dagogique pour les professionnels elle ne cherche pas d signer un coupable mais permettre une exploitation positive de l erreur La judiciarisation croissante des conflits Dans ce nouveau cadre quelles grandes tendances se d gagent de l activit du M diateur de la R publique en mati re de sant En premier lieu l amplification d un ph nom ne d j constat auparavant l accroissement des demandes d information concernant l acc s au droit des usagers et plus g n ralement une exigence plus grande de transparence En regard de ce comportement nouveau les professionnels de sant manifestent parfois une ten dance la r tention d informations et au repli Ce ph nom ne va de pair avec une autre grande tendance la judiciarisation croissante des conflits Les personnes qui s estiment victimes d une erreur ou d un dysfonctionne ment dont elles ont souffrir sont de plus en plus tent es de porter l affaire devant Les tribunaux parfois pour obtenir non seulement r paration mais une sanction p nale admi nistrative ou civile l gard de la personne ou de l tablis sement estim fautif Certes Le ph nom ne l tranger d ailleurs aussi bien qu en France d passe largement le cadre des questions de sant on sait que d une mani re g n rale les conflits se r glent de plus en plus dans les pr toires Le fait est m me plus net dans d autres domai nes car L
11. DIATEUR DE LA R PUBLIQUE reconstruction du vivre ensemble ne pourra se faire sans offrir chacun une place au sein du collectif ind pendamment de sa valeur sur le march du travail une place o son utilit d tre social soit affirm e et sa dignit d tre humain respect e DES R PONSES LA FRAGILIT ET L INS CURIT Souvent per ue par les citoyens comme l ultime recours pour solutionner leur probl me l Institution du M diateur de la R publique est en prise directe avec la d tresse La douleur et Les drames humains aux ressorts complexes J ai mis en place de nouveaux outils pour accro tre Les capacit s d coute de l Institution Sur le plan des nou velles technologies e mediateur est un guichet d in formation de premier niveau permettant l internaute de conna tre le r le du M diateur ce qu il fait et ne fait pas de savoir si le M diateur est comp tent pour un probl me donn et d tre r orient vers un d l gu ou bien le bon organisme de recevoir directement dans sa message rie Les outils d information sur le M diateur cela via les messageries instantan es Gmail et Msn toute heure du jour et de la nuit et notamment lorsque les bureaux sont ferm s des pics de connexions sont enregistr s la nuit et le week end Le formulaire de saisine en ligne permet toute personne de d poser sa r clamation aupr s du M diateur de La R publique via Le site Internet Co
12. Le bilan peut tre consid r comme satisfaisant 57 500 d tenus dont 3 140 en outre mer soit 94 de l effectif total r partis sur 164 sites 281 d l gu s 41 9 points d accueil 57 500 d tenus b n ficient d un acc s un d l gu M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE p nitentiaires b n ficient d un acc s direct un d l gu du M diateur 60 de ces sites dis posent d une permanence r guli re les 104 autres tant desservis au cas par cas 149 d l gu s soit plus de La moiti de l effectif total du r seau sont actuellement impliqu s dans ce programme Un d veloppement harmonieux gr ce la mutualisation des savoir faire Une croissance aussi importante ne doit pas se faire au d triment de la qualit des inter ventions Les d l gu s b n ficient d une for mation permanente assur e par l Institution pr s de 250 jours de formation assur s en 2009 L ensemble des d l gu s ont acc s aux outils informatiques de l Institution messa gerie et portail intranet qui permettent la fois un apport documentaire et des changes l int rieur du r seau Enfin les d l gu s sont galement incit s mutualiser leurs savoir faire par Le biais du tra vail coll gial Aujourd hui 226 d l gu s issus de 73 d partements diff rents soit plus des deux tiers du r seau se retrouvent r guli re ment pour des r unions de travail qui favori sent La coh sion dans l approche d
13. d tention pour l obtention de la pho tocopie de La carte Vitale et l autorisa tion d ouvrir un compte bancaire De ce fait il ne pouvait toujours pas tou cher sa pension Apr s l intervention d un d l gu du M diateur de la R pu blique aupr s de la direction du centre de d tention Les deux probl mes ont pu tre r solus Fort de cette exp rience de terrain le M diateur a t associ la r dac tion de la loi p nitentiaire voir page 66 m Des propositions pour un syst me plus humain La mont e de la pr carit la fragilisation et la paup risation d une partie de La population constats partag s par le M diateur de la R publique et ses d l gu s inspirent fortement les propositions de r forme qu il soumet aux d cideurs politiques La fragilisation et la paup risation d une partie de la population repr sentent la principale source d inspi ration des propositions de r forme du M diateur de la R publique L une des propositions de l Institu tion longuement d velopp e dans son pr c dent rapport de 2008 est tout d abord de renforcer dans tous les services publics la fonction d ac cueil et d information de ces popu lations cart es de la technologie L Institution s attache galement prendre en compte l volution de la soci t dans des domaines aussi divers que la famille les droits des consommateurs le besoin de trans parence et d acc s au droit Lorsq
14. diateur de la R publi que en imaginant ainsi faire acc l rer les proc dures Leurs requ tes refl tent l volu tion d une soci t qu ils per oivent comme de plus en plus injuste et dans laquelle tous les recours sont bons pour tenter de r quilibrer une situation d favorable Il est noter que certains saisissent le M diateur de la R publique en sachant perti nemment que leur demande n est pas recevable dans le seul espoir de ralentir des proc dures judiciaires Complexit et opacit du syst me des tendances inverser Les dossiers dont est saisi le M dia teur de la R publique concernent de plus en plus souvent un nombre d ac teurs important ce qui donne lieu un traitement long et complexe Le cas des litiges autour des infractions routi res o les multiples interlocu teurs peinent de surcro t coordon ner leurs actions illustre bien com ment l on peut rapidement arriver des situations kafka ennes circulant sur un cyclo moteur a commis une infraction au Code de la route Alors m me qu un permis de conduire n tait pas n ces saire pour le v hicule qu il conduisait il s est vu retirer plusieurs points de son permis de conduire Ayant t sol licit pour faire un stage de sensibili sation destin r cup rer Les points perdus il a d s acquitter de la somme de 235 euros la suite de l interven tion du M diateur de la R publique aupr s d
15. ge de AOM le 4 novembre Tanger Le M diateur de la R publique secr taire g n ral de l AOM a organis la rencontre du conseil d administration en juin 2009 Stockholm en marge de la conf rence de l Institut interna tional de lombudsman Il a galement co organis les 14 et 15 d cembre Ath nes une conf rence inter nationale de AOM sur le th me de la transparence dans les services publics et le r le du M diateur Une r solution a t adopt e la suite de l assembl e g n rale de l association dans laquelle les m diateurs mem bres se sont engag s d velopper leur coop ration avec l Onu notam ment en faisant la promotion aupr s de leurs tats de la ratification des instruments internationaux relatifs la privation de libert L expertise du M diateur de la R publique a t largement sollici t e notamment dans le cadre de la coop ration initi e en 2008 avec le d partement des droits de l Homme de la Ligue arabe et plusieurs pays arabes qui s est poursuivie au pre mier semestre 2009 Des relations privil gi es se sont d velopp es avec l gypte qui a choisi de s inspirer du mod le fran ais pour cr er une ins titution nationale de m diation Le M diateur de la R publique a re u le pr sident de l Agence centrale pour l organisation et l administration d gypte la faveur d une visite ce 73 74 UN OMBUDSMAN LA FRAN AISE UNE EXPERTI
16. leur permettant de d terminer o trouver le renseignement qui leur sera utile le cas de Madame C masseur kin sith rapeute qui lors d une visite domicile a laiss son v hicule sur un emplacement livrai son croyant que sa qualit d auxiliaire m dicale l y autorisait Elle a t verba lis e et a acquitt sa contravention Elle a ensuite saisi le M diateur de La R pu blique non pour contester l amende mais ne sachant o se renseigner pour tre inform e des conditions dans les quelles les auxiliaires m dicaux pou vaient stationner Paris Lors de Leurs visites domicile Le M diateur de La R publique l a inform e de la cr ation par le conseil de Paris de la carte de stationnement S same soins domi cile pour les professionnels de sant intervenant dans la capitale Il Lui a pr cis Le co t de la carte les possibilit s de stationnement offertes par celle ci ainsi que le lieu et modalit s d obten tion de ce document RAPPORT ANNUEL 2009 Sur le terrain un peu plus de 50 des 62000 demandes trait es par les d l gu s du M diateur de la R publique ne sont pas des r cla mations envers les services publics telles que les d finit la loi de 1973 mais des besoins d claircissement de la part de personnes perdues dans la complexit des proc dures ou qui ont le sentiment de ne pas avoir t accueillies et cout es Ces administr s entrent en contact avec le r
17. me de sant est noter Pratiquement tous les dossiers qui lui sont soumis notamment en mati re d accidents m dicaux se doublent d un pro bl me d acc s aux informations La phrase type du r clamant est J ai essay de savoir mais on ne ma pas r pondu Lors de la surve nance d un accident m dical cette demande forte de transparence peut se heurter une certaine r tention d information voire au d ni en par tie par peur par r action d autopro tection Ces comportements peuvent d boucher sur la rupture totale de dialogue voire un conflit avec de la part du patient ou de ses ayants droit une r elle volont de le judiciariser Il s agit l d un ph nom ne nouveau dont on per oit la mont e en puis sance Cependant les personnes qui soup onnant une erreur m dicale ou th rapeutique contactent le M dia teur de la R publique reconnaissent souvent n avoir pas pos de question au m decin ou au chirurgien qui les avait prises en charge encore moins saisi le m decin m diateur de l h pi tal Cette m diation existe pourtant du moins en th orie dans tous les tablissements hospitaliers depuis la loi de 2002 sur les droits des 17 18 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE CITOYEN ADMINISTRATION LA GRANDE INCOMPR HENSION malades qui a galement cr les Commissions de relations avec les usagers et de la qualit de la prise en charge CRUQPC Souvent le pratic
18. sie fran aise prouvent les plus grandes difficult s pour faire reconna tre leurs pr judices et obte nir r paration l occasion du pro jet de loi pr sent par le minist re de la D fense pour traiter ce pro bl me le M diateur de la R publi que a formul plusieurs propositions pour parvenir l instauration d un m canisme de r paration quitable l tablissement d une liste des mala dies radio induites par une autorit scientifique ind pendante une pr somption de lien de causalit entre la maladie constat e et l irradiation nucl aire une r paration int grale des pr judices par un fonds public sp cifique et ind pendant un droit r paration ouvert aux ayants droit de la victime ou encore la cr ation d une allocation de pr retraite per mettant de compenser la r duction d esp rance de vie des personnels de l tat dont la sant a t mise en danger pour avoir particip aux essais nucl aires fran ais Dans sa r ponse l Institution en date du 11 mars 2009 le ministre de la D fense a fait part de son accord de principe sur plusieurs points dont la r paration int grale du pr judice subi et le r gime unique d indemni sation pour tous le renversement de la charge de la preuve au b n fice des victimes la publication d une liste unique des maladies radio induites Il a en revanche rejet deux propositions la cr ation d un fonds public d di et celle d
19. sur les MEI a apport son soutien cette initiative le vice pr sident de la Commission europ enne Jacques Barrot invit se prononcer sur la derni re proposition du M diateur de la R publique a annonc d s d but 2010 la pr sentation par la Commission europ enne d un plan d action sur les mineurs non accom pagn s Source d un engagement majeur de l Union europ enne ce plan d action a vocation faire de la pr vention la protection et la r int gration les axes prioritaires pour un renforcement des droits de ces mineurs Par ailleurs les r flexions du groupe ont abouti proposer plusieurs actions susceptibles d tre LA QUESTION P NITENTIAIRE TOUJOURS D ACTUALIT Fort de son exp rience au sein des tablissements p nitentiaires le M diateur de la R publique a t auditionn en mai 2009 par la d l gation du S nat aux droits des fem mes et l galit des chances entre les hommes et les femmes sur le th me des femmes dans les lieux privatifs de libert et a t sollicit par l administration p nitentiaire ee te RAPPORT ANNUEL 2009 rapidement mises en uvre et pour la plupart inspir es par le M dia teur de la R publique Parmi elles la s paration compl te des mineurs et des majeurs en zone d attente la mise en place d une permanence l a roport de Roissy pour les admi nistrateurs ad hoc charg s d ac compagner les MEI non admis s
20. t visibles mais copieu sement ignor es Sont alors point s du doigt la lutte pour obtenir des informations claires rapides et fiables au m me titre que le d ficit d accompagnement lorsque le monde autour change brutalement notamment lorsque les institutions et La l gislation elles m mes changent La crise rendant tangibles ces probl mes Les rend plus insupportables on observe alors la tension monter chez les protago nistes jusqu au point de blocage et parfois d affrontement Citoyen administration La grande incompr hension p 14 FIABILIT ET CLART DE L INFORMATION LE POINT DE BLOCAGE POUR LES CITOYENS FACE L ADMINISTRATION p 14 DES ADMINISTRATIONS EN MAL DE REP RES p 19 Le citoyen seul face un cadre mouvant et ins curisant p 23 UNE INFLATION L GISLATIVE QUI CONTRIBUE L INSTABILIT DE LA NORME p 23 UNE RATIONALISATION SOURCE DE DYSFONCTIONNEMENTS p 24 LES DOMMAGES COLLAT RAUX DE L OUVERTURE LA CONCURRENCE DU SECTEUR DE L NERGIE p 24 LES CONS QUENCES PRATIQUES DE LA R ORGANISATION DES SERVICES D CONCENTR S DE L TAT p 25 DES DOSSIERS POLYMORPHES p 26 De nouveaux liens marqu s par la d fiance et La suspicion p 31 PAS DE PR SOMPTION D INNOCENCE POUR L ADMINISTR p 31 DES R PONSES DE PLUS EN PLUS VIOLENTES DE PART ET D AUTRE p 34 M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE 14 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE Citoyen administration la grande incompr hension Q
21. Il est aussi avis chaque ann e au moyen d un r capitulatif du montant des frais pay s l ann e pr c dente N anmoins dans le contexte actuel de crise conomique et au vu des r clamations qui lui sont adress es le M diateur de la R publique a sou hait proposer au Gouvernement de nouvelles initiatives plus pro tectrices des clients des banques Ces propositions fruit d une longue r flexion portent tout d abord sur l adoption d un lexique officiel des termes d signant les diff rentes cat gories de frais bancaires et la cr ation d un site Internet gouver nemental permettant aux banques d afficher le montant de leurs frais sur une base d clarative l instar du site envoidargent org Il est ensuite propos d tendre l envoi du r capitulatif de frais bancaires aux titulaires d un livret A celui ci tant parfois utilis comme un compte de d p t Il est galement sugg r aux banques d assurer une information pr alable du client par message lectronique ou SMS en cas de pr l vement de frais non r current notamment lors d un d couvert de fa on faciliter le redressement de la situation Concernant les ch ques insuffisamment provisionn s il est propos d abaisser le plafond des frais de rejet pour les ch ques de montant modique et de supprimer la p nalit lib ratoire vers e au Tr sor Public Enfin la cr ation d une cat gorie de frais minor s pour les per
22. LES PROPOSITIONS DE R FORME NON SATISFAITES EN 2009 OBJET DATE DE CL TURE Acc s aux derniers indices pour Les professeurs de coll ge 04 06 2009 Validation des p riodes d invalidit au titre de la retraite proportionnelle des non salari s agricoles 25 06 2009 Pension des commandants de sapeurs pompiers professionnels 28 07 2009 Application automatique de la technique du quotient pour Les revenus diff r s 07 12 2009 D part anticip la retraite de certains fonctionnaires handicap s 07 12 2009 Int gration d anciens l ves du cycle international de l Ena 07 12 2009 M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE 12 BLOC NOTES P 14 Fiabilit et clart de l information le point de blocage pour les citoyens face l administration De nombreuses demandent qui par viennent au M diateur ou ses d l gu s auraient pu tre vit es si Les services administratifs concern s avaient jou leur r le et apport des r ponses concr tes P 24 Le r gime social des ind pendants en question Le r gime social des ind pendants RSI n de la fusion de deux r gi mes illustre bien les difficult s inh rentes aux d marches de simplifi cation d une organisation complexe Il assure depuis Le 1 janvier 2008 une mission d interlocuteur social unique pour l ensemble de la protec tion sociale des artisans des indus triels et des commercants P 35 Prudence exag r e lors du re
23. R SIDENTS OU L ERREUR FISCALE R CURRENTE Il est un service fiscal avec lequel le M diateur de la R publique ren contre des difficult s celui charg ERS PR L VEMENT L CE ant payer ence de votre avis d il nements sur le p de l imposition des non r sidents Il s agit toutefois d une situation bien particuli re et assez exceptionnelle dans la mesure o d une mani re g n rale l administration fiscale fonctionne bien Dans ce cas pr cis cependant on peut lui reprocher des retards des d fauts de r ponse des erreurs d homonymie non corrig es sources de litiges lesquels se pro longent parfois sur une dur e inac ceptable comme en t moigne le cas de Monsieur C EEEE sur l le de Madagas car en 2005 et d pend donc du centre des imp ts des non r sidents Il a recu Le 15 novembre 2007 une notifi cation d avis tiers d tenteur sur son compte bancaire pour une cr ance d imp t sur Le revenu au titre des ann es 1998 et 2001 Or Monsieur C affirme avoir pay l int gralit de ses imp ts pour l ann e 1998 et a produit son avis de non imposition pour l an n e 2001 IL a constat que sur Le for mulaire d avis recu appara t Le nom de Madame D en qualit de destinataire c t du sien Or Le r clamant affirme ne pas conna tre cette personne Apr s avoir adress sans succ s une r clamation aupr s du cen tre des imp ts des non r sidents et constat u
24. UNE COOP RATION TOUJOURS ACTIVE AVEC LA CNCDH DANS LA JUNGLE DE CALAIS LA QUESTION P NITENTIAIRE TOUJOURS D ACTUALIT KAFALA ET PROTECTION DES ENFANTS TRANGERS LE PROGR S PAR LA M DIATION PR VENIR LA MALTRAITANCE DES PERSONNES VULN RABLES DANS LE MILIEU M DICAL Une expertise au service des droits de l Homme L EUROPE DE LA M DIATION UNE EXPERTISE RECONNUE AU PLAN INTERNATIONAL Le D fenseur des droits un ombudsman la fran aise M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE p 64 p 64 p 65 p 66 p 67 p 68 p 71 p 71 p 72 p 75 63 64 Les r ponses du M diateur de la R publique aux grands d fis de notre soci t Les travaux men s en collabora tion avec la Commission Nationale Consultative des Droits de l Homme CNCDH ont t assez intenses avec le renouvellement de cet organe et la nomination des nouveaux mem bres en d but d ann e Il est noter que le M diateur de la R publique est le seul membre de droit de cette r Commission en vertu de l arr t du 1 avril 2009 relatif la compo sition de la CNCDH La r flexion a notamment port sur le projet de loi p nitentiaire la situation des mineurs trangers isol s MED le droit d asile les questions relatives l immigration la r forme de la jus tice des mineurs l pineux dossier RAPPORT ANNUEL 2009 du port du voile int gral la bio thi que la traite des tres humains le d lit de solidarit
25. admi nistrations Ici aussi une autorit ind pendante comme le M diateur de la R publique peut aider d finir un fais ceau d indices acceptables d faut de preuve et s curi ser Le fonctionnaire charg du dossier En s appuyant sur ses capacit s d analyse et sa profonde connaissance des lois et des m canismes administratifs il faut parvenir trouver un juste quilibre entre d fiance et confiance car il n est pas possible de vivre dans un syst me o l admi nistr fait figure d ternel suspect Vient s ajouter un facteur suppl mentaire brouillant La situation La distorsion de plus en plus marqu e entre La r alit v cue par les administr s et Le reflet qu en donnent les multiples indicateurs dont disposent les services de l tat Contractualiser les objectifs valoriser Les r sultats impr gner l ensemble de la sph re publique de la culture de la performance pourquoi pas Encore faudrait il que ces indicateurs soient pertinents et n aient pas pour seule finalit de satisfaire une hi rarchie ou de servir de faire valoir m diatique Encore faudrait il galement que ces indicateurs parviennent d une mani re ou d une autre int grer la dimension psychologique de la relation avec l usager par d finition difficilement quantifiable On peut mesurer le d lai de r ponse moyen par exemple d une institution Mais est il possible de mesurer la douleur aff rente ces temps de latence e
26. ainsi que leur effectivit M Robert Badinter y a trait du th me de l abo lition de la peine de mort Une forte pr sence sur la sc ne internationale Le 10 d cembre 2009 Varsovie la pr paration du projet de convention de coop ration entre Monsieur Janusz Kochanowski commissaire pour la protection des droits civiques de la r publique de Pologne et Monsieur Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique fran aise devrait permet tre prochainement le lancement du r seau de coop ration dans le cadre du partenariat d Europe orientale d cid par Union europ enne Ce programme de coop ration initiative conjointe de ces deux institutions a vocation soutenir les institutions nationales de m diation d Arm nie d Azerba djan de Bi lorussie de G orgie de Moldavie et d Ukraine sur la p riode 2009 2013 Cette convention bas e sur une coo p ration volontaire des partenaires a pour principal objectif de renforcer les pouvoirs des ombudsmans et de par ticiper la construction d une soci t d mocratique en accordant une place importante aux droits individuels RAPPORT ANNUEL 2009 Un accord de coop ration va gale ment tre sign avec l institution de lombudsman br silien la suite d une visite effectu e en novembre 2009 l occasion d un colloque international Brasilia sur le r le de lombudsman dans le renforcement de la d mocra tie participative dans le cadre de l ann e
27. ant rieur du patient al a th rapeutique et accident m dical fautif La t che qui suppose un examen approfondi du dossier et l coute des personnels mis en cause est rendue plus difficile par une compr hension paradoxale des al as m dicaux de la part des r clamants collectivement Les gens comprennent que le risque z ro n existe pas mais ne l admettent pas indivi duellement cet gard la loi de mars 2002 qui a reconnu l al a et la r paration n a pas toujours t bien comprise Le d fi de La maltraitance ordinaire Enfin on ne s tonnera pas d apprendre que les recours au M diateur de la R publique sont d autant plus nombreux et portent sur des dossiers d autant plus lourds que le per sonnel de sant est sous pression C est particuli rement le cas dans les services d urgences qui doivent faire face des demandes toujours plus nombreuses et d ailleurs pas toujours fond es m dicalement Le risque d une vigilance prise en d faut d une mauvaise valuation de l urgence ou d une erreur de diagnostic est d autant plus grand De surcro t on comprend bien que le droit l infor mation pr alable du patient en cas d op ration ne puisse tre aussi bien assur dans le cas d une intervention d ur gence Les conflits dont le M diateur est saisi trouvent sou vent leur origine dans cette pression On en trouve aussi une cons quence dans un autre ph no m ne que Le P le Sant et S curit des Soin
28. avec lui pour fixer un ren dez vous pour la mise en service de l installation Autrement dit EDF ne contacte le client pour l installation du gaz que par t l phone Le rendez vous a t ult rieurement pris par l interm diaire de l assistante sociale du secteur cipalement dans les d partements mais aussi les r gions ne restera pas sans cons quence pour les usagers Les directions d partementales traditionnelles comme Jeunesse et Sports quipement ou Agricul ture seront totalement fondues dans de nouveaux organigrammes qui ne correspondront plus ce que conna t le public L ensemble des appellations sigles interlocuteurs et coordonn es seront modifi s M me si cette r forme est r alis e pour gagner en efficacit et offrir un meilleur service dans un premier temps les habitudes seront profon d ment boulevers es avec de pro bables dysfonctionnements Le M diateur de la R publique craint que ces modifications n aient pas t suffisamment accompagn es d in formations et d explications pour le public Il est normal que l adminis tration ait commenc travailler ce 25 26 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE LE CITOYEN SEUL FACE UN CADRE MOUVANT ET INS CURISANT en interne pour g rer les probl mes d organisation Mais dans un second temps il semble essentiel que les services s adressent directement au public pour les informer des chan gements op r s tant le succ s
29. d une op ration de rationalisation repose sur sa Capacit tre comprise par les administr s Quelques commu nications nationales ont bien t r alis es sur le th me de la r forme mais aucune ne fournissait d expli cations pratiques Ces derni res ne pouvant tre r alis es qu au niveau d partemental le M diateur de la R publique aurait souhait que les pr fets re oivent des consignes tr s pr cises Quant cette n cessit DES DOSSIERS POLYMORPHES Le constat est alarmant les situa tions de d tresse dans lesquelles les citoyens per oivent l Institution comme leur ultime recours repr sentent une proportion croissante des r clamations Poste d observa tion privil gi des grandes volu tions de notre soci t le M diateur de la R publique est aussi devenu un barom tre du climat social souvent confront par son contact perma nent avec toutes les couches de la population aux probl matiques qui touchent douloureusement les per sonnes les moins favoris es C est ainsi que de nombreuses r clama tions en lien avec la loi Dalo droit au logement opposable lui sont parvenues manant la plupart du temps de locataires en passe d tre expuls s ligibles au droit au loge ment ils n en risquent pas moins de se retrouver sans logement avant qu une solution d h bergement ne leur soit propos e eu gard aux longs d lais d attente en mati re de RAPPORT A
30. d h pitaux motiv e par les nombreu ses r clamations dont il avait t saisi Elles portaient en particulier sur le non respect des d lais de communi cation des dossiers m dicaux On sait que la loi du 4 mars 2002 dite loi Kouchner sur le droit des malades permet au patient l acc s direct son dossier m dical Pour une hospitalisation qui remonte moins de cinq ans l tablissement dispose d un d lai de huit jours pour le communiquer Or le d lai moyen constat tait de trois mois avec des carts d un neuf mois il n est d sormais plus que d un mois en moyenne Il faut cependant recon na tre que dans de nombreux cas ce d lai l gal est impossible tenir pour peu que la personne soit pas s e dans plusieurs services urgen ces r animation soins intensifs chirurgie il est vain d imaginer que son parcours puisse tre recons titu en si peu de temps Si la loi se RAPPORT ANNUEL 2009 contentait de fixer un d lai maximal de quinze jours un mois il serait possible d exiger sa stricte applica tion et de mettre ainsi un terme des frustrations de part et d autre Pour la communication des dos siers m dicaux des progr s restent accomplir dans un cas lorsqu il concerne une personne d c d e On constate alors de la part des tablissements une certaine inertie un comportement que le M diateur de la R publique qualifie dx atten tisme pr cautionneux
31. de la commission de surendettement a t largie un membre d association sociale ou familiale et un juriste L encadrement de la publicit a t renforc mais le M diateur persiste demander que les risques encou rus en cas de retard ou d inex cution des obligations y figurent aussi Le Parlement devrait galement ajouter une disposition relative l ducation budg taire et financi re Le d lai de r tractation est port en vertu des r gles europ ennes quatorze jours Le M diateur de la R publique regrette cependant que le dispositif adopt permette de ver ser les fonds et de les utiliser avant l expiration de ce d lai ce qui le rend en pratique inop rant eee 49 50 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR DES PROPOSITIONS POUR UN SYSTEME PLUS HUMAIN Pour les contrats de cr dit renouve lable bien que le projet de loi men tionne que chaque ch ance doive comprendre un remboursement minimal du capital emprunt ces cr dits qui sont les plus dangereux pour le surendettement ne sont pas suffisamment encadr s Sans requ rir leur interdiction totale le M diateur estime souhaitable que leur reconduction ne soit plus tacite mais passe par une demande crite de emprunteur Enfin l Institution est satisfaite du travail entam par le minist re de la Justice et la Banque de France concernant la communication d in formations entre les f
32. de la transpa rence sont Les seuls moyens de regagner cette confiance qui fait aujourd hui tant d faut Le politique au c ur d im portants conflits d int r ts peine convaincre de son impartialit Il n est plus per u comme Le recours contre les injustices parfois accus d aggraver ces injustices et non plus de les corriger La loi n appara t plus comme le bouclier du plus faible contre le plus fort mais comme une nouvelle arme aux mains du plus fort pour asseoir sa domination contre le plus faible Le syst me L gal n tant plus le calque d un syst me juste la tentation est grande soit de se diriger vers les syst mes ill gaux miroirs aux alouettes promettant une autre justice et cachant les pires exploitations soit de laisser libre cours sa col re et son exasp ration contre Le syst me tabli dans Les acc s de violence que nous ne connaissons d sormais que trop bien Le soup on est une gangr ne pour notre d mocra tie Lorsque ce soup on est nourri par les acteurs publics eux m mes capables de d cr dibiliser une institution enti re pour leur seul dessein personnel lorsque acteurs locaux et d cideurs centraux s opposent au sujet de la d centralisation et ravivent les anciennes querelles il convient d appeler nouveau la responsabilit de tous les acteurs publics Comment partir d un service public reconstruire des citoyens et restaurer le politique voil la vraie question Je j
33. de loyer ont permis d une part de prendre en charge le diff rentiel de d pense constat lors du transfert de Midiss vers P3S et de rendre pr s de 300 000 au budget de l tat en fin d exercice En 2009 les chantiers engag s en 2008 ont t poursuivis et d autres initialis s La poursuite de l am lioration de l accueil La collaboration avec les services de la Documentation fran aise a t approfondie afin de parvenir un trai tement complet et imm diat des appels t l phoniques qui n cessitent une r orientation vers d autres services administratifs en sollicitant notamment Le 39 39 la fin de l ann e 2008 Le Premier ministre et le M diateur de la R publique ont sign une convention qui a pour objet e d am liorer le traitement des courriels et des appels t l phoniques des usagers e de faire progresser l utilisation et am liorer la qualit des dispositifs d information g n rale et d orientation des usagers que sont www service public fr et Le 39 39 L ensemble de la mise en uvre de ce processus s est tal sur l ann e 2009 La cr ation du P le Sant et S curit des Soins P3S L ann e 2009 a t marqu e par l int gration du P le Sant et S curit des Soins P3S au sein du M diateur de la R publique Le P3S est charg de renforcer le dialogue entre les usagers du syst me de soins et Les profession nels de sant Il analyse et traite toutes demandes d in formation
34. de s lection des experts en revoyant notamment les modalit s d tablissement de la liste nationale des experts judiciaires actuelle ment dress e par le bureau de la Cour de cassation Une commission nationale de l expertise pourrait tre constitu e associant outre des magistrats et des experts les compagnies nationales d experts les repr sentants des principaux ordres et organismes professionnels concern s ainsi que des repr sen tants des particuliers Cette liste pourrait servir de r f rence pour la d signation des experts m de cins dans un contexte aussi bien de r glement juridictionnel que de r glement amiable du litige Pour tre inscrit sur la liste le can didat devrait attester ses qualifica tions et exercer la profession au titre de laquelle il revendique sa qualit d expert La commission charg e de l tablissement de la liste natio nale pourrait participer la for mation continue des experts en collaboration avec les compagnies nationales d experts La d signation par le juge d un expert en dehors de cette liste ou des listes locales tablies au niveau des cours d ap pel devrait tre limit e des cir constances exceptionnelles et faire l objet d une d cision motiv e Pour les expertises complexes il convien drait d avoir recours la coll gialit Concernant la r alisation des 55 56 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR DES P
35. de solidarit au travers du RA de la CMU ou de la Loi Dalo font montre d une efficacit d clinante Loin de lisser les asp rit s de La vie Les solutions propos es par l tat face aux accidents de la vie inadapt es des trajectoires qui ne sont plus lin aires induisent trop souvent entre la naissance d une situation de d tresse et Le versement d aides un d calage temporel p nalisant Trop distendu le filet social qui doit att nuer Les chocs en vient infli ger des blessures suppl mentaires ceux qu il est cens aider Il para t pourtant imp ratif que les services publics n ajoutent pas une souffrance vitable une souffrance initiale Se pose donc la n cessit d une r flexion appro fondie sur Les politiques de solidarit leurs effets sur le comportement la socialisation et Le v cu Dans ce contexte social tendu il est indispensable de parvenir une utilisation optimale des deniers publics C est donc avec raison que le l gislateur et Les services de l tat ont mis en place une politique de lutte contre les fraudes Mener cet indispensable combat a cependant conduit un durcissement du r gime de la preuve qui p nalise aujourd hui les honn tes gens qui constituent la tr s grande majorit de la population en Les pla ant en position de pr sum s coupables Si l objectif est louable comment ne pas voir dans la m thode la promesse d une d gradation des liens entre les administr s et leurs
36. demande Au del de la complexit des tex tes il faut aussi chercher la cause de cet tat de fait dans l instrumen talisation de la loi Au fil des ans les parlementaires ont t appel s examiner un nombre croissant de lois dont l objectif n tait que de r pondre la pr occupation du moment Les citoyens eux n en continuent pas moins demander l application de ces lois expression de la souverainet nationale Autre point de blocage qui revient souvent dans les r clamations le cloisonne ment volontaire dans leur domaine des diff rents acteurs et de leurs repr sentants qui ne daignent par fois m me pas donner l usager l information qui lui serait utile sous pr texte que cela ne rel ve pas de leur comp tence Avec le sentiment grandissant d tre trait comme quantit n gligeable par l admi nistration l administr en vient questionner la notion m me de ser vice public m me s il ne mesure pas toujours bien le manque de moyens notamment humains qui perdure de l autre c t du guichet Une interconnexion des syst mes inefficace Depuis les lois de 2003 r formant les r gimes de retraite le droit l in formation s est nettement am lior cr ation du traitement informatis relatif aux changes interr gimes de retraite par le d cret 2009 1553 du 14 d cembre 2009 S il fonc tionne efficacement et fournit une information s re et compl te pour la plu
37. des d l gu s Gr ce aux relations tablies par l Institution avec le m diateur de GDF plus r cem ment avec celui d EDF et celui de l nergie les d l gu s ont pu r ta blir entre les fournisseurs d nergie et leurs clients un contact parfois interrompu pendant plusieurs mois Une fois encore le M diateur de la RAPPORT ANNUEL 2009 R publique n a pu que constater la d faillance des centres d appel charg s d assurer le traitement des r clamations et l insuffisante infor mation des clients De nombreux exemples en t moignent a constat durant le dernier trimestre 2007 que GDF avait pr lev sur son compte des montants qui ne la concernaient pas l adresse mentionn e tant erron e L int res s e a sollicit Le service clients durant plusieurs mois N obtenant pas de r ponse elle a saisi un d l gu du M diateur de la R publique En mars 2009 ce dernier a contact GDF qui a pris en charge la r clamation instruit le dossier et fait proc der la r gula risation et au remboursement atten dus depuis plus d un an des sommes ind ment pr lev es des services d EDF dans la Meuse il faut avoir le t l phone Monsieur G 58 ans est invalide du travail et vit seul Venant d tre relog La suite d une expulsion locative il rencontre des difficult s pour obtenir l ex cution d un contrat de fourniture de gaz qu il a sign avec EDF en mars 2008 Or depuis
38. des demandes simplifier le parcours de l administr diminuer le nombre d interlocuteurs et de d marches effectuer Les objec tifs de ces op rations sont simples et clairs faciliter les rapports des citoyens avec leurs administrations et accro tre l efficacit des processus pour le b n fice de tous L introduc tion de l informatique dans les roua ges de l appareil d tat a permis des avanc es non n gligeables au service de cette ambition Mais le recours aux outils technologiques a parfois t la source de nombreux tracas Quant au citoyen faute de disposer de toute l information n cessaire son orientation dans le nouveau dispositif et la compr hension des r gles qui lui sont applicables de nombreuses r clamations montrent qu il s est bien souvent senti victime de la rationalisation plut t que b n ficiaire Le R gime social des ind pendants RSI n de la fusion des deux r gi mes de retraite des artisans et des commer ants et du r gime d assu rance maladie des professions arti sanales commerciales et lib rales illustre bien les difficult s inh ren tes aux d marches de simplification d une organisation complexe En effet le RSI assure depuis le 1 jan vier 2008 une mission d interlocu teur social unique ISU pour len semble de la protection sociale des artisans des industriels et des com mer ants Ainsi un seul avis d appel de cotisations est envoy aux a
39. domaine d actualit s des cr dits d imp t en faveur des nergies renouvelables Les pom pes chaleur air air ont en effet t successivement exclues du cr dit d imp t arr t du 1 f vrier 2005 puis r int gr es condi tion notamment de pr senter un niveau minimal de performance arr t du 1 d cembre 2005 L administration a ensuite exig par voie d instruction qu elles comportent des unit s int rieures quipant l ensemble des pi ces de vie instruction du 18 mai 2006 pour finalement exclure ces unit s de la base du cr dit d imp t ins truction du 11 juillet 2007 lorsque l administration demande une preuve exag r ment for maliste en particulier dans des cas d usurpation d identit voir aussi page 32 qui l ont conduite attribuer un contribuable des revenus qu il n avait pas per us Si lon peut comprendre qu elle 27 28 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE LE CITOYEN SEUL FACE UN CADRE MOUVANT ET INS CURISANT soit naturellement soup onneuse il est regrettable qu elle attende les conclusions d une enqu te de police alors m me que la percep tion des revenus en cause suppo serait des conditions mat rielles manifestement impossibles rem plir un chiffre d affaires l vi dence irr aliste compte tenu des moyens mat riels et humains mis en uvre ou encore deux emplois temps plein cens s tre tenus simultan ment plusieurs centai nes de k
40. du M diateur de la R publique incarner un point d acc s p da gogique au droit et un interlocuteur de proxi mit Pour le secteur Recevabilit une r gle d orest de ne jamais laisser une demande sans r ponse En effet il s agit de traiter Les r cla mations non recevables car n entrant pas dans son champ de comp tence au sens de la loi du 3 janvier 1973 Elles repr sentent pr s de la moiti des demandes adress es au M diateur de la R publique et concernent principalement des litiges d ordre priv probl mes familiaux rapports entre locataires et propri taires droit de la consommation proc dures judiciai res en cours etc Les requ rants re oivent apr s traitement par le service une r ponse claire compl te et utile qui pr cise pour quoi le M diateur de la R publique n est pas comp tent en la mati re quelles d marches ils auraient d ou peuvent encore entre prendre et Les coordonn es des organismes contacter Le cas ch ant La Recevabilit pal lie ainsi la m connaissance des proc dures administratives de la part du grand public Il arrive que la Recevabilit d tecte l urgence d une r clamation d s sa r ception menace d expulsion blocage de comptes bancaires suppression d un revenu minimum etc Le tr s court laps de temps dont dispose parfois l administr pour d poser un autre recours peut aussi accentuer la n cessit de lui appor ter une r ponse rapide 118 dossiers on
41. e de l usager dans l organisation et dont Les deux missions sont d terminantes couter et orienter La mauvaise premi re r ponse ou l absence de r ponse g n re de la frustration La mauvaise orientation g n re un co t en temps humain vitable un encombre ment non avenu et nouveau de la frustration L accueil doit tre consid rablement d velopp et le personnel destin occuper ce genre de poste qualifi et form en cons quence En consolidant mon propre dispositif d accueil j ai n an moins constat que l coute ne suffisait plus et que face au d sespoir et la solitude l accompagnement de chaque administr tout au long du traitement de son dossier s im posait comme une vidence En d coule la n cessit d in venter de nouvelles attitudes administratives partir d un tryptique coute r ponse conseil mission dans laquelle l Institution se veut pionni re afin de ne jamais laisser une question non r solue ou une d marche non aboutie Il ne faut plus g rer un dossier mais accompagner une personne pour l aider surmonter une difficult Accueillir c est res pecter accompagner c est reconstruire Autre imp ratif favoriser Le vote de lois cr ant des droits qui puissent tre mis en uvre sans complexit excessive Dans le cas contraire on d bouche sur un texte difficile ment applicable qui alimente La col re du citoyen et se retourne in fine contre le l gislateur C e
42. efficacit la qualit de ses col laborateurs du si ge sa pr sence territoriale assur e par quel que trois cents d l gations sa souplesse d action et au travail en r seau qui la caract risent Nomm en conseil des ministres le M diateur de la R publique qui dispose d un mandat unique de six ans est irr vocable et inamovible Le M diateur de la R publique est membre de droit de la Commission Nationale Consultative des Droits de l Homme Les donn es chiffr es de ce rapport portent sur l ann e 2009 Sa date de r daction est arr t e au 1 f vrier 2010 M diateur de la R publique 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 01 55 35 24 24 Fax 01 55 35 24 25 www mediateur republique fr DITO FOCUS LA M DIATION S LARGIT AU SECTEUR DE LA SANT L ANN E EN CHIFFRES TABLEAU DES R FORMES BLOC NOTES Citoyen administration la grande incompr hension Le citoyen seul face un cadre mouvant et ins curisant De nouveaux liens marqu s par la d fiance et la suspicion PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR Des r ponses la demande de vivre ensemble Des propositions pour un syst me plus humain Les grandes orientations pour 2010 UN OMBUDSMAN LA FRAN AISE Les r ponses du M diateur de La R publique aux grands d fis de notre soci t Une expertise au service des droits de l Homme Le D fenseur des droits un ombudsman la fran ais
43. en constante progression au cours de ces derni res ann es Fid le sa mission l Institution cherche toujours se rapprocher de ceux qui ont Le plus besoin d elle comme les habitants des quartiers sensibles et les personnes handi cap es ou d tenues 210 d l gu s accueillent aujourd hui le public dans des structures de proximit comme les maisons de la justice et du droit les maisons de service public ou les points d acc s au droit ou encore les structures mises disposition par Les collectivit s territoriales 108 d l gu s les re oivent toujours en pr fecture et 33 en sous pr fecture La plupart des implantations r centes r sultent du souci permanent des d l gu s de se rapprocher des usagers c est ainsi que les cinq d l gu s du Gard re oivent le public dans douze points d accueil diff rents ou que certains autres d l gu s ont d dou bl leur lieu de permanence comme Li vin dans le Pas de Calais ou Saint Denis de La R union La situation des points d accueil n est pas fig e si l activit d un lieu d accueil n est pas satisfaisante la permanence est trans f r e C est ainsi qu en 2009 celle de Vernon dans l Eure a t transf r e Louviers celle de Vand uvre l s Nancy Briey et celle de Saint Andr Saint Pierre La R union Une implantation renforc e en milieu carc ral La mise en uvre du programme a t pour suivie un rythme soutenu et fin 2009
44. en cause collective entre pro fessionnels de sant ce moment peut se d gager une vision du dossier commune et partag e entre le P le Sant et S curit des Soins P3S du M diateur de la R publique et l quipe m dicale concern e C est cette condition qu une action correc tive pourra tre ensuite propos e la victime ou sa famille Le P3S a ainsi men bien plus de soixante m diations physiques au cours de l ann e 2009 La place croissante du travail en r seau pour conduire les propositions de r forme Les propositions de r forme mises par le M diateur de la R publique visent un texte l gislatif ou r glemen taire voire une circulaire qui posent des difficult s dans leur application aupr s du public ou encore le fonc tionnement d une administration lorsque ces comportements ou dispo M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE sitions sont la source d une iniquit ou d une injustice manifeste soit parce qu elles laissent subsister un vide juri dique soit parce que leurs effets ont t mal valu s Loin de se contenter de d noncer le dysfonctionnement la proposition de r forme mise par l Institution d taille aussi pr cis ment que possible le dispositif qui doit se substituer au texte existant Outre l autosaisine les demandes de r forme transmises l Institution pro viennent de diff rents horizons de la soci t civile Le service des r formes peut tre sollicit
45. entend r examiner ce probl me avec les services concern s et il est possible qu un texte d un rang sup rieur la circulaire soit n cessaire La Lenteur facteur d ins curit La loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs rela tions avec l administration pr voit que le silence gard pendant deux mois la suite d une demande vaut refus de celle ci Mais dans les faits compte tenu du volume de dossiers et des d lais de traitement que cela induit pour des administrations sou vent surmen es il faut souvent bien plus de deux mois pour fournir une r ponse aux administr s sans que ce silence traduise forc ment un refus Pour l administr cependant cette lenteur dans la prise de d ci sion et l absence d informations sur l avancement du processus cr ent de l ins curit et peuvent devenir pr judiciables Que faire en attendant Un recours en consid rant qu il y a eu une d cision implicite de refus Rien au risque de voir un refus arri ver plus tard Il est des projets qui ne peuvent souffrir plusieurs mois d attente pour tre men s bien titre d exemple la Commission de recours contre les refus de visa CRV met en moyenne quinze mois instruire un dossier du fait de l af flux des demandes et des effectifs affect s ce service Dans ce cas de figure l intervention du M dia teur de la R publique permet de RAPPORT ANNUEL 2009 conna tre l tat de tr
46. est hospitalis du fait d une suspicion d appendicite Une appendicectomie est pratiqu e d s le lendemain Apr s cette intervention la m re de l enfant d crira un manque d coute et d information de la part du chirurgien Ce dernier Lors de sa visite postop ratoire fera preuve sans rai son apparente d un comportement extr mement maltraitant l encontre de ce jeune patient Pourquoi je t ai op r De toute facon tu es entour de graisse et tu vas bient t crever Ce tabou de la maltraitance ordi naire recouvre tous les d ficits en RAPPORT ANNUEL 2009 mati re d hygi ne tous les cas o la douleur n est pas prise en compte ceux aussi o la personne faute de surveillance et de r ponse ses appels va essayer de se d placer par elle m me faire une chute et se blesser De tels faits se passent tr s souvent en g riatrie mais aussi en soins de suite propos de patients qui se retrouvent dans des services non appropri s et dont on ne prend en compte ni l ge niles ant c dents m dicaux ni l isolement CEE NE AnA est suivi par son m decin traitant pour une maladie de Crohn affection chro ni que inflammatoire du tube digestif Il est hospitalis en urgence apr s consultation devant la suspicion d une occlusion intestinale aigu Apr s confirmation du diagnostic Le service de p diatrie g n rale tant complet Christophe est hospitalis en cham bre seule dans le
47. et ind pendant il a ainsi pu amener les parties en pr sence des avanc es Si des solutions ont ainsi pu rapidement tre trouv es sur la distribution des repas la question de l accueil de jour et du service des douches s est r v l e plus difficile r gler La mairie de Calais avait sou hait du fait du nombre croissant de plaintes des riverains la fermeture du centre d accueil de jour g r par le Secours Catholique qui deman dait en contrepartie l ouverture d un v ritable centre d accueil pour les personnes vuln rables Apr s de longues n gociations un protocole d accord a finalement pu tre sign gr ce l intervention du M diateur de la R publique qui est parvenu recr er des liens de confiance entre la mairie et l association Il pr voit que le local d accueil du Secours Catholique fermera d s que le cen tre d accueil de jour pour les popu lations vuln rables mis disposi tion par la mairie et exploit par le Secours Catholique ouvrira ses por tes en mars 2010 La contribution du M diateur de La R publique Le ministre de l Immigration de l Int gration de l Identit nationale et du D veloppement solidaire ric Besson a d cid en mai la mise en place d un groupe de travail sur les mineurs trangers isol s MEI regroupant les minist res concer n s notamment l Int rieur la Jus tice et les Affaires sociales ainsi que le M diateur de la R publique et des a
48. globale de la r paration du dommage corporel et exercerait une fonction r gulatrice par la diffusion des bonnes pratiques Mieux prot ger les consommateurs Parmi les autres pr occupations mergentes au sein de la population le M diateur de la R publique se mobilise depuis cinq ans sur la pro bl matique du cr dit la consom mation Cette facilit de paiement qui s duit un public de plus en plus large et pallie la faiblesse des reve nus poss de un revers de m daille qui plonge parfois le consomma teur dans le surendettement Afin de prot ger ceux qui y ont recours Jean Paul Delevoye a formul des propositions de r forme dont plu sieurs objectifs ont t repris par le projet de loi portant r forme du cr dit la consommation en cours d examen au Parlement S agissant de l obligation de v rification de la solvabilit de l emprunteur le projet de loi pr voit la consultation avant tout octroi de pr t du Fichier natio nal des incidents de remboursement des cr dits aux particuliers FICP qui devient obligatoire sous peine de d ch ance des int r ts De plus le fonctionnement de ce fichier va tre plus efficace avec une mise jour plus r active Conform ment aux souhaits du M diateur les d lais d inscription au FICP ont t harmonis s et r duits cinq ans pour les b n ficiaires de la proc M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE dure de r tablissement personnel et la composition
49. indemnit s vers es aux jur s d assises la suite de multiples changes Le minist re de la Justice a accept dans l hypoth se consid r e la mise en place du dis positif suivant paiement par ces per sonnes de leurs propres cotisations sociales puis remboursement par le minist re sur justificatifs assorti d une indemnisation Une circulaire esten attente M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE f PA gt UNE MISE EN DISPONIBILIT D OFFICE POUR RAISONS DE SANT QUI P NALISE L Institution est r guli rement solli cit e propos de mises en disponi bilit d office pour raisons de sant d un agent public Th oriquement la mise en disponibilit est d cid e par l administration lorsqu un fonction naire a t d clar inapte repren dre ses fonctions par le comit m di cal et qu il a puis tous ses droits statutaires cong s Typiquement le M diateur de la R publique est saisi de la situation d un agent en fin de cong s statutaires et dont ce 29 veuillez saisir ci dessous L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE LE CITOYEN SEUL FACE UN CADRE MOUVANT ET INS CURISANT l aptitude m dicale exercer ses fonctions du fait de lenteurs inh rentes au syst me ou de carences de l administration n a pas pu tre tablie en temps opportun En effet tant que le comit m dical et le cas ch ant la commission de r forme ne se sont pas prononc s sur un niveau d i
50. kafala ou des mineurs trangers isol s l ensemble des interlocuteurs concern s dans une totale ind pendance favorisant une approche transversale de chaque sujet pour mieux en saisir tous Les aspects et y apporter ensemble une solution globale Le passage au D fenseur des droits permettra de mener encore plus efficacement ce type de d marche Il marquera aussi une nouvelle tape dans l action pour la d fense et la promo tion des droits de l Homme Sur le plan international l action s est poursuivie notam ment par le renforcement de l association des m diateurs francophones pr sent bien install e dans le paysage et qui va s ouvrir aux r seaux anglophone et arabophone En 2010 se tiendra la quatri me r union des m diateurs du bassin m diterran en en Espagne avec une ambition d velopper le dialogue l o il n existe plus Le partenariat avec l Arm nie dans le cadre de l appel d offres europ en remport par la France va se renforcer de m me que la collaboration avec les services de l Onu afin d aboutir une v ritable reconnaissance du r le des ombudsmans dont Le M diateur de La R publique devenu D fenseur des droits fera alors partie RESTAURER LA CONFIANCE ET REDONNER DU SENS L ACTION PUBLIQUE Le doute exprim par nos concitoyens envers leurs insti tutions appelle une r ponse forte L excellence et l exemplarit de l action publique et des acteurs publics sur les bases de l thique et
51. les contestations de contr le fiscal qui repr sentent une part importante des dossiers du secteur Dans un cas parti culi rement clairant le r glement du litige soulevait la fois un probl me de proc dure un d faut de preuves et un d faut de motivation des p nalit s il appelait donc une m diation globale Loin d tre limit e la mati re fis cale la n cessit d une m diation de ce type a t rencontr e par l ensem ble des services du M diateur de la R publique de la publication de la loi n 1772 du 30 d cembre 2006 sur l eau et Les milieux aquatiques Voies Navigables de France VNF a consi d r que la reconduction tacite des titres d occupation du domaine public fluvial tait entach e d ill galit VNF a ainsi propos l ensemble des propri taires de bateaux logements jusqu alors autoris s Paris de leur RAPPORT ANNUEL 2009 accorder une autorisation d occupa tion transitoire jusqu au 31 octobre 2007 dans l attente de la r ponse du maire de Paris sur la d limitation des zones de stationnement sup rieur un mois Le projet de d limitation de ces zones restant toujours cette date l examen VNF a d cid de pro roger ces autorisations jusqu au 30 janvier 2008 pour les uns et au 31 mars 2008 pour Les autres l issue de ces ch ances le maire de Paris n ayant toujours pas d livr son avis VNF a consid r que Les propri taires des p niches
52. les cadres l gislatifs les secteurs de l Institution ont de plus inscrit leur action dans la perspective du passage au D fenseur des droits DIRECTION DU D VELOPPEMENT TERRITORIAL Les d l gu s des femmes et des hommes proches de ceux qui ont besoin d eux p 79 LE SECTEUR RECEVABILIT Orienter informer et traiter Les urgences p 80 LE SECTEUR DES AFFAIRES G N RALES Une forte technicit dans un environnement en constante volution p 81 LE SECTEUR AGENTS PUBLICS PENSIONS Carri re pr carit ch mage maladie pensions des r clamations polymorphes p 82 LE SECTEUR JUSTICE Orienter le r clamant et faciliter le dialogue avec l administration p 83 LE SECTEUR SOCIAL Pour une meilleure compr hension entre assur s et organismes de protection sociale p 84 LE SECTEUR FISCAL Vers de meilleures garanties pour le contribuable p 85 LE SECTEUR DES R FORMES Comment engager les autorit s accepter le d bat public sur des questions essentielles p 86 LE P LE SANT ET S CURIT DES SOINS Comprendre intervenir alerter p 87 RAPPORT ANNUEL 2009 DIRECTION DU D VELOPPEMENT TERRITORIAL Les d l gu s des femmes et des hommes proches de ceux qui ont besoin d eux Un d veloppement du r seau orient vers la proximit 419 points d accueil permettent tous les publics de recourir l Institution la fin de l ann e 2009 281 d l gu s accueillent le public dans 419 points d accueil chiffre
53. m di caux et en facilitant les proc dures N anmoins ce dispositif n cessite quelques perfectionnements et un approfondissement afin de permet tre un plus grand nombre de victi mes d en b n ficier Dans cette pers pective le M diateur a soumis aux pouvoirs publics les propositions de r forme suivantes l largissement du droit d acc s au dispositif par l abaissement des seuils de gravit des pr judices la possibilit que la Commission nationale des accidents m dicaux CNAMed puisse user de son pouvoir de recommandation pour proposer quelques l ments de d finition de la notion de troubles particuli rement graves dans les conditions d existence TPGCE l am lioration de la prise en compte des victimes dites par ricochet personnes de l entourage de la vic time qui subissent les effets de l acci dent m dical Ces mesures apparais sent essentielles pour les victimes d accidents m dicaux qui se retrou vent dans des situations souvent dra matiques Dans le m me ordre d id e le droit en mati re de dommage corporel ne constitue pas aujourd hui un droit unifi et homog ne Sa r paration est clat e entre de nombreuses proc dures tant t juridictionnelles tan t t amiables faisant intervenir des acteurs vari s compagnies priv es d assurances fonds d indemnisation juges Cette organisation engendre d importantes iniquit s entre victi mes et une forte ins curit
54. modes de calcul ils sont d sorient s par les cotisa tions variables les calculs sur des bases forfaitaires avec r gularisa tion a posteriori Finissant par ne plus rien comprendre ce qui leur est demand ils ne gardent au fond qu un sentiment d injustice face aux injonctions qui leur sont faites Derri re de nombreuses r clamations adress es au M diateur de la R publi que se cachent des drames humains comme ceux de familles se retrouvant sans indemnisation pendant l tude de leur dossier l instar de Monsieur et Madame X en situation de grande pr carit financi re qui ont d pos une demande de revenu de solidarit active RSA aupr s d une caisse d al locations familiales Caf CT dont Les revenus attei gnaient peine 300 euros par mois tait sur Le point de se voir couper l eau et l lectricit dans les plus brefs d lais faute de pouvoir honorer ses factures En effet depuis la fin de contrat de Monsieur X deux mois s taient coul s pour l instruction de son dossier de ch mage aupr s de la division ch mage de l arm e Vu la situation du couple X Les services du M diateur de La R publique ont trait son dossier en cellule d urgence Ils se sont rapproch s de La division pour une prise de contact aupr s des ser vices de La Caf concern e ainsi que de la personne en charge de La demande de RSA L intervention du M diateur de La R publique a permis de d cou vrir qu
55. naturalisation Le secteur Justice effectue plus particuli re ment dans ce domaine un important travail de p dagogie afin de mieux informer les requ rants notamment sur le pouvoir d appr ciation de l administration souvent per u comme injuste Les questions de nationalit 18 et d tat civil 17 repr sentent en volume les deux autres domaines les plus importants parmi les r clamations trait es Le reste de l acti vit du secteur est constitu par le traitement des requ tes touchant au service public de La justice et aux proc dures judiciaires ainsi que celles concernant les auxiliaires de justice Si les d lais d instruction d passent rarement quelques mois les affaires d tat civil malgr la grande complexit qui les entoure peuvent parfois tre r solues en 48 heures 591 dossiers ouverts en 2009 dont 32 sur Les droits des trangers et 1 8 sur les questions de nationalit 537 dossiers clos M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE Lesinterlocuteurs habituels du secteur Justice sont Les bureaux des trangers des pr fectu res le service central d tat civil du minist re des Affaires trang res et europ ennes Les procureurs de la R publique et les r dacteurs du service de la nationalit du minist re de la Justice L ann e 2009 voit se poursuivre la g n ralisa tion des permanences de d l gu s du M dia teur de la R publique dans les tablissements p nitentiai
56. par la Crav Par ailleurs pour les assur s n s comme lui en 1952 Le nombre de trimestres requis pour l ouverture du eee 23 24 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE LE CITOYEN SEUL FACE UN CADRE MOUVANT ET INS CURISANT droit une retraite taux plein l ge de 60 ans a t port 164 trimestres ce qui a entra n une modification des conditions Leur permettant un d part anticip pour carri re longue S il est un domaine qui volue d un point de vue l gislatif plus vite que la capacit des administr s suivre le changement c est bien celui des retraites qui d pend par ailleurs beaucoup de la situation finan ci re des caisses Ainsi la vague de d parts anticip s qui avait d coul de la loi de 2003 et qui avait t sui vie d une volution r glementaire plus restrictive du droit en la mati re a laiss de nombreux citoyens au milieu du gu Facteur d ins curit pour les administr s qui ont de plus en plus de difficult s anticiper leur situation et ses modifications cette fr n sie l gislative est d autant plus pr occupante que la question est encore loin d tre tranch e UNE RATIONALISATION SOURCE DE DYSFONCTIONNEMENTS Face la multiplicit des organis mes et des administrations des entreprises de rationalisation de l or ganisation administrative sont r gu li rement men es dans diff rents secteurs R duire les d lais de trai tement
57. pond une volont de lui donner une assise plus grande au sein de l difice institutionnel et un rang la pla ant davantage au dessus des acteurs politiques et des autres services publics En accordant chacun la possibilit de le saisir directement le l gislateur a gale ment souhait ouvrir l Institution au plus grand nombre et favoriser ainsi un meilleur acc s au droit Le D fenseur des droits pourra en effet tre saisi par toute personne s esti mant l s e par le fonctionnement du service public et disposera en outre d une facult d autosaisine La mise en uvre effective du D fenseur des droits n cessite une loi organique pr cisant le statut les missions et les pouvoirs de cette nouvelle institution Un premier texte a t adopt en Conseil des ministres en septembre 2009 puis transmis au S nat Destin rendre l ensemble institutionnel charg de la protection des droits et libert s plus coh rent et efficace le D fen seur des droits devrait voir ses attri butions couvrir celles exerc es par le M diateur de la R publique et s largir celles du D fenseur des enfants et de la Commission natio nale de d ontologie de la s curit Le D fenseur des droits renforcera aussi ses liens avec d autres autori t s administratives ind pendantes intervenant dans le domaine de la protection des droits notamment la Haute autorit de lutte contre les discriminations et pour l galit
58. pour cette suppression ont t le faible rendement de cette contri bution et les difficult s qu elle posait aux entreprises en cause Enfin l occasion du d bat sur l amiante dans le cadre du PLFSS pour 2010 le ministre des Affaires sociales a annonc la publication d un d cret devant exclure certaines indem nit s salariales des r mun rations prises en compte pour d terminer le montant de l allocation et ce malgr des arr ts de la Cour de cassation qui vont l encontre de cette exclu sion Le M diateur de la R publique ne peut que d plorer cette conti nuelle absence de volont politique d appliquer les recommandations d am lioration de la prise en charge des victimes de l amiante et de met tre fin aux iniquit s existantes Une lettre adress e Monsieur Darcos le 19 novembre 2009 reste toujours sans r ponse Pacs reconnaissance des partenariats trangers et am lioration des droits sociaux Alors que l on c l brait cette ann e les 10 ans du Pacte civil de solidarit Pacs les imperfections de ce dis positif appellent des modifications notamment au regard de la reconnais sance des partenariats trangers En effet plusieurs cas se sont pos s sur le mod le suivant RAPPORT ANNUEL 2009 E EA un parlementaire avait alert le M diateur sur la situa tion de Messieurs G et B respecti vement de nationalit am ricaine et danoise vivant Nantes et ayant pr a lablemen
59. prise en charge En cas de mauvaise volont Si les organismes se cachent parfois derri re les proc dures en cours ou l examen du dossier par une juri diction pour justifier leur absence de r ponse il leur arrive galement de jouer la carte de l intimidation envers l administr par exemple en recouvrant abusivement des cr an ces comme Madame O a pu s en rendre compte LAIT OUT la garde de ses deux petites filles en qualit de tiers digne de confiance dans Le cadre de l ex cution de jugements en assis tance ducative rendus par Le juge des enfants de C et partir de mai 2003 par celui de P Durant la p riode o elle a r sid dans lA elle n a jamais t inform e que en tant que tiers digne de confiance elle pouvait percevoir des indemnit s d entretien Elle n a eu connaissance de leur existence que lorsqu un autre d partement Les lui a servies sans qu elle ait eu besoin de faire une quelconque d marche Fin 2006 elle a sollicit aupr s du d par tement de l A Le paiement r troactif des prestations auxquelles elle esti mait avoir droit depuis 1998 N ayant t indemnis e que partiellement et faisant valoir qu elle avait t mal ren seign e sur ses droits elle a sollicit l aide du M diateur de La R publique Sesservicesontestim que Madame avait t injustement priv e des indemnit s qui lui taient dues et elle a obtenu gain de cause Ce type de litige se ren
60. prisons avaient alert le M diateur en 2008 sur une disparit choquante entre les d tenus qui avaient les moyens de s acheter un t l viseur et qui taient exon r s de la redevance audiovi suelle du fait de leur non assujettis sement la taxe d habitation et ceux qui louaient ces m mes t l viseurs des associations socioculturelles qui elles n taient pas exon r es de la redevance et la r percutaient sur les d tenus la demande pressante de Jean Paul Delevoye le ministre du Budget a par une instruction du 10 juillet 2009 mis fin cette injustice en faisant b n ficier les associations socioculturelles de l exon ration Le douloureux dossier de l amiante Le cas des salari s victimes de maladies du fait d une exposition amiante a occasionn une mobilisa tion de longue haleine du M diateur de la R publique Depuis 2005 sur la base des nombreuses r clamations dont il a t saisi Jean Paul Delevoye appelle avec constance l attention des pouvoirs publics sur les lacunes du dispositif sp cifique de pr retraite destin compenser la r duction de l esp rance de vie des personnes vic M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE times d une maladie professionnelle occasionn e par l amiante ou qui ont t expos es ce risque Sous r serve de l arr t de toute activit profession nelle celles ci peuvent parfois d s 50 ans b n ficier d une allocation de cessation anticip e d
61. publique a engag un travail de r flexion avec la CNAMTS qui a d ores et d j d bou ch sur des mesures La CNAMTS a ainsi diffus plusieurs circulaires au sein de son r seau pour d velopper la collaboration entre l assur social le m decin conseil le m decin du travail et l employeur de mani re faciliter la reprise du travail apr s un arr t maladie de longue dur e Le l gislateur est ensuite intervenu dans le cadre de la loi du 13 ao t 2004 relative l assurance maladie Le Code de la S curit sociale arti cles L 323 4 1 et D 323 3 pr voit la possibilit pour le m decin conseil de consulter le m decin du travail au cours de toute interruption de tra vail d passant trois mois Cette mise en relation a pour objet de pr parer les conditions et les modalit s de la reprise du travail ou d envisager des d marches de reclassement Si ces mesures paraissent aller dans le bon sens l exp rience a r v l que ce dispositif s av re peu op ration nel en raison de son caract re non contraignant puisque la consultation du m decin du travail par le m de cin conseil d pend de la libre initia tive de ce dernier Le M diateur de la R publique propose de rendre cette collaboration syst matique en cas de difficult s pr visibles la reprise du travail d un assur Deuxi me pro bl me les impr cisions du d cret d application du 23 d cembre 2004 qui ne fait tat ni de la nature des
62. qu ils ont avec le P le Sant et S curit des Soins P3S de l Institution les m decins se justifient souvent en expliquant qu ils craignent de ne pas se faire comprendre ou d tre mal compris s ils utilisent des termes techniques Cette attitude peut aller jusqu au d veloppement d attitudes de repli sur soi de r elle r tention d infor mations voire de d ni qui loin de les prot ger ne font que renforcer l agressivit du demandeur La situation s aggrave avec un deuxi me ph nom ne dont le M dia teur de la R publique a pu observer l mergence la volont des patients de judiciariser les conflits La peur du proc s p se d sormais sur les professionnels de sant avant tout acte m dical Pourtant si les dem andes d indemnisation sont effecti vement de plus en plus fr quentes les actions au p nal sont tr s loin d atteindre l importance imaginaire que leur pr te l opinion publique puisque lon observe une dizaine de proc s par an Enfin un dernier ph nom ne lui aussi de plus en plus apparent contri bue cette tension voire cette vio lence entre le corps m dical et le patient ou sa famille c est l influence des multiples vecteurs d information destination du grand public en par RAPPORT ANNUEL 2009 ticulier Internet et ses forums Des usagers surinform s poly inform s mais le plus souvent mal inform s opposent au corps m dical des l ments de connaissance
63. seau de d l gu s de l Ins titution parce qu ils ne savent plus qui s adresser ou n ont pas obtenu les r ponses souhait es par les ser vices administratifs concern s Une grande partie de l activit du r seau consiste donc couter ces person nes leur expliquer les d marches accomplir les informer de leurs droits et les r orienter De nom breuses demandes qui parviennent aux d l gu s auraient pu tre vi t es si les services concern s avaient apport des r ponses concr tes Dans ces cas l Institution donne simplement aux administr s les outils n cessaires pour d bloquer leur situation et rede venir ma tres de leurs d marches Quand il s agit d informer une vic time des suites donn es par la justice son d p t de plainte l intervention du d l gu permet d att nuer le sentiment d injustice qui augmente devant la lenteur et le silence de la justice MAET EA CAA u en ao t 2007 d une chute de v lo occasionn e par un chien non tenu en laisse Devant le refus de la propri taire de l animal de donner les coordonn es de son assurance pour le remboursement des d g ts sur son cycle plus de 1000 euros il d pose une plainte La gen darmerie qui instruit cette affaire n a pas r gl Le dossier un an plus tard Monsieur J demande au d l gu de l aider Ce dernier contacte La gendar merie et il apprend que la proc dure a t transmise en avril 2008 La ju
64. sein D autre part malgr l aboutissement imminent d une des propositions de r forme du M diateur de la R publique pour harmoniser sur ce point les statuts des trois fonctions publiques les r clamations perdurent concernant les fonc tionnaires d tat plac s en disponibilit d office pour raison de sant et qui se trouvent parfois pendant plusieurs mois sans aucun revenu cause des errements de leur administration Concernant les gestions de carri re et leurs effets terme sur les pensions les saisines massives de dossiers d un m me type se sont taries depuis fin 2008 Le secteur AGP traite aujourd hui de plus en plus de dossiers complexes ayant parfois plusieurs facettes et demandant une expertise juridique affi n e la faveur de cette baisse tendancielle des volumes d entr e qui s est poursuivie sur les trois quarts de l ann e 2009 on a not un saut qualitatif marquant Les dossiers ont pu tre g r s en flux tendu permettant un contact plus efficace et plus exigeant avec les administrations partenaires La proportion de m diations r ussies a d ailleurs doubl Les litiges concernant les anciens combattants et les victimes de guerre restent stables alimen t s par la faiblesse des moyens mis en uvre par l administration pour absorber les effets des d cisions politiques g n reuses mais n cessi tant une instruction longue et complexe Enfin on observe depuis fin octobre un afflux de nouveaux do
65. service de chirur gie digestive adulte pour y subir imm diatement une intervention chirurgicale en raison d une menace possible de n crose d une anse intestinale Les suites imm diates de l intervention chirurgicale sont simples Apr s quatre jours Chris tophe pr sente des troubles diges tifs type de diarrh es profuses et de douleurs abdominales Une fi vre relativement lev e est constat e par le personnel infirmier Un bilan sanguin est pratiqu permettant de confirmer l existence d une infection Au cours des cinq jours suivants l tat g n ral de Christophe va se d grader devant l indiff rence des soignants qui en ont la charge Les bilans sanguins se succ dent confir mant une septic mie mais aucun traitement antibiotique n est mis en route Christophe est d crit par ses parents comme un adolescent fra gile depuis l annonce de sa maladie de Crohn Il est d un naturel timide plut t craintif et pleure facilement Pourtant le personnel infirmier ne semble pas prendre en compte cette dimension pour adapter son compor tement bien au contraire Au cours des onze jours d hospitalisation qui vont pr c der son d c s en raison d un tat de choc d origine infec tieuse Les infirmi res ne vont avoir de cesse de le soumettre des bri mades notamment la nuit Arr te de pleurnicher Nous ne sommes pas l pour ramasser ta merde Pas la peine de r clamer ta m re
66. sonnes surendett es est souhait e Ces propositions ont t transmises aux ministres concern s en juillet 2009 en faisant valoir que le mar ch bancaire o se confrontent les clients souvent en situation difficile et la puissance des banques doit plus que tout autre tre soumis des r gles strictes garantissant la trans parence Le minist re de l conomie et des Finances s est montr r serv sur ces r formes l exception de la mesure concernant la p nalit lib RAPPORT ANNUEL 2009 ratoire et la mod ration des frais pour les personnes surendett es En octobre 2009 la ministre de l conomie et des Finances a confi Marielle Cohen Branche magis trate la Cour de cassation une mission d analyse et de proposition sur les relations entre les personnes surendett es et les banques Cette mission s int ressera notamment la question des frais bancaires et au fonctionnement des comptes Le M diateur de la R publique esp re que ses propositions seront reprises cette occasion L action du M diateur de la R pu blique a galement permis de corri ger une imperfection du d cret du 11 septembre 2002 qui instituait le solde bancaire insaisissable SBI permettant toute personne faisant l objet d une proc dure de saisie de demander l tablissement teneur du compte la mise disposition imm diate et pour un d lai d un mois d une somme caract re ali mentaire d un
67. stationnaient irr guli rement et a d cid de leur facturer des indemnit s d occupation major es conform ment l article L 2125 8 du Code g n ral de la propri t des personnes publiques Ce n est qu une fois l accord du maire de Paris recu au d but du mois de juin 2008 qu il Leur a t propos des conventions d occupa tion temporaire valable du 1 juin 2008 au 31 mai 2013 et qu il a t mis fin aux redevances major es l issue de l action du M diateur de la R publique et notamment de la m diation physique r unis sant au printemps 2009 les ser vices de VNF et ceux du M diateur VNF a d cid de proroger jusqu au 30 juin 2008 les dispositions tran sitoires que lal soci t avait prises pour l application des articles 69 et 70 de la loi du 30 d cembre 2006 et de proposer des autorisations de sta tionnement aux occupants concern s sur La base desquelles une nouvelle facturation non major e serait mise entra nant ainsi l annulation des cr ances n es de l occupation sans titre jusqu au 30 juin 2008 Ainsi Les occupants r guliers du domaine public fluvial n ont pas t p nalis s par l absence d avis du maire de Paris sur les zones de sta tionnement de bateaux logements avis requis par les textes m me si c est VNF qui d livre et g re Les conventions d occupation du domaine public l inverse le r glement amiable d un litige individuel acquiert parfois une port e d ense
68. 08 Consid rant qu ils doivent tre ind pendants et autonomes rap pelant leur r le en mati re de ges tion des affaires publiques dans les administrations ainsi que de lam lioration de leurs relations avec les citoyens et du fonctionnement des services publics ce projet de r so lution insiste sur leur contribution l instauration de l tat de droit et au respect des principes d galit et de justice Valorisant galement la place de la coop ration internationale dans ac tivit et l efficacit de la m diation la r solution encourage les tats membres mettre en place des ombudsmans m diateurs et autres institutions nationales de d fense des droits de l Homme ou les ren forcer tout mettre en uvre pour faciliter leur action mieux les faire conna tre des citoyens et suivre davantage leurs recommandations Ce projet de r solution sera pr sent la prochaine session de l assembl e g n rale des Nations unies en sep tembre 2010 et viendra donc consa crerlareconnaissance internationale du r le des institutions nationales de m diation au sein des d mocraties M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE Des liens renforc s avec la M diterran e et le monde arabe Au premier semestre 2009 les struc tures de la nouvelle Association des ombudsmans de la m diterran e AOM cr e Marseille l ann e pr c dente ont t mises en place avant l inauguration des locaux du si
69. 5 35 24 25 www mediateur republique fr
70. Cer tes une r gularisation demeure pos sible notamment en r unissant un faisceau de pr somptions de verse ment ou au moins de pr compte des cotisations Un rachat ou une r gu larisation de cotisations prescrites MAISON DE RETRAIT Mua nimes vOs est aussi possible dans certaines cir constances mais cette proc dure se r v le tr s on reuse La lutte contre la fraude qui s est intensifi e ces der ni res ann es a sa part dans cette situation Si sa n cessit n est plus d montrer elle fait aussi des d g ts collat raux importants essentielle ment chez les citoyens les plus faibles Quand le manque de vigilance d une poque est compens par la s v rit accrue de la suivante ce sont souvent eux qui en paient le prix La probl matique des d cisions objet p cuniaire cr atrices de droits Face la complexit des textes et la diversit des situations individuelles les administrations se trompent par M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE fois et prennent des d cisions ill ga les Celles ci doivent en principe tre retir es mais certaines d entre elles ont cr des droits au profit de leur b n ficiaire Le Conseil d tat a donc encadr cette possibilit de retrait dans sa jurisprudence et consid r que les d cisions individuelles cr a trices de droits ne pouvaient tre retir es que dans un d lai de quatre mois Sur ce fondement le M dia teur de la R pu
71. ES ADMINISTRATIONS EN MAL DE REP RES Une mise en uvre tardive des dispositions l gislatives Concernant la lenteur des admi nistrations faire appliquer une l gislation l exemple de la mise en uvre de la loi de 1985 sur la men tion mort en d portation est embl matique 24 ans apr s son adoption moins de la moiti des dossiers ont t trait s Selon cette loi la mention mort en d porta tion est port e sur lacte de d c s de toute personne de nationalit fran aise r sidant en France ou sur un territoire ant rieurement plac sous la souverainet le protectorat ou la tutelle de la France qui ayant fait l objet d un transfert dans une prison ou un camp de concentra tion y est d c d e La m me men tion est port e sur lacte de d c s si la personne a succomb l occa sion de son transfert La d cision de faire apposer cette mention est prise apr s enqu te par le minis tre charg des anciens combattants D apr s les derniers chiffres fournis par le minist re de la D fense dans une note du 23 avril 2009 55757 dossiers ont t trait s tandis que les historiens estiment que 115000 160 000 personnes seraient concern es Le M diateur de la R publique s est inqui t aupr s des minist res comp tents des dif ficult s d application de cette loi En r ponse le minist re de la Justice a adress une circulaire dat e du 29 octobre 2008 tous les parq
72. Halde et la Commission nationale de l informatique et des libert s Cnil dont il deviendra membre des coll ges Ces dispositions restent encore pr ciser Ce sera tout l objet du d bat parlementaire qui se tiendra en 2010 et qui validera d finitive ment le champ de comp tences l organisation et les pouvoirs du D fenseur des droits Jean Paul Delevoye poursuit sa r flexion avec ses services et quelques experts sur cette nouvelle institution il for mulera d ailleurs des propositions d am lioration suppl mentaires en 2010 lors des auditions parlemen taires qui jalonneront la finalisa tion de la loi organique instituant le D fenseur des droits Titre XI bis article 71 1 de la Constitution du 4 octobre 1958 modifi e Le D fenseur des droits veille au respect des droits et libert s par les administrations de l tat les collectivit s territoriales les tablissements publics ainsi que par tout organisme investi d une mission de service public ou l gard duquel la loi organique lui attribue des comp tences Il peut tre saisi dans les conditions pr vues par la loi organique par toute personne s estimant l s e par le fonctionnement d un service public ou d un organisme vis au premier alin a Il peut se saisir d office La loi organique d finit les attributions et les modalit s d intervention du D fenseur des droits Elle d termine les conditions dans lesquelles il peut tre assist par u
73. NNUEL 2009 d informer les administr s sur les cons quences concr tes des r for mes entreprises le minist re de l conomie et des Finances compte parmi les institutions ayant r alis le plus de progr s notamment pro pos du paiement des imp ts logement social L intervention du M diateur de la R publique a per mis dans plusieurs cas de surseoir l expulsion en attendant qu une pro position ait pu leur tre faite Un par tenariat vient galement d tre sign entre le secr taire d tat charg du Logement et de l Urbanisme et les d l gu s du M diateur pour garan tir l acc s effectif aux droits fonda mentaux des populations les plus pr caires voir page 46 Mais cette t che demande mesure et vigilance car face la hausse des loyers et la d t rioration des situa tions conomiques individuelles la question du logement est rarement simple La protection des droits de chacun s y r v le parfois pineuse et d un quilibre d licat les propri taires tant parfois eux aussi dans une situation financi re pr caire et les locataires pouvant faire preuve de mauvaise foi Il faut galement compter avec celles et ceux qui demandeurs d un logement social se sont install s dans une logique d accumulation des d marches vues comme moyen de pression et de n gociation vis vis des admi nistrations et qui une conception erron e de l Institution en t te sai sissent le M
74. OCAL et www lemediateuretvous fr www securitesoins fr L espace d changes et de r flexions sur Les droits DIALOGUER AVEC LE M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE E mediateur est accessible via Windows Live Messenger et Google Talk Il suffit de l ajouter vos contacts et de commencer dialoguer avec lui MSN mediateur republique hotmail fr Google Talk mediateurrepubliquefd gmail com Pour transmettre votre dossier a un parlementaire de votre choix DEPUTES SENATEURS Assembl e nationale Palais du Luxembourg 126 rue de l Universit 75007 Paris 15 rue de Vaugirard 75006 Paris T l 01 40 63 60 00 T l 01 42 34 20 00 Adresses et horaires des permanences Adresses et horaires des permanences www assemblee nationale fr www senat fr M diateur de la R publique Responsable de publication Christian Le Roux Conception et r alisation Polyn me Communication RCS Nanterre B 398 289 629 R daction les services du M diateur de la R publique ADH presse Photos David Delaporte Impression La Fertoise 72405 La Fert Bernard D p t l gal 1 trimestre 2010 Diffusion La Documentation francaise 29 31 quai Voltaire 75344 Paris Cedex 07 T l 01 40 15 70 00 Fax 01 40 15 68 00 www ladocumentationfrancaise fr Prix 16 ISBN 978 2 11 099157 7 ISSN 0182 7502 J 11 III 6 FA LE M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 01 55 35 24 24 Fax 01 5
75. Plus globalement il s agit de trouver dans le nouveau rapport qui merge entre le collectif et l individu un espace d quilibre entre l autorit L gale et Le respect de la personne Dans ce contexte Le passage du M diateur de La R publique au D fenseur des droits arrive point nomm E M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE LA M DIATION S LARGIT AU SECTEUR DE LA SANT Cr d but 2009 Le P le Sant et S curit des Soins P3S parach ve Le champ de comp tences de l Institution Saisi notamment sur des difficult s d acc s au droit des d fauts de soins et des conflits cons cutifs des al as ou des fautes th rapeutiques il exerce sa mission dans un climat nouveau de m fiance entre une opinion en demande de transparence et un monde m dical sous pression La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et la qualit du syst me de sant a certes marqu une avan c e significative pour Les droits du malade notamment en instaurant les Commissions des relations avec les usagers et de La qualit de la prise en charge CRUQPC Celles ci permettent en effet aux usagers des tablissements de sant de rencontrer les personnels m dicaux en pr sence d un m decin m diateur afin de les aider trouver des solutions aux probl mes rencontr s Dans les faits cepen dant ces usagers en situation de blocage ignorent souvent la mani re de saisir cet interlocuteur voire son existence m me Fort de son ex
76. ROPOSITIONS POUR UN SYSTEME PLUS HUMAIN expertises la cr ation d un syst me de contr le de la pertinence scienti fique des arguments et des conclu sions des experts serait plus qu utile ainsi qu une valuation par les magistrats de la qualit des r pon ses obtenues aux questions pos es L expert devrait expliciter sa d mar che m thodologique et pr senter un pr rapport soumis un d bat contradictoire En effet le respect du principe du contradictoire c est dire le fait que dans le cours d un proc s chacune des parties a t mise en mesure de discuter la fois l nonc des faits et les moyens juridiques que ses adversaires lui ont oppos s bien qu inh rent au d bat judiciaire semble insuffi samment mis en uvre pour les expertises Les parties ont souvent le plus grand mal se faire pr ciser la m thodologie et pouvoir discu ter les conclusions de l expert Les experts eux m mes regrettent de ne pas disposer d informations sur le devenir de leurs rapports et sur l appr ciation qui en a t faite par le juge et les parties au proc s Le M diateur de la R publique sug g re par ailleurs que les expertises soient valu es la fin de la proc dure judiciaire Afin d viter que des conflits d int r ts ne viennent perturber l exper tise et entacher l ensemble de la pro c dure laquelle elle se rattache le M diateur de la R publique propose qu une d claration d in
77. SE AU SERVICE DES DROITS DE L HOMME organis e par le programme Sigma programme conjoint UE OCDE en faveur de la bonne gouvernance Deux rencontres ont galement eu lieu au Caire avec le ministre de la r forme administrative en vue de la cr ation d un m diateur en gypte Le M diateur est ensuite intervenu lors de deux conf rences organis es au Caire en mai et d cembre respec tivement sur la lutte contre la corrup tion et la cr ation d un ombudsman en gypte et sur le th me l ombuds man le dialogue culturel et les droits de l Homme dans une soci t en changement en lien avec le r seau diplomatique fran ais Faisant suite la coop ration initi e en 2008 avec le Comit national des droits de l Homme du Qatar l qui valent de la Commission Nationale Consultative des Droits de l Homme fran aise une d l gation du minis t re de l Int rieur du Qatar s est ren due en visite officielle en France o elle a t re ue par le M diateur de la R publique Int ress e par la poli tique de gestion des flux migratoires de la France la d l gation a visit le centre de r tention administra tive du Mesnil Amelot La cr ation d un centre de formation Doha est galement l tude pour mars 2010 entre le Comit National des Droits de l Homme du Qatar et le M dia teur de la R publique Le mod le fran ais de M diateur a galement t pr sent lors d une conf rence in
78. U MEDIATEUR coute accompagnement et p dagogie face la d tresse la vio lence la solitude au sentiment d injustice la d fiance la d marche du M diateur de la R publique empreinte d humanit constitue d j une premi re r ponse Son r le est aussi d agir et d inciter l action Alors que les politiques publiques consistent de plus en plus souvent g rer les peurs et privil gier le terrain motionnel le M diateur de la R publique met profit sa position privil gi e d observateur de la soci t pour explorer et analyser Le champ public afin de proposer sans rel che au l gislateur des pistes d volution et d am lioration des dispositifs existants Des r ponses La demande de vivre ensemble p 40 LA M DIATION POUR FAIRE PR VALOIR L COUTE ET LE DIALOGUE p 40 RENFORCER LES PARTENARIATS AU B NEFICE DE L ADMINISTR p 44 LA M DIATION GAGNE DU TERRAIN p 46 Des propositions pour un syst me plus humain p 47 Les grandes orientations pour 2010 p 57 QUELQUES NOUVELLES PROPOSITIONS DE R FORME SUIVRE EN 2010 p 57 LE NOUVEAU RENDEZ VOUS SUR LES RETRAITES p 58 LE SUIVI DE LA BONNE EX CUTION DES PROPOSITIONS ABOUTIES p 58 LES EFFORTS POURSUIVRE EN 2010 p 59 M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE 39 40 Des r ponses la demande de vivre ensemble Paradoxalement la mont e de la d fiance envers les pouvoirs publics et les institutions qui les incarnent s accompagne
79. a kafala judiciaire ni de la protection accord e par le droit fran ais de l adoption gt L OCTROI DES ALLOCATIONS FAMILIALES AUX PARENTS D ENFANTS TRANGERS Le M diateur entend obtenir des r ponses tant juridiques qu humai nes au probl me pos par le refus oppos par les caisses d allocations familiales de verser des prestations des parents trangers en situation r guli re dont les enfants dont ils ont la charge sont entr s sur le terri toire national en dehors de la proc dure de regroupement familial Il a tout d abord alert le ministre du Travail des Relations sociales de la Famille de la Solidarit et de la Ville par une lettre en date du 57 58 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR LES GRANDES ORIENTATIONS POUR 2010 11 f vrier 2009 r it r e le 10 avril sui vant sur ce probl me et ce d autant plus que des jugements d favorables aux caisses d allocations familiales sont rendus Les lettres sont rest es sans r ponse c est pourquoi une proposition de r forme a t adres s e au nouveau ministre en octobre dernier LA R FORME DE LA PROC DURE D AGR MENT EN VUE D ADOPTER L agr ment en vue d adoption vis par l article 353 1 du Code civil est d livr par le pr sident du conseil g n ral apr s avis d une commission d agr ment Afin de mettre un terme aux contro verses jurisprudentielles et aux dis parit s constat e
80. ablissements p nitentiai res La seule fa on de mesurer l am pleur des besoins dans ce domaine tait de permettre l Institution d aller la rencontre des d tenus C est ainsi que dix tablissements p nitentiaires comptant au total 7500 d tenus soit plus de 10 de la population p nale fran aise ont t choisis pour une phase d exp rimen tation Cette derni re s est achev e en septembre 2006 sur un bilan tr s positif Le M diateur de la R publi que et le Garde des Sceaux ont sign en janvier 2007 une convention qui pr voit la g n ralisation progres sive d ici 2010 de l acc s des d te nus aux d l gu s du M diateur de la R publique La mise en uvre du programme est quasiment arriv e son terme Au 1 janvier 2010 ce sont 58770 d te nus dont 3 140 outre mer soit 94 de l effectif total r partis sur 164 sites p nitentiaires qui b n ficient d un acc s direct un d l gu du M diateur de la R publique Parmi ces sites 60 disposent d une permanence r guli re les 104 autres tant desservis au cas par cas 149 d l gu s soit pr s de la moiti de l effectif total du r seau sont actuellement impliqu s dans ce programme Le M diateur de la R publique maintient donc bien vi demment l objectif qu il avait fix assurer avant le terme de son man dat un acc s direct un d l gu du M diateur de la R publique tous les d tenus Dans ce ca
81. acquitte de cette somme mais conform ment aux indications port es sur Le formulaire de requ te en exon ration joint au proc s verbal il d pose aussit t une demande d exo n ration aupr s de La pr fecture afin de se faire rembourser les frais de changement de carte grise N ayant obtenu aucune r ponse son dernier courrier et ses diff rents contacts t l phoniques il s est adress au d l gu du M diateur en mars 2008 Le dossier de Monsieur M d tenu par la pr fecture tant clair Le d l gu est intervenu aupr s du correspon dant du service des cartes grises Celui ci qui connaissait parfaitement ce dossier indique au d l gu qu un courrier en r ponse tait en pr para tion et qu il devait aller dans Le sens de la demande de Monsieur M Apr s deux relances t l phoniques il est confirm au d l gu qu un courrier a t envoy l int ress Ce courrier du 8 avril 2008 pr cise que le remboursement est autoris par l application d une circulaire du minist re de La Justice qui n avait pas t diffus e en pr fecture et qu il est accord nonobstant Le classement sans suite de la plainte de l int ress Le chef du bureau pr cise au d l gu qu il regrette cette mauvaise commu nication entre minist res Monsieur M remercie le d l gu du M diateur de son intervention qui a permis de trouver une solution en moins d un mois pour r gler un probl me qui n avait pas
82. activit des travailleurs de l amiante Acaata cr e par la loi de financement de la S curit sociale pour 1999 et qui est d livr e aux int ress s jusqu ce qu ils remplissent les conditions pour percevoir une pension de retraite taux plein Initialement pr vu pour les salari s du secteur priv relevant du r gime g n ral ce dispositif a ensuite t tendu d autres sec teurs professionnels salari s agrico les ouvriers de l tat du minist re de la D fense marins etc Le M diateur de la R publique a mis en lumi re la disparit des r gles entre les r gimes d assurance mala die servant cette allocation et leur manque de coordination aboutis sant traiter de mani re tr s in qui table les victimes de l amiante Cette situation est particuli rement pr ju diciable pour les personnes qui du fait de changements dans leur car ri re professionnelle sont affili es diff rents r gimes d assurance Par ailleurs certaines victimes de l amiante peuvent tre priv es du droit d acc s l Acaata uniquement parce qu elles rel vent d un r gime ne pr voyant pas cette allocation fonctionnaires professions ind pendantes salari s d pendant du r gime minier etc ou encore parce qu elles sont employ es par des entreprises sous traitantes Ce peut tre le cas d un salari travaillant pour un sous traitant d une entre prise ayant l amiante pour c ur de m tier expo
83. actuels par les collectivit s territoriales et les administrations Le traitement de ces dossiers requiert la fois une expertise particuli re mais aussi toujours plus de poly valence En effet si Les aspects concernant la gestion des carri res sont soumis aux r gles de la fonction publique les probl matiques de pro tection sociale et de S curit sociale des agents publics convergent de plus en plus vers celles des grands r gimes du secteur priv Le M diateur de la R publique est toujours saisi d un nombre important de dossiers concernant l indemnisation du ch mage non seulement parce que certaines structu res hospitali res ou petites collectivit s ter ritoriales connaissent mal les subtilit s de la l gislation sur ce point mais aussi parce que comme l tat lui m me elles prati quent l auto assurance et que le paiement d allocations ch mage qu elles n ont pas pr vues donc pas budg t es repr sente un surco t devant lequel elles reculent Gr ce l action du M diateur de la R publique beaucoup ont compris que le conventionne ment avec l Unedic et Le P le Emploi deve nait une sage pr caution face l volution des emplois dans la fonction publique et 406 dossiers ouverts en 2009 et 302 dossiers clos dont 32 de dossiers vieillesse et 8 de dossiers ch mage 26 de m diations r ussies RAPPORT ANNUEL 2009 l augmentation des contractuels en son
84. aire Il faut cependant s armer de patience car les d lais de r ponse peuvent tre assez longs notam ment lorsque les demandes sont adress es au minist re du Travail des Relations sociales de la Famille et des Solidarit s et au minist re de l Agriculture voire de certains ta blissements publics Lourdeur du processus lenteur et pesanteur de la hi rarchie L absence de r ponse ne traduit pas seulement une volont de ne pas r pondre mais parfois une incapacit le faire Si cette situa tion d j point e par les services du M diateur de la R publique en 2008 a paru s am liorer d but 2009 cette apparente r activit n a pas dur et le silence est redevenu une r ponse courante aux demandes de l Insti tution L information m dicale une denr e rare Dans le domaine de la sant aussi l information des citoyens reste insuffisante Ce d ficit est d autant M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE plus tangible que face au savoir des m decins acquis au cours d tudes longues et r put es difficiles les particuliers ont l impression que se dresse devant eux un infranchissable mur de la connaissance Depuis que la structure qui fonctionnait au sein de la Haute Autorit de sant HAS a rejoint les services du M diateur de la R publique sous le nom de P le Sant et S curit des Soins P3S un accroissement flagrant de deman des d informations concernant l ac c s au droit des usagers du syst
85. aitement de sa demande et d adapter son compor tement et ses plans en fonction de ces informations Le manque de promptitude peut galement se manifester dans le domaine judiciaire plus particuli rement sur les suites donn es une plainte Si le M diateur de la R publi que ne peut intervenir dans les pro c dures juridictionnelles en cours ni conna tre des litiges entre personnes priv es il peut cependant tre saisi en mati re de plaintes En effet les personnes qui d posent plainte doi vent imp rativement tre inform es conform ment aux dispositions du Code de proc dure p nale des suites donn es ce d p t afin de garantir leurs droits C est par exemple la date de notification d un classement sans suite qui fera courir le d lai d exer cice d autres recours comme la cita tion directe la saisine du procureur g n ral la plainte avec constitution de partie civile Au c ur des libert s individuel les se trouve la libert d pouser la personne de son choix S il suffit de se rendre la mairie de sa com mune dans la plupart des cas le formalisme et les r gles r gissant le mariage se compliquent lorsqu un e Fran ais e d sire pouser un res sortissant tranger dans un autre pays La loi du 14 novembre 2006 entr e en vigueur le 1 mars 2007 a introduit l obligation pour tout res sortissant fran ais d sireux de le faire de se voir d livrer par les auto rit s consula
86. ale et des familles le principe de l int r t sup rieur de l enfant qui ne saurait tre cart au b n fice d appr ciations subjectives Depuis le tribunal administratif de Besan on a le 10 novembre 2009 accord la requ rante le droit d accueillir un enfant n anmoins le besoin de clarification et de pr ci sion persiste Renforcer l encadrement juridique des autopsies judiciaires Le M diateur de la R publique est galement appel intervenir dans le domaine de l thique Dans ce cadre son attention s est port e sur les lacunes du r gime juridique des autopsies judiciaires et les dysfonc pese tionnements auxquels ce d faut d en cadrement est susceptible d aboutir L autopsie est la pratique de diver ses incisions sur un Corps mort dans le but d en examiner les organes internes Elle est dite judiciaire ou m dico l gale lorsqu elle est effectu e sur mandat judiciaire dans le cadre d une enqu te notamment pour d terminer les origines d un d c s dont la cause est inconnue ou suspecte Ainsi que l a relev le rapport pr sent en janvier 2006 par la mis sion interminist rielle en vue d une r forme de la m decine l gale l absence de cadre l gal ou r gle mentaire est une caract ristique majeure de la m decine l gale fran aise Les autopsies judiciai res qui constituent une des com posantes de cette m decine l gale ne font l objet d au
87. alements tient aussi la complexit des d marches accomplir et la multiplicit de leurs destinataires Soit l exemple d une personne qui dans un h pital se ferait op rer pour une proth se de hanche serait transfus e lors de cette intervention et d c derait En pareil cas on peut identifier jusqu neuf signalements possibles puisque l on pourrait suspecter un probl me infectieux signaler la Direction des affaires sanitaires et sociales ou li la transfusion tablisse ment fran ais du sang ou encore au mat riel utilis Afssaps etc Par ailleurs ces signalements doi vent tre faits des personnes qui ne communiquent pas syst mati quement entre elles ce qui rend l analyse de l accident encore plus complexe Comme il n est pas de progr s pos sible sans signalement des v ne ments ind sirables survenant dans les tablissements de sant il faut mettre en place un syst me assu rant la protection de ceux qui l uti lisent et coh rent pour les acteurs de terrain pour les professionnels de sant une sorte de guichet uni RAPPORT ANNUEL 2009 que qui serve aux deux finalit s d alerte et de surveillance Concer nant la remont e d informations de la part du citoyen le P le Sant et S curit des Soins de l Institution constitue aujourd hui la pr figura tion d un syst me guichet unique Il est un observatoire privil gi des v nements ind sirab
88. article 515 7 1 du Code civil article alors m me que la viabilit constitue l un des deux crit res conduisant conf rer la personna lit juridique au f tus d c d par ailleurs le M diateur a signal cer taines cons quences in quitables d coulant de l acte d enfant sans vie pr vu par le 2 alin a de cet article Pour sortir de cette zone d ombre le M diateur de la R publique a notam ment pr conis de donner une base 59 60 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR LES GRANDES ORIENTATIONS POUR 2010 s juridique opposable aux crit res de viabilit partir des recommanda tions de l Organisation mondiale de la sant OMS l instigation du M diateur le d cret n 2008 32 et l arr t du 9 janvier 2008 ont permis l octroi du cong de paternit pour un enfant n sans vie uniquement lorsque l enfant d c d a atteint le seuil de viabilit Sous la pression de la Cour de cassation deux autres d crets n 2008 798 et n 2008 800 du 20 ao t 2008 et leurs arr t s d ap plication sont parus au Journal Officiel du 22 ao t 2008 Le premier permet aux couples non mari s ne poss dant pas d j un livret de famille de solliciter la d livrance de ce document aux fins d y inscrire titre symbolique leur enfant n sans vie Le second d cret et son arr t d ap plication visent pr ciser les condi tions d tablissement de l a
89. ateur tente de proposer une solution compatible avec l esprit de la loi ou du r glement Une telle recommandation peu connue voire inconnue n est pas toujours comprise et accept e par les divers services publics auxquels elle est adress e La loi organique pourrait donc pr ciser les modalit s d ex cution des recommandations en quit du D fenseur des droits afin d en r affirmer la primaut Il conviendrait en effet de pr voir que l intervention du D fenseur des droits sur le fondement de l quit puisse tre mise en uvre nonobs M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE tant toute disposition contraire L exon ration de toute responsa bilit notamment financi re des agents qui ex cuteront une recom mandation en quit du D fenseur des droits devrait galement tre pr vue pour donner toute son effi cience ce pouvoir si original Dans la m me optique un rapport parti culier au Parlement sur ces recom mandations incidences financi res pourrait tre envisag Le D fenseur des droits constitue donc une avanc e institutionnelle ind niable et r pond la logique de rationalisation et la recherche d efficacit tant souhait es Le pro gr s le plus sensible se situe n en pas douter du c t des r clamants eux m mes les personnes s esti mant victimes b n ficieront bient t d un interlocuteur plus ais ment identifiable et pourront le saisir avec davantage
90. avec l Assembl e des d partements de France afin de d gager des solutions pour une meilleure coordination des comp tences entre l tat et les collectivit s locales sur la prise en charge des MEI Enfin la suite du d mant lement de la jungle de Calais le M dia teur de la R publique lors de sa visite du 25 septembre au centre d h bergement de Vitry sur Orne Moselle o les mineurs de Calais avaient t transport s a fait trois propositions e Le dispositif exceptionnel mis en place pour les MEI de Calais install par l tat hauteur de 700 000 euros devrait tre g n ralis tous les MEI pr sents sur le territoire national 65 66 UN OMBUDSMAN LA FRAN AISE TF LES R PONSES DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE AUX GRANDS D FIS DE NOTRE SOCI T es o L tat devrait cr er pour la prise en charge des MEI un solide par tenariat avec les collectivit s loca les afin de rem dier aux difficult s rencontr es par ces derni res dans la gestion du dispositif notamment au probl me pos par les d lais d obtention des ordonnances de placement provisoire pr alable la mise en uvre des services de l Aide sociale l enfance ASE e Cr er un fonds de protection euro p en des MEI consid rant que la gestion des flux migratoires est une probl matique qui n cessite une solution europ enne Si ric Besson au travers des conclusions du groupe de travail
91. blique a pu intervenir sur de nombreux dossiers comme celui de Madame D qui a appel son attention sur un litige concernant le remboursement d une dette de son d funt mari CM des travaux publics avait b n fici d un cong de longue dur e CLD plein traitement du 7 juillet 2002 au 6 juillet 2005 puis demi traitement compter du 7 juillet 2005 Cependant lors du renouvelle ment du CLD Les services du minist re lui avaient accord Le b n fice d un CLD avec plein traitement du 7 janvier au 6 juillet 2006 par un arr t du 25 nov embre 2005 et ce n est que par arr t du 11 juillet 2006 soit plus de 7sept mois apr s que l erreur a t rectifi e Les dispositions de l arr t du 11 juillet 2006 modifiant l arr t du 25 novembre 2005 taient donc tardives et Le titre de perception d un montant de 6154 34 mis le 29 novembre 2007 l encontre de sa veuve se fondait ainsi sur des dispositions ill gales Sur ces motifs le M diateur a demand et obtenu l an nulation du titre de perception Apr s plusieurs ann es d volution vers des solutions plus favorables la s curit juridique des admi nistr s notamment l assimilation des d cisions non formalis es ce 33 34 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE DE NOUVEAUX LIENS MARQU S PAR LA D FIANCE ET LA SUSPICION des d cisions explicites le Conseil d tat a n anmoins pr cis le 12 octobre 2009 la distinction entr
92. cardiaque f tale L analyse du dossier obst trical a t confi e l quipe m dicale du P le ILa conclu que l examen du c ur f tal n avait pas b n fici de toute la ri gueur m thodologique exig e et d un m decin chographiste qui confront des difficult s dans la r alisation de l examen avait omis de faire appel des tiers plus comp tents Le d pis tage ant natal des cardiopathies reste encore aujourd hui difficile et 20 40 des cardiopathies cong nitales graves chappent au diagnostic cho graphique L quipe m dicale du P3S a donc rencontr le m decin concern pour rappeler les recommandations du Comit technique de l chographie de diagnostic pr natal ainsi que la n cessit de recourir des coll gues plus exp riment s dans des situations jug es difficiles pour rappeler enfin que si Le d pistage des cardiopathies ne semble pas encore aujourd hui am liorer la survie et La qualit de vie des enfants na tre ilpermetau moins un entretien pr natal approfondi avec des parents inform s qui peuvent ainsi esp rer tre accompagn s dans leur choix d une interruption m dicale de grossesse ou d une prise en charge optimale la naissance La premi re m diation physique a aussi pour but d en pr parer une seconde cette fois avec le patient ou sa famille Pour aboutir cette ultime rencontre ne peut tre organis e que s il y a eu au pr alable discussion et remise
93. ce Il faut aussi int grer le fait que les carri res et les vies ne sont plus lin aires et adapter les syst mes ces nouvelles formes de trajectoire RAPPORT ANNUEL 2009 D FENDRE LES PLUS FAIBLES PROMOUVOIR LE RESPECT MUTUEL Dans la perspective de ce changement l action du M dia teur de La R publique se traduit par des propositions de r forme dans plusieurs domaines avec une ligne direc trice claire attirer l attention du l gislateur sur Les situa tions injustes et sugg rer des solutions pour y rem dier C est ainsi qu en 2009 il a mis des propositions concer nant Le droit des consommateurs les accidents m dicaux les victimes d essais nucl aires Les autopsies judiciaires l indemnisation des victimes de l amiante et le Pacs avec l id e qu il faut garantir chacun une galit de traite ment devant la loi L ann e 2010 verra mes services pour suivre leurs efforts sur Les enfants n s sans vie et La rela tion travail sant la maltraitance des patients mais aussi les violences et incivilit s des patients et de leurs proches envers les professionnels de sant Le but est d agir et de valoriser Le respect r ciproque par un effort de p dagogie et d ducation De fait l ann e 2009 aura marqu un tournant dans la vie de l Institution Les collaborations avec la Cour Euro p enne des Droits de l Homme ou le D fenseur des enfants nous ont permis de r unir sur plusieurs dossiers comme ceux de la
94. cement du r gime juridique des autop sies judiciaires LE P LE SANT ET S CURIT DES SOINS Comprendre intervenir alerter Le plus souvent contact directement par un num ro de t l phon d di le P3S d ploie des moyens adapt s la complexit des demandes du simple aiguillage du demandeur vers les structures locales de m diation l examen approfondi du dossier en cas de conflit apr s un incident th rapeutique pour pr parer une future m diation physique Avec pr s de 6000 requ tes enregistr es en 2009 Le P le Sant et S curit des Soins P3S a d montr son utilit et La pertinence de son rattachement au M diateur de la R publique Ila innov pour ce qui concerne les moyens de contacter l Institution S il reste possible de le saisir par l interm diaire des d l gu s du M diateur de la R publique sur le terrain ou en passant par le standard du si ge pr s de 75 des demandes lui parviennent directement par le num ro vert d di que des campagnes d information tentent au maximum de porter la connaissance des usagers des services de sant Les appels sont recueillis par un centre externalis qui tait d j sp cialis dans la s curit alimentaire Pr s de la moiti de ces appels consistent en demandes d informations de la part des usa gers des services de sant ou en demandes d aiguillage vers le bon interlocuteur Si ces demandes initiales d informations sont e
95. cemment le M diateur f d ral belge s est ga lement int ress aux d l gu s du M diateur fran ais dans les prisons avec pour objectif d installer un sys t me similaire en Belgique E Le D fenseur des droits un ombudsman la fran aise Que de chemin parcouru depuis la loi du 3 janvier 1973 qui institua le M diateur de la R publique L Insti tution dont la cr ation fut l poque vot e une voix pr s seulement a su depuis trouver sa place dans la soci t a largement contribu au d bat d mocratique et est devenue un acteur indispensable en mati re de rapprochement de la sph re publique et des citoyens Depuis de nombreuses ann es plu sieurs universitaires avaient appel de leurs v ux une constitutionna lisation du r le du M diateur de la R publique Par ailleurs divers rapports parle mentaires avaient formul le souhait de voir un certain nombre d auto rit s ind pendantes mutualiser davantage leur action C est dans M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE ce contexte que les travaux de la commission pr sid e en 2007 par douard Balladur ont abouti la proposition d une part d accro tre les pouvoirs actuels de l Institution d autre part de permettre la saisine directe et enfin de regrouper un certain nombre d autorit s Le rapport propose que le M dia teur de la R publique voie sa d nomination modifi e et que l existence d un D fenseur des droits fo
96. centu e par l agressivit ou la violence qui prennent peu peu Le pas sur le respect de l autre Des deux c t s un sentiment de fragilit et d isolement qui ne laisse en partage que la souffrance cet loignement s ajoute pour Le citoyen l impression d tre ballott par d incessants changements cen s s l avantager mais qui Lui semblent pourtant s accom plir toujours son d triment Ainsi de La r organisation d EDF GDF au nom de l ouverture la concurrence qui a d bouch pour l usager sur un recul qualitatif de l offre de services et a parfois m me t source de pr judices L im pact de la crise est venu aggraver la situation accroissant le contraste entre la richesse collective de la France et la situation des moins favoris s Jamais Le risque de bas culer dans la pr carit n a sembl si grand autant de nos concitoyens Les travaux de sociologues comme ric Maurin ont r cemment rappel l immense cart entre la peur du d classement partag e d sormais par une RAPPORT ANNUEL 2009 majorit de Fran ais notamment les classes moyennes et sup rieures et La r alit du d classement qui touche une frange de la soci t les plus vuln rables h las D autant que face la d tresse d un nombre croissant de citoyens au parcours de vie marqu par des ruptures aussi bien professionnelles familiales que g ographi ques les r ponses de la soci t en termes de politiques
97. ces automobilistes n tait le plus souvent pas prise en compte par l administration Les lettres simples n tant pas s curis es la preuve de la non r ception de l amende initiale qui se trouve la charge du contreve nant est quasi impossible apporter Chez nos voisins d outre Rhin o le niveau de contestation est nettement plus faible l amende initiale est tou jours envoy e par lettre recomman d e Attach l efficacit de la lutte contre la d linquance routi re mais soucieux qu elle ne fasse pas obsta cle au libre exercice des droits des citoyens le M diateur de la R pu blique a par ailleurs constat que les proc dures en vigueur incitent M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE les contrevenants teindre l action publique en proc dant au paiement de l amende forfaitaire minor e ce qui vaut reconnaissance de l infrac tion Elles tendent de plus les dis suader de former un recours par le m canisme de l obligation de consi gnation du montant de l amende en cas de contestation Par ailleurs le M diateur de la R publique a t amen appeler l attention du Garde des Sceaux sur la propension de cer tains officiers du minist re public OMP se prononcer directement au fond sur les contestations sans les transmettre au juge lorsque les condi tions de recevabilit sont r unies En r ponse une circulaire du 7 avril 2006 relative la politique p nale en mati re de contr le aut
98. ces du M diateur de la R publique l ori gine pour la dur e des travaux elles le resteront jusqu au terme du bail pour un montant de loyer revu la baisse Dans sa lettre d finitive du 1 septembre 2009 la Cour des comptes souligne que des volutions favorables sont intervenues concernant la situation immobili re de l Institution Elle donne par ailleurs un satisfaicit sur la gestion de l Institution Personnels en fonction dans les services du M diateur de La R publique au 31 d cembre 2009 CATEGORIES TOTAL A B C Personnels mis disposition par les administrations 33 24 o1 A Personnels des caisses CPAM Urssaf et Cramif 4 0 0 4 Personnels d tach s 10 7 1 2 P3S 5 4 0 1 Personnels contractuels 35 26 0 9 Personnels affect s par le SGG 13 3 2 8 dont 10 avaient le statut de personnels d tach s jusqu en 2007 TOTAL 100 64 8 28 Secr tariat g n ral du gouvernement RAPPORT ANNUEL 2009 Pour contacter le M diateur de La R publique et ses d l gu s LE MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE 7 rue Saint Florentin 75008 Paris T l 01 55 35 24 24 Fax 01 55 35 24 25 LES D L GU S DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE La liste des d l gu s leurs adresses coordonn es et permanences sont disponibles sur le site Internet de l Institution www mediateur republique fr Rubrique D l gu s o les trouver P LE SANT S CURIT DES SOINS F CAD 0 810 455 455 PRIX APPEL L
99. cet gard l Institution a t saisie de nombreux cas de contraventions major es alors que l int ress assu rait n avoir jamais re u le premier avis et m me dans certains cas avoir t dans l impossibilit d utiliser son v hi cule aux lieu et date mentionn s force de voir sa bonne foi remise presque syst matiquement en cause administr en vient se demander si la valeur de la pr somption d in nocence ne varie pas selon les par ties en pr sence et ne tourne pas par principe en sa d faveur en cas de conflit avec une administration jug e toute puissante D s lors la m fiance s installe dans ses rapports avec les services publics et fragilise les liens entre tat et citoyens L automobiliste est toujours coupable En ces temps de lutte contre l ins curit routi re le nombre de proc s verbaux relatifs aux infractions de circulation a explos Si les automo bilistes sont peu nombreux remet tre en cause la r alit de l infraction se pose en revanche la question de la contestation du montant de l amende forfaitaire En ce domaine le pro bl me est qu un grand nombre d en tre eux affirment n avoir jamais re u l amende initiale envoy e par lettre simple et qu ils n ont par cons quent pas pay e et se plaignent de recevoir une amende major e celle l par lettre recommand e Les services du M diateur de la R publique ont pu constater que la bonne foi mani feste de
100. cette date La fourni ture effective du gaz n a pas t mise en place et l int ress a tent sans suc c s d obtenir une explication par t l phone L assistante sociale du secteur a galement tent d entrer en com munication avec le service d EDF par t l phone en vain De ce fait durant la p riode hivernale Monsieur G a d recourir l utilisation d un chauffage lectrique d appoint en l absence de gaz Il saisit Le d l gu du M diateur le 20 janvier 2009 lors d une visite en pr fecture Ce dernier passe aussit t plusieurs appels t l phoniques la direction r gionale d EDF et confirme sa demande par courrier LES CONS QUENCES PRATIQUES DE LA R ORGANISATION DES SERVICES D CONCENTR S DE L TAT En termes de compr hension par le public des probl mes d envergure risquent de se poser avec la mise en uvre de la R vision g n rale des politiques publiques RGPP dans les d partements Ce grand chantier de r organisation compl te des ser vices d concentr s de l tat prin p M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE Le service d EDF concern install dans l Is re t l phone au d l gu du M diateur un mois plus tard pour lui faire conna tre la difficult laquelle il est confront le t l phone de Mon sieur G n est plus en service effec tivement l abonnement a t r sili pour d faut de paiement et donc EDF est dans l impossibilit d entrer en contact
101. contre aussi avec les tablissements publics hospitaliers mais dans le cas des conseils g n raux l intervention du M diateur de la R publique butte sur un point majeur lui opposant le principe de libre administration des collectivit s locales certains vont jusqu ignorer les rappels la loi et ne laissent l usager comme issue que la voie contentieuse L exc s de z le source de pr judices Dans certains domaines l adminis tration a d velopp une tendance l hyperr activit qui se manifeste parfois par des d cisions tellement rapides qu en limitant drastique ment les possibilit s de r action de l administr elles en deviennent pr judiciables pour lui MORE ETE MEN en ont fait l exp rience lorsqu ils ont voulu obtenir du tribunal d instance la d livrance d un certificat de natio nalit fran aise pour leurs enfants mineurs Le tribunal d instance leur a notifi un refus Les parents ont alors form un recours aupr s du minist re de La Justice comme le Leur permet l article 31 3 du Code civil Or la suite des d cisions de refus et avant m me qu il ne soit statu sur ce recours Monsieur et Madame N ont recu un courrier de La pr fecture leur demandant de restituer les cartes nationales d identit CNI s curis es et Les passeports en cours de validit pr c demment d livr s Sensibilis e sur le recours l tude par l interven M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE tion
102. cte d en fant sans vie qui n est plus fond sur les seuils de viabilit d finis par TOMS 22 semaines d am norrh e ou un poids de 500 grammes mais sur la production d un certificat m di cal d accouchement Une circulaire interminist rielle en date du 19 juin 2009 s efforce de pr ciser les condi tions d tablissement de ce certifi cat mais le flou de la notion d accou chement et l absence de d finition de la notion de viabilit posent aussi de s rieux probl mes pour l appli cation du 1 alin a de l article 79 1 du Code civil lequel pr voit la d li vrance d un acte de naissance et de d c s donc l attribution de la per sonnalit juridique lorsque l enfant est d clar n vivant et viable Le M diateur est ainsi pr occup par la persistance d une r elle ins curit juridique puisque l on s en remet l appr ciation individuelle des pro fessionnels de sant pour l tablis sement d actes aux cons quences juridiques lourdes C est pourquoi le M diateur a d cid de poursuivre l instruction de cette proposition de r forme en soumet tant ce sujet aux d put s de la mis sion de r vision des lois bio thiques RAPPORT ANNUEL 2009 Le don du corps la science L attention du M diateur de la R pu blique a notamment t appel e plusieurs reprises sur les probl mes rencontr s par les familles de per sonnes ayant fait don de leur corps la m d
103. cune disposition particuli re dans le Code de proc dure p nale alors que l on peut esti mer que les pr l vements humains constituent une mesure d enqu te RAPPORT ANNUEL 2009 d une nature particuli re qui m ri terait quelques dispositions sp ci fiques L autopsie constitue en effet une atteinte l int grit du cadavre qui peut tre v cue de fa on dou loureuse par les familles Comme toute autre mesure d ins truction et d expertise l autopsie judiciaire peut tre ordonn e par le juge d instruction ou le plus sou vent par le procureur de la R pu blique sur le fondement de l article 74 du Code de proc dure p nale Par ailleurs comme l indique le rapport d j cit la m decine l gale n est r gie que par un ensemble de cir culaires huit au total peu structu rantes et mal articul es entre elles dont les prescriptions n ont de sur cro t gu re t mises en uvre Ce d faut d encadrement normatif est d autant plus tonnant que le r gime juridique des autopsies m dicales men es des fins th rapeutiques ou scientifiques a t quant lui clarifi par la loi du 6 ao t 2004 rela tive la bio thique Plusieurs affaires instruites par l Institution mettent en vidence les probl mes occasionn s par cette carence Le manque de contr le sur les activit s m dico l gales peut conduire des pratiques m di cales portant atteinte la dignit du corps du
104. d funt la restitution du corps tant effectu e dans un tat inconvenant et choquant pour les proches Il convient cet gard de signaler que l obligation faite aux m decins de s assurer de la meilleure restauration possible du corps for mul e l article L 1232 5 du Code de la sant publique ne s applique qu aux autopsies m dicales et n est pas express ment pr vue pour les autopsies judiciaires Certes des dispositions juridiques consacrent le respect d aux morts mais il s agit de principes g n raux qui ne visent pas sp cialement la m decine l gale On observe gale ment un manque de pr cisions sur les conditions de restitution de la d pouille puisqu il n existe pas de dispositions juridiques relatives aux principes et d lais de cette restitu tion Le corps reste ainsi la dispo sition de l autorit judiciaire jusqu ce que sa restitution soit autoris e par ladite autorit Cette situation a donn lieu une condamnation de la France par la Cour Europ enne des Droits de l Homme arr t Pannullo et Forte du 30 octobre 2001 Enfin se pose le probl me du devenir des pr l vements humains Comme a relev la Cour d appel de Tou louse dans son arr t du 28 avril 2009 sur une affaire particuli rement douloureuse port e l attention du M diateur de la R publique il n y a pas de disposition l gale pr cise sur la fa on dont doivent tre trai t s les pr l vements fa
105. d pendance soit effectu e par l expert locca sion de chaque d signation Cette d claration viendrait compl ter le serment d accomplir sa mission en son honneur et conscience qu il pr te au moment de son inscription Enfin le droit l expertise dans le cadre d une proc dure judiciaire civile se trouve compromis par son co t et par la r gle obligeant le demandeur faire l avance des frais Une transparence et une relative harmonisation des honoraires s im posent le niveau des tarifs devant aussi correspondre la qualit et au niveau de complexit de l expertise Promouvoir La culture du signalement dans La sant Au del des propositions de r forme avanc es par le M diateur de la R publique son action vise aussi am liorer au quotidien le comporte ment des acteurs C est par exemple le cas dans le domaine de la sant o l Institution cherche d velopper au sein du corps m dical une culture du signalement des incidents et acci dents qui reste encore trop faible Cette insuffisance s explique par deux facteurs En premier lieu lorsqu ils effectuent ces signale ments les professionnels de sant ne disposent pas de mesures de protection de sorte qu ils peuvent craindre que la transmission de ces informations ne les p nalise que la fiche de signalement se retrouve dans le dossier du patient voire qu elle soit utilis e par une personne mal intentionn e L insuffisance des sign
106. d un certificat de vie ta bli par l officier de l tat civil du consu lat g n ral d Alg rie Marseille et La v rification des donn es inscrites sur son passeport alg rien et celles de son certificat de r sidence alg rien tabli par les services de la pr fec ture des Bouches du Rh ne RAPPORT ANNUEL 2009 Toutes ces pi ces auxquelles s ajou tent divers documents administratifs officiels et attestations d employeurs sontadress es la Cram pour d mon trer que Le r clamant est La victime d une fausse d claration d autant que l hypoth se d une utilisation fraudu leuse des documents officiels perdus ne peut tre cart e Gr ce au dossier mont avec l aide du d l gu l inter ruption de paiement qui tait due un acte de d c s adress La Cram par une personne d non ant une usurpa tion d identit en Alg rie a t lev e Prouver ses droits la retraite L administration manifeste aussi un niveau d exigence particuli rement lev au sujet des reconstitutions de carri re en vue de la liquidation d une retraite La probl matique la plus souvent rencontr e est celle o une caisse de retraite rejette la demande d un administr au motif qu aucune cotisation ne lui a t vers e charge pour l administr de produire l ensemble des pi ces justifiant de sa situation et de ses droits Or il peut parfois s agir d une absence de versement des cotisations par un empl
107. d une demande des citoyens toujours plus forte pour davantage de protection et de r gulation de la part de l tat Le M diateur de La R publique autorit neutre a d velopp une expertise consid rable dans les domaines l gislatif et r glementaire et acquis une connaissance profonde du paysage administratif fran ais qui font de lui un acteur essentiel de la sph re publique et Lui permettent de contribuer efficacement r duire les tensions sociales recr er de solides liens de confiance entre administrations et administr s et recentrer l action publique sur l int r t g n ral L institution b n ficie pour ce faire d un outil humain sans quivalent celui des 281 d l gu s b n voles qui la repr sentent sur l ensemble du territoire Pour apaiser les tensions rien ne vaut l coute d une personne physiquement pr sente et disponible L usager parle de ses difficult s une personne qui l accueille et Lui consacre tout Le temps n cessaire son affaire Qui plus est ce d l gu a lui aussi cr un r seau de correspondants d ment identifi s et facilement joignables dans chacun des organismes avec lesquels les usagers rencontrent des difficult s R introduire une dimension humaine dans les rouages administratifs est La cl du succ s de la m diation Il est int ressant de noter que le M diateur de la R publique est sou vent oblig de mener une m diation globale L exemple type en est
108. de certains organismes une sim ple information peut tout changer Au cours de l instruction des dossiers le secteur Social a donc l occasion fr quemment d expliciter les r glements sociaux et Leur application Le secteur Social s emploie galement met tre en place et d velopper des r seaux de correspondants dans les organismes sociaux et les administrations qui sont des relais essentiels pour mener bien son action Agis sant galement en troite collaboration avec les d l gu s territoriaux du M diateur de la R publique caract ris s par leur proximit physique avec les administr s le secteur Social s efforce de choisir selon l urgence des cas traiter Les interlocuteurs et le mode d intervention qui conf rera la plus grande efficacit son activit 521 dossiers cl tur s en 2009 dont 33 dossiers pour l assurance vieillesse et 21 pour l assurance ch mage 829 dossiers ouverts en 2009 RAPPORT ANNUEL 2009 Les tr s fr quentes volutions de la l gislation particuli rement notables dans le domaine social et qui peuvent amener les administra tions donner des r ponses contradictoires entra nent un grand nombre de r clamations adress es au M diateur de La R publique Leur instruction est de surcro t compliqu e par la relative inad quation des textes aux volutions de la soci t Les mobilit s professionnelles et sociales multiples associ es des r gi
109. de facilit s Le M diateur n est pas d cideur politique c est au l gislateur de d ci der du contenu de ce projet de loi Le M diateur garde n anmoins la libert d interpeller le politique sur certains points et de rappeler quel ques principes immuables quels que soient le p rim tre et l organi sation interne choisis le D fenseur ne pourra que conf rer chacune des autorit s ind pendantes qu il regroupera en son sein des pouvoirs et des moyens d action suppl men taires Hisser le D fenseur au niveau constitutionnel ne peut que se tra duire par un effet d aspiration ascendante pour ces autorit s Les d bats venir devront privil gier la d fense des causes et des person nes par rapport la sauvegarde des structures W 77 78 PORTRAIT DE L INSTITUTION Toute l activit des services du M diateur de la R publique tend vers un objectif que chaque r clamation trouve une r ponse l usager tant guid dans le labyrinthe administratif Plus facilement acces sible aux citoyens l Institution a renforc ses capacit s d coute notamment en mettant en place un formulaire l ctronique en ache vant sa couverture du milieu carc ral ou encore en favorisant la mon t e en puissance du P le Sant et S curit des Soins Cr le 1 jan vier 2009 ce dernier est venu compl ter le champ de comp tences du M diateur de la R publique Forces de propositions reconnues pour faire voluer
110. de la France au Br sil Le M diateur de la R publique a particip en juin 2009 au congr s mondial de l Institut International de lOmbudsman organis Stockholm l occasion du 200 anniversaire de la cr ation de Ombudsman su dois Il est intervenu pour pr senter ses 120 homologues trangers l origina lit du mod le fran ais de m diation En France le M diateur de la R pu blique a particip en tant que mem bre la r union du conseil d admi nistration du Forum mondial des droits de l Homme en vue du choix du th me et de l organisation du 4 forum qui se d roulera Nantes du 28 juin au 1 juillet 2010 l occasion de sa visite au Luxem bourg le 24 mars le M diateur de la R publique a pr sent son homo logue luxembourgeois les m thodes et modalit s de la mise en place du P le Sant et S curit des Soins aupr s de l Institution ainsi que la r forme constitutionnelle qui va ins taurer le D fenseur des droits insti tution que le Grand Duch aimerait lui aussi cr er Il a ensuite rencontr le Premier ministre et le pr sident du Parlement En mai une d l ga tion de l ombudsman des Pays Bas a rencontr le M diateur de la R pu blique pour des changes autour de la coop ration entre le M diateur de la R publique et la Commission Nationale Consultative des Droits de l Homme fran aise en vue de la cr ation d une Commission analo gue aux Pays Bas Plus r
111. de saisir le tribunal administratif Renforcer la compl mentarit entre les dispositifs existants S il est un domaine o la m diation physique a su s imposer avec succ s c est bien celui de la sant Le P le Sant et S curit des Soins PS3 du M diateur de la R publique a d ve lopp une activit soutenue dorien tation des usagers vers les structures de m diation locales les CRUQPC Commissions des relations avec les usagers et de la qualit de la prise en charge et r gionales CRCI Com missions r gionales de conciliation et d indemnisation Environ 30 des requ tes parvenues au P3S ont t aussit t trait es par son centre d di car elles consistaient en une demande d informations ou d orien tation vers ces instances Pour les affaires plus complexes le M diateur de la R publique sol licit par les usagers et il faut le souligner dans 15 des cas envi ron par des professionnels de sant directeurs d tablissement de soins m decins etc s emploie les r gler de fa on rationnelle et non passionnelle avec un large recours la m diation physique Lorsqu une conversation t l phonique souvent longue avec le patient n a permis de conclure avec certitude ni une complication courante ni l volu tion normale de sa maladie compte tenu des ant c dents les m decins du P3S de l Institution demandent copie du dossier pour mener une analyse approfondie partir d
112. de voir sa situation fragilis e mais aussi d tre stigmatis et ostracis en raison de son nom ou de ses lointaines ori gines sans oublier une vive incom pr hension puisque poss der une CNI implique d avoir lors de son ta blissement prouv sa nationalit 35 36 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE DE NOUVEAUX LIENS MARQU S PAR LA D FIANCE ET LA SUSPICION Autant de raisons pour le citoyen de nourrir du ressentiment l gard de la puissance publique Si les ill galit s sont relativement rares les comportements soit d sinvoltes soit trop pointilleux de certaines admi nistrations ont n anmoins pour effet de malmener quelquefois les liber t s individuelles d autant que sont parfois exig es des preuves presque impossibles apporter comme les actes de naissance des parents des grands parents voire des arri re grands parents qu il faut obtenir des autorit s judiciaires de pays o les fichiers d tat civil de certaines poques n existent plus Ici le r le du M diateur de la R publique est d informer les administr s sur les voies de recours mais aussi sur les diff rentes modalit s d obtention de la nationalit fran aise noter qu la demande des s nateurs des Fran ais de l tranger le M diateur de la R publique a mis en place en 2009 un d l gu d di aux Fran ais de l tranger Il est galement intervenu ce sujet aupr s du ministre de l Int rieu
113. dre les d l gu s sont souvent appel s traiter des dos siers vari s de d tenus d bloquant des cas extr mement divers mais ayant pour point commun de placer les d tenus dans des situations for tement dommageables RAPPORT ANNUEL 2009 En mati re de droit au logement le M diateur de la R publique et le secr taire d tat en charge du Loge ment et de l Urbanisme ont sign un protocole d accord fin d cembre 2009 pour garantir l acc s effectif aux droits fondamentaux des popu lations les plus pr caires Ce disposi tif fait des d l gu s du M diateur les interlocuteurs des associations et du r f rent unique personne charg e de suivre chaque SDF pour lever les freins l acc s effectif aux droits fondamentaux des personnes les plus exclues prestations sociales prise en charge des soins droit au logement domiciliation Enfin le M diateur a galement sign une convention avec la Cham bre nationale des huissiers de justice la mi d cembre ASASEN de Monsieur R d tenu g de 65 ans qui a sollicit aupr s de sa caisse de retraite la liquidation de sa pension en f vrier 2008 Pour r gulariser son dossier La caisse lui a demand sa carte d iden tit sa carte Vitale et Les r f rences de son compte bancaire Apr s huit mois de d lai et plusieurs relances il a fini par obtenir sa carte nationale d identit et sa carte Vitale Mais il subsistait un blocage du centre de
114. du M diateur de La R publique La pr fecture a consenti suspendre sa demande de restitution dans l attente d une d cision du minist re de la Jus tice ce qui s est r v l apr s coup jus tifi En effet ce dernier a consid r qu ils taient effectivement fran ais et a demand au tribunal d instance de leur d livrer un certificat de natio nalit fran aise Si la d cision de l administration n avait ici rien d ill gal et si aucun dys fonctionnement n est relever elle n en constituait pas moins un drame pour ce couple et ses enfants Pour justifier son empressement et sa s v rit lad ministration se r fugie derri re la loi et le z le n cessaire la lutte contre la fraude D autant que le principe pr va lant en mati re de document s curis est d accorder une attention des plus vigilantes lors de leur tablissement et d appliquer les m mes r gles aux demandes de renouvellement Bien que r cente cette prudence exag r e de l administration dans la d livrance de documents d iden tit tend se g n raliser comme en t moignent les courriers re us par l Institution manant de Fran ais n s l tranger ou dont l un des parents est n l tranger Pour les personnes concern es bien souvent fran aises de naissance cette remise en cause de leur nationalit compo sante essentielle de leur identit est tr s mal v cue CEla g n re le sentiment d tre m pris
115. e PORTRAIT DE L INSTITUTION GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCI RE 2009 M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE p 2 p 6 p 8 p 11 p 12 Jean Paul Delevoye M diateur de la R publique D FENSE DES DROITS UNE DIMENSION NOUVELLE Le constat n est pas neuf notre soci t est fractur e mais jamais cette r alit n a t aussi aigu Poste d ob servation privil gi des volutions sociales des souffran ces des femmes et des hommes Le M diateur de La R pu blique appr cie en effet quotidiennement au travers des requ tes qui Lui sont adress es la vitesse et la pr gnance avec lesquelles Le sentiment d injustice se diffuse dans la soci t Il per oit aussi l urgence et la difficult qu il y a contrer ce sentiment m lant angoisse et ranc ur pr t se d verser dans les pires exutoires Le premier foss entre les citoyens et l tat c est celui que creuse La Loi par une complexit croissante qui met sa compr hension hors de port e de l individu La cons quence Les administr s m connaissent Leurs droits en mesurent mal la port e et ont souvent du mal Les res pecter Face eux des fonctionnaires peinent appliquer la loi comprendre la finalit de leurs actions Se consi d rant comme de simples pions dans un syst me qui les d passe et leur impose sa force d inertie ils c dent parfois la tentation d une application des textes plus formelle qu humaine Cette rupture est ac
116. e d cision cr atrice de droits et sim ple erreur de liquidation ce qui pour certains pourrait s apparenter un revirement de jurisprudence En effet il pr cise dans son arr t que Le maintien indu du verse ment dun avantage financier un agent public alors m me que le b n ficiaire a inform lordon nateur qu il ne remplit plus les conditions de l octroi de cet avan tage nwa pas le caract re d une d cision accordant un avantage financier et constitue une simple erreur de liquidation D s lors il devient difficile pour l agent desti nataire d un titre de perception mis son encontre par l administration de savoir comment r pondre Soute nir l existence d une d cision cr a trice de droits Mettre en cause la responsabilit fautive de l adminis tration Soulever la responsabilit p cuniaire du comptable qui n a pas v rifi le bien fond de la d pense Peut on admettre que l administra tion puisse verser des moluments sans l avoir pr alablement d cid f t ce implicitement Le Conseil d tat vient de r pondre positive ment cette question en renvoyant les effets pr judiciables au r gime de la responsabilit pour faute Pour l administr l incertitude redevient la r gle et l action contentieuse obli gatoire Un travail de partenariat est en cours sur ce sujet visant am liorer la situation DES R PONSES DE PLUS EN PLUS VIOLENTES DE PART ET D AUTRE
117. e l ann e 2009 les services du M dia teur de la R publique ont recueilli pr s de 60 r clamations de la part de professionnels de sant qui t moi gnaient ainsi de violences av r es leur encontre Une femme se pr sente aux urgen ces obst tricales accompagn e de son mari Ce dernier voyant que deux femmes sont re ues en prio rit avant la sienne commence RAPPORT ANNUEL 2009 s impatienter puis s nerver Les infirmi res d accueil prennent alors le temps de lui expliquer que ces deux patientes pr sentent des crit res de gravit et que leur pronostic vital serait engag en l absence de prise en charge rapide L homme n entendant rien commence les menacer les accuse d incomp tence et affirme qu il va tout faire pour qu elles ne puissent plus exercer L infirmi re rapportant ce t moi gnage au M diateur de la R publi que d crira la fr quence de ce type de situation et sa crainte croissante d tre la cible de violences de la part de certaines personnes manifestant de limpatience aux urgences Ces situations repr sentent une contrainte psychique majeure pou vant aboutir au burn out syn drome d puisement professionnel des individus et des comporte ments d viants pouvant mettre en d faut la continuit et la s curit des soins Le M diateur de la R publique a l occasion de constater la lourdeur de ces questions lors de visites qu il m ne de jour
118. e d une demande de r forme Le M diateur de la R publique dispose d un pouvoir d autosaisine en la mati re Celui ci est notamment aliment par les cas trait s par les secteurs d instruction ou par les d l gu s du M diateur 2 INSTRUCTION DE LA DEMANDE par le secteur des r formes avec deux issues possibles e laboration d une proposition de r forme en cas de dysfonctionnement r current d une administration ou d un service public de cons quences in quitables r sultant de l application d une norme r glementaire ou l gislative e Cl ture n gative de la demande lorsque le M diateur estime apr s examen que la demande de r forme qui lui a t adress e est injustifi e 3 ENVOI DE LA PROPOSITION DE R FORME L ENSEMBLE DES MINISTRES CONCERN S 4 ENVOI AUX PARLEMENTAIRES Lorsqu elle est de niveau l gislatif la proposition de r forme est galement communiqu e aux pr sidents des commissions parlementaires concern es et aux rapporteurs des projets ou propositions de loi susceptibles de l int grer 5 LE COMIT INTERMINIST RIEL DE SUIVI Le M diateur peut demander l inscription d une proposition de r forme l ordre du jour d un comit interminist riel plac sous la pr sidence du ministre charg de la r forme de l tat 6 CL TURE DE LA PROPOSITION DE R FORME Lorsque la proposition de r forme est satisfaite par une mesure ad quate ou plus rarement lorsqu elle fait
119. e fournit vite des erreurs qui pourraient tre pr judiciables aux administr s Le M diateur de la R publique doit donc fr quem ment exposer ces consid rations aux citoyens qui lont saisi et qui ne comprennent pas qu on leur refuse le b n fice d un texte pourtant vot par le Parlement Encore faut il que la circulaire lorsqu elle existe soit effectivement diffus e tous les agents concern s Elles sont toutes consultables sur le site www circulaires gouv fr 19 COALLIIL ln nat O A lt L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE CITOYEN ADMINISTRATION LA GRANDE INCOMPR HENSION MEET UE a t victime d une usur pation des plaques d immatriculation de son v hicule Il n a pas rencontr de difficult particuli re pour faire reconna tre qu il n tait pas l auteur de l exc s de vitesse constat en octobre 2006 puisqu cette date il tait en vacances en Corse avec son v hicule et que le v hicule flash tait d une autre marque que la sienne L officier du minist re public charg du contr le automatis l a d ailleurs mis hors de cause pour l infraction commise en novembre Apr s avoir d pos plainte Mon sieur M demande n anmoins par pr caution le changement de l imma triculation de son v hicule Le service des cartes grises n autorise ce chan gement qu condition d acquitter une taxe de 46 correspondant un cheval fiscal Monsieur M proc de au chan gement s
120. e nombre de proc s intent s des m decins est r guli rement surestim par le corps m dical lui m me Mais il entra ne ici une cons quence grave il entretient et amplifie les situations de blocage Les professionnels de sant sont d autant plus tent s d opposer le secret tout le moins de retenir certaines informations qu ils redoutent des suites judiciaires l occasion de tout acte m dical p se d sormais sur Les professionnels de sant la peur du pro c s qui encourage la tentation du repli RAPPORT ANNUEL 2009 M diatisation des affaires et r le pervers de l information en ligne Lorsqu il y a eu d c s d un patient ou complications graves le m decin justifie souvent son silence par la crainte de ne pas se faire comprendre s il s exprime en termes techni ques Mais ce silence cette r tention d informations sont tr s mal v cus par la victime ou ses proches qui r clament la transparence Dans le cas d une personne d c d e la famille ne se contente pas d une explication en quelques lignes mais exige la communication de la totalit du dossier alors que Le chirurgien ou l tablissement concern discute le caract re communicable des diff rents l ments L attitude hostile des proches se nourrit de ce refus de don ner l information refus qui est parfois consid r comme plus grave que l erreur m dicale elle m me Ainsi se d ve loppe une spirale de l incompr hension qui d bouche s
121. e part au d veloppement de ad ministration en ligne change de courriels avec le centre des imp ts d clarations par Internet souscrip tion de formulaires en ligne etc Le M diateur de la R publique qui accompagne ce mouvement depuis 2004 se r jouit d ailleurs de la poursuite de cette volution et de son inscription dans le long terme Cependant la v ritable garantie du contribuable tient la possibilit de faire r examiner sa situation fiscale par une autorit ind pendante avec les moyens appropri s En interne en effet le conciliateur fiscal d par temental confirme le plus souvent la d cision du service local et son intervention conduit fr quemment un abandon des p nalit s plut t qu M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE un v ritable r examen de la situa tion fiscale Cela tant le d veloppement des contestations globales semble trou ver sa source dans des compor tements administratifs litigieux critiquables ou appr ci s comme ill gaux par le M diateur Parmi ces comportements critiqua bles cinq lui ont paru cette ann e m riter un examen plus particulier e lorsque l administration applique sa doctrine de mani re r troac tive elle bouleverse les pr visions des contribuables instaurant ainsi un climat d ins curit juridique et de d fiance vis vis de l action administrative lorsque l administration participe l instabilit normative par exem ple dans le
122. e pi ces m dicales Apr s instruction du dossier et avec l accord du patient ou de la famille le M diateur de la R publique prend contact avec l quipe m dicale concern e et lui propose une m diation m dicale Faisant part des interrogations qui ont surgi sur la prise en charge de ce patient les services du M diateur de la R publique proposent d en voyer sur place le m decin coordi nateur et un sp cialiste du domaine concern pour discuter avec l quipe du dossier et analyser toute la prise en charge Cet change doit permet tre de rep rer d ventuels dysfonc tionnements de d gager les points am liorer et les axes de progr s mettre en uvre pour qu un incident similaire ne se reproduise pas Cette premi re m diation physique est v cue par les professionnels de sant non comme une nouvelle source de contraintes mais comme une opportunit d apprendre et de s am liorer c est l exploitation posi tive de l erreur pour progresser 37 ans a donn nais sance une petite fille Tr s rapide ment Le nouveau n a pr sent des troubles cardiaques graves en rap port avec des anomalies majeures du c ur gauche L enfant d c dera apr s cinq jours de vie des suites d une car diopathie cong nitale extr mement grave Les parents de cette petite fille ont saisi Le P le Sant et S curit des Soins du M diateur de la R publique pour non d pistage chographique de malformation
123. e s minaires de formations du personnel de visite d tudes ou de campagnes de com munication permettront le partage des exp riences et des pratiques pour un enrichissement mutuel Un acteur au sein du monde francophone Secr taire g n ral de l Association des ombudsmans et m diateurs de la francophonie AOMF le M dia teur de la R publique a accueilli la RAPPORT ANNUEL 2009 CNCDH ont fait part au Comit de leurs observations et recommanda tions relatives l volution du droit fran ais conseillant entre autres mesures un encadrement plus strict du recours aux fouilles int grales et l introduction d un principe de pro portionnalit afin d en limiter la pra tique ainsi que l adoption d une d fi nition largie de la correspondance des d tenus r union du Bureau de l AOMF Paris le 31 mars 2009 Il a soutenu la pr pa ration d une tude sur l tat de len fance en francophonie et des m ca nismes institutionnels de protection des droits de l enfant conduite avec le soutien de l Organisation interna tionale de la francophonie Son avan cement a pu tre constat lors du 6 congr s de l AOMF Qu bec en septembre Le rapport de synth se de ce travail pr sent Tunis en novembre a offert tous les acteurs de la francophonie des pistes de r flexion portant sur les d veloppe ments l gislatifs et institutionnels en mati re de protection et de promo tion efficaces des d
124. ecine Deux difficult s particuli res ont t identifi es le devenir du corps apr s traitement par les tablissements donataires et les frais support s par les donateurs ou leurs ayants droit En th orie l tablissement donataire assure ses frais l inhumation ou la cr ma tion du corps Cependant la plupart des tablissements voire la totalit ne pratiquent plus depuis 1998 que la cr mation apr s utilisation des corps S agissant des frais support s les tablissements en charge de cette question ont mis en uvre des pra tiques disparates assorties de tarifi cations propres Ainsi les donateurs se sont vu imputer des frais de dossier forfaitaires correspondant le plus souvent au fonctionnement du service et plus pr cis ment aux frais d incin ration parfois asso ci s l obligation de souscrire des contrats d assurance obs ques d si gnant les tablissements comme b n ficiaires et facturer les frais de transport du lieu de d c s l tablis sement donataire Pour rem dier ce ph nom ne le M diateur dela R publique avait pr conis la mise en place d un groupe de travail copilot par le minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche et le minist re de lIn t rieur Ainsi il a pu tre d gag un sc nario global de r forme de la proc dure de don de corps por tant notamment sur l introduction d une disposition l gislative sur l encadrement juridi
125. eil syst matique des cas de maltraitance par les professionnels de sant Cependant un certain nombre de facteurs sont cit s par les profes sionnels de sant pour expliquer la XLA 69 70 UN OMBUDSMAN LA FRAN AISE l F LES R PONSES DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE AUX GRANDS D FIS DE NOTRE SOCI T maltraitance leur souffrance les conditions d exercice contraignantes un encadrement parfois d faillant et une organisation beaucoup trop rigide Ces probl mes ne sont pas toujours mettre sur le compte d un d faut d action des professionnels et constituent aussi une souffrance pour ceux qui en sont t moins d o un surcro t de stress au travail par fois de maladies touchant les pro fessionnels L Institution est aussi l endroit o l on peut prendre soin des soignants pour ce qui concerne la maltraitance sans les stigmatiser De l ordre de 40 des r clamations manant des professionnels se font d ailleurs sur ce sujet Si le malade personne vuln rable par excellence demeure une vic time privil gi e les soignants constituent eux m mes d sormais une cat gorie de victimes ris que Il est parfois difficile pour les professionnels de sant d affronter une agressivit mal contr l e exer c e leur encontre incivilit s pro pos violents ou obsc nes menaces intimidations humiliations et plus rarement coups Au cours des dix premiers mois d
126. elle ne viendra pas Christophe se confiait effectivement sa m re cha que nuit avec un t l phone portable relatant ses douleurs non soulag es et ses angoisses d tre disput par les infirmi res lorsqu il souillait son lit pris de violentes diarrh es CABINET Les parents estimant ne pas avoir obtenu une coute attentive et com passionnelle de la part de la direc tion et des professionnels de sant ont saisi le M diateur de la R publi que exprimant l espoir que de tels faits ne se reproduisent plus Une r union entre les parents et l h pital des fins de m diation a t orga nis e rapidement et chacune des parties a pu s exprimer librement et d fendre ses positions Le constat dress la direction de l tablisse ment s est engag e mener e d une part une sensibilisation des soignants sur la notion de bien traitance en rappelant la charte de l enfant hospitalis notamment M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE MLALLARIAS ts que les enfants ne doivent pas tre admis dans les services adultes qu un enfant hospitalis a le droit d avoir ses parents aupr s de lui jour et nuit quel que soit sont ge ou son tat que l quipe soignante doit tre form e r pondre aux besoins psychologiques et mo tionnels de l enfant et qu il doit tre trait avec tact et compr hen sion en toute circonstance e d autre part une r flexion sur la mise en place d un recu
127. ellement impr cise que l on puisse l assimiler un d faut de motivation Lorsque ces r clamations sont recon nues fond es on constate davantage le souci de l administration de r pon dre aux exigences qui lui sont impo s es par la loi et la jurisprudence y paiements Code postal Numer Code conficenti ce hez la ca o d allocataire naissance 22MM LA GRANDE INCOMPR HENSION que celui de satisfaire le besoin r el d informations du contribuable Le M diateur de la R publique a alors un r le important puisqu il peut deman der l administration de motiver plus pr cis ment sa d cision Le citoyen perdu dans le Labyrinthe des cotisations D s que l on touche au domaine social on ne compte plus les assu r s qui se plaignent de ne pas com prendre les modes de calcul des cotisations qu on leur r clame Les explications qui leur sont donn es quand ils parviennent en obtenir sont nettement insuffisantes et les conduisent bien souvent saisir le M diateur de la R publique pour les aider interpr ter correctement les demandes des organismes sociaux Les affili s au R gime social des ind pendants RSI sont particu li rement nombreux se perdre dans les subtilit s de leur r gime t ALT il y LT LL PL us MON COMPTE attestations RAPPORT ANNUEL 2009 Ayant souvent cr une activit ind pendante ou lib rale sans avoir compris tous les
128. ement Afin de promouvoir ses propositions et de partager son expertise le M diateur de la R publique a ga lement rencontr r guli rement les ministres au cours de l ann e et a t entendu par des groupes de tra vail et des commissions parlemen taires Il a ainsi t auditionn sur le projet de loi portant r forme du cr dit la consommation pour la pr paration de la loi portant r forme de l h pital et relative aux patients la sant et aux territoires pro pos du projet de loi instaurant un dispositif d indemnisation des victi mes des essais nucl aires fran ais dans le cadre des d bats relatifs la prise en charge des victimes de l amiante sur la modification des droits des personnes li es par un Pacs dans le cadre de la r vision des lois bio thiques dans le cadre de la pr paration la cr ation du D fenseur des droits RENFORCER LES PARTENARIATS AU B N FICE DE L ADMINISTR Afin de remettre l humain au cen tre des rapports entre administra tions et citoyens renforcer les liens du M diateur de la R publique avec les diff rents organismes qui constituent le paysage administra tif fran ais s est impos au fil des ann es comme une priorit pour Jean Paul Delevoye Au gr des dossiers et des contacts qu ils occa RAPPORT ANNUEL 2009 sionnent les services du M diateur de la R publique entretiennent et d veloppent un r seau d interlo cuteurs concluent des
129. ent e pour fraude Cette d cision fait suite La r ception par l administra tion d un acte de d c s tabli en Alg rie aux nom pr nom date et lieu de naissance de l int ress Nonobstant de nombreuses d mar ches aussi bien personnelles que par l interm diaire des services sociaux de sa ville de r sidence Le r clamant ne peut arriver prouver qu il est bien le titulaire de la pension qui lui a t d livr e par la caisse r gionale d as surance maladie Apr s sept mois de p r grinations administratives infructueuses il saisit Le d l gu Ce dernier s emploie reconstituer la carri re et Le parcours de vie du requ rant Il rassemble tout un fais ceau d l ments tendant d une part apporter Les preuves de l identit et de l tat civil du r clamant et d autre part authentifier son existence Pour cela il se r f re deux faits marquants de la vie de ce retrait le premier concerne l existence d un fr re jumeau qui aurait toujours v cu en Alg rie et dont le d c s survenu en f vrier 2007 serait l origine de la mesure prise par la Cram Le deuxi me est La perte en f vrier 2006 par Monsieur L de son certificat de r sidence alg rien ainsi que de son passeport Pour preuve de son existence physi que son m decin traitant ainsi que son bailleur acceptent d attester que l int ress est bien en vie L authentifi cation de son tat civil est obtenue par la d livrance
130. es diff rents acteurs concer n s associations magistrats avocats sp cialis s universitaires assureurs parlementaires Ces probl mes avaient d j donn lieu d impor tants rapports celui de la commission dirig e par Madame Lambert Faivre sur le droit du dommage corporel ou celui du groupe de travail dirig par Monsieur Jean Pierre Dintilhac pr sident de chambre honoraire de la Cour de cassation ce dernier ayant apport un soutien de poids au tra vail du M diateur Enfin les propositions du M diateur rejoignent les pr occupations du Parle ment puisqu une une proposition de loi a t d pos e l Assembl e nationale par Monsieur Guy Lefrand visant am liorer l indemnisation des victimes de dommages corporels la suite d un accident de la circulation L am lioration de la protection des enfants Ce th me fait l objet de plusieurs pro positions en cours d laboration ou d j communiqu es aux pouvoirs publics M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE LA SITUATION DES ENFANTS RECUEILLIS EN FRANCE SELON LA PROC DURE DITE DE LA KAFALA Ce dossier est voqu plus avant dans le rapport on le r sumera ici en disant que le M diateur souhaite obtenir des r ponses pour am liorer la situation de ces enfants d origine maghr bine le plus souvent orphe lins recueillis par des familles fran aises et qui ne b n ficient ni de la protection accord e dans leur pays d origine par l
131. es dossiers et leur apportent un appui suppl mentaire en instaurant des changes r guliers entre eux Ces d l gu s se retrouvent d sormais qua tre ou cinq fois par an dans un cadre inter d partemental pour des r unions de travail regroupant une dizaine de participants Le regroupement se fait sur des crit res g o graphiques ou de facilit de transport Les r gions Centre Bretagne Limousin et Cham pagne Ardenne ont d couvert ce type de travail depuis le d but de l ann e 2009 et La d marche se poursuit 79 80 LE SECTEUR RECEVABILIT Orienter informer et traiter les urgences La Recevabilit est la plate forme d accueil et d orientation des r clamations qui arrivent l Institution Toute urgence d tect e est trait e par une cellule d di e Elle apporte des r ponses aux r clamations non recevables et les dirige vers les organismes comp tents Le secteur de la Recevabilit remplit deux mis sions essentielles En premier lieu il r cep tionne l ensemble des requ tes adress es au M diateur de la R publique directement ou par l interm diaire d un parlementaire IL examine ensuite les demandes oriente celles qui sont recevables vers l un des secteurs d instruction du M diateur de la R publique et le cas ch ant vers le P le Sant et S curit des Soins ou vers les d l gu s territoriaux En 2009 a t constat e une augmentation des demandes relatives la nationalit et l
132. es fins d enqu te administrative Stic et Judex et les avoirs non r clam s de l assurance vie Le recours subrogatoire contre tiers payeurs Le M diateur a organis une table ronde avec les acteurs concern s en vue d effectuer un bilan de la r forme introduite par l article 25 de la loi du 21 d cembre 2006 Ont t voqu s le probl me particulier des accidents du travail et des allo cations temporaires d invalidit notamment la suite des arr ts de la Cour de cassation en date du 19 mai du 11 juin et du 22 octobre 2009 la n cessit d une officiali sation de la nomenclature des pos Le M diateur attache une attention particuli re certains anciens dos siers bloqu s ou trop vite repouss s Le r gime juridique des enfants n s sans vie Autre sujet douloureux sur lequel l Institution se mobilise depuis de nombreuses ann es l tat civil des enfants n s sans vie Le M diateur de la R publique a appel l attention tes de pr judices et d une table de concordance les incidences sur la conduite des expertises m dica les enfin la n cessit ventuelle d un compl ment de r forme Les avoirs non r clam s de l assurance vie satisfaction Le M diateur se r jouit de consta ter que le traitement du stock des avoirs non r clam s rendu possible par la consultation du fichier Insee pr vue par la loi du 17 d cembre 2007 est d sormais une r alit Les 6 million
133. es pen sions pour des ressortissants de territoires anciennement fran ais ainsi que sur Les ques tions d amendes L ann e 2009 aura aussi t marqu e par un largissement des modes de saisine du M dia teur de la R publique En septembre le sec teur Recevabilit a en effet mis en place un formulaire lectronique En quelques semai nes cet instrument a t pl biscit par Les administr s qui l utilisant presque autant que le courrier classique ont pratiquement fait doubler le nombre de demandes transmises au M diateur de la R publique Avantage il permet d acc l rer les changes lorsque le secteur a besoin d informations compl men taires sur Les r clamations qui peuvent donc plus rapidement recevoir une r ponse ou par tir en instruction Le succ s de ce formulaire ne le destine n anmoins pas se substituer au papier Les segments de population vis s n tant pas Les m mes 6 443 dossiers re us hors P le Sant 1 18 dossiers trait s par la cellule d urgence dont 12 issus du traitement des formulaires 52 5 des dossiers adress s l institution sont non recevables soit 3377 dossiers trait s au fond par la Recevabilit 2 387 mails re us et trait s 1669 formulaires depuis le 1 septembre 2009 dont 1342 ont donn lieu la cr ation d un dossier soit 80 4 RAPPORT ANNUEL 2009 La deuxi me mission de la Recevabilit cor respond une autre vocation
134. es percues ce titre Dans un premier temps on lui a r pondu que ces indemnit s n taient pas imposables puis dans un second temps le service des imp ts lui a affirm l inverse Il a alors consult un autre centre des imp ts qui lui a confirm le caract re non imposa ble de ces sommes Il a galement saisi Le conciliateur fiscal de son d partement qui lui a pr cis que le traitement allou aux fonctionnai res atteints de maladie devrait tre consid r dans sa totalit comme un revenu imposable Ces r ponses contradictoires source d ins curit juridique pour Le r cla mant l ont conduit solliciter le M diateur de La R publique afin d ob tenir une explication sur l existence des diff rents r gimes fiscaux appli cables aux indemnit s journali res d accident du travail M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE Le M diateur a expliqu Mon sieur L agent de la fonction publique territoriale qu il tait dans une situa tion diff rente de celle des salari s uniquement indemnis s par La S cu rit sociale pour lesquels la loi fiscale pr voyait express ment une exon ra tion avant La loi de finances pour 2010 Le besoin d informations du contri buable ne r pond pas seulement la complexit des textes mais aussi son besoin de s curit En effet le syst me fiscal fran ais parce qu il repose en grande partie sur le prin cipe de la d claration contr l e qui comporte ult rieu
135. es petites difficult s des usagers ne jouent plus leur r le M diations r ussies M M diations non r ussies Justice Social Affaires g n rales Agents publics pensions Fiscal P le Sant et S curit des Soins L ANN E EN CHIFFRES L ACTIVIT DES D L GU S Information domaines concern s 25 Q o 2008 Da 12 i 4 36 2 0 17 25 a 2009 33 0 4 75 35 R clamations r partition par domaines d intervention 11 11 3 ss 2008 34 41 R clamations suites donn es 6 3 5 OS gt 71 12 T 3 D 12 2009 10 10 3 ss 2009 39 38 6 3 5 Ka 71 3 D R clamations taux de r ussite des d l gu s 19 65 2008 80 35 17 65 2003 82 35 RAPPORT ANNUEL 2009 E Demandes relatives un service public dont E Justice m Social re Affaires g n rales EH Agents publics pensions Mu Fiscal EH Affaires d ordre priv EH Justice trangers E Social E Affaires g n rales urbanisme Agents publics pensions D Fiscal EH Dossiers instruits A Autres transmissions E R clamations non justifi es A Abandons d sistements Transmission au si ge E comp tence du si ge E Rejet sans suite hors comp tence E M diations r ussies 7 M diations non r ussies TABLEAU DES R FORMES LES PROPOSITIONS DE R FORME SATISFAITES EN 2009
136. est toujours pas paru DOCUMENT QUIVALENT L AVIS FRANCAIS D IMPOSITION POUR LES RESSORTISSANTS COMMUNAUTAIRES La proposition visait remplacer l exigence de production d un avis d imposition fran ais pour les res sortissants communautaires par la production d un document quiva lent afin de faciliter leurs d mar ches d une part pour l attribution d un logement social et d autre part pour l obtention d un pr t taux z ro soumis des conditions de ressources Un groupe de travail mis en place sur ce probl me sous l gide du minist re des Finances a conclu en juillet 2008 la proposi tion d diction d une instruction fis cale toujours attendue W UN OMBUDSMAN LA FRAN AISE S il est une caract ristique des droits de l Homme qu il faut r p ter et d fendre sans rel che c est bien celle de leur universalit Rien d tonnant donc ce que le M diateur de la R publique largement investi dans les d bats de soci t en France soit tant sollicit pour soutenir et renforcer l action des institutions nationales des droits de l Homme travers le monde Devenu une r f rence en ce domaine de par son expertise reconnue au niveau international il a entam l lar gissement de ses pouvoirs et missions et deviendra le D fenseur des droits en 2010 un v ritable ombudsman la fran aise Les r ponses du M diateur de La R publique aux grands d fis de notre soci t
137. et 2009 afin de ren contrer son homologue etles ministres des Affaires trang res et de la Justice de la r publique d Arm nie Il avait auparavant t repr sent la conf rence organis e par ombudsman d Arm nie sur la libert d expression et le proc s quitable o un message sur l ind pendance de l ombudsman avait t d livr en son nom En 2006 ce pays s est dot d un D fen seur des droits de l Homme qui gr ce aux financements de l Organisation pour la s curit et la coop ration en Europe l Organisation de coop ra tion et de d veloppement conomi ques et le Programme des Nations unies pour le d veloppement est devenue une institution dynamique anim e par 45 collaborateurs moti v s et tr s pr sents sur le terrain Elle a pu de fait asseoir son ind pendance Par ses prises de position fermes et courageuses elle s est b ti une r putation de s rieux et une cr dibilit incontestable qui en font un interlocuteur incontournable sur les probl matiques li es aux droits de l Homme Ce programme de coop ra tion d un million d euros qui a officiel lement t lanc le 26 octobre 2009 en Arm nie doit donc renforcer l ins titution pour lui permettre de mieux prot ger et promouvoir l tat de droit et la bonne gouvernance Pendant dix huit mois les visites r guli res d experts des services du M diateur de la R publique par ailleurs chef de projet l organisation d
138. etraite a t liquid e en calculant un salaire de base gal la moyenne de ses 22 meilleures ann es au nom bre desquelles figurent les ann es 1997 et 1998 amput es de La p riode o elle avait t jur e Le M diateur de La R publique a pris contact avec la caisse r gionale d as surance maladie l Arrco ainsi que l Urssaf pour chiffrer Le pr judice subi Les organismes ont donn l ensemble des l ments chiffr s sans qu il soit pour autant possible d obtenir l va luation des cotisations acquitter pour l assurance vieillesse de base l Urssaf a en effet indiqu que ce dos sier ne saurait tre r gularis dans le cadre de la proc dure des cotisations arri r es d assurance vieillesse son activit de jur n tant pas analys e comme une activit salari e Le M diateur de La R publique a alors saisi conjointement Le minist re de La Justice ainsi que celui en charge des Relations sociales afin que soient d finies les modalit s d une ven tuelle r gularisation exceptionnelle Apr s de nombreuses relances la Chancellerie a accept au regard du caract re particulier de la situation de Madame L qu une indemnit gale au montant du pr judice tel que cal cul par les services du M diateur lui soit propos e partir de ce cas indi viduel une proposition de r forme a t formul e afin que soit proc d au pr l vement des cotisations et contri butions sociales sur Les
139. etraites Les pr coni sations du M diateur de La R publique ou toute autre disposition qui serait de nature corriger les disparit s tant entre fonctionnaires entre eux qu en RAPPORT ANNUEL 2009 tre fonctionnaires agents du sec teur priv et contractuels du secteur public qui rel vent pour la retraite du droit priv En outre malgr une jurispru dence qui volue positivement des impr cisions demeurent pour le cas de jumeaux ou d adoption dou ble Le M diateur de la R publique a tendu le champ de sa proposition de r forme aff rente aux adoptions l ensemble du dispositif de bonifica tion pour enfant dans la perspective du chantier des retraites de 2010 et d une ventuelle remise plat de l ensemble M Le citoyen seul face un cadre mouvant et ins curisant Face l empilement ininterrompu des textes l gislatifs et r glementaires les citoyens ont l impression croissante d tre en butte une v ritable jungle administrative Le citoyen se trouve souvent seul sans aucun mode d emploi auquel se r f rer ni interlocuteur auquel s adresser Dans ce contexte forte est La tentation de consid rer que les dispositifs publics cens s prot ger les citoyens sont d faillants et ne remplissent plus leur fonction premi re de service au public Beaucoup finissent par se figurer que le syst me se prot ge plus qu il ne prot ge les administr s Que se passe t il quand la loi change en
140. etterai toutes mes forces dans ce chantier en 2010 dans la r alisation de solides partena riats pour que tous oeuvrions dans le m me sens et opti misions notre action Le politique doit re faire Les preuves de son efficacit d abord Privil giant la gestion des carri res l innovation et La prise de risque le respect des proc dures au respect des usagers Le service public a fini par davantage d fen dre la p rennit des structures le confort de syst me aux int r ts des administr s IL s agit de rompre avec cette culture en repla ant au c ur de l action publique et de son organisation le citoyen et en encourageant la prise de ris que Sous couvert de principe de pr caution nous avons fini par entretenir l illusion d une soci t sans risque et ainsi un certain immobilisme On ne nous demande pas de garantir Le risque z ro mais de s assurer que les fac teurs de risque ont t pris en compte Le politique doit enfin r pondre cette qu te du sens en s interrogeant d abord sur la finalit l efficacit et La lisi bilit de son action et en y associant Les citoyens Le temps d coute ne produit pas de richesses imm diates mais il produit du sens Aider les d cideurs politiques garder du recul et pren dre le temps de la r flexion concilier l impatience de l opinion et la qualit de la d cision autant d exigences auxquelles une autorit forte et ind pendante peut aider satisfaire
141. euxi me lieu on peut citer comme comportement pouvant tre appr ci comme ill gal le fait que l administration ajoute parfois des conditions suppl mentaires celles que pr voit la loi Cela n entre pour tant pas dans ses attributions et a pour effet de restreindre le nombre de b n ficiaires L Institution a eu conna tre de nombreux cas de ce type notamment des cr dits d im p ts relatifs aux nergies renouvela bles la mobilit professionnelle ou la garde de jeunes enfants En troisi me lieu certaines d ci sions administratives conservatoi res apparaissent comme abusives d s lors qu elles sont destin es prolonger la p riode pendant laquelle un contribuable peut tre redress Dans le cas soumis au M diateur de la R publique l administration qui disposait d un d lai de trois ans pour corriger une d claration a notifi juste avant la fin de ce d lai un redressement en contestant une d duction l aide d une moti vation quelconque dont le seul but tait visiblement de faire repartir le d lai z ro et se donner ainsi trois ans de plus pour trouver la bonne motivation Or ce d lai de trois ann es constitue normalement une garantie pour le contribuable qui doit pouvoir au terme de cette p riode s estimer d finitivement en r gle Cette garantie s est trouv e ici contourn e puisque c est seule ment au bout de douze ans apr s un second changement de motiva
142. faires transmises au M diateur de la R publique services centraux et d l gu s a augment de 16 par rapport 2008 avec un total de 76286 affaires re ues Les demandes d informations et d orientation aupr s des d l gu s ont progress de 7 5 par rapport l ann e pr c dente L Institution a trait 43 481 r clamations dont 13 222 via les services centraux du M diateur de la R publique Paris Nombre d affaires recues par l ensemble de l Institution 76 286 16 2 R clamations 43481 24 2 Demandes d informations et d orientation Trait es par les services centraux si ge de l Institution 13222 84 3 Trait es par les d l gu s chelon de proximit 30259 8 7 trait es par les d l gu s du M diateur de la R publique 32805 7 5 RAPPORT ANNUEL 2009 Saisine directe Saisine indirecte 1625 12 L ACTIVIT DES SERVICES CENTRAUX e Environ 15497 appels t l phoniques au standard de l Institutition Nombre de r clamations recues 13 222 formulaires web depuis Le 01 09 09 2387 courriels de r clamation courriels E mn et 1669 formulaires web Services centraux dont messe 2 806 appels au centre d appel du P le Sant oc LE et S curit des Soins L volution du nombre de dossiers trait s par l institution m rite des commentaires importants 28 6 Le nombre de saisines papier est rest
143. forme aux donn es acquises de La science m dicale et que Le diagnostic d occlusion intestinale aigu avait t beaucoup trop tardif L affluence aux services d urgen ces est aussi on l a dit cause d une information insuffisante un m de cin un soignant sous pression ris que forc ment de consacrer moins de temps et d attention l change avec le patient Quand r sorber des in galit s conduit en cr er de nouvelles Jusqu en 2003 l essentiel du droit aux avantages familiaux des fonc tionnaires pr vu par le Code des pensions tait ouvert aux seules femmes Apr s un arr t de la Cour de justice des communaut s euro p ennes CJCE pointant une dis crimination la France a entrepris de r former le r gime de la bonification pour l ducation des enfants par la loi du 21 ao t 2003 portant r forme des retraites D sormais la boni fication pour enfant est attribu e aux fonctionnaires tant homme que femme mais condition qu ils justifient d une interruption d acti vit continue d au moins deux mois dans le cadre d un cong statu taire Elle a par ailleurs t tendue aux femmes ayant accouch avant leur prise de fonction sous certai nes conditions En apparence plus galitaires ces textes ont toutefois g n r de nouvelles iniquit s Ainsi les nombreux cas dont a t saisi le M diateur de la R publique laissent appara tre que les nouveaux textes ont finalement conduit
144. forme qui porte sur les modalit s de financement de la prise en charge des majeurs prot g s le contr le des comptes de tutelle et les moda lit s de l inventaire du patrimoine la situation des mandataires judiciaires b n voles la qualit de cr anciers privil gi s reconnue aux majeurs pro t g s en cas de liquidation judiciaire de l organisme de tutelle le renforce ment des moyens des conseils g n raux et des magistrats prise en compte des p riodes d in validit des non salari s agricoles la validation des stages de formation des ch meurs la validation des ser vices militaires effectu s l tran ger ou dans les Tom avant 1989 le volontariat pour le d veloppement l activit accessoire de secr taire de mairie et le droit l information Lerendez voussurlesretraites ayant t report en 2010 le M diateur va promouvoir la prise en compte par les pouvoirs publics de ses observa tions et de ses propositions LE SUIVI DE LA BONNE EX CUTION DES PROPOSITIONS ABOUTIES Le M diateur de la R publique exerce un suivi des propositions de r forme pour lesquelles il a obtenu satisfac tion mais qui peuvent faire l objet de difficult s dans leur application C est notamment le cas dans trois domaines la r forme du recours subrogatoire contre tiers RCT le renforcement des garanties judi ciaires pour la consultation des RAPPORT ANNUEL 2009 fichiers de police judiciaire r alis e d
145. globalement stable d une ann e sur l autre Mais dans le m me temps tout au long des sept premiers mois de l ann e le nombre de dossiers transmis par courriels des deman des souvent laconiques ou des dos siers incomplets n a cess d aug menter Le M diateur a donc mis en place partir de septembre 2009 le formulaire de saisine pr format qui a remplac le courriel Taux de r ussite des m diations 16 2008 Je Ensuite l volution du nombre de dossiers est le r sultat du rattache ment du P le Sant et S curit des Soins au M diateur depuis le 1 jan vier 2009 Au del de ces commentaires tech niques il convient de noter que la demande potentielle l gard de l institution ne peut que cro tre pour des raisons de complexit croissante du syst me administratif d un cot et d une pr carit croissante de l autre 7 f 2003 E R partition des dossiers clos par domaines d intervention 11 5 P 2008 24 1 18 3 13 5 5 8 7 rs 47 2009 14 3 10 2 M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE De m me cette demande potentielle se transforme en demande r elle partir du moment o l institution et son r seau de proximit sont de mieux en mieux connus IL convient cependant de regretter qu un certain nombre d organismes de proximit qui pourraient tre m me de r pondre d orienter voire de traiter une partie des demandes ou d
146. i Cr l fi l ul lel l t s O1 i 8 1blir c nformer proximi ue litis mp li lit ili jI lii l Ju C l 1 blics d l gu s jus espect solution u MeEr prox mite tablir causes dialogue litig imit r tal ses dialogue litige quit simplifier coute droits victimes 1 ui nciliation litige quit simplifier coute droits victimes recours conciliation combattre in galit s dysfoncti iri victi Ci conciliatii mbattre in galit s dysfonctionnement servicespublics d en vicespublics d l gu s juste respect solution informer proximit r tablir causes dialogu te re lution informer uit r tablir causes dialogue litige quit simplifier coute droi tablir causes dialogue litige quit simplifier coute droits victimes recours conciliatio litis juit simplifier coute droits victimes recours conciliation combattre in galit s dysfonct droits victi ecours conciliation combattre in galit s dysfonctionnement servicespublics d l combattre in galit s dysfonctionnement servicespublics d l gu s juste respect solution inf oits victimes recours conciliation combattre in galit s d d fonctionnement servicespublics d l attre m gal lysfonctionnement rm l l gu s juste respect solution informei l gu s juste respect solution informer proximit r tablir causes dialogue litige t it auses dialogue litige quit sim lifie r coute droits victimes recours conciliatior litige quit plifier coute droits
147. i t fran aise se judiciarise Le recours au proc s est entr dans les m urs les citoyens demandent avec une insistance grandissante la justice de trancher des litiges portant sur les moindres aspects de leur vie et sont de plus en plus nombreux pousser les portes des tribunaux en exigeant que l tat leur donne raison Mais de l acceptation des d cisions de jus tice il y a un pas qu ils sont nombreux n avoir pas encore franchi Certains n h sitent pas saisir le M diateur de la R publique en arguant d un dys fonctionnement du service public de la justice quand un jugement ne leur est pas favorable et vont jusqu met tre en cause l action des magistrats ou des avocats C est pourtant oublier l article 11 de la loi de 1973 qui inter dit au M diateur de la R publique d intervenir dans une proc dure engag e devant une juridiction ni de remettre en cause le bien fond d une d cision juridictionnelle En mati re m dicale Le refus de l al a th rapeutique Dans le domaine m dical les ten sions entre r clamants d une part tablissements hospitaliers et pra ticiens d autre part deviennent d autant plus vives que la tol rance vis vis du risque diminue Le risque z ro est malheureusement aussi impossible atteindre en ce domaine qu en d autres Or si cette r alit est admise collectivement elle ne l est pas au plan individuel en face d un cas personnel concre
148. ichiers des juridictions civiles et ceux tenus par les commissions de surendettement des particuliers Une am lioration de la connaissance des dossiers et une r duction des d lais d instruc tion devraient en r sulter Au del de cette connexion le M diateur de la R publique est favorable un croi sement des fichiers entre les com missions de surendettement et les bureaux des hypoth ques afin que les commissions disposent du maxi mum d informations relatives au patrimoine immobilier des int res s s et vitent le cas ch ant d avoir recours la vente du bien De m me l acc s des commissions au syst me d immatriculation des v hicules qui fait tat du parc automobile en cir culation semble souhaitable afin de renforcer la connaissance des actifs des demandeurs L attention du M diateur de la R publique a galement t appe l e sur certains exc s constat s en mati re de frais bancaires en ter mes tant de lisibilit que de mon tant La Commission europ enne au travers de l tude sur les services financiers publi e le 22 septembre est d ailleurs venue appuyer les r flexions du M diateur Au cours des dix derni res ann es de nom breux progr s ont certes t accom plis quant la transparence de ces frais les stipulations en mati re tarifaire doivent figurer dans les conventions de compte de d p t le client devant tre pr alablement inform de leur modification
149. ictimes recours conciliation combattre in galit s dysfoncti ibattre in galit s dysfonctionnement servicespul l l gu s juste respect solution informi dri victimes recours conciliation combattre in galit s dysfonctionnement servicespublics d l gu nement servicespublics d l gu s juste respect solution informer proximit r tablir causes dialogue litis 5 solution causes dialogue litige quit simplilier coute droits victimes recours cor nciliati n CO n tablir causes dialogue litige quit simplifier coute droits victimes recours sconedliati litige quit simplifier coute droits victimes recours conciliation combattre in galit s dysfi nes recours conciliation coml re in galit lysfonctionnement servicespublics d re in galit s dysfon quit implifi coute dri victim cours conciliatii it simplifier c mes CON on combattre in galit s dysfonctio ute droits victimes recours conciliation combattre in galit s dysfonctionnement servicespublics d l gu tiol attre in galit s dysfonctionnement spublics d l gu s juste respect solution informer pi ement serveegpuolicedel u ste respect solution informer proximit r tablir causes dialogue litigi ct solution informer proximit r tablir causes dialogue litige quit simplifier coute droit r tabli auses dialogue litige quit simplifier coute droits victimes recours conciliatio tige quit simplifier coute times r nciliation battre i
150. ien ou l tablissement aurait pu leur fournir une r ponse satisfai sante mais ils n ont pas voulu ou pas os commencer par cette tape On se r sout difficilement exprimer son m contentement un m decin car en ce domaine les tabous sont encore forts Par ailleurs dans une petite ville qui poss de un seul h pi tal certains se demandent comment y retourner apr s un litige Le droit de poser une simple question n ap para t pas toujours naturel M me vis vis du m decin m diateur de l tablissement les patients n ont pas en effet un sentiment d ind pen dance totale Les interventions du M diateur de la R publique concernent aussi les cas de complication mal comprise atten due ou non par le corps m dical apr s une intervention chirurgicale Son r le est alors de permettre au patient m content de faire la diff rence entre complication attendue et non attendue et de surmonter l opposi tion entre deux points de vue le sien On ne m avait pas expliqu ou On mavait expliqu mais d une Ja on qui ne me permettait pas de comprendre et celui du praticien qui affirme avoir d livr une infor mation loyale et compl te a consult l h pital un chirurgien oto rhino laryngologiste ORL pour une g ne de l arri re gorge avec raclements permanents L ORL a constat une tum faction de la paroi post rieure du larynx qui s tend au pharynx et a d cid de r aliser une fibr
151. il du m decin conseil de l as surance maladie et le cas ch ant du m decin traitant charg e de pro poser au salari une visite de pr re prise Si lors de la visite de reprise le m decin du travail d clare le sala ri inapte et que le reclassement se r v le impossible l employeur peut proc der au licenciement dans un d lai de vingt et un jours suivant la d claration d inaptitude L ac cord pr voyait que pendant cette p riode le salari serait indemnis par l assurance maladie Lorsque l issue du d lai de vingt et un jours le salari n tait pas licenci lem ployeur devait reprendre le verse ment de son salaire Face au refus des syndicats d ent riner l accord global sur la r forme de la m decine du travail l initiative appartient d sormais aux pouvoirs publics Le ministre Xavier Darcos qui a pr sent le 4 d cembre 2009 les axes qu il entendait donner cette r forme a pr vu parmi ceux ci la syst matisation des visites de pr reprise et des contacts pr alables entre m decins 61 62 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU MEDIATEUR LES GRANDES ORIENTATIONS POUR 2010 LES ACTES R GLEMENTAIRES EN ATTENTE Alors qu une r ponse positive du ministre ou de l administration concern s a t transmise au M dia teur de la R publique un certain nombre de propositions de r forme n ont pu aboutir faute de publication de l acte r gleme
152. ilom tres lun de l autre lorsque l administration a recours des constructions juridiques contraires la r alit qui par exemple entra nent l imposition de revenus non per us Tel a t le sort r serv aux indemnit s ver s es certains retrait s des Char bonnages de France lorsque l administration fiscale prend des mesures d application tardives Ainsi le M diateur de la R publique a t saisi d un certain nombre de dossiers dans lesquels une mesure favorable une cat gorie de personnes tait prise mais sa concr tisation tardait venir On peut citer le cas des d char ges de responsabilit solidaire lorsque apr s une s paration l ex mari organise son insolvabilit pour chapper ses obligations et laisser l ex pouse qui en outre conserve souvent la charge des enfants la responsabilit de rem bourser les dettes fiscales Par ailleurs sans s immiscer dans le champ de comp tence du juge le M diateur a t amen au vu de plu sieurs dossiers r v lant des dysfonc tionnements appr cier comme ill gaux certains comportements administratifs Il en est ainsi en premier lieu du recours la proc dure de rectifica tion impos e des personnes ayant b n fici tort de l aide la mobilit dans le cadre de la politique de l em ploi obtenue la suite de la sous cription d imprim s d claratifs obli gatoires mal con us et incomplets En d
153. informations transmissibles ni des modalit s de leur communication entre les m decins Le M diateur de la R publique a donc pr conis de compl ter ce d cret en ce sens et de mettre en place une fiche de liaison formalisant la communication des donn es m dicales pertinentes La troisi me et principale difficult est li e au pr judice financier injuste ment subi par le salari faisant l objet d une proc dure d inaptitude Comme il a t vu pr c demment l int ress ne peut en effet b n ficier durant toute la dur e de cette proc dure ni de sa r mun ration ni de ses indem nit s pour maladie Ce probl me a d ores et d j t pris en consid ration s agissant des accidents du travail ou des maladies professionnelles La loi de financement de la S curit sociale M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE pour 2009 a en effet pr vu que la vic time continue de b n ficier de ses indemnit s journali res pendant une p riode maximale de trente jours Il appara t n cessaire d tudier les conditions dans lesquelles cette dis position pourrait tre tendue l as surance maladie Le projet d accord sur la r forme de la m decine du travail issu de la concertation entre les partenai res sociaux a mis des propositions visant pr venir la d sinsertion professionnelle des salari s en arr t maladie Ce projet pr conisait ainsi d instituer une commission col l giale compos e du m decin du trava
154. ires fran aises com p tentes un certificat de capacit mariage Ce document est d livr apr s l accomplissement des forma lit s de publication des bancs pr a lables au mariage En pratique la suite de la demande de publication des bancs les autori t s consulaires apr s instruction du dossier les publient et d livrent le certificat de capacit mariage avec la possibilit d ordonner au pr alable l audition des futurs poux qui se fera pour le conjoint fran ais par linterm diaire de l officier de l tat civil de sa commune de r sidence Au cours de l entretien sera v rifi e la r alit de l intention matrimo niale des futurs poux par le biais de questions relatives essentiellement la connaissance r ciproque des l ments de vie de chacun d eux En principe le respect de ces d mar ches facilitera apr s le mariage sa transcription sur les registres d tat civil consulaires fran ais et l obten tion du visa de conjoint fran ais Le M diateur de la R publique a pour tant t saisi d un certain nombre de cas dans lesquels les futurs poux avaient rencontr des difficult s soit pour obtenir le certificat de capacit mariage soit apr s la c l bration du mariage pour obtenir un visa de conjoint fran ais a entrepris au mois de mai 2009 toutes les d marches en vue de son mariage au Maroc avec Made moiselle Y Apr s l audition des futurs poux Les autor
155. it s consulaires Leur ont indiqu que le certificat leur serait d livr dans un d lai de deux mois Le mariage est donc organis pour la fin du mois d octobre Sans nouvelles de leur dossier d but ao t Monsieur G se rapproche des autorit s consulai res qui Lui apprennent que un doute existant sur la validit du mariage son dossier sera soumis l appr ciation du procureur de La R publique de Nantes En r alit il ne sera transmis au par quet de Nantes qu en octobre 2009 Compte tenu de ce d lai La c l bration du mariage a d tre annul e et repor t e une date ult rieure Si la d livrance pr alable d un cer tificat mariage est cens e facili ter la transcription sur les registres d tat civil en France et l obtention du visa pour le conjoint du ressortis sant fran ais tel n est pas toujours le cas Les services du M diateur de la R publique ont eu conna tre de plu sieurs dossiers laissant penser que la d livrance de ce document nex clut pas des difficult s ult rieures Dans au moins deux cas le certificat de capacit mariage a t d livr non par le consulat lui m me mais la suite d une d cision du procureur de la R publique de Nantes inter rog par les autorit s consulaires qui avaient mis un doute sur l intention matrimoniale Une fois sa r alit ta blie par une instruction le certificat a pu tre d livr et le mariage a eu lieu Pourtan
156. its pendant une autopsie judiciaire Ces pr l vements ne sont en effet pas concern s par les articles R 1335 9 R 1335 12 du Code de la sant publique qui fixent les r gles relatives l limination des pi ces anatomiques Ces r gles visent uni quement les organes ou membres recueillis l occasion des activit s de soins ou d activit s assimil es ensei gnement recherche et production industrielle dans les domaines de la m decine humaine et v t rinaire ainsi qu activit s de thanatopraxie Le M diateur de la R publique pr conise l adoption des mesures sui vantes l extension aux autopsies judiciaires de l obligation faite au m decin de s assurer de la meilleure restauration possible du corps la transposition en droit interne de la jurisprudence de la CEDH concer nant le droit des proches obtenir la restitution du corps du d funt dans un d lai appropri la d finition d un statut juridique sp cifique aux pr l vements humains la suite de la transmission de ces propositions aux minist res concer n s le minist re de la Justice a inform l Institution par courrier en juillet 2009 desinitiatives prises pour rem dier aux diff rents probl mes constat s Une circulaire a t diffu s e aupr s des parquets afin d har moniser leurs pratiques en mati re d autopsies judiciaires et d appeler leur attention sur la n cessit de veiller la restitution des corps aux famille
157. juridique Il est possible de voir deux victimes pr sentant le m me dommage obte nir deux indemnisations tr s sensi blement diff rentes selon qu elle est d cid e par voie juridictionnelle ou amiable mais galement en fonction de la localisation g ographique des victimes ou du type de juridiction comp tente Si l unification des proc dures d in demnisation actuelles para t hors de port e il semble en revanche envisageable de proposer des outils m thodologiques communs tous les acteurs de l indemnisation du dommage corporel la suite du rapport Dintilhac qui tablissait une nomenclature de r f rence dans le but d am liorer l galit de trai tement et la s curit juridique des victimes le M diateur de la R pu blique a formul une proposition de r forme permettant de donner une force juridique cette nomenclature et de rendre son utilisation obliga toire Cette proposition permettrait galement de cr er une base de don n es nationale de indemnisation du dommage corporel qui recenserait l ensemble des d cisions d indem nisation qu elles soient juridiction nelles ou amiables et pr senterait pour chaque d cision les circons tances de l esp ce le montant de l indemnit allou e et sa r partition Le M diateur sugg re galement la cr ation sous la tutelle du minist re de la Justice d une commission natio nale pluraliste qui contribuerait la diffusion d une approche
158. l objet d un rejet justifi de la part des pouvoirs publics le M diateur proc de sa cl ture sse nombre d interlocuteurs les probl mes qu il soul ve Il s efforce d orga niser lui m me le d bat en mettant en pr sence les diff rents acteurs concern s associations organismes publics magistrats avocats parle mentaires repr sentants des minis t res afin de faire merger un dia gnostic et de d gager des pistes de solution qui seront ensuite soutenues ou accept es par les participants L ann e 2009 aura donc vu la tenue de tables rondes pr sid es par le M diateur de la R publique notam ment sur le statut juridique et les probl mes existant pour les enfants recueillis en kafala ou encore le bilan de la r forme du recours subrogatoire des tiers payeurs sur le montant des indemnit s allou es aux victimes de dommages corporels Il a galement organis des groupes de travail sur le r gime des enfants n s sans vie les am liorations de la l gislation sur le Pacs et l acc s des personnes attein tes de d ficiences psychiques ou d affections chroniques aux services d accompagnement l emploi Dans la m me perspective des collo ques ont t organis s par le M dia teur l Assembl e nationale sur les th mes de l expertise m dicale judi ciaire de la r paration amiable des accidents m dicaux ainsi que sur le probl me du cr dit la consomma tion et du malendett
159. l peut tre assimil une d l gation d autorit parentale Cependant la perception juridique de la kafala en France et les textes en vigueur posent de mul tiples obstacles la demande des familles fran aises ou binationales qui accueillent ces enfants et qui les consid rent comme les leurs EFAA en a fait l exp rience et a v cu un v ritable parcours du combattant Monsieur et Madame L vivent en Suisse et y ont engag des d marches en vue d adopter un enfant Apr s avoir obtenu l agr ment suisse ils ont recueilli au Maroc l en fant H par kafala prononc e par les autorit s judiciaires marocaines Un an apr s Leur retour en Suisse avec H les autorit s judiciaires suisses pro M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE noncent l adoption de l enfant au profit du couple sur la base de cette kafala Monsieur L ressortissant allemand s adresse aux autorit s de son pays qui reconnaissent Le jugement suisse d adoption conf rant ainsi La nationa lit allemande l enfant Madame L ressortissante fran aise se tourne galement vers les autorit s con sulaires fran aises et engage les m mes d marches aupr s du tri bunal de grande instance de Nan tes seule autorit comp tente pour reconna tre cette adoption Or le par quet de Nantes refuse de reconna tre des effets en France ce jugement au motif que celui ci a t prononc sur la base d une kafala et que le Code civil fran ais interdit
160. le P le se fait alors com muniquer le dossier m dical concern met en uvre des moyens particuliers pour ana lyser chaque dossier et reprendre p dagogi quement chaque histoire Tous les quinze jours un staff m dical se tient au P le avec un m decin permanent un autre m decin mi temps une infirmi re cinq m decins vacataires qui sont par ailleurs en activit en h pital ou en clinique un m decin urgentiste un m decin g n raliste un anesth siste r animateur et un chirurgien visc ral Ils consacrent une journ e une journ e et demie l analyse des dossiers en compagnie de dix d l gu s th matiques personnes de r f rence professeurs un radioth rapeute un magistrat dont le P le sollicite les avis C est ce travail qui permet au P le de mieux comprendre le d roulement des v nements ind sirables graves qui lui sont soumis et identifier Les ventuels dysfonctionnements erreurs ou fautes m dicales 87 LA GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE 2009 Moyens budg taires 11 099 009 00 Personnels du si ge 5 914 792 D l gu s 1280 000 Formation 80 000 Charges de fonctionnement courant EWEFA VAES Locaux dont loyer 1 980 700 00 Moyens g n raux dont cr dits mis disposition du budget de l tat Autres services ext rieurs 1239 517 00 484 000 00 Investissements PA AUIES Int gration Midiss devenue P3S 475 000 de gain
161. les graves et des accidents rapport s par des usagers Ces v nements signal s au M diateur de la R publique sont dans 40 des cas li s un pr judice susceptible d entra ner des pour suites disciplinaires ou d engager la responsabilit p nale civile ou administrative d un professionnel de sant Les collaborations avec le minist re de la Sant et des Sports l Institut de veille sanitaire et l Afssaps des actions de partenariat avec l Autorit de s ret nucl aire le rapproche ment avec le Conseil national de lor dre des m decins et l Ordre national des infirmiers l accord pass avec la Haute Autorit de sant sont autant d actions qui permettent au M dia teur de la R publique de remplir une mission de veille et d alerte d autant plus efficace qu il recueille un grand nombre d informations manant la fois des professionnels de sant et des usagers Car prise indivi duellement une information n a pas de sens mais recoup e elle peut constituer une alerte pour l autorit sanitaire sur un v nement suscep tible de mettre en danger une autre personne ou d avoir un impact de sant publique W Les grandes orientations pour 2010 En 2010 Le M diateur entend poursuivre son action r formatrice selon quatre grandes orientations le suivi des nouvelles propositions la participation au rendez vous sur les retraites Le suivi de l ex cution des propositions satisfaites et une attention par
162. locations familiales a mis le M diateur de la R publique en contact avec l Agence des servi ces la personne qui est devenue un v ritable partenaire avec lequel il a agi pour d bloquer la situation En janvier 2009 leur action commune a permis de faire exon rer de frais de traitement les Cesu attribu s par les Caf aux personnes en situation critique dans le cadre du plan de relance de l conomie Poursuivant leur travail sur ce dossier toute l an n e le M diateur de la R publique et l Agence des services la per sonne ont r ussi obtenir l adop tion d un d cret interminist riel le 19 octobre 2009 exon rant toutes les cr ches des frais relatifs au Cesu 45 46 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR DES REPONSES LA DEMANDE DE VIVRE ENSEMBLE Les relations avec le R gime social des ind pendants RSD ont elles aussi connu un nouvel essor en 2009 Pour la premi re fois l ensemble des correspondants du M diateur de la R publique au sein du RSI ont t r unis au si ge de la Caisse nationale du RSI en compagnie de l quipe du secteur social et du directeur g n ral de l Institution Apr s la d signation de ces correspondants en 2008 et leur entr e en fonction cette ann e l ann e 2010 devrait permettre d en richir les liens avec le M diateur de la R publique et de d velopper de nou veaux axes de collaboration En mati re de d cisio
163. mble Bien que la d ci sion individuelle prise par l adminis tration l initiative du M diateur de la R publique ne puisse faire juris prudence puisqu il n est pas une ins tance judiciaire la r ponse se r v le valable pour tous les contribuables plac s danslam me situation Aussi le M diateur demande t il au ministre au nom de l quit d aligner la situa tion de toutes les personnes concer n es sur celle du requ rant qui vient d tre modifi e C est ce qui s est par exemple produit dans le cas d j cit de la prime la mobilit le ministre a donn des instructions pour que l en semble des rectifications qui concer naient plusieurs dizaines de milliers de personnes soient abandonn es Il en est all de m me dans le cas des mineurs retrait s avec cette fois plu sieurs milliers de cas 6 a p 4 2 i 4 r y M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE largir la m diation En 2009 le M diateur de la R pu blique et ses services ont adopt les m mes m thodes de travail que celles pratiqu es quotidiennement sur le terrain par ses d l gu s afin de prendre davantage en compte le besoin d coute et de dialogue dans chaque action de m diation Ainsi la m diation physique c est dire la rencontre effective du r clamant par un repr sentant du M diateur ou de plusieurs personnes en conflit sous son arbitrage a eu une importance particuli re sur certain
164. membrement Collectivi t s territoriales March s publics Com munication amp presse Libert s publiques conomie et subventions diverses Ser vices publics ducation et formation pro fessionnelle quivalence de dipl mes Acc s aux professions r glement es Culture Environnement Expropriations Urbanisme Am nagement du territoire Voirie Domanialit Travaux publics Transports et circulation routi re Tou risme Sant Responsabilit administra tive Police administrative Ex cution des d cisions de justice prises par la juridiction administrative etc 666 dossiers cl tur s en 2009 782 dossiers ouverts en 2009 dont 39 concernent les amendes et la circulation routi re 29 l urbanisme l environnement le domaine public la voirie et Les travaux publics M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE peut imposer de solution N tant pas partie au litige ni avocat de l une des parties aupr s de l autre ni juge il poursuit avec la distance que lui permet la libert du service gratuit qu il offre aux r clamants la recherche de l accord des parties sur une solution qui cl t le pass et ouvre Le pr sent Ce qui suppose de l coute et beaucoup de temps De par la vari t des dossiers qu il est amen traiter Le secteur Affaires g n rales conna t de nombreux interlocuteurs au niveau local collectivit s territoriales pr fectures DDE Drire Dras
165. mes diff rents sont en grande partie l origine de la complexit croissante des plaintes Les autres ont largement port sur La question des retraites un sujet r current qui repr sente une large part de l activit du secteur Social et promet de le rester en 2010 et au del LE SECTEUR FISCAL Vers de meilleures garanties pour le contribuable Les conditions d application de la r glementation souvent per ues comme instables et trop restrictives donc injustes renforcent Le d sir d obtenir des informations claires et de disposer de v ritables garanties La quasi totalit des dossiers instruits par le secteur Fiscal concernent la fiscalit de l tat ou des collectivit s territoriales ou de leurs groupements Ces affaires tr s vari es et aux enjeux financiers et sociaux multiples sont pr sent es tous les stades de la pro c dure administrative et contentieuse depuis la contestation de la base de l imp t ou de son recouvrement jusqu au recours devant le juge et m me apr s jugement Les questions de fiscalit personnelle y tiennent une place majeure et portent sur Les situations familiales divorce quotient familial pensions alimen taires professionnelles frais r els prime l emploi indemnit s de ch mage patri moniales successions donations valeurs v nales plus values ainsi que sur Les reve nus exceptionnels et diff r s ou les r gimes d rogatoires des cr dits d imp t et avan
166. montant au plus gal celui du RMI mensuel pr sent RSA Selon les associations de consommateurs et les rares tudes disponibles le SBI demeurait sous utilis du fait notamment de son caract re m connu et d une appli cation subordonn e une demande expresse Le M diateur de la R pu blique a donc propos de rendre automatique l activation du SRI afin qu il puisse s appliquer d s la saisie bancaire sans demande pr alable la suite de son intervention un amendement la loi du 12 mai 2009 relative la simplification et la cla rification du droit et d all gement des proc dures a t adopt en ce sens Cette mesure est entr e en vigueur le 1 ao t 2009 Cependant une difficult d applica tion s est fait jour certains r seaux bancaires n appliquant pas l auto maticit du SBI en cas d opposition administrative pour une amende dans l attente d un d cret d applica tion et alors m me que les services fiscaux font mention du SBI automa tique dans la lettre notifiant l oppo sition au redevable Une demande de clarification a donc t adress e au ministre comp tent par le M dia teur de la R publique Exon ration de la redevance audiovisuelle une injustice corrig e au b n fice des d tenus En 2009 le M diateur a obtenu du ministre du Budget que soit corrig e une anomalie qui portait pr judice de nombreux d tenus Des d l gu s intervenant dans les
167. n coll ge pour l exercice de certaines de ses attributions Le D fenseur des droits est nomm par le pr sident de la R publique pour un mandat de six ans non renouvelable apr s application de la proc dure pr vue au dernier alin a de l article 13 Ses fonctions sont incompatibles avec celles de membre du Gouvernement et de membre du Parlement Les autres incompatibilit s sont fix es par la loi organique Le D fenseur des droits rend compte de son activit au pr sident de la R publique et au Parlement RAPPORT ANNUEL 2009 En l tat le projet de loi pr sente certaines avanc es et le D fenseur des droits devrait se voir effective ment conf rer des pouvoirs et des moyens d action plus importants Son pouvoir d injonction sera d abord renforc Il pourra ainsi enjoindre l administration ou l organisme concern de prendre les mesures n cessaires si les recommandations qu il a formul es n ont pas t sui vies d effet Le D fenseur des droits pourra proposer aux parties au litige de conclure une transaction Il aura la possibilit d tre entendu devant toute juridiction afin de pr senter ses observations dans une affaire en cours qu elle soit civile administra tive ou p nale Enfin il pourra sai sir le Conseil d tat d une demande d avis sur l interpr tation ou la por t e d un texte l gislatif ou r gle mentaire afin de pr venir les ven tuelles difficult s d interpr tation di
168. n galit s d l ctimes reco con mei ibattre alit t 5 lelegu r pr ue li e dro ciliation vsfonctioni su s justt A ximit 1 TAN LE M DIATEUR equil aia LA R PUBLIQUE 1 UN ACTEUR ESSENTIEL DE LA D FENSE DES LIBERT S PUBLIQUES Cr e en 1973 l Institution du M diateur de la R publique est une autorit ind pendante qui met gracieusement ses comp tences au service des citoyens personnes physiques ou morales pour am lio rer leurs relations avec l administration et les services publics Elle traite les litiges au cas par cas v rifie si l organisme objet d une plainte s est ou non conform la mission de service public dont il a la charge rel ve les dysfonctionnements et r tablit Les droits du requ rant Lorsqu une d cision administrative pourtant conforme la r gle de droit vient heurter les droits de la personne le M dia teur de la R publique dispose d un pouvoir de recommandation en quit IL peut galement faire usage de son pouvoir d injonction lorsque l Etat ne se conforme pas une d cision prise par la justice en faveur des administr s Le M diateur de la R publique est ga lement dot d un important pouvoir de proposition de r formes qui lui permet de contribuer l am lioration des proc dures adminis tratives et de la l gislation pour que le droit soit adapt aux volu tions de la soci t et que cessent les iniquit s L Institution doit sa r activit et son
169. n hausse l Institution se r jouit d avoir en revan che observ une baisse des r clamations por tant sur les difficult s d acc s au dossier m di cal par l usager Cette am lioration fait suite l intervention du M diateur de la R publique aupr s du minist re de la Sant motiv e par les nombreuses r clamations dont il avait t saisi noter que 15 des appels sont Le fait de praticiens souvent en situation de dialo gue bloqu avec un patient ils sont alors la recherche d un interlocuteur ind pendant et neutre D autres appels signalent des difficul t s dans l exercice des professions de sant voire des d ficits pouvant s apparenter de la maltraitance ordinaire 60 des dossiers sont relatifs des accidents m dicaux et chirurgicaux 1 7 des dossiers concernent les infections nosocomiales 1 0 des r clamations sont li es des violences contre 2 en 2008 8 des demandes portent sur l acc s au droit 5 des dossiers concernent des accidents li s l utilisation d un produit de sant 60 m diations physiques en 2009 2 723 dossiers ouverts en 2009 1 769 dossiers clos en 2009 2 806 appels re us au centre d appel M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE Un grand nombre de cas complexes appellent de la part du P3S un traitement approfondi Destinataire des r clamations des usagers en litige avec des professionnels ou tablis sements de sant
170. n des arr ts de la Cour Europ enne des Droits de l Homme CEDH consolidant ainsi son troite collaboration avec le Comit des ministres du Conseil de l Europe charg de surveiller l ex cution par les tats membres des arr ts de la Cour R affirmant l importance des arr ts de la CEDH et la n cessit de leur ex cution en droit interne il a maintenu en lien avec la CNCDH sa vigilance autour M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE de la jurisprudence de la Cour afin de pr venir de nouvelles condam nations de la France en cas de non respect de ses obligations au regard de la Convention Europ enne des Droits de l Homme C est pourquoi le M diateur de la R publique en raison de l expertise reconnue qu il a acquise dans les situations de lieux d enfermement s estint ress l tat d ex cution de l arr t Fr rot contre France condamnant la France pour 71 72 UN OMBUDSMAN LA FRAN AISE UNE EXPERTISE AU SERVICE DES DROITS DE L HOMME violation des articles 3 interdiction de la torture des traitements inhu mains ou d gradants 6 1 droit un proc s quitable 8 droit au respect de la correspondance et 13 droit l exercice d un recours effec tif de la Convention Europ enne des Droits de l Homme En effet la suite des rapports d ac tivit du contr leur g n ral des lieux de privation de libert et de la Com mission nationale de d ontologie de la s curit CNDS il est appa
171. n n est pas adapt e aux caract ristiques de l tablisse ment comme pour la maison d arr t de Villepinte o pour 900 d tenus le PAD se r sumait une demi journ e mensuelle de permanence d un avo cat diff rent chaque permanence Ces disparit s s expliquent par le fait que la mise en place des PAD dans les prisons ne peut se faire qu l initia tive de chaque Conseil d partemen tal d acc s au droit CDAD dans le cadre de la loi du 10 juillet 1991 modi f e relative l aide juridique Le second point concerne l tablisse ment obligatoire d inventaires contra dictoires pour les effets personnels des d tenus Les r clamations des d tenus pour perte d objets person nels l occasion de transferts notam ment font partie des sujets pour les quels les d l gu s sont fr quemment sollicit s Le Comit d orientation restreint COR avait recommand de rendre obligatoires des inventai res contradictoires Cette disposi tion qui ne figurait pas dans le projet de loi parce qu elle relevait d un texte r glementaire peut encore aboutir dans le cadre des relations suivies qu entretiennent l Institution et l ad ministration p nitentiaire On peut galement se r jouir du fait que le l gislateur ait reconnu le r le jou par les d l gu s en prison en officialisant leur pr sence dans ces tablissements dans l article 6 de cette loi Article 6 Afin de permettre aux person
172. ndamentaux soit expres s ment consacr e par un titre de la Constitution Cet ombudsman la fran aise Jean Paul Delevoye l appelait de ses v ux depuis longtemps soutenu par plusieurs anciens ministres et d minents juristes D s 2007 Jean Paul Delevoye a demand ses collaborateurs de travailler sur les pistes d volution l gislative envisa geables pour am liorer le fonction nement et l impact de l Institution Ponctuellement assist es par des constitutionnalistes et des publi cistes les quipes du M diateur de la R publique ont r alis des enqu tes tudes et questionnaires afin notamment de comparer les pouvoirs des ombudsmans en place aux niveaux europ en et interna tional Leurs analyses ont nourriles propositions que Jean Paul Dele voye a port es aux d cideurs poli tiques pour orienter l volution du M diateur de la R publique ce 75 76 UN OMBUDSMAN LA FRANCAIS LE D FENSEUR DES DROITS UN OMBUDSMAN LA FRAN AISE La r vision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a officiellement cr le D fenseur des droits en lui consa crant le titre XI bis de la Constitu tion du 4 octobre 1958 En l levant au niveau constitutionnel la R pu blique a voulu montrer l autorit qu elle entendait reconna tre la future institution comme l ont d j fait certains de ses voisins euro p ens tels l Espagne la Su de ou encore le Portugal La constitution nalisation r
173. ne saisie sur son compte bancaire pour Le montant total de la cr ance Monsieur C a saisi le minis tre du Budget ainsi que la pr sidence de La R publique Il n a recu que des courriers accusant bonne r ception de sa demande et lui indiquant que son dossier tait transmis au centre des imp ts des non r sidents pour instruction Monsieur C a alors solli cit l intervention du M diateur de la R publique qui a saisi son tour le centre des imp ts des non r sidents Or il se trouve toujours actuellement dans l attente de La r ponse de ce ser vice administratif ll R f rence compl te de l avis 30 RAPPORT ANNUEL 2009 De nouveaux liens marqu s par la defiance et la suspicion force de s inscrire dans la dur e les rat s et autres imperfections du syst me dont Le fonctionnement s est gripp en plus d avoir t perverti ont amen les usagers et les administrations adopter de nouveaux comportements Face cette nouvelle situation le droit a commenc c der le pas la force de part et d autre induisant une modification en profondeur des rapports entre les usagers et leurs administrations PAS DE PR SOMPTION D INNOCENCE POUR L ADMINISTR En mati re de droit la question de la preuve est essentielle Elle fonde la l gitimit d une demande de la part de l administr Mais il est des preuves impossibles apporter si un dispositif de faisceau d indices n est pas admis
174. nes d tenues de b n Jicier des dispositions de la loin 73 6 du 3 janvier 1973 instituant un M diateur de la R publique le M diateur de la R publique d signe pour chaque tablisse ment p nitentiaire un ou plu sieurs d l gu s affect s cette mission KAFALA ET PROTECTION DES ENFANTS TRANGERS LE PROGR S PAR LA M DIATION La r ponse des pouvoirs publics autour de certaines th matiques trait es par le M diateur de la R pu blique n est pas toujours satisfai sante Pour pallier ce qu elles per oivent comme une faible volont de s attaquer ces probl matiques qui font leur quotidien sur le terrain les associations ont pris l habitude de solliciter r guli rement l Institu tion L action et les propositions du M diateur de la R publique sur le sujet de la kafala fournissent une illustration de ce mouvement Modalit sp cifique de recueil d un enfant en droit musulman la kafala est d finie comme une mesure de protection de l enfance distincte de l adoption interdite dans de nom breux pays de tradition musulmane Environ 1 000 enfants seraient dans cette situation en France l heure actuelle Ce recueil l gal qui peut tre prononc devant un notaire ou par voie judiciaire lorsque l enfant est abandonn ou ne peut tre lev par ses parents ne cr e pas de lien de filiation entre l enfant concern et la personne qui en assume la protec tion En droit fran ais i
175. nouvellement des papiers d identit La prudence exag r e de l adminis tration dans la d livrance des papiers d identit des Fran ais n s l tran ger ou dont l un des parents est n l tranger est tr s mal v cue par Les int ress s Le M diateur est inter venu P 49 Mieux prot ger les consommateurs Le M diateur se mobilise depuis cinq ans sur la probl matique du cr dit la consommation P 52 Pacs am liorer le dispositif Alors que l on c l brait cette ann e les 10 ans du Pacs les imperfections de ce syst me appellent des modi fications notamment au regard de l am lioration des droits sociaux P 55 Les expertises m dicales judiciaires La qualit des expertises m dicales judiciaires dans un cadre conten tieux fait l objet de critiques r cur rentes qui mettent en cause la fois la cr dibilit de la justice et celle de la m decine P 67 L am lioration de la protection des mineurs la kafala Modalit sp cifique de recueil d un enfant en droit musulman la kafala est assimil en droit fran ais une d l gation parentale Cependant la perception juridique de la kafala en France et les textes en vigueur posent de multiples obstacles la demande des familles fran aises ou binationa les qui accueillent ces enfants RAPPORT ANNUEL 2009 P 68 Pr venir la maltraitance des personnes vuln rables dans le milieu m dical Ce que l on peu
176. ns objet p cuniaire cr atrices de droits le travail en commun engag depuis le printemps 2009 l initiative du M diateur de la R publique et des m diateurs de l ducation natio nale et du minist re de l conomie trouve une pertinence renouvel e Ce partenariat devra permettre de d finir un vade mecum commun toutes les administrations dans la gestion des situations g n ratrices d indus ou de trop per us afin d of frir aux administr s davantage de s curit juridique vis vis des d ci sions des administrations Un pas suppl mentaire a t franchi dans le sens des attentes du M diateur puisque lors de la derni re r union du groupe de travail le 1 d cembre il a t convenu qu une r forme l gisla tive tait n cessaire afin qu une r gle claire soit pos e pour distinguer ler reur de liquidation du fait g n rateur de droit fixer le d lai de contestation et caract riser la bonne foi du fonc tionnaire Il est galement pr vu de traiter les incidences fiscales des trop per us de r mun ration LA M DIATION GAGNE DU TERRAIN Le r le de l Institution est de s adres ser toute la population y compris aux d tenus La convention sign e le 16 mars 2005 entre le M diateur de la R publique et le Garde des Sceaux a donn le coup d envoi d une action novatrice de l Institution la mise en place titre exp rimental de per manences de d l gu s b n voles dans des t
177. ns de pr anesth sie qui apparaissent mieux organis es Le P le Sant et S curit des Soins a eu conna tre de cas o la r action du patient tait d autant plus violente que ce colloque singu lier avait t tenu par un chirurgien alors que l intervention avait finale ment t r alis e par un autre Pour le M diateur de la R publique la loi de mars 2002 n a pas toujours t bien comprise alors qu elle ta blissait l quit en reconnaissant l al a et en organisant sa r paration Sans doute peut on d celer dans cette incompr hension la lointaine cons quence de l affaire dite du sang contamin depuis lors l expression responsable mais pas coupable est consid r e tort comme un refus d accepter les cons quences d un accident La notion de respon sabilit sans faute qui fait pourtant partie de notre droit n est pas com prise et donc mal accept e Il faut enfin noter que la m dia tisation croissante des accidents m dicaux ph nom ne relativement r cent alourdit le climat Sans doute ne d plore t on pas aujourd hui davantage d accidents qu aupara vant mais les m dias et l opinion aussit t alert s ont tendance sur r agir L encore on peut y voir la cons quence d affaires comme celle du sang contamin ou de l hormone de croissance ou encore d incidents plus r cents en radioth rapie W PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION D
178. nt les lacunes des diff rents dispositifs de prise en charge des victimes et formulaient des propositions d am lioration dont celles pr conis es par l Insti tution ce jour aucune suite n a t donn e ces recommandations par le minist re des Affaires sociales Ce dernier renvoie tant t la n gocia tion entre les partenaires sociaux tant t aux conclusions d un nouveau rapport command par le Gouver nement Ainsi au cours du d bat sur le projet de loi de financement de la S curit sociale PLFSS pour 2010 le ministre a inform les d put s qu il avait saisi l Afsset Agence fran aise de s curit sanitaire de l envi ronnement et du travail qui devrait rendre son rapport dans les semai nes venir Pourtant l article 119 de la loi n 2006 1640 de finance ment de la S curit sociale pour 2007 du 21 d cembre 2006 pr voyait que des d crets devaient proc der la r vision des conditions d octroi de l Acaata et du fonctionnement du Fonds de cessation anticip e d ac tivit des travailleurs de l amiante FCAATA mais ces textes ne sont toujours pas parus ce jour Le sujet ne se trouve pas davantage r solu dans la loi de financement de la S curit sociale pour 2009 dont la seule mesure concernant l amiante a consist supprimer la contribution au FCAATA des entreprises lis t es du fait d avoir expos leurs salari s l amiante Les motifs invo qu s
179. ntaire annonc quand l indemnisation des victimes de l h patite C par une transfusion sanguine l instigation du M diateur larti cle 67 de la loi de financement de la S curit sociale pour 2009 a pr vu l indemnisation des personnes contamin es par le virus de l h patite C la suite d op rations de transfusion sanguine r alis es par des structures de droit priv par l Office national d indemnisation des accidents m dicaux des affections iatrog nes et des infections nosoco miales Oniam Toutefois le dispo sitif ne sera op rationnel qu apr s la publication du d cret d application soumis au Conseil d tat et toujours en attente S curiser Le r gime d invalidit des fonctionnaires civils de l Etat Le M diateur de la R publique a mis une proposition de r forme visant viter que des fonctionnaires civils de l tat radi s des cadres pour invalidit par leur administration d emploi apr s avis de la commission de r forme se voient refuser par le Service des pensions l ouverture du droit pension civile d invalidit au motif d une instruction d fectueuse Les ministres comp tents ont indi RAPPORT ANNUEL 2009 qu au M diateur de la R publique par courrier en date du 8 octobre 2008 avoir donn des instructions pour pr parer un projet de d cret afin de satisfaire la proposition de r forme ce jour malgr une r cente relance le d cret annonc n
180. ntraire ment au syst me de courriel classique Les dossiers re us par ce biais sont presque en totalit de La comp tence de l Institution Le nombre de requ tes a significativement augment avec ce nouveau mode de saisine Du point de vue de l accueil t l phonique le basculement des lignes t l phoniques du standard en cas d affluence sur l ensemble des postes t l phoniques des secr taires vise r duire Le nombre d appels perdus et les attentes trop longues Ces outils r pondent deux probl matiques voisines qui rev tent une importance capitale celle de l coute et celle de l accueil Notre soci t d veloppe des moyens d ex pression pour chacun innovation technologique l appui Mais quelle place accorde t elle aujourd hui l coute Il est toujours plus difficile d couter que de parler Et pour tant nous sommes en pr sence de personnes de plus en plus nombreuses qui ne trouvent nulle oreille attentive leur situation et leur douleur et qui la frustration aidant sont de plus en plus d termin es se faire entendre Les s questrations de patrons cette ann e en sont une illus tration Je maintiens que notre soci t dont Le caract re anxiog ne n est gu re en passe de diminuer a plus que jamais besoin de lieux d coute et de d compression L accueil est encore aujourd hui consid r comme une fonction mineure dans les organisations du travail C est pourtant Le point d entr
181. nvalidit et sur les ven tuelles adaptations r aliser pour rendre au fonctionnaire son poste ce dernier se retrouve plac en dis ponibilit d office pour raisons de sant chouer dans ce no man s land administratif est d autant plus probl matique que malgr les textes lui garantissant une r mun ration il arrive que la personne mise en disponibilit ne per oive alors plus aucune r mun ration M me si la r glementation est strictement appliqu e la variabilit des dur es de proc dure et le caract re parfois contradictoire des d cisions m di cales font que les agents concern s O PAIEMENT DE L IMPO PAIEMENT EN LIGNE z cette r f rence es 13 chiffres de la r f r dans le cadre Renseig peuvent parfois se retrouver priv s de toute r mun ration entre leur dernier traitement et leur reclasse ment ou le cas ch ant le paiement de leurs arr rages de pension voire leur licenciement avec les indem nit s de ch mage associ es Apr s avoir t frapp s par la maladie ils se retrouvent donc en situation de pr carit ce qui est ressenti comme une violence injustifi e leur encon tre Le M diateur de la R publique intervient donc r guli rement pour tenter de d m ler ces situations pr occupantes et rappeler aux adminis trations que la mise en disponibilit d office pour raisons de sant doit toujours s accompagner d une r mu n ration LES NON
182. olice ou la jus tice Les cas d usurpation d identit qui font l objet de nombreux dossiers trait s par l Institution en sont le sym bole Selon un rapport du Centre de recherche pour l tude et l observation des conditions de vie Credoc publi en octobre 2009 un Fran ais a plus de risques de subir une usurpation d identit qu un cambriolage ou un vol de voiture Le co t pour la soci t d un tel ph nom ne fr le les qua tre milliards d euros Chaque ann e en France plus de 210000 person nes sont victimes d une usurpation d identit Cons quence directe de la sophistication des services l usurpa tion d identit peut frapper n importe qui notamment par l obtention des coordonn es bancaires Ce d lit peut avoir des cons quences extr mement n fastes Le recours la justice consti tue difficilement une r ponse puisque de nombreuses plaintes n aboutissent pas Les d l gu s du M diateur de la R publique ont souvent t appel s intervenir pour des cas consid r s comme insolubles par les victimes principalement dans les domaines fis caux et routiers LME TUE Le 1 janvier 2007 faire valoir ses droits la retraite Monsieur l de nationalit alg rienne demeure dans un foyer Sonacotra Martigues alors que sa famille r side en Alg rie En septembre 2008 la Cram du sud est qui est l organisme payeur cesse Le paiement de sa pen sion au motif qu une enqu te est dili g
183. omatis de la vitesse a rappel cette obligation impos e aux OMP par l article 530 1 du Code de proc dure p nale CPP Enfin les r clamations adress es au M diateur ont galement mis en lumi re des distorsions de traitement des paiements selon que ceux ci sont effectu s en ligne ou par voie postale au regard des d lais impos s par le Code de proc dure p nale CPP dans la mesure o les paiements effectu s par cette voie ne sont pris 31 32 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE DE NOUVEAUX LIENS MARQU S PAR LA D FIANCE ET LA SUSPICION en compte qu la date de leur trai tement par le centre de Rennes Il a donc en cons quence formul une proposition de r forme tendant la prise en compte au nom du respect de la loi et de l quit de la date indi qu e par le cachet de l op rateur pos tal comme preuve de r glement sous r serve de pr sence du timbre fiscal dans l envoi ou de l encaissement ult rieur du ch que cet gard il a not avec satisfaction que l Assembl e nationale vient d adopter en premi re lecture un amendement instituant l article 14 bis de la proposition de loi de simplification et d am lioration de la qualit du droit n 1890 modifiant en ce sens l article 530 du CPP L usurpation d identit un ph nom ne mal pris en compte qui rend les citoyens m fiants Les particuliers se retrouvent parfois dans des situations kafka ennes dans leurs rapports avec la p
184. on dans des parcours de vie qui ne connaissent plus la s curit DES RETRAITES DIFFICILES LIQUIDER Ce peut tre le cas d une personne d sireuse de liquider sa retraite au terme d une vie professionnelle pass e pour partie l tranger Dans les cas o les caisses de retraite trang res notamment d Alg rie et des pays d Afrique ne r pondent pas aux demandes de la caisse fran aise la reconstitution de carri re est impossible ce qui emp che la liquidation de la retraite ou ne l auto rise qu taux r duit Le M diateur saisit alors ces caisses et en informe le m diateur du pays concern quand il y en a un La d marche cependant n est pas toujours assu r e du succ s Et malgr les fr quentes interventions des services du M diateur de la R publique sur ce type de dossiers et la collabora tion d velopp e r cemment avec la Cnav et les Cram une solution d fi nitive reste trouver gt DES COTISATIONS R GULARISER Il arrive m me qu en remplissant son devoir de citoyen l administr se retrouve l s et peine se faire r tablir dans ses droits NN TNT ETAT Madame L qui a rempli La fonction de jur devant la Cour d assises de la Gironde du 6 octobre 1997 au 2 avril 1998 Comme tout salari son contrat de travail a t suspendu pendant cette p riode et elle a b n fici d une indemnit qui n tait pas soumise cotisations Ainsi sa r
185. on du D fenseur des droits une institution qui sera pour elles un interlocuteur de premier plan et avec lequel les liens seront d autant plus troits et la collaboration d autant plus efficace qu elles auront particip DANS LA JUNGLE DE CALAIS La situation difficile des migrants Face un contexte politique et social en mouvement la question des droits de l Homme prend depuis plusieurs ann es une importance croissante dans l activit du M dia teur de la R publique En 2009 ce que les m dias ont appel la jun gle de Calais a sans doute consti tu l une des affaires les plus embl matiques cet gard D s janvier Jean Paul Delevoye alert sur la situation des migrants Calais s est rapproch des acteurs de ce dos sier afin de mettre son expertise au service de la r solution des aspects humanitaires de la question Depuis la fermeture du centre de Sangatte en 2002 les associations ont jou un r le essentiel dans la distribution des repas les services de douches ainsi que la protection et l informa tion des migrants Cependant en raison des difficult s rencontr es le milieu associatif a remis en cause l aide qu il apportait et a demand l tat de prendre part l effort Face au blocage de la situation le M dia teur de la R publique s est attach renouer en dehors des m dias les fils du dialogue entre les acteurs institutionnels et associatifs Acteur neutre
186. oscopie qui a confirm le diagnostic Le praticien a alors d cid d effectuer tonnam ment sans autres examens pr alables scanner ou IRM et sous anesth sie g n rale une exploration de cette tum faction en vue de r aliser des biopsies Celle ci s est en fait r v l e tre une malformation vasculaire de l art re carotide interne gauche et le chirurgien par son intervention a d clench une h morragie massive qui n a pu tre ma tris e et a abouti la constitution d une h mipl gie gau che d finitive Devant l incompr hension g n r e par la survenue d un tel drame Mon sieur F et sa famille ont saisi Le P le Sant et S curit des Soins En effet il avait seulement t inform d une exploration parfaitement b nigne et banale de sa gorge pour un gan glion sans qu il ait t fait mention des risques possibles li s l acte chirurgical Une analyse minutieuse du dossier a t entreprise par Les m decins du P le ce qui a permis de d livrer une information intelligible sur les circonstances de la survenue de cet accident m dical Si ces demandes d informations ini tiales sont en hausse l Institution se r jouit d avoir en revanche observ une baisse des r clamations portant sur les difficult s d acc s au dossier m dical par l usager Cette am lio ration fait suite l intervention du M diateur de la R publique aupr s du minist re de la Sant et des directions
187. ou de nuit dans des services hospitaliers W Une expertise au service des droits de l Homme Renforcer les liens de La m diation europ enne Le M diateur de la R publique est un interlocuteur privil gi du com missaire aux droits de l Homme du Conseil de l Europe Ce lien solide permet des changes r guliers sur l activit de l Institution et le partage de son expertise sur des th mes particuliers Aujourd hui cette rela tion s inscrit plus que jamais dans le cadre du projet Peer to Peer financ par l Union europ enne et le Conseil de l Europe mis en uvre par le commissaire aux droits de l Homme en 2008 2009 et reconduit pour la p riode 2010 2011 Anim avec l ambition de constituer un r seau actif de structures nationales des droits de l Homme en portant une attention particuli re aux tats membres du Conseil de l Europe qui ne font pas partie de l UE il pr voit via ses diff rents ateliers de travail th matiques de faciliter et de valori ser les changes d exp riences entre les m diateurs ombudsmans et commissions des droits de l Homme afin de renforcer les liens au sein du syst me europ en de d fense et de protection des droits de l Homme et am liorer Le suivi des arr ts de La CEDH Le M diateur de la R publique a galement poursuivi sa contribution comme il s y tait engag aupr s du Commissaire qui visait am liorer le contr le de l ex cutio
188. ou r clamations qui mettent en cause le non respect du droit des malades la qualit du syst me de sant la s curit des soins et l acc s aux soins En effet la demande de Madame la ministre de la Sant et par Convention avec la Haute Autorit de sant la Midiss Mission pour le d veloppement de la m diation de l information et du dialogue pour la s curit des soins a t transf r e vers le M diateur de La R publique d s le 1 janvier 2009 ce qui a entra n une forte progression du nombre de saisines de l Institution Au sein du P3S l volution de l activit a justifi Les recru tements de m decins experts vacataires La strat gie immobili re D s 2004 Le M diateur de la R publique a cherch diminuer Le co t du loyer des locaux o ont t regroup s ses services centraux Le fait que le M diateur de la R publique ait r guli rement fait savoir que Le bail conclu en 2003 ressortait comme on reux au m tre carr a amen le bailleur non seulement prendre sa charge plusieurs gros travaux initialement inscrits dans le bail comme tant la charge du locataire mais surtout financer outre les travaux d installation d un ascenseur desservant enfin tous les tages la r alisation concomitante de travaux permet tant de disposer de surfaces compl mentaires notam ment une salle de formation Enfin des surfaces suppl mentaires ont t mises dispo sition des servi
189. oyeur rencontrant des difficult s conomiques Apporter des preuves relatives des p riodes de travail remontant souvent plu sieurs d cennies rel ve du tour de force Mieux vaut donc pour chaque salari conserver pr cieusement ses bulletins de salaire et s assurer r gu li rement de la r alit du versement de ses cotisations en demandant l Assurance vieillesse un relev de carri re notamment lorsque son employeur a fait l objet d un redresse ment ou d une liquidation judiciaire Il n est malheureusement pas tou jours vident de rassembler les fiches de paie sur pr s de 40 ann es de vie professionnelle notamment pour les administr s ayant perdu tout ou partie de cette documentation dans un sinistre La r gle veut alors que le demandeur prouve avoir pay ses cotisations en produisant des pi ces probantes et concordantes consti tuant des pr somptions raisonnables delar alit de son activit profession nelle sur les ann es litigieuses Mais l intransigeance des r gles impos es par les administrations est telle que des administr s n h sitent pas par ler de pr somption de culpabilit leur gard alors m me qu ils sont victimes d un cas de force majeure En cette p riode de tension sur le march de l emploi les assur s s ef forcent du mieux qu ils peuvent de produire tous les documents leur disposition dans l espoir d obtenir une retraite plus avantageuse
190. p rience sur d autres terrains de conflits potentiels le M diateur de La R publique offre aux r clamants depuis un an un lieu d coute et d information et tous les acteurs de la sant des moyens de renouer le dialogue l o il tait rompu Les missions du P le Sant et S curit des Soins ne s arr tent pas l Son r le de m diation dans des dossiers li s un pr judice susceptible d entra ner des poursuites disciplinai res ou d engager une responsabilit p nale civile ou admi nistrative fait de lui un observateur privil gi d v nements ind sirables graves IL tait donc logique de lui confier une mission d alerte de l autorit sanitaire C est ce qui a t fait par le biais de partenariats avec Le minist re de la Sant la Haute Autorit de sant l Institut de veille sanitaire l Afssaps Agence fran aise de s curit sanitaire et de produits de sant le Conseil de l ordre des m decins et m me l Autorit de s ret nucl aire Il s agit du seul syst me en Europe qui permette d assurer au travers d un recoupement syst mati que des informations une veille sanitaire par l interm diaire des usagers du service de sant Dans cet esprit le P le Sant et S curit des Soins cherche promouvoir un signa lement plus syst matique des incidents m dicaux condition indispensable l identification des dysfonctionnements et l am lioration des pratiques La m diation physique en par
191. par des parlemen taires des magistrats des avocats les administrations elles m mes ou des associations Mais ce sont bien souvent les d l gu s qui permettent de rep rer des dysfonctionnements gr ce leur pr sence sur le terrain ou les secteurs d instruction au tra vers des r clamations individuelles impossibles faire aboutir Une fois alert le secteur des r for mes proc de des investigations une analyse juridique et technique pouss e Reste ensuite convaincre les d cideurs politiques afin que la proposition de r forme connaisse un prolongement l gislatif ou r gle mentaire Dans cette optique le M diateur de la R publique s appuie de plus en plus sur un travail en r seau Face aux difficult s rencontr es pour faire prendre en compte ses propo sitions de r forme non r ponse des minist res enlisement des groupes de travail interminist riels irrece vabilit financi re des amendements parlementaires etc le M diateur de la R publique a choisi de diver sifier ses modes d intervention pour faire aboutir ou d faut porter la connaissance d un plus grand 43 44 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR DES REPONSES A LA DEMANDE DE VIVRE ENSEMBLE PROPOSITION DE R FORME DE LA NAISSANCE A L ADOPTION 1 LA DEMANDE DE R FORME Toute personne physique ou morale est susceptible de saisir le M diateur de la R publiqu
192. part des assur s des r gimes de retraite l galement obligatoires des difficult s subsistent autour du r gime de la fonction publique d tat Une administration centrale comme celle de l ducation natio nale par exemple peine r aliser les reconstitutions de carri re Le probl me n est pas tant de calculer le montant des pensions de retraite la p riode de r f rence consid r e tant celle des six derniers mois de traitement mais plut t la vali dation du nombre de trimestres effectu s En effet d une acad mie l autre la faible compatibilit des syst mes informatiques et le man que d interconnexion constituent un frein majeur la circulation de l information Avec l autonomie des universit s le probl me risque fort de s amplifier D ores et d j nom bre d tablissements universitaires ont t incapables d informer sur les droits la retraite leurs agents n s entre 1957 et 1959 comme les textes les y invitaient Les urgences au bord de la congestion Au chapitre des services publics d sorient s il faut galement vo quer dans le domaine de la sant les d lais de prise en charge trop longs dans des services d urgences hospi taliers sous pression permanente On retrouve ces d lais jug s abusifs avec parfois des cons quences tr s graves au c ur des griefs formu l s par les usagers Comment pour rait il en tre autrement d s lors que les urgences sont emboli
193. partena riats avec l id e que ces rapports privil gi s permettront d apporter plus rapidement des r ponses aux citoyens qui saisissent le M diateur de la R publique Parmi les partenariats qui ont mar qu l ann e 2009 celui conclu par convention le 21 octobre avec le P le Emploi figure en bonne place Avant la fusion des Assedic et de TANPE au sein du nouvel organisme le M diateur de la R publique dis posait uniquement d un r seau de correspondants efficaces et iden tifi s dans les Assedic Pour faire face aux difficult s rencontr es lors de la mise en place du nou veau r seau de correspondants il a t d cid de formaliser les liens entre le P le Emploi et l Institution Sign e le 21 octobre 2009 par Jean Paul Delevoye et Christian Charpy directeur g n ral du P le Emploi la convention de partenariat red finit galement les pouvoirs du m diateur national du service public de l emploi et les modes de collaboration avec le M diateur de la R publique Elle pr voit galement que les d l gu s disposent dans chaque r gion d un correspondant L ann e 2009 aura galement vu le renforcement et l approfondis sement des liens entre les services du M diateur de la R publique et la Caisse interprofessionnelle de pr voyance et d assurance vieillesse Cipav En revanche les saisines re ues par le M diateur de la R pu blique ont montr que les rapports de la Cipav avec
194. puis la signature d un arr t interdisant la circulation des v hicu les de plus de 3 5 tonnes sur le che min d exploitation menant l une de ses parcelles Or cette interdiction sollicit e par des habitants de la com mune avait pour cons quence l im possibilit pour Le r clamant d acc der son champ afin de l exploiter au risque d entra ner des pertes cono miques pour son exploitation Il avait fait part au maire de cette situation mais celui ci confirmait sa d cision en expliquant que cet arr t avait t pris pour assurer la s curit dans le village et pr cisait qu un autre acc s au terrain de Monsieur P tait possible Or Monsieur P affirmait que ce deuxi me acc s comportait des inter dictions relatives au transport de pro duits polluants ce que l int ress se devait de respecter et que cette pro position ne pouvait tre retenue La d l gu e demande alors un ren dez vous au maire Ce dernier lui confirme de vive voix Les raisons de cet arr t en particulier La protec tion des usagers Toutefois il se dit pr t r unir les parties en cause afin de trouver une solution et tenir La d l gu e inform e des suites qui en d couleraient Peu de temps apr s il Lui fait parvenir copie d un nouvel arr t modifiant Le pr c dent et per mettant l acc s au champ par Mon RAPPORT ANNUEL 2009 sieur P qui a ainsi obtenu satisfaction et a renonc son intention
195. que des restes humains l obligation d une informa tion pr cise du donateur quant aux traitements et au devenir possible de son corps et la prise en charge des diff rents frais Ces propositions ont t transmises en avril 2008 aux cabinets des deux minist res pilotes Enseignement sup rieur et Int rieur et sont encore ce jour en attente d arbitrage Elles ont t prises en compte par la mission de r vision des lois bio thiques M decine du travail et S curit sociale renforcer la collaboration la fin d un arr t maladie l insuf fisance de la collaboration entre les m decins du travail et les m de cins conseils du service m dical de l assurance maladie peut causer de graves pr judices pour le salari En effet l interruption du verse ment des indemnit s journali res 1J prononc e par la Caisse d as surance maladie sur l avis de son m decin conseil estimant que l as sur est apte reprendre un emploi peut aller de pair avec la d cision du m decin du travail d engager une proc dure d inaptitude profession nelle Or pendant la dur e de cette proc dure qui peut durer jusqu six ou sept semaines le salari se trouve priv de ressources il ne per oit pas d IJ puisqu il n est plus en arr t maladie il ne re oit pas non plus de salaire du fait de l inex cution de sa prestation de travail Afin de rem dier ces incoh ren ces le M diateur de la R
196. r Il lui a t indiqu qu une circulaire en date du 24 septembre 2007 rela tive aux conditions de d livrance et de renouvellement des CNI avait t adress e aux services pr fec toraux charg s de l instruction de ces demandes Ses termes ont t rappel s dans une circulaire du 2 d cembre 2009 Celle ci pr cise que la d tention d une carte dite s curis e dont il est demand le renouvellement constitue une pr somption de possession d tat de la nationalit fran aise sauf si un l ment du dossier est de nature introduire un doute Elle indique galement que peuvent entrer dans le champ d application de la dis pense du certificat de nationalit par application de ce m me concept de possession d tat de fran ais les personnes n es l tranger pouvant justifier de leur possession d tat et de celle d au moins un de leurs parents les personnes n es dans un d partement ou territoire pr c demment sous administration fran aise et les rapatri s d Afrique du Nord ainsi que celles n es en France de parents trangers entre le 26 jan vier 1889 et le 1 janvier 1976 Toutefois il appara t la lumi re des r clamations re ues que cer tains services continuent adopter une interpr tation tr s extensive de la notion de doute et demandent syst matiquement la production d un certificat de nationalit avec les contraintes qui s y rattachent pour les usagers Le M diateur
197. r formes par autosaisine ou par saisine directe de la part d un citoyen d un parlemen taire ou de tout acteur de la soci t civile Les propositions de r forme s inscrivent dans le prolongement logique de la m diation indivi duelle Celle ci place en effet le M diateur de la R publique un poste d observateur des r alit s sociales qui alimente sa r flexion en vue d am liorations l gislatives ou r glemen taires Au del le M diateur de La R publique intervient sur des sujets de soci t volution de la famille retraites mobilit europ enne protection du citoyen du consommateur et des populations fragiles indemnisation des victimes de drames sanitaires fonctionne ment de la justice et du syst me de soins etc 1 2 propositions de r forme satisfaites en 2009 6 propositions de r forme non satisfaites en 2009 55 propositions de r forme en attente de r ponse RAPPORT ANNUEL 2009 Les propositions de r forme adress es aux ministres concern s s attachent soit cor riger les dysfonctionnements d un service public ou d une administration soit r duire les situations d iniquit r sultant de l applica tion d un texte En 2009 15 nouvelles propo sitions de r forme ont t formul es sur des sujets aussi divers que les droits sociaux li s au Pacs la protection des enfants l encadre ment des frais bancaires l indemnisation des victimes des essais nucl aires fran ais ou le renfor
198. r sident du 41 42 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR DES REPONSES LA DEMANDE DE VIVRE ENSEMBLE conseil g n ral de la Seine Maritime ce dernier a t dans l obligation d en r f rer au juge des tutelles Le retard dans le traitement du dossier de reprise engendrant des cons quen ces extr mement pr judiciables aux int r ts de Mademoiselle X Malgr cela la soci t A ne s est toujours pas vu d livrer de COT ni d agr ment d ex ploitation emp chant ainsi La reprise de son activit par la soci t B En outre un proc s verbal d infrac tion a t dress l encontre de la soci t pour occupation sans droit nititre du domaine public fluvial et il a t r clam Mademoiselle X en tant qu h riti re 52181 81 d indemnit s d occupation Par ailleurs Le pr fet a inform Mademoiselle X de sa res ponsabilit pour ce qui concernait la remise en tat du site Les derni res d marches du notaire et de l avocat de Mademoiselle X ne recevant aucune r ponse Mademoiselle X devenue majeure et priv e d un actif qui se transformait en un passif cons quent a sollicit l intervention du M diateur de la R publique l occasion d une premi re r union VNF a pr cis que l appel d offres pour la reprise du site tait r dig mais qu il ne pouvait rai sonnablement tre publi d s Lors qu il avait peu de chances de suc c
199. rches il a finale ment t adopt en avril 2009 Cette r gle inscrite l article 515 7 1 du Code civil pose un cadre g n ral attendu de longue date par la doc trine et les praticiens du droit qui demande ensuite application par les diff rentes administrations et orga nismes Deux instructions fiscales ont t publi es en ce sens les 29 et 30 d cembre 2009 Au del de cette proposition de r forme le M diateur de la R pu blique a pr conis quatre autres am liorations de la l gislation sur le Pacs la mise en place d un cong pour conclusion d un Pacs dans le secteur priv l attribution d une pension de r version pour le par tenaire survivant le versement du capital d c s aux personnes pac s es dans la fonction publique et la modification du dispositif des indemnit s de mobilit sp cifique aux militaires ICM Ces propositions ont t envoy es aux ministres concern s en f vrier et mars 2009 Apr s la mise en place de groupes de travail sur ces sujets la premi re proposition a t ren voy e la n gociation entre parte naires sociaux la seconde sera exa min e en 2010 lors des d bats sur les retraites et le d cret prenant en compte les pacs s dans le disposi tif des ICM devrait tre dict d but 2010 Enfin le M diateur de la R pu blique salue l avanc e constitu e par le d cret du 20 novembre 2009 qui autorise les partenaires li s un fonctionnaire d
200. rement la possibi lit de rectifications suppose que le contribuable soit entour de garan ties Sachant exactement quels sont ses droits et obligations il doit pou voir tre s r du bien fond de la posi tion adopt e par l administration fis cale C est cette condition qu il peut pr venir tout risque de contentieux C est particuli rement vrai lorsqu il s agit d une entreprise qui a un projet d investissement ou d un profession nel lib ral qui installe un cabinet S il est n cessaire au contribua ble de s entourer de garanties pour pr venir tout contentieux avec l ad ministration fiscale il lui est tout autant indispensable de comprendre 15 16 ssa gp Pd Allocataire CMAF cos L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE CITOYEN ADMINISTRATION pourquoi un redressement lui est ventuellement appliqu Or sur ce point dont l application peut para tre vidente il reste des progr s accomplir malgr la loi du 11 juillet 1979 sur la motivation des actes administratifs en l esp ce l article L 57 du Livre des proc dures fisca les le contribuable n est pas toujours en situation de bien comprendre et de faire valoir ses droits Souvent l administration respecte la lettre de la loi mais se borne des motiva tions techniques parfois laconiques parfois au contraire surabondantes voire purement formelles Il arrive m me dans certains cas que cette motivation soit t
201. res couronnant de succ s l exp rimentation engag e en 2005 pour permettre d largir l acc s de la population des d tenus la m diation Dans l optique p dagogique qui est celle de l Institution il a poursuivi son action en faveur d un meilleur acc s au droit pour les personnes emprisonn es 83 84 LE SECTEUR SOCIAL Pour une meilleure compr hension entre assur s et organismes de protection sociale Les organismes de protection sociale et Les structures g rant l aide sociale sont de plus en plus sollicit s et peinent fournir une r ponse adapt e la grande disparit des situations professionnelles et familiales Assurances vieillesse et ch mage sont Les th mes les plus fr quemment trait s par le secteur Social Le secteur Social instruit principalement des litiges li s aux prestations de S curit sociale aux cotisations aux retraites de base et com pl mentaires aux allocations et prestations familiales et sociales aux minima sociaux aux aides au logement aux aides l emploi et l indemnisation du ch mage Fournir des explications aux administr s constitue l un des pans essentiels de l activit du secteur Social Dans Le d dale des proc dures et des textes relatifs La couverture sociale Les requ rants sont souvent d sar m s et parfois r volt s Face des refus d aide des retraits de prestations parfois signifi s sans pr avis ni explication voire face au silence
202. respecter et sur des citoyens qui Les connaissaient et y adh raient semble r volue Les esp rances collectives ont c d la place aux inqui tudes collectives et aux motions m diatiques Notre soci t g re son angoisse par une d charge d agressivit L o nous attendions un regain de solidarit J en veux pour preuve la g n ralisation et la banalisation des faits de violence l cole en famille dans Les h pitaux envers la police Les grandes quations qui permettaient le consensus au sein de notre soci t semblent marqu es d obsolescence un dipl me ne garantit plus un travail une intervention tatique ne garantit plus la correction ou la suppression d une injustice Notre soci t en qu te de sens se r v le aujourd hui plus us e psychologique ment que physiquement L individualisme met en exergue l individu et le valorise dans ses r ussites Il l isole dans ses checs et d veloppe alors parfois le m pris de soi qui engendre le m pris des autres Alors qu il faut r inventer les modalit s comme la finalit du vivre ensemble et enrayer la spirale de l chec et du m pris lorsqu elle se pr sente maintenir et d velopper nos capacit s d coute est primordial La philosophie qui guide mon action r pond pr cis ment ces d fis aider nos concitoyens adopter un tat d esprit plus positif en passant de la ges tion des peurs la motivation de nouvelles esp rances La M
203. rimes de cr che Dans le cadre du d velop pement des services la personne a t mis au point un ch que emploi service universel Cesu dont le pr financement est assur par lem ployeur Le minist re de la Justice et le minist re de l Agriculture se sont rapidement situ s parmi les administrations ayant le plus uvr au succ s de ce mode de prise en charge Cependant des fonction M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE naires d sireux d utiliser leurs Cesu pour r gler leurs frais de cr che ont rencontr des probl mes pour les faire valoir aupr s de certaines cr ches notamment municipales qui ont purement et simplement refus ce moyen de paiement Pour justi fier leur position les lus locaux ont argu du fait qu il leur tait n ces saire d adh rer au centre de r gle ment du Cesu pour pouvoir accepter ce mode de paiement solution g n ratrice de co ts qu ils refusaient d assumer Apr s une intervention infructueuse aupr s du minist re des Finances et sans r ponse de celui des Affaires sociales l Institution a entrepris de se rapprocher du r seau des caisses d allocation familiale Caf qui sont les partenaires principaux des cr ches par le biais de conventionne ments dans le cadre de leur action sanitaire et sociale L Institution a propos d inclure l exigence d ad h sion au centre de r glement du Cesu dans le renouvellement des conventions En parall le la Caisse nationale d al
204. rit des cas incontestablement ce travail reste bien fait Le P le Sant et S curit des Soins du M diateur de la R pu blique a eu cependant conna tre des cas o la notion d urgence avait chapp la vigilance du m decin voire de comportements tout fait fautifs un malade que l on n a pas daign examiner une complication mal anticip e une douleur par exemple thoracique ou abdominale mal valu e WELES AKEN se plaint de dou leurs abdominales d apparition bru tale Apr s intervention du m decin traitant une occlusion intestinale aigu est voqu e et il proc de son transfert rapide aux urgences hospi tali res pour avis chirurgical larri v e Madame B est rapidement prise en charge par un m decin urgentiste qui tablit les m mes constatations cliniques mais conclut une constipa tion s v re partir de la radiographie de l abdomen Madame B va alors passer pr s de 24 heures aux urgen ces sur un brancard avant d tre hos pitalis e Moins de 12 heures apr s son hospitalisation son tat de sant va rapidement se d grader En d pit d une intervention chirurgicale r a lis e en urgence elle d c dera le lendemain Aux termes de l analyse du dossier m dical il est apparu que la prise en charge initiale par le ser vice des urgences du CHU n tait pas 21 22 L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE CITOYEN ADMINISTRATION LA GRANDE INCOMPR HENSION con
205. roits de l enfant L AOMF a par ailleurs aid la mise en place d un M diateur des enfants au Burkina Faso et au S n gal Des sessions de formation ont t organis es en mai et d cembre 2009 au Centre de formation et d changes en m diation de Rabat En pr sence d une vingtaine de participants d Afrique francophone d Europe et du Moyen Orient des experts de l Institution ont t mis la disposi tion de l AOMF pour dispenser des enseignements sur les techniques de m diation et des moyens d interven tion du M diateur Des formations bilat rales ont gale ment t organis es au Burkina Faso et au Mali sur le r le des d l gu s du M diateur en vue de leur mise en place dans ces pays Le rayonnement de La m diation reconnu par l Onu En marge de la 12 session du Conseil des Droits de l Homme de l Onu Gen ve le 24 septembre le M dia teur de la R publique a t invit participer la table ronde qui s est tenue autour du th me le r le des ombudsmans m diateurs et insti tutions nationales de d fense des droits de l Homme dans le syst me de promotion et de protection des droits de l Homme Cette rencontre s inscrivait dans la lign e de l adop tion par la 3 commission de l assem bl e g n rale de l Organisation des Nations unies traitant notamment des questions relatives aux droits de l Homme d un projet de r solution sur ce m me th me le 6 novembre 20
206. rte pour que la loi et la r gle soient mises au profit des int r ts particuliers divers degr s mais toujours avec force c est ce qu expriment certaines r clama tions adress es au M diateur par des citoyens devenus peu peu des consommateurs de service public cet gard la qualit et l efficacit du site service public fr semblent montrer la voie suivre Il resterait cependant inventer au b n fice des usagers qui ne ma trisent pas les technologies de l information et de la communication TIC un quivalent en termes d accueil physique C est la demande formul e depuis plusieurs ann es par le M diateur qui souhaite que soient cr s des centres d acc s au droit plus large chelle Des minist res encore aux abonn s absents Quand l organisme concern ne se rend pas aux arguments du M dia teur de la R publique pour apporter une solution ou une r ponse ce der nier remonte la cha ne de d cision tape par tape jusqu au ministre s il le faut afin d attirer l attention au plus haut niveau sur un refus de modifier son interpr tation des textes Il peut sugg rer au minis t re un nouveau texte r glement circulaire d cret pour pr ciser de fa on claire l application de la loi et contourner la r sistance de lorga nisme Le M diateur de la R publi que peut galement demander la position du minist re sur le texte qui fonde la saisine et l ensemble de l aff
207. ru que les pratiques condamn es par la CEDH en mati re de fouilles corporelles et de r tention de la correspondance des personnes d tenues taient tou jours d actualit La France notam ment dans la pr paration de son pro jet de loi p nitentiaire n avait donc pas pris les mesures n cessaires per mettant de satisfaire aux mesures g n rales demand es par le Comit des ministres pour viter la r p ti tion des violations En cons quence le M diateur de la R publique et la UNE EXPERTISE RECONNUE AU PLAN INTERNATIONAL Les multiples sollicitations re ues par le M diateur pour un partage de son expertise t moignent de la qualit et de l efficacit du mod le institution nel fran ais de m diation comme source d inspiration pour l action en faveur de la d mocratie et de la bonne gouvernance par rapport au mod le d fendu dans les pays anglo saxons Le jumelage avec l Arm nie une initiative in dite Le M diateur de la R publique en association avec le D fenseur du peuple de l Espagne a t choisi par la Commission europ enne au terme d une proc dure d appel d offres pour mettre en uvre un jumelage insti tutionnel au profit du D fenseur des droits de l Homme de la r publique d Arm nie premier jumelage insti tutionnel financ par l Union euro p enne dans ce pays C est dans ce contexte que le M diateur de la R pu blique s est rendu en visite officielle Erevan le 6 juill
208. s au danger comme les 51 52 PACIFIER LES RELATIONS APAISER LES TENSIONS LA CONTRIBUTION DU M DIATEUR DES PROPOSITIONS POUR UN SYSTEME PLUS HUMAIN salari s de cette entreprise et qui n aura pas la possibilit de b n ficier du dispositif Acaata Par exemple une association a saisi la Halde qui a redirig sa demande vers le M diateur de la R publique Elle fait tat de la mutuelle d une entreprise navale dont les salari s ne peuvent b n ficier de l Acaata dans la mesure o cette mutuelle n est pas inscrite sur la liste des tablissements ports et le cas ch ant m tiers appar tenant certains des secteurs d ac tivit dans lesquels l amiante a t utilis e et qui est fix e par arr t interminist riel Si cette d cision para t fond e au regard de la loi de 1999 il n en subsiste pas moins une in galit de traitement manifeste Face cette situation les services du M diateur de la R publique ont mis plusieurs recommandations de r forme tendre le b n fice du dispositif de l Acaata toute personne reconnue atteinte d une maladie professionnelle caus e par l amiante inclure le droit d acc s l Acaata dans l ensemble des r gi mes prendre en compte la ques tion de la sous traitance ou encore harmoniser les conditions de prise en charge au sein des diff rents r gimes Malgr plusieurs rapports officiels sur ce drame sanitaire qui pointaient pr cis me
209. s tice en vue de l engagement de pour suites Un appel au minist re public confirme que la plainte sera voqu e une audience du tribunal en 2009 Le besoin d informations du citoyen est particuli rement net et l gitime dans une mati re complexe comme la fiscalit Il est d autant plus grand qu il part d une profonde incompr hension car il faut bien le dire dans la plupart des cas soumis au M dia teur de la R publique le contribua ble ne comprend pas son dossier cette complexit fiscale r pondent deux n cessit s un besoin de p da gogie et un besoin de garanties Il faut cependant nuancer en gardant l esprit que pour une part cette complexit est le corollaire de la jus tice et de l quit fiscales pour assu rer l galit de tous devant l imp t la loi est souvent oblig e d entrer dans le d tail de nombreux cas et s efforce de pr voir toutes les situations pos sibles Vis vis du contribuable le iOD um n Peoriama oas bo 24 ratio A i 0 orge s TT bres ie a D ra ve ow de ne ve us nm y Le in Le se wa e M diateur de la R publique a donc pour r le de clarifier et rendre plus lisibles les textes et d cisions qui le concernent EEn pro fessionnel a t victime d un acci dent du travail entra nant un arr t de plusieurs mois Il a interrog son centre des imp ts sur le r gime fis cal applicable aux indemnit s jour nali r
210. s En effet la difficult du dossier r sidait dans Le fait que Le site tait enclav et que Les documents d urba nisme des deux communes concer n es n taient pas tr s clairs sur la possibilit de maintenir cet endroit une installation class e pour la pro tection de l environnement d autant que Les communes semblaient plus se diriger vers un projet de parc vert Toutefois l occasion d une deuxi me r union laquelle ont par ticip Les communes concern es il a t convenu que VNF qui a pour projet de r habiliter Le site en vue d un chan tier naval mod le tablisse un cahier des charges strict avec ma trise des nuisances sonores ainsi qu un dia gnostic de pollution et que les com munes examineraient ce projet La discussion relative l avenir du site anciennement exploit par la soci t A tant de nouveau engag e avec Les communes Le M diateur de La R pu blique a adress une recommanda tion en quit au pr sident de VNF en vue d obtenir la remise gracieuse des redevances d occupation sans titre r clam es Mademoiselle X et La prise en charge de la remise en tat du site par VNF En privil giant le contact direct avec les parties en cause l Institu tion parvient souvent viter des contentieux comme en t moigne l exemple ci dessous COBRA exploitant agricole en Ille et Vilaine fait part La d l gu e d un d saccord l opposant la mairie de B de
211. s es par des demandes toujours plus nom breuses Le recours au service des urgences d un h pital n est pas tou jours fond m me si les personnes qui s y pr sentent ont l impression que c est bien le cas De nombreuses personnes par exemple s adressent lui pour des affections b nignes au lieu de consulter tout simplement leur m decin g n raliste On rencontre en amont les difficul t s de la r gulation par le Samu un service tr s expos qui devient le r ceptacle de la demande sociale de la mis re en m me temps qu il doit traiter de v ritables urgences n ces sitant une prise en charge m dicale imm diate On trouve l toute la probl matique de l acc s aux soins des personnes vuln rables celles qui rel vent par exemple de la psy chiatrie et appellent trop facilement le Samu Le service finit par conna tre et rep rer quelques habitu s qui t l phonent deux ou trois fois par nuit au risque de ne pas retenir l attention du permanencier quand leur appel rel vera un jour d une v ritable urgence De la m me M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE mani re on sait que certaines per sonnes appellent abusivement les pompiers qui ont d ailleurs d cid de lancer une campagne d informa tion ce sujet Les professionnels de l urgence travaillent sous une telle pression qu ensuite il est difficile de soutenir qu ils auraient mal fait leur travail Dans la tr s grande majo
212. s etc et au niveau national aupr s des minist res notamment Les mati res abord es n cessitent une forte technicit et une mise jour constante des connaissances portant sur les textes et la jurisprudence qui voluent r guli rement Sur les th mes les plus importants ou Les plus fr quents Le secteur AGE labore des notes techniques et d actualit mettant en lumi re les axes de r forme envisager 81 82 LE SECTEUR AGENTS PUBLICS PENSIONS Carri re pr carit ch mage maladie pensions des r clamations polymorphes La protection sociale des fonctionnaires est loin d tre parfaite De m me et contrairement aux id es re ues la pr carit des emplois et des revenus existe aussi dans la fonction publique ainsi que chez les contractuels de droit public Enfin m me si la r forme des retraites de 2003 s loigne dans le temps le th me des pensions reste le deuxi me sujet de saisine du secteur apr s Les Litiges concernant les carri res Le secteur Agents publics pensions AGP s oc cupe des litiges concernant les fonctionnaires des trois fonctions publiques territoriale hos pitali re et d tat pour tout ce qui ne rel ve pas du pouvoir hi rarchique de l administration qui les emploie Il est galement saisi des cas des agents n ayant pas le statut de fonctionnaire mais qui rel vent d un contrat public personnes de plus en plus nombreuses du fait d un recours croissant aux contr
213. s d interrogations effec des pouvoirs publics d s 2005 sur la n cessit de consolider et d adap ter le r gime juridique des enfants n s sans vie c est dire des enfants d c d s avant la d claration de naissance l tat civil Ce r gime est fix par l article 79 1 du Code civil et souffre de deux principales fai blesses l absence d une d finition normative de la notion de viabi lit mentionn e l alin a 1 de cet M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE tu es en 2009 ont permis d identifier 14424 contrats et de verser 121 mil lions d euros suppl mentaires aux b n ficiaires montant ajouter aux 87 millions d euros vers s en 2009 dans le cadre du dispositif Agira I de la loi du 15 d cembre 2005 Le M diateur suit avec int r t la pro position de loi d pos e au S nat par Herv Maurey qui pr ne la publi cation par les assureurs en marge des rapports annuels de donn es statistiques concernant les contrats et encours d tenus et revers s et relatives aux d marches entreprises pour la recherche des b n ficiaires De m me il ne s interdit pas d ten dre le d bat aux livrets d pargne non r clam s La reconnaissance des partenariats civils trangers Le M diateur suit l entr e en appli cation concr te de l article 1 de la loi n 2009 526 du 12 mai 2009 de simplification et de clarification du droit et d all gement des proc du res qui a introduit l
214. s dans un tat digne Il demeure cependant n cessaire de combler certaines lacunes des r gles juridiques encadrant ces autopsies notamment quant au statut des pr l vements biologiques plac s sous scell s et la r ponse pouvant tre apport e une demande de restitu tion de ces pr l vements Dans sa r ponse le Garde des Sceaux indi que qu un groupe de travail intermi nist riel sous l gide de la Chancel lerie a t constitu dans le but de d finir un cadre juridique pour ces scell s de nature particuli re La qualit des expertises m dicales judiciaires en question La qualit des expertises m dicales notamment lorsqu elles intervien nent dans un cadre contentieux fait l objet de critiques r currentes qui mettent en cause la cr dibilit la fois de la justice et de la m decine Au terme d une r flexion collective men e avec des personnalit s qua lifi es le M diateur de la R publique a soumis aux pouvoirs publics une proposition de r forme prenant en compte chaque stade du proces sus d expertise et pr conisant trois objectifs comp tence ind pen dance contr le Ces pistes ont t M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE d battues lors d un colloque orga nis par le M diateur l Assembl e nationale le 6 octobre 2009 Il n y a pas de bonnes expertises sans de bons experts C est pour quoi le M diateur de la R publique a pr conis de renforcer le pro cessus
215. s dossiers Si elle a parfois permis de trouver une solution elle a d abord et avant tout permis de recr er des liens entre les administrations concern es et de r unir en un m me lieu les protago nistes d une affaire autour d un but commun bien identifi condition pr alable toute reprise de dialogue Si la m diation ne permet pas tou jours de trouver une solution imm diate et concr te au probl me sou lev elle n en parvient pas moins remettre les difficult s de l adminis tr au centre des pr occupations de chaque administration ce qui est d j une victoire en soi NO NOCTURNE Made moiselle X a h rit de son p re d une soci t A qui exploitait un chantier de d chirage de p niches et a t mise sous tutelle Le d c s de son p re tait survenu alors qu un projet de renouvellement de la convention d occupation temporaire COT du domaine public fluvial tait en attente de signature avec VNF Une autre soci t B partenaire de la soci t A a rapidement fait savoir au notaire en charge de la succession son sou hait de p renniser l exploitation du site Celui ci a alors pris l attache des responsables de VNF pour obte nir la reconduction de la convention d occupation ainsi que l agr ment d exploitation afin de c der la soci t A la soci t B En l absence d avan cement du dossier de reprise malgr les multiples d marches du notaire de la soci t B et du p
216. s du M diateur consid re comme un d fi majeur relever ce que l on peut appeler la maltraitance ordinaire dans Les tablissements de sant Sur l ensemble des 4795 requ tes des usagers du syst me de sant instruites pr s de 8 faisaient tat directement d un fait de maltraitance ordinaire Qu il s agisse de d ficits en mati re d hygi ne d une prise en compte insuffisante de la douleur ou des caract ristiques du patient ge handicap isolement vuln rabilit ces faits ne sont pas toujours mettre sur Le compte d un d faut d action des professionnels ils s aggravent parfois du fait que le patient est accueilli dans un service inadapt De telles situations entra nent aussi une souffrance pour celui qui en est t moin et rendent encore moins supportable le stress au travail Cette pression vient alors s ajouter celle que subissent parfois Les professionnels de sant de la part des patients ou de leurs proches incivilit s menaces intimidations humiliations violences verbales voire physi ques Le r le du M diateur qui dans un cas sur cinq est saisi par Les professionnels de sant eux m mes notamment sur les questions de maltraitance est aussi de prendre soin des soignants sans les stigmatiser et de promouvoir avec leur concours une politique de bientraitance I M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE L ANN E EN CHIFFRES LES R SULTATS GLOBAUX DE L INSTITUTION En 2009 le nombre d af
217. s entre les d par tements le M diateur a formul une proposition de r forme visant introduire dans la proc dure d agr ment pr vue par le Code de l action sociale et des familles le principe de l int r t sup rieur de l enfant qui ne saurait tre cart au b n fice d ap pr ciations subjectives gt FISCALIT DES SUCCESSIONS ET DONATIONS CONCERNANT LES ADOPT S SIMPLES Contrairement au r gime fiscal applicable la personne adopt e de fa on pl ni re dont la situation est assimil e celle de l enfant n au sein de la famille consid r e l adopt simple est consid r comme un tranger sur le plan fiscal vis vis de sa famille adoptive C est pourquoi un moment o une r flexion s est engag e en vue de rendre le dispositif fran ais d adoption plus efficace et de mieux r pondre la grande diversit des situations familiales le M diateur de la R publique propose d appor ter des am nagements aux r gles en vigueur en vue de r duire les droits de succession que doivent acquitter les adopt s simples sans aller toute fois jusqu aligner leur r gime sur celui des adopt s pl niers L am lioration de la protection des incapables majeurs Un an apr s l entr e en vigueur LE NOUVEAU RENDEZ VOUS SUR LES RETRAITES En 2008 le M diateur avait com muniqu aux ministres comp tents 14 propositions de r forme visant enrichir le d bat sur les retraites qui de
218. scientifique parcellaires inadapt s la situation ou mal interpr t s donc des certi tudes non fond es Si la violence gagne sans cesse du terrain dans la soci t les lieux o l on soigne la personne qui devraient par d finition en tre exempts ne le sont plus compte tenu des ph no m nes qui viennent d tre d crits ils sont eux aussi de plus en plus fr quemment le th tre d altercations voire de confrontations physiques qui soulignent de fa on dramatique la n cessit d une bonne m diation conduite temps DEWA CRE cons cutif une mauvaise prise en charge aux urgences le discours de la famille empreint d une grande violence et mena ant de s en prendre physi quement au m decin urgentiste a amen le M diateur de la R publique pr venir le praticien mis en cause via sa direction du risque potentiel d agression son encontre Dans un deuxi me temps l quipe m dicale du P le Sant et S curit des Soins a analys l ensemble de la prise en charge du patient car celle ci posait de nombreuses questions quant sa pertinence Une m diation a t fina lement organis e entre la famille et Le m decin qui arguera des difficult s d exercice aux urgences face une demande toujours croissante La famille n a pas souhait porter plainte mais faire appel La CRCI pour obtenir une expertise m dicale et pour que soit tabli ou non le carac t re fautif de cette
219. ses affili s n avaient pas connu la m me am lioration La collaboration avec l Agirc Asso ciation g n rale des institutions de retraite compl mentaire des cadres etl Arrco Association pour le r gime de retraite compl mentaire des salari s s est elle aussi r v l e fruc tueuse L ann e 2010 devrait offrir de nombreuses occasions d intensifier et de consolider les liens avec l Ins titution Elle permettra galement d approfondir la collaboration avec l Agence centrale des organismes de s curit sociale Acoss et la Caisse d assurance maladie des industries lectrique et gazi re Camieg Les quipes du M diateur de la R publique ont pu pour la premi re fois en 2009 s appuyer sur le r seau des Caisses r gionales d assurance maladie Cram pour faire avancer les demandes relatives aux retraites impliquant des caisses de retraite trang res En vertu d un accord avec le M diateur de la R publi que la Caisse nationale d assurance vieillesse permet au secteur social de solliciter l appui des Cram pour traiter ce type de dossier dont le nombre va croissant et parvenir des reconstitutions de carri re plus rapides Des partenariats de fait peuvent galement se nouer lorsque les ser vices du M diateur de la R publique sont amen s se pencher sur un dossier particulier De nombreux agents de la fonction publique b n ficient de par les uvres sociales de leurs administrations de p
220. ssiers environ 25 des entr es de l ann e sur novembre d cembre Absorber ce nouveau flux en maintenant le m me niveau de qualit sera le challenge de 2010 PE SECTEUR JUSTICE Orienter Le r clamant et faciliter Le dialogue avec l administration Le secteur Justice traite essentiellement des questions relatives aux droits des trangers la nationalit et l tat civil En 2009 la r partition par nature des requ tes trait es a t voisine de celle observ e en 2008 avec cependant une l g re baisse des r clamations sur les droits des trangers Le secteur Justice traite Les Litiges opposant Les personnes physiques ou morales au service public de la justice Cette activit couvre les trois composantes du minist re de la Justice servi ces judiciaires administration p nitentiaire et protection judiciaire de la jeunesse Elle s at tache galement aux t ches d administration judiciaire accomplies par les membres des juri dictions ainsi qu l activit des professions qui participent aux proc dures juridictionnelles avocats avou s notaires experts aupr s des tribunaux Le secteur Justice est galement comp tent pour les affaires li es l tat civil et au droit des trangers Avec pr s de 32 des dossiers trait s le droit des trangers repr sente la part La plus importante de l activit et concerne les per sonnes tout au long de leur vie visa titre de s jour regroupement familial
221. ssociations comme la Croix Rouge Fran aise France Terre d asile et Enfants du Monde Droits de l Homme Le M diateur de la R publique s est positionn lors des s ances de travail de groupe sur diff rentes probl matiques rela tives aux MEI comme leur prise en charge et leur protection d s leur arriv e en France ainsi que sur les M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE sa conception expliquent les services du M diateur de la R publi que Bas es sur le projet de loi orga nique pr sent le 9 septembre les r flexions du M diateur de la R pu blique devraient permettre d clai rer les futurs d bats parlementaires sur le D fenseur des droits difficult s rencontr es par les admi nistrateurs ad hoc dans l ex cution de leur mission En outre la d termination de l ge tant crucial dans ce type de dos sier le M diateur de la R publique a recommand le d veloppement de la recherche de moyens de d tection modernes afin de ne plus avoir recours terme l expertise osseuse actuel proc d de d termi nation de l ge par examen osseux Concernant la demande d asile du mineur il sugg re la pr sence d une personne comp tente en la mati re et d un interpr te ainsi que la forma tion des personnels de l Office fran ais de protection des r fugi s et apatrides Ofpra aux besoins sp ci fiques du mineur tranger isol Le M diateur de la R publique a ga lement pris contact
222. ssu r s Cet objectif de simplification est malheureusement difficile per cevoir tant les dysfonctionnements cons cutifs la mise en place de la convergence des syst mes infor matiques du RSI et des Urssaf sont nombreux et complexes r soudre Pour les personnes p tissant de ces retards les rares explications trop techniques ou incompl tes et dans lesquelles le mauvais r le choit commod ment l informatique sont per ues au mieux comme de l indif f rence sinon comme du m pris alors m me que le personnel du RSI a une r elle volont d assurer au mieux la mission de service public qui lui est d volue LES DOMMAGES COLLAT RAUX DE L OUVERTURE LA CONCURRENCE DU SECTEUR DE L ENERGIE Les grandes mutations de structure ou d organisation engag es ou sur le point de l tre dans les servi ces publics souffrent souvent d un accompagnement insuffisant en mati re d information et d accueil du public L ouverture la concur rence d EDF GDF en est un exemple significatif L ouverture la concurrence du secteur de l lectricit et du gaz a parfois eu des effets n fastes sur le quotidien des clients des deux prin cipaux fournisseurs d nergie La bonne image de ces deux anciens services publics s est brouill e erreurs de facturation mauvais contact voire absence de contact avec les services clients ou cour riers sans r ponse ont pouss de nombreux usagers solliciter l aide
223. st l exemple du dossier m dical th oriquement transmis au demandeur sous huit jours d lai qui en pratique se r v le impossi ble tenir Faire converger l objectif l gislatif et La r alit en s appuyant sur une meilleure valuation des politiques publiques doit donc constituer une v ritable ambition D autant que l inflation L gislative peut galement cr er des difficult s d application des textes voire g n rer des situations d iniquit La loi doit susciter des esp rances pas des illusions Pour viter un recul de la qualit du service public il faut tirer des enseignements de la fusion ANPE Unedic et des r organisations du r gime des salari s ind pendants RSI Poursuivre cette d marche impose que les acteurs mettent en place des proc d s et des moyens afin d viter qu elle ne se traduise pour l usager par une d gradation de la qualit du service et une plus grande complexit Se pose ici la question de l accompagnement du changement parfaitement clair dans les objectifs mais trop n glig dans sa conduite effective R organiser les services de l tat est sans doute n cessaire mais il faut se garder de la pr cipitation se donner le temps de la maturation et d finir un v ritable mode de conduite de l action La dimension humaine du changement est par ailleurs trop souvent ignor e dans le management tant de l entreprise que des services tatiques Combler cette lacune c est r duire la souffran
224. t t ainsi trait s en 2009 par sa cellule d urgence LE SECTEUR AFFAIRES G N RALES Une forte technicit dans un environnement en constante evolution num rer les domaines couverts par le secteur des Affaires g n rales AGE reviendrait tablir une liste la Pr vert des petits drames quotidiens et des grandes questions de principe qui maillent la vie de tout un chacun Un secteur o rigueur juridique et initiatives se conjuguent pour instruire utilement les r clamations fond es Les charg s de mission du secteur AGE sont issus des services juridiques des administra tions centrales des collectivit s territoriales ou des tablissements publics Ils allient leur connaissance de la vie administrative leur volont de soutenir utilement les r clamations qui m ritent une m diation afin de rechercher des solutions d quit tant dans le respect du cadre juridique que dans celui des parties en litige Il s agit l d un travail rigoureux et cr atif qui ne doit ni mettre en accusation une admi nistration ni peser sur la libert politique des lus Il encourage le cas ch ant l administra tion ou la collectivit modifier ses pratiques Bien souvent il est n cessaire de d trico ter une situation devenue complexe au fil des ans avant d arriver une solution juridique quitable Le M diateur de la R publique ne DOMAINES COUVERTS PAR LE SECTEUR DES AFFAIRES G N RALES Agriculture Re
225. t Lorsque le patient ou sa famille r clame une m diation quel qu en soit le niveau elle passe n cessairement par une tape faire la diff rence entre com plication et al a entre al a et acci dent m dical fautif Un cart entre ce qui tait attendu par le corps m dical et ce qui a t compris par le patient ne constitue pas un accident m dical Pourtant ces diff rentes notions se confondent dans l esprit des r cla mants qui ne retiennent que leur dommage Le M diateur de la R pu blique est par exemple souvent saisi par des personnes qui se plaignent de complications parfois il est vrai des inflammations s v res li es la radioth rapie qu elles ont subie alors m me que gr ce ce traitement elles ont gu ri d un cancer Ces personnes expliquent alors que si elles avaient connu ce risque de complications elles n auraient peut tre pas accept la radioth rapie Les services du M diateur de la R publique notent ainsi un retard dans l information des usagers sur le caract re vitable ou non vitable d un v nement particuli rement dans ce domaine de la radioth rapie Il faut cet gard am liorer l infor RAPPORT ANNUEL 2009 mation avant tout acte et se montrer plus rigoureux Pour l organisation du colloque singulier qui permet de d livrer toute l information n ces saire et d clairer le choix du patient les chirurgiens pourraient prendre exemple sur les consultatio
226. t dans les deux cas les autorit s consulaires ont nouveau mis des doutes au moment de la transcription l tat civil et tout en sursoyant transcrire ont de nou veau saisi le parquet de Nantes Du silence la rupture du dialogue Lorsque l administration se r fugie dans le silence justifi ou non la M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE situation aboutit bien souvent une impasse Le dialogue est alors rompu etle renouer devient particuli rement difficile malgr les efforts constants du M diateur de la R publique en ce sens S il est toujours possible de tenter de r tablir le contact par l interm diaire des correspondants du M diateur de la R publique dans diff rents organismes ou encore via les autorit s de tutelle il faut bien souvent attendre la fin de la proc dure invoqu e par l administration concern e pour justifier son blocage Le cas de Monsieur B confront cette situation est clairant de la carte de r sident alg rien Monsieur B a sollicit aupr s de la caisse d allocations familiales Caf Le versement des prestations familiales pour ses trois enfants titu laires depuis Le 18 novembre 2003 du document de circulation pour tranger mineur DCEM La Caf lui ayant oppos unrefus il a saisi le 12 d cembre 2005 la commission de recours amiable CRA qui en date du 7 f vrier 2006 a mis un avis favorable l ouverture des droits aux prestations demand es
227. t appeler la mal traitance ordinaire est placer au rang des grandes menaces de notre soci t Non seulement le M diateur observe une croissance des probl mes li s ces actes mais les trouve sous jacents de nombreux dossiers qu iltraite P 71 L expertise de l Institution sollicit e au plan international Le M diateur en association avec le D fenseur du peuple de l Espagne a t choisi par la Commission euro p enne pour mettre en uvre un jumelage institutionnel au profit de l Arm nie P 75 Le D fenseur des droits un ombudsman La fran aise Plusieurs rapports parlementaires avaient formul le souhait de voir un certain nombre d autorit s ind pen dantes mutualiser davantage leur action C est dans ce contexte que la r vision constitutionnelle de juillet 2008 a cr e un D fenseur des droits P 78 Portrait de l Institution des agents et des d l gu s Les domaines de comp tence ont t largis et La capacit d coute ren forc e L USAGER ET L TAT FACE LA CRISE Si l picentre de la crise que nous avons connue cette ann e est situer dans la sph re financi re et conomique l onde de choc a quelque peu secou la sph re publique par ailleurs relativement pargn e La crise joue alors le r le de r v lateur de difficult s latentes dans la relation qu entretiennent les usagers avec leur administration tan t t invisibles car profond ment enfouies tant
228. t conclu un pacte d union quivalent du Pacs au Danemark Non reconnue en France cette union civile ne Leur permet pas de b n fi cier des droits associ s au Pacs par cons quent Les int ress s souhaitent conclure un Pacs Or La conclusion d un tel contrat par deux personnes trang res est conditionn e La pr sentation de plusieurs pi ces d tat civil dont un certificat de c libat fourni par leur pays d origine Ce qui ne peut tre Le cas leur pacte d union tant mentionn Il Leur faudrait pour obte nir un certificat de c libat rompre leur pacte d union et perdre alors plusieurs de leurs droits r version de retraite par exemple Pour mettre fin cette impossibi lit l Institution a propos en col laboration avec le minist re de la Justice une r forme permettant d introduire dans le Code civil une r gle de conflit de lois comme pour le mariage reconnaissant que ces partenariats trangers sont soumis aux r gles de fond et de forme de la loi du lieu de l enregistrement Il serait ainsi possible d appr cier la validit de ces partenariats et l ten due de leurs effets sur notre terri toire Bien s r conform ment aux r gles de droit international priv la loi trang re serait cart e si elle est contraire l ordre public fran ais Un amendement en ce sens a t examin et rejet par l Assembl e nationale en octobre 2008 Apr s plusieurs d ma
229. t d incertitude l heure o la transparence s affirme comme le principal moteur de la confiance et o Les citoyens veulent pouvoir mesurer avec justesse la qualit des services rendus un d bat s im pose sur la validit des indicateurs de performance Lui seul pourra carter le soup on d instrumentalisation qui p se sur ces outils de mesure et pr venir le risque d une nouvelle fracture entre administrations et administr s La rationalisation tant souhait e des administrations est cens e mettre fin la gabegie et optimiser l efficacit et le rendement des organisations du travail dans la fonction publique Fort logiquement cette rationalisation se tra duit d abord par une standardisation des r ponses et un traitement de masse des dossiers appuy par l outil infor matique Dans le m me temps on constate une demande de personnalisation de la part des usagers et un souhait de ne pas tre assimil s un num ro de dossier pour une affaire qui est parfois l histoire de toute une vie avec ce qu elle comporte d incertitudes et de souffrances Ces deux tendances personnalisation et rationalisation ne sont oppos es qu en apparence et je suis convaincu de la possibilit de trouver des solutions compatibles Finalement notre syst me dans son ensemble se fragilise d ann e en ann e L poque o Le vivre ensemble se fondait sur l existence de r gles communes sur des auto rit s de proximit Les faisant
230. tages divers niches fiscales Les questions de contr le fiscal proc dure interpr tation juridique des faits difficult s de recouvrement principalement des entre prises dont certaines jouent Leur survie et l emploi de leurs salari s concernent envi ron 20 des r clamations recues Le contr le fiscal des particuliers r sulte g n ralement de celui des entreprises dans lesquelles ils sont dirigeants ou associ s ou de cas d usur pation d identit Enfin Les recours contre Les collectivit s territoriales int ressent surtout les augmentations jug es excessives des imp ts locaux et redevances notamment pour le financement de l enl vement des d chets m nagers ainsi que leurs valuations cadas trales et Les cas d exon ration 458 dossiers ouverts en 2009 dont 26 concernent un r gime fiscal d rogatoire ou de faveur 12 concernent le contr le fiscal des entreprises 8 concernent la transmission du patrimoine 1 5 des dossiers en lien avec la crise conomique portent sur du gracieux 366 dossiers clos en 2009 M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE Parmi toutes ces r clamations il appara t qu c t des solutions de compromis des d gr vements obtenus des remises gra cieuses ou des d lais accord s la demande d informations face la complexit fiscale est de plus en plus importante Rendre les textes plus lisibles et expliquer les d cisions qui en d co
231. tendre aux prestations familiales l initiative du M diateur de la R publique les diff rents acteurs du dossier minist res ambassades associations de parents magistrats parlementaires repr sentant de la D fenseure des enfants ont t r u nis dans les locaux de l Institution Ils ont pu tablir un diagnostic par tag et sont convenus de poursuivre les changes pour travailler ensem ble notamment dans les directions suivantes e consolider le dispositif d enqu te sociale en vue du recueil d un enfant en kafala en lui conf rant une base juridique et en d termi nant l autorit comp tente Cette r flexion donnera lieu une r u nion de travail conjointe avec des repr sentants de l Association des d partements de France e laborer une circulaire latten tion des postes consulaires visant unifier les r gles applicables en mati re de d livrance des visas pour les enfants recueillis en kafala tudier la possibilit d tendre la d livrance des visas de long s jour au titre du regrou pement familial tous les enfants r guli rement recueillis en kafala conform ment la jurisprudence du Conseil d tat e clarifier par voie de circulaire interminist rielle aupr s des administrations fran aises et des organismes sociaux la notion de kafala et ses implications en droit fran ais en vue de faciliter l ouver ture des droits sociaux au profit de l enfant ainsi rec
232. ternationale organis e en mai Ankara sur les droits de l Homme et la cr ation d un m dia teur ind pendant en Turquie Le M diateur de la R publique a ga lement t sollicit par la ministre des Droits de l Homme d Irak qui souhaitait s inspirer du mod le fran ais pour mettre en place des structures de droits de l Homme dans son pays Le Liban a lui aussi demand b n ficier de l expertise fran aise la suite du vote de la loi instaurant l institution de m diation au pays du c dre Le M diateur de la R publique a ainsi particip au col loque de promotion de l institution d un m diateur de la R publique au Liban organis par le Centre professionnel de m diation de l uni versit Saint Joseph de Beyrouth le vendredi 6 novembre 2009 et est intervenu lors de la table ronde Le M diateur de la R publique protec teur des citoyens Enfin dans sa volont de promouvoir lacoop rationinternationaleentreles institutions de m diation et de d fen dre la cause des droits de l Homme Jean Paul Delevoye a organis le 1 f vrier 2010 un colloque interna tional qui r unissait Paris la Ligue des tats arabes et le Conseil de l Eu rope autour de la Charte arabe des droits de l Homme et de la Convention Europ enne des Droits de l Homme Parmi les th matiques abord es figuraient la libert religieuse la discrimination l universalisme et le relativisme des droits de l Homme
233. ticuli re certains dossiers anciens bloqu s ou repouss s QUELQUES NOUVELLES PROPOSITIONS DE R FORME SUIVRE EN 2010 L am lioration des droits des victimes de dommages corporels Le M diateur a t alert par divers partenaires qui mettaient en cause plusieurs aspects du fonctionne ment du dispositif d indemnisation des victimes d accidents de la cir culation mis en place par la loi du 5 f vrier 1985 dite loi Badinter Le M diateur a d abord organis un col loque sur le dispositif de r paration amiable des accidents m dicaux cr par la loi Kouchner Fort des ces changes et de ces t moignages faisant appara tre que la multiplicit et empilement des dispositifs g n rent des iniquit s pour les victimes plus ou moins bien indemnis es et assist es en fonction du dispositif en cause il a t d cid d aller au del d une r forme ponc tuelle de ces dispositifs particuliers pour proposer une r forme plus globale et coh rente de l ensemble des dispositifs d indemnisation des dommages corporels Deux propositions de r forme com pl mentaires sont donc en cours d laboration l une proposant d uni fier les outils m thodologiques utili s s par les diff rents acteurs de lin demnisation du dommage corporel et l autre visant renforcer les droits des victimes dans les diff rents dis positifs Ces propositions font l objet d une consultation de grande ampleur aupr s d
234. tion que le contribuable a pu enfin savoir pourquoi sa d claration tait contest e Le M diateur de la R publique a galement observ qu en cas de contr le fiscal aboutissant une taxation d office des r sultats d une entreprise l administration avait tendance exag rer les valuations alors qu elle a pourtant l obligation d approcher au plus pr s la r alit Enfin le traitement des r clamations re ues en 2009 a d ailleurs conduit le M diateur de la R publique a for RAPPORT ANNUEL 2009 muler une proposition de r forme tendant autoriser l tablissement d une taxation s par e en cas de revenus diff r s rendre plus qui table l imposition des trop per us et limiter la pratique des interrup tions de prescription abusives Il a galement sugg r que la Charte du contribuable soit d sormais rendue opposable l administration Des parcours de vie qui ne sont plus s curis s Le M diateur de la R publique constate que pour un nombre crois sant de ses concitoyens les rapports avec l administration sont de plus en plus marqu s par des ruptures qui touchent souvent les plus fragiles R sultat des trajectoires indivi duelles susceptibles de conna tre tout moment une sortie de route Accentu e par le contexte de crise conomique l angoisse de l accident qui p nalise ou exclut prend de plus en plus souvent la forme d une inter vention de l administrati
235. toute adoption d un enfant dont La Loi personnelle ici la Loi marocaine prohibe l adoption H ne peut donc tre consid r comme le fils du couple ni se voir conf rer la nationalit fran aise Ne comprenant pas cette d cision et Les diff rences de 67 68 UN OMBUDSMAN LA FRAN AISE TF LES R PONSES DU M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE AUX GRANDS D FIS DE NOTRE SOCI T l gislation existant au sein des divers pays europ ens Madame L saisit Le M diateur de la R publique qui a pu apporter des explications au couple et l orienter vers d autres d marches l exception des kafalas pronon c es par les autorit s judiciaires alg riennes ces difficult s d butent lorsqu un couple demande au titre du regroupement familial faire venir en France le jeune recueilli par kafala Au vu des r clamations transmises au M diateur de la R pu blique ou la lecture du dernier rap port de la D fenseure des enfants force est de constater que les d ci sions de refus de visa demeurent fr quentes Cette situation favorise l entr e ill gale de ces enfants en France qui se heurteraient jusqu leur majorit des difficult s li es cette situation notamment pour obtenir un document de circula tion leur permettant de se d placer hors de France ou pour obtenir un titre de s jour leur majorit Elle a galement des r percussions sur les droits sociaux des int ress s qui ne peuvent pr
236. tre le moment o un administr s en pr vaut et celui o elle est effec tivement appliqu e Monsieur R a d couvert le probl me avec surprise lorsqu il a voulu prendre sa retraite il a commenc sa car ri re professionnelle l ge de 14 ans Fin 2007 apr s un licencie ment il a entrepris des d marches aupr s de la caisse r gionale d assu rance vieillesse Crav pour b n ficier des dispositions relatives au d part la retraite anticip pour carri re longue Ne disposant que de 161 tri mestres cotis s sur Les 168 requis l poque pour avoir droit au dispositif l ge de 56 ans Monsieur R a proc d aupr s de l Urssaf le 13 mars 2008 au versement des cotisations permet tant La r gularisation de sa p riode d apprentissage du 1 juillet 1966 au 31 d cembre 1969 Inform dans un premier temps que ce rachat permet tait La validation des sept trimestres manquants il s est ensuite entendu dire que le rachat ne concernerait finalement que cinq trimestres ce qui remettait en cause sa date potentielle de d part la retraite Le M diateur de La R publique a pu lui faire savoir que en application des dispositions r glementaires en vigueur La date du versement des cotisations arri r es son rachat au M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE titre de la p riode d apprentissage ne permettait la validation que de deux trimestres pour l ann e 1966 au lieu des quatre inscrits par erreur
237. trouv de solution malgr une lutte acharn e de deux ans A lt TE Dbl ig uie fait Bras e 20 RAPPORT ANNUEL 2009 WEREMA a pu mesurer combien peut tre long le traitement d une demande D clar e en incapacit d au moins 80 en octobre 1975 elle a pu par t l phone b n ficier ce titre du dispositif de d part La retraite anticip et a donc fait liquider sa pension de vieillesse du r gime agricole le 1 juillet 2006 l ge de 57 ans Puis Le 29 juin 2007 elle a sollicit de la Mutualit sociale agri cole MSA l attribution de La majora tion de pension laquelle concerne les assur s titulaires d une retraite anticip e au titre du handicap selon les textes d coulant de La loi n 2005 102 du 11 f vrier 2005 La MSA l a inform e qu elle ne pouvait acc der sa demande car elle attendait des pr cisions du minist re Sollicit le M diateur de la R publique a en juin 2008 et mars 2009 attir lat tention du minist re sur Le fait que Madame A ainsi que beaucoup d autres assur s susceptibles de b n ficier de ce dispositif taient p nalis s La caisse centrale de la MSA l a inform Le 21 ao t 2009 que la circulaire du 3 ao t 2009 donnant les instructions n cessaires avait enfin t transmise et que par cons quent le dossier de Madame A pourrait tre prochainement trait pr s de quatre ann es et demie apr s Le vote de La loi et deux ans apr s sa premi re
238. u ministre de l Int rieur les points retir s tort par l administra tion ont t rendus Monsieur F Res tait toutefois en suspens Le probl me du remboursement des frais de stage Or le ministre de l Int rieur a indiqu au M diateur de la R publique qu il n entendait pas y consentir d s lors que la demande de remboursement r sultait d une erreur d un service plac fonctionnellement sous la res ponsabilit des autorit s judiciaires De son c t le minist re de la Justice estime que la r paration rel ve de la responsabilit du minist re de l Int rieur Aussi le M diateur de la R pu blique a t il saisi le Premier ministre afin que celui ci arbitre La saisine est en cours d examen Des Litiges globaux r v lateurs de dysfonctionnements L analyse des litiges port s la connaissance du M diateur de la R publique notamment dans le domaine fiscal traduit une volu tion vers des contestations rev tant un caract re d ensemble Certes il a encore conna tre d affaires dans lesquelles le r clamant pointe un dysfonctionnement tr s pr cis ou se fonde sur un point de droit tr s parti culier mais elles ne constituent plus et de loin la majorit des dossiers Cette situation tient pour une part au d veloppement par l administra tion fiscale d organes de m diation propres tel que le conciliateur fiscal d partemental charg s de r gler les litiges l amiable et pour une autr
239. ue la loi appara t lacunaire ou m me inexistante pour prot ger les plus faibles et r tablir un relatif qui libre entre les int r ts en pr sence le M diateur de la R publique pro pose aux d cideurs politiques des modifications du droit existant ou de son application M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE C est le sens de la proposition de r forme relative l octroi des allo cations familiales aux parents d enfants trangers le versement des prestations familiales au titre d enfants trangers est soumis un double contr le visant s assurer de la r gularit du s jour de l tran ger demandeur de la prestation et de celle de l entr e et du s jour de l enfant mineur pour lequel elle est sollicit e L article L 512 2 du Code de la S curit sociale CSS nu m re limitativement sept situations ouvrant droit aux prestations fami liales dont celle des enfants entr s dans le cadre de la proc dure de regroupement familial Le M diateur de la R publique a t saisi de nombreuses r clamations de familles trang res en situation r guli re dont les enfants dont elles ont la charge et qui r sident de fa on permanente avec elles ne sont pas entr s sur le territoire conform ment l une des situations num r es par l article vis ci dessus Les caisses d allocation familiale oppo sent un refus absolu leur demande de prestations ce qui peut tre gra vement pr judiciable
240. ue ce soit entre elles ou en direction de leurs publics les administrations prouvent de nombreuses difficult s offrir une communication efficace et harmonieuse En r sulte bien souvent pour le citoyen une absence de r ponse ses demandes ou des explications insuffisantes voire contradictoires Face ce qu il per oit comme un m pris son gard l usager prouve de surcro t Le sentiment d tre ballott et m me malmen par des services administratifs dont Les comportements lui apparaissent d sinvoltes D un c t comme de l autre ce type de situation est g n rateur de fortes insatisfactions de stress et de tensions FIABILIT ET CLART DE L INFORMATION LE POINT DE BLOCAGE POUR LES CITOYENS FACE A L ADMINISTRATION C est un sentiment diffus que les citoyens sont de plus en plus nom breux ressentir dans un ventail de situations large et plus sp cia lement lorsqu ils ont affaire la puissance publique celui d tre face un vertigineux empilement de lois et de r glements dont ils n arrivent savoir qu avec diffi cult lesquels s appliquent leur situation particuli re Au travers des dossiers qu ils examinent les services du M diateur de la R pu blique constatent tr s souvent que devant cette imp n trable n buleuse normative les citoyens sont avant tout demandeurs d in formations d un guide les aidant trouver leur chemin dans la masse des textes et d un mode d emploi
241. ueilli e consacrer une s ance de r flexion la question de la kafala vis vis de l adoption en droit fran ais PR VENIR LA MALTRAITANCE DES PERSONNES VULN RABLES DANS LE MILIEU M DICAL Autre d fi relever celui de la mal traitance Le M diateur de la R pu blique estime que ce que l on peut appeler la maltraitance ordinaire est placer au rang des grandes menaces de notre soci t Non seu lement il observe une croissance des probl mes li s ces actes mais les trouve sous jacents de nombreux dossiers qu il a traiter C est la plupart du temps la famille qui sollicite le M diateur de la R pu blique car la personne quand elle n est pas d c d e n a pas la capa cit d appeler ni de s exprimer Beau coup de dossiers rel vent de cette maltraitance ordinaire dans les tablissements de sant Il s agit d un v ritable tabou celui d une soci t qui va mal et dont de ce fait les pro fessionnels sont aussi sous pression stress s violents avec eux m mes et violents avec les autres Le probl me ne concerne pas que les personnes g es mais toutes les personnes vuln rables Au sein de cette popu lation on voit monter les probl mes pos s par les handicap s les patients relevant de la psychiatrie les SDF les enfants ob ses accueillis dans les tablissements de sant des gens consid r s comme diff rents donc trait s diff remment ONE AE
242. uets afin de clarifier certains points de proc dure et de favoriser un traite ment uniformis des dossiers Par ailleurs le minist re de la D fense a indiqu avoir augment les moyens des services comp tents afin d ac c l rer le rythme des r gularisa tions qui pourrait atteindre 3000 mentions par an Malgr ces efforts M DIATEUR DE LA R PUBLIQUE louables force est de constater qu il faudra encore au minimum 20 ans pour venir bout de la totalit des dossiers Le M diateur de la R pu blique a d s lors interrog le minis t re de la Justice sur la possibilit d apporter des all gements la pro c dure d instruction actuelle ren due inutilement longue par la dou ble intervention du minist re de la D fense et des tribunaux lorsqu un acte de d c s doit tre pr alable ment tabli Un amendement en ce sens sera propos au S nat dans le cadre de l examen de la proposition de simplification et d am lioration de la qualit du droit Des Lois mal appliqu es faute d instructions claires longues obtenir Parmi les raisons expliquant parfois inaction des services de l adminis tration s en trouve une quasi impa rable l absence de d cret d applica tion ou de circulaire Dans la plupart des cas m me avec la meilleure volont les administrations concer n es ne peuvent appliquer le texte incrimin sans ce mode d emploi La circulaire par les pr cisions qu ell
243. ulent notamment la position prise par les administrations occupent une place pr pon d rante dans l activit de l Institution Ce fai sant le M diateur aide aussi Les administr s faire valoir leurs droits Le secteur Fiscal constate aussi que les dos siers fond s sur un point de droit pr cis et par ticulier ne forment plus une majorit D sor mais la plus grande partie des cas consiste en la contestation d ensemble d un dossier ou d une proc dure Pour les citoyens cela signi fie qu ils consid rent Les comportements de l administration et la complexit d ensemble du cadre l gislatif comme l origine de ce qu ils percoivent comme des dysfonctionnements globaux et que seule une autorit ind pen dante le M diateur de la R publique peut alors d bloquer la situation 85 86 LE SECTEUR DES R FORMES Comment engager les autorit s accepter le d bat public sur des questions essentielles Face une surench re de textes l gislatifs susceptible d engendrer des difficult s d application pour les administrations et des effets injustes pour les administr s le pouvoir de proposition de r formes du M diateur de la R publique poursuit essentiellement deux objectifs la recherche d une plus grande quit et la suppression des dysfonctionnements du service public La loi du 3 janvier 1973 renforc e par celle du 12 avril 2000 conf re au M diateur de la R publique un pouvoir de proposition de
244. une allocation de pr retraite Un projet de loi visant instaurer un dispositif d indemnisation des victi mes des essais nucl aires fran ais a t ensuite propos au Parlement Jean Paul Delevoye s est beaucoup impliqu dans ce d bat parlemen taire Le texte d finitif a t adopt le 22 d cembre introduisant notam ment la reconnaissance d une pr somption de causalit entre la mala die et les essais nucl aires lorsque les conditions pr vues par la loi sont r unies le respect de la proc dure contradictoire et la n cessit pour le ministre de la D fense de motiver ses d cisions de rejet des deman des Le M diateur se f licite de ces avanc es qui vont dans le sens d un dispositif plus transparent et impartial Il regrette cependant que le droit r paration des proches des victimes pour leurs pr judices pro pres ne soit finalement pas pr vu par le texte Il esp re une parution rapide des d crets d application et souhaite que ceux ci garantissent le fonctionnement ind pendant du comit d indemnisation et prennent en compte l ensemble des patholo gies concern es Autre sujet majeur d intervention du M diateur de la R publique lam lioration du dispositif de r paration amiable des accidents m dicaux cr par la loi du 4 mars 2002 Ce texte a RAPPORT ANNUEL 2009 pleinement contribu l am liora tion du sort des victimes en permet tant l indemnisation des al as
245. une attestation de ch mage manquante tait la cause du retard de traitement et de porter La connais sance des diff rents interlocuteurs l existence de cette pi ce d bloquant ainsi l ensemble du dossier Le contexte de crise conomique accentue leur sentiment d tre trait s de mani re injuste in gale discriminatoire quand les admi nistr s ont respect les proc dures et se sentent p nalis s sans raison Grande alors est la tentation d es sayer de passer outre et de forcer la main d une administration dont ils consid rent qu elle a mal trait leur dossier Il faut galement prendre en compte la tendance de plus en plus r pandue chez certains assur s de choisir la carte les prestations les plus avantageuses Face ces com portements se pose une question la politique d information en la mati re est elle suffisante au regard des droits potentiels des assur s mais surtout est elle encore adapt e Certes le droit l information des citoyens est devenu incontournable et les efforts de communication des ins titutions publiques se sont renforc s pour se rapprocher au mieux du quo tidien des usagers Les citoyens ont galement davantage pris conscience des devoirs que l administration a envers eux Mais la lente mont e de lindividualisme et la plus r cente mais n anmoins brutale irruption de la crise ont modifi les compor tements Le r sultat Une exigence chaque jour plus fo
246. ur des situations de blocage total Seule une m diation impar tiale qui commence par un examen approfondi du dossier m dical peut alors permettre de renouer Le dialogue Ces situations de blocage sont amplifi es par deux ph no m nes Le premier est la m diatisation d affaires m di cales qui am nent l opinion publique r agir avec exc s sans remonter jusqu celle du sang contamin ou de l hor mone de croissance on se souvient de l impact qu ont eu dans l opinion le d c s d un petit gar on l h pital La suite d une erreur d ampoule et plusieurs incidents en radioth rapie Pr cis ment la cr ation du P3S s est trouv e surve nir au milieu de plusieurs de ces affaires donc en pleine crise de confiance vis vis du monde m dical L autre ph nom ne qui appara t manifestement au M diateur de la R publique est l influence des multiples sources d informa tions qu Internet met la disposition du grand public Des usagers mal inform s parfois sur la foi de posts publi s sur des forums sans aucun contr le scientifique opposent au corps m dical des certitudes fond es sur des l ments de connaissance parcellaires inadapt s la situation ou mal interpr t s Intervenant dans un tel climat de tension le M diateur de la R publique doit d abord clarifier la situation en faisant la distinction entre trois v nements possibles compli cation m dicale due l tat de sant
247. ur le territoire fran ais un renforcement du nombre et de la formation de ces derniers Plusieurs autres proposi tions appelant des consultations compl mentaires et des arbitrages ont t mises l tude pour enrichir les r flexions concer nant l application des r gles p niten tiaires europ ennes dans les prisons fran aises L action de l Institution l gard des d tenus s exerce galement dans son pouvoir de proposer des r formes La loi p nitentiaire a r pondu favora blement deux questions soulev es par le M diateur de la R publique partir des observations de ses d l gu s dans les prisons La premi re revient g n raliser les points d ac c s au droit PAD dans les tablis sements p nitentiaires En effet les besoins des d tenus en mati re d in formation juridique en particulier dans les domaines ext rieurs aux comp tences de l Institution droit de la famille exercice de l autorit parentale successions etc sont aujourd hui constat s par l ensem ble des intervenants En t moignent les r sultats tr s positifs enregistr s dans des tablissements comme Fresnes les Baumettes ou encore Meaux Chauconin o la qualit des dispositifs mis en place est reconnue Malheureusement seule une moiti environ des tablissements b n ficient officiellement de l existence d un PAD Cette existence appara t m me parfois assez th orique lors que la prestatio
248. vait avoir lieu cette ann e l conform ment la loi du 21 ao t 2003 portant r forme des retraites Dans son rapport d information sur le rendez vous de 2008 sur les retraites en date du 8 octobre 2008 le d put Denis Jacquat rap porteur sur l assurance vieillesse pour la commission des affaires culturelles familiales et sociales expose de fa on d taill e les pro positions du M diateur de la R pu blique Elles portent sur les points suivants les avantages familiaux la retraite anticip e pour carri re longue la r version entre conjoints et anciens conjoints survivants le cumul emploi retraite les surcoti sations pour temps partiel dans la fonction publique les ch meurs en fin de carri re la prise en compte de la derni re ann e travaill e dans le calcul du salaire annuel moyen et la situation des polypensionn s la de la loi du 5 mars 2007 portant r forme de la protection juridique des majeurs pour laquelle le M dia teur s tait beaucoup impliqu il en a effectu un bilan la lumi re des principales observations critiques et r clamations dont il a t desti nataire s agissant notamment du contenu des d crets d application n cessit s par la loi Ce dispositif important et complexe au sein duquel interviennent de nom breux acteurs de la sant du social et de la justice m rite l vidence quel ques apports compl mentaires C est l objet d une proposition de r
249. vergente des textes applicables Le D fenseur des droits disposera de surcro t de moyens d inspection et d investigation plus d velopp s Il pourra ordonner la communica tion de toutes informations et pi ces et disposera d un droit d acc s aux locaux administratifs ou priv s Parmi les sujets qui restent au c ur des propositions du M diateur la question de la recommandation en quit occupera une place de pre mier plan En effet dans le domaine du r glement amiable qui constitue le c ur de son activit le M diateur de la R publique se heurte souvent une difficult particuli re tenant la contradiction existant entre deux textes l gislatifs De m me dans le cadre du r gle ment des dossiers propos s par le M diateur de la R publique celui ci peut tre appel mettre ce que l on appelle une recommandation en quit dans des cas particuliers Cette notion mentionn e l article 9 de la loi du 3 janvier 1973 modifi e constitue l un des principaux fonde ments de l action du M diateur de la R publique Rarement utilis e et destin e l tre avec parcimonie elle vise principalement permet tre de solutionner un dossier soit en l absence de textes soit en cas de conflits de textes de m me valeur et enfin lorsque les cons quences de l application d un texte cr ent titre individuel une situation par ticuli rement in quitable Dans ces cas exceptionnels le M di
250. victimes recours conciliation combattre in galit s dysi lroits victimi cours conciliation combattre in galit s dysfonctionnement servicespublics di s dysfonctionnement ser publics d l gu s juste respect solution imformer proxi nent servicespublics d l gu s juste respect solution informer proximit r tablir causes dialog respect soh informer proximit r tablir causes dialogue litige quit simplifier coute ablir causes dialogue litige quit simplifier coute droits victimes recours conciliatio le litige quit simplifier coute droits victimes recot onciliation combattre in galit s dysfoncti ute droits victit cours conciliation combattre in galit s dysfonctionnement servicespublics d espublics d l gu s juste respect solution informer proximit r tablir causes dialogu ct solution informer proximit r tablir causes dialogue litige quit simplifier coute dre pD it r tablir causes dialogue litige quit simplifier coute droits victimes recours conciliation i gue litige quit simplifier coute droits victimes recot onciliation combattre in galit s dysfonctic onnement blics d l gu s juste respect solution informer proximit r tablir uses loge liti ct solution informer proximit r tablir causes dialogue litige quit si nplifier coute droits vi imit blir causes dialogue litige quit simplifier ite droits victimes recours conciliation litige quit simplifier coute droits v
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